Si le président de la République avait lu l'essai éblouissant de Pierre Mari "En pays défait" (éditions Pierre-Guillaume de Roux), il se serait évité beaucoup d'erreurs dans sa perception de la France et des Français, dans son approche du pays profond.
Je mentionne le nom de l'éditeur parce que je recommande absolument à ceux qui me lisent et me font confiance d'acheter cet ouvrage étincelant.
D'abord on se sent infiniment petit, malgré une familiarité de pensée, face à un tel pamphlet à la fois délicat et vigoureux qui offre dans une langue parfaite, analyse, dénonciation, autopsie de la société, mise en pièces de la modernité, nostalgie décapante d'une France qui permettait un récit national. Rien de plus convaincant que la démolition d'un présent médiocre grâce à un style relevant d'un passé rêvé !
Quel bonheur aussi de voir si superbement exprimés, mais par un autre, ses idées, ses sentiments, sa hantise du déclin, son incoercible regret des grandeurs disparues, sa quête éperdue du courage et d'une humanité digne de ce nom ! Je ne connais pas Pierre Mari mais il me suffit de constater avec quelle parcimonie médiatique son opuscule inimitable a été célébré - si j'exclus le bel éloge par François Cérésa dans Service Littéraire - pour comprendre que sa singularité brillante et lucide insupporte, comme une douloureuse écharde dans le pied de l'époque.
Sans offenser personne, je suis moi-même conduit non pas à réviser mes dilections réactionnaires mais, grâce à lui, à mieux les hiérarchiser et à ne plus constituer tout brûlot intellectuel et acide comme une indéniable avancée. Il y a chez Pierre Mari une puissance des mots, une fulgurance de la réflexion, qui échappent au classicisme corseté et amer pour incarner, en creux, tout ce qu'on devrait espérer au regard de ce qui nous manque.
Pierre Mari, d'ailleurs, sera certainement le moins surpris de sa relative invisibilité puisqu'il écrit - au sujet des "hommes de lettres" et indirectement de lui-même - que "l'alternative est devenue radicale(...)entre les tenailles et le succès, entre le bouillonnement médiatique et la poursuite tenace d'une action, nerfs et muscles tendus sur l'outil, il faut obligatoirement choisir".
Il a évidemment choisi les "tenailles".
Son constat de désespoir et de faillite, il l'adresse aux élites qui en sont les principales responsables, à la fois à cause de leur vaniteuse, bavarde et superficielle impuissance et parce qu'elles nous donnent l'illusion d'agir pour nous et à notre place alors que la véritable action est muette et modeste. Il s'attaque au poison de la visibilité qui fait croire à l'importance, il s'attaque à la dénaturation du langage en slogans managériaux, il s'attaque à l'absence de caractère chez les écrivains. Derrière les apparents changements, de Mai 68 à aujourd'hui, il met en évidence moins des ruptures qui seraient pour certaines des avancées et pour d'autres des régressions, qu'un implacable délitement de la France oublieuse de son Histoire et de sa civilisation.
Il ne faudrait cependant pas dégrader sa vision en l'assimilant à une destruction méthodique réactionnaire et facile car elle me semble au contraire, malgré les abstractions qui la structurent, être suffisamment pertinente, identifiable et opératoire pour ouvrir largement les portes de l'avenir si nous avions enfin des élites dignes de ce que nous avons de meilleur et non pas fidèles à ce qu'elles ont de pire. En ce sens, peut-être même contre l'auteur, ses pages découragent moins qu'elles n'encouragent comme toute lumière est forcément plus gratifiante que n'importe quelle obscurité.
Après avoir lu passionnément, intensément ce livre, goûté son style de haute volée polémique - il fait mal en même temps qu'il pourfend avec grâce et une élégante cruauté, laissant deviner ses adversaires plus qu'il ne les nomme -, je n'ai pu m'empêcher de songer à ces cénacles d'écrivains, d'intellectuels et d'artistes que le président de la République réunit pour les flatter et se flatter. Pierre Mari n'y aurait pas sa place parce que peu ou prou tous, les conviés heureux comme les grincheux mais présents, baignent dans une sorte de parisianisme et de mondanité qui est le vice principal qu'abhorre Mari et la plaie de ce monde.
Le président Macron aurait dû lire l'écrivain Mari. Peut-être le fera-t-il ?
Il n'est jamais trop tard pour que la voix d'une formidable et libre irresponsabilité - tenue par rien, elle voit juste et loin - donne des leçons à un pouvoir qui en aurait eu bien besoin et devrait s'en inspirer pour son avenir de trois ans.
Incipit : "la France a la rage de l'abaissement moral" (Flaubert).
Tout pour plaire à Xavier Nebout…
Trois exemplaires au courrier de ce matin…
J'aime bien partager...
Rédigé par : sbriglia | 22 juillet 2019 à 14:02
Il semble si loin, ce temps où Ellen votait pour Macron, si beau !
Les arguments d'aujourd'hui ont la même valeur que le vote d'hier.
Rédigé par : Aliocha | 21 juillet 2019 à 09:32
M. Macron, égocentrique, arrogant, prétentieux, manipulateur, détestant la culture française que nos ancêtres, de grands bâtisseurs, nous ont laissée en héritage, piétine les valeurs républicaines, appauvrit les Français et le pays, creuse la dette, organise insidieusement l'immigration clandestine, si imbu de sa personne qu'il se suffit à lui-même tant qu'il a le support financier de ses copains banquiers pour continuer sa marche vers la destruction finale.
"Un dirigeant arrogant” : un ami de Macron ne le “reconnaît plus”, Macron a perdu la boule :
https://www.valeursactuelles.com/politique/un-dirigeant-arrogant-un-ami-de-macron-ne-le-reconnait-plus-101067
La fête à Macron le 14 juillet 2019. La vérité sans langue de bois.
https://www.youtube.com/watch?v=yQK3xn4Xo6w
Rédigé par : Ellen | 21 juillet 2019 à 08:33
@ Tipaza | 20 juillet 2019 à 22:58
Pardonnez-moi ! J'aurais dû vous relire avant d'intervenir. Mais j'étais d'accord avec la teneur de votre remarque. Je pense qu'en France les gens se taisent mais n'en pensent pas moins.
Je suis quand même un peu inquiète devant l'ampleur du politically correct aux USA et devant la naïveté suicidaire de la jeune génération, malgré quelques soubresauts annonciateurs de changement dans les milieux universitaires.
Rédigé par : Lucile | 20 juillet 2019 à 23:49
@ Exilé à 20:00
"Bref, il a tracé une croix sur la France et ses habitants fondateurs"
Cher Exilé, bravo pour votre compilation. Par ailleurs, il a bien dit "une croix" et pas "un croissant" : vous voyez bien qu'il a, lui aussi, des racines judéo-chrétiennes !! Et s'il se bonifiait avec le temps, comme le vin de Montlouis !
Rédigé par : Jean le Cauchois | 20 juillet 2019 à 23:12
@ Lucile | 20 juillet 2019 à 21:05
"J'aurais ajouté la Suisse à la liste de Tipaza."
Mais j'ai bien parlé de la Suisse à la fin de mon commentaire en y ajoutant un zeste d'humour.
J'ai écrit ceci :
"Voilà par un exemple, dont je reconnais qu'il est trivial, la situation devant laquelle sont placés les peuples occidentaux.
La Suisse exceptée, mais on ne parle pas des paradis, qui sont de moins en moins bancaires d'ailleurs."
Si je n'ai pas mis la Suisse dans le même paragraphe que les USA et la Grande-Bretagne c'est qu'il y a une grande différence entre la volonté de neutralité de la Suisse, sa façon de se vouloir à l'écart des turbulences historiques, encore qu'elle soit plus ou moins soumise à certains diktats de l'UE, et les autres nations qui sont directement engagées dans le cours de l'histoire du monde.
Bref on ne peut pas comparer les acteurs ostensibles que sont les USA et la Grande-Bretagne dans le monde et la retenue réelle ou apparente de la Suisse qui joue uniquement sur une pouvoir financier qu'elle a perdu depuis que les USA sous Obama, suivis par d'autres pays, l'ont contrainte à abandonner le secret bancaire.
La Suisse est peut-être un paradis comme je l'ai dit.
Ceci dit il y a eu également des problèmes internes violents avec le Jura francophone qui voulait s'affranchir de la tutelle du canton de Berne et qui a fini par y arriver après une lutte dans laquelle il y a eu quelques actions de terrorisme, à la façon suisse, c'est-à-dire modérées.
Le Jura francophone est devenu canton officiel de la Confédération en 1979.
Rédigé par : Tipaza | 20 juillet 2019 à 22:58
@ Lucile 20 juillet 2019 21:05
"L'Angleterre n'a pas de constitution"
Effectivement le Royaume-Uni n'a pas de constitution, mais un ensemble de règles qui deviennent "constitutionnelles" avec le temps et l'usage.
Merci de cette précision.
Je suis bien d'accord avec vous pour ajouter la Suisse à la liste de Tipaza.
Cordialement.
Rédigé par : boureau | 20 juillet 2019 à 22:11
@ boureau | 20 juillet 2019 à 13:41
L'Angleterre n'a pas de constitution.
Une des caractéristiques de l'Angleterre est la Commun Law, qui a influencé le système américain. Les lois n'ont pas été édictées par des autorités, elles sont sorties d'études (et de résolution) de cas, et ont servi de références ensuite.
J'aurais ajouté la Suisse à la liste de Tipaza.
Rédigé par : Lucile | 20 juillet 2019 à 21:05
@ Michel Deluré
« Ce dont je doute en revanche, c'est que notre Président se situe dans la lignée de ces hommes ou femmes qui ont marqué notre Histoire parce qu'ils ont su, au moment nécessaire, changer le cours de celle-ci en ayant la capacité, le courage, de dire « non », de s'opposer au dogme ambiant, de préserver ce qui fait la France. »
Ah bon ?
Il est pourtant manifeste qu'il fait plutôt tout ce qu'il peut pour la déconstruire, à commencer par « le monde ancien » (*) au profit d'un « monde nouveau » (*) où les « Gaulois réfractaires au changement» (*) ainsi que les « gens qui ne sont rien » (*) et la « majorité de femmes illettrées » (*) seront remplacés par la diversité dans un pays où « il n'y a pas une culture française » (*) mais une « lèpre populiste » (*).
Bref, il a tracé une croix sur la France et ses habitants fondateurs.
(*) En dialecte macronien dans le texte.
Rédigé par : Exilé | 20 juillet 2019 à 20:00
@ Tipaza 20 juillet 2019 09:38
"Seuls, peut-être dans ce concert de nations vieillissantes et oublieuses du principe fondamental de délégation de pouvoir, les USA sous l'impulsion un peu déjantée de Trump et la Grande-Bretagne qui hésite encore à rester dans la ligne de sa Grande Chartre, modèles d'entre les modèles, semblent conserver un zeste de démocratie..."
Singulières ces deux démocraties occidentales effectivement dans un affaissement constant des autres.
Ne serait-ce pas dû également à la remarquable stabilité de leurs institutions constitutionnelles ?
Avec en plus, la Cour suprême pour l'une et la monarchie pour l'autre !
Quand on mémorise les changements continuels, fondamentaux ou artificiels de la nôtre par exemple...
Cordialement.
Rédigé par : boureau | 20 juillet 2019 à 13:41
"En attendant Pierre Mari et... son message !"
Feuilletage distrait de la presse régionale ! Ouest France de ce jour :
"Trois hauts fonctionnaires privés de la Légion d'honneur :
Jean Daubigny, commandeur de la Légion d'honneur, ancien préfet de la Région Bretagne et Pays de Loire, suspendu pour trois ans* de son titre. En 2017, il avait été condamné à huit mois de prison avec sursis pour ne pas avoir payé ses impôts pendant au moins quatre ans.
Même sanction mais pour une durée de cinq ans*, pour l'ancien préfet de l'Orne, Jean-Jacques Debacq, chevalier de la Légion d'honneur, qui faisait payer ses contraventions par son administration.
L'ancienne directrice de l'INA, Agnès Saal, condamnée à trois mois de prison avec sursis, pour des frais de taxis indus, est, elle aussi, privée de ses insignes pour deux ans*."
*Pourquoi seulement privation de l'insigne pour trois ans, cinq ans, deux ans ! Pourquoi pas définitivement ? A remarquer pour ces privilégiés : le sursis bien sûr !
Ah qu'il est doux d'être haut fonctionnaire dans cette France délétère de l'Etat qui a, depuis longtemps, abandonné l'honneur et les exigences de la fonction.
Comme les politiques, tous pourris les hauts fonctionnaires ? Beaucoup trop en tout cas !
Cordialement.
Rédigé par : boureau | 20 juillet 2019 à 11:40
Pas lu ce livre de Pierre Mari, peu probable que je le lise tant son thème est rabâché et ne fera que me confirmer tout ce que je sais déjà, hélas.
En revanche, il a écrit un très bon livre « Résolution », où le charabia managérial venu des USA plombe les relations dans l’entreprise.
Ainsi, on ne peut plus convoquer un collaborateur pour lui signifier qu’on va lui souffler dans les bronches, il convient de lui dire « j’aimerais qu’on se rencontre autour d’un café afin de partager avec vous » (to share with you). Généralement le malheureux n’a pas le temps de finir son café.
http://www.lelitteraire.com/?p=43082
Rédigé par : Savonarole | 20 juillet 2019 à 10:46
"Son constat de désespoir et de faillite, il l'adresse aux élites qui en sont les principales responsables" (PB)
Nous assistons à une dérive de la démocratie, assez classique dans les vieilles sociétés comme la nôtre, dérive que l'on constate dans toutes les vieilles nations occidentales.
La démocratie est ou devrait être le gouvernement du peuple par et pour le peuple.
Évidence qui signifie que les gouvernants qui sont élus reçoivent une délégation de pouvoir de la part du peuple.
Le drame c'est que cette délégation de pouvoir est considérée par les élus comme un abandon de pouvoir et qu'ils considèrent qu'ils n'ont plus de comptes à rendre ou si peu que pas, après élection et cela jusqu'aux promesses illusoires de l'élection suivante.
Ils poussent la perversité de cet vision d'abandon de pouvoir par le peuple jusqu'à s'autoriser un abandon de souveraineté de la nation à des structures administrativo-politiques dont l'UE est l'exemple emblématique, mais dont d'autres structures internationales font également partie.
Seuls peut-être dans ce concert de nations vieillissantes et oublieuses du principe fondamental de délégation de pouvoir, les USA sous l'impulsion un peu déjantée de Donald Trump et la Grande-Bretagne qui hésite encore à rester dans la ligne de sa Grande Charte, modèle d'entre les modèles, semblent conserver un reste de vraie démocratie, celle qui n'oublie pas qu'il n'y pas en démocratie d'abandon de pouvoir du peuple.
Je ne doute pas que le diagnostic de Pierre Mari soit le bon, mais quid du remède pour guérir le malade ?
Un des remèdes, mais pas le seul, est le référendum d'initiative populaire ou citoyenne, comme on voudra.
On me dira que le peuple ne répond jamais à la question posée.
Remarque fallacieuse, car on devrait dire qu'on ne lui pose jamais les bonnes questions.
Puisque l'actualité est au homard, si on demandait à un homme perdu depuis quatre jours (limite de survie biologique sans boire) dans le pire des déserts, celui d'Atacama, si donc on lui demandait s'il veut un homard grillé à la plancha, et qu'il réponde non, aurait-il fait une mauvaise réponse ou la question aurait dû être s'il voulait boire de l'eau ?
Et d'ailleurs on aurait dû lui donner à boire sans question.
Voilà par un exemple, dont je reconnais qu'il est trivial, la situation devant laquelle sont placés les peuples occidentaux.
La Suisse exceptée, mais on ne parle pas des paradis, qui sont de moins en moins bancaires d'ailleurs.
Rédigé par : Tipaza | 20 juillet 2019 à 09:38
Devant un tel enthousiasme Philippe Bilger, il semble bien difficile de résister à l'envie de se précipiter chez son libraire attitré - au diable Amazon ! - pour se procurer cet ouvrage, loué de manière aussi dithyrambique.
Le thème abordé et qui rejoint peu ou prou, comme le souligne Achille, celui déjà maintes fois traité par de nombreux autres essayistes, me fait cependant hésiter, même si l'approche par son auteur est sans doute différente, ce dernier ayant notamment précisé que « ce livre n'est pas une analyse des causes du désastre : ce serait plutôt la confession d'un enfant du siècle précédent ».
Je ne sais si EM sera sensible à vos conseils et si la lecture éventuelle de cet ouvrage nourrira sa réflexion.
Ce dont je doute en revanche, c'est que notre Président se situe dans la lignée de ces hommes ou femmes qui ont marqué notre Histoire parce qu'ils ont su, au moment nécessaire, changer le cours de celle-ci en ayant la capacité, le courage, de dire « non », de s'opposer au dogme ambiant, de préserver ce qui fait la France.
Rédigé par : Michel Deluré | 20 juillet 2019 à 09:08
Les tenues de clown de la porte-parole du gouvernement en disent long sur la façon dont le pouvoir considère les Français.
Rédigé par : decurion | 20 juillet 2019 à 08:04
@ Ellen
« La France se relèvera le jour où tous ces incapables politicards et leur chef pas mûr pour diriger un pays prendront la porte. »
Ce n'est pas la peine de le leur suggérer.
Ces gens-là dérobent tout ce qui leur tombe sous la main, même des portes.
Rédigé par : Exilé | 19 juillet 2019 à 19:19
Il y a quelque temps, Zemmour avait consacré un article au livre de Pierre Mari. Sur votre blog, à votre tour, vous écrivez sur ce livre que vous avez apprécié. Prévenant
Pierre Mari de votre éloge, il m'en remercie, mais il me dit que son (excellent) éditeur m'avait précédé ce matin.
A mon humble avis, cet éloge écrit pourrait être heureusement complété par un dialogue oral d'une heure, qui ne déparerait pas votre belle collection.
Rédigé par : Patrice Charoulet | 19 juillet 2019 à 17:46
Ouvrage acheté sur vos conseils et en cours de lecture ! Pour le moment ça tient toutes ses promesses !
Rédigé par : Marieke | 19 juillet 2019 à 16:37
Pour ceux qui ne l'ont pas lu et qui sont en retard, l'onglet contact et vous saurez tout :
https://www.pgderoux.fr/fr/Livres-Parus/En-pays-defait/343.htm
Rédigé par : Giuseppe | 19 juillet 2019 à 15:16
@ Xavier NEBOUT | 19 juillet 2019 à 11:33
"Ok, vu l'injonction, je commande ; mais si c'est du baratin, vous allez m'entendre !"
J'ai cru que c'était du Savonarole, et en descendant, surprise, je découvre Xavier, drôle et plein d'humour.
M. Bilger a déjà écrit "la France en miettes" et dans un registre similaire Pierre Mari "regarde la France tomber".
https://www.causeur.fr/pierre-mari-regarde-la-france-tomber-162943
Tout est à reconstruire depuis la débâcle de tous nos gouvernants. Macron, au lieu de relever le défi, enfonce le clou pour faire de la France un pays sans identité, un pays apatride. La France se relèvera le jour où tous ces incapables politicards et leur chef pas mûr pour diriger un pays prendront la porte.
Rédigé par : Ellen | 19 juillet 2019 à 14:10
Ok, vu l'injonction, je commande ; mais si c'est du baratin, vous allez m'entendre !
Rédigé par : Xavier NEBOUT | 19 juillet 2019 à 11:33
Vu que vous êtes chevalier de l'ordre national du Mérite depuis le 13 Juillet 2000, et que le Bulletin national que publie cet ordre publie à destination de ses membres une liste de lectures conseillées, vous devriez leur suggérer cet auteur pour une prochaine publication.
Rédigé par : Catherine JACOB | 19 juillet 2019 à 08:37
...si nous avions enfin des élites dignes de ce que nous avons de meilleur et non pas fidèles à ce qu'elles ont de pire.
Philippe Bilger reconnaît enfin que les élites ou supposées telles ne sont pas tout à fait conformes au modèle qu'elles prétendent incarner.
Rédigé par : Exilé | 19 juillet 2019 à 08:37
On se calme cher P. Bilger, on se calme ! "En Pays défait" est introuvable pour l'instant dans nos provinces reculées. Sans doute une diligence qui a versé ! Avec son contenu !
Avant de se jeter sur ce nouveau testament, on peut lire un entretien de Pierre Mari avec Juan Asensio sur le site Stalker.
Pas de quoi en faire un nouveau messie à partir de ces quelques lignes.
Mais patience, attendons le texte !
Cordialement.
Rédigé par : boureau | 19 juillet 2019 à 07:59
A quoi bon se précipiter pour lire cet ouvrage de Pierre Mari ? Tout ce qu’il dit nous l’avons entendu déjà des milliers de fois par des polémistes de tout poil, Zemmour et compagnie sans oublier les talk-shows du type TPMP, ONPC et les émissions de radio genre Grandes Gueules ou Vraies Voix dans lesquelles n’importe quelle commère de quartier peut donner son avis.
Le style de Pierre Mari est sans doute plus élaboré, les mots plus percutants, les exemples mieux choisis, mais globalement le contenu est le même. Toujours la même soupe réchauffée qui consiste à critiquer le pouvoir en place, les élus qui abusent de leurs prérogatives, les élites qui prennent les citoyens pour des imbéciles.
En ce moment je suis en train de lire "Dans les forêts de Sibérie" de Sylvain Tesson. Là au moins nous changeons de registre. Un vrai retour aux sources, à nos origines, bref une véritable évasion. Lisez-le, vous ne le regretterez pas !
Rédigé par : Achille | 19 juillet 2019 à 06:51
Cher Philippe,
Il existe de nombreux commentaires critiques sur la toile et cela fait deux heures que nous essayons de comprendre par ce moyen, cet outil, la personne de Pierre Mari.
"L'Ange incliné" semble un peu fleur bleue. A chacun sa crise de la quarantaine au moment où cela advient.
Le thème de l'exil un peu trop personnel.
Le thème de la vie en entreprise, un peu déjà vu.
Critiquer les polémiques en se complaisant à les multiplier n'offre pas d'intérêt.
La critique du général de Gaulle, acide et déplacée, montre un auteur autocentré et politisé qui n'a pas cherché à comprendre sa grandeur. Souhaitons qu'il la trouve un jour.
La grandeur de la France ne peut se comprendre sans une approche approfondie de l'oeuvre du général de Gaulle et si quelques critiques peuvent être formulées, la tentative de sa destruction mémorielle semble inintéressante.
Il semble plus jouissif de produire des propositions pour l'avenir, de s'inscrire dans une mondialisation réfléchie en exerçant un travail de mémoire et en inspirant l'espoir et des valeurs que de se réfugier dans des paradis perdus qui n'en furent jamais.
françoise et karell Semtob
Rédigé par : semtob | 19 juillet 2019 à 02:27
Pierre Mari "En pays défait" (éditions Pierre-Guillaume de Roux)
Se dépêcher !
Il ne reste que deux exemplaires à la FNAC et 14 chez Amazon pour livraison gratuite !
Pour Philippe : pouvez-vous reparler du sujet dans une semaine pour nous permettre d'en débattre ici après l'avoir lu ? Merci !
Rédigé par : Claude Luçon | 18 juillet 2019 à 23:33
Mari sur Google : rien, nada...
Pierre Mari sur Google : presque rien, nada...
Excitant !
https://fr.wikipedia.org/wiki/Pierre_Mari
Rédigé par : sbriglia | 18 juillet 2019 à 23:10
Merci pour l'information et la synthèse particulièrement éclairante. Naturellement je commande cet ouvrage. En ce qui concerne le Président Macron il n'y a aucune chance qu'il lise cet ouvrage, trop sûr de lui-même, certain de posséder l'alpha et l'oméga en toute chose, il n'en retiendrait rien. Mais "on" peut toujours lui en faire parvenir un exemplaire. Ainsi, dans trois ans s'il n'est pas réélu, ou s'il ne se représente pas à l'instar de son mentor, il y trouvera, à vous lire, les causes de son, de ses échecs qui coûtent et coûteront très cher à la France. Félicitations.
Rédigé par : Bernet Louis | 18 juillet 2019 à 20:29
Merci Philippe Bilger.
Je file l'acheter !
Bien cordialement.
Rédigé par : Olivier Ezquerra | 18 juillet 2019 à 20:17