Le constat.
"Chaque jour plus de cent dix dépositaires de l'autorité agressés...Les hommes du feu exposés à une brutalité de chaque instant...Mal-être dans les commissariats d'Île-de-France...L'Intérieur face à des suicides de policiers plus nombreux que jamais" (Le Figaro, Le Monde)
A l'exception de quelques angéliques et d'idéologues qui, pour ne pas perdre leurs illusions ou se contenter de maudire le capitalisme, nient la réalité et ses évidences, la montée d'une violence tellement multiple et diffuse qu'on lui consacre une multitude d'analyses et de commentaires mais sans savoir par quel bout la prendre, est incontestable et fait l'objet d'un consensus découragé.
Le débat se rapporte à la nature de toutes ses causes et aux modalités d'action contre elle. Le sentiment d'impuissance que beaucoup éprouvent, du pouvoir à la France profonde, de nos villes à nos campagnes, de la matérialité des délits et des crimes aux dérives ordurières de la liberté d'expression, tient au fait qu'il y a un mélange d'inéluctabilité qu'on a du mal à admettre et de faiblesse qu'on ne cherche pas à surmonter.
L'inéluctabilité.
Il y a une dégradation constante de la politesse singulière et de l'urbanité collective. L'expression de la violence, la violence de l'expression surgissent de tréfonds et de tempéraments qui ne veulent plus se maîtriser. Les actes d'agression deviennent la respiration naturelle d'une société et d'êtres qui se cognent aux difficultés, à autrui, aux forces qui limitent et entravent.
Le langage lui-même perverti en machine de guerre, faute de culture et d'aptitude au verbe, est sali et ne représente plus du tout le remède qu'on espérait face à la tentation de la commission du pire.
Ce qui coule dans les veines de notre France, dans tous les lieux, les institutions et les fonctions censés structurer et maintenir, est comme un poison qui débilite le courage, proclame le fatalisme et théorise l'abandon au fil du temps. C'est comme cela, cela va durer, cela sera encore pire et on n'y peut rien !
Je suis persuadé que la détestation de l'officiel, de tout ce qui relève peu ou prou de l'Etat, de ces représentants d'une loi qui chez nous est perçue telle une menace alors qu'ailleurs on la vit comme une garantie, va s'amplifier. Je n'imagine pas demain, partout et par tous, des policiers respectés, des éducateurs écoutés, des pompiers célébrés, des magistrats estimés, l'autorité acceptée.
Sur ce plan capital, cette dernière fait l'objet d'un double dysfonctionnement. Non seulement elle n'est plus admise - de celle de l'Etat à la plus infime des injonctions - mais, plus grave, elle n'est plus exercée. La conscience de soi et de son rôle, l'envie de porter au comble la réussite et l'efficacité d'une action, quel que soit le champ où elle est pratiquée, ont diminué au point de rendre quasiment impossible l'extériorisation d'une autorité, même la plus légitime qui soit. On a peur d'enjoindre parce qu'on ne sait plus qui on est et ce qui devrait irriguer la grandeur de son métier.
La faiblesse.
S'il n'y avait que ce déplorable et mélancolique tableau, une société n'aurait plus qu'à se suicider elle-même. Mais il me semble clair que cette propension semblant irrésistible au déclin, ce terreau structurel ne sont pas réduits mais au contraire rendus encore plus dévastateurs et nuisibles par des données, des idées, des pratiques et des défaillances conjoncturelles, ne tenant pas à une insoluble équation mais à des faillites humaines et professionnelles susceptibles de correction.
La catastrophe absolue d'une culture de l'excuse qui gangrène droite et gauche, celle-ci ayant gagné le combat culturel si cher à Gramsci sur tant de sujets, notamment Justice, police, prisons et violences sociales.
Le refus de cette absurdité que pourtant la crise des Gilets jaunes a ressasée : on n'arriverait à rien sans violence.
Cette aberration résulte d'un Etat qui ne sachant plus faire preuve d'autorité en amont, sur quoi que ce soit et en choisissant injustement ses cibles, crée et suscite une violence en aval qu'il parvient mal à réprimer quand il ne la laisse pas se développer par impuissance ou par cynisme.
Une police qui n'est jamais vraiment défendue mais présumée coupable à chaque fois que sa dure et exigeante mission la confronte à des fauteurs de trouble systématiquement agressifs et "bouffeurs de flics" par principe ou parce qu'ils viennent troubler des trafics ou des malfaisances - la délinquance en certains lieux est un Etat dans l'Etat. Le premier plus arrogant que le second.
Une magistrature pas assez solidaire des forces de l'ordre mais acharnée à trouver dans la procédure des motifs pour ne pas leur rendre justice.
Une mansuétude judiciaire.
Une complaisance médiatique qui trop souvent, par une curiosité mal placée, donne du lustre à des criminels et à des condamnés en les plaçant dans une lumière qui les flatte.
L'absence de courage, la peur panique de ne pas plaire, de briser le consensus pervers qui, les lâchetés s'épaulant les unes les autres, est impressionnant de force apparente, l'indifférence profonde à l'égard de ce que la majorité des citoyens souhaiterait - de la rigueur, de la sévérité, rien ne doit rester impuni, mais en même temps de l'équité, surtout pas de deux poids deux mesures -, la certitude du monde politique que peu ou prou, malgré les aléas d'une carrière électorale ou ministérielle, il se sortira toujours d'affaire, des affaires constituent autant de vices de caractères que d'incompétences et d'opportunismes.
Rien ne serait facile mais il y aurait de quoi se battre.
La société et le fil du temps ne sont coupables de rien. Mais tous ceux qui, du faîte du pouvoir au plus modeste des exécutants, oublient leurs devoirs, leur responsabilité et leur utilité. Moins d'humanisme, moins de mots, plus d'actions.
VIOLENCE ET CIVILISATION
Je tombe ce matin sur ces mots d'une philosophe française contemporaine :
"Norbert Elias (1897-1990). Dans ses deux oeuvres les plus connues – La Civilisation des mœurs (1973) et La Dynamique de l’Occident –, Norbert Elias montre que la tendance générale de tout processus de civilisation est le refoulement et la sublimation de la violence."
Cela me semble juste et important à souligner. Reste pour le lecteur à bien cerner le sens des mots "refoulement" et "sublimation".
Rédigé par : Patrice Charoulet | 18 septembre 2019 à 07:37
@ Michel Deluré 02/09/2019 16:47
"J'entends bien que la violence a de nombreuses origines.."
Vous entendez bien certes, mais apparemment vous ne voyez pas...
Cordialement.
Rédigé par : boureau | 02 septembre 2019 à 18:08
@ boureau 01/09 20:21
J'entends bien que la violence a de nombreuses origines et ne le conteste nullement mais je constate aussi que nombreux sont ceux qui ont apparemment des problèmes de vision, ne voyant la population de « poissons volants » qu'en beaucoup plus petit nombre qu'elle n'est en réalité !
Or celle-ci, jusqu'à preuve du contraire, ne fait toujours pas partie des espèces en voie de disparition.
Tout comme celle d'ailleurs des enfants de choeur qu'il ne faut pas tous prendre pour des canards sauvages.
Rédigé par : Michel Deluré | 02 septembre 2019 à 16:47
@ Mary Preud'homme | 01 septembre 2019 à 17:18
"Vos obsessions et lourds fantasmes sexuels..."
Mes obsessions sexuelles ? Parce que j'affirme qu'un policier qui commet des brutalités conduisant un jeune homme à souffrir d'incontinence rectale jusqu'à la fin de ses jours doit être fustigé et puni ? Alors que vous vous employez à défendre ce sadique qui n'a rien à faire dans la police ? C'est vous, l'obsédée sexuelle !
"Commencez donc par expurger toute la boue qui est en vous, la maltraitance où vous vous vautrez sans vergogne et dont vous vous complaisez à éclabousser à pleins jets le plus clair, le plus limpide, le plus propre, le plus authentique."
Houlàlàlà... un seul Aliocha ne nous suffisait pas, voilà que nous en avons un second. Le plus clair, le plus limpide, le plus propre et le plus authentique, c'est vous, ça, je suppose ? C'est Sainte Preud'homme qui transforme une banale discussion politique en fatwa religieuse, où elle se donne le beau rôle, bien entendu. Histoire de bien détourner la conversation et de faire oublier de quoi il était question.
Eternelle bassesse du procédé qui consiste à répondre à une analyse politique par des attaques personnelles mettant en cause le caractère de son auteur.
Il est intéressant d'avoir des désaxés tels que vous sur ce blog. En poussant leur rhétorique à l'extrême, ils nous aident à comprendre comment fonctionne l'imposture gauchiste.
Oui, je sais que vous votez à droite. Ça ne change rien. Comme le dit Jean-Gilles Malliarakis, en présentant sa réédition de La Sociologie du communisme par Jules Monnerot :
"Les Français croient que le communisme c'est fini parce que l'URSS s'est effondrée et que le parti communiste français n'a plus que quelques députés."
"La vérité serait plutôt que, chez nous, en ce début de XXIe siècle, l'idéologie marxiste a gagné la partie."
"Aucun gouvernement en France ne l'a jamais combattue."
"Tous, depuis la Libération, ont laissé les communistes investir les rouages essentiels du pays, en particulier l'Enseignement et l'Information."
"Le résultat en est une marxisation généralisée des esprits, génératrice d'une pensée unique, qui nous conduit progressivement, à l'ombre d'un État-Providence qui s'essouffle, vers un totalitarisme masqué."
Dans La Sociologie du communisme, Jules Monnerot expliquait, en 1949, que le communisme était l'islam du XXe siècle. En 2019, les esprits les plus lucides expliquent que l'islam est le communisme du XXIe siècle.
Et Alain Finkielkraut fait la soudure, en expliquant que "l'anti-racisme" est le communisme du XXIe siècle. "Anti-racisme" dont vous vous faites ici la championne, tout en faisant preuve d'un ahurissant racisme : Théo Luhaka est noir, il n'est pas blanc-bleu au regard de la loi de par son passé, par conséquent il mérite bien de se faire déchirer l'anus à coups de matraque par la police.
Police über alles, et votre politiquement correct à géométrie variable se vautre dans ses contradictions : tantôt ce sont les Noirs qui ne sauraient mal faire et qu'il est interdit de critiquer, tantôt c'est la police qu'il convient de soutenir quoi qu'il arrive parce que la police, c'est bien.
On voit bien d'où vient votre délire. On comprend bien que c'est vous qui avez besoin d'un "analyste avec un n" -- mais sans surprise, à vous entendre, ce sont les autres qui sont fous, pas vous.
Néanmoins, votre déséquilibre extrême aide à comprendre le déséquilibre plus modéré de la gauche dans son ensemble. Comme celui de la droite de gauche. Ainsi que le souligne Jules Monnerot, l'idéologie, qui règne en maître aujourd'hui, ce sont "des idées qui s'imposent en dépit de la faiblesse de leurs points d'appui intellectuels et en raison de la force de leurs points d'appui affectifs. L'idéologie est une pensée chargée d'affectivité où chacun de ces deux éléments corrompt l'autre."
Quant à "l'anti-racisme", c'est une "supercherie de masse". "Si l’on s’en tient à une description formelle de comportements, il n’y a aucune différence entre racisme et anti-racisme".
L'objectif de cette supercherie "est de nous conduire au résultat toujours cherché en matière de terrorisme intellectuel : mettre en face d’une catégorie de suspects, de coupables présumés qui peuvent s’appeler légion, une catégorie accusatrice : les 'anti-racistes' qui décréteront de 'racisme' tous ceux à qui ils en ont."
"Derrière l’emploi de termes comme 'raciste' et 'anti-raciste' ", poursuit Monnerot (notez les guillemets), "nous ne trouvons pas une doctrine susceptible d’être réfutée. Il s’agit d’une pure logomachie, jusqu’ici d’une surprenante efficacité, bref d’une réussite dans une de ces opérations de guerre sémantique qui caractérisent notre époque. Le but de cette opération de diversion est d’interdire d’examiner avec le sang-froid nécessaire le type d’invasion que subit la France sous le nom d’immigration [...]. Le but de cette grosse diversion, l’opération 'anti-racisme', est de faire en sorte que la situation ne soit pas examinée."
Ah ! petit détail : Jules Monnerot (1908-1995) était noir. C'était un métis martiniquais. Après avoir eu des sympathies pour le communisme (son père a fondé le parti communiste martiniquais), il a présidé le conseil scientifique du Front national.
Sans surprise, vous (et le reste de l'opinion) nous baratinez avec Aimé Césaire ou Léopold Sédar Senghor, soit des intellectuels noirs communistes, mais Jules Monnerot a été blackboulé très tôt dans sa carrière. A l'université, où il a eu le plus grand mal pour trouver un directeur de thèse. Raymond Aron, qui fut le seul à accepter, lui prédit : "Ils ne vous prendront jamais". Dans l'édition, où il n'a trouvé personne pour le publier de 1951 jusqu'au départ de De Gaulle du pouvoir ; puis à nouveau sous les socialistes. Et bien sûr dans les médias.
On voit bien que l'idéologie "anti-raciste", simple avatar du communisme, prétend défendre les intérêts des "races opprimées", mais s'en sert exclusivement comme masse de manœuvre politique. Les Noirs anti-communistes, libéraux, conservateurs, sont impitoyablement supprimés de l'espace public. Ils ne sont pas tués, mais c'est tout comme. L'effacement dont ils sont victimes, la censure qui ne dit pas son nom suffit à les condamner à l'inexistence.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 02 septembre 2019 à 13:47
...et qui, ne supportant pas l'observation d'un automobiliste lui reprochant une infraction au code de la route, s'est permis, bien que fautif, de corriger sévèrement ce dernier.
Vous avez raison en partie sur ce point particulier, il est exact que trop souvent des gens « bien sous tous rapports » dans la vie courante semblent changer de personnalité dès qu'ils touchent un volant.
Mais il ne s'agit là que de comportements individuels.
En revanche, quand, outre le conducteur, ce sont aussi ses passagers qui par exemple passent à tabac un automobiliste qui ne roulait pas assez vite selon eux, ou qui respectait les limitations de vitesse, ou qui s'est arrêté à un feu rouge etc., ou bien qui « rigolent » après que leur voiture ayant foncé sur un piéton traversant sur un passage clouté l'ait obligé à faire un bond en arrière, c'est tout de même qu'il y a un problème quelque part.
Notons au passage la généralisation d'agressions de personnes isolées par des individus réunis en bande, s'acharnant sur leur victime au point de la laisser pour morte.
En amont de cette violence, il existe surtout une haine.
Mais il ne faut surtout pas le reconnaître.
Rédigé par : Exilé | 02 septembre 2019 à 09:59
@ Michel Deluré 01 septembre 2019 16:14
"Ce jeune homme de bonne famille, génétiquement de pure race blanche française.."
Ouais !
"Il y a aussi des poissons volants, mais qui ne constituent pas la majorité du genre..."
pcc Michel Audiard
Rédigé par : boureau | 01 septembre 2019 à 20:21
Certains ont pu dire que la profession de président de la République était la seule qui puisse s’exercer comme un chef d’orchestre qui n’aurait aucun diplôme, aucune notion de solfège, qui ne connaîtrait rien à la musique, ne saurait jouer d’aucun instrument et s’indignerait que l’on pût jouer un nocturne en plein jour…
C’est très exagéré. Celui que j’appelle "le bruiteur du 55 Saint-Honoré" censé être le chef d’orchestre de la France est en réalité un obscur exécutant, le plus modeste musicien de l’ensemble symphonique : le trianguliste (comme on dirait le castagnetteur ou le gros-caissier). Une vieille plaisanterie consiste à dire que c’est le mieux payé de tous les musiciens vu le peu de notes qu’il joue par rapport au premier violon…
D’aucuns lui ont prêté des velléités de compositeur. On lui attribuerait un chef-d’œuvre insoupçonné, une sonate pour deux triangles (l’un en fer forgé à pointe d’ironie, l’autre en argent phonétique !). Pour le titre de cette pièce, il hésite entre LE LABYRINTHE DES METASTASES ou HUREE ET THRANSIT. Il y a fort à parier que cela n’attirera pas les foules au Stade de France ni même une demi-colonne dans l’Immonde.
Pour pallier cette injustice, à Sciences Po, oui camarades, on vient d’ouvrir pour 2020 un séminaire consacré, tenez-vous bien, à « l’ascension personnelle et politique d’Emmanuel Macron, théorème intriguant (sic) et insuffisamment exploré ». Sous le haut patronage de Brice Couturier ("Macron, un président philosophe") et d'Eric Fottorino ("Macron par Macron").
Comme j’ai l’honneur de vous le dire. Rien à voir avec une vulgaire manœuvre à prétention électorale. Propagandastaffel pas morte, mais Joseph Goebbels n’était qu’un petit maître.
Où est la violence dans tout ça ?
Rédigé par : Mitsahne | 01 septembre 2019 à 19:42
@ Robert Marchenoir
Ni le temps ni encore moins le goût de répondre à vos obsessions et lourds fantasmes sexuels, autrement dit votre "noiritude". Il y a des sites dédiés pour cela. Mais aussi des analystes (avec un seul n... quoique...).
Commencez donc par expurger toute la boue qui est en vous, la maltraitance où vous vous vautrez sans vergogne et dont vous vous complaisez à éclabousser à pleins jets le plus clair, le plus limpide, le plus propre, le plus authentique.
Rédigé par : Mary Preud'homme | 01 septembre 2019 à 17:18
@ Exilé 01/09 14:13
Dans ce cas, lisant les faits divers relatés dans mon quotidien, je dois considérer que nombre d'individus, aux racines profondément enfoncées dans notre bon terroir hexagonal, ont eux aussi avec le temps perdu les codes !
Il doit en être ainsi par exemple de ce jeune de bonne famille, génétiquement de pure race blanche française, et qui, ne supportant pas l'observation d'un automobiliste lui reprochant une infraction au code de la route, s'est permis, bien que fautif, de corriger sévèrement ce dernier.
Comme quoi je n'ai pas totalement tort lorsque j'affirme qu'un profond travail d'éducation est à nouveau nécessaire.
Rédigé par : Michel Deluré | 01 septembre 2019 à 16:14
@ Robert Marchenoir
Ce qui est bien avec vous, c'est qu'il n'y a jamais l'ombre d'une hésitation. Vous ne doutez jamais et de ce fait vous nous assommez de vos certitudes. Mais bon, on n'est pas obligé d'être d'accord avec vous !
Vous êtes finalement assez pénible dans votre genre !
Rédigé par : Paul Duret | 01 septembre 2019 à 14:57
@ yves albert | 01 septembre 2019 à 09:04
C'est bien pour cela que j'ai écrit l'ajustice.
Rédigé par : Philippe Dubois | 01 septembre 2019 à 14:54
@ Michel Deluré
« ...cela a-t-il à voir avec l'immigration clandestine ou pas ? »
Le recours banalisé au couteau pour un oui ou pour un non est effectivement lié à la question de l'immigration, qu'elle soit légale ou non, dans la mesure où cette dernière est surtout constituée de populations éprouvant souvent une véritable fascination pour cette arme, pour des raisons culturelles voire religieuses, pour pratiquer des sacrifices par exemple ou pour régler des questions d'honneur mal placé.
Le problème est que nos apparatchiks, pour qui les hommes sont tous identiques, à leur numéro INSEE près, ignorent que des peuples éloignés dans le temps et dans l'espace ne raisonnent absolument pas comme nous sur diverses circonstances de la vie, ce qui ne peut que déboucher sur des drames.
Ensuite, quand il arrivera à des magistrats de juger certains criminels, ils se contenteront soit de les relaxer, soit de leur infliger une peine dérisoire sous le prétexte "qu'ils n'ont pas les codes".
Ça commence pourtant à faire beaucoup de Français qui ont été poignardés, égorgés ou massacrés par des gens "qui n'avaient pas les codes" mais que des irresponsables ont laissé entrer en France.
Rédigé par : Exilé | 01 septembre 2019 à 14:13
@ Mary Preud'homme | 31 août 2019 à 22:38
D'accord. Donc puisque "la racaille", comme vous dites, pratique le pantalon baissé, alors il est légitime pour les policiers de manier la matraque de façon à pratiquer des déchirures anales. L'indécence de la tenue appelle et légitime l'intromission d'un instrument contondant par l'autorité.
On vous savait mère tape-dur, mais là vous nous confirmez que vous êtes carrément sadique -- tant que celui qui tient l'arme est un policier.
Petite précision : vous oubliez de dire que la mode du pantalon baissé est propre à la racaille noire.
A part ça, concernant l'incident auquel je faisais allusion, la blessure infligée à "Théo" lors d'une arrestation, non seulement je ne suis pas certain qu'il se baladait le pantalon baissé, mais ce détail n'a aucune pertinence dans l'affaire. Un pantalon de jogging n'est pas fait pour protéger l'anus contre la pénétration d'une tige métallique projetée avec violence dans le sens de la pointe. Qu'il y ait eu une ou deux couches de tissu entre la matraque et le corps ne change rien à l'affaire.
Et on ne peut pas, non plus, frapper involontairement d'estoc et non de taille avec une matraque. Il faut une décision délibérée.
Le policier qui a commis cet acte a clairement commis une faute grave. En le défendant, vous vous faites le promoteur d'un État policier, dont les agents auraient carte blanche pour se livrer aux pires violences à l'encontre des citoyens.
Il est amusant de constater que, sur ce coup, c'est moi, le "facho raciste", qui défend le délinquant noir, et vous, "l'anti-raciste" patentée, qui nous expliquez que s'il passe le reste de sa vie avec une blessure invalidante, c'est bien fait pour ses fesses.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 01 septembre 2019 à 11:36
Pour être psychologiquement acceptée, la loi doit être juste, c'est-à-dire étymologiquement, issue de la lumière du jour à Rome, et de Deus, de la lumière du ciel chez la plupart des autres peuples indo-européens.
Platon nous dit ainsi que la résistance à la loi injuste est juste, et cela fait souvent l'objet de la première leçon de philosophie du droit.
Dès lors, les lois promulguées par ce qui est compris comme une bande de pourris sont rejetées en bloc.
Alors, je suis aussi un Gilet jaune.
Rédigé par : Xavier NEBOUT | 01 septembre 2019 à 10:23
@ Exilé 31/08 21:15
Certes, il n'y a pas que de la crème, pour utiliser un langage trivial, qui soit entrée et continue d'entrer sur notre territoire. J'en suis bien d'accord avec vous et je n'ai d'ailleurs pas prétendu le contraire dans mon commentaire.
Mais il faut aussi avoir des oeillères pour ne voir dans cette cause que la seule expliquant la violence de notre société, violence dans tous ses aspects allant de la simple incivilité, devenue chose banale, au délit le plus grave, violence qui gangrène notre quotidien.
Les exemples ne manquent malheureusement pas qui illustrent cette situation. Que l'on porte un coup de couteau fatal à quelqu'un simplement parce qu'il a eu un comportement routier qui ne vous a pas convenu ou parce que votre sandwich ne vous a pas été servi suffisamment rapidement, cela a-t-il à voir avec l'immigration clandestine ou pas ? Et il n'est pas difficile d'allonger la liste.
Cela, c'est la réalité, qu'elle soit belle ou non comme l'antique !
Rédigé par : Michel Deluré | 01 septembre 2019 à 10:18
@ Philippe Dubois | 31 août 2019 à 22:12
La justice française ?
La justice aux ordres de Macron (et de ses prédécesseurs) condamne bêtement les patriotes comme en temps de guerre sous Hitler.
Il ne faut plus défendre sa patrie mais la laisser mourir !
La justice est devenue l'injustice et monsieur Bilger ne s'en est pas rendu compte. Les juges devraient être recyclés, pendant un an, en travailleurs sociaux tous les cinq ans.
Le mandat présidentiel ne devrait pas être renouvelable, comme tous les mandats parlementaires.
Il ne nous reste plus qu'à attendre ce que deviendront les lois lorsque ce pays sera gouverné par des musulmans, grâce à la cupide bêtise de nos gouvernants et parlementaires successifs.
Rédigé par : yves albert | 01 septembre 2019 à 09:04
@ Mary Preud'homme | 31 août 2019 à 14:37
"La police comme déjà dit connaît fort bien les statistiques ethniques mais ne les publie [pas] pour les raisons qui vous ont été expliquées. Ce qui manifestement échappe à votre jugement ou compréhension."
J'adore le ton de général en chef de la police que vous prenez toujours pour nous expliquer que vous avez raison (ou plutôt de caporal, mais bref).
Ce qui échappe à votre compréhension, c'est que c'est justement cela que je reproche à la police : de capituler devant l'immense hypocrisie "anti-raciste" qui encourage et provoque les violences qui la visent.
De ne pas avoir le courage de penser en dehors des clous, de faire preuve de créativité et de se livrer à un véritable travail syndical.
Les syndicats policiers, comme bien d'autres, font semblant d'être irrévérencieux et oppositionnels. En réalité, ils sont lâches et conformistes. Il ne faudrait surtout pas risquer quoi que ce soit pour sa sacro-sainte carrière.
Les policiers, nous assure-t-on, sont 50 % à voter pour le Front national. Au lieu d'assumer le fait qu'ils sont de gros fachos, ils s'évertuent à dissimuler les faits qu'ils sont pourtant les premiers à connaître : à savoir l'extraordinaire sur-représentation des immigrés et des races non blanches dans la délinquance.
En sorte qu'ils ne sont pas les gros fachos qu'ils s'imaginent, et que vous vous évertuez à nous présenter sous un vocabulaire plus "républicain" : ce sont de pathétiques lavettes, en réalité.
Le fait que la police se taise sur ce sujet donne carte blanche au gouvernement pour continuer sa politique d'immigration sans limites et de laxisme judiciaire effréné.
Dans un pays normal, peuplé de gens dotés d'une colonne vertébrale, les syndicalistes policiers de tout bord politique auraient conçu depuis longtemps leur propre indicateur de criminalité ventilé par races, nationalités et religions. Ils en auraient fait la promotion régulière auprès des médias. Cet outil statistique serait devenu une référence pour le débat sur la sécurité publique et l'immigration.
Mais il est tellement plus confortable de consentir au dogme "anti-raciste" ambiant... il suffit de ne rien faire.
Les syndicalistes des impôts ne se gênent pas pour faire la promotion du socialisme et de la persécution fiscale depuis cinquante ans, en publiant des statistiques plus ou moins bidon sur l'ampleur de la fraude, et en militant sans cesse en faveur d'une aggravation de la taxation. Les syndicalistes de l'Inspection du travail ne se gênent pas pour faire la promotion du marxisme et de la haine des patrons. Tout cela a fort peu à voir avec la défense des conditions de travail de leurs adhérents.
Quand ces messieurs font de l'agitation politique de gauche, personne ne vient leur reprocher de détourner leur mandat syndical en faveur d'un grossier militantisme politique. Personne ne leur reproche d'enfreindre la loi sur l'obligation de réserve.
En revanche, lorsque j'évoque la possibilité, pour les syndicalistes policiers, de simplement collationner des faits relevant de leur mission et de les porter à l'attention du public, là, soudain, un scrupuleux juriste sort de derrière le papier peint, et nous explique qu'en fait on ne peut pas, c'est interdit (*).
Curieusement, le respect littéral de la loi est uniquement requis lorsqu'il s'agit de défendre les dogmes politiques de la gauche.
La mauvaise foi de votre position est manifeste, lorsqu'on constate qu'aucun syndicaliste policier ne va à la télévision, non plus, pour dire : écoutez, je ne peux pas vous donner de chiffres, je n'ai pas le droit, mais sachez que les Noirs, les Arabes, les musulmans, les gens du voyage et les immigrés issus des Balkans sont très sur-représentés dans les actes de délinquance. Par exemple.
Pendant des décennies, la CGT nous a régalés de son propre indice de hausse de prix, censé révéler que les chiffres des "patrons" étaient sous-évalués. Et de son propre indice de chômage, censé démontrer que les statistiques gouvernementales étaient fausses.
Et il serait interdit à des syndicats de policiers de diffuser leurs propres indices de délinquance ? Laissez-moi rire...
______
(*) Avant de nous expliquer que c'est interdit, sauf pour les fonctionnaires. Vous venez d'avouer que les statistiques ethniques ne sont pas "interdites", à rebours de ce que dit le cliché de gauche. Il est juste interdit de les divulguer... Le bon peuple n'a pas à savoir ce que connaissent les gens qu'il paye pour administrer le pays.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 01 septembre 2019 à 01:13
@ Robert Marchenoir | 31 août 2019 à 09:26
cf second paragraphe
Où Marchenoir s'indigne de constater que les policiers sont incapables d'adapter leurs coups de matraque en fonction de la mode des pantalons baissés, si prisée par la racaille pour se la jouer taulard.
Autrement dit leur Q c'est du poulet, pas touche et honni soit qui mal y pense !
M'est avis que Marchenoir (par calcul ou ignorance) file un mauvais coton en soutenant ce genre de dérive !
Rédigé par : Mary Preud'homme | 31 août 2019 à 22:38
@ Michelle D-LEROY | 31 août 2019 à 17:40
"Les Français se laissent de plus en plus faire lorsqu'ils sont l'objet d'agressions courantes, d'irrespect ou de violences verbales. Ceci est tout à fait normal car bien souvent lorsqu'ils réagissent ou se rebellent ils sont au moins menacés, parfois battus, voire agressés à coup de couteau ou de machette."
Ils risquent aussi et surtout d'être très lourdement condamnés par un juge du mur des cons si par malheur ils devaient casser un ongle à leur agresseur.
Après la répression féroce du mouvement des Gilets jeunes, l'ajustice française s'est encore déshonorée :
http://www.lefigaro.fr/actualite-france/operation-antimigrants-dans-les-alpes-des-identitaires-condamnes-a-six-mois-de-prison-20190829?fbclid=IwAR38wEdXV1OcmH-AZHn2mHRHOFtDyebXjne9OaJDYcjGvhaNVS17U1IYLVI
Rédigé par : Philippe Dubois | 31 août 2019 à 22:12
@ Michel Deluré
« Il y faut pour cela persévérance dans l'éducation et l'enseignement des notions de savoir-vivre, de respect, d'altruisme, mais aussi rigueur, fermeté, dans la répression de toutes manifestations de la violence, quelles que soient les formes et la gravité que prennent celles-ci. »
C'est beau comme l'antique.
Mais pour l'instant et dans l'urgence, il faudrait plutôt commencer de façon prosaïque par éviter de laisser entrer n'importe qui en France.
Rédigé par : Exilé | 31 août 2019 à 21:15
Considérations tristes et volontaristes sur la violence
Et comme c'est parti avec les gens qui sont en principe supposés protéger les Français mais qui font tout le contraire, ce n'est pas près de s'arrêter :
http://www.lefigaro.fr/actualite-france/agressions-a-l-arme-blanche-a-villeurbanne-un-mort-et-six-blesses-20190831
Bien évidemment, la presse française est d'une discrétion de violette sur cette question et il faut une fois de plus se référer à la presse étrangère pour échapper à l'omerta et confirmer ce que nous pensions :
https://www.washingtonpost.com/world/europe/france-manhunt-after-1-killed-6-injured-in-knife-attack/2019/08/31/df35ae7c-cc0d-11e9-9615-8f1a32962e04_story.html?noredirect=on
Voilà encore un exemple d'une surcriminalité causée par des bons sentiments complètement dévoyés et qui il y a quelques années n'aurait en aucun cas pu atteindre la France.
Au fait, l'OFPRA pourrait peut-être se montrer plus précautionneux et sélectif avec les "réfugiés" qu'il importe en France, c'est tout de même la vie des Français qui est en cause, non ?
Ah, j'oubliais, les bons sentiments ne sont pas destinés aux Français...
Rédigé par : Exilé | 31 août 2019 à 21:01
@ Achille | 31 août 2019 à 08:10
Oui, vous auriez pu aussi mentionner le hooliganisme, pur produit britannique, mais vous abordez un tout autre sujet, celui du professionnalisme qui a perverti le sport.
Je me référais à l'amateurisme issu des écoles et universités britanniques.
L'excès d'argent pervertit la société et pas seulement dans le sport, on le trouve dans le génie civil, les ventes d'armes... en bref : la corruption !
Pas très fan de foot, il est toutefois frappant de voir la différence d'attitude des spectateurs dans les tribunes de stades de foot et de rugby !
La violence est omniprésente, sous-jacente pour le premier alors que la joie prévaut chez le second. On hurle et insulte dans l'un, on chante et plaisante dans l'autre.
Une explication est que la violence contrôlée du rugby sur le stade se transforme en décompresseur chez les fans dans les gradins. L'inverse se produit dans le cas du foot, la violence est rare sur le gazon pour le foot et par réaction se transporte dans le gradins.
Entre le trois-quarts aile de 72 kg qui prend le plaquage d'un deuxième ligne de 120 kg en plein estomac, se relève et continue à jouer, et un ailier de foot de 65 kg qui prend un croche-pied d'un arrière, aussi de 65 kg, tombe et se tord de douleur sur le gazon, l'effet psychologique est différemment perçu par les fans sur les gradins !
Je pense que cette différence de réactions perdurera.
Le football américain, encore plus violent que le rugby, confirme cela, il ne provoque pas de violence dans les gradins des tribunes de stades pourtant autrement plus vastes que les nôtres !
Ce genre de sport est un défouloir pour le pékin lambda, comme l'étaient les gladiateurs de Rome et comme c'est le cas dans les arènes de tauromachie ou les combats de boxe.
Les spectateurs s'identifient aux hommes, ou femmes maintenant, sur le terrain et se libèrent mentalement de leur propre besoin de violence, ce que, avoué ou non, autocontrôlé ou non, nous avons tous.
Rédigé par : Claude Luçon | 31 août 2019 à 20:13
Lire sous la plume d’un ex-banquier du Crédit Agricole qu’un licenciement est une violence sociale, quand on sait combien de paysans ont été étranglés financièrement par des prêts et conduits au suicide, n’est pas sans saveur...
Même face au plus bouffe-patrons de mes contradicteurs, aucun n’a jamais sorti dans sa plaidoirie une telle énormité...
Les ex-banquiers sont comme les curés défroqués : ils ont toujours quelque chose à se faire pardonner... ce qui les conduit à se racheter une conduite en prenant le contre-pied de leurs errements passés...
Rédigé par : sbriglia | 31 août 2019 à 19:38
La mentalité subversive de certains GJ hélas n'a fait qu'accroître la situation.
Rédigé par : Malghorn | 31 août 2019 à 19:38
Que de commentaires tous aussi subtils les uns que les autres, que de démonstrations sur ce que nous subissons sans cesse et qu'il faut cacher sous peine d'être incriminé d'incivilité, de racisme, de xénophobie, d'entrave à l'immigration sauvage ou autorisée, d'antisémitisme, de violence quelconque, enfin de tout ce qui ne plaît pas à ceux qui nous condamnent ; c'est-à-dire la justice et la police de Macron (et de ses prédécesseurs).
Alors que faire ? Continuer comme de coutume à se plaindre ou constater en silence que nous sommes des victimes coupables de dénoncer leurs bourreaux.
Je pense qu'ici et maintenant, il faut accepter nos supplices et favoriser, comme les ONG et le gouvernement, l'invasion de notre pays et supporter que des quartiers, voire des villes, soient devenus des zones de non droit impénétrables sauf aux aides sociales, tout autre comportement serait condamnable car il gênerait notre président Macron dans ses entreprises de conversion de ce foyer pernicieux qui est composé de Français blancs hétéros et athées.
En conclusion : qu'il est beau le divin enfant, jouez hautbois, résonnez musettes, vénérons tous ensemble le fils de Dieu : Macron.
Rédigé par : yves albert | 31 août 2019 à 19:35
Si ça ce n'est pas de la répression...
https://www.youtube.com/watch?time_continue=1&v=5J62giuh0Ig
Rédigé par : hameau dans les nuages | 31 août 2019 à 18:24
@ Marc GHINSBERG
"...si vous n’êtes pas capable de comprendre que pour celui qui le subit, un licenciement est une violence et que vous ne le voyez que comme une affaire d’indemnités, c’est à désespérer..."
J'ai subi trois licenciements économiques et c'est vrai que c'est violent.
Le plus éprouvant pour moi a été la recherche d'un nouvel emploi et l'angoisse de ne pas trouver. Je dois dire que l'aide d'un coach a été déterminante.
Rédigé par : Paul Duret | 31 août 2019 à 18:24
@ sbriglia 31 août 2019 à 12:03
"J’appelle cela un mode de rupture des relations contractuelles qui, s’il n’est pas justifié par une cause réelle et sérieuse, peut générer des dommages-intérêts pour le salarié"
Dommages-intérêts devenus plafonnés grâce à not' bon roi Manu.
Me sbriglia dites-moi : à quelles indemnités un salarié (de base, manutentionnaire chez Leclerc ou Tartampion) qui est licencié sans cause réelle et sérieuse (?) au bout de 30 ans de bons et loyaux services payés au SMIC, peut-il prétendre percevoir devant le conseil de prud'hommes depuis le plafonnement ?
Rédigé par : breizmabro | 31 août 2019 à 18:05
@ Paul Duret
Pour faire suite à votre commentaire sur le fil précédent concernant l'âge de la retraite.
"On peut ne pas être d'accord avec cette opinion car cela revient à dire qu'un étudiant ne fait rien. Ce n'est pas parce qu'il n'est pas salarié qu'il est oisif.
Autre poncif: celui qui démarre tôt aurait forcément un travail pénible. Le stress au travail me paraît au moins aussi dommageable pour l'organisme que les tâches purement physiques."
Pour ce qui est des étudiants, certes ils travaillent mais on ne peut qualifier leurs études de vrai travail, sauf sans doute pour les internes médecins ou les stagiaires qui sont un peu rémunérés et cotisent à la retraite dans certains cas.
Quant aux travaux ouvriers, votre avis est discutable sachant que le stress des cadres est réel et très fréquent, nonobstant il m'a été donné, souvent même, d'aller visiter les sites logistiques ou industriels des sociétés pour lesquelles je travaillais et j'ai pu constater le travail physique qui était le leur. Avec le stress en plus, car si les métiers sont aidés par des chaînes robotisées, il leur faut suivre le rythme souvent rapide de cette même chaîne, souvent debout.
Malgré les aménagements réguliers des postes de travail, les pauses régulières qui leur sont octroyées et la robotisation, il reste encore le bruit souvent lancinant, la chaleur ou le froid selon les secteurs d'activité et les uniformes, blouses, bottes, coiffes, contraignants. Faire cela toute une vie doit bien fatiguer quand même, sans compter le manque d'intérêt pour ces travaux avec souvent des horaires décalés ou de nuit. Ces décalages horaires, notamment de nuit, sont très éprouvants pour le corps humain.
Ce qui est le cas aussi du personnel hospitalier.
Un reportage récent m'a aussi conforté dans cette idée. Il s'agissait d'un site Amazon où les salariés logistiques sont constamment sous pression car ils ont un nombre obligé de commandes à réaliser par jour, fliqués en plus.
Et en disant cela je pense aussi à mon plombier de plus de 50 ans qui récemment faisait des contorsions pour réparer une fuite sous un meuble.
Après il est certain que tout est discutable et qu'il est bien difficile de définir la pénibilité. Un chantier mis en route sous Hollande a d'ailleurs été abandonné vu cette difficulté.
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@ Marc GHINSBERG
Si le licenciement est violent pour les salariés qui le subissent, dans d'autres domaines ce genre de violences n'est pas moindre… et là je pense aux banquiers qui refusent un prêt à un particulier ou à un commerçant parfois obligé de fermer boutique, ou encore, qui appliquent des agios inconsidérés à de pauvres gens qui ont des découverts parfois minimes.
Et puis on ne peut à la fois plaindre "en même temps" ces pauvres salariés licenciés et admirer les positions très libérales et pro-mondialistes de nos dirigeants qui soutiennent et favorisent les délocalisations qu'ils jugent inéluctables.
J'ai moi-même subi cela à plusieurs reprises, mais j'avais cette chance d'habiter en région parisienne et d'exercer un métier qui convenait à tous les secteurs d'activités. Dans mon cas, cela a même été facteur de développement de mes connaissances et de la diversité de mes tâches. Ce n'est donc pas toujours un handicap ou une violence.
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@ Exilé
Les Français se laissent de plus en plus faire lorsqu'ils sont l'objet d'agressions courantes, d'irrespect ou de violences verbales. Ceci est tout à fait normal car bien souvent lorsqu'ils réagissent ou se rebellent ils sont au moins menacés, parfois battus, voire agressés à coup de couteau ou de machette.
Les journaux sont truffés de ces faits divers quotidiens... en France et dans l'Europe tout entière. Alors forcément cela décourage.
Et juste le dire reste très café du commerce.
Il me reste à souhaiter un très bon anniversaire à notre hôte.
Rédigé par : Michelle D-LEROY | 31 août 2019 à 17:40
@ Marc GHINSBERG 31 août 2019 15:57
"Violence sociale"
Vous savez, la lune, il y a longtemps... Passons.
Je voulais simplement dire et peut-être en conviendrez-vous, que toute action citoyenne ne peut être rangée dans la catégorie violence sociale !
Ainsi la mère qui refuse une sucette à son gamin commettrait une violence sociale. Et le gamin en subirait une ?
Ainsi un étudiant passant un concours, arrivant en 51ème position alors qu'il en est pris cinquante, subirait une violence sociale ?
Etc. etc.
Il y a des degrés bien sûr, et j'en sais quelque chose puisque j'ai eu à licencier dans ma vie professionnelle. Ce sont des drames souvent mais ne parlons pas de violence sociale.
Ne tombons pas non plus dans l'idéologie pour croire que dans cet affreux système capitaliste, si imparfait, mais que des milliards d'humains nous envient, toute action envers un autre humain devient violence sociale.
Cordialement.
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@ Giuseppe 31 mars 2019 14:31
Le chocolat... on prétend que c'est aphrodisiaque ! Moi, j'ai toujours trouvé que c'était bon seulement et même quelquefois très bon !
Pendant que vous vous bâfriez avec votre chocolat, je préparais mes moules (pêchées hier à l'île d'Houat, pas par moi !) pour le repas de ce soir.
Ouvertes dans un demi-litre de gros-plant avec du thym, du laurier, un oignon. Puis décortiquées et plongées dans des tagliatelles bien cuites, arrosées d'une louche (petite) de crème fraîche, saupoudrées abondamment de curry, salées, poivrées !
A table ! Avec le reste de la bouteille de gros-plant !
Cordialement.
Rédigé par : boureau | 31 août 2019 à 17:39
Considérer la violence comme inéluctable est une illustration parfaite de ce « pessimisme de l'intelligence » dont il était question dans le précédent billet consacré à Gramsci.
Le constat négatif que nous dressons de la situation de notre société du point de vue de la violence n'est, entre autres (il existe, je le sais, bien d'autres raisons), que la résultante d'un laisser-aller qui, sous le prétexte de toujours plus de liberté, de tolérance, de bienveillance, a progressivement laissé plus de champ libre à l'expression de cette violence.
Mais il n'y a aucune fatalité de la violence pour autant que, les causes en étant identifiées, nous nous donnions les moyens de traiter efficacement celles-ci.
Il y faut pour cela persévérance dans l'éducation et l'enseignement des notions de savoir-vivre, de respect, d'altruisme, mais aussi rigueur, fermeté, dans la répression de toutes manifestations de la violence, quelles que soient les formes et la gravité que prennent celles-ci.
Cela est l'affaire de tous, et pas uniquement des pouvoirs publics, et cela exige sens des responsabilités, volonté, courage. Baisser les bras, démissionner face à ses devoirs, là est entre autres le terreau fertile à la croissance de la violence.
Rédigé par : Michel Deluré | 31 août 2019 à 16:13
@ boureau
« Heureusement, sbriglia rappelle que les relations contractuelles sont là et même un des fondements de la société. »
Boureau, c’est le mec qui lorsque tu lui montres la lune, regarde le droit.
Mais toujours cordial avec ça !
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@ Giuseppe
Puisque vous semblez avoir des loisirs, je vous invite à méditer cette phrase de Raphaël Enthoven (si toutefois vous pouvez manger du chocolat et penser en même temps) :
« On essaie de bâillonner son interlocuteur en invoquant ce que l’on croit qu’il est pour éviter de répondre à ce qu’il dit. »
Rédigé par : Marc GHINSBERG | 31 août 2019 à 15:57
@ Robert Marchenoir | 31 août 2019 à 09:26
La police comme déjà dit connaît fort bien les statistiques ethniques mais ne les publie pour les raisons qui vous ont été expliquées. Ce qui manifestement échappe à votre jugement ou compréhension.
Quant à la façon de travailler des forces de l'ordre, dont les fameux contrôles au seul faciès qu'on lui attribue d'ailleurs faussement (n'y voyant pour les moins informés qu'une forme de discrimination racialiste basée sur la seule couleur de peau) elle est en fait beaucoup plus subtile et relève de critères qui n'ont rien à voir, pour l'essentiel, avec la couleur de peau ; s'appuyant en fait essentiellement sur la dégaine racaille (façon de marcher), la tenue vestimentaire (baggy, capuche ou casquette de traviole), regard hostile, le vocabulaire tenant en trois mots où revient en leitmotiv le qualificatif bouffon, l'odeur de shit, etc.
En résumé moult détails qui n'ont rien à voir avec la seule pigmentation, ce qui explique qu'un étudiant d'Assas (noir de chez noir), eu égard à sa tenue et à son langage, ne risque guère d'être confondu avec une racaille ; si bien qu'il ne sera pas plus contrôlé qu'un blanc de la même culture. Et quand bien même il le serait, il saura toujours mesure garder, réagir sereinement, répondre poliment et remettre à leur place, le cas échéant, des policiers racistes, cela existe, qui auraient indûment abusé de leurs pouvoirs et bafoué le droit.
Rédigé par : Mary Preud'homme | 31 août 2019 à 14:37
@ boureau | 31 août 2019 à 13:11
Je pense que notre banquier local se prend les pieds dans les billets de banque, à qui je n'aurais sans doute pas confié non plus mes modestes intérêts.
Ayant devant moi un café et quelques chocolats du meilleur chocolatier du monde - bien évidemment - à portée de main ou plutôt de ballotin, je m'en vais de ce pas m'éloigner d'ondes financières néfastes et me consacrer à faire fondre le plus lentement ces merveilleux bonbons aux saveurs redoutables.
J'ai été fasciné par la fabrication de ceux-ci, un savoir-faire exceptionnel pour un goût qui ne l'est pas moins.
Vous avez dit banquier ? La lame de ce blog n'a pas manqué aussi de rappeler quelques fondements de notre société démocratique.
Allez-y c'est avec plaisir, notre banquier aussi, cela le changera de choses futiles:
https://i.goopics.net/yAw2e.jpg
Rédigé par : Giuseppe | 31 août 2019 à 14:31
@ sbriglia 31 août 2019 12:03
@ Marc GHINSBERG
Lettre de licenciement = violence sociale (selon Marc GHINSBERG)
Heureusement, sbriglia rappelle que les relations contractuelles sont là et même un des fondements de la société.
Il précise également que vous êtes banquier... Ben mon colon, je ne vous aurais pas confié les comptes des sociétés où j'ai oeuvré !
Vous avez peut-être été employé à la Banque commerciale pour l'Europe du Nord comme le papa de Vincent Peillon ?
Cordialement.
Rédigé par : boureau | 31 août 2019 à 13:11
@ sbriglia
Où avez-vous vu que je préconisais de supprimer les licenciements ? Il peuvent être nécessaires, mais si vous n’êtes pas capable de comprendre que pour celui qui le subit, un licenciement est une violence et que vous ne le voyez que comme une affaire d’indemnités, c’est à désespérer des avocats, même défroqués.
Rédigé par : Marc GHINSBERG | 31 août 2019 à 13:06
Je trouve extraordinaire l'intraitable minutie apportée par le législateur à pénaliser certains comportements (un type retrouvé et poursuivi pour avoir fait un bras d'honneur à un hélicoptère de la gendarmerie, des chansons plus ou moins paillardes lors d'un match de foot, une femme sifflée dans la rue), et l'extraordinaire laxisme général concernant pêle-mêle les conducteurs sous emprise de la drogue, la conduite sans assurance ou sans permis, les cambriolages, dégradations, violences faites aux enfants et aux personnes âgées et aux autres.
On s'occupe beaucoup de la violence verbale, et comparativement peu de la violence physique, encore moins des vols, destructions de biens publics ou privés. C'est pour moi un signe indubitable de folie, et comme cette folie vient d'en haut, elle "ruisselle" pour employer un mot dans le vent. Le poisson pourrit par la tête.
Rédigé par : Lucile | 31 août 2019 à 12:10
"Vous réclamez un exemple de violence sociale, en voilà un : un salarié, ouvrier, employé, cadre peu importe, qui reçoit une lettre de licenciement, même justifiée d’un point de vue économique."
Rédigé par : Marc GHINSBERG | 30 août 2019 à 22:50
Vous plaisantez, j’espère ?
J’appelle cela un mode de rupture des relations contractuelles qui, s’il n’est pas justifié par une cause réelle et sérieuse, peut générer des dommages-intérêts pour le salarié.
Rien à voir avec de la violence sociale... ou alors toute rupture légalement autorisée est violence...
Supprimons donc les licenciements et on fera disparaître cette prétendue violence sociale...
Pas génial votre raisonnement pour un banquier...
Rédigé par : sbriglia | 31 août 2019 à 12:03
Voilà à quoi nous a menés le laxisme tous azimuts.
Une solution, la tolérance zéro appliquée dès les premiers dérapages.
Malheureusement ce n'est pas dans l'air du temps et surtout pas dans la tête de nos politiques qui manquent singulièrement de courage.
Quant aux promesses de campagne du Président Macron, rien à attendre de concret de peur de nouveaux mouvements sociaux.
Rédigé par : Jabiru | 31 août 2019 à 11:59
@ Achille | 31 août 2019 à 08:10
J'adore Achille et ses problèmes de menstruations d'extrême drouââââte ; pas touche au racisme ni à l'homophobie siouplé, ce n'est réservé qu'à nous les ceusses d'extrême drouâââate, fachos, zeures sombres, chemises brunes, c'est notre label rouge, notre talent, notre charisme bien à nous.
D'ailleurs nous avons délocalisé nos permanences fascistes dans les tribunes de foot afin de répéter nos chants racistes et homophobes qui ont un franc succès en ce moment, même Schiappa le reconnaît.
Achille est atteint comme tous les gauchistes du syndrome de Tchernobyl, pas d'homophobes ni de racistes à gauche ; à bientôt cher Achille, y a des matchs toutes les semaines, venez chanter avec nous, ça vous éclaircira les neurones.
Rédigé par : sylvain | 31 août 2019 à 11:32
Moscovici (sur les affiches de Sochaux, Moscou Ici, véridique) serait nommé à la Cour des comptes.
Même si cette présidence est destinée à l'opposition et vu la politique de droite de Macron, ce serait le cas sur le papier.
Un scandale de plus chez Macron le fourbe, le freluroquet.
Et en face il n'y a personne et Pécresse vise déjà la succession de Moscovici, et Macron n'a rien changé. Encore un an de concertation pour la réforme des retraites, après les municipales. Une nouvelle commission sera nommée, les plus grands spécialistes grassement payés, comme dans l'arbitrage Tapie ; bref une nouvelle grosse commission.
Souveraineté européenne et non française.
Dehors !
Rédigé par : stephane | 31 août 2019 à 11:28
Cher PB,
Aujourd'hui je vous imagine en Aristide le Juste ou en Aristide d'Athènes (philosophe grec et apologiste chrétien) : allez-savoir pourquoi ? Et longue vie à votre blog.
Rédigé par : Jean le Cauchois | 31 août 2019 à 11:25
En vieux machin dépassé, je ne puis qu'approuver ce billet. Avec deux remarques à l'appui:
- quand je fréquentais l'école communale, en 1945, je devais filer doux et respecter mes aînés, sinon l'instituteur punissait et mes parents aggravaient la sanction. Les progrès réalisés dans les sciences de l'éducation à la suite de Mai 68 ont heureusement permis l'épanouissement de la personnalité de chacun...
- quand je suis devenu adulte, j'ai fait mon service militaire où j'ai appris que la discipline faisait la force principale des armées, en même temps que je me frottais à des contemporains de tout poil. Encore une insupportable contrainte qui a disparu.
Heureusement, de nos jours, on n'apprend plus le "collectif" et chacun peut donner libre cours à ses aspirations égoïstes. C'est mieux, non ?
Rédigé par : Solon | 31 août 2019 à 11:13
« Moins d'humanisme, moins de mots, plus d'actions. »
Moins d’humanisme d'accord, il faut se méfier de tous ces -ismes, qui tournent tous toujours à l’idéologie mensongère.
Moins de mots ? nous parlons en effet à tort et à travers, mais sans les mots nous ne serions rien.
Plus d’actions pas d’accord, car plus d’actions c’est implicitement plus de violences.
Je propose : « moins de certitudes, moins d’accusations, plus de bonnes actions. »
Rédigé par : Denis Monod-Broca | 31 août 2019 à 10:28
"L'inéluctabilité" des violences faites aux femmes ?
"Au début de l’été il y avait 71 victimes de violences conjugales. Fin août, nous en avons 97 sur la conscience. Qu’a-t-on fait pendant l’été ? Rien. On a repoussé ça tranquillement à la rentrée. C’est inacceptable [...]
Le problème est que des plaintes ne sont pas prises dans certains commissariats et que des femmes victimes de violences ne sont pas accueillies et soutenues comme elles devraient l’être dans ce genre de situation. Si les policiers ne prennent par les plaintes, il n’y a même pas de procédure judiciaire. Alors de quoi parle-t-on ? [...]
Le procureur de la République peut à lui seul décider de l’éviction du conjoint violent. A mes débuts en tant que procureur de la République de Douai, j’ai été très choqué de voir que dans toutes les situations de violences conjugales ce sont les femmes qui partent de leur domicile avec leurs enfants sous le bras. Est-ce normal que ce soit aux victimes de partir et non à l’auteur des violences ? Moi je dis que c’est inacceptable. Aujourd’hui on ne traite pas le problème à la racine. En général le conjoint est condamné à une peine avec sursis, puis il recommence. C’est ça qui me met hors de moi et à aucun moment Marlène Schiappa ne s’exprime clairement là-dessus."
(Luc Frémiot, ancien procureur de la République de Douai, à propos du Grenelle des violences conjugales du 3 septembre prochain)
Rédigé par : breizmabro | 31 août 2019 à 09:56
Nous avons évoqué certaines causes « sociales » permettant d'expliquer la montée de la violence en France à travers l'apparition d'une néo-criminalité cause d'une sur-criminalité venant s'ajouter à la criminalité « classique ».
Mais en amont, ne faudrait-il pas aussi mettre en cause le pousse-au-crime de fait constitué par l'entrée en vigueur du « code Badinter », un exemple de plus des ravages commis au nom de principes éthérés et de bonnes intentions déconnectés des réalités ?
Rédigé par : Exilé | 31 août 2019 à 09:54
Merci pour ce billet M. Bilger.
En complément, je conseille comme vous la lecture de "En pays défait" de Pierre Mari.
https://www.philippebilger.com/blog/2019/07/macron-devrait-lire-mari-.html
Rédigé par : Lambda | 31 août 2019 à 09:31
La violence du Président Macron
Puisque nous en sommes à parler de toutes les violences, la présidence du G7 que notre Président a dirigé est un bel exemple de violence dans les manipulations qu'il a faites vis-à-vis du Brésil et dans les chiffres cités qui étaient faux.
Voir l'article, page 19, du très macronien Figaro Magazine de ce jour « Jair Bolsonaro sous les feu des critiques », de Jean-Louis Tremblais.
A lire pour tous ceux qui gobent sans recul les éléments de langage de l'Elysée.
L'exemple de la violence vient de haut. Mais il est soft et si bien relayé.
Cordialement.
Rédigé par : boureau | 31 août 2019 à 09:29
@ Mary Preud'homme | 30 août 2019 à 21:40
Ben voyons. Prenez-nous pour des imbéciles. Les policiers et les syndicalistes sont des petits saints qui respectent sans cesse la loi au mot près.
Par exemple, il est interdit de défoncer l'anus d'un suspect avec une matraque télescopique, même s'il est noir. Mais visiblement il y a des exceptions.
Contrairement à ce que vous prétendez avec mauvaise foi, la loi n'interdit pas de collecter des données raciales. Ou pas toujours. Ou pas pour tout le monde.
A votre avis, comment la police recherche-t-elle des délinquants dont elle sait qu'ils sont noirs, arabes, de type pakistanais ou chinois ? Elle recherche de préférence des Blancs quand tous les témoins ont décrit un Noir ? Et que c'est sur les images de surveillance ?
D'ailleurs les caméras de surveillance sont interdites, nous sommes bien d'accord ? Puisque les "données" qu'elles collectent "font apparaître les origines raciales" ? D'ailleurs les fichiers de police sont également interdits, ou alors toute description physique des personnes recherchées y est proscrite, nous sommes bien d'accord ? D'ailleurs le ministre de la Police et de l'Anti-racisme vient d'interdire les photos d'identité sur les passeports et la carte Vitale, parce que malheureusement la race des gens se voit sur leur visage, n'est-ce pas ?
Rédigé par : Robert Marchenoir | 31 août 2019 à 09:26
@ Michelle D-LEROY
« Par contre, les parents actuels qui essaient d'élever leurs enfants correctement avec des règles de vie et de respect envers autrui, forment peut-être de futurs adultes qui ne sauront pas se défendre dans un monde de plus en plus dur. Le monde à l'envers. »
Pour beaucoup de jeunes gens issus d'autres cultures, « les Français ne savent pas se battre », ce qui est rédhibitoire pour eux qui baignent la plupart du temps dans un environnement hyper-machiste.
Pour eux, les Français sont donc des lavettes, sur lesquelles il est possible de taper à cœur joie puisque de toute manière elles ne se seront capables que d'allumer des petites bougies ou d'organiser des marches blanches.
Et même si dans le lot il y avait encore quelques Français qui ne se laisseraient pas faire, ils devraient compter avec le magistrat du coin qui se ferait un plaisir de les condamner lourdement.
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@ S Carioca
« L'expression "mauvais regard" d'ailleurs, ne fait pas très contemporain. »
Cela ne fait peut-être « pas très contemporain », mais ce motif futile fait néanmoins des ravages dans la France actuelle, comme d'autres au catalogue de la néo-criminalité, inconnus encore il y a quelques dizaines d'années.
Un cas parmi de multiples autres :
http://www.leparisien.fr/faits-divers/theo-19-ans-tue-pour-un-mauvais-regard-trois-nouveaux-suspects-ecroues-01-06-2019-8084061.php
Rédigé par : Exilé | 31 août 2019 à 08:44