On préfère nos présidents en ex.
Pour Jacques Chirac, cela a été plus qu'évident. L'immobilisme de son pouvoir a été gommé par une affection tendre et globale après.
François Mitterrand au fur et à mesure qu'il est redevenu un homme de droite a conquis de haute lutte l'admiration de beaucoup de Français grâce à son courage et à sa dignité.
Nicolas Sarkozy, lui, est arrivé dans cette zone bénie où on est adoré en même temps qu'on n'est plus désiré sur un plan politique.
François Hollande lui, n’a pas encore eu la chance de s’ennoblir en ex.
Et paradoxalement Valéry Giscard d'Estaing demeure à ce point éblouissant qu'on a l'impression qu'il est toujours à portée de nous, certes sorti mais à peine, une personnalité dont on se moque volontiers parce qu'elle ne s'est pas dégradée en monument mais qu'on continue d'admirer.
Les vrais ex nous rassurent : ils sont là sans l'être. On a le droit de les aimer sans que le réel vienne nous agiter, nous troubler à leur sujet. On n'a pas de nostalgie. Ils ne nous gênent plus : notre bienveillance leur est acquise.
Notre Président saura-t-il le moment venu résister à la tentation d’un futur obstinément présent ?
@ Giuseppe
"Extraordinaire réflexion de Pompidou - tout en répondant - et qui va rechercher au tréfonds de ses tripes et de ses apprentissages, les mots pour le dire."
Bien évidemment, un grand moment de télévision et de conf de presse d'un président. A l'époque, nous élisions d'"honnêtes hommes". Maintenant, nous n'avons plus que des blaireaux.
Vous imaginez Sarko ou Hollande en faire autant ? On rêve !
Rédigé par : Alpi | 08 juillet 2019 à 23:06
Ah, cher Philippe, vous avez la nostalgie de nos ex ?
Permettez-moi de ne pas en dire autant, sauf pour ce qui concerne les deux premiers, Charles de Gaulle et Georges Pompidou.
Après, ce fut la débandade...
Giscard, élu par la droite et menant une politique de gauche, le premier à avoir institutionnalisé le déficit !
Mitterrand, superbe bête politique, accumulant les bourdes (retraite à 60 ans, 39 heures, etc.), faux derche manipulateur et, de surcroît, faisant élever et protéger sa fille cachée aux frais de la République.
Chirac, sympathique buveur de bière, roi fainéant.
Sarkozy, grande bouche, petits bras.
Hollande, adolescent attardé, plus préoccupé de sa vie amoureuse que de la vie de son pays.
Et encore, je suis gentil...
Alors franchement, je ne suis pas nostalgique du tout.
Rédigé par : Alpi | 08 juillet 2019 à 22:57
@ Claude Luçon | 03 juillet 2019 à 00:19
« A mes collègues commentateurs : le temps de la rébellion est là ! »
Il est vrai qu’en France nous pouvons nous targuer d’avoir des femmes qui ont marqué le paysage politique. Certaines sont "ex" mais quelques-unes sont toujours "in".
Je cite, en vrac :
Edith Cresson, Christiane Taubira, Ségolène Royal, Nadine Morano, Rachida Dati, Anne Hidalgo. Martine Aubry.
Sans oublier, bien sûr les « Amazones » de LFI : Danièle Obono, Clémentine Autain, Manon Aubry, Raquel Garrido,
Je mettrais à part Simone Veil qui est aujourd’hui vénérée, mais qui fut conspuée par la droite intégriste lorsqu’elle a sorti sa loi IVG, Marlène Schiappa qui subit les mêmes avanies que Simone Veil dans sa lutte pour l’égalité femme/homme, mais aussi Valérie Pécresse ma personnalité de droite préférée.
Concernant Christine Lagarde qui est avocate de formation et non pas économiste, elle vient d’être nommée à la BCE après avoir été la patronne du FMI. Comme quoi des études poussées en économie ne servent pas vraiment à grand-chose, surtout quand on entend les experts de cette matière dire tout et son contraire dans les débats télévisés.
Il ne faut pas oublier que le Financial Times l’a désignée en 2009 ministre des Finances de l'année en Europe et l’a même qualifiée de "star" dans le monde de la finance.
Manifestement cette dame est très bien vue des hautes instances financières.
La femme est l’avenir de l’Homme a dit le poète qui a toujours raison car il voit plus loin que l'horizon. Reste à savoir quel avenir. Nous ne tarderons pas à le savoir…
Rédigé par : Achille | 03 juillet 2019 à 10:51
@ Claude Luçon | 03 juillet 2019 à 00:19
Dans cette longue liste, vous n'avez pas oublié la Parque du blog qui de l’écheveau de nos commentaires en retisse le fil et parfois le coupe.
Le pire étant lorsque disparaissent nos fautes, filles naturelles de nos concubinages avec le sujet du jour et consubstantielles à notre expression.
Enfin, mardi était un jour noir dans la relation de tendresse du couple, la fessée est dorénavant interdite.
Rédigé par : Tipaza | 03 juillet 2019 à 07:14
A propos d'ex qui sont in : "Le Conseil a choisi de nommer l’Allemande Ursula von der Leyen à la tête de la Commission et la Française Christine Lagarde à la Banque centrale (Le Figaro)".
Depuis quatre ans je m'évertue à expliquer sur ce blog que nous sommes à l'ère des femmes !
A mes collègues commentateurs : le temps de la rébellion est là !
Le Figaro nous l'avait écrit en première page, les mâles français ont été émasculés !
Une à la Commission pour nous interdire le peu qu'il nous reste permis de faire.
L'autre à la BCE pour contrôler nos sous.
Une troisième, plus discrète, seulement jusqu'à la semaine dernière, a installé l'équivalent de son fils pour régner comme une Médicis !
Une quatrième a domestiqué Sarkozy.
Une cinquième contrôle ce blog :)
Un groupe de gaillardes qui nous font ici, sur ce blog, le coup de la faible femme : "Bon ! Puisque c'est comme ça je pars !", une variation du "Cette fois-ci c'est trop, je divorce !" Mais qui restent en prétendant se sacrifier !
Elles nous menacent d'être "ex" mais finalement restent "in" !
Elles nous déménagent comme de vulgaires vieux politiciens PS et LR !
HELP !!!
Rédigé par : Claude Luçon | 03 juillet 2019 à 00:19
Vous m'interpellez, boureau, je vous réponds.
Si vous avez besoin d'un psy, vous frappez à la mauvaise porte.
Quant à la vexation, épargnez-moi vos projections, je sais profiter de chaque critique pour m'améliorer, peut-être alors pourrez-vous entrevoir ce que je pense exactement de votre cordialité, je suis patient et n'ai point peur de me répéter, elle n'est que le masque de vos inimitiés de boutefeu irresponsable.
Sincèrement.
Rédigé par : Aliocha | 03 juillet 2019 à 00:13
Non, Xavier, car la porte est ouverte à présent et il n'est plus besoin de sacrifice. La faute étant identifiée et le mensonge pulvérisé, la volonté d'être crucifié, après le Christ, n'est que désir de pouvoir, de s'approprier l'être transcendant de la victime qui, dans le système archaïque, ramenait l'ordre par son sacrifice. Ce n'est donc pas la crucifixion qui est à imiter car elle est démonétisée par la révélation, mais plutôt le don total sans rétribution sacrée, ce qui pourrait être une nouvelle définition de la sainteté.
Rédigé par : Aliocha | 03 juillet 2019 à 00:03
@ Patrice Charoulet | 02 juillet 2019 à 18:30
"Vous indiquez à l'ensemble du lectorat le nom de ma petite ville.../... Pour le dire en passant, une vingtaine de correspondants, ici, connaissent ma ville, ma rue, mon mail, mes téléphones"
Or donc si une vingtaine de correspondants connaissent votre ville et en ont fait état sur ce blog, pourquoi donc me faire grief d'en parler à mon tour, tout en m'accusant faussement d'en faire la "révélation" à l'ensemble du lectorat ?
Rédigé par : Mary Preud'homme | 02 juillet 2019 à 23:33
@ Aliocha 02 juillet 2019 12:00
Il ne me semble pas vous avoir demandé une séance spéciale de psy. Si ça vous amuse d'en faire à deux sous, à mes dépens, libre à vous et ne vous gênez pas. Personne n'est dupe.
Finalement vous restez dans votre Olympe, un peu vexé semble-t-il. Vous vous en remettrez, les blessures d'amour-propre cicatrisent très vite... Et tant pis pour moi et mes explications souhaitées.
Chaque période a ses Trissotin.
Restez bien au chaud dans votre tour d'ivoire à contempler votre nombril et à nous faire des phrases de deux cents mots qui montrent, à l'évidence selon vous, la profondeur de votre pensée et la sottise du commun.
Tellement profonde que je m'y suis perdu.
Cordialement.
P.-S.: Vous remarquerez que j'ai fait un effort: j'ai réussi à construire une phrase de près de quarante mots. Je progresse dans l'abscons.
Rédigé par : boureau | 02 juillet 2019 à 20:19
Cher Philippe,
Beaucoup de personnes se donnent du pouvoir.
Celui de reprendre certaines pratiques à l'égard des handicapés connues pendant la Seconde Guerre mondiale et que l'on aurait pensé disparues à jamais.
C'est parce que je suis membre de la Cour de cassation que j'ai un droit de vie et de mort sur un handicapé, que je me transforme en faucheuse de cérébro-lésés.
C'est parce que je suis impuissant à apporter un bien-être à un individu vivant que je déploie toute mes forces à le massacrer, à torturer ses parents.
Un handicapé est devenu un poids pour notre société, un fardeau, un coût sociétal et d'après ces puissants misérables, il n'a pas le droit d'exister.
La mort pour tous parce que je le vaux bien, nouveau slogan et il faudrait banaliser cette monstruosité médicale et juridique et entendre qu'une vaporisation d'eau et quelques compresses soulageraient ma soif de vivre.
Sombres humains que nous sommes devenus !
Le Christ demandait une éponge pour étancher sa soif et on lui tendit une éponge imbibée de vinaigre. Nul n'a songé à lui détruire les reins, à le dessécher vif et c'est ce que notre époque propose ce jour à un individu qui ne peut absolument pas dire non.
Un nourrisson parvient à se tuer lorsqu'il appréhende la vie et cependant il ne dispose que de peu de moyens pour le mettre en oeuvre. Il déprime et s'éteint tout simplement.
La sagesse serait d'arrêter cet acharnement politique et associatif, de soigner la Cour de cassation qui semble infectée ou parasitée par des pulsions pro-euthanasie et de conduire tout simplement le patient concerné dans un lieu de soins, de rééducation et d'amour et de punir le centre de thanatologie de Reims pour défaillance de soins et de nursing.
Lorsque l'on n'est pas capable de supporter la différence d'un individu, il serait souhaitable de ne pas se l'approprier pour se prendre pour un thanatos de génie et de contacter d'autres équipes qui ont fait leurs preuves auprès d'handicapés.
Salomon n'a pas coupé l'enfant en deux, il l'a laissé à une femme qui portait l'amour en elle.
C'est cette sagesse que nous devons retrouver. Une épouse veut se remarier, retrouver sa liberté et une femme, sa mère, veut lui apporter de la tendresse.
Faut-il euthanasier la moitié de cet être aimé des deux, emporter au tombeau son hémicorps symbolisé et laisser sa mère aimer son fils écartelé, au nom de l'amour, du respect de la vie ?
La Cour de cassation a voulu trancher dans le vif, casser l'avis du Pape et a ouvert la boîte de Pandore parce qu'elle s'est trompée de sujet.
Il ne s'agit pas d'autoriser la mort d'un individu qui est condamné et qui l'a demandé mais d'estimer que la vie d'un handicapé ne mérite pas d'être vécue. C'est une projection personnelle qui n'a aucune valeur juridique et qui permet une euthanasie en série de milliers de personnes.
C'est une violence inacceptable alors que la loi doit protéger les handicapés qui n'ont pas manifesté l'intention de partir, doit protéger les plus faibles.
Nos sociétés ne connaissent rien des différents états de conscience, ni de la mort. Certains morts connaissent un orgasme post mortem mais il serait tabou de l'évoquer. Certains progrès scientifiques sont toujours possibles.
"La Constitution européenne" de Valéry Giscard d'Estaing est loin d'être dépassée pour celui qui aime le droit constitutionnel.
Nous n'avons pas terminé la lecture du roi des ex.
françoise et karell Semtob
Rédigé par : semtob | 02 juillet 2019 à 19:06
@ Mary Preud'homme
Chère Mary,
Depuis trois ans, j'ai eu le plaisir de noter que nous avions tout pour nous entendre. Nous avons bataillé longuement ensemble, avec Claude Luçon, pour François Fillon, avant et pendant la présidentielle. Nous sommes tous deux de la droite classique, hostile aux extrêmes. Nous sommes tous deux allergiques au racisme. Nous sommes tous deux d'inlassables défenseurs des forces de l'ordre...
Dans une courte intervention où vous me taquiniez sur la vie que je mène (je n'en ai pas d'autre en magasin à vous présenter), vous indiquez à l'ensemble du lectorat le nom de ma petite ville. C'est très aimable à vous.
D'autres que moi auraient pu s'en formaliser. Pour le dire en passant, une vingtaine de correspondants, ici, connaissent ma ville, ma rue, mon mail, mes téléphones. Et aura ces informations qui voudra.
Vous avez de la chance, votre serviteur est sans doute le moins parano du blog.
Imitez-moi. Ne vous arrêtez pas en si beau chemin, indiquez donc à tous le nom de votre ville.
Ce n'est pas un secret bien grand, pour qui a courageusement donné son prénom et son nom.
Rédigé par : Patrice Charoulet | 02 juillet 2019 à 18:30
@ Patrice Charoulet | 01 juillet 2019 à 12:14
"Le lundi matin, c'est fermé. Je ne demanderai à personne de m'expliquer pourquoi. C'est ainsi."
Deux mots suffisent : fonction publique.
De rien.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 02 juillet 2019 à 18:19
Vous avez raison, boureau, vous décrire est complexe, au point que vous-même hésitiez à vous envisager.
Il est vrai que vous risqueriez de vous apercevoir en ce miroir que je vous tends, et si vous préférez n'y rien comprendre et rester ainsi au labyrinthe confortable de votre cordialité, votre choix est légitime.
Tout le monde n'est pas fait pour danser sur ce fil tendu au-dessus du cratère en éruption de la réalité, je vous serai donc reconnaissant, quand vous ne comprenez pas, de savoir prendre votre part de responsabilité, à défaut de quoi vous confirmeriez ce que je vois de vous depuis ma position (et qui n'est gage d'aucun sentiment de supériorité): votre cordialité est le masque hypocrite de votre inimitié.
Rédigé par : Aliocha | 02 juillet 2019 à 12:00
@ Aliocha
Comment René Girard explique-t-il qu'en Grèce, on faisait la queue pour être sacrifié ? Où était la violence dans le fait d'avoir l'honneur d'endosser les culpabilités de son peuple comme le fera le Christ pour toutes les culpabilités de tous les peuples ?
La crucifixion est une violence, mais pas dans la volonté d'être crucifié.
C'était peut-être un peu trop fort pour votre mentor.
Rédigé par : Xavier NEBOUT | 02 juillet 2019 à 10:31
POLICE
Hier, toute la journée, on a été prié de s'indigner de prétendus actes odieux de la police française. Sur toutes les chaînes d'information les scènes ont été diffusées en boucle. Je résume. Quelques dizaines de militants d'une prétendue « noble » cause ont fait un sit-in, en s'accrochant les uns aux autres. L'ordre ayant été donné aux forces de l'ordre de rétablir la circulation et de dégager ceux qui l'entravaient, on a eu recours au gaz lacrymogène. Les âmes sensibles ont eu de l'émotion. Pas moi.
Ce matin, en ouvrant mon ordinateur et Facebook, j'ai été prévenu qu'à 8 h 30, Frédéric Péchenard serait invité sur LCI. J'y suis allé. J'ai bien fait. Cet homme qui a dirigé la police nationale, après une longue carrière de commissaire de police, a failli être ministre de l'Intérieur du gouvernement actuel. Philippe, Le Maire, Darmanin avaient dit « Oui ». Péchenard a dit « Non ». Contrairement à Castaner-la-cata, Péchenard connaissait bien la maison, les problèmes et aurait été estimé de son personnel. Qui a raté son intervention de ce matin sur LCI doit la réécouter : elle vaut le détour. Tout ce qu'il a dit sur la police, et les prétendus actes odieux (gaz lacrymogène !) qui étaient censés nous indigner, est une réponse parfaite à tout le baratin qu'on nous asséné hier.
Rédigé par : Patrice Charoulet | 02 juillet 2019 à 10:28
(Giscard, une personnalité)qu'on continue d'admirer.
J'ignore qui est ce « on » qui continuerait d'admirer M. Giscard d’Estaing, mais ce n'est certainement pas le cas des millions de Français normaux qui ont de multiples raisons de lui reprocher d'avoir ouvert les vannes de l'invasion migratoire avec tous les problèmes économiques, sociaux, civilisationnels et sécuritaires qui vont de pair et qui souvent trouvent anormal qu'il ne lui soit pas demandé des comptes sur ce qui est tout de même une forme de forfaiture.
Par ailleurs, c'est tout de même aussi l'auteur autosatisfait de l'insipide et indigeste constitution contestable de l'UE, mais à côté du reste cela reste une peccadille.
Rédigé par : Exilé | 02 juillet 2019 à 08:41
@ Aliocha 01 juillet 2019 09:38
J'aime bien comprendre ce que veulent exprimer les honorables correspondants.
Toutefois, pour votre dernier billet ce fut impossible. Notamment pour deux phrases si longues, si longues que je ne me souvenais plus à leur fin de ce que vous aviez voulu exprimer en leur début !
A moins que ce ne soit la mode de la nouvelle déstructuration de la pensée : faire long, très long pour montrer la complexité de la pensée de celui qui s'exprime (200 mots minimum à la phrase !).
A moins que les vieux principes d'expression soient oubliés (Ce qui se conçoit bien s'énonce clairement...)
Certes, nous descendons d'un cran : de Pascal à Boileau ! Mais pour faire comprendre Pascal, ne faut-il pas s'exprimer en Boileau ?
Cordialement.
Rédigé par : boureau | 02 juillet 2019 à 07:55
@ Patrice Charoulet | 01 juillet 2019 à 12:14
Si je peux me permettre un conseil de vieux vagabond qui a découvert la France nouvelle, type fin de XXe début de XXIe siècle, il est prudent avant d'entreprendre quoi que ce soit : poste, supermarché, poissonnier, mairie… de contrôler les heures d'ouverture sur Google surtout du vendredi au lundi.
Bien des gens soignent leur burn-out ces jours-là !
Votre mésaventure est un classique du genre !
N'oubliez pas ce vieux proverbe national supposé d'origine corse: "Le travail c'est la santé, le repos c'est fait pour la conserver".
Il n'a jamais autant été respecté qu'aux jours d'aujourd'hui.
Rédigé par : Claude Luçon | 02 juillet 2019 à 02:04
@ Tipaza
"La devise de Marie Stuart :
"En ma fin est mon commencement""
C'est tout à fait ça :
http://www.rene-girard.fr/57_p_45797/crise-sacrificielle-et-genese-du-sacre.html
Rédigé par : Aliocha | 01 juillet 2019 à 21:14
@ Patrice Charoulet | 01 juillet 2019 à 12:14
Les aventures de Patrice Charoulet à Dieppe, chargé cette fois d'une mission délicate par madame : poster un colis... Nouvel épisode non moins passionnant que les précédents où il nous contait ses pérégrinations matinales quotidiennes à la boulangerie du coin ou à la bibliothèque municipale !
Rédigé par : Mary Preud'homme | 01 juillet 2019 à 19:50
@ Aliocha | 01 juillet 2019 à 09:38
La devise de Marie Stuart :
"En ma fin est mon commencement"
Rédigé par : Tipaza | 01 juillet 2019 à 19:10
Lorsqu'une femme rejoindra ce groupe des ex, la République en ses citoyens reconnaissants deviendra polyandrie et ce sera la fin de tout monothéisme non bio. La matrice réinterprètera le champ des possibles et l'homme de retrouver son statut de subalterne. Ou si vous préférez de fournisseur agréé de semences pour l'auto-reproduction de l'Administration, instrument femelle de cette première Marianne en circuit court qui ne fera plus jamais tapisserie. Qu'il en soit ainsi :o
Rédigé par : scoubab00 | 01 juillet 2019 à 18:30
"Les vrais ex nous rassurent : ils sont là sans l'être". Pour VGE sans doute, et encore ; mais pour NS, je crains que vous ne vous trompiez. C’est justement quand le lion a l’air repu qu’il convient de se soucier de son appétit. Des exemples, vous en trouverez à la pelle…
Cicéron, de façon récurrente : « Il aimait beaucoup la philosophie, et projetait, si jamais il était forcé d'abandonner les affaires et de renoncer au barreau et aux assemblées publiques, de se retirer à Athènes pour y mener une vie tranquille, dans le sein de la philosophie ».
Danton, début août 1792 : « Je veux la joie et la bonne vie. J’ai besoin de retourner dans mon village, de revoir encore une fois les miens, Arcis, le clocher de Saint-Etienne, l’Aube cascadant sous les moulins, l’avenue des Soupirs, ma terre ».
Napoléon à l’Ile d’Elbe, 1814 : « Il convenait à Bonaparte de paraître enseveli. C’est pourquoi, comme s’il n’eût pensé à autre chose, il s’empressa de descendre dans ses carrières de fer cristallisé et d’aimant ; on l’eût pris pour l’ancien inspecteur des mines de ses ci-devant États ».
De Gaulle à Colombey pendant la traversée du désert : « J’étais alors, complètement retiré, vivant à la Boisserie dont la porte ne s’ouvrait qu’à ma famille ou à des personnes du village, où je n’acceptais de recevoir que de très rares visiteurs ».
Et tant qu’à parler de retour du Roi, en Monarchie républicaine ou ailleurs, Aragorn en Terre du Milieu dans les années 3000 du Tiers Age :
From the ashes, a fire shall be woken / A light from the shadows shall spring ;
Renewed shall be blade that was broken / The crownless again shall be king.
Encore qu'une victoire de Nicolas en 2022 me fasse plutôt penser au réveil de Sauron.
Rédigé par : Metsys | 01 juillet 2019 à 17:30
VAINE EXPEDITION
Levé depuis 6h, ma femme me confie une mission : aller à la Poste, pour expédier un colis. Je m'en charge volontiers. En fin de matinée, tout est prêt pour cette mission. J'ai les sous, les papiers remplis, mes lunettes de soleil, ma casquette. Ce n'est pas très loin : un kilomètre. Pourquoi prendre ma voiture ? J'y vais à pied. Arrivé à destination, je pousse la porte pour entrer : elle résiste.
Quoi ? Que se passe-t-il ? J'essaie de trouver un avis. Travaux, grève, fermeture exceptionnelle ? Nenni. Dans un coin : horaires d'ouverture. Après lundi, aujourd'hui c'est lundi, je lis : de 14h à... Tout devient clair. Je conviens que mon imagination n'allait pas jusque là : le lundi matin, c'est fermé. Je ne demanderai à personne de m'expliquer pourquoi. C'est ainsi.
Rédigé par : Patrice Charoulet | 01 juillet 2019 à 12:14
Loi des séries, série noire, un malheur n'arrive jamais seul.
Voilà le triste bilan de ces cinq présidents qui nous valent une catastrophe économique avec une dette de près de 100 % du PIB, une invasion africaine qui métisse complétement le pays et l'Islam qui transformera nos églises en mosquées.
Pendant quarante ans, une bande de voyous s'en sont mis plein les poches sur le dos d'un peuple condamné à se taire, voilà ce que vous glorifiez.
La bande des cinq aura tué notre pays et le petit dernier est du même acabit.
Rédigé par : Gavroche | 01 juillet 2019 à 11:54
Pour moi, Giscard a fait entrer la France dans la modernité et a eu affaire à des traîtres.
Macron n'aura jamais son niveau.
Rédigé par : stephane | 01 juillet 2019 à 09:57
La tendresse que les ex inspirent aux Français témoigne que c'est la détestation de ce peuple pour ceux qui sont au pouvoir qui fonde leur démarche citoyenne. Atavisme hérité de la révolution, ignorance du phénomène religieux, la décollation du prince construit l'image que les Français ont d'eux-mêmes, ils ne savent fonctionner que dans le rejet de ceux qui les représentent, le sacrifice institutionnel de l'élection présidentielle en Ve République offrant à l'ire populaire le délassement nécessaire à son expression, et l'établissement de la stature d'ex en divinité rassembleuse, produit de la discrimination.
C'est cette vérité que le symptôme Macron a charge de révéler et les sincères de gauche comme de droite n'ont d'autres solutions que de le soutenir alors qu'il est au pouvoir, et c'est une vraie conscience prophétique qu'a eue de Gaulle car c'est cela qui est inscrit dans la Constitution, permettant à chaque camp de se débarrasser de ses propres extrêmes, de ses réflexes partisans, redéfinissant la posture politique comme expression d'une conviction plutôt que d'une vengeance, le leader organisant alors l'apaisement de la relation des entités contradictoires légitimes, permettant la prise de décision sur la formulation de consensus, qui permettrait l'accession de ce merveilleux pays qu'est la France d'enfin aller au-delà de sa violence intestine, qui lui permettrait d'enfin accéder à l'âge adulte de sa maturité.
Le travail n'est pas mince, quand on observe ici l'expression haineuse bien qu'hypocritement cordiale de beaucoup. M. Blanquer a une mission qui ne l'est pas moins, le petit quart d'électeurs qui ont la culture nécessaire à cette compréhension devra augmenter à proportion pour accéder à l'instauration de cet effort indispensable pour l'établissement démocratique de ce que la République porte en elle, l'aveu assumé de son humanité qui est conscience de cette réalité si humaine, nous ne savons encore faire peuple qu'en se déchaînant contre, alors qu'il est grandement temps, au vu de ce que nous savons, de se rendre compte qu'en renonçant au réflexe de meute, nous empruntons le chemin d'un avenir possible, non seulement pour le pays et pour l'Europe, mais pour l'humanité tout entière.
Je conclurai en citant Pascal et la citation que Marc Ghinsberg en fît, en hommage et remerciements à ce commentateur qui indique les voies de la pondération et de l'intelligence, deux qualités indispensables à ce progrès que la France est à même d'incarner, si elle sait renoncer à l'excès qui ne sera jamais gage que de régressions stupides :
« Le passé et le présent sont nos moyens ; le seul avenir est notre fin. »
Pascal
Rédigé par : Aliocha | 01 juillet 2019 à 09:38
Si l'on exclut Pompidou qui est mort en fonction, les autres ex se sont tous représentés.
Èvidemment pas Hollande, mais a-t-il été vraiment un président ou une erreur électorale de la démocratie comme il en arrive parfois ? Il avait atteint son principe de Peter comme secrétaire du PS, il ne l'avait pas compris, et personne dans son entourage ne le lui avait dit. Ségolène a bien essayé, mais on n'écoute jamais la personne la plus proche, c'est bien connu.
Alors quid de Macron ?
Il fera comme tout le monde, il se représentera, il se représente déjà avec les cadeaux électoraux faits après le mouvement des Gilets jaunes et dont peu lui donnent crédit, ce qui est normal.
On ne reçoit jamais assez de l'État et on lui donne toujours trop, c'est un principe de base des démocraties fatiguées.
Plus intéressant ou plus amusant est de tirer des plans sur la comète du pouvoir telle qu'on imagine qu'il la voit.
Son avenir il ne le voit pas en France mais dans l'Union européenne qu'il essaie de contrôler.
Son avenir il ne le voit pas encore et toujours avec des Gaulois, mais avec un peuple européen qu'il rêve de faire naître et une Europe fédérale à la mesure de la démesure de son ambition.
Et là, tout va se jouer sur la réaction d'Angela Merkel qui semble gravement atteinte quoi qu'en disent les communiqués officiels.
Va-t-elle tout lâcher en pensant après moi le déluge ou au contraire voudra-t-elle consolider l'Union européenne qu'elle a voulue et construite avec sa patience et son énergie, faisant en sorte que la prépondérance allemande sur l’UE soit maintenue ? Je penche pour la seconde hypothèse. Nous verrons bien.
Le billet ne parle pas des ex que l’on souhaiterait n’avoir jamais connus et qui conservent une influence inadmissible et déraisonnable dans une démocratie.
Je veux parler des ex Premiers ministres, Juppé et Fabius, rejetés par le peuple et qui au Conseil constitutionnel sont en situation d’arbitrage définitif sur la volonté populaire.
Une spécificité française qui est une honte démocratique.
Reste évidemment Raffarin, autre spécificité française, à mettre à côté de Michel Audiard dans le Panthéon des faiseurs de mots éternels, mais pas dans la même case.
Rédigé par : Tipaza | 01 juillet 2019 à 08:07
« Notre Président saura-t-il le moment venu résister à la tentation d’un futur obstinément présent ? » PB.
Non, car :
« Le passé et le présent sont nos moyens ; le seul avenir est notre fin. »
Pascal
Rédigé par : Marc GHINSBERG | 30 juin 2019 à 23:55
Mongénéral avait choisi son dauphin comme il avait fait le choix de Malraux, il connaissait les hommes:
http://www.guillaumehoogveld.net/2019/01/pompidou-comprenne-qui-voudra-eluard/
De Giscard le brillantissime, paraît-il, je ne retiendrai que son histoire d'avions renifleurs et de diamants mal dégrossis - sans doute un avaricieux -, pour le reste on aurait pu lui attribuer aussi une part de "la courtoise suffisance" du Volatile.
Battu d'une ruade par un Mitterrand vieux cheval de retour, le coup de pied de l'âne qui l'a déchu de son piédestal bien bancal au fond.
Extraordinaire réflexion de Pompidou - tout en répondant - et qui va rechercher au tréfonds de ses tripes et de ses apprentissages, les mots pour le dire.
Rédigé par : Giuseppe | 30 juin 2019 à 23:30
@ Mary Preud'homme | 30 juin 2019 à 21:43
"Giscard fut un président vaniteux et planplan"
Désolé mais VGE malgré ses travers, et notamment sa manie d’aristocrate voulant faire peuple, fut globalement un très bon président. Ne pas oublier qu’il fut élu dans une période de crise économique et que pendant les deux tiers de son septennat il subit la guérilla incessante de Chirac et de son RPR.
Chirac, sa fausse proximité avec « les gens » n’était que démagogie électoraliste. Il fut toujours une girouette politique, et son bilan en tant que président est des plus maigres. Eric Zemmour l’a fort bien résumé avec son : c’est un Mitterrand non achevé !
Rédigé par : Trekker | 30 juin 2019 à 23:28
Avec un sujet de 17 lignes j'en étais arrivé à espérer que Robert Marchenoir "ferait court", pour UNE fois...
Ben non, il est toujours aussi long
Billettiste dans un journal local serait-il payé "à la ligne"
:-)))
Ce n'est pourtant pas le cas ici.
Ce qu'il écrit est souvent très intéressant... mais "BON BIOU" que ce serait bien si plus court...
:-)
Rédigé par : Pierre Blanchard | 30 juin 2019 à 22:04
J'ai toujours eu une véritable aversion pour Mitterrand, hypocrite et faux par excellence, spécialiste des coups tordus et jaloux de De Gaulle auquel il n'arrivait pas à la cheville !
Giscard fut un président vaniteux et planplan.
En revanche j'aimais bien Chirac en raison de sa proximité avec "les gens", même si sa faiblesse de caractère ou sa paresse l'ont amené à faire des choix discutables en matière de "collaborateurs" tout en se séparant des meilleurs eu égard à l'influence et à la jalousie maladive de son épouse Bernadette !
A la suite Sarkozy nous a apporté un vent de fraîcheur et de renouveau. Hélas de courte durée, eu égard à l'opposition farouche et haineuse qui s'est tout de suite mise en place pour lui savonner la planche, souligner de façon outrancière ses failles et ses tics et par ce biais le discréditer et l'empêcher d'amorcer les réformes nécessaires annoncées dans son programme.
De Hollande je ne retiendrai que l'image fadasse d'un pépère mou et incapable de naviguer, même par temps favorable. Bref une erreur totale de casting qui avec le recul ferait plutôt pitié !
Rédigé par : Mary Preud'homme | 30 juin 2019 à 21:43
Poutine est le seul chef d'Etat occidental à avoir compris qu'il doit y avoir un lien indéfectible entre une nation et la religion.
Notre civilisation s'effondre pour ne pas l'avoir compris, et nous plongeons dan la décadence avec parades d'homos et autres dérives de dégénérés.
Par qui voulons-nous être sauvés ? Par l'islam ou par Poutine ?
Rédigé par : Xavier NEBOUT | 30 juin 2019 à 21:26
Cher Philippe,
Nous parlerons bientôt du rex des ex mais l'air frais nous appelle et nous souhaitons que vous puissiez vous aussi savourer la fraîcheur de la soirée.
françoise et karell Semtob
Rédigé par : semtob | 30 juin 2019 à 20:44
Une fois à la retraite les Présidents n'ont plus de pouvoir, donc soit ils nous deviennent indifférents, soit on les regrette en les comparant au présent.
Les anciens Présidents de la Ve avaient leurs défauts et leurs qualités, ils ont fait beaucoup d'erreurs, souvent par couardise ou carriérisme, mais au moins ils avaient une vraie empathie avec leur peuple et on sentait qu'ils aimaient leur pays et sa culture, qu'ils avaient envie de changer des choses pour le bien de tous. Ils avaient ce quelque chose d'humain, de proche, et d'authentique. Tout ce qui manque tant au Président actuel. C'était au moins cela, même si on n'était pas toujours d'accord avec leur politique. On pouvait admirer l'homme avant le Président.
Il y a aussi les clichés qui sont difficiles à effacer.
Georges Pompidou ou François Mitterrand s'entouraient d'intellectuels et d'artistes, ils étaient de vrais intellectuels eux-mêmes et le montraient jusque dans leurs répliques à la presse.
Par contre Poutine a raison de rappeler que Jacques Chirac était aussi un intellectuel sauf que, plus abrupt et plus pragmatique, il n'a jamais cherché à le montrer et même, on ne sait pourquoi, il s'en cachait. Du moins en France, peut-être que lors d'échanges avec les chefs d'Etat étrangers il le montrait ? Seule la politique politicienne semblait sa motivation et son moteur.
Et, dans le même esprit, les humoristes n'ont cessé de se moquer de Nicolas Sarkozy sur ses expressions, ses tics et ses boutades. Sans être un intellectuel au sens propre du terme, il n'était pas non plus aussi ignare que ses opposants auraient voulu nous le faire croire. Mais la rumeur populaire est tenace.
Quant à François Hollande, il est drôle et charmant en privé. Son temps d'ex viendra.
Il faut au moins lui reconnaître qu'il a eu sa dose d'attentats et de drames et que pendant ces périodes difficiles il s'est montré humain et à la hauteur.
Rédigé par : Michelle D-LEROY | 30 juin 2019 à 20:11
@ Thor 30 juin 2019 18:20
"Vos chroniques sont intéressantes mais contestables"
Il vous aura sans doute échappé que c'est le principe d'une chronique !
Déjà vous les trouvez intéressantes, c'est bien !
Mais vous ne dites pas en quoi les billets de notre hôte sont contestables ! Du courage SVP.
Cordialement
P.-S.: Remarquable prestation de Jordan Bardella au Grand Jury RTL. Malgré trois journalistes (sic) plus adversaires politiques que journalistes.
Jordan Bardella 24 ans, Marion Maréchal 30 ans, voilà des pousses d'avenir intéressantes pour la droite.
Rédigé par : boureau | 30 juin 2019 à 19:45
Chirac parlait russe, il lisait les poètes russes dans le texte, avait même fait une tentative de traduction de Pouchkine (pas très bonne reconnaît-il lui-même). C'est peut-être ce qui explique que Poutine s'en souvienne particulièrement.
Fin lettré, passionné de haïkus, Chirac faisait tout, auprès des Français, pour leur faire oublier qu'il était un intellectuel, au contraire de Giscard, de Macron, de Mitterrand, et même de Hollande tous supérieurement intelligents, de notoriété publique, et entretenant leur légende grâce à de nombreux discours et livres.
L'impression de Poutine ne me paraît pas fausse. De façon générale, nos présidents ont un côté professoral, Sarkozy excepté. Nous les aimons d'ailleurs très diplômés, ça nous flatte, à tel point que nous ne nous offusquons même pas d'être l'objet constant de leur pédagogie.
https://fr.rbth.com/lifestyle/80989-politiciens-maitrise-langue-russe https://www.lexpress.fr/culture/livre/jacques-chirac-le-monarque-humaniste_1955074.html
Rédigé par : Lucile | 30 juin 2019 à 19:28
"Des ex qui sont in !"
Jolie formule cher P. Bilger !
Ces anciens Présidents sont "in" parce que la mémoire collective ne retient du passé que les bons côtés (artificiels) à la française : aristocratie et intelligence (Giscard), sympathie dégagée et appétit gargantuesque (Chirac), culture et machiavélisme (Mitterrand), énergie et bagout (Sarkozy), petites phrases et rondouillardise (Hollande), et sans doute... sourire et jeunesse (Macron).
"On a le droit de les aimer" ! Si vous voulez, moi ils m'indifférent ou ils m'agacent encore.
Parce qu'aucun de ceux-ci n'a réalisé une grande oeuvre, un grand dessein, n'a été un Président efficace. Sauf peut-être Chirac (sur un point précis) qui, par son action sur les limitations de vitesse, malgré les lobbys, a permis de sauver des milliers de vies humaines et des centaines de milliers de blessés à vie. C'était du "bon boulot" de Président pour son pays. Courageux car une vie n'a pas de prix !
Le seul élément, paradoxalement à admirer chez ces égocentriques : le cynisme monstrueux, extraordinairement monstrueux. Mais ça c'est pour l'Histoire !
Cordialement.
Rédigé par : boureau | 30 juin 2019 à 18:44
J'aime bien votre blog, mais je suis assez sceptique sur votre démarche.
De juriste, vous tentez de devenir un moraliste, comme votre confrère Montgolfier qui faisait des chroniques pleines de moraline dans la PQR.
Vos chroniques sont intéressantes, mais contestables.
Rédigé par : Thor | 30 juin 2019 à 18:20
On étonnerait beaucoup les poutinistes de la droite dure comme de la droite molle, si on leur disait que leur idole, interrogée sur le chef d'État contemporain qu'il admirait le plus parmi ceux qu'il a eu l'occasion de rencontrer, a répondu... Jacques Chirac.
Chirac, qui est régulièrement brocardé sur les sites de la "vraie droite" pour sa politique complaisante à l'égard de l'immigration, et son tempérament plutôt situé à gauche.
On voit bien l'une des raisons de l'admiration de Poutine pour Chirac : son refus d'entraîner la France dans la deuxième guerre du Golfe. Mais ses explications aux journalistes du Financial Times vont plus loin : "C'est un authentique intellectuel, un vrai professeur, un homme extrêmement pondéré et tout à fait intéressant. Quand il était président, il avait un avis sur tout, il était capable de le défendre et il respectait toujours les opinions de ses adversaires."
Qualifier Chirac d'authentique intellectuel amène à s'interroger sur les qualités intellectuelles de l'auteur de ce jugement. Le Parisien fournit quelques explications supplémentaires sur cette amitié -- une de plus, à "droite" de l'échiquier politique français.
Je tente une explication de plus, qui vaut ce qu'elle vaut. Les autres chefs d'État cités favorablement par Vladimir Poutine, dans cette interview, sont Donald Trump, bien sûr, mais aussi... Bill Clinton. Pour les "valeurs traditionnelles", on repassera. En revanche, on notera que Clinton, comme Chirac et comme Trump, avait un comportement, mettons... un peu frénétique avec les dames. De quoi inspirer un Vladimir Poutine qui, un jour, félicita le président israélien (à la blague, mais tout de même) pour avoir violé dix femmes (selon les accusations portées contre lui l'époque).
Les réponses de Poutine révèlent son inauthenticité et sa profonde incohérence. Comme objet de son admiration, il cite en premier Pierre le Grand. On voit bien pourquoi. Premier tsar à prendre le titre d'empereur de toutes les Russies, il mena une politique impérialiste qui le conduisit à annexer ce que sont, en gros, les pays baltes aujourd'hui. Soit le rêve de Poutine.
Mais Pierre le Grand fut aussi, et surtout, le modernisateur de la Russie. Il obligea son peuple, avec les méthodes autocratiques qui étaient les siennes, à adopter les sciences, les techniques et même les mœurs européennes -- on dirait, aujourd'hui : occidentales.
Soit tout le contraire d'un Vladimir Poutine, qui prétend, dans la même interview, que le "libéralisme" est nocif et obsolète. Et mène, à la tête de son gouvernement, une croisade permanente contre les principes de l'Occident. Pierre le Grand était cohérent. Poutine ne l'est pas.
Si Poutine était cohérent, il désignerait, comme modèles, le président chinois, le premier ministre japonais voire le président turc. Voilà des dirigeants qui protègent résolument les valeurs traditionnelles de leur pays, qui s'opposent à l'immigration et qui sont résolument anti-occidentaux.
Mais qui séduit Poutine ? Le jouisseur Bill Clinton, l'hédoniste Jacques Chirac, qui incarnent la "décadence libérale" dénoncée du matin au soir par le régime du Kremlin. Le tycoon Donald Trump, qui organisa à Moscou son raout de Miss Univers, qualifié par certains commentateurs américains de "bordel ambulant".
Poutine incarne à merveille l'ambivalence russe, qui n'arrive pas à se décider entre l'Asie et l'Europe. Cette double nature pourrait être une richesse. Le Japon a bien adopté la technique et le commerce occidentaux, tout en protégeant jalousement son identité nationale. L'Allemagne a vigoureusement renié ses errements nazis, suite à quoi elle est devenue le chef de file de l'Europe. L'ambivalence poutinienne est destructrice, dès lors qu'elle est incohérente et de mauvaise foi. Destructrice pour la Russie, comme pour le monde entier.
Poutine exalte à l'extrême l'un des démons de la Russie, qui est une fascination à l'égard de l'Europe mêlée de jalousie et de mépris. La Russie a toujours eu du mal à régler son rapport avec le reste du monde, et en particulier avec l'Europe. Ce pôle, cultivé par Poutine, est évidemment la plus mauvaise façon pour la Russie de s'envisager et d'envisager ses relations avec autrui.
Le poutinisme ne peut pas marcher. Ni pour les Russes, ni pour les Français. Pas plus que ne peut marcher le gilet-jaunisme, qui lui aussi est un mouvement profondément inauthentique. Qui réclame une chose et son contraire. Et qui est vigoureusement soutenu (ce n'est pas un hasard) par les médias de désinformation russes. Dont les gilets-jaunistes chantent les louanges.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 30 juin 2019 à 17:21
« Les ex nous rassurent : ils sont là sans l'être. On a le droit de les aimer sans que le réel vienne nous agiter, nous troubler à leur sujet. »
A noter toutefois que François Mitterrand n’est plus là, mais que Valéry Giscard d’Estaing, lui, est toujours vivant. S’il lit ce blog, il ne va pas être content d’avoir été oublié !
A noter que le président français le plus estimé du camarade Vladimir Poutine est Jacques Chirac.
A ses yeux Jacques Chirac est un « vrai intellectuel, un professeur, un homme pondéré et intéressant ». Et d'ajouter : « Quand il était président, il avait son propre avis sur chaque question et il savait comment le défendre en respectant toujours les opinions de ses partenaires ».
Vision très différente de celle qu'ont beaucoup de Français, sans doute à tort...
Rédigé par : Achille | 30 juin 2019 à 17:17
Mitterrand,
Un ex porteur de la francisque,
Un ex facilitateur du FN,
Un ex qui recevait Bousquet à l’Elysée,
Un ex qui a obligé son médecin à publier des faux bulletins de santé car il trouvait inadmissible que Pompidou ait caché sa maladie.
...
Mais Mitterrand n’est pas ex en tout, aux yeux des Français lucides, il demeurera un salopard.
Avec comme monument la seule bibliothèque où on lit dans l’obscurité et où on stocke les livres à la lumière.
Certes il a également laissé un triangle en verre.
Rédigé par : stephane | 30 juin 2019 à 16:07
"Des ex qui sont in !"
Bien sûr, c'est le corollaire de "Ah ! le bon vieux temps !"
Pour la même raison : le bon vieux temps, comme le bon vieux président, n'était pas apprécié en son temps, on le regrette, en attendant de regretter notre époque et ce président que l'on hait à l'heure du temps.
Le cartésianisme à la française en somme !
Rédigé par : Claude Luçon | 30 juin 2019 à 14:53
En fait un billet pour un enterrement de première classe, celui de Pépère n'est pas encore fixé, mais il y travaille, le résultat des votes de soutien à son ancien parti lui servent de faire-part.
Sarko tout le monde l'aime, mais la vérité est dans les urnes, oui celles où l'on glisse un bulletin de vote, et puis aimer de loin cela ne mange pas de pain, ma boulangère qui pestait souvent après lui et son bling-bling de convive du Fouquet's le trouve déjà mieux et meilleur que jamais, elle voterait même pour lui… Pas de chance il n'est pas candidat.
Avez-vous été dans au pot de fin d'enterrement ? "Le meilleur d'entre tous… Il nous manquera… Comment va-t-on faire sans lui…" - "Hé Cruchade tu nous la remets cette tournée ! On va s'endormir ici… Il est parti, il est parti… Et puis les cimetières, hé ! Ils sont pleins d'indispensables…" - "Parle pas si fort… Bois un coup plutôt, il faisait tellement chaud et la messe si belle…"
Rédigé par : Giuseppe | 30 juin 2019 à 14:21
Mais au fait, cher Philippe, qu’avez-vous fait de ce bon Giscard ?
Rédigé par : Marc GHINSBERG | 30 juin 2019 à 13:05