François Hollande a dit un jour qu'il n'avait pas été battu en 2012 puisqu'il ne s'était pas représenté. On sait ce que vaut chez lui ce genre d'esprit : il n'aurait pas été battu mais pulvérisé.
Et, en une semaine, il a été exécuté.
Un tel jeu de massacre qu'une seconde, par inadvertance, on aurait presque pu murmurer : pitié pour Hollande !
Il convient en effet de se pencher sur une passionnante série de six enquêtes et analyses consacrées au "PS, sept ans de trahisons" par Gérard Davet et Fabrice Lhomme dans Le Monde.
Il est de bon ton, depuis quelque temps, de s'en prendre à ces deux journalistes qui auraient floué François Hollande avec leur ouvrage "Un président ne devrait pas dire ça...". Comme si celui-ci, sous leur emprise, démuni, avait été incapable de réagir et de protester !
Valérie Trierweiler a entonné le même refrain, en plus aigre, et elle n'était pas davantage convaincante en les accusant d'avoir manipulé celui qui l'avait quittée dans les conditions que l'on sait.
Sur le plan judiciaire, je connais à la fois les informations précieuses et détaillées qu'ils communiquent sur les dossiers sensibles et la déplorable image que cela donne de ceux qui trahissent le secret : magistrats, fonctionnaires, policiers, experts, avocats... Et de la Justice par contagion. Mais comme on ne poursuit jamais, je ne vois pas pourquoi Davet et Lhomme se priveraient d'une manne apportée par des comportements spontanément transgressifs !
Mais, avant tout, quel formidable talent est celui de ces deux journalistes. Il atteint son comble dans cette accablante lumière projetée sur le PS, François Hollande et Emmanuel Macron. J'admire surtout l'art avec lequel ils narrent, citent et commentent, offrant ainsi aux lecteurs une globalité qui vaut largement ce que dispenserait un livre d'histoire classique sur la même période.
J'avoue avoir été plus que surpris - pourtant je suis habitué à la lecture d'articles et d'essais politiques - par l'incroyable cruauté et franc-parler de tous les intervenants, quasiment en roue libre, surtout sur François Hollande et son calamiteux mandat.
Il n'en est pas un qui fasse preuve d'indulgence. En cherchant bien, on trouve peut-être un zeste de compréhension attristée chez les seuls Marisol Touraine et Stéphane Le Foll. Mais tous les autres, notamment Jean-Marc Ayrault, Manuel Valls, Benoît Hamon, François Rebsamen, Aurélie Filippetti, et même Ségolène Royal, ne l'épargnent pas et dessinent de lui une image désolante.
Je veux faire un sort à la démolition sans appel de Pierre Moscovici qui, esprit fin, observateur averti et connu pour modéré dans ses appréciations, non seulement "achève" François Hollande, se déclarant sans illusion dès le début du quinquennat, mais met en pièces, pour résumer, la nullité des conseillers du président, du gouvernement et particulièrement de Michel Sapin. Un champ de ruines.
François Hollande émerge déchiqueté de ce consensus dévastateur. Un roi sans pouvoir, un président sans résolution, une intelligence sans volonté, une vanité sans justification, une ironie désinvolte, des promesses, des velléités sans lendemain, une action sans consistance, un chef d'Etat égaré dans tous les sens du terme.
Il y aurait trop à dire, trop à commenter, tant au cours de la lecture de ces douze pages on apprend, on s'étonne, on s'indigne, on plaint la France ainsi et si peu dirigée.
Je ne surprendrai personne en m'attachant principalement à "la dévorante ambition d'Emmanuel Macron". Quand j'ai fait monologuer celui-ci dans un livre, je lui ai prêté une intelligence, une volonté, un sens tactique exceptionnels et, de fait, il les a eus. Mais j'étais loin du compte ! Ce qu'on découvre dans cette relation au scalpel est d'une part son incroyable duplicité et d'autre part, face à cette dernière, l'incroyable naïveté d'un François Hollande qui n'a cessé pourtant de se vanter d'être un politique clairvoyant et assez cynique pour ne jamais se laisser duper par les roueries des autres.
Pourtant, dans cette lente descente aux enfers pour lui et cette montée fulgurante et si peu masquée d'Emmanuel Macron, on ne peut prétendre que le premier n'ait pas été alerté, semoncé pour sa faiblesse, mis en garde souvent et que le second, entre mensonges et dissimulations, coups fourrés et franchise prétendue, hypocrisie et conquête, feinte soumission mais vrai mépris, ait été avare de signes et de messages explicites sur son envie de la destination présidentielle, à la place de François Hollande ou même, s'il le fallait, en même temps que lui !
Quoi ! quelqu'un que j'ai choisi, distingué, préféré, que j'ai fait, pourrait me trahir, oser suivre son chemin, m'abandonner et me laisser, tout compte fait, tel un triste sire désormais aspirant à une inconcevable vengeance et gangrené par un ressentiment stérile ?
François Hollande a été ridiculisé par une stratégie de pouvoir qui crevait les yeux mais qu'il n'a pas su voir. Emmanuel Macron a gagné, en posant à chaque jalon de quoi l'entraver, le freiner mais toute sa subtilité a consisté à user du clair pour faire oublier l'obscur, et de l'obscur pour effacer le clair. Du grand art, une fantastique duperie !
Il m'importe enfin, parce que le président nous en donne les clés, de revenir sur un mystère qui intrigue et parfois irrite la droite comme la gauche : la complicité affichée et trouble entre Emmanuel Macron et Nicolas Sarkozy ; et l'hostilité constante du premier à l'encontre de François Hollande.
Le président souligne que Nicolas Sarkozy est "sorti de la politique et qu'il lui est utile" tandis que "François Hollande, c'est le secrétaire général clandestin du PS, c'est donc un adversaire politique". On comprend mieux. Il se sert de l'un et n'a pas besoin de l'autre.
On répète qu'on n'est jamais mort en politique. Mais si François Hollande parvenait à sauver sa tête et à se ménager un nouveau destin socialiste après cette exécution, dans notre pays laïc il y aurait du miracle dans l'air !
Philippe Bilger est très fort, il a réussi à me motiver pour lire des articles du journal Le Monde. La version en ligne sur Internet de l'article dédié au lynchage du président Hollande est payante. Nous avons ici encore une preuve manifeste que le journal Le Monde fait de l'argent avec les luttes de pouvoir entre les politiciens. Ainsi, la gauche capitalise sur les malheurs de la gauche tout en crachant à longueur de temps sur le capitalisme !
L'article étant payant, j'ai contacté une spécialiste de l'archivage des journaux en tout bien tout honneur, suivant le modèle du comportement de l'excellentissime Patrice Charoulet qui se fait rare en ce moment et je le déplore fortement.
J'ai donc récupéré quelques exemplaires du journal Le Monde en version papier. Muni de ciseaux et de beaucoup de patience, j'ai dégagé quelques articles particulièrement féroces dédiés à la déconfiture totale de François Hollande. Au-delà de ce lynchage de la part de tous les cadres du parti socialiste, j'ai perçu une déliquescence du pouvoir à l'intérieur de ce parti. Les locaux de la rue de Soférino ne sont plus qu'un souvenir. Le siège est en banlieue, dans un endroit introuvable même par un chauffeur de la société Uber, je cite ici le journal Le Monde. Olivier Faure, le secrétaire général depuis 2018, est décrit comme un fantôme dans les locaux d'une PME de banlieue mal éclairée, mal agencée, lugubre.
Ainsi, le parti socialiste est tombé bien bas après avoir été dirigé par François Hollande. Celui-ci est parti sur le chemin de son destin, pour rappel, il a déclaré à ce sujet : "Le chemin, c'est là où il va." Julien Dray aurait bien voulu obtenir des responsabilités, la déception fut immense quand il a compris que Jean-Philippe Désir obtenait la place qu'il convoitait. Qu'a fait Harlem Désir ? Pas grand-chose, comme d'habitude. Le faire-valoir de SOS Racisme n'a jamais réussi à concrétiser des actions pertinentes. Comme Hollande, il s'arrange pour obtenir le pouvoir ; mais il ne sait pas l'exercer, vu de l'extérieur, il ne se passe rien.
Quand les gens ne font rien, ils végètent, il vaut mieux ne pas les réveiller, ils peuvent devenir méchants, se disputer entre eux. J'ai terminé la lecture des articles, conforté dans l'idée que ce journal et ce parti politique socialiste ne sont pas pour moi. J'ai autre chose à faire de ma vie.
Rédigé par : vamonos | 06 septembre 2019 à 09:41
@ Patrice Charoulet
"Mari fidèle depuis un demi-siècle, n'ayant pas eu de « maîtresse » et n'ayant pas eu l'idée de recourir aux services d'une prostituée"
C'est beau... Je comprends à présent tout différemment et votre éloignement du vin et votre dégoût des masques.
Le reste du monde n'est, c'est forcé, pas au diapason de l'amour fidèle et réciproque de deux êtres. Aussi, le dénigrement du masque et du vin ne me semble plus, comme pour beaucoup, une tentative sournoise de prendre du pouvoir sur les êtres... Il me semble plutôt qu'il s'agit de l'essai qu'ils se comportent en tout comme s'ils vivaient des sentiments, amitié, amour ou admiration, poussant à un degré de sincérité plus fort que ce qu'on concède et que n'en méritent les gens, en général.
Donc, quoique vous nuisiez aux pseudonymes donc à la liberté, je vous prie de bien vouloir accepter mes excuses d'avoir pensé vos mobiles moins élevés qu'ils ne me le semblent à présent.
Ce n'est pas un blanc-seing contre les masques, le vin et diverses autres opportunités d'épanouissement, mais ce que je vous dois, ayant été injuste.
On dit que les amoureux vivent de peu, et l'amour ne peut-il tenir lieu d'euphorisant mieux que tous les nectars ?
Ceci dit, on peut fort bien avoir et le nectar du cœur et le nectar du goût, ne soyons pas monothéistes de la vie, le monde est un panthéon.
Aristote croyait à un monde sublunaire imparfait, et un autre, parfait... Même le pire réactionnaire n'irait pas jusque-là. Reste l'idée de dire que tout est parfait en amour et que le reste ne vaut rien. Ce n'est pas vrai... Mais d'un autre côté, les sentiments oblatifs n'ont rien à voir avec la vie ordinaire. On se méfie des gens, à raison, et on se protège, et d'ailleurs, aime-t-on, ou éprouve-t-on de l'amitié ou de l'admiration qu'on est repoussé comme l'infection par le traitement médical. Mais ce n'est rien, des gens ne se remettent jamais de n'avoir pas été aimés par leurs parents, et appellent ces simulacres de père et de mère jusque sur leur lit de mort...
Bref, l'amour, l'amour, à entendre les gens, il y en aurait autant que l'eau des océans, mais en fait, on a plutôt affaire aux oasis des déserts.
Vous ne pouvez pas vous attendre et exiger des gens qu'ils se dépouillent d'armures qu'on ne doit fendre que pour les proches et les réalités, êtres ou choses, ici la musique :
https://www.youtube.com/watch?v=XwLrpOi-bu8
D'autre part, j'estime contre tous les moqueurs que vous avez raison de défendre vaillamment les bibliothèques municipales.
Et ne vous en faites pas, les ronchons peuvent dénigrer les bibliothèques, les jeunes lecteurs de cet excellent manga se passionnent pour un monde où elles sont très prisées tout en apprenant quelque chose sur les livres sans oublier de rêver, tout simplement.
https://www.actuabd.com/Magus-of-The-Library-Proteger-les-livres-c-est-tout-simplement-proteger-le
Rédigé par : Noblejoué | 05 septembre 2019 à 22:02
@ Patrice Charoulet, hier à 22:55
"François Hollande exécuté", et le programme TV de votre journal.
Mon antidote à ce socialiste - ex-premier choix des Français de second choix , reste Nicolas Sarkozy. Le plaisir de le voir hier soir à la télévision, conforme à ses imitations, et d'apprendre de lui - tout à la fin de l'émission - qu'il a travaillé un moment, dans sa jeunesse, chez Truffaut, l'horticulteur de l'Ouest parisien. Et la surprise de le revoir, un peu plus tard, dans une émission sur les Antillais "dissidents" du régime de Vichy, remettant quelques Légions d'honneur à Fort-de-France en juin 2009 à des vétérans des combats pour la libération de la France, jusqu'à Royan en 1945.
Et je viens de réécouter "Mon Raymond", Carla Bruni chantant les mérites de son métèque de Salonique. C'est ma liberté de choix que, fort heureusement, je partage avec mes proches. Vous voyez, cher Patrice, que l'on peut être sélectif sans consulter son journal.
Rédigé par : Jean le Cauchois | 05 septembre 2019 à 16:41
@ Patrice Charoulet
"Mari fidèle depuis un demi-siècle, n'ayant pas eu de « maîtresse » et n'ayant pas eu l'idée de recourir aux services d'une prostituée"
Monsieur Charoulet, vous êtes encore plus réactionnaire que Sardou !! Mais j'ai bien aimé votre réaction.
Rédigé par : Paul Duret | 05 septembre 2019 à 08:07
@ Lucile | 04 septembre 2019 à 19:00
John Oliver est d’un humour ravageur, ma foi il pointe bien nos défauts. Il est sans pitié et à juste raison.
Mais avec cette pantalonnade du Brexit on pourrait faire une vidéo du même style sur les Britanniques.
Je suis effaré du comportement du Parlement et des dirigeants britanniques.
Theresa May, aussi nulle que Hollande dans son incapacité à trancher quand il était encore possible de trancher avec une confortable majorité et qui choisit de dissoudre pour obtenir une moindre et tangente majorité. Dans ses capacités de négociatrice, elle rejoint Chamberlain au paradis des nullités britanniques.
Jeremy Corbyn, le Mélenchon british, qui dit tout et son contraire et qui finalement ne dit rien.
Ce pauvre Boris, qui hérite d’une situation impossible, qui veut faire le coup d’Alexandre en tranchant le nœud gordien du no-deal, et qui échoue parce que les députés britanniques ne sont pas au niveau des Grecs antiques. Ils ne sont même pas au niveau d’un Churchill.
Trois ans pour ne rien dire, pour avoir peur de prendre une décision et ça continue.
Autrefois on pouvait dire des British, ils ont le flegme et la détermination qui va avec.
Ils n’ont plus rien, ni flegme pour affronter les tempêtes, ni détermination pour tenir le cap.
Enfin tout ça montre que l’UE est au moins aussi verrouillée que ne l’était l’URSS à sa belle époque.
Certes il n‘y a pas de chars bruxellois dans Londres comme il y a eu les chars russes à Budapest, mais les menaces économiques et le travail de sape de la Finance sont plus efficaces, tout en étant plus soft.
Le résultat est le même, la chape de plomb est maintenue et le peuple britannique peut toujours attendre que l’on respecte son référendum, et c’est là qu’on pourrait dire à John Oliver que finalement les Français avec le référendum de 2005 n’ont pas fait pire, ni mieux si j’ose dire.
Grandeur et décadence de nations qui régnèrent sur le monde et qui ont pour ambition de se dissoudre dans une technostructure qui rêve elle-même de se fondre dans un monde indifférencié.
Rédigé par : Tipaza | 05 septembre 2019 à 06:38
@ yves albert | 04 septembre 2019 à 12:08
"Le Mali a été mal découpé dans la hâte de l'indépendance des colonies occidentales françaises ; il en est de même pour l'Algérie à qui nous avons donné le Sahara au détriment des Touaregs"
C’est le cas de presque toutes nos ex-colonies africaines, et cela ne date pas de leurs indépendances mais remonte à nos regroupements administratifs, faits lors de la création de l’AOF. Ceux-ci ne répondaient pas à l’histoire de ces pays et ne se souciaient nullement des ethnies qui les peuplaient*.
Lors de l’accession à l’indépendance de ces pays, leurs dirigeants ont alors calqué leurs nouvelles frontières sur nos découpages administratifs préexistants. C’était une solution certes bancale mais d’une grande sagesse, car elle évitait de potentielles guerres dans ces nouveaux pays. Immanquablement elles seraient nées d’un redécoupage pour revenir aux limites des royaumes d’avant la colonisation.
*Un des exemples types est le Tchad. Sa moitié Sud est peuplée de noirs christianisés et en majorité agriculteurs sédentaires. Alors que sa moitié Nord est peuplée de berbères musulmans, qui sont des éleveurs en partie nomades : les Toubous. Ces derniers avant la colonisation française faisaient sans cesse des razzias dans la population du Sud : notamment commerce d’esclaves noirs, et vente des femmes. A l’indépendance, le pouvoir fut dévolu aux noirs christianisés qui étaient majoritaires, naturellement ils gardèrent tout le pouvoir pour eux et firent payer aux Toubous leurs razzias du passé. Résultat, nous fûmes embringués dans une guerre de vingt ans, et celle-ci s’acheva quand les Toubous prirent le pouvoir… Mais comme toujours en Afrique cela n’a rien hélas de définitif, les rancoeurs ethniques sont toujours bien présentes, même si elles s’habillent au gré des circonstances de motifs religieux et / ou idéologiques.
——————————————
@ Claude Luçon | 04 septembre 2019 à 01:46
"Mais vous entrez là dans le domaine tortueux de la gouvernance des pays africains par les autochtones. Si Hollande avait mis des conditions il aurait été accusé de néo-colonialisme. Ce genre de choses devrait être assumé par l’ONU"
Mais hélas l’ONU a démontré que face à ce type de situation, elle ne fait guère mieux que les Etats que vous citez : Yougoslavie, Rwanda, Congo dans les années 60, etc.
Rédigé par : Trekker | 05 septembre 2019 à 01:24
@ boureau | 04 septembre 2019 à 22:24
Merci !
Rassurez-vous, pour le plaisir, je jouais seulement sur les mots (énar)chienne, toutou et aboyer !
Pascale l'a compris, normalement elle aurait corrigé mon énarchienne en énarquienne :)
L'important est la liberté de parole que nous avons sur ce site.
Le baroudage en milieu pétrolier déforme un peu l'esprit mais pas la hargne :(
Toutefois je pense qu'effectivement nous vivons sous une dictature douce mais quand je regarde outre-Hexagone et vois le pétrin dans lequel sont Boris Johnson et Giuseppe Conte, celui qui attend Angela Merkel, l'Espagnol du moment et Donald Trump, tout compte fait nous n'étions pas si mal gouvernés par la promotion Voltaire de l'ENA dont Hollande était le dictateur désigné du
moment !
J'ai connu quelque chose comme cela au Nigeria : un groupe de généraux à la retraite, une retraite dorée mais avec odeur de pétrole, désignait un jeune général à la tête du gouvernement et le changeait à loisir évitant aux citoyens nigérians de voter, contrairement à nos énarques qui nous laissent librement voter pour le candidat de leur choix.
Cordialement.
Rédigé par : Claude Luçon | 05 septembre 2019 à 00:21
« PROSTITUTION DE LUXE » (?)
« Le Parisien » est très aimable. Outre quelques informations, il offre à ses lecteurs, pour la modeste somme d'un euro vingt, les programmes télé du jour (27 chaînes). Avant, dans une pleine page, quelques rédacteurs du journal, signant d'initiales, nous présentent quelques programmes, généralement des films.
Ce mercredi, le premier film présenté est loué. On est alléché par ce titre : « Ozon ose tout ». Très forte louange : « Il signe un putain de film ». On tombe sur ces mots : « Une adolescente qui tente la prostitution de luxe ». Lisant cela, je m'interroge. Mari fidèle depuis un demi-siècle, n'ayant pas eu de « maîtresse » et n'ayant pas eu l'idée de recourir aux services d'une prostituée, je suppose que les prostituées ont des tarifs qui vont du plus petit au plus grand. Quand le tarif est très élevé, le cinéaste et le journaliste nous disent que c'est « de la prostitution de luxe ». Ah bon ! Sans doute bien plus intéressant, honorable, digne d'intérêt que la prostitution à petits tarifs, avec des pauvres, voire des immigrés extra-communautaires (on en frémit !). « De luxe », on est est dans le meilleur monde, si je comprends bien.
Je ne vais pas regarder ce film. Je vais ouvrir un livre. Je n'en manque pas. C'est un luxe.
Rédigé par : Patrice Charoulet | 04 septembre 2019 à 22:55
@ Claude Luçon 04/09/2019 18:19
"La France vit depuis longtemps dans une dictature énarchienne, il faut s'y faire !
Je suis surpris qu'un baroudeur comme vous vous êtes décrit, rende les armes !
Résistez tous les jours, toutes les minutes !
Mais sans oublier que la résistance passe toujours par le bulletin de vote.
Cordialement.
Rédigé par : boureau | 04 septembre 2019 à 22:24
@ Tipaza
Mais mon cher j'apprécie généralement toutes vos interventions. C'est quand je ne les apprécie pas que je me manifeste.
Pour nous détendre un peu, voici comment un Anglais se moquait (gentiment il faut le dire) de nous à la télé américaine à l'époque des élections présidentielles. De la minute 2 à la minute 3, il évoque la courbe de popularité de François Hollande. Ça devient hilarant à partir de la minute 3 jusqu'à la minute 10, même si on ne parle pas anglais. Il présente les candidats du premier tour les uns après les autres.
Après la minute 10, il fait de la propagande anti-Le Pen et anti-Trump, et c'est lourd.
https://www.youtube.com/watch?v=hkZir1L7fSY
Rédigé par : Lucile | 04 septembre 2019 à 19:00
Si pour François Hollande c’est plutôt mal parti pour un retour en politique, sa compagne Julie Gayet, par contre, se débrouille plutôt bien dans son domaine. Dans la série "Soupçons" qui passe le mardi soir sur France 3, elle est épatante.
Rédigé par : Achille | 04 septembre 2019 à 18:42
@ yves albert | 04 septembre 2019 à 14:52
La France vit depuis longtemps dans une dictature énarchienne, il faut s'y faire !
Je cherche depuis dix ans à m'y soumettre, sans succès !
Les ex-expatriés comme nous doivent s'habituer au rôle de toutous comme les autres.
Il ne nous reste que Justice au Singulier où aboyer !
Rédigé par : Claude Luçon | 04 septembre 2019 à 18:19
@ genau | 04 septembre 2019 à 12:06
"M. Macron est un produit, avec un fond de solidité qui, peu à peu, s'installe au ras des éteules, dépasse comme un épi oublié, puis se couche faute de l'appui de ses voisins fauchés. Il a trop de défauts, dont celui de savoir ce qu'il faut faire, sans avoir l'assentiment de ceux qui sont concernés. Voyez son écoute au 3919, peut-être bidonnée, je ne sais pas, avec la honte pour les gendarmes dont on connaît bien le respect sourcilleux qu'ils ont pour la lettre du texte, ou leur goût pour le "chiffre d'affaires" ou encore la gigantesque fraude à la Sécurité Sociale..."
Nous avons eu droit ce matin à la répétition en boucle sur nos radios et télévisions (vu au JT de 13 heures sur France 2) de cet incident.
Je me suis posé la question, non de l'aspect bidonné, mais surtout de la situation en droit, ce sur quoi personne ne semble s'interroger.
Il me semble que, sauf menace directe et immédiate sur la vie de la plaignante et en l'absence de décision du Parquet, ce ne sont pas des associations qui peuvent mettre en demeure les policiers et gendarmes de se déplacer à son domicile pour l'aider dans ce qui est juridiquement un abandon du foyer, quelles qu'en soient les causes.
A supposer qu'elle prenne des affaires qu'elle dit siennes et qui appartiendraient au mari, le policier ou le gendarme, qui ne saurait juridiquement en vérifier la propriété, ne serait-il pas complice d'un vol ?
Agir sous l'emprise de l'émotion ne me semble pas une garantie juridique suffisante. Ou alors n'importe quelle personne serait qualifiée pour enjoindre aux policiers et gendarmes de se déplacer sans qu'ils aient leur mot à dire ?
Par ailleurs, on voit bien là qu'on transfère à la police et la gendarmerie en tant qu'institutions d’État des fonctions qui relèvent de la protection sociale, qui montre ici qu'elle ne remplit pas son rôle !
Ira-t-on exiger des policiers et gendarmes qu'ils interfèrent dans les relations des couples pour leur faire la morale ? Et, pour être vulgaire, devront-ils en sus "tenir la chandelle" pour s'assurer du consentement aux relations intimes et donc prévenir le viol dans les couples ?
Je pensais jusqu'à présent que police et gendarmerie n'avaient pas une fonction de nounou. On peut considérer que ce sera maintenant une de leurs nouvelles attributions !
Rédigé par : Robert | 04 septembre 2019 à 17:52
@ yves albert | 04 septembre 2019 à 14:52
Ouh là là vous nous faites une grosse crise de théorie du complot. Faut pas vous mettre dans des états pareils sinon l’ulcère vous guette et peut-être pire ! :)
Rédigé par : Achille | 04 septembre 2019 à 17:49
@ boureau
« Mais le ver est dans le fruit car ce sont le système, la hiérarchie, les hauts fonctionnaires qui pérennisent ce système en refusant quasiment toute modification de modes d'action. Héritage communiste du temps où la CGT faisait (et continue encore en partie) la loi. »
Cela fait déjà quelques dizaines d'années qu'il a été constaté des fraudes à la Sécurité sociale, entre autres par l'utilisation d'une même carte par différentes personnes (par exemple, il arrive de découvrir qu'à un même numéro INSEE correspondent plusieurs groupes sanguins...).
Il avait alors été suggéré par des personnes dotées de bon sens de demander aux agents de la SS (qui ne sont pas des fonctionnaires, rappelons-le) de signaler les bizarreries constatées.
Réponse, probablement via les syndicats : « Nous ne sommes pas là pour faire la police ».
En d'autres termes : exigeons d'être bien payés sur le dos des Français, mais en même temps, comme le dirait quelqu'un, contribuons royalement à développer la gabegie.
Rédigé par : Exilé | 04 septembre 2019 à 16:32
@ Exilé
Le tribalisme est la meilleure des institutions comme nous le voyons en Nouvelle-Calédonie, où la ripoublique s'en accommode très bien.
De plus, leurs lois millénaires relèvent de la nature humaine et non comme chez nous, des délires virevoltants de la pourriture intellectuelle.
Rédigé par : Xavier NEBOUT | 04 septembre 2019 à 15:39
@ stephane | 04 septembre 2019 à 10:55
Merci d'avoir répondu aimablement.
Vous écrivez : "Le clivage est là. Hélas en face, il n’y a pas beaucoup de répondant."
C'est vrai et pour plusieurs raisons que nous n'ignorons pas :
- la presse est muselée et sous la faucille de la censure macronienne,
- toute tentative d'initiative populaire est immédiatement contrariée et parfois jugée dans l'urgence comme étant en infraction avec les lois (voir ce procès honteux fait à Génération identitaire),
- des procès sans fin sont intentés aux opposants pour des faits qui finissent, après plusieurs années, par se révéler comme injustifiés,
- enfin les Français ne veulent pas comprendre et surtout les intellectuels, que notre Constitution est vérolée, en donnant trop de pouvoir à un seul homme incontrôlable,
- les fake news élyséennes pullulent dans la presse,
- les partis politiques existants sont tous infiltrés et piégés en permanence par leurs propres membres (voir le LR avec Pécresse et Copé),
et puis des sectes gouvernent dans l'ombre notre pays (franc-maçonnerie, clubs des grands patrons, dîner du CRIF etc.) !
De plus pour retarder l'explosion on nous endette à mort !
Comme l'absurde grande armée nous allons périr par la folie d'une bande de scélérats.
Rédigé par : yves albert | 04 septembre 2019 à 14:52
@ Lucile | 04 septembre 2019 à 12:11
"Plus on est classe et plus moches sont les mugs dans lesquels on offre le thé ; le pire serait de faire bourgeois. "
Je me permets de rectifier, "plus on est riche et plus moches sont les mugs dans lesquels on offre le thé ; le pire serait de faire classe".
Là vous parliez du passé.
Anecdote, un jour un plus jeune collègue est arrivé avec un jean déchiré, enfin, de ceux que l'on peut apercevoir dans certains défilés, je ne vous dis pas le prix.
Moi accro au Levi's bouton cuivre, rivets cuivre de ma jeunesse j'en suis resté baba (ah sacré nostalgie), importé des USA par le frère d'un copain, alors qu'en France il aura fallu attendre Johnny :
https://i.goopics.net/Z57wn.png
Donc moi fidèle à ma jeunesse, j'ai cru tomber à la renverse, inspirée de Buddy Holly, ou autres Eddy Cochran, Bo Didley, Chuck Berry - je ne connaissais pas Jôôônny - mais il a fallu y ajouter quand même le polo rouge pour les minettes qui voulaient toutes ressembler à Sylvie de l'époque ; le mien polo avait deux drapeaux en guise de logo, un à damiers et je ne sais plus quoi sur l'autre.
Et... Mais ceci est une autre histoire.
Rédigé par : Giuseppe | 04 septembre 2019 à 14:17
"PS, sept ans de trahisons"
Cette forme de trahison ne concerne que le PS et ses électeurs mais pas les Français.
Or il existe une forme de trahison plus grave, à savoir pour un chef d’État celle consistant à se soucier des intérêts, du bien-être voire d'avantages d'étrangers plus que de ceux des Français, et pis encore à ne pas protéger leur vie quand il pourrait arriver qu'elle soit mise en cause par ses petits protégés venus d’ailleurs, qui pourraient parfois ne pas très bien se comporter envers leurs hôtes.
Et il faut bien reconnaître que M. Hollande, qui a inventé le métier d'ordonnateur des pompes funèbres-présentateur de télévision, semble avoir excellé dans le domaine de ce qu'il faut bien appeler la trahison insouciante, tranquille, « pépère », de par son inaction et son impéritie devant les causes des attentats ou assassinats à répétition ayant endeuillé son quinquennat, alors que parmi ses fonctions régaliennes figure la défense de la France et des Français.
Mais ne nous leurrons pas : M. Macron a emprunté la même voie délétère que lui...
Rédigé par : Exilé | 04 septembre 2019 à 13:55
@ Lucile | 04 septembre 2019 à 12:11
« Plus on est classe et plus moches sont les mugs dans lesquels on offre le thé «
C’en est donc fini du flegme so british, en un mot de la sérénithé, à l’heure du thé !
Bon c’était pour m’essayer à une blagounette façon François Hollande.
J’ai bien aimé votre commentaire sur Hollande.
Il faut quand même savoir, indépendamment de sa nullité et de la dangereuse perversité politique de Macron, que l‘administration française est d’une redoutable efficacité pour freiner ou réduire à néant toute politique ou toute tentative de réforme qui ne lui plaisent pas.
Ce n’est pas le citoyen électeur qu’il faut convaincre dans des débats plus ou moins théâtraux, mais la haute administration, et cela est autrement difficile.
Les fonctionnaires de haut niveau qui devraient n’être que de simples exécutants des décisions prises par les politiques, c’est-à-dire par le peuple qui les a élus, sont en fait, dans la réalité, les vrais décisionnaires de ce qui peut être ou ne pas être appliqué.
Il y a un vrai problème de la fonction publique au niveau décisionnaire, avec un statut de quasi intouchables, ces fonctionnaires sont les maîtres invisibles du jeu.
Lorsque Macron veut appliquer le spoil système US à la France, je me méfie évidemment, mais « en même temps » ce serait une bonne chose que de casser cette inamovibilité pour rendre le système plus flexible.
Dit comme ça, j’ai l’air d’approuver Macron, ce qui n’est pas le cas, mais il faudra bien un jour ou l’autre se poser le problème démocratique de qui décide et surtout de qui décide d’appliquer loyalement et sans traîner les pieds les décisions politiques.
S’il est un domaine où il faut changer le statut des fonctionnaires, c’est d’abord celui de la haute fonction publique, et je dirai même plus, de la moyenne également, parce que les mêmes difficultés existent à un échelon plus faible que celui du gouvernement.
Rédigé par : Tipaza | 04 septembre 2019 à 13:45
"Gestion de l'Etat"
Il y a quelques jours, nous avons échangé sur la mauvaise gestion de l'Etat. Et je m'évertuais à montrer que dans beaucoup de ses services, il serait mieux géré par des sociétés privées.
La Cour des comptes - sur la gestion de la Sécurité sociale - l'avait très largement déjà dit pour ce monstre administratif. Deux parlementaires viennent confirmer largement l'ampleur de la fraude sociale: la sénatrice Goulet et la députée Grandjean.
Vous avez eu raison cher P. Bilger de parler d'incurie ce matin dans l'émission de Pascal Praud à ce propos. Les faits sont extravagants: entre autres les 1,5 million de centenaires "réputés en vie" ! Dont les cartes Vitale sont encore actives et permettent de créer des comptes bidon, bases de la fraude.
Mais le ver est dans le fruit car ce sont le système, la hiérarchie, les hauts fonctionnaires qui pérennisent ce système en refusant quasiment toute modification de modes d'action. Héritage communiste du temps où la CGT faisait (et continue encore en partie) la loi.
Qu'attend E. Macron pour donner la feuille de route de réforme de ce monstre qui gère 450 milliards de prestations ? Allons, il est trop occupé à faire le beau dans les médias et sur les scènes du monde !
La Cour des comptes vient de livrer un rapport sur l'INPI qui étrille - comme dit Le Figaro dans son numéro d'aujourd'hui - la gestion (sic) de cet organisme. Il n'y a même pas de comptabilité analytique. Le Moyen Âge économique comme dans beaucoup de services de l'Etat.
Alors certains sur ce blog, devant ces exemples: toujours prêts à sacrifier l'argent des Français pour conserver la gestion des services de l'Etat "à la papa" ?
Cordialement.
Rédigé par : boureau | 04 septembre 2019 à 13:33
Je tiens à rectifier une erreur (3 septembre, 12h 58) : sur les mugs vendus par la boutique de l'Élysée il y a seulement le portrait d'EM, non celui de son épouse. Quant aux sacs, ils ne mentionnent que "Président" et "Première Dame". Tout le monde saura de qui il s'agit.
https://www.boursorama.com/videos/actualites/en-vente-a-l-elysee-des-mugs-a-l-effigie-du-president-94ca7b9e5f6a26063abac99102c8bcc6
À propos de mugs, en GB d'après the Telegraph, le dernier chic est de boire dans des mugs désassortis, bon marché, éventuellement ébréchés. On peut même utiliser, pour faire ironiquement chic, des mugs à l'effigie de la famille royale, la palme du kitsch étant attribuée aux mugs Harry & Meghan. Mais les lapins, souris et hérissons ne sont pas mal non plus. Plus on est classe et plus moches sont les mugs dans lesquels on offre le thé ; le pire serait de faire bourgeois.
https://www.telegraph.co.uk/women/life/ugly-mug-shows-posh/
Rédigé par : Lucile | 04 septembre 2019 à 12:11
@ Trekker | 03 septembre 2019 à 23:28
Il est exact que le Mali a été mal découpé dans la hâte de l'indépendance des colonies occidentales françaises ; il en est de même pour l'Algérie à qui nous avons donné le Sahara au détriment des Touaregs (c'est une faute énorme).
La gestion des conflits africains devrait être du ressort exclusif de l'ONU (comme le dit Claude Luçon) et non pas des fantaisies présidentielles en recherche de gloire et d'occupation.
Quant aux élus en Afrique, ils proviennent essentiellement des tribus les plus importantes ou les plus virulentes, comme toujours, sauf lorsqu'un diablotin comme Sarkozy en décide autrement et met la pagaille dans ce pays et son Président Gbagbo entre les mains d'un tribunal pénal international (ou d'une cour de justice de même nom) et qu'il y croupisse pendant sept années pour aboutir à un jugement qui le dédouane de toutes les accusations mensongères à son propos.
(Même remarque sur la Libye, pour cacher des malversations on détruit le pays ; soit dit en passant heureusement que les Russes ont défendu la Syrie car Hollande voulait la mettre sur son tableau de chasse.)
Comme Claude Luçon je fus pendant des années un expatrié, et maintenant un touriste.
Rédigé par : yves albert | 04 septembre 2019 à 12:08
A quoi bon être dur avec les hommes politiques ? Aucun qualificatif ne rendra compte de l'abaissement auquel ils sont tenus de se soumettre pour parvenir aux fins que l'ambition et le goût du pouvoir leur inspirent.
Je revois une image le soir de l'élection de Hollande: à Paris, bien sûr, un jeune homme dans la foule, extatique, passant ses mains sur son visage, près des larmes. On dépassait là la satisfaction partisane, pour s'immerger dans le merveilleux.
Quels qu'aient pu être les espoirs placés dans ce personnage, au nom de l'opinion qu'il devait représenter, de l'engagement de sa fraction politique, on voyait le miraculé des écrouelles.
Hollande n'avait pourtant fait que des tours de bonneteau pour en arriver là. Mais c'est un personnage qu'il est inutile de mépriser ou d'accabler, il n'est représentatif que de la naïveté des gens, majoritaires au score électoral qui se seraient agenouillés au passage de la barine, dans la neige, ou aux inconditionnels de Staline qui, aujourd'hui, veulent encore mettre Katyn à la charge des Allemands.
M. Macron est un produit, avec un fond de solidité qui, peu à peu, s'installe au ras des éteules, dépasse comme un épi oublié, puis se couche faute de l'appui de ses voisins fauchés. Il a trop de défauts, dont celui de savoir ce qu'il faut faire, sans avoir l'assentiment de ceux qui sont concernés. Voyez son écoute au 3919, peut-être bidonnée, je ne sais pas, avec la honte pour les gendarmes dont on connaît bien le respect sourcilleux qu'ils ont pour la lettre du texte, ou leur goût pour le "chiffre d'affaires" ou encore la gigantesque fraude à la Sécurité Sociale, qui ne peut pas être commise sans l'assentiment gauchisant du personnel dont on peut pas être sûr aujourd'hui qu'il acceptera de cesser de se laisser escroquer, et nous avec.
Hollande ne pouvait pas réussir quoi que ce soit: il s'en est accommodé, Macron ne pourra pas tout réussir, faute de troupes et en raison de l'immense lourdeur des membres de son école qui l'entourent et saccagent ses décisions.
Rédigé par : genau | 04 septembre 2019 à 12:06
Ces journalistes, si brillants soient-ils, n'avaient-ils finalement pas mieux à faire que de gaspiller leur énergie à disserter, même avec style et de façon jubilatoire, sur cette parenthèse Hollande qui ne marquera guère notre Histoire ?
FH est arrivé par accident à cette élection présidentielle, il a bénéficié d'un incroyable concours de circonstances lui ayant déroulé le tapis rouge jusqu'à l'Elysée et s'est retrouvé au final à endosser un costume beaucoup trop grand pour lui.
Exécuté par les Français bien avant que Gérard Davet et Fabrice Lhomme ne s'y emploient, FH, conscient que solliciter sa réélection c'était s'exposer à un cuisant échec qui aurait frisé le ridicule, a préféré l'abandon.
Il n'y a pas là raison à s'attarder sur cette page peu glorieuse de notre passé qui rejoint malheureusement d'autres pages similaires au cours desquelles nos gouvernants n'auront guère permis à notre pays de récolter les fruits de leur politique.
Analyser le passé est certes loin d'être inutile, permettant notamment de mettre en évidence des erreurs dont on pourrait penser qu'il serait naturel d'en tirer les enseignements. Mais, en politique plus particulièrement, nous ne savons que trop que les leçons du passé ne sont pas toujours retenues.
Il est de bon ton en France de porter en dérision presque systématiquement nos hommes politiques, oubliant qu'en démocratie on a finalement les dirigeants que l'on mérite.
Plutôt que de s'attarder sur le quinquennat Hollande qui appartient maintenant au passé et qui ne marquera guère les esprits, les journalistes ne seraient-ils pas mieux inspirés et plus efficaces en apportant leur contribution à la réhabilitation de la politique, en mettant en exergue la primauté de l'action sur l'idéal, en promouvant la réforme plus que la contestation et la critique destructrices ?
Rédigé par : Michel Deluré | 04 septembre 2019 à 11:37
@ Mitsahne
Quel plaisir de lire votre allusion à "Signé Furax" qui nous a tant fait rire avec
"Tout le monde y pue
Y sent la charogne
Y a qu'le Grand Babu qui sent l'eau d'Cologne"
Une seule lettre à changer... mais l'intéressé doit plutôt s'asperger de parfums griffés !!
Rédigé par : Myta | 04 septembre 2019 à 11:19
@ Achille
Certes, mais DSK était quand même très influençable à ce niveau. Je l’imagine tourner dans des navets avec Mireille Darc.
———————————
@ yves albert
Il y a bien du vrai dans votre propos.
Je fus surpris du score de Hollande aux primaires de gauche et comme il s’est fait rouler dans la farine par le freluroquet qui lui a succédé...
Je ne peux pas être déçu par FH, je n’en attendais rien (à part virer Sarkozy).
Macron ne fait rien pour la nation et prône la souveraineté européenne.
Le clivage est là. Hélas en face, il n’y a pas beaucoup de répondant.
Rédigé par : stephane | 04 septembre 2019 à 10:55
Le nul et l'escroc auront eu en commun d'avoir été animés par une seule chose: être président de la République.
La principale tare de notre démocratie est qu'il faut vouloir être élu pour l'être, et donc que tout élu est plus ou moins un taré qui ne pense qu'à ça.
Pour trouver un chef d'Etat qui ne pense qu'au bien public, il faut remonter à Philippe Pétain qui n'a pas été élu mais plébiscité - les fameux quatre-vingts qui ne lui ont pas voté les pleins pouvoirs ayant agi ainsi parce qu'ils trouvaient qu'on ne lui faisait pas encore assez confiance.
La racaille de 1789 a repris les choses en mains en 1944, et avec Macron, d'affinage en affinage, nous en avons la quintessence, le mal à l'état pur.
Macron, c'est la pierre philosophale de la pourriture intellectuelle.
Rédigé par : Xavier NEBOUT | 04 septembre 2019 à 10:49
@ Trekker
« Certes plusieurs de ses ministres, et une partie conséquente de sa majorité de gauche, étaient pour un soutien inconditionnel au régime en place, au nom de la non interférence et du respect de la « démocratie ». Cette dernière en Afrique donne toujours la totalité du pouvoir au groupe ethnique majoritaire ! »
Nous nous sommes posé la question, à l'instigation de Tipaza, de savoir si la démocratie était compatible avec le socialisme.
De même, nous pouvons aussi nous demander si elle est compatible avec le tribalisme, sans avoir besoin de réfléchir longtemps pour en avoir une petite idée.
Mais sachant que la France, déjà gangrenée par le socialisme, voit depuis quelque temps le tribalisme s'occuper de faire aussi la loi, nous voilà dans de beaux draps...
Rédigé par : Exilé | 04 septembre 2019 à 10:03
@ stephane | 04 septembre 2019 à 00:19
Je vous aime bien mais apparemment vous aimez la soupe aux navets réchauffée.
Je ne vous fais pas la liste des c*nneries de Hollande elle serait trop longue et honteuse (mais n'insistez pas je suis capable de l'établir).
Certes sa mollesse pâteuse n'était pas faite pour présider la France, elle convenait à un parti en décomposition. Il faudra bien un jour comprendre quel genre d'humains sont attirés par la vie politique, comme des papillons par la lumière, c'est notre drame, nous n'avons pas encore découvert l'insecticide pour politicien.
Quant à Macron fils de Hollande et son Brutus, il n'a pas pour autant un Q.I. patriotique développé et en tant que psychopathe avec une dose perverse de Narcisse, il a décidé de détruire la France pour en faire son château de sable, dont il est le roi en attendant mieux, il est donc beaucoup plus dangereux que Hollande ! Nous avons connu ce genre de dingo dans notre histoire et ça c'est mal terminé pour eux et pour nous.
Rédigé par : yves albert | 04 septembre 2019 à 09:27
@ stephane | 04 septembre 2019 à 00:19
« À qui valait-il mieux confier le destin du pays, un niais séducteur ou un gros obsédé qui se paye des prostituées et dont les milieux financiers auraient contrôlé la libido ? »
Si l’on se penchait un peu sur la vie privée ou plutôt cachée de nos présidents, nous nous apercevrions que côté libido, certains d’entre eux n’étaient pas en reste.
Pour paraphraser François Mitterrand « pour diriger un pays ce n’est pas de ce côté-là que ça se passe ».
Rédigé par : Achille | 04 septembre 2019 à 09:12
@ Trekker | 03 septembre 2019 à 23:28
Oui bien sûr !
Mais vous entrez là dans le domaine tortueux de la gouvernance des pays africains par les autochtones. Si Hollande avait mis des conditions il aurait été accusé de néo-colonialisme.
Ce genre de choses devrait être assumé par l'ONU.
Sarkozy a voulu dicter leur gouvernance aux Libyens en éliminant Kadhafi, G.W Bush aux Irakiens en éliminant Saddam Hussein, Jimmy Carter avait fait de même avec le Shah d'Iran et Bill Clinton avec le gouvernement militaire au Nigeria, on voit les résultats !
Plus égoïstement je pensais aux conséquences pour nous.
Rédigé par : Claude Luçon | 04 septembre 2019 à 01:46
L'erreur de Hollande s'appelle Leonarda. C'est l'affaire qui l'a exécuté.
Son ministre de l'Intérieur qui lui avait recommandé de faire une déclaration solennelle a bien payé son conseil malveillant.
Et voilà que maintenant on nous ressort Moscovici. En matière de parasitisme, je crois qu'on ne fait pas mieux.
Il est de bon ton de tirer sur l'ambulance Hollande, mais entre les compagnes qu'il a eues et Nafissatou Diallo de ce bon DSK, il n'y a pas vraiment photo.
À qui valait-il mieux confier le destin du pays, un niais séducteur ou un gros obsédé qui se paye des prostituées et dont les milieux financiers auraient contrôlé la libido ?
Il y a un côté Domenech chez Hollande : des vannes pourries, une compagne pas trop mal, et un bilan dont on ne veut retenir que le négatif. Ça fait du bien le Hollande bashing, mais il n'a pas tout raté, on parle de lui, et sans qu'il se montre comme ce bon Sarkozy. Il est cohérent et n'a rien à faire avec Macron dans ses mascarades. Lucide le Hollande.
Domenech lui, a emmené la France en finale du mondial 2006 et on ne retient que Knysna suite logique de la main de Thierry Henry qui fut sélectionné au nom des services rendus. Hollande lui, a fait ce qu'il pouvait également.
C'est clair qu'il n'a aucune chance de revenir, mais s’il pouvait savonner la planche à Macron le freluroquet, ce ne serait pas pour déplaire, surtout que ses observations sont assez fondées.
Rédigé par : stephane | 04 septembre 2019 à 00:19
@ yves albert 03/09 à 20h43
Merci pour votre délicat compliment.
Je m'efforce de faire mentir Jules Renard qui disait que "le sourire est le commencement de la grimace".
Bien à vous.
Rédigé par : Mitsahne | 04 septembre 2019 à 00:01
@ Claude Luçon | 03 septembre 2019 à 20:07 (@ stephane | 03 septembre 2019 à 15:16)
"Surtout comme vous l'écrivez fort justement "Il a fait intervenir l'armée au Mali" et là il nous a évité un désastre majeur: un califat africain au Mali."
Bien d’accord avec vous mais s'il a su décider fort judicieusement cette intervention militaire, il n’a pas par contre fait de même sur le volet politique afférent à celle-ci. Il aurait dû exiger en contrepartie du gouvernement malien et de ses suppôts une large autonomie pour ses populations de la partie nord, les Touaregs pour faire simple.
N’ayant pas fait cela, il n’a pas solutionné le problème à sa base, et voilà pourquoi nous sommes embringués depuis cinq ans et pour longtemps dans l’opération « Barkhane ». Certes plusieurs de ses ministres, et une partie conséquente de sa majorité de gauche, étaient pour un soutien inconditionnel au régime en place, au nom de la non interférence et du respect de la « démocratie ». Cette dernière en Afrique donne toujours la totalité du pouvoir au groupe ethnique majoritaire !
Voir pour plus sur ce sujet, « l’ethno-mathématique électoral », les diverses publications de Bernard Lugan: http://bernardlugan.blogspot.com
Rédigé par : Trekker | 03 septembre 2019 à 23:28
Robert, Exilé et Lucile décrivent tout ce que je pense de ces deux Présidents.
François Hollande n’a pas fait grand-chose, ce n’est pas un scoop. Il dégageait au moins une certaine empathie. Emmanuel Macron est un grand stratège, d’une grande duplicité, intelligent et d’une ambition incommensurable... rien de nouveau.
Il mène le pays là où il veut au nez et à la barbe de ses admirateurs.
Moi j’ai envie de dire : et les Français là-dedans ?
Ils se réveilleront trop tard comme toujours car ce Président n’a pas fait qu'embobiner François Hollande.
Et s’il nomme Moscovici à la Cour des comptes et M. Delevoye Monsieur retraite, ce n’est pas pour leurs qualités mais parce qu’il a besoin d’eux et qu’il les manipulera à volonté.
On peut admirer l’intelligence sauf lorsqu’elle est utilisée contre nous.
Rédigé par : Michelle D-LEROY | 03 septembre 2019 à 21:28
@ fugace
« La cerise sur le gâteau arrivera quand il dézinguera MLP et nous la montrera telle qu'elle est. Encore moins compétente que F.H. pour la présidence convoitée. »
Je suppose que vous faites allusion à un certain débat - dont je n'ai rien vu - mais qui d'après ce que j'ai compris était plus la version télévisée d'un entretien d'embauche à un poste d'apparatchik à Bercy qu'un échange de vues de nature élevée sur la conception que les deux candidats se faisaient de la fonction à laquelle ils prétendaient, ainsi que sur la vision qu'ils avaient de la France, de sa trajectoire dans l'Histoire, de ses spécificités, de ses habitants, des défis et des menaces auxquels elle était exposée et de la politique générale qu'il convenait de mener, sans tomber dans des détails sordides.
Marine Le Pen est semble-t-il tombée dans le piège, car qui d'autre que M. Macron pouvait connaître par cœur le terrain qu'il avait choisi ?
Il n'est même pas sûr qu'à ce jeu-là des technocrates décrits comme « brillants » - je pense par exemple à M.Wauquiez - aient pu réussir à faire bonne figure face à un tel manipulateur.
La cause est entendue, MLP ferait donc un très mauvais apparatchik, mais ce n'est pas ce que nous attendons d'elle et nous pouvons constater tous les jours les catastrophes que l'apparatchik compétent qui a été embauché est capable d'accumuler pour notre malheur.
Rédigé par : Exilé | 03 septembre 2019 à 20:54
@ Mitsahne | 03 septembre 2019 à 19:10
Quelle verve !
Je vous remercie pour le plaisir que vous nous offrez en vous lisant.
En attendant votre prochain commentaire.
Rédigé par : yves albert | 03 septembre 2019 à 20:43
On peut toujours se relever d'une traversée du désert, comme disait Churchill qui en subit quelques-unes : "A la guerre vous pouvez être tué une fois seulement, en politique plusieurs".
Evidemment, cela vaut pour les grands hommes, et non pour François Hollande dont la devise, s'il en avait une, pourrait être "Natus Rotomago, Divini Claudii imago". Son apocoloquintose est déjà bien amorcée, je trouve.
Rédigé par : Metsys | 03 septembre 2019 à 20:35
"Et, en une semaine, il a été exécuté."
Tout étant relatif il convient d'abord de se pencher sur les exécuteurs !
Aucun ne brille par son excellence. !
En outre on guillotinait mieux par le passé, la preuve il n'est pas mort, il est toujours là, même pas encore moribond, bien libre et toujours bavard.
Qui se souviendra de Gérard Davet, Fabrice Lhomme, Pierre Moscovici, Jean-Marc Ayrault, Manuel Valls, Benoît Hamon, François Rebsamen, Aurélie Filippetti, et Ségolène Royal ? Sûrement pas l'histoire !
De lui si, comme roi fainéant, coureur et bavard peut-être, aussi que, contrairement à Cyrano, il est monté bien haut et tout seul !
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@ stephane | 03 septembre 2019 à 15:16
Surtout comme vous l'écrivez fort justement "Il a fait intervenir l'armée au Mali" et là il nous a évité un désastre majeur: un califat africain au Mali.
Le Mali qui fut un empire antan, donc rien de nouveau sous le soleil du Sahel !
Un califat qui se serait rapidement propagé recréant cet empire du Mali, du Soudan au Sénégal, avec de nombreuses colonies chez nous, renversant l'Histoire !
Un empire que nos philosophes et médias semblent avoir oublié tout en hurlant au "Grand remplacement" !
Il a réussi à entraîner les Américains, Européens, Africains et l'ONU, sans tambour ni trompette.
Il a aussi réuni un cinquantaine de chefs d'Etat le 11 janvier 2015 et des millions de Français après Charlie et l'Hyper Cacher.
Ces jours-là il n'était pas capitaine de pédalo, il était capitaine du Vaisseau France.
Pardon du peu !
Il faut parfois regarder au-delà des six côtés de l'Hexagone et revisiter l'histoire de l'Afrique et la nôtre avant de juger un homme.
Il n'a rien fait ? Tant mieux !
Les autres, entre Giscard et lui, entre Kolwesi et Mali, avaient mis le pays dans un sérieux pétrin comme dirait n'importe quel Gilet jaune !
Lui nous a amusés et, sans ressembler à Charles Boyer ou Louis Jourdan, a ressuscité sa version du French Lover l
Je ne suis pas socialiste mais lui ne l'était pas non plus.
Rédigé par : Claude Luçon | 03 septembre 2019 à 20:07
Jamais le bon billet de Philippe Bilger n’aura provoqué autant d’excellents commentaires ! Jamais la belle formule de Fernand Desnoyers (1828-1869) « Il est des morts qu’il faut qu’on tue » n’aura aussi bien trouvé sa place et décrit le pauvre François Hollande que j’ai brocardé pendant des années sous le sobriquet d’Hercule Fécond (pratique pour les rimes riches !).
Ce lamentable personnage fait penser à un redoutable parasite, le chewing-gum, remâché à outrance, dont on n’arrive jamais à se débarrasser complètement. Jeté sur un trottoir, piétiné par des millions de marcheurs, brutalisé par des centaines d’arroseuses municipales, il reste incrusté en taches noirâtres dans les ciments et les subconscients. Ainsi passèrent Caïn, Croquignol, Ferdinand Lop, Hardy, et Adrien Lamourette dont la célèbre accolade ne l’empêcha pas d’être guillotiné (liste non exhaustive).
Sa célèbre nullité n’a eu qu’un effet positif : elle nous a préparés au pire dont on sait qu’il n’est jamais impossible. Son successeur est tellement brillant (selon les thuriféraires non stipendiés) qu’il a presque réussi à supprimer l’envie de vomir de ses détracteurs ! Si Hercule faisait plus penser à un édredon qu’à un coussin, Manu semble aussi doué pour le compromis qu’une guillotine ordinaire. Sa persistance à s’entourer de limaçons, de godiches caqueteuses, de cuistres, de mesquins, tous capables de remplacer l’expression ‘’peu me chaut’’ par ‘’j’m’en bats les cou*les’’ pour la plus grande admiration des électeurs de la rue Mouffetard, c’est l’explication de sa grâce exquise à faire comprendre que c’est LUI le chef, le seul qui sente l’eau de Cologne au milieu de toutes ces charognes.
Face à un tel personnage, il ne peut y avoir d’outrage puisque son indifférence est « über alles… »
Rédigé par : Mitsahne | 03 septembre 2019 à 19:10
"Avec le recul il est autorisé de se demander si ce n’était pas un coup monté."
On sait déjà que le canon était sans recul et qu'il n'y a pas eu de monte, mais ravitaillement en vol !
Rédigé par : revnonausujai | 03 septembre 2019 à 18:02
https://www.casimages.com/i/19090305360094633.jpg.html
...Votre article lui a filé un coup de vieux, Philippe…
Rédigé par : sbriglia | 03 septembre 2019 à 17:36
Franchement :
https://i.goopics.net/k09RL.png
Non mais franchement :
https://i.goopics.net/aRroA.png
Non mais franchement.
C'est idiot mais cela le poursuivra toujours, pas très fair-play non plus ceux qui sont venus lui manger dans la main, je suppose qu'ils ont tous dû subir à un moment donné une humiliation bien sentie, mais ça c'était avant quand ils y croyaient.
Rédigé par : Giuseppe | 03 septembre 2019 à 17:05
Personnellement je trouve que le bilan de Hollande n'est pas si mauvais.
Hollande était lucide "si vous votez pour moi, je battrai Nicolas Sarkozy". Slogan magnifique.
Celui de Macron s'annonce bien pire.
Hollande a retiré l'armée d'Afghanistan quand ses opposants voulaient la maintenir là-bas.
Il a fait intervenir l'armée au Mali.
La dette française et l'économie que certains voyaient au niveau de la Grèce ne s'est pas si mal tenue et la France a vu ses taux passer de 3,5 % à 0,8 % quand en Italie c'était l'inverse.
Les courtiers en crédit ont poussé comme des champignons, les transactions immobilières se sont bien portées.
On est loin d'un bilan mauvais et Macron surfe sur des fondamentaux assainis et s'ingénie à gaspiller toutes les marges de manoeuvre.
Si Hollande manque singulièrement de charisme, il a eu un Premier ministre qui a fait le job ; dommage que ce dernier soit antipathique.
Hollande n'a pas fait pire que ses prédécesseurs, lucide au point de lâcher l'affaire, mais vu la situation en 2012, il était évident que la patate chaude laissée conduirait à un quinquennat.
Ah si Giscard était repassé en 1981 !
Rédigé par : stephane | 03 septembre 2019 à 15:16
@Robert
«...la manière dont monsieur Macron a été distingué et par qui »
Il y a encore des gens qui vont invoquer la théorie du complot pour occulter ces faits ou en minimiser la portée, comme si depuis ses origines l'humanité ne s'était pas lancée dans d'innombrables négociations, discussions, accords, ententes, réunions, alliances, partenariats, entreprises, manigances, coteries, manœuvres, plans etc., au service de la promotion d'intérêts particuliers...
Que M. Macron ait bénéficié de soutiens n'est pas répréhensible en soi, c'est même une des bases de la politique en phase électorale, en matière de soutien moral aussi bien que financier, le problème étant toutefois qu'ils ont représenté un monopole, à savoir des gens fortunés, bien placés, influents et pratiquant l'art du capitalisme de connivence entre l’État et le monde des affaires.
En résumé, M. Macron, cet illustre inconnu, a plus été porté à l’Élysée par un concentré d'intérêts particuliers que par la masse des électeurs.
Rédigé par : Exilé | 03 septembre 2019 à 15:02
@ Exilé | 03 septembre 2019 à 09:27
Du point de vue des Indiens des îles Caraïbes, Christophe Colomb, avec son chapeau à plumes et sa cape de velours rouge, était un perroquet aux dimensions jamais vues.
Pour nombre de citoyens, E.M. est sans doute celui que vous décrivez. Pour moi, il est d'abord celui qui a dégagé le nul avec un art de la stratégie qu'il faut lui reconnaître.
La cerise sur le gâteau arrivera quand il dézinguera MLP et nous la montrera telle qu'elle est. Encore moins compétente que F.H. pour la présidence convoitée.
On ne le remerciera jamais assez pour ce balayage.
Pour le reste, il est bien évident qu'E.M. interroge et interrogera encore, tant sur sa personnalité, que sur les desseins qu'il souhaite pour le pays à long terme. Un second quinquennat devrait nous éclairer.
Pour le court terme, comme ses prédécesseurs, il cherche des voies de passage. L'équipage sera-t-il la hauteur ? Quant aux passagers de seconde classe, s'ils veulent sauter par-dessus bord, qui les en empêchera ?
Rédigé par : fugace | 03 septembre 2019 à 14:00
Je persiste à dire que François Hollande est un imbécile et ce jugement partageable dépend du niveau que l'on a soi-même, c'est-à-dire que si l'on ne voit pas ou que l'on ne veut pas voir que nous avons eu un imbécile pour Président pendant cinq ans c'est que l'on en est un soi-même ; son surnom populaire était "le capitaine de pédalo".
Ainsi notre Constitution ne nous permet pas de nous débarrasser des fumistes, des crétins, des escrocs, des apprentis sorciers, des dictateurs en dentelle.
Voyez pour Hollande ses ordres honteux pour le départ en Syrie des djihadistes français, son attitude injustifiée envers le Président syrien et les envois de formateurs militaires chez les djihadistes et de plus des armes. En cela il devrait considéré comme un criminel de guerre par le peuple syrien.
Mais les anciens présidents ne sont pratiquement jamais poursuivis pour leurs crimes et délits économiques, financiers, humains ; de plus ils coûtent chacun à la nation plus de deux millions d'euros par an lorsqu'ils cessent leur mandat.
Cette Constitution est devenue stupide et antinationale.
Pour Macron, vous écrivez, monsieur Philippe Bilger :
"...et que le second, entre mensonges et dissimulations, coups fourrés et franchise prétendue, hypocrisie et conquête, feinte soumission mais vrai mépris, ait été avare de signes et de messages explicites sur son envie de la destination présidentielle..."
Et Macron continue sur sa lancée en humiliant notre peuple et en le trompant en permanence. Il n'aura eu aucune décision véritablement honnête, positive et concrète depuis sa prise de fonction (la taxe foncière augmente pour remplacer la ressource disparue de la taxe d'habitation ; il fait n'importe quoi avec l'Education nationale ; il endette de plus en plus la France ; il pénalise les retraités ; il crache sur notre culture et notre histoire etc.). Cela ne sera dénoncé qu'ultérieurement, en attendant certains l'idolâtrent !
Rédigé par : yves albert | 03 septembre 2019 à 13:20
Les journalistes sont forts après-coup. Ils seraient plus utiles s'ils étaient moins flagorneurs et plus perspicaces lors des candidatures et campagnes électorales. On ne leur demande pas d'être agressifs mais de poser les bonnes questions, même à ceux qui leur plaisent.
Au début du mandat de Hollande, il faudrait reprendre les commentaires d'alors, c'était le président plein de bonhomie, presque de bonté, le petit père de la nation, l'homme simple, désintéressé, vertueux (il avait gagné les élections en faisant la morale à Sarkozy), "normal", malgré sa grande intelligence, bref des fadaises incroyables.
Avant chacun de ses discours, communications, conférences de presse, les journalistes de la presse télévisée préparaient le terrain, c'était un événement, il allait dire des choses importantes, ce serait le tournant du quinquennat ; après les discours, ils s'y mettaient à cinq ou six pour disséquer ses platitudes par le menu afin de leur trouver du sens, c'en était ridicule.
Puis on a fini, au bout de trois-quatre ans, par admettre publiquement, sans avoir pour autant le sentiment de commettre un gros péché, que comme président de la République, il n'avait pas fait grand-chose et que rien n'allait mieux qu'avant ; cela allait même plutôt plus mal si l'on s'inquiétait du chômage, de la dette, de la délinquance, de l'Education nationale. Pour compenser ce jugement défavorable sur Hollande, une phrase fut lancée avec succès : "mais il aurait fait un bon journaliste", ce qui est bien sûr faux, il était très ennuyeux, certes vachard dans certaines de ses formules, mais facile à tromper avec un minimum de flatterie.
Macron est plus fort que Hollande. Il a été mieux gâté par la nature physiquement, et son ambition est encore plus forte que celle de Hollande. Surtout, c'est un bon animateur, varié et sophistiqué ; avec lui on ne s'endort pas, c'est le happening permanent, la mise en scène comme on l'aime. Il a même réussi à transformer le buzz diplomatique (oxymore, car d'habitude la diplomatie travaille dans l'ombre) en spectacle distrayant pour foules subjuguées. Beaucoup de discours là encore, mais en bras de chemise, et personne jusqu'ici pour les qualifier de soporifiques. Pendant qu'il nous en met plein la vue, il en profite pour diminuer le parlement et rogner sur la liberté d'expression.
Davet et Lhomme écriront des bouquins sur lui après ses deux quinquennats, on se régalera. Ils raconteront peut-être comment il a essayé de vendre des mugs réunissant sa figure et celle de Brigitte, comme à Buckingham, et des sacs de plage-Première-Dame au prix modique de 40 euros à peu près, le tout pour entretenir les résidences présidentielles, mas pas de chance, la boutique n'est pas florissante. Pas facile de créer des produits qui se vendent, même avec un bon marketing. En attendant, on tangue de la social-démocratie à l'écolo-démocratie, la fonction publique continue de s'étoffer, et la France s'appauvrit.
Rédigé par : Lucile | 03 septembre 2019 à 12:58
C'est une nécrologie ?
Rédigé par : breizmabro | 03 septembre 2019 à 12:42