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12 avril 2019

Commentaires

P.A.

Ce qui m'agace chez Raphaël Enthoven c'est qu'il est toujours content de lui, et cette manie de parler sans relâche avec un débit de pompe à incendie.
Il saoule ! On a presque envie de le contredire même quand il a raison.

Quant à Raphaël Glucksmann, mais que fait-il en politique ?? Il est déjà noyé avant la fin.
N'aurait-il pas développé un complexe inconscient vis-à-vis de sa femme depuis qu'ils ont eu un enfant ?? Manque de médiatisation qui sait ?

Wil

@ Robert Marchenoir
"Je pense que vous devriez vous contenter de donner des leçons sur "le cul des filles", comme vous dites -- et encore, je demande à voir vos compétences sur le sujet."

Si vous en avez une, envoyez-la moi.

Wil

@ Robert Marchenoir
"Il y a, en effet, une différence entre être antisémite, et produire un discours susceptible d'être exploité par les antisémites. Si l'on faisait l'amalgame, vous seriez sans doute le premier à vous insurger qu'on accuse n'importe qui d'antisémitisme."

Vous citez une partie de ma citation du dialogue Enthoven-Chouard pour me reprocher je ne sais quel amalgame alors que juste en dessous ce que vous citez de mon commentaire, je démontre ce que j'avance qui est qu'Enthoven est un escroc, ce que vous dites vous-même ensuite.

jerome

Bonjour Philippe,

C'est étrange, mais quitter cinq minutes votre blog et y revenir éclaire. L'inanité, parfois l'insanité du propos qui se lâche vous surprend.
Vous vient alors naturellement un : "Ah mais ils sont si c*ns que ça !", qui vous interroge sur votre propre capacité à faire abstraction de l'inutile.
La forme n'y est pas, vous avez de bien meilleurs spécimens que moi dans ce domaine... mais pour le fond, je suis fit.

Aliocha

Le peuple est souverain, et sa colère fondement.
Comment peut-on dire que Macron est tout-puissant alors que la France n'est qu'un confetti balloté si elle ne sait agréger l'Europe ?
L'illusion jupitérienne engendre les décadences impériales et il s'agit de repasser l'Arcole pour le président, mais sur le chemin du retour, renoncement à l'empire pour réellement fonder le royaume.
Il sera alors à la hauteur de ce qu'il avait prétendu chez l'Helvète Darius Rochebin, sa connaissance du besoin français de verticalité catholique, immédiatement contredite après la victoire qui n'était qu'électorale par le fantasme romain déjà, et depuis si longtemps, obsolète.

La transcendance vraie ne s'impose pas, elle tente d'obtenir le consentement, notre jeune homme élu démocratiquement saura-t-il incarner cette réalité, et le peuple saura-t-il poursuivre sur le chemin de la démocratie ?
De ces deux variables dépendront notre survie, la France est en situation de formuler ce chemin des possibles pour l'humanité.

Giuseppe

"Je continue évidemment à considérer que ce "devoir de courtoisie", cette obsession d'une forme convenable, correcte, audible ne sont pas dérisoires. Puisqu'ils représentent le socle à partir duquel la vigueur et l'authenticité du fond et des idées à transmettre seront mises en valeur. La forme de qualité n'est pas l'ennemie de la profondeur et de la roideur conceptuelles et polémiques mais au contraire son auxiliaire fondamental." (PB)

J'ai pensé à cette phrase en voyant l'ovation extraordinaire faite ce jour à Guy Novès dans un Stadium des grands jours. Plein comme un œuf comme si "son" équipe et "son" public voulaient le remercier, l'homme qu'il est, passer la serpillière sur ceux qui l'ont sali.

Petite digression, les années passent et ce sont à ces signes que l'on reconnaît le talent, toujours, le fond et la forme.
Les minables qui l'ont poussé dehors devraient avoir honte, voir et revoir le match d'aujourd'hui, l'ampleur d'un travail qu'il a mené tout au long de son existence, les vertus inculquées, sobre de paroles mais violemment efficace.

Il avait réclamé de la patience, il a la classe de celui qui sait transmettre, il a dit qu'il ne "pardonnera pas", sans aigreur avec toute la force de milliers de gens qui étaient ce jour autour de la pelouse, et lui mettre aussi du baume au coeur, lui le discret, le tenace.

Achille

@ Lucile | 14 avril 2019 à 10:34
« Si vous trouvez qu'ils ne sont pas cohérents, je ne sais pas ce qu'il vous faut. Le soutien de la population est bien plus important après 6 mois qu'on n'aurait plus le parier dans les premières semaines, surtout après les saccages. Encore 1/3 des Français, ce n'est pas "une poignée". »

Je ne sais pas quelle radio vous écoutez. Peut-être Radio Courtoisie, à moins que ce ne soit Sud Radio, mais votre vision de la situation me paraît terriblement déformée. Il suffit que vous alliez faire un petit tour sur Twitter et vous verrez si la majorité des Français soutient les Gilets jaunes. Dans la grande majorité des tweets ils se font incendier.

Après avoir connu un franc succès en novembre-décembre, le mouvement des Gilets jaunes ne parvient plus à dépasser la trentaine de milliers de manifestants depuis plus d’un mois. Et encore le mouvement est gonflé par les militants de la CGT et les partis de l’ultra gauche (LFI, NPA, FO) qui se joignent à eux.

Je vous invite à l’écouter l’édito d’ Alba Ventura de vendredi dernier.
Elle a parfaitement expliqué la situation.
Une opposition en déshérence prête à toutes les compromissions pour faire tomber Emmanuel Macron dont la cote de popularité n’a pas baissé d’un poil malgré les turpitudes de ses opposants. Les sondages indiquent même qu'il serait réélu si une élection présidentielle se présentait aujourd'hui.

Certes, Macron ce n'est pas la panacée, mais face aux charlots qui veulent prendre sa place, c'est encore un moindre mal.

Gavroche

@ Lucile | 14 avril 2019 à 10:34
"Comment voulez-vous qu'une représentation aussi ouvertement jupitérienne ne suscite pas des réactions telles que celles que nous connaissons ?"

Bonne réponse à Achille, mais j'aurais dit : tyrannique au lieu de jupitérienne. Macron n'est qu'un pantin du grand capital, un Pinocchio sans âme et sans raison si ce n'est celle qu'on lui insuffle, c'est même une honte comme le fut son chef Hollande.

Ce qui m'intéresse aujourd'hui c'est de savoir si Carlos Ghosn l'a financé pour sa campagne présidentielle, car il était chez Hollande lorsque toutes les magouilles de la vente supposée des Rafale se sont produites.
Et puis comme c'est un psychopathe reconnu, je devine toutes les anormalités qui sont déjà commises dans les comptes de la nation et celles à venir. Macron n'a pas été mis à la tête du pays par une bande de rapetous pour faire de la dentelle, de l'aquarelle, de la tapisserie, de la pâtisserie et il aurait mieux valu pour nous qu'il n'existât pas.

Robert Marchenoir

@ Wil | 14 avril 2019 à 00:06
"Enthoven est un rhétoricien. Il n'a aucun fond. La preuve : vers la quinzième minute du débat, Enthoven dit à Chouard, non vous n'êtes pas antisémite mais ce que vous dites fait le jeu des antisémites... Pfff."

Wil qui donne des leçons de "fond" à Raphaël Enthoven... il y en a qui n'ont peur de rien. Je pense que vous devriez vous contenter de donner des leçons sur "le cul des filles", comme vous dites -- et encore, je demande à voir vos compétences sur le sujet.

Il y a, en effet, une différence entre être antisémite, et produire un discours susceptible d'être exploité par les antisémites. Si l'on faisait l'amalgame, vous seriez sans doute le premier à vous insurger qu'on accuse n'importe qui d'antisémitisme.

Pour ceux qui sont capables de s'intéresser à autre chose que "le physique des femmes de 50 ans et celui des filles de 20 ans", je conseille ce remarquable article de Cap-X sur la nature de l'antisémitisme (en anglais). En deux mots : c'est un dérivatif de l'anti-capitalisme, et plus généralement de la haine du commerce, du développement économique, etc.

Ce qui explique pourquoi Enthoven est une buse, non pas pour les raisons que vous dites, mais parce que même en tant que Juif, il dédouane le mouvement des Gilets jaunes de tout antisémitisme. Ce qui est, a priori, invraisemblable, étant donné sa nature anti-économique. Et qui est, a posteriori, carrément faux, quand on examine le sondage que j'ai analysé ici, et qui révèle que 50 % des Gilets jaunes pensent qu'il existe un complot sioniste mondial.

Évidemment, personne n'en a parlé, parce que les auteurs du sondage eux-mêmes n'ont pas écrit, et encore moins titré, "Les Gilets jaunes sont antisémites", ni "50 % des Gilets jaunes sont antisémites".

Comme personne ne se donne plus la peine de réfléchir, ni de remonter aux informations d'origine, pas les journalistes et encore moins la population en général, cette information pourtant explosive est passée pratiquement inaperçue.

Donc, Enthoven, quand il s'agit de sa propre petite personne, est extrêmement sensible à l'antisémitisme (il rabroue le journaliste qui lui prête une proximité avec Bernard-Henri Lévy, sous-entendant : c'est parce que je suis juif, hein ? mais dites-le, que c'est parce que les Juifs se tiennent les coudes !), mais quand il a, devant lui, un mouvement social qui est massivement, extraordinairement antisémite, infiniment plus que la moyenne de la population, il le dédouane de cette faute parce que c'est un mouvement de gauche, la gauche c'est bien, elle est mignonne et gentille, et même quand elle se trompe elle a un bon fond.

Exilé

@ Achille
« Le Français est un râleur, mais au moment de faire un choix décisif, il lui reste malgré tout suffisamment de jugeote pour ne pas se laisser leurrer par les sirènes du populisme. »

Les psychiatres appellent un personnage adoptant ce type de comportement un masochiste.

Lucile

@ Achille
"Ce phénomène curieux qui a permis à une poignée d’exaltés, incapables de mener une action concertée et cohérente"...

C'est votre vision des choses, ce n'est pas forcément ce que l'histoire dira. Nous verrons si ce surgissement apparemment spontané est un signe avant-coureur, personne ne peut le dire, mais on pourrait au moins se le demander.

D'autre part, ne sous-estimez pas votre adversaire, en l'occurrence les Gilets jaunes. Il ne s'agit pas "d'une poignée", il y en avait partout, dès qu'on circulait un peu en France, au nord comme au sud, on en voyait. À Paris, on évitait de traverser certains quartiers entiers les soirs de performance. Leur persistance, leurs signes de ralliement, leurs thématiques, leurs méthodes, sont loin d'être disparates. Ils ressurgissent invariablement chaque samedi, les mêmes têtes, les mêmes vêtements, les mêmes slogans, et l'usure du temps a du mal à faire son œuvre sur leur mouvement. Si vous trouvez qu'ils ne sont pas cohérents, je ne sais pas ce qu'il vous faut. Le soutien de la population est bien plus important après 6 mois qu'on n'aurait plus le parier dans les premières semaines, surtout après les saccages. Encore 1/3 des Français, ce n'est pas "une poignée".

Et l'on sent que ça pourrait repartir. D'après moi ça repartira, car la cause, c'est-à-dire l'appauvrissement de la France, accompagné de chômage et suscitant la peur du lendemain, ne régresse pas. Ce sont la France et son gouvernement qui sont incohérents et atomisés. L'absence de cap pousse à l'extrémisme. À moins que l'Europe uniformisée et le progressisme soient des caps...

En fait d'incohérence, on ne peut plus écouter une chaîne d'info sans entendre les supputations des journalistes sur les fameuses mesures attendues. Le mouvement est né d'une révolte à mon avis justifiée contre l'impôt, et les journalistes passent leur temps à se demander avec gourmandise quel nouvel impôt (purement symbolique donc uniquement vexatoire) Macron va bien nous mettre : taxe carbone, nouvelle tranche, héritage, plus-value sur les appartements ? Prédictions auto-réalisatrices je le crains. C'est Macron qui décide. Il nous informera en temps voulu.
Entre parenthèses, Macron est tout-puissant, il décide tout seul comment nous financerons les dépenses de l'État, c'est-à-dire à quelle sauce nous serons mangés. Comment voulez-vous qu'une représentation aussi ouvertement jupitérienne ne suscite pas des réactions telles que celles que nous connaissons ?

Je ne trouve pas que le phénomène soit "curieux" comme vous dites. Toutes les conditions sont réunies pour qu'il se reproduise.

calamity jane

@ Denis Monod-Broca

Lorsque le "on" n'est pas employé c'est "les Français pensent que" !

Ce qui laisse supposer que le "on" notamment pour les représentants des partis politiques s'est exclu de la masse des Français...

Les Gilets jaunes utilisent peu ou pas du tout le "on".

A la télévision les injonctions sont florès "tout le monde veut prendre sa place" - "touche pas à mon poste"; affirmations "on n'est pas couché" qui laisse entrevoir que nous serions couchés et pas eux alors qu'ils sont dans la mécanique télévisuelle... et qu'ils nous apprendraient comment ne pas l'être ?!
Pourtant en voyant Maître Kiejman dans une émission parler d'un livre, et faire amende honorable pour avoir perdu le procès de la bretteuse-écrivaine, je me suis demandé où était le fond de la forme ?

"ON" finit par relier la toile des copinages et des intentions de fond ?!
NOUS, ne sommes pas couchés.

Achille

D’ici une vingtaine ou une trentaine d’années, quand les historiens, les philosophes, les sociologues, les politologues et sans doute aussi les psychologues, se pencheront sur le mouvement des Gilets jaunes, avec le recul suffisant pour en faire une analyse détachée de tout esprit partisan, ils s’interrogeront sur ce phénomène curieux qui a permis à une poignée d’exaltés, incapables de mener une action concertée et cohérente, de semer la zizanie pendant cinq mois (voire davantage car le mouvement ne semble pas près de s’arrêter) dans notre pays.

Sans doute, comme le laisse entendre Tipaza, en concluront-ils que ce mouvement est le fait d’une réaction mécanique de rejet d’un système technocratique qui ne répondait plus aux aspirations naturelles des citoyens, principalement ceux de condition modeste. Réaction typique d’une société de consommation pour qui le bonheur est surtout d’ordre matériel.

Il est clair que les principales « figures » des Gilets jaunes qui n’ont jamais brillé par leur subtilité, se contredisant les uns les autres en permanence, sont les éléments déclencheurs de cette mutation sociétale dont ils ne mesurent même pas les conséquences.
Reste à savoir si le nouveau système qui sera proposé sera à la hauteur des espérances de nos révolutionnaires du samedi.
Rien n’est moins sûr et surtout rien ne permet d’affirmer que la majorité des Français aspire à un changement radical sous la forme proposée par les Gilets jaunes.

Un dernier sondage indique que, si l'élection présidentielle devaient avoir lieu ce dimanche, Emmanuel Macron serait réélu avec un score supérieur à celui qu’il a obtenu en mai 2017. Quant à J-L Mélenchon il serait tout simplement « effacé ».

Le Français est un râleur, mais au moment de faire un choix décisif, il lui reste malgré tout suffisamment de jugeote pour ne pas se laisser leurrer par les sirènes du populisme.
Puisse-t-il toujours en être ainsi !

Wil

"Je songe par exemple à celui du 11 avril où pour la deuxième fois Raphaël Enthoven a été confronté à Etienne Chouard sur Sud Radio. Il me paraît objectif de souligner que le talent et le verbe du premier ont ajouté à la force de son argumentation qui m'a davantage impressionné que celle de son contradicteur (mais cela relève d'un jugement personnel)."

Sans blague ! Hahaha ! Je reconnais bien là M. Bilger l'amoureux transi jusqu'à l'aveuglement des beaux discours vides et de sa préférence de la forme sur le fond. Mais l'amour est aveugle, c'est vrai.
Enthoven est un réthoricien. Il n'a aucun fond.
C'est juste un beau gosse qui a assez de cerveau pour dire avec la manière l'inverse de ce qu'il vient de dire la phrase précédente.
La preuve: vers la quinzième minute du débat, Enthoven dit à Chouard, non vous n'êtes pas antisémite mais ce que vous dites fait le jeu des antisémites... Pfff.

Chouard, quelques phrases plus tard : "Il n'y a pas un mot d'antisémite dans ce bouquin (qui parle de je ne sais qui taxé d'antisémite par Enthoven), je n'ai rien repéré de tel, si on s'empêche de penser et de parler au risque que...", interrompu par Enthoven qui évidemment dit "Je n'empêche rien du tout, je n'ai jamais pensé que vous étiez antisémite".
Ça c'est pas de la philo, c'est de la manipulation.

Chouard a des convictions qu'on peut discuter mais il n'est pas un comédien en train de faire la p*te en se faisant passer pour un philosophe devant un micro de radio et ne crie pas comme Enthoven dans le micro.
N'importe quel ingénieur du son vous dira que le volume du micro dans un débat est important à tel point que les chaînes de TV comme BFM TV ou CNews ou autres font bien attention de diminuer le volume des micros des "méchants" et de monter ceux des "gentils".

https://www.youtube.com/watch?v=nBlvWrP5dPY

La passion de la forme est une perversion quand on en oublie le fond qui reste le plus important.
Bien sûr, la forme est plus attrayante que le fond M. Bilger.
Ce n'est pas moi qui vais vous contredire de ce côté-là. Je suis sûr que Mme Bilger se donne un mal de chien pour avoir toujours l'air comme au premier jour mais malheureusement la réalité est cruelle, c'est comme ça.
Désolé Mme B., on en est tous là, même les hommes.
M. Bilger il faut bien l'avouer ne ressemble plus à ce qu'il était lors du premier jour et donc (comme s'il y avait un rapport... c'est pas grave) moi-même qui ai donc 48 ans trouve toujours qu'un joli c*l de gamine de 20 est plus attrayant a priori que le "fond" d'une femme de 40.
Quoique quand j'avais 30 ans j'ai rencontré intimement une femme de 50 qui avait un physique qui ferait envie à beacoup de gamines de 20 ans mais elle faisait du sport, il n'y a pas de secret.
Mais je n'ai jamais eu la chance de rencontrer une femme intelligente avant vous Mme Bilger. Pas comme ça. GRRR... Mais j'imagine que c'est parce que vous ne me parlez pas donc vous n'êtes pas vraiment un exemple de femme "intelligente".
La différence est qu'une femme de 40 ans a plus de chances de se taper un jeunot qu'un type de 48 ans de se taper une gamine de 25 ans si l'homme n'a pas de fric.
Régle simple et quasiment mathématique.
C’est beau les maths.

boureau

@ breizmabro 13 avril 2019 14:38

Pour préciser les choses je n'ai aucun mépris pour Guillaume Musso que je trouve, comme vous le précisez, un excellent artisan dans son travail d'écrivain de roman populaire. Excellent et modeste dans ses rares prestations "médias".

Personne ne peut oublier que la lecture de ces romans populaires peut être une étape décisive vers la connaissance des merveilles de notre littérature.

Cordialement.

genau

Bigre ! ce débat sur la forme et le fond, qui doivent être cités dans cet ordre, amène à étriller un peu plus encore ceux qui parlent en public et s'écharpent ; on peut ainsi varier les verbes sur le même thème.
Il est doux de lire "épectase", vocable qu'aimait Claire Bretécher, le mettant, le vocable, non la chose qui est féminin, et nous voilà engagés dans un labyrinthe, suivant une démarche qu'on pourrait proposer aux crétin.e.s du genre, là, je tiens à l'écriture inclusive, car il n'y a pas de raison que le masculin reste affecté de crétinisme, alors qu'il colle aussi bien au féminin. D'ailleurs, pourquoi dire "le" féminin ? parce que c'est un genre, tiens, pardi. Les choses se compliquant par trop, il faut céder la place au fond, là-bas, derrière la colonne, où on place le provincial venu au spectacle à Paris, ville réputée pour la courtoisie de ses garçons de café.

La forme, trop préoccupée d'elle-même, se mue en cuistrerie et le fond ne se reconnaît plus qu'à ses phéromones, un parfum de spécificité qui laisse deviner que sous la carapace d'accessoires, il y a une idée, comme ici.
Et de citer, et de poétiser... pour soutenir sa cause d'exemples incontestables.
J'ai aimé Tipaza d'avoir recopié l'Art poétique, qui complète si bien celui de Despréaux: "ce qu..." non voyons, tout le monde sait ça.

Ceci me rappelle que, tout jeune adolescent, au temps des récitations et j'aimais cela, au risque de cabotiner, mon professeur de littérature française me donnait souvent le rôle du récitant, lui-même assurant le coryphée. Non, ne rigolez pas, enfants du siècle, c'était une complicité du meilleur aloi, ce temps où les maîtres avaient de l'affection pour leurs disciples, formaient la diction, soignaient la tonalité et polissaient la chute.
Disant donc l'Art poétique, emporté par mon élan, je décochai "C'est le grand soleil tremblant de minuit." Le trait passa, la pièce s'acheva et d'un petit ton où roulaient discrètement les "r", mon professeur me remercia pour le ton, exceptant avec indulgence "cette petite aurore boréale".
Mais il s'agissait bien d'une profonde leçon de discipline. L'erreur relevée, marquée, partagée et comprise. Ainsi les maîtres du langage sécrètent la forme au service exclusif du locuteur et non au leur propre.

Robert Marchenoir

Le détail qui tue, dans le débat Chouard-Enthoven : Enthoven explique que le référendum révocatoire instaurerait la démagogie permanente. Qu'il irait à l'encontre de ce que réclament les Gilets jaunes. Qu'il aggraverait la déconnexion entre les qualités nécessaires pour se faire élire, et les qualités nécessaires pour gouverner.

Et Chouard ne comprend pas. Il est comme une poule devant un couteau. Il ne dit pas : oui, mais les avantages l'emporteraient sur les inconvénients, il ne dit pas : instaurons le droit de référendum révocatoire à mi-mandat, il ne comprend tout simplement pas à quoi son interlocuteur fait allusion.

Il répond : mais, euh, le peuple, il a toujours raison, le peuple, euh, c'est nous, on est des gentils, on peut pas se tromper, quand on demande un truc, il faut nous le donner, c'est bien ça, la démocratie, non ?

C'est-à-dire qu'une réalité humaine de base, un mécanisme universel de la psychologie sociale, un truc qu'une paysanne illettrée de 1880 comprenait d'instinct, échappe complètement à Étienne Chouard. Il ne comprend même pas de quoi parle Enthoven. Mais il cite Aristote, hein... le type même de l'âne savant dont je parlais tout à l'heure.

A ce stade, il convient de rappeler qu'Étienne Chouard est professeur-fonctionnaire. Qu'il n'a jamais travaillé de sa vie.

Entendons-nous bien : il a certes fourni une tâche en échange d'une rémunération, mais il n'a jamais risqué de se faire virer parce que sa tronche aurait déplu à son patron, chose qui lui aurait permis d'appréhender deux-trois réalités humaines de base. Il a toujours eu le gîte et le couvert garantis par l'État, quoi qu'il fasse. Il a toujours eu la certitude que sa petite vie pépère se poursuivrait ainsi au-delà de la retraite, et jusqu'à sa mort (aux frais des contribuables, au passage).

Et il continue : il nous explique la "vraie vie" des "vrais gensses qui souffrent" sur les ronds-points, alors que lui-même n'y a jamais été confronté, qu'il a toujours vécu dans sa bulle fonctionnariale, et qu'il continue à nous prodiguer ses leçons de philosophie hebdomadaires au micro d'une radio privée -- entre deux "réunions de travail" avec le "peuple" pour préparer la révolution. Tandis que l'État lui remplit le frigo tous les mois.

Je ne savais pas que professeur du secondaire était un métier à mi-temps (et encore, je ne suis pas sûr qu'un mi-temps suffise à libérer suffisamment de loisir pour permettre à Étienne Chouard de poursuivre toutes ses "études").

Mais il ne se contente pas de rêver. Il enrage. Il légitime la violence. Il fait comprendre que Macron organise le chômage, que le chômage tue, et que donc, si deux ou trois flics étaient tués, hein, ce serait bien dommage, mais...

Et il monte dans les tours. Il frémit d'indignation. Il ne faut pas le contredire.

Sous ses dehors doucereux, Chouard est un homme dangereux. C'est un vrai fanatique. C'est un facho-communiste. Oh ! il n'a certes pas le charisme d'un Mussolini ou d'un Lénine, il n'a pas le douteux courage de mettre le feu à des hôtels particuliers, mais son "travail" a le pouvoir d'activer des dizaines de milliers d'individus, qui, eux, compensent ses défauts.

Ceux qui s'emploient à diffuser des menaces de mort, cherchent à tuer des policiers, et déclenchent des incendies volontaires en exprimant leur jouissance de voir "brûler les riches" (entendu dans les "manifestations").

Que Sud Radio soit une radio de droite, c'est très bien. Que par démagogie et appât du gain, un "milliardaire tenant les médias" offre une tribune régulière à un communiste enragé, qui ne fait pas mystère de ses ambitions subversives et s'emploie à jeter des allumettes dans des barils de poudre, voilà une manifestation de plus de l'irresponsabilité ambiante.

Raphaël Enthoven boucle la boucle, en matière d'irresponsabilité et de démagogie : il fait savoir à Chouard qu'il le "suit" depuis 2005. Enthoven, normalien, agrégé de philo, "suit" un abruti inculte et ignorant qui prétend être prof d'économie, mais réclame la suppression du prêt à intérêts.

Même Jean-Paul Sartre ne se serait pas vanté de "suivre" une nullité pareille.

Gavroche

Nous eûmes les trois mousquetaires, aujourd'hui nous avons les trois filous : Sarkozy-Hollande-Macron.

Histoire de ventes (impayées ?) d'avions (en Inde et en Egypte), après celles de ventes de vedettes (Taïwan) et de sous-marins (Pakistan).

"Anil Ambani, un proche du premier ministre Modi, a bénéficié d’un effacement de plus de 140 millions d’euros en 2015, au moment où Dassault négociait la vente de Rafale à l’Inde.

https://www.lemonde.fr/economie/article/2019/04/13/comment-la-france-a-efface-la-dette-fiscale-d-un-industriel-indien-associe-de-dassault_5449659_3234.html

Le conglomérat qui avait été choisi pour s’associer à Dassault, et bénéficier d’une partie des « compensations » liées à la vente de trente-six avions, a aussi financé un film de Julie Gayet."

Voilà ce qu'est devenue la France, voilà ce que sont nos présidents, des escrocs. Alors les Gilets jaunes, ce n'est qu'un passe-temps, un amuse-gueule pour les banquets des politiciens.

La France, un pays totalement corrompu, appelé à disparaître dans les fosses septiques de l'histoire de l'humanité.

breizmabro

@ boureau 13 avril 2019 à 09:52
"R. Enthoven est à la philosophie ce que Guillaume Musso est à la littérature de buffet de gare"

Tout à fait, mais Guillaume Musso ne joue pas au philosophe radiophonique, il est juste un artisan qui vit de son artisanat et, à mon humble avis, ça lui va bien comme ça, ça le dispense de faire la manche dans les radios ou sur les plateaux de télé... ;)

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@ caroff 13 avril 2019 à 13:15

Si monsieur Bilger est un "réac" métaphysique et esthétique qui fait l'apologie de l'harmonie, de la lenteur, du détachement, de l'intériorité, du jardin secret, de l'ironie, du regret, de l'altitude, comme Tillinac, je vote pour.

boureau

@ Giuseppe 13 avril 2019 13:20

Alain Minc versus "le clown".

"100 $ sur le clown". Ce n'est plus un pari mais une certitude !

A l'époque où Minc sévissait dans un grand groupe, un de mes amis patron d'une des filiales provinciales, se vit convoquer par Minc à Paris avec ses autres collègues de province.

Minc les reçut dans son bureau, les pieds sur la table de service:

"Messieurs, j'ai peu de temps. Voilà, il faut supprimer 6 000 emplois dans le groupe. J'ai réparti par secteur le nombre de licenciements. Au travail."

Ça c'est un patron !

Son séjour aux "Young Leaders" de la French-American Foundation lui avait appris sans doute l'essentiel de la fonction de patron : les licenciements !

Cordialement.

Giuseppe

@ Patrice Charoulet
"...parlant des Italiens Di Maio et Salvini. L'alliance d'un fasciste et d'un clown fait toujours gagner le fasciste. (Alain Minc)"

L'alliance d'un clown et d'Alain Minc fera toujours gagner le clown:

https://www.anti-k.org/2018/07/10/le-clown-alain-minc-linegalite-est-trop-forte-nous-risquons-une-insurrection/

Lui n'a jamais fait gagner personne, volant d'échec en échec, comme avait dit l'équipe de Macron "il n'est pas dans le réacteur" alors qu'il voulait se faire passer pour un conseil de cette équipe.

caroff

@ Claggart 12h52
"...un papier sur Sud Radio dans lequel notre hôte est cité comme "magistrat réac".
Venant du "Monde", ce ne peut être qu'un compliment."

Notre hôte, par son amour du beau langage et de l'écriture ciselée se démarque des scories actuelles. Il est réactionnaire comme on réagit à des agressions.

Lire le Monde est une perversion !

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@ Achille 10h34
"Comme le dit Ariane Chemin dans un tweet : « Le patron de Sud Radio (qui accueille Etienne Chouard, Juan Branco et Bercoff) raconte la France qu’il aime: celle «des types qui matent le cul des filles, celle de ceux qui appellent un arabe un arabe et un noir un noir». Au moins c’est clair !"

Ah ah ah !!!
La France qu'Ariane Chemin aime, celle des journalistes harceleurs à France Info et celle de ceux qui, au Monde, refusent de désigner la réalité. Pas clair pour une soi-disant journaliste.

Denis Monod-Broca

@ Exilé

« @ Denis Monod-Broca
"Haut les cœurs ! Pour nous retrouver, retrouvons le « nous »..."
Je vous rejoins sur ce point »

Content que nous soyons, cette fois, d’accord. Et être d’accord sur une question de langue - et donc de sens - ce n’est pas rien...

Claggart

@ Achille 13 avril 10 h 34

Je lis dans le numéro du 6 avril du "Monde Magazine", revue de mode grouillant de photos de mannequins, garçons et filles, à la triste figure et comportant accessoirement quelques articles d'intérêt, un papier sur Sud Radio dans lequel notre hôte est cité comme "magistrat réac".
Venant du "Monde", ce ne peut être qu'un compliment.

Patrice Charoulet

VARIA

La France n'est pas le pays des droits de l'homme, c'est le pays de la déclaration des droits de l'homme. (Hubert Védrine)

Rester calme et boire frais (disait à Macron son adjudant)

Tariq Ramadan reçoit chaque mois 35 000 euros de la Qatar Foundation.

Un écrivain du XIXe siècle appelle les sabots des « escarpins en cuir de brouette ».

Ismaël Emelien a dit à Olivier Duhamel qu'il n'écoutait jamais la radio et la télé.

L'apostat Bruno Le Maire...

(Parlant des Italiens Di Maio et Salvini) L'alliance d'un fasciste et d'un clown fait toujours gagner le fasciste. (Alain Minc)

La France a besoin des solutions de la droite. (Valérie Pécresse)

L'effort de tolérance est un effort contre soi. (Claude Habib)

Quand vous avez anonymat, vous avez déchaînement. (Pïerre Manent)

C'est dans l'envie et l'ingratitude que se mesure un être. (Péguy, 1913)

Cet océan d'ingratitude qu'est le monde moderne...(id)

L'extrême infériorité mentale des foules...(Gustave Le Bon, 1895)

(Parlant des gilets jaunes) Mieux vaut ne pas être une vitrine quand on se trouve sur leur passage. (Jacques Julliard)

Houellebecq est aux grands écrivains ce que le beaujolais nouveau est aux grands crus. (Naulleau)

L'amitié, c'est l'amour sans le corps. (Onfray)

Le grand point de l'éducation, c'est de prêcher d'exemple. (Turgot)

Ceux qui redoutent la Blague n'ont pas grande confiance dans leur force. Ce sont des Hercules qui craignent les chatouilles. (Paul Valéry)

Zola trône et pontifie sur son fumier. (Léon Daudet)

Le démocrate est modeste. (Albert Camus)

Valls a poussé, en parlant à Hollande, la nomination de Macron pour succéder à Montebourg.

Asselineau fut quatre ans directeur de cabinet de Pasqua.

Je fais un art mineur pour les mineurs. (Gainsbourg)

Achille

Petit portrait de Didier Maïsto, PDG de Sud Radio communiqué par Arrêt sur Images.
Comme le dit Ariane Chemin dans un tweet : « Le patron de Sud Radio (qui accueille Etienne Chouard, Juan Branco et Bercoff) raconte la France qu’il aime: celle «des types qui matent le cul des filles, celle de ceux qui appellent un arabe un arabe et un noir un noir». Au moins c’est clair !

Qu’est-ce que notre hôte est allé faire dans ce tripot qu’est Sud Radio ? Enfin, si ça l’amuse…

Robert Marchenoir

Bon, j'ai fait ma B.A., je me suis tapé le débat Chouard-Enthoven. C'est abyssal. Insupportable. Deux hystériques qui se battent pour grimper aux rideaux. On dirait duvent et Preud'homme.

Entre la sottise insondable du premier et le maniérisme cocaïné du second, il n'y en a pas un pour racheter l'autre. Évidemment, Enthoven est un peu moins stupide que Chouard. Il a été le seul à rétablir deux ou trois vérités importantes.

Mais la forme, bon Dieu, la forme... elle trahit la ruine du fond. Voilà deux hommes qui sont censés avoir Beaucoup Réfléchi sur les Choses qui Comptent, et qu'entend-on ? deux pipelettes surexcitées, qui parlent comme si elles avaient une baïonnette dans le dos, qui se coupent l'une l'autre, Chouard au bord des larmes, Enthoven avec son chantonnement de diva, le premier implorant : contredisez-moi, monsieur le professeur, le second donnant à l'autre de l'Etienne long comme le bras...

C'est ça, un débat politique, aujourd'hui ? L'autre abruti qui nous explique que "depuis des décennies", il y a des gens "qui n'arrivent pas à nourrir leurs enfants avec leurs 800 euros par mois" (confondant sans doute avec le Venezuela), accusant Macron d'être un criminel "parce qu'il détruit la Sécurité sociale" (si seulement !...), prétendant que le chômage fait 15 000 morts par an, ayant le culot d'assurer que les Gilets jaunes se font "tirer dessus" dans les manifestations...

Quand on te tire dessus, imbécile, c'est avec des pistolets et des fusils, et en général, t'en meurs. Là, c'est tes poteaux qui ont tué dix personnes dans leurs automobiles.

Chouard se défend d'être antisémite, avec la bénédiction d'Enthoven, faux-cul comme pas deux, qui lui décerne un certificat d'aryanité -- pardon, de non-antisémitisme --, mais c'est pour aussitôt relever que des antisémites pourraient exploiter son discours. Et l'autre abruti, qui ne comprend même pas ses propres paroles, s'empresse de lui donner raison en dénonçant "l'usure"...

Comprendre : non pas le prêt à intérêt excessif, à 50 % par an ou à 10 % par mois (ce que notre "professeur d'économie" aurait du mal à faire, d'ailleurs, en période d'intérêts négatifs) ; mais le prêt à intérêt tout court, le principe de l'activité financière, de la banque, de l'investissement et du capitalisme, depuis au moins cinq siècles.

Le type réussit à la fois à se plaindre du chômage, et à réclamer, dans les faits, l'interdiction de toute croissance et de toute société industrielle.

Comment des médias peuvent-ils donner la parole à un aussi sombre crétin ? Ce type a la carrure intellectuelle d'un plagiste, sans en avoir le charme.

Il est totalement "hors-sol" (précisément l'accusation portée par les populistes à l'encontre des "élites"), il passe sa vie dans des papiers et des concepts -- auxquels il ne comprend rien.

Mais Enthoven ne vaut guère mieux. Certes, il plante le bâton deux ou trois fois dans la réalité, mais on sent bien que pour lui, le débat politique est surtout le prétexte à faire des phrases, à déclamer comme s'il était sur la scène de la Comédie-Française. Aucune épaisseur, aucune sagesse, la virtuosité du mot l'emportera toujours sur la sobriété de la chose.

"Déjà ? C'est déjà fini ? On n'a eu le temps de rien dire, pourtant..." En effet, vous n'avez rien dit. Ce n'est pas faute d'avoir parlé.
______

@ Mary Preud'homme | 12 avril 2019 à 18:41

Houlàlà... C'est extrêmement mauvais. Dans le fond comme dans la forme.

boureau

@ Marc GHINSBERG 13 avril 2019 00:17

Etre un habitué de France Culture et d'Arte serait donc un brevet d'intelligence, de profondeur... C'est faire beaucoup d'honneur à ces citadelles bobo.
J'ai entendu et vu à plusieurs reprises Raphaël Enthoven. Il trouve effectivement très bien sa place dans ce milieu intello-pédant-snobinard qui étale sa culture (sa cu-culture comme dirait le Canard) comme la confiture sur la tartine : à grands coups de louche.

Au-delà des brassées de lieux communs qu'il manie avec délectation, c'est un des champions du progressisme à la Macron : plus conformiste sur la bien-pensance à produire et à étaler (comme la confiture-bis) tu meurs !

Le niveau intellectuel - si médiocre - des générations formées depuis une vingtaine d'années à l'Ecole normale supérieure s'apprécie d'autant plus que nous avons hélas, si peu de grands penseurs à écouter. Le moindre bonimenteur (avec un peu de talent quand même) devient le penseur du siècle.

R. Enthoven est à la philosophie ce que Guillaume Musso est à la littérature de buffet de gare : un bon connaisseur du marketing de masse. Un professeur de philosophie apprécié à Henri VI ou Louis-le-Grand, nul doute !

Vous avez compris qu'il m'agace plus qu'il ne m'instruit ! Ceci dit en toute modestie bien sûr !

Cordialement.

Exilé

@ Denis Monod-Broca
"Haut les cœurs ! Pour nous retrouver, retrouvons le « nous »..."

Je vous rejoins sur ce point.
J'espère que Philippe Bilger ne m'en voudra pas de le dire ici, mais je me suis un peu accroché (courtoisement) avec lui à propos du recours systématique au « on », qui ne se justifie pas quand il peut tout aussi bien être remplacé par le « nous ».
Le « on » est haïssable...

Achille

@ jack | 12 avril 2019 à 21:59

Je trouvais plutôt plaisants les premiers épisodes de la série Capitaine Marleau. Son humour ch’timi, son inséparable chapka vissée sur la tête, son côté déjanté en faisaient un personnage qui sortait des enquêteurs traditionnels des séries TV. Un peu comme le lieutenant Columbo de la série éponyme.
Mais à la longue, ses gesticulations ridicules, ses répliques lourdingues ne m’amusent plus. Je suis revenu à la série Commissaire Magellan avec l’excellent Jacques Spiesser. L’humour y est présent tout au long de l’épisode mais en beaucoup plus fin.

J’ai cru comprendre que Corinne Masiero avait connu une période de galère dans sa jeunesse, ce qui peut expliquer ses opinions politiques très à gauche. Mais je pense qu’elle ferait mieux de se limiter à son rôle de comédienne et de laisser la politique aux cabotins de LFI. Elle n’en sera que plus appréciée par son public.

Tipaza

Curieux ce refus du RIC par beaucoup de commentateurs de la politique.
Certes le RIC sous la forme révocatoire demandée par les GJ est un souhait un peu infantile, mais les enfants n'ont pas toujours tort dans leur extrémisme qu'il convient de modérer.

J'ai déjà dit dans les billets précédents que je croyais qu'une forme de RIC, moins absolu que celui-ci, se mettrait en place de gré ou de force.

Ce retour au peuple ou aux citoyens fait partie de l'évolution de la société et du sens de l'histoire, car il existe un sens de l'histoire qui n'est pas celui énoncé par les marxistes.
C'est un sens de l'histoire de la prise de conscience de la valeur comme individu de l'homme et de sa capacité à gérer sa vie.

L'histoire nous montre que l'individu est passé du stade de sujet d'un monarque à celui de citoyen libre.
De citoyen à qui on a donné la parole, sous conditions d'abord, ce fut le suffrage censitaire, puis qui a pris la parole sans conditions, ce fut le suffrage universel, on en est même arrivé à donner le droit de vote aux femmes. ;-)

Le prochain stade de l'évolution est la consultation permanente de l'avis des citoyens, non plus par sondages, mais des consultations officielles.

Macron est descendu dans l'arène du grand débat de façon quasi caricaturale en monopolisant la parole pour expliquer sa politique. Il a accepté la parole parfois un peu rude de ceux qui étaient devant lui, donc il a admis que les institutions officielles Assemblée et Sénat ne suffisaient pas pour faire remonter au sommet l'état de la nation et les désirs des citoyens.

Il ne peut plus reculer, il faut qu'il officialise cet échange d'opinions, sinon il est mort politiquement.

Comment se fera cet échange et sous quelle forme le questionnement des citoyens se mettra en place, nous le saurons bientôt, car je suis persuadé que Macron est trop intelligent pour esquiver cet impératif.

Peut-être par un référendum s'adressant seulement aux corps constitués, Conseils régionaux, départementaux, municipaux, ce qui serait doublement habile, puisqu'il donnerait la parole aux corps intermédiaires qu'il a méprisés jusqu'à aujourd'hui et "en même temps" il consulterait des personnes dont l'esprit de bouleversement est limité par fonction et par nature.
Une forme de référendum censitaire en quelque sorte pour commencer.

Rendez-vous dans la semaine à venir pour savoir si mon analyse est juste.

PS : Il est possible que cette proposition ait été faite déjà, je ne suis aucun des débats politiques qui m'ennuient à mourir.

Marc GHINSBERG

Quand Étienne choit

Étienne Chouard a élu domicile à Sud Radio. Il y est hébergé par son président Didier Maïsto qui lui a réservé une émission hebdomadaire. La plupart du temps, il débat avec des gens qui sont de son avis comme Maxime Nicolle ou Juan Branco, ce dernier du reste vaut vraiment le détour, on aura l’occasion d’en reparler.

Le 11 avril notre Étienne avait en face de lui un vrai contradicteur, Raphaël Enthoven (Henri IV, Normale Sup, agrégé de philo, habitué de France Culture et de Arte). Raphaël Enthoven est un esprit clair qui maîtrise parfaitement la langue française, Étienne Chouard est un esprit fumeux qui s’exprime confusément. La joute était trop déséquilibrée. Ce qui devait arriver arriva : Chouard chut. Enthoven en grande forme lui fit toucher le fond.
Étienne remballa son RIC car il n’avait convaincu personne.

Pierre Blanchard

@ Tipaza | 12 avril 2019 à 17:49

Tout simplement car la vidéo est de moins mauvaise qualité dans une société ou le paraître l'emporte parfois sur l'être
;-)

https://www.dailymotion.com/video/xp2mc

jack

Corinne Masiero est devenue 'presque' une célébrité.
Alors cela lui monte un peu à la tête. Elle nous joue du Ruffin.
Le jeu consiste à transgresser. La critique ne suffit plus, il convient d'être outrancier à l'égard du Président. Un excellent moyen de faire le buzz à bon compte puisque l'intéressé ne peut répondre à de telles stupidités.
Des combattants de la facilité.


Achille

« Raphaël Enthoven a été confronté à Etienne Chouard sur Sud Radio. Il me paraît objectif de souligner que le talent et le verbe du premier ont ajouté à la force de son argumentation qui m'a davantage impressionné que celle de son contradicteur. »

Raphaël Enthoven n’a pas trop de souci à se faire face à Etienne Chouard. Ils ne travaillent pas dans la même catégorie, que ce soit sur la forme ou sur le fond.

C’est même plutôt cruel de la part de Sud Radio de vouloir les confronter sachant qu’inévitablement le pauvre Chouard ne tient pas la distance et va se faire mettre KO par son adversaire dès les premières reprises.

Il serait temps d'arrêter le massacre !

Lucile

Évidemment quand la forme et le fond sont à la hauteur l'un de l'autre, on baigne dans les hautes sphères. Mais s'il y a de la substance, c'est déjà beaucoup. Et si la forme séduit, c'est qu'elle est bonne, on aurait tort de la sous-estimer.

Grâce aux neurosciences on sait maintenant pourquoi un auteur est "bon". On a la preuve par exemple que les mots "lavande", ou "rugueux", font réagir les centres nerveux correspondant à l'odorat et au toucher, alors que les mots "odeur" ou "inégal" n'éveillent d'autre zone que celle de la lecture. On sait aussi que la grammaire, la façon de dire les choses, activent l'esprit de façon immédiate, mais aussi durable. Elle éveille diverses zones du cerveau, elle le rend plus agile, plus libre, elle aiguise la compréhension. La poésie active le cerveau droit.

Dans la langue anglaise, le champion toutes catégories est Shakespeare. Il utilise des adjectifs ou des noms comme verbes et les conjugue. Par exemple dans Coriolan : "He godded me" (il m'a déifié). "To lip" pour embrasser. Un expert en imagerie médicale ayant participé à une étude sur Shakespeare explique " l'augmentation d'activité du cerveau vient de ce qu'il ré-évalue ce qu'il lit et cherche à l'interpréter. Devant une phrase de Shakespeare, le cerveau la considère comme difficile, mais tolère la difficulté parce qu'elle a du sens. Peut-être le cerveau saisit-il alors qu'il y a là quelque chose qui revêt plus d'une signification".

Tous les articles qui décrivent ce phénomène expliquent que le style n'est pas seulement un ornement, ou un plus, mais qu'il active la compréhension et hausse le niveau de la réflexion.

(Il doit aussi exister des articles en français).

https://www.nytimes.com/2012/03/18/opinion/sunday/the-neuroscience-of-your-brain-on-fiction.html
https://www.telegraph.co.uk/news/science/science-news/9797617/Shakespeare-and-Wordsworth-boost-the-brain-new-research-reveals.html
https://www.telegraph.co.uk/news/uknews/1537149/The-music-of-Shakespeare-is-food-for-thought.html

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@ Savonarole

Je n'ai pas "pondu" ce que je viens d'écrire, je ne suis pas une poule. Je ne sors ni de la basse-cour ni de chez le coiffeur. Est-ce que vous pourriez essayer d'être à mon égard, non pas un peu bienveillant si c'est trop vous demander, mais, tout de même, un peu moins rabaissant ? Sinon fichez-moi la paix.

boureau

"La passion de la forme : une perversion ?

Oui et non cher P. Bilger et vous le démontrez brillamment dans ce billet.

J'ai plaisir à constater - une fois de plus - votre honnêteté intellectuelle quand vous reconnaissez que vous vous emballez pour des politiques qui s'expriment brillamment.

Il n'est pas mauvais de se rappeler que finalement - à terme - le fond est aussi important que la forme.

Cordialement.

Mary Preud'homme

Parler sur le fond (notamment sur ce blog à partir d'expériences et de vécus) au-delà de la forme qui n'est qu'une langue de bois où certains viennent ici s'exposer sans vergogne, après avoir longtemps adhéré et pactisé avec des idéologies mortifères qu'aujourd'hui ils rejettent, moins par conviction que par pur opportunisme, est forcément dérangeant pour ces retourneurs de veste compulsifs, voire de pantalons (coucou Jacques Dutronc), qui ne viennent sur ce blog que pour se montrer, troller et à défaut de témoignages vraiment convaincants, vu leur vacuité et leurs antécédents fachos et racistes qui nous ont précipités dans le pétrin post-colonialiste, nous bombardent aujourd'hui sans vergogne de conseils et de liens, comme par exemple la remigration, censée panser toutes les plaies et guérir les écrouelles dont leurs théories fumeuses et destructrices sont en grande partie à l'origine ? Alors que lorsque les gens de notre génération, quelques décades plus tôt, prônaient et défendaient l'idée de développement des anciennes colonies et l'encouragement de leurs élites à rester chez elles, on nous riait au nez, arguant que les Noirs d'Afrique ou les Maghrébins avaient pour seule vocation de demeurer inférieurs, soumis et condamnés à venir (faute de travail chez eux) constituer chez nous un nouveau "lumpen prolétariat" ! On voit le résultat !

Et ce sont les mêmes ou leurs descendants ou affidés zélés et tout aussi racistes - façon Marchenoir - qui voudraient aujourd'hui reprendre l'ascendant et dicter leur conduite à ceux qui doutent qu'un QI réputé inférieur (occidentalement parlant) conférerait à nos ex-colonisés une situation à vie de larbins, de débiles légers, voire de délinquants ou de terroristes potentiels ?

Tandis que ces gros malins autoproclamés plus blancs que blancs (soit gris clair selon Coluche) se la pètent, se prodiguant même en conseils et leçons de morale alors qu'ils devraient au contraire faire profil bas, eu égard à la situation où leur bêtise, leur ignorance crasse et leurs préjugés racialistes, alliés à ceux de leurs ascendants, non moins ignorants et suffisants qu'eux, nous ont conduits !

Autrement dit on a affaire à des pompiers pyromanes qui se présenteraient aujourd'hui, paradoxalement, en sauveurs, tout en voulant neutraliser ceux qui n'ont cessé de mettre en garde l'opinion contre les dangers et dérives sociétales que ces malfaisants ont en grande partie engendrés et qu'ils prétendent aujourd'hui combattre mieux que quiconque ?

Au secours et sus à ces malfaisants qui ne sont pas sans rappeler les collabos et résistants de la dernière heure des sombres années quarante à quarante-cinq !

Tipaza

"La forme, c'est le fond qui remonte à la surface."
a dit Victor Hugo.

Évidemment il s'est trouvé un prof de philo qui a cru bon de proposer à deux douzaines d'ados de disserter sur ce sujet.
J'en ai conçu une éternelle détestation pour Victor Hugo.

Plus tard, bien plus tard, j'ai compris que la forme comme la beauté pouvaient être une des voies de l'évasion.

Encore faut-il que cette forme soit libre de toutes contraintes, et c'est Verlaine me semble-t-il, qui exprime le plus clairement ce que doit être la forme en poésie, et par extension dans tout discours.

Voici les premiers vers de "l'Art poétique" de Verlaine, si bien chanté par Léo Ferré.

"De la musique avant toute chose,
Et pour cela préfère l'Impair
Plus vague et plus soluble dans l'air,
Sans rien en lui qui pèse ou qui pose.

Il faut aussi que tu n'ailles point
Choisir tes mots sans quelque méprise :
Rien de plus cher que la chanson grise
Où l'Indécis au Précis se joint.

C'est des beaux yeux derrière des voiles,
C'est le grand jour tremblant de midi,
C'est, par un ciel d'automne attiédi,
Le bleu fouillis des claires étoiles ! ..."

https://www.youtube.com/watch?v=vPkWjJL4TlE

lefort

Et moi je vous dis que Macron est un con... pour la forme et ensuite j'argumente pour le fond.
Nous sommes d'accord je crois ? !

sbriglia

Qui n'a jamais été soûlé par Jean d’Ormesson ou Luchini et vibré à Houellebecq ou Modiano ne peut comprendre la différence entre la forme et le fond…

Comme ne peut aussi comprendre la différence entre la forme et le fond qui n’a jamais été soûlé par Houellebecq ou Modiano et vibré à Jean d’Ormesson ou Luchini.

Et quand la forme épouse le fond l’épectase n’est pas loin…

Savonarole

"Je ne me souviens plus du nom de l’auteur de cet aphorisme."
Rédigé par : Marc GHINSBERG | 12 avril 2019 à 15:59

Alzheimer vous guette, George Burns, un excellent comique américain, avait eu avant l'heure cette définition : "Au début on oublie les prénoms, puis les noms, un jour on oublie de refermer sa braguette, puis un jour, c'est fatal, on oublie de l'ouvrir".

Savonarole

"Jean-Marc Dumontet, Corinne Masiero - le Capitaine Marleau" -, voilà qu'on nous parle chinois sur ce blog, qui sont ces gens ?
Nous faudra-t-il lire France Dimanche pour suivre la marche de la France ?
De passage à San Francisco, j'ai demandé à mon voisin dans l'avion ce qu'il pensait de Jean-Marc Dumontet et de Corinne Masiero, il m'a tourné le dos.

Robert Marchenoir

Question fondamentale, en effet. Car notre époque souffre de deux maux opposés à cet égard.

D'un côté, la généralisation d'une expression, écrite et parlée, incroyablement dégradée, aussi bien du point de vue de la rigueur et de la beauté de la langue, que du point de vue de la politesse et de la décence.

Et de l'autre, l'envahissement de l'espace public par des ânes savants dotés, en apparence, d'une maîtrise poussée du français, mais qu'ils mettent au service d'une pensée indigente, empreinte de perversité et de volonté de nuire.

Il suffit d'écouter des émissions de radio des années 50 pour mesurer la destruction du langage qui est intervenue depuis. Non seulement chez les intellectuels, mais parmi les moins éduqués.

Occasionnellement, on retrouve un peu de cette tenue du verbe d'antan chez des Français d'adoption. Ainsi, c'est un plaisir d'entendre parler Karim Ouchikh, d'origine algérienne, conseiller régional, avocat, fils de femme de ménage (comme un certain intellectuel de drouache bien connu), né dans la culture musulmane, converti au catholicisme, et, disons-le tout de suite, "raciste", "islamophobe" pour ne pas dire "néo-nazi", puisqu'il se présente aux élections européennes sur la liste de Renaud Camus, nommée La Ligne claire, qui prône la remigration.

Extrait de La Lettre aux européens, signée par l'un et l'autre : "L'Europe, il ne faut pas en sortir, il faut en sortir l'Afrique. Jamais une occupation n'a pris fin sans le départ de l'occupant. Jamais une colonisation ne s'est achevée sans le retrait des colonisateurs et des colons. La Ligne claire, [...] c'est celle qui mène du ferme constat du grand remplacement [...] à l'exigence de la remigration."

Voilà qui est admirablement dit. Justesse de la pensée, rigueur de l'expression. La Ligne claire porte bien son nom.

Marc GHINSBERG

« La passion de la forme n’exclut pas la passion du fond.
Pas plus que la passion des formes n’exclut la passion des fonds. »

Je ne me souviens plus du nom de l’auteur de cet aphorisme.

Denis Monod-Broca

Question forme, je suis consterné de la disparition du «
nous » .

Dans La disparition de Georges Perec le « e » a disparu.
Dans les conversations de chacun, dans les propos des journalistes à la radio et à la télé, dans ceux des hommes politiques, c’est désormais le « nous » qui a disparu, remplacé par l‘affreux « on ». Et il ne s’agit plus là d’une performance littéraire, donc de fiction, non, il s’agit d’une triste réalité. Ecoutez ! Tendez l’oreille ! Ecoutez vos propres propos ! C’est systématique ! Toujours « on », plus jamais « nous » ! Un sommet fut atteint avec l’exclamation d’Emmanuel Macron : « On est des pitres ! ». Parce que bien sûr cette troisième personne du singulier s’accorde au pluriel. Quel charabia !

Cette disparition de « nous » signe-t-elle notre disparition ?
Car enfin, si nous ne savons plus dire « nous » n’est-ce pas que nous ne savons plus nous sentir membre d’un même groupe, que ce soit un groupe familial, amical, idéologique, religieux ou autre, et politiquement que nous ne savons plus nous sentir membre d’une même collectivité nationale ?
Haut les cœurs ! Pour nous retrouver, retrouvons le « nous »…

Xavier NEBOUT

Raphaël Enthoven face à Etienne Chouard sur Sud Radio, c'est la malhonnêteté intellectuelle consistant à monopoliser la parole en répondant en cent mots ce qu'on pourrait dire en dix.
Je dirais d'ailleurs qu'on ne peut se prétendre philosophe en ne sachant pas dire les choses d'une manière claire, concise et précise.
Et puis le pédantisme consistant à se référer à de grands auteurs est un aveu de faiblesse, car la logique doit se suffire à elle-même.

Ensuite, nous avons les Gilets jaunes contre les énarques.
"tous des enc..." nous disent-ils en somme.
Vulgaire, certes mais comment mieux dire en si peu de mots ?
Ne sommes-nous pas là au bord de la mystique ?

Giuseppe

Monsieur Bilger vous êtes le meilleur !
Je suis scotché sur votre capacité tel un métronome à poser des questionnements par vos billets.

Souvent les blogs font naufrage par leur manque de rigueur et de puissance, la preuve, un énergumène n'arrête pas de vous interpeller, c'est dire s'il vous apprécie.
Vous laissez faire et après tout - mais vous êtes seul juge - cela fait partie des interrogations, la vie quoi !

Bon je ne suis pas d'accord parfois avec vous, mais au moins ce qui est dit est dit.

Il m'est arrivé de m'emporter, de se "purger" certaines fois, il y a dedans le pire et le meilleur, tout dépend du milieu dans lequel on évolue.
Mais quand les pénalités pointent à l'horizon, et que les mauvaises excuses s'enfilent comme des perles, vous fermez la porte où se tient la réunion et là le langage change de registre, cela fait son effet - je ne parle que de ce que je connais - le knout "langagien" apporte des solutions aussi.

Exilé

Pour être honnête, je me suis surpris, en telle ou telle circonstance, à attacher trop d'importance au verbe, à la qualité du langage et de l'expression. Comme si l'argumentation elle-même passait au second plan derrière l'esthétique de la parole.

Cette remise en question vous honore.
En effet, si la forme est importante, autant par respect de la langue que de celui des auditeurs ou des lecteurs, elle ne doit rester qu'au service du fond, c'est-à-dire du message ou de l'idée à faire passer.
Sinon, c'est parler (ou écrire) pour ne rien dire.

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