Il serait vulgaire, bien sûr, de tomber dans un triomphalisme civique et judiciaire à la suite de la condamnation le 13 septembre par le tribunal correctionnel de Paris de Patrick Balkany, pour fraude fiscale, à la peine de quatre ans d’emprisonnement avec dix ans d’inéligibilité et arrestation à l’audience.
Son épouse a été sanctionnée par trois ans et en raison de son état de santé laissée libre.
Tout de même, certaines réactions d’indignation, à la suite de cette décision sévère à l’encontre du maire (LR) de Levallois-Perret, ne laissent pas d’étonner. Comme si au fond, tout en réclamant une justice exemplaire à l’égard des politiques, on ne la souhaitait pas et qu’on était comme tristement surpris par son apparition. Le fatalisme découragé ou vindicatif d’avant – il y aura toujours deux poids deux mesures et la classe politique sera toujours épargnée – est suivi, depuis cette décision, par une stupéfaction outrée. Quoi, la justice a tenu parole ! Et ce qui était unanimement désiré, sauf par les transgresseurs de toutes sortes, serait d’un coup devenu intolérable ?
Pourtant, à bien y regarder, après avoir lu attentivement les motivations soignées et très argumentées de ce jugement, il est permis de s’étonner de cet étonnement (Mediapart).
Eliminons d’emblée ce qui aurait pu gangrener la sérénité judiciaire au sujet de Patrick Balkany.
Le fait que depuis des années il soit présumé coupable de mille transgressions alors qu’il n’a été condamné qu’à une seule reprise pour une affaire à caractère privé.
Le fait que durant les débats, son attitude a été telle qu’on pouvait l’imaginer, moqueuse, gouailleuse, sérieuse aussi mais imprégnée d’un état d’esprit donnant l’impression qu’il était le maître et que la Justice était à son service. Sa désinvolture paraissait minimiser l’infraction qu’il avait pourtant avouée et une autre juridiction aurait pu bassement lui en tenir rigueur. Mais le tribunal est demeuré stoïque et attentif, avec un président, Benjamin Blanchet, qui ne s’est jamais départi de son objectivité et d’un questionnement pertinent et courtois.
Une fois écartée cette périphérie, pourquoi la décision fait-elle l’objet ici ou là – sur les réseaux sociaux, la majorité l’approuve – d’une contestation amère comme si la Justice n’avait pas été, contre l’évidence, bien rendue ?
Le délit de fraude fiscale, tel qu’il a été perpétré, est gravissime, massif, notamment car « leur unique dessein a consisté à réduire frauduleusement leur contribution publique ». Les éléments qui la caractérisent n’en font pas une malhonnêteté ponctuelle et en quelque sorte ordinaire - on plaisantait, il y a longtemps, en soutenant que la fraude fiscale était le sport national préféré...
Ce délit a été totalement reconnu par le couple Balkany et leurs avocats ont évidemment plaidé coupable à ce sujet.
Le ministère public - assuré par deux irréprochables magistrats du PNF – scandaleusement insulté, sans réagir, par Patrick Balkany à l’issue de ses réquisitions dans un dossier encore plus accablant mis en délibéré au 18 octobre, a logiquement demandé la peine maximale.
Le jugement a fait droit à ces réquisitions. A le lire, on ne peut soutenir, sauf à être d’une totale mauvaise foi, qu’il soit superficiel, expéditif et sans démonstration. Il est à la hauteur de la gravité de l’espèce et de la rigueur qu’il édicte.
Je ne vais pas faire l’impasse sur ce qui a le plus troublé dans cette décision. C’est le fait qu’elle ait jugé indispensable l’incarcération immédiate de Patrick Balkany. Les considérations sur lesquelles elle s’appuie sont recevables et n’entourent pas, à mon sens, cette ultime sévérité d’un halo de douteuse partialité ou de sadisme délétère. Elle peut être discutée, d’aucuns pourraient y voir comme une symbolique pédagogique pour démontrer que rien, décidément rien, n’intimide les juges dans leur rapport avec un politique dévoyé. Mais, en tout cas, elle n’a pas à être vilipendée comme une absurdité pour mieux délégitimer l’essentiel.
Il y a des avocats, par exemple Gilles-William Goldnadel, qui la jugent « choquante » : je ne suis pas sûr, compte tenu de la philosophie du barreau, qu’il y ait là une dénonciation décisive...
En revanche je m’étonne de la déclaration, le jugement rendu, de Me Dupond-Moretti qui le pourfend grossièrement en prétendant que le tribunal « a voulu se payer Balkany ».
Quand on insulte une juridiction après avoir ostensiblement admis la culpabilité de son client dans l'affaire, au sujet d’une infraction à tous égards inexcusable, avec un ministère public suivi dans ses réquisitions et des débats de qualité, il y a là comme un paradoxe de mauvais joueur, un aveu de faiblesse. Je ne voudrais pas que le talent de ce grand avocat se dégrade, un certain échec subi, en jetant du venin parce qu’il s’en veut de n’avoir pas convaincu et qu'il en veut à ses juges.
Pour qui connaît un peu la stratégie et la tactique judiciaire, on devine pourquoi ce jugement du 13 mars déstabilise la défense. Avec un Patrick Balkany faisant preuve de sincérité – inévitable – pour la fraude fiscale, on espérait que le tribunal correctionnel en tiendrait compte, qu’il réduirait la peine requise et que surtout il en tirerait des conclusions pour la suite encore plus grave jugée le 18 octobre. Comme Patrick Balkany sait dire la vérité ici, il faut le croire là alors qu’il conteste et que sept ans ont été requis. C’est cousu de fil blanc judiciaire. Etrange alors que cet opprobre jeté si vite sur l’exemplarité de cette juridiction !
La défense de Patrick Balkany a interjeté appel du jugement du 13 septembre et le 18 octobre, ce même tribunal correctionnel statuera donc sur des infractions de corruption, prise illégale d’intérêts et blanchiment.
Au-delà des polémiques immédiates et de l’ire de ceux dont la vocation est de « se payer la Justice » même quand elle est remarquable, je plaide pour ma chapelle. Je n’ai jamais pour ma part focalisé sur le « deux poids deux mesures ». Les condamnations des Gilets jaunes pour leurs exactions et celle de Patrick Balkany pour la fraude fiscale – avant la suivante peut-être ? – m’apparaissent toutes nécessaires et justifiées. Je crois en réalité au « un poids une mesure » mais à condition que l’un et l’autre soient adaptés au statut, à la condition, au pouvoir et aux responsabilités de chacun.
Cette inspiration est au cœur de la décision du 13 septembre.
Alors point de triomphalisme civique et judiciaire certes mais le sentiment qu’avec Patrick Balkany, la Justice a été à l’honneur.
(Ce billet initialement livré au Figaro Vox sera publié lundi. J'ai eu l'aimable autorisation de le mettre en ligne avant sur mon blog )
@ Lucile 22 septembre 15 h 19
"J'ai enfin compris votre lien de parenté avec Zonzon, vous êtes son épouse. Ma pauvre, je compatis."
C'est vache !
Rédigé par : Nathalie D | 28 septembre 2019 à 13:55
@ Nathalie D | 21 septembre 2019 à 21:21
J'ai enfin compris votre lien de parenté avec Zonzon, vous êtes son épouse. Ma pauvre, je compatis.
Rédigé par : Lucile | 22 septembre 2019 à 15:19
Le désarroi des GJ est à la mesure de l'incompréhension du peuple français face à son état de décrépitude.
C'est la fin pour vous, peuplade de l'extrême bout occidental de l'Eurasie !
Rédigé par : Nathalie D | 22 septembre 2019 à 10:24
DIABLOGUE SUR UNE AIRE D'AUTOROUTE
Moi : Les Français sont mélangés...
Zonzon : Ils ne sont pas mélangés, ils sont envahis !
Lucile : Votre époux ne serait-il pas raraciste ?
Rédigé par : Nathalie D | 21 septembre 2019 à 21:21
@ Tipaza | 20 septembre 2019 à 20:32
"Où est l'intérêt de la France, avoir des vignerons français, éventuellement plus riches que les énarques de Bercy, ou avoir des propriétaires chinois et des ouvriers agricoles français ?"
C'est toute la question, mais les "Mondialistes" vous diront que rationnellement, si les Chinois achètent et font bien le job, c'est très bien comme ça, nous irons investir chez eux et ferons autre chose, voilà tout. C'est comme ça que l'on raisonne si on est progressiste.
Rédigé par : Lucile | 21 septembre 2019 à 10:58
@ Lucile | 20 septembre 2019 à 16:36
Je suis tout à fait d'accord avec vous.
Entre frauder le fisc en dissimulant un héritage, et ruiner ceux qui préparaient en toute confiance leur avenir et leur retraite, il y a une sacrée différence.
C'est ce que j'ai voulu faire remarquer par ma boutade sur Madoff.
Je préfère parfois dire ce je pense sous forme d'une blague. Être sérieux n'est pas nécessairement être grave ou pire, triste.
J'ajoute que si le fisc n'était pas aussi gourmand, et plus souvent de façon administrative, sans vision à long terme, la fraude serait moins grande.
Pendant que je tape ce commentaire, la télé (France 2) pose le problème des droits de succession sur les terres viticoles de Champagne, qui sont très élevés et que les héritiers sont obligés de vendre... à des Chinois.
Où est l'intérêt de la France, avoir des vignerons français, éventuellement plus riches que les énarques de Bercy, ou avoir des propriétaires chinois et des ouvriers agricoles français ?
Rédigé par : Tipaza | 20 septembre 2019 à 20:32
@ Nathalie D | 20 septembre 2019 à 12:20
Ne confondons pas : Zonzon pratique plutôt la répétition syllabique (ZON-ZON, LEU-LEU) et moi l'allitération (sur le "l" : Ah La La! iL est Loin Le" et le "f" :"déFendre la Fraude Fiscale").
D'autre part, à vue de nez, Zonzon fait un usage beaucoup plus intensif que moi des adjectifs, des points d'exclamation et des points de suspension. Par ailleurs il a une prédilection pour les phrases courtes et juxtaposées. Enfin, il cherche souvent à surprendre, et moi à convaincre.
Avez-vous remarqué que Nathalie D a des points communs avec Zonzon ?
Rédigé par : Lucile | 20 septembre 2019 à 18:14
@ Tipaza
Madoff a grugé et ruiné un nombre impressionnant de gens qui lui avaient confié leurs économies et le financement de leur retraite, ce qui a gravement nui à toute l'activité tournant autour des investissements aux USA, et pas seulement. Il n'est pas l'inventeur de la pyramide de Ponzi, mais il l'a pratiquée sans se soucier de ses conséquences. Il n'est pas le seul. N'empêche que c'est un malfaiteur +++. Je dirais que Balkany n'a pas grand-chose à voir avec Madoff. Mais s'il écope de 4 ou 6 ans de prison supplémentaires à son prochain procès, vu l'âge qui lui reste à vivre, son sort et celui de Madoff ne différeront pas tant que cela, en pratique. À moins d'une remise de peine.
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@ Nathalie D | 20 septembre 2019 à 12:20
Ne confondons pas : Zonzon pratique plutôt la répétition syllabique (ZON-ZON, LEU-LEU) et moi l'allitération (sur le "l" : Ah La La ! iL est Loin Le" et le "f" :"déFendre la Fraude Fiscale").
D'autre part, à vue de nez, Zonzon fait un usage beaucoup plus intensif que moi des adjectifs, des points d'exclamation et des points de suspension. Par ailleurs il a une prédilection pour les phrases courtes et juxtaposées. Enfin, il cherche souvent à surprendre, et moi à convaincre.
Avez-vous remarqué que Nathalie D a des points communs avec Zonzon ?!
Rédigé par : Lucile | 20 septembre 2019 à 16:36
@ Robert Marchenoir | 19 septembre 2019 à 15:44
"Rappelons que Bernard Madoff a été condamné à 150 ans de prison, aux Etats-Unis".
On voit par là que nos amis américains ont toujours eu le sens de l'exagération et pas celui du ridicule.
Le ridicule ne tue pas et tout ce qui est excessif est insignifiant, paraît-il.
Gageons que Madoff se portera en faux sur ces deux adages.
Rédigé par : Tipaza | 20 septembre 2019 à 14:40
@ Lucile le 18 septembre à 19 h 44
« Ah la la, il est loin le temps où vous défendiez la fraude fiscale etc. »
Mais, dites-moi, vous parlez le Zonzon couramment !
Jalouse je suis.
Rédigé par : Nathalie D | 20 septembre 2019 à 12:20
Isabelle Balkany a rendu visite à son mari. Cela fait deux jours qu’il est en prison et déjà il est fatigué, il a mal au dos et il a maigri.
La nourriture est immonde paraît-il. Bon, d’un autre côté je ne pense pas que les détenus aient droit à du homard à volonté au menu et la literie est sans doute un peu dure.
Bref, à l’entendre la prison de la Santé, même le quartier VIP, n’a rien à envier à la prison d’Alcatraz.
Je ne serais pas étonné que Clint Eastwood soit en train de préparer un scénario sur les conditions de détention épouvantables du maire de Levallois-Perret .
Rédigé par : Achille | 20 septembre 2019 à 09:45
@ Lucile | 19 septembre 2019 à 16:50
"Eh bien tu apprendras que certains jours je dis quelque chose et que quelques jours plus tard, je dis parfois le contraire"
Non Lucile. Robert ne dit absolument pas le contraire. Il y a une logique derrière ses prises de position apparemment contradictoires. Ce n'est pas "aujourd'hui je pense ceci et demain le contraire", mais "aujourd'hui je pense ceci donc demain je penserai cela.
Pour le reste je suis plutôt d'accord avec vous, la prison dans ce cas me paraît inutile. Sauf peut-être si l'idée était de marquer les esprits.
Rédigé par : Herman Kerhost | 19 septembre 2019 à 23:14
@ breizmabro | 19 septembre 2019 à 16:06
Tous ces véreux ne valent pas un pet de lapin, il faut bien leur cracher dessus de temps à autre, et qu'est-ce que cela fait du bien de les traiter de pourris (c'était le titre d'un article de Mediapart), et pour peu que la justice les contienne aussi un peu, ça ira.
Ce n'est pas tout, le tavernier est à l'œuvre, ce soir ce sera chuletas de cordero, la vie est différente à travers la cuisine… pas celle politique… Ici que du vrai, que du frais.
Rédigé par : Giuseppe | 19 septembre 2019 à 21:00
@ Herman Kerhost | 19 septembre 2019 à 15:00
À vrai dire, je ne me suis jamais intéressée à ce couple, mais à une époque je regardais l'émission de Ruquier du samedi soir, et leur nom revenait sans cesse avec des sarcasmes, de gros rires et des sous-entendus, de vraies têtes de Turcs, vouées depuis toujours par Ruquier qui ne s'en cachait pas, à la prison. Et tout le monde de s'esclaffer à leur propos. Je ne savais pas si les soupçons étaient fondés, mais la mise au pilori était assez sadique, et insupportable. Beaucoup de gens rêvent de voir Sarkozy aussi finir en prison, et ne s'en cachent pas.
À l'époque où je regardais cette émission, j'avais lu le livre "Rose Mafia" de Gérard Dalongeville, un ancien maire socialiste condamné à de la prison. Le livre décrit le fonctionnement des mairies à l'œuvre pour enrichir le parti, et signale que le Nord et le Pas-de-Calais remplissaient à merveille cette mission, en notant que les responsables du PS de l'époque ne pouvaient pas ignorer ces pratiques illicites dont ils profitaient mais dans lesquelles ils n'intervenaient surtout pas directement, ce qui leur évitait de se mouiller. Même la gestion des logements dévolus aux veuves de mineurs était mafieuse. Il fallait avoir sa carte du PS pour profiter de quelque chose à quoi l'on avait droit. Les entreprises travaillant pour des collectivités locales devaient cotiser au parti, par le truchement d'un bureau d'études fictif (et pas seulement au parti, certains se remplissaient copieusement les poches), et leurs cadres prenaient tous les risques. Certains ont été mis en prison, une secrétaire a été mise en prison un certain temps, pour la faire parler, tandis que les huiles du parti étaient bien à l'abri. Un scandale dont Ruquier s'est bien gardé de faire des gorges chaudes. Quant à la justice, elle a son propre fonctionnement.
Je suis la première à vouloir que la corruption soit étouffée dans l'œuf. Mais voilà, pas comme ça. Surtout pas comme ça. Pourquoi Balkany spécialement, pourquoi ce grand spectacle, pourquoi cette rigueur soudaine alors que Cahuzac est tranquille ? On en prend un, et on fait un exemple, et comme c'est Balkany, tout le monde se frotte les mains, il n'a que ce qu'il mérite, on le savait depuis toujours, et sa mise en détention signifie que c'était bien une crapule. Pourtant tant de gens ont été impliqués dans ces pratiques ou du moins ont fermé les yeux commodément. Quant à la fraude, c'est une plaie, mais l'État peut confisquer les biens des fraudeurs pour se dédommager, et dissuader ceux qui y pensent.
Si bien que tout cela me paraît assez loin d'être une victoire pour la justice.
Et puis, la prison me semble quelque chose de terrible, qui mine les gens de l'intérieur. S'ils sont dangereux, elle est nécessaire, mais sinon, est-ce le seul moyen envisageable?
Quant à Robert Marchenoir, à sa place, j'aurais répondu en citant Confucius : un de ses étudiants lui reprocha d'avoir dit quelque chose un jour et le contraire le lendemain. Confucius lui répondit en substance : "Eh bien tu apprendras que certains jours je dis quelque chose et que quelques jours plus tard, je dis parfois le contraire"... Et voilà. Mon fils est en Chine à l'heure actuelle, et dans nos communications, nous citons beaucoup Confucius, que nous mettons à toutes les sauces, la plupart du temps avec des citations inventées pour les besoins de la démonstration. Mais celle que j'ai racontée est vraie.
Rédigé par : Lucile | 19 septembre 2019 à 16:50
@ Giuseppe 19 septembre 2019 à 12:39
Finalement Giuseppe, en politique, comme dirait Séguéla : Si t'as pas fait de prison t'as raté ta vie. :D (ex ? Carignon, Tapie et maintenant Balkany ;))
Adéo Giuseppe
Rédigé par : breizmabro | 19 septembre 2019 à 16:06
@ Tipaza | 19 septembre 2019 à 09:47
"J'ai dit que la sanction de prison de Balkany me paraissait disproportionnée comparée à la sanction d'un homicide involontaire. Je le maintiens."
Inconséquence du whataboutisme : cela veut-il dire que la sanction de Balkany devrait être plus clémente ? ou bien, plutôt, que celle des cafetiers arabes de Rouen, meurtriers par imprudence et appât du gain manifestes, devrait être plus sévère ?
Rappelons que Bernard Madoff a été condamné à 150 ans de prison, aux Etats-Unis, et qu'il mourra probablement derrière les barreaux, contrairement à ce qu'implique la "prison ferme pour de rire" chez nous.
Non que je préconise forcément une telle sévérité, mais enfin, entre les deux, il y a de la marge.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 19 septembre 2019 à 15:44
@ Lucile | 18 septembre 2019 à 19:44
Je pense que j'aurais dû ajouter, à propos de l'argent amassé par le couple Balkany, que celui-ci a été acquis frauduleusement.
Pour être honnête, et si ça peut vous rassurer, j'avais à l'origine pensé la même chose que vous, Lucile.
Mais comme je sais que Robert Marchenoir n'est pas le genre à dire n'importe quoi, il y avait forcément une explication.
Rédigé par : Herman Kerhost | 19 septembre 2019 à 15:00
Il ne manquait plus que lui, Alain Carignon, il a changé paraît-il, et dire que des imbéciles voteront encore pour lui, il a volé ses concitoyens, fait leurs poches, il les a trompés ; mais il n'est plus le même.
Décidément, avec ce type de retour, l'image des politiques ne va pas s'arranger, sans doute l'odeur nauséabonde qu'il traîne ne gênera-t-elle pas certains, mais au fond, il a payé, non ? comme ils disent.
Rédigé par : Giuseppe | 19 septembre 2019 à 12:39
@ Tipaza | 19 septembre 2019 à 09:47
C'est pire que ça. Ils votaient des lois mais obligeaient les entreprises qui travaillaient pour les mairies et collectivités locales à transgresser ces mêmes lois (j'évoque le financement des partis politiques, et aussi des hommes politiques parce que certains en gardaient pour eux. Notez bien que je conjugue à l'imparfait). Et la loi était beaucoup moins sévère pour les corrompus que pour les corrupteurs, c'est-à-dire pour les politiques que pour les prestataires de services, ce qui est particulièrement pervers, car le système était généralisé, impossible d'y échapper d'après ce qu'on peut y comprendre
Mais ce qui est pervers aussi, c'est d'en prendre un et de l'offrir en pâture au public comme si tous les autres étaient des petits saints. Le système français est d'attraper peu de coupables mais de faire payer le prix fort aux imbéciles qui se font prendre : amendes, prison, opprobre pour quelques-uns qui doivent servir d'exemple ; impunité pour beaucoup. Dans les pays où il y a peu de corruption, les peines sont moins brutales, mais le citoyen a beaucoup moins de chances d'échapper à une pénalité s'il transgresse la loi. C'est plus juste, et plus efficace.
Rédigé par : Lucile | 19 septembre 2019 à 12:31
@ Robert Marchenoir | 18 septembre 2019 à 22:53
"J'écris pour les gens intelligents, qui comprennent à demi-mot"
Ah la la, (je plagie)... Et donc vos commentaires ne sont que la moitié de ce que vous voulez dire.
Parfait, continuez comme ça.
Remarquez je comprends au quart de tour, alors vous pouvez faire mieux si vous voulez ! (je blague, of course)
Plus sérieusement, je reviens sur le problème de la fraude fiscale.
Sachant qu'en 2017, seuls 43 % des foyers sont imposables, d'une part, que d'autre part le nombre de foyers fiscaux imposés est en baisse depuis 2014.
Que nonobstant, l'impôt sur le revenu total collecté est en hausse et s'élève à 77 milliards en 2017 ce qui veut dire que l'impôt moyen par foyer augmente (moins de foyers imposables pour un impôt supérieur).
Il en résulte que la fraude fiscale, répréhensible (je suis prudent, on nous observe) est naturellement un réflexe de rébellion contre une oppression fiscale insupportable.
Ernst Jünger avait écrit un livre intitulé "Traité du rebelle ou le recours aux forêts" suggérant que celui qui ne supportait pas l'oppression formative de la société, n'avait plus qu'à s'enfuir dans les forêts symboliques de l'esprit libre, avec le risque d'être abattu ou annihilé comme l'était le proscrit autrefois.
On pourrait reprendre le même argumentaire.
Le rebelle moderne n'a pas d'autres choix que la fraude fiscale, répréhensible je le répète (des oreilles ennemis nous écoutent), dans des paradis fiscaux qui disparaissent de la Planète, sans que personne n'ait l'air de s'en plaindre.
Et pourtant ces espaces de liberté fiscale contribuent à la diversité des conditions humaines au moins autant que l'Amazonie à la diversité des biotopes.
J'ai dit que la sanction de prison de Balkany me paraissait disproportionnée comparée à la sanction d'un homicide involontaire.
Je le maintiens.
Par contre Balkany, Cahuzac et d'autres dans le même cas devraient être sanctionnés pour avoir voté les lois budgétaires et fiscales qu'ils ont transgressées.
Le même jugement avec des attendus différents ne m'aurait pas gêné.
Car il y a là une trahison vis-à-vis d'eux mêmes, de leur intégrité morale intérieure, la pire des trahisons quelle que soit la nature de leur morale intérieure.
Ils se sont trahis, c'est impardonnable.
Je me demande s'ils regrettent d'avoir fraudé ou d'avoir voté les lois interdisant la fraude.
Question épistémologique grave ! ;-)
Bon voilà à demi-mot ce que je pense de la situation !
Rédigé par : Tipaza | 19 septembre 2019 à 09:47
@ Lucile | 18 septembre 2019 à 19:44
De la différence entre la fraude avec de l'argent public, et celui gagné durement par l'entreprise privée...
Rédigé par : Herman Kerhost | 19 septembre 2019 à 01:51
@ Lucile | 18 septembre 2019 à 19:44
"Ah la la, il est loin le temps où vous défendiez la fraude fiscale, tout en précisant que vous ne plaisantiez qu'à moitié ! Je m'en souvenais et ça m'a amusée."
J'attendais que quelqu'un me la sorte, celle-là. Le temps n'est pas loin du tout, et je continue à défendre la fraude fiscale.
Mais pas pour Balkany. Qui n'est d'ailleurs pas coupable que de fraude fiscale, loin de là. Ce serait un peu long à vous expliquer. J'écris pour les gens intelligents, qui comprennent à demi-mot et dont je pensais que vous faisiez partie. Après, on peut toujours essayer de me coincer en sortant d'anciens propos de leur contexte. Si ça vous amuse...
Rédigé par : Robert Marchenoir | 18 septembre 2019 à 22:53
@ Achille | 18 septembre 2019 à 17:27
Très juste. Merci d'avoir rectifié.
Il n'empêche que Savo ne s'intéresse plus aux femmes de ce blog, y compris les belles passantes façon Brassens ou celles plus piquantes ou provocantes qu'il prenait plaisir à qualifier de façon machiste mais néanmoins sympathique d'emmerdeuses ! Sniff !
Rédigé par : Mary Preud'homme | 18 septembre 2019 à 20:09
@ Robert Marchenoir
Ah la la, il est loin le temps où vous défendiez la fraude fiscale, tout en précisant que vous ne plaisantiez qu'à moitié !
https://www.philippebilger.com/blog/2018/11/les-mots-de-lart-et-de-la-politique-lart-des-mots/comments/page/2/#comments
"Eh bien, pour commencer, il me semble l'avoir déjà écrit. Je considère la fraude fiscale comme un devoir civique.
Je ne plaisante qu'à moitié". Robert Marchenoir | 30 novembre 2018 à 07:14
Je m'en souvenais et ça m'a amusée. Il a suffi de taper sur Google "Robert Marchenoir, fraude fiscale, blog de Philippe Bilger".
Rédigé par : Lucile | 18 septembre 2019 à 19:44
@ Mary Preud'homme | 18 septembre 2019 à 16:49
« calamity en manque de Savonarole, ex-coqueluche des dames de ce blog, lequel ne lirait plus aux dernières nouvelles que les commentaires d'Achille. »
Pas du tout ! Savonarole ne lit plus que les commentaires de Leleu ou de Lalane, je ne me souviens plus exactement !
Rédigé par : Achille | 18 septembre 2019 à 17:27
@ calamity jane | 18 septembre 2019 à 08:32
calamity en manque de Savonarole, ex-coqueluche des dames de ce blog, lequel ne lirait plus aux dernières nouvelles que les commentaires d'Achille ?! Calamité n'y tenant plus d'attendre en serait donc venue à courtiser Marchenoir par dépit. Ce en quoi elle me fait penser à une fable de La Fontaine intitulée "La fille" où cette dernière à force de dédain se retrouve au final à se contenter d'un malotru !
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@ Robert Marchenoir
Vous n'avez encore rien vu, dans ma tribu (puisque je serais tribale selon vous) tout le monde a le droit de poster sur mon ordi, voire de modifier mes textes... Et pas seulement ma belle-fille, mon ami ou mes petits-enfants (comme Charoulet en fit les frais un jour !).
Rédigé par : Mary Preud'homme | 18 septembre 2019 à 16:49
@ Giuseppe 18/09/2019 14:06
Je crois que la "confiture de vieux garçon" vous conviendra ; je ne parle pas de l'intitulé bien sûr !
Je n'ai aucune foi, depuis longtemps, dans les oukases du corps médical. Avec notre âge on les a vu soutenir tout et son contraire depuis cinquante ans. Ce sont plus des modes que des vérités scientifiques la plupart du temps.
Tenez, à propos de graisse : j'ai été un mangeur de beurre gargantuesque. Au grand désespoir de mes médecins successifs, je n'ai jamais eu de cholestérol ni de triglycérides. Et j'ai enterré mon troisième médecin l'année dernière !
A propos de graisse, mon gendre tue et débite un beau porc bien gras samedi. C'est une tradition dans sa famille, on tue un porc en septembre pour le découper et réaliser ensuite tout ce que vous pouvez attendre de ce bel animal y compris les pieds !
C'est sa grand-mère (91 ans) qui commande la tuerie et la cuisine ensuite car toute la famille est réquisitionnée : qui fait les boudins, qui fait les saucisses, qui fait les plats préparés, qui fait les pâtés etc. etc. ! Toute une tradition et c'est la première fois que je m'y rends ! Une initiation !
Pas de panorama grandiose pour moi : mais une vue sylvestre et champêtre ! De grands étangs à cinquante mètres avec des carpes énormes, des canards, des poules d'eau, des foulques et chaque matin à la même heure, mon copain le héron qui vient prendre sa part de petits poissons. Selon la saison, des mouettes qui squattent et discutent bruyamment de leurs voyages avec les canards. Rien de grandiose donc mais tellement reposant.
Brisons là ! Notre hôte va nous trouver hors sujet et il aura bien raison !
Cordialement.
Rédigé par : boureau | 18 septembre 2019 à 15:22
@ boureau | 17 septembre 2019 à 22:47
J'ai banni en grande partie le sucre de mon alimentation, il paraît qu'il stocke les graisses, je me surveille - sans frustration bien sûr.
Court-sportif-habillé, un standing à tenir me souffle ma coiffeuse, je taquine bien évidemment.
Je viens de terminer mes quarante minutes de home-trainer, et je goûte avec parcimonie tout ce qui en contient, même le jambon blanc est injecté de sucre, partout, partout, on le retrouve, je choisis donc avec attention tout ce qui en contient. Je hais tout ce qui est soda.
Je vais faire mes recherches concernant votre confiture, Capri c'est fini Balkany aussi pour moi, mais pas la groseille du matin étalée sur une biscotte (sans sel) et un noisette sous le plus beau panorama du monde et c'est parti pour de bon.
Surtout pas de frustration devant une assiette et un breuvage, le goût et votre mental vous en tiendraient rigueur, la cuisinière connaît, sait ce qui fait plaisir, les chipirons juste comme il faut, jamais huileux, https://www.paysbasque.net/recettes/les-chipirons-a-la-plancha/.
Un peu comme les confitures, du fruit pas trop de sucre et en avant la musique !
Le goût, l'envie, pas le dégoût, le plaisir juste, juste le plaisir, c'est comme pour le vélo quand vous le suspendez vous le regardez en pensant à la prochaine sortie qui vous attend et à une époque je le reprenais pour une deuxième couche, un vrai plaisir aussi.
Rédigé par : Giuseppe | 18 septembre 2019 à 14:06
Bonjour calamity,
Souffrez que je vous embrasse, amie chère de ma belle-famille !
Féminicide ! Tiens donc ! Sachez que le prochain sur la liste c'est le gros Sbriglione... un mec celui-là !
Encore que, faut voir !
Bien à vous
Rédigé par : Nathalie D | 18 septembre 2019 à 10:54
@ Robert Marchenoir - 17 septembre 8h43
Bien d'accord avec votre développement concernant le fils de déporté, le fils d'émigré, avec la croix générationnelle.
Disparus l'esprit des Lois, l'esprit de Résistance. Sortez vos mouchoirs !
(Je me rentre car je crains de faire sortir le loup de derrière la meule de foin et sa manière féminicide de régler leur compte à certaines femmes qui interviennent sur cet espace.)
Rédigé par : calamity jane | 18 septembre 2019 à 08:32
@ Mary Preud'homme | 17 septembre 2019 à 23:06
"Marchenoir déguisé en postier, jamais autant ri !"
Non, je ne m'amuse pas à commenter sous des identités différentes, contrairement à vous. "La poste", ce n'est pas moi ; tout le monde n'est pas aussi tordu que vous, avec votre gendarme en retraite imaginaire, votre soi-disant belle-fille, etc.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 18 septembre 2019 à 05:56
Rédigé par : Robert Marchenoir | 17 septembre 2019 à 20:26
Marchenoir déguisé en postier, jamais autant ri !
Rédigé par : Mary Preud'homme | 17 septembre 2019 à 23:06
@ Giuseppe 17/09/2019 15:03
Je connais ce graphique de l'endettement de la ville de Levallois-Perret.
Il signifie que dans les années 2008 et 2009, des investissements massifs ont été financés par la dette. Rien d'extravagant sinon le montant. Quels étaient ces investissements ?
J'ai lu par ailleurs que les logements sociaux représentaient 20 % du total du parc. Bien des maires ne peuvent en dire autant.
Je ne suis pas juriste non plus, mais je maintiens que la condamnation me semble lourde et l'incarcération immédiate excessive. Chacun son opinion.
J'ai trouvé aussi que Mme Balkany était un peu trop présente dans les médias. Ceci étant, vous ne le savez peut-être pas mais c'est une femme d'un caractère exceptionnel et qui est animée par un amour fou pour son Patrick. Une vraie femme-mère juive qui ferait tout pour son homme.
Bon, ceci dit, je vais rejoindre Morphée. Demain, j'ai deux kilos de fraises à cueillir, un kilo de framboises et un kilo de mûres chez mon voisin fermier. C'est la journée confitures ! Avec ce qu'on appelle par ici quelques bocaux de "confiture de vieux garçon". Je suis sûr que vous ne connaissez pas sa composition.
Autre chose que les dettes de Levallois et les délires de la justice !
Cordialement.
Rédigé par : boureau | 17 septembre 2019 à 22:47
Rien ne va nous être épargné, la saison 1 épisode 1 a déjà commencé :
https://actu.orange.fr/france/patrick-balkany-en-prison-isabelle-balkany-raconte-sa-premiere-visite-magic-CNT000001jgHc3.html
Quand nous parlera-t-on du méritant, du laborieux, du brillant, de l'excellent, de l'humble, de celui qui se sacrifie, de celui qui sert son prochain, de celui qui sauve des vies...
Rédigé par : Giuseppe | 17 septembre 2019 à 21:41
@ breizmabro | 17 septembre 2019 à 17:33
"Par amitié pour vous je ne reviendrai pas sur le prix des fêtes de la musique à l'Elysée, ou sur le prix du fameux "Grand débat" promotionnel de Manu avec ses déplacements divers et variés, entourés de centaines de CRS bloquant des quartiers entiers dans certaines villes."
Madame, ne mélangez pas tout, comparer ce qui est comparable est un début, les crèches, les écoles, les stades, la piscine, le ski, les immeubles etc. Tout cela existe chez nous avec moins de 8 000 habitants… sans se faire mal, sans compter les gloires fournies au rugby français, gratos.
La dette de Balkany, même si elle semble minuscule, est immensément plus grande que le déficit de notre pays rapporté au PIB.
Balkany peut s'en aller et la terre tournera toujours sur elle-même en 365 jours sur son orbite… Les bonnes personnes sont là, le clientélisme aussi malheureusement.
"Nous sommes des épiciers" étaient les premiers mots du bulletin du patron de la Major pour laquelle j'ai travaillé.
Bon, ceci dit j'ai mal aussi aux tripes et au portefeuille pour les 57,50 % de dépenses publiques, de la fête de la musique et de la stupide organisation des hôpitaux et de tout le reste, mais je n'ai plus ni l'envie ni le temps d'y regarder de près, je râle, je vote, mais j'ai l'impression que cela ne sert à rien.
Pourtant à l'estaminet, entre les brillants économistes locaux, mon voisin et ma coiffeuse, nous avons tout passé au crible, mais personne ne nous écoute. Ce ne sont pourtant pas les idées lestes et la vision qui font défaut.
Je ne sais plus la personne qui avait dit qu'elle comptait les années qui lui restaient en nombre de floraisons de coquelicots, elle n'avait plus de temps à perdre.
Je n'en suis pas encore là.
Rédigé par : Giuseppe | 17 septembre 2019 à 21:18
@ la poste | 17 septembre 2019 à 14:46
"@ Mary Preud'homme | 17 septembre 2019 à 13:35 : Votre lettre n'est pas timbrée comme vous."
Ah tiens, c'est drôle, ça. Voilà qui nous fait des vacances. Ça nous change de l'hystérie preud'hommesque à jet continu. Un cas de névrose juive mal assumée ?
Rédigé par : Robert Marchenoir | 17 septembre 2019 à 20:26
@ Pierre Blanchard | 16 septembre 2019 à 20:51
Je trouve ce jugement plein de délicatesse, d'un style magistral, avec un engagement politique raisonnable.
C'est la morale d'une fable de La Fontaine !
Je m'adresse maintenant à ceux qui s'offusquent, vous n'avez rien compris :
Ce magistrat a été nommé pour juger une "gasconnerie" (trimbaler le portrait de Macron décroché sans dommage d'un mur municipal pour attirer son attention, alors qu'il était perché sur son arbre en tenant dans son bec le G7 dont il se faisait un jouet).
Nous voilà de retour dans le monde de Rabelais avec en préparation une guerre civile.
Rédigé par : yves albert | 17 septembre 2019 à 19:27
@ boureau 17 septembre 2019 à 14:15
Vous avez raison d'autant que les administrés de Levallois bénéficient de retours sur investissements :
- crèches, écoles et services, propreté, sécurité, animations diverses...
- sans compter le nombre de sièges sociaux venus s'implanter à Levallois plutôt qu'à Pantin, Bagnolet ou au Pré-Saint-Gervais, là où siège Claude Bartolone dont le frère Renato Bartolone possède un restaurant prisé du tout-Paris (?) qui a été promu chevalier dans l’Ordre national du Mérite le 11 mars 2016 sur proposition du ministre de l'Économie Emmanuel Macron, et dont Claude Bartolone a été occasionnellement (?) co-gérant.
Balkany a été sans doute, pourquoi pas, un bon maire mais il est certain qu'il a été un mauvais marin, sinon il aurait vu que les vents tournaient, et quand les vents tournent il faut baisser la voilure.
Interrogation : qui va briguer prochainement la mairie de Levallois à défaut des Balkany empêchés après le 13 octobre ?
Les paris sont ouverts. ;)
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@ Giuseppe 17 septembre 2019 à 15:03
"Et que pèsent quelques casseroles ou l’endettement XXL de la commune face à la propreté des rues de Levallois et aux boîtes de foie gras envoyées par milliers pour les fêtes de fin d’année ?"
Que pèsent quelques milliards d'emprunt par l'Etat pour pourvoir aux déficits de nos caisses sociales diverses (retraites, maladie...) pour payer, entre autres, les centaines de centenaires non répertoriés ou l'AME pour les clandestins ?
Par amitié pour vous je ne reviendrai pas sur le prix des fêtes de la musique à l'Elysée, ou sur le prix du fameux "Grand débat" promotionnel de Manu avec ses déplacements divers et variés, entourés de centaines de CRS bloquant des quartiers entiers dans certaines villes.
Je ne reviendrai pas non plus sur l'abandon de Manu en rase campagne de Notre-Dame-des-Landes, et des terres agricoles DONNEES pour la paix sociale à ceux qui sont devenus aujourd'hui les black blocs des manifestations.
Les Balkany je ne les connais que par voie de presse, c'est dire, mais qu'on saisisse leurs biens pour leur faire les pieds, pourquoi pas, qu'on en mette un sur deux en prison, pourquoi pas non plus, mais ce cirque du 'shame on you' à l'américaine avec arrestation en direct, excusez-moi, je trouve cela, comment dire, ridicule.
Adéo Giuseppe
Rédigé par : breizmabro | 17 septembre 2019 à 17:33
@ boureau | 17 septembre 2019 à 14:15
C'est vrai… Mais, il existe toujours un mais, elle avait augmenté de 106 % en 5 années, et la technique pour apparaître attentif aux critiques est celle de la part de gâteau pour rembourser : les gamins étant plus nombreux autour de la table, il suffit de faire des parts plus petites, mais avec un endettement quatre fois supérieur à la moyenne de la strate, il va falloir beaucoup de gâteaux et de nombreuses petites parts.
https://i.goopics.net/k0vvl.png
Cordialement cher boureau, il ne faudrait pas sous-entendre non plus que les Balkany ont apuré ou sont en voie d'apurer les comptes, "c'est pour mieux rebondir" me souffle mon voisin, "apaiser les arbitres et surtout pouvoir recommencer à recruter, comme dans le sport."
Ils pensaient qu'ils avaient le temps et qu'ils étaient éligibles à vie, Levallois une propriété comme une autre, mais difficile à baptiser Pamplemousse.
Rédigé par : Giuseppe | 17 septembre 2019 à 15:03
@ Mary Preud'homme | 17 septembre 2019 à 13:35
Votre lettre n'est pas timbrée comme vous.
Rédigé par : la poste | 17 septembre 2019 à 14:46
@ Michelle D-LEROY
@ Lucile
"Dette de la ville de Levallois-Perret"
La dette de la ville est en recul constant depuis cinq ans.
En 2017, l'endettement par tête de la ville a diminué de 12 % par rapport à 2016.
L'endettement de la ville a diminué de 30 % en 5 ans.
L'annuité de la dette a diminué de 12 % sur un an.
Aucun chiffre publié sur 2018. (Ne bousculons pas l'administration !)
Cordialement.
Rédigé par : boureau | 17 septembre 2019 à 14:15
@ Pierre Blanchard | 16 septembre 2019 à 20:51
Ce jugement de la cour d'appel de Lyon du 16 septembre 2019, 7ème chambre, relatif aux faits de vol en réunion, faits commis le 21 février 2019 à Lyon 2ème montre surtout que certains juges sont capables d'utiliser le pouvoir dont ils disposent pour faire prévaloir leurs opinions politiques.
Heureusement le parquet a fait appel de ce verdict ahurissant.
Il semble que certains magistrats en sont toujours restés au niveau potache du « mur des cons ».
Ce n'est pas vraiment ce que l'on est en droit d'attendre d'une justice qui se prétend indépendante.
Rédigé par : Achille | 17 septembre 2019 à 13:55
Mary Preud'homme a écrit le 16 septembre 2019 à 20:14
"Faire un parallèle avec Hitler (cf Marchenoir 17:38...) est quand même l'accusation la plus infamante et la pire injure diffamatoire que l'on puisse adresser à un fils de déporté tel que Patrick Balkany".
Tout le monde doté d'un minimum de cerveau aura compris le sens de ce propos qui ne se voulait en rien un soutien ou une approbation de actes délictueux des Balkany. Sauf Marchenoir évidemment, mini Saint-Just réincarné, qui pour se défendre (maladroitement) de sa malveillance et autres soupçons de parano, détourne et déforme lâchement ce que j'ai écrit et en profite pour déverser une fois de plus à pleins jets hargne, mensonge et diffamation, se parant au passage de toutes les vertus.
Rédigé par : Mary Preud'homme | 17 septembre 2019 à 13:35
Quand même, ces gens qui s'offusquent que ce maire fraudeur (voleur du peuple donc) soit jeté au cachot !
Comme dirait son ami : "Quelle indignité !"
Comme il sortira rapidement vu son âge ou qu'il ne manquera pas de faire valoir un cor au pied, c'est au moins s'assurer d'un peu de punition réelle.
Quant à sa complice dispensée de peine au vu de son état de santé, ce dernier ne l'empêche pas de courir les plateaux et de bientôt exercer la fonction de maire inéligible mais non démissionnable...
Ces gens sont répugnants et je propose qu'on retire le droit de vote à leurs électeurs, complices moraux.
Ceci dit, en les élisant peut être élisent-ils le moindre mal...
Rédigé par : S Carioca | 17 septembre 2019 à 13:13
Quand j'entends encore et toujours certains imbéciles dire que Balkany a transformé sa ville, compte tenu de l'endettement en cours et de ce qui a été fait, n'importe quel chef d'entreprise aurait fait au moins deux fois mieux, en engrangeant des résultats et sans faire "péter la caisse" comme on dit.
Alors c'est bon, assez d'entendre ce type de sornettes relayées par certains médias… Levallois est à genoux financièrement et si la Cour des comptes avait un pouvoir de sanction, comme n'importe quel chef d'agence Balkany aurait pris le pied aux fesses.
Il faut arrêter de fabuler sur une gestion, où l'endettement - à apprécier - tutoie presque allègrement le milliard d'euros !... Sept cents et quelques millions pour quelques fleurs et bâtisses pondues çà et là, quand on pense qu'un hôpital performant c'est trente millions d'euros...
https://lexpansion.lexpress.fr/actualite-economique/levallois-la-cour-des-comptes-sermonne-la-ville-la-plus-endettee-de-france_1877285.html
Après les colis de foie gras de fin d'année, la gueule de bois garantie et sans pouvoir sabrer le champagne.
La prison - je ne suis pas juriste - a été justifiée, et je crois que 7 années de plus attendent au coin de la rue.
Elle, son épouse, devrait assurer un intérim, requinquée sans doute plus vite que la majorité des citoyens pouvaient le penser, tant mieux pour elle, mais les salades qu'elle raconte sans personne pour faire un contre-feu objectif ne dupent personne.
Rédigé par : Giuseppe | 17 septembre 2019 à 13:08
@ Pierre Blanchard | 16 septembre 2019 à 20:51
Ce scandaleux décrochage des tableaux du Président et la décision de justice consécutive à cet outrage abominable est une énième Affaire Dreyfus qui secoue la société ces jours-ci et met en danger toutes les institutions républicaines .
Meuh non ! j'déconne !
J'y vois plutôt une galéjade de garnements de cour de récré :
Les révolutionnaires décrocheurs :
"Nananèèèère j'ai décroché le tableau du président, nananèèère !"
Les juges révolutionnaires sans-culottes courtes :
"Bisque bisque raaage, j'ai relaxé les décrocheurs nananèèère !"
Rédigé par : sylvain | 17 septembre 2019 à 08:58
@ Pierre Blanchard 16 septembre 2019 à 20:51
Autrement dit :
"Comme la Commune de Lyon n'en a rien à f..iche de récupérer les portraits de Manu, aucune sanction ne doit être prononcée du fait d'une privation de jouissance d'un objet par ailleurs de valeur de remplacement négligeable, [ces faits doivent] être interprétés comme le substitut nécessaire du dialogue impraticable entre le président de la République et le peuple.
C'est clair pour tout le monde ?
Affaire suivante"
Ce que l'on conçoit bien, s'énonce clairement, et les mots pour le dire arrivent aisément. (Nicolas Boileau)
Rédigé par : breizmabro | 17 septembre 2019 à 08:50
@ Mary Preud'homme | 16 septembre 2019 à 20:14
"Faire un parallèle avec Hitler (cf Marchenoir 17:38...) est quand même l'accusation la plus infamante et la pire injure diffamatoire que l'on puisse adresser à un fils de déporté tel que Patrick Balkany*, nonobstant les fautes et les erreurs dont il se serait rendu coupable pour diriger sa ville, à savoir utiliser des passe-droits ou des relations afin de passer outre à certaines règles trop contraignantes, contournant de ce fait des lois jugées trop lentes ou trop rigides afin de faire avancer les dossiers, tout en se rémunérant au passage au prix coûtant, sans attendre le feu vert des autorités de ronds-de-cuir, fonctionnaires zélés et néanmoins bornés jusqu'aux sourcils et toujours en retard de deux guerres..."
Hahaha, excellent... J'espère au moins que vous roulez sur l'or, tout comme Balkany, pour oser sortir une énormité pareille... Le père de Balkany a été déporté à Auschwitz, par conséquent son fils a la Carte, il peut piller l'argent public autant qu'il veut...
Vous essayez d'attiser l'antisémitisme, ou quoi ? Vous êtes payée par Alain Soral, ce n'est pas possible !
J'ignorais que Balkany fût juif, mais si vous voulez accréditer l'idée que ses coreligionnaires exploitent honteusement la Shoah pour se faire du pognon aujourd'hui, continuez comme ça, vous êtes sur le bon chemin.
Je ne sais pas si vous avez remarqué, mais depuis que la Seconde Guerre mondiale s'éloigne et que les survivants s'éteignent, la Résistance tout comme la déportation deviennent héréditaires.
On ne compte plus le nombre de personnalités qui protestent de leur vertu politique au motif que leurs parents auraient fait de la résistance (ça se transmet par l'ADN ?), et maintenant, c'est nouveau, ça vient de sortir, le papa de Balkany a été déporté, par conséquent le fiston est dispensé de respecter la loi et la morale la plus élémentaire !
Et Mary Preud'homme d'emboucher son gros hélicon qui fait prout : "L'accusation la plus infamante... la pire injure diffamatoire...". Vous en connaissez, des injures qui ne sont pas diffamatoires ?
Vous êtes tellement défoncée à l'indignation frelatée qui fait votre ordinaire, que vous ne vous apercevez même pas que si j'ai "diffamé" quelqu'un avec Hitler, ce n'est pas Balkany, mais les habitants de Levallois qui lui cirent les pompes : vous, peut-être ?
Attendez, ce n'est pas fini : si Balkany a transformé Levallois-Perret en Chicago sous Al Capone ou Saint Pétersbourg sous Vladimir Poutine, c'est pour nous rendre service ! C'est par pure bonté d'âme ! C'était pour "faire avancer les dossiers", et contourner les manoeuvres dilatoires de "fonctionnaires ronds-de-cuir" ! Et il ne s'est rémunéré qu'au "prix coûtant", c'est-à-dire pour vraiment pas cher !
Je vous conseille d'envoyer votre argumentaire à Maître Dupond-Moretti, je suis sûr que ça va donner un coup de boost à la défense de son client, qui bat un peu de l'aile en ce moment.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 17 septembre 2019 à 08:43
@ Pierre Blanchard | 16 septembre 2019 à 20:51
Factuellement, ce n'est pas la cour d'appel mais le Tribunal correctionnel de Lyon qui a rendu ce jugement aberrant. Il est à espérer que le parquet fasse appel et que le jugement soit annulé.
La justice se déconsidère en statuant non plus en fonction du droit mais selon l'idéologie, l'émotivité, ou la bonne (ou mauvaise) digestion du magistrat.
En l'occurrence, l'"urgence climatique" invoquée pour asseoir le motif de la relaxe est totalement farfelue.
Tout d'abord, ce n'est qu'une théorie loin d'être incontestable et qui, en tout état de cause, n'appartient pas au corpus législatif français, ensuite le rapport entre le décrochage de portraits et l'urgence supposée d'actions à entreprendre est plus que capillotracté ! Un autre magistrat aurait pu aussi bien conseiller aux prévenus d'aller voir leur député et pourquoi pas de brûler sa permanence ou de lancer une pétition référendaire, ça aurait eu le même effet sur "l'urgence".
Moi qui suis opposant primaire, secondaire et supérieur (bac+50 !) à Macron et qui me réjouis de tout ce qui peut lui nuire, je suis déçu par cette décision qui ne fait que confirmer l'errance intellectuelle de certains magistrats.
Quis custodiet ipsos custodes ? certainement pas le Conseil supérieur de la magistrature, organe corporatiste et dérisoire dans ses sanctions/promotions.
Rédigé par : revnonausujai | 17 septembre 2019 à 08:42
Bonjour Mary,
Le pire que l'on puisse reprocher à Balkany c'est d'attiser l'antisémitisme !
Rédigé par : Nathalie D | 17 septembre 2019 à 08:03