Notre-Dame de Paris a été la proie des flammes le 15 avril.
Le président de la République, lors de cette soirée, s'est rendu à deux reprises sur place et a fait une intervention que j'ai beaucoup appréciée. Nécessaire, digne et sobre.
Le discours qu'il a jugé bon d'adresser aux Français le 16 avril à 20 heures ne m'est pas apparu aussi remarquable.
Je lui reconnais cependant le mérite d'avoir été de courte durée, ce qui n'est pas dans les habitudes d'Emmanuel Macron.
Je l'ai trouvé d'abord inutile parce que l'essentiel avait été dit la veille, brillamment, avec gravité et émotion. Le lendemain j'ai perçu comme une redondance, un ressassement. Ce qui n'a pas été sans expliquer la déception éprouvée par beaucoup qui ont trouvé l'apparence du président affectée, peu sincère (BFM TV, Sud Radio).
Il me semble que cette impression a pu se dégager de sa brève allocution précisément parce que, pour le registre du sujet apparent de Notre-Dame de Paris, elle était superfétatoire mais qu'on sentait bien qu'il y avait un "sous-texte"(Huffington Post).
Ce propos allusif mais si transparent visait à communiquer aux Français - et pas seulement aux Gilets jaunes - une tonalité compassionnelle, une exigence d'affection réciproque, un désir de confiance et la certitude d'une renaissance. Le coeur et la sensibilité étaient en première ligne et il était difficile de s'opposer frontalement à cette diffusion d'une morale démocratique, douce et généreuse.
Une carte du tendre. Aimons-nous, aimons la France, notre pays vaincra. Bien au-delà des cinq ans envisagés pour la reconstruction de notre cathédrale.
Ce n'est pas par hasard que le président a éprouvé le besoin de créer cette passerelle en quelque sorte entre l'incendie dévastateur et le retour dans le dur auquel il ne pourra pas échapper, peut-être le 23 avril, juste après le lundi de Pâques.
Ayant dû naturellement reporter son discours du 15 avril sur le fond des annonces (tirées du Grand débat), annuler sa conférence de presse du 17 avril, prendre acte du fait que des fuites dans les ministères avaient fait connaître l'essentiel des mesures qu'il allait proposer, il lui fallait se servir de son propos du 16 au soir pour préparer le terrain. Pour informer que la suite tant attendue viendrait mais créer surtout un tapis démocratique suave et moelleux à partir duquel le dur à affronter prochainement serait peut-être accueilli plus favorablement.
Illusion à entendre les premières réactions des Gilets jaunes qui, de toutes manières, ont une étrange conception de la République : seul leur donner absolument raison sur tout serait tolérable.
Pourtant ce qui a "fuité" au point de rendre probablement inutilisable la première mouture du 15 avril ne sera pas sans incidence, sans influence. Sans doute le président, dont l'ambition n'est pas seulement de répondre aux Gilets jaunes mais de parler à tous les Français, sera-t-il conduit à intégrer dans sa prochaine intervention des répliques et justifications aux critiques déjà formulées ici ou là, que ce soit pour la suppression démagogique de l'ENA ou l'interdiction de faire disparaître jusqu'à la fin de son quinquennat hôpitaux et écoles.
Quand j'ai évoqué l'alliance étrange, inédite, dans la journée du 15, entre la politique et la probable désunion partisane d'un côté et la ferveur de l'union autour de Notre-Dame de l'autre et que j'en espérais une pacification démocratique, j'ai constaté très vite, à entendre quelques Gilets jaunes et les propos acerbes sur la générosité incontestable de certains donateurs, que c'était un voeu pieux.
De même, je le crains, que l'allocution du président le 16 avril.
Détestez-vous les uns les autres : la carte du tendre durant six minutes a prétendu prodiguer un autre enseignement que cette déplorable injonction.
En vain. On est déjà dans le dur.
@ anne-marie marson | 24 avril 2019 à 22:01
[Insultes diverses, suivies de :]
"Je n'ai jamais dit que je participais aux manifestations."
Ah d'accord. Donc en plus, vous mentez ouvertement :
@ anne-marie marson | 21 avril 2019 à 10:46
"Anne-Marie Marson tient ses informations exclusives de la fréquentation des manifs, ce qui est loin d'être le cas de beaucoup d'intervenants de ce blog, qui se contentent de cracher sur les GJ depuis leur canapé, devant la télé."
Indépendamment de l'origine de vos informations (dont on se moque un peu, à vrai dire), vous ne nous avez toujours pas expliqué sur quoi vous vous basez pour prétendre, au contraire de ce que disent tous les Gilets jaunes, que les Gilets jaunes ne demandent qu'à être reçus par le président de la République autour d'un café.
D'ailleurs demain, Emmanuel Macron fait une conférence de presse pour reprendre ses 10 milliards, recoller une taxe carbone sur le diesel, re-baisser les retraites et annoncer qu'il a enfin compris les Gilets jaunes : il les invite à prendre un café à l'Elysée.
Si d'aventure tel n'était pas le contenu de sa conférence de presse, Anne-Marie Marson viendra ici vous présenter ses excuses les plus plates.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 25 avril 2019 à 08:45
@ anne-marie marson
Il faut pardonner aux commentateurs leur vanité d'auteur : bons ou mauvais, beaucoup ou peu lus, qui écrit doit être porté par l'inspiration, et peut-être moins heureux, par la vanité.
Et à qui cela peut-il nuire ? Par contre, si vous en avez bien évidemment le droit, votre retrait appauvrirait ce blog, à mon avis.
Rédigé par : Noblejoué | 25 avril 2019 à 07:07
@ Robert Marchenoir | 22 avril 2019 à 09:11
C'est vous qui êtes sot, qui sautez toujours sur tout ce qui bouge et qui ne vous convient pas.
Je n'ai jamais dit que je participais aux manifestations.
D'autre part, cela fait plus de six mois que je participe, assez peu, à ce blog.
Qu'est-ce que le blog de Ph.Bilger et les commentaires de Robert Marchenoir face à l'Eternité ?
Et le blog de Ph.Bilger n'est pas parole d'évangile.
Il est fait pour les gens qui s'ennuient et qui n'ont rien d'autre à faire que de se dire: "comme j'écris bien, et que ce qui je dis est bien pensé, heureusement que je suis là", se disent les scribouillards de réseaux sociaux.
Faire le roquet n'est pas votre meilleur rôle.
Rédigé par : anne-marie marson | 24 avril 2019 à 22:01
@ Robert Marchenoir
Merci Robert, je m'en vais découvrir ce blog.
Je viens de me rappeler dans quel contexte la stupidité "le socialisme est interdit aux Etats-Unis nous a été offerte par le troll Gaspary.
Il s'agissait pour lui je crois de "démontrer" l'origine libérale de la théorie du genre, par le fait qu'elle vient des Etats-Unis, pays où bla bla bla...
Je sais que ce n'est pas bien de se moquer des handicapés, mais il est difficile de se retenir, parfois...
Rédigé par : herman kerhost | 24 avril 2019 à 09:23
@ herman kerhost
Sur le socialisme enragé en vigueur en Amérique du Nord, et ses méfaits, on consultera avantageusement le blog Useful Stooges (Idiots utiles). Excellente source d'information sur la mafia gauchiste des universités, mais aussi sur le politiquement correct, le noyautage musulman des Etats-Unis, Cuba, le Venezuela et bien d'autres choses.
https://usefulstooges.com
Probablement tenu par un universitaire juif (histoire de faire enrager Garry Gaspary), mais c'est une pure spéculation de ma part : le blog est totalement anonyme, l'auteur n'a même pas un pseudonyme.
Ce qui renforce, au passage, l'hypothèse que l'auteur soit un professeur d'université. Il joue son poste et sa carrière en écrivant ce qu'il écrit, tout simplement. Ce qui prouve, bien sûr, que "le socialisme est interdit aux Etats-Unis" !
Rédigé par : Robert Marchenoir | 24 avril 2019 à 01:45
@ Garry Gaspary
Ha ha!
Je ne sais pas si je vous avais mal compris, peut-être bien.
Donc, quoi, le parti démocrate ne s'appelle pas "parti socialiste", c'est ça votre objection ?
Donc, puisque le parti démocrate ne s'appelle pas le parti socialiste ça veut dire que le socialisme est interdit dans ce pays ?
Andouille, imbécile, troll. Vous ne savez rien, taisez-vous donc !
Allez donc chercher vous-même en ligne s'il n'y a pas de parti socialiste aux USA. Je ne vais tout de même pas vous fournir un autre lien que vous vous empresserez ne ne pas lire.
Je ne vous souhaite pas bonne journée.
Rédigé par : herman kerhost | 23 avril 2019 à 10:23
@ herman kerhost
Hollande avait des raisons pour se dire socialiste alors qu'il ne l'est pas. Je vous redemande donc les raisons qu'auraient les, selon vous, socialistes américains pour ne pas nommer socialiste le parti auquel ils appartiennent ou pour ne jamais se définir en tant que socialistes.
Je vous rappelle cependant que, suite aux conseils avisés d'un mauvais électricien sioniste, vous vous êtes vous-même bêtement interdit la réponse : tout simplement parce que le socialisme est encore aujourd'hui considéré comme un crime aux USA...
Rédigé par : Garry Gaspary | 23 avril 2019 à 08:54
@ Garry Gaspary | 21 avril 2019 à 11:19
"Je ne sais pas. Appartient-il à un parti ayant le terme socialiste dans son intitulé ? S'est-il une fois qualifié lui-même de socialiste ? Et si la réponse à ces deux interrogations est non, vous prendrez bien un peu de temps à m'expliquer pour quelles raisons un socialiste doit s'interdire de se définir en tant que tel.
Je laisse l'ouverture de votre énième lien Wikipédia à ceux que la culture ennuie..."
Vous avez raison, bien sûr, évidemment, comment n'y avais-je pas pensé ?
Vous venez de signer là la fin de la "discussion", car vous prouvez avec ce commentaire que vous êtes un troll.
S'il suffisait de se dire socialiste pour se voir décerner le diplôme de socialiste, ou d'appartenir à un parti du même nom, pourquoi donc vous nous cassez les pieds avec Hollande qui ne serait pas du sérail, hein ? Dites-moi donc ? Et évitez de répondre que le terme que vous aviez employé pour disqualifier Hollande était qu'il n'était pas de gauche, parce que je vous vois venir avec vos petites ficelles de manipulateur.
Quant au lien Wikipédia que je vous ai donné, en quoi serait-il mensonger ?
C'est juste le lien le plus évident, en ligne, pour vous informer du système de santé, socialiste, américain, dans des termes parfaitement neutres.
Vous pouvez éviter soigneusement d'écarter toute information déplaisante pour votre vision étroite du monde, mais dans ce cas ayez au moins l'élégance de vous taire.
Rédigé par : herman kerhost | 22 avril 2019 à 09:42
@ Garry Gaspary | 21 avril 2019 à 11:19
"Votre judéité est plus un problème pour vous que pour moi puisque vous vous sentez obligé de la dissimuler publiquement."
Collector, comme il était à la mode de dire à une époque. Nous avons ici un spécimen parfait d'âne savant. Le type qui se donne le ridicule de se vanter de sa "culture", tout en faisant la preuve qu'il est bête comme ses pieds.
Mais c'est lui qui reproche aux autres de ne pas avoir "lu des livres" !
Et, bien entendu, il est antisémite :
"Ce que je dénonce, c'est le sionisme qui dégouline de votre prose, votre manipulation qui promeut ici et ailleurs des valeurs chrétiennes qui, entre autres choses, visent et ont toujours visé la disparition du peuple juif, et ceci dans le seul et unique but de vous assurer la propriété d'un bout de terrain que vous cherchez à spolier. Les sionistes sont des antisémites d'une extrême dangerosité parce que ce sont des antisémites monstrueux..."
Une fois de plus, nous avons ici la preuve que l'antisémitisme (en plus de ses nombreuses autres tares) présente la caractéristique d'être une idéologie d'imbéciles.
______
@ anne-marie marson | 21 avril 2019 à 10:46
"Ceux qui critiquent les GJ depuis le début ne devraient pas pouvoir se regarder dans une glace."
Oui, Mein Führer. Oui, Madame Staline. L'opposition et la critique sont interdites, dans votre mouvement politique. Merci de nous le confirmer.
Vous êtes trop sotte pour comprendre que c'est précisément pour cela que je suis opposé aux Gilets jaunes depuis le début. Entre autres motifs.
Et donc, "Anne-Marie Marson tient ses informations exclusives de la fréquentation des manifs", nous fait savoir Anne-Marie Marson à la troisième personne, car les Gilets jaunes ne se prennent pas précisément pour la poussière de leurs semelles.
Donc "en fréquentant les manifs", Anne-Marie Marson a appris ce qui est un secret pour la France entière, à savoir que les Gilets jaunes ne souhaitent ni baisses de taxes, ni hausse de la limitation de vitesse, ni le référendum révocatoire, ni la démission du président de la République (j'abrège), mais, bien au contraire, le plaisir de partager un café avec lui.
C'est marrant, parce que ça fait bien six mois que vous fréquentez ce blog simultanément au déroulement de cette crise. Que n'aviez-vous partagé cette information exclusive il y a six mois, puisque vous disposez de sources exceptionnelles puisées directement "dans les manifs" ?
Le blog de Philippe Bilger est très lu, vous savez. Vous auriez pu nous épargner dix milliards de dépense publique, un bololo sans nom et sans doute encore bien d'autres avanies à venir.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 22 avril 2019 à 09:11
@ Robert Marchenoir
"Quant à lire des livres... mon pauvre ami, si vous saviez..."
Oh, mais je sais, étant donné que cela se voit comme le nez de clown que vous portez pour dissimuler votre propagande.
"Normalement, être-de-gauche, cela consiste à œuvrer en faveur de l'émancipation des défavorisés, des opprimés, des sans-grade, de ceux qui n'ont ni les privilèges de l'argent, ni ceux de l'origine sociale, ni ceux de la culture. Voilà ce que nous répète le Degauche du matin au soir."
Vous avez oublié de nous fournir le lien Wikipédia qui vous permet de confondre sottement Karl Marx et Mère Teresa...
Je passe sur la victimisation du type qui tente de se moquer de la culture d'autrui alors qu'il n'en a pas le niveau tout en trouvant positivement scandaleux qu'on puisse rire de la sienne...
"...nous, les Juifs..."
Votre judéité est plus un problème pour vous que pour moi puisque vous vous sentez obligé de la dissimuler publiquement. Ce que je dénonce, c'est le sionisme qui dégouline de votre prose, votre manipulation qui promeut ici et ailleurs des valeurs chrétiennes qui, entre autres choses, visent et ont toujours visé la disparition du peuple juif, et ceci dans le seul et unique but de vous assurer la propriété d'un bout de terrain que vous cherchez à spolier.
Les sionistes sont des antisémites d'une extrême dangerosité parce que ce sont des antisémites monstrueux...
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@ herman kerhost
"Bernie Sanders, c'est pas un socialiste ça ?"
Je ne sais pas. Appartient-il à un parti ayant le terme socialiste dans son intitulé ? S'est-il une fois qualifié lui-même de socialiste ? Et si la réponse à ces deux interrogations est non, vous prendrez bien un peu de temps à m'expliquer pour quelles raisons un socialiste doit s'interdire de se définir en tant que tel.
Je laisse l'ouverture de votre énième lien Wikipédia à ceux que la culture ennuie...
Rédigé par : Garry Gaspary | 21 avril 2019 à 11:19
@ Robert Marchenoir | 18 avril 2019 à 14:39
"On peut savoir d'où anne-marie marson tient ses informations exclusives ?"
Anne-Marie Marson tient ses informations exclusives de la fréquentation des manifs, ce qui est loin d'être le cas de beaucoup d'intervenants de ce blog, qui se contentent de cracher sur les GJ depuis leur canapé, devant la télé.
Ceux qui critiquent les GJ depuis le début ne devraient pas pouvoir se regarder dans une glace.
Rédigé par : anne-marie marson | 21 avril 2019 à 10:46
STENDHAL VU PAR MERIMEE
Un petit livre, intitulé « H.B *», écrit par Mérimée fait le portrait de Stendhal. Le livre a d'abord été édité à 25 exemplaires sans mention d'auteur.
On y apprend un certain nombre de choses.
Le 23 mars 1842, il n'y eut que trois personnes, dont Mérimée, à l'enterrement de Stendhal.
(Stendhal) reprochait à nos églises d'être tristes.
(Stendhal) n'avait aucune idée religieuse.
Principe de St. : Ne jamais pardonner un mensonge.
Racine lui déplaisait souverainement.
(D'après St.) Shakespeare a mieux connu le cœur humain.
Pour (St.), la poésie était lettre close.
Je ne l'ai jamais connu qu'amoureux. (M.)
(St) ne discutait guère. « Vous êtes un chat ; je suis un rat », disait-il souvent pour terminer les discussions.
(St), original en toutes choses…
Apprenant que Mérimée étudiait le grec, St. lui dit : « Vous êtes sur le champ de bataille ; ce n'est plus le moment de polir votre fusil ; il faut tirer ».
Jusqu'à trente ans, (St.) voulait qu'un homme, se trouvant avec une femme seule, tentât l'abordage. Cela réussit, disait-il, une fois sur dix. (Il n'est pas grave) d'essuyer neuf rebuffades.
Un prêtre et un royaliste étaient pour lui des hypocrites.
Ses lettres sont charmantes.
*H.B. , Henry Beyle, bien sûr.
On trouvera tout le texte, assez court, sur Gallica.
Rédigé par : Patrice Charoulet | 20 avril 2019 à 11:53
@ Garry Gaspary | 19 avril 2019 à 08:50
"Et quand je dis : je lis, je veux bien entendu dire autre chose que des pages Wiki qui vous expliquent que le socialisme, cela se résume à avoir les cheveux longs, fumer des cigarettes qui font rigoler et avoir assisté au concert de Woodstock..."
Ah, parce que vous pensez que je tire l'information que le socialisme existe aux Etats-Unis de la lecture de ces articles Wiki ?
Mais pas du tout, ces articles je les ai trouvés vite fait en ligne juste pour vous.
Il n'est nul besoin de les lire pour savoir que ce que vous avancez est stupide. Et à qui allez-vous faire croire que c'est dans les livres que vous avez appris ça ? Non, vos arguments prouvent au contraire que vous ne lisez pas, et que vous vous informez au bistrot du coin. "Les Américains ? des capitalistes ultra-libéraux où il n'existe que la peine de mort et des flingues à chaque coin de rue", voilà d'où viennent vos "informations".
Bernie Sanders, c'est pas un socialiste ça ? Et le Medicaid, c'est pas socialiste ça ? Un système de santé pour les pauvres, une espèce de CMU américaine, mais qui couvre bien plus largement que celle-ci...
https://fr.wikipedia.org/wiki/Medicaid
Oui, encore Wikipédia, qui raconte moins de bêtises que vous, je vous assure.
Rédigé par : herman kerhost | 19 avril 2019 à 20:35
@ Garry Gaspary | 19 avril 2019 à 08:50
"Je comprends qu'à votre niveau, on ne puisse que jalouser la culture d'autrui, mais ma recette est simple : contrairement à vous, je lis."
Hahaha, mais qu'il est bête, qu'il est bête... bête et prétentieux comme ses pieds. Croire une seconde que je pourrais jalouser la "culture" de Garry Gaspary... La quoi ?... N'utilisez pas des mots que vous ne comprenez pas.
Quant à lire des livres... mon pauvre ami, si vous saviez... En ce qui vous concerne, je vous conseille de retourner "Martine va à la plage" : vous tenez l'album à l'envers.
Il est toujours plaisant de constater que les gauchistes enragés se sentent dotés d'un monopole sur ce qu'ils appellent la culture. Si t'es pas de gauche, t'es pas cultivé. Et vice versa : si t'es de gauche, t'es un oint du Seigneur et t'as reçu la culture dans ton berceau.
Il est encore plus pittoresque de constater qu'à l'instant même où ils revendiquent ce monopole sur la culture, ils font la démonstration, bien malgré eux, de la duplicité de leur doctrine.
Normalement, être-de-gauche, cela consiste à œuvrer en faveur de l'émancipation des défavorisés, des opprimés, des sans-grade, de ceux qui n'ont ni les privilèges de l'argent, ni ceux de l'origine sociale, ni ceux de la culture. Voilà ce que nous répète le Degauche du matin au soir.
Et pour bien nous en convaincre, au lieu de faire bénéficier ces derniers, avec générosité et bienveillance, des immenses réserves de Culture dont, lui, il dispose (en tant que représentant de l'avant-garde de la classe ouvrière), il écrase de son mépris ceux dont il estime (projetant ses tares, bien évidemment) qu'ils souffrent de carences en la matière.
La sottise et l'arrogance des gauchistes n'en font jamais d'autres. Il n'y a même pas besoin de se fatiguer. Nul besoin de chercher à réfuter leurs âneries. Leur funeste doctrine s'auto-détruit à l'instant même où elle s'expose.
"Sinon, j'ai été scotché par la qualité de votre organisation : à peine les tweets de l'UNEF dénoncés ici par vos soins que votre collègue lobbyiste Goldnadel, fondateur et président d'Avocats sans frontières (autres qu'israéliennes, mais cela va sans dire...) s'empressait de tweeter qu'il allait porter plainte contre le syndicat étudiant."
Je vous le confirme : non seulement, nous, les Juifs, nous tirons les ficelles de Macron et du monde entier, mais personnellement, Gilles-William Goldnadel est à ma botte : je lui transmets mes instructions, et hop ! il saute.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 19 avril 2019 à 17:39
@ Robert Marchenoir
"Ça, c'est un peu du niveau du socialisme qui serait interdit aux Etats-Unis, d'après l'une des lumières de ce blog."
Je comprends qu'à votre niveau, on ne puisse que jalouser la culture d'autrui, mais ma recette est simple : contrairement à vous, je lis.
Et quand je dis : je lis, je veux bien entendu dire autre chose que des pages Wiki qui vous expliquent que le socialisme, cela se résume à avoir les cheveux longs, fumer des cigarettes qui font rigoler et avoir assisté au concert de Woodstock...
Sinon, j'ai été scotché par la qualité de votre organisation : à peine les tweets de l'UNEF dénoncés ici par vos soins que votre collègue lobbyiste Goldnadel, fondateur et président d'Avocats sans frontières (autres qu'israéliennes, mais cela va sans dire...) s'empressait de tweeter qu'il allait porter plainte contre le syndicat étudiant.
Rédigé par : Garry Gaspary | 19 avril 2019 à 08:50
@ Exilé | 18 avril 2019 à 08:39
Absolument !
Mais je pense que c'est déjà en cours, nous avons une entreprise en France qui développe une nouvelle technologie dans ce but.
Elle a été utilisée par l'Américain qui a mémorisé la totalité de Notre-Dame en 3D.
RMC Canal 24 est intéressant à suivre, parfois aussi la 5, on y montre comment les nouvelles technologies, 3D, laser... permettent de mieux comprendre et de reconstituer les Pyramides, le Machu Picchu, Palmyre… et de réaliser que nos ancêtres savaient penser aussi bien que nous, construire avec précision sans machines et être écologistes bien avant Nicolas Hulot.
Nous leur devons, et à nos descendants, de conserver numériquement en 3D ce qu'ils ont créé.
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@ Gavroche | 18 avril 2019 à 10:23
Il ne s'agit pas de concurrence entre Mitsahne et moi mais de fraternité.
Il arrive un temps où les braves qui ont survécu avec un cerveau intact se comptent :)
Vous y arriverez un jour j'espère !
Rédigé par : Claude Luçon | 19 avril 2019 à 01:06
J'aime bien Ghislaine Ottenheimer lorsqu'elle argumente sur la suppression de l'ENA, cette usine à poulets élevés en batterie, dont on offre des rentes à vie, comment voulez-vous qu'ils soient dans le réel ?
Les places en fonction du classement, l'endogamie intellectuelle et les aller-retour avec le privé pour les carnets d'adresses.
http://revuecharles.fr/ghislaine-ottenheimer-sarkozy-a-voulu-mhumilier/
Des décennies de ces pieds-tendres au pouvoir et nous clouer au pilori avec 2 300 milliards d'euros de dette, c'est cela qu'on leur apprend à l'ENA ?
Aucun dirigeant sérieux d'entreprise ne survivrait à un tel gaspillage, et pourtant il gère du social et de la production en même temps comme dirait l'autre.
Rédigé par : Giuseppe | 18 avril 2019 à 21:47
800 millions pour Notre-Dame de Paris et RIEN pour Laeticia Hallyday qui a été sublime (forcément sublime, comme disait machine) lors de l'enterrement du héros français à la Madeleine et honoré par la présence de Manu et Brizitte.
Ce monde est vraiment trop injuste (calimero)*
Adéo
*Je cite toujours mes sources ;)
Rédigé par : breizmabro | 18 avril 2019 à 18:57
Vu sur Wikipédia : "En février 2013 il a publié une autobiographie en italien, dans laquelle il désigne l'ayatollah Khomeini comme étant le commanditaire de sa tentative d'assassinat du pape."
Cette information figure tout en bas de la page dédiée à celui qui a tiré sur le Pape Jean-Paul II. Ce n'est pas la version officielle, recopiée à l'infini. Qu'importe la vérité, qu'importe le témoignage du principal criminel, la version politiquement correcte est celle d'un homme qui a agi seul, un loup solitaire.
Même quand les preuves sont là, il reste toujours une excuse fournie par le spécialiste qui a son accréditation pour noyer les poissons.
Rédigé par : vamonos | 18 avril 2019 à 18:33
@ Mitsahne | 18 avril 2019 à 17:13
A votre service quand vous le souhaiterez.
Rédigé par : Gavroche | 18 avril 2019 à 18:32
@ Gavroche ce jour à 10h23
Cher ami Gavroche, vous faites pleuvoir sur moi une palanquée de louanges qui me font plaisir mais que je ne mérite pas.
Je n’entre pas en concurrence d’âge avec Claude Luçon dont j’apprécie infiniment la science et la sagesse. Chacun gère son passé en fonction de son tempérament… et de l’état de ses artères.
J’aime beaucoup vos commentaires qui savent cumuler le bon sens et la fantaisie. Nous avons en commun l’art de ne pas se prendre au sérieux et de ne pas tartiner outrageusement sur une forgerie* comme s’il s’agissait d’une tragédie existentielle d’intellectuels patentés.
On peut signer Gavroche tout en se comportant avec une âme de chevalier.
Bien à vous.
*forgerie : on ne trouve plus ce mot dans le Petit Larousse. Document forgé soit par un écrivain, soit par un faussaire qui fait un pastiche. Mot inventé. On le traduit aujourd’hui par ‘’fake news’’ !
Rédigé par : Mitsahne | 18 avril 2019 à 17:13
@ Xavier NEBOUT 18 avril 2019 à 12:11
"Le geste est louable, mais quand même un peu dérangeant"
Il est devenu dérangeant (le geste) parce que ces donateurs n'ont pas fait ce geste en toute discrétion, ils ont battu le tambour pour le faire savoir et c'est ça qui est dérangeant.
Il y a beaucoup de gens qui font des dons mais ils font en sorte que ceux-ci ne soient pas publiés.
Exemple : une petite commune du Finistère a reçu deux millions d'un/d'une donateur/donatrice qui a souhaité resté anonyme publiquement.
Avec ce don la commune a pu rénover les écoles, les cantines, elle a fait réparer les routes en fort mauvais état puisque depuis Paris les fonds pour le faire ne lui parvenaient pas. Bref ce n'était peut-être pas 100 ou 200 millions (soit 10% approximativement de la fortune du/des dits donateur(s)) mais au moins cette ou ce donateur avait eu la courtoisie, la délicatesse, de faire ce don sans sonner le clairon.
Il est vrai que lorsqu'on est devenu milliardaire il est de bon ton lorsqu'on "se la joue à l'américaine" de le faire savoir.
En même temps ces milliardaires ne nous disent pas leurs secrets de "comment devenir milliardaire en France en 50 ans, sans être un héritier ou une héritière ?"
Dommage.
Rédigé par : breizmabro | 18 avril 2019 à 15:46
@ anne-marie marson | 17 avril 2019 à 22:57
"Vous, et d'autres, vous n'avez vraiment rien compris. Les GJ attendent simplement que Macron les regarde, les voie, et les invite à venir prendre un café à l'Elysée."
Ça, c'est un peu du niveau du socialisme qui serait interdit aux Etats-Unis, d'après l'une des lumières de ce blog. Donc, en fait...
Y voulaient pas la baisse du prix de l'essence.
Y voulaient pas la hausse du Smic.
Y voulaient pas la hausse de la vitesse limite.
Y voulaient pas le rétablissement de l'ISF.
Y voulaient pas la taxation du kérosène.
Y voulaient pas plus de "justice sociale et fiscale".
Y voulaient pas le RIC.
Y voulaient pas la baisse de la TVA.
Y voulaient pas "sauver la planète".
Y voulaient pas 10 milliards.
Y voulaient pas "le cul de Macron".
Ils voulaient simplement que Papa les regarde, et les invite à prendre un café à l'Elysée. Que ne nous l'avaient-ils pas dit, depuis tout ce temps !
Remarquez, quand Maman Edouard Philippe les a invités à Matignon, ils ont pas voulu y aller.
On peut savoir d'où anne-marie marson tient ses informations exclusives ?
Rédigé par : Robert Marchenoir | 18 avril 2019 à 14:39
Vu du pays du soleil et de la garbure.
https://youtu.be/l3ti9gweV8U
Rédigé par : Giuseppe | 18 avril 2019 à 13:46
Nous vivons quand même une époque formidable.
Quand les cathos manifestent pour défendre leur culture religieuse, les autorités laïques disent que ce sont des intégristes et qu'ils sont bons à brûler en enfer (l'enfer étant les autres, comme disait machin).
"Nous sommes une république laïque" ! chantent sur tous les tons nos représentants politiques. Soit.
Quant à Manu lui, il dit qu'il n'a jamais vu de culture française. Dont acte.
Aujourd'hui, parce qu'un édifice religieux appartenant à l'Etat (qui a omis de l'assurer) rapporte beaucoup d'argent à notre République laïque, Manu a retrouvé le manuel (?) qui lui explique ce que ne lui ont pas appris ses profs de l'ENA, que Notre-Dame de Paris est non seulement un monument élevé en l'honneur d'une religion, la catholique, la fille aînée de l'église, mais qu'elle représente en sus une œuvre architecturale, le tout faisant partie de la culture française que le président de la République française n'avait pas vu jusqu'à hier.
Il est vrai que lui il est plutôt pour la culture africaine..
Après toutes ses péripéties culturélo-politiques nous avons eu LE concours de vulgarité avec Pinault-Arnault.
Moi je mets 100 millions pour rénover Notre-Dame de Paris dit François, du coup Bernard qui peut pas piffer François dit : moi je mets 200 millions, ah ah t'as vu ta gueule à la (grande) récré Pinault ? (et d'entamer la chanson de salle de garde que tout le monde connaît ;))
Hop hop hop qu'y dit François "moi je laisse à mon Etat laïque à moi que j'aime le retour sur l'investissement de mes 100 millions, soit 66% de mes 100 millions de patates" la la lèreeee...
Alors là ya Darmanin-le-malin qui dit "faites vos jeux ! qui dit mieux ?" et là, venant du diable vauvert, ya Bettencourt-Meyers qui met sur le tapis, en toute discrétion comme le bon goût l'exige, les 200 millions que Nicolas n'aura pas eu parce que Notre-Dame de Paris, elle, elle le vaut bien.
Maintenant on va construire sur le parvis des pauvres, de ceux qui faisaient la manche sur icelui... du temps de Totor, une cathédrale éphémère pour ne pas perturber le flux tendu des recettes commerciales.
Nous vivons - vraiment - une époque formidable :D
Money, money, money
Must be funny
In the rich man's world
Money, money, money
Always sunny
In the rich man's world
https://www.youtube.com/watch?v=aaktsSampdY
Rédigé par : breizmabro | 18 avril 2019 à 13:19
Il y a plusieurs formes d'impôt, et parmi elles, l'écoute de Macron.
On peut s'y soustraire, et pour ma part, je refuse d'y perdre une seconde.
Nous savons tous que tout ce qu'il dit et fait ne relève que de la tactique politicienne.
Supprimer l'ENA en tant que foyer de mafia-magouille est une bonne idée. L'université la remplacera avantageusement.
Par contre, si on doit créer un nouveau concours pour attribuer les postes, il ne faudra pas qu'il soit encore plus magouillé que ceux de l'ENA.
Les grands donateurs n'ont pas été très adroits à montrer qu'il pouvaient débourser des millions d'euros d'une pichenette. Le geste est louable, mais quand même un peu dérangeant.
Rédigé par : Xavier NEBOUT | 18 avril 2019 à 12:11
Supprimer l’ENA ne changera strictement rien au destin de ces bêtes à concours qui passent avec brio les concours des grandes écoles. On retrouvera exactement les mêmes dans les grands corps de l’Etat et la haute administration.
Cela ne va que renforcer la notoriété de Sciences Po et autres grandes écoles de management et de gestion dont la plupart des élèves s’évertuaient à la sortie de leur école à passer le concours de l’ENA, ultime distinction de la méritocratie.
C’est un « nonosse » destiné à nos Gilets jaunes qui ne cessent de désigner nos élites responsables de tous nos maux, se gardant de se pencher sur leur part de responsabilité dans la situation du pays.
Rédigé par : Achille | 18 avril 2019 à 11:27
@ Alpi | 17 avril 2019 à 20:53
A propos de boîte d'allumettes.
Il faut toujours penser aux causes et à leurs effets ; il en est toujours ainsi : pas de fumée sans feu.
Evidemment on ne lance pas une fusée avec une boîte d'allumettes et le pyromane supposé - dingo de surcroît - sera toujours masqué comme au bon vieux temps des bourreaux officiels.
Ainsi vont les phénomènes de l'histoire qui déclenchent les guerres ou la mort d'un président comme Kennedy.
Et puis Néron incendia-t-il Rome ?
Donnons quand même la parole à Quasimodo qui lui, aura vu ce qui s'est passé, Dieu seul saura pourquoi !
Mais nous avons déjà oublié l'événement et nous sommes tournés vers la reconstruction qui devra être à l'identique, sans cela autant construire un cinéma, une place de parking ou la statue de Macron (voyez les dernières réflexions de Benoît XVI à propos de l'Eglise).
Rédigé par : Gavroche | 18 avril 2019 à 11:14
@ Marc GHINSBERG
« Les mêmes qui se plaignent de l’égalitarisme qui gouvernerait l’Education nationale, réclament la suppression de l’une des écoles qui forment les élites, sans avoir, au demeurant, la moindre idée de ce que l’on y fait. »
Peu importe que nous ne n'en connaissions pas tout le détail, mais sachant qu'il est possible de juger un arbre à ses fruits, ceux de l'ENA sont loin d'être en pratique les plus remarquables et les plus estimables, que ce soit dans le domaine des affaires, celui de l'administration ou celui de la politique, au vu des catastrophes que ces gens-là accumulent, ce qui veut dire qu'il y a bien un problème quelque part.
"Quand un TGV déraille, il s'arrête de faire des dégâts. Un inspecteur des finances, lui, il continue !"
https://www.lepoint.fr/invites-du-point/jean-nouailhac/nouailhac-le-dossier-noir-de-l-ena-12-02-2015-1904322_2428.php
Rédigé par : Exilé | 18 avril 2019 à 11:00
M. Macron est égal à lui-même, il joue au tendre, mais au fond de lui-même il est dur. Il s'est fait connaître à 15 ans en jouant le personnage d'un épouvantail. Les habits flottent, soutenus par de la paille, cela semble fragile, mais la pluie peut tomber, le vent souffler, la croix de bois qui soutient l'ensemble reste stoïque. L'épouvantail est là pour encore quelques années.
Les Gilets jaunes sont furieux car une nouvelle plus sensationnelle a réussi à éclipser la rengaine usée jusqu'à la corde. Les media sont passés à autre chose. Adieu Gilles et John, il y a plus important dans la vie que le matériel et les fins de mois. Notre-Dame a 800 ans, il a fallu 107 ans pour la construire, c'est même pour ça qu'existe dans le langage familier l'expression : "on ne va pas attendre 107 ans".
Macron s'occupe à détourner l'attention, il va faire reconstruire sur l'Île de la Cité un édifice qui durera mille ans. Avec l'argent des autres, il arrivera bien à faire fuir les prédateurs et il espère attirer de la sympathie.
Rédigé par : vamonos | 18 avril 2019 à 10:47
@ Mitsahne | 17 avril 2019 à 19:18
Vous êtes superbe et vous n'hésitez pas à vous démasquer en annonçant que vous battez d'une tête Claude Luçon.
Quelle verve, quelle écriture, quel patriotisme, quelle volonté et quelle discrétion !
Bravo l'ami.
Rédigé par : Gavroche | 18 avril 2019 à 10:23
A l'heure actuelle il est hautement probable que les enquêteurs ont une parfaite idée de l'origine et de la cause du départ du feu. Ils ont, ce qu'il fallait faire, immédiatement interrogé tous les participants au chantier. Ils ont un descriptif technique exhaustif de celui-ci avec ses points de dangerosité et de vulnérabilité à l'incendie. Ils ont les témoignages des premiers intervenants sur le sinistre. Ils n'auront rien de plus en dégageant tous les décombres.
Si l'incendie avait été d'origine accidentelle on le saurait et cela serait dit. Ne serait-ce que pour couper court aux interrogations sur la possibilité d'une autre origine qu'une origine accidentelle.
Si dès vingt heures le procureur (comme à Toulouse lors de l'explosion d'AZF) a annoncé, de fait, que le sinistre était forcément de nature accidentelle, alors qu'il n'en savait encore rien, c'est que forcément il ne fallait pas qu'il en soit autrement.
On nous ment effrontément.
Forfaiture dont certains auront un jour à rendre compte au peuple français.
Rédigé par : Joubertrand | 18 avril 2019 à 10:00
@ Claude Luçon
« ...à l'époque des imprimantes 3D et où des charpentiers américains fabriquent des chalets superbes d'art et de complexité en atelier puis les démontent et vont les installer dans les Rocheuses suivant les caprices de leurs riches clients... »
Ne faudrait-il pas numériser les plus précieux bâtiments de l'histoire de l'humanité et conserver ces informations afin de permettre des visites virtuelles ou bien en cas de destruction partielle de pouvoir reconstituer les parties endommagées ?
Par exemple, une reconstitution 3D à partir de données archéologiques de l'abbaye de Cluny, détruite à l'époque révolutionnaire, a permis de montrer à quoi elle ressemblait de l’intérieur.
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@ olivier seutet
« La reine de l’Hôtel de Ville, Notre Drame de Paris, a omis de prononcer le mot de catholique pendant qu’elle se trémoussait sur le parvis entre Monseigneur Chauvet et le président Macron. Un mot terrifiant qui recouvre des populations haïes qu’il convient de laisser de côté, même devant leur lieu de culte en flammes, pour ne pas effaroucher les électeurs d'Anne Hidalgo. »
Si elle n'a pas mis en cause « l'extrême droite » dans la responsabilité de cet incendie, tout va bien.
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@ boureau
« Que ceux qui ont compris lèvent la main ! »
Je ne saurais pas vous l'expliquer dans le détail, mais tout ce que je sais est que dans ces affaires de « solidarité urbaine », de « cohésion sociale », de « péréquation » et tutti quanti, ce sont généralement les communes bien gérées - pas forcément les plus riches - qui sont sommées de mettre la main à la poche pour entretenir celles dont les maires jettent l'argent par les fenêtres à des fins clientélistes et électoralistes.
Notons que ce système, détournant à la fois l'argent et la volonté des électeurs pour donner les pleins pouvoirs en la matière à des apparatchiks, est particulièrement antidémocratique.
Mais qu'attendre d'autre d'une France soviétisée ?
Rédigé par : Exilé | 18 avril 2019 à 08:39
Pour rappel, "la suppression démagogique de l'ENA" a été proposée par un autre cracheur dans la soupe: "Le renouveau, c'est Bruno" Le Maire, dont Macron se contente de reprendre ici sans raison la proposition déraisonnable et idiote. D'autant que, s'il s'agit de favoriser une moindre reproduction sociale parmi les élites, non seulement l'ENA nous apprend qu'elle compte 26 % de boursiers parmi ses étudiants ; non seulement l'ENA s'est donné comme objectif, entre autres, à l'origine, qu'un fils d'ouvrier puisse aussi facilement accéder à la haute administration française par ses études qu'un enfant des classes supérieures ou plus favorisées comme on ne disait pas encore, mais surtout la suppression des inégalités est un serpent de mer dans un système scolaire qui a choisi de niveler par la médiocrité sans considérer que tous les genres d'intelligence sont égaux, utiles et nécessaires, mais que toutes les intelligences ne sont pas aptes aux mêmes travaux.
Rédigé par : Julien WEINZAEPFLEN | 18 avril 2019 à 07:04
Pour ma part, je n'ai aimé aucune des deux interventions du président de la République. J'ai même écrit sur mon mur Facebook que, de De Gaulle à Macron, on mesurait la distance parcourue. Droit comme un "I", De Gaulle passait sous les balles pour prendre sa place à Notre-Dame afin d'entendre un Te Deum (ou un Magnificat selon Camille Pascal) pour célébrer Paris libéré. Le premier réflexe de Macron n'est pas de dire que l'État va abonder la reconstruction de Notre-Dame. Il est de faire appel à une souscription privée. Il n'est même pas de parler de la reconstruction de Notre-Dame sans s'inquiéter immédiatement du "pognon de dingue" qu'elle va coûter. "Nous rebâtirons Notre-Dame parce que notre histoire le mérite", mais sur fonds privés. Là-dessus, vient le concours des milliardaires. Entre Pinault et Arnault, c'est à qui donnera le plus en défiscalisant ou non. J'ai ressenti une inquiétude en apprenant que Jean-Jacques Aillagon dirigeait la fondation Pinault. Ce grand initié ne va-t-il pas vouloir influencer la reconstruction de Notre-Dame selon une esthétique étrangère au catholicisme ? Mon inquiétude a vite été confirmée lorsque j'ai entendu Édouard Philippe soumettre la reconstruction de Notre-Dame à un appel d'offre ou concours d'architectes, brainstorming de la créativité subvertissant les traditions, où ce serait à qui saisirait le mieux "les enjeux de notre temps" pour cette reconstruction.
Loin de moi de participer à la curée contre les milliardaires à laquelle s'est immédiatement livrée la France insoumise, qui rappelle la querelle entre Jésus et l'Hiscariote lorsque Marie de Béthanie lui verse un nard de très grand prix sur les pieds pour l'oindre à la veille de Sa Passion en demandant pardon d'avoir maugréé contre le fait qu'Il n'est pas venu à temps pour empêcher Lazare de mourir alors qu'Il vient de le ressusciter. "Des pauvres, vous en aurez toujours avec vous", répond Jésus à celui qui va le livrer. Sa présence a beau être moins visible, la cathédrale atteste de ce que la foi en Lui a fait bâtir aux hommes qui croyaient en Lui. Faut-il que l'extrême gauche soit un ennemi irréductible du christianisme pour qu'elle oppose immédiatement charité et projets collectifs et de civilisation ?
On a beaucoup salué l'ode à Notre-Dame incendiée de Jean-Luc Mélenchon. C'était une profession de foi d'humanisme athée se réjouissant que l'homme soit capable de réalisations transcendantes.
Mais revenons à Emmanuel Macron. Le lendemain du discours qui manifestait que ce qui l'obsédait dès l'incendie constaté de notre cathédrale était le "pognon de dingue" qu'allait coûter sa restauration ou sa reconstruction selon l'étendue des dégâts, il se contredit en deux phrases successives. Dans la première il "veut" que Notre-Dame soit rebâtie en cinq ans. Et lui dont on ne sache pas qu'il a les connaissances des bâtisseurs de cathédrales nous la promet "plus belle" qu'avant. Puis il réclame qu'on ne cède pas constamment à l'immédiateté et qu'on lui laisse du temps pour prodiguer les annonces censées "transformer les colères en solutions" à l'issue du Grand débat qu'il a transformé en grand monologue.
Décidément, Macron n'est pas à la hauteur. Sans compter qu'il est a priori "révisionniste" en Macronie (dixit Castaner disqualifiant Dupont-Aignan de l'avoir fait), non pas d'affirmer, mais de se demander si l'incendie de Notre-Dame est consécutif à un accident ou à un (éventuel) attentat.
Rédigé par : Julien WEINZAEPFLEN | 18 avril 2019 à 06:04
@ Ex abrupto | 17 avril 2019 à 14:41
"En voyant chaque samedi ces manifestants tourner en rond (au sens propre comme au sens figuré), je me demande même s'ils savent ce qu'ils veulent. "Nous irons jusqu'au bout" disent-ils, mais au bout de quoi morbleu !"
Vous, et d'autres, vous n'avez vraiment rien compris.
Le mouvement des GJ est un mouvement spontané, dont le point de départ a été la hausse des taxes sur les carburants, point de départ qui était en réalité le point d'arrivée de la misère de certains salariés ne pouvant pas vivre de leur travail.
Ils étaient invisibles, ils sont sortis sur les ronds-points, pour dire à Macron, le nouveau chef, qu'ils étaient là eux aussi: "Coucou, on est là, on a des choses à vous dire, pouvons-nous venir à l'Elysée ?"
Le nouveau chef ne les a même pas regardés.
Les GJ attendent simplement que Macron les regarde, les voie, et les invite à venir prendre un café à l'Elysée.
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@ caroff | 17 avril 2019 à 14:46
"Quelle horreur quand j'ai vu Pascal Praud l'ancien commentateur de foot sur CNews hier soir commenter la procession catholique descendant le Boul Mich: "Qu'est-ce qu'on dirait si c'était des musulmans ?"
Des envies de meurtre face à la bêtise... mais non je suis catho, donc je pardonne à Praud. Il n'a pas toutes les cases c'est tout !"
J'ai vu aussi cette émission et j'ai été atterrée par le discours de Pascal Praud. Il a répété plusieurs fois que cette procession de gens en train de prier dans Paris était étonnante. On pensait que c'était de la bienveillance vis-à-vis des catholiques choqués par la perte de leur église. Pas du tout, c'était pour les condamner et déplorer cette procession.
Pascal Praud ne doit pas savoir que des musulmans prient tous les vendredis dans certains rues de Paris, bloquant la circulation.
Il me semble que Pascal Praud a atteint son point d'incompétence et qu'il ne devrait plus présenter cette émission.
Rédigé par : anne-marie marson | 17 avril 2019 à 22:57
« Illusion à entendre les premières réactions des Gilets jaunes qui, de toutes manières, ont une étrange conception de la République : seul leur donner absolument raison sur tout serait tolérable. »
Les gilets jaunes ne négocient pas, ils exigent. Ils ne comprennent pas, ils condamnent. Ils ne proposent rien, ils imposent et tout cela, bien sûr, au nom de la démocratie dont depuis cinq mois ils nous font une démonstration très personnelle.
Notre-Dame: "en un clic, 200 millions, ça montre aussi les inégalités", selon le secrétaire général de la CGT, Philippe Martinez.
Amusant de la part d'un type qui a un bureau digne d'un PDG du CAC 40 !
De nombreuses voix syndicales, associatives ou issues des rangs des Gilets jaunes s'élèvent pour demander la même mobilisation en faveur de la lutte contre la pauvreté.
A les entendre la France serait un pays de misère, avec des pauvres à chaque coin de rue. Par contre lors des départs en vacances, les gares, les aéroports sont envahis par les vacanciers, des bouchons de dizaines de kilomètres se forment sur les autoroutes et Bison futé ne sait plus où donner de la tête.
Les gens fortunés font un don pour Notre-Dame de Paris, sans contrepartie fiscale, et ces gens s’indignent devant tant de générosité pour une cathédrale.
Mais Notre-Dame dépasse largement le culte catholique. Elle est le témoin de notre histoire et de notre culture. Et à ce titre elle n’a pas de prix.
L'argent des dons destinés à restaurer Notre-Dame de Paris est bien mieux utilisé que s’il devait aller dans la poche de ces petits aigris à l'esprit étriqué et qui n'éprouveraient d'ailleurs aucune reconnaissance.
Rédigé par : Achille | 17 avril 2019 à 22:26
@ Mitsahne | 17 avril 2019 à 19:18
J'avais oublié avoir un contemporain sur ce blog, je suis aussi né sous Doumergue et ai vu une cathédrale subir les obus et bombes allemandes en 1940 puis les bombes américaines en 44, celles d'Orléans.
Les dommages étaient toutefois mineurs.
Elle est supposée être la première cathédrale gothique en France, précédant Notre-Dame pour ce titre !
Que je sache la nôtre n'est toujours pas complètement réparée, mais la rumeur veut que nous, Orléanais, soyons radins, en plus d'être chauvins !
Une rumeur attribuée sans doute aux perfides Anglais qu'une pucelle de 18 ans a humiliés aux portes de la ville ce que les Orléanais célèbrent toujours le 8 Mai au point d'en avoir oublié de célébrer la fin de WW2 le 8 Mai 1945.
Vrai ! Sauf que ses répliques annuelles contemporaines ne sont plus pucelles comme Jeanne d'Arc et comme en 45, l'évêché y veillait toujours alors !
A une époque on a construit en cinq ans un gratte-ciel de 828 mètres à Dubaï à partir d'une dune, une paire de tours jumelles de 452 mètres à Singapour, où une tour de 1 000 mètres est en construction en Arabie saoudite et les Japonais en projettent une de 1 700 mètres, une époque où l'on fabrique des porte-avions, des sous-marins nucléaires et des vaisseaux de croisière en sections et les assemble dans les chantiers navals de Saint Nazaire, où des Airbus sont fabriqués en morceaux en Angleterre, Espagne, Italie, Allemagne et France, à l'époque des imprimantes 3D et où des charpentiers américains fabriquent des chalets superbes d'art et de complexité en atelier puis les démontent et vont les installer dans les Rocheuses suivant les caprices de leurs riches clients, Macron ne s'engage pas trop en voulant reconstruire Notre-Dame en cinq ans !
D'autant plus qu'il aura probablement plus d'un milliard d'euros pour le faire.
Le problème est que nos multiples bavards sont toujours scotchés sur le siècle des Lumières quand nos scientifiques et ingénieurs préparent le XXIIe, tôt ou tard les bavards vont se rendre compte de leur trois ou quatre siècles de retard !
Vous avez raison : Vive la France quand même !
Salut à un contemporain qui a aussi oublié de vieillir !
Rédigé par : Claude Luçon | 17 avril 2019 à 22:12
"Ce n'est pas par hasard que le président a éprouvé le besoin de créer cette passerelle en quelque sorte entre l'incendie dévastateur et le retour dans le dur auquel il ne pourra pas échapper, peut-être le 23 avril, juste après le lundi de Pâques." (PB)
Entièrement d'accord, en plus je ne l'ai pas trouvé bon, dans ces 5/6 minutes, il était apprêté, limite factice, peu emballant.
Quant à la cathédrale, en dehors du symbole, la remettre en état et d'aplomb pour les structures, rien d'exceptionnel, et comme l'argent est là, les arbitrages vont bien se passer.
D'ailleurs tout se passera bien.
Ceci dit cet emballement hypertrophié, bouffi, activé de partout par les médias, relance une activité jaune pâle depuis quelque temps, et semble plutôt tomber à pic.
Je n'ai pas trouvé le Président dans son assiette, des minutes laborieuses, surtout tendu.
Rédigé par : Giuseppe | 17 avril 2019 à 22:07
Bonsoir,
Le discours de lundi, le lien est ici:
https://lundi.am/Exclusif-le-discours-qu-Emmanuel-Macron-n-a-pas-prononce-le-15-avril
Merveilleuse époque de la transparence, totale... Ingérable modernité ?
Bonne lecture
Rédigé par : ch A. | 17 avril 2019 à 21:59
L'esprit de l'ENA qui ruisselle du haut en bas de l'Etat:
L'Etat finance les collectivités à l'aide de quatre dotations. Dont personne dans les mairies ne comprend le calcul. Voir le billet ci-dessous paru dans la presse locale :
"Selon le ministère de la Cohésion sociale, cette aide de l'Etat est composée de quatre dotations dont la principale est la dotation forfaitaire des communes (DFC) à laquelle s'ajoute la dotation de solidarité urbaine et de cohésion sociales (DSU), la dotation de solidarité rurale (DSR) et la dotation nationale de péréquation (DNP). On vous épargnera le mode de calcul des trois dernières. La DFC donc se décompose de cinq parts: "une dotation de base dont le montant est fonction du nombre d'habitants de la commune" (jusque-là tout va bien) ; une part proportionnelle à la superficie dont le montant est fonction de la superficie en hectare de la commune (dont acte, mais attention là ça se corse) ; une part "compensations" correspond à l'ancienne compensation "part salaires" (CSP) de la taxe professionnelle, ainsi qu'à la compensation de la baisse DCTP supportées par certaines communes entre 1998 et 2001, incluses depuis 2004 dans la dotation forfaitaire ; un complément de garantie qui visait à compenser les effets de la réforme de la DGF de 2004-2005. Dans un contexte de stabilisation en valeur des concours financiers de l'Etat aux collectivités, ce complément est minoré depuis 2009 ; une dotation "parcs nationaux et parcs naturels marins".
Que ceux qui ont compris lèvent la main !
Cordialement.
Rédigé par : boureau | 17 avril 2019 à 21:54
@ Ex abrupto 17 avril 2019 à 14:41
Vous avez raison, les Gilets jaunes ne sont que des gens de peu, ils ne font même pas partie de la culture française puisque Manu nous dit qu'il n'y en a pas, et des fois même ils gâchent le décor des Parisiens.
Du coup comme ils ne sont pas "culturels" ils ne valent pas le premier centime des 300 millions que Pinault et Arnault ont sous le capot et qu'ils donnent généreusement (en toute discrétion, off corse ;))
Rédigé par : breizmabro | 17 avril 2019 à 21:04
Je cite Gavroche, 17/04, 18.50
"Le 15 me fait penser à l'incendie du Reichstag, que voulez-vous chacun voit midi à sa porte. Je m'étais dit que nous vivrions des moments stupéfiants jusqu'à l'annonce finale des élections et cet individu, ami du prince Salmane d'Arabie saoudite, est un dingue, capable de tout pour continuer à vivre sa folie."
Comme RM, je commente rarement les trolleries. Mais celle-là, elle est d'anthologie ! Je le prédisais hier soir ou ce matin... Cela n'a pas tardé. Mais je ne pensais pas le trouver sur ce blog.
Quelqu'un n'aurait pas vu EM acheter une boîte d'allumettes dans un tabac de l'île de la Cité ?
Rédigé par : Alpi | 17 avril 2019 à 20:53
Cher Philippe, je vous rejoins totalement sur les propositions démagogiques du Président.
Suppression de l'ENA. Bon, et après ? Cette école n'est évidemment ni aussi brillante que le déclarent ceux qui en sortent, ni aussi calamiteuse que le pensent ceux qui vomissent les "élites", sans que je sache d'ailleurs qui est visé par ce vocable... Qu'on analyse le fonctionnement de cet établissement et qu'on corrige ce qui doit l'être. Mais là, on jette le bébé avec l'eau du bain, on achève le malade au lieu de le soigner. N'en déplaise à nombre d'entre nous, il faut tout de même quelques fonctionnaires pour faire tourner la boutique. Où va-t-on désormais les trouver ? A l'école de la chaudronnerie ou d'horticulture (nobles métiers, s'il en est) ? On n'empêchera pas le phénomène de "caste" qui existe par ailleurs (X-Mines par exemple) et qui se développera parmi les fonctionnaires de la "haute administration", d'où qu'ils soient issus.
Ensuite la non-fermeture d'école ou d'hôpitaux. Pour les écoles, je peux comprendre. En revanche, je ne suis pas un excité du maintien des hôpitaux qui ne pratiquent pas assez d’actes. Il est sans doute préférable qu’une femme parturiente fasse un peu plus de kilomètres et soit prise en charge par une unité compétente et bien équipée que par une maternité ne pratiquant plus assez d’accouchements pour conserver sa compétence. On n’est pas obstétricien à temps partiel ! Un chirurgien, c'est comme un robot de cuisine. Si ça sait tout faire, ça fait tout moyennement.
Mais tout cela n'a aucune importance puisque les GJ se fichent comme de colin-tampon des annonces présidentielles et remettront le couvert samedi prochain. Rien de ce que peut annoncer E. Macron ne les satisfera.
Ce matin, la dame Levavasseur a trouvé que les grandes entreprises sont trop généreuses avec Notre-Dame pour laquelle ils mobilisent "un pognon de dingue" plutôt que lutter contre "la misère sociale".
De là à penser que Notre-Dame est plus chère à nos cœurs et plus aimable que les GJ, il n'y a qu'un pas...
Rédigé par : Alpi | 17 avril 2019 à 19:47
C’est la deuxième cathédrale que je vois détruite dans ma vie. La première, c’était le 17 novembre 1944 où les Allemands firent sauter à la dynamite la cathédrale de Saint-Dié-des-Vosges. Les deux tours restèrent intactes. Il fallut plus de quinze ans pour la reconstruire.
Un individu, se disant président de la République, vient de déclarer vouloir refaire Notre-Dame de Paris en cinq ans. Il vient de nous affirmer qu’il fallait « changer cette catastrophe en occasion de devenir, tous ensemble, meilleurs que nous ne sommes ». Il est à la fois Bossuet et Tartarin de Tarascon.
Rappel d’une histoire vraie :
Le 19 mai 1940, neuf jours après l’offensive allemande, l’armée français est en déroute et Paul Reynaud déclare grotesquement ‘’Pour moi, si l’on venait me dire un jour que seul un miracle peut sauver la France, ce jour-là je dirais : je crois au miracle parce que je crois en la France’’. Une cérémonie de prières est organisée à Notre-Dame de Paris, en compagnie d’une foule de ministres, parlementaires, dignitaires de la République, socialistes, radicaux, francs-maçons notoires, juifs, croyants et incroyants mêlés, implorant Sainte Geneviève, Sainte Jeanne d’Arc et Saint-Louis qui chantaient de bon cœur :
Dieu de clémence
Ô Dieu vainqueur
Sauvez, sauvez la France
Au nom du Sacré Cœur (bis) !
Après l’armistice, il fallut, sous le Maréchal Pétain, redresser la France.
A la Libération, sous de Gaulle, il fallut reconstruire la France.
Puis ce fut ‘’la France de Dunkerque à Tamanrasset‘’
Puis on évolua de la Giscardie au magma socialiste. Jack Lang déclara que l’on passait de l’ombre à la lumière qui furent quatorze ans d’absurdités.
La France dut ensuite supporter douze années de tête de veau chiraquienne au cours desquelles il eut l’insigne maladresse, après une dissolution catastrophique, de nommer Jospin et Aubry qui nous valurent les néfastes ‘’trente-cinq heures’’.
Après le quinquennat-déception Sarkozy, la France dut supporter la nullité d’Hercule Fécond avant de se jeter dans les bras de Jupiter, l’homme qui nie la culture française, qui excite les Gilets jaunes et veut reconstruire Notre-Dame en cinq ans. En 2024, année des Jeux Olympiques organisés en France…
C’est dire qu’au cours de ma longue vie, à l’âge de zéro siècle virgule quatre-vingt-dix ans (je suis né sous Gaston Doumergue), j’ai entendu pas mal de déclarations ronflantes sur la France éternelle, à vous donner le vertige cosmique qui est bien supérieur aux angoisses de la retenue à la source !
Emmanuel a l’élégance d’un garçon de ferme en sarrau mais avec un nœud papillon.
On vit à l’époque où il est de bon ton de revaloriser les professions par des appellations pompeuses, les plombiers sont devenus des syphono-curateurs, le garçon coiffeur est devenu un capilliculteur qui ne vous coiffe plus mais qui vous sculpte et crée dans son salon qui s’appelle maintenant un Institut.
C’est ainsi qu’un employé de chez Rothschild qui se prend pour Prométhée quand il va chercher une boîte d’allumettes peut devenir président de la République.
Vive la France quand même.
Rédigé par : Mitsahne | 17 avril 2019 à 19:18
En dehors des photos améliorées du sujet qui doit passer sa vie à se regarder dans une glace :
Alain Soral a été condamné pour négationnisme à un an de prison ferme avec mandat d'arrêt.
Et rien pour la présidente de l’UNEF qui devrait déjà être en prison.
Ces faux étudiants, que nous accueillons avec bienveillance, haïssent notre peuple, parce qu'ils sont laids et que nous sommes beaux.
Depuis Mitterrand, les politiciens véreux recherchent les bulletins de vote de ces populations apatrides ; un grand nombre d'entre eux se sont infiltrés dans nos familles, notre administration, nos partis politiques alors que nous ne sommes qu'exceptionnellement miscibles.
Nous leur donnons des aides sociales, ils nous donnent leur haine en échange !
Nous devrons subir cette punition jusqu'à notre disparition et ce par la volonté de nos présidents successifs. Que la honte soit éternellement sur Mitterrand, Chirac, Sarkozy, Hollande et Macron !
Certains disent de lui que : "Un petit alchimiste sommeille en Emmanuel Macron".
On lui a dit la veille du 15 que son discours était rejeté d'avance et que seulement quelques zèbres (race des ânes) étaient encore à son écoute.
Le 15 me fait penser à l'incendie du Reichstag, que voulez-vous chacun voit midi à sa porte. Je m'étais dit que nous vivrions des moments stupéfiants jusqu'à l'annonce finale des élections et cet individu, ami du prince Salmane d'Arabie saoudite, est un dingue, capable de tout pour continuer à vivre sa folie.
Si je crache en l'air c'est la faute à Pépère
les pieds dans le ruisseau c'est la faute à Sarko.
Rédigé par : Gavroche | 17 avril 2019 à 18:50
« Détestez-vous les uns les autres : la carte du tendre durant six minutes a prétendu prodiguer un autre enseignement que cette déplorable injonction.
En vain. On est déjà dans le dur. » (PB)
Pourquoi se laisser aller à ce penchant détestable qui se goinfre de toutes les détestations, pourquoi choisir de prêter votre voix pour qu'elle dise combien il y a d'aversion, de colère, de frustration, de violence qui bouillonnent dans le creuset profond et glacial ?
L'homme se glisse si commodément dans l'habit de fer et son âme se commet si complaisamment dans ce qui est bas et violent, pourquoi ne venez-vous pas prêter main forte à ce qui élève ? Serait-ce trop naïf, puéril, médiocre, ou stupide ?
Oui, la flèche de Notre-Dame s'est effondrée !
L'évocation du temps passé, où les hommes ignorants, craintifs et brutalisés s'inventaient la puissance et la gloire, tournant les troncs, taillant et ciselant les roches, et tous ces malheurs, tous ces obstacles, toutes ces infortunes et toutes ces souffrances, ne pourraient faire un instant que le silence assourdissant ne conduise la pensée vers ce poignant désir de croire malgré la brièveté de tout ? Ego sum ostium...
Il faut craindre que de ces cendres fumantes ne s'élèvent que les volutes du rien, alors nous comprenons que ce qui est dur est peu de chose, oui, l'atrocité elle, réside dans le rien, rien à aimer, rien à donner, rien à espérer, rien à transmettre, rien à regarder, rien à écouter...
Cela n'est pas dur, non, cela est pire, car cela est vide... Ex malis eligere minima oportet ! (De Officiis - Cicéron)
Bonnes Pâques !
Rédigé par : duvent | 17 avril 2019 à 18:39
Dur, dur…
Tous les présidents de la République ont rêvé de réaliser l’union nationale. Certaines circonstances donnent l’illusion que le rêve, l’espace d’un instant, devient réalité comme en 1998 lorsque la France est devenue pour la première fois championne du monde de foot ou lors de la réaction à l’attentat de Charlie Hebdo. C’est un moment de cette nature que nous avons vécu à l’occasion de l’incendie de Notre-Dame de Paris, il a été très bref. La polémique a rapidement repris le dessus, sur les causes de l’incendie, sur la défiscalisation des dons, et bien sûr sur les mesures qu’Emmanuel Macron n’a pas annoncées mais qui sont devenues publiques.
Ces mesures ne peuvent évidemment soulever l’approbation générale, notamment chez ce qui reste des GJ dont la revendication essentielle est la démission du Président, pas moins. La pertinence des décisions prises s’appréciera à la hauteur de leurs protestations. Plus ils penseront qu’elles vont dans le sens de ce que souhaite la majorité des citoyens, plus fort ils crieront, car c’est le soutien de la population en leur faveur qui faiblira.
Aujourd’hui ce qui nous guette c’est la démagogie. La suppression de l’ENA, si elle se confirme, en serait un signe révélateur. Les mêmes qui se plaignent de l’égalitarisme qui gouvernerait l’Education nationale, réclament la suppression de l’une des écoles qui forment les élites, sans avoir, au demeurant, la moindre idée de ce que l’on y fait. Qu’importe quand l’ignorance devient synonyme d’intelligence et la compétence synonyme d’arrogance.
Dur, dur, de présider. Trop mou ou trop rigide. Trop modeste ou trop arrogant. Trop passif ou trop agité. Trop normal ou trop jupitérien. Quand on est Président on est toujours trop. Toujours de trop.
Rédigé par : Marc GHINSBERG | 17 avril 2019 à 17:59
...la suppression démagogique de l'ENA (...)
Sauf que, d'après les éléments dont nous disposons actuellement, le phénix ENA serait brûlé pour renaître de ses cendres sous une autre forme.
Donc si c'est pour reprendre les mêmes pour faire la même chose en pire, à quoi bon ?
Ce sont avant tout les mentalités et les modèles de pensée formatée qu'il faut changer.
Rédigé par : Exilé | 17 avril 2019 à 17:50
"J'ai constaté très vite à entendre [...] les propos acerbes sur la générosité incontestable de certains donateurs, que c'était un voeu pieux" (Ph. Bilger)
En même temps, comme dit l'autre, les "généreux donateurs" auraient pu être donateurs et généreux anonymement, point n'était besoin que toute la presse soit au courant de leurs généreuses donations et du montant de celles-ci. Si ?
Ceci étant ces généreux donateurs sont ceux-là même qui ont mis Manu sur le trône, il fallait donc le faire savoir au peuple. Dont acte.
Manu soutenant "l'art français je ne l'ai jamais vu", et Pinault François, le sponsor number one de l'art français qui fait un don, personnalisé, parce que sa fille a pleuré devant la destruction de cette cathédrale dont Manu n'avait jamais vu l'art français dans cet édifice avant-hier, ça vaut quand même son pesant de rires. Non ?
Rédigé par : breizmabro | 17 avril 2019 à 17:36