La démission de Laurent Wauquiez, l'intervention de Marion Maréchal, les points de vue d'Eric Woerth et de Jean-François Copé, les appels insistants et répétés des transfuges à LR pour que ce parti prenne tristement exemple sur eux en rejoignant LREM - autant d'éléments et d'événements qui remettent en pleine lumière l'aspiration à l'union des droites ou à son impossibilité.
Il me semble qu'il convient, pour appréhender cette problématique, avant même d'examiner ce que devrait être une véritable droite, de se débarrasser de tout ce qui pourrait entraver le raisonnement, le limiter, le rendre frileux, comme s'il était déjà indécent, non seulement pour la gauche mais pour ceux que cela regarde, sur les plans aussi bien éthique que politique, de se confronter à de telles interrogations. Que le ver vienne de l'extérieur, de l'adversaire, soit, c'est dans la logique des choses partisanes, mais qu'il surgisse du fruit lui-même est moins acceptable.
Comme si des deux côtés on s'interdisait de penser l'avenir et de concevoir les configurations qu'il pourrait prendre. Quand François Mitterrand a constitué l'union de la gauche, il s'était soucié comme d'une guigne des critiques faisant la fine bouche face au lien avec le parti communiste, qui en définitive a abouti à l'amoindrissement radical de celui-ci. Pourtant il y avait là un passé lourd à assumer, à oublier !
Pourquoi la droite, même dominante, a-t-elle toujours eu du mal à à assumer son identité, ses forces et ses valeurs, non seulement comme si elle en doutait mais, plus gravement, comme s'il était honteux de s'afficher ainsi, par une sorte de mauvaise conscience ?
On est bien obligé de considérer que la lancinante invocation du centre, pour que ce dernier enrichisse - ou pervertisse - la droite avec sa modération, sa tiédeur, son rôle actif et débilitant dans l'élaboration d'une conception intellectuelle, politique, sociale et démocratique, n'a pas été pour rien dans la contrainte qui a constitué le plus souvent la droite non plus comme autonome mais dépendante. Elle avait des ailes mais rognées. De sorte que les promesses de campagne était doublement battues en brèche : à cause du réel et sous l'effet des partisans d'un minimalisme peureux.
Les rares moments où la droite a su échapper au piège résultent par exemple, comme durant la joute de 2007, d'une vision tellement globale, synthétique et universelle d'une pensée intelligemment conservatrice que cette dernière intégrait, impérieuse, la part centriste dans ce qu'elle pouvait avoir de bon.
En règle générale, pour n'évoquer que la création de l'UMP, on a fait coexister en son sein, pour aller au plus simple, le centrisme de l'UDF et la droite du RPR, le populaire avec ce qui était peu ou prou, sinon sa répudiation, du moins sa mise à distance. Cette alliance, loin d'aboutir à un cumul de richesses, a stérilisé le terreau politique en affaiblissant la droite, en faisant passer le centrisme pour de la sagesse et, surtout, en donnant mauvaise conscience à la droite, masochiste au point de ne plus oser s'affirmer ou, pire, d'aller quérir des leçons de tactique et d'éthique chez l'adversaire.
Le centre dans la droite est donc une fusion impossible parce que contre-nature. Qu'y a-t-il de commun entre Laurent Wauquiez qui a su prendre ses responsabilités et les circonvolutions, sinuosités, chinoises ou autres, d'un Jean-Pierre Raffarin ? Rien à l'évidence.
Je n'ai pas le droit de me soustraire à une introspection personnelle. Le centrisme m'est toujours apparu sur le plan intellectuel comme une sorte de justesse qui par équilibre s'enrichissait du pour et du contre.
Mais cette considération n'a jamais été exclusive de la certitude que l'incarnation politique devait être d'autant plus vigoureuse, identifiable et structurée, que son inspiration était fine et complexe. Les évolutions récentes m'ont encore davantage convaincu que sur beaucoup de thèmes qui me tiennent à coeur - liberté d'expression, courage intellectuel, justice pénale, les libertés et la sécurité, l'égalité, l'autorité de l'Etat, l'identité nationale notamment - j'étais beaucoup plus familier avec le discours d'une droite à la fois vertébrée et lucide, sans optimisme béat ou pessimisme compulsif, qu'avec n'importe quel centrisme filandreux se noyant dans ses méandres.
Il me semble que jusque-là une adhésion au fond de ce billet est possible, en tout cas qu'elle ne serait gênée par aucune autre argumentation que technique et politique.
Ce qui ne sera pas le cas si je prends le risque de m'aventurer sur le terrain de l'union des droites - la droite républicaine et la droite extrême. "La grande coalition entre la droite populaire issue des Républicains et le RN qui ne peut pas à lui seul capter l'ensemble des électeurs", telle que Marion Maréchal la souhaite (LCI, Le Figaro).
D'abord, reprenant mon propos initial, je ne vois pas au nom de quoi nous aurions à nous excuser de poser cette donnée éventuelle sur la table démocratique. La pensée a tous les droits et la droite classique est dans un tel état qu'il serait masochiste de rétrécir son champ de réflexion. Elle ne deviendrait pas indigne si elle osait enfin se questionner sur la validité de ses pudeurs ou de ses refus politiques.
Jean-François Copé, qui s'est tenu en retrait depuis plusieurs mois, très critique à l'égard de la ligne Wauquiez, a, après la déroute et la démission du président des LR, souligné que "l'erreur fondatrice" du parti avait été de ne pas choisir entre Marine Le Pen et Emmanuel Macron. Il est clair que pour lui cette abstention pâtissait d'un opprobre moral bien plus que politique.
Pourtant, était-il si scandaleux, alors que Marine Le Pen avait relégué son père et ses délires dans les oubliettes de la vie publique et donc, sur ce plan capital, réussi sa dédiabolisation, de se livrer à un arbitrage qui pesait, mais seulement sur un plan politique, les ombres et les lumières des deux causes, les intérêts d'un choix explicite en faveur d'Emmanuel Macron ou les avantages de la démarche qui en définitive a été adoptée ?
Au risque de choquer, je ne parviens pas à distinguer ce qui, depuis des années et de moins en moins, distingue LR du RN - pas seulement pour les problèmes de sécurité, de justice, d'autorité de l'Etat et d'immigration -, sinon l'affirmation renouvelée, par ces deux partis, tel un mantra, qu'ils ne feraient jamais alliance, en dépit des poussées et des rapprochements de leur base, dans une union officielle. Comme si cette permanente censure qu'ils exerçaient sur eux-mêmes était l'unique preuve respectable de leur identité.
Marion Maréchal sauvera-t-elle la droite ? Les auditeurs de Sud Radio ont répondu largement par l'affirmative à cette question mais je n'en tire pas une conclusion générale. Il est sûr qu'elle la fait réfléchir parce que LR ne peuvent pas occulter le fait qu'il y a avec elle un projet conservateur, libéral sur le plan économique, prudent dans le domaine des moeurs et qui n'a jamais été souillé par quelque odieuse ou intempestive déclaration que ce soit.
LR également - c'est un point capital - se trouve confronté à la proposition d'un chemin commun, qui est voulue, réfléchie et cohérente. Ce que Marine Le Pen a toujours refusé - trop de Mélenchon en elle, trop de progressisme sociétal -, sa nièce le rend plausible.
J'entends bien que pour certains le RN est porteur d'une longue histoire qui le discrédite à jamais et qu'il enferme encore des relents, des résidus néonazis ou fascistes, des militants sans l'ombre d'un respect démocratique. Je l'admets et ce n'est pas rien. Mais, outre que chaque parti contient ses poisons, faudrait-il tenir pour rien le présent en grande partie purgé de la droite extrême en décrétant que toute union est impossible avec elle, toute constitution d'une force authentiquement de droite inconcevable ?
Je suis persuadé que, le moment venu, bien plus tard, ce rapprochement viderait le RN de son intolérable venin - s'il venait encore à dépasser dans son verbe les limites d'une démocratie même vigoureuse -, réduirait son simplisme et ses outrances et apporterait sans exclusive au peuple de droite le capital immense, douloureux, révolté, vindicatif de multiples citoyens qui aujourd'hui militent sans espoir pour un parti qui ne cesse de se heurter à un plafond de verre - car il est important mais forcément bridé.
La politique-fiction est la pire parce qu'elle donne des espoirs par le rêve et console du réel. La droite républicaine n'est pas en voie d'extinction. Il lui manque le génie tactique d'un Mitterrand pour oser entreprendre un pas de plus - qui ne serait pas honteux - vers un RN débarrassé de Marine Le Pen et délesté d'une confusion gaucho-nationaliste : un autre donc.
L'union des droites ne serait pas un péché mortel. Mais une avancée, une audace politiques.
@ Wil | 07 juin 2019 à 22:51
C'est cela, vous êtes trop intelligent, là où les autres voient le verre vide, vous vous le voyez plein, c'est toute la différence, à mon avis vous devriez être un excellent romancier et y trouver votre place, le héros attablé sur un zinc qui conte son histoire pour peu à peu ne plus faire qu'un avec lui et vivre en direct ses exploits:
https://www.actualitte.com/article/monde-edition/collection-serie-noire-la-dame-en-noir-et-jaune-celebre-ses-70-ans/54456
Rédigé par : Giuseppe | 08 juin 2019 à 20:55
@ Giuseppe
"Vous êtes d'un optimisme exceptionnel et communicatif, après vous avoir lu je retrouve la pêche de mes vingt ans."
Et encore, j'étais bourré. Vous n'avez pas vu mon "optimisme" sobre. En deux mots je vous fais vous jeter par la fenêtre du rez-de-chaussée.
"Wil, une grande carrière de psychiatre s'ouvre à vous"
On a dit pas d'insultes.
J'aurais pu si j'aurais voulu mais j'étais trop intelligent.
Rédigé par : Wil | 07 juin 2019 à 22:51
A tous les :
« s..., de g... m..., de t... du c..., d'é... f..., d'e... de sa m..., de s... de b..., de p... v..., de t... d..., de ch... j... ou de moule à gaufres ... »
qui se sont reconnus alors que Marchenoir ne s'adresse à personne, il faut immédiatement aller écouter ceci :
https://www.youtube.com/watch?v=RiPzN2zpb50
Rédigé par : duvent | 07 juin 2019 à 21:17
@ vamonos | 07 juin 2019 à 14:59
"Au nom de la liberté d'expression vous devenez arrogant et même insultant. Je suis catholique puisque baptisé. Certes, je ne récite pas le Credo tous les matins et je ne suis pas complètement d'accord avec les décisions du pape actuel mais je ne renie pas mes origines et je continue à défendre la religion chrétienne autant que je peux."
Je vous ai sonné, vamonos ? Il y a un moment où j'ai parlé de vous ? où j'ai fait allusion à l'un de vos commentaires ? Je vous aurais insulté, dites-vous ?
Pourriez-vous préciser, au bénéfice de l'auguste assemblée, à quel moment je vous aurais traité, vous, personnellement, de s..., de g... m..., de t... du c..., d'é... f..., d'e... de sa m..., de s... de b..., de p... v..., de t... d..., de ch... j... ou de moule à gaufres ? Car c'est cela, une insulte, dois-je préciser aux pénibles bisounours qui nous environnent, et qui comprennent désormais, comme on s'en aperçoit ici, une vigoureuse branche de facho-bisounours ?
Ne me dites pas que vous vous êtes reconnu dans les appellations de facho-catho, ou de gaucho-catho ? Donc, en fait, seriez plutôt facho, ou plutôt gaucho ?
Savez-vous que jusqu'à nouvel ordre, nous ne vivons ni en Russie, ici, ni en Arabie Saoudite, et qu'il est parfaitement permis de critiquer toute religion que ce soit, y compris la religion catholique ?
Savez-vous qu'en principe, nous sommes dans une démocratie, et qu'il est parfaitement permis, et même recommandé, de critiquer toute politique, y compris la politique de Sainte Marine Le Pen, père et nièce associés ?
Qu'est-ce qu'on en a à battre, que vous soyez baptisé ? C'est censé vous faire appartenir à une race supérieure ? C'est censé vous permettre de faire taire autrui, sans vous sentir obligé le moins du monde d'apporter quelque argument que ce soit à la discussion en cours ?
L'arrogance dont vous faites preuve, avec cette réaction, montre exactement la nature de ce que je dénonce : une certaine catégorie de catholiques est en train d'emprunter aux musulmans le pire de leur "religion".
Loin de relever de la foi et de la relation avec Dieu, elle leur sert essentiellement à se prétendre "offensés" dès lors que des opinions politiques contraires aux leurs sont émises dans l'espace public.
Que dis-je : comme on le voit avec cette énième fake news visant Macron, leur religion leur sert à se prétendre offensés dès lors que quiconque ne redouble pas de bruits politiquement corrects singeant leurs opinions à eux. Soit la définition du totalitarisme, par rapport à la simple tyrannie.
Ces affreux bigots, qui prétendent, seuls, s'opposer à l'islamisation de la France, bavent en réalité d'envie devant le potentiel d'intimidation et de violence que recèle la religion musulmane. Fascinés par le pouvoir que donne une telle conception temporelle de la religion, émoustillés par la version kaguébiste de l'orthodoxie en vigueur chez Poutine, ils oublient complètement la nature du christianisme, pour tenter de nous imposer une dictature catholique.
Nous sortons d'un siècle de religion communiste (et en réalité, nous n'en sommes pas encore sortis, nous, Français), voilà maintenant que des grenouilles de bénitier hargneuses et mesquines veulent nous imposer un catholicisme frelaté comme religion politique tyrannique.
Désolé, mais je ne suis pas prêt à troquer une tyrannie contre une autre. Vous pouvez toujours vous brosser pour me faire marcher dans votre combine. Vos fausses indignations m'impressionnent fort peu.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 07 juin 2019 à 20:21
@ Robert Marchenoir 07 juin 2019 18:41
"Lettre d'Henri Fertet"
La seule réponse qui vaille à vos soixante lignes d'élucubrations :
Pffft...
Cordialement. Mais si !
Rédigé par : boureau | 07 juin 2019 à 20:15
@ boureau | 07 juin 2019 à 09:40
"Les 'deux minutes' imparties par le protocole importent peu."
Mais bien sûr. Dit Machin au fond de sa chambrette, qui n'a aucune responsabilité dans l'organisation du barnum. La Frônce éternelle a le droit de prendre tout le temps qu'elle veut, et ces abrutis d'étrangers n'ont qu'à respecter leurs deux minutes, eux.
Si Macron avait débordé sur son temps de parole, les facho-cocos dans votre genre n'auraient pas manqué de gloser sur "l'impudence de Macron", son "arrogance jupitérienne", son "immaturité d'adolescent", et ainsi de suite. Votre mauvaise foi est éclatante.
"Il y a caviardage d'une lettre-testament d'un résistant de 16 ans."
Vous mentez. Il n'y a aucun caviardage. Il n'est écrit nulle part, dans aucune loi ni dans aucun usage, que le président de la Frônce est condamné à lire intégralement quelque texte que ce soit. Il y aurait eu caviardage si le président avait prétendu restituer l'intégralité de cette lettre. Il n'a jamais dit une chose pareille.
Vous et vos pareils fabriquez une polémique complètement artificielle, sur la base de faits inventés, dans un but bassement partisan. Ce qu'on appelle, de nos jours, une fake news.
"Le Président n'a pas à penser à la place de ce courageux adolescent."
Bien sûr que si. Quand le Chef de la Frônce s'exprime devant le monde entier, c'est à lui qu'on demande de penser. Ce n'est pas un spikeur de l'ORTF ou un moine copiste.
"Macron veut toujours rester dans la transgression."
Il n'y a aucune transgression. La seule transgression est celle que vous inventez par rapport à une norme inexistante, pour les besoins de votre propagande mensongère. Vous êtes un diffamateur et un calomniateur.
"Au-delà de vos injures et invectives coutumières qui, à mon avis, ne font pas honneur à ce blog (notamment 'pensum patriotard à la con')."
Il n'y aucune injure de ma part. On ne peut pas injurier un texte. On peut, et on doit, en revanche, faire descendre de leur piédestal les onctueux autoritaristes dans votre genre, qui mentent à longueur d'année dans un but bassement politicien et parfaitement sectaire.
C'est précisément lorsque tout le monde bave d'admiration devant la lettre d'un fusillé qui leur était complètement inconnu la veille, qu'il convient de la traiter de pensum patriotard à la con, histoire de secouer un peu les hypocrites de votre espèce, et de remettre les choses au carré.
"Vous pouvez penser l'inverse, c'est votre droit."
Merci, Mein Führer. Votre Seigneurie est vraiment trop bonne avec le petit peuple. Votre indulgence vous perdra.
Sans la moindre cordialité de ma part : je n'ai pas votre hypocrisie.
Maintenant, sur le fond de cette lettre, et tant qu'à s'intéresser à son texte intégral, on peut se pencher sur ceci, qui est autrement plus signifiant que quelques allusions religieuses allant de soi à l'époque, et qui, bien sûr, n'a été relevé par aucun des faux indignés de la "censure" inexistante de Macron :
"Je salue aussi, en tombant, mes camarades de lycée. A ce propos, Hennemann me doit un paquet de cigarettes, Jacquin mon livre sur les hommes préhistoriques. Rendez Le Comte de Monte-Cristo à Emourgeon, 3 chemin Français, derrière la gare. Donnez à Maurice André, de la Maltournée, 40 grammes de tabac que je lui dois."
Henri Fertet, résistant de 16 ans marchant à la mort, prend soin de régler ses dettes et de faire régler, à sa famille, ce qu'on lui doit. Même lorsqu'il ne s'agit que de 40 grammes de tabac.
Qui, parmi les somptueux hypocrites qui calomnient Macron au motif fallacieux de cette lettre, aujourd'hui, a la droiture d'en faire autant ? Je ne dis même pas à l'article de la mort, mais dans la vie de tous les jours ? Pas un seul, voilà la réponse, manifeste au vu de la mauvaise foi des escrocs intellectuels dans votre genre lorsqu'on démasque leurs méfaits.
Et je ne parle pas de ce qu'on peut observer autour de soi, chaque jour qui passe.
Ce sont aussi des petits détails dans ce genre qui permettent de mesurer toute la perversion du mode de pensée communiste, lequel a complètement détourné la Résistance à son profit, depuis trois quarts de siècle.
Voilà, aussi, ce que les facho-cathos et gaucho-cathos veulent dissimuler dans cette lettre, car cela montre le gouffre qui existe entre leur immoralité, qui se propulse derrière un catholicisme de façade, et l'honnêteté d'un vrai résistant dont ils usurpent insolemment la renommée.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 07 juin 2019 à 18:41
@ Xavier NEBOUT 07 juin 2019 12:23
"En tout état de cause ils ne font pas pleurer grand monde, ceux-là..."
Vous avez raison de rappeler ce qu'il faut bien appeler un massacre: les 20 000 civils bombardés lors du D-Day.
Les vainqueurs des guerres mondiales ne risquent jamais un tribunal.
Et pourtant ?
Le bombardement de Dresde et ses 35 000 morts (officiellement !) ne le mériterait-il pas ?
Merci d'appeler notre attention sur les "autres" morts.
Cordialement.
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@ Robert 07 juin 2019 12:04
"La libération de la France depuis la Provence jusqu'aux Vosges et à l'Alsace a été une magnifique épopée de l'armée française conduite par le général de Lattre de Tassigny..."
La lecture de votre texte m'a fait penser au discours d'André Malraux lors du transfert des cendres de Jean Moulin au Panthéon.
J'ai eu la chance de l'écouter ce jour-là. Un instant inoubliable qui me donne encore des frissons à sa relecture. Je le relis quand je suis trop déprimé (sic) d'entendre les médiocres politiciens français de notre époque.
C'est dans ces moments-là que l'on apprécie la pleine signification du mot "Nation". Si oublié ou galvaudé depuis !
Cordialement.
Rédigé par : boureau | 07 juin 2019 à 18:01
@ Robert Marchenoir | 07 juin 2019 à 08:05
Au nom de la liberté d'expression vous devenez arrogant et même insultant. Je suis catholique puisque baptisé. Certes, je ne récite pas le Credo tous les matins et je ne suis pas complètement d'accord avec les décisions du pape actuel mais je ne renie pas mes origines et je continue à défendre la religion chrétienne autant que je peux.
Rédigé par : vamonos | 07 juin 2019 à 14:59
@ Alpi
La Seconde Guerre mondiale a fait plus de 60 millions de morts.
Si parmi ces 60 millions, la question se pose de savoir non pas si quelques dizaines de milliers ou centaines de milliers sont morts, mais seulement comment ils sont morts, c'est certes autre chose qu'un détail pour la frange de la population mondiale qui en a été victime, mais il n'y avait certainement pas de quoi condamner JMLP en réponse à une question à ce sujet.
Ce qui est sûr, c'est que notre justice a montré ici la profondeur de sa pourriture.
On notera par ailleurs que pas grand monde dans l'intelligentsia de gauche ne s'est indigné des quelque 70 millions de morts causés par les régimes communistes du seul fait de famines organisées... On se demande même si on ne risque pas la prison à le dire !
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A propos du Débarquement : la bataille de Normandie a fait 19 000 morts chez les Allemands, et 20 000 chez les civils du fait de bombardements commis en ne tenant absolument aucun compte de leur existence.
Que n'aurait-on dit si c'étaient les Allemands qui avaient commis ces crimes de guerre - car il s'agit bien de cela...
En tout état de cause, ils ne font pas pleurer grand monde, ceux-là...
Un "détail" !
Rédigé par : Xavier NEBOUT | 07 juin 2019 à 12:23
Merci Michelle D-LEROY | 06 juin 2019 à 17:18 pour votre adresse et à boureau | 06 juin 2019 à 22:45 pour son commentaire complémentaire.
Je n'ai certes pas assisté à l'intégralité des cérémonies, en grande partie pour éviter d'écouter les commentaires insipides qui les accompagnent, trop souvent chapelets de banalités face à l'évocation de la "Grande Histoire".
Quant à la lecture de la lettre d'Henri Fertet, au-delà de toute considération religieuse ou de la polémique ridicule faite à monsieur Macron d'en avoir "censuré" une partie, je considère que le sacrifice de ce très jeune résistant ne peut que susciter admiration et reconnaissance.
Néanmoins, le reproche que je fais à monsieur Macron est bien de lier cette référence à la seule émotion qu'elle devait susciter, alors même qu'Henri Fertet a été fusillé le 26 septembre 1943, donc loin des évènements du débarquement du 6 juin 1944. J'aurais de beaucoup préféré que soient évoqués des Français qui se sont engagés et sont morts pour combattre l'armée allemande, y compris dans les rangs d'unités alliées, ou de résistants qui ont préparé le terrain aux alliés, tant en leur fournissant des renseignements essentiels à la réussite du débarquement ou du parachutage des divisions aéroportées qu'en sabotant nombre d'installations ou voies ferrées et routières destinées à retarder les renforts allemands, et ce dès la nuit du 5 au 6 juin 1944. Beaucoup se sont sacrifiés à cette occasion et auraient légitimement mérité qu'on s'en rappelle. Combien sont morts pour avoir accompli des missions de renseignement ou d'organisation de la Résistance intérieure, venant d'Angleterre et au profit des Alliés comme du général de Gaulle et qui ont aussi discrètement et modestement participé au succès du débarquement ?
J'attends aussi de voir comment sera célébré le 75e anniversaire du débarquement de Provence où l'essentiel des forces était français avec l'assistance d'une logistique et des appuis aériens américains, les troupes US étant encore principalement occupées à nettoyer l'Italie du Nord des troupes nazies, ce qui n'était pas non plus une promenade de santé.
La libération de la France depuis la Provence jusqu'aux Vosges et à l'Alsace a été une magnifique épopée de l'armée française conduite par le général de Lattre de Tassigny, occultée par celle du "Jour J" en Normandie, après les exploits de notre armée reconstituée accomplis en Italie, notamment sous la conduite du général Juin, sans oublier leurs combats d'arrêt de l'Afrika Korps en Tunisie en 1943...
Rédigé par : Robert | 07 juin 2019 à 12:04
@ Wil | 06 juin 2019 à 22:23
Vous êtes d'un optimisme exceptionnel et communicatif, après vous avoir lu je retrouve la pêche de mes vingt ans. Wil, une grande carrière de psychiatre s'ouvre à vous, vous avez tout pour sortir les gens de la déprime, reste plus qu'à écrire votre histoire, vous allez faire un carton assuré.
Rédigé par : Giuseppe | 07 juin 2019 à 11:14
@ boureau | 06 juin 2019 à 20:11
Comme vous j'estime que cette lettre aurait dû être lue intégralement, par un adolescent et non par le président, et qu'en omettre une partie constitue une atteinte à la mémoire d'Henri Fertet qui a donné sa vie en raison de valeurs auxquelles il croyait, notamment amour de la patrie, de la famille, fraternité et foi en Dieu.
Toutes valeurs si peu dans l'air du temps et qu'il faudrait gommer au nom d'on ne sait quelle mode bassement matérialiste qui ramène tout à l'objet, au détriment du sujet nié dans son altérité et sa spiritualité.
Un déracinement qui détruit insidieusement tous les repères et fait le lit du fatalisme, voire de la désespérance de plus en plus de jeunes.
Rédigé par : Mary Preud'homme | 07 juin 2019 à 10:51
@ Robert Marchenoir | 07 juin 2019 à 08:05
« Y'a un truc, dans s'pays, ça s'appelle la liberté d'expression, et ça s'applique aussi au président de la République, bande de petits Staline de cour d'école.
Une journée de commémoration militaire, ce n'est pas une messe, ce n'est pas la fête aux corbeaux et aux facho-cathos, ou aux gaucho-cathos, qui se ressemblent de plus en plus. Il y en a un peu assez de cette malhonnêteté perpétuelle, et de ce fascisme rampant qui cherche à censurer tout le monde. »
Exactement ! Il y a un truc, dans ce pays qui s'appelle la liberté d'expression, c'est pourquoi vous allez souffrir que les « facho-cathos » et les « gaucho-cathos » s'expriment aussi librement que vous.
Et si cela vous fait mal quelque part, prenez un peu d'arnica...
Rédigé par : duvent | 07 juin 2019 à 10:12
@ Robert Marchenoir 07 juin 2019 08:25
Lettre de Henri Fertet
Au-delà de vos injures et invectives coutumières qui, à mon avis, ne font pas honneur à ce blog (notamment "pensum patriotard à la con"), on peut remarquer :
- que les "deux minutes" imparties par le protocole importent peu. Je rappelle que les Macron sont arrivés avec près d'une demi-heure de retard à l'heure prévue par le protocole pour la rencontre officielle avec les Trump devant les caméras du monde entier. Ce monde a continué à tourner pour autant !
- qu'il y a caviardage d'une lettre-testament d'un résistant de 16 ans qui va être fusillé dans les minutes qui suivent et qui mériterait du respect de la part du président de la République. Le Président n'a pas à penser à la place de ce courageux adolescent.
- que Macron veut toujours rester dans la transgression, fût-elle stupide. Ce qui fut le cas. Il ne manque pas de personnel, à l'Elysée, pour écrire un texte intéressant de deux minutes soi-disant imposé par le protocole. Puisque le Président lui-même n'a pas la sincérité et le temps de le faire pour cette occasion historique.
Vous pouvez penser l'inverse, c'est votre droit.
Cordialement.
Rédigé par : boureau | 07 juin 2019 à 09:40
@ boureau | 06 juin 2019 à 20:11
"De nombreux intervenants sur les réseaux sociaux ont vite fait remarquer qu'Emmanuel Macron avait censuré dans cette lettre si poignante tout ce qui concernait la foi catholique du jeune homme. Et notamment ce qui suivait sa signature : 'Expéditeur : Henri Fertet au Ciel près de Dieu'."
Désinformation des bigots d'extrême droite. Fake news. Calomnie. Pure propagande. Hystérie de petits nazillons qui rêvent d'obliger tout le monde à penser comme eux, parler comme eux et bouger comme eux.
France TV Info a remis les pendules à l'heure en publiant les deux versions de la lettre : les extraits qui ont été lus par Macron, et la version intégrale.
Macron n'a rien censuré du tout. Il n'a, évidemment, pas lu dans son intégralité ce pensum patriotard à la con. Il avait deux minutes pour parler, et il a fourni l'essentiel.
Les catholiques qui diffament le président à cette occasion mentent comme des arracheurs de dents : il n'y a pratiquement aucune allusion à la religion dans cette lettre. Le jeunot demande simplement, à ses parents, de saluer son curé de sa part. Il fait allusion à un mystérieux "monseigneur" sans en dire davantage. Il demande à son père de prier. Il promet à sa famille qu'ils seront bientôt réunis au ciel. Il cite les mots "France éternelle", dont les fachos bêtes comme leurs pieds déplorent l'absence. Et il signe, effectivement, "Henri Fertet au Ciel près de Dieu". Rien que de très ordinaire, dans le contexte de 1943.
Mais de sombres abrutis lancent une énième campagne de désinformation là-dessus, en accusant Macron de censure.
La réponse de l'Élysée est parfaitement juste : les autorités ont sélectionné le passage relatif à la commémoration militaire. Elles ont enlevé toute la tartine personnelle à base de papa, maman, la bonne et moi. Qui, effectivement, n'avait rien à faire dans un tel cadre.
Et puis il y en a un peu assez, à la fin, de ces petits dictateurs de poche qui font semblant de s'indigner lorsque les médias, ou les autorités, ne disent pas exactement ce qu'ils voudraient. N'ont pas exactement les mêmes opinions qu'eux. N'utilisent pas les mêmes mots-clés, et ne saupoudrent pas leurs propos du verbiage obligé du politiquement correct de droite.
Y'a un truc, dans s'pays, ça s'appelle la liberté d'expression, et ça s'applique aussi au président de la République, bande de petits Staline de cour d'école.
Une journée de commémoration militaire, ce n'est pas une messe, ce n'est pas la fête aux corbeaux et aux facho-cathos, ou aux gaucho-cathos, qui se ressemblent de plus en plus.
Il y en a un peu assez de cette malhonnêteté perpétuelle, et de ce fascisme rampant qui cherche à censurer tout le monde.
Bien entendu, ce qui irrite prodigieusement toutes ces grenouilles de bénitier, ce sont les mots qu'a effectivement écrits Henri Fertet, et que Macron a effectivement cités : "Je veux une France libre et des Français heureux. Non pas une France orgueilleuse, première nation du monde, mais une France travailleuse, laborieuse et honnête".
Voilà ce qui les dérange, nos petits gaullo-coco-fachos de bac à sable. Qu'un jeune homme qui vient de se faire torturer pendant des semaines par la Gestapo, et qui marche à la mort, ne communie pas à leur culte chauvin de la puissônce de la Frônce. Qu'il dégonfle la vanité stupide d'une France qui se croit au centre du monde. Qu'il réclame des Français laborieux et honnêtes. Soit le contraire de ce qu'ils sont, eux.
Alors, ils font diversion, au motif que Macron serait trop président et pas assez curé.
Moi je dis : bravo, Macron ! Bien joué ! Ce sont exactement les paroles qu'il fallait citer, à l'endroit où il fallait les citer.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 07 juin 2019 à 08:05
Si, Lucile.
Vous pouvez, comme bien des malhonnêtes, ici ou ailleurs, désenchâsser une bribe pour mieux vous scandaliser, c'est bien de son martyr que le FN a nourri sa progression.
Vous pouvez tourner mon propos, dire que c'est moi qui désire voir les héritières au bûcher, vous ne témoignez seulement que de votre incompréhension, comme certains tentèrent de faire de moi un tueur de vieux.
Mon texte précédent parle du renoncement aux représailles comme seule défense efficace et fiable, ce pragmatisme évangélique qui est le fondement de notre civilisation et que nous crevons de ne pas savoir incarner, alors qu'il est inscrit dans nos lois, que l'ignorance et l'incapacité à transmettre sa vérité entraîne l'humanité à toujours répéter les erreurs de la division, qu'il ne sert à rien d'ostraciser le vote extrême et que de l'accueillir dans le giron démocratique le vide de son essence violente sur laquelle il se fonde et le ramène à ce qu'il est, un sophisme menteur qui tente de rentabiliser les colères en les excitant, notre djihadisme à nous qui ne sait que renforcer celui qui nous attaque.
Scandalisez-vous donc sur la forme pour mieux ne pas toucher le fond, Lucile, vous ne saurez à mes regards que rejoindre la cohorte hypocrite des coupeurs de texte qui ne savent qu'accuser faussement pour mieux ne pas s'envisager.
Rédigé par : Aliocha | 07 juin 2019 à 07:28
@ Michelle D-LEROY 06 juin 2019 17:18
"Et c'est là qu'une nouvelle union des droites aura tout son sens"
J'ai apprécié votre commentaire destiné à Robert (qui a effectivement raté une très belle cérémonie qui, à certains instants, faisait venir les larmes aux yeux).
Le problème, comme toujours, après les idées, après les synthèses sur les idées, ce sont les électeurs et la dure réalité. Rien ne pourra se construire de nouveau à droite sans prendre en considération un pourcentage important des électeurs actuels de RN. Car c'est là que se trouve quantitativement une partie décisive de la renaissance d'une droite "de droite".
Il n'y a plus d'électeurs potentiels disponibles de droite ailleurs pour atteindre un niveau d'électeurs permettant de jouer un véritable rôle.
Alors que fait-on ?
Les ignorer ? Et rester un parti "croupion" à 12/15 % des électeurs ?
Impossible d'aller plus haut avec un RN entre 20 et 25 % selon les élections.
Il me semble que P. Bilger, au-delà des préjugés, ouvre raisonnablement la voie à une solution possible.
Quand une partie du FN a rejoint la droite de Sarkozy en 2007, personne n'a poussé des cris d'orfraie en criant au fascisme !
"It's a long way..." comme chantaient certains vétérans il y a soixante-quinze ans...
Cordialement.
Rédigé par : boureau | 06 juin 2019 à 22:45
@ Giuseppe
"Aux urgences, les personnes âgées meurent d’attendre."
C'est bien, ça leur fait au moins un but dans la vie en mourant.
Mieux vaut probablement... peut-être, on verra tous un jour de toute façon, mourir aux urgences en attendant d'être soigné que dans un mouroir à baver et à se faire torcher par des infirmiers-mières-miaoow ! (ravages de l'écriture inclusive, désolé).
Je vais encore parler de ma grand-mère de 97 ans dans son mouroir de Ploermel évidemment. C'est triste mais c'est la réalité brute.
Ça y est, elle qui a toujours été une intello, qui bossait au ministère des Finances au Louvre, qui n'a jamais fumé ni bu de sa vie, a passé le stade de savoir qui je suis quand je l'appelle au téléphone.
Elle est sourde, ne sait plus où elle est, où les autres sont, ne comprend plus ce que je dis et je ne comprends plus ce qu'elle dit, donc les appels téléphoniques durent environ une minute quand quelqu'un répond pour elle et quand elle ne délire pas comme dans un cauchemar éveillé où elle m'appelle au secours ou quand elle s'endort au téléphone ce qui est le mieux.
C'est triste à dire mais ma grand-mère est une pub vivante pour l'alcoolisme, toutes les drogues et le suicide afin d'écourter la vie.
Et encore, elle a la chance d'être bien traitée.
Je ne veux pas finir comme ça et je ne souhaite à personne de finir comme ça.
Mieux vaut en finir rapidement.
Rédigé par : Wil | 06 juin 2019 à 22:23
@ Giuseppe
"Aux urgences, les personnes âgées meurent d’attendre."
J'ignore si l'article le précise, mais généralement ce sont des personnes âgées franco-françaises, seules, sans famille, discrètes, n'osant pas faire de scandale y compris quand d'autres en font parfois en menaçant le personnel hospitalier pour faire passer en priorité un de leurs parents qu'ils sont quinze à accompagner, en n'hésitant pas éventuellement à user d'arguments frappants.
Nous pouvons imaginer la détresse de ces personnes sur le point de mourir pour lesquelles la dernière vision de ce qui fut jadis la France, leur pays, a été celle d'un pandémonium exotique...
Rédigé par : Exilé | 06 juin 2019 à 21:21
"Les évolutions récentes m'ont encore davantage convaincu que sur beaucoup de thèmes qui me tiennent à coeur - liberté d'expression, courage intellectuel, justice pénale, les libertés et la sécurité, l'égalité, l'autorité de l'Etat, l'identité nationale notamment - j'étais beaucoup plus familier avec le discours d'une droite à la fois vertébrée et lucide, sans optimisme béat ou pessimisme compulsif, qu'avec n'importe quel centrisme filandreux se noyant dans ses méandres."
HAHAHA ! On croit halluciner.
Philippe Bilger est bien un centriste, d'ailleurs il le revendique.
Comme tout centriste qui se respecte, donc comme toute girouette intellectuelle qui n'a aucune conviction profonde en dehors de ne jamais fâcher personne pour être aimé de tout le monde parce qu'on ne sait jamais, "les ennemis d'aujourd'hui peuvent être les amis de demain et inversement", qui sait de qui il aura besoin demain pour garder sa place au soleil ?... donc "il est urgent d'attendre", etc., PB tourne sa veste selon le sens du vent et la tendance des sondages ou de l'air du temps qui il l'a bien compris après ces élections européennes va vers le souverainisme sur le continent européen.
Tout cela est d'un héroïsme ébouriffant... pour un centriste.
Pour rigoler un bon coup on peut imaginer par exemple la bataille des Thermopyles, la prise de la Bastille et ce qui en a découlé ou la Résistance française sous l'Occupation faites par les centristes... On imagine quel triomphe de la preuve de la supériorité de l'être humain sur l'animal tous ces événements historiques auraient été.
Mais plus proche de notre époque, on a vu, on voit la caricature du centrisme à la Bilger avec Bayrou qui en 2007 dénonce les médias qui font les élections et dix ans plus tard lèche les bottes du candidat des médias qui le vire comme un malpropre mais c'est pas grave, malgré l'humiliation publique il continue à la soutenir on ne sait jamais.
C'est ça le centrisme : la "gammellardisation" de la pensée.
Aujourd'hui je pense ça mais demain est un autre jour.
Bref, des gens sur qui on peut compter.
Ce billet de M. Bilger est un exemple frappant de la "pensée" centriste ou plutôt de l'absence de celle-ci parce que ce n'est au fond que de l'arrivisme qui ne s'assume pas.
Il reproche dans ce billet à la droite de ne pas être assez à droite après lui avoir reproché l'inverse depuis qu'il est un idolâtre de Macron et il pousse l'escroquerie intellectuelle jusqu'à souhaiter une alliance des droites molles et "extrêmes" (le RN de MLP est bien moins à droite que le RPR de Chirac, Juppé, Giscard, Sarko et compagnie du début des années 90).
"L'union des droites ne serait pas un péché mortel. Mais une avancée, une audace politiques."
HAHAHA !
Le centrisme "ça ose tout, c'est même à ça qu'on le reconnaît" comme disait Audiard.
Rédigé par : Wil | 06 juin 2019 à 20:51
Lors des cérémonies du 75e anniversaire du D-Day à Portsmouth, le président de la République a lu l'émouvante lettre à ses parents d'un adolescent de 16 ans, Henri Fertet, fusillé par les Allemands.
De nombreux intervenants sur les réseaux sociaux ont vite fait remarquer qu'Emmanuel Macron avait censuré dans cette lettre si poignante tout ce qui concernait la foi catholique du jeune homme. Et notamment ce qui suivait sa signature:
"Expéditeur : Henri Fertet au Ciel près de Dieu".
Caviardeur : voilà la nouvelle qualité de notre Président ! Tout un symbole ! Quoi de plus minable que ce caviardage en ces circonstances ?
Rédigé par : boureau | 06 juin 2019 à 20:11
@ sylvain
Votre courtoisie mérite une réponse. Je suis entièrement d'accord avec vous sur les tares de la gauche telle que vous les décrivez. Entièrement. Je vous assure, nulle ironie dans mon propos.
Mais vous ne m'avez pas éclairé davantage sur les valeurs de la droite.
Rédigé par : Tomas | 06 juin 2019 à 19:49
@ fugace | 06 juin 2019 à 15:01
Ce n'est pas quelques bosses sur le bureau d'un juge qui devraient le gêner, il le dit bien fort !
https://i.goopics.net/eXxJD.png
Pour ma part, là il se vante un peu, il fait la taille mais pas le poids.
Au sens propre, bien sûr.
Pour avoir roulé avec de vrais grimpeurs, dont mon jeune voisin à l'époque qui préparait l'étape du Tour pour les amateurs, c'était le physique de Froome et enchaînement Aspin/Tourmalet par Sainte-Marie-de-Campan dans les deux sens ; pour les passionnés, vélo vert céleste Bianchi Genius, le top, Campa Record of course.
Sarkozy mène à tout et en plus il est increvable. Bon, les cale-pieds sur ses vélos c'est ringard et surprenant de sa part.
Minute digression-détente à l'approche du vrai TdF, pour la voiture-balai, LR devrait faire le plein.
Rédigé par : Giuseppe | 06 juin 2019 à 18:17
Raclements, silence puis crachats sur le sol en latérite. Des tignasses drues, odorantes s'agitent ; se figent tour à tour autour du grand feu. Les femmes sont allées s'occuper des chèvres et du bélier. Ces mâles de la tribu mettent à profit l'absence de leur chef Wô-ôkiê, un homme fin et élancé entre deux âges. Hier encore, la chasse aux aurochs s'est mal déroulée. Un des leurs est allé rejoindre le domaine des Ombres. Pusillanime, sibyllin le chef est toujours plus contesté. Y'a bien l'ancien chef Zaärq-ozî mais celui-ci n'est plus tout à fait le même depuis qu'il s'est fait piétiner par un mammouth venu des bas pays. En pleine journée il va parler à quelques lieues de là aux eucalyptus, aux azalées. Puis rentre la nuit venue retrouver sa femme qui est très belle. Nos chasseurs en pleine force de l'âge trépignent en cadence, léchant la moelle des os du canidé qu'il ont tué ce matin. Ils se tapent la main, font le serment de l'urine, les chicots jaunes s'affichent, ils sont d'accord, oui oui... ils...
Bon alors faudrait savoir, les jeunes de LR, qu'est-ce que vous f... ?
Rédigé par : scoubab00 | 06 juin 2019 à 18:11
@ Giuseppe 06 juin 2019
"La mort du LR" (suite)
J'ai vu cette scène de l'annonce faite par Larcher à l'instant, sans doute, où Pécresse souriait à la presse, pendant que Larcher s’essoufflait sur le graaaaand... et la graaaande...
Qu'importe le billard à quatre ou cinq bandes ou plus !
Je vous retourne la phrase mythique de Dupont et Dupond ("je dirai même plus") : c'est fini et bien fini !
Cordialement.
Rédigé par : boureau | 06 juin 2019 à 17:58
@ boureau 06 juin 2019 à 13:19
Avant de regarder les matchs de Roland-Garros, j'ai regardé les reportages du 6-Juin en variant sur les trois quarts des chaînes consacrées à Macron.
Vous avez raison boureau, Macron a déroulé un discours convenu, revu et corrigé, alors que Trump a fait dans l'humain, l'émotion et la fierté des hommes de son pays venus à notre secours, y associant au passage, avec tendresse, un couple de résistants français leur étant venus en aide sur ces terres qui deviendront américaines, en remerciant une de leur descendante qui accueille les Américains qui viennent visiter ce cimetière de leurs compatriotes morts pour que nous restions libres.
Comme dirait une ancienne paparazette : "ya pas photo".
Adéo boureau
Rédigé par : breizmabro | 06 juin 2019 à 17:34
@ Savonarole le 5 juin à 16 h 01
"Macron a une éducation exquise"… n'exagérons rien ! Disons qu'il a bien tenu son rôle de Président. Il faut quand même dire que ce genre de manifestation reste la partie la plus sympa de son boulot et qu'à part Hollande un peu pataud, dans ce domaine nous n'avons pas à rougir de nos Présidents.
Ce n'est pas dans ce domaine plaisant que les Français le jugeront au final.
Dans ce même domaine, Donald Trump, notamment ce matin, n'a pas démérité. Et même ceux qui le détestent ont pu remarquer un discours qui a valorisé son pays, une attitude digne, une visible soif de connaître les détails de ce débarquement. Il n'avait pas l'air d'un amateur non plus.
Les deux Premières Dames, elles aussi avaient beaucoup de classe.
Et pour revenir à notre Président, la lecture de la lettre du jeune résistant m'a immédiatement fait penser à la lettre de Guy Môquet lue par Nicolas Sarkozy.
La grande différence, visible à l'oeil nu, c'est que la presse et la gauche avaient moqué Sarkozy et se confondent en propos admiratifs devant Macron, alors que la lettre peut être confondue et la méthode digne d'un plagiat.
Le macronisme n'éblouit que pour cela, les propos dithyrambiques de la presse et des soutiens énamourés et inexplicables.
------------------------------------------------
@ Robert
Dommage que vous vous soyez privé de cette belle cérémonie au cimetière américain de Colleville, avec tous ces vétérans venus de loin malgré leur âge et pour certains leur handicap, visiblement heureux d'être mis à l'honneur et pour une fois, on était fier de leur voir remettre la Légion d'honneur. Ce n'était pas usurpé.
J'ai été très émue par cette cérémonie, en se remémorant le courage de ces jeunes hommes qui ont largement contribué à notre liberté.
Notre époque est tellement loin des valeurs mises en exergue à ce moment difficile qu'on ne peut qu'être sensible à cela et déplorer ce grand changement.
Pour revenir sur la démission de Mme Pécresse, je me demande comment elle n'a pas pu démissionner auparavant. Il fallait la voir hésiter entre Juppé et Fillon à la dernière présidentielle. Elle finira par rejoindre la macronie, elle en meurt d'envie. Grand bien lui fasse.
Sauf qu'elle montre, comme d'autres avant elle, qu'elle préfère sa carrière à d'éventuelles convictions. Une grande tristesse pour les électeurs qui ont toujours l'heur de croire en des politiques et en leurs discours qui n'engagent que ceux qui les croient.
Ce moment de démissions et de reniements chez LR, qui s'écroule comme un jeu de quilles, nous montre tout ce que la politique a d'écoeurant et de superficiel. Cette famille politique à laquelle j'ai été si longtemps fidèle se déchire d'abord parce qu'elle a deux visions, l'une centriste et donc macronienne et l'autre plus à droite et conservatrice. Plus personne n'arrivait à réconcilier ces deux courants.
Alors, une fois chacun retourné là où il doit être, peut-être qu'un nouvel horizon politique se reconstituera… Et c'est là qu'une nouvelle union des droites aurait tout son sens.
En attendant, il nous faudra rester vigilants sur la France que nous prépare le Président, qui, débarrassé de ses opposants, fussent-ils mous, dessinerait la France à sa guise, colmatant de-ci de-là pour calmer les esprits en puisant comme souvent des taxes chez les Français du milieu pour ne pas fâcher ses plus riches soutiens et calmer les plus modestes dont les GJ.
Le ralliement à LaREM de nombreux leaders politiques et maires de grandes villes ne donne pas à Macron un blanc-seing, car les élections européennes ne lui ont pas permis de conforter sa position de façon significative chez les électeurs. 22 % avec autant d'abstention ce n'est pas une victoire.
Les manœuvres politiques, les commémorations, les réformes à demi, changer ce qui marche, ne feront pas tout. Les Français de la vraie vie restent sur leur faim et voient les problèmes ressurgir les uns après les autres.
La réforme phare de Macron, celle de la SNCF, montre déjà ses faiblesses et un grand malaise règne au sein de l'entreprise.
Les problèmes économiques réglés en 2017 (Général Electric, Whirlpool…) reviennent en boomerang.
Et puis dans l'éducation, la justice, la santé avec en ce moment des grèves aux urgences, rien n'est stabilisé, au contraire à force de placebos, tout s'aggrave.
Sans parler du plus que discutable retour des djihadistes pour leur éviter la justice irakienne.
Bref, beaucoup de sujets urgents mais polémiques où LaREM est attendue.
Les élections municipales où beaucoup de maires de moyennes et petites villes ne se représenteront pas, feront diversion, mais la mascarade ne réussira pas toujours à combler les attentes.
Rédigé par : Michelle D-LEROY | 06 juin 2019 à 17:18
Il y a comme un malaise dans cette célébration du 6 juin 1944.
On y met en valeur le sacrifice des milliers de soldats et civils alliés qui ont lutté contre le régime nazi et ses atrocités.
J’interprète la présence de la chancelière allemande comme un rappel utile mais discret du sacrifice des soldats allemands qui ont lutté contre le communisme et sans lesquels l’Europe d’aujourd’hui serait sans aucun doute rouge de l’Atlantique à l’Oural.
Mais en même temps (sic) notre ministre des Affaires étrangères déploie un zèle appuyé pour que les salopards français condamnés à mort en Irak échappent à leur châtiment. D’un côté on embrasse les vétérans patriotes, de l’autre on caresse des traîtres-tueurs, collabos d’un islamisme barbare et destructeur.
J’ose à peine rappeler que De Gaulle a refusé la grâce de Robert Brasillach qui n’avait tué personne.
Rédigé par : Mitsahne | 06 juin 2019 à 17:14
@ duvent | 06 juin 2019 à 11:13
"Vous déversez vos théories brutales."
Mon Dieu mon Dieu mon Dieu... mes théories sont brutales... je ne sais pas ce qu'est une théorie brutale. Je sais ce qu'est une théorie vraie, et une théorie fausse. Mais brutale ? Je ne vois pas. A part brutaliser les fragiles ego des bisounours de droite et de gauche, qui se sentent tout violés dans leur petit intérieur lorsqu'on pulvérise leurs théories à la noix...
Si le vent vivifiant du libre débat d'idées vous brutalise à ce point, je ne vois vraiment pas ce que vous faites sur un blog. Verrouillez-vous à double tour dans votre chambrette capitonnée, et regardez pousser les fleurs.
"Dès lors, nous pouvons dire que ce qui est 'bien mignon' chez vous, c'est l'acharnement que vous mettez à vouloir avoir raison de tous."
Je préfère, en effet, avoir raison qu'avoir tort. Excusez-moi d'avoir mes valeurs alignées dans le bon sens. Il est sûr que ce n'est pas un reproche que l'on peut vous faire, à vous.
Il ne manque pas, en effet, de gens qui préfèrent avoir tort systématiquement. Ainsi des socialistes de droite ou de gauche.
Il ne manque pas, non plus -- singulier vice français, summum de la vérole socialiste incrustée dans l'Hexagone -- de gens qui reprochent aux autres d'avoir raison. Je vous laisse dans votre club de pervers et de dérangés. Je n'ai pas l'intention de prendre la carte, merci bien.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 06 juin 2019 à 16:49
@ Aliocha
"...bientôt Marion la divorcée nous jouera Jeanne la pucelle sur son bûcher, entourée de la danse de sa tante et de ses sbires, copies conformes des musulmans radicalisés"
Tout de même ça ne vous dérange pas d'écrire n'importe quoi ? Vous nous décrivez une scène de bûcher pour "la divorcée" avec "sa tante". Votre imagination produit des scènes horribles, vous ne devriez pas nous les raconter.
Je n'ai jamais voté pour le FN et n'ai aucune confiance dans la famille Le Pen pour exercer le pouvoir, mais de là à en faire des "copies conformes des musulmans radicalisés", et à rêver de les voir brûler vives, non, non, non et non. Vous dépassez les bornes.
Rédigé par : Lucile | 06 juin 2019 à 16:36
Cher Philippe,
Votre blog est devenu un réseau social à lui tout seul.
Insultes à fleuret moucheté, avis péremptoires, trolls de bonnes factures, dures luttes entre blogueurs.euses avertis.
Vous pourriez avantageusement remplacer Facebook :-)
On sera moins fliqué chez vous, c'est déjà un énorme avantage.
Et on se donne à peu de frais l'air cultivé, Mme Bilger corrigeant nos incertitudes.
Rédigé par : jerome | 06 juin 2019 à 16:30
@ Roger 56
« ...la lecture de l'histoire (Annie Lacroix-Riz, Robert Paxton, etc.) montre les liens qui existaient entre nazisme, fascisme et vichysme. »
Sauf que Paxton, qui n'a travaillé que sur les archives reçues de Vichy par les Allemands, n'est pas ce qui se fait de mieux en matière d'objectivité historique.
Et liens pour liens, il y a eu aussi des liens entre le nazisme et le soviétisme de même qu'entre le nazisme et certaines démocraties qui ont fait des affaires avec lui, y compris parfois quand leurs propres soldats pouvaient périr de leurs conséquences.
L'argent n'a pas de camp.
Mais évitons de développer ce sujet un six juin...
Rédigé par : Exilé | 06 juin 2019 à 15:17
@ Giuseppe | 05 juin 2019 à 14:43
"Il est capable de faire un Tour de France, reste à monter son équipe."
OuiMAIS
Rédigé par : fugace | 06 juin 2019 à 15:01
@ boureau | 06 juin 2019 à 09:55
"Hier Pécresse, veste rouge, dominatrice et souriante à la droite de Larcher, consacre le début de la renaissance de LR."
Vous devriez revoir ces images qui sont en contradiction totale avec ce que vous écrivez, le temps est court mais dense de signification.
Pécresse tente de s'éloigner juste avant la déclaration du grand repu Larcher, rattrapée par celui-ci d'un geste - juste avant son allocution - qui l'avait vu fuir.
Le regard, sur la capture d'écran que j'avais faite, de Dominique Bussereau en dit plus long que tous les discours, quant à celui de Pécresse il y a longtemps qu'il s'est porté sur les rives voisines.
J'avais relevé :
Comme s'il suffisait d'y croire:
https://i.goopics.net/30kmW.png
Là c'est fini.
Et comme dirait Dupont et Dupond c'est fini et bien fini.
Cher boureau la veste rouge est la muleta pour détourner l'attention, Valérie Pécresse est une torera de corridas de rejon, elle vous a amené là où elle le souhaitait, les images sont impitoyables pour ce simulacre de réconciliation, seul le goinfré des ors et paillettes de la République y croyait, il a tant de mal à penser qu'il va devoir se passer de la cantine soyeuse de la République, qu'il n'avait rien pressenti.
Rédigé par : Giuseppe | 06 juin 2019 à 14:03
"Normandie : 75e Anniversaire du Débarquement"
Beau discours de Donald Trump : justesse, humanité, simplicité, émotion, élégance.
La proximité des interventions des deux présidents permet de se rendre compte qu’Emmanuel Macron fait, comme d'habitude, un discours pour se mettre en valeur et D. Trump fait un discours pour valoriser les héros du jour.
Deux conceptions si éloignées du rôle d'un chef d'Etat.
Au passage, on notera que les instructions de la cellule élyséenne de communication ont été bien reçues cinq sur cinq par les chaînes d'information: on ne voyait que Macron (seulement invité sur territoire américain) et chaque journaliste ou intervenant (et il y en a eu notamment sur BFMTV d'une rare bêtise) ne pouvait dire un mot sur Trump sans y ajouter une perfidie ou une remarque désagréable ! Mais pour Macron c'était des brassées de courtisanerie.
Malgré tout, vive l'amitié américaine et merci aux milliers de boys venus mourir de leur Kentucky sur nos plages de sable.
Cordialement.
P:-S.: Un absent de taille, hier à Portsmouth, comme aujourd'hui à Colleville, le représentant de la Russie. Pourtant Merkel était présente hier ! Bizarre ! Vous avez dit.........
Rédigé par : boureau | 06 juin 2019 à 13:19
Les noms de Woerth, Copé, Wauquiez, Pécresse, Larcher etc. circulent en boucle comme s'il avaient le monopole de représenter la « droite » alors que depuis plusieurs années tout nous prouve que cette droite-là est une droite en carton-pâte ne représentant pas ce que les Français sont en droit d'en attendre.
Une droite est à recomposer à partir de zéro, à partir d'un projet commun et de certitudes communes, au service de la France et autour des bonnes volontés éventuellement encore inconnues qui pourraient se manifester, sans faire preuve d'ostracisme systématique comme ont le travers de le faire tous ces caciques d'une droite invertébrée, trop souvent vue comme le vecteur d'intérêts particuliers.
Rédigé par : Exilé | 06 juin 2019 à 12:12
"Madame Courage", Valérie Pécresse, quitte le navire au moment où il commence à sombrer. Que ne décide-t-elle de se rallier enfin à LREM qui a le vent en poupe !
Sans doute craint-elle que, ce faisant, elle perde le nombre d'électeurs qui puissent lui permette l'exercice d'un second mandat à la tête de la Région Île-de-France : elle pense ainsi assurer ses arrières, charité bien ordonnée commençant par soi-même !
Mais si elle était si gênée par la fameuse "discipline de parti" au sein de LR (qui est aussi devenu une pétaudière), que faisait-elle encore dans ce parti ?
Inconséquence constante de notre personnel politique, de droite en l'espèce.
Pendant ce temps, notre président de la République nous fait en Angleterre du Sarkozy dans le texte en nous lisant, de manière incongrue dans les célébrations de la préparation du débarquement du 6 juin 1944, la lettre à ses parents d'un jeune fusillé...
Du coup je me suis abstenu de regarder les retransmissions des cérémonies de ce jour en France.
Rédigé par : Robert | 06 juin 2019 à 11:22
@ Robert Marchenoir | 05 juin 2019 à 22:45
Je vous dis que vous êtes un dément, vous me répondez que je suis folle.
Fair enough !
Cependant, et comme je suis folle, je vous trouve particulièrement dément, et votre réponse me le confirme...
Par ailleurs, vous affirmez que:
« Tout le monde s'en tape, que vous déploriez qu'il y ait des pauvres. Personne ne vous a demandé votre avis. Et puis vous comprenez le latin quand ça vous arrange. »
Vous dites vrai, mais vous n'avez pas l'air de vous « en tapez », vous.
Dites-moi donc pourquoi ce qui sort de mon cerveau dérangé vous dérange ?
« Je vous parle économie, et vous me citez Saint Augustin. C'est bien mignon de citer des textes religieux ; encore faut-il le faire à bon escient. »
« Je vous renvoie à l'Ecclésiaste, qui me paraît beaucoup plus pertinent, en l'occurrence... »
Tout d'abord vous ne me parlez pas d'économie, vous déversez vos théories brutales, sur le ton comminatoire de Ploutos, et cela je ne suis pas obligée il me semble de le saluer, même si la plus grande confusion règne dans mon esprit sous l'emprise d'hormones...
Je présume que cette emprise hormonale, c'est ce qu'on appelle habituellement « hystérie ».
Admettons que je sois une folle hystérique, dites-moi vous, par rapport à quoi je le suis ?
Indiquez-moi le « zéro mental », à partir duquel je pourrais jauger mon niveau de folie, j'ai choisi, le zéro invention astucieuse, que vous devez vénérer en tant que comptable, ainsi, comme pour les nombres, je pourrai alors distinguer de façon relative une réalité que je ne vois pas.
Vous n'avez pas compris (parce que vous n'êtes pas intéressé) ce qui est sublime chez Saint Augustin, il est religieux, pour le religieux, mais tous les hommes peuvent saisir l'introspection sincère et lucide, c'est à cela que je vous invitais, en vain...
L’Ecclésiaste, que vous me rappelez, est parfait pour ceux dont le cheminement est une obscurité chaotique, n'est-ce pas ? Mais enfin, c'est un peu du même tonneau que: l'eau ça mouille, et le vent souffle où il veut...
Dès lors, nous pouvons dire que ce qui est « bien mignon » chez vous, c'est l'acharnement que vous mettez à vouloir avoir raison de tous.
Vous me faites le même effet qu'une contrepèterie, lorsque je vous lis d'abord je suis surprise, ensuite j'éclate de rire, puis je me dis que c'est vraiment très très vulgaire !
Rein que pour vous, une contrepèterie double, et de bon aloi : la fermière qui sait que sa poule mue, aussi vit elle au champ...
Rédigé par : duvent | 06 juin 2019 à 11:13
@ Xavier NEBOUT, 5 juin, 12.04
"JMLP a dit lorsque l'existence des chambres à gaz était en question, que c'était en tout état de cause un détail dans l'histoire de la Seconde Guerre mondiale, et alors ?"
Et alors ? C'est vrai quoi, on s'en bat l’œil ! Qu'est-ce qu'on vient nous emm... avec ça ?
Je vous suggère, si vous ne l'avez déjà fait, de vous rendre à Birkenau. Un tout petit détail de 170 ha avec des centaines de baraquements. A l'entrée, le quai où siégeait le comité d'accueil. Là où le bon docteur Mengele choisissait ses cobayes.
Au fond, les restes des crématoires. Si Birkenau ne vous sied pas, il existe d'autres "détails", en Allemagne, en République tchèque...
Vous avez le droit, ainsi que JMLP, de prendre cela avec désinvolture. Moi je ne ressens que de l’écœurement.
Lorsque JMLP fermera son parapluie, ce qui ne saurait tarder, il retournera dans les latrines de l'histoire et sombrera dans un oubli bien mérité. Mais ce n'est qu'un détail...
Rédigé par : Alpi | 06 juin 2019 à 09:56
"La mort du LR" (suite)
Les rats et... les rates quittent le navire !
Pécresse vient de montrer l'âme de ce qu'est un élu centriste !
Hier Pécresse, veste rouge, dominatrice et souriante à la droite de Larcher, consacre le début de la renaissance de LR.
Aujourd'hui, veste noire, visage fermé, elle vient dire à Lapix "courage fuyons !".
Voilà ce que sont les personnalités restantes de LR: des retournements de veste constants.
Elle tremble pour sa réélection à la tête de la plus grande région française. Comme Larcher et bien d'autres, elle va à la soupe !
Elle rêve d'être la première femme présidente de la République ! Elle n'aura jamais mon vote: trop filoute !
LR: plus d'identité, plus de stratégie, plus de chef. La mort en direct pour tous ceux qui ne veulent pas encore y croire. Macron se frotte ses petites menottes !
Cordialement.
Rédigé par : boureau | 06 juin 2019 à 09:55
@ Jean le Cauchois
« Cependant, pour tempérer les reproches que vous conservez à l'égard des gouvernants de l'époque, n'oubliez pas les militaires amateurs de base - les soldats du contingent - qui ont, eux, perdu la vie. »
Mais cher Jean, je ne les oublie pas du tout.
Je pense en particulier à ceux qui sont morts après avoir été torturés de façon ignoble par le FLN, ou bien à ceux qui, capturés après la date de la prétendue paix en Algérie, ont été envoyés dans des bagnes d'où ils ne sont pas revenus...
N'oublions pas non plus les prisonniers du FLN qui ont pu être libérés mais dont la période de captivité n'a pas été prise en compte dans la reconstitution de leur carrière militaire dans la mesure où, du fait que la France n'était pas officiellement en guerre, cette période, souvent douloureuse pour eux, n'était pas prise en compte pour la reconnaissance de divers droits.
Rédigé par : Exilé | 06 juin 2019 à 09:48
Il semblerait qu'enfin nous arrivions à la fin des détestations, la mort des idéologies sophistes qui des monceaux de cadavres ont voulu faire le terreau où poussent la puissance des lobbys, asservissant les opinions comme les individus et leur croyance romantique des avenirs radieux qui n'aboutissent jamais qu'à la balkanisation mafieuse du balancier des oppressions, qui obligea de Gaulle à ouvrir la porte pour éviter de rajouter du sang au sang !
L'Evangile est pragmatique, comme nos lois fondées sur lui, ainsi que la laïcité, et c'est bien lui qui nous convoque, tous, au rendez-vous ultime, avec nos fautes et nos erreurs et celles de nos aînés, les termes du choix sont posés, pétainistes ou gaullistes, fascistes ou communistes, droite ou gauche, Bellamy ou Macron, tous convoqués au choix que le seul héritage gaullien fiable, la Constitution, a su préserver, et qui nous amène aux rivages de l'embouchure de la démocratie.
Depuis Millon à Lyon, on nie le vote extrême et ce faisant on le renforce en son martyr, bientôt Marion la divorcée nous jouera Jeanne la pucelle sur son bûcher, entourée de la danse de sa tante et de ses sbires, copies conformes des musulmans radicalisés, déjà depuis si longtemps et si grandement remplacés, qu'ils n'ont d'autre intérêt avec leurs contempteurs que d'universaliser leur brasier, de tout détruire et de recommencer, la croissance, vous comprenez, ne se nourrit pas que du rythme des saisons.
Saurons-nous faire ce choix et respecter nos lois en leur principe, qui est saint ?
Il n'y a pas d'autre question, ou nous saurons renoncer aux représailles, qui est le fondement européen, depuis le niveau individuel jusqu'au niveau des États, ou nous disparaîtrons, laissant ce principe que l'incendie n'effacera jamais car il a suffi d'une seule fois pour qu'il soit nommé, depuis le commencement, dans le marbre noirci de la loi:
"Sachant qu'est libre celui qui use de sa liberté, et que la force de la communauté se mesure au bien-être du plus faible de ses membres." (Préambule Constitution suisse, 1848)
Rédigé par : Aliocha | 06 juin 2019 à 09:36
Nul besoin de longs discours pour résumer notre époque, le clivage historique droite vs gauche est désormais celui des possédants vs possédés. En quelque sorte la révolution des nantis. Or la lecture de l'histoire (Annie Lacroix-Riz, Robert Paxton, etc.) montre les liens qui existaient entre nazisme, fascisme et vichysme. Rendez-vous dans dix ans...
Rédigé par : Roger 56 | 06 juin 2019 à 09:33
@ boureau | 05 juin 2019 à 18:30
Ce n'est pas faux, mais au fond il n'a fait qu'accélérer ce que tous pressentaient : UMPS comme il se disait, c'est fini, ratiboisé, laminé ; ils se retrouveront tous à faire des réunions dans une cabine téléphonique… En fait, à la porte, elles ont été supprimées.
Jadot a bien fait de s'éloigner de Ségo qui n'arrête pas de s'arrêter et qui pense toujours servir, les Français ne lui pardonnent pas ses frasques, ses gaspillages, ses portiques, sa voiture électrique.
Une nullité qui n'a brassé que du vent, faisant illusion dans un PS très puissant qui la faisait élire à coup sûr.
Le citoyen en a assez dans sa majorité de tous ces gonfleurs d'hélices.
Le pays manque de tout dans les soins, un directeur de groupe de maisons de retraite m'avait dit en parlant des futurs vieux et du baby-boom que beaucoup seraient des chiens sans collier.
Sans parler d'une offre de soins désastreuse, pourtant il paraît que nous sommes les plus beaux et les meilleurs… Il suffit de le croire.
Aujourd'hui un élu c'est moins de 30 % des inscrits, Macron est le premier à s'en être rendu compte, à ce rythme sans rien faire il sera réélu et cela il le sait aussi.
Rédigé par : Giuseppe | 06 juin 2019 à 09:22
@ Jean le Cauchois | 05 juin 2019 à 23:12
Si vous voulez parler des pertes de la guerre d'Algérie, il vous serait utile de vous référer aux chiffres officiels plutôt qu'aux élucubrations de certaines associations politisées d'anciens combattants.
11 913 appelés ont trouvé la mort en Algérie (sur 23 196 au total soit 51 %): 7 887 morts du fait du combat et 4 026 morts par accident ou maladie.
(J.O. du 04.08.1986, page 2469)
La différence, 49 % quand même, tient aux cadres de métiers et engagés, gendarmes, légionnaires, supplétifs militaires (harkis). Quand on rapporte aux effectifs impliqués dans chaque catégorie, on peut largement nuancer votre affirmation !
Rédigé par : revnonausujai | 06 juin 2019 à 08:16
@ Tomas | 06 juin 2019 à 02:09
"...la droite et tout ce qu'elle peut bien représenter: le culte de l'argent, l'égoïsme fiscal, la bigoterie hypocrite, le hourra-patriotisme, le "refus du politiquement correct, c'est vrai, ce M. Bolsonaro il est très bien", le racisme, l'homophobie, le mépris pour la nature et l'écologie."
Mis à part la bigoterie et le patriotisme, et encore, cette liste cliché slogan très has been et soixante-huitarde peut aussi s'appliquer aux gens de gauche, les pires hypocrites démagos du monde politique.
Culte de l'argent : les de gauche honnissent les riches haut et fort devant leurs électeurs cocufiables niais naïfs : Hollande et son "j'aime pas les riches", Cahuzac et toute cette clique d'arrivistes socialistes amoureux de cet argent qu'ils vénèrent tel un veau d'or.
Le racisme, ils sont contre mais sont terriblement atteints dans leur orgueil si un de leurs enfants se marie avec un non blanc.
L'homophobie, ils luttent contre mais se rendent malades à la découverte de l'homosexualité d'un de leurs enfants.
"Mais qu'est ce que j'ai fait au bon Dieu ?"
L'écologie, c'est très bien chez les autres mais aller aux Seychelles en pédalo, pas question.
Les logements sociaux, ils se vantent haut et fort d'en avoir un max dans leurs communes mais pas devant chez eux, ça sent mauvais ce genre de gourbis à cassos.
On pourrait ad vitam aeternam lister les tares de cette communauté de faux-culs gauchistes de très haut niveau mais je préfère un de droite qui avoue haut et fort qu'il aime le fric, qu'il n'aime pas les homos, les non blancs, l'islam, etc.
En conclusion, je m'aime comme je suis : de droite !
Rédigé par : sylvain | 06 juin 2019 à 08:08
@ stephane | 06 juin 2019 à 00:14
« Se dire de gauche et voter Fillon au premier tour d’une présidentielle, je ne capte pas.
A la primaire, j’aurais compris.
Après, que vous ne votiez pas Hamon, je comprends. »
En comprenant pourquoi je n’ai pas voulu voter Hamon, vous avez fait le plus gros du travail.
Ensuite il suffit de se reporter à mes commentaires de mars-avril 2017 pour comprendre pourquoi je n’ai pas voté Macron dès le premier tour.
A l’époque je n’avais pas du tout confiance en ce candidat de 39 ans qui s’est présenté en candidat libre à l’élection présidentielle, sans parti constitué, sans expérience politique et qui voulait nous offrir un nouveau monde.
Quand la situation l’exige, il faut parfois faire l’impasse sur ses préférences idéologiques au profit d’une autre politique qui ne correspond pas vraiment à celle que l’on souhaite mais qui est menée par un leader capable d’affronter la réalité.
C’est la raison pour laquelle j’ai préféré voter Fillon qui a séjourné cinq années à Matignon, même si ce n’était qu’en tant que collaborateur de Sarkozy, mais qui possédait une bonne expérience gouvernementale et à ce titre était en mesure de faire face à une crise économique mondiale qui dure depuis 2008, avec une Europe attaquée de toute part par les grandes puissances étrangères (USA, Russie et Chine) et un islamisme conquérant financé par certains émirats arabes.
Le PS et LR se cherchent désespérément un leader, les Gilets jaunes ont montré qu’ils savent manifester, mais sont incapables de présenter une alternance fiable au système qu’ils condamnent.
Finalement, malgré quelques boulettes regrettables, des petites phrases malheureuses, Macron fait le job avec d’autant plus de mérite qu’aucun leader de l’opposition, d’où qu’elle soit, n’est capable de le faire mieux que lui.
Rédigé par : Achille | 06 juin 2019 à 06:45
@ boureau
Irrécupérable oui, comme vous, je suppose. Ce sont des posts comme les vôtres qui me raffermissent dans mon aversion de la droite et tout ce qu'elle peut bien représenter: le culte de l'argent, l'égoïsme fiscal, la bigoterie hypocrite, le hourra-patriotisme, le "refus du politiquement correct, c'est vrai, ce M. Bolsonaro il est très bien", le racisme, l'homophobie, le mépris pour la nature et l'écologie.
Dommage car la droite est porteuse de valeurs positives aussi, comme la responsabilité individuelle et la charité chrétienne, la foi n'étant pas condamnée per se à devenir dévotion excessive. Mais dans la crise intellectuelle grave où elle se trouve, crise dont nombre de contributions témoignent aussi d'ailleurs (j'ai dit nombre, pas toutes, on ne se vexe pas s'il vous plaît au fond à droite), elle est incapable de les porter et de les faire entendre.
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@ Robert Marchenoir
Une seule remarque : je ne pense pas que suivre l'exemple de l'Ukraine soit judicieux. En quoi que ce soit, même pour renommer les noms de rue.
Rédigé par : Tomas | 06 juin 2019 à 02:09
Pour ne pas être candidate et reconstruire la droite, Pécresse dégage. Quelle lucidité. Bon débarras. C’est vrai que maintenant que le président qu’elle contestait est parti, elle pourrait montrer son incompétence.
Retailleau (le tricheur d’Intervilles) sera président de LR et indiquera vouloir rassembler et ne pas être candidat en 2022.
Après la réélection de Macron, il quittera la présidence de LR pour préparer sa présidentielle de 2027, puisque le nouveau président de LR en 2022 ne sera pas candidat pour pouvoir rassembler le parti.
Rédigé par : stephane | 06 juin 2019 à 00:42
@ Achille
Effectivement c’est complexe à comprendre.
Se dire de gauche et voter Fillon au premier tour d’une présidentielle, je ne capte pas.
A la primaire, j’aurais compris.
Après, que vous ne votiez pas Hamon, je comprends.
Quant à ma dernière phrase sur le poids de votre vote, je reconnais ne pas avoir été bien inspiré pour ce trait d’humour et je reçois vos arguments envoyés avec un respect dont je m’inspirerai.
Rédigé par : stephane | 06 juin 2019 à 00:14