Je n'ai jamais craché sur Valeurs Actuelles, bien au contraire, et pourtant je n'aime pas le procès expéditif contre Mediapart, pas plus que l'accusation de "tyrannie" à son encontre.
Il me semble paradoxal de ne pas faire bénéficier Mediapart, dans l'analyse, d'un équilibre et d'une équité - dont le site n'abuse pas par ailleurs dans un certain nombre de ses approches.
Mais je persiste. Mediapart n'a pas mis en oeuvre une "tyrannie" ou alors si peu contraignante qu'on s'en échappe sans aucune difficulté.
Il faut accepter de considérer que Mediapart n'est pas un bloc à détester ou adorer sans examen. Je sais que notre modernité superficielle raffole de ces appréhensions en gros - pour le pire ou pour le meilleur - et surtout de ces démolitions qui la plupart du temps n'ont absolument pas besoin d'aller y regarder de près et se vantent même de leur ignorance, de leur absence de curiosité. C'est Mediapart et cela suffit, tout est dit !
Non, tout n'est pas dit justement.
Il me semble que pour le moins l'honnêteté devrait commander un partage, pour ce site contestable mais en même temps irremplaçable, entre la qualité de l'investigation d'une part et d'autre part une tonalité générale idéologique qui sous l'égide d'Edwy Plenel est vent debout contre l'identité française et prône un cosmopolitisme qui, au prétexte d'universalité, se félicite de ce qui fragilise, subvertit et attaque de mille manières notre "vivre-ensemble" et la communauté nationale.
J'ai moi-même constaté cette dichotomie dans l'Entretien brillant qu'Edwy Plenel m'avait accordé. Il mêlait dans ses réponses une extrême lucidité sur les forces et les limites de l'information à une vision intelligemment "gauchiste" de la France et du monde.
Pour être exaspéré, voire parfois indigné par l'idéologie, je n'oublie pas les enquêtes qui pour beaucoup d'affaires révélées ont constitué un modèle avec une persévérance, une compétence et des résultats dont je ne vois pas au nom de quoi il conviendrait de les imputer à la charge de Mediapart. Il me semble inutile de mentionner, depuis 2007, le nombre d'affaires soupçonnées, de secrets levés, de transgressions mises au jour, de délits sinon établis du moins soumis au pouvoir judiciaire.
Ce n'est pas la faute de Mediapart si la justice a parfois traîné, tardant à exploiter ce qui médiatiquement lui avait ouvert la voie.
J'entends bien que tout ce qui est dévoilé au fil des jours n'est pas de la même aune ni de la même gravité. Il n'empêche que l'idéologie des animateurs de Mediapart n'a pas la moindre incidence sur les pistes choisies et les combats menés. Le factuel l'emporte sur le partisan et l'enquête sur les stigmatisations politiques. Je sais qu'on prétend souvent le contraire mais la plupart de ceux qui accablent Mediapart sur ce plan se gardent bien de vérifier de peur de changer d'avis.
On a le droit de discuter l'importance de ce qui est venu porter atteinte au destin ministériel de François de Rugy. Des facettes multiples qui ont alerté sur certaines de ses pratiques. Ce n'est pas Mediapart qui l'a obligé à démissionner. De ce qui était communiqué et pouvait être discuté, voire contredit, le pouvoir avait la faculté d'en user comme il l'entendait. Il était libre, dès lors qu'aucune qualification pénale n'était applicable, de donner du prix ou non au dévoilement de Mediapart.
La démission, en quelque sorte, a validé la légitimité de Mediapart.
Plus généralement, qu'est-ce qu'une tyrannie qu'on peut attaquer, malmener, traîner dans la boue mais surtout poursuivre devant la Justice si on en a envie, si on en a les moyens ? Une tyrannie qu'on peut faire sanctionner n'est pas une tyrannie.
Si, face à Mediapart, il y a davantage d'abstention, de rage impuissante, que de véritable hostilité opératoire, ne serait-ce pas le signe que ce site fait peur parce que la vérité ne lui est pas toujours étrangère ?
Et pardon, au risque d'être pompeux: parce qu'avec lui il y a va aussi de la démocratie. Car ce pouvoir est imparfait. Et notre classe politique, notre République ont des ratés !
@ caroff | 06 août 2019 à 18:24
Allons, allons caroff ! un peu plus de lucidité !
Ce billet de monsieur Bilger est dans un habit qui me convient parfaitement, le recul et la pertinence comme il faut, celle qui élève :
"Mais je persiste. Mediapart n'a pas mis en oeuvre une "tyrannie" ou alors si peu contraignante qu'on s'en échappe sans aucune difficulté." (PB)
Seuls les imbéciles où ceux qui veulent faire un méchant procès d'intention argumenteront le contraire.
"J'ai moi-même constaté cette dichotomie dans l'Entretien brillant qu'Edwy Plenel m'avait accordé. Il mêlait dans ses réponses une extrême lucidité sur les forces et les limites de l'information à une vision intelligemment "gauchiste" de la France et du monde." (PB)
J'ai écouté Edwy Plenel sur RMC, je crois hier matin, brillant sans aucun doute il a taillé en pièces les feuilles d'impôts de Capital en moins de temps qu'il ne faut pour le dire, sans y toucher.
Rugy ne m'intéresse pas plus qu'un autre, un arriviste fier de montrer qu'il était reconnu.
Ne pas se tromper, sous ses airs de jeune communiant il était pour moitié avec une journaliste peroxydée de journal people, ça en jette dans le monde des arrivistes, chandelles comprises… Vous relirez la déclaration d'Aphatie elle en dit mille fois plus que tous les justificatifs emberlificotés qu'il a bien voulu nous vendre, le roi de la crevette.
Il faut relire ce qui suit, on est au cœur de leur façon d'investiguer, sans cible entendue, dénoncer inlassablement ce qui se passait sous silence ou avec complaisance sous l'ère Balkany :
"J'entends bien que tout ce qui est dévoilé au fil des jours n'est pas de la même aune ni de la même gravité. Il n'empêche que l'idéologie des animateurs de Mediapart n'a pas la moindre incidence sur les pistes choisies et les combats menés. Le factuel l'emporte sur le partisan et l'enquête sur les stigmatisations politiques. Je sais qu'on prétend souvent le contraire mais la plupart de ceux qui accablent Mediapart sur ce plan se gardent bien de vérifier de peur de changer d'avis." (PB)
Je souscris à ce qui est décrit ci-dessus, et pour revenir aux Balkany, il va falloir régler la note, même si on lui fait une ristourne, aujourd'hui ce qui était dans le confidentiel est dévoilé, le citoyen informé et Internet pour lui faire découvrir tout ce qui était occulté auparavant.
Je ne peux accepter ces comportements de petits marquis avec mes impôts, en aucun cas Mediapart ne se pose en justicier - ce que ses adversaires adorent mettre en avant -, ils ne font que leur boulot, et leur journal est bourré d'enquêtes, ce n'est pas par hasard qu'ils ont réussi là où par exemple Thierry Mandon a lamentablement échoué.
"Défendre Mediapart ? Pourquoi pas ?" (PB)
La réponse est dans la question, et les rucks bien appuyés de l'équipe de rédaction fait un bien fou au jeu, ils remettent les règles de ce sport au centre du journalisme, le vrai, celui d'investigation, celui qui nous mérite, celui qui dévoile des faits, rien que des faits, je n'ose imaginer ce qui pouvait passer à la trappe avant, Internet n'est que la poignée de désenfumage du skydome pour simplement apurer l'air ambiant de temps à autre.
Rédigé par : Giuseppe | 06 août 2019 à 21:46
@ Giuseppe 14:18
Je ne vous savais pas plénelo-dépendant à ce point !!
Je vous préfère amoureux de beau rugby ou de cyclisme sur route qu'en extase devant les "révélations" de Mediapart.
Quand ils s'excuseront de s'être pris les pieds dans le tapis pour nombre d'affaires, je considérerai autrement leurs compétences consistant principalement à faire fructifier leurs relations dans la police et chez les magistrats (honte à eux).
Les journalistes n'ont pas à jouer les justiciers: ce sont les électeurs devant les urnes qui doivent s'en charger.
Et ne me dites pas que les informations diffusées par Plenel soient de nature à garantir une meilleure démocratie: Balkany a été régulièrement réélu en dépit de Mediapart et globalement le discrédit de la classe politique frappe hélas beaucoup d'élus, modestes artisans du débat citoyen dans les 36 000 communes de notre cher et beau pays grâce à eux !
Rédigé par : caroff | 06 août 2019 à 18:24
@ Marc GHINSBERG | 02 août 2019 à 23:16
J'aurais dû vous inviter à retrouver les explications de Jean-Yves Le Borgne, l'avocat bien évidemment, et retrouver les explications aussi d'Edwy Plenel ce matin sur RMC, concernant les feuilles d'impôts affichées par Capital… D'ailleurs la machine à blanchir des médias prêts à s'emballer ne s'est pas mise en marche non plus, avec ces feuilles d'impôt, ni la machine à sécher non plus, pour rendre plus blanc que blanc l'écolo pas très vert.
Remplissez-vous vous-même des impôts ? Vous me semblez mal en connaître les arcanes, toujours les mêmes et la loi de 1990 est toujours en vigueur.
Quelques crustacés pour les serres d'un rapace, rien de nouveau sous le soleil - même s'il n'y a pas de quoi fouetter une mouche -, le seul problème est quand 4 000 000 de citoyens vivent en dessous du seuil de grande pauvreté, moins de 700€/mois, il faudrait avoir au moins l'intelligence de la discrétion, et les amis d'aujourd'hui - surtout en politique - seront sans doute les ennemis de demain.
Oui cela me dérange, le prix je m'en fiche royalement, c'est le prix de son éthique et de sa frugalité qui me dérangent, et il n'est pas très élevé, par les temps qui courent de désespoir et de misère, il est censé me représenter mais je ne me reconnais pas dans son excuse de la barre chocolatée, mon éthique scandinave sans doute.
Il a porté plainte en diffamation le pêcheur de crustacés, le moustachu avait les yeux rieurs de gourmandise, devant un repu aux chandelles, la suite au prochain numéro, l'issue sans suspens.
Ces comportements avec 9 000 000 de citoyens qui vivent sous le seuil de pauvreté ne sont pas admissibles, je ne serais sans doute pas plus riche, et je préfère et de loin, la satisfaction d'être représenté par ce que l'on nommerait un honnête homme au sens du XVIIe siècle, l'honneur sans partage et le homard à partager.
Voiturier pour les uns, le car scolaire pour les autres, bandes de gueux ! Gatsby le magnifique et j'assume a-t-il dit… Ouais…
https://i.goopics.net/eQKK9.png
Rédigé par : Giuseppe | 06 août 2019 à 14:18
Concernant l'affaire François de Rugy, ce matin Edwy Plenel a éclairé un peu plus sur RMC ce que contenait la loi de 1990 et un article en redressant les propos qui leur étaient prêtés.
Rugy a remboursé et alors ? Et au passage d'égratigner le "média complaisant" Capital.
Intelligent Edwy Plenel et cela dérange.
Rédigé par : Giuseppe | 06 août 2019 à 09:29
Si Mediapart n'existait pas il faudrait l'inventer, mais cela est maintenant fait.
Comprendre ce phénomène c'est au travers du nombre impressionnant de ses abonnés, le réduire aux seules affaires c'est le mépriser.
Foisonnant de sujets - il suffit de l'ouvrir ce matin -, il a apporté un souffle et une vision, certes parfois biaisées, mais jamais pour écraser son lecteur : élever son niveau de réflexion et le sortir du papier mâché livré par tous les médias TV et autres, financés par des pouvoirs qui ne sont pas la liberté de lecture.
Rédigé par : Giuseppe | 05 août 2019 à 10:36
@ Giuseppe
;-))
Rédigé par : HOPE | 04 août 2019 à 16:08
@ olivier seutet | 03 août 2019 à 09:21
« La démocratie ne peut justifier la délation »
Quel est le rapport avec la démocratie ?
Ni démocratie, ni délation ne sont interdépendantes ou n’interviennent dans la définition de l’autre.
Comme dire : « les cacahuètes ne peuvent justifier la délation. »
--------------------------------------
@ vamonos | 03 août 2019 à 20:37
« Mediapart a outrepassé les droits et les devoirs d'un organisme d'information. »
Où est votre base juridique ?!
‘Valeurs Actuelles’ est bien la propriété de Iskandar Safa, un arabe, maronite, Libanais, pro-Netanyahou et Saoud, recherché un temps par la justice française et maintenant par celle des USA.
Rédigé par : Elusen | 04 août 2019 à 15:30
Oui, il nous faut des Mediapart.
Un bon vieux fond gauchiste Mao, d'accord, mais on le lit ou on ne le lit pas.
La dictature des médias, de l'actualité et du procès public procèdent de la crédulité du lectorat.
Ce n'est donc pas une raison pour interdire Mediapart.
Sinon, c'est donner le pouvoir à la censure des puissants.
Elémentaire.
Rédigé par : caffer | 04 août 2019 à 13:55
Le 4 août 1789:
https://blogs.mediapart.fr/ficanas/blog/040819/il-y-230-ans-abolissait-les-privileges-en-france
La dîme et le homard.
——————
Mediapart et les autres :
https://youtu.be/aAYgTp-1Gqs
Rédigé par : Giuseppe | 04 août 2019 à 12:05
@ HOPE | 03 août 2019 à 19:15
Justement mon voisin qui est passé me voir me posait la même question - j'étais en train de passer l'aspirateur dans mon bureau -, "Té petit il y a un moment que Hope n'est plus devant le pare-brise, tu lui passeras un salut amical des cimes… Pour le moment les deux machines se portent bien, ma carcasse et la 4L pour l'aider… Pourvu que ça dure…", sous le plus beau panorama du monde, évidemment, même la 4L en est heureuse.
Rédigé par : Giuseppe | 04 août 2019 à 10:24
@ caroff | 03 août 2019 à 09:53
J'ai répondu à Marc GHINSBERG.
Pour ce que vous citez c'est un autre problème, les Chambres régionales des comptes relèvent, et d'autres aussi par exemple Agnès Verdier-Molinier et son organisme, les masses et les flux d'argent sont sous contrôle, seule peut manquer la volonté politique pour faire des économies d'échelle.
Pour ce qui concerne Rugy, qu'il produise donc ses dépenses avec l'IRFM ! Le sordide, le mesquin, l'avaricieux d'une époque où chacun disposait comme il le voulait de son indemnité représentative de frais de mandat, y compris, on l'a vu avec Fillon, de la somme attribuée à l'embauche ou non d'attachés parlementaires dont il a disposé comme il le voulait, on a vu aussi qui était au bout.
Je me fiche que ce soit peu en argent, c'est trop pour l'honneur de nous représenter, petit, mesquin, avaricieux, profiteur, c'était légal, et alors ? L'éthique ne s'achète pas, n'est pas cotée en bourse, n'a pas d'échelle de valeur.
Si vous remontez les billets de Mediapart, il était demandé au pêcheur allergique aux crustacés de justifier 2013 ET 2014, quelles dépenses avec son indemnité ? Il n'aimait pas le champagne, pourtant des centaines de photos le montraient la coupe à la main, pour arroser les fleurs sans doute ?
Je me fiche de savoir si les homards sont destinés au Président chinois quand il nous visite, ou le prix du costume de notre Président.
Ils nous représentent.
Il ne faut pas tout mélanger, le crustacé pour les copains et copines a confirmé Aphatie, cela m'agace, m'exaspère, et le voiturier pour les enfants de madame et de monsieur, aussi.
Il a un salaire pour la fonction qu'il occupe, pas pour ses besoins personnels confondus avec mes impôts, je ne les verse pas pour cela et pourtant j'ai toujours aimé payer des impôts.
Simplement aussi parce que la soignante, j'en ai dans mon entourage - c'est une image bien sûr -, emmène ses gosses à l'école, mange sur le pouce et finit une journée bien remplie sans fastes ni couronnes et tous les jours met sur le métier son ouvrage, pas pour des homards sans doute mais juste pour vivre elle et sa famille.
Rédigé par : Giuseppe | 03 août 2019 à 21:24
@ olivier seutet | 03 août 2019 à 09:21
La démocratie ne peut pas justifier la délation.
Je plussoie, une fois de plus l'immonde torchon Mediapart a outrepassé les droits et les devoirs d'un organisme d'information. Entre les journalismes d'information, d'investigation et d'opinion, il y a des différences de moyens et de méthodes. Mediapart a depuis longtemps basculé dans les tréfonds de la bassesse en prouvant que la délation est l'un de ses principaux invariants.
Non, je ne défendrai pas Mediapart, bien au contraire, je combattrai cet organe de presse jusqu'à son interdiction.
Rédigé par : vamonos | 03 août 2019 à 20:37
@ finch 03 août 2019 16:39
"Valeurs Actuelles promeut l'extrême droite lorsqu'il lui consacre des articles"
Monsieur de la Palisse en aurait dit autant ! C'est ce qui s'appelle botter en touche !
Ayez le courage de vos opinions et de la sûreté dans votre lucidité.
Quelle est cette extrême droite interrogée ? Quels sont les personnes concernées ? Quelles sont les organisations ? Avez-vous peur de nommer ou n'êtes-vous pas sûr de vous ?
Puisque vous possédez une "collection" de Valeurs Actuelles, ce ne devrait pas être bien difficile.
Ceci étant, la dernière Une de Valeurs Actuelles était agressive - je l'ai dit - mais dans l'esprit du marketing politique de tous les news de France : L'Express, Le Point, L'Obs, Marianne, Les Inrocks, etc. etc. Pas d'angélisme ! Souvenez-vous de certaines Unes sur Sarkozy ou Hollande autrement plus dévastatrices et s'adressant à un Président. Ce qui n'est pas le cas de Plenel à ce que je sache !
Je maintiens que je n'ai pas la même lecture que notre hôte sur ces trois articles de VA, et je l'ai écrit dès le début ; je pense avoir le droit sans que vous puissiez vous en offusquer.
Je ne fais aucune prophétie et ma vie professionnelle m'a plutôt confronté à la réalité des faits qu'à des élucubrations.
Et en l'occurrence, aujourd'hui, la réalité des faits est de savoir ce que vous appelez extrême droite.
Du courage finch !
Cordialement.
Rédigé par : boureau | 03 août 2019 à 20:32
@ finch
"Même si c’est un succédané du canal historique, on pourrait définir l’extrême droite française en 2019 comme l’héritage doctrinaire de l’ancien FN dont les dirigeants actuels sont largement puisés dans la lignée du patriarche fondateur."
J'ai l'impression que comme beaucoup de Français travaillés plus ou moins à leur insu depuis plusieurs dizaines d'années par un travail de sape continu mené par une gauche stalino-trotskiste, selon les chapelles, vous avez fini par perdre certains repères élémentaires.
En effet, ce que vous qualifiez « d'extrême droite » correspond plutôt à ce que devrait être une droite classique, appuyée non pas sur un socle de fausses valeurs mais sur les grandes vertus françaises.
C'est quand même bien la « droite » actuelle qui a installé la gauche la plus extrême à l’Éducation nationale, c'est bien cette fausse droite qui, avec ses alliés centristes, a participé à la corruption des mœurs entreprise par la gauche quand elle ne l'a pas précédée, c'est bien encore cette fausse droite qui a donné le feu vert à la dissolution de la souveraineté française dans une U.E. technocratique, cheval de Troie du mondialisme, c'est toujours elle qui a ouvert les vannes de d'une immigration-invasion qui est en train de se transformer en tsunami destructeur...
Rédigé par : Exilé | 03 août 2019 à 20:22
Un article à lire pour tous et surtout pour ceux qui pleurent la disparition de notre pays qui gémit sous la souffrance que lui imposent nos politiciens depuis plus de quarante années.
http://ac.matra.free.fr/FB/20190803engels.pdf
Combien d'imbéciles sont des traîtres sans le savoir ou vice versa.
Rédigé par : aristide | 03 août 2019 à 20:05
@ Tipaza | 03 août 2019 à 18:33
Dans ce cas, que ce soit Griveaux ou Villani le vainqueur, hum, no comment....
Baudelaire était-il darwinien lorsqu'il écrivit : "l'homme tyran goulu, la femme vile esclave"?
Je me souviens de la citation, parce que ma sœur l'avait notée sur un cahier secret, et mon père l'avait trouvée. Drame dans la famille. Elle a eu beau se défendre en disant que ce n'était pas d'elle, ça n'a pas plu. Par la suite, elle a rajouté d'autres citations du genre : "Famille je vous hais", mais elle les a mieux cachées.
Rédigé par : Lucile | 03 août 2019 à 19:31
@ Lucile | 03 août 2019 à 14:54
Effectivement, Charles Darwin a bon dos, il n’a jamais inventé le darwinisme. Il n’a pas mis au point de culte, tout comme Charles de Gaulle, dont à tort, certains se revendiquent.
C’est une Française, Clémence Royer, qui avait la charge de traduire son livre en notre langue qui a menti, elle n’a pas traduit ce qu’il avait réellement écrit, elle a inventé, fait de l’idéologie et lui a attribué des théories de hiérarchisations et à tendances génocidaires.
Charles Darwin a fini par le savoir et a été très en colère, il a exigé une retraduction de ses travaux.
Quand, toujours à tort, il est dit d’un individu qu’il est darwiniste, en substance, il est dit 'darwinisme social', l’extermination physique des pauvres, que n’a jamais prônée Charles Darwin ; ce sont les libéraux et libertariens, idéologie économique, qui prônent cela le mettant sur le compte de Charles Darwin.
J’ai lu ‘L’Origine des espèces’ et nulle part Darwin ne parle des humains, mais des plantes, fougères principalement et quelques animaux.
Rédigé par : Elusen | 03 août 2019 à 19:21
@ Marc GHINSBERG
Bon, ben encore une fois... top ! Impeccable !
J'en profite @giuseppe pour vous saluer et espérer que vous-même et votre voisin vous portez bien. Passez-lui mon cordial bonjour naturellement. Et la 4L...? Ça roule toujours ?
Rédigé par : HOPE | 03 août 2019 à 19:15
@ Lucile | 03 août 2019 à 14:54
Vous faites du darwinisme une analyse très incomplète.
Le combat pour être chef, dans toutes les sociétés hiérarchisées a pour unique et principal objet la fonction de reproduction.
Choisir la plus belle femelle ou ne pas choisir pour les avoir toutes (c’est peut-être plus pertinent), voilà la seule raison du combat des chefs.
De ce point de vue, Macron est tout sauf darwinien ;-)
C’est dire le niveau de décadence de notre société anti-darwinienne et donc anti-naturelle, puisqu’on ne peut plus faire la cour à une belle passante inconnue sous peine de poursuites pénales.
Et pourtant Baudelaire qui était darwinien a chanté :
A une passante
La rue assourdissante autour de moi hurlait.
Longue, mince, en grand deuil, douleur majestueuse,
Une femme passa, d'une main fastueuse
Soulevant, balançant le feston et l'ourlet ;
Agile et noble, avec sa jambe de statue.
Moi, je buvais, crispé comme un extravagant,
Dans son oeil, ciel livide où germe l'ouragan,
La douceur qui fascine et le plaisir qui tue.
Un éclair... puis la nuit ! - Fugitive beauté
Dont le regard m'a fait soudainement renaître,
Ne te verrai-je plus que dans l'éternité ?
Ailleurs, bien loin d'ici ! trop tard ! jamais peut-être !
Car j'ignore où tu fuis, tu ne sais où je vais,
Ô toi que j'eusse aimée, ô toi qui le savais !
Rédigé par : Tipaza | 03 août 2019 à 18:33
@ boureau
Valeurs Actuelles promeut l’extrême droite lorsqu’il lui consacre des articles. J’ai la collection des anciens numéros : la liste est longue et n’est pas critiquable en soi. C’est juste un constat. On a le droit de ne pas aimer et de lire quand même le reste.
La dernière Une de Valeurs Actuelles était racoleuse et mensongère. Vous en convenez vous-même. Philippe Bilger en a été interpellé et je suis convaincu qu’il a lu l’intégralité des articles dont vous faites état et cela ne l’a pas fait changer d’opinion. Moi non plus.
Mais on déjà eu la discussion et on a déjà enregistré vos prophéties sur une disparition politique que vous appelez de vos vœux. Autorisez qu’elles ne soient pas partagées par tous.
Rédigé par : finch | 03 août 2019 à 16:39
Hier avant de me coucher, j'ai lu sur "Valeurs actuelles" en ligne, à propos du match Villani-Griveaux pour la mairie de Paris, que le président était, d'après ses proches, "darwinien".
https://www.valeursactuelles.com/politique/paris-2020-vexe-comme-un-pou-villani-est-determine-109612
Comme je me suis mise au régime sans-Macron, je n'ai pas l'intention d'en tirer des conclusions sur l'éthique présidentielle ni sur ses caractéristiques psychologiques, qu'Achille se rassure, mais je trouve l'expression intéressante à discuter. Elle me rappelle le sujet du concours d'éloquence de l'an dernier. En gros, c'est : qu'il se dépatouille sans moi ; s'il réussit, c'est qu'il le mérite, et je le garde, s'il échoue il est bon à jeter, que le meilleur gagne, et ceux qui gagnent sont les meilleurs.
Il y a au moins deux failles dans le raisonnement. D'abord, l'observation des espèces les plus proches de l'homme montre que leurs sociétés sont certes très hiérarchisées, mais que ceux qui sont à la tête se maintiennent non pas parce qu'ils sont les plus forts, mais souvent aussi parce qu'ils sont les plus généreux. Ils se font des amis parce qu'ils défendent les membres du groupe, et maintiennent l'esprit de coopération indispensable à la survie de tous, en particulier à leur sentiment de sécurité.
Par ailleurs, notre société n'obéit pas intégralement aux lois darwiniennes. En France, le président une fois élu ne peut plus être contesté pendant 5 ans, et il alors il cesse d'être darwinien pour lui-même et se maintient tout en recueillant peu d'adhésion de la part de ceux qu'il dirige, en particulier s'il divise. Autre faille : quid de l'éthique ? Les méthodes de Mediapart obéissent-elles aux lois de l'éthique ? Ou aux lois darwiniennes ? Ça se discute.
Bref, Darwin a bon dos.
Petite consolation pour ceux qui ne sont ni tout en haut ni tout en bas de l'échelle sociale, chez les chimpanzés, les plus stressés sont ceux qui sont au bas de l'échelle et celui qui se trouve tout en haut, d'après l'analyse de leurs taux d'hormones.
Rédigé par : Lucile | 03 août 2019 à 14:54
Ce n'est pas de loi dont il est question avec les politiques. Ils savent très bien s'y retrancher derrière et en user.
Entre le Berger qui achetait sa permanence tout à fait légalement, et ceux épinglés qui partaient en vacances avec l'IRFM, ou la somme allouée pour les attachés parlementaires, ce dont il est question maintenant, c'est l'éthique, l'honneur de servir. Et ne pas se servir de véhicules de fonction pour conduire les enfants à l'école, ils ont les moyens, ils font comme les plus aisés ils appellent un taxi et payent avec leur pognon ! C'est simple, non ? Payer avec leurs sous ce qui leur revient, le calcul n'est pas compliqué.
François de Rugy a démissionné, sans doute ne se sentait-il pas cristallin, peut-être en phase avec la loi, mais tellement goulu que les citoyens qui souffrent ne supportent plus ce qui sent le soufre et le homard.
Inimaginable pour un Scandinave, et lui de nous expliquer la plasticité de la barre chocolatée en France.
C'est nous faire injure, nous prendre pour des imbéciles quand il évoquait la barre chocolatée. Elle a la même valeur chez nous, je n'admets pas qu'un poudré de l'écologie frugale nous raconte des sornettes, et conduise aux frais de la princesse ses enfants à l'école, et cela il le savait bien.
Comme il pensait avoir tous les droits avec comme excuse les franchissements qui se faisaient depuis des décennies, la preuve ! avec ses repas à base de homards il nous racontait qu'il restait mieux en prise avec la réalité : 9 000 000 de citoyens qui vivent en dessous du seuil de pauvreté mangent du homard, comme lui enfile des perles.
La soignante se débrouille, mal il est vrai, mais elle se défonce pour assumer un quotidien honorable et notre petit baron de la salade et du pois vert usait de crustacés venus d'ailleurs comme d'autres sont au sandwich-jambon-beurre entre deux soins entre deux piqûres.
https://www.lepoint.fr/politique/francois-de-rugy-rejoint-manuel-valls-parmi-les-personnalites-les-moins-populaires-03-08-2019-2328199_20.php
L'honneur de servir, de nous représenter, les ors sans doute pour les circonstances, pourquoi pas ! Mongénéral était un homme de circonstances, avec toujours l'esprit de la nation, nous représenter, rayonner dans le monde, jamais pour lui et ses petits besoins, ces petites turpitudes qu'il haïssait au plus profond de lui-même et nous devrions passer sur les caprices de quelques-uns, minables de l'éthique et pauvres de générosité partagée ?
Rédigé par : Giuseppe | 03 août 2019 à 14:09
Je ne sais pas qui a parlé de mutation du juge Tournaire, opération douce aux oreilles des dévorants, mais il n'en est pas question dans ce cas: limite de temps d'exercice et promotion sont les ressorts du changement de poste.
Pour le reste, Mediapart fait partie des cancers dont on guérit mais au profit d'une métastase. Ou alors c'est l'hydre de Lerne et Hercule est au bistro.
Dans une approche plus polémique, on pourrait dire qu'heureusement Plenel a fondé Mediapart car lui tout seul n'inspirerait que la répulsion qu'ont pu inspirer dans le passé Trotski, Kamenev ou Molotov. Qu'en serait-il de la liberté d'expression si Plenel était au pouvoir ? Exilé l'a parfaitement inféré.
Beaucoup partagent cette détestation, l'admission au registre des titulaires de la liberté d'expression fait dès lors question.
La démocratie, ou réputée telle, a le triste privilège de défendre ceux qui tentent de la saborder, mais ce principe cède lorsque le danger n’est plus dans l’hémicycle ou dans les journaux, mais bien sur le terrain. Tocqueville l’analyse très bien en deux phrases ironiques sur la discussion à propos des costumes des parlementaires.
Le difficile est de précéder le moment où la descente sur le terrain est imminente et où la menace est factuelle. Autrement, il s’agit en permanence de remonter le temps pour revenir à T0 où toutes les hypothèses étaient encore envisageables. C’est à ce type de raisonnement que le PC français, personnification de la haine de la France telle qu’elle existe a dû dans un premier temps, d’être interdit par le régime de Vichy, puis béatifié lors du renversement d’alliance et enfin canonisé pour sa participation à la Résistance. Ce fut le nouveau T0 qui faillit nous coûter bien cher.
Mediapart, aujourd’hui, ne fait courir aucun risque au régime car il s’enfonce dans le matelas des repus et ne peut bousculer l’hubris européenne, considérablement métissée (pardon, c’est un peu facile).
Donc il faut accepter Mediapart, mais… le doigt sur la queue de détente.
Rédigé par : genau | 03 août 2019 à 12:38
Ce qui me chagrine le plus dans toute cette histoire c'est qu'on réussisse à faire démissionner un ministre pour un abus de crustacés, tandis que les ministres en charge de la justice et de l'ordre public ont des responsabilités bien plus sérieuses et écrasantes dans la dégradation bien plus grave de l'État de droit et du climat social ces derniers mois.
Ça en dit long sur la futilité de l'époque, tout est dans les apparences et la force de frappe médiatique, rien dans le fond.
Rédigé par : Tricycle | 03 août 2019 à 12:32
@ finch 02 août 2019 19:13
@ Exilé 03 août 2019 08:51
"Valeurs Actuelles qui promeut l'extrême droite"
Exilé a raison.
Qu'entendez-vous finch par "promeut l'extrême droite". C'est qui, c'est quoi l'extrêêême drouate dans Valeurs Actuelles ? Eclairez-nous.
Votre critique de VA donne à penser que vous avez lu en travers les trois articles publiés dans ce numéro. Moi, je les ai lus plusieurs fois, n'étant pas d'accord avec l'analyse de notre hôte. Rien d'exceptionnel : seulement du journalisme précis.
Le premier article est plus incisif car il montre bien l'extrême pression mise par Fabrice Arfi sur Séverine Servat de Rugy et ensuite sur Rugy*. Le mot tyrannie n'est pas excessif.
Seule la couverture est agressive, mais c'est le propre de la publicité pour faire vendre. Nous en avons vu d'autres des premières pages agressives de news, depuis le premier numéro de L'Express en 1953 !
Alors l'extrêêême drouate ? Où ça ? Qui ça ?
Cordialement.
*Je le dis d'autant mieux que j'ai exprimé il y a quelques jours déjà sur ce blog ce que je pensais de Rugy.
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@ Achille 03 août 2019 07:34
" ...n’ont absolument pas fait baisser la cote du président qui est revenue au-dessus de 40 %"
Atterrissez de votre lévitation macronienne Achille !
Voici la cote de notre cher et aimé Président dans les derniers sondages parus :
IFOP 32%
KANTAR TNS SOFRES 27%
YOUGOV 26%
ELABE 31%
IPSOS 31%
BVA 34%
Et heureusement :
HARRIS 41%*
*A mon avis les Français interrogés ce jour-là devaient être sous Prozac ou alors anesthésiés par la canicule !
Cordialement.
Rédigé par : boureau | 03 août 2019 à 12:07
Je rejoins les commentaires de Marc GHINSBERG | 02 août 2019 à 10:14 et de boureau | 02 août 2019 à 13:45.
Je viens de lire les articles de Valeurs actuelles. En fait, ils décortiquent et dénoncent les techniques de Plenel et Arfi de mises en cause de leurs cibles.
Comme le dit boureau, ce "fameux journalisme d’investigation à la Plenel" a coûté très cher au Monde du temps où Plenel l'a dirigé : Péan et Cohen en ont fait un livre excellent et passionnant qui n'avait guère eu l'heur de plaire à monsieur Plenel.
Valeurs actuelles ne fait que lui renvoyer le boomerang : je ne pense pas que cela puisse exiger une défense de monsieur Plenel dont le trotskisme a toujours pour objectif de "subvertir et détruire la société bourgeoise" : rien de changé depuis 1968... voire depuis 1917 !
Rédigé par : Robert | 03 août 2019 à 11:25
Nombre de commentaires sont liés aux homards ou aux cotisations de Monsieur de Rugy. Mais peu se préoccupent de savoir si ce Monsieur a bien fait son travail de ministre, s'il a eu des idées constructives, s'il a pris des décisions efficaces. On devrait arrêter de confondre l'écume avec la vague.
Rédigé par : Solon | 03 août 2019 à 10:50
@ Marc GHINSBERG | 02 août 2019 à 23:16
Tout ce temps pour sortir un avis d'imposition de sa boîte ?
Passer à la TV sans faire ressortir ses avis d'imposition qui auraient au moins levé le doute sur ce volet ?
Bon je prends acte de ce qui est écrit, mais attendons la suite au prochain numéro.
Mais dans le fond peu importe, c'est son comportement de roitelet dont même Ferrand lui-même a présenté l'addition.
Sans faire de complotisme, mais tout ce temps pour éclairer une feuille d'impôt, qui s'affiche avec un clic… D'autant plus que lorsque vous faites un don vous ouvrez un onglet pour inscrire le destinataire. Dont acte.
Que voulez-vous, les comportements et l'éthique doivent être limpides et il reste beaucoup, beaucoup à faire :
https://www.marianne.net/politique/de-ferrand-de-rugy-les-boulets-du-president-macron
Et je pense que vous n'avez pas bien compris ce que demandait Mediapart.
Je rejoins l'analyse pertinente de Jean-Yves Le Borgne.
Mediapart demandait les justificatifs de dépenses de l'IRFM de Rugy, car dans le cas où il aurait noyé cette indemnité - puisqu'on pouvait en disposer comme l'on voulait à l'époque - avec ses revenus personnels, bien évidemment il aurait été impossible d'identifier la part d'acquittement de ses impôts en IRFM.
Par contre si le compte IRFM a été débité du virement de ses impôts là il ne serait pas très clair.
Sans compter que je vous invite à relire le billet du 18 juillet 2019 de Deléan, Hajdenberg et Rouget, sur le paiement de ses cotisations.
En conclusion, comment ont été utilisées et vers quoi ont été orientées les dépenses de son IRFM ? Là est le nœud du problème et les réponses attendues par Mediapart.
C'est pour cela que j'ai précisé, la suite au prochain numéro.
Rédigé par : Giuseppe | 03 août 2019 à 10:34
@ Exilé
Même si c’est un succédané du canal historique, on pourrait définir l’extrême droite française en 2019 comme l’héritage doctrinaire de l’ancien FN dont les dirigeants actuels sont largement puisés dans la lignée du patriarche fondateur. Beaucoup considèrent que l’actuelle version Canada Dry est fréquentable (dont Philippe Bilger qui prône l’union des droites), d’autres non… c’est là justement que résident le clivage et le problème. Habillée d’oripeaux, la nouvelle offre RN peine à convaincre parmi les partisans qui n’ont pas encore déserté les cendres de la droite gouvernementale (on ne dit pas encore feue…).
D’où la difficulté de rassemblement que n’entravent pas les propositions récentes de la plus jeune de la famille. Bref, rien que du très banal.
Rédigé par : finch | 03 août 2019 à 10:04
@ Marc GHINSBERG 08:16
"On attend des excuses de ceux qui ont accusé à tort François de Rugy."
Je crois qu'on peut toujours attendre.
Jamais Mediapart n'a avoué s'être pris les pieds dans le tapis, pourquoi commencerait-il aujourd'hui ?
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@ Giuseppe 21h30
"Le pêcheur de crustacés n'a pas été épinglé pour quelques homards de plus, mais parce qu'il avait défalqué de ses impôts la cotisation de son parti avec l'IRFM ! Sans vergogne, comme le plus vil des épiciers au marché noir."
Finalement c'est faux. Donc que reste-t-il ? Rien, nada, nitchevo.
Le train de vie des ministres, ce n'est que l'épaisseur d'un fil à couper le beurre dans un océan de dépenses. Si vous étiez au courant des sommes mobilisées pour payer les emplois fictifs dans les inspections générales des ministères ou de ceux existant dans la fonction publique territoriale ou des sous-traitances confiées à des bureaux d'études privées parce que les agents publics ne sont pas compétents pour les accomplir, alors vous seriez en mesure de vous énerver... mais laissez les homards où vous les avez trouvés !!
Par ailleurs j'ai écouté une interview du dénommé Arfi dans laquelle il déplorait les dépenses somptuaires dues à l'appétit de luxe du ministre François de Rugy. Ses arguments se résumaient ainsi: "c'est notre argent" !! Ben oui c'est notre argent: si Mediapart voulait faire oeuvre utile, il y a de beaux, de très beaux sujets d'indignation que j'ai mentionnés plus haut dont Plenel et lui pourraient s'occuper...
Mais dans ce cas ils rejoindraient le camp des libéraux... quelle horreur !!
Rédigé par : caroff | 03 août 2019 à 09:53
@ GLW | 03 août 2019 à 08:54
A chacun ses instituts de sondage
Vous avez les vôtres, j’ai les miens.
Si vous prenez ceux communiqués par le Huffpost, vous avez peu de chances d’y trouver des sondages favorables. Il est vrai que Le Monde possède des parts de ce journal et que ce dernier n’a jamais été très tendre avec Macron.
Quant à l’affaire Steve, il semble que sa famille et son avocate ne soient du tout d’accord sur l’organisation des manifestations prévues dimanche.
Encore une récupération honteuse de gens qui ne respectent même pas la volonté des proches du jeune homme mort dans des circonstances qui ne sont pas encore établies.
Rédigé par : Achille | 03 août 2019 à 09:51
La démocratie ne peut justifier la délation. En croyant défendre l’information, Mediapart et le Canard Enchaîné justifient les haines des médiocres, les jalousies des envieux, les calomnies des manipulateurs. La protection des sources est une insulte à la recherche de transparence d’une véritable démocratie.
Rédigé par : olivier seutet | 03 août 2019 à 09:21
"Je constate une chose, c’est que l’affaire Benalla, le mouvement des Gilets jaunes qui dure depuis huit mois, l’affaire des homards de l’ex-président de l’A.N. François de Rugy, n’ont absolument pas fait baisser la cote du président qui est revenue au-dessus de 40 %.
Plus Emmanuel Macron est critiqué, plus il grimpe dans les sondages. Ses ennemis feraient bien de changer de stratégie, sinon en 2022 il va être réélu au premier tour ! :)"
Rédigé par : Achille | 03 août 2019 à 07:34
J'ai comme un doute...
Vous parlez bien de notre Président E. Macron, parce que ce sondage est loin de vous donner raison...
https://www.huffingtonpost.fr/entry/la-popularite-de-macron-et-du-gouvernement-baisse-sondage-exclusif_fr_5d441a96e4b0aca3411c35e8
Rédigé par : GLW | 03 août 2019 à 08:54
@ finch
« Valeurs Actuelles dont j’approuve la ligne éditoriale sauf quand ils promeuvent l’extrême droite »
Ah, le serpent de mer de « l'extrême droite » refait surface comme Nessie en Écosse, c'est la saison...
Pourriez-vous avoir la bonté de nous éclairer et de nous expliquer avec précision en quoi consisterait cette mystérieuse « extrême droite » ?
Rédigé par : Exilé | 03 août 2019 à 08:51
Compte tenu du passé trotskiste de Plenel, de son cosmopolitisme, de son immigrationnisme forcené et même de son islamophilie provocatrice, je ne me fais aucune illusion sur son objectif.
Il cherche à déstabiliser notre société en usant et abusant de la liberté de parole.
La seule question que je me pose est la suivante :
Plenel sera-t-il l’idiot utile qui en déstabilisant la société oligarchique et mondialiste permettra le retour aux valeurs traditionnelles et le retour à une conception de la nation souveraine ?
Suivant l’adage, les ennemis de nos ennemis sont, parfois, nos amis, il pourrait contribuer à obtenir l’inverse de ce qu’il souhaite.
Cela s’est déjà vu dans l’histoire.
Rédigé par : Tipaza | 03 août 2019 à 08:47
Tweet d’Olivier Faure du 02/08/2019 22h32
« L’information vient bien tardivement mais elle blanchit François de Rugy de toute fraude fiscale. Cela mérite d’être su. Ce n’est pas rien l’honneur d’un homme. »
On attend des excuses de ceux qui ont accusé à tort François de Rugy.
Rédigé par : Marc GHINSBERG | 03 août 2019 à 08:16
@ Ellen | 02 août 2019 à 15:16
L’affaire Benalla a été montée en épingle par Mediapart qui a vu l’occasion de déstabiliser Emmanuel Macron. Pendant plus d’un an nous en avons pris plein la tête avec cette non-affaire.
Qu’est-ce que la ou plutôt les affaires Benalla ?
1- Un chargé de sécurité du président, qui a manifestement attrapé le melon, s’est substitué à un agent des forces de l’ordre pour filer quelques beignes à un jeune anar grec lors d’une manif du 1er mai 2018. A noter que ce même petit crétin s’était déjà distingué en Allemagne lors d’une manif. Pas de quoi en faire un fromage.
2- Benalla était détenteur de plusieurs passeports diplomatiques qu’il n’avait pas rendu dans les délais. Il me semble que c’est au service chargé de la remise de ces passeports qu’il appartenait de les lui réclamer. Là encore rien de dramatique.
3- Il est reproché à Benalla et à son ami Vincent Crase d'avoir noué des relations d’affaires avec des oligarques russes en vu d’un contrat de protection sans doute très lucratif. Des affaires de barbouzes en recherche de nouveaux clients, rien de plus.
Il n’y a pas eu mort d’homme dans ces affaires. Juste quelques magouilles dans les deux dernières qui depuis ont permis de remettre un peu d’ordre dans le premier cercle d’EM, un peu naïf sur les choix des personnes chargées de sa protection.
Je constate une chose, c’est que l’affaire Benalla, le mouvement des Gilets jaunes qui dure depuis huit mois, l’affaire des homards de l’ex-président de l’A.N. François de Rugy, n’ont absolument pas fait baisser la cote du président qui est revenue au-dessus de 40 %.
Plus Emmanuel Macron est critiqué, plus il grimpe dans les sondages. Ses ennemis feraient bien de changer de stratégie, sinon en 2022 il va être réélu au premier tour ! :)
Rédigé par : Achille | 03 août 2019 à 07:34
"La démission, en quelque sorte, a validé la légitimité de Mediapart." (PB)
Cette déclaration, pour moi qui tente de voir les choses avec un oeil scientifique, est fausse. Je fais abstraction du fond du cas de M. de Rugy.
"En quelque sorte" ? Dites-nous en quelle sorte (comme je ne sais plus qui disait demander "où donc" lorsque quelqu'un sortait un "quelque part" à la mode).
Pourtant je pense qu'il a fauté et devait "être" démissionné.
Au fond je suis Scandinave, en fait...
Rédigé par : Sergio Carioca | 03 août 2019 à 00:07
@ Giuseppe
Pour votre information.
Maintenez-vous ce que vous avez dit sur François de Rugy, bien abrité derrière un pseudo ?
https://www.capital.fr/economie-politique/non-francois-de-rugy-na-pas-fraude-le-fisc-avec-son-irfm-1346604?amp&__twitter_impression=true
Rédigé par : Marc GHINSBERG | 02 août 2019 à 23:16
Á 21:30 déboule ici la haine sociale la plus rance qu’on puisse lire.
La remontée gastrique du cycliste qui n’a plus que le Tour à la télévision pour faire vibrer sa vie.
J’ai pas pu finir mon homard, mon chat s’est régalé.
Le vélo et le Canard enchaîné pour tout horizon, c’est mince pour une fin de vie.
Rédigé par : Savonarole | 02 août 2019 à 22:34
"Tous pourris !", que ça fait du bien de le dire !
Le pêcheur de crustacés n'a pas été épinglé pour quelques homards de plus, mais parce qu'il avait défalqué de ses impôts la cotisation de son parti avec l'IRFM ! Sans vergogne, comme le plus vil des épiciers au marché noir.
Là c'est de la mesquinerie redoutable, de la voracité digne des plus grands vautours, pas de petites économies, rien que de l'optimisation, engranger, profiter, se goinfrer, et nous les petits, les obscurs, de considérer que ces entorses au fond ne sont pas grand-chose ?
Ne pas se faire d'illusions, ils seraient payés cent fois plus ils continueraient à se faire pincer - Carlos Ghosn l'a fait, et pourtant son salaire était stratosphérique -, si ce n'est pour des homards ce serait par le Palmipède et d'autres encore.
C'est cela qui retenait l'attention du Général qui voulait savoir lequel se ferait prendre la main dans le casier.
De l'affaire des diamants de Giscard au crustacé, c'est la même misère d'esprit, la même veulerie d'accaparer, se servir parce que l'on sert et que l'on a tous les droits, puisquenoussommesélusdémocratiquement.
Les costards acceptés sans rougir, c'est normal, le petit chauve Bruno le Roux qui emploie ses filles ados, c'est normal, des emplois fictifs, c'est normal, mais qui va donc éclairer si ce n'est Mediapart et certains autres ?
Les gueux ne savaient pas, ils apprennent vite et ne tolèrent plus malgré tous les débordements de haine des réseaux sociaux ; et puis après ? qu'importe ! Respectables ils seraient, ils seraient respectés.
"Face à la vulgarité et au mensonge, je suis incapable de détourner mon regard, je les observe et ne vois rien au-delà, cet univers et ce dieu de l'univers sont hors de portée de ma vue, mon champ visuel, si je puis m'exprimer ainsi se limite à l'effarante réalité du monde des humains, autrement dit, ma vue s'est brouillée dans la brume épaisse et immobile de la vulgarité et du mensonge." (Laszlo Krasznahorkai : Thésée universel)
Allez une petite dernière, juste pour finir d'en rire et se moquer, les dîners fastueux pour rester "connecté à la réalité", l'omelette/cassoulet pour retrouver le goût des milliers de pue-la-sueur dont ils avaient perdu l'odeur:
https://actu.orange.fr/france/cassoulet-ufs-les-epoux-rugy-retrouvent-une-vie-ordinaire-magic-CNT000001hCXTy.html
Pauvre de lui, pauvre d'elle, que vont-ils devenir ? Comment vont-ils s'en sortir, survivre même ?
La soignante et sa vraie vie dans un hôpital à la dérive et en souffrance, même combat, mais pas la même vie sans doute. Misère.
Rédigé par : Giuseppe | 02 août 2019 à 21:30
J’ai exactement la même opinion que Philippe Bilger : le moustachu gauchiste communautariste m’horripile, mais j’écoute avec intérêt les accusations qu’il profère, via sa plateforme, dans le monde politique et le monde des affaires. J’ai donc une opinion ambivalente sur Plenel mais aussi sur Valeurs Actuelles dont j’approuve la ligne éditoriale sauf quand ils promeuvent l’extrême droite ou d’autres positions indisposantes ou indéfendables. La charge de l’hebdomadaire contre Mediapart—dont ils osent qualifier les méthodes de tyranniques—est abusive : ils veulent museler une certaine forme de presse alors qu’ils en sont partie intégrante. Belle solidarité. En fait, un parti pris dérangeant et partisan.
J’ai aussi trouvé perturbante la caution morale qu’ils sont aller chercher auprès du (alors) mourant Pierre Péan qualifié de vrai journaliste d’investigation alors que les ‘journaleux’ de Mediapart sont dénigrés comme enquêteurs en pantoufles sur le bureau desquels sont déposées les dénonciations de source judiciaire ou policière. Ils leur reprochent, en gros, de n’être plus des enquêteurs dignes de ce nom mais une simple chambre d’enregistrement.
Je n’aime pas non plus quand Valeurs Actuelles stigmatise les militants écologistes condamnés abusivement comme charlatans de la science et prêcheurs de l’apocalypse terrestre, ennemis patentés de la croissance économique : un classique (mais ils ne sont pas les seuls de la presse hebdomadaire à s’y engouffrer…).
La droite—et les journaux de droite—ont souvent de bonnes idées salvatrices pour l’intérêt national mais aussi parfois de déplorables et condamnables penchants et/ou travers.
Ceux qui tempêtent contre Mediapart sont ceux qui veulent s’affranchir de son pouvoir de dénonciation des abus de la République et du monde des affaires. Ce sont aussi ceux qui veulent censurer la presse indépendante et les réseaux sociaux car ils dérangent l’Establishment.
Les réseaux sociaux, très souvent, délirent sur le tremplin des fake news.
Pas Mediapart… (ou exceptionnellement). Laissons ses investigateurs—dont la profession de foi est le respect de la morale publique—s’exprimer librement : ils sont un contre-pouvoir sain et indispensable. Abandonnons la pratique du bâillon et des œillères aux vraies dictatures qui pullulent en ce moment sur la planète.
Philippe Bilger : 1; Valeurs Actuelles : 0.
Mais Philippe Bilger n’est pas un ennemi de Valeurs Actuelles, juste un fidèle lecteur… simplement au regard aiguisé.
Rédigé par : finch | 02 août 2019 à 19:13
@ Savonarole | 02 août 2019 à 07:44
Pauvre ministre libyen qui est obligé de renier sa foi en son maître assassiné. Mettons-nous à sa place et imaginons les promesses qui doivent lui être faites.
D'habitude c'est : parle, parle ; cette fois-ci c'est : tais-toi, tais-toi ; et ceux qui l'incitent disposent de tous les moyens même de ceux d'un ex-président de notre Ripoublique.
Bref on élimine depuis des années les preuves d'une opération crapuleuse, pour laquelle, entre autre, l'on a détruit la Libye pour une poignée de dollars. C'est aussi la même méthode qu'avec l'affaire Tapie-Borloo-Lagarde-Sarkozy et Cie.
Rédigé par : aristide | 02 août 2019 à 18:44
Peu importe, dans un pays où la presse est domestiquée, où l'information est devenue une "fake news" journalière en provenance des services de l'Elysée, tout en sachant que la pensée doit être unique pour satisfaire une bande d'abrutis au pouvoir depuis trop longtemps… n'est-il pas agréable d'entendre claironner de temps à autre Mediapart avec tous les reproches qu'on peut lui faire ?
Pauvres ministres enfants gâtés de la Ripoublique.
Je trouve que Mediapart vaut aussi bien qu'une bande de bourgeois, qui comme des cochons dociles obéissent par peur au moindre souffle du vent.
Rédigé par : aristide | 02 août 2019 à 18:30
Comme le dit si bien caroff (ce jour à 9h56), Mediapart et le Canard n’ont pas un très grand mérite à leurs révélations parfois sensationnelles : des délateurs bénévoles leur apportent sur un plateau toutes les informations nécessaires. Il leur suffit de vérifier.
Souvenir personnel : dans les années 50/60, j’ai fait fortuitement la connaissance d’un journaliste du Canard (Roger S.) et nous avions sympathisé autour de quelques bouteilles… A l’époque, il n’y avait ni informatique, ni photocopieuses, ni portables enregistreurs. A partir d’une certaine heure, les confidences étaient plus faciles.
A la question de savoir comment les journalistes du Canard obtenaient tant d’informations souvent confidentielles, il me répondit que son journal recevait tous les jours des dizaines de lettres, rapports, documents, témoignages spontanés, photos, que c’en était une bénédiction ! Certes, certaines lettres étaient anonymes et il m’a juré qu’on n’en tenait pas compte mais qu’on les gardait quand même, on ne sait jamais.
Le Canard n’a jamais nié son attache de base à la gauche mais n’a jamais raté une affaire juteuse, d’où qu’elle vienne. Et justement, les renseignements provenaient à parts quasiment égales de la gauche comme de la droite. De simples employés comme de hauts cadres. Et d’ajouter :
- Nous en savons souvent beaucoup plus que les RG (Renseignements Généraux) ! Mais nos sources sont bien planquées !
L’art de la délation n’est pas typiquement français et les dénonciations durant l’Occupation ont été surpassées par celles de la Libération, triste constat. Ce ne sont pas les moyens modernes d’archives (les clouds ?) qui vont y changer quoi que ce soit…
Rédigé par : Mitsahne | 02 août 2019 à 17:59
Je n'éprouve nulle sympathie pour ce site Mediapart.
Si je crois nécessaire en démocratie l'existence de contre-pouvoirs permettant entre autres d'assurer la transparence de l'information, je considère que ceux-ci ont aussi le devoir de respecter les règles de déontologie les plus élémentaires.
Avec Mediapart, nous ne sommes plus uniquement dans la recherche de la vérité, dans les seules révélation et dénonciation des vices du système, nous sommes dans la volonté d'exécuter purement et simplement en place publique, faisant fi de la justice, ceux qui ont fauté en abusant apparemment du système.
Les méthodes utilisées, que ce soit dans la manière d'investiguer aussi bien que dans celle de révéler l'information, ont quelque chose de répugnant. Je perçois même de la part de ce média une certaine délectation lorsque celui qui a été choisi pour cible est enfin mis à terre.
Mediapart aime trop l'odeur de la poudre. Edwy Plenel vient de nous offrir « Et pour quelques homards de plus ». Quel sera maintenant le prochain spectacle ?
Rédigé par : Michel Deluré | 02 août 2019 à 16:41
Oui, il faut défendre Mediapart ! Car voilà un média d’obédience trotskiste, par son fondateur et ses pratiques, capable d’aider une famille de milliardaires à mettre bon ordre dans ses affaires.
Mediapart s’est lancé réellement en tentant de transformer une querelle intestine chez les Bettencourt en affaire d’État impliquant un président de la République et son ministre trésorier de campagne.
Résultat des courses: relaxe générale des politiques, mise à l’écart des parasites de la vieille dame et une héritière aux mains libres.
Cocasse.
Rédigé par : Gb | 02 août 2019 à 16:13
@ Achille | 02 août 2019 à 06:51
Il n'y a pas que Mediapart qui facilite le travail de la justice qui est là pour chercher les preuves à charge et à décharge. A elle toute seule, elle aurait mis des années à se procurer des preuves, si pas détruites entre-temps par ces mêmes lascars. Benalla et son coffre avec son contenu top-secret, c'en est où ? toujours pas retrouvé ? Bizarre cette complicité de certains !
Les scandales ne font que se répéter. De mémoire, souvenons-nous des affaires d'Etat révélées depuis ces trois décennies par le Canard enchaîné sous Giscard d'Estaing, Chirac, Mitterrand, Sarkozy et tant d'autres personnalités très connues, dont certaines ont eu le privilège d'être relogées à la Santé, Fleury-Mérogis, Marseille, etc. Je ne donne pas de noms, vous les trouverez sur Internet.
Depuis ces énormes scandales à répétition, le petit canard s'est un peu calmé, laissant place à l'investigateur Mediapart qui sans conteste, n'hésite pas à épingler certaines personnalités en se procurant des preuves solides, très souvent, si entre-temps elles ne sont pas détruites (le coffre du voyou Benalla avec son contenu top secret toujours pas retrouvé). Si Mediapart n'avait pas collecté toutes ces preuves, Benalla, l'intrus indésirable, serait encore en poste aujourd'hui avec ses trois passeports pour squeezer les policiers et les hauts fonctionnaires de la Préfecture et à l'Elysée sous la botte de ce jeune parvenu mal mouché.
Pour moi, quand on n'a vraiment rien à se reprocher, on reste à son poste et on s'explique en public en donnant toutes les preuves. Ce n'est quand même pas compliqué, non ?! Je me demande combien sont ceux qui ont menacé Mediapart de porter plainte pour diffamation ou calomnie. Pas un seul. Ah, si, Cahuzac avait menacé ce journal d'investigation de l'attaquer en justice pour calomnie. "Droit dans les yeux, je n'ai jamais eu de comptes à ? ni à ? ni hier, ni aujourd'hui..." Tout le monde connaît l'histoire funeste.
A propos que devient-il depuis que la justice lui a coupé l'herbe sous le pied ? Il doit certainement cultiver dans son Lot-et-Garonne des patates douces.
Fillon, le maladroit "Qui peut imaginer le général de Gaulle mis en examen". Sa célèbre phrase lui a coûté très cher. C'est quand même triste ce duel de mise à mort entre deux potes - l'un président de la République et l'autre son Premier ministre (son collaborateur) n'ont pas vu plus loin que le bout de leur nez. Coulés par leur propre bêtise d'avoir voulu être au-dessus des lois.
Je trouve que nous avons une justice bien trop clémente pour ceux qui se disent intouchables aux bras longs. Dans les pays scandinaves ou au Japon, c'est la taule et sans discussion.
Rédigé par : Ellen | 02 août 2019 à 15:16
"Mais je persiste. Mediapart n'a pas mis en oeuvre une "tyrannie" ou alors si peu contraignante qu'on s'en échappe sans aucune difficulté." (PB)
C'est pour cela que je me suis arrêté sur ce blog, la lucidité.
Certaines positions d'Edwy Plenel méritent d'être nuancées, mais il faut les lire avec les bons tamis, faire du bon journalisme, accessible aux gueux c'est sa vertu, c'est son leitmotiv.
Valeurs actuelles sont des jaloux et envieux de sa réussite, il est en prise avec l'opinion, en peu de temps il a explosé les audiences, pour en vivre, vivre sans contraintes, sans publicité, juste ce qu'il faut pour être indépendant et cracher s'il le faut sur certains détournements malsains d'une République qu'il porte au-dessus de tout.
Il a fait souffler un vent de fraîcheur et de lutte où le mal sournois était enkysté, oui il se sert du scalpel, avec férocité parfois, mais son succès est légitime :
"Seuls nos lecteurs peuvent nous acheter !", la démocratie pour 1 euro, même pas le prix de la mayonnaise qui accompagne le homard, c'est dire qu'ils pensent à tous, chacun est libre de choisir.
Mediapart a fait un bien fou à notre société qui ronronnait, s'accommodait de souliers vernis et de tentures, il bouleverse les codes, ceux établis par Mongénéral pour des personnages qui nous méritaient.
Depuis belle lurette, les faucons se sont emparés du pouvoir, rongeant jusqu'à l'os des privilèges établis pour la grandeur d'un pays pas pour le lustre de quelques petits marquis poudrés.
Emmanuel Macron a compris qu'une page était tournée, que la table était renversée et qu'un imbécile avait dit qu'il n'aimait pas le champagne alors que des milliers de photos le montrent en train de trinquer coupe à la main : puéril et insignifiant comme tous ces écolos de satin.
Détestables barons d'une République qui s'essouffle, qui a besoin de se recentrer, et non plus penser à son petit estomac.
Marlène Schappia, l'inénarrable, qui pour faire genre, aussi bavasse qu'à l'accoutumée a eu besoin de rajouter qu'elle organisait des réunions avec des nouilles chinoises à 1,73 € !
Quel manque d'humilité ! elle aurait fait mieux de se taire, elle a été une fois de plus la risée des internautes et la cible du Palmipède.
Dans sa bouche il faut tourner sa langue sept fois avait dit François Mitterrand, sur la sienne il faudrait y coller un sparadrap.
Rédigé par : Giuseppe | 02 août 2019 à 15:15
Mediapart est sans doute un mal nécessaire, mais Edwy Plenel n'est ni Albert Camus, ni Albert Londres. Par exemple, je suis certain que Maupassant aurait adoré le croiser...
"Son médecin ordonnait [à Forestier] de passer l’hiver dans le Midi ; mais le pouvait-il ? Il était marié et journaliste, dans une belle situation.
— Je dirige la politique à la Vie Française. Je fais le Sénat au Salut, et, de temps en temps, des chroniques littéraires pour la Planète. Voilà, j’ai fait mon chemin.
Duroy, surpris, le regardait. Il était bien changé, bien mûri. Il avait maintenant une allure, une tenue, un costume d’homme posé, sûr de lui, et un ventre d’homme qui dîne bien. Autrefois il était maigre, mince et souple, étourdi, casseur d’assiettes, tapageur et toujours en train. En trois ans, Paris en avait fait quelqu’un de tout autre, de gros et sérieux, avec quelques cheveux blancs sur les tempes".
Rédigé par : Metsys | 02 août 2019 à 14:57