Les totalitarismes nazi, communiste et maoïste, l'horreur cambodgienne, avaient pour obsession de faire table rase et, sous des registres différents, d'inventer un homme nouveau, un parfait aryen ou un militant conditionné et sans passé. On n'a pas oublié, on ne doit pas l'oublier.
J'ose postuler que ces délires portés à ce point d'absurdité, avec leurs affreuses conséquences et leurs millions de morts, sont derrière nous.
Mais, pourtant, sur un mode plus badin, dans un climat démocratique, il y a toujours quelque chose qui demeure de ces tentatives odieuses et maléfiques de laisser croire à une autre humanité, à une politique inédite.
En 1981, Jack Lang nous annonce, sans rire, le passage de la "frontière qui sépare la nuit de la lumière". On a vu.
Le président Macron a construit sa campagne fulgurante et dégagiste en nous promettant qu'un nouveau monde allait succéder à l'ancien. On a vu.
Pedro Sanchez le sympathique et valeureux président du Gouvernement d'Espagne, socialiste, vient de remporter les élections et, sans frémir, il déclare que "l'avenir a gagné et que le passé a perdu." On verra.
Les uns et les autres, et tous ceux qui moins connus se sont embarqués dans les mêmes fantasmes, sont-ils sincères ou croient-ils utile de respecter le jeu conventionnel de la vie politique dans le monde ? De promettre le bouleversement et l'inconcevable pour être sûrs au moins d'attraper "un petit quelque chose" ?
Ils seraient les seuls à pouvoir gouverner et présider et, avec eux, l'Histoire sera une page blanche sur laquelle ils écriront un texte inouï.
Il y a des citoyens tellement épris d'aurores que, dégoûtés des crépuscules fatigués, ils s'engouffrent avec un enthousiasme vite meurtri dans celles qu'on leur a présentées, parfois avec talent.
Si les politiques sont sincères, une telle illusion est tragique.
Cyniques, une telle prétention est détestable.
Rien n'est plus dévastateur que cette poudre aux yeux démocratique qui s'offre comme une révolution et qui, dans le meilleur des cas, sera une gestion la moins médiocre possible et la plus apaisante peut-être d'un pays avec ses forces, ses attentes, ses tensions et ses futures déceptions.
Libérez les politiques de l'illusion et apprenez-leur la modestie qui les conduira à promettre moins et à tenir davantage.
L'ancien monde est inachevé, imparfait, soit, mais il vaut mieux que l'invocation, dissipée en un trait de temps, d'un nouveau monde, d'un avenir, d'une lumière espérés mais dévoyés en pièges à électeurs.
@ Giuseppe 02 mai 2019 à 12:31
"Ils sont sans doute plus attentifs avec le leur."
Vous auriez pu écrire "ils sont SANS NUL DOUTE plus attentifs avec le leur" ;)
Adéo Giuseppe
Rédigé par : breizmabro | 02 mai 2019 à 18:57
@ breizmabro | 29 avril 2019 à 21:05
L'électricité et Volta… Ceci dit il fallait bien être énarque et pas une lumière pour avoir inventé qu'avec des cars on allait sauver notre pays. Ils n'en loupent pas une, mes économies ne seront jamais entre leurs mains, vous leur filez le désert gratos, huit jours après je leur vends du sable. On n'en sortira pas, même Marchi doit être inquiet mais à tout prendre pour diriger le pays, mieux vaut un ours qu'un poulet de batterie.
https://www.msn.com/fr-fr/actualite/france/il-ny-a-désormais-plus-que-deux-compagnies-nationales-de-cars-macron/ar-AAANa8z?ocid=spartandhp
Tous ces gestionnaires de fric chez les autres… Ils sont sans doute plus attentifs avec le leur.
Rédigé par : Giuseppe | 02 mai 2019 à 12:31
Tout est dans la connaissance des sens de l'histoire et leur manipulation.
Le nazisme a été un pur produit de convergences historiques. Révolte contre le traité de Versailles, crainte du bolchevisme et aide de l'Occident pour lutter contre, rancœur des soldats et de leurs familles contre les juifs qui auraient accaparé ce qu'on appelle les grands corps pendant que les autres se faisaient trucider, une Eglise inopérante face à la science, fierté de l'uniforme généralisé en Europe à la suite de la Grande guerre.
Pour le bolchevisme, cela a surtout été comme chez nous en 1789, le fait d'une bande de fripouilles intellectuelles.
Franco et Pinochet on sauvé leur pays du pire.
Nous concernant, il n'y a plus l'excuse de la méconnaissance, sinon la paresse intellectuelle à se contenter du politiquement correct.
Il faut maintenant revenir sur les illusions, à commencer par celles des philosopheurs du XVIIIe siècle, et tout ce qui a suivi.
Rédigé par : Xavier NEBOUT | 02 mai 2019 à 09:39
"Libérez les politiques de l'illusion et apprenez-leur la modestie qui les conduira à promettre moins et à tenir davantage."
Cette phrase, Monsieur Bilger, est sans doute l'une des plus vraies. J'y ai repensé il y a peu en visionnant avec quelques jours de retard un excellent documentaire de France 3, diffusé le 26 avril dernier à... 2 heures 20, heure de grande écoute s'il en est !
Il s'agit de "2005 : quand les Français ont dit non à l'Europe" que l'on peut encore revoir ici pendant un jour ou deux : https://www.france.tv/documentaires/politique/957613-2005-quand-les-francais-ont-dit-non-a-l-europe.html .
Cette analyse permet de comprendre les raisons profondes du rejet des politiques comme des médias, rejet qui n'a fait que s'aggraver depuis douze ans, pour culminer dans cette interminable et paroxystique crise des Gilets jaunes.
Je pense qu'il faut voir ce documentaire, qui permet de comprendre les prolongements de ce déni du vote négatif des Français jusqu'aux règnes de messieurs Sarkozy, puis Hollande, couronné par celui de monsieur Macron qui est leur plus fidèle successeur, quoi qu'il en dise.
Rédigé par : Robert | 01 mai 2019 à 22:09
@ Claude Luçon 01/05 13:27
Je vous adresse moi aussi bien volontiers un brin de ce muguet dont on aimerait qu'il soit porteur de raison.
Et pour vous éclairer, sachez que j'ai bien respiré l'odeur des gaz lacrymogènes en 68, non point au côté de cet illuminé de Cohn-Bendit mais seulement parce que je faisais partie de ces étudiants qui eux voulaient suivre leurs cours, qui refusaient la chienlit qui sévissait alors et qui n'avaient nulle envie de voir leurs examens de fin d'année annulés.
Issu d'un milieu modeste et alors aidé par une bourse, travaillant toutes mes vacances pour compléter cette aide de l'Etat envers lequel je m'estimais alors redevable, je n'avais nulle envie de voir mes efforts anéantis par une bande d'exaltés, d'irresponsables, d'idéologues dont je ne partageais nullement les opinions.
Rédigé par : Michel Deluré | 01 mai 2019 à 17:54
@ Exilé | 30 avril 2019 à 18:24
Je ne crois pas que l'incompétence puisse se vendre, même à l'étranger et le politicien n'est achetable que pour manipuler des lois ; ce n'est pas sa rémunération qui sera un frein à sa trahison !
Comme pourrait le dire Claude Luçon : ce n'est pas à la sortie de l'ENA qu'il faudrait recruter des hommes politiques mais à celle des écoles d'ingénieurs. Nous aurions pour chefs des esprits tout à fait différents.
Rédigé par : Gavroche | 01 mai 2019 à 16:12
L'illusion du moment, c'est de croire que, ou de faire comme si, les agitateurs plus ou moins exacerbés portant les couleurs jaune ou noire ou rouge, n'étaient pas des apprentis sorciers ouvrant la voie à ce qu'il y a de plus belliciste chez les verts.
Les verts auxquels je pense n'ont cure d'écologie ; leur couleur est une nostalgie d'oasis. Eux sont des fanatiques jusqu'auboutistes habillant leur combat des préceptes d'une religion de conquête.
Pendant que nos gardiens de l'ordre s'épuisent à pacifier nos grandes villes, les bellicistes verts passent plus facilement nos frontières et s'organisent dans la tranquillité de nos périphéries négligées.
Rédigé par : Yves | 01 mai 2019 à 14:36
@ vamonos | 01 mai 2019 à 09:52
J'ignore le prix et ne suis plus à l'âge où on l'on investit dans des terrains.
Mes ancêtres avaient tout prévu même que j'aurais besoin, un jour, d'un bout de terrain, mais rien ne presse :)
Malheureusement ce n'est pas celui qui est en face de mon immeuble mais sur le côté ouest.
Nous avons trois chantiers d'immeubles en cours plus deux qui suivront : Vive la solidarité envers les Anciens.
Cela nous appelle comment nous avons reconstruit la France, le maire du coin est un DVG il fallait s'y attendre, quand on est........ !
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@ Michel Deluré | 01 mai 2019 à 11:35
Au cas où vous seriez né après 1968 sachez que la rationalité a été dépassée par un autre philosophe, Cohn-Bendit, grâce à lui c'est la nationalité qui se perd, lui-même est un peu confus sur le sujet.
Grâce à lui aussi la panique a remplacé la logique.
Joyeux 1er Mai quand même, c'est la fête du travail !
C'est le côté ironique de la manifestation, des fainéants qui célèbrent le travail et garantissent aux CRS qu'ils ne seront jamais au chômage !
Un brin de muguet pour tous ceux qui se manifestent sur ce blog !
Rédigé par : Claude Luçon | 01 mai 2019 à 13:27
@ Giuseppe 30 avril 2019 à 22:05
Nous revoilà le nez dans l'électricité, c'est la faute à Giuseppe, le nez dans les factures c'est la faute à... au même :D
J'ai beaucoup aimé le passage :
".Contribution au service public d'électricité (CSPE)
.Contribution tarifaire d'acheminement électricité (CTA)"
Ainsi donc, après mon tableau électrique (que j'ai confié à Emmaüs :( je m'aperçois que je contribue par mon obole au service public d'électricité.
Jusque-là rien d'anormal je l'avoue.
Maintenant je me demande pourquoi mon service public d'électricité rémunéré par mon obole me facture en sus* "l'acheminement" de ladite électricité alors que, naïvement, je croyais que c'était son job de service public de m'acheminer mon électricité.
C'est un peu comme si le service des impôts me taxait pour m'acheminer mon avis d'imposition...
Ce qu'il y a de génial c'est qu'EDF arrive à nous vendre le service - obligatoire - de fourniture d'électricité en le scindant en deux lignes distinctes pour pouvoir taxer deux fois.
Ya pas que des beaux mecs ou de belles nanas la-haut, ya aussi des cerveaux ! :D
*J'évite cette expression chez Jacky puisque chez lui seul l'art oratoire est exercé, parfois même sur plusieurs tonalités.
Adéo Giuseppe.
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@ Gavroche 30 avril 2019 à 18:47
"Les énarques sont comme cela, ils inventent des textes sans comprendre ceux de leurs prédécesseurs"
Un peu comme les députés godillots de Manu qui votent des textes qui ont déjà fait l'objet d'une loi depuis 50 ans (loi anti-casseurs votée, de mémoire, en 70).
En même temps, eux, il y a 50 ans... ils étaient, comment dire... ? (je vais aller demander une expression intelligente chez Jacky et je reviens ;))
Rédigé par : breizmabro | 01 mai 2019 à 12:53
Vous aviez fière allure ce matin cher P. Bilger, chez Pascal Praud, avec votre jolie cravate rouge et votre chemise blanche !
J'ai apprécié votre intervention sur Brahim Bouarram qui avait été jeté dans la Seine en marge d'une manifestation du FN.
Il est courageux de vous élever contre la récupération par la gauche et l'extrême gauche de tous les événements tragiques de notre pays en travestissant souvent la vérité historique. Merci.
De la même façon, il y a quelques jours, dans une émission de P. Praud, les invités de gauche, tels Gérard Leclerc, ont tenté de répartir entre extrême droite et extrême gauche les tentatives de museler la parole publique. P. Praud leur a "mis le nez dans le caca" en leur demandant qui, à droite ou à l'extrême droite muselait la parole de gens de gauche et piteusement Gérard Leclerc a baissé du nez ne trouvant évidemment aucune réponse puisqu'il n'y en avait pas.
C'est bien que le joug du camp du bien commence à se fissurer grâce à quelques courageux dont vous faites partie cher P. Bilger.
Cordialement.
Rédigé par : boureau | 01 mai 2019 à 11:44
L'expérience est là qui atteste, tout au long de l'Histoire, qu'une élection se gagne non pas en étant le plus vertueux mais en ayant tout mis en œuvre pour remporter le plus de voix.
Se vendre auprès des électeurs exige d'enjoliver le produit, de le rendre attractif et nécessite donc quelques entorses avec la vérité, même si l'on sait parfaitement que celle-ci vous rattrapera ultérieurement.
L'illusion fait donc malheureusement partie de ce jeu, le paradoxe étant que, malgré cette évidence que tous, politiques comme citoyens, regrettent et dénoncent elle traverse les âges.
—————
@ Claude Luçon 01/05 00:31
Je pense que dans le pays de Descartes la rationalité se perd et que, tout comme vous, beaucoup peuvent nourrir des doutes !
Rédigé par : Michel Deluré | 01 mai 2019 à 11:35
@ Claude Luçon | 30 avril 2019 à 14:51
Combien coûte ce terrain constructible ?
Vous n'êtes pas acheteur a priori mais si le vendeur pouvait prouver son intelligence et baisser ses prétentions, vous pourriez peut-être le débarrasser de ce terrain qui encombre inutilement sa comptabilité.
Ainsi vous prolongeriez la quiétude qu'apporte une vue sans vis-à-vis.
Rédigé par : vamonos | 01 mai 2019 à 09:52
Les totalitarismes nazi, communiste et maoïste, l'horreur cambodgienne, avaient pour obsession de faire table rase et, sous des registres différents, d'inventer un homme nouveau, un parfait aryen ou un militant conditionné et sans passé. On n'a pas oublié, on ne doit pas l'oublier.
N'oublions tout de même pas que le temps des idéologues fous, qui se sont permis (et se permettent toujours) d'élucubrer en chambre des théories abracadabrantes niant la nature de l'homme, ses liens avec son biotope, avec ses ancêtres, avec sa civilisation et avec son Créateur, a été inauguré par les sinistres Lumières et par leurs suites pratiques qui se sont acharnées à remplacer un ordre millénaire empirique mais adapté à l'homme par un système technocratique qui ne fait que l'écraser de son poids sous couvert de l'exalter et de le libérer...
Et à chaque fois et partout, comme ces théories supposées parfaites ne peuvent que se traduire par des échecs sans toutefois pouvoir être remises en cause, il faut désigner des boucs émissaires qui se verront chargés de la responsabilité des dysfonctionnements avant d'être sacrifiés.
D'où les crimes, les massacres voire les génocides qui sont les marqueurs de ces systèmes inhumains, machines à fabriquer un « homme nouveau », en s'appuyant au besoin sur le cynisme, comme celui qui a consisté à invoquer le « principe d'humanité » pour justifier le génocide des Vendéens...
Rédigé par : Exilé | 01 mai 2019 à 09:20
Aujourd’hui 1er mai, grande journée en jaune noir rouge.
Ce n’est pas un samedi, mais les Gilets jaunes nous ont concocté une petite journée spéciale, avec en prime une démonstration du pouvoir de nuisance de black blocs venus de l’étranger.
La CGT, ne voulant pas être en reste, sera bien présente elle aussi. Après tout, le 1er mai, c’est SA journée de manifestation.
Elle sera donc là, avec ses « gros bras » pour contenir leurs militants les plus excités... Leurs traditionnels vendeurs de brins de muguet seront sans doute là aussi.
Gageons toutefois que la recette ne sera pas fameuse. Le cœur n’y est pas.
Rédigé par : Achille | 01 mai 2019 à 08:56
Lorsqu'on essaye de comprendre, en vain, ce qui se passe en France, et ailleurs sur notre Terre, on se prend à envier cette planète loin, très loin dans le cosmos, dans une galaxie dont on ne peut supposer que l'existence, peut-être même déjà avalée par un trou noir, une planète dont les sages ont écrit :
" Déclaration universelle des droits de l'homme
Article premier
Tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droits. Ils sont doués de raison et de conscience et doivent agir les uns envers les autres dans un esprit de fraternité.
Mais elle est où cette planète, elle est où ?
On pourrait reprendre quelques-uns de ces mots comme "libres", "égaux" et "fraternité". Encore que… ils me rappellent quelque chose ces trois mots, des choses que des éducateurs, seulement instituteurs alors, pas encore professeurs des écoles, nous enseignaient à l'école communale...
Rêvons d'une planète où les gens sont doués de raison et agissent les uns envers les autres ! Pas les uns contre les autres !
Je suis convaincu que Mitsahne, comme moi, en a rêvé en 1945 puis encore en 1958 et, aussi comme moi, en lisant les commentaires, commence à avoir de sérieux doutes !
Rédigé par : Claude Luçon | 01 mai 2019 à 00:31
Libérez les politiques de l'illusion ! (PB)
Libérez-nous surtout de l'illusion des politiques. Dans le sillage d'un contributeur, je lis :
.Taxe sur la consommation finale d'électricité (TFCE)
.Contribution au service public d'électricité (CSPE)
.Contribution tarifaire d'acheminement électricité (CTA)
De vrais poètes à EDF, mais le plus beau pour finir, l'envolée épique:
.TVA 20%
.TVA 5,5%
C'est beau comme une facture, il paraît que nous sommes champions du monde de la dette publique, je crois que pour les taxes on monte aussi sur la première marche.
"Pognon de dingue" mais qu'en font-ils tous ces énarques depuis des décennies ? Et il faudrait continuer à alimenter cet élevage de poulets en batterie - égratigné par le Palmipède pour les folles dépenses - qui nous mènent tout droit vers un désastre. Misère.
Mais combien faudra-t-il que l'on soit ponctionné pour qu'enfin, contribuables, nous puissions dormir en paix, nus sans aucun doute, mais en paix loin de toutes ces persécutions.
"En 1981, Jack Lang nous annonce, sans rire, le passage de la "frontière qui sépare la nuit de la lumière". On a vu." (PB)
Il était surtout du côté de la lumière, sans les factures.
Rédigé par : Giuseppe | 30 avril 2019 à 22:05
@ Mitsahne | 29 avril 2019 à 18:54
Excellent, on en veut d'autres.
En ce qui concerne la CSG non déductible, vous exposez :
"Car les contribuables ont la très désagréable impression de se faire voler quand ils sont obligés de déclarer 21 000 euros alors qu’ils n’en ont touché que 20 000 (à cause de la CSG non déductible, invention diabolique compliquée qui fausse tous les calculs)."
Et pourtant taxer un impôt, ou vice versa, n'est-ce pas interdit ?
Il faut avouer que la CSG fut mise en place par un crétin qui se croyait très intelligent mais qui en réalité n'était, comme Macron, qu'un fils à papa. Depuis, aucun n'ose revenir sur cette ânerie, les énarques sont comme cela, ils inventent des textes sans comprendre ceux de leurs prédécesseurs, ainsi ils ont tous la certitude qu'avant eux le fil à couper le beurre n'existait pas ; entre nous Macron se ne prend-il pas pour Jésus ?
Rédigé par : Gavroche | 30 avril 2019 à 18:47
@ Marc GHINSBERG
"...mais il y a le Christ : il est tout, et en tous... Une illusion de plus ?"
Vous posez la question sans y répondre, mais c'est un premier pas !
Rédigé par : Paul Duret | 30 avril 2019 à 18:37
@ Exilé 30 avril 2019 à 13:17
Ya (comme on dit en breton) :D
Rédigé par : breizmabro | 30 avril 2019 à 18:36
"Libérez les politiques de l'illusion et apprenez-leur la modestie qui les conduira à promettre moins et à tenir davantage."
Ce sont les électeurs, même s'il y en a de moins en moins, qui perpétuent le discrédit de ceux pour lesquels ils votent.
En somme un jeu à somme nulle: vous politiciens qui vous présentez à nos suffrages faites-nous rêver juste un peu, dites-nous que le chômage va baisser, que la justice va être plus efficace, que les enseignants vont de nouveau enseigner, que les délinquants vont être punis, etc.
Et puis finalement, la politique n'est-ce pas un peu comme en amour: après une déception, on souffre, on déplore l'incompréhension mutuelle, les promesses non tenues et puis, le temps faisant, ces sentiments négatifs s'estompent et la perspective d'une nouvelle rencontre, d'une nouvelle affection (je ne parle pas de maladie !!) dissout le désenchantement et permet de passer un nouveau contrat.
Mais il existe des points de non-retour, des désillusions tellement énormes qu'elles remettent en question tout nouveau pacte de confiance avec le moindre politicien: on s'abstient tout simplement.
Comme en amour on préfère rester seul(e) que mal accompagné !!
Rédigé par : caroff | 30 avril 2019 à 18:36
@ Gavroche
« Supprimer tous leurs avantages et ne leur donner qu'une rémunération plafonnée à trois SMIC.
Vous verrez les Macron et sa bande de parasites décamper. »
De façon générale, le fait de relativement bien rémunérer le personnel politique - souvent au-dessus de ses compétences et de ses qualités réelles - est supposé l'aider à résister la tentation de se faire acheter par divers types de groupes de pression, y compris étrangers.
L'actualité nous a hélas prouvé que cela ne suffisait pas toujours à le garder dans le droit chemin.
Mais la politique est-elle un métier et doit-elle donner lieu à des rétributions ou bien est-elle une forme de sacerdoce exercé à titre gracieux ?
Rédigé par : Exilé | 30 avril 2019 à 18:24
@ Achille
"Souvenons-nous de la remontée de bretelles que s’est pris Fillon par Sarkozy après sa phrase malheureuse « Je suis à la tête d’un Etat en faillite ». L’espace d’un instant il avait oublié qui était le chef..."
Et pourtant c'était vrai...
Rédigé par : Myrta | 30 avril 2019 à 16:52
En politique, de déception en déception, nous sommes désemparés et désorientés devant autant de vide.
Personnellement j'avais beaucoup espéré en François Fillon, expérimenté, connaissant parfaitement tous les dossiers économiques, sociaux, internationaux après avoir occupé plusieurs poste de ministre et cinq ans celui de Premier ministre, connaissant aussi le monde régional et rural parce qu'il habitait la province et qu'il avait été député de la Sarthe. Respectueux de notre culture, de nos valeurs culturelles et de la famille, il m'apparaissait comme celui qui pouvait réformer le pays en profondeur pour le moderniser tout en maintenant une certaine continuité pour en assurer un renouveau sans bouleversements majeurs.
Ca c'était évidemment idyllique.
Or, un premier livre, celui de Serge Grouard, ancien maire sans détours et très estimé d'Orléans, fidèle et ami de François Fillon, soutien dès la primaire de la droite, et directeur de sa campagne, est venu troubler ce trop beau portrait. Il y décrit un être fuyant et mutique, à la personnalité hautaine et distante, manquant d'empathie. Impossible de le joindre juste après sa victoire à la primaire et lorsque l'affaire Fillon a été connue de tous à la stupéfaction de ses amis qui ne voulaient pas croire aux révélations et souhaitaient l'entendre se défendre, ce fut la fuite. M. Grouard ne l'a semble-t-il pas revu depuis ni entendu pour la moindre conversation... un proche soutien laissé tomber comme une vieille chaussette.
Aujourd'hui, je découvre des extraits d'un autre livre "L'homme qui ne voulait pas être président" de Véronique Jacquier qui raconte plus en détail à peu près les mêmes traits de caractère de François Fillon. Un portrait qui ternit encore un peu plus le personnage.
"François Fillon apparaît comme un homme très orgueilleux souhaitant vivre dans le luxe, mais ne disposant pas du caractère qui fait les grands fauves, celui qui permet de mener les batailles politiques pour arriver au sommet. François Fillon n’aime pas se battre, et c’est la seconde leçon du livre qui décrit un monde politique complètement corrodé, où n’existe plus l’idée d’intérêt national, un monde réduit à une arène où s’affrontent des ego finalement très médiocres."
Régis de Castelnau (Causeur)
Au moins, j'ai moins de regrets après ces lectures.
Ce qui m'amène non pas à me satisfaire de notre jeune Président qui gère la France à l'esbroufe, campé sur ses certitudes, mais à me dire que l'homme providentiel est loin d'exister et qu'il faut donc se contenter du moins mauvais ou de celui qui est élu, mais en bousculant son ordinaire pour lui faire comprendre qu'il nous conduit là où nous ne voulons pas et qu'il est loin d'avoir raison sur tout.
Il faut au moins reconnaître aux Gilets jaunes, ceux des début du mouvement, d'avoir bousculé le train-train du Président, un Président qui, il l'a avoué lors de sa conférence de presse, ne connaissait pas les problèmes de ses concitoyens. Pas étonnant puisqu'il n'avait jamais été élu et qu'il n'avait jamais côtoyé d'autres que les élites, les intellectuels et les plus aisés.
Un Président arc-bouté sur ses certitudes idéologiques issues de Sciences Po (période de feu Richard Descoings), libérales, progressistes et universalistes, admirateur de la pensée de Machiavel et donc de l'art de la manipulation.
Le pire pour les Français actuellement, c'est le vide politique, après le grand dégagisme, que nous resterait-il comme solutions en cas de manquement ? Les fidèles macroniens, éblouis par les belles paroles, contents de tout quelles que soient son attitude bravache et narcissique, sa politique sociale, économique et sociétale, nous répètent qu'il est élu pour cinq ans et qu'il reste notre Président, et qu'il est inutile donc de refaire le monde. Certes, il est élu pour cinq ans, protégé par nos institutions. Mais qu'arriverait-il si M. Macron par ras-le-bol personnel ou acculé par la révolte devait démissionner, ou pire s'il devait tomber gravement malade ? Il n'est qu'un humain après tout.
Aucune opposition forte, aucune figure politique d'envergure qui se dégage. Une situation inédite depuis bien longtemps mais non moins inquiétante. 67 millions d'habitants dans la France résignée ou endormie, mais malade, des milliers d'élus et pas un(e) individu capable de diriger la France grâce à une personnalité hors du commun, cela fait peur et cela prouve que nous sommes en grand danger.
Rédigé par : Michelle D-LEROY | 30 avril 2019 à 16:48
Churchill disait quelque chose du genre : "L'art de la politique est de prévoir le futur, puis d'expliquer pourquoi le futur ne s'était pas passé comme prévu."
En France nos présidents nous ont tous prédit le brillant futur qu'ils nous réservaient mais n'ont jamais expliqué pourquoi, après, ce futur a tourné au pétrin.
Le problème après le grand dégagement de Macron est qu'il laisse un grand trou.
A propos de trou, symbole ? Juste devant ma résidence pour seniors une entreprise a creusé un grand trou pour y construire les fondations d'un bâtiment futur, un beau trou bien rectangulaire et en a dégagé la terre, le trou est en vente depuis par Century 21 (authentique).
Encore les Américains !
Un grand dégagement matériel pour un futur à imaginer ! Comme Macron !
Au moins dans notre cas il y a espérance, le quartier s'appelle Carré d'Or.
Sans doute nous pour rappeler que nous ne laissons pas le futur que nos Gilets jaunes, pardon héritiers, attendaient. A y bien penser les vraies demandes des GJ sont de réclamer leur héritage dès maintenant.
Nous ne devrions pas avoir de soucis pour l'Espagne ils ont une longue expérience: les Maures, puis les grandes conquêtes en Amérique avec les résultats que l'on sait, Franco, une sorte de royauté républicaine et enfin Valls en réserve et Savonarole pour nous informer du miracle à la catalane. Nous devrions être envieux !
Rédigé par : Claude Luçon | 30 avril 2019 à 14:51
Les campagnes électorales sont des distributeurs d'illusions.
Puis le pouvoir élu est confronté aux réalités et les promesses sont escamotées.
Cela étant, tant que les pays sont gouvernés par des libéraux ou des sociaux-démocrates, le danger est bien circonscrit.
Il n'en va pas de même avec l’extrême gauche ou l’extrême droite. Ils sont tellement sûrs de détenir la vérité qu'ils représentent un danger d'entêtement préjudiciable aux populations.
Rédigé par : jack | 30 avril 2019 à 14:30
@ breizmabro
« A Ouessant les fonctionnaires, toutes catégories, sont autosuffisants en homards bleus puisque, comme moi, ils ont le droit, chacun, à UN casier de pêche (des fois ya contrôle...). »
Vous êtes des privilégiés vous autres, dans les Dom-Tom...
Rédigé par : Exilé | 30 avril 2019 à 13:17
"Pedro Sanchez le sympathique et valeureux chef de Gouvernement de l'Espagne socialiste".
"Sympathique et valeureux" cher P. Bilger ? Ah bon !
Est-ce parce que son parcours panégyrique - scruté jour après jour - sur Wikipédia fait trois mètres de long ?
A sa lecture, par contre, on peut se demander si ce socialiste - comme tous les politiciens socialistes - a vraiment travaillé depuis sa naissance ?
Cordialement.
Rédigé par : boureau | 30 avril 2019 à 13:11
@ Exilé | 29 avril 2019 à 14:31
Il y en a quelques-un(e)s qui s'en sortent quand même pas mal sur cette terre.
Selon l’Office national de la statistique anglais, sur les quelque 400 000 couples qui se sont mariés en 1947, seul un sur dix va célébrer ses noces de diamants cette année.
Extrait de https://www.senioractu.com/Le-couple-royal-britannique-a-fete-ses-noces-de-diamants-soit-60-ans-de-vie-commune_a8380.html
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@ breizmabro | 29 avril 2019 à 15:09
La manipulation de l’opinion publique serait (est) inhérente au pouvoir en politique comme vraisemblablement en religion.
Et ce jusqu’à y intégrer l’instrumentalisation des personnes et des idées. Les « ficelles » les plus grosses sont volontairement bien montrées pour détourner l’attention, mais les autres fils, toute l’immensité des autres fils, confectionnent autant de toiles d’araignées desquelles il sera toujours difficile de s’échapper au commun des mortels. Sauf à en être le créateur, et en avoir en même temps, acquis les défenses immunitaires.
https://www.youtube.com/watch?v=omCe5u1UZVE
Rédigé par : fugace | 30 avril 2019 à 13:03
Bien sûr moins de blablas, de causeurs infatués de leur personne, de faux-semblants pour donner le change et plus d'écoute et d'actions. Comme s'il suffisait de tomber la veste ou faire des gestes étudiés avec les mains pour montrer son dynamisme, sa détermination ! Alors qu'il ne s'agit que de postures enseignées par un conseiller en communication pour faire illusion !
Surtout ne jamais croire les promesses en forme de projets miraculeux censés "commencer" à se réaliser à l'horizon de telle année... Sachant que l'horizon est une ligne imaginaire qui recule au fur et à mesure que l'on avance...
Rédigé par : Mary Preud'homme | 30 avril 2019 à 12:23
Bonjour.
Le côté amusant de votre titre est qu'il est également possible d'y lire une exhortation à laisser libre cours aux politiques de l'illusion.
C'est une taquinerie. De mauvais aloi, je le concède.
En fait, votre billet a comme sujet celui de la vente. La vente de soi-même comme de tout ou à peu près ce qui constitue notre environnement.
Argumentation, séduction, conviction, adhésion.
Est il réaliste de penser qu’un argumentaire modeste suffise à séduire, convaincre et emporter l’adhésion ?
Cela ne fonctionnerait pas.
Imaginez qu’un constructeur de smartphones toujours plus rutilants tente de vendre son nouveau modèle en admettant d’infimes différences avec sa précédente merveille datant d’une année à peine.
Non, il faut vanter nouveauté, nouvel usage, accès au nouveau monde pour espérer battre en brèche scepticisme et réalisme.
Demeurent la liberté d’adhérer ou faire jouer son libre arbitre.
Rédigé par : Gb | 30 avril 2019 à 11:09
Une règle simple à mettre en place pour ne plus avoir d'escrocs en politique (c'est-à-dire 99 % de leur population).
Supprimer tous leurs avantages et ne leur donner qu'une rémunération plafonnée à trois SMIC.
Vous verrez les Macron et sa bande de parasites décamper.
En attendant les élections, ils paniquent et font des cadeaux aux vieux, quinze jours avant les élections ; il paraît aussi qu'il y a beaucoup de faux billets en circulation (ils en émettent déjà tellement) et l'Euro continue de plonger.
Vraiment, la Macronie quelle c*nnerie !
Rédigé par : Gavroche | 30 avril 2019 à 10:54
@ caroff | 30 avril 2019 à 00:00
Les présidents du Conseil de la IIIe et IVe République se distinguaient par leur maîtrise de l’art oratoire et leurs réparties cinglantes qui renvoyaient dans leurs cordes leurs adversaires. Je pense bien sûr à Clemenceau, Henri Queuille et Edgar Faure qui, aujourd’hui encore, sont largement cités pour leur bel esprit. Le film « Le Président » avec un Jean Gabin magistral, nous en donne une belle illustration.
Dans la Ve République il n’y a guère que Georges Pompidou, Raymond Barre et peut-être aussi J-P Raffarin qui aient repris le flambeau avec plus ou moins de réussite.
Les « raffarinades » de ce dernier ne sont pas toujours de qualité égale car beaucoup sont empruntées à monsieur de la Palisse, mais certaines sont excellentes.
Depuis 2007, nos Premiers ministres sont tristes à mourir, sans doute écrasés par la pression de leur patron qui les a relégués au rang de simple « collaborateur », ne leur laissant plus aucune marge d’initiative.
Souvenons-nous de la remontée de bretelles que s’est pris Fillon par Sarkozy après sa phrase malheureuse « Je suis à la tête d’un Etat en faillite ». L’espace d’un instant il avait oublié qui était le chef...
Rédigé par : Achille | 30 avril 2019 à 10:37
@ caroff
« “La politique n'est pas l'art de résoudre les problèmes, mais de faire taire ceux qui les posent.” (Toujours Queuille !) »
Cette maxime fort juste de Henri Queuille, qui à son époque ne s'appliquait qu'aux débats contradictoires à la Chambre, a depuis été transposée au domaine judiciaire pour interdire d'aborder diverses questions graves, au détriment de ce qui en principe devrait être la démocratie.
Rédigé par : Exilé | 30 avril 2019 à 09:52
L'illusion comme horizon du nouveau monde, c'est un vieux classique en politique.
À gauche c'est un horizon pourpre dont on ne sait s'il représente un lever ou un coucher de soleil. L'expérience montre qu'en avançant on s'aperçoit que c'est plutôt un coucher.
À droite c'est un horizon bleu, évidemment.
Dans les deux cas, en s'en approchant on tombe sur des récifs, ce qui oblige à baisser le regard sur la proue du navire qui coule lentement, et c'est le grand changement de bord.
On passe du "en même temps" au "grand n'importe quoi" comme le montre le revirement de politique économique définit par la dernière conférence de presse.
« Vanité des vanités, vanité des vanités, tout est vanité.
Quel avantage revient-il à l’homme de toute la peine qu’il se donne sous le soleil ?
Une génération s’en va, une autre vient, et la terre subsiste toujours.
Le soleil se lève, le soleil se couche ; il soupire après le lieu d’où il se lève de nouveau.
Le vent se dirige vers le midi, tourne vers le nord ; puis il tourne encore, et reprend les mêmes circuits.
Tous les fleuves vont à la mer, et la mer n’est point remplie ; ils continuent à aller vers le lieu où ils se dirigent.
Toutes choses sont en travail au-delà de ce qu’on peut dire ; l’oeil ne se rassasie pas de voir, et l’oreille ne se lasse pas d’entendre.
Ce qui a été, c’est ce qui sera, et ce qui s’est fait, c’est ce qui se fera, il n’y a rien de nouveau sous le soleil.
S’il est une chose dont on dise : Vois ceci, c’est nouveau ! Cette chose existait déjà dans les siècles qui nous ont précédés. »
Livre de l'Ecclésiaste (Qohéleth) ch. 1, v.2-10.
Rédigé par : Tipaza | 30 avril 2019 à 08:15
@ Achille 20h
"Qu’à cela ne tienne, EM trace sa route, se référant sans doute à ce président du Conseil qui a dit un jour : « Plus mes adversaires me critiquent plus je suis convaincu que je suis sur la bonne voie » (je crois que c’est Henri Queuille, mais je ne le garantis pas".
Henri Queuille, une sorte de Chirac en moins corrompu ! Vous flinguez votre poulain !!
“La politique n'est pas l'art de résoudre les problèmes, mais de faire taire ceux qui les posent.” (Toujours Queuille !)
Rédigé par : caroff | 30 avril 2019 à 00:00
C'est l'illusion criminelle de "l'homme nouveau". "Un autre monde est possible". En effet : en ce qui concerne la France, un monde non socialiste est possible. Hélas ! ce n'est jamais celui qu'on nous propose.
De même que ce que les socialistes de droite et de gauche reprochent à Margaret Thatcher, c'est d'avoir prouvé qu'un autre monde était possible. Un autre monde que celui de la misère, du chômage et de l'inflation gouverné, à coups de trique, par les syndicalistes marxistes.
Et il se trouve que c'est cet autre monde qu'ont préféré les fameux "ouvriers" (en langue d'aujourd'hui : "défavorisés"), lesquels ont porté et maintenu Margaret Thatcher au pouvoir.
Chose qu'omettent de rappeler les tripoteurs socialistes de tous bords. Par exemple le répugnant Henri Guaino, qui exprimait hier encore, sur Radio Courtoisie, ses impeccables convictions de gauche sous la défroque "gaulliste" habituelle.
Ce somptueux escroc jetait une fois de plus, dans la conversation, le fameux "Il n'y a pas d'alternative" de la bienfaitrice de l'Angleterre, en guise de repoussoir. Oubliant de préciser, à l'instar de millions d'autres abrutis et faussaires avant lui, le contexte et la signification de cette phrase, prononcée dans un cadre de politique politicienne bien particulier.
Bien sûr qu'il y a une alternative : c'est la France d'aujourd'hui, celle qui connaît un chômage deux ou trois fois supérieur à celui de la plupart de ses voisins, celle où des malfaiteurs crypto-marxistes comme Henri Guaino peuvent encore se pavaner dans "lémédias" -- car une radio d'extrême droite fait aussi partie "des médias" ---, celle vouée à la violence nihiliste des Gilets jaunes, désespérés des effets du socialisme, mais suffisamment décérébrés par ce dernier pour réclamer encore plus de socialisme.
Ce qu'ils viennent d'obtenir derechef, suite à la conférence de presse du président de la République.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 29 avril 2019 à 22:46
"Libérez les politiques de l'illusion et apprenez-leur la modestie qui les conduira à promettre moins et à tenir davantage."
M. Bilger qui ose dire qu'il faut apprendre la modestie aux politicards alors que ça fait deux ans qu'il chante les louanges pour ne pas dire qu'il cire les pompes de Macron.
Et encore si ça n'avait commencé qu'avec Macron... Le pauvre homme n'est plus un perdreau de l'année lui non plus mais lui n'a toujours pas compris.
29 avril 2007, même endroit:
"Ensuite, dans l'exercice d'aujourd'hui, Nicolas Sarkozy a été époustouflant. Grave, concentré, capable de réponses rapides et nettes, sachant ramasser en peu de mots l'essentiel de sa pensée, n'oubliant jamais d'associer l'analyse abstraite et le message utile, avocat talentueux de lui-même, maître de ses pulsions polémiques, distillant l'ironique et le sérieux, échappant à l'agressivité sans tomber dans la tiédeur, c'était du grand art, de quelque manière qu'on puisse évaluer sa personne privée et son projet présidentiel. Sa grande force est sans doute là, dans cette capacité de susciter une forme d'adhésion au-delà même des appartenances idéologiques. Il me semble que devant cette prestation on est presque obligé de se dire, si on veut demeurer de bonne foi, qu'il est au-dessus du lot, que l'artiste séduit, que l'animal politique est impressionnant, que de tout cela se dégage comme une certitude, une fiabilité, une évidence, une "solidité", selon un sondage du Parisien, qui rassurent. Si la sincérité est présente, c'est encore mieux. Si c'est une technique suprêmement exploitée, c'est déjà beaucoup."
Quand on voit ce que M.Bilger pense et dit de Sarko dix ans plus tard, c'est à mourir de rire.
Ca laisse imaginer ce qu'il dira de Macron dans dix ans parce que ce sont les deux mêmes arrivistes sans aucune autre conviction que leur intérêt personnel (pléonasme) et donc surtout pas politique.
D'ailleurs, ils s'entendent comme larrons en foire ! Quel idiot s'en étonnerait ? Qui se ressemble s'assemble.
"Sarkon et Macro" sont les preuves vivantes d'abord qu'il faut être un escroc pour devenir président de la République depuis le Général mais ça on le sait depuis Mitterrand et qu'ensuite les expressions de péquenots ont bien un fond de vérité.
Rédigé par : Wil | 29 avril 2019 à 22:03
Excellent billet, Monsieur Bilger dont je retiens la conclusion :
"Libérez les politiques de l'illusion et apprenez-leur la modestie qui les conduira à promettre moins et à tenir davantage.
L'ancien monde est inachevé, imparfait, soit, mais il vaut mieux que l'invocation, dissipée en un trait de temps, d'un nouveau monde, d'un avenir, d'une lumière espérés mais dévoyés en pièges à électeurs."
Sans doute avez-vous raison de faire ces injonctions. Toutefois, il me semble que vous omettez une dimension capitale, parce que vous raisonnez sur vos références en matière de politique.
En effet, les politiques sont condamnés à la gesticulation dans la mesure où il ne sont que les pantins d'un théâtre d'ombres dont d’autres tirent réellement les ficelles. Ils ne sont que l'apparence du pouvoir qui est en réalité exercé par d'autres.
Dans le Monde diplomatique de mai, vient de paraître un excellent article écrit par Pierre Musso, professeur des universités à l'Institut d'études avancées de Nantes, et intitulé "L'ère de l’État-entreprise", qui est bien le monde, qualifié de nouveau, qui est celui dont monsieur Macron est le parfait représentant (de commerce"), je cite :
« La technicisation du politique conduit à la neutralisation et à la dépolitisation de l’État par la grande entreprise qui le désarme comme lui-même l’avait fait avec l’Église. Au carrefour de la cybernétique, du management et du libéralisme, l’État-entreprise s’impose après la chute du mur de Berlin, qui marque l’apogée de la critique de l’étatisme. Depuis, il se développe en combinant trois dimensions : technologique, au profit de la gouvernance par les nombres et la gouvernementalité algorithmique ; néomanagériale, au nom de l’agir efficace ; et néolibérale, en propageant la phobie de l’État, dans la continuité des travaux de Friedrich Hayek, de la Société du Mont-Pèlerin et de l’école de Chicago. Hayek invitait déjà à « détrôner le politique » au nom de l’ordre dit « spontané » du marché : « La politique a pris une place trop importante, elle est devenue trop coûteuse et nuisible, absorbant beaucoup trop d’énergie mentale et de ressources matérielles » - ce qui ne pouvait que couronner l’entreprise. Fondateur du groupe Bilderberg et de la Commission trilatérale, David Rockefeller constatait en 1999 : « Ces dernières années, il y a eu une tendance vers la démocratie et l’économie de marché dans de nombreuses parties du monde. Cela réduit le rôle des gouvernements, ce à quoi les hommes d’affaires sont favorables (…). Mais le revers de la médaille, c’est que quelqu’un doit prendre la place des gouvernements, et le business me semble l’entité logique pour le faire. »
En conclusion, il ne faut pas se laisser piéger par les apparences ou les illusions, mais sans doute tenter de comprendre et révéler les dessous de ce fameux nouveau monde dont monsieur Macron n'est que le porte-parole et l'exécutant le plus fidèle !
Rédigé par : Robert | 29 avril 2019 à 21:36
@ Exilé 29 avril 2019 à 18:23
"Problème : combien de homards bleus faut-il sortir chaque jour des casiers pour nourrir un fonctionnaire de catégorie A ?"
A Ouessant les fonctionnaires, toutes catégories, sont autosuffisants en homards bleus puisque, comme moi, ils ont le droit, chacun, à UN casier de pêche (des fois ya contrôle...).
Si pas de homard, peut-être une belle araignée et tout le monde est content.
L'important n'est pas de relever le casier avec homard, l'important c'est d'aller en mer avec ses ami.e.s et de parler, après, pendant des heures, du mauvais emplacement du casier et/ou du mauvais appât dans le casier, et de critiquer en riant les politiciens parisiens qui n'ont vu de homards bleus (ou des araignées de mer) que sur l'étal d'un poissonnier ou sur un plateau de l'Orangerie ou de la Grande Cascade.
Pour le reste...
Adéo
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@ finch 29 avril 2019 à 18:53
Et en quelques mois de pavanage (qui nous a coûté un pognon de dingue) dans les contrées lointaines, loin de Paris (là ou il y a des loups parfois ;)) Manu nous a redit, en long en large et en plusieurs versions, ce que disait Coluche à propos des hommes (c'est bon aussi pour les femmes) politiques :
"Dites-moi de quoi vous avez besoin je vous expliquerai comment vous en passer"
Adéo
Rédigé par : breizmabro | 29 avril 2019 à 21:05
Mais qui nous délivrera de notre nature ? France aliénée, ayant fait des choix intenables, faute de réalisme, acquérant un bonheur factice, dérivé des échecs unanimes des régimes communistes, empêtrée dans une escroquerie fiscale dont elle ne comprend elle-même plus les ressorts.
Fini, le clap de fin se prépare, et ce n'est pas une catastrophe, c'est une fin normale. L'absence totale d'autocritique, sauf à la marge, n'est pas compensée par le sourire et la provocation domestique ; appeler à la responsabilité tout en filoutant sur les calculs fiscaux ne peut pas entraîner d'adhésion.
L'affaire du 80 km/h est emblématique: ne sachant plus comment se sortir d'une mesure contredite par tous les pays européens et à bout de fausses statistiques, piteusement, le président s'abaisse à annoncer une nouvelle usine à gaz.
Allons, M. Bilger, ne nous parlez pas de projets, d'illusions, aidez-nous seulement à fermer les yeux.
Rédigé par : genau | 29 avril 2019 à 20:06
Que M. Sanchez soit sympathique, je n'en doute pas mais valeureux, en quoi le serait-il ? Si ce n'est un appel d'air à toujours plus de migrants.
Il affichait un sourire victorieux hier soir parce que son parti arrivait en tête grâce au vote d'un électeur sur trois, sur 61 % de votants... ce qui revient à l'élection de M. Macron. Comment rassembler dans ces conditions ? Comment faire l'unanimité ? En tête légitimement mais trop faiblement pour gouverner sans contestation.
D'autant que pour la première fois depuis 1975, l'extrême droite a réussi à franchir le cap des 10 % contre 0,xx % en 2016. Le leader de VOX vient du Parti Populaire, il n'y a donc pas de quoi prendre peur, ni même imaginer le retour des terribles dictatures du passé, mais tout de même d'élections en élections européennes, la Finlande tout récemment, on voit ces néo-conservateurs faire des scores qui veulent bien dire quelque chose et rappeler que les oubliés existent et le font savoir.
Les peuples européens se réveillent clairement. Et encore, beaucoup de ces citoyens n'osent pas franchir le Rubicon par principe ou par peur justement, mais ils n'en pensent pas moins. Souvent ils ne votent plus.
Pas par peur de retourner en arrière mais par peur d'un avenir sombre où règnerait l'obscurantisme et un mode de vie ancestral, des mœurs d'un autre âge... c'est bien cette forme de dictature-là qu'ils craignent plus que tout et qu'ils refusent par avance. Ils ont compris que tout pouvait recommencer sous une autre forme. Pessimistes ou réalistes. Fiers de leur histoire et de leur culture, ils ne veulent pas s'en laisser conter.
En France, on peut aussi constater qu'au sein même du parti progressiste de LaREM, celui du modernisme à tout pris, du renouveau sociétal, de la belle pensée, il règne une drôle d'atmosphère où les députés n'ont pas le droit d'avoir les idées de l'ancien monde et pire de les dire. Mme Thill que je ne connais pas a eu le malheur d'exprimer sa pensée sur des sujets éminemment tendance, ce qui nous laisse supposer qu'avec une majorité parlementaire pareille, les citoyens français n'auront pas droit à la parole sur les futurs faux débats que seront la PMA et la GPA et bien évidemment sans référendum. Cela laisse le sentiment d'une rigidité de liberté d'opinion très contestable.
Rédigé par : Michelle D-LEROY | 29 avril 2019 à 20:04
« L'ancien monde est inachevé, imparfait, soit, mais il vaut mieux que l'invocation, dissipée en un trait de temps, d'un nouveau monde, d'un avenir, d'une lumière espérés mais dévoyés en pièges à électeurs. »
Dieu a construit le monde en six jours, lit-on dans la Genèse. Oui, mais c’était Dieu et avec le recul, il faut reconnaître qu’il a un peu bâclé le travail. Son chef-d’œuvre, à savoir l’Homme, présente bien des imperfections (n’oublions pas la femme qui en présente tout autant…).
Alors laissons à Emmanuel Macron le temps de bâtir son nouveau monde. Il doit pour cela déconstruire tout ce qui a été fait par ses prédécesseurs et qui manifestement présentait un grand nombre de dysfonctionnements.
Ses adversaires ne manquent jamais une occasion de contester tout ce qu’il entreprend, n’hésitant pas pour cela à faire dans la fake news et le bullshit. Qu’à cela ne tienne, EM trace sa route, se référant sans doute à ce président du Conseil qui a dit un jour : « Plus mes adversaires me critiquent plus je suis convaincu que je suis sur la bonne voie » (je crois que c’est Henri Queuille, mais je ne le garantis pas).
Rédigé par : Achille | 29 avril 2019 à 20:00
Titre du dernier livre de Yannick Jadot : "Aujourd'hui, tout commence !"
Ils sont incorrigibles !...
Remarquez il a raison : demain est un autre jour. Alors... aujourd'hui aussi. C'est vrai, aucun instant n'a jamais été déjà vécu.
Et puis, s'il avait choisi "Demain, tout commence !", on lui aurait rétorqué : tu connais le barbier qui promettait "demain, on rase gratis" ?...
Rédigé par : Denis Monod-Broca | 29 avril 2019 à 19:35
"Libérez les politiques de l'illusion et apprenez-leur la modestie qui les conduira à promettre moins et à tenir davantage..." (PB)
Votre propos est fort juste et relève du plus élémentaire bon sens. Nos politiques savent fort bien cela, mais la soif de pouvoir et sa conquête le leur font oublier !
Rédigé par : Trekker | 29 avril 2019 à 19:07
Emmanuel Macron n’a vraiment pas la manière. Après deux heures et demie de préliminaires laborieux, de réponses embrouillées, de considérations bravaches ou fastidieuses et de remplissages censés être valorisants, Manu-la-Fêlure (puisque France séparée !) continue son numéro d’illusionniste qui n’a rien dans les mains, rien dans les caisses, et dont l’entourage est réduit à quelques dizaines de personnages soumis à une parité désastreuse, choisis comme au Loto sans le moindre souci de compétence.
Quand on pense au candidat Macron de 2017 qui nous inondait de projets de réformes…
Quand on regarde le bilan après deux ans d’exercice du pouvoir, il y a de quoi défaillir de tristesse.
Je ne comprends pas qu’il ne se soit pas trouvé une seule voix éclairée pour lui suggérer, quelques heures avant sa conférence de presse, de prendre seulement deux mesures simples :
- sur les factures de gaz et d’électricité, supprimer la partie de la TVA qui est appliquée sur les taxes appelées respectivement Contribution au Service Public d’Electricité, Contribution Tarifaire d’Acheminement, Taxe sur la Consommation Finale d’Electricité (majuscules incluses). Cela concernerait la totalité des Français et serait d’une application très simple.***
- sur la feuille d’impôt de tous ceux qui en payent (un peu moins de la moitié des citoyens), ne faire figurer strictement que les sommes réellement touchées. Car les contribuables ont la très désagréable impression de se faire voler quand ils sont obligés de déclarer 21 000 euros alors qu’ils n’en ont touché que 20 000 (à cause de la CSG non déductible, invention diabolique compliquée qui fausse tous les calculs).
Ces deux mesures de simple bon sens auraient eu non seulement un effet bénéfique certain sur « l’amélioration du coût de la vie » mais auraient calmé les esprits surchauffés par les mégotages douteux sur les retraites et les considérations crapuleuses sur ceux qui sont ‘’aisés’’, ceux qui ne le sont pas et ceux qui sont en dessous du seuil de pauvreté. Rappelons que François-le-Pingouin estimait l’aisance à partir de 1 300 euros par mois et la richesse à partir de 4 000 euros/mois !
A la veille d’un 1er Mai dont personne ne croit qu’il sera serein, radieux et consensuel, c’eut été un acte salué par tout le monde. Au lieu de cela, Manu-l’Esbroufe accepte sans broncher les branquignolades hebdomadaires des GJ et les destructions coûteuses des black blocs et autres anarchistes. La réponse judiciaire est quasiment nulle.
Les temps sont durs. Après les quatorze années socialo-mitterrandouilles dont on ne s’est jamais remis, il a fallu essuyer les combines ratées du couple Jacquou-Gazou de Vilepinte qui nourrirent pendant cinq ans les thénardiers Aubry/Jospin. Puis Nicolas-le-Frétillant, à peine sorti du Banana-Fouquet’s, ne trouva rien de mieux que de faire lire dans tous les collèges de France la lettre de Guy Môquet qui, hors la charge émotionnelle due au fait qu’il s’agit d’un homme de 19 ans qui sera fusillé le lendemain, est une lettre banale où l’on chercherait en vain les mots France, Résistance, Patrie, Devoir, République ou Liberté. Mais Nicolas-l’Epoustouflant avait besoin de donner des gages à la gauche. A passer son temps à décevoir, il ne pouvait que céder la place à Hercule Fécond (pour la rime) qui s’en tint au rôle de figurant errant entre cour et jardin avec quelques prestations rue du Cirque. Cadhuzsac jura les yeux dans les yeux qu’il n’avait pas de compte à l’étranger. Thévenard qui souffrait atrocement d’une paralysie paperassière ne payait ni impôts, ni loyers, ni gaz, ni électricité ni aucune facture. Notre-Dame-des-Landes fit des dizaines de blessés chez les quelque deux mille gendarmes affectés à ce ratage absolu, tandis que le conseiller Mortelle faisait reluire ses soixante paires de chaussures de luxe dans un bureau spécial de l’Elysée-Palace et qu’un coiffeur à 10 000 euros par mois sculptait la noble tête du chef de l’Etat avec des ciseaux d’argent. Tout ça ponctué par quelques crises de nerfs de Valérie virée goujatement mais remplacée par mademoiselle Julie.
Ces détails paraissent bien vulgaires face à l’Histoire de France où l’on peut apprendre que Charlemagne (prétendu père de l’école) parlait couramment le grec et le latin mais n’a jamais su écrire. Que la grande Isabeau de Bavière, épouse de Charles VI (qui n’était qu’à moitié fou, ce qui permit à certains détracteurs dans les années 1960, de nommer Charles XII un certain général !) vendit la France aux Anglais. Qu’avec deux millions de prisonniers en 1940, la France battit le record absolu, depuis l’Antiquité, du plus grand nombre après une bataille, mais chut, on n’en parle jamais.
Enfin Macron vint, le plus jeune président de toutes les Républiques. Quarante ans, l’âge de mon petit-fils, policier, OPJ depuis quinze ans, qui joue très bien aux échecs. Mais là, EM est champion toutes catégories.
***Je refuse de croire les bruits les plus malveillants qui circulent autour de Bercy : la suppression d’un taux de TVA serait à l’étude mais serait remplacé par une TBA dont personne ne connaît encore le rôle. De mauvaises langues disent qu’il s’agirait de ‘’T’as le Bonjour d’Alfred’’.
Rédigé par : Mitsahne | 29 avril 2019 à 18:54
@ breizmabro
Pierre Dac avait aussi dit : « En politique, parler pour ne rien dire et ne rien dire pour parler sont les deux principes majeurs de tous ceux qui feraient mieux de la fermer avant de l'ouvrir. »
Rédigé par : finch | 29 avril 2019 à 18:53
@ breizmabro
« Pourtant il nous avait promis, Manu, qu'il pouvait le faire. Non ? »
En fait, notre Apparatchik Suprême vous fait confiance pour attaquer la question à bras-le-corps.
Vous pouvez le faire.
Problème : combien de homards bleus faut-il sortir chaque jour des casiers pour nourrir un fonctionnaire de catégorie A ?
Rédigé par : Exilé | 29 avril 2019 à 18:23
"Libérez les politiques de l'illusion"
"La moralisation et la vertu n'intéresse que moyennement les électeurs de ceux qui en font profession". (Atlantico)
Trop d'exigence nuit à la compréhension et à la marche du monde cher P. Bilger.
Cordialement.
Rédigé par : boureau | 29 avril 2019 à 18:13
Je ne retrouve plus quel homme politique anglais disait, à propos de ses décisions : "Je n'ai jamais rien fait pour la première fois". C'est d'une grande sagesse.
Et on connaît le mot de La Bruyère : "Tout est dit, et l'on vient trop tard depuis plus de sept mille ans qu'il y a des hommes et qui pensent. Sur ce qui concerne les mœurs, le plus beau et le meilleur est enlevé; l'on ne fait que glaner après les anciens et les habiles d'entre les modernes."
Rédigé par : Denis Monod-Broca | 29 avril 2019 à 16:57
Il y a des citoyens tellement épris d'aurores que, dégoûtés des crépuscules fatigués, ils s'engouffrent avec un enthousiasme vite meurtri dans celles qu'on leur a présentées, parfois avec talent. P.B.
Philippe Bilger se sent sans doute particulièrement concerné par la réflexion, maintes fois enthousiaste exalté des lendemains prometteurs d'élections (Sarkozy, Hollande, Macron…) ensuite vilainement rabroué par les matins qui déchantent face aux vécus de gouvernance. Difficile, en effet, d'avoir été plus macronolâtre que le magistrat honoraire, au point de s'être fendu d'un livre qui ne souffrirait pas d'une sérieuse mise à jour.
Tout ça pour cette contrefaçon de nouveau monde ! En campagne, le politique promet tout. Son objectif n'est pas la tenue des belles promesses mais l'accession au pouvoir : exemple le formidable (et coûteux) appât de l'annonce de la disparition de la taxe d'habitation. Ensuite, pour se maintenir face à la protestation citoyenne grandissante, il professe à outrance la démagogie. La dernière conférence de presse du chef de l'État a été noyée sous cette démagogie. Exemple : les belles têtes de gondole ont été promues comme prévu, MAIS… l'augmentation de la CSG sur les retraites a été maintenue, la réindexation sur le coût de la vie des retraites supérieures à 2 000 € par mois a été reportée à 2021 pour mieux, d'ici là, peler les victimes… etc.
Macron ne rase pas gratis. On croyait pourtant avoir touché le fond avec son prédécesseur…
L'avantage du communisme sur le fascisme est qu'à cruelle et terrifiante conséquence équivalente, la condamnation morale semble moindre. D'où le choix ostentatoire du progressisme face au péril brun… (il ne faut surtout pas que le rival naturel et légitime à la conquête du pouvoir LR émerge de son hibernation : ce serait une catastrophe…). RN et LREM sont aussi nuls et dangereux l'un que l'autre, mais on pardonne plus volontiers au camp ayant l'apparence du moins sale : question de paramétrage, de dosage. À vaincre sans péril…
Rédigé par : finch | 29 avril 2019 à 16:29