J'ai été tenté de défendre Christophe Castaner parce que je déteste cette manie politique française d'avoir besoin à intervalles réguliers d'un bouc émissaire et depuis quelques mois ce ministre, forcément au premier plan de l'actualité, est devenu une cible quasi exclusive. Mais dans un long entretien donné au JDD, il répond, avec bon sens et mesure me semble-t-il, aux questions qui lui sont posées et qui n'éludent rien. A l'évidence il n'a plus besoin d'un avocat improvisé.
Aussi c'est avec un vif plaisir intellectuel que pour une fois je vais m'attacher à une interview de Laurent Ruquier dans ce même hebdomadaire, résumée par ce titre : "Twitter détruit ce métier". Avec d'autant plus d'intérêt que mon propos ne sera pas vraiment de le contredire mais de compléter ou de nuancer son point de vue, notamment quand il dénonce le caractère dévastateur de Twitter sur son métier.
Avant de discuter ce thème, je regrette toutefois qu'il éprouve le besoin de se vanter d'être "l'un des rares à ne pas recevoir - hors période électorale- le Rassemblement national ou Nicolas Dupont-Aignan sur mon plateau". Qu'on puisse se féliciter de n'être pas absolument pluraliste m'étonne d'autant plus que la qualité de certains de ses invités laissait fortement à désirer, même par rapport à ces deux personnalités ostracisées.
Ce qui mérite réflexion au premier chef dans son analyse sur la télévision d'aujourd'hui est qu'il paraît imputer la responsabilité des polémiques engendrées par son émission ONPC, non pas aux chroniqueurs qu'il a distingués successivement mais aux réseaux sociaux.
Il m'apparaît que c'est se tromper d'adversaire et, pour rester dans le registre politique d'avant, constituer Twitter comme bouc émissaire. Même si je le rejoins quand il affirme qu'on ne peut plus rien dire, que plus personne n'est à l'abri dans l'espace médiatique puisque même des journalistes critiquent leurs collègues et que d'anciens chroniqueurs de ONPC n'hésitent pas à s'en prendre à leurs successeurs. On pourrait considérer cette absence de corporatisme comme un progrès, il n'empêche que le constat qu'il fait sur le rétrécissement de la liberté d'expression est tout à fait pertinent.
Mais ce n'est pas Twitter qui est la cause de cet amoindrissement démocratique et de cette dérive médiatique. C'est au contraire ceux qui, chargés d'interroger et de faire comprendre, pâtissent le plus souvent d'un double handicap.
Si on veut bien examiner en effet dans l'ensemble des débats, quel qu'en soit le thème - badin ou sérieux - ce qui fait surgir le pire et suscite le buzz, le dénominateur commun est facile à trouver.
D'une part une médiocre maîtrise du langage de sorte que la pauvreté de la forme, en quelque sorte, rétroagit sur le fond qui lui-même tourne par maladresse à la provocation, voire à l'inepte.
D'autre part, les pensées, les opinions, les convictions sont assénées sans explication, dans une brutalité qui immédiatement laisse le téléspectateur pantois ou, pire, indigné.
C'est aussi vrai pour ce qui a concerné Christine Angot que pour Riolo et Rothen.
La force du tandem Zemmour-Naulleau, contrairement à ce que laisse entendre Laurent Ruquier, venait moins de l'absence de Twitter que de leur aptitude, malgré parfois les sujets brûlants abordés, à user du langage et de la culture comme une atténuation anticipée de la charge des questions, des observations qu'ils avaient l'audace de formuler. Il y a eu cependant des polémiques mais la différence est qu'elles étaient encloses sur elles-mêmes et que l'échange était en même temps le problème et le remède.
Twitter est un formidable progrès. Mais il faut se battre à chaque seconde pour résister au nauséabond, vulgaire, offensant, que ce réseau charrie. Il convient de tenir, de ne rien laisser passer.
Twitter n'est coupable de rien. Les coupables sont ceux qui s'en servent mal.
Et Laurent Ruquier devrait se pencher d'abord sur ses chroniqueurs.
Le lavage des têtes a bien commencé et sans doute par le plus dégourdi d'entre tous. "Inventeur".
https://i.goopics.net/rY44w.png
Rédigé par : Giuseppe | 20 juin 2019 à 10:21
@ Kiss-Kiss nonos - | 19 juin 2019 à 16:57
Le seul problème, c’est que sur "Justice au Singulier" de l’Honorable Honoraire, les réponses sont publiées, y compris celles qui n’ont aucun rapport avec le sujet.
Mais ce blogue n’est pas de la liberté d’expression, il vise à rendre visible l’Honorable Honoraire, un bon imprésario lui aurait donné un tel conseil.
Non seulement, il y de la publicité sur le blogue, mais également des traqueurs (espions) et le tout, à terme, permet des contrats sur Sud Radio, CNews et autres fariboles.
Dans tous les cas, cela permet au moins à Kiss-Kiss nonos d’avoir sa sortie de la semaine avec l’assistance de l'auxiliaire de vie.
Rédigé par : Elusen | 19 juin 2019 à 23:23
Sacré Elusen ! MDR !
"Twitter, Fèces de bouc, Instagram, YouTube, Wikibeauf ne servent qu’à véhiculer de la propagande !(...)Ils ont juste permis de vomir en permanence la haine, d’avoir une opinion sur tout, tout le temps, sans jamais savoir de quoi l’on parle, ni apporter de preuve."
Confession ? Aveu ? Autocritique ? Juste un petit oubli dans la liste des réseaux sociaux sur lesquels vous avouez vomir : "Justice au singulier" avec comme mot de passe : nonosse kss kss !
Rédigé par : sylvain | 19 juin 2019 à 16:57
Twitter, Fèces de bouc, Instagram, YouTube, Wikibeauf ne servent qu’à véhiculer de la propagande !
Ils n’ont jamais été des supports de liberté d’expression, puisqu’il n’y a aucun droit de réponse, il n’y a que des monologues.
Ils ont juste permis de vomir en permanence la haine, d’avoir une opinion sur tout, tout le temps, sans jamais savoir de quoi l’on parle, ni apporter de preuve.
À cela s’ajoute qu’ils ne paient pas leurs impôts, mais que des administrations des services publics, du personnel politique s’en servent fournissant par là même une assistance à des criminels notoires.
Ne serait-ce point là de l’atteinte à la sûreté de l’État, une trahison, une intelligence avec l’ennemi ?!
Vous-même avec vos comptes vous leur fournissez cette assistance pour un Honorable Honoraire.
Iriez-vous dans un restaurant propriété d’un proxénète notoire, dans la salle de spectacle d’un tueur à gage ?
Ce ne sont pas des supports de liberté d’expression, mais à organiser des machines de publicité, de violation de la vie privée pour engranger un max de blé.
La liberté d’expression n’a rien à voir avec l’argent !
Pourtant le problème est facile à régler, il suffit d’interdire, puisque cela pose trop de problème civilisationnel, hop, on coupe !
Rédigé par : Elusen | 19 juin 2019 à 12:52
@ boureau | 18 juin 2019 à 14:22
Tout à fait entre nous, il n’a pas voulu donner 1€ à un SDF qui crevait de faim, ce n’est quand même pas pour les donner à Atlantico ! :)
Rédigé par : Achille | 18 juin 2019 à 20:52
Patrice C. (18 juin 11 h 32) est ce papa goupil qu’une meute de chasseurs - conforme à ce qui est attendu de cette sorte de gens - poursuit sans relâche depuis le commencement des temps.
Sans succès ! La proie est habile et glisse entre les rets. Ce n’est pas toujours facile : une de ces brutes étant allée dégotter, dans une officine spécialisée, la photo de la bête (prise de nuit par la brigade de répression des champs et des bois) si bien que ce malheureux est quasiment à poil devant les flingues.
Ses amis lui ont souvent conseillé de changer de terrier. Ailleurs l’herbe est plus tendre et les mulots plus gras. Mais rien n’y fait. Il a ses habitudes, sa renarde est casanière, il ne paye pas de loyer.
« Je préfère être ici. C’est gratuit » dit-il toujours !
Une vague relation, un économiste libéral de long style, a beau lui expliquer que ce qui est gratuit est de médiocre qualité, que ce qui est beau et bon est cher et qu’il se comporte là comme le premier canidé jaune venu campé sur un rond-point à la lisière des espaces civilisés, rien n’y fait. Il conserve cet air espiègle et son regard pétille d’ironie. C’est un renard britiche, il pratique l’understatement !
Il explique qu’il a une autre raison de rester :
« On est ici en si bonne et délicieuse compagnie ! » avoue-t-il malicieusement !
Rédigé par : Rue de l'Université | 18 juin 2019 à 17:43
@ Patrice Charoulet | 18 juin 2019 à 11:32
Analyses chimiques, bactériologiques, spectrographiques, carbone 14 avec prises d'échantillons... querelle d'experts, contre-expertises. Les autorités s'étant prêtées au jeu avec bonne grâce. Serait-ce une "fake news" remettant fondamentalement en cause le martyre et donc une croyance malgré les faits ?
http://museedelapresse.com/charlie-hebdo-no-305/
Rédigé par : hameau dans les nuages | 18 juin 2019 à 14:47
@ Patrice Charoulet 18 juin 2019 11:32
Si vous ne voulez pas dépenser la somme extravagante d'un euro (sur le site Atlantico) pour commenter les sujets de philosophie qu'Yves Michaud aurait proposé pour le baccalauréat, auriez-vous l'amabilité de le faire gratuitement sur ce blog, afin que nous puissions bénéficier de votre talent.
Voici une des propositions d'Yves Michaud que vous pourriez commenter:
"Etre politiquement et moralement correct, est-ce être un Tartufe ?"
Vous avez le temps que vous souhaitez. Merci d'avance.
Cordialement.
Rédigé par : boureau | 18 juin 2019 à 14:22
@ Michelle D-LEROY 17 juin 2019 à 19:45
Je connais bien le milieu judiciaire pour y avoir œuvré en dehors de mon activité salariée pendant une trentaine d'années dans le domaine du contentieux du droit du travail.
J'ai côtoyé beaucoup de magistrats, avocats et huissiers au niveau des tribunaux d'instance. Le drame qui vient de toucher cette magistrate de Versailles me consterne et c'est la raison pour laquelle je me sens solidaire d'une profession qui devient extrêmement difficile à exercer.
Plus personne n'est respecté, la contestation, la violence deviennent le lot quotidien d'une société qui ne se contrôle plus.
Je souhaite que cette fonctionnaire de Justice, atteinte dans sa chair, se remette au plus vite et que les auteurs de cet acte soient rapidement retrouvés et punis.
Rédigé par : Jabiru | 18 juin 2019 à 14:09
@ Robert Marchenoir | 18 juin 2019 à 08:43
Bob - je me permets - vous êtes d'une grande lucidité, dur mais lucide : "Ne parlons même pas d'antisémitisme. Dans l'interprétation la plus indulgente, ce personnage est un abruti manifeste, un imbécile et un ignorant complet. Un âne savant, au mieux. Un excentrique qui s'est fait son petit cinéma dans sa tête, mais qui dans un monde normal, serait considéré comme un inoffensif idiot de village."
Sur le coup je vous trouve bien policé :
https://www.conspiracywatch.info/en-soutien-a-etienne-chouard-alain-benajam-nie-lexistence-des-chambres-a-gaz.html
Quoique… "Un âne savant" doublé de "idiot du village" après tout il ne faut pas en faire trop avec les imbéciles.
Parfois vous me hérissez le poil, me tordez l'estomac, mais le grand Martchi, l'immense Marchenoir ne dit pas que des bêtises. La seigneurie Marchenoir me fait penser - là je taquine - à un personnage précis, chef d'agence, "too much", dont les secrétaires raffolaient : deux fois plus beau, deux fois plus intelligent, et qui b... deux fois mieux, disaient-elles avec une pointe de malice.
Je vous l'ai déjà dit un coup de "traquet" (knout), parfois vous ferait le plus grand bien, vous faites sursauter mais au fond les bouteurs n'ont qu'un défaut c'est qu'ils ne changent pas facilement de direction et la vôtre pour tout dire est figée ; cela n'est pas grave tant que le platane se trouve au bord de la route.
Rédigé par : Giuseppe | 18 juin 2019 à 14:09
Sur Facebook, je reçois un avis d'Yves Michaud, qui fut reçu premier à l'agrégation de philosophie, il y a une cinquantaine d'années, et qui tient un blog, « michaudphilo ».
Il m'avise qu'il a répondu à une question qu'on lui posait : "Quels sujets de philosophie auriez-vous proposés aux futurs bacheliers ?"
Je vais voir ses sujets. Je veux commenter. Or, le site (il s'agit d'Atlantico) me dit ceci : « Vous devez être abonné pour rédiger un commentaire. A partir d'un euro. Abonnez-vous."
Je ne commenterai pas. Payer pour commenter !
Je préfère être ici. C'est gratuit. Mais c'est loin d'être la seule raison. On est ici en si bonne et délicieuse compagnie !
Rédigé par : Patrice Charoulet | 18 juin 2019 à 11:32
@ Robert Marchenoir 18 juin 2019 08!43
Etienne Chouard
Tout à fait d'accord avec votre intervention notamment votre phrase :
"Le problème commence quand les médias de la terre entière (pour ne pas parler de ceux de la Russie) lui tendent des micros complaisants."
D'un autre côté, il n'est pas inutile de rappeler combien nous sommes allés très loin (trop loin ?) dans la restriction de la liberté individuelle sur ces sujets délicats.
Une très belle page de François Sureau dans le Figaro (18/06/19) sur ce thème :
"Les lois liberticides prospèrent sur notre démission collective".
Deux phrases importantes mises en exergue par la rédaction :
"Le législateur s'arroge le droit de pénétrer dans les consciences. Et que celles-ci soient mal inspirées ne change rien à l'affaire."
"Personne ne se choque plus de la multiplication de ces lois dès lors qu'elles semblent faites pour punir le voisin et non pas lui-même. Chacun attend le châtiment de l'autre."
Lois liberticides, dont la plus usitée (la loi Gayssot) a été initiée par un communiste pur et dur JC Gayssot ! Un comble et une référence !
Cordialement.
Rédigé par : boureau | 18 juin 2019 à 11:08
@ Giuseppe
Vos mots sont beaux et bons, ils font du bien. Merci. Faites-moi plaisir surtout, portez-vous bien s’il vous plaît.
Rédigé par : HOPE | 18 juin 2019 à 08:45
@ Claggart | 17 juin 2019 à 19:44
"@ Patrice Charoulet
Citer Bouhours et oublier Julien Gracq, alors ça vraiment il faut le faire !"
Julien Gracq écrivait sous pseudonyme, c'est contraire à la religion de Patrice Charoulet. Il faut le comprendre...
______
@ HOPE | 17 juin 2019 à 17:22
@ Marc GHINSBERG | 16 juin 2019 à 23:25
Ayant raté cette énième polémique, je me suis renseigné. Il apparaît que les propos "controversés", comme on dit désormais, du sieur Etienne Chouard, étaient les suivants, lors d'une interview vidéo bienveillante du site de gauche Le Média :
Question du journaliste Denis Robert (à 41 mn 45s) : "As-tu un doute, toi, personnel, sur l'existence des chambres à gaz ?"
Réponse d'Etienne Chouard : "Mais qu'est-ce que c'est que cette question-là ? [Il rit.] C'est pas mon sujet, j'y connais rien moi !"
DR : "Tu ne peux pas répondre que tu n'y connais rien !"
EC : "Bien sûr que si ! Je vais te dire : 'Oui, je n'ai aucun doute. Juste, j'y connais rien'. Je vais te dire ça, parce que sinon je suis un criminel de la pensée ? Il y a un truc déconnant là. On demande aux gens d'avoir une certitude sur un sujet qu'ils ne connaissent pas."
DR : "A ton niveau de popularité, avec ce que tu fais, les procès en sorcellerie qu'on te fait, c'est quand même dingue que tu dises que tu ne sais pas. [...] Le confusionnisme, c'est ce qu'on te reproche. A un moment donné, il faut que tu sois d'une grande intransigeance et d'une grande clarté."
EC : "Que je dise quoi ? Les chambres à gaz ont existé de façon tranchée, non ambiguë ? Je peux le dire si vous voulez, mais rendez-vous compte du truc. Je n'ai rien lu là-dessus."
Un peu plus tard, Etienne Chouard ajoute : "Si cette histoire de chambres à gaz, c'est si grave d'en douter, est-ce qu'il ne suffit pas de produire la démonstration contre ceux qui nient ? Comme pour le racisme ! On a fait la démonstration, et puis voilà on passe à autre chose. Pourquoi faut-il discréditer les gens sans avoir à produire la démonstration ? Tu vas me dire que la démonstration a déjà été faite mille fois, c'est ça ?"
Prenons donc Etienne Chouard au mot. Admettons, hypothèse la plus favorable à son égard, qu'il est honnête et sincère. On en retire la conclusion suivante :
Etienne Chouard, professeur du secondaire âgé de 62 ans, déclare spontanément n'avoir jamais lu un livre d'histoire sur la Seconde Guerre mondiale.
Il déclare aussi que, d'après lui, la démonstration de l'existence des chambres à gaz n'a jamais été faite.
C'est cet homme-là qui fait figure d'expert politique renouvelant la discipline, capable d'en remontrer aux politiciens professionnels, aux journalistes des médias établis -- et même d'expert du droit constitutionnel et de philosophe de la démocratie.
Et c'est cet homme-là auquel Sud Radio, qui n'est ni Facho Radio ni La Voix du Marxisme, confie une tribune.
L'écoute de l'interview du Média montre, plus généralement, à quel point Etienne Chouard a une vision caricaturale et infantile du monde : les pauvres sont de saintes victimes, les capitalistes sont des assassins assoiffés de sang. Le journaliste Denis Robert lui tend même une perche, à un moment, en évoquant la naïveté à son sujet.
Ne parlons même pas d'antisémitisme. Dans l'interprétation la plus indulgente, ce personnage est un abruti manifeste, un imbécile et un ignorant complet. Un âne savant, au mieux. Un excentrique qui s'est fait son petit cinéma dans sa tête, mais qui dans un monde normal, serait considéré comme un inoffensif idiot de village.
Le problème commence quand les médias de la France entière (pour ne pas parler de ceux de la Russie) lui tendent de longs micros complaisants.
Voilà qui montre à quel point l'idiocratie tient le haut du pavé.
Une remarque pertinente et lucide, tout de même, dans la bouche de Chouard, lors de cet entretien : la droite est beaucoup moins sectaire que la gauche.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 18 juin 2019 à 08:43
Bravo Vamonos, votre allusion à José Maria de Heredia nous sauve de la médiocrité ruquierienne ou... schiappesque !
Cordialement !
Rédigé par : Saltapiou | 18 juin 2019 à 06:58
Personnellement j’aime encore bien Twitter. C’est un outil de communication bien moins intrusif que Facebook où je ne mets jamais les pieds.
J’ai sélectionné une soixantaine d’abonnements, essentiellement des médias (journaux, stations radio, chaînes TV) ainsi que quelques personnalités dont j’apprécie les analyses (éditorialistes, philosophes, notamment), mais aucun politicien, ni artiste du showbiz.
C’est ainsi qu’au saut du lit, je ne manque jamais d’aller voir sur Twitter les événements en cours et le cas échéant y aller de mon commentaire. Le fait que les commentaires soient limités à 280 caractères (et non plus 140) ne me gêne nullement.
Cette limite incite à la concision, les commentaires les plus courts étant généralement les plus percutants.
Il arrive, bien sûr, que quelques abrutis m’abreuvent d’injures pour avoir l’outrecuidance de ne pas partager leur avis, mais Twitter possède une fonctionnalité géniale, le blocage. Je bloque donc le fâcheux, il ne peut plus lire mes commentaires et je n’ai plus à supporter ses états d’âme.
Twitter est un révélateur de la nature humaine. Certains commentaires sont d’une bêtise consternante, d’une méchanceté et d’une vulgarité à faire frémir. Ces propos sont tenus généralement par des individus à l’orthographe très approximative qui donne une idée vertigineuse de leur manque de culture. Mais leur forme d’expression, fût-elle très limitée, est à prendre en considération, comme pour n‘importe quel citoyen.
Passée la première indignation, on finit par s'y habituer...
Rédigé par : Achille | 18 juin 2019 à 06:53
@ HOPE | 17 juin 2019 à 17:22
(silence)..................
Vous voilà bien avancé puisque qui ne dit mot consent.
C'est ce que Chouard aurait dû faire.
Rédigé par : hameau dans les nuages | 17 juin 2019 à 23:29
Après leur Coca pourri, bouffi et obèse de sucre, imbuvable tiède, ils ont réussi à nous vendre le pire de tout, qui fait tomber les masques et radiographier nos poumons et nos cœurs, Twitter, la plus grande gerbe mondiale, aussitôt envoyé aussitôt de s'excuser pour certains, la nouvelle vomissure du siècle.
Twitter qui pue, qui sent le rance, qui engrange sur le dos de tous ces ovoïdes courbant l'échine pour exister ; le marché aux esclaves dans toute sa splendeur, sans entremetteur, se livrer gratos à tous ces crocodiles de l'info qui puisent dans vos réserves, siphonnant sans vergogne l'intime, le vivant, les cellules.
Les réseaux sociaux, disent-ils, ils nous prennent pour des c*ns, pour mieux nous manger disait le loup dans le Petit Chaperon rouge.
Ce n'est pas les dents qu'ils ont longues ces réseaux sociaux, c'est la corde pour vous ficeler ou vous pendre, elle est sans fin, comme la vis du même nom.
L'esclavage moderne, sans le fouet, mais pire encore, le cerveau disponible qui fait tant rêver, qui vous fait croire acteur alors qu'ils transforment en ver de terre des citoyens qui se croyaient toujours debout.
Rédigé par : Giuseppe | 17 juin 2019 à 21:09
@ HOPE | 17 juin 2019 à 17:22
Je suis avec vous, un infect, un puant, un détritus, qui nie les chambres à gaz… Je revois encore le documentaire, images d'époque, où les libérateurs font défiler tous les habitants du village devant les cadavres des persécutés du camp voisin, pour l'Histoire.
Ce n'est pas par hasard qu'ils ont filmé pour la postérité, ils savaient sans aucun doute qu'il existera toujours des vomissures pour cracher sur l'histoire et la vérité, en pensant que les feuilles mortes s'envoleront avec un peu de vent.
Rédigé par : Giuseppe | 17 juin 2019 à 20:46
@ Patrice Charoulet
Citer Bouhours et oublier Julien Gracq, alors ça vraiment il faut le faire !
Rédigé par : Claggart | 17 juin 2019 à 19:44
Il est piquant de voir Ruquier se plaindre de Twitter, alors qu'il est un Twitter humain à lui tout seul. Twitter fait, sur une échelle industrielle, ce que Ruquier fait de façon artisanale, avec ses petits bras.
Ruquier a eu son heure de gloire. Avec ses confrères, il faisait régner sa terreur intellectuelle (adjectif incongru, j'en conviens) à travers la terrifiante puissance de la télévision. Puis sont arrivés Internet et les réseaux sociaux, à la puissance infiniment supérieure. Et Ruquier se les est pris dans la figure.
Alors il se plaint, et il parle de dictature. Parler de dictature à propos de Marlène Schiappa (et Dieu sait si la donzelle n'est pas dans mes petits papiers), c'est tout de même d'une impudence stupéfiante à l'égard de ceux qui ont vraiment connu la dictature.
Les vices de Ruquier (et ceux de la mauvaise télévision en général) sont ceux de Twitter : le ricanement préféré à la réflexion, le sarcasme prenant le pas sur la discussion, l'effet de meute, le harcèlement, la glorification de l'ignorance, la grossièreté et j'en passe.
La sortie de Ruquier est à rapprocher de l'interview d'adieu de Thierry Ardisson, qui, bien qu'il fasse figure de géant intellectuel face au premier, appartient à la même catégorie des rabaisseurs publics -- alors qu'il est payé pour élever.
Sans surprise, il nous chante l'air du "c'était mieux avant", à son profit bien entendu. A l'en croire, il aurait permis au Gilet jaune d'avant la lettre de découvrir des personnalités difficiles d'accès, grâce à la vulgarité dont il se servait pour attirer le chaland.
Je me souviendrai toujours qu'il n'a pas jugé bon d'épargner, à l'ancien premier ministre Michel Rocard, déjà bien âgé à l'époque, l'une des deux questions-fétiches qu'il posait à tous ses invités : "Est-ce que s..., c'est tromper ?", ou bien "Avec quoi préféreriez-vous qu'on vous surprenne sur votre table de nuit : 'Mein Kampf', ou un godemiché ?"
Il n'est pas au crédit de Michel Rocard d'avoir accepté l'invitation, ni d'avoir répondu à la question (probablement par "godemiché", ce qui était naturellement la réponse politiquement correcte).
Cela étant dit, il est exact que la puissance maléfique des réseaux sociaux (lesquels ont aussi des avantages prodigieux) est devenue insupportable, et qu'il convient de l'éradiquer. C'est d'ailleurs en cours.
Twitter est bien entendu coupable de beaucoup de choses, de même que Facebook, et plus généralement l'ensemble des grands oligopoles américains du discours Internet.
Non seulement ils dégradent systématiquement le niveau du débat (c'est flagrant dans le cas de Twitter), mais ils se livrent à un espionnage généralisé de leurs utilisateurs en capturant leurs données personnelles, et en les forçant à révéler leur véritable identité.
Pire, ils se servent de ces données pour censurer délibérément, et de façon parfaitement arbitraire, les citoyens du monde entier, qui sont, en pratique, obligés de les utiliser. Cette censure vise à imposer l'idéologie de gauche, politiquement correcte, immigrationniste, pro-musulmane, pro-minorités sexuelles et mondialiste.
Ce n'est pas un secret. Twitter, Facebook, Google et bien d'autres l'ont revendiqué publiquement à de multiples reprises, et c'est sans compter avec les documents internes révélés par la presse.
Il y a un véritable complot, ouvert, manifeste, de ces plateformes, agissant de concert avec les gouvernements, pour bâillonner de façon flagrante la liberté d'expression, et même s'ingérer dans les élections de pays étrangers.
Par exemple, Tommy Robinson, personnalité éminente du combat contre-djihadiste en Grande-Bretagne, a vu son compte supprimé par Twitter, au prétexte d'infraction à son règlement concernant les "comportements haineux".
Tommy Robinson étant, à ce moment-là, candidat aux élections européennes, et Twitter étant un outil de propagande électorale aussi important que la télévision (voire plus), il s'agit là, de la part du réseau social américain, d'une atteinte inadmissible à l'exercice de la démocratie dans un pays étranger. On voit mal au nom de quelle légitimité le PDG de Twitter déciderait, à lui seul, que la Grande-Bretagne doit se laisser islamiser sans protester.
Dernièrement, ces plateformes, qui sont déjà des monopoles à elles seules, se sont alliées pour censurer les conservateurs qui leur déplaisent, en supprimant leurs écrits, en bannissant leurs comptes, et même en les empêchant d'utiliser les services Internet financiers qui permettent à certains, soit d'être défrayés des coûts associés à une grande popularité sur Internet, soit même de gagner de l'argent avec leurs publications.
Quand une vedette du réactionnariat universitaire gagne un million de dollars par an rien qu'avec ses écrits sur Internet -- et seulement 9 500 abonnés, semble-t-il --, la menace de lui couper le micro, ou les paiements de ses lecteurs, est très efficace...
On a même assisté à une action concertée pour interdire complètement l'usage d'Internet à un site néo-nazi américain. En dehors de toute procédure judiciaire, je m'empresse de le préciser, puisque, justement, la Constitution américaine protège jalousement la liberté d'expression -- pour tout le monde, y compris pour les nazis.
En somme, une poignée d'entreprises américaines gigantesques ont le pouvoir de condamner à la mort sociale, professionnelle, financière, intellectuelle et politique, quiconque ne se conforme pas à l'idéologie de gauche -- et elles ne se privent pas de l'utiliser.
La presse américaine vient de révéler l'existence, chez Facebook, d'un document confidentiel intitulé "Procédure d'investigation des agents de haine", qui vise à ficher comme tel quiconque exprime des opinions qui déplaisent à Facebook, que ce soit sur sa plateforme ou même ailleurs.
Ce texte véritablement orwellien, qu'on croirait sorti d'un roman d'anticipation, fourmille d'appellations telles que "idéologie haineuse répertoriée", "entité haineuse répertoriée", "signaux de haine" et même "accessoires de haine" (on suppose que si quelqu'un vous a photographié alors que vous portiez un T-shirt anti-islam, eh bien vous êtes pris en flagrant délit de possession "d'accessoires de haine").
Trois niveaux différents de "discours de haine" sont répertoriés, suivant la fréquence et la multiplicité des allégations pabien.
Facebook va jusqu'à fliquer ce que vous faites dans la "vraie vie", indépendamment de ce que vous pouvez écrire chez eux, pour décider si vous êtes, ou non, un "agent de haine" et si vous avez le droit de conserver votre compte.
Il se permet même de dévoiler aux médias de gauche la véritable identité d'adversaires politiques qu'il cherche à abattre -- en somme, il fait avec les moyens d'une multinationale pesant 500 milliards de dollars ce que fait ici Patrice Charoulet avec ses petits bras.
Inutile de dire que le "statut relatif à l'immigration" fait partie des "caractéristiques protégées". En bon français, si vous reprochez à un immigré illégal d'être un immigré illégal, eh bien vous êtes susceptible d'être fiché comme un "agent de haine", avec toutes les conséquences qui s'ensuivent.
Facebook avoue ouvertement se ranger sous la bannière du totalitarisme plutôt que de la simple tyrannie, en reprochant à un homme politique britannique d'avoir "parlé de façon neutre" d'un militant américain que Facebook considère comme un "agent de haine".
Il ne suffit pas, pour les facho-communistes à la tête de Facebook, que vous vous absteniez de dire des choses qui leur déplaisent. Encore faut-il que vous vous empressiez de condamner en public les gens qu'ils ont dans le nez.
Si vous voyez une différence avec les règles en vigueur sous Staline, faites-moi signe.
Bien que ces entreprises procurent aux Etats-Unis un pouvoir informel considérable sur le monde entier, les valeurs républicaines américaines (authentiques, celles-là, contrairement aux nôtres) ont fini par prendre le dessus : les autorités américaines viennent de lancer plusieurs procédures anti-trust contre Google, Facebook, Amazon et Apple.
Et bien sûr, les merveilles du libéralisme mondialisé ploutocratique (et vaguement juif sur les bords) ont produit leurs effets : Internet étant ce qu'il est, le poison a produit son contre-poison, et d'innombrables plateformes rebelles, vouées à la liberté d'expression, sont en train de voir le jour, pour contrer le monopole des plateformes établies.
Si aucune d'entre elles n'a encore égalé l'audience des monopoleurs établis (et de loin), je ne saurais trop conseiller à tous les authentiques amoureux de la liberté de les adopter, au moins en complément des grands noms existants.
Comme alternative à Twitter, je citerais Mastodon (existe en français).
Comme alternative à Facebook, aux plateformes de blog traditionnelles et aux services de monétisation, Think Spot, qui ouvrira en août, paraît très prometteur. Il est lancé par Jordan Peterson, professeur de psychologie à l'université de Toronto, qui possède des références impeccables en matière de réactionnariat, de nauséabonderie et de pensée pabien. L'université de Cambridge l'a boycotté après un prurit nerveux de ses étudiants gauchistes bisounours.
Think Spot est une plateforme anti-censure, accessible sur abonnement, professant un soutien "radical" à la liberté d'expression : aucun billet ou compte ne sera banni, sauf si une procédure judiciaire américaine l'exige (ce qui garantit presque à coup sûr que ce ne sera jamais le cas, vu la protection apportée par la Constitution américaine).
Mieux : les mécanismes seront conçus de façon à favoriser "un débat d'idées courtois et de haut niveau".
Enfin, Think Spot permettra aux lecteurs de rémunérer les auteurs, tout en échappant à la censure financière exercée par les oligopoles comme Patreon ou YouTube.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 17 juin 2019 à 18:06
Comme Philippe Bilger, je serais tentée d'être d'accord avec Laurent Ruquier, tellement ses paroles sont justes dans cette interview, et que, comme lui, je suis souvent sidérée de voir la dictature de la pensée et celle de ministres qui se mêlent de tout en ne faisant rien de concret, un étouffoir dans un monde où on ne peut plus rien dire, ni rire de rien sans qu'on nous rappelle LHLPSDNH ou une dérive trop droitière.
Sauf que Laurent Ruquier, c'est l'arroseur arrosé, qui se plaint du boomerang qu'il a lui-même lancé pendant 13 ans en sélectionnant les politiques qui pensent bien, en défendant la pensée conforme.
Si au départ, il s'amusait des joutes verbales, progressivement il est rentré dans le rang des émissions ternes avec des invités politiques qui ne se bousculaient pas, vu qu'il n'aurait pas été de bon ton de critiquer la macronie.
Le pire est bien qu'il n'est pas le seul animateur à tomber dans ce schéma, ce manque d'éclat et de drôlerie. Nous vivons une époque triste et morose, désespérante.
J'avoue avoir été un long moment où je ne regardais plus cette émission tellement les blagues étaient sélectives, les invités interchangeables et une Christine Angot sans saveur avec ses idées de gauche féministe ressassées. Et puis, depuis l'an dernier, Charles Consigny a relevé le niveau par son calme et sa pondération, par sa culture mais déconsidéré par avance, puisque de droite et homo sans en faire sa marque personnelle. Même son respect pour les invités était critiqué comme mettant mal à l'aise ceux qui le regardaient selon des animateurs, c'est dire !
En 13 ans donc, la France a évolué, l'humour, la parole libre même courtoise, le débat d'idées doivent rester dans les normes autorisées par une bien-pensance tyrannique et résolument de gauche.
"La force du tandem Zemmour-Naulleau, contrairement à ce que laisse entendre Laurent Ruquier, venait moins de l'absence de Twitter que de leur aptitude, malgré parfois les sujets brûlants abordés, à user du langage et de la culture comme une atténuation anticipée de la charge des questions, des observations qu'ils avaient l'audace de formuler." (P.B.)
Eric Zemmour, venu un samedi soir comme invité a été définitivement radié de la liste des personnes convenables intellectuellement, ses idées n'étaient plus conformes à l'émission, à la télé actuelle, à la politique actuelle, vidées de ce qui dérange. Imaginons que certains Français aient pu penser comme lui et qu'ensuite on ait accusé Laurent Ruquier de véhiculer des idées trop à droite !
Laurent Ruquier peut donc accuser les réseaux sociaux et Twitter en particulier. Il a été lui-même l'ouvrier de cette dégringolade.
Je connais mal Twitter où semble-t-il les réactions les plus grossières ou injurieuses sont déversées comme on déverse de la boue, de la hargne et de la haine, mais c'est aussi une sorte de soupape face à une pensée unilatérale et pesante qu'il faudrait prendre pour argent comptant. Un moyen comme un autre de s'exprimer anonymement et de dire son opposition aux minorités bien-pensantes, aux politiques et aux médias sûrs de leurs paroles comme un nouvel évangile.
Pourtant à l'époque d'une parole libre à la télé, à la radio, dans les journaux, où les humoristes riaient de tout et de tous, le FN était au plus bas. Laissons donc les Français s'exprimer et réfléchir par eux-mêmes.
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@ Jabiru
Un magistrat agressé à Versailles ? Après la police, les pompiers et autres services publics tels les Urgences.
Tant que nos élus de tous bords ne parleront pas de manière courageuse, nous continuerons à nous enfoncer dans la violence et l'irrespect.
Le problème est aussi que certaines professions, pour avoir la paix, cèdent trop aux réclamations et à l'impolitesse, semant ainsi des injustices et des préférences qui découragent ou pire, font monter la moutarde au nez de ceux qui ont pour habitude de se taire et de se comporter correctement.
La violence quotidienne et les incivilités sont de plus en plus visibles et banalisées comme si elles étaient normales et excusables.
Rédigé par : Michelle D-LEROY | 17 juin 2019 à 17:45
@ Marc GHINSBERG
"Je fais ici allusion à la récente affaire Etienne Chouard sur laquelle, cher Philippe, j’aurai aimé avoir votre sentiment. Mais ceci est votre blog, c’est bien entendu vous qui choisissez vos sujets et la liberté d’expression inclut le droit au silence"
Non pas d'accord. Il n'y a aucun droit au silence lorsque quelqu'un comme Chouard dit ne pas avoir de certitude quant à l'existence des chambres à gaz. Au contraire: il faut dire haut et fort son dégoût d'entendre des choses pareilles, et vomir. Notre hôte non seulement a fait silence malgré vos demandes qu'il s'exprime. Il ne l'a pas fait et ce n'est vraiment pas à son honneur, bien au contraire. Il est vrai qu'il parle dans les même micros que Chouard. D'autres auraient démissionné... Beurk !
Rédigé par : HOPE | 17 juin 2019 à 17:22
@ Jabiru
« Va-t-il falloir un jour protéger les magistrats, pour qu'ils puissent mener à bien leur mission ? »
Dans l'URSS de la grande époque les magistrats étaient armés (pas folle la guêpe...).
Ceci dit, si nous pouvons déplorer les agressions de magistrats, force est de constater que certains d'entre eux ont participé et participent toujours avec cynisme au délitement actuel de la société.
Et dans les cas d'agressions dont ils sont parfois victimes comme le reste de la population, nous pouvons évoquer l'image de l'arroseur arrosé.
Rédigé par : Exilé | 17 juin 2019 à 16:24
Les maisons de la rue des Macchabées, tant que l'on y est tout a une histoire:
http://www.patrimoine-lyon.org/colline-de-fourviere/saint-just/la-maison-du-boeuf-couronne
Et en suivant pourquoi pas ?
https://www.babelio.com/livres/Dard-Rue-des-Macchabees/13421
Rédigé par : Giuseppe | 17 juin 2019 à 16:08
Je n’utiliserais même pas le journal avec la tête de Ruquier pour nettoyer la caisse du chat.
Rédigé par : stephane | 17 juin 2019 à 16:03
Une présidente de la cour d'assises de Versailles a été agressée ce jour à son domicile !
Après les agressions visant les forces de l'ordre, c'est maintenant aux magistrats qu'ils s'en prennent pour se venger.
A quel monde de violence doit-on s'attendre quand les défenseurs de la loi ne sont plus en capacité de la faire appliquer ?
Va-t-il falloir un jour protéger les magistrats, pour qu'ils puissent mener à bien leur mission ? Quelle décadence cette société qui se délite et nous n'avons pas encore tout vu.
Rédigé par : Jabiru | 17 juin 2019 à 14:59
Que le JDD ouvre ses colonnes au bouffon Ruquier indique l'état de décrépitude mentale auquel il est parvenu !
Que celui-ci se plaigne d'être la victime d'une censure qu'il applique aux autres est risible !!
Twitter a l'avantage de mettre en évidence de façon immédiate le taux de testostérone et d'adrénaline de ses utilisateurs... Il révèle l'arrogance, la vanité et l'imbécillité en temps réel et laisse supposer que certain(e)s ont subi des accidents de poussette dans leurs jeunes années avec les conséquences fâcheuses que l'on peut deviner en lisant leur prose.
L'autre avantage c'est de s'obliger à un devoir de concision, de contraction de texte et d'inventivité métaphorique qui rendent délectables des perles remarquables issues de plumes acérées.
Encore un autre avantage: celui de bénéficier parfois de renvois vers des articles scientifiques de haute volée ou de liens sur des événements de politique internationale ignorés des médias français.
Dans cette jungle parcourue par des mercenaires, des ignorants, des voleurs (d'idée), il est délectable de savourer, rarement il est vrai, de jolis fruits: des traits d'humour, des jaillissements d'intelligence de ceux (de celles aussi !) qui rendent hommage à l'intelligence humaine !
Rédigé par : caroff | 17 juin 2019 à 14:46
@ Xavier NEBOUT | 17 juin 2019 à 11:41
« Selon une étude récente au Canada, le taux de suicide atteint 40 % de la cause de mortalité chez les transsexuels - outre ceux par la drogue et VIH. »
Et donc, vous attribuez la cause du suicide chez ces populations, plutôt majoritairement à une identité malheureuse qui aurait intrinsèquement du mal à s’assumer comme telle, autrement dit à se penser, ou bien aux conséquences d’une détestation sociale de ceux qu'une particularité donnée marginalise, comme par ex. la discrimination à l’embauche etc. ?
J’ai eu l’idée de vérifier comment le transsexualisme se disait en japonais. Mais il s’agit simplement d’une traduction de l’anglais : 性転換症, mot dans lequel toutefois on a l’idée de métamorphose, de changement en autre : 転換 (TEN-KAN), en préfixe, la nature de ce qui est concerné par cette métamorphose : 性 (SEI), l’identité sexuelle, ou le genre dont c’est là l’un des sens, le sens général en étant « la nature » au sens de « nature humaine », en suffixe, 症 (SHÔ) qui suffixe en général les différentes pathologies de la médecine.
C’est curieux de la part d’une culture dont l’une des formes de théâtre classique, est le KABUKI à propos duquel Roland Barthes disait des rôles féminins tenus par des hommes, que l’acteur n’imitait pas la femme, mais la signifiait. Autrement dit, en produisait le signifiant.
Il faudrait chercher ce que les religions de l'Inde disent de ce type de réincarnation dans une double nature. Il me semble, de mémoire, que les êtres doubles sont crédités d'une nature divine. Donc, a priori on ne les discrimine pas, mais à vérifier.
Rédigé par : Catherine JACOB | 17 juin 2019 à 14:37
Mon expérience de Twitter, y possédant 41 500 abonnés, est que c'est un formidable instrument de culture et de partage du savoir avec ceux qui, n'en étant pas à l'origine, ne demandent pas mieux que de l'appréhender. Il renseigne aussi, à travers les like et les retweets, sur ce qui distingue dans l'esprit du public le futile de l'essentiel. L'essentiel désigné n'a pas toujours la plus haute valeur probante informative et conceptuelle (c'est même souvent l'inverse qui est vrai…).
Je suis pointilleux sur la nécessité de faire des phrases entières, bien sûr à l'orthographe irréprochable, sans abréviations, dont le message doit être limpide et correspondre strictement à un éventuel renvoi à référence. Le choix des images (plus rarement des vidéos) est également important. Je ne diffuse que très peu de documents personnels, hors des écrits spécifiques sur des thèmes d'actualité ou historiques, et certains événements comme par exemple le concert de McCartney (vidéos transmises) à La Défense fin novembre dernier.
À sujet équivalent, il suffit de très peu de choses pour qu'un tweet quelconque devienne réussi.
Ettore Bugatti ne créait pas des voitures mais des oeuvres d'art sur roues car c'était l'esprit de la famille.
Les tweets doivent donc être conçus comme des créations artistiques, sortes de romans ou essais à l'échelle réduite à connexions numériques multiples.
La qualité de l'offre en tweets n'est hélas pas garante d'un grand nombre de followers.
Donc Twitter n'est effectivement coupable de rien. C'est un instrument qui peut être dévoyé (l'utilisateur est alors coupable de tout…) comme sublimé.
Quant à Ruquier, bien en parler c'est n'en pas parler. Et penser toujours à ce constat, c'est n'y pas penser encore assez.
Rédigé par : finch | 17 juin 2019 à 13:19
J'aime la presse, j'achète toujours des journaux papier, le plaisir égoïste de la photo et le bruit du papier froissé quand on tourne les pages. jamais Twitter ni Facebook ne remplaceront une photo qui en dit plus long que tous les commentaires réunis :
https://i.goopics.net/XjmWa.png
Quatre mots pas un de plus pour tout dire, une photo comme un tableau et rêver :
https://i.goopics.net/wap2m.png
Rédigé par : Giuseppe | 17 juin 2019 à 12:59
Je l'ai déjà dit, "tweeter c'est de l’onanisme" (relire mon œuvre).
Les Américains si prudes ont inventé la branlette publique.
Rédigé par : Savonarole | 17 juin 2019 à 12:49
@ Xavier NEBOUT
« Préservation des valeurs et entreprises familiales, les femmes qui ne se baladent pas les fesses à l'air pour ensuite crier au viol, très faible délinquance (alors que les musulmans en représentent 80 % chez nous), l'islam est encore le rempart de la civilisation. »
Ce que vous oubliez de dire est qu'au Royaume d'Arabie Saoudite, l'Islam - qui n'est pas seulement une « religion » mais un système global couvrant aussi le domaine civil - est appliqué tel que le manuel de base l'exige et que les voleurs peuvent se faire couper la main de même que les femmes qui ne se comportent pas très bien peuvent se faire décapiter au sabre dans la rue...
C'est ce merveilleux Islam auquel nous aurons droit dans quelques années, sous la République Islamique Française, suite au travail acharné des gens qui sont supposés gouverner et de leurs satellites.
Rédigé par : Exilé | 17 juin 2019 à 12:46
Ils doivent bien se marrer chez Twitter et Facebook, ils font les poches des utilisateurs, visitent leurs cerveaux et en plus ils se font payer par les mêmes qu'ils tondent consciencieusement tous les jours.
Rédigé par : Giuseppe | 17 juin 2019 à 12:26
@ Patrice Charoulet 17 juin 2019 20:41
Que vient faire dans ce blog cette liste d'auteurs dont vous dites qu'ils sont vos préférés ?
Vous connaissez pourtant son principe : le débat sur le sujet du billet de notre hôte.
Depuis quelques mois, vous étalez vos goûts, vos désirs, vos fantasmes, vos intrigues sur ce blog, comme un gamin étalerait la confiture sur la tartine. Sauf que la vôtre de tartine est pleine de trous et la confiture dégouline, dégouline...
Traverseriez-vous un début, un tout petit début, comme cela nous arrive tous vu notre âge canonique, de léger gâtisme ?
A moins que ce ne soit la crise des Gilets jaunes qui vous a tourneboulé les sens ? Au vu des horreurs que vous avez débitées sur leur compte, j'ai l'impression qu'ils se vengent dans votre petite tête chenue.
Cordialement.
Rédigé par : boureau | 17 juin 2019 à 11:54
Pauvre chéri !
L'arrogant qui se vante de ne recevoir que ceux avec lesquels il partage les idées politiques, qui méprise ceux qu'il est obligé de recevoir pendant les périodes électorales (c'est beau le service public !) et se plaint d'être critiqué sur Twitter !
L'intolérance est vraiment dans le camp de la bien-pensance !
Rédigé par : Bibasse | 17 juin 2019 à 11:44
La peine de mort pour les homosexuels dans les pays qui la pratiquent, fait beaucoup moins de victimes que la permissivité et l'énorme taux de suicide qui s'ensuit.
Selon une étude récente au Canada, le taux de suicide atteint 40 % de la cause de mortalité chez les transsexuels - outre ceux par la drogue et VIH. Ça doit être encore faussé, car il doit y avoir tellement de transsexuels morts de vieillesse qu'on voit mal comment en faire des statistiques.
On peut dire que 99 % des transsexuels ne meurent pas de vieillesse.
C'est beau, le politiquement correct !
Rédigé par : Xavier NEBOUT | 17 juin 2019 à 11:41
Il est toujours délicieux d'entendre ou lire quelqu'un se vanter d'exclure un tiers de ses promenades politiques et invoquer à son propre égard l'absence de liberté de penser du chef d'une faction concurrente. Il est vrai qu'une prostituée peut refuser un client.......
Twitter m'étant inconnu, en pratique, sur le fondement de mon incompétence à réduire une réflexion à 140 caractères je n'ai aucune opinion à ce sujet. D'amis et parents qui s'adonnent à cet exercice, j'en retire toutefois une impression de jeu où les débordements, les tacles, les crocs-en-jambe et les méchancetés abondent, la bonté ayant besoin d'un peu de développement.
En revanche, la liste dressée par l'un de vous mériterait une observation attentive. Par elle, on peut portraiturer son auteur en pied grâce à la présence constante, insistante, de façonniers de la langue française, jusqu'à l'extrême Bouhours que j'avais complètement oublié et qui ne souleva jamais l'hilarité. La grande éloquence y a une place directement sous les voûtes gothiques comme la satire qui frôle de son aile les mânes de Juvénal et la sérénité obstinée d'Alain qui recommence sans cesse sa dernière leçon.
Tout cela est bel et bon, mais pas assez pour qu'on ne se réjouisse pas de la présence de Morand, vilipendé et adulé, mais en secret. Comme Chardonne auquel il est significativement accolé, il fait pointer la rébellion dans l'élégance que Léautaud lui a reconnue, à travers des amis communs.
Voilà, en arsouillant un peu le langage, il manque là-dedans de la folie.
La tentation, c'est de piocher dans notre contemporain quelques virtuoses du contrepet, ou un illusionniste de la philosophie. Je me permets de glisser Pierre Louÿs dont la gigantesque culture et le cynisme amusé confèrent aux jeunes filles la grâce éternelle de l'innocence jusque dans les effusions les plus secrètes.
Rédigé par : genau | 17 juin 2019 à 11:36
Il y a encore 73 pays dans lesquels l'homosexualité est illégale, dont notamment l'Iran et l'Arabie saoudite où elle est passible de la peine de mort.
Préservation des valeurs et entreprises familiales, les femmes qui ne se baladent pas les fesses à l'air pour ensuite crier au viol, très faible délinquance (alors que les musulmans en représentent 80 % chez nous), l'islam est encore le rempart de la civilisation.
Rédigé par : Xavier NEBOUT | 17 juin 2019 à 11:13
Ruquier qui se plaint de ne plus pouvoir rien dire ! Cela a quelque chose de comique mais au fond, c'est toujours la même histoire : l'histoire de l'arroseur arrosé ou encore celle du monstre qui se retourne contre son créateur.
Rédigé par : Florence | 17 juin 2019 à 10:56
140 signes ou à peu près, Mme de Staël a twitté :
"...dans quelque lieu que nous soyons, nous prierons pour ce pays qui sera si glorieux, si jamais il apprend à connaître la liberté, c'est-à-dire la garantie politique de la justice."(Essai sur le suicide)
Ou de la liberté comme conscience des contraintes, le progrès technique est régression, s'il n'est accompagné d'une évolution responsable des comportements.
Tant que nous resterons enfermés dans la sophiste cordialité de la désignation de bouc émissaire, n'importe quelle intelligence artificielle ne saura que répliquer les codes du mensonge ancestral.
Rédigé par : Aliocha | 17 juin 2019 à 10:34
Twitter n'est coupable de rien. Les coupables sont ceux qui s'en servent mal.
Et surtout les hommes du Régime qui, contrairement à la propagande qu'ils assènent, haïssent la liberté d'expression :
« Les autorités françaises sont à l'origine de 87 % des demandes de suppression de contenu reçues par le réseau social au niveau mondial. »
https://www.latribune.fr/actualites/economie/france/20140207trib000814232/la-france-numero-un-mondial-de-la-censure-de-tweets.html
Rédigé par : Exilé | 17 juin 2019 à 10:22
Ce que je n'aime pas, c'est la focalisation d'un discours à quelques mots, une expression, telle scorie ou ineptie. Twitter existe grâce à ça. L'articulation d'une pensée, le méandre voluptueux d'une opinion connaît pas.
Pourtant, on peut se servir de Twitter comme d'une gymnastique matinale, comme on ferait ou fait des pompes et des tractions. Et après on switche, on passe à autre chose. Bernard Pivot le journaliste littéraire agit ainsi.
Au début de sa carrière, Laurent Ruquier et son sens de la répartie exceptionnel représentaient un Twitter avant l'heure, dans la tradition des chansonniers. Depuis, il sous-traite à des chroniqueurs plus ou moins talentueux :/
Rédigé par : scoubab00 | 17 juin 2019 à 09:36
"Qu'on puisse se féliciter de n'être pas absolument pluraliste m'étonne d'autant plus que la qualité de certains de ses invités laissait fortement à désirer, même par rapport à ces deux personnalités ostracisées."
A commencer par ses deux chroniqueurs ! Si les deux premiers avaient quelque culture et bataillaient selon un ballet bien réglé, tout ensuite a été de mal en pis. Puis on est tombé de Charybde en Scylla.
Entre un jeune avocaillon libéral et giletjauniste (cherchez l'erreur) et une auteure (?) acariâtre et incapable de formuler une question sans nous assommer de circonlocutions et de détours incompréhensibles, interminables et hors sujet, cette émission est devenue une purge.
Il fallait voir l'an dernier Moix, l'insupportable pédant, et l'obscure Angot quasiment béats et muets d'ignorance devant l'immense ténor Jonas Kaufmann. Visiblement, ils ne connaissaient par une broque sur l'opéra et n'ont pas osé venir le chercher en terra incognita !
Il me semble également que la qualité des invités s'amenuise. Dommage, c'est quand même l'un des rares talk shows où on laisse parler les invités suffisamment longtemps sans (trop) les interrompre.
Rédigé par : Alpi | 17 juin 2019 à 09:32
Ce n'est parce que notre société est pleine d'ordures qu'il faut en chercher l'image au fond des poubelles.
Rédigé par : Xavier NEBOUT | 17 juin 2019 à 09:01
Le jour de l’épreuve de philosophie du bac, Philippe Bilger choisit le thème de Twitter.
Faut il répondre en quatre ou six pages argumentées ou un tweet de 140 caractères ? Et encore 140 caractères c’est beaucoup.
Lorsqu’on a les idées claires on peut dire l’essentiel en cinq lettres comme l’a démontré Cambronne à Waterloo, ou Einstein qui a fait encore mieux en trois lettres et deux signes mathématiques.
Pour le reste, Twitter est l’extension généralisée du principe de réciprocité où celui qui parle à la cantonnade et donc à tout le monde et personne en particulier, reçoit une réponse individuelle de la part de ceux qui se considèrent impliqués par la déclaration.
Il y a là une forme de suffrage universel du dialogue impersonnel et en même temps personnalisé à l’extrême. C’est peut-être cette forme de suffrage universel qui gêne les gens comme Ruquier. Donner la parole au peuple, certes, mais à condition qu’il dise ce que l’élite peut et veut entendre.
Il y a beaucoup à dire sur cette forme d’extraversion des sentiments et opinions qui maximise le liberté d’expression sans lui apporter la réflexion indispensable.
J’y reviendrai, peut-être.
Rédigé par : Tipaza | 17 juin 2019 à 08:32
Soudain, au détour du blog, surgie de la fenêtre d'un professeur de français à la retraite, apparaît le résultat d'un copier-coller, digression assumée ou erreur de fenêtrage. Quoi qu'il en soit, c'est l'heure de la récréation pour moi qui déteste Ruquier et ses chroniqueurs nihilistes.
La liste de M. Charoulet ne contient pas d'auteurs récents, il est dommage d'exclure de talentueux écrivains modernes qui ont décrit avec force et bonheur le monde dans lequel ils vivent tout en profitant de l'expérience des auteurs classiques.
Dans mon salon des refusés, je mettrais en bonne place les auteurs suivants :
- Max Gallo
- Michel Houellebecq
- Jean-Marie Gustave Le Clézio.
Si la liste pouvait inclure un seul auteur de poésie, alors j'ajouterais ma référence ultime, le meilleur, le seul, l'unique, j'ai nommé José Maria de Heredia.
Rédigé par : vamonos | 17 juin 2019 à 08:32
« Aussi c'est avec un vif plaisir intellectuel que pour une fois je vais m'attacher à une interview de C dans ce même hebdomadaire, résumée par ce titre : "Twitter détruit ce métier". »
Laurent Ruquier emporté par son dépit dit dans son interview: "Nous vivons sous la dictature de Twitter et de Marlène Schiappa"
Je constate Philippe Bilger que vous avez pris soin de ne pas citer Marlène Schiappa qui, pourtant a été nommément accusée par Laurent Ruquier d’être, avec bien sûr, les réseaux sociaux, les lobbies, les associations corporatistes et les journalistes eux-mêmes, bref pratiquement la terre tout entière, les responsables de la chute d’audience de son émission ONPC.
Laurent Ruquier qui parle de dictature, c’est plutôt amusant. Lui qui s’octroie le droit d’inviter on non des personnalités selon qu’elles conviennent ou pas à ses canons de vertu.
A noter qu’en cela il ne diffère pas de Michel Drucker qui a, lui aussi, avoué sans ambages faire de même.
Oser se dire victime d’ostracisme alors que son émission ONPC n’a rien à envier à une dictature. Celle des pseudo-intellos gauchos bobos où le mépris et la méchanceté sont toujours au rendez-vous.
La dictature de certains animateurs de talk-shows n’a rien à envier à celle des régimes totalitaires. Et Laurent Ruquier est bien mal placé pour donner des leçons dans ce domaine.
Rédigé par : Achille | 17 juin 2019 à 07:54
« Même si je le rejoins quand il affirme qu'on ne peut plus rien dire, que plus personne n'est à l'abri dans l'espace médiatique puisque même des journalistes critiquent leurs collègues et que d'anciens chroniqueurs de ONPC n'hésitent pas à s'en prendre à leurs successeurs. On pourrait considérer cette absence de corporatisme comme un progrès, il n'empêche que le constat qu'il fait sur le rétrécissement de la liberté d'expression est tout à fait pertinent. » P.B
On ne peut plus rien dire, voilà au moins une phrase que l’on peut dire et que l’on entend de la part de ceux qui supportent mal la critique. Pour certains la liberté d’expression consiste à pouvoir donner leur avis, mais celui-ci étant par nature le bon, ils n’admettent pas d’objection. Toute contradiction, voire réserve est perçue comme une entrave à leur liberté d’expression. Certes les nouveaux outils, comme Twitter notamment, amplifient le bruit médiatique et les critiques que peut soulever tel ou tel propos sont perçues parfois par leur auteur comme un lynchage d’autant que l’anonymat qui règne sur ces nouveaux moyens de communication désinhibe les courageux contradicteurs.
De mon point de vue, ceux qui utilisent la mauvaise foi, l’invective, l’insulte doivent faire l’objet de la plus grande indifférence, une réponse est un encouragement à continuer et à remettre une pièce dans la machine sauf à être suffisamment cinglant pour que le troll comprenne qu’il a tout à perdre à ce jeu-là. Mais on s’en lasse vite.
En revanche, il est un peu trop facile à la moindre réaction de s’écrier « on ne peut plus rien dire ». Finalement c’est celui qui se plaint de ne plus pouvoir rien dire qui demande par avance à ses contradicteurs de se taire au nom de sa liberté d’expression. Ainsi quand Monsieur Bercoff développe ses théories complotistes et qu’on lui demande d’apporter le début du commencement d’un indice de complot, il monte sur ses grands chevaux en clamant : on n’a plus le droit de poser des questions.
Par ailleurs on n’est pas obligé au nom de la liberté d’expression de donner la parole publique à des personnes qui par malveillance, inconscience, ou pure bêtise, tiennent des propos ahurissants qu’ils sont amenés à invalider quarante-huit heures plus tard. Je fais ici allusion à la récente affaire Etienne Chouard sur laquelle, cher Philippe, j’aurai aimé avoir votre sentiment. Mais ceci est votre blog, c’est bien entendu vous qui choisissez vos sujets et la liberté d’expression inclut le droit au silence.
Rédigé par : Marc GHINSBERG | 16 juin 2019 à 23:25
Peut-être Ruquier devrait-il d'abord se pencher sur lui-même... Affirmer, à quelques lignes d'intervalle, qu'on ne peut plus rien dire sans être rattrapé par la bien-pensance et se targuer d'écarter systématiquement de son micro les représentants d'une frange essentielle de l'électorat, c'est un peu fort. Depuis des années, ce Monsieur considère que la télévision publique doit servir à la diffusion de ses idées personnelles.
On peut ne pas être d'accord. Je ne suis pas du tout un supporter du RN, loin de là. Très loin. Mais on ne peut pas écarter le quart des électeurs au nom d'une soi-disant morale qui n'est que partisane. Les électeurs du RN paient la redevance comme les copains de Ruquier.
La liberté d'opinion est l'apanage de tous. Voltaire l'a dit il y a bien longtemps.
Rédigé par : Solon | 16 juin 2019 à 22:01