On pourrait répliquer à mon titre que personne ne discute le fait de ne pas aimer le foot tout court. Il y a même comme une forme d'heureuse originalité chez ceux qui avouent leur totale indifférence à l'égard de ce sport qui mobilise les foules et permet aux présidents de la République de se refaire parfois une santé.
Mais il me semble qu'à l'ouverture de la Coupe du monde féminine et parce qu'elle se déroule en France, on a vu apparaître comme des injonctions de s'intéresser au foot féminin, faute de quoi on ne pourrait pas être compté parmi les humanistes ou les tenants de l'égalité entre les hommes et les femmes.
Pour ma part je n'ai jamais traité avec condescendance ces dernières, quel que soit leur domaine d'activité. Ce serait une attitude ridicule puisqu'elle révèlerait qu'elle ne sont pas dignes des sentiments intenses d'hostilité ou d'adhésion que le commun des mortels peut inspirer.
En ce sens, Alain Finkielkraut avait certes tout à fait le droit de tourner en dérision le foot féminin - pourquoi pas le "rugby féminin" ? - mais il aurait dû s'y prendre autrement. Cette attitude était d'autant plus surprenante de sa part qu'il n'est pas un sujet, aussi léger soit-il, qu'il ne traite longuement, avec gravité parfois, jamais en se moquant.
Les problèmes de l'égalité financière sont réels entre sportifs des deux sexes. La prime qui sera octroyée par la FIFA aux victorieuses à l'issue de cette Coupe du monde sera largement inférieure à celle versée aux hommes en 2018 et il a fallu l'énergie et l'aura de Serena Williams pour qu'au tennis il n'y ait plus de disparité entre les lauréats des tournois.
Mais ce sera une vaste entreprise que de répondre plus généralement à la demande du sport féminin pas assez considéré financièrement.
Je vais regarder autant que je pourrai les matchs de l'équipe de France. J'ai déjà manqué le premier avec la belle victoire contre la Corée du Sud mais j'ai pu revoir les quatre buts en replay, dont le premier et le dernier particulièrement réussis (Le Parisien).
Ce n'est pas pour la raison absurde qu'il convient désormais de soutenir les femmes après avoir applaudi les hommes que je me passionne mais tout simplement parce que j'apprécie le foot féminin de la même manière que depuis longtemps je me délecte du tennis féminin - je continue à penser que tous sexes confondus le plus extraordinaire jeu d'attaquant au filet a été celui de Martina Navratilova.
Le foot féminin, en raison de la différence des natures et des physiologies, parce qu'il est moins violent, permet justement à ceux qui raffolent du jeu en lui-même d'en voir mieux l'essence, de mieux distinguer ses séquences et leur organisation.
La double conséquence - qui n'est pas périphérique mais centrale - de ce mode d'affrontement est bienfaisante.
D'une part les joueuses font infiniment moins de chiqué et ne sont pas en permanence à terre, comme à l'article de la mort.
D'autre part elles ne passent pas leur temps à contester l'arbitrage et à se rendre ridicules par leur posture vindicative. Un Neymar féminin n'est pas concevable.
Il y a dans la féminité - et qu'on m'épargne les remarques inélégantes sur l'esthétique, au demeurant diverse comme l'humanité - de celles qui représentent la France quelque chose qui renvoie à une conception plus civilisée du rapport de force, à une urbanité de la confrontation qui dans tous les cas est un bonheur, une chance. L'esprit de compétition ne fait pas perdre l'esprit ni l'allure.
Il n'est pas choquant de ne pas regarder le foot féminin, de ne pas l'aimer mais cette abstention, ce désintérêt, voire cette affectation de supériorité ne rendent pas plus virils, au pire sens de cet adjectif, les hommes qui s'en glorifient.
Rédigé par le Sieur Savonarole le 10 juin 2019 à 23:14
Z'avez oublié la bonne !!
Rédigé par : Valerie | 18 juin 2019 à 01:05
Désolée mais c’est moche à regarder. Aucune technique ou si peu. Tout sauf féminin. A vouloir l’égalité à tout prix, ces femmes sont ridicules de mon point de vue. On dirait des hommes. Chacun sa place.
Rédigé par : Anne-Valérie Pinet | 17 juin 2019 à 22:29
Les justifications ne font que confirmer ce qui n'est que constat, et ignorer que l'on fonctionne avec des modèles indique que nombreux sont ceux, pensant faire leur choix en conscience, qui naviguent en plein brouillard, disent non, non, non et non à des affirmations mal lues et mal comprises, et oui, oui, oui, et oui, à d'autres, également sorties de leur contexte, mal lues et mal comprises.
Le remarquer n'est pas d'ordre moral, mais logique, et les accusations indiquent qu'il n'est pas simple de faire face à ses propres contradictions. Invoquer les forces du mal plutôt que reconnaître sa faiblesse en est la preuve ultime :
"The Queen, my Lord, is dead !"
Rédigé par : Aliocha | 12 juin 2019 à 08:59
Le foot est tellement c*n qu'il est le sport universel et donc inversement. C'est quasiment un pléonasme.
Un trait culturel commun à toute l'humanité ne peut être que le pire de cette humanité, comme le meurtre, l'arrivisme, etc., donc le football est une calamité.
Ca me fait toujours rire les intellos qui aiment le foot parce que le moindre demeuré peut comprendre ce qui se passe.
Dans une classe de cancres, les deux ou trois bons élèves ne relèvent jamais le niveau général. Ils arrivent tout juste à le maintenir au niveau de la médiocrité.
Mais la noblesse jamais ne peut s'empêcher de s'encanailler. D'où l'intérêt des intellos pour la crétinerie footballistique.
Tout le monde a son côté pervers et maso.
Il n'y a pas de quoi être fier d'un point de vue intellectuel de s'extasier devant des crétins qui tapent du pied dans une vessie d'animal améliorée pour la faire rouler dans un grand filet de pêche.
Pas besoin d'être Einstein pour savoir d'où ça vient.
On imagine les heures passées par l'inventeur du football, perdu dans sa pensée "intense" tel le penseur de Rodin pour "inventer" un truc que probablement les hommes des cavernes faisaient quand ils étaient coincés dans leurs cavernes par mauvais temps et étaient saoulés des blablas sans intérêt de leurs femelles et des hurlements de leurs chiards.
Les gars étaient dégoûtés de la vie et tapaient dans les pierres qui traînaient par terre en maugréant et pour passer le temps ils ont fini par se passer les pierres plutôt que de taper une fois de plus sur leurs femelles et leurs mômes geignards.
Au bout d'un moment ça lasse comme tout le reste.
Rédigé par : Wil | 11 juin 2019 à 22:06
@ Aliocha | 11 juin 2019 à 13:35
Pour vous, tout est bon pour faire la morale aux autres, alors surtout ne vous gênez pas. Je me suis amusée à écrire "quelle femme !" parce que Lady Macbeth demande à être dé-sexuée, et que c'est paradoxal, mais vous, vous sautez là-dessus pour dire que c'est mon reflet dans un miroir. Je vous assure que je n'ai rien de la serial killer, au cas où c'est ce que vous aimeriez croire du haut de votre inépuisable amour pour l'espèce humaine. Ça ne m'empêche pas de trouver que Lady Macbeth est un personnage dramatique extraordinaire. Voici le passage en question, sobrement interprété dans cette version :
https://www.youtube.com/watch?v=2xHlngY6Bgk
Rédigé par : Lucile | 11 juin 2019 à 19:29
Ayant assisté au dernier match de l’équipe de France homme et à celui des femmes, il n'y a pas photo !! Les hommes ont été particulièrement nuls, oui des NULS !
Rédigé par : Guiy | 11 juin 2019 à 18:14
@ Solon | 11 juin 2019 à 11:14
Vous n'aimez pas les blondes d'Aquitaine ?
https://www.facebook.com/osblondedaquitaine/posts/1699406343410967/
Rédigé par : hameau dans les nuages | 11 juin 2019 à 17:26
@ Aliocha | 11 juin 2019 à 09:59
"Et pourtant, cher Bobby, Aliocha et Charoulet ne sont pas du même bord, politiquement s'entend, ce qui ne m'empêcha pas de satisfaire à sa curiosité car je sus reconnaître sa délicatesse d’honnête homme, et lui fis instinctivement confiance, ce dont je ne me plains toujours pas."
Mais bien sûr. Sa délicatesse d'honnête homme. La confiance qu'il mérite. Le fait que je viens de rappeler aux lecteurs est apparemment compatible, pour vous, avec ces qualités. Voilà qui en dit long sur les vôtres.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 11 juin 2019 à 15:52
@ Robert Marchenoir | 11 juin 2019 à 01:20
Ah que vous n'ayez pas connu ou vu Anna Kournikova ! Suuuuuperbe tenniswoman, magnifique potentiel, carrière brève. C'était il y a une petite vingtaine d'années. Et voyez-vous, le public masculin était tout aussi intéressé et pas qu'un peu. La donzelle a tellement donné dans le people qu'elle a coulé aussi sec sa carrière de joueuse de haut niveau. Il n'y avait que Yannick Noah qui était capable après une nuit en boâââte d'aller s'entraîner à Roland-Garros... enfin, pas tous les jours quand même. Anna la petite Russe a eu le mérite d'essuyer les plâtres en termes de marketing. De nos jours, la toute jeune étatsunienne Amanda Anisimova est tout aussi prometteuse, en espérant qu'elle garde la tête froide.
C'est vrai Bob, la pétanque est avec le tennis un des seuls sports dans lequel il est possible de voir femmes et hommes sur un même terrain en compétition :)
Rédigé par : scoubab00 | 11 juin 2019 à 14:23
Shakespeare vous tend en effet son miroir, Lucile, et vous témoignez de votre admiration pour la Lady satanique - quelle femme, dites-vous - il n'y a rien de perfide à le souligner, mais un constat objectif. Voici l'autre traduction disponible du passage en question, expression du désir meurtrier, même si l'on change mamelle en sein :
"Venez, venez, esprits — qui assistez les pensées meurtrières ! Désexez-moi ici, — et, du crâne au talon, remplissez-moi toute — de la plus atroce cruauté. Épaississez mon sang, — fermez en moi tout accès, tout passage au remords ; — qu’aucun retour compatissant de la nature — n’ébranle ma volonté farouche et ne s’interpose — entre elle et l’exécution ! Venez à mes mamelles de femme, — et changez mon lait en fiel, vous, ministres du meurtre, — quel que soit le lieu où, invisibles substances, — vous aidiez à la violation de la nature. Viens, nuit épaisse, — et enveloppe-toi de la plus sombre fumée de l’enfer : — que mon couteau aigu ne voie pas la blessure qu’il va faire ; — et que le ciel ne puisse pas poindre à travers le linceul des ténèbres, — et me crier : Arrête ! arrête !"
Rédigé par : Aliocha | 11 juin 2019 à 13:35
@ Aliocha | 11 juin 2019 à 09:21
Je ne suis pas d'accord avec la traduction que vous donnez de "unsex me". Lady Macbeth ne veut pas changer de sexe, elle veut être débarrassée de sa compassion et de ses scrupules. Le Merriam-Webster donne comme définition : "priver des attributs de son sexe. Castrer", qui me paraît bien différent de "changez mon sexe" ! La traduction de "breast" par "mamelle" me paraît assez tape-à-l'œil également.
Lady Macbeth n'est pas une petite fille modèle, ni mon modèle, ni un modèle tout court, comme vous l'insinuez ("Chacun a les modèles qu'il peut"), ce que je trouve assez perfide, soit dit en passant. Shakespeare n'est pas la Comtesse de Ségur. Il avait pour ambition de "tendre un miroir à la nature".
Rédigé par : Lucile | 11 juin 2019 à 12:39
Hier, dans le quotidien Sud-Ouest, une photo de la gagnante d'un concours féminin de culturisme, tous muscles déployés. C'est déjà pas beau pour des mâles mais alors... pour des femmes (je n'ose écrire femelles, par symétrie), c'est la négation du sentiment de respect et d'admiration que tous les "durs" ont au fond du cœur.
Rédigé par : Solon | 11 juin 2019 à 11:14
Et pourtant, cher Bobby, Aliocha et Charoulet ne sont pas du même bord, politiquement s'entend, ce qui ne m'empêcha pas de satisfaire à sa curiosité car je sus reconnaître sa délicatesse d’honnête homme, et lui fis instinctivement confiance, ce dont je ne me plains toujours pas.
Comme quoi, si nos relations sont apaisées, nous apprenons les uns des autres, et nos combats respectifs dans le respect mutuel enrichissent le débat, fondement dont tous les honnêtes, chacun à son niveau, témoignent en louant nos hôtes de sa nécessité démocratique.
Rédigé par : Aliocha | 11 juin 2019 à 09:59
Ah, ah, Lady Macbeth !
Chacun a les modèles qu'il peut, et peut alors confondre virilité avec pensée homicide qui, effectivement, désexualise et confond tous ceux qui désirent être remplis jusqu'au bord, du sommet de la tête jusqu'à la plante des pieds, de la plus atroce cruauté.
Je préfère, quant à moi, les modèles féminins de la généalogie de Matthieu, ces femmes tellement en rupture avec la généalogie des rois et leur fallacieuse puissance :
"7.13 Ésaïe dit alors (à Achaz): Écoutez donc, maison de David! Est-ce trop peu pour vous de lasser la patience des hommes, Que vous lassiez encore celle de mon Dieu? 7.14 C'est pourquoi le Seigneur lui-même vous donnera un signe, Voici, la vierge sera enceinte ; elle mettra au monde un fils, Et on l’appellera du nom d'Emmanuel."
Dieu avec nous devra faire irruption dans cette humanité-là, mais en dehors de la logique de cette généalogie de rois. Jésus, en nouvel Adam, issu de la chair d’une femme, par la puissance de l’Esprit de Dieu.
Ainsi se construit la généalogie de Jésus-Christ, selon Matthieu. En rupture avec la violence des rois. En rupture avec l’insuffisance du peuple de Dieu, ce peuple qui d’un côté aspire à la paix, mais qui de l’autre convoite le fonctionnement des nations, cette convoitise qui sera la source de ses péchés, peuple de Dieu, et dont témoigne le comportement de ses rois : adultère, meurtre, infanticide, idolâtrie…
Ainsi, les femmes le savent, le ventre vide d’après la naissance, le ventre vide du post-partum n’est pas le signe de la mort, mais le signe d’une vie nouvelle, quelque part, ailleurs. Le tombeau est vide, car il ne peut pas retenir la Vie. « Il n’est point ici.»
Ce qui ne signifie sûrement pas que les femmes ne doivent pas jouer au foot, bien entendu, dans la mesure où elles savent quel modèle elles imitent, et le rôle insigne et particulier qu'elles jouent dans la généalogie, si elles assument de briser l'héritage violent, si elles assument de ne pas rentrer en rivalité testostéronée.
Mais, naturellement, elles sont libres de faire le choix inverse et se verront alors devenir, non des mâles, mais des meurtrières :
"Venez, venez, esprits qui excitez les pensées homicides ; changez à l'instant mon sexe, et remplissez-moi jusqu'au bord, du sommet de la tête jusqu'à la plante des pieds, de la plus atroce cruauté. Épaississez mon sang ; fermez tout accès, tout passage aux remords ; et que la nature, par aucun retour de componction, ne vienne ébranler mon cruel projet, ou faire trêve à son exécution15. Venez dans mes mamelles changer mon lait en fiel, ministres du meurtre, quelque part que vous soyez, substances invisibles, prêtes à nuire au genre humain. – Viens, épaisse nuit ; enveloppe-toi des plus noires fumées de l'enfer, afin que mon poignard acéré ne voie pas la blessure qu'il va faire, et que le ciel ne puisse, perçant d'un regard ta ténébreuse couverture, me crier : Arrête ! Arrête !"
Rédigé par : Aliocha | 11 juin 2019 à 09:21
@ Tipaza
J'aurais dû commencer par vous dire que ne défends pas une cause, ni un droit, et que je n'argumente pas à cet effet. Je ne me bats certainement pas pour dire que les hommes et les femmes c'est pareil. Ce n'est pas pareil du tout, justement, nous ne sommes pas dans la symétrie. D'autre part, la virilité est un concept, une représentation. En termes jungiens, c'est un archétype, une sorte de modèle de pensée et d'idéal, il n'est la propriété de personne.
Rédigé par : Lucile | 11 juin 2019 à 09:16
@ scoubab00 | 10 juin 2019 à 15:17
"Rien à voir Bob. Vous et moi libéraux, c'est une question de marché tout simplement. Les femmes dépensent moins en sport de haut niveau et ses produits dérivés que les mecs, abonnements, billetterie, écharpes, mugs, pay per view etc."
Comment ça, rien à voir ? Nous disons la même chose, vous et moi. Enfin, à peu près. C'est effectivement une question de marché. Mais vous ne parlez que des produits dérivés. Et vous semblez supposer que seules les femmes regarderaient le sport féminin, tandis que seuls les hommes regarderaient le sport masculin.
Au kilo, à la louche, le sport masculin est plus populaire, tous publics confondus, parce qu'il est plus spectaculaire. Et il est plus spectaculaire, parce que le sport est affaire de compétition, de records, et que les hommes sont plus performants que les femmes en matière sportive. C'est tout.
Cela dit, l'autre jour, je suis tombé sur une compétition de... pétanque, et les équipes étaient mixtes. Bon, c'est un peu marginal, comme sport, la pétanque... surtout quand on voit l'équipe cambodgienne de pétanque opposée à l'équipe de France. Les Cambodgiens ont le droit de participer à des championnats de pétanque, maintenant ? On connaît la souveraineté alimentaire, mais qu'en est-il de la souveraineté sportive ? Que fait la police ? Qu'est-ce que c'est que ce mondialisme dégoûtant ? Comment Macron ose-t-il brader notre patrimoine culturel à des Asiates fourbes et cruels ?
Rédigé par : Robert Marchenoir | 11 juin 2019 à 01:20
@ Tipaza | 10 juin 2019 à 14:22
Papa, maman, maman papa, avec Lucile vous ne vous en sortirez pas.
Ya pas pire qu'une secrétaire de psychiatre, elles savent tout.
Rédigé par : Savonarole | 10 juin 2019 à 23:14
@ Tipaza | 10 juin 2019 à 14:22
J'attendais cette objection et je ne suis pas sûre de bien y répondre en quelques lignes.
L'apport du père est essentiel, et le père n'est pas asexué, il réagit comme un homme, il ouvre à l'enfant des perspectives différentes de celles de la mère, il lui montre d'autres modèles de comportement. Ce n'est pas parce que la fille les fait siens qu'elle ne devient pas une femme, au contraire. Le père aide l'enfant à sortir de l'emprise unique et tout-puissante de la mère. Il aide aussi la mère à s'en libérer. Intégrer des éléments de virilité, pour une fille, ce n'est pas vouloir copier un homme, ou faire semblant d'être un homme, ni envier les hommes. Justement, il me semble que ça évite plutôt de le faire. Dans le meilleur des cas, le père donne confiance à sa fille en elle-même au sujet de sa féminité. Il lui confirme qu'elle peut s'accepter et s'aimer comme femme.
Selon Winnicott, nos parents jouent leur rôle auprès de nous quand nous sommes enfants. En devenant adultes, peu à peu, nous cessons de dépendre d'eux et, nous devons jouer vis-à-vis de nous-même le rôle de nos parents. Pour cela, il faut avoir intégré des éléments masculins et féminins.
(Ça ne m'ennuie pas que vous me taquiniez !)
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@ Mary Preud'homme | 10 juin 2019 à 13:02
Même si elles jouent à la baballe, elles ont l'air de bien s'amuser ! (Je ne m'intéresse pas du tout au foot.)
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@ breizmabro | 10 juin 2019 à 13:15
"Ce monde est fou... fou... fou... voyez-vous ;)"
Absolutely !
Rédigé par : Lucile | 10 juin 2019 à 22:03
"Les problèmes de l'égalité financière sont réels entre sportifs des deux sexes", nous écrit P. Bilger. Et pourtant !
J'ai eu le loisir de suivre les deux finales de Roland-Garros. La première remportée par une charmante Australienne fut d'un faible intérêt, d'une qualité moyenne et rapidement terminée en un peu plus d'une heure. Le spectacle que nous offrirent les hommes hier dura trois heures, le niveau de tennis rarement atteint enchanta tous les (télé)spectateurs.
La première des convenances est d'être de son temps. Les deux vainqueurs recevront la même prime. Ce n'est pas une question d'égalité, c'est juste de "la com pour les nuls".
Rédigé par : racine15 | 10 juin 2019 à 22:02
@ Jean le Cauchois | 10 juin 2019 à 19:27
« J'ai lu hier soir, sur mon écran, que les Bleues handballeuses, championnes du monde dans leur spécialité, s'étonnaient de ne rien avoir encore entendu pour elles... »
Vous prêchez un convaincu. La plupart des joueuses de l’équipe de France féminine de handball font partie des Dragonnes de Metz qui accumulent les victoires et disposent d’un palmarès prestigieux. Elles sont encore une fois championnes de France cette année.
Sans faire de mauvais esprit, je pense que les filles sont bien meilleures avec leurs mains qu’avec leurs pieds. D’ailleurs la différence de jeu avec les hommes ne se remarque pratiquement pas vu qu’au handball tout se passe en accélération, attaques, contre-attaques.
C’est un sport particulièrement épuisant, bien plus que le football.
Mais il faut relativiser, vu que la Légion d'honneur de nos jours a perdu toute signification.
Je préférerais qu’elle soit décernée aux héros, comme les trois marins de la SNSM qui ont péri en voulant sauver un pêcheur sorti, en pleine tempête, pêcher la crevette pour améliorer sa retraite ou encore aux soldats tombés au Burkina Faso pour délivrer deux imbéciles qui faisaient du tourisme dans une zone réputée dangereuse.
L.H. à titre posthume, certes, mais qui retrouve tout son prestige d'origine.
Rédigé par : Achille | 10 juin 2019 à 21:31
@ Achille à 07:55
"J’ose espérer que si les Bleues parviendront à conquérir le titre suprême, elles auront droit, elles aussi, à la Légion d’honneur"
Cher Achille, vous êtes en retard d'information : j'ai lu hier soir, sur mon écran, que les Bleues handballeuses, championnes du monde dans leur spécialité, s'étonnaient de ne rien avoir encore entendu pour elles... alors qu'elles sont moins nombreuses. Leur fédération n'est pas assez riche pour leur payer à chacune une tenue habillée pour la réception à l'Elysée ? Je vois une solution que Sibeth pourrait annoncer : le soir de la Fête de la Musique est tout proche et, ce soir-là, votre idole affectionne les tenues les plus débraillées. Reste l'approbation de son épouse ?
Rédigé par : Jean le Cauchois | 10 juin 2019 à 19:27
@ vamonos | 10 juin 2019 à 10:00
"Je vais rédiger ce qui me vient à l'esprit à votre sujet et tant pis si ça pique."
Oh, mais vous pouvez y aller, mon brave. Vous pensez bien que des pervers de votre espèce, j'en ai croisé des tonnes et des wagons, dans mon existence. Ce ne sont pas des animalcules dans votre genre qui vont m'impressionner.
Je constate qu'une fois de plus, un troll sort de derrière le papier peint, et se livre à des attaques personnelles qu'il cherche à rendre les plus blessantes possibles. Parce qu'il est incapable de réfuter à la loyale les analyses politiques auxquelles je me livre.
Heureusement que vous êtes "catholique baptisé". Qu'est-ce que ce serait si vous étiez athée, ou musulman !
Quant à vos accusations, elles sont grotesques. Évidemment que je ne suis pas nihiliste. Je suis tout le contraire. Rien dans mes propos ne va dans ce sens.
Évidemment que j'ai une vie privée. C'est simplement qu'on n'est pas sur un blog de filles, mais sur un blog politique. Je ne crois donc pas indispensable d'imposer ma vie privée à tout le monde. Je crois même plus honnête de laisser mes arguments parler pour eux-mêmes, sans convoquer je ne sais quel argument d'autorité dû à ma vie personnelle. Ni confondre l'intérêt général avec les intérêts particuliers.
Je conçois que cela puisse déstabiliser des gens habitués à faire l'inverse. Il faudra bien qu'ils s'y fassent. Leur fureur continuelle à mon égard est révélatrice de leur malhonnêteté à eux. Il est comique de les voir, sans cesse, revenir à la charge, depuis des années que leur rage impuissante a prouvé sa totale inefficacité.
Quant à chercher à dégoûter les autres d'avoir une vie privée, voilà bien une accusation extravagante. Je serais curieux de savoir lequel de mes propos vous conduit à cette conclusion imbécile.
Je suis, en effet, en lutte perpétuelle. A l'instar de nombreuses personnes ici. Certains sont, comme vous, en lutte perpétuelle contre ceux qui n'acceptent pas la théocratie catholique de leurs rêves, d'autres contre ceux qui osent critiquer la Russie, d'autres contre ceux qui osent critiquer le système fonctionnarial, d'autres contre ceux qui osent critiquer la police, d'autres contre ceux qui osent critiquer le "peuple", d'autres contre ceux qui osent critiquer les Noirs, d'autres contre ceux qui osent utiliser un pseudonyme, d'autres contre ceux qui ont une bonne situation et les laissent généreusement les couvrir d'ordure sur ce blog, d'autres contre tous ceux qui ont simplement un discours articulé et quelque chose à dire -- et j'en passe, la liste n'est pas limitative.
Moi, je suis en lutte perpétuelle pour la liberté, le savoir et la vérité, contre les hypocrites et les malhonnêtes de votre espèce, et, en matière politique, puisque c'est le thème de ce lieu, très banalement en faveur des convictions libérales-conservatrices qui sont les miennes.
Convictions qui sont banales partout, sauf en France, où elles sont quasiment subversives et révolutionnaires. Ainsi que le montrent votre réaction scélérate, et bien d'autres.
Enfin, il est piquant, au sens propre du terme, que vous m'accusiez d'être "un mouton parmi le troupeau qui dit non systématiquement". Vous projetez vos vices sur les autres. Le mouton, c'est vous.
C'est vous qui tentez d'imposer la moutonnerie à autrui, par exemple en excipant de votre qualité (alléguée) de catholique, pour tenter de m'intimider lorsque j'ose remettre en cause l'idée reçue, et mensongère, selon laquelle Macron aurait "censuré" la lettre d'un résistant fusillé. Sans vous sentir obligé en quoi que ce soit d'étayer votre position.
Je dis non quand c'est nécessaire, par exemple aux malfaisants de votre espèce. C'est souvent nécessaire. Et c'est bien ce qui vous ennuie.
Ce qui vous ennuie, c'est que vous n'arrivez pas à me ranger dans une case. C'est bien ce qui ennuie un Patrice Charoulet, qui exige de chacun "un nom, un email, une ville, et une profession avouable" (parce qu'il en existe, bien sûr, d'inavouables !) (*). C'est bien ce qui ennuie tant de gens -- cela les oblige à penser par eux-mêmes. Voilà qui est infiniment pénible.
Vous êtes tellement moutonnier, tellement sectaire, tellement grégaire, que vous n'arrivez plus à concevoir qu'autrui soit libre, et fasse preuve d'indépendance d'esprit. Cela vous met en fureur. Tous vos repères explosent. Vous êtes colonisé de l'intérieur.
______
(*) Sauf de ceux dont il approuve les opinions. On cherchera en vain un reproche fait à Aliocha par Charoulet d'employer un pseudonyme. Faut-il une autre preuve que ce prétendu souci de transparence s'exerce, en réalité, dans un but d'intimidation et de menace ?
Rédigé par : Robert Marchenoir | 10 juin 2019 à 17:53
Bonjour Philippe,
Le football féminin s'est un peu amélioré mais il reste extrêmement ennuyeux.
Les passes molles, les gardiennes à détente de poisson rouge, une balle dans un coin, un but, rien de bien excitant.
Ça viendra peut-être avec l'aide d'un bon pharmacien.
Quant au foot masculin n'en parlons pas.
Des ridicules superlatifs journalistiques pour parler de ces hypertrophiés du melon à leur incurie balle au pied, je préfère encore regarder les gonz....s, euhhhh les filles.
Même si seins nus dans la gelée de groseille ce serait autrement attrayant.
Un peu de beauferie sur ce blog de fins bretteurs.
Je me sauve, j'ai rugby.
Rédigé par : Jerome | 10 juin 2019 à 16:31
@ Robert Marchenoir
"Concernant le sport, évidemment que les femmes sont moins payées que les hommes. Encore heureux. Elles courent moins vite, elles sautent moins haut et elles tapent moins fort dans les balles et les ballons. En conséquence, le public s'y intéresse moins (beaucoup moins, même), ce qui induit qu'elles sont moins bien payées."
Rien à voir Bob. Vous et moi libéraux, c'est une question de marché tout simplement. Les femmes dépensent moins en sport de haut niveau et ses produits dérivés que les mecs, abonnements, billetterie, écharpes, mugs, pay per view etc. Du moins en France. Aux Etats-Unis une personne sur deux participant à une compétition de course à pied est une femme/fille. C'est pour ainsi dire unique ! En d'autres termes, nos marketeurs continentaux mettent tout en oeuvre pour que le beau sexe rattrape un peu, consomme plus de sport, pratiquantes et non-pratiquantes. D'où l'exposition de cette Coupe du monde féminine et tout ce culte du maillot musclé par la pub : sois différent, achète (toi aussi) mon bidule ;)
Si ça marche ça booste par mimétisme la pratique du sport chez les jeunes filles, futures consommatrices en chef. Ce qui augmente mécaniquement la rémunération chez celles qui exercent dans une discipline peu olympique et pourtant fort médiatique. Perspectives : la femme n'est-elle pas plus nombreuse que l'homme ?
Rédigé par : scoubab00 | 10 juin 2019 à 15:17
@ Lucile | 10 juin 2019 à 11:42
« Je dis merci du plus profond du cœur aux hommes de ma famille qui en m'élevant m'ont transmis un peu de virilité. »
Aïe ! Voulant défendre une juste cause, vous adoptez la pensée que vous voulez combattre !
Il ne s’agit pas de virilité, mais du sentiment de devenir qui on est, d’être libre dans la voie que l’on choisit, sans complexe.
C’est en tout cas ce que j’ai essayé d’enseigner à ma fille, pas sportive pour deux sous et pure intello comme son père.
On fait ce qu’on peut dans la vie, mais on le fait en conscience et dans la liberté de soi !
Après, virilité et féminité, ben oui, il faut aussi les vivre et c’est bien agréable !
Bon, ce n'est pas une leçon de morale, c'est juste pour taquiner un peu !
Rédigé par : Tipaza | 10 juin 2019 à 14:22
@ Michelle D-LEROY | 10 juin 2019 à 12:24
Dans la famille de mon mari, du côté de sa mère il y avait 8 filles et 2 garçons. Proportion contraire en ce qui concerne la fratrie du père. Une génération incroyable, qui a traversé des épreuves pas possibles (émigration, pauvreté, précarité, guerre). Ces femmes représentaient un échantillon surprenant : la grand-mère allait à la messe tous les matins, et les filles... des folles, des sages, des aventurières, des rêveuses, des roublardes, des gagnantes, des perdantes, des révoltées, mais toutes fortes, courageuses, soucieuses de leur beauté, joyeuses, et redressant toujours la tête.
Du côté de son père, les hommes étaient travailleurs, silencieux, têtus, musiciens, conservateurs, orgueilleux, et ils se faisaient beaux pour faire la fête. Ils allaient ensemble au foot, ils fumaient, ils ne rataient pas un enterrement et ils étaient bien élevés. Mon mari sait ce qu'il doit à sa mère, et à son père. Il regarde les femmes avec un mélange d'attendrissement, d'amusement et de reconnaissance. Mais sans colère. Qu'est-ce qui arrive donc pour que certains hommes deviennent si fiers de leur vulgarité pour certains et si acerbes pour d'autres ?
Rédigé par : Lucile | 10 juin 2019 à 14:00
Je suis très surprise pour ma part que soudain les médias découvrent qu'une équipe de femmes peut jouer au foot (!) suffisamment bien pour disputer la coupe du monde dudit sport avec pour objectif de rencontrer les Américaines qui, elles, pratiquent ce sport depuis fort longtemps en championnat.
En 2018 était projeté à Cannes "Le Grand bain" sur des hommes pratiquant la natation synchronisée, sport réservé aux femmes, avec Guillaume Canet, Benoît Poelvoorde et Mathieu Amalric en tête d'affiche. Le film sera ovationné puis sera nominé neuf fois aux César.
J'en déduis donc que voir Poelvoorde et autres acteurs de cinéma, en slip de bain avec bonnet assorti, faisant de la natation synchronisée, est plus naturel que voir la jolie Amandine Henry en short, balle au pied, marquant des buts sur un terrain de foot (!) pour de vrai...
Ce monde est fou... fou... fou... voyez-vous ;)
https://www.youtube.com/watch?v=6CIMN0xliXc
Adéo Lucile
Rédigé par : breizmabro | 10 juin 2019 à 13:15
@ Lucile, 10 juin 11:42
Elevée avec des garçons dans ma famille et plus tard pensionnaire dans des collèges et lycée de filles, plutôt douée en sport, licenciée dans plusieurs disciplines, le foot ne m'a jamais attirée en tant que pratiquante, pas plus que le rugby ou la boxe, sports violents, demandant un engagement physique, une endurance et une capacité à prendre et encaisser des coups sans broncher. Ce qui ne me semble pas être dans la nature de la femme...
Personnellement j'ai toujours préféré des sports nécessitant souplesse, rapidité, habileté et grâce, comme la natation, la danse, le tennis, le vélo, y compris dans l'effort, pour ne citer que des sports que je pratique encore régulièrement.
J'ajoute que pour le mental, tout sport bien adapté à sa morphologie, son âge et ses capacités est excellent.
De même que la musique qui entretient l'agilité neuronale et constitue une source d'équilibre et de bien-être comparable pour ceux moins bien dotés en qualités sportives.
Toutefois, si certaines jeunes femmes s'épanouissent en jouant à la baballe, copiant au plus près les garçons, pourquoi pas ? Bien que ce ne me semble pas être une victoire, mais au contraire un ralliement au nom de je ne sais quelle parité ridicule...
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@ Patrice Charoulet 11:29
Quel rapport avec le sujet du billet ?
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@ Achille, 08:39
La gouaille de la Morano est manifestement héritée de son enfance passée dans la cité du Haut-du-Lièvre (quartier populaire du Grand Nancy à la réputation sulfureuse) et tellement méprisée par la mentalité petite-bourgeoise de cette ville...
Elle est cash et sans détours, plutôt sympathique et d'une franchise désarmante quand on la connaît bien.
Rédigé par : Mary Preud'homme | 10 juin 2019 à 13:02
Une bizarrerie parfois remarquée: ceux qui trouvent le rugby à XV actuel trop physique, trop rentre-dedans, sont parfois les mêmes qui jugent le football féminin encore lent, ennuyeux. Il vous faut quoi les gars au juste ?
Un coach sportif me disait que le poste posant actuellement difficulté dans le foot des femmes était celui de gardien de but. Les portières ne feraient pas assez d'exercices développant l'explosivité nécessaire au captage des ballons chauds. Notamment lorsqu'il s'agit d'intervenir à distance de la ligne de but. Bon, si l'on préfère le verre à moitié plein à son jumeau, considérons que cela favorise l'offensive, adonc le nombre de buts: super.
Nous étions 10 millions à suivre ce France-Corée du Sud inaugural, c'est presque un blockbuster. Je n'ai pas trop vibré, la différence de niveau étant patente entre les deux équipes et j'aime trop la bagarre. Bon vent à Corinne Diacre, qui a déjà entraîné des hommes au niveau pro, et ses joueuses vers la quête de leur premier titre. Le plus beau, le plus convoité qui plus est sur le sol national :))
Rédigé par : scoubab00 | 10 juin 2019 à 12:58
@ Lucile
"Je dis merci du plus profond du cœur aux hommes de ma famille qui en m'élevant m'ont transmis un peu de virilité. Un père ou un grand-père qui aime sa fille et qui en est fier ne la renvoie pas à ses fourneaux."
Tout à fait d'accord.
Chez moi les femmes avaient toute leur place dans les discussions, et si je n'étais pas une grande sportive, mon père m'a intéressé dès mon plus jeune âge à l'histoire, la politique, le monde artistique.
J'ai toujours vu les femmes respectées dans mon environnement depuis 70 ans. J'ai donc du mal à comprendre toutes les polémiques actuelles.
Rédigé par : Michelle D-LEROY | 10 juin 2019 à 12:24
Parce que des femmes jouent au foot dans des équipes nationales, les voilà qui "se trémoussent", certains messieurs en sont tout retournés.
J'ai fait mes études dans un lycée où il n'y avait que des filles, et je n'étais pas spécialement douée en sport, sauf que je nageais bien. Je me souviens encore de ma jubilation quand j'ai passé le brevet des mille mètres. J'admirais les sportives et les prouesses de leurs corps. Elles sortaient des limites qu'on nous imposait parce qu'on était des filles. Elles osaient être compétitives. Je dis merci du plus profond du cœur aux hommes de ma famille qui en m'élevant m'ont transmis un peu de virilité. Un père ou un grand-père qui aime sa fille et qui en est fier ne la renvoie pas à ses fourneaux. Ce n'est pas un chef sourcilleux qui la tolère à condition qu'elle s'efface. Il l'arme pour la vie. La vie demande un esprit de lutte. Les filles élevées à la Bovary, ou "girly-girly" comme aux USA, ne font pas de bonnes mères.
Quand Lady Macbeth en appelle aux noirs esprits afin qu'ils l'endurcissent, elle leur ordonne : "Come you spirits (…) unsex me here" ! ("dé-sexualisez-moi"). Quelle femme !
Rédigé par : Lucile | 10 juin 2019 à 11:42
WAUQUIEZ ET MORANO
Pour la première fois depuis 1958, le candidat de la droite républicaine a été absent du second tour de la présidentielle, la dernière fois. Pour diverses raisons que l'on connaît (primaire dévastatrice, costumes offerts par M. Bourgi, activités de l'épouse, etc.). Une catastrophe inédite pour l'UMP (ex-RPR, rebaptisé LR). Pour présider ce parti, il y a eu plusieurs candidats. Juppé, Bertrand, Pécresse, Raffarin, Le Maire... ne se sont pas mis sur les rangs. Celui qui a eu le plus de suffrages a été Laurent Wauquiez. Cet homme jeune (il a, en 2019, 44 ans seulement, malgré sa tête chenue) a un très grave défaut, aux yeux de tous les les médiocres, tous les jaloux, tous les nuls de France : il a été reçu premier à l'agrégation d'histoire (il faut le faire !) et est sorti major de l'ENA (il faut le faire !). Que tous les ricaneurs essaient seulement d'entrer dans cette école (n'est-ce pas, Zemmour, deux fois recalé). Il fut ministre de Sarkozy. Il a parfois écouté, comme Sarkozy, Patrick
Buisson, qui est loin d'être une andouille. Ce n'est pas moi qui le lui reprocherai.
Juppé, Bertrand, Raffarin, Pécresse et consorts n'ont pas cessé de lui mettre des bâtons dans les roues. Estrosi n'a pas vraiment aidé. Bref, c'est parti dans tous les sens. Là-dessus, les européennes : 8,5 %. Démission de Wauquiez à la demande des susdits et de leurs lieutenants. Le chiffre n'est pas bon. Mais le responsable N'EST PAS Wauquiez. La cause en est des semaines de matraquage politico-médiatique, visant à faire croire à tous les abrutis de France (je n'en fus pas) qu'il ne s'agissait pas des élections européennes à 34 listes (dont LR), mais d'un nouveau second tour de la présidentielle Macron vs Le Pen. Le fameux « coude-à-coude » haletant, dont nous a rebattu les oreilles du matin au soir. Des électeurs LR ont voté Macron pour faire battre Le Pen, et des électeurs LR ont voté Le Pen pour faire battre Macron. Quels idiots ! Et le résultat est 8,5 % pour LR. La démission ne s'imposait absolument pas.
Parmi les élus LR au Parlement européen, il y a Brice Hortefeux, que j'estime, et Mme Morano, que j'estime, tous deux excellents ministres de Nicolas Sarkozy. J'entends dimanche matin Mme Morano, sur CNews pendant une heure. TOUT ce qu'elle a dit, je répète, tout ce qu'elle a dit était judicieux, clair, compétent, courageux. Cette femme politique mérite l'estime, le soutien, l'admiration. Les médias ont été pour elle d'une injustice absolue. On l'a insultée, ridiculisée, bafouée. Ici même, un homme sans prénom, sans nom, sans mail, sans téléphone, sans ville, sans pays, sans profession avouable, sans courage, vient de l'insulter joyeusement en nous disant qu'elle est « sans cervelle ». Le jour où cet homme pourra prouver ce que Mme Morano a prouvé, une fois de plus, ce dimanche, il pourra esquisser l'ombre d'un reproche. Ce n'est pas demain la veille. Il me permettra de lui dire que j'ai moins d'estime pour lui que pour Mme Morano.
Rédigé par : Patrice Charoulet | 10 juin 2019 à 11:29
@ Robert Marchenoir | 10 juin 2019 à 05:31
Certes vous ne m'avez pas sonné, tout simplement parce que je n'ai pas de sonnette, c'est véridique (Very Dick) ; pourtant je vais rédiger ce qui me vient à l'esprit à votre sujet et tant pis si ça pique.
- Vous êtes en lutte perpétuelle.
- Vous êtes un mouton parmi le troupeau qui dit non systématiquement.
- Vous n'avez sans doute pas de vie privée, alors vous tentez de dégoûter les autres d'en avoir une.
- Vous êtes un nihiliste.
Rédigé par : vamonos | 10 juin 2019 à 10:00
Ahhhhh... l'éternel féminin. Aujourd'hui la maman, demain la putain ? Vivement demain alors !...
La violence dans le sport féminin existe. Vous pouvez par exemple admirer sur YouTube Elisabeth Lambert dans ses oeuvres. Même chez les hommes, il n y a pas autant d'agressions gratuites d'une telle sauvagerie. Depuis, elle a été exclue à vie.
On ne sait pas ce que sera le foot féminin dans quinze ans, lorsque la loi du bizness aura produit ses effets dévastateurs.
Rédigé par : Raphael | 10 juin 2019 à 09:21
@ Patrice Charoulet
@ boureau
« ...comme est insupportable l'ostracisme que subit Nadine Morano » (Patrice Charoulet 09 juin 2019 11:09).
« Cette député LR est systématiquement victime des remarques, des sourires entendus, des moqueries, des allusions perfides des journalistes (sic) ou commentateurs (sic) » (boureau 09 juin 2019 17:05).
C’est vrai que Nadine Morano est l’objet de bien de moqueries, parfois franchement méchantes. Il faut dire que son langage, dépouillé de tout artifice de nature rhétorique, est facilement compréhensible par tous, à commencer par le Gilet jaune de base.
Ses réponses désarmantes lui permettent d’être régulièrement nominée pour le prix de l’humour politique. Elle fait partie de ces personnages qui donnent à la politique ce côté gouleyant que sont bien incapables d’apporter nos énarques hyperdiplômés.
Quelques citations de notre Nadine nationale (et nationaliste) qui font toujours autant rire dans les bistrots et les réseaux sociaux :
« Ma meilleure amie est tchadienne, donc plus noire qu'une arabe. » (♪noir c'est noir, il n'y a plus d'espoir ♫)
« Le vol de portable à l'arraché n'existait pas avant que les portables existent. » (logique implacable !)
« Je suis sarkozyste jusqu’au bout des globules. » (blancs ou rouges)
« Le problème d'image d'Eva Joly ne vient pas que de son accent, c'est aussi physique. » (imaginez que ce soit un homme qui ait dit ça !)
Franchement on en redemande ! :)
Rédigé par : Achille | 10 juin 2019 à 08:39
@ Elusen 09 juin 2019
"Bac+15"
Vous ne pouvez pas vous empêcher de parler pour ne rien dire.
Si cela vous permet de constater votre existence...
Parce que vous avez parfaitement compris ce que je voulais dire !
Cordialement.
Rédigé par : boureau | 10 juin 2019 à 08:34
Il est clair que les femmes, de par leur constitution physique, ne peuvent rivaliser avec les performances des hommes dans certains sports comme le football ou le tennis. Mais elles savent compenser ce handicap par d’autres qualités. Plus de fluidité dans le jeu, meilleur sens tactique, esprit d’équipe plus affirmé. Le spectacle n’en est pas affecté.
J’en veux pour preuve le succès du premier match des Bleues face aux Coréennes du Sud (stade plein à ras bord, audience record) où nos footballeuses ont montré qu’elles n’avaient pas à rougir face à leurs camarades masculins qui ont certes déjà obtenu leur étoile de champion du monde en juillet 2018, mais ont montré un bien piètre spectacle face aux Turcs.
J’ose espérer que si les Bleues parviendront à conquérir le titre suprême, elles auront droit, elles aussi, à la Légion d’honneur mais également à des primes à hauteur de celles de nos champions du monde. Elles le valent bien !
Quant à « Finkie », il a encore raté une occasion de se taire. Il est des sujets qu’il vaut mieux éviter d’aborder, surtout lorsqu’on est un philosophe en vue. Cette vision zemmourienne de la femme, terriblement ringarde, confine au grotesque. A oublier très vite !
Rédigé par : Achille | 10 juin 2019 à 07:55
@ Claude Luçon | 09 juin 2019 à 23:32
"Curieux ! Si vous ne connaissez rien au sujet pourquoi y consacrez-vous un commentaire de 57 lignes ? Merci de l'avoir écrit au début de votre texte cela m'a évité de lire les autres 50 lignes. Je les ai survolées pour voir si Poutine y était mentionné et ai été surpris de voir que non."
Heureux de voir qu'il y a eu, au moins, un ravi de la crèche pour sauter à pieds joints sur la mine que j'avais placée, dans mon texte, à l'intention des pervers et malcomprenants.
Il suffira aux autres de parcourir mon commentaire pour comprendre que, contrairement à ce que j'ai écrit, je connais parfaitement le sujet. Je vais finir par croire que ce n'était pas les plus malins qu'on prenait, il y a cinquante ans, pour aller faire suer le burnous en Afrique à la recherche de pétrole. Au moins savaient-ils compter sur leurs doigts.
Je constate qu'une fois de plus, vous croyez vous distinguer en bien en faisant votre petit facho de poche : vous, c'est quand on appuie sur le bouton "Poutine" que vous sortez de votre niche de mini-flic de la Stasi. Interdit de dire du mal de Poutine ! Pourquoi ? Passke ! Pas la peine d'expliquer ! C'est comme ça !
Vous êtes tellement bien dressé, d'ailleurs, que vous sortez de votre niche pour aboyer même quand on ne dit pas du mal de Poutine. A ce niveau, c'est de la perversion de compète. Vous êtes mûr pour devenir un rouage dans n'importe quel régime totalitaire. Vous avez raté votre vocation.
D'autres font leur petit nazi automatique quand on s'inscrit à contre-courant des bêlements du politiquement correct de droite concernant la religion catholique. D'autres encore jouent les born-again Lénine lorsqu'on ose suggérer que l'incendie de Notre-Dame n'est pas forcément le fruit d'un attentat islamiste.
Je ne parle même pas des attentats contre la pensée obligatoire concernant la fonction publique, le "racisme" ou les "pauvres".
En somme, c'est un plaisir sans cesse renouvelé de constater à quel point l'indépendance d'esprit, l'amour de la liberté et la quête de la vérité se portent bien dans notre pays. Et je parle là de générations pas nées de la dernière pluie, censées avoir été élevées à une époque où l'exercice de la raison n'était pas encore démonétisé. Qu'est-ce que ça doit être pour les autres...
Rédigé par : Robert Marchenoir | 10 juin 2019 à 05:31
Est-il choquant de ne pas parler de Roland-Garros ?
Que j'ai fait plusieurs tentatives infructueuses de passer un précédent commentaire pour rien, non par la faute de madame Bilger car casser de l'écologiste n'est heureusement pas interdit sauf chez certains bobos pas forcément antipathiques par ailleurs, mais parce qu'ayant mis un certain temps pour le rédiger, j'ai dû le copier-coller comme parfois, pour le remettre, ce qui semblait le cas, mais que cela n'imprimait pas ? Or j'avais plusieurs liens, tous posés là, disparus, et de la verve.
Disparu ! Je ne vais pas le refaire, pas le courage, dommage, il y avait mon éternel lien sur les réfugiés de la conservation, mais d'autres, et de l'inspiration. S'il y a un dieu pour l'inspiration, il y en a peut-être un pour l'inverse et la perte de ce qui est accompli, comme Thanatos face à Éros... Un dieu méconnu qu'on peut déduire du reste comme une matière et une énergie noire, une abstraction polythéiste comme on en créait autrefois. S'il pouvait exercer ailleurs, merci, je ne sais pas, chez les Détritus faiseurs de discorde, peut-être ? Merci d'être aussi responsable que dans la nouvelle de K. Dick, "la Muse aux pieds d'argile"... Enfin, heureux temps, chacun pouvait en inventer selon les besoins et sans l'imposer ou l'interdire, pas une goutte de sang pour accompagner le stylet !
On a ses goûts et ses dégoûts, j'ai trouvé que le Roland-Garros de cette année était un très bon cru, notamment la finale, hier. Parfois les joueurs s'annulent, soit eux-mêmes, en n'osant pas jouer, petit bras mais je ne les condamne pas, c'est très difficile dans une telle compétition, soit l'un en étouffant l'autre. Mais là ! Un commentateur n'a pas eu tort de dire qu'on atteignait presque au sublime. Quels échanges ! Sans doute, ceux qui ne les ont pas vus pourront-ils se rattraper sur Internet. Faire courir, courir, trouver des angles impossibles même en bout de course, les traits du visage et le regard des joueurs aussi tendus par la concentration que la balle sous leurs coups. Le tennis comme il devrait être, était...
C'est moins personnel que quand on a bien joué, mais porté à un niveau incandescent. Homme, femme, du moment que le dépassement est là, je ne suis pas difficile, je regarde, je m'ennuie, j'arrête, j'aime, je continue, et le reste m'est équilatéral... Le sport est dépassement, le professionnel, de soi et de l'autre, de ce point de vue, hommes et femmes devraient être payés autant à niveau comparable, mais d'un autre côté, comme c'est aussi un spectacle souvent plus apprécié par le public quand il est pratiqué par les hommes, il y a des tiraillements. A mon avis, un jour, le public sera aussi avide des deux, et la différence se résorbera comme elle a commencé à le faire.
Par contre, il y aura toujours des sports qui intéressent peu de gens, sous-payés, et d'autres, passionnant le plus grand monde, surpayés. Que les stars soient surpayées, une goutte d'eau face au plaisir qu'elles procurent et à l'argent qu'elles génèrent, me semble juste, je suis seulement triste pour les sportifs de même niveau d'autres matières, peut-être qu'une autre manière de les présenter pourrait les rendre plus rentables, je l'espère du moins pour ces sportifs ainsi que leur public. Créativité humaine : nouveaux arts, sports, sciences !
Si on n'aime pas quelque chose, un sport dont les autres parlent beaucoup, on l'évite, tout simplement. Si on partage un intérêt, on peut assister à la même chose et en parler, sinon, on peut aller seul ou avec peu de gens, ailleurs, jouir de la tranquillité et de l'imprévu, et tout est bien.
Ce n'est pas tout est bien qui finit bien, c'est tout a toujours été et tout restera toujours bien, sérénité.
Rédigé par : Noblejoué | 10 juin 2019 à 03:53
@ Saltapiou
"...femmes devrai(en)t servir d'exemple aux cracheurs"
Ah mais j'en ai vu une cracher ! Aussi peu élégant que les mâles...
Sans doute les joueurs de tennis sont-ils déhydratés, ou atteints du syndrome sec de Sjögren, eux.
..."(les mâles) coiffés à l'australopithèque"
Là je vous trouve méchant envers l'Australopithèque.
Ils ont des coupes de footballeurs, c'est tout, tout le monde comprend (en gloussant in petto).
———————-
@ Patrick EMIN
"Je n'ai ni lu ni ressenti le moindre excès de testostérone ou de glorification dans les propos tout à fait anodins de Finkielkraut. Il y a un problème oui, mais chez ceux qui lui prêtent des pensées et pire, des propos qui lui sont étrangers. J'espère bien que jamais on ne sera tenu d'aimer ni même d'apprécier le foot féminin."
D'AF je pense que tel l'Albatros du poète, ses ailes de géant l'empêchent de marcher" (1).
Il a parlé dans l'émission "C à vous" en se faisant plus interrompre que d'habitude dans cette émission usuellement civilisée (sauf quand des acteurs comme Dupont-Aignan y font un numéro de victime tonitruante). Il a eu une phrase avec deux mots limpides qu'hélas j'ai oubliée, vite interrompue. Comme souvent avec lui, d'accord ou pas, je suis impressionné par la mécanique intellectuelle et l'utilisation de la langue française. Un albatros.
Sur ce sujet mon impression est que le foot féminin lui est indifférent en soi, mais que ce qui l'exaspère c'est qu'on en fasse un foin au nom de l'égalité des sexes, égalité qui évidemment n'existe pas en sport, la Nature a ses raisons que la bienséance ignore.
Alors il en a trop fait et paf on s'est rué sur lui, le vilain.
Je me régale à regarder le foot féminin, comme d'autres le disent pour l'absence des tares ridicules et excécrables du foot normal... oh ! pardon, masculin. Je plaisantais, je plkaisantais, asseyez-vous , je vous en prie. Non, pas les tomates ! J'aurais pu dire blanc comme Coluche. Aïe non !
Et aussi parce que la lenteur relative du jeu permet d'apprécier la tactique et la stratégie.
Dans la tête c'est pareil. Les jambes sont moins fortes et moins rapides, ce sur quoi un jugement de valeur serait ridicule.
(1) Quelqu'un a déjà dû faire la comparaison
L’albatros
Charles Baudelaire
Souvent, pour s’amuser, les hommes d’équipage
Prennent des albatros, vastes oiseaux des mers,
Qui suivent, indolents compagnons de voyage,
Le navire glissant sur les gouffres amers.
A peine les ont-ils déposés sur les planches,
Que ces rois de l’azur, maladroits et honteux,
Laissent piteusement leurs grandes ailes blanches
Comme des avirons traîner à côté d’eux.
Ce voyageur ailé, comme il est gauche et veule !
Lui, naguère si beau, qu’il est comique et laid !
L’un agace son bec avec un brûle-gueule,
L’autre mime, en boitant, l’infirme qui volait !
Le Poète est semblable au prince des nuées
Qui hante la tempête et se rit de l’archer ;
Exilé sur le sol au milieu des huées,
Ses ailes de géant l’empêchent de marcher.
Rédigé par : S Carioca | 10 juin 2019 à 00:20
@ Robert Marchenoir | 09 juin 2019 à 22:15
"Cependant, et bien que ne connaissant rien au sujet, je serai en désaccord avec le fait que "les problèmes de l'égalité financière seraient réels entre sportifs des deux sexes". Quels problèmes ?"
Curieux ! Si vous ne connaissez rien au sujet pourquoi y consacrez-vous un commentaire de 57 lignes ?
Merci de l'avoir écrit au début de votre texte cela m'a évité de lire les autres 50 lignes.
Je les ai survolées pour voir si Poutine y était mentionné et ai été surpris de voir que non.
@ Xavier NEBOUT | 09 juin 2019 à 20:10
"De plus concernant la femme, c'est contraire à l'honneur de son époux."
Tout cela devrait aller de soi pour peu que l'on soit sain d'esprit comme cela allait de soi il y a à peine un siècle en Occident, et encore dans une bonne partie du monde."
J'ose espérer que vous n'êtes pas sérieux ?
Au cas, improbable, où vous le seriez deux remarques :
- nous sommes au XXIe siècle, il est très facile de divorcer au cas où vous auriez ce problème ! Il n'y a plus besoin de sept ans comme il y a soixante ans, au siècle dernier !
- en ce XXIe siècle nous avons accès à toutes sortes de statistiques dont au moins une vous dira que la proportion d'hommes qui déshonorent leurs femmes est vastement supérieure au contraire ! Certains n'utilisent d'ailleurs pas le divorce, ils la battent et assez souvent la massacrent, partout dans le monde !
Les muscles ne sont pas nécessairement une preuve d'intelligence.
Récemment le Figaro publiait une étude qui indiquait une perte de masculinité chez les hommes, des remarques comme les vôtres le confirment, vous semblez sur la défensive !
Dans ce cas vous auriez raison il est clair que ce siècle ou, au pire, le prochain, sera celui des femmes !
@ Elusen | 09 juin 2019 à 21:53
Vous écrivez à boureau | 09 juin 2019 à 17:05
"▬ « bac +15 avec... »
Bac +15 cela n’existe pas !"
Relisez son texte et dites-vous qu'il a peut être une particularité que vous semblez ne pas connaître, un sens acide de l'humour !
Rédigé par : Claude Luçon | 09 juin 2019 à 23:32
@ Xavier NEBOUT | 09 juin 2019 à 20:10
Le sport professionnel en général devrait être interdit pour être contraire à la dignité humaine.
De plus concernant la femme, c'est contraire à l'honneur de son époux.
Qui dit mieux… à part Néandertal ?
Monsieur Nebout, si vous avez « encore » une épouse… quelle est la longueur de sa laisse ?
Rédigé par : Pierre Blanchard | 09 juin 2019 à 23:24
Je veux bien croire que le foot féminin soit sportivement intéressant, et ce d'autant plus que je me désintéresse prodigieusement du sport en général, quel que soit son sexe.
Vos arguments sont convaincants, et c'est gentil de penser à ceux d'entre nous que le foute fait tartir.
Cependant, et bien que ne connaissant rien au sujet, je serai en désaccord avec le fait que "les problèmes de l'égalité financière seraient réels entre sportifs des deux sexes". Quels problèmes ?
L'inégalité financière entre les hommes et les femmes, c'est un peu comme le réchauffement climatique : premièrement ça n'existe pas, et deuxièmement, même si ça existait, ce ne serait pas un problème.
Récemment, les médias nous ont entretenu du douloureux problèmes des actrices de cinéma, qui, bien que prodigieusement riches, gagneraient nettement moins que leurs collègues de bureau masculins. Votre fiancée, Isabelle Huppert, nous a sorti une petite déclaration à cet effet, avec tout l'enjouement et la bonne humeur dont elle est coutumière.
C'est marrant, parce que moi je me souviens d'une étude, publiée il y a plusieurs années, qui disait exactement le contraire. C'était avant la récente explosion de féminisme hystérique, à une époque où on avait encore le droit (parfois) de dire la vérité.
Cette étude, au contraire, mettait en évidence à quel point les grandes stars masculines du cinéma étaient ridiculement moins bien payées que leurs homologues féminines. La publication de ces chiffres ne s'est accompagnée d'aucune révolte masculiniste, d'aucun soulèvement d'acteurs indignés, d'aucun commentaire outragé de la part des journalistes ou des intellectuels.
La tonalité générale des articles rapportant cette nouvelle était : eh oui, ce sont les vedettes féminines qui captent la lumière au cinéma, c'est pour elles que les spectateurs se pressent dans les salles ; les acteurs masculins, à côté, servent de faire-valoir. Tout est donc normal. Tout juste, nous autres, pouvions-nous nous servir de ce pittoresque factoïde pour gentiment titiller nos compagnes.
Quelques années plus tard, changement de décor. C'est un fait que les femmes sont bien moins payées que les hommes, puisque c'est marqué dans le credo Degauche. Le mettre en doute, c'est faire preuve de négationnisme. Le seul problème consiste à savoir comment redistribuer davantage de pognon dans leur direction, puisque telle est la seule issue possible de la justice sociale.
Concernant le sport, évidemment que les femmes sont moins payées que les hommes. Encore heureux. Elles courent moins vite, elles sautent moins haut et elles tapent moins fort dans les balles et les ballons. En conséquence, le public s'y intéresse moins (beaucoup moins, même), ce qui induit qu'elles sont moins bien payées.
Ce qui ne veut pas dire qu'elles soient mal payées. Vous remarquerez que ce débat de "l'inégalité salariale" concerne surtout les femmes qui gagnent très confortablement leur vie (actrices, sportives célèbres, pédégères...). Il faut croire que certaines catégories protégées sont exemptées de l'opprobre Degauche (mais aussi de droite) qui vise l'esprit de lucre, l'argent-roi, le veau d'or et ainsi de suite.
Les pleurnicheries concernant l'inégalité salariale supposée entre les sexes se révèlent mensongères, dès lors que l'on se penche sur les "scandales" allégués, et que l'on considère la valeur réelle du travail fourni.
Tantôt, cette valeur est supérieure, en conséquence de quoi les femmes sont payées davantage (actrices, prostituées). Tantôt, cette valeur est identique, à condition de bien faire des comparaisons toutes choses égales par ailleurs. Tantôt, elle est égale par construction -- c'est le cas de la fonction publique, qui emploie tout de même plus de 20 % de la population active, en France. Tantôt, enfin, des revenus inférieurs se justifient aisément par de moindres qualifications, des horaires de travail plus réduits ou une motivation moindre (le fameux "je mène tout de front, mais vous comprenez, pour moi, ma famille c'est plus important que tout").
L'escroquerie féministe consiste à tenter de nous persuader que malgré cette valeur inférieure, les femmes devraient, dans tous les cas, gagner pareil que les hommes, passke. En raison de la doctrine socialiste, qui ne tolère que l'égalitarisme et l'identité de condition.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 09 juin 2019 à 22:15
@ boureau | 09 juin 2019 à 17:05
▬ « bac +15 avec »
Bac +15 cela n’existe pas !
Vous confondez étudiant 15 ans à l’université et obtenir un diplôme.
Tripler sa première année de droit comme Jean Sarkozy ne fait pas lui une personne qui a obtenu un bac +5 à la fin d’une licence qui se fait en 3 ans.
▬ « Cela s'appelle du racisme social ! »
Le racisme social n’existe pas !
La ségrégation : oui !
Et cela devrait vous plaire, Nadine Morano est une beauf qui a obtenu un DESS (bac +5).
Elle ne parle pas populaire, ne pense pas populaire, d’ailleurs cela ne veut rien dire, elle se comporte comme une Dédé de comptoir et elle ne met jamais dans la cage, elle est plutôt hors jeu.
Elle est des vôtreuuuuuuuu, elle a bu son verre comme vous autreuuuuu...
Rédigé par : Elusen | 09 juin 2019 à 21:53
L’avilissement des femmes prend chaque jour de l’ampleur. Toujours un profiteur quelque part pour faire du spectacle avec quelques pauvres filles qui se trémoussent sur une pelouse, singeant les footballeurs dans ce qu’ils font de plus ridicule. Et quelques féministes obtuses, ou un couple présidentiel à la recherche éperdue d’un peuple introuvable, se réjouissent de ce nouveau gloubi-boulga servi à des spectateurs éberlués.
Rédigé par : olivier seutet | 09 juin 2019 à 21:36
Que des filles jouent au foot au lycée ou en fac est une chose, qu'elles en fassent une profession, c'est tout autre chose.
Le sport professionnel en général devrait être interdit pour être contraire à la dignité humaine.
De plus concernant la femme, c'est contraire à l'honneur de son époux.
Tout cela devrait aller de soi pour peu que l'on soit sain d'esprit comme cela allait de soi il y a à peine un siècle en Occident, et encore dans une bonne partie du monde.
Que les esprits forts se demandent si ça ne fait quand même pas beaucoup de monde à traiter d'idiots s'ils ne le sont pas eux-mêmes.
Rédigé par : Xavier NEBOUT | 09 juin 2019 à 20:10
Foot comme vélo. J'admirais autrefois les cyclistes, gracieuses dans leur balancement rythmé et si ailées qu'elles semblaient survoler la route.
Le football qu'elles jouent est animé de ce même mouvement, réservant des boulets de canon quand il le faut. Et je n'aime pas le football parce que je n'aime pas le sport d'équipe.
Mais encore faut-il s'entendre sur le je n'aime pas. Il ne s'agit pas de détestation, ni de snobisme par adulation des sports nobles golf, cheval, escrime.... Non, c'est tout simplement un certain ennui et, soyons juste, une profonde ignorance des règles. Sans vouloir faire le tour des disciplines, le tennis m'amuse un moment, mais ça manque d'ouverture. Les sports de neige ? Oublions la neige à canon qui se charge de réduire encore les nappes qu'elles gaspillent.
Il reste la marche, en compagnie de M. Sapiens, de Mme Néanderthal et de tous les petits cousins qui ont prospéré un temps, puis, faute d'adaptation se sont éteints. Ah mais non, pas la marche olympique où les malheureux se déhanchent dans un rythme saccadé et dramatique au regard. Qui se souvient de Paris-Strasbourg à la marche ? Terrifiant ! Aujourd'hui les super trails, oui, en lutte avec le milieu non préparé, brut de création, débarrassé de tous les dinosaures, de fauves, par un heureux réchauffement climatique en train de s'éteindre. Que ferons-nous lors de la prochaine glaciation ? Mais, voyons, comme au tardenoisien, nous taillerons de tout petites pointes de flèches que les habitants de climats plus généreux ne prenaient pas le temps de façonner aussi finement.
En attendant, orgue et piano.
Rédigé par : genau | 09 juin 2019 à 19:11
"Est-il choquant de ne pas aimer le foot féminin ?"
Oui et non cher P. Bilger !
Franchement on s'en fiche ! Cette dictature de la pensée pour vous faire chuter aux yeux de la bien-pensance dont a été victime A. Finkielkraut devient insupportable.
Au demeurant, un bien beau match des jolies bleues.
Comme est insupportable l'ostracisme que subit Nadine Morano (Patrice Charoulet 09 juin 2019 11:09). Cette député LR est systématiquement victime des remarques, des sourires entendus, des moqueries, des allusions perfides des journalistes (sic) ou commentateurs (sic).
Comme d'ailleurs subissent cet ostracisme tous les intervenants de RN ! Et de plus en plus depuis les européennes. Notamment par les journalistes (sic) femmes : Elkrief, Lévy, de Malherbe, Crespo-Mara, Coudray...
La tare ineffaçable de la courageuse Nadine : elle est d'origine populaire, elle parle populaire, elle pense populaire. Pensez donc Patrice Charoulet, son père était chauffeur de poids lourd ! Alors, aux heures heureuses de la flamboyante macronie où le moindre sous-sous-secrétaire d'Etat est bac +15 avec un père ou un grand-père ambassadeur et une mère sénatrice ! Franchement ça fait tache dans la République !
Cela s'appelle du racisme social ! Assez répandu de nos jours !
Cordialement.
Rédigé par : boureau | 09 juin 2019 à 17:05
Depuis quelque temps ce blog est devenu un peu Gouyette, tous les intervenants étant tantôt (comme disait Gabin) contre ceux pour qui ils étaient pour, hier avant la soupe.
Surtout ne changez rien car je lis chaque jour (ou presque) vos commentaires sur le monde qui tourne malgré tout sans vos avis pourtant tellement pertinents, et en pertinence il y a ici quelques pointures ;)
Adéo à tous
Rédigé par : breizmabro | 09 juin 2019 à 16:29
Je n'ai ni lu ni ressenti le moindre excès de testostérone ou de glorification dans les propos tout à fait anodins de Finkielkraut. Il y a un problème oui, mais chez ceux qui lui prêtent des pensées et pire, des propos qui lui sont étrangers. J'espère bien que jamais on ne sera tenu d'aimer ni même d'apprécier le foot féminin.
Rédigé par : Patrick EMIN | 09 juin 2019 à 16:25