Le ministre de la Transition écologique et solidaire François de Rugy a démissionné le 16 juillet et le président de la République en a pris acte en précisant qu'il s'agissait d'une "décision personnelle", sans doute pour laisser entendre que le pouvoir ne lui faisait aucun reproche politique.
Mediapart s'apprêtait à poursuivre son offensive en traitant de l'utilisation problématique de ses frais de mandat comme député. Il les aurait notamment affectés au règlement de ses cotisations à EELV. Selon le site, ce serait cette imminence de publication qui aurait conduit François de Rugy à jeter l'éponge ministérielle pour redevenir député.
Il était également mis en cause pour l'usage abusif de ses chauffeurs à des fins privées.
François de Rugy a expliqué pour sa part que le harcèlement dont lui-même et sa famille étaient victimes ne lui laissait plus la tête suffisamment libre et concentrée pour l'exercice de sa fonction ministérielle et qu'il avait donc jugé préférable de démissionner tout en portant plainte contre Mediapart pour diffamation.
Il faut dire qu'il n'a pas été ménagé et qu'aussi bien pour un logement social inoccupé que pour sa directrice de cabinet ayant bénéficié d'un logement de ce type sans en avoir le droit, et à laquelle il avait demandé de démissionner - elle lui avait reproché de se servir d'elle pour se dédouaner - la polémique n'avait pas cessé même si elle avait commencé à cause des dîners fins et apparemment privés et des vins hors de prix servis à l'Hôtel de Lassay par le couple.
L'image des homards a été dévastatrice alors qu'ils avaient été préparés pour la soirée de la Saint-Valentin pour un dîner conjugal.
J'entends bien que l'argent public a financé ces diverses dépenses dont le caractère professionnel était rien moins qu'évident pour certaines même si le président de l'Assemblée nationale qu'il était avait des obligations de représentation et d'information qui pouvaient le conduire à à faire un panachage d'invités.
Suis-je un lyncheur parce qu'immédiatement je me suis étonné de la molle réactivité du pouvoir et de la volonté du ministre de demeurer droit dans ses bottes sans prendre conscience des inévitables suites politiques et médiatiques ? Je reconnais peut-être m'être précipité dans un mouvement de salubrité républicaine et avoir été comme tant d'autres seulement choqué par la superficialité somptuaire sans m'interroger plus avant sur les modalités détaillées de son comportement et de celui festif du couple. Suis-je un lyncheur parce que j'ai participé, par une sorte d'hostilité instinctive, à cette chasse au "de Rugy" dont maintenant je ne méconnais pas le caractère trouble ?
Comme si, avec d'autres, j'avais été attiré, symboliquement, par le goût du sang et toutes les offenses possibles et imaginables qu'on pouvait causer à ce pouvoir auquel appartenait le ministre. Il y a eu à l'évidence, en tout cas chez moi, une sorte d'abandon à un sadisme civique dont j'ai perçu la nature quand j'ai appris la démission de François de Rugy.
Non pas que j'aie regretté cette décision qui arrivait trop tard - et trop d'indélicatesses et d'abus l'ont précédée - mais j'ai eu l'impression que ce retrait inévitable mais courageux cependant nous contraignait à nous poser seulement maintenant, authentiquement, la question de savoir si le couple avait réellement fauté et si François de Rugy dans ses diverses fonctions avait démérité sur les plans de la déontologie et de l'intégrité.
Je ne voudrais pas m'accabler par une sorte de fausse contrition mais, en dehors du fait que l'obstination et l'inquisition de Mediapart, aussi systématiques, pénibles et fouillées qu'elles soient, doivent être considérées comme des auxiliaires de démocratie, je plaide qu'en France nous sommes tellement habitués à la médiocrité de la morale publique et au peu de sévérité du pouvoir à l'égard de ses transgressions que nous forçons le trait et que nos jugements sont sommaires et expéditifs même s'ils s'avèrent parfois justifiés ensuite. Ayant peur que le pouvoir soit inerte, le citoyen, les médias le prennent de vitesse.
Aussi je ne crois pas avoir été un lyncheur. Mais je ne voudrais pas hurler avec les loups, n'être pas capable d'attendre, ne pas plonger avec volupté dans la présomption de culpabilité des politiques. Je voudrais ne pas appeler à des démissions contrairement à ce dont je rêve : être un citoyen qui ne soit ni un Fouquier-Tinville ni un juge. Mais un honnête homme capable de comprendre et de blâmer.
Sans tomber alors dans un sale lynchage.
@ Giuseppe 10h50
"Comment faire confiance à Rugy, qui après un parcours politique fait de trahison (il avait dit aux primaires PS qu'il soutiendrait le candidat le mieux placé), se retrouve chez LREM pour un maroquin, et fait de son palais une résidence hôtelière de luxe pour relations, alors qu'il avait prêché la frugalité, la moralité depuis toujours."
Aucune confiance en effet en ce traître, mais sur les dépenses, je ne détesterais pas que Plenel se penche sur celles de Bartolone qui a embauché sa femme et n'a pas lésiné sur l'apparat !
En son temps, je l'ai dit sur ce blog, Fabius a aussi été un brillant hôtelier "socialiste" !
Rédigé par : caroff | 24 juillet 2019 à 19:04
Dernière brève, Patrick le Hyiaric, lui, n'a pas pris de gants pour expliquer que "l'autre" n'était pas fiable, comment faire confiance à Rugy, qui après un parcours politique fait de trahison (il avait dit aux primaires PS qu'il soutiendrait le candidat le mieux placé), se retrouve chez LREM pour un maroquin, et fait de son palais une résidence hôtelière de luxe pour relations, alors qu'il avait prêché la frugalité, la moralité depuis toujours.
Une autre qui s'est faite habiller par une présente à ce débat, c'est Barbara Pompili, essayant de le défendre en invoquant le fait que l'environnement des dorures pouvait faire perdre les repères… Là, pire que tout comme excuse et l'interlocutrice de s'y engouffrer pour finir de le laminer.
Rédigé par : Giuseppe | 24 juillet 2019 à 10:50
Du lourd vient de tomber chez Mediapart qui persiste et signe concernant Rugy.
Quatre articles et un enterrement, celui d'Edwy Plenel sur "Cette République hôtelière qui discrédite la France".
Le homard est un plat qui se mange froid, et la mayonnaise pour sauver le soldat Rugy a tourné.
Rédigé par : Giuseppe | 23 juillet 2019 à 23:44
@ Giuseppe | 22 juillet 2019 à 21:18
Hélas tout fout l’camp. Jean Ferrat avait raison. Les d’jeunes d’aujourd’hui n’apprécient plus les petits villages et les paysages bucoliques.
J’en veux pour preuve les paroles de cette chanson Allez leur dire
Affligeant mais quand même drôle !
Rédigé par : Achille | 23 juillet 2019 à 10:03
C'est au tour de la Madame de Rugy de trinquer !
Le type commande et son épouse paie l'addition !
Le sycophante Savonarole en est encore à avant le droit
de vote des femmes ! Pauvre Espagne...
Rédigé par : Chemins de traverse | 23 juillet 2019 à 08:22
@ Achille | 22 juillet 2019 à 14:46
"A côté", ils sont quand même nombreux : le talonneur Philippe Dintrans au passage - je sais qu'un spécialiste de rugby comme vous l'avait reconnu -, ainsi que le berger, propriétaire des lieux, avec le béret.
Le Président aime ces lieux pour s'y ressourcer et voir sans doute les vrais gens, vous noterez que toutes ses vacances en escapade s'inscrivent sur les pentes de sa jeunesse, celles du Tourmalet.
Elles ont vu démarrer sur des planches toute la vallée, avant d'attaquer celles du Sud depuis le téléphérique du Pic du Midi.
Achille, souvenirs… Ceci dit je peux vous assurer qu'avec une bouteille du parvenu écolo, je vous invite tous, enfin… presque.
https://www.etapeduberger.com/
La publicité est gratuite, la qualité des mets garantie, pour un prix très abordable. Sans compter le plaisir de croiser des vieilles gloires.
Rédigé par : Giuseppe | 22 juillet 2019 à 21:18
@ Giuseppe | 21 juillet 2019 à 21:29
Et vous êtes où sur la photo ? A côté du président j'espère ! :)
Rédigé par : Achille | 22 juillet 2019 à 14:46
Cher Philippe,
Les politiques ne comprendront jamais que les Français ne leur reprochent pas tant d'être dans l'illégalité, puisque étant illégale, elle est illégale, que de s'auto-arranger la loi pour ne pas l'être quand ce qu'il font est d'une telle immoralité que ça mériterait de l'être.
Ma pique de Rugy est prête.
P.-S.: l'Assemblée qui le dédouane. Quel fou rire. Qui, quoi, comment ? avec leur efficacité dans l'affaire Benalla et le voyou qui trône au perchoir, on n'a pas de raison de douter de l'étude de fond menée sur les abus de princesse de Rugy.
Rédigé par : jérôme | 22 juillet 2019 à 13:25
@ Achille | 21 juillet 2019 à 10:49
Pour aller un peu plus loin je vous livre une photo transmise, vous noterez l'ambiance, chanter a été le cœur du pays.
Le plus bel orphéon du monde sous le ciel étoilé du Pic du Midi.
Les parvenus ne savent pas ce qu'est la beauté du a capella, pendant que l'autre se faisait livrer du homard canadien… Faut-il être stupide et d'une bêtise crasse… Du homard canadien…
Je trouve que notre Président a très bon goût, fidèle en amitié semble-t-il, appréciant le simple et les nuages lui sans doute pour rester en contact avec la vraie vie.
Au passage vous devriez pouvoir reconnaître un ancien talonneur de légende de l'époque de Louisou Armary, qui avait côtoyé notre hôte lors d'une escapade sur le Tour de France.
Je vous laisse chercher :
https://i.goopics.net/YvWlE.png
Et comme tout se finit en chanson avec une des plus belles voix du monde :
https://youtu.be/p6PBhRacYig
Rédigé par : Giuseppe | 21 juillet 2019 à 21:29
@ Claggart 21 juillet 2019 à 17:48
Exact. En même temps, comme dit l'autre, tout ces gens qui viennent à la gamelle d'un p'tit prince du pouvoir font-ils la différence entre un homard canadien, cubain, ou un homard breton ? Je crains que non, seul leur importe de pouvoir dire qu'ils/elles ont été reçus à la table du p'tit prince, c'est tout.
Pour le reste les écolos-bobos donneurs de leçons n'en ont que faire que le p'tit prince fasse venir ses mets par avion, CO² ou pas. Dans l'entre-soi on ne parle pas de ces choses-là mon cher... ;) Champagne ! (français ?)
Adéo Claggart
Rédigé par : breizmabro | 21 juillet 2019 à 19:42
@ Breizmabro 15 h 50
"Du homard canadien merdique" : gwir eo genoc'h, vous avez raison Breizmabro.
C'est surtout ceci que je reprocherais à notre ex-président de l'AN : avoir le mauvais goût de proposer à ses invités du canadien ; et ce n'est pas une affaire de gros sous : ici en Bretagne sud, le homard breton était ce matin aux halles à 29,90 € le kg.
Pas beaucoup plus cher que le kebab, comme dirait l'autre.
Rédigé par : Claggart | 21 juillet 2019 à 17:48
@ Ellen 21 juillet 2019 à 09:53
"A trop se gaver de homards, Rugy s'est fait pincer"
Drôle. Et comme il a un "petit" pied-à-terre à Ouessant, chez Jacky tout le monde dit qu'il s'est fait griller...
En même temps, comme dit l'autre, s'il voulait recevoir à sa table de vraies gens il aurait pu inviter quelques Ouessantins puisque nous avons (à ma connaissance) un patron pêcheur diplômé de l'école supérieure de commerce et un ancien chercheur d'IFREMER (biologie marine) reconverti dans la pêche, et beaucoup de marins qui vont chercher des vacanciers naufragés au large de Sein ou d'Ouessant, au péril de leur vie, gratuitement, qui auraient pu lui expliquer la vraie vie en direct.
Oui mais aucune journaliste de Gala, pas même Séverine Servat, n'est venu à Ouessant pourtant résidence (très) secondaire de son mari : "Trop mal au coeur de prendre le bateau pour errer sur cette île exotique où il n'y a pas même un hôtel quatre étoiles avec spa".
Du coup c'est un homard canadien merdique, livré par avion (CO² +), qui a été mis au menu pour le plaisir des habitués des "dîners en ville" parisiens MAIS professionnels.
"Rigolez pas c'est avec vos sous" (Coluche)
Adéo Ellen
Rédigé par : breizmabro | 21 juillet 2019 à 15:50
Je voudrais ici remercier la correctrice, il m'arrive de me relire, et "en termes" me permet de réaliser combien les secondes pour conquérir le maillot jaune sont importantes, tout doit être bien huilé, certes la perfection n'existe pas, le choix des développements est important.
La correctrice me rappelle aux souvenirs du PDG qui nous a fait confiance, ordre était donné à la directrice de ne pas faire partir un courrier sans qu'il l'ait relu… Il avait raison et cela ne s'oublie pas.
Ayant un peu grandi, lors d'un jury d'experts techniques j'ai rappelé à une participante que mon ancien patron ne l'aurait pas retenue, non pas qu'elle ne soit pas la meilleure mais au moins se relire.
J'essaye parfois aussi de me relire, mais le diable se loge dans les détails, donc merci à notre hôtesse correctrice, le manque d'oxygène en altitude ne doit pas occulter la lucidité.
Rédigé par : Giuseppe | 21 juillet 2019 à 13:45
@ Achille | 21 juillet 2019 à 10:49
"Dans ma cave les bouteilles de vin ne dépassent pas les 100 €."
Riches de gauche. Qui font des aveux consternants de naïveté, d'ailleurs.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 21 juillet 2019 à 13:30
@ Achille | 21 juillet 2019 à 10:49
Achille, déjà 100 € la bouteille, c'est énorme ! Je suis un archéologue des vins roturiers qui s'étendent du Picpoul appellation Pinet au magnifique Guillaume Boussens. https://youtu.be/sfNtgJ-yWvM.
Notre Président déjeune dans le coin, donc chez ses amis bergers du restaurant d'altitude, même au Château la vie des bouteilles n'a pas la saveur de ces vins qui vous emmènent sur le toit du monde.
François de Rugy ne connaît rien de la vie, des gens simples, des modestes, des travailleurs, des producteurs, un hémiplégique du bonheur simple.
Rédigé par : Giuseppe | 21 juillet 2019 à 12:53
@ Achille | 21 juillet 2019 à 10:49
"Il m’est arrivé de boire un vin dont le nom n’était absolument pas prestigieux et qui a bouleversé mes papilles."
Le prix de la bouteille ? Vous pourriez les recommander à l'Elysée pour leurs réunions professionnelles, enfin je veux dire privées ou conjugales. Ça leur fera faire des économies et à nous sur nos impôts.
Rédigé par : Ellen | 21 juillet 2019 à 11:17
@ Giuseppe | 20 juillet 2019 à 22:24
Je n’ai jamais eu l’occasion de déguster un grand cru à 500 € la bouteille. Je n’imagine donc pas les ravages de délectation qu’il peut provoquer dans un palais délicat.
Dans ma cave les bouteilles de vin ne dépassent pas les 100 €, voire plutôt moins. Mais j’ai toujours eu beaucoup de plaisir à les partager avec mes convives.
Je ne suis pas persuadé que le prix d’une bouteille soit une référence en matière de saveur. Il m’est arrivé de boire un vin dont le nom n’était absolument pas prestigieux et qui a bouleversé mes papilles.
Rédigé par : Achille | 21 juillet 2019 à 10:49
Pas d'amalgame !
A trop se gaver de homards, Rugy s'est fait pincer. On comprend pourquoi il ne les aime pas.
Le chef a donné les ordres. Rugy doit être blanchi par l'Assemblée nationale. Nous voilà rassurés. Quelle blague, il vaut mieux en rire !
C'est comme Edouard Philippe avec son vol perso à 350 000 euros pour être à l'heure pour sa réunion à l'Elysée.
Les macronistes amateurs se moqueraient-ils des réfractaires Gaulois ?
Si oui, c'est mal connaître l'histoire.
Rédigé par : Ellen | 21 juillet 2019 à 09:53
@ Achille | 20 juillet 2019 à 14:36
"Pour réunir les conditions idéales d’une bonne réunion de travail il faut créer une ambiance conviviale qui prête à libérer les esprits. C’est parfois un peu cher c’est vrai, mais l’expérience montre que souvent le résultat est au bout ! :)"
Je ne sais pas pour libérer les esprits, mais pour prendre le volant, le platane est sûrement au bout ! Il est vrai que François de Rugy avait équipage, même pour accompagner sa progéniture à l'école. Je taquine évidemment.
Rédigé par : Giuseppe | 20 juillet 2019 à 22:24
Quand je pense que l'autre avait besoin de chandelles, décidément les parvenus resteront toujours des parvenus ; au moins notre Président sait vivre, et les relations conviviales et amicales n'ont pas besoin d'amidon, d'ailleurs c'est à cela que l'on reconnaît les chefs des courtisans, et il a bien les pieds sur terre :
https://i.goopics.net/oAGaL.png
Savoir endosser le bon costume quand il faut, François de Rugy n'a pas dû avoir beaucoup de boue sous ses semelles, Aphatie et les autres font-ils la différence entre une brebis et un mouton ? J'en doute, les tapis épais de l'hôtel de Lassay n'accueillent pas encore de bergerie, et c'est bien là le drame des parvenus qui ne voient la laine qu'en pelote.
Politique toute une vie, un vrai désastre pour les citoyens, la crise des Gilets jaunes en est un exemple, au Sénat ce n'est pas mieux, constitué à 80% d'élus de droite alors qu'ils ne pèsent plus rien dans la représentation nationale en termes de voix.
Rédigé par : Giuseppe | 20 juillet 2019 à 21:58
@ hameau dans les nuages | 20 juillet 2019 à 10:47
"Et ça y est ça recommence... alors je rectifie: 'les explications que vous avez fournies'. Vous parlez d'un temps où il n'y avait quasiment pas de service incendie..."
D'aaacord. Donc dans les siècles passées, les églises prenaient feu, parce qu'il n'y avait pas de pompiers. Maintenant qu'ils sont là, le feu a les chocottes, et les églises ne brûlent plus.
Sauf quand des terroristes musulmans que vous seul avez vus s'y mettent, et alors toutes les qualités anti-inflammatoires du bois de charpente s'évaporent, bizarrement. Les types se sont attaqués à la charpente de Notre-Dame précisément parce qu'elle brûlait fort mal.
Mais à part ça, c'est moi qui recommence. Ce n'est pas vous. Après votre interminable dégoulinade de n'importe quoi sur les disjoncteurs différentiels (qui avait au moins le mérite de l'originalité, sinon de la pertinence), vous rejoignez le club (très fourni sur le moment) des ignorants prétentieux qui ont essayé de mettre le feu à un bout de bois dans leur jardin sans y arriver, et donc c'est la preuve que ce sont les musulmans qui ont fichu le feu à Notre-Dame.
Faut-il une meilleure preuve que les complotistes sont des trolls ? Ils ne croient évidemment pas eux-mêmes à leurs salades. Ils essaient juste de se rendre intéressants.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 20 juillet 2019 à 21:14
@ hameau dans les nuages | 20 juillet 2019 à 10:47
Les tronçonneuses sont-elles encore permises alors que l'huile des chaînes est un polluant notoire ? Les fonctionnaires ont réponse à tout, ils ordonneront bientôt de ressortir les haches pour dégager les berges des rivières.
Rédigé par : vamonos | 20 juillet 2019 à 21:13
@ hameau dans les nuages | 20 juillet 2019 à 12:43
« Dîners de travail avec du pinard à 500 euros la bouteille ? Dites donc, cela a dû fuser les projets et les idées ! Volubiles ils devaient être... »
Pour réunir les conditions idéales d’une bonne réunion de travail il faut créer une ambiance conviviale qui prête à libérer les esprits. C’est parfois un peu cher c’est vrai, mais l’expérience montre que souvent le résultat est au bout ! :)
Rédigé par : Achille | 20 juillet 2019 à 14:36
@ hameau dans les nuages | 20 juillet 2019 à 12:43
Ils nous prennent vraiment pour des imbéciles, des couillons, mais quel mépris !
Nous y avions mangé avec les représentants d'un architecte national et reconnu mondialement - visionnaire, épuré, la classe, quoi ! -, des bureaux d'études du même calibre, repas sympas presque toutes les semaines, excellents et magnifiques souvenirs, sans compter les représentants financiers d'une enseigne multinationale…
Des "boutanches" à ce prix, notre écolo national ne se sentait plus, ce n'est pas des dîners de travail, il devait recevoir sans doute le roi de Prusse en personne ! Ou la reine d'Angleterre ! Dieu peut-être.
Brillants collaborateur et collaboratrice de notre immense créateur national de bâtis, représentants parisiens de grand bureau de pilotage, les boutanches comme vous dites, permettent de recevoir chez nous, avec tous les honneurs et le régal, sans se ruiner, au bout de la fourchette et du verre, ajouté au plaisir de nos hôtes pour des réunions de travail aussi - c'est un exemple parmi de nombreux autres.
http://www.restaurant-cidrerie-txotx.fr/
Ils nous mentent, ils se goinfrent d'une position pour épater la galerie, ils ne se sentent plus, nous considèrent comme des m... J'exagère à peine, alors que la France obscure travaille, produit, se bat tous les jours, et ces petit marquis de penser que lui et ses semblables ont tous les droits y compris celui de faire péter le bouchon sans regarder l'étiquette, Aphatie est allé à contrition.
Les copains pour profiter enfin d'une charge politique où tous les excès étaient permis. Allez donc manger au restaurant de notre Président sur les pentes du Tourmalet (l'étape d'aujourd'hui), avec le prix d'une seule boutanche de notre baron de l'écologie, vous allez régaler tous vos amis sous le plus beau panorama du monde et en prime assister au centenaire de la création du maillot jaune, sans chandelles mais avec amour et simplicité.
Que des parvenus détestables et aujourd'hui détestés, tous des petits qui d'un coup découvrent qu'ils peuvent se faire lustrer les mocassins à glands au Château, avant de prendre un coup de pied aux fesses bien mérité, sans barre chocolatée pour référentiel… Mais cela ressemble bien à un écolo de salon doré sur tranche.
Rédigé par : Giuseppe | 20 juillet 2019 à 14:11
@ Achille | 20 juillet 2019 à 10:20
Dîners de travail avec du pinard à 500 euros la bouteille ? Dites donc, cela a dû fuser les projets et les idées ! Volubiles ils devaient être...
Si cela continue vous allez soutenir la consommation de coke pour décoincer et libérer les énergies des hauts fonctionnaires ?
Rédigé par : hameau dans les nuages | 20 juillet 2019 à 12:43
Ainsi donc, l’enquête sur les homards dédouane notre ex-ministre.
Les sycophantes de Mediapart ripostent en tweetant que « c’est pas vrai ! », gamineries journalistiques que même Trotski désapprouverait, il renierait cette progéniture qu’il a pourtant créé.
Reste qu’on peut se réjouir de la descente de son piédestal de Mme de Rugy, la voici donc à poil, avec son sèche-cheveux à 499 euros. Il est fort probable que sa descente aux enfers va se poursuivre car son désormais député de mari a fort peu de chances d’être réélu député aux prochaines législatives.
Madame Sans-Gêne à Pôle emploi.
Peu importent les homards, mais le sèche-cheveux, ça signe tout de même la coquetterie d’une Marie-Antoinette de bazar.
Rédigé par : Savonarole | 20 juillet 2019 à 11:20
@ Robert Marchenoir | 20 juillet 2019 à 07:52
Et ça y est ça recommence... alors je rectifie: "les explications que vous avez fournies".
Vous parlez d'un temps où il n'y avait quasiment pas de service incendie... j'en sais quelque chose car j'habite une ferme qui a quasiment été détruite au début du siècle dernier. A l'époque le tocsin sonnait à l'église et chacun venait avec son seau pour faire la chaîne depuis le ruisseau proche. Aucune pompe avec tuyau, rien. Il reste des "tros" (bouts) de bois charbonné dans les murs que j'ai en photo mais Elusen va dire que je dévoile l'intimité de mon corps... de ferme...
Bien évidemment si vous voulez comparer avec l'incendie de Londres de 1666... Mais en écrivant ça je vous vois prêt à bondir en disant que donnant la date je fais allusion à un complot satanique alors qu'il n'en est rien...
Bon le temps est couvert il faut que j'en profite pour continuer à nettoyer les berges d'un ruisseau traversant mes champs et cela à presque 70 ans avec des moyens musclo-mécaniques, les désherbants étant interdits. Il faut faire attention car ici aussi on commence à être envahi de jeunes fainéants donneurs de leçons voulant sauver la planète en vivant des subsides de l'Etat. Une autre forme de chiendent qu'il faudra éradiquer.
Bonne journée ou nuit selon l'endroit où vous êtes, Bob...
Rédigé par : hameau dans les nuages | 20 juillet 2019 à 10:47
D’après l’enquête de l’Assemblée nationale, les dîners fastueux de François de Rugy qui ont poussé le ministre de la Transition écologique à démissionner étaient bien professionnels
Alors, bien sûr, certains adeptes indécrottables du « Tous pourris » vont nous dire qu’il s’agit d’une enquête de complaisance destinée à éteindre l’incendie provoquée par les deux pyromanes Plenel et Arfi. Il n’en demeure pas moins que nombre de médias semblent se désolidariser de Mediapart et de leur méthodes de voyous.
Pour ceux qui doutent encore de la perversité machiavélique d’Edwy Plenel voici ce qu’en dit le philosophe et politologue Pierre-André Taguieff qui fut ami avec Edwy Plenel avant de prendre ses distances avec ce
triste personnage
Je pense que c’est clair !
Rédigé par : Achille | 20 juillet 2019 à 10:20
L'enquête peu glorieuse de l'Assemblée pour essayer de sauver ce qui ne peut plus l'être, il suffit de lire la réponse de Fabrice Arfi.
Le remède est pire que la maladie, défendre l'évidence est d'une cruauté encore plus grande, pour celui qui s'est fait prendre les doigts dans les pinces du homard :
https://i.goopics.net/dREJa.png
https://i.goopics.net/eQKK9.png
En plus des entretiens enregistrés… Il a quelque chose du marquis de Carabas notre écolo national.
Au suivant !
Rédigé par : Giuseppe | 20 juillet 2019 à 09:14
@ hameau dans les nuages | 20 juillet 2019 à 00:14
Ah, non ! vous n'allez pas nous remettre le couvert avec vos disjoncteurs différentiels !
Donc, une bonne fois pour toutes :
Ce ne sont pas "mes" explications, ce sont celles des six journalistes du New York Times qui ont longuement enquêté sur la question, plus celles de la police, plus celles des pompiers, plus celles des responsables de la cathédrale, plus celles des responsables de la sécurité, plus celles de deux professeurs d'université qui passent leur vie à étudier les incendies et à enseigner leur prévention (et j'en oublie : avez-vous lu l'article ? j'en doute...).
Mais vous, parce que vous avez fait brûler deux traverses de chemin de fer avec une bande de vos potes bourrés dans un terrain vague, vous savez que tous ces gens-là ont tort, que c'est un attentat, le tout sans avoir jamais rien appris ni jamais rien étudié.
Bon, vous ne le dites pas explicitement, vous vous rendriez par trop ridicule, et puis c'est le modus operandi des complotistes dans votre genre.
En plus, vous nous la jouez réac tradi franchouille, alors que vous ne connaissez strictement rien aux églises et à leur histoire. S'il y a un truc qui a passé son temps à brûler à travers les siècles, ce sont bien les églises de France et leur charpente. La chronique est pleine, hélas ! de ces sinistres. En un temps où il n'y avait pas la queue d'un terroriste islamiste dans le pays.
A votre avis, pourquoi y avait-il un système de détection d'incendie d'avant-garde à Notre-Dame ? Pourquoi est-ce même la seule cathédrale de France a être dotée d'un PC de sécurité anti-incendie, occupé jour et nuit ? Pourquoi les pompiers de Paris avaient-ils élaboré des plans d'intervention détaillés couvrant tous les cas de figure ? Pourquoi se livraient-ils à des exercices réguliers dans la cathédrale ? Parce qu'il n'y avait aucun risque ? Vous êtes plus fort que tous les généraux des pompiers, aussi ?
Charlot, va !
Rédigé par : Robert Marchenoir | 20 juillet 2019 à 07:52
@ Robert Marchenoir | 19 juillet 2019 à 18:04
Vos explications ne donnent pas la raison de la vitesse de propagation de l'incendie.
Ici chaque année on fête la Saint Jean avec un feu d'importance. Nous sommes allés chez des amis pour respecter cette coutume. Pour ce faire, dans un champ avaient été accumulés depuis une année toutes sortes de végétaux mais pas que... Cette fois-ci avait été ajoutés à cet énorme tas deux vieilles traverses de chemin de fer en coeur de chêne et qui sont comme toujours imprégnées de créosote pour empêcher leur pourriture.
Une heure de brasier intense et elles étaient toujours là à peine entamées...
Sachant que les poutres de la cathédrale en coeur de chêne aussi ont des sections beaucoup plus importantes et proviennent d'arbres ayant commencé leur séchage sur pied en retirant une partie de leur écorce, puis abattus, puis immergés dans l'eau pendant une vingtaine d'années avant d'être exploités en charpente.
Rédigé par : hameau dans les nuages | 20 juillet 2019 à 00:14
@ Alpi
Je crois que ni Staline, ni Hitler, ni Brassens n'étaient petits.
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@ breizmabro | 18 juillet 2019 à 20:40
"Plenel qui n'est pas sourd a bien entendu la provocation."
Ce qu’a fait E. Macron envers E. Plenel le jour de cet entretien n'était pas bien.
On ne dénigre pas en direct (sur ses impôts) l'une des personnes que l'on a choisie pour nous interviewer, pour le meilleur et pour le pire, parce que ses questions finalement ne nous conviennent pas.
Ceci dit ce n'est que mon modeste avis...
Je trouve que le Président a un culot monstre.
S’il parlait des « Gaulois réfractaires » au cours d’une conférence de presse en France, les yeux dans les yeux avec les Français, ce serait vécu comme une véritable insulte et ne passerait pas.
Mais dit depuis l’étranger, comme il le fait habituellement, la distance affaiblit le propos et le rend moins provocateur.
Quel comédien !
Rédigé par : anne-marie marson | 19 juillet 2019 à 20:12
@ Robert Marchenoir 18h04
"La responsabilité de ceux qui ont mis au point le système de sécurité incendie, et surtout de ceux qui le surveillaient, est écrasante."
Commentaire d'une amie russe qui a fui son pays du temps de Brejnev: dans l'URSS de Joseph Staline, tous les ouvriers du bâtiment qui ont travaillé sur le chantier ainsi que les chefs d'entreprise, de même que les membres des équipes de sécurité, auraient été fusillés et leurs familles exilées et, pour ceux qui font des études, renvoyés de l'université...
On est vraiment laxiste en France !!
Rédigé par : caroff | 19 juillet 2019 à 19:22
Je me permets un hors-sujet pour faire le service après-vente de l'incendie de Notre-Dame. Le New York Times vient de publier l'une de ses enquêtes de référence sur le sujet. C'est édifiant.
1. La responsabilité de ceux qui ont mis au point le système de sécurité incendie, et surtout de ceux qui le surveillaient, est écrasante. C'est une illustration typique du vice français qui consiste à construire un éléphant blanc type Concorde, puis à l'exploiter avec les pieds jusqu'à ce qu'il s'écrase au sol en tuant tout le monde.
2. Pour être clair : c'est le facteur humain qui a foiré. Complexité extrême + performance technique passant avant la simplicité d'utilisation + abrutis chargés de surveiller le bouzin + je-m'en-foutisme + absence de rigueur = catastrophe "dont il est étonnant qu'elle ne soit pas survenue plus tôt", dit un professeur des sciences de l'incendie d'une université américaine -- car il y a des chaires des sciences de l'incendie dans les universités américaines.
Nous, on a des chaires de sociologie (eux aussi, notez bien, mais ils compensent). Détail piquant : le professeur en question est français. Il est même corse, à en juger par son nom. Mais il est allé exercer ses talents en Amérique, on se demande bien pourquoi...
3. Pour être encore plus clair -- et là, il s'agit uniquement de spéculation de ma part, vous imaginez bien que le New York Times n'a pas abordé le sujet : combien y a-t-il de chances pour que l'unique bonhomme qui a mis une demi-heure pour localiser l'incendie et appeler les pompiers soit un autochtone, plutôt qu'un allogène ? Qui donc travaille dans la "sécurité", en France ? Or, ce type porte une responsabilité écrasante dans l'incendie -- et ne parlons pas de ses chefs, bien entendu. Qui l'ont recruté et dirigé avec les pieds.
Rappelons ce que le politiquement correct ne veut pas que vous sachiez : quotient intellectuel moyen des populations du Maghreb, 85 ; quotient intellectuel moyen des populations d'Afrique noire, 70 (contre 100 en Europe). Ajoutons à cela : pratique du ramadan largement répandue chez les uns et les autres = diminution de la vigilance et de la résistance au stress, montée en flèche des accidents du travail à cette période, selon les statistiques publiées par la presse d'Afrique du Nord (mais pas par la nôtre, évidemment...).
4. La conception même du système de sécurité incendie était gravement défaillante. Un enfant de quinze ans aurait fait mieux. Ce fait avait déjà été révélé par une enquête du Monde, le New York Times ne fait que le préciser. Mais je n'ai lu aucune mise en cause, dans la presse française, des imbéciles qui ont été capables de concevoir un système affichant un départ de feu dans la zone "Combles nef sacristie" (*).
Or, il suffit de consulter un plan de Notre-Dame pour constater que la sacristie est à l'opposé des combles. Surtout s'il faut y aller à pied pour vérifier -- et c'est bien ce qui s'est passé. Un gardien est d'abord allé voir à la sacristie, et c'est ainsi qu'une précieuse demi-heure a été perdue. A part ça, la technologie était d'avant-garde -- des tubes aspirant en permanence l'air environnant pour détecter la moindre trace de fumée --, et comme d'hab', c'est sur le plus simple, le plus banal qu'on s'est vautrés.
5. On ne connaît pas la cause du déclenchement de l'incendie -- rien de nouveau là-dessus. On sait simplement qu'il n'est pas intentionnel.
6. On est passé à deux doigts de l'effondrement complet de la cathédrale. Le feu menaçait la tour Nord. Celle-ci renferme de lourdes cloches. Elles sont suspendues à une charpente en bois. Si cette charpente avait brûlé, les cloches auraient sans doute démoli la tour en tombant. Laquelle aurait entraîné la chute de la tour Sud, puis celle de tout l'édifice.
7. Les pompiers ont risqué leur vie. Ils n'étaient pas du tout sûrs de ressortir de la cathédrale. Une équipe a refusé d'aller au feu. Elle venait "d'une banlieue proche", nous dit le journal. Tiens donc...
8. Je serais curieux de savoir si quelqu'un a vu, dans les médias français, une description aussi claire, par le biais de l'infographie, du déroulement des événements. Or, le dessin est indispensable pour comprendre ce qui s'est passé. De même, les journalistes du New York Times, qui ont réalisé des dizaines d'interviews pour cet article, sont allés consulter les plans du système de sécurité incendie (qui comportent des milliers de pages) dans la bibliothèque où ils se trouvent. Je serais curieux de savoir si des médias français en ont fait autant.
Bonus de fin : au chapitre de l'incroyable incurie française, favorisée par le système fonctionnarial-communiste et conduisant immanquablement à des catastrophes gravissimes, je vous conseille également cette émission, réalisée par la rubrique Code source du Parisien, sur le déraillement de Brétigny-sur-Orge en 2013.
La synthèse de l'affaire est accablante. Après avoir écouté ça, on se demande s'il n'est pas plus sûr de prendre Aeroflot pour aller de Paris à Marseille, plutôt que la SNCF. Ce qui, étant donné la sécurité abominable de l'aviation russe, n'est pas peu dire...
______
(*) Très exactement, selon le New York Times, l'alarme qui s'est affichée sur l'écran de contrôle disait (moyennant de légères erreurs possibles dues à la double traduction) : "Combles nef sacristie - ZDA-110-3-15-1 - Aspirateur charpente".
Le code au milieu est l'identifiant du détecteur concerné. Il ne sert à rien, naturellement. Il y avait certainement des centaines de détecteurs. Impossible de comprendre immédiatement où le feu a pris en consultant un numéro.
La première partie de l'alarme induit en erreur, comme nous l'avons vu. C'est seulement la troisième partie qui aurait dû permettre la levée de doute : aspirateur désigne le type de détecteur (il y en avait sans doute d'autres), et charpente désigne la charpente de la cathédrale.
Il fallait donc en déduire que le feu ne pouvait avoir pris que dans les combles, puisque "charpente" se référait implicitement aux combles, et non à la sacristie.
On mesure à quel point ce message d'alerte était tordu, et favorisait l'erreur en situation de stress. Même si l'agent de garde l'avait correctement compris, et donné des instructions en conséquence, la seule indication donnée était remarquablement vague (sauf à consulter une table de correspondance de l'ensemble des détecteurs, classés par numéro !) : le feu est quelque part dans les combles, qui ne parcourent jamais que la totalité de la longueur de la cathédrale !
Les responsables de Notre-Dame maintiennent que le message transmis par radio, par l'agent de surveillance, disait seulement : "Combles nef sacristie". Le PDG de la société de surveillance affirme le contraire, et prétend : "De toutes façons, il y a une seule charpente, et elle se trouve dans les combles".
Typique du raisonnement de gros malin à la franchouille, qui coupe les cheveux en quatre en causant à côté du sujet. Sur les blogs, c'est seulement exaspérant. Quand on est chargé de la sécurité incendie de Notre-Dame, on voit où ça mène.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 19 juillet 2019 à 18:04
@ Patrice Charoulet | 19 juillet 2019 à 10:44
"C'est tout le problème que je pointais. Affinités politiques, entre Pupponi, les trois Corses et Charles de Courson ? Ce n'est pas un groupe, c'est un salmigondis".
Toutafé ;-)
Mais un salmigondis qui leur permet de bénéficier de TOUS les avantages d'un groupe parlementaire : temps de paroles, questions au gouvernement, présidences de commission et, et, et... financement !
Alors cela ne fait - une fois de plus - que conforter l'électeur qu'en matière de vie politique... les idées généreuses se plient tel le roseau et, vous qui aimez les chênes (de type gaullien) vous appréciez !
Et puis, même s'ils ne s'entendent sur RIEN, faire partie de ce groupe de "riens" leur permet d'exister, de passer devant les caméras de LCP, etc.
Et si on compare en plus l'évolution du nombre de députés de l'AN de 1958 à nos jours et le nombre de députés nécessaires à la constitution d'un groupe parlementaire... il faut s'attendre qu'à terme 10, voire 5 députés puissent en constituer un !!
1958 - 579 députés - 30 députés pour constituer un groupe parlementaire
de 1962 à 1986 aux environs de 480 députés
1er juillet 1988 - 577 députés - 20 députés (eh oui, Mitterrand sauve les communistes, enfin ce qu'il en reste, en leur permettant la création d'un groupe parlementaire)
27 mai 2009 - 577 députés - 15 députés pour constituer un groupe parlementaire
http://www.assemblee-nationale.fr/13/ta/ta0292.asp
https://www.france-politique.fr/assemblee-nationale-1986.htm
Rédigé par : Pierre Blanchard | 19 juillet 2019 à 15:59
Je me fiche du homard, du champagne et du foie gras (le caviar ne vaut pas tripette pour moi), en fait ceux qui peuvent en goûter et qui prononcent ces paroles, les repus, les goinfres, les cachottiers, ont soit des allergies, soit des aigreurs de breuvage ou des oursins dans les poches.
Ma belle - paraît-il (c'est selon) - italienne vient d'être cabossée du pare-choc arrière, toute neuve, ce n'est pas grave… C'est comme le champagne quand on sait qu'il ne vous coûte rien vous pouvez dire qu'il vous donne des aigreurs et le homard des allergies... Bande d'hypocrites ! de petits !
Non je tolère pas que l'on puisse accepter qu'un politique se fasse offrir des costumes, qu'un autre puisse se goinfrer de homards. Les notes de frais, tous les mois, et les frais d'obsèques seront payés de ma poche, tout cela existe, le reste est inadmissible, l'éthique est au-dessus de l'arbitrage du droit.
Quand je pense que certains députés disaient que c'est de la paperasse en plus. Dans toutes les entreprises respectables vous collationnez vos frais, vous-mêmes, cela prend moins de temps qu'il ne faut pour l'écrire, du temps masqué de votre vie professionnelle, le reste est littérature comme dit mon voisin.
C'est peut-être vieux jeu, mais nous sommes toute une communauté qui avons lutté, et sommes reconnaissants d'avoir été aidés par cette République, alors tous ces demi-mondains de nos impôts, assez !
Ils ne méritent en rien notre reconnaissance, c'est obscène que l'on puisse se servir en sachant que 4 000 000 de concitoyens vivent en hyper pauvreté, je ne veux pas vous la jouer Germinal, mais Edwy Plenel a raison, ce n'est que de l'investigation, et "chacun de payer à la hauteur de ses moyens", alors que nombre de ces politiques s'autorisent des dérapages... Ou des combats d'opérette comme notre René Dosière national après des décennies de mandats... Janvier 2018 il a fallu attendre pour un tamis dont les mailles sont encore trop grosses pour la voracité "crustacière" de certains... Enfin plutôt les mailles du filet.
Un bon point à Jacqueline Gourault qui paye ce qui lui revient de sa poche - c'est connu des journalistes - le montant je m'en fiche totalement, le geste est symbolique et l'exemplarité n'a pas besoin de juges, Mongénéral et ses factures de costumes, et son abonnement EDF.
Ce n'était pas anodin, comment être respecté si vous n'êtes pas respectable, et tout cela du plus simple pékin au plus décisif, n'a pas droit à l'oubli, la preuve ! Les journalistes scrupuleux le rapportent encore.
Rédigé par : Giuseppe | 19 juillet 2019 à 15:01
L’indignation de ces affaires tient surtout à la capacité de digestion de la société française. Un estomac hors du commun. Les Français sont une toile cirée. Une affaire ne dure que quinze jours, puis une autre surgit, puis une canicule survient, Brigitte Bardot est morte, Fogiel divorce, Christine Angot épouse JoeyStarr, Chirac ne va pas bien, etc. Nous allons voir tout cela. Vous verrez.
Tout cela nous ramène au fameux canard de Vaucanson.
Cet illustre orfèvre a démontré que l’on peut gorger un Français de graines et le faire déféquer normalement, en l’occurrence il s’agissait d’un canard, peu importe, quelle différence entre un Français et un canard ?
https://fr.wikipedia.org/wiki/Canard_de_Vaucanson
Rédigé par : Savonarole | 19 juillet 2019 à 14:11
@ Charles | 19 juillet 2019 à 08:53
Roy Bean, quelle histoire !
Votre commentaire passera inaperçu tant la 7e Compagnie qui tient ce blog ne s’intéresse qu’à ce qui se passe entre la ligne Maginot et le Finistère. Vous verrez que certains penseront à Mister Bean...
Rédigé par : Savonarole | 19 juillet 2019 à 13:30
Répondant à ma prose touchant le groupe "LT" à l'Assemblée nationale, M.Blanchard, vous me fournissez aimablement un lien, que j'ai lu. J'y trouve notamment ceci : "Les députés peuvent se grouper par affinités politiques".
C'est tout le problème que je pointais. Affinités politiques, entre Pupponi, les trois Corses et Charles de Courson ? Ce n'est pas un groupe, c'est un salmigondis.
Rédigé par : Patrice Charoulet | 19 juillet 2019 à 10:44
Vous êtes un vrai Roy Bean mais à sa différence vous vous disculpez.
Rédigé par : Charles | 19 juillet 2019 à 08:53
@ Exilé 18/07 20:10
Vous me confortez dans mon jugement car c'est exactement la pensée que j'exprimais.
N'attendons point d'une institution, quelle qu'elle soit, créée par l'homme, la perfection puisque l'homme lui-même est imparfait !
Rédigé par : Michel Deluré | 19 juillet 2019 à 08:48
@ Tipaza
« Si je vous disais qu'il m'arrive de cesser d'être sérieux et d'écrire sous forme d'écriture automatique, et que cette idée bizarre m'est venue spontanément sans l'avoir cherchée une seconde. »
Eh bien peut-être avez-vous été inspiré, car le Décalogue suffit à poser les grands principes régissant une société sans avoir à faire appel au bric-à-brac que nous connaissons en France.
Rédigé par : Exilé | 19 juillet 2019 à 08:28
Serait-ce du "lynchage" de faire remarquer que des gens aussi intelligents, éduqués, cultivés, appelés à nous construire ce monde merveilleux (selon eux) de demain, ne comprennent même pas que dans le contexte de paupérisation d'une partie de la population, il y a des comportements politiquement suicidaires qu'il convient d'éviter comme la peste ?
On en reste bouche bée ! Après, on peut toujours se perdre en conjectures, nier, minimiser, s'indigner ou - le comble ! - se victimiser. Lamentable !
Rédigé par : GERARD R. | 19 juillet 2019 à 07:46
Allez, ne vous reprochez rien ! Il n'y a pas mort d'homme dirait Jack Lang, et à côté de Fillon ou Cahuzac c'est un amateur de troisième division de district. Mais n'empêche, il y a gruge significative sur les deniers publics qui sont les nôtres, et en ces temps de sacrifices (relatifs, mais l'époque est portée à l'exagération), ça ne peut pas et doit pas passer.
Et puis de Rugy franchement, c'est pas une grande perte, on en trouve à la pelle des technocrates portant beau et parlant bien dans son style !
Rédigé par : Tomas | 19 juillet 2019 à 01:32
Un dernier pour la route, du Cheval Blanc of course, le salon de ma coiffeuse est très sympa, et pour les cheveux (pour ceux qui en ont bien sûr) elle a le coup de ciseau magique et pétillant, les pieds sur terre aussi ; entre les charges patronales, les loyers, l'eau et l'électricité qui augmentent sans cesse, elle me glisse "ils sont choux n'est-ce pas ?!"
https://i.goopics.net/wy8xw.png
Puis me souffle en suivant "c'est pas bien du tout non plus, c'est nos impôts en même temps… C'est craquant quand même…", et son ciseau leste s'est mis à rêver mais toujours aussi sculpteur, une fée du shampoing/coupe courte-sportive-habillée…
Rédigé par : Giuseppe | 18 juillet 2019 à 22:38
@ Tipaza | 18 juillet 2019 à 11:44
« Je vous suggère la lecture de cet article et de le méditer, peut être comprendrez-vous la faute majeure de cette loi. »
De toute façon cette loi ne sera pas opérationnelle de sitôt. Il faut d’abord qu’elle passe par le Sénat. Ensuite il n’est pas impossible que le Conseil constitutionnel la retoque.
Techniquement elle sera difficilement applicable car les opérateurs ne disposent pas des moyens suffisants pour contrôler les commentaires orduriers, diffamatoires, qui inondent les réseaux sociaux. Même avec des algorithmes sophistiqués permettant de déceler les expressions à caractère injurieux, certains passeront au travers des mailles du filet.
Nous vivons déjà dans un monde liberticide puisque la moindre conversation à caractère privé peut se retrouver en quelques secondes sur les réseaux sociaux ou dans les médias.
Prenez l’exemple du pauvre Benjamin Griveaux qui pensait pouvoir traiter ses rivaux pour l'investiture LREM aux élections municipales de Paris de parfaits abrutis. Il a dû se résoudre à faire platement ses excuses aux personnes incriminées.
Désormais dans une réunion privée il va falloir demander aux personnes présentes d’éteindre leur portable afin de pouvoir dire tout le mal que l’on pense de ses adversaires. Ou alors il conviendra de soigneusement choisir ses amis, ce qui, en politique, relève de la gageure.
La liberté d’expression n’existe plus, que ce soit sur les réseaux ou dans sa vie privée. Big brother is listening to you !
Eh oui, on en est là !
Rédigé par : Achille | 18 juillet 2019 à 22:00
@ Patrice Charoulet | 17 juillet 2019 à 22:45
Ne me faites pas douter de votre perspicacité, vous qui vous annoncez comme « friand de la politique intérieure ». Vous savez combien il est important d’intégrer un groupe parlementaire avec tous les avantages associés !
Sinon, vous me décevrez.
http://www2.assemblee-nationale.fr/decouvrir-l-assemblee/role-et-pouvoirs-de-l-assemblee-nationale/les-organes-de-l-assemblee-nationale/les-groupes-politiques
Fiche de synthèse n°22 : Les groupes politiques.
D’ailleurs, la composition plus qu’hétéroclite du groupe Libertés et territoires les a amenés à désigner des vice-présidents de groupe mais, comme précisé sur Wiki:
« Le groupe LT a désigné des coprésidents, qui exercent cette responsabilité de manière collégiale. Cependant, le règlement de l’Assemblée nationale ne reconnaissant qu’un titulaire pour cette fonction, seul Philippe Vigier assure la présidence institutionnelle du groupe1 et participe à la Conférence des présidents de l'Assemblée nationale. »
https://fr.wikipedia.org/wiki/Groupe_Libertés_et_territoires
Rédigé par : Pierre Blanchard | 18 juillet 2019 à 21:38
@ Michelle D-LEROY | 18 juillet 2019 à 12:50
"Toutefois, il est infiniment regrettable que ce soit cette personnalité ambiguë (Edwy Plenel) qui reste presqu'exclusivement un contre-pouvoir aujourd'hui".
Entièrement d'accord. D'autre part, concernant la sensibilité aux critiques de François de Rugy, ce qu'il vit est rude, et c'est dommage pour lui, mais il donnait l'impression que n'importe quel politicien peut arriver à un poste hiérarchique très élevé simplement parce qu'il a su louvoyer, et parce qu'il faut plaire aux écolos. Cela dévalorise la fonction.
Le parlement et les parlementaires valent mieux que cela, on ne peut pas les réduire au rôle de mondains inutiles. Et si c'est le cas, le chantage au suicide pour faire taire la contestation, qu'il soit sincère ou non, ne résout pas le problème. Il l'aggrave, parce que c'est déloyal. Un homme qui accepte de telles responsabilités et un tel pouvoir sur ses concitoyens doit être prêt à répondre de ses actes. Je reconnais qu'on traite l'establishment avec tant de révérence en France que le contraste doit être traumatisant, quand on est obligé de donner sa démission.
Rédigé par : Lucile | 18 juillet 2019 à 20:57
Ce n'était pas un homme d'Etat. Qu'il ait eu une défense aussi pleurnicheuse montre que cette personne n'avait pas les qualités humaines et techniques pour faire face à une crise. Je n'aime pas particulièrement Plenel mais (comme dirait Fabius) il a fait du bon boulot.
Rédigé par : decurion | 18 juillet 2019 à 20:50
@ Michelle D-LEROY 18 juillet 2019 à 12:50
"Certes Edwy Plenel avec son regard prêt à saisir sa proie, et ses méthodes soviétisantes, n'est pas un journaliste très sympathique, vu qu'il ne cherche qu'à anéantir son adversaire."
Moi je crois que Plenel a SON adversaire et c'est Manu et rien que Manu, depuis le jour où, interviewé par Bourdin face à Manu, ce dernier lui avait rivé son clou et l'avait un peu ridiculisé, lui qui avait fait sa forte tête en venant sans cravate à la télé (!) face au président de la République.
Depuis ce jour il fait dans la vengeance vénéneuse avec ses armes bien aiguisées de journaliste enquêteur secondé par ses pisteurs, dont Fabrice Arfi.
En tout état de cause tous les moyens lui seront bons pour, par la bande, comme au billard, tacler Manu et son incapacité à bien choisir ses "collaborateurs", ce qui est le plus grave pour un chef d'entreprise et plus particulièrement pour celui qui proclame être responsable de tout, et que si l'on n'est pas content qu'on vienne le chercher.
Plenel qui n'est pas sourd a bien entendu la provocation.
Ceci dit ce n'est que mon modeste avis...
Rédigé par : breizmabro | 18 juillet 2019 à 20:40