Trente-neuf intellectuels - j'en estime certains - ont publié une tribune collective concernant la terrifiante affaire dont Sarah Halimi a été victime et pour laquelle Kobili Traoré a été mis en examen.
Ils exigent que ce crime soit jugé et préviennent : "L'assassin de Sarah Halimi ne doit pas échapper à un procès" (Le Figaro).
Je pourrais me contenter de renvoyer à mon billet du 19 juillet 2018 : "Kobili Traoré a-t-il le droit d'être irresponsable ?"
Ou bien, avec un zeste de démagogie, me demander : mais de quoi donc se mêlent-ils ? Ont-ils un savoir, des lumières décisives sur cette procédure criminelle et les obscurités psychologiques et psychiatriques qui demeurent et vont imposer un arbitrage au magistrat instructeur ?
Bien sûr que non.
On sait qu'une première expertise - sous l'égide de l'incontesté expert qu'est Daniel Zagury - a conclu à une atténuation de responsabilité et que les deux dernières, sous une forme collégiale, ont déclaré Kobili Traoré pénalement irresponsable.
Au risque de proférer des banalités - mais en matière judiciaire elles ne sont jamais inutiles -, l'irresponsabilité d'un criminel n'est pas une offense infligée à la famille de la victime, pas davantage qu'une conception trop libérale de l'état de droit. Elle est au contraire un socle fondamental de ce dernier qui interdit qu'on juge les "fous" selon le sens commun comme s'ils étaient totalement ou partiellement équilibrés.
A partir de ce constat qui dépasse même l'humanisme abstrait pour toucher le coeur de notre humanité et de son identité, on pourrait considérer que la cause est entendue et que ces intellectuels se sont égarés sur un chemin qui ne leur autorise pas le moindre sentiment de supériorité conceptuel et/ou éthique.
Reste que dorénavant nous pouvons, nous aussi citoyens, réfléchir sur l'alternative que le juge d'instruction aura à trancher mais à propos de laquelle nous sommes libres de formuler ou non une appréciation "banale" sans incidence sur son indépendance. Notre avis ne comptera pas mais nous avons le droit de le donner à partir des seuls éléments médiatiques qui nous ont été communiqués.
Ainsi la pétition de ces 32 intellectuels peut s'analyser simplement comme une préférence pour la thèse de la responsabilité pénale atténuée.
Je relève qu'elle est contredite majoritairement.
Je note également - c'est un point central - une interrogation fondamentale des auteurs de la tribune : "En France, aujourd'hui, être juif serait-il une incitation au meurtre pour des déséquilibrés psychiatriques ? S'agit-il de préparer l'opinion à une réinterprétation de la dizaine d'assassinats de Français juifs par des islamistes" ?
J'ai envie de leur retourner la question et ma crainte est inverse. Ce n'est pas la première fois qu'elle surgit et quelques procédures ont déjà fait apparaître qu'il serait inconcevable de déclarer irresponsable pénalement l'auteur d'un crime dont la victime était juive.
Comme si l'antisémitisme était une circonstance à ce point accablante qu'elle interdirait de scruter les tréfonds d'un être afin de déterminer sa rationalité criminelle ou son délire total ou partiel lors de l'action. Comme si cette irresponsabilité était une manière de dénier la gravité de la transgression et la malfaisance de l'antisémitisme.
Alors que cette absence de responsabilité pénale est tout simplement, tout tragiquement l'expertise d'un "je" totalement dépossédé de soi et de sa liberté lors de la commission du pire.
Pour les Français juifs assassinés par des islamistes, le pessimisme orienté de ces intellectuels ne me paraît pas davantage lucide. Sauf à poser comme une pétition de principe qu'un islamiste meurtrier n'aurait pas le droit d'être qualifié d'irresponsable pénal de manière distincte puisque la nature même de son acte criminel serait la démonstration éclatante d'une folie mais forcément lucide et responsable.
Je conçois l'angoisse qui, pour échapper aux effets d'une psychiatrisation extrême, revendiquerait le plus possible, et sans véritablement discriminer, la comparution systématique devant les assises des crimes dont les victimes sont juives. Ce serait une aberration au regard de l'état de droit et une régression de civilisation.
La parole de ces 32 intellectuels à la fois respectables et extrêmes n'est pas d'évangile. Ils n'ont rien à exiger. Je leur suggère de faire comme moi. D'attendre la décision du magistrat instructeur et les suites de la procédure.
Et d'accepter l'idée qu'ils ne sont pas les seuls à avoir été horrifiés par la mort de Sarah Halimi.
Mais qu'un Kobili Traoré irresponsable pourtant traîné aux assises serait le degré zéro de la Justice et une honte pour les valeurs qu'ils défendent.
@ Catherine JACOB
Je suis désolée, chère Catherine, de vous répondre avec retard.
"...l’erreur de ces gens, et ils ne sont pas le seuls dans ce cas, est de débattre dans l’espace public ainsi que de mettre leur notoriété au service dont ils n’ont qu’une connaissance approximative et partielle, qui plus est"
Les intellectuels sont parfaitement dans leur rôle quand ils portent dans le débat public le fer dans les poisons de l’antisémitisme islamiste qui crève les yeux.
Quant à débattre au plus profond, au plus exact d'une instruction criminelle, c'est là le rôle et la fonction fondamentale d'une cour d'assises.
"Et donc, sans doute que cela aurait pu être n'importe quoi d'autre qui l'eût renvoyé à ses monstres intérieurs."
Non, Catherine.
Selon l'extrait de l'interrogatoire rapporté par Libération, Kobili Traoré se décrit "plus oppressé" à la vue d'objets particuliers on ne peut plus liés au judaïsme.
Selon moi, il y a eu là une capacité de différenciation, de distinction, une acuité qu'en dépit de son état mental, le meurtrier a été capable d'opérer. Cette capacité de distinction, selon moi, s'appelle la conscience quand bien même ce fragment de conscience était saturé de cannabis.
Toute comparaison abusive mise de côté, il me semble qu'il s'agit de là d'un ressort propre à ce que la justice nomme un crime passionnel: un déferlement de haine et de rage meurtrière irrépressibles.
L'antisémitisme est une passion, une drogue dure.
Rédigé par : Véronique Raffeneau | 19 avril 2019 à 07:20
@ caroff | 14 avril 2019 à 15:11
« capitaine Haddock »
Personnage de Tintin inventé par Hergé, un collabo et c’est lui que vous choisissez ; tout est dit en ce qui vous concerne, car ce sont là vos références : la collaboration avec les nazis.
Mais toujours aucune preuve que Kobili Traoré aurait déjà assassiné plusieurs autres personnes, ainsi, l’injure vise bien à détourner l’attention de vos mensonges.
Rédigé par : Elusen | 14 avril 2019 à 19:10
@ Elusen 22h22
"Ce à quoi vous osez ajouter une injure, je me demande si ce n’est pas vous-même l’injure.
Bachi-Bouzouk est une des insultes favorites du capitaine Haddock, un gars bien plus drôle et sensé que vous, soit dit en passant !!
Je trouve que ce qualificatif vous va à ravir: Bachi-Bouzouk signifie en turc: "dont la tête dysfonctionne" !!
Rédigé par : caroff | 14 avril 2019 à 15:11
@ Mitsahne | 13 avril 2019 à 19:15
« Les statistiques du ministère de la Justice sont d’une incroyable tartufferie … »
Seriez-vous un spécialiste de la statistique judiciaire ?
Auriez-vous une statistique à nous soumettre ?
Vous parlez de crime, meurtre, pour Kobili Traoré puis brutalement, vous balancez : délit, parce que le chiffre de la réalité de la récidive pour le crime ne vous arrange pas.
Crime 7,2 % de récidive !
La source étant bien indiquée : condamnations et casiers judiciaires.
Pour qu’il y ait récidive, il faut condamnation !
Si je dépose une plainte contre vous pour pédophilie, ce serait donc une vérité, quand bien même je mentirais.
De fait, la récidive et la réitération ne peuvent pas venir des plaintes reçues par la police, mais des condamnations de la Justice. Une plainte n’étant pas une preuve de culpabilité de la personne.
Robert Badinter n’a été ministre que 4 ans et 7 mois, jusqu’en 1986 :
1°- 18 ministres de la Justice après lui, jusqu’en 2019.
2°- le nouveau Code pénal a été mis en place en 1994 soit 8 ans après Badinter.
Mais surtout, il remplace le Code pénal de 1810.
3°- le droit pénal a été réformé plus d’une 15 fois depuis 1986, ne serait-ce que les deux lois Perben et les quatre lois Dati, ainsi mettre la responsabilité sur Badinter, c'est se moquer du monde.
Vous affirmez ne pas savoir ce que veut dire réitération, mais vous le commentez : je ne sais rien, mais je vais quand même vous le dire !
Grosso modo ce sont des unités temporelles de la statistique judiciaire en matière de délit, moins de 10 ans de prison, et non de crime plus de 10 ans de prison :
- la récidive, c’est sur 5 ans.
- la réitération, c’est sur la vie, donc elle comprend les condamnations de la récidive.
Confondre plainte et condamnation, faudrait-il être un ignorant instrumentalisant son ignorance comme preuve de savoir ?
Rédigé par : Elusen | 14 avril 2019 à 12:45
@ Véronique Raffeneau | 12 avril 2019 à 12:10
« Selon moi, la faiblesse - l'erreur - de la tribune des 32 intellectuels est qu’ils semblent ignorer que la vocation d’un procès d’assises n’est pas de dénoncer et de débattre de tel ou tel sujet de société : ici le silence fait autour d'un nouvel antisémitisme, la fonction d’une cour d’assises est essentiellement de juger un homme. »
Et donc, comme vous l’exposez poliment, l’erreur de ces gens, et ils ne sont pas le seuls dans ce cas, est de débattre dans l’espace public ainsi que de mettre leur notoriété au service dont ils n’ont qu’une connaissance approximative et partielle, qui plus est.
Cela dit, s’agissant d’un épisode paranoïde ou qualifié de nos jours comme tel, célèbre, voici celui au cours duquel Charles VI a attaqué ses propres chevaliers, autrement dit suite à un phénomène déclencheur, ceux qui se trouvaient dans sa proximité.
« La crise de fureur initiale trouve son origine dans la tentative d'assassinat d'Olivier de Clisson, connétable de France et chef de file des marmousets. Menée par Pierre de Craon et orchestrée par Jean IV de Bretagne, l'affaire échoue. Convaincu que l'attentat à la vie de Clisson est également un acte de violence dirigé contre lui et la monarchie, Charles imagine promptement un plan d'invasion de la Bretagne, soutenu par les marmousets. Le roi quitte Paris accompagné d'une armée de chevaliers.
Au cours d'une chaude journée d'août, alors qu'il se trouve à proximité du Mans où il escorte ses soldats en route vers la Bretagne, Charles VI est approché par un « homme de mauvaise mine » qui le met en garde contre une trahison et lui ordonne de ne pas chevaucher plus avant. L'étrange apparition finit par s'en aller ou être chassée. Vers midi, le roi est tiré brusquement de sa somnolence par un bruit métallique occasionné par la maladresse d'un de ses pages. Dégainant brusquement son épée, il charge ses propres chevaliers en s'écriant : « En avant ! En avant sur ces traîtres ! Ils veulent me livrer ! ». Le souverain semble s'attaquer particulièrement à son frère Louis Ier d'Orléans, qui réussit à se sauver. Quatre hommes trouvent la mort au cours de l'incident avant que le chambellan ne parvienne à saisir Charles par derrière. Le roi est maîtrisé et désarmé, son entourage le descend de cheval et l'allonge délicatement sur le sol, où il demeure prostré et muet, ne semblant reconnaître personne. Rares sont alors ceux qui croient qu'il s'en remettra. Ses oncles, les ducs de Bourgogne et du Berry, profitent de la maladie du roi pour s'emparer du pouvoir, en reprenant leurs rôles de régents et en dissolvant le conseil des marmousets.
L'accès de folie soudain du roi est tantôt perçu comme un signe de colère divine, autrement dit comme un châtiment, tantôt comme de la sorcellerie. L'hypothèse d'un empoisonnement est également avancée. Certains historiens, tel Robert Knecht, supposent que Charles souffrait peut-être de schizophrénie paranoïde mais il est impossible d'établir un quelconque diagnostic fiable sur la base des témoignages contemporains. Inconscient, Charles VI est ramené au Mans, où Guillaume de Harcigny, un médecin vénéré et érudit de 82 ans, reçoit la charge de le soigner. »
On a donc là, la description d'une réaction au sentiment, infondé dans la réalité du moment, d'un état de danger immédiat, dont le phénomène déclencheur est la rencontre avec un homme "d'allure inquiétante" qui par l'énoncé fumeux d'un "pas un pas de plus sinon il va arriver quelque chose d'horrible", lui occasionne un stress non maîtrisable. Qu va-t-il arriver ? cela n'est pas défini et c'est précisément cette absence de désignation par un nom précis dans le langage du danger donné comme immédiat, qui engendre l'oppression dont la seule façon de se débarrasser lui paraît être de pourfendre les monstres alentours, of corse diaboliques.
Et donc, sans doute que cela aurait pu être n'importe quoi d'autre qui l'eût renvoyé à ses monstres intérieurs.
Rédigé par : Catherine JACOB | 14 avril 2019 à 09:01
@ caroff | 13 avril 2019 à 14:57
Ainsi je pose comme question cela :
Et vous me répondez :
- oui, j’en ai la preuve irréfutable...... il n’a jamais assassiné personne.
Ce à quoi vous osez ajouter une injure, je me demande si ce n’est pas vous-même l’injure.En quoi répondre à côté de la plaque serait la preuve que vous maitrisez quoi que ce soit ?
L’on vous demande l’heure et vous répondez : oui, j’ai de l’herpès.
Rédigé par : Elusen | 13 avril 2019 à 22:02
Les statistiques du ministère de la Justice sont d’une incroyable tartufferie, notamment en ce qui concerne la notion de récidive. Afin de diminuer le plus possible les chiffres de la récidive laquelle constitue la preuve la plus flagrante de l’échec de la politique mitterrando-badintérienne, on commence par scinder sur deux colonnes la ‘’récidive délictuelle’’ et la ‘’réitération délits’’.
On voudra bien m’expliquer la différence.
Ainsi, on peut être condamné quinze fois de suite pour vols sans avoir jamais été récidiviste si les vols ont été commis à l’étalage, à la tire, à la roulotte, par abus de faiblesse, par ruse, par rétention, par cambriole, par Internet, dans un tronc, etc. etc. !
Si vous avez tué au couteau une première fois, puis au pistolet, puis par étranglement, puis au marteau, puis par poison, vous n’êtes pas un récidiviste statistiquement parlant !
« Cela peut paraître incroyable, mais par une bizarrerie de notre code pénal, un individu déjà condamné pour agression sexuelle (attouchements imposés) et traduit en cour d’assises pour viol n’est pas en état de récidive légale. » (Xavier Bébin)
En outre, les chiffres officiels ne concernent que les affaires qui ont été portées à la connaissance de la Justice mais pas les faits où il n’y a pas eu dépôt de plainte pour cause de pudeur ou refus de plainte pour cause d’encombrement des commissariats ou des tribunaux.
Merci à caroff (14h57) d’avoir répondu à Elusen comme il le mérite. Je me refuse à discuter avec les êtres bornés.
Rédigé par : Mitsahne | 13 avril 2019 à 19:15
@ Elusen 13h18
"Auriez-vous une information qui prouve que Kobili Traoré avait déjà assassiné quelqu’un d’autre ?"
Ben oui Bachi-Bouzouk, il faut s'informer. Kabili Traoré était un dangereux salopard:
"Kobili Traoré est l’archétype de ce phénomène. Après avoir quitté l’école en troisième, il vivote grâce au RSA et au deal. Incarcéré quatre fois, il compte quatre condamnations pour vol, six pour violences - dont une pour avoir brûlé un individu afin de le détrousser -, huit pour usage ou trafic de stupéfiants, deux pour outrage, un pour port d’armes… La liste n’est pas exhaustive."
"https://laconnectrice.wordpress.com/tag/sarah-halimi/"
Rédigé par : caroff | 13 avril 2019 à 14:57
@ Mitsahne | 12 avril 2019 à 19:21
« ...à longueur d’année dans la presse où l’on voit des individus récidivistes »
Surprenant, car selon la Justice le taux de récidive pour les crimes, homicide, viol, pédophilie, etc., en 2017 est de 7,2 % ; soit 92,8 % des crimes qui ne sont pas des récidives.
En matière de délit, vol, escroquerie, conduite alcoolisée, prise de drogue ou vente, outrage, nous parlerons de réitération.
Et la réitération la plus importante, c’est l’outrage et la rébellion, en clair : l’injure et s’opposer à une personne en mission de service public tel qu’enseignant, conseiller d’éducation, proviseur, policier ou personnel de Pôle emploi, CAF, sécurité sociale.
Le port d’arme, cela peut être une bombe lacrymogène, un truc électrique, etc.
http://www.justice.gouv.fr/art_pix/Stat_RSJ_Penal_6.6_2017.ods
Auriez-vous une information qui prouve que Kobili Traoré avait déjà assassiné quelqu’un d’autre ?
Rédigé par : Elusen | 13 avril 2019 à 13:08
@ Catherine JACOB | 12 avril 2019 à 21:35
Merci pour votre éclairage sur la justice japonaise, il n'est jamais trop tard pour apprendre et les occasions se font rares sur ce blog...
Rédigé par : Savonarole | 13 avril 2019 à 09:46
Peut-être étions-nous ensemble ce jour-là, Savonarole, j'avais vu cette production à l'Atelier un dimanche en matinée, un de mes plus beaux souvenirs de théâtre, les acteurs avaient viré le metteur en scène et on sentait la liberté du verbe dans leurs corps, Garcia notamment, exceptionnelle de retenue et d'acceptation joyeuse du tragique de notre condition.
Sublime.
Rédigé par : Aliocha | 13 avril 2019 à 08:19
@ Mary Preud'homme | 12 avril 2019 à 12:03
Vous avez raison… mais la vidéo est quelque peu « aléatoire » en lecture… l’INA manque-t-elle de fonds ?
https://www.ina.fr/video/I04345812
http://tvmag.lefigaro.fr/programme-tv/quand-simone-veil-detachait-son-chignon-face-a-christophe-dechavanne-en-1986_38a668a8-5d74-11e7-9597-7bc7fc02e415/
Où l’on constate qu’en 1986, la TV ménageait autant de « surprise » à une demande totalement INOPINEE de C. Dechavanne, bien évidemment absolument non prévue… après qu’elle a accompagné Balladur dans son bouillon des présidentielles 1995 !
Rédigé par : Pierre Blanchard | 12 avril 2019 à 21:46
@ Savonarole | 11 avril 2019 à 20:27
« Bien que ce ne soit pas le sujet du jour, un cas au Japon nous intéresse, soigneusement évité ici où l'on aime la justice. On ne vous a pas entendue sur la justice japonaise.
Vous n'auriez pas quelques haïkus ou estampes de Hiroshige pour nous vanter la justice japonaise ? Des photos ? »
Alors quid de la justice japonaise ?
Vous n’auriez pas comme pensée de derrière de me faire décréter persona non grata dans ce pays, par hasard ?
La Justice se dit en japonais : 正義 = SEIGI, qui compte quelques homophones dont le patronyme de Christiane SEGUY qui dirigea le département de japonais de l’Université Marc Bloch, à Strasbourg.
Ces caractères dont SEIGI représente la lecture sino-japonaise, renvoient en ce qui concerne le GI dont la lecture sémantique est « ce qui est bien », à l’une des cinq vertus confucéennes – les GOJŌ – que sont dans leur transcription phonétique chinoise
- 「仁」(Ren : la bienveillance)
- 「義」(Yì – japonais : GI = le juste)
- 「礼」(Li : les convenances, la bienséance, la courtoisie )
- 「智」 ( la jñāna sanscrite, soit Zhì : le discernement, la perspicacité)
- 「信」 (Xìn : digne de foi / la Fides
Le 「義」 (chinois : Yì – japonais : GI = ce qui est juste), désigne en association avec « le droit = le non courbe » soit le 「正」 (SEI) du SEI-GI précédemment évoqué :
1. la voie à suivre, celle qui demande que l’on délaisse l’appât du gain au profit de la morale. Le droit chemin.
2. Le sens correct dans l’interprétation et donc l’explication, l'exégèse, la glose conforme
3. Les règles dont la violation implique une sanction (制裁 = SAÏSEI) prononcée par un tribunal (裁判 = SAÏBAN).
Maintenant quel degré de mansuétude, d'humanité, de bienveillance, de 仁 en somme, ou de sévérité, est celui des tribunaux japonais dans l’interprétation des codes dont l'application leur incombe et dont l’un comporte comme peine / sanction, la mort ?
J’éviterai de parler en la matière de ce que je ne connais pas.
Ce dont on peut discuter en revanche c’est, au cas par cas, d’une comparaison entre nos règles et les leurs. Par exemple, mais vous n’avez pas besoin de moi pour cela, de la façon dont la dissimulation délibérée au fisc du montant exact des revenus perçus est traitée dans l’archipel et dont l’évasion fiscale est traitée dans nos contrées.
Rédigé par : Catherine JACOB | 12 avril 2019 à 21:35
Depuis le règne de la Mitterrandie et de la Badinterisation, la justice française a adopté le principe de l’impunité comme règle de base. La protection juridique du criminel est devenue prioritaire par rapport à la protection naturelle des victimes et de la société.
Des centaines de cas de laxisme inexplicable sont relatés à longueur d’année dans la presse où l’on voit des individus récidivistes (29 condamnations dont 18 à la prison ferme !) bénéficier d’un simple « rappel à la loi » pour leur trentième délit. Les peines ne sont même plus exécutées à cause de juges d’application qui multiplient démarches et procédures pour que, statistiquement, la prison ferme ne s’applique plus qu’à une infraction sur cinquante.
Le cas de Kobili Traoré relève de la démence. Pas celle de Traoré, mais celle des auxiliaires de justice qui l’ont déclaré fou, transformant ainsi son crime en un acte psychopathe lui évitant les assises et la prison. Lire le Figaro Magazine de ce jour où Eric Zemmour a intitulé son article : ‘’Vous êtes en France, bienvenue chez les fous ! ‘’
Il n’en reste pas moins vrai que Traoré, criminel et/ou fou reste un véritable danger pour la société et qu’il faut l’empêcher de nuire. Le rôle de la Justice n’est pas seulement de punir mais de tout faire pour que le criminel/fou ne récidive pas. Dans l’état actuel de déliquescence de la Justice, il n’est pas du tout impossible que Traoré bénéficie de la dernière création de la justice française : l’insécurité.
Rédigé par : Mitsahne | 12 avril 2019 à 19:21
@ Achille | 12 avril 2019 à 14:18
«...je n’ai pas l’intention de perdre mon temps avec vous. »
Peut-être est-ce le temps qui vous aura perdu, mais en ce cas il s’agirait de sénescence.
Vous êtes docteur en médecine avec un certificat de psychiatrie, expert auprès des tribunaux, en ce lieu, vous portez à notre connaissance que vous avez effectué l’expertise psychiatrique de Kobili Traoré.
Malgré la violation du secret professionnel, du secret de l’instruction, publiquement, vous nous informez que vos trois autres collègues ont mal effectué leurs expertises.
Qu’il vous plaise, Monsieur, en tant que lanceur d’alerte, dès lors, afin qu’aucune fausse information ne circule, mettre à notre disposition tous ces documents que vous avez en votre possession.
Veuillez agréer mes sincères et fidèles remerciements.
Rédigé par : Elusen | 12 avril 2019 à 19:05
Cher Philippe,
Vos réflexions portaient sur un appel signé de trente-deux intellectuels.
Parmi eux, j'ai noté qu'il y avait la philosophe Bérénice Levet.
Or, cette philosophe signe, dans les pages « Débats » du « Figaro » (12/04/ 2019) un texte intitulé « Quand le beau mot de « conservateur » cessera-t-il enfin d'être un reproche? »
Je souscris à ses réflexions. Et j'invite vos lecteurs à s'y reporter. Ma seule réserve porte sur les Gilets jaunes qu'elle évoque dans l'un de ses alinéas. Plus conservateur que Bérénice Levet, je ne trouve pas le moindre attrait à ces gens.
Rédigé par : Patrice Charoulet | 12 avril 2019 à 17:22
@ Aliocha | 12 avril 2019 à 12:19
J'ai vu cette pièce Le partage de midi de Paul Claudel au Théâtre de l'Atelier dans les années 90.
Une distribution éblouissante, Didier Sandre, Jean-Pierre Marielle, Nicole Garcia, et bien d'autres.
Rédigé par : Savonarole | 12 avril 2019 à 15:53
@ Elusen | 12 avril 2019 à 14:00
« Pour pouvoir les remettre en question avec un tel aplomb il est certain que vous avez vous-même expertisé Kobili Traoré, que vous l’avez physiquement rencontré.
Dans l’intérêt public et du débat ayez cher Monsieur l’extrême obligeance de bien vouloir nous faire parvenir tous vos documents. »
S’il en est un sur ce blog qui devrait être expertisé, c’est bien vous. Il doit y avoir un sacré bazar dans votre cerveau.
Et arrêtez vos salamalecs ridicules. J’ai répondu à votre post par pure compassion mais je n’ai pas l’intention de perdre mon temps avec vous.
Rédigé par : Achille | 12 avril 2019 à 14:18
@ vamonos | 12 avril 2019 à 09:43
« Le meurtre n'a pas eu lieu, circulez, il n'y a rien à voir. »
Comme tous les racistes vous faites une métonymie !
Vous confondez le concept avec une personne.
Vous ne buvez pas une bouteille, mais le contenu de la bouteille, ce qui est à l’intérieur de la bouteille.
Le meurtre a eu lieu, c’est pour cela que la Justice a été saisie et qu’elle enquête.
Il y a bien un cadavre provoqué par un meurtre, la Justice ne le nie pas.
La Justice, tel que le Code de procédure pénale et le Code pénal l’imposent, doit chercher la responsabilité.
La loi n’est pas faite par la Justice, mais par les législateurs, la Justice applique le droit et la loi et il lui est imposé de faire une évaluation psychiatrique de la personne soupçonnée, or les trois experts ont déclaré que le zozo grosso modo serait cinglé.
La loi n’autorise pas à juger un cinglé, la Justice n’y est pour rien !
Ne pas juger une personne n’a jamais voulu dire que le meurtre n’avait pas eu lieu.
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@ Achille | 12 avril 2019 à 06:20
« Ceci étant dit, je vous ferai remarquer que je ne suis nullement tenu de répondre à vos injonctions et n’ai que faire de vos remerciements. »
Monsieur, vous parlez de Kobili Traoré en affirmant savoir l’exactitude de ce que contiennent les trois expertises, il est donc évident que vous les avez lues et que vous les possédez.
Pour pouvoir les remettre en question avec un tel aplomb il est certain que vous avez vous-même expertisé Kobili Traoré, que vous l’avez physiquement rencontré.
Dans l’intérêt public et du débat ayez cher Monsieur l’extrême obligeance de bien vouloir nous faire parvenir tous vos documents.
En vous remerciant par avance.
Rédigé par : Elusen | 12 avril 2019 à 14:00
Si, si, Savonarole se révèle claudélien :
"YSÉ : Ne soyez point brutal.
MESA : Vous voudriez me faire parler ! Dites, cela vous amuserait de me voir faire le beau ! Vous le savez très bien que ces pauvres diables d'hommes, ces gros garçons, cela n'aime rien tant que parler, mentir, montrer son noble coeur, Combien j'ai souffert, combien je suis beau. Je n'ai rien à vous dire. Vous, vous êtes heureuse, cela suffit.
YSÉ : Croyez-vous que je sois heureuse ?
MESA : Vous devez l'être. Vous devriez l'être.
YSÉ : Ah ? Eh bien, si je tiens à ce bonheur, quoi que ce soit que vous appeliez ainsi, que je sois une autre ! Un blâme sur moi si je ne suis prête à le secouer de ma tête comme un arrangement de ses cheveux que l'on défait !
MESA : Gardez bien serré ce fourrage horrible ! Et que le sage enfant tenant dans son bras la sage maman relisse avec affection près de la petite oreille la mèche folle qui veut s'échapper. Vous riez, vous rougissez. Niez que vous soyez heureuse !"
Je pense souvent à cette dernière réplique quand Lucile, exaspérée par mes obscurités, préfère défaire l'architecture ordonnée pour mieux me larder de ses épingles acérées.
Rédigé par : Aliocha | 12 avril 2019 à 12:19
@ Catherine JACOB
Selon les dires de Kobili Traoré au juge d'instruction rapportés par Libération, la confrontation avec des signes extérieurs de l’identité juive de Sarah Halimi a été le déclencheur de sa rage meurtrière irrépressible.
Extrait de "Meurtre de Sarah Halimi: comment la juge a finalement retenu le mobile antisémite" (Libération - 1er mars 2018.):
" «Je ne me souviens plus», «je ne sais pas», répond-il souvent aux questions de la magistrate. Il se remémore néanmoins avoir vu dans l’appartement le livre de la Torah et un chandelier à sept branches, ajoutant: «je me sentais oppressé».
-«Plus oppressé, vous voulez dire ?», relance la juge
-«Oui»
-«A la vue de ces objets ?»
-«Oui»
-«Pourquoi ?»
-«Je ne sais pas»
«J’étais malade», conclut-il, pour toute explication à son geste, à la fin de cet interrogatoire où il a rappelé «les démons» et les voix ressentis dans son délire, qui s’est répété à l’été après une rechute à l’hôpital due à une nouvelle consommation de cannabis.
(...)
Je ne suis pas antisémite», «ça aurait pu tomber sur n’importe qui», s’était défendu le jeune homme lors de son premier interrogatoire à l’hôpital, trois mois après les faits. Il reconnaissait déjà à cette époque avoir compris la religion de sa victime en voyant la Torah."
Quand bien même le meurtrier était atteint de bouffée délirante aiguë qui altérait gravement son rapport au réel, il n’en reste pas moins qu’il conservait une part de conscience et de lucidité qui lui a permis par exemple d’associer des objets religieux à quelque chose de si oppressant et de si insupportable que la seule échappatoire à cette oppression était de tuer.
Quelles que soient les distorsions du réel auquel son état mental ce jour-là l’exposait, non ça n’aurait pas pu tomber sur n’importe qui.
"De plus, si une comparution aux assises devait lui valoir des circonstances atténuantes - je vois d'ici les commentaires de nos pétitionnaires, ce serait sans doute pire, politiquement, que la reconnaissance de son irresponsabilité pénale stricto sensu."
Selon moi, la faiblesse - l'erreur - de la tribune des 32 intellectuels est qu’ils semblent ignorer que la vocation d’un procès d’assises n’est pas de dénoncer et de débattre de tel ou tel sujet de société : ici le silence fait autour d'un nouvel antisémitisme, la fonction d’une cour d’assises est essentiellement de juger un homme.
Rédigé par : Véronique Raffeneau | 12 avril 2019 à 12:10
@ Savonarole
@ Pierre Blanchard
Le chignon est toujours de règle pour les danseuses classiques, ballerines, flamenco, etc.
Idem pour les femmes militaires...
Bien que non obligatoire, il est aussi recommandé lors de la pratique de nombreux sports.
Sans oublier le chignon des mariées, survivance du bon vieux temps où le mari avait le privilège de dénouer amoureusement les cheveux de sa femme le soir des noces.
Et pas très loin de nous le célèbre chignon de Simone Veil ?
Rédigé par : Mary Preud'homme | 12 avril 2019 à 12:03
La liste s'allonge. Une fois de plus un musulman violent, multirécidiviste, drogué et raciste va bénéficier d'un non-lieu.
Le meurtre n'a pas eu lieu, circulez, il n'y a rien à voir.
Au final, il n'y a plus de juive dans l'immeuble et les musulmans ont gagné un peu de territoire, en toute impunité.
Rédigé par : vamonos | 12 avril 2019 à 09:43
@ Savonarole | 11 avril 2019 à 20:02
Je trouve, au contraire, une certaine solidarité, typiquement féminine, entre ces trois dames du blog qui poursuivent de leurs assiduités le brave Marchenoir qui se défend comme un beau diable, répliquant par de grosses taloches à leurs perfides banderilles.
Certes, Lucile a eu le malheur d’approuver un passage d’un commentaire de Marchenoir, ce qui lui a valu un petit rappel à l’ordre de ses trois camarades. Mais, sentant venir l’algarade, Lucile a jugé préférable de ne pas renchérir.
De l'expérience de certains échanges que j'ai eus avec ces dames, c'était encore la meilleure solution. :)
Gageons que désormais Lucile sera plus prudente quand elle voudra citer Marchenoir !
———————
@ Elusen | 11 avril 2019 à 18:13
Quand d’une expertise à une contre-expertise les conclusions obtenues sont en totale contradiction, il est autorisé d’exprimer un certain doute sur l’objectivité des experts qui ont mené leurs investigations.
Le meilleur exemple est encore cette bataille d’experts concernant un autre Traoré, prénommé Adama (un Traoré peut en cacher un autre) qui dure depuis bientôt trois ans et qui revient régulièrement dans les médias quand ils n’ont rien d’autre à se mettre sous la dent, si ce n’est l’apparition d’une nouvelle figure des Gilets jaunes.
Ceci étant dit, je vous ferai remarquer que je ne suis nullement tenu de répondre à vos injonctions et n’ai que faire de vos remerciements.
Rédigé par : Achille | 12 avril 2019 à 06:20
@ Pierre Blanchard | 11 avril 2019 à 22:23
Vous avez bien raison, ça doit venir de ma nostalgie du chignon.
Dans les comédies musicales américaines ou les péplums d'alors, lorsque l'héroïne défaisait son chignon la scène romantique suivait de près, défaire le chignon était le signal de la reddition à l'amoureux...
Quelques chignons ont survécu dans les premiers films de François Truffaut, puis ont totalement disparu. Dommage, c'était une coiffure élégante.
Mme Macron porte parfois avec bonheur le chignon, ça lui va très bien et gomme un peu son côté Planète des singes.
Rédigé par : Savonarole | 12 avril 2019 à 05:39
@ Savonarole | 11 avril 2019 à 21:29
Excuses acceptées.
Rédigé par : Lucile | 12 avril 2019 à 00:22
@ Savonarole | 11 avril 2019 à 20:02
Vous avez de la chance, aucune de ces dames ne vous a apostrophé pour vous signaler que "le crêpage de chignon" ce n'est plus de l'époque actuelle...
Toutes plus fines les unes que les autres, aucune ne vous a fait remarquer que vous datiez quelque peu en utilisant cette expression... L'âge certainement.
De nos jours ces dames ne portent plus guère de chignon ! :-)
L'expression se crêper le chignon
On connaît (presque) tous la signification de l'expression « Se crêper le chignon ». Qui ne s'est jamais crêpé le chignon avec sa sœur ? « Se crêper le chignon » est couramment utilisé pour parler d'une dispute violente ou d'une bagarre entre femmes. On imagine assez mal d'ailleurs des hommes se crêper le chignon, quoique...
En tout cas, l'origine de l'expression nous éclaire un peu plus sur le sujet. Cette expression a vu le jour en Occident, au XVIIIe siècle, du temps où seules les femmes relevaient leur coiffure en chignon. Lorsqu'elles se disputaient, elles pouvaient alors se tirer par les cheveux en défaisant ainsi leur chignon. D'après le dictionnaire Robert, le crêpage consiste à "gonfler les cheveux en repoussant une partie de chaque mèche avec le peigne ou la brosse de manière à les faire gonfler". Un peu comme le résultat d'une dispute donc, d'où l'expression.
Ci-dessous une illustration faite par Georges Brassens dans « Hécatombe » :
« Au marché de Brive-la-Gaillarde
À propos de bottes d'oignons,
Quelques douzaines de gaillardes
Se crêpaient un jour le chignon.
À pied, à cheval, en voiture,
Les gendarmes mal inspirés
Vinrent pour tenter l'aventure
D'interrompre l'échauffourée
Or, sous tous les cieux sans vergogne,
C'est un usage bien établi,
Dès qu'il s'agit d'rosser les cognes
Tout le monde se réconcilie.
Ces furies perdant toute mesure
Se ruèrent sur les guignols,
Et donnèrent je vous l'assure
Un spectacle assez croquignol. »
http://www.confidentielles.com/r_9437_l-expression-se-creper-le-chignon.htm
Rédigé par : Pierre Blanchard | 11 avril 2019 à 22:23
@ Lucile et Mary
Ah bon, j'ai dû mal interpréter, toutes mes excuses.
Rédigé par : Savonarole | 11 avril 2019 à 21:29
@ Savonarole | 11 avril 2019 à 20:02
D'où tenez-vous que j'ai participé à un quelconque crêpage de chignons entre dames du blog, alors qu'au contraire je me suis toujours montrée solidaire de celles qui étaient bassement attaquées ? Bien que s'agissant en particulier de breizmabro et duvent, eu égard à leur réactivité et leur sens de la répartie, il me semble qu'elles n'ont pas besoin de moi pour se défendre... avec esprit !
Rédigé par : Mary Preud'homme | 11 avril 2019 à 21:13
@ Savonarole | 11 avril 2019 à 20:02
Ma parole, vous êtes jaloux !
Mais pas de bol, ces dames ne se crêpent pas le chignon, ne prenez pas vos désirs pour la réalité.
Rédigé par : Lucile | 11 avril 2019 à 20:52
@ Catherine JACOB | 11 avril 2019 à 18:16
Bien que ce ne soit pas le sujet du jour, un cas au Japon nous intéresse, soigneusement évité ici où l'on aime la justice. On ne vous a pas entendue sur la justice japonaise.
Vous n'auriez pas quelques haïkus ou estampes de Hiroshige pour nous vanter la justice japonaise ? Des photos ?
Rédigé par : Savonarole | 11 avril 2019 à 20:27
@ Lucile 11 avril 2019 à 17:49
"J'espère chère breizmabro que vous m'imaginez avec le sourire"
Evidemment sinon je ne vous aurais pas adressé ce petit mot taquin.
"J'ai l'impression que Robert Marchenoir aime bien vous mettre en boîte, il sait que ça vous amuse"
Ça m'amusait effectivement, jusqu'à ce qu'il se prenne pour un homme en devenant grossier.
Adéo Lucile
Rédigé par : breizmabro | 11 avril 2019 à 20:22
C'est comique, ces dames du blog se crêpent le chignon. Réjouissant.
Robert Marchenoir, le coq du poulailler des Bilger, fait voler les plumes de ces dames.
Breizmabro chamboule l'impeccable mise en plis de Lucile, qui chaque fois qu'elle nous pond un œuf reçoit les congratulations et applaudissements du blog, Mary dont le scalpel est souvent un poignard et duvent, lettrée et ironique, ferment le ban.
Et pendant ce temps-là, le coq trône sur son tas...
Rédigé par : Savonarole | 11 avril 2019 à 20:02
Question:
Combien d'intellectuels pour la pétition "en soutien" aux familles concernées par ce drame dans la semaine qui vient ?
Tuerie de Noël 2016 : il n’y aura pas de procès aux assises
https://www.ledauphine.com/drome/2019/04/11/vaucluse-chabeuil-montvendre-orange-tuerie-de-noel-2016-il-n-y-aura-pas-de-proces-aux-assises
Il est si commun d'évoquer la justice à deux vitesses que j'attends de vérifier de visu l'intellectuel sans dérailleur (pour les plus anciens, comme, au hasard, Achille) ou sans vitesse autre que celle qui lui convient le mieux !!
L'horreur est-elle si différente que cela même s'il ne s'agit aucunement pour moi de vouloir créer une échelle des valeurs en ce domaine...
Rédigé par : Pierre Blanchard | 11 avril 2019 à 19:37
@ Véronique Raffeneau | 10 avril 2019 à 08:19
"Il y a toujours à un moment ou à un autre dans le passage à l'acte du criminel une part de dépossession de soi, un délire, un baril de poudre et une étincelle où plus rien n’est maîtrisable, ni contrôlable."
Sans doute, mais le réel reste présent, tandis que dans le "je" dépossédé de soi, ce n'est pas une question d'absence de maîtrise de soi c'est une question de non présence au réel, ou encore une question d'évolution dans un réel à soi qui au regard de la réalité que nous partageons vous et moi, par exemple, représente une sorte de monde parallèle.
De plus, si une comparution aux assises devait lui valoir des circonstances atténuantes - je vois d'ici les commentaires de nos pétitionnaires, ce serait sans doute pire, politiquement, que la reconnaissance de son irresponsabilité pénale stricto sensu.
Rédigé par : Catherine JACOB | 11 avril 2019 à 18:16
@ Achille | 11 avril 2019 à 11:16
« Kobili Traoré est un antisémite irrécupérable doublé d’un toxicomane qui a été endoctriné par des imams autoproclamés. Ce n’est donc pas un malade mental au sens psychiatrique du terme. »
Ainsi, puisque vous avez accès à l’intégralité du dossier, que vous avez lu les trois expertises psychiatriques, je vais vous demander de nous les donner en les stockant sur un site et de nous mettre ici les liens.
Voici deux sites de stockage :
- https://www.petit-fichier.fr/
- http://dl.free.fr/index_nojs.pl
En vous remerciant par avance.
Rédigé par : Elusen | 11 avril 2019 à 18:13
@ breizmabro | 11 avril 2019 à 16:38
N'importe quoi !!! Patrice Charoulet aussi est d'accord avec Robert Marchenoir, et personne ne l'accuse d'être une femme. Remarquez dans mon cas, je n'y vois pas d'inconvénient : je n'ai pas encore de moustache bien que je sois grand-mère et fière de l'être, un peu comme vous, je crois. Enfin, ayant un fond résolument conservateur et paisible, quoiqu'espiègle, je ne me proclame ni transgenre ni même "gender fluid" tels cette bécasse de Meghan Markle et son crétin de mari qui sont en train de scier la branche sur laquelle ils sont assis. Quelle époque.
Je ne connais rien aux emojis, donc je n'en mets pas, mais j'espère chère breizmabro que vous m'imaginez avec le sourire. Une dernière confidence : j'ai l'impression que Robert Marchenoir aime bien vous mettre en boîte, il sait que ça vous amuse.
Rédigé par : Lucile | 11 avril 2019 à 17:49
@ Lucile 10 avril 2019 à 21:23
"...je suis d'accord avec R. Marchenoir... etc., etc."
Ah c'est donc vous LA féminine du blog ? :D
Je comprends mieux Martchi : quand une commentatrice est d'accord avec lui elle est féminine, si elle n'est pas d'accord avec lui elle ne l'est pas (?), du coup il m'a conseillé de "prendre exemple sur les vraies femmes de ce blog".
Sacré Martchi, jamais avare de ses conseils... judicieux ;)
Rédigé par : breizmabro | 11 avril 2019 à 16:38
AD NUTUM ET GILETS JAUNES
Dans une foule de domaines, je ne sais rien. Je ne la ramène pas. Exemple : la Russie. Sur un certain sujet, je ne partage pas les opinions de Marchenoir. Je n'y reviens pas. En revanche, il a eu la bonne idée d'écrire ceci :
« De l'autre côté, le prétendu référendum que nous réclament les bébés hurleurs en jaune (mais des bébés parfaitement capables de menacer de mort leurs compatriotes, et occasionnellement de joindre le geste à la parole), inclut la possibilité de révoquer ad nutum les dirigeants qu'ils auraient eux-mêmes élus. Au moindre caprice. Au moindre refus de leurs exigences variables et contradictoires ».
Admirable expression latine (coucou sbriglia, duvent, genau...), « sur un signe de tête ». Autrement dit de manière instantanée, discrétionnaire et sans formalités. On est là au cœur de la conduite de l'engeance en jaune.
« Bébés hurleurs », dit RM. Oui. Comportements infantiles, primitifs, d'avant la démocratie. On n'a rien inventé de mieux que le système représentatif. Ces mois en jaune furent une immense et lassante régression. Et indéfendable.
Pas question d'ad nutum !
Rédigé par : Patrice Charoulet | 11 avril 2019 à 15:17
@ Mary Preud'homme | 10 avril 2019 à 22:17
"Vous m'avez fait bien rire en illustrant votre propos en citant paradoxalement Marchenoir qui est l'archétype de la haine raciale sur ce blog !"
Tout à fait. Je passe mon temps à précipiter par la fenêtre les vieilles dames juives, les socialistes arabes, les poètes de la négritude et les harpies blanches qui font la police de la pensée, sous prétexte qu'elles ont accompli l'exploit de se marier en dehors de leur race.
Ce dont elles se servent abondamment comme argument politique, pour tenter d'imposer le racisme anti-blanc très à la mode, dans certains cercles, sous le nom "d'anti-racisme".
Rédigé par : Robert Marchenoir | 11 avril 2019 à 13:30
Quant à l'instrumentalisation de la Justice, notamment des expertises demandées par les juges d'instruction, beaucoup dénoncent non sans raison juridique la pétition des 32 intellectuels dans l'affaire Halimi.
Actuellement, on assiste à un retour en force de la contestation des expertises judiciaires (autopsie) dans l'affaire Adama Traoré. Personne ne s'indigne de cette suspicion systématique des conclusions des experts par une famille qui veut à tout prix prouver que les causes de la mort de l'intéressé ne sont pas celles déjà formulées à de multiples reprises. Avec en objectif non dissimulé la seule mise en cause des services qui ont procédé à l'interpellation de cet "innocent" jeune homme...
D'une certaine façon, deux poids et deux mesures ? Ou selon la morale de la fable : selon que vous serez noir ou blanc... Mais cette expression pourra-t-elle encore rester en usage dans notre pays où il conviendrait maintenant d'enseigner l'anglais en première langue et le français en seule seconde langue !
Rédigé par : Robert | 11 avril 2019 à 11:45
@ Lucile | 10 avril 2019 à 21:23
Kobili Traoré est un antisémite irrécupérable doublé d’un toxicomane qui a été endoctriné par des imams autoproclamés. Ce n’est donc pas un malade mental au sens psychiatrique du terme.
Son acte est dû à une pulsion dont la cause première est l’enseignement pernicieux qu’il a reçu ainsi que l’effet du cannabis.
Si l’on accepte de faire passer pour irresponsables de leurs actes tous les individus qui « pètent les plombs », il faut aussi mettre dans le lot tous les automobilistes fous furieux, les voisins excédés, les amoureux transis, sans oublier les maris jaloux qui sur un coup de colère commettent l’irréparable. Environ 300 femmes par an meurent sous les coups de leur mari, parfois même pas par jalousie, mais simplement sous l’emprise de l’alcool ou d’une colère incontrôlée.
A noter que quelques femmes également n’hésitent pas à occire leur mari. Le dernier exemple qui a défrayé la chronique est celui de Jacqueline Sauvage. Juste retour des choses...
D’une façon générale un individu qui commet un meurtre est dans un état d’exaltation qui empêche tout discernement. En poussant le raisonnement jusqu’au bout, tous ces gens qui ont tué sous l’effet d’une pulsion devraient aller dans un asile psychiatrique.
Quand on voit l’état dans lequel se trouvent les hôpitaux en charge des malades mentaux actuellement en France, tout laisse à penser que le remède est pire que le mal (voir à ce sujet le documentaire de "Pièces à conviction" qui est passé hier sur France 3).
Rédigé par : Achille | 11 avril 2019 à 11:16
@ Patrice Charoulet | 10 avril 2019 à 10:3718
"Oui, pour la liste LR, sans hésitation"
Et pourquoi pas pour la liste des Amérindiens d’Amazonie ?
Pour la liste des Maoris ?
Pour la liste des Kanak ?
Le Parti Pirate ?
Ils se présentent eux aussi, mais de cela personne n’en parle, restons entre métropolitains.
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@ Michel Deluré | 10 avril 2019 à 16:38
Lu et approuvé !
Alain Finkielkraut, qui a un nom de bière, affirme lutter contre le communautarisme, nous voyons que c’est uniquement quand ça l’arrange.
Ce n’est plus qu’une justice d’émotion, sans aucune logique, sans aucune raison.
Ceux qui pourraient mobiliser la puissance médiatique auraient le droit de décider des condamnations, des affaires à être jugées ou non ; nous serions dans le règne de l’arbitraire, comme dans les jeux de midinettes : vote pour ton candidat en envoyant un texto surtaxé au...
Des personnes innocentes seraient jugées parce qu’une pétition, une tribune circuleraient dans la puissance médiatique.
Les gens ne voient même pas que si nous tolérons une telle tribune, pétition, qu’en sera-t-il demain : "Tribune de 73 personnalités pour ne pas juger Salah Abdeslam" !
Qu’ils se mêlent de leurs fesses !
Rédigé par : Elusen | 11 avril 2019 à 10:27
"Justice de classe"
Tous les jours, les juges et la Justice se déconsidèrent : Jérôme Cahuzac et son bracelet électronique ! Quel symbole !
Il est vrai que cela se passe en Corse et que l'habile ancien ministre vient de passer des mois dans la demeure familiale corse à s'occuper de sa chère maman. Et accessoirement à raviver ses précieux liens corses !
Voilà pourquoi aussi, cher P. Bilger, les magistrats et la magistrature ne sont ni aimés, ni respectés par bien des Français.
Cordialement.
Rédigé par : boureau | 11 avril 2019 à 09:30
@ Mary Preud'homme | 10 avril 2019 à 22:17
Votre remarque sur mon vocabulaire me fait penser que le mot était peut-être mal choisi. L'ambivalence haineuse des djihadistes à l'égard de l'Occident n'est peut-être pas raciste au fond.
Pour le reste, je ne veux pas alimenter le contentieux, donc je me garde de tout commentaire.
Rédigé par : Lucile | 11 avril 2019 à 01:18
"...Toutefois, je suis d'accord avec R. Marchenoir quand il soulève le problème de tous ces meurtres attribués au dérangement mental alors qu'ils sont principalement motivés par la haine raciale..."
Rédigé par : Lucile | 10 avril 2019 à 21:23
Vous m'avez fait bien rire en illustrant votre propos en citant paradoxalement Marchenoir qui est l'archétype de la haine raciale sur ce blog !
Rédigé par : Mary Preud'homme | 10 avril 2019 à 22:17
@ breizmabro | 10 avril 2019 à 17:11
Que les intellectuels pétitionnent s'ils pensent que c'est juste, mais ils n'ont pas à se prononcer sur la santé mentale du prévenu, ni à estimer qu'elle ne pèse d'aucun poids dans le jugement, contrairement à la loi. Par ailleurs il me semble que faire pression médiatiquement sur la justice devient une habitude, et à long terme, ça ne me paraît pas bon pour la justice.
Toutefois, je suis d'accord avec R. Marchenoir quand il soulève le problème de tous ces meurtres attribués au dérangement mental alors qu'ils sont principalement motivés par la haine raciale et le fanatisme religieux, tout en étant commis par des tarés. On se voile la face, comme on l'a fait au moment du meurtre de Sarah Halimi. Tout le monde sait à quoi s'en tenir, mais ne pipe mot, car il ne faut surtout pas avoir l'air de penser que certains fanatiques d'Allah exécutent lâchement Juifs et chrétiens de tous âges par religiosité et haine. Tant qu'on sera gêné de le reconnaître, comme si c'était leur faire injure, ils proliféreront, et d'autant plus si on les laisse entrer illégalement, et se livrer à toutes sortes d'actes délictueux.
Comment leur faire passer l'envie de tuer ? Sûrement pas en faisant semblant de ne rien voir.
Rédigé par : Lucile | 10 avril 2019 à 21:23
@ Lucile 10 avril 2019 à 03:12
"Ces intellectuels jugent, sans l'avoir examiné, et sans être psychiatres (...)"
Mais ma chère Lucile, pas besoin d'être psychiatre ou d'avoir pris connaissance d'un dossier pour pétitionner, depuis le temps ça se saurait. Il suffit juste d'avoir envie de faire parler. Et qu'on en parle.
Quelques pétitions bien ciblées et bien diffusées valent souvent mieux que des critiques journalistiques que personne ne lit.
Rédigé par : breizmabro | 10 avril 2019 à 17:11
"...Un juge d'instruction qui met un an à reconnaître le caractère antisémite pourtant évident de cet acte barbare, qui, par ailleurs, lorsqu'une première expertise psychiatrique déclare le prévenu en grande partie responsable pénalement, en provoque une deuxième, ne soulève-t-il pas assez naturellement la suspicion de vouloir, selon les théories "Baudot" défendre le pauvre mis en cause contre la famille nantie de la victime ?..."
Rédigé par : Jacques Sicherman | 10 avril 2019 à 09:11
..."Par ailleurs, à partir du moment où le caractère antisémite du meurtre de Sarah Halimi-Attal a été retenu lors de l’instruction, je ne vois pas comment on peut conclure à une irresponsabilité pénale au sens d’un " "je" totalement dépossédé de soi et de sa liberté lors de la commission du pire : "la conscience du judaïsme de Madame Attal" écrivent les experts..."
Rédigé par : Véronique Raffeneau | 10 avril 2019 à 08:19
Deux réflexions de bon sens qui s'imposent à toute personne objective. De là à penser que certains juges (essentiellement gouvernés par leurs passions, leurs rancoeurs ou leurs préjugés et incapables de prendre du recul par rapport à une affaire qu'ils ont à juger), ou trop politisés, carriéristes et assujettis à une doctrine toute faite (par calcul et précaution) ne le seraient pas, il n'y a qu'un pas ?
Rédigé par : Mary Preud'homme | 10 avril 2019 à 16:40
La mort de Sarah Halimi est révoltante, nul ne le conteste.
Mais en quoi une entorse à notre loi serait-elle justifiée au seul et unique prétexte qu'elle était juive, si son assassin était reconnu irresponsable lors de la commission des faits ?
Si la victime de Kobili Traoré, dans des conditions similaires, avait été catholique, musulmane ou de toute autre confession, ces mêmes intellectuels exigeraient-ils aujourd'hui un traitement identique à celui qu'ils réclament ?
Etre juif conférerait-il un statut spécifique, exceptionnel, inscrit dans la Loi, rompant l'égalité entre les citoyens devant notre Justice ?
Ce qui importe dans ce dossier est la capacité des experts à évaluer réellement si Kobili Traoré avait ou non une pleine conscience de l'acte qu'il accomplissait et de ses motivations.
En ce domaine, la certitude n'est certes pas la règle et le doute sera toujours possible. Mais il en est toujours ainsi dans ce type de situation. Alors, face à de telles situations, convient-il de dresser une liste de critères permettant à certaines victimes qui remplissent ces derniers de bénéficier d'un traitement d'exception ?
Rédigé par : Michel Deluré | 10 avril 2019 à 16:38