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14 mai 2019

Commentaires

Aliocha

Qu'est-ce qu'un acteur si ce n'est un être avoué dans le regard de l'autre, un humain révélé par ceux qui le regardent, Delon fut observé par de très grand poètes, il le dit, il n'y a que de cela dont il est fier, d'avoir duré, pâte et couleur nécessaires à l'incarnation.

Que les juges retournent à leur volatilité illusoire, Tancrède est éternel et Charlus regardant Morel comme Delon regarde Rocco en se souvenant de Mireille et de Romy témoigne avec grandeur que les artistes ne sont que des chefs-d’œuvre d'humanité sachant exposer leurs faiblesses, Delon en est un des plus dignes.

sbriglia

On se souvient de ces actrices vent debout contre ce « porc » de Harvey Weinstein : elles l’accusaient toutes de comportement salace…

On a beaucoup progressé depuis : regardez la montée des marches à Cannes : elles sont toutes poitrines offertes, robes échancrées jusqu’à la petite culotte, c’est à celle qui offrira le plus de ses charmes aux photographes.

Quelle rigolade que ces mères la pudeur !

Delon : du vice peut-être, mais de la tenue.

revnonausujai

@ Achille | 18 mai 2019 à 19:38
"Si j’ai bien compris votre raisonnement tourmenté, vous preniez au pied de la lettre le bouquin de Ruffin pour vous faire une opinion sur le professionnalisme des journalistes tout en ne souscrivant pas à sa philosophie.
Il ne vous est pas venu à l’idée que la vision du journalisme de François Ruffin provient directement de sa philosophie."

Eh bien non, vous n'avez rien compris, vous êtes bien à l'image de ces "professionnels" incapables de faire la différence entre faits et opinions.
Ruffin décrit ce qu'il constate dans le fonctionnement de l'école qu'il fréquente puis en tire des conclusions sur le but poursuivi ; c'est dans ce second temps que sa subjectivité entre en ligne de compte.

J'ai lu le bouquin en question, le constat sur le conformisme, le cynisme et l'arrivisme d'une très importante partie de la profession ne fait que confirmer ce que chacun peut constater à la lecture ou à l'écoute des media nationaux. Ce que je conteste, c'est sa volonté de faire du journaliste exclusivement un acteur subjectif et non d'abord un témoin objectif.

Comprenez (!) bien que je me moque éperdument qu'il y ait des éditorialistes de droite, de gauche, du milieu, d'en bas ou d'en haut ! Chacun sait d'avance ce qu'ils vont dire ou écrire et ça ne convainc que les convaincus.

https://www.franceculture.fr/medias/les-francais-et-les-medias-entre-confiance-et-mefiance-depuis-trente-ans

C'est sûrement leur compétence, leur objectivité et leur honnêteté intellectuelle qui classe les journalistes "professionnels" - avec les politiciens - parmi les corps de métier les plus décriés par les Français ; comme vous dites, en démocratie, la loi du nombre est impitoyable.

Bon, quelques-uns, moi ou d'autres, ont égratigné votre gourou, ça a eu l'heur de vous défriser, comme dirait le sous-gourou, dans le sabir à la mode, keep calm and carry on !

Achille

@ revnonausujai | 18 mai 2019 à 08:20
« Bien que je ne souscrive pas du tout à sa philosophie, le bouquin de Ruffin sur sa formation journalistique est édifiant ! »

Parce que, bien sûr, François Ruffin est une référence internationale pour tout ce qui concerne le métier de journaliste.
Si j’ai bien compris votre raisonnement tourmenté, vous preniez au pied de la lettre le bouquin de Ruffin pour vous faire une opinion sur le professionnalisme des journalistes tout en ne souscrivant pas à sa philosophie.

Il ne vous est pas venu à l’idée que la vision du journalisme de François Ruffin provient directement de sa philosophie.

sylvain

@ sbriglia | 18 mai 2019 à 07:21
"Venant de notre parachutiste de loisir on peut dire que c’est: « Sainte Mère ! L’église ! »"

Vieille expression désuète, bientôt remplacée par "sainte moukère la mosquée" !

caroff

@ Achille 7h52
"1- je ne vois pas dans votre lien les 544 365 exemplaires que vous mentionnez.
2- CNews (anciennement i-Télé) est une chaîne d’info continue et non un journal.
Il faut comparer ce qui est comparable."

Je pensais que vous saviez que CNews est également un "gratuit", pas si mal fait, distribué gratuitement dans plusieurs villes de France dont Paris
https://www.acpm.fr/Support/cnews-paris

Mary Preud'homme

@ sbriglia | 18 mai 2019 à 07:2

Je ne me souviens pas avoir échangé avec vous sur mes activités sportives de jeunesse, ou actuelles d'ailleurs...
S'agissant du parachutisme sportif, il n'avait bien sûr rien à voir avec le service militaire (réservé aux hommes de ma génération) et les régiments parachutistes.

On ne sait donc pourquoi vous la ramenez avec des "anecdotes débiles" sorties de leur contexte initial, et déformées avec une jouissance perverse.

Comme avocat vous deviez être un sacré tordu !

revnonausujai

@ Achille | 17 mai 2019 à 23:09

Vous êtes complétement à l'ouest (pas France !).

D'une part, la loi du nombre d'un côté, le sérieux et l'exactitude des informations de l'autre, n'ont que de lointains rapports ; inutile de s'appesantir sur les exemples de manipulations reprises et amplifiées par des "journaux de référence", le catalogue est bien fourni.

D'autre part et en suivant votre raisonnement : Le Parisien a un tirage acheté de 195 000 ex., France Dimanche 250 000, Ici Paris 240 000 (j'arrondis et ce sont certes des hebdos) ; on ne peut qu'en conclure que les informations données par les journalistes professionnels de ces deux titres sont plus fiables et sérieuses que celles du premier !

Plus globalement, la presse française, quelle que soit son obédience, est médiocre parce que, comme disaient nos aînés au confessionnal, elle pèche par action et par omission, grossissant les événements qui abondent dans son sens et occultant ce qui la dérange, et étant incapable de différencier faits et opinions. Bien que je ne souscrive pas du tout à sa philosophie, le bouquin de Ruffin sur sa formation journalistique est édifiant !

En fait, la seule presse sérieuse est celle spécialisée (histoire, jardinage, modes et tricots, philatélie...) car elle est portée non par des "journalistes professionnels" mais par des érudits et des passionnés de leur sujet qui se soucient plus de partager que de convaincre.

Enfin, last but not least, pour vous, critiquer et mettre en doute des infos bidon, c'est forcément être un benêt complotiste ; du temps du petit père, un véritable apparatchik aurait ajouté "vipère lubrique".
Continuez à pomper, vous finirez par atteindre le niveau !

Achille

@ caroff | 17 mai 2019 à 23:47
« Le plus gros tirage de la région parisienne c'est CNews avec 544 365 ex contre 193 428 pour Le Parisien (2018) »

Je ne sais pas quel niveau d’humour vous pratiquez mais :

1- je ne vois pas dans votre lien les 544 365 exemplaires que vous mentionnez.
2- CNews (anciennement i-Télé) est une chaîne d’info continue et non un journal.
Il faut comparer ce qui est comparable.

Mais je suis heureux de vous avoir fait sourire.
A noter que je ne suis pas spécialement un adepte du journal Le Parisien. Je lis quelques-uns de ses articles sur Twitter tout comme ceux de ses confrères (Le Figaro, L’Obs, L’Express, Le Point, etc.).

sbriglia

"C'est même indécent de se vanter quand on n'a pas perdu un seul bouton de son bel uniforme en crapahutant là où beaucoup ont souffert et y sont restés". (Mary Preud'homme)

Venant de notre parachutiste de loisir on peut dire que c’est: « Sainte Mère ! L’église ! »

caroff

@ Achille 21h02
"L’article que j’ai mis en lien ne provient pas de « Sputnik et feuilles du même tonneau ! » mais du Parisien qui est un journal sérieux puisqu’il est le plus gros tirage de la région parisienne."

Souvent en vous lisant je pense que vous êtes au deuxième degré, mais non en fait !!
Merci de m'avoir fait sourire...

Le plus gros tirage de la région parisienne c'est CNews avec 544 365 ex contre 193 428 pour Le Parisien (2018)

https://www.acpm.fr/Les-chiffres/Diffusion-presse/Presse-Payante/Presse-Quotidienne-Regionale

Achille

@ revnonausujai | 17 mai 2019 à 20:23
« A propos de Shadoks, sans vouloir polémiquer plus que ça, l'argument consistant à expliquer le sérieux d'un journal par l'importance de son tirage me paraît parfaitement dans la veine d'iceux-là, mais je fais confiance à votre expertise dans ce domaine. »

Il en va de l’importance d’un journal comme de celle d’un parti. Le nombre de lecteurs est tout aussi déterminant que celui des sympathisants.
L’avantage d’une démocratie est que c’est la majorité qui gouverne. C’est ce qui la distingue d’une dictature.

Mais je vous laisse à vos lectures destinées à une minorité de benêts plus enclins à gober les fake news d’officines séditieuses qu’à accepter les faits communiqués par des journalistes professionnels.

Achille

@Trekker | 17 mai 2019 à 05:45
« "C'est même indécent de se vanter quand on n'a pas perdu un seul bouton de son bel uniforme en crapahutant là où beaucoup ont souffert et y sont restés". (Mary Preud'homme)

Totalement d’accord avec l’ensemble de votre propos. »

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Hé, ho, on se calme !
Je ne tire aucune gloriole particulière d’avoir fait mon service dans l’Aéronavale, d’autant que je n’avais rien demandé. A l’époque tout jeune citoyen français normalement constitué se devait de faire un an de service militaire. Je n’ai même pas cherché à me faire réformer alors que franchement l’uniforme ce n’était pas ma tasse de thé..

Pour utiliser la formuler consacrée, j’ai rempli mes obligations militaires. Point barre !
J’en ai rapporté quelques bons souvenirs, quelques mauvais aussi, mais cela m’a fait découvrir quelques réalités de la mixité sociale que je n’avais pas forcément perçues dans ma vie insouciante d’étudiant.

Je n’ai pas fait la guerre d’Indochine ni celle d’Algérie. Pardonnez-moi mais je suis né dix ans trop tard. Et je dois avouer qu’après avoir entendu les horreurs de ceux qui ont fait ces deux guerres je ne m’en plains pas.

revnonausujai

@ Achille | 17 mai 2019 à 07:45

Vous avez bien raison, des centaines de milliers de décérébrés sont programmés pour lire, croire et se satisfaire de cette médiocre presse que vous mettez en exergue ; ça n'en fait pas des exemples.
Ceci étant, à chacun ses appétences

A propos de Shadoks, sans vouloir polémiquer plus que ça, l'argument consistant à expliquer le sérieux d'un journal par l'importance de son tirage me paraît parfaitement dans la veine d'iceux-là, mais je fais confiance à votre expertise dans ce domaine.

Cadeau, dédicace spéciale :

www.youtube.com/watch?v=Zvm8FoQEGX0

sylvain

JE SUIS ALAIN DELON !

Comme lui je suis raciste homophobe misogyne etc. et fier d'être comme lui !

Les polices des pensées uniques sont en rut ? tant mieux !

VIVE DELON, VIVE MOI !

Jean le Cauchois

@ Achille hier à 19:52

Un marin de plus, et de l'Aéronavale. J'ai le souvenir d'être venu à Aspretto en short... non, d'y avoir amerri en hydravion Short Sunderland de la 12S, également basée à Saint-Mandrier. Retour inoubliable avec le tour de la Corse à basse altitude... Bonifacio perchée sur ses falaises, une merveille de la nature, comme tout le reste des paysages côtiers de cette île. J'y suis retourné plus tard faire le GR 20... autre merveille. Ce devrait être obligatoire pour tous les jeunes métropolitains ! Mais les Corses accepteraient-ils une telle invasion ? Gardez précieusement vos souvenirs de jeunesse.

Gavot

@ Mary Preud'homme | 16 mai 2019 à 18:09

Quand je parlais de haine... à lire votre réaction je n'avais manifestement pas tort.
Je remarque en outre que quand vous êtes prise la main dans le pot d'affabulation vous déplacez la cage de but à roulettes comme l'écrirait un contributeur agaçant mais stimulant de ce blog.

Et puis votre injonction à la pudeur, spécialement venant de vous, me plonge dans des abîmes de perplexité.

vamonos

@ Mary Preud'homme | 16 mai 2019 à 18:09

Nous savons tous deux ce que signifie de passer par la portière. Il n'est pas anodin de quitter en plein vol un avion en parfait état de marche, c'est même encore plus problématique en cas d'avarie de moteur ou de cellule.

Mais les sous-mariniers n'ont même pas de portière ouverte sur l'immensité de l'élément liquide. Le marin d'un bâtiment de surface vit également au milieu d'un élément hostile. J'éprouve un grand respect pour tous les militaires, des trois armes confondues. La Royale ne déroge pas à cette règle que je me suis imposée.

Alain Delon se voit donc décerner une palme à Cannes. Enfin, les festivaliers vont pouvoir l'applaudir. Alain Delon a obtenu un seul César, c'était en 1985. Il en va ainsi, certains acteurs sont peu estimés et récompensés dans le milieu commercial du divertissement. Ainsi, Bernard Blier n'a obtenu qu'un seul César, à l'extrême fin de sa carrière. Il a failli l'obtenir à titre postume.

https://www.youtube.com/watch?v=OMU3kN-Ksz4

Achille

@ revnonausujai | 16 mai 2019 à 15:59
« Dit autrement : des milliards de mouches mangent de la m..., ça n'en fait pas un aliment de choix. »

Pour les mouches si ! Car elles ont été « programmées » pour ça, ce qui n’est pas le cas des humains. C’est une simple question d’écosystème.
Tout être vivant à sa place sur notre planète.

Si vous avez d’autres démonstrations à la Shadok, n’hésitez pas à nous en faire part !

Trekker

@ Achille | 16 mai 2019 à 19:52
"…au début des années 70. C’était à la BAN Aspretto à Ajaccio.
Je me souviens avoir vu les nageurs de combat sauter en parachute et s’entraîner au large de la plage Tahiti. "

Dans les années 70 en ce lieu, c’était des nageurs de combat qui n’appartenaient pas à la Marine (commando Hubert), mais au service service action de la DGSE. La composante nageurs de combat de la DGSE était initialement basée à Arzew en Algérie jusqu’à vers la fin des années 50, celle-ci fut crée par le commandant Riffaud et cette figure que fut Bob Maloubier. Transféré à la BAN d’Aspretto en 1960, ils sont de nouveau transférés en 1985 à Quélern (Finistère), et ce après le scandale du Rainbow Warrior.

Leur entraînement était assez similaire à ceux du commando Hubert de la marine, et ces derniers basés à Saint-Mandrier (Var) utilisent depuis 1999 les infrastructures de la BAN d’Aspretto. Il semblerait que les nageurs de combat de la DGSE utilisent de nouveau cette base, mais de manière ponctuelle pour certains entraînements.

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@ Mary Preud'homme | 16 mai 2019 à 18:09
"Ils ont fait leur service militaire ou les EOR dans la Marine nationale - alias Royale pour parler bcbg, comme d'autres dans la cavalerie... Pas de quoi en tirer une gloriole éternelle quand on s'est borné à défiler et parader...
C'est même indécent de se vanter quand on n'a pas perdu un seul bouton de son bel uniforme en crapahutant là où beaucoup ont souffert et y sont restés."

Totalement d’accord avec l’ensemble de votre propos.

Achille

Moi aussi comme Gabin et Delon, j’ai fait mon service dans la Marine nationale au début des années 70. C’était à la BAN Aspretto à Ajaccio.
Je me souviens avoir vu les nageurs de combat sauter en parachute et s’entraîner au large de la plage Tahiti. Des vrais Rambo ! Les filles en étaient folles !

Mary Preud'homme

@ Gavot

Avant de juger et parler de haine, savez-vous Monsieur, ce qu'ont vécu, ce que vivent des personnes privées à 2 ans de père, à 20 ans de fiancé, à 28 de mari, confrontées du jour au lendemain à une absence douloureuse et définitive. Moi si !
Exactement la même souffrance et révolte que celle de ces mères, veuves ou compagnes de soldats "morts pour la France". D'où ma compréhension, ma compassion pour une douleur que j'ai bien connue et qui ne s'exprime que dans le silence d'une communion silencieuse et profonde. Frères et sœurs dans la douleur, de même que les frères d'armes ! Exactement l'inverse que ce que je vois projeté par des voyeurs oublieux de l'élémentaire respect s'imposant en pareil cas, y compris dans la gestuelle !

Alors un peu de pudeur Monsieur et n'en rajoutez pas avec des liens qui n'ont pour but que de faire une fois de plus la promotion de votre idole ! Surtout ne pas gâcher son image lissée, son vedettariat (pour cause d'élection) une information quelque peu délicate ou contradictoire risquant de le desservir et donnant à penser qu'il ne serait pas partout honoré et célébré comme un sauveur, bref le nouvel Emmanuel qui aurait l'art (par sa seule présence théâtralisée) de guérir des multiples maux, blessures et écrouelles !

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@ vamonos | 16 mai 2019 à 15:11

Ils ont fait leur service militaire ou les EOR dans la Marine nationale - alias Royale pour parler bcbg, comme d'autres dans la cavalerie, les parachutistes, chasseurs alpins, artillerie etc.
Pas de quoi en tirer une gloriole éternelle quand on s'est borné à défiler et parader...

C'est même indécent de se vanter quand on n'a pas perdu un seul bouton de son bel uniforme en crapahutant là où beaucoup ont souffert et y sont restés...
A cet égard je me souviens d'un vieil oncle bardé d'héroïsme, et néanmoins honteux d'avoir survécu après trois ans de guerre aux effroyables combats de la Première Guerre mondiale et ne voulant surtout pas qu'on le mette en avant ni lui attribue la moindre médaille...

Trekker

@ Mary Preud'homme | 16 mai 2019 à 12:08
"A propos d'indécence, j'ai aussi noté que ce monsieur passait les troupes en revue, seul, contrevenant ainsi gravement à toutes les règles de l'armée..."

Je suis loin d’être un suppôt de Macron, mais le fait fort inhabituel de passer seul les troupes en revue relève peut-être de son sens des responsabilités : au final c’est moi qui ai décidé de cette opération, et donc envoyé à la mort ces deux commandos marine, alors c’est à moi seul d’assumer cela.

Gavot

@ Mary Preud'homme | 16 mai 2019 à 12:08

Une fois de plus votre haine vous aveugle, allez voir là: https://www.liberation.fr/checknews/2019/05/14/non-la-mere-d-un-des-soldats-tues-n-a-pas-repousse-macron-lors-de-la-ceremonie-d-hommage-aux-invalid_1726933 vous aurez du bras en écharpe (que vous appelez de vos vœux) et du témoignage direct, pas de l'affabulation. Je n'espère évidemment pas vous faire changer d'avis, vous êtes experte en tout et avez déjà rendu votre rapport, mais les lecteurs sauront, eux, à quoi s'en tenir.

revnonausujai

@ boureau | 16 mai 2019 à 08:52
""...Le Parisien qui est un journal sérieux puisqu’il est le plus gros tirage de la région parisienne"
Croyez-vous vraiment que la quantité fasse la qualité en matière de presse ?"

Dit autrement : des milliards de mouches mangent de la m..., ça n'en fait pas un aliment de choix.

vamonos

Puisque nous avons trois marins de la Royale sur ce blog, je vais pouvoir raconter une devinette qu'il connaissent probablement.

Quand un marin regarde une vidéo, il a toujours besoin d'un sot.
Patrice Charoulet vous avez deux heures.

En fait, il s'agit d'un seau pour vider eau.

Giuseppe

L'année du bac, j'envisageais le CREPS (c'était la mode à l'époque), cela faisait rêver, P1, P2 s'installaient dans certains lycées, c'était l'époque Giulietta blanche décapotable (d'un voisin plus âgé) et Dolce Vita, mon manque d'entrain a eu raison de ma volonté pour ce parcours artificiel à mes yeux. La taille, le muscle, moniteur sur les plages de l'Atlantique, le soleil et la mer... - un prix de gym quand existait cette cérémonie -, bref, je voyais surtout les avantages qui faisaient qu'on vous courait après, mais bon, construire un hôpital était ma cathédrale à moi depuis toujours.

Au fait, pourquoi je vous raconte cela, je n'en sais rien, sans doute le beau temps, le ciel est clair, la vie est belle, seul vestige de cette époque, mon vélo et la voiture italienne de maintenant - essence of course. La vieillesse est un naufrage paraît-il, je m'accroche à ce blog comme au radeau de la Méduse ; non, ici je plaisante.

Je l'ai déjà évoqué, j'ai entendu dire à notre hôte que les prétoires étaient à 70% encombrés de personnages issus de l'immigration (je ne sais plus si c'est tout à fait fidèle), et là je me suis dit qu'il allait se faire laminer, piétiner, écrabouiller, dire ces mots par les temps qui couraient, il fallait oser, alors j'ai visité ce blog, intelligent sans aucun doute, les billets ne ferment jamais la porte à double tour, bien qu'orientés, mais au fond la société est aussi diverse… Bon je m'arrête là, partir de barres parallèles et arriver devant un prétoire…
Gregory Peck et les Canons de Navarone des années lycée :

http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=37412.html

Delon pour plus tard… Enfin, à méditer.

Mary Preud'homme

@ Achille | 15 mai 2019 à 21:02

"Accroché comme une bernique" à votre idolâtrie pour Macron. Ce que "beaucoup" sinon "tout le monde" a remarqué.
Vous voyez que contrairement à vous qui convoquez "tout le monde" pour avoir raison, j'ai le sens de la nuance...

Quant à la mère d'Alain B., elle n'avait je le rappelle ni attelle, ni écharpe, ce qui est tout de même curieux pour quelqu'un souffrant d'une fracture de l'épaule nécessitant au minimum six semaines d'immobilisation avec appareillage. Bien qu'ensuite elle n'ait pu retirer sa main gauche, étroitement enfermée dans celles de Macron, d'un geste paternaliste insupportable dont il est coutumier.

Quant à la douleur intolérable de cette mère, elle était bien davantage dans son cœur brisé que dans un membre prétendument fragilisé par une ancienne fracture...
Alors avoir en outre à endurer la mise en scène voyeuriste, les tripotages et les paroles doucereuses d'une fausse compassion, quel supplice !

A propos d'indécence, j'ai aussi noté que ce monsieur passait les troupes en revue, seul, contrevenant ainsi gravement à toutes les règles de l'armée...

Mais peut-être que le chef d'Etat-Major avait la jambe cassée !!!

Achille

@ boureau | 16 mai 2019 à 08:52

D’une façon générale, lorsque je mets des liens je m’efforce de me référer à des sources fiables, des journaux qui ont pignon sur rue, comme par exemple Le Parisien, mais pas que.

Je trouve quand même assez osé de la part de Mary Preud’homme de comparer Le Parisien à Sputnik qui est une agence de presse multimédia internationale sous la tutelle du gouvernement russe. Elle qui ne cesse de critiquer Marchenoir qui voit des espions russes partout !
Référence d’autant plus maladroite, pour ne pas dire ridicule, que cette agence se garderait bien de prendre la défense d’Emmanuel Macron vu qu’elle ne rate aucune occasion de le dézinguer.

Enfin, avec Mary Preud’homme il fait s’attendre à tout. Parfois au meilleur, mais souvent au pire !

Cordialement.

hameau dans les nuages

@ genau | 15 mai 2019 à 23:18

Si, il l'a fait notre Président tactile. Par contre un autre fait de cette cérémonie est passé inaperçu. Je vais sur un site militaire où l'on parle aussi géopolitique et un des commentateurs a fait cette remarque: "Etrange que le commandant de l'unité n'accompagne pas le président pour rencontrer les familles en deuil. C'est pourtant le protocole".

La Grande Muette peut envoyer des signes. Elle n'est pas sourde et aveugle.

breizmabro

@ Jean le Cauchois 16 mai 2019 à 10:31
"Voilà, ma chère breiz, pour qui je brûle d'affection tenue secrète"

J'accepte avec un grand plaisir votre déclaration mon cher Jean ;)

"Ma paparazzette préférée n'était pas encore engagée au Télégramme, et Barbara n'était pas encore venue témoigner en chantant du climat local"

Vous avez raison je n'ai jamais connu le voyage Brest-Paris en troisième classe mais je me souviens du temps long... long... long comme un jour sans pain passé dans le train avant d'arriver à Montparnasse et d'aller chez "Roger la frite" boire un grand verre de... limonade (?) :D

Adéo Jean le Cauchois

Jean le Cauchois

@ breizmabro hier à 17:44

J'ai lu votre échange avec un étranger. J'ai pris une fois le Paris-Brest, au tout début de la Cinquième République, billet aller simple troisième classe offert, voyage de nuit, accueil à l'arrivée et transfert gratuit en camion bâché à l'hôtel "Le Richelieu", accueil dès le petit déjeuner, servi dans des bols en terre cuite vernissée par le Premier-maître canonnier Le Guen, un indigène parlant un français approximatif entrecoupé d'onomatopées gutturales.

L'organisation qui m'avait pris en charge a bien amélioré par la suite ses conditions de séjour (Charente-Maritime puis Côte d'Azur, croisières en Méditerranée avec transfert à bord en hélicoptère...). Je témoigne qu'à cette époque, les cornichons n'étaient pas où vous l'indiquez à votre correspondant. Par ailleurs, ma paparazzette préférée n'était pas encore engagée au Télégramme, et Barbara n'était pas encore venue témoigner en chantant du climat local.

Voilà, ma chère breiz, pour qui je brûle d'affection tenue secrète, mon coming out, et votre part bien méritée de nostalgie, pour votre participation à ce blog qui n'a rien d'un bocal de cornichons.

 scoubab00

Ce n'est pas si courant céans que quelqu'un veille à ne pas rétrécir la France, merci Valery. Bien que toute slavité bien ordonnée vise à l'emphase... oublions.

Tout ce marketing étatsunien - particulièrement dans le domaine culturel - est un rouleau compresseur. Je suppose que pour les générations russes plus récentes, Angelina Jolie ou Tom Cruise dépassent largement en popularité Gérard Depardieu ou Alain Delon. C'est sûr que les Européens vont se faire rare dans le Hall of Fame du septième art. Et pourtant : ces dernières années des gens comme Penelope Cruz, Antonio Banderas, Salma Hayek, Eva Longoria tendent à lézarder tout cet anglo-saxon triomphant. C'est que les Etats-Unis s'hispanisent d'autant plus que la Californie ancienne possession castillane est son porte-étendard solaire. Un des successeurs de Donald Trump sera latino. Vous parliez de Louis de Funès si populaire en Russie ? Lui aussi qui a tant galéré avant de réussir a empoigné son Espagne pour nous faire rire ou sourire au moins jusqu'à l'Oural ;)

Patrice Charoulet

RECTIFICATIF

Quelques lignes de l'avocat Régis de Castelnau me sont tombées du ciel touchant le geste d'une dame devant le chef de l'Etat, geste que je n'avais pas vu. J'ai mis ces lignes sur ce blog et à quelques autres endroits. Partout, j'ai sucré la fin de ce texte (des paroles vulgaires et odieuses d'un chanteur que j'ai toujours détesté), sauf ici. J'ai failli demander à notre chère modératrice de bien vouloir les effacer. Mais la page est tournée. Un excellent ami a cru avoir une hallucination. Je lui ai privément expliqué les choses. Il a raison de qualifier cet individu "d'alcoolo dégénéré". Mon parolier adoré, c'est Alain Souchon. Ah, "Foule sentimentale", "Le bagad" et le reste !

boureau

@ Achille 15 mai 2019 21:02
"...Le Parisien qui est un journal sérieux puisqu’il est le plus gros tirage de la région parisienne"

Croyez-vous vraiment que la quantité fasse la qualité en matière de presse ?

Je me permets de vous rappeler que LVMH vient d'investir quasiment 100 millions d'euros dans ce journal en perte financière depuis des années.

Un groupe de produits de haut luxe qui investit dans du papier une telle somme qu'il ne recouvrera jamais ne vous interroge-t-il pas ?

Sans oublier la forte proximité de la famille Arnault avec le couple Macron !

Les journalistes du Parisien qui interviennent dans les médias sont, je vous le concède, de qualité, mais qui laissent facilement transpirer leurs opinions. C'est leur droit, mais c'est aussi l'intelligence du lecteur qui doit décoder.

Sur le problème discuté avec Mary Preud'homme, je n'ai aucun avis. Mais il est important de savoir, in fine, qui parle.

Cordialement.

Jean le Cauchois

@ Claude Luçon

Nous voilà catalogués comme les marins du blog, et rejoints par sbriglia. Et Robert qui nous indique des sites mélancolie, grâce au numérique. Nos échanges sur des souvenirs anciens sont terminés... et tout ça à cause des frasques de jeunesse d'un matelot de première classe breveté radio, il y a plus d'un demi-siècle. Aucune chance de retrouver une telle opportunité, quoique ?

genau

Du bonheur d'être seul, ou de la lancinante complainte d'être abandonné. Alain Delon est un bel acteur, encore qu'il est justement rappelé qu'il fait partie de la camarilla franco-française peu prisée à l'étranger, mais est-ce un mal ?
Puis, qu'importe ? Le cinéma offre un tel ramassis d'engagements politiques décadents, de faveur aux situations les plus larmoyantes au mépris des analyses rationnelles, de signatures incongrues pour des causes systématiquement défavorables, et au nom de l'art, qu'on en vient à se demander s'il n'était pas raisonnable d'excommunier les bateleurs, pour les laisser nous distraire, rien d'autre.

Il est quelques silencieux, au parcours discret et pas toujours fleuri, qui disent ce que l'enquête, la recherche, le chiffrage enseignent. Mais les politiques ont des visées plus proches du spectacle, même s'ils savent tout aussi parfaitement qu'ils nous roulent. Roger-Gérard Schwartzenberg a très bien décrit cela dans "L'Etat spectacle". Puis Cicéron l'avait déjà dit et Pline le confirmait. Alors, Delon ? Pourquoi pas ? Il ne nous a pas seriné une théorie illuminée sur l'amour universel, images de bateaux naufrageant à tire-larigot dans une Méditerranée déjà bien peuplée de ce côté.

Et puis, le spectacle c'est aussi "on va tous mourir, demain si... et même si...". Alors, récompenser un acteur bien Gitanes filtre qui veut être enterré avec ses chiens, c'est de bonne confiture. Il rejoindra un autre bonhomme qui a eu la même idée et qui repose au milieu de ses chiens dans un très joli château, à Potsdam, près de la villa de Schinkel, à côté du moulin du meunier désinvolte et coriace. Planent encore là les sons de Carl Philipp Emanuel Bach et la langue de p... de Voltaire. Rien que des caractères de cochon. Si le paradis c'est les affinités électives enfin intriquées, Delon ne sera pas seul.

Mais qu'est-ce que cette histoire de Macron mettant la main sur l'épaule (réputée cassée) d'une mère de soldat aux Invalides ? Non, il ne l'a pas fait, ce n'est pas vrai, il n'est pas bête à ce point ; allez donc ma pov' dam', ça passera avec le temps, pensez à Alfred Jarry. Et sa femme porterait aussi un gilet pare-balles ? Rien à craindre pourtant, il n'y avait pas un seul communiste à la cérémonie, ni d'islamiste. Et surtout le monde se tamponne le coquillard de Mme Macron.
Vous nous parlez un peu du Festival, cher M. Bilger, qu'on puisse dégoiser tout notre soûl tout en regrettant de ne pas y être.

Valery

@ Savonarole
"C'est toute la différence.
C'est la limite du cinéma français."

J'ai grandi en Russie, ce n'est pas petit quand même, et De Funès, Delon, Bardot, Fernandel, Montand, tous, ont égayé et émerveillé le public russe pendant des décennies, bien plus que les stars américaines, auxquelles on trouvait moins de raffinement, moins de finesse, plus d’aspérités. La France nous faisait rêver à travers Delon, Bardot et surtout De Funès.
Je ne dirai pas que le cinéma français a des limites quant à sa qualité et singularité, il a une place bien particulière, avec des arômes bien à lui. Comparez Fernandel avec les comiques américains, quelle gifle pour ces derniers.

Les limites dont vous parlez concernant Hollywood, tiennent plutôt à la langue et à la culture. Je ne me rappelle aucun acteur allemand, italien, espagnol, russe ou asiatique qui fit une carrière hollywoodienne, à moins qu'il soit né aux USA, et de 2e ou 3e génération d’immigrés.

Je ne suis pas sûr que les Français d'aujourd'hui réalisent dans quelle mesure leur pays a été un phare dans bien des domaines, cinéma inclus. Des fois ça m’exaspère de les entendre se rapetisser autant.

duvent

@ sbriglia | 15 mai 2019 à 14:16
"J'ai pu craindre un moment que vous n'en appeliez aux "Nuits d'une demoiselle" de Colette Renard... dont tout le monde aujourd'hui se tamponne le coquillard…

Avec le Renaud alcoolo de Patrice Charoulet j'aurais frisé l'épectase."
______________________

Jamais, jamais, je n'aurais osé, car je suis très prude et très pudibonde... mais j'aime ce qui est drôle, c'est pourquoi je partage les paroles de cette chanson avec les autres contributeurs.

https://greatsong.net/paroles-les-nuits-dune-demoiselle-colette-renard

La chanson de Colette Renard ne conduit pas à l'épectase n'importe qui, mais à l'extase, Sainte Thérèse (Il paraît...) !

breizmabro

@ Savonarole 15 mai 2019 à 17:44
"Paris-Brest (sandwich jambon-beurre cornichons, avec un côtes-du-rhône pour accompagner le tout)"

Il y a bien longtemps que vous n'avez pris le Paris-Brest mon bon monsieur (si toutefois vous l'avez pris un jour) sinon vous sauriez qu'il y a fort longtemps, du temps de votre temps, qu'il n'y a plus dans le Paris-Brest ni sandwich jambon-beurre cornichons, ni même l'odeur d'un côtes-du-rhône puisque cela peut nuire à notre santé.

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@ Robert 15 mai 2019 à 18:10

En même temps, comme dit l'autre, Manu nous a fait frissonner de peur lors de son hélitreuillage à bord du sous-marin nucléaire "Le Terrible", à Brest.

Brrrr.. sous-marin ET nucléaire, quelle audace.

"Je suis votre chef" ! a t-il dit. Démonstration !

Bon, pour les Gilets jaunes il n'est pas venu déguisé en Zorro pour régler le problème 'à la pointe de son épée' émoussée, loin s'en faut.

Du coup maintenant on ne croit plus du tout en ses numéros de Fregoli.

Achille

@ Mary Preud'homme | 15 mai 2019 à 18:35

L’article que j’ai mis en lien ne provient pas de « Sputnik et feuilles du même tonneau ! » mais du Parisien qui est un journal sérieux puisqu’il est le plus gros tirage de la région parisienne.
Ses journalistes sont de vrais professionnels, qui prennent le temps de vérifier leurs informations. Rien à voir avec ces reporters "indépendants", grands pourvoyeurs de bullshits et infox qui, depuis six mois, font la promotion des Gilets jaunes qu’ils soient d’extrême droite ou d’extrême gauche.

Mais, comme à votre habitude, il vous appartient d’accommoder des données factuelles fournies par ces journalistes à l'éthique irréprochable, à votre convenance, afin qu’elles collent à vos certitudes.
Les anciens de ce blog sont habitués à vos prises de positions partisanes et sans nuances.

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@ Raphael | 15 mai 2019 à 11:50

Ce site est un blog. Le propriétaire du lieu choisit en toute liberté le sujet qui lui convient.
Le festival de Cannes, la pétition contre Alain Delon, collent parfaitement avec l’actualité.

Ce billet a eu le mérite de révéler que des commentateurs aux opinions politiques très divergentes peuvent se retrouver quand il s’agit de reconnaître le talent d’un grand acteur qui a marqué de son empreinte des films cultes.

Noblejoué

@ Michelle D-LEROY

Je n'ai pas envie de lire "Au revoir là-haut" pour raison affective, je préfère, en tout cas maintenant, garder le film, et les personnes avec qui je l'ai vu, intact en moi.

Souvent, je n'ai pas lu de livre car avec la sensation que le ou les films les avaient déflorés.
Mais avec le fait de ne plus en voir d'un certain temps et une curiosité m'ont fait apprécier "Les trois mousquetaires", et d'autant que les livres d'action, et je dirais de panache, peuvent redonner quelque tonus. Donc, je l'ai lu adulte pour la première fois, après un attentat, peut-être Charlie, je ne sais plus, c'était, je suis le panache peut-être plus que Charlie, moi qui suis plutôt du type prudent, en action, en parole, les déclarations, les gestes, pas mon style, en général, mais je me sentais solidaire de notre pays, proche de l'enthousiasme de ce que les gens se soient mobilisés, réunis, pas unanimes, mais nombreux dans son aspect amour de la liberté, d'expression notamment, qui va avec le panache...

Pour la question temporelle à l'inverse, certains s'en rappellent ou relisent "Les Trois mousquetaires" adulte, en sorte de retour à la joie, au panache.
En tout cas, et cela m'a semblé sonner juste dans deux fictions !
Il y en a pour tous les goûts,feuilleton, roman. Le point commun ? En y réfléchissant, prêtres ou savants sont en principe et dans les deux fictions, en acte, en quête de sens et de salut.

Dans un livre, "Les call-girls" de Koestler - rien à voir avec les dames auxquelles on peut penser -, des savants sont dans une réunion type comment sauver le monde, l'un a des idées disons, assez choquantes, mais créatives sur fond de grande lucidité... Pas forcément populaire, à la fin il se retire dans sa chambre d'hôtel où il lit "Les Trois mousquetaires" et mange du chocolat. Dans "Ainsi soient-ils", un feuilleton sur des séminaristes, un évêque capable et de redresser les comptes et de réformer a un coup de mou, ou les autres autour de lui, et c'est un peu Mars et ça repart, "Les Trois mousquetaires" lui donne une espèce d'énergie joyeuse idéaliste.

Les images m'avaient nettement moins encombrées, enfant, j'ai donc lu "Notre-Dame" à cet âge, ce qui a contribué à donner un air romanesque aux églises en plus d’esthétique.
Esmeralda et Quasimodo m'ont beaucoup plu, et le méchant prêtre aussi, en somme, les fades m'ennuient, j'ai oublié le nom du type, celui qui ne venge pas le commandeur, ah oui, Don Octavio dans Mozart. Celui qu'Esmeralda aime n'en vaut vraiment pas la peine... On dit souvent des femmes soit belle et tais-toi, mais certains bellâtres ne valent pas mieux en fiction. Enfin ! Il n'était pas possible qu'Esmeralda et Quasimodo ou Frollo s'aiment. Tandis qu'à présent, dans le dessin animé Kirikou, le susnommé aime la méchante sorcière : on le comprend car à part sa mère elle est la seule femme intelligente, belle et ayant du caractère, dans le secteur.

Le livre dont l'adaptation filmique m'a le plus déplu est "La guerre du feu", lamentable. Rosny crée une épopée au verbe somptueux qui donne l'impression d'être à l'aurore de notre espèce, le film ne vaut pas le dernier des docu-fictions ou la bande-dessinée Rahan - je ne vais pas me lancer sur adaptation de bande dessinée en film...

Philip K. Dick et Lovecraft sont privilégiés, surtout le premier, dans l'adaptation par image. Jamais un mauvais film tiré de Philip K. Dick encore que Blade Runner 2 me semble une insulte au livre comme au film éponyme. K. Dick est le maître des fictions sur le doute sur la réalité - aussi fuyante que la sensation qu'on en a comme un des maîtres de l'empathie. Autre chose : ses intrigues sont brillantes, ses personnages crédibles.

Lovecraft ? En film, je ne sais pas, mais outre les romans tirés de la mythologie du Maître de Providence, il y a l'aspect visuel, pourtant, pas facile à adapter, car... trop long à dire, ou pas assez d’énergie pour synthétiser en une phrase ? Bref, mais Adamov et Cothias s'en sont fort bien sortis dans le second cycle des Eaux de Mortelune. Défi de montrer les dieux monstrueux de Lovecraft sans sombrer dans le grand-guignol... Breccia fait aussi bien, il suggère comme il l'a fait pour à mon avis son chef-d'oeuvre pas trop lovecraftien, Mort Cinder, j'avais pensé a prendre ce pseudonyme, j'aime le héros comme aussi l'antiquaire.

Voilà, Lovecraft sait et décrire, il ne crée pas une mythologie pour rien, et suggérer, on peut dire qu'il hache comme le dessin de Mort Cinder, et fait la ligne claire comme dans la bande dessinée franco-belge, il emprisonne dans une atmosphère, dans les brumes, et dans un panthéon, une description, alors science-fiction ou fantastique, hein ? Je ne vais pas trancher, à mon avis, il est exactement à l’intersection, et cela me convient très bien.

Certains films, certains livres, on y revient, d'autres non, parce que pas assez riches, d'autres, non pour les laisser encastrés dans une époque ou à diffuser, imprécis, leur atmosphère autour d'eux.

Le film est dans l'ellipse, le roman non, mais entre les deux, il y a la nouvelle, ne l'oubliez pas. Remarquez, en France, on ne l'aime pas trop... A l'inverse, les feuilletons, romans-feuilletons, ou feuilletons tout court, sont autre chose, encore.
Et cela me convient ! La diversité me plaît - mais au meilleur niveau, forcément. Dans la limite de mes goûts, comme tout le monde.

Certains préfèrent le mot, d'autres l'images, certains préfèrent le descriptif, d'autres l'elliptique, mais tout a son charme.
Le problème de traduction d'un art à l'autre est un problème, mais aussi un défi, quelque chose de vivant.

Humour noir ? Dans un feuilleton, voyons, le titre ? Enfin, sur des enlèvements, le policier dit qu'il n'aime pas les épitaphes, sur la vie des gens "des haïkus résumant des romans !"
Tant que nous n'en sommes pas là...

finch

@ Michelle D-LEROY, 13:07
« Quant à la vie amoureuse d'Alain Delon, cela pourrait rejoindre le fil précédent et démontrer qu'une trop grande instabilité amoureuse finit par une vieillesse bien solitaire. Bien sûr ce n'est pas une généralité, bien que. »

Ce n'est effectivement pas une généralité car avec les moyens modernes de créer des rencontres compatibles, la solitude de la vieillesse n'est plus une fatalité après une vie dissolue ou après la perte d'un(e) conjoint(e).

Mary Preud'homme

@ Achille | 15 mai 2019 à 11:36 et autres lecteurs de Sputnik et feuilles du même tonneau !

La mère d'Alain B n'avait visiblement ni attelle ni écharpe. L'explication donnée par le mari aux journaleux semble donc relever de l'embarras de celui-ci à expliquer le geste de rejet de son épouse. A noter au passage qu'il aurait dit : ma femme "a eu" l'épaule fracturée (passé) et non "a" (présent).
Si bien qu'une main posée sur son épaule "consolidée" après fracture n'aurait pas dû "normalement" lui procurer une douleur insupportable...

Robert

"Triste époque qui étouffe au lieu de pouvoir légitimement célébrer.
Qu'on nous laisse admirer qui nous voulons."

Mais non, Monsieur Bilger, la police de la pensée vous l'interdit : non seulement on n'a plus le droit de dire ce que l'on veut, mais même on n'a même plus le droit de le penser !!
Vous aggravez votre cas en ayant choisi une (magnifique) photographie d'Alain Delon avec une cigarette à la main, avec des volutes qui créent un joli flou...
Ceci dit, vous avez écrit là un excellent billet que j'ai tout particulièrement apprécié.

Quant à nos deux anciens marins dont j'ai apprécié les souvenirs, Alain Delon ayant un temps servi dans la Royale, il y a un moyen de retrouver un peu de l'atmosphère des porte-avions français : la simulation informatique avec laquelle on peut apponter sur le Clemenceau, le Foch ou le Charles de Gaulle (ou d'autres plus anciens) et s'en faire catapulter depuis des bases comme Hyères-LFTH ou Nîmes-Garons ou encore Lann-Bihoué ou Landivisiau avec des avions comme le Zéphyr, l'Etendard IV ou même le Rafale, ou encore le Corsair F4U. Il n'y manque que l'odeur du kéro...

Pour un peu de mélancolie : le site Royale French Navy (http://royalefrenchnavy.restauravia.fr/RFN-Creations.htm)

Savonarole

Alain Delon est à n'en pas douter un comédien formidable, toutefois il n'est pas un acteur universel comme l'ont été nombre de ses collègues américains ou anglais.

Personne ne l'a demandé à Hollywood. Ni lui, ni Gérard Depardieu, ni Catherine Deneuve, ni Brigitte Bardot, ni Trintignant, et j'en passe. Nos excellents comédiens sont restés franco-francais, champions du box office du Paris-Brest (sandwich jambon-beurre cornichons, avec un côtes-du-rhône pour accompagner le tout).

Anthony Quinn a su interpréter un grec (Zorba le Grec), un juif Barabbas, un Saoudien dans Lawrence d'Arabie, Alec Guinness était chinois et prince saoudien, Peter Sellers indien. Les acteurs anglais ont gardé cette noblesse de ne savoir jouer que des rôles d'Anglais, un bonheur, et une classe hors du commun, Alan Bates, Tom Courtenay, Michael Caine, et plus près de nous Colin Firth dans Le Discours d'un roi, ou Gary Oldman en espion britannique ou en Winston Churchill...

C'est toute la différence.
C'est la limite du cinéma français.

Exilé

Après avoir été celle des grands bourreaux, notre époque restera dans l'histoire celle des petits kapos, qui se donnent l'impression d'exister en empêchant les autres de le faire.

Les modes ont toujours véhiculé avec elles leur dose de ridicule quand elles ont été placées sous la coupe des sots.
Du temps de Molière il était possible de se moquer des Précieuses Ridicules, mais aurait-il pu continuer de le faire s'il n'avait pas bénéficié de la protection du Roi ?

De nos jours, face à l'empilage de modes sociétales et politiques absurdes qui nous submerge, Molière aurait-il pu continuer d'exercer sa passion du théâtre ?

Le pire est que ces nouveau Trissotin qui se prennent au sérieux et manquent totalement d'humour ont tendance à diaboliser toute opposition à leurs élucubrations, au besoin en portant les différends sur le terrain judiciaire.

Le bon sens est une denrée rare de nos jours et aussi précieuse donc chère que la liberté...

Paul Duret

@ Denis Monod-Broca
"Le 13 mai le polyamour, le 14 mai Delon, rien sur le raid au Burkina. Est-ce un tournant du blog M. Bilger ?"

Vous ne trouvez pas que les médias et les hommes politiques en ont déjà assez parlé ?
C'est très triste pour leurs familles et leurs amis et je compatis sincèrement.
Mais faut-il à chaque fois aller aux Invalides, répéter les mêmes discours pompeux et convenus ?
Ils sont morts pour libérer des otages, ça c'est un fait avéré.
Mais sont-ils "morts pour la France" ? Ce n'est pas certain. Qui connaît vraiment leurs motivations profondes ?

Patrice Charoulet

AFFICHES (suite et fin)

Rappel : M. Macron, élu surprenamment dans un fou concours de circonstances, n'a pu obtenir une majorité législative en béton armé qu'en mettant sur les affiches électorales sa tête à côté de plus de trois cents candidats inconnus à la députation. Le procédé a fait merveille. A Trifouillis-les-Oies, on n'a pas voté pour Tartempion, mais pour le monsieur-qui-était-à-côté-de-Monsieur Macron.
Dans ma prose précédente j'ai parlé des 13 affiches électorales qui sont présentes sur les panneaux dressés (34 !) devant le bureau de vote à côté de chez moi.
De retour de ma bibliothèque municipale, je regarde d'un peu plus près ces affiches.

La liste animaliste offre un chien à l'électeur. Ben oui.

La liste « Urgence écologiste » n'offre aucune photo humaine, mais diverses couleurs (nuages, du noir, du je ne sais quoi).

La liste concurrente de M.Jadot (encore un écolo) offre simplement la tête de M. Jadot. Voilà qui est franc.

La liste de Dupont-Aignan est très proche de l'affiche de M. Jadot, elle offre en très gros plan la tête de M. Dupont-Aignan.

Plusieurs listes offrent trois têtes : c'est le cas de « ma » liste (LR) et de la liste de l'UDI.

Je passe sur quelques listes qui n'ont aucun caractère saillant.

Je voudrais signaler que deux listes reprennent exactement la même technique (proche de l'imposture) que celle de M. Macron aux présidentielles. La liste du Front (devenu Rassemblement) national et la liste du parti de M. Mélenchon. Ces deux partis ont mis côte à côte la tête du patron ou de la patronne et la tête de l'inconnu qui est en tête de liste. Hélas, je crains fort que ce procédé malhonnête marche plutôt bien, et que des gens votent Mélenchon ou Le Pen (dernière de la liste), et non pour Tartempionne et Tartempion.

Derniers rappels : chaque liste doit comporter... 79 candidats. Et n'attendez pas le second tour pour aller voter ; il n'y a qu'un seul tour.

breizmabro

J'espère qu'Alain Delon fera du Delon lors de sa remise de prix (lui n'en a pas eu beaucoup dans sa vie).

J'aimerais qu'il nous le fasse façon Jules César "Ave Moi" dans le film Astérix.
Tout le long du film, Jules César-Delon parle de lui à la troisième personne.

"César a tout réussi, tout conquis, déclare Jules César (Delon) devant un miroir. C'est un guépard, un samouraï. Il ne doit rien à personne, ni à Rocco, ni à ses frères, ni au clan des Siciliens..."

Avoir le sens de la dérision sur son propre personnage est tellement rare chez les actrices et zacteurs que, ne serait-ce que pour cela, il mérite d'être honoré.

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