L'ancien président et le président actuel ont bien sûr le droit d'éprouver une sincère complicité amicale mais je me permets de douter qu'elle soit suffisante à elle seule pour expliquer cette ostensible représentation d'un lien dépassant très largement le prétexte invoqué : son caractère républicain (Le Parisien).
Comme si ce dernier contraignait à cette confusion politique qui n'est pas loin de constituer, pour Nicolas Sarkozy, une pierre en permanence jetée dans le jardin des LR.
Ce rapprochement est trop systématique pour ne pas susciter tout de même, du côté de la droite, une incompréhension, pire une hostilité parce qu'elle ne pouvait pas imaginer que Nicolas Sarkozy (NS), quoique défait à deux reprises, irait si loin dans une ambiguïté préjudiciable à son camp.
J'élimine d'emblée l'argument de la protection judiciaire. Il ne me semble pas pertinent d'autant plus qu'aujourd'hui, il ne me paraîtrait guère opératoire de la part du président. Pour tout dire, inconcevable.
Rachida Dati a mis en garde NS :"Vous pensez qu'il vous aime mais il vous neutralise" (Le Monde). Propos très fin. Il est facile en effet de percevoir combien cette familiarité est rentable pour le président. Il voit ainsi validée, sur un plan personnel, sa volonté d'effacer l'identité autonome des LR en laissant accroire que LREM leur ouvrira grand les bras, parce que rien au fond ne les distinguerait.
D'autant plus que le processus a déjà commencé - on n'a pu que constater les effets délétères de l'absence de soutien explicite de Nicolas Sarkozy lors des élections européennes - et qu'Emmanuel Macron a l'ambition de le voir se poursuivre pour que toute aspiration à une opposition conservatrice soit balayée.
Sans surestimer les échanges entre les deux, la proximité surjouée donne un semblant de légitimité à cet impérialisme macronien qui ne pourrait pas se contenter de leur détestation commune de François Hollande.
S'il est aisé de constater les bénéfices tirés par l'un de cette alliance si peu spontanée, pour analyser l'attitude de l'autre il est nécessaire de sortir de l'idolâtrie et d'accepter de regarder la vérité, la réalité en face.
Je pressens, pour le subir quotidiennement sur Twitter, ce qu'une approche critique de la personnalité de Nicolas Sarkozy, qui n'a jamais exclu toutefois que je dise du bien aussi de l'ancien président, va susciter comme réactions négatives à mon encontre puisque je serais "hystérique" et que j'éprouverais de la "haine", seule l'inconditionnalité étant tolérée. Pourtant ce serait manquer l'essentiel que de ne pas tenter d'aller visiter les tréfonds de cet être exceptionnel à plus d'un titre !
Nicolas Sarkozy vit comme des blessures sa défaite de 2012, sa mise au rancart lors de la primaire de la droite et du centre, les procédures judiciaires qui le visent et dont l'une a entraîné son renvoi devant le tribunal correctionnel de Paris. Ces brèches dans le bloc de réussite et d'intégrité qu'il a toujours prétendu constituer n'ont pas été compensées, consolées, à l'évidence, par le statut de "parrain" de la droite et de "sage" qui lui est accolé et qui ne lui va pas comme un gant.
Ce qui se déroule entre Emmanuel Macron et lui, quels que soient les indéniables risques politiques, est une opportunité unique de satisfaire une certaine vanité. Après avoir dû quitter le pouvoir, si proche de lui encore ! courtisé, flatté, particulièrement soigné en certaines circonstances intimes et familiales par le président, il jouit d'une posture qui cible son point faible : on fait comme s'il était encore nécessaire, irremplaçable. Et quelle volupté narcissique de se voir promu conseilleur en n'étant plus le payeur !
Je crois volontiers que ses déroutes politiques, malgré la considération partisane dont on le gratifie, ne peuvent être véritablement occultées, dans sa sensibilité à vif, que par l'excès de révérence et de considération, bien sûr républicaines !, magistralement programmé et exploité par Emmanuel Macron.
Et c'est encore mieux quand cela suit un premier dîner entre couples à l'Elysée où Brigitte Macron a exprimé - en toute candeur ? - sa dilection politique pour Nicolas Sarkozy.
On va sans doute me renvoyer dans mes cordes en jugeant inconcevable une telle faiblesse de caractère chez Nicolas Sarkozy si l'habileté d'Emmanuel Macron a déjà, elle, été surabondamment démontrée.
Peu importe. Le bonheur de la liberté d'expression est à la fois la liberté de soi et l'expression des autres.
@ Lucile | 22 août 2019 à 12:57
Cela tombe bien - par le plus grand des hasards -, j'ai fait part de vos remarques à notre experte en soins approfondis capillaires, elle a bien ri, simplement quelques années de métier débuté jeune, l'intelligence au bout des ciseaux, une belle salle d'attente et un commerce qui valent bien tous les sociologues et économistes du monde... Comme disent les politiques, l'expérience du terrain en plus, coiffeuse/visagiste, que du rêve… Au fait, je vous ai pris rendez-vous, mon voisin y sera aussi profitant de l'occasion, comme moi court-sportif-habillé, short le matin costard le soir, juste un coup de peigne, l'entourage est ravi, les cheveux étant toujours là pourquoi changer une équipe qui gagne aurait dit un entraîneur.
Rédigé par : Giuseppe | 22 août 2019 à 21:41
Le débat sur les hôtesses, ouais… Les hypocrites diront… pour la majorité elles revendiquent un salaire et donc elles en profitent tant qu'il est temps.
La représentation, le regard et la crédibilité, malheureusement exacerbés plus que jamais, l'image terrible qui va à l'encontre de ce qu'elle voudrait signifier :
https://i.goopics.net/84Yxn.png
Les symboles sont à manier comme le lait sur le feu, la fiabilité ne s'habille pas forcément en polo flottant, ni en bermuda mal adapté, ni en Prada non plus, le diable se glisse souvent dans les détails où on ne l'attendait pas.
Compliqué de se donner une image, pas si simple, il faut reconnaître qu'E. Macron même s'il a quitté les costards du Carreau du Temple, habite le ton juste qui lui correspond, ni trop, ni trop peu. La classe, comme dit la jeune coiffeuse aux ciseaux bien affûtés et à la langue bien pendue.
Il est jeune, ni trop peu ni pas assez, et le peigne est important pour gagner une élection, les idées aussi sous les racines des cheveux, mais avec une coloration, tout dans la finesse donc, il a un bon coiffeur ou une bonne coiffeuse.
Rédigé par : Giuseppe | 22 août 2019 à 14:18
@ Achille 22 août 2019 06:37
"Est-ce une femme, un homme ?"
Avez-vous oublié que notre Président a inauguré la mode de l'androgyne ?
Cordialement.
Rédigé par : boureau | 22 août 2019 à 13:10
@ Giuseppe
Les commentaires de votre coiffeuse me semblent à la hauteur des observations d'Hercule Poirot, du commissaire Maigret, et même de Sherlock. Elle est digne de votre confiance, et de nos remerciements pour l'éclairage professionnel qu'elle apporte à notre compréhension de la coupe et de la couleur Macron. Tout ça m'a l'air millimétré, mais après tout, Il s'agit du président de la République. J'espère que votre coupe a plu à vos proches. Que dit le voisin ? Est-il lui aussi un habitué du salon de l'experte Madame Œil-de-lynx ?
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@ fugace
Donc pas de montage ; je pense tout de même qu'il y a un peu de photoshopping dans l'air. Les deux présidents ont des points communs, comme le soulignent les bulles, mais Macron fait jeune carnassier en pleine appétence et Sarkozy vieux sentimental à l'écoute de lui-même. Ils ne se mettent pas en valeur l'un l'autre. Dommage.
Rédigé par : Lucile | 22 août 2019 à 12:57
Étrange, Nathalie Delachaîssay venue d’ailleurs. Elle a la pétulance d’une Mary Preud’homme, mais surtout surtout la truculence et l’exubérance de Zonzon !...........
Est-ce une femme, un homme ? Après tout cela n'a guère d'importance dans ce monde virtuel qu’est un blog.
En fait, c’est un peu comme la photo des deux présidents. Nous avons tendance à nous imaginer des choses compliquées alors que la réalité est toute simple.
Rédigé par : Achille | 22 août 2019 à 06:37
Personne n’a donc remarqué ce cratère étrange sur la tempe du Président en exercice ?
Agrandissez...
Man in black ?
Rédigé par : sbriglia | 21 août 2019 à 22:35
@ fugace | 21 août 2019 à 16:30
Eh oui, la photo n’est pas truquée.
Amusantes les explications tarabiscotées de nos experts en photographie du blog, essayant de nous démontrer que la photo était un montage à partir des ombres du nez de Macron et des oreilles de Sarkozy.
Enfin cela nous a permis de rigoler un bon coup ! :)
Rédigé par : Achille | 21 août 2019 à 21:10
@ Lucile
Pressé de voir le résultat de ma coupe (miroir mon beau miroir), j'ai omis de vous adresser mon message, mais sachant votre finesse et votre fluidité vous aurez sans aucun doute compris.
Shampoing gratuit, of course.
Rédigé par : Giuseppe | 21 août 2019 à 20:58
Propos de Sarkozy concernant le ministre de l'Economie Macron (2014/2016): "Questionné sur ce qu'il pense du jeune ambitieux, qui dit-on aurait été approché par son clan il y a quelques années et reçu un "non merci" pour le moins vexant, Nicolas Sarkozy se lâche "Qu'est-ce que vous voulez que j'en pense ? Il est cynique. Un peu homme et un peu femme, c'est la mode en ce moment. Androgyne. Ce qui vous plaît chez Macron, c'est que vous aimez toujours ceux qui ne vous obligent pas à choisir"... une allusion sibylline qui assurément n'a pas fini de faire parler..."
Concernant le photomontage, collage ou trucage qui se pratiquent en photographie depuis 1850, et cela bien avant le numérique, l'argentique et remontant même au procédé collodion humide, il est loin d'être exclu, contrairement à ce qu'affirment certains manifestement non photographes.
D'autant qu'un Sarko dominateur et amateur de femmes bien connu, fixant avec gourmandise la bouche carnassière de Macron, comme le premier mignon venu, nous laisse perplexe !
Rédigé par : AD | 21 août 2019 à 19:21
@ Lucile
Tout d'abord, comme dit la coiffeuse d'exception et son œil de lynx, partons de la photo originale, évitons les élucubrations abracadabrantesques sur un montage quelconque de la photo, les ombres, lumières et couleurs c'est sa spécialité :
https://i.goopics.net/KnOd0.png
Ensuite les golfes du Président sont assez avancés, sous une chevelure peu épaisse. D'où les deux mouvements du peigne d'avant haut vers le front, et d'avant bas vers les pattes partant de l'arrière.
Attention ! suffisamment doux pour ne pas donner l'effet perruque et rester dans l'air du temps des coiffures de djeuns' qui les font légèrement remonter en crête discrète.
Dans le cas qui nous occupe m'a-t-elle dit, très légère ondulation sur le front pour gommer le mouvement discret vers l'avant.
Une pro vous-dis-je.
Ce n'est pas fini :
Vous aurez noté le léger régé dont les détails suivent, négligeant toute tentative alambiquée d'explication, ici parfaitement expliqué :
https://www.elle.fr/Beaute/Cheveux/coloration-cheveux/Coloration-ton-sur-ton-3008539
En fait notre Président leste d'esprit et sans doute très roué voulait faire passer NS pour plus vieux qu'il n'était, poivre et sel contre le poil toujours frais.
Dernier détail, m'a-t-elle précisé - une pro je l'ai déjà dit -, la taille des pattes et la nuque nette bien dégagée mais surtout pas taillée droite et angulaire, "au pistolet" du dessinateur, juste la bonne courbure, à la fois douce mais élancée, un peu au-dessus du lobe contrairement à NS trop courte et trop droite.
Voilà pour l'essentiel, pour moi c'est court-sportif-habillé - piscine et home-trainer obligent - mais c'est elle qui choisit, il paraît que c'est parfait, je fais toujours confiance aux professionnels que j'ai testés avant.
Rédigé par : Giuseppe | 21 août 2019 à 16:42
@ Lucile | 19 août 2019 à 23:43
Non non, pas de montage :
à saint-Raphaël
Mais quelles sont les pensées profondes de chacun à ce moment précis ?
Çà il se l'était déjà dit
et plus si affinités pour Monsieur à 81 % :
https://www.varmatin.com/index.php/politique/nicolas-sarkozy-affiche-sa-proximite-avec-emmanuel-macron-a-saint-raphael-405478
Intéressante aussi la vidéo avec cette main baladeuse (?) à la 0,30 mn.
Rédigé par : fugace | 21 août 2019 à 16:30
@ breizmabro | 20 août 2019 à 21:18
Contrairement à vous et compte tenu de l'ensoleillement et des ombres portées, je ne pense pas qu'il s'agisse d'un montage.
Rédigé par : Catherine JACOB | 21 août 2019 à 12:13
@ Breizmabro
Merci pour les explications, donc c'est un montage, pas très bien fait puisqu'on s'en aperçoit, mais réussi puisque la photo ressemble à une caricature !
@ Giuseppe
J'attends avec impatience les commentaires de votre artiste capillaire.
Rédigé par : Lucile | 21 août 2019 à 09:25
@ breizmabro
« When the legend become fact, print the legend »
Extrait du film « L’Homme qui tua Liberty Valance » de John Ford.
Traduit en français dans le film par :
« On est dans l’Ouest, ici. Quand la légende dépasse la réalité, on publie la légende ».
C’est exactement ce qui se passe.
Le rapprochement entre les deux hommes est tel que cette photo vraie ou fausse devient la réalité, même pas augmentée.
L’un manipulant l’autre et l’autre ravi, dans tous les sens du mot, se laissant instrumentaliser pour se prouver qu’il existe encore.
Les Russes étaient les champions des manipulations de photos en argentique avec la disparition de ceux qui n’étaient plus dans la ligne du parti.
Trotsky n’a jamais existé si on regarde les archives photos sous Staline.
Rédigé par : Tipaza | 21 août 2019 à 07:58
@ Lucile | 20 août 2019 à 19:12
Vous avez un côté désarmant et naïf qui parfois me surprend.
Je vois ma coiffeuse préférée bientôt, je lui ferai part de vos observations (j'ai encore pas mal de cheveux), elle devrait m'expliquer.
Salon jeune, j'arrive souvent en avance pour lire la presse culinaire sur papier glacé (en général pour ceux qui se nourrissent de plats cuisinés), ou les dernières nouvelles des people sans oublier les classiques sur l'économie - elle est entrepreneuse aussi.
Pourquoi je vous dis cela ? je n'en sais rien… Ou plutôt si, plutôt que de vous fier aux implants capillaires de notre cher Président, ma coiffeuse vous aurait dit qu'il a le sourire carnassier et l'œil de velours haut (regardez celui de NS il est couché), un bon compromis pour qui passe ses vacances à la neige dans une auberge tenue par un berger… "L'habileté de l'un" sans aucun doute, l'humilité des sources pour qui retrouve justement ses racines de jeunesse.
Je peux vous assurer qu'avec un fond de Billie Holiday ou de Peggy Lee, vous voyez sans doute autre chose que les racines de cheveux.
Je taquine bien évidemment.
Rédigé par : Giuseppe | 20 août 2019 à 22:46
@ Lucile 19 août 2019 à 23:43
Je pense que cette photo est un montage intelligemment fait. Je m'explique.
Admettons que ces deux personnages aient été photographiés chacun de leur côté sous des éclairages tels que ceux de cette photo (un éclairage de 3/4 face pour Manu, un éclairage de dos pour Nico...)
Le premier temps consistera à sélectionner les deux bonnes prises de vue et les éclairages souhaités parmi les centaines de prises de vue de reportages (c'est souvent long et un peu fastidieux).
L'art du montage consistera ensuite, après les sélections, à "copier-coller" ces deux prises de vue différentes sur une seule image de telle sorte que personne ne puisse assurer que Manu et Nico n'étaient pas face à face et qu'ils ne se souriaient pas mutuellement... (notez que sur la photo Nico ne regarde pas Manu dans les yeux tout en lui souriant alors que Manu est positionné légèrement au-dessus de lui)
Déjà de "mon temps", du temps de l'argentique, nous étions capable de modifier en labo, pendant le développement*, les éclairages ratés. C'est dire...
*Demandez à Harcourt ils ont un terme pour cela ;)
Adéo Lucile
Rédigé par : breizmabro | 20 août 2019 à 21:18
@ Tipaza | 20 août 2019 à 10:09
Ce sont plutôt les cheveux d'EM qui m'intriguent, on ne voit pas leurs racines ; à vrai dire je suis étonnée par le contraste de densité entre le centre du sommet et les côtés du sommet. D'habitude les chevelures des messieurs sont sans mystère, à part celle de Trump bien entendu. (Ne me parlez pas de Johnson, il est ébouriffé, c'est tout.)
Les oreilles de NS ne sont pas spécialement belles, mais le soleil passe au travers du lobe, sur la photo.
Rédigé par : Lucile | 20 août 2019 à 19:12
@ Claude Luçon | 19 août 2019 à 19:53
Bien d’accord avec vous sur vos propos, hormis sur l’exploit de Franky Zapata. Celui-ci n’est, et ne sera certainement, qu’une prouesse technologique et sportive. Hormis d’éventuels et hypothétiques développements, son invention ne présente pas d’intérêt pour les militaires, ne volant que de jour à la vitesse d’un ULM, et avec le bruit d’un petit chasseur à réaction : une proie idéale pour une quelconque mitrailleuse.
Il serait éventuellement intéressant pour les militaires s’il pouvait voler de nuit, et quasi sans bruit. Mais ces deux choses sont loin d’être acquises : la technologie a ses limites. Dans les années 60/90, des choses assez similaires furent tentées par l’armée US ainsi que française, et toutes s’avérèrent n’être que des gadgets coûteux !
Actuellement les performances de la dérive sous voile lui sont nettement supérieures. Avec un départ à 8 000 m ou 10 000 m de nuit, ouverture immédiate du parachute principal, et une charge de 40 à 50 kg. Un militaire aguerri se pose en toute discrétion et précision (environ 10 à 20 m) dans un cercle de 40 à 50 km à partir de son point de largage. Lorsque Franky Zapata et son invention feront de même, vous m’en informerez…
Quant à son intérêt pour l’aviation civile commerciale, il est à son stade actuel quasi nul. Au plus cette invention fera les délices de quelques passionnés d’aviation sportive, et surtout de néophytes voulant se donner des frissons et épater leur entourage.
Rédigé par : Trekker | 20 août 2019 à 18:16
Nicolas Sarkozy s'est fait évincer de son parti par la droite, lui qui avait tiré cette ficelle jusqu'à la rupture. Maintenant il repique au centre, ce n'est pas absurde.
Et ils peuvent également s'apprécier mutuellement, échanger leur expérience.
Leur parcours est hors du commun.
Rédigé par : Alex paulista | 20 août 2019 à 16:08
@ Merville (19 août 2019 à 23:02)
Et revoilà les "petits pois"... Vous devriez ajouter, pour éclairer certaines lanternes, qu'il avait eu cette expression parce que l'un des juges du célèbre "mur des cons" - dans lequel notre hôte avait aussi une place de choix - s'apppelle Matthieu Bonduelle...
Rédigé par : antoine marquet | 20 août 2019 à 12:42
@ Lucile | 19 août 2019 à 23:43
« Si on compare les ombres, celle de l'oreille de NS ne tombe pas comme celle du nez d'EM »
Ah ça, chère Lucile, mais vous êtes meilleure que moi !
Je ne parlais que de l’esthétique en général, et vous rentrez dans les détails.
Seriez-vous adepte de l’auriculothérapie, par hasard ?
Auquel cas avez vous remarqué la forme particulière de l’oreille de Macron ?
Je n‘en dis pas plus, mais je n’en pense pas moins ;-)
Rédigé par : Tipaza | 20 août 2019 à 10:09
La réflexion et l'émotion se confondent dans la liberté, disent-elles, avant que la deuxième ne prenne le pas sur la première, et l'agnostique prétendument détaché révèle sa contradiction. Le public ainsi projette sur la démocratie ses infantilismes, l'empêchant alors d'accéder à l'âge de sa maturité, où l'institution n'est rien si les corps qui la constituent s'en rejettent d'eux-mêmes, le divorce avec les responsables tenant lieu d'opinion.
Ainsi, les systèmes de représentation ne sont plus, quelle surprise, devenus que le rituel usé qui ne sait plus proposer que sa sinistre répétition, où le quidam ne sait pas, car il n'a jamais su, en discerner le fond, pourtant éclatant.
Il le sait, pourtant, les mains dans ses poches crevées, le citoyen, qu'il n'y a que lui qui compte vraiment quand il rentre à la maison, et que le feu sous la soupe sait aussi fondre l'or sous le chalumeau.
Continuons donc à nous vendre aux romantismes des idoles qui ne servent qu'au délassement infecté des blessures jamais soignées, nous passons à jamais à côté du récit épique dont nous sommes pourtant les héros inconscients, laissant à loisir l'inénarrable narration nous utiliser comme nous le désirons en inconscience.
Préférant la rétribution sacrée au don gratuit, aveuglés sur nos propres responsabilités pour mieux accuser autrui, nous laissons le soleil de toutes les révélations, là-haut, bien haut, ne pas éclairer ce qui est à notre main, et continuons en sifflotant à suivre le chemin sombre du refus de notre destin.
Vous reprendrez bien du fromage, il est exquis, ce vin !
Rédigé par : Aliocha | 20 août 2019 à 08:04
La photo pourrait effectivement être un montage. Si on compare les ombres, celle de l'oreille de NS ne tombe pas comme celle du nez d'EM. Le soleil pourrait avoir été plus bas quand la photo de Sarkozy a été prise que pour celle de Macron. Mais peu importe ; tout le monde se demande comment il se fait que NS et EM soient si empressés l'un avec l'autre, or le face à face de la photo, truqué ou pas, correspond à cette entente affichée par chacun.
Rédigé par : Lucile | 19 août 2019 à 23:43
François Hollande était également convié à la commémoration. Il n'est pas venu.
On a l'impression que Hollande n'a pas encore accepté la victoire de Macron. Il est cinglant à l'égard de l'actuel président. Et pourtant, ses échecs et ceux des frondeurs devraient le rendre plus modeste.
Alors bien sûr que Macron se sent plus à l'aise avec Sarko, lequel savoure la considération dont il est l’objet.
Rédigé par : jack | 19 août 2019 à 23:39
C’est curieux tant de commentaires sur cette photo et la relation entre Macron et Sarkozy ?? Ils ne font qu’afficher ouvertement leur connivence.
Jusqu’à présent et depuis des décennies les politiques - nos Présidents - entretiennent des relations entre eux et quel que soit le camp.
Préfère-t-on que cela reste caché et continuer dans l’hypocrisie en feignant de ne pas le savoir ?
Avant l’intérêt pour la France et les Français, la priorité est à leurs intérêts personnels et cela les réduit à ce qu’ils sont, de simples hommes.
Rédigé par : P.A. | 19 août 2019 à 23:29
Cette amourette pose de nombreuses questions et il est légitime de s’interroger. L'interêt pour Macron est évident: grappiller des électeurs de droite pour assurer sa réélection.
Pour Sarkozy je ne vois pas d’autre explication que la recherche d’une protection judiciaire dont il a le plus grand besoin.
Chacun connaît le peu d’estime qu’eprouvait Sarkozy pour les magistrats (des petits pois...). Il doit penser que son ami Macron n’a qu’un geste à faire pour que les magistrats l’épargnent. Aux magistrats de prouver que ce raisonnement est injurieux et erroné.
Rédigé par : Merville | 19 août 2019 à 23:02
M. Macron doit bien rire de voir défiler tous ces anciens perdants à plat ventre venant lui implorer grâce et amitié. D'abord il y a eu Mélenchon à Marseille en 2017 venu lui faire courbettes et sourires de Judas et maintenant c'est Sarkozy qui vient lui faire les yeux doux. Aucun honneur.
Rédigé par : Ellen | 19 août 2019 à 21:12
@ Catherine JACOB hier à 11:03
"Le cliché inséré par Pascale Bilger résume assez bien votre billet d'humeur du jour"
"Carla ! Il faut lui dire que l'ancien top model c'est vous, pas lui, sinon il va finir par défiler pour JPG"
L'exploit du photographe qui a réussi à prendre cette photo des deux hommes se souriant nez à nez est remarquable d'adaptation : sur Wikipédia, j'ai lu que Macron mesure 1,77 m et Sarkozy 1,66 (Carla 1,75). Si Macron porte des chaussures normales avec des talons de 3 cm, celles de Sarkozy doivent avoir des talons d'au moins 14 cm pour être... à la hauteur. Croyez-vous que JPG l'accepterait ainsi dans l'un de ses shows ?
Rédigé par : Jean le Cauchois | 19 août 2019 à 20:05
@ Trekker | 19 août 2019 à 01:05
Lassé du futur que nous réservent nos politiciens et des balivernes qu'ils nous racontent, je traque toujours les programmes scientifiques, j'ai donc aussi vu le programme de Arte sur Proxima 1 pour voir ce que nous prédisent les scientifiques.
Il y a quelque temps il y a eu un programme également passionnant sur Titan.
Passionnant mais dans le cas de Proxima 1 on était plus dans le genre Asimov et Arthur C. Clarke que Christophe Colomb (ou les Vikings ?) dans le cas de l'Amérique.
J'en ai même loupé le match de rugby France-Ecosse !
Par chance il y a un rematch à la fin de la semaine.
Par contre avec Rosetta et Philae, comme avec Franky Zapata, là nous sommes en pleine révolution, celle que nos politiciens et médias n'ont pas encore comprise !
Faire une balade de 500 millions de kilomètres en dix ans pour aller rencontrer une Rosetta est une très nouvelle façon de courir la gueuse comme disait mon grand-père. J'avais vu une Rosetta il y a des années mais c'était au Crazy Horse Saloon.
Se balader en l'air, traverser la Manche avec des baskets propulseurs, les fantassins vont remplacer les paras. Il serait intéressant de savoir ce qu'en pense votre ami le Colonel Goya.
Ceci dit il est grand temps d'aller chercher une autre planète pour nous y réfugier, nous avons complètement usé et "salopé" la nôtre !
Rédigé par : Claude Luçon | 19 août 2019 à 19:53
Sarkozy et Macron sont prêts à se rouler une pelle, sur la photo.
Qu'ils prennent une paille pour éviter les aphtes.
Et certains auraient voulu que Hollande participe à cette mascarade ?
Rédigé par : stephane | 19 août 2019 à 19:29
Cher Philippe,
Le mot "dilection" que vous avez choisi est peut-être un élément clef de votre analyse.
Dans les relations humaines, il y a beaucoup plus de complexité que ce que vous voulez exprimer.
Sur la photo, une fin de vacances pour deux hommes matraqués ou adulés par les médias qui connaissent les mêmes souffrances, les mêmes doutes, les mêmes ambivalences. C'est ce que nous voyons.
La consécration amène une terrible expérience, celle du vide, de la solitude du pouvoir et qui peut mieux partager cet isolement, ce vertige, cette déstabilisation qu'une personne qui a le même vécu ?
L'empathie en général se développera peut-être un jour, mais nous assistons plutôt à un culte de la polémique, du taillage de short, de la compétition, de l'humiliation, de la destruction de l'éthique.
Viendra un jour où la saturation des aboiements et de la communication cannibale s'autodétruiront et laisseront place au débat d'arguments ou au silence.
La liberté d'expression doit servir la réflexion, l'émotion. Ce n'est pas un jouet ni une facilité mais bien au contraire un moteur de démocratie.
Le journaliste doit être au service de l'information et non l'inverse car il finit par détruire sa propre liberté et c'est ce que Macron est en train de faire.
Les sala*ds qui pourrissent la vie des politiques sont des fossoyeurs de la République.
françoise et karell Semtob
Rédigé par : semtob | 19 août 2019 à 18:53
Il fut un temps, un long temps même, où j’ai été une inconditionnelle de Nicolas Sarkozy mais aujourd’hui en voyant ce tandem et Nicolas Sarkozy dans le rôle du toutou, non seulement je suis navrée mais je suis très contente d’avoir tourné la page.
Sans doute, Monsieur Bilger, avez-vous raison de souligner qu’Emmanuel Macron est habile lorsqu’il invite Nicolas Sarkozy sur le devant de la scène et ce dans le but de l’éliminer de fait dans le cœur des Français encore sarkozystes puisqu’il semble soutenir sa politique et donc, en amenant le plus de LR possible dans son giron macronien.
Tout cela a surtout de quoi dégoûter définitivement de la politique.
Comment un électeur de droite pourrait se laisser convaincre ? Vu que ces deux personnages ont mélangé tous les repères sociaux, sociétaux, économiques. Emmanuel Macron de la gauche terra-novienne bien-pensante dont les normes sociétales sont progressistes et mondialistes et simplement de droite sur les questions économiques en appui avec les grandes fortunes internationales et nomades grâce à son ancien statut de banquier.
La France et les Français, peu leur importe, c’est d’abord leur ego. Le pragmatisme de la vie quotidienne des Français ? des sujets bien trop terre à terre pour des hommes aussi prestigieux !
Toutefois, si la présence de Nicolas Sarkozy était désolante pour ceux qui lui gardaient encore de la sympathie, les discours d’Emmanuel Macron ne l’étaient pas moins.
Il demande aux Français de se réconcilier, lui le diviseur, lui qui n’a cessé depuis deux ans de créer des injustices, des impôts avec des seuils arbitraires, des égalitarismes qui génèrent fractures et ressentiments, jalousies et rejets, lui qui snobe les territoires et méprise les plus modestes ou les moins instruits… Il ne manque pas d’air ! C’est à lui de rassembler grâce à des mesures justes.
Il demande aussi aux maires de France de baptiser les rues de noms de soldats africains, une façon comme une autre d’ancrer la repentance et les remerciements ad vitam aeternam pour la descendance de ces courageux soldats mais surtout de nous faire admettre sans rechigner une immigration continue. Malin le Président mais découvert.
Messages subliminaux pour nous amener progressivement à sa vision mondialiste et diversitaire.
Ces deux-là, c’est leur méthode : communication et petites phrases pour faire oublier leur médiocrité politique et leur manque de courage. Les deux mêmes en fait.
Rédigé par : Michelle D-LEROY | 19 août 2019 à 18:41
Votre billet est un vrai bonheur. Il éclaircit mon horizon, à un moment où une réelle inquiétude se faisait jour en moi sur l'avenir national.
Ah donc, les mains dans mes poches crevées, je peux déambuler, de Thucydide à Polybe avec un détour chez de Retz. Pour comprendre les choses, la revue Hérodote sous ses deux déclinaisons fournit une masse considérable de renseignements et d'hypothèses, sérieusement étayés. Au passage, on peut glaner dans quelques revues spécialisées, volées bien sûr.
Inutile, donc, de lire la presse, ni a fortiori d'aller voter. La masse de crédulité qui s'attache aux faits et dires de nos arsouilles dispense de tout autre effort que celui de vous lire, pour le plaisir, mais en se moquant du fond, parce qu'il n'y en a pas.
Un jour, ulcéré par l'attitude de chrétiens auxquels j'avais eu la naïveté de faire confiance, j'ai retiré mon concours et, au curé interloqué, j'ai fait mes remercîments pour sa collectivité de m'avoir ainsi aidé à retrouver mon agnosticisme souriant. Votre billet, excellent, j'insiste, a cette vertu.
Rédigé par : genau | 19 août 2019 à 18:22
@ Gb à 13:14
"Certain(e)s intervenant(e)s voient dans la photo choisie une parfaite illustration du propos"
Et ils (elles) n'ont pas tort. Mais j'ai lu et relu le propos et les quarante commentaires déjà publiés. Et j'ai re-regardé la photo, avec mon sens habituel de la méfiance quand c'est trop parfait. Sur cette photo en plan serré des deux visages de profil, les deux nez sont séparés - à vue de nez ! - d'une dizaine de centimètres, ce qui est bien peu : on imagine, sur un plan américain simultané, la proximité des torses ! C'est bien étrange !
Par ailleurs, en altitude cette fois, il n'y a qu'un ou deux centimètres de différence entre la pointe des nez, alors que je pense qu'il y a une différence de taille plus importante entre les deux hommes. Mais je peux me tromper : je suis tellement habitué aux photos qui illustrent les propos décriés de Trump, ou de Poutine.
Rédigé par : Jean le Cauchois | 19 août 2019 à 16:39
Entièrement d'accord avec le commentaire de Tipaza 18 août 2019, 08:53. Je m'étonne que Pascale Bilger ait laissé passer le couplet sur la laideur. Obama—qui s'était fait une opinion de l'individu—avait souhaité que son homologue français ne transmit point, pour son bien, ses traits à sa fille.
Il continue de tirer les ficelles pour tenter de s'extirper de ses ennuis judiciaires. Le dénigrement récent de Ziad Takieddine participe de cette entreprise dans l'affaire Kadhafi et ses valises de billets (Hortefeux vient d'y d'être blanchi).
Dans cinq ans, il aura soixante-dix ans. Qui imagine sérieusement le retour de ce personnage, marqué au fer rouge, au plus haut sommet de l'État ?
Il démolit Fillon dans son dernier livre qui est une ode, un éloge, une glorification à sa personne. Difficile d'être "historiquement" moins objectif dans la présentation des faits. Et point besoin de gaspiller le prix d'un livre pour le savoir.
Fillon a eu une réplique cinglante à la sortie du brûlot, dans la même lignée que son invocation morale du Général de Gaulle pendant la campagne des primaires LR 2016 : « La passion unique de Nicolas Sarkozy, c’est Nicolas Sarkozy. Cette passion pour lui-même n’a d’égale que sa rancune pour ceux qui l’ont défié. »
La rancune de Sarkozy s'est accrue devant le silence de Fillon et Juppé après
la disparition de sa mère "Dadu" en 2017 : « Ils n'ont même pas écrit un mot. » s'est-il plaint.
Il n'a que faire de la renaissance de LR. Après lui, seul le déluge a le droit de cité. Et encore… Nul successeur issu de sa famille n'est à ses yeux digne de la tâche et de l'honneur.
Alors, il chérit le candidat du système et de la mondialisation, actuel président, qui, sous certains aspects, lui ressemble tant. Lui au moins avait eu un geste élégant, quand "Andrée" était partie, en dépêchant deux motards pour escorter son cercueil du funérarium à l'Église de Neuilly.
Ça n'a l'air de rien, mais pour lui, cet hommage à sa défunte mère, c'était énorme, et il ne l'oubliera jamais.
Rédigé par : finch | 19 août 2019 à 16:34
@ Gb le 19 août à 13 h 14
Dans les grandes lignes je suis en accord avec votre commentaire.
J'ajoute cette nuance : ces deux regards sont intérieurs. Nécessairement !
Non parce qu'ils ne « peuvent pas se voir » mais bien par cet effort de concentration qui leur est indispensable pour affûter la nuisance optimale qui retombera sur l'autre à l'issue de cette « folle journée » de retrouvailles joyeuses et militaires !
Sûr qu'ils ne pensent qu' à « débarquer » l'autre !
Rédigé par : Nathalie Delachaîssay | 19 août 2019 à 16:25
"On va sans doute me renvoyer dans mes cordes en jugeant inconcevable une telle faiblesse de caractère chez Nicolas Sarkozy".
Pour paraphraser Clemenceau et le président Beaufort, il existe des leaders politiques naïfs, mais ils ne constituent pas la majorité du genre.
Rédigé par : Metsys | 19 août 2019 à 14:57
Certain(e)s intervenant(e)s voient dans la photo choisie une parfaite illustration du propos.
Si je suis globalement d’accord avec l’analyse de M. Bilger, je pense par contre que la photo représente cette fichue habitude de la presse à vouloir absolument attribuer à une photographie un sens raccord avec l’écrit, quitte à user de procédés comme le montage ou le recadrage qui, en oblitérant le contexte, permettent une lecture toute différente de celle initialement captée par le photographe.
Il me semble que les sourires des deux protagonistes de l’image soient plus destinés à des personnes hors champ qu’à eux-mêmes. La proie du ”prédateur” n’est sans doute pas celle qui y est perçue. S’il y a proximité physique, elle ne peut être traduite en connivence que par une volonté induite par le cadrage serré sur les deux visages souriants.
La direction des regards trahit cependant le détournement d’intention en œuvre.
Rédigé par : Gb | 19 août 2019 à 13:14
@ Trekker
A supposer qu'il existe une intelligence comparable à la nôtre ailleurs, il suffirait qu'on soit un tout petit moins borné que chez nous pour utiliser les capacités extatiques qui permettent de voyager à la vitesse de la pensée.
Rédigé par : Xavier NEBOUT | 19 août 2019 à 12:12
@ Achille 19/08 06:58
L'expression « simple citoyen » était peut-être exagérée mais proche cependant de ce qu'est la réalité.
Même si ces anciens présidents bénéficient de privilèges que j'estime tout comme vous absolument démesurés et injustifiés, il n'en demeure pas moins que, n'exerçant plus la fonction présidentielle, ils ne sont plus l'incarnation de la France. Lors de ces commémorations, ils ne représentent donc rien d'autre que leur propre personne.
Le président en exercice peut certes, de sa propre initiative, inviter ses prédécesseurs à participer à ces manifestations mais il est permis de douter que la seule exigence de courtoisie préside alors à la prise d'une telle de décision. C'est du moins mon point de vue.
Rédigé par : Michel Deluré | 19 août 2019 à 11:28
+++ M. Bilger !
La vanité de Sarkozy est incommensurable.
Bien vu, mille fois d'accord avec votre analyse.
Cordialement.
Rédigé par : PR CALGUÈS | 19 août 2019 à 11:09
Ohé les coupains ! une petite douvinette pour commencer la semaine :
Le troll islamogauchiste Elusen répand sa haine et ses provocs sur le blog d'Ivan Roufiol.
Un carambar pour les ceusses qui dévoileront son pseudo ; c'est très fastoche : même haine même arrogance mêmes sarcasmes.
A vous de jouir ! MDR !
Rédigé par : sylvain | 19 août 2019 à 09:35
@ Achille | 19 août 2019 à 06:58
Il m’arrive d’être caricatural ou même un peu provoc, parce que la nuance en politique n’existe que pour celui qui exerce le pouvoir, et aussi (ou surtout ?) parce que ça m’amuse un peu.
Si vous considérez que Valérie Pécresse n’a pas trahi comme l’ont fait Le Maire et Darmanin, ce qui est vrai, aujourd’hui, c’est peut-être parce qu’elle n’a pas été sollicitée, son niveau ne pouvait rien apporter, ni en voix, ni en compétences.
Pour le reste disons qu’elle joue perso d’une façon qui en est choquante.
Tout politique, au fond de lui joue perso, et dans la vie, tout individu également, mais dans le cas de Valérie Pécresse c’est fait avec tellement d’indifférence à l’autre, d’égoïsme maladroit qu’on se demande si elle réfléchit un peu.
En politique comme au rugby, sans jeu d’équipe pas de victoire, et dans le jeu d’équipe on peut se distinguer par son dévouement à l’équipe et/ou par sa super compétence.
Ce n’est pas son cas, elle ne se distingue qu’en se distinguant des autres et en s’en détachant, et encore pas complètement, espérant toujours tirer profit de son statut semi-in et semi-out.
C’est ce que j’ai appelé caricaturalement une trahison.
Rédigé par : Tipaza | 19 août 2019 à 09:08
Encore un effort, Mesdames, Lucile, Catherine Jacob, et les variations du désir pour Carla sauront déplier la beauté dans la beauté plus grande.
Les femmes sauront-elles, mieux que leurs prédateurs de maris, admettre qu'il n'y a d'autre fondement que les rivalités, que si Machiavel avait écouté sa compagne, la rencontre pourrait s'interpréter sans les doubles fonds de la duplicité, qu'il serait temps d'intégrer Stendhal au discours des ennemis, et Baudelaire, et Proust, et Claudel - la beauté n'est que la promesse du bonheur - et que l'âge venant, le jeune président se rendrait petit à petit compte qu'il devient père, et de quel enfant, la France, dites, ce n'est pas rien, que sa proposition de réconciliation pourrait apaiser la douleur du cancer révolutionnaire, pourrait indiquer le chemin du renoncement aux désirs d'empire qui se nomme Europe, seule possibilité de rémission, l'allégorie du couple enfin réuni par les feux du ciel servant d'exemple à ceux qui prônent l'éternel retour des petits calculs politiciens et qui défilent, vous avez raison, Catherine, masqués par l'élégance des costumes du mensonge, pour mieux ne pas avouer qu'il est grand temps, petit père, de descendre du podium et de rentrer à la maison ?
Ainsi le petit Corse s'éviterait toutes les Sainte-Hélène, repasserait l'Arcole à l'envers pour tirer tous les enseignements de sa révolution avortée, pour accéder enfin à la seule qui tienne debout, celle du privilège pour personne et de la non-croyance aux violences, permettant à l'homme enfin revenu au foyer, d'accéder au chemin que seule sa femme saura lui indiquer.
La France alors, épouse européenne, aurait accompli son destin éternel de fille aînée, permettant au bonheur de ne plus être que promesse, mais établissement de la réalité dans son implacable et signifiante beauté, ces enfants que vous savez mettre au monde, mesdames, et à qui il ne manque que la formulation de leur enfance pour accéder au génie qu’il est donné à l’humain d’incarner.
Encore un effort...
Rédigé par : Aliocha | 19 août 2019 à 09:05
"…un remarqué mouvement de va-et-vient entre certains candidats(...)se tenir à l'affût, avec son micro-mouvement..." (Tipaza 18 août à 19 h 16)
Cette bonne femme, c'est une sacrée pétroleuse !
Rédigé par : Nathalie Delachaîssay | 19 août 2019 à 08:28
@ Tipaza | 18 août 2019 à 19:16
Nous n’avons visiblement pas la même vision de la traîtrise.
Autant que je sache, Valérie Pécresse n’a pas fait allégeance à Emmanuel Macron pour un maroquin comme Bruno Le Maire et quelques autres membres de LR. Elle n’a pas quitté le parti pour se préparer pour la présidentielle de 2022, comme Xavier Bertrand.
Certes elle a fait le va-et-vient entre Alain Juppé et François Fillon au moment de la primaire, ce qui ne saurait en aucune façon être considéré comme une trahison mais comme un choix stratégique destiné à privilégier celui qui avait la meilleure chance de l’emporter à l’élection présidentielle, rien de plus.
Ces deux personnages étant désormais hors course, il est normal qu’elle joue sa carte personnelle.
Concernant Laurent Wauquiez, elle a préféré faire l’impasse à l’élection de la présidence de LR, car connaissant le personnage plein d’arrogance et de fourberie, elle se doutait bien qu’il allait se planter. Montrer ses divergences au sein d’un parti démocratique ne signifie pas savonner la planche de son leader. Dans tout parti un adhérent a le droit d’exprimer son désaccord. Sinon on a affaire à une dictature.
Je ne suis pas certain que Valérie Pécresse souhaite l’échec d’Emmanuel Macron. Contrairement aux autres "cadors" de l’opposition, de gauche comme de droite, elle ne perd pas son temps à faire du Macron-bashing. Comportement au demeurant totalement contre-productif puisque ce dernier n’en est nullement affecté dans les sondages. Ceci même après les neuf mois de manifs des Gilets jaunes qui ont fini par totalement se décrédibiliser avec leur trio de pieds nickelés que sont Maxime Nicolle, Jérôme Rodrigues et Eric Drouet.
Évidemment la façon de faire de la politique de Valérie Pécresse, tout en fleuret moucheté, tranche avec celle de Nadine Morano qui préfère le sabre d’abordage.
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@ Michel Deluré | 18 août 2019 à 16:26
« En quoi d'ailleurs ces commémorations, pour nécessaires qu'elles soient, justifient-elles la présence des anciens présidents de la République alors que ces derniers sont redevenus de simples citoyens ? »
Un ancien président de la République ne redevient jamais un "simple citoyen". D’ailleurs il dispose d’avantages et de privilèges auxquels le simple citoyen ne saurait prétendre. Dispositions que, personnellement, je trouve démesurées, mais c'est un autre sujet.
Un ancien président de la République n’est jamais totalement retiré de la vie politique. Concernant Hollande, notamment, il ne se gêne pas pour donner son avis sur la vie politique française, en lançant de temps en temps de petites piques acerbes plus destinées à afficher sa frustration d’avoir été déchu sans même combattre que pour donner les conseils éclairés d’un sage qui sait ce qu’est le pouvoir d’un président de la République.
Avec le temps je regrette de plus en plus d’avoir voté pour lui en 2012. Il n’était pas digne de la fonction.
Rédigé par : Achille | 19 août 2019 à 06:58
@ Claude Luçon | 18 août 2019 à 16:44
"Quel hilarant et superbe spectacle pour nous que ce cirque politique où tous les artistes loupent leurs acrobaties, même les éléphants du PS et de l'ex-UMP se marchent sur les pattes !"
À ce pitoyable spectacle j’ai préféré regarder sur ARTE, ce samedi et le précédent, la série consacré à la conquête de Proxima et son éventuelle «Terre » : Proxima 1. Son titre est "L’odyssée interstellaire” et son lien en streaming :
https://www.arte.tv/fr/videos/051146-001-A/l-odyssee-interstellaire-1-4
Cela nous change agréablement de nos politiciens et de leurs manœuvres. Pour atteindre Proxima 1 située à 4,5 années-lumière de notre planète, cela demandera dans l’état futur de nos connaissances environ 40 à 45 ans. Les scientifiques et ingénieurs ayant conçu cette future sonde seront probablement tous morts lorsqu’elle aura atteint son but et émettra !
Mais cela n’empêche pas d’éminents astrophysiciens d’étudier toutes les solutions possibles, et leurs aléas, pour réaliser un tel vol hors du système solaire. Certes ce projet ne doit guère intéresser E. Macron, N. Sarkozy et consorts : leurs préoccupations se limitent à leur espérance de vie politique, alors leur parler d’un projet s’étalant au mieux sur un demi-siècle ! De plus il n’est pas certain qu’il y ait des électeurs potentiels LR ou LREM sur Proxima 1 !
Rédigé par : Trekker | 19 août 2019 à 01:05
Ces scènes entre Macron et Sarkozy voudraient rappeler celles entre Mitterrand, Chirac et Balladur avant la présidentielle de 1995.
Sauf que Hollande refuse de jouer le troisième larron.
On sait ce qu'il advint de Balladur qui pourtant aurait davantage élevé la fonction présidentielle que ne l'a fait Chirac.
Toutes ces mascarades sont finalement très flatteuses pour François Hollande qui n'en espérait pas tant.
Au final, François Hollande est davantage présent par son absence. C'est dommage, pour une fois qu'il ne pleut pas...
Rédigé par : stephane | 18 août 2019 à 21:12
@ Achille | 18 août 2019 à 09:52
« Reste bien Valérie Pécresse (ma LR préférée) mais les machos du parti se feront un devoir (et un plaisir) de la mettre sur la touche »
Allons Achille ne reprenez pas les slogans des féministes pour qui quand une femme est éliminée, c’est parce qu’elle est femme.
Valérie Pécresse est un cas particulier de nullité et de perfidie.
Au moment de la primaire de droite elle a fait un remarqué mouvement de va-et-vient entre certains candidats.
Lors de la désignation du président des LR, elle n’a pas été candidate, laissant élire Wauquiez pour lui savonner la planche ensuite.
Elle répète le même scénario, ne pas se porter candidate, mais se tenir à l’affût, avec son micro-mouvement, de l’échec du futur président.
Ce n’est pas sans raison qu’elle est surnommée Valérie Traîtresse.
Personne n’a jamais mis en doute la compétence de Margaret Thatcher dans ses négociations avec l’UE lorsqu’elle disait « I want my money », alors que la compétence de Theresa May est largement mise en doute.
Je pourrais faire la même comparaison entre Angela Merkel et Ursula von der Leyen, la compétence de cette dernière étant mise en cause par les membres de son propre parti, et celle d'Angela ne l’a jamais été, même si sa politique a été contestée.
Quant à Ségolène, je vous accorde qu’avec elle, le quinquennat aurait été plus ludique qu’il ne l’a été avec Hollande, mais aussi probablement pire, ce qui n’est pas peu dire.
Bref, au nom du principe républicain d’égalité, je revendique pour les femmes la même capacité de nullité que pour les hommes.
Et au nom de la tradition monarchique et de la loi salique, un petit plus… évidemment !
Rédigé par : Tipaza | 18 août 2019 à 19:16
Pour Macron, frayer avec Sarkozy ne présente que des avantages: laisser croire qu'il y aurait une proximité politique entre les deux achèverait la décomposition de la droite.
Si Sarko lui-même accepte les mamours du chef de l'Etat c'est peut-être aussi pour apparaître au même niveau et se reconstruire une image de présidentiable potentiel alors que Hollande (mais était-il invité ?) semble bouder ces retrouvailles...
"Et quelle volupté narcissique de se voir promu conseilleur en n'étant plus le payeur !"
Oui, et il faut voir la gourmandise avec laquelle il persiste à se dire en dehors de la politique alors qu'il a les deux pieds dedans. Il a vendu à Macron la défiscalisation des heures supplémentaires supprimées par le capitaine de pédalo et il en tire une légitime fierté !
Sarkozy n'est pas mort, on n'est jamais mort en politique !
Rédigé par : caroff | 18 août 2019 à 18:43