Le président de la République a fait, dans un discours devant l'OIT à Genève, son "mea culpa" sur la manière dont il a géré la crise des Gilets jaunes, qui, selon son étrange expression, a "traversé" la France durant plusieurs mois (CNews).
En tout cas la pensée médiatique dominante a analysé ainsi sa vague repentance sur les GJ, qu'il n'a d'ailleurs pas nommés. On est si peu habitué à des contritions de la part de nos chefs de l'Etat, et encore moins de la sienne, que la moindre esquisse de regret semble relever de l'exploit démocratique (Le Figaro).
Comme pour le résultat des élections européennes, il a en réalité fait passer pour une victoire ce qui a profondément atteint son prestige et aussi le crédit de la France à l'étranger. Adepte à l'évidence de la théorisation sur l'échec, il a incarné à la perfection l'attitude conforme à ce précepte qui veut que "dépassé par les événements, on a pris le parti de les administrer".
Mais, au-delà de ce tour brillant de passe-passe, Emmanuel Macron a énoncé des considérations sur le fond, qui révèlent que son intelligence et sa lucidité connaissent parfois des ratés.
Etait-il absolument nécessaire au pouvoir de se confronter à cette formidable et préjudiciable effervescence pour comprendre l'intolérable hiatus entre les "sachants et les subissants" ? Avait-il besoin de cette "leçon de choses" et de ces "travaux pratiques" pour percevoir cette intolérable blessure au coeur d'une démocratie se rêvant pourtant exemplaire : il y a ceux qui dominent et ont le pouvoir et ceux sur lesquels il pèse, pour reprendre la définition éclairante du peuple par Michel Onfray.
Cette conscience, elle aurait dû être tellement consubstantielle à un exercice responsable du pouvoir que la relever serait d'une totale banalité républicaine.
Plus gravement, quand le président de la République n'incrimine que sa méthode pour continuer à se féliciter, en quelque sorte in abstracto, des "bonnes réponses" qui avaient été proposées, il feint d'oublier que la perversion de sa pratique politique et de celle du gouvernement se trouve précisément là. Si la concertation avait eu lieu, si les solutions avaient été élaborées en partant du terrain et avec celui-ci, adaptées et ajustées "au plus proche de nos concitoyens", si on avait pris la peine d'introduire, dans l'autarcie du pouvoir et la création technocratique, les citoyens, la France des territoires, la multitude des oubliés de la périphérie, les "bonnes réponses" auraient volé en éclats.
Et le changement de méthode aurait évidemment engendré sinon un changement de politique, du moins une manière plus proche, moins condescendante, partagée, modeste, acceptable, de la présenter à la communauté nationale.
Probablement n'est-ce pas trop s'aventurer que de soutenir qu'en l'occurrence l'art de gouverner résidait tout entier dans le processus et les modalités et que ceux-ci exemplaires auraient sans doute suscité une validation générale, fond et forme mêlés.
Je regrette pour ma part - sur un registre démocratique élargi - qu'on ne soit pas allé plus loin que vers un allégement (au demeurant vite corseté) du RIP car à force de n'avoir jamais consulté le peuple sur des enjeux fondamentaux, on va finir par oublier que le référendum n'est pas seulement un ornement destiné à faire joli dans la vitrine républicaine mais qu'il devrait être un formidable outil aussi bien humain que politique pour rassembler "sachants" et "subissants". En faveur d'une France unie.
Un économiste libéral, quand il lui arrive d’être long et creux - infiniment long et très creux – ressemble à cette peu sympathique colonne, placée en mon nombril, qui attire sur moi toutes les foudres sociales et qui fut démolie puis remolie suite aux exactions des GJ de toujours !
Comme si ce n’était pas déjà suffisant d’abriter cette verrue ministérielle où viennent chipoter chaque jour ouvrable des kyrielles de jean-foutre de la basoche !
Rédigé par : Place Vendôme | 19 juin 2019 à 07:32
@ Robert | 17 juin 2019 à 16:49
Mes proches (hommes) tiennent le même langage que vous...
Vous avez cent fois raison, c'est gaspiller son énergie que de se commettre avec ce genre de cuistre, menteur, hypocrite, jaloux, diffamateur, harceleur, pervers, haineux...
Mieux vaut l'ignorer et ne pas se rabaisser à son niveau, ce qui ne va pas de soi quand on a un tempérament bouillant et passionné comme le mien !
Sans compter que certains ici l'ont décrété grand débatteur, dès lors qu'il aurait réponse à tout n'hésitant pas à falsifier la vérité, déformer vos propos et ce que vous êtes en réalité, s'incruster dans un échange où il n'est pas invité, etc. Son objectif étant de vous déstabiliser, vous salir dès lors qu'il ne supporte pas que d'autres puissent vous apprécier.
Usant et abusant pour atteindre son but de flèches empoisonnées en vous traitant de gauchiste, féministe, hystérique, sotte, raciste, traître à sa race, j'en passe et des meilleures, soit exactement l'inverse de ce que vous êtes en réalité.
Sachez toutefois que j'essaierai désormais d'être moins réactive avec ce genre de malfaisant qui a avoué ne pas aimer le sport, mais on s'en serait douté vu son mauvais esprit permanent !
Bien cordialement à vous.
Rédigé par : Mary Preud'homme | 17 juin 2019 à 21:16
@ Mary Preud'homme | 17 juin 2019 à 01:34
Bien entendu, comme d'habitude, pas un seul mot sur ce que j'ai mis en cause : votre féminisme imbécile et agressif, votre haine à l'encontre des hommes, le ressentiment perpétuel qui vous amène ici à toujours discuter à côté du sujet, à ne jamais participer honnêtement à une discussion, à toujours mentir, déformer le propos de vos interlocuteurs et détourner la conversation.
Comme toujours, ce sont exclusivement vos hormones qui parlent. L'organe qui est censé se trouver entre vos deux oreilles brille par son absence.
Il est amusant de constater que votre adresse, qui se veut venimeuse, reproduit mot pour mot certaines remises au carré que j'ai été amené à faire ici. Vous n'êtes même pas capable de concocter vos propres répliques. Vous ne vous rendez même pas compte que ce faisant, vous confirmez mon diagnostic :
"Votre féminisme soixante-huitard vous a convaincue que l'homme et la femme, c'était pareil. Vous n'avez jamais été capable, ici, de participer de façon valable à un débat politique ou intellectuel, et vous enragez de constater que la réalité dément votre théorie : il se trouve que la plupart des réflexions d'un certain niveau concernant ces domaines, ici, sont faites par des hommes. Comme partout ailleurs. Comme dans la 'vraie vie'."
Vous voudriez que je m'excuse ? Pourquoi donc, grands dieux ? Vous êtes gauchiste ? Vous ne voudriez pas que je vous verse des réparations pour l'esclavage des pôv' Noirs haïtiens, aussi ?
Rédigé par : Robert Marchenoir | 17 juin 2019 à 18:07
"...avant de traverser le Boulevard des Invalides pour ensuite venir m’enfiler jusqu’à notre lieu usuel de rencontre : le Square Boucicaut…" (rue de Sèvres à Savonarole)
Avant le bûcher, j'espère ?
Rédigé par : billevesées | 17 juin 2019 à 17:02
@ Giuseppe 17 juin 13 h 39
"Allons, allons ! Ne vous énervez pas quand ils font des profits…"
Oh non, cher Giuseppe, pas vous, pas ça !
La dernière fois que les manants ont fait du pognon de dingue, c’était quand l’armée alleumandeu - et puis un petit peu l’armée romaine (!) - avait décidé de mettre de l’ordre chez nous !
Allez-vous vous écrier, chaque fois qu’un bouseux se pend à la porte de sa grange, la fameuse formule :
« Oui ! Mille fois oui ! Qu’ils se suicident tous, comme les fonctionnaires de France Télécom, ÇA NOUS FERA DES VACANCES ! »
Enfin, c’est vous qui voyez !
Rédigé par : rue Campagne-Première | 17 juin 2019 à 16:56
@ Mary Preud'homme | 17 juin 2019 à 01:34
Excusez-moi d'intervenir dans votre "querelle des Anciens et des Modernes". Vous tentez de répondre à Robert Marchenoir, chien de garde autoproclamé de la doctrine libérale sur ce blog.
Quoi que vous écriviez, que cela soit exact ou parfois erroné comme il arrive normalement à tout individu qui exprime sa pensée - personne n'est parfait en ce bas monde -, il reprendra toujours son clavier pour avoir le dernier mot, toujours soucieux du respect que l'on doit à Sa Majesté, la réciproque étant tout sauf assurée.
Un conseil amical : évitez de perdre votre temps, sachez rompre ce qui avec lui n'est jamais un débat tant il est assuré qu'il détient La Vérité et renvoie les autres dans les cordes en les traitant, comme c'est mon cas, de poutinistes avancés...
Comme me le conseillait mon père, Ch'ti d'origine : "Se taire et laisser braire" !
Avec mes sentiments les plus cordiaux.
Rédigé par : Robert | 17 juin 2019 à 16:49
@ Rue de Sèvres | 17 juin 2019 à 14:13
Oui, belle balade, mais en chemin arrêtons-nous square Samuel Rousseau, un havre de paix, sans touristes, c'est dans l'église Sainte-Clotilde que je prie pour Lucile afin qu'elle ne tombe pas dans les griffes de Jean-Christophe Lagarde, Monsieur 2 % du politiquement niais. Ou correct, si vous préférez. Je m'y suis ruiné en cierges pour elle.
Rédigé par : Savonarole | 17 juin 2019 à 15:44
@ Savonarole 17 juin 8 h 45
"…une rue José Maria de Heredia, un poète parnassien, alors qu'au numéro cinq de cette rue est mort dans la misère Blaise Cendrars…"
Gaffe Monsieur ! Vous donnez des renseignements qui pourraient vous être nuisibles. Certains ont déjà des éléments, sinon pour déterminer votre tanière, mais a minima pour vous tendre un guet-apens !
Ainsi partant de la rue de Heredia on vous imagine traverser la place de Breteuil, où vous lancez une oeillade de connaisseur, sur votre gauche, au dôme de l’Empereur – bien qu’à mon goût le panorama soit bien supérieur côté Seine – prendre la rue Duroc où vous admirez les améliorations apportées au siège du Parti Radsoc - ou ce qu’il en reste - avant de traverser le Boulevard des Invalides pour ensuite venir m’enfiler jusqu’à notre lieu usuel de rencontre : le Square Boucicaut.
Là, nous décidons du lieu de nos agapes selon que nos dames – Breizmabro, Mary, Lucile et autres – sont présentes ou non : Lutetia, Bon Marché, Maison du chocolat, Hermès !
Ah la la ! Que du bon temps !
Rédigé par : Rue de Sèvres | 17 juin 2019 à 14:13
@ rue Campagne-Première | 17 juin 2019 à 07:38
Allons, allons ! Ne vous énervez pas quand ils font des profits - si j'étais cynique - ils devraient en provisionner une partie, soit pour cotiser à une assurance, soit pour passer des jours meilleurs.
Depuis que j'ai été sur le site des aides de la PAC - transparent - je suis un petit moins prompt à sortir mon mouchoir.
"Il neige en hiver" avait dit lors d'une réunion des directeurs d'agence le patron d'une belle Major française, "vous méditerez" avait-il dit à un responsable qui avait des résultats moins brillants à cause d'intempéries.
Il avait raison.
Rédigé par : Giuseppe | 17 juin 2019 à 13:39
"Rue des Écoles, rue Lauriston", etc., ça nous fait voyager dans Paris.
L'apparition ici de ces pseudos va faire enrager notre Charoulet, quoique la "rue Lauriston" de funeste mémoire lui aurait convenu parfaitement...
L'attribution de noms de célébrités aux rues de Paris a souvent été injuste, ainsi dans le 7e arrondissement on trouve une rue José Maria de Heredia, un poète parnassien, alors qu'au numéro cinq de cette rue est mort dans la misère Blaise Cendrars, aucune plaque commémorative ne le signale. Avez-vous déjà lu un poème de Heredia ? C'est à se mordre le chinois. Du Paul Géraldy sud-américain.
Rédigé par : Savonarole | 17 juin 2019 à 08:45
Les plantations sont dévastées.
En une nuit ils ont perdu le fruit du travail d’une année.
Salauds de paysans !
Rédigé par : rue Campagne-Première | 17 juin 2019 à 07:38
@ Robert Marchenoir | 16 juin 2019 à 18:46
C'est pas moi, c'est elle m'sieu dixit Marchenoir lorsque pris en flagrant délit d'agression verbale totalement injustifiée ! Et d'en remettre une couche comme un sale gamin menteur et vindicatif dans une cour de récréation, plutôt qu'avoir la décence de se taire sinon le courage de s'excuser.
Psychopathe ou immature Marchenoir, allez savoir ?
Rédigé par : Mary Preud'homme | 17 juin 2019 à 01:34
@ Rue Lauriston | 16 juin 2019 à 07:10
Encore un avatar de l'hypocrite Zonzon, trop lâche pour mentir et insulter les autres sous son propre nom.
Je parcourerais les blogs dans le but d'exclure le monde slave de l'espace civilisationnel européen... comment peut-on être aussi stupide, mentir à ce point et propulser ses calomnies avec une boursouflure pareille ?
Vous noterez la reductio ad hitlerum propre à tout crypto-marxiste qui se respecte. Ainsi que la mise à l'envers de la vérité. Refuser la subversion et l'asservissement russes, ce serait "exclure le monde slave de l'espace civilisationnel européen".
Sans compter qu'une fois de plus, un membre de la brigade des poutino-lécheurs étale sa stupéfiante ignorance du monde russe. Ramzan Kadyrov, le satrape islamiste de la Tchétchénie et ardent supporter de Poutine, ne fait pas particulièrement partie du "monde slave". Et pourtant, c'est un membre éminent de l'oligarchie russe au pouvoir.
Au fait, Zonzon, vous ne nous avez jamais dit : vous êtes fonctionnaire à la retraite ? J'imagine assez bien le vieux prof aigri, qui n'a que le trollage pour se maintenir à flot.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 17 juin 2019 à 00:08
@ Mary Preud'homme | 16 juin 2019 à 01:02
"@ Robert Marchenoir | 16 juin 2019 à 00:27 - Tiens ! Il a cru se reconnaître et il est vexé ! En outre, il se la joue maître du blog prétendant écarter ceux qui ont l'audace de ne pas adhérer à ses raisonnements de vieux grincheux hargneux, perclus de préjugés et de clichés obsessionnels."
C'est vous qui êtes vexée, il me semble. Donc je précise, parce qu'en plus d'être une vieille féministe aigrie, une raciste anti-Blancs, une négationniste de la science et un sectaire politique, vous avez du mal à percuter quand on vous appelle à un peu de décence.
Pour la millième fois ici, vous venez d'agonir d'injures l'ensemble des commentateurs de ce blog (ou plutôt leur moitié masculine), en répétant votre mantra (prudemment adressé à la cantonade) concernant "les vantardises de quidams, les matamores et les m'as-tu-vu".
Vous n'avez pas l'air de comprendre que ces qualificatifs, qui reviennent dans l'un de vos commentaires sur deux, décrivent votre comportement à vous beaucoup plus que celui de vos collègues.
Voulez-vous que je fasse un florilège, ici, de vos vantardises ridicules concernant un nombre incalculable de sujets ? Vous nous avez successivement informés, dans l'indifférence générale et sans le moindre rapport avec l'article de Philippe Bilger en discussion, que vous étiez un as du parachutisme, du chant choral, de différents instruments de musique, des subtilités administratives de l'institution policière (à laquelle vous n'avez jamais appartenu), du maniement de la matraque télescopique en situation d'interpellation difficile et j'en passe.
Et c'est vous qui avez le culot de fustiger "les matamores et les m'as-tu-vu" ?
C'est vous qui avez le culot de dénoncer les "préjugés" et les "clichés obsessionnels" des autres, alors que vous n'avez jamais dit, ici autre chose que : la police c'est merveilleux, les militaires sentent bon le sable chaud, le RPR et Les Républicains c'est top, les Noirs et les Haïtiens c'est formidable, et surtout moi, moi, Mary Preud'homme, je suis une femme exceptionnelle qui connaît la "vraie vie" et je vous méprise ?
La vérité est que vous appartenez à un type de commentateur féminin assez répandu sur les blogs (les blogs français, je veux dire, c'est un vice assez local).
Votre féminisme soixante-huitard vous a convaincue que l'homme et la femme, c'était pareil. Vous n'avez jamais été capable, ici, de participer de façon valable à un débat politique ou intellectuel, et vous enragez de constater que la réalité dément votre théorie : il se trouve que la plupart des réflexions d'un certain niveau concernant ces domaines, ici, sont faites par des hommes. Comme partout ailleurs. Comme dans la "vraie vie".
Alors évidemment, ça ne cadre pas avec vos préjugés, avec vos clichés. D'où votre empressement, véritablement obsessionnel, celui-là, à traiter de matamore et de m'as-tu-vu quiconque se livre à des activités dont vous êtes incapable.
Raison pour laquelle vous nous entretenez sans cesse de votre "vraie vie", traduire : vos fantasmes et votre imagination, et pour le reste, des choses qui sont parfaitement non pertinentes, car nullement vérifiables.
On trouve d'innombrables exemplaires, à travers la blogosphère, de dames comme vous, qui, furieuses de constater ce qu'elles considèrent comme une insulte à leur féminitude, s'emploient à jouer les parasites et les roquets mordilleurs de jambes.
Oubliant qu'ainsi, elles donnent une bien piètre image de leur sexe, au moment même où elles s'emploient à en faire la promotion.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 16 juin 2019 à 18:46
Il parcourt les blogs dans le but d’exclure le monde slave de l’espace civilisationnel européen.
Il hait les pauvres.
Et quand les fonctionnaires de France Télécom se suicident, "ça lui fait des vacances".
Il est comme un papier gras oublié sur un court de tennis.
Rédigé par : Rue Lauriston | 16 juin 2019 à 07:10
@ Robert Marchenoir | 16 juin 2019 à 00:27
Tiens ! Il a cru se reconnaître et il est vexé !
En outre, il se la joue maître du blog prétendant écarter ceux qui ont l'audace de ne pas adhérer à ses raisonnements de vieux grincheux hargneux, perclus de préjugés et de clichés obsessionnels.
Rédigé par : Mary Preud'homme | 16 juin 2019 à 01:02
@ Mary Preud'homme | 14 juin 2019 à 20:20
"Les contributions pseudo-savantes... les vantardises de quidams... ces matamores et m'as-tu-vu..."
C'est culotté, venant de vous.
Oh ! mais pardon, j'oubliais. Vous êtes la seule, ici, à connaître "la vraie vie" et "les vraies gens"... On se demande ce que vous faites sur Internet, qui représente "la fausse vie", à vous en croire.
J'adore les gens qui s'incrustent sur un blog en passant leur temps à déblatérer contre le blog. Si vous n'aimez pas ça, allez voir ailleurs, sans nous faire votre Castafiore.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 16 juin 2019 à 00:27
Etre mal vu et quand je questionne et quand je me permets, crime symétrique et aussi considérable, d'affirmer, quelle drôlerie ! Ce n'est pas parce qu'on me confond avec d'autres que cela me plaît davantage, mais je vois mal qui dispose, aujourd'hui, de ce grand pouvoir sur moi : me décevoir, sauf une personne hors du blog, qui croit que je me détournerais d'elle, alors, mais jamais.
Si tant est qu'on puisse s'engager sur l'avenir ! Mais je l'aurai fait autant que possible et n'en dirai pas plus. Bref, les accusations, j'en ai un peu marre...
Mais revenons à mon innocence : interroger ou lire, affirmer, avec les réserves que cela impose car la seule certitude est que quelqu'un pense, le reste pouvant n'être qu'illusion, et parler ou écrire, sont comme une respiration, deux temps d'un même mouvement et également vitaux.
Alors quelque chose qui s'impose aux autres, la vie, car la vie de chacun face à tous.
Puisque pourtant, j'enregistre des retours défavorables sans jamais me prévaloir de rien donc sans l'essai d'excercer un pouvoir, j'en conclus que c'est cette vitalité qui est en cause, ce qui me semble rien moins que flatteur pour les détracteurs.
Je veux presque détruire la philosophie, et je contribue à éloigner des contributrices aussi inoubliables que des aurores boréales, pour le moins, les ténébres, pas de la dépression, mais du mal ou de l'obscurantisme ou allez savoir, chassent la lumière, la vitalité, se poser des questions, donner les réponses qu'on a pu trouver, c'est mal, et d'ailleurs, il faut bien que ce soit mal pour qu'on ait trouvé tant de justifications, de bien, à la mort et à la souffrance.
Il n'y a pas de vraie ou fausse vie, toute vie est une vie... Cependant, tout le monde peut quitter cette vie, se tuer, sauf qu'il est peu assuré qu'il y revienne, comme réincarné ou comme fantôme.
Quitter un blog, ce qui donne l'occasion de critiquer des gens, qui ne vous ont éventuellement rien fait, a l'avantage qu'on soit plus sûr d'y revenir, surtout si on a eu la prudence de ne pas faire d'adieux définitifs.
S'il ne fallait compter que sur des contributeurs élégants, on n'en trouverait guère, si on éliminait les rancuniers, qui éjecterait-on en premier ? Moi, mais ce qui ne serait pas une fausse accusation, pour une fois.
Il faut prendre les gens comme ils sont et le monde est beau parce que divers, donc ne jamais espérer le départ de quiconque. Mais avec ce que j'ai dit plus haut, on comprendra que je ne suis pas d'humeur à retenir qui me met en cause.
Rédigé par : Noblejoué | 15 juin 2019 à 09:12
@ Jean le Cauchois | 14 juin 2019 à 16:05
Si breizmabro éprouve le besoin de prendre ses distances avec ce blog pour les raisons qu'elle a évoquées, je ne trouve nulle part qu'elle ait annoncé son départ (définitif).
Relisez bien son post du 13 juin à 19:50, notamment le dernier paragraphe.
Comme elle je ressens parfois une grande lassitude et un profond ennui à lire les contributions pseudo-savantes et les vantardises de quidams qui manifestement ne se sont jamais frottés à la vraie vie, à ceux qu'elle appelle les vraies gens, comme ces sauveteurs anonymes partis secourir un pêcheur en perdition sur une mer démontée... Ces courageux, voire ces héroïques au quotidien qui parlent peu, ne recherchent pas la notoriété, mais agissent sans se poser de questions et font tout simplement ce qu'ils estiment être leur devoir. Hommes et femmes de tous âges et de toutes conditions dont on ne parle quasiment jamais, bien qu'ils soient l'honneur de la France dont ils portent les valeurs mieux que tous ces matamores et m'as-tu-vu dont on nous rebat les oreilles !
Rédigé par : Mary Preud'homme | 14 juin 2019 à 20:20
@ Robert | 13 juin 2019 à 22:48
"C’est ici pour moi la manière d’apporter une réponse à l’interpellation de Robert Marchenoir dans le billet précédent."
Hélas ! L'auteur sur lequel vous vous appuyez pour cela, et que j'ignorais jusqu'à présent, est un saisissant exemple de la corruption intellectuelle et morale qui afflige la France.
Barbara Stiegler a beau faire partie du jury d'agrégation de philosophie, la seule présentation de son livre "Il faut s'adapter" montre qu'elle est ce que j'ai appelé ici, faute de mot dans la langue française pour désigner ce type d'individu, un brol : quelqu'un dont on ne sait trop si elle est profondément stupide, profondément malhonnête, ou les deux.
Soit le miroir inversé des qualités dont fait preuve Mathieu Bock-Côté dans son entretien avec Philippe Bilger. Et qui font qu'il tranche de façon aussi saisissante sur le champ de ruines qu'est le paysage "intellectuel" français.
Elle promeut (mais vous n'avez pas l'air de vous en être aperçu) exactement le tripotage intellectuel que je dénonçais dans mon commentaire : elle attaque le "néo-libéralisme" au nom de l'anti-libéralisme qu'elle défend, alors même que l'authentique néo-libéralisme était une critique du libéralisme classique, admettant une part d'étatisme au nom du réalisme.
Là où Barbara Stiegler est infiniment plus vicieuse que l'anti-libéral neuneu de base, c'est qu'elle procède ainsi en pleine connaissance de ce qu'était, effectivement, le néo-libéralisme de 1938. Elle prétend procéder à une critique des orientations issues du colloque Walter Lippmann qui s'est tenu cette année-là. Elle n'a donc aucune excuse.
Barbara Stiegler partage, avec l'escroc intellectuel Christophe Guilluy, le douteux privilège d'avoir écrit un livre dont le titre même est un mensonge. La dernière production de Guilluy s'appelle "No society", recyclant ainsi le morceau de désinformation communiste qui fait dire à Margaret Thatcher le contraire de ce qu'elle a dit. Le livre de Stiegler s'appelle "Il faut s'adapter", ce qui est, bien entendu, une pirouette signifiant le contraire, insinuant que tout le monde nous dit qu'il faut nous adapter, mais qu'en réalité, il ne faut surtout pas le faire.
Qu'un professeur d'université ose donner, à son livre, un titre se réclamant de l'ironie, voilà qui montre déjà le niveau de pourriture intellectuelle où nous sommes rendus.
Qu'une prétendue philosophe ponde un bouquin insinuant qu'en général, la sagesse consisterait à ne pas s'adapter, voilà qui est consternant.
Que l'intellectuel le moins gradé qui soit ose prétendre que la France n'est pas, en effet, formidablement en retard sur son adaptation au monde développé, et que ce n'est pas là l'une des causes principales des maux dont les Français se plaignent, voilà qui montre la saisissante ignorance de la dame.
L'absence de rectitude intellectuelle et morale se fait encore plus sentir dès qu'on passe à la présentation de l'ouvrage.
Disons tout de suite que Barbara Stiegler est manifestement anti-libérale. L'orientation et la tonalité de ce texte ne laissent aucun doute à ce sujet. Il est important de se remémorer ce point pour la suite.
Barbara Stiegler est une femme de gauche, ce qui est manifeste à travers ses écrits, la filiation intellectuelle dont elle se réclame (Michel Foucault), les médias qui lui tressent des couronnes (Les Crises.fr du marxiste et agent d'influence poutiniste Olivier Berruyer, le brûlot communiste Alternatives économiques qui est l'organe de propagande imposé par l'Éducation nazionale dans tous les cours d'économie du secondaire), etc.
Et donc, elle est contre le "néo-libéralisme" dont elle a fait l'objet de son livre. Pourquoi ? Parce le néo-libéralisme, dit-elle, "en appelle aux artifices de l’État (droit, éducation, protection sociale) afin de transformer l’espèce humaine et construire ainsi artificiellement le marché".
Et donc, en fait, elle veut quoi, la mère Stiegler ? Elle veut que l'État s'efface ? Elle veut le recul du droit ? Elle veut que l'Éducation nationale cesse de faire de la propagande et de "former les enfants de la République aux valeurs citoyennes" ? Elle veut la "casse du service public" et la disparition de la prétendue "protection sociale" procurée par l'État ? Elle veut un marché naturellement construit et spontané ?
Ça m'étonnerait beaucoup, vu qu'elle est de gauche et anti-libérale, et que ces gens-là n'ont de cesse que de réclamer "l'État fort et stratège".
Elle poursuit :
"Il ne fait aucun doute pour Walter Lippmann, théoricien américain de ce nouveau libéralisme, que les masses sont rivées à la stabilité de l’état social (la stase, en termes biologiques), face aux flux qui les bousculent. Seul un gouvernement d’experts peut tracer la voie de l’évolution des sociétés engoncées dans le conservatisme des statuts."
"Lippmann se heurte alors à John Dewey, grande figure du pragmatisme américain, qui, à partir d’un même constat, appelle à mobiliser l’intelligence collective des publics, à multiplier les initiatives démocratiques, à inventer par le bas l’avenir collectif."
"Un débat sur une autre interprétation possible du sens de la vie et de ses évolutions au cœur duquel nous sommes plus que jamais."
Voilà : une autre interprétation est possible. Un autre monde est possible. Un monde meilleur, bien différent de celui que nous imposent ces salopards d'ultra-libéraux. Mais lequel ? Les Degauche ne nous le disent jamais.
Parce que le monde qu'ils réclament implicitement est le monde communiste, fortement démonétisé pour les raisons que l'on sait. Ils ne peuvent donc pas s'en réclamer ouvertement. Ils peuvent simplement dire qu'ils possèdent le secret du bonheur éternel, mais c'est trop compliqué pour nous, on est trop cons pour comprendre, on doit leur faire confiance sur leur bonne mine.
Donc les Degauche, et Barbara Stiegler à leur suite, prétendent soutenir les individus et leur droit à "inventer par le bas l’avenir collectif". L'éternelle arnaque communiste de la "démocratie populaire". Vous allez voir, c'est vous, le Peuple, qui allez décider avec vos beaux gilets jaunes.
Et puis vous donnez les clés du pouvoir à ces gens-là, et en un tournemain, vous vous retrouvez avec l'État tout-puissant et tyrannique de la Russie bolchevique ou de la France gaullo-communiste.
Car si tel n'était pas le fond du propos, alors Barbara Stiegler se proclamerait ultra-libérale, ou au moins libérale, et en tous cas ne consacrerait pas un livre entier à diffamer le "néo-libéralisme", comme si là était le monstre d'où venait tout le mal.
L'une des choses les plus frappantes, dans cette présentation, est l'anachronisme historique complet dont elle fait preuve. Notez le jargon stato-gauchiste dont Stiegler parsème son texte : "mobiliser l'intelligence collective des publics".
"Les publics", c'est une affreuse (et récente) déformation de la langue française, qui a cours essentiellement dans les coursives de la fonction publique françouése. Les musées doivent s'adapter (eux !...) à "de nouveaux publics", l'école doit s'adresser "à tous les publics", etc.
Bien entendu, à l'époque de Walter Lippmann (1889-1974) et de John Dewey (1859-1952), personne ne parlait de "publics" de cette façon, ni aux Etats-Unis, ni en France. Barbara Stiegler se prétend philosophe. Elle ne peut donc ignorer le lien qui existe entre les mots et les concepts.
Mettre le jargon fonctionnarial français de 2019 dans la bouche de penseurs de la fin du XIXe siècle et du début du XXe, des penseurs libéraux, de surcroît, c'est une manipulation éhontée. C'est déformer délibérément leur pensée pour servir ses propres buts idéologiques d'aujourd'hui. C'est un procédé profondément anti-scientifique.
Même chose pour les expressions-fétiches de la gauche "mobiliser", "intelligence collective"... Notez que l'intelligence ne saurait qu'être collective. L'intelligence individuelle, bien sûr, est un concept horriblement "ultra-libéral".
A cela s'ajoute le jargon cuistre et prétentieux qui ne veut rien dire. Lippmann aurait déploré "la stase, en termes biologiques". Il importe toujours à l'intellectuel français de faire le malin, en injectant des trucs qui ne veulent rien dire dans le propos. Ça montre qu'il en sait plus long que vous.
Barbara Stiegler affirme travailler "en collaboration avec les milieux de la santé". Traduire : les milieux de la santé fonctionnarisée. Elle ramène donc tout à son petit nombril intellectuel et social. Une branche particulière du libéralisme des années 1930, en France, aux Etats-Unis et en Autriche, s'analyse exclusivement au travers du prisme fonctionnarial français de 2019, rayon "santé publique".
Cette recension de l'ouvrage de Stiegler montre, en filigrane, que toute perspective historique y est écrasée, afin de nourrir le combat politique contemporain de l'auteur. Ce dernier s'étale complaisamment sur la "mondialisation", alors que celle-ci, telle que nous la connaissons aujourd'hui, était parfaitement inexistante en 1938. En revanche, le nazisme, le fascisme et le bolchevisme, qui constituaient la toile de fond historique de l'époque, semblent complètement absents de l'ouvrage.
Or, le "néo-libéralisme", tel que l'envisageaient les participants du colloque dit Walter Lippmann, était avant tout une réaction à cette montée du totalitarisme. En mettant de l'eau étatiste dans leur vin libéral, les penseurs présents avaient pour but de lutter contre cette terrifiante menace. En gommant ce fait incontestable, Barbara Stiegler se livre à une falsification historique majeure.
Enfin, on notera la gigantesque fraude intellectuelle qui consiste à ramener l'éphémère mouvement "néo-libéral" de 1938 au "théoricien américain Walter Lippmann".
Le libéralisme, c'est anglo-saxon, c'est américain, donc c'est mal. Si le colloque Walter Lippmann porte son nom, il est loin d'avoir été l'homme le plus éminent de cet événement, ni même son organisateur. De nombreux Français ont participé à ce colloque, dont des professeurs d'université et des polytechniciens. Parmi eux, on relève Raymond Aron et Jacques Rueff, dont l'envergure était sans commune mesure avec celle d'un simple journaliste américain, aussi "intellectuel" soit-il. On relève, aussi, pas moins que Friedrich Hayek et Ludwig von Mises, qui sont des géants de la philosophie libérale autrement plus importants que Walter Lippmann.
Mais il importe aux tripoteurs genre Barbara Stiegler de faire oublier les profondes racines françaises du libéralisme (Jean-Baptiste Say, Benjamin Constant, Alexis de Tocqueville, Frédéric Bastiat...) afin de mieux le diaboliser.
Quant à vous, vous interpellez Philippe Bilger à l'aide de cette assertion étayée sur rien :
"Vous oubliez un élément essentiel de compréhension de ce qu’est monsieur Macron : un néolibéral qui a fait siennes les théories politico-économiques de Walter Lippmann."
Dans quel bouge de la désinformation rouge-brune anti-libérale avez-vous lu cela ? Où et quand Emmanuel Macron s'est-il revendiqué de Walter Lippmann ?
Et bien entendu, nous avons droit, de votre part, à ce missile de désinformation poutiniste chargé de mensonges :
"Après la chute du Mur de Berlin, le capitalisme financier américain, encadré et modéré depuis ses excès qui ont conduit à la crise de 1929 et indirectement à la Seconde Guerre mondiale, n’a plus eu aucune contrainte. C’est lui qui, débridé, a conduit la Russie de Boris Eltsine à une chute telle que monsieur Poutine a raflé le pouvoir et fondé son action sur un nationalisme de plus en plus anti-occidental."
Mais bien sûr. C'est le capitalisme financier américain qui est responsable de la Seconde Guerre mondiale. Nullement le nazisme de Monsieur Hitler et le communisme de Monsieur Staline.
L'inversion accusatoire communiste, toujours.
Et c'est toujours la faute des Américains et du capitalisme si la Russie n'est pas devenue une démocratie libérale après la chute de l'URSS. Ce n'est, bien sûr, ni la faute de la Russie, ni celle de trois quarts de siècle de dévastation communiste -- précédés de plus d'un millénaire de tyrannie, de cruauté, d'arriération... et d'anti-occidentalisme.
Si les Russes sont anti-occidentaux, c'est la faute des Occidentaux. Les Russes ne sont jamais coupables de rien. Les Occidentaux portent tous les péchés du monde.
Vous noterez que les mêmes qui n'ont pas de mots assez durs contre "la démocratie libérale à l'occidentale" font mine de déplorer qu'elle n'ait pas pris racine dans la Russie de "Monsieur Poutine".
Quelle prodigieuse bande de faux-culs !
Rédigé par : Robert Marchenoir | 14 juin 2019 à 18:50
@ breizmabro
J'espère que ce départ n'est que momentané, vu que je vous lisais toujours, appréciant votre humour en toutes circonstances, dans une France morose où l'humour et les humoristes n'osent plus rire de rien, cela était très appréciable.
Prenez du recul, comme cela arrive à toutes et à tous, mais revenez encore plus amusante, mordante et drôle.
Bien cordialement
Rédigé par : Michelle D-LEROY | 14 juin 2019 à 18:09
@ Lucile | 14 juin 2019 à 11:16
Comme vous le savez si vous avez lu mes commentaires depuis déjà un certain nombre d'années, je ne me suis jamais considéré comme un "sachant", mais plus modestement comme un citoyen observateur tentant une critique personnelle d'un système fondamentalement de moins en moins démocratique, critique aussi éclairée et intellectuellement honnête que possible, loin du langage formaté de nos décideurs. Et ce, même s'il peut m'arriver de parfois me tromper dans certaines assertions : je n'assène aucune vérité, ni n'adresse aucune leçon à celles et ceux qui me lisent.
Ce qui peut donner le vertige, comme vous l'écrivez, c'est l'immense fossé entre ce qui est matériellement à l’œuvre et la manière dont les choses sont présentées publiquement : les fameux "éléments de langage". Et la manière dont on parle de l'Union européenne dans nos médias est parfaitement illustratrice de cette situation.
En l'espèce, le Palmipède de cette semaine en donne un parfait exemple avec General Electric et ses "OK", "pas OK", c'est-à-dire ce qu'il ne faut pas dire ou comment présenter les choses par nature inacceptables sous un jour les rendant acceptables.
C'est ce qui s'appelle la "communication" avec ses cabinets spécialisés qui sont systématiquement aux côtés des décideurs. Ou comment faire prendre des vessies pour des lanternes. Le pire est que ça marche dans une bonne part de ce que l'on appelle l'opinion... Cela est aussi qualifié "propagande", qui est une constante des systèmes antidémocratiques.
Rédigé par : Robert | 14 juin 2019 à 17:20
@ Savonarole aujourd'hui à 10:07 (à Breizmabro)
"J'ai un plan diabolique pour vous faire revenir"
Cher Savonarole,
Je suis inquiet : hier sur ce blog, à 19:50, notre correspondante d'Ouessant annonçait son départ mais, sur le billet d'avant, à 22:30, elle me passe un message bizarre, inhabituel entre nous. Peut-être est-elle partie plus loin, sur des billets encore plus antérieurs : elle évoquait le vingtième siècle ? Je la croyais partie pour Barcelone, en lui précisant qu'il n'y avait pas de Sofitel. Et votre plan diabolique annoncé ne me paraît pas trop excessif. Je pars cette fin de semaine au pays d'origine des paparazettes, dans une province où le Chianti garde sa majuscule et ses deux i : j'espère bien la retrouver. A suivre...
Rédigé par : Jean le Cauchois | 14 juin 2019 à 16:05
@ Pierre Blanchard, 13/06, 21.06
"Achille, depuis de nombreux mois je me demande où votre idolâtrie du phénomène Macron va vous porter...
L'électeur qui élit un député macroniste est donc un bon électeur... Mais l'électeur qui vote à un référendum ne peut être que mauvais..."
Ah bon, Achille a dit cela ?
Je pense qu'Achille sera capable de se défendre tout seul mais je suis surpris par le manque de sens de la nuance de nombreux commentateurs ! Dès lors que quelqu'un se hasarde à trouver une action de Macron positive, il est immédiatement taxé de "macrolâtrie". C'est le cas de notre hôte, d'Achille, de jack (j'en oublie certainement) et sans doute de moi-même.
Comprenez que la plupart d'entre nous n'ont pas voté Macron au premier tour, mais qu'au second, on aurait voté pour n'importe qui pour éliminer Madame Tapedur.
Alors par simple pragmatisme, certains pensent que Macron n'est pas le pire, malgré ses erreurs et ses maladresses. Encore que lorsqu'il botte le c*l des Français, gavés de socialisme plus ou moins soft et d'assistanat depuis des décennies, cela me fait plutôt rire. Les "Gaulois irréformables", les "fainéants" se sont vite reconnus en poussant des cris d'orfraie !
Depuis, tous les opposants ont coulé, certains se sont même sabordés, tant pis pour eux. Et LREM a réussi l'exploit d'arriver à moins d'un point du RN, malgré une tête de liste calamiteuse ! Ce qui ne fait que mettre en exergue la faiblesse des autres. On peut rêver d'un homme (ou d'une femme, pardon Breizmabro !) providentiel. De ma fenêtre, même avec des jumelles, je n'en vois pas. Ni chez les Le Pen qui courent après le pouvoir depuis quarante ans sur deux générations, bientôt trois, encore moins chez les LR dont l'encéphalogramme est plat. Quant à la gauche atomisée, non merci ! Jadot a chopé le boulard et la récente interview de ce Monsieur que j'ai lue je ne sais où est d'une banalité affligeante. Des taxes et des contraintes supplémentaires, des solutions nationales qui pénaliseront notre pays sans diminuer le réchauffement climatique.
Alors, Mesdames et Messieurs les "macrophobes", lancez-vous en politique, l'avenir vous appartient.
Rédigé par : Alpi | 14 juin 2019 à 16:02
@ Achille 14/06 09:01
Par galanterie et pour ne pas éventuellement froisser la susceptibilité des commentatrices que vous évoquez, je ne me suis pas aventuré sur ce terrain !
Mais au fond de moi-même, je vous rejoins et pense qu'en la matière il n'y a point de sexe !
Rédigé par : Michel Deluré | 14 juin 2019 à 11:16
@ Achille | 14 juin 2019 à 09:01
Je ne suis pas sachante ; j'essaye seulement de savoir, et rien n'est jamais acquis, c'est donc toujours à refaire.
Je pense que les "sachants" auxquels il est fait allusion ici sont les décideurs politiques puisqu'ils sont opposés aux "subissants", c'est-à-dire aux gouvernés, dont je fais partie. Une telle distinction ne devrait d'ailleurs pas exister en République. Elle me paraît explosive.
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@ Robert
Tout cela donne le vertige.
Rédigé par : Lucile | 14 juin 2019 à 11:16
Orange avec AFP-Services, publié le vendredi 14 juin 2019 à 08h00
"Jusqu'à présent, les fondations en charge de la rénovation de la cathédrale ont reçu environ 80 millions d'euros, sur les 850 millions promis. Les contributions versées proviennent essentiellement des particuliers mais les grands donateurs, comme les familles Arnault et Pinault, n'ont pas encore versé la totalité de leur promesse, révèle France Info."
"Mea culpa certes mais pas trop !" (PB)
Par association d'idée : des dons certes mais pas trop - 10% de générosité -, fallait pas rêver non plus. Il y a loin de la coupe au lèvres, les dons c'est comme les promesses, elles n'engagent que ceux qui veulent bien y croire, c'est bien connu.
Plus on promet avec la langue, celles que l'on nomme profondes restent cousues, les oursins dans les poches… Rien de nouveau sous le soleil, la générosité s'affiche, l'argent est tiré avec un élastique.
"Mais, au-delà de ce tour brillant de passe-passe, Emmanuel Macron a énoncé des considérations sur le fond, qui révèlent que son intelligence et sa lucidité connaissent parfois des ratés." (PB)
Diantre ! cela se peut-il ? Dieu peut-il bégayer son onction ? La révolte des Gilets blancs est là aussi, soignants comme patients. Le plus dur reste à gravir, pour un marcheur cela devrait être une épreuve, équipé de bons souliers et bien couvert il devrait y arriver car l'été et le printemps risquent d'être très orageux.
Une bonne nouvelle,les époux infernaux en prison ? Lui, l'homme qui adore les gros cigares paraît-il.
De grands acrobates financiers durant toute leur carrière, sans filet, plus dure devrait être la chute, il est vrai qu'ils ne voyaient plus le danger tant les figures étaient spectaculaires et tant son public local en redemandait.
De tout un peu, la suite à venir devrait se précipiter, par contre pour la cathédrale de Notre-Dame nous serons bien morts avant que la première pointe soit clouée. Nos petits-enfants hériteront de la dette et d'un ouvrage en cours. Vous vous rappelez...
Rédigé par : Giuseppe | 14 juin 2019 à 10:33
@ breizmabro
J'ai un plan diabolique pour vous faire revenir, j'évoquerai les méfaits terribles du biniou breton sur les neurones, le Chouchen qui rend aveugle, les bains de mer au milieu des icebergs qui longent les côtes bretonnes, et j'en passe, vous serez obligée de revenir.
Rédigé par : Savonarole | 14 juin 2019 à 10:07
@ billevesées | 14 juin 2019 à 09:10
« Les femmes le clament... et reviennent au triple galop…
Comediante, tragediante... »
Et c’est comme ça qu’on les aime !
Rédigé par : Achille | 14 juin 2019 à 09:52
Achille @ breizmabro | 13 juin 2019 à 19:50
"Ouh là là ! ça sent le gros coup de déprime !"
"Jean le Cauchois - Edouard Philippe - deux amis qui savent ce que parler veut dire, et surtout parler pour ne rien dire ;))"
Rédigé par : breizmabro | 13 juin 2019 à 22:30
La "déprime" n'aura duré qu'un peu moins de trois heures…
Souvent femme varie, bien fol est Achille qui s'y fie !
Les hommes quittent ce blog sans le clamer…
Les femmes le clament... et reviennent au triple galop…
Comediante, tragediante...
Rédigé par : billevesées | 14 juin 2019 à 09:10
@ Michel Deluré | 14 juin 2019 à 08:47
« Je suis sûr breizmabro que ces « sachants » de garçons qui étalent leur savoir sur ce blog vont très vite vous manquer. »
Départ d’autant plus injustifié que nous avons aussi des "sachantes" sur ce blog.
Je citerai par exemple : Lucile, Catherine JACOB, Marie Preud’homme, duvent (la latiniste distinguée) et quelques autres plus discrètes, mais qui n’ont rien à envier dans leurs commentaires à leurs camarades de blog.
Il arrive même parfois que ces derniers soient leurs "subissants" ! :)
Rédigé par : Achille | 14 juin 2019 à 09:01
@ breizmabro 13/06 11:09
Je suis sûr breizmabro que ces « sachants » de garçons qui étalent leur savoir sur ce blog vont très vite vous manquer.
Alors, veillez à ne pas susciter en vous des regrets qui gâcheraient votre quotidien.
Prenez un temps de recul avec la marée descendante et dès les prochaines grandes marées, revenez-nous vite pour nous apporter cet air vivifiant de Bretagne !
Rédigé par : Michel Deluré | 14 juin 2019 à 08:47
@ Pierre Blanchard | 13 juin 2019 à 21:06
"...faire confiance aux "sachants" que l’on a élus..." surtout et uniquement lorsqu’ils sont macroniens.
Voilà typiquement un détournement insidieux de ma pensée. Je fais confiance aux sachants que l’on a élus y compris lorsqu’ils ne sont pas macroniens.
Je pense que nos élus disposent des moyens matériels et humains pour examiner les projets de loi souvent complexes et donc nécessitant une certaine compétence pour en cerner les conséquences une fois que ceux-ci seront validés par décret.
Ce faisant je ne fais que me conformer à l’avis de Montesquieu lui-même qui a dit : « Si le peuple est légitime pour élire ses représentants, il ne l’est pas pour faire les lois ».
J’ajoute que je suis macroniste par résignation (je n’ai pas voté pour lui au premier tour de la présidentielle), n’ayant pas trouvé dans l’opposition, à commencer dans le parti pour qui j’ai toujours voté (le PS), un leader capable de le remplacer.
Si vous avez trouvé mieux en magasin, n'hésitez pas à nous en faire part !
Rédigé par : Achille | 14 juin 2019 à 07:53
Au revoir, breizmabro. Prenez du bon temps avec vos amis, et faites de belles photos (avec un Hasselblad, quand même...).
Rédigé par : Robert Marchenoir | 14 juin 2019 à 07:53
@ breizmabro | 13 juin 2019 à 19:50
Vos commentaires bien tempérés, vos répliques savoureuses et votre humour très spécial vont manquer à ce blog.
Mais l'on sait désormais où vous trouver... En attendant qu'un bon vent vous ramène vers Gouyette-sur-Seine regonflée à bloc !
Rédigé par : Mary Preud'homme | 13 juin 2019 à 23:45
@ breizmabro | 13 juin 2019 à 19:50
"Ellen qui a jeté l'éponge, et les autres."
Hello la Bretagne ! Non je n'ai pas jeté l'éponge, j'ai laissé les garçons, comme vous dites, papoter entre eux. Cela ne m'empêche pas de lire les billets de notre cher maître toujours très intéressants. Je n'interviens que lorsque j'ai le coeur à l'ouvrage. Quand c'est trop technique, je passe outre. Voilà, c'est tout pour ce soir.
Je sens que je ne vais pas tarder à faire un saut en Bretagne, rien que pour le homard bleu (grillé au feu de bois) que j'adore.
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@ Michelle D-LEROY | 13 juin 2019 à 18:59
"Bientôt un parti unique, une pensée unique, des médias admiratifs, à quoi bon une concertation avec quelques-uns ? que demande le peuple ?"
En admettant que LREM devienne un parti unique, Macron a intérêt de ne pas jouer au plus fin et planter le pays en déshérence.
LREM = "Ligne Revue d'Emmanuel Macron" - Act. III
Rédigé par : Ellen | 13 juin 2019 à 23:24
@ breizmabro 13 juin 2019 19:50
"Je me suis bien amusée à vous lire j'avais l'impression avec vous d'être toujours au XXe siècle"
Qu'est-ce qui vous prend ? Un coup de blues ?
Qu'est-ce qui vous fait penser que nous ne sommes pas "de vraies gens" ?
Remettez-vous et j'espère que vous trouverez un homard bleu dans votre casier. Moi je les prends sur l'étal des pêcheurs, ils sont énormes en ce moment.
Cordialement.
Rédigé par : boureau | 13 juin 2019 à 23:22
Et ce qui devait arriver arriva... ça y est ! Cette fois c'est sûr M. Bilger le macronolâtre a quitté le navire ! ALLELUIA, MAZEL TOV et tout et tout !
JE ME MAAAAAAARRRE !
Depuis deux ans, combien de fois nous a-t-il chanté les louanges de Macron jusqu'au plus absurde déni ?... Pfff, impossible de compter, on a eu droit à quasiment la chanson de geste du troubadour, luth compris, vantant l'héroïsme de son seigneur quatre fois par semaine depuis deux ans.
Il faudrait ressortir rien que pour se taper une bonne tranche de rire, on en a besoin en ce moment, tous les comptes rendus de M. Bilger des discours macroniens surjoués par un mauvais comédien, vides de fond mais pleins de phrases nonsensiques se voulant poétiques (tic-tic...), sans parler de son incompétence totale à diriger un pays vu qu'il n'a jamais rien dirigé du tout, que M.B. trouvait génialissime !
Si j'ai le courage et que ça à faire, je le ferai un de ces jours parce que j'aime toujours remettre les crétins le nez dans leur propre bêtise, d'autant plus quand ils l'ont clamé haut et fort pendant des années.
Franchement, quelle honnêteté ou plutôt malhonnêteté intellectuelle faut-il pour oser venir écrire : "Il y a ceux qui dominent et ont le pouvoir et ceux sur lesquels il pèse, pour reprendre la définition éclairante du peuple par Michel Onfray", après avoir appelé semaine après semaine à la répression la plus sévère contre ces culs-terreux de GJ qui dérangeaient le Bilger dans ses week-ends, allant jusqu'à nier et même justifier quand il ne les balayait pas d'un revers de main les estropiés qui ont perdu ici un oeil, là une main, là-bas autre chose, de pauvres gens qui voulaient juste qu'on les écoute et qu'on les entende et qui ont été bouffés par l'extrême gauche et les black blocs instrumentalisés par le même Macron qu'il adorait.
M. Bilger comme la médiacratie dans son ensemble a rabaissé le peuple français, il l'a méprisé, il l'a nié, ne pensant qu'à son confort de petit-bourgeois parisien dérangé dans son sentiment de toute-puissance, en fait surtout son arrivisme pour s'attirer les bonnes grâces du "souverain".
Il faut le comprendre mesdames et messieurs, il pense tellement que l'AF mérite le talent dont il pense être doué qu'il est prêt à toutes les bassesses politiques pour devenir "éternel". Quel idiot...
Et maintenant qu'il sait qu'il n'aura pas ce qu'il veut il retourne sa veste une fois de plus et critique ce qu'il a adoré quelques jours plus tôt.
C'est du plus immature.
C'est là où je comprends pourquoi j'aime bien M.B. au fond.
Nous sommes de générations différentes, de classes sociales différentes mais au fond nous sommes le même genre d'ado coincé dans le corps d'un vioque et nous refusons la fin tragique de la vie comme seule perspective.
Et "que même que ouais que" si j'étais un escroc de psy je dirais que je comprends pourquoi M.B. l'ado attardé comme moi a aimé la belle histoire du "petit Manu" qui se tape sa "professeuse" de français "Brizitte", le cinéma et tout, lui qui laisse sa femme se taper la correction des commentaires de crétins dans mon genre c'est-à-dire tout ce qu'il y a de sérieux pendant qu'il fait le mariole à la TV.
On sait bien qui est la patronne et donc si j'étais un escroc de psy j'y verrais évidemment quelque chose de vaguement similaire.
Mais je ne suis pas un escroc de psy, ça tombe bien...
Rédigé par : Wil | 13 juin 2019 à 22:48
Je serais tenté, Monsieur Bilger, de retenir du billet ces deux alinéas :
« Etait-il absolument nécessaire au pouvoir de se confronter à cette formidable et préjudiciable effervescence pour comprendre l'intolérable hiatus entre les "sachants et les subissants" ? Avait-il besoin de cette "leçon de choses" et de ces "travaux pratiques" pour percevoir cette intolérable blessure au coeur d'une démocratie se rêvant pourtant exemplaire : il y a ceux qui dominent et ont le pouvoir et ceux sur lesquels il pèse, pour reprendre la définition éclairante du peuple par Michel Onfray.
[…] Et le changement de méthode aurait évidemment engendré sinon un changement de politique, du moins une manière plus proche, moins condescendante, partagée, modeste, acceptable, de la présenter à la communauté nationale. »
De fait, vous oubliez un élément essentiel de compréhension de ce qu’est monsieur Macron : un néolibéral qui a fait siennes les théories politico-économiques de Walter Lippmann. Pour mieux comprendre cette disposition d’esprit, il n’est pas inintéressant de consulter l’excellent livre de Barbara Stiegler : « Il faut s'adapter » - Sur un nouvel impératif politique, paru le 24 janvier dernier dans la collection NRF Essais chez Gallimard (http://www.gallimard.fr/Catalogue/GALLIMARD/NRF-Essais/Il-faut-s-adapter ). Les quelques lignes qui suivent sont particulièrement éclairantes :
« La généalogie de cet impératif nous conduit dans les années 1930 aux sources d’une pensée politique, puissante et structurée, qui propose un récit très articulé sur le retard de l’espèce humaine par rapport à son environnement et sur son avenir. Elle a reçu le nom de «néolibéralisme» : néo car, contrairement à l’ancien qui comptait sur la libre régulation du marché pour stabiliser l’ordre des choses, le nouveau en appelle aux artifices de l’État (droit, éducation, protection sociale) afin de transformer l’espèce humaine et construire ainsi artificiellement le marché : une biopolitique en quelque sorte. Il ne fait aucun doute pour Walter Lippmann, théoricien américain de ce nouveau libéralisme, que les masses sont rivées à la stabilité de l’état social (la stase, en termes biologiques), face aux flux qui les bousculent. Seul un gouvernement d’experts peut tracer la voie de l’évolution des sociétés engoncées dans le conservatisme des statuts. Lippmann se heurte alors à John Dewey, grande figure du pragmatisme américain, qui, à partir d’un même constat, appelle à mobiliser l’intelligence collective des publics, à multiplier les initiatives démocratiques, à inventer par le bas l’avenir collectif. Un débat sur une autre interprétation possible du sens de la vie et de ses évolutions au cœur duquel nous sommes plus que jamais. »
Pour aller plus loin, il suffit de cliquer sur l’onglet « Feuilleter le livre »
Il s’agit donc ici d’une vision darwinienne de l’économie : ce n’est pas à l’économie de s’adapter à l’Homme pour lui procurer de meilleures conditions de vie, mais, à l’inverse, c’est à l’Homme qu’il appartient de s’adapter au système mis en place sous peine d’être « sorti de la boucle ». D’où aussi la métropolisation des grandes villes, devenues « cités-monde » dans lesquelles les gagnants de la nouvelle économie mondialisée partagent les mêmes modes de vie et de pensée, dont monsieur Macron est le prototype. C’est le vrai fondement de la pensée économique du président de la République. Aussi ne faut-il guère s’étonner de la référence au « sachants » et aux « subissants » : elle est dans la droite ligne de cette idéologie néolibérale.
Ce néolibéralisme avance masqué en se parant de la seule image du « libéralisme », alors que le libéralisme a d’autres acceptions.
Dès 1991, dans son livre « Capitalisme contre capitalisme », Michel Albert avait non sans raison appelé l’attention sur l’évolution néolibérale du capitalisme financier, obnubilé par le seul profit, qu’il opposait au capitalisme rhénan soutien de l’industrie.
Après la chute du Mur de Berlin, le capitalisme financier américain, encadré et modéré depuis ses excès qui ont conduit à la crise de 1929 et indirectement à la Seconde Guerre mondiale, n’a plus eu aucune contrainte. C’est lui qui, débridé, a conduit la Russie de Boris Eltsine à une chute telle que monsieur Poutine a raflé le pouvoir et fondé son action sur un nationalisme de plus en plus anti-occidental.
En Europe, les dirigeants ont systématiquement pratiqué l’à-plat-ventrisme devant l’impérialisme américain, ce d’autant plus que la plupart ont été formés à l’école du soft power US. Moins visible avec un certain nombre de présidents états-uniens bénéficiant d’une bonne image médiatique, comme Kennedy ou Barack Obama, le réveil est brutal quand il s’agit de Donald Trump. Deux articles du Canard enchaîné de cette semaine en donnent la mesure, notamment en ce qui concerne la destruction visée de toute ambition européenne en matière d’industrie européenne d’armement.
C’est ici pour moi la manière d’apporter une réponse à l’interpellation de Robert Marchenoir dans le billet précédent.
Et il n’est pas inutile de revenir sur les paradigmes qui ont été à l’œuvre dans la conception même de l’union européenne.
A cet effet, l’écoute de l’entretien avec Marc Luyckx Ghisi, conseiller en prospective de monsieur Delors à la commission européenne est fort instructive. Intitulée : Changement de Civilisation ? elle peut être écoutée ici : https://www.youtube.com/watch?v=JDRzEdRQF5s
Le passage le plus intéressant à mon sens se situe entre 10e et 30e minute, notamment entre la 16e et la 17e minute
Sur son site Internet (https://www.marcluyckx.be/livres), on trouve notamment un livre intitulé « Au-delà de la modernité, du patriarcat et du capitalisme » – La société réenchantée ?. Les chapitres 2 (p.42) et 3 (p.57) fournissent les clés de sa pensée et complètent le discours qu’il a tenu dans son entretien vidéo.
Il s’agit certes d’un exercice intellectuel intéressant qui vise à donner à la construction européenne une prospective de son évolution telle qu’il la souhaiterait, avec comme objectif le réenchantement de la mondialisation et par une théorie de la « transmodernité ». Ce court passage en donne une idée :
« L'ancien président de la Commission européenne, Jacques Delors, avait, à cet égard, vu et parlé juste dès 1993 : « Les citoyens européens ne parviendront pas à s’identifier à un marché. Si dans les dix ans qui viennent, nous ne parvenons pas à donner une âme à l’Europe, nous aurons perdu la partie ! ». Dans l'Union européenne, la gouvernance s'opère donc par la création de sens. L’Union est appelée à faire sens, à revêtir, aux yeux des citoyens européens (et sans doute des citoyens du monde éveillés) une signification plus élevée qu’un simple État. C’est pour cette raison que leurs attentes implicites sont plus fortes et leur déception plus grande. Malheureusement, les dirigeants européens actuels ne sont pas suffisamment conscients du fait qu'ils ont la responsabilité de veiller sur un enfant prodige. Ils sont comme pris à revers par une situation dont ils ont hérité, mais qu’ils ne maîtrisent pas et dont ils ne comprennent pas même toujours la logique - quand celle-ci ne les dérange pas dans son essence. Pour les gouvernements des États membres ainsi que pour les intellectuels, les évolutions liées à la construction européenne vont plus vite que l’évolution de leurs propres concepts intellectuels. »
Où se situe précisément monsieur Macron dans ce débat ?
Enfin, je rejoins en grande partie les analyses de Tipaza | 13 juin 2019 à 07:05, Exilé | 13 juin 2019 à 17:24 et hameau dans les nuages | 13 juin 2019 à 17:43
Rédigé par : Robert | 13 juin 2019 à 22:48
@ breizmabro | 13 juin 2019 à 19:50
Les sachants ça n'existe pas, dixit Socrate, qui savait ne rien savoir.
À bientôt breizmabro !
Rédigé par : Lucile | 13 juin 2019 à 22:15
@ breizmabro | 13 juin 2019 à 19:50
Il vaut mieux sortir sur la pointe des pieds quand on n'est pas d'accord avec une communauté où vous êtes entrée librement et où vous sortez toujours aussi librement.
Ce n'est pas très sympa comme sortie, même s'il y a une part de vérité.
Mais qu'est-ce que la vérité, celle du homard n'est pas la même que celle du pêcheur, et le homard n'a pas la possibilité de sortir de son casier comme vous le faites.
Perso je garderais un bon souvenir de votre passage mais seulement pendant un temps limité, faut pas exagérer quand même.
Je me souviens, j'ai une bonne mémoire, lors de notre premier échange où vous aviez parlé de homard, je vous avais demandé si vous connaissiez le cri du homard.
Vous avez cru que je blaguais, ce qui était à moitié vrai, je n'ai pas insisté, considérant que je n'avais pas à faire votre éducation cinématographique.
Maintenant que vous partez, alors je vous offre "le Cri du homard," que vous pourrez voir le soir à la chandelle comme on le faisait au bon vieux temps du XXe siècle.
https://vimeo.com/43882728
Tchao breizmabro
Rédigé par : Tipaza | 13 juin 2019 à 22:00
@ breizmabro
Respect ! Comme on dit de nos jours...
Le seul vrai sachant, c’est vous, bien sûr, comment avons-nous pu l’oublier ?
Bonne pêche !
Rédigé par : Denis Monod-Broca | 13 juin 2019 à 21:35
@ breizmabro | 13 juin 2019 à 19:50
Ouh là là ! ça sent le gros coup de déprime !
Allez, un bon petit coup de muscadet de la cuvée spéciale de chez Jacky, une petite virée en mer (par temps calme, bien sûr !) et vous reviendrez sur ce blog fraîche comme une rose.
A bientôt !
Rédigé par : Achille | 13 juin 2019 à 21:17
@ Achille | 13 juin 2019 à 08:07
Achille, depuis de nombreux mois je me demande où votre idolâtrie du phénomène Macron va vous porter...
L'électeur qui élit un député macroniste est donc un bon électeur... Mais l'électeur qui vote à un référendum ne peut être que mauvais...
En conséquence votre pensée démocratique se situe à :
"...faire confiance aux "sachants" que l’on a élus..." surtout et uniquement lorsqu’ils sont macroniens.
Et, bien évidemment, tout comme les grouillots du PC français de l'époque des années 50/60/70 que vous avez connues :
..."fausses rumeurs, fake news et autres bullshits sur les réseaux sociaux ou dans des talk shows à deux balles..." ne proviennent que de la partie adverse, jamais ô grand jamais du pouvoir macronien...
Vous finirez à Sèvres, au pavillon de Breteuil, mais attention, le pavillon de Sèvres n'abrite plus depuis 1960 qu’un mètre étalon, ou maître étalon dépassé ??
Je ne sais plus…
Rédigé par : Pierre Blanchard | 13 juin 2019 à 21:06
Récit d'un universitaire de la Sorbonne :
« Scène de rue entre un "solliciteur de trottoir" et votre serviteur (répartition des rôles implicite):
- Eh salut t'as pas un euro ? Eh putain pourrais répondre quand on te parle !
- Ooooh la ferme !
- Eh tu me respectes (classique) ! Fils de pute (banal) ! Pédé (usé) ! Je nique ta mère (répertorié) et je déterre ton père (??) !
Il y a là tout un imaginaire de la profanation que j'ignorais. A creuser (si je puis dire). »
Qui dit mieux ?
Rédigé par : Patrice Charoulet | 13 juin 2019 à 20:46
@ breizmabro | 13 juin 2019 à 19:50
Comment voulez-vous que par le biais d’Internet, anonyme, je puisse savoir que vous seriez une femme noire, juive et transgenre ?! Vous m’expliquez ?!
Où serait-il interdit à des mâles ou des femelles de prendre la parole sur ce fil de discussions ?
Où est-il dit que toute discussions ne doit être le fait exclusif que de transgenres ?
Rédigé par : Elusen | 13 juin 2019 à 20:37
Le président de la République a fait, dans un discours devant l'OIT à Genève (...)
J'attends avec une certaine impatience que le siège de l'OIT soit transféré à Ajaccio...
Rédigé par : Exilé | 13 juin 2019 à 20:11
@ Giuseppe, Ange Leruas, boureau, jack, Gavroche, Elusen, olivier seutet, Exilé, Aliocha, Denis Monod-Broca, Achille, Tipaza, Noblejoué, Wil... et THE maître Deviro
Restez bien entre vous les garçons puisque ce blog est devenu le blog des sachants comme dit Manu (qui ne ne connaît pas le féminin de "sachant" ;)) et les sachants de ce blog aux neurones hyper musclés ne peuvent être que des HOMMES nom de... Zeus !! (on a eu tous les Supélec de France sur ce blog après l'enflammage de Notre-Dame de Paris pour nous instruire sur le 220V :D))
Je me suis bien amusée à vous lire j'avais l'impression avec vous d'être toujours au XXe siècle.
Je reviendrai parfois vous lire... en passant... d'un clic distrait..
Me manqueront Martchi, ses provocs et son bon sens, Savonarole et son humour un peu cynique dont j'ai fait les frais, Lucile la consensuelle, Mary qui a beaucoup lutté contre les machos du blog, Ellen qui a jeté l'éponge, et les autres.
Vous avez raison les garçons, restez au chaud entre vous dans le Gouyette-blog à vous raconter, en boucle et en longueur, toujours les mêmes histoires avec, cela va de soi, les citations pertinentes, trouvées sur Google, d'auteurs que vous n'avez jamais lus :D
Moi je vais relever mes casiers en espérant trouver quelques homards bleu que je dégusterai avec de vraies gens, de ceux qui n'ont pas peur d'aller chercher des amis dans les déferlantes et les creux de quinze mètres parce que ce sont des amis et que les amis ça n'a pas de prix.
Adéo (j'adoooore les radotages ;)
Rédigé par : breizmabro | 13 juin 2019 à 19:50
Les uns oublient qu'il faut du charisme pour être un chef, d'autres qui en ont un peu comme Macron, oublient qu'ils doivent inspirer confiance.
Or, Macron n'inspire confiance à personne, pas même à ses partisans qui le suivent pour faire carrière ou peut-être pour faire au mieux, ni à ceux qui votent pour lui faute de mieux.
Tout le monde sait que super marchand de découvert bancaire gouverne au jour le jour sans aucune ambition pour notre pays qui dégringole un peu plus chaque jour à tous égards.
Ses subordonnés ignorent la joie de vivre, ils ont tous des têtes de gens qui vont au casse-pipe.
On n'a jamais vu un gouvernement de gens aussi tristes.
Ils sont honteux.
Honteux d'être les sous-fifres d'un psychopathe.
Rédigé par : Xavier NEBOUT | 13 juin 2019 à 19:17
M. Macron est très fort, je dois le reconnaître :
"Comme pour le résultat des élections européennes, il a en réalité fait passer pour une victoire ce qui a profondément atteint son prestige et aussi le crédit de la France à l'étranger."
Il aurait tort de se priver, puisqu'il a encore une fois pulvérisé une grande partie de son opposition politique en réussissant à ramener dans le giron de laREM, les LR complexés ou sans convictions.
Grâce à de petits colmatages il a redoré son blason auprès des retraités modestes, auprès des Français qui paient peu d'impôts après avoir satisfait ceux qui payaient l'ISF. Un grand écart réussi.
Ils flatte les écolos, le lobby LGBT en préparant les Français à l'ouverture à la PMA pour toutes… sans oublier les hommages rendus aux courageux, un genre où il excelle.
Bref, s'il ne reste qu'une opposante, ce sera bientôt moi, toute seule.
Bientôt un parti unique, une pensée unique, des médias admiratifs, à quoi bon une concertation avec quelques-uns ? que demande le peuple ?
Rédigé par : Michelle D-LEROY | 13 juin 2019 à 18:59