Après la mort de Jacques Chirac et le bel hommage - toujours trop long - du président de la République, nous nous trouvons dans cette zone ambiguë où le coeur est chagriné mais où l'écrit a le droit d'être libre.
Cet étrange et impressionnant climat où on considère avec étonnement, voire stupéfaction, à cause de la disparition d'un homme illustre durablement affaibli, ce qui relève de notre condition de mortel.
Jacques Chirac : tant de personnages en lui, tant de casaques au cours d'une vie politique qui est une Histoire de France et qui pour beaucoup de ses épisodes fait partie de cette mythologie qui s'attache, parfois de leur vivant, toujours après leur décès, aux personnalités d'exception (Libération).
En vrac si on me le permet.
Une force de la nature.
Une beauté, une allure, une apparence, une empathie, une expressivité du corps et du visage, l'offrande de ses mains, on n'avait pas l'impression d'une comédie mais d'un élan vrai et sincère. Art suprême du politique ou authenticité de son caractère qui aurait aimé profondément les Français ?
La conquête de la Corrèze à la Bonaparte. Il est tout seul et il va s'attirer les suffrages parce qu'il y a ceux qui le soutiennent immédiatement et des adversaires qui sont sous le charme.
Sa fidélité et son admiration pour Georges Pompidou qui savait qu'il pouvait tout lui demander, surtout l'impossible.
Le bretteur infatigable et tonitruant qui parcourait le pays et secouait les plateaux de télévision.
Le fauve ambitieux, entreprenant, belliqueux mais aussi sous influence d'un couple politique qui l'a longtemps stimulé, pensant à sa place, et qu'il a déçu ; puis Chirac reprenant son autonomie grâce à son épouse qui détestait Marie-France Garaud et Pierre Juillet qui avaient eu le tort de la sous-estimer!
Le ministre et sa passion jamais démentie pour le monde agricole avec ses longues visites au Salon de l'agriculture. Le cul des vaches ne lui faisait pas peur ! Probablement la fonction où il a le mieux réussi en s'attirant la reconnaissance d'un monde pourtant difficile à contenter.
Le tacticien sans scrupule qui fait gagner Valéry Giscard d'Estaing en 1974 et obtient sa récompense : Premier ministre.
L'autorité fragile d'un Jacques Chirac qui fait des complexes face à une mécanique intellectuelle un tantinet condescendante à son égard.
Le départ avec fracas. La volonté de revanche, le ressentiment comme stratégie.
Le RPR : l'idole de la droite conservatrice, l'ordre certes mais avec le mouvement permanent de son chef.
Maire de Paris : un magnifique coup de force, une victoire qui fera de lui, quoi qu'il se passe, quoi qu'il ait fait, avec ombres et lumières, le chouchou des Parisiens. Il les représentait bien et la France de province, avec lui, n'était pas oubliée, tant il y avait de la glaise dans son élégance.
Le traître qui en douce fait voter en faveur de François Mitterrand pour faire mordre la poussière républicaine au président Giscard d'Estaing.
L'adversaire résolu du Front national alors qu'il n'a pas peur des mots - "le bruit et l'odeur" par exemple - qui révèlent les difficultés de la quotidienneté des gens modestes confrontés à une immigration profitant de l'assistance et vivant comme elle l'entend.
La trahison gourmée d'Edouard Balladur qui fait plonger un Jacques Chirac miraculeusement sauvé par le discours sur la fracture sociale, les Guignols et son incroyable propension, un petit moment de fléchissement passé, à constituer l'énergie du désespoir en machine d'espérance et, contre toute attente, de victoire.
Un septennat puis un quinquennat qui ont oscillé entre déceptions et immobilisme.
Une politique du coeur plus que de l'efficacité. Les événements emblématiques relèvent de la morale historique, de l'angoisse mondiale, de l'intuition exemplaire : dans le désordre : sur Vichy, Johannesburg, son refus sur l'Irak, son hommage à François Mitterrand. Jacques Chirac, à la surprise générale, est moins un homme d'action que de convictions éthiques.
"Le mousquetaire du monde multipolaire" aussi, selon la pertinente définition de Laure Mandeville dans le Figaro.
Sa victoire facile contre Jean-Marie Le Pen, dont malheureusement il n'a rien su faire.
Le président fragilisé et que les Français aiment de plus en plus à cause de la joute incessante menée contre lui par Nicolas Sarkozy dont les ambitions ne peuvent pas attendre ; et par l'adhésion que son épouse apporte systématiquement à la lutte de N. Sarkozy, pour renvoyer à son mari la monnaie de sa pièce tout emplie de déconvenues privées.
Le faux béotien mais l'homme de culture, connaisseur indépassable de l'art asiatique, défenseur convaincant des arts premiers.
Jacques Chirac face à lui-même dans les dernières années où quelques fidèles continuaient à le voir et où il demeurait, j'en suis sûr, dans la sensibilité de tous avec un mélange de considération et de sympathie. Il était des nôtres.
On n'a jamais oublié le grand séducteur, la tête de veau, la bière Corona, les immenses enjambées, sa révolte contre le service d'ordre israélien, sa dilection compétente pour le sumo, son infinie et pudique discrétion sur les drames de sa vie familiale et paternelle, et tout ce qui le constituait comme un Français dont on avait pu contester la politique - plutôt l'absence de politique - mais auquel on demeurait intensément attaché parce que malgré ses transgressions il nous ressemblait et à sa manière nous rassemblait comme l'a très bien dit Emmanuel Macron.
Jacques Chirac : une force sensible.
@ caroff | 01 octobre 2019 à 12:23
Alain Duhamel a peut-être pour tout diplôme une licence. Vous pouvez effectivement penser qu’aujourd’hui, ce n’est pas grand-chose. Mais dans les années 60 c’était un diplôme qui avait de l’importance.
François Mitterrand avait lui aussi une simple licence, cela ne l’a pas empêché de devenir président de la République.
Pierre Bérégovoy avec un simple CAP d’ajusteur a été Premier ministre.
Philippe Bouvard n’a jamais eu son bac, mais son esprit était plus vif que bien des agrégés que l’on peut voir sur les plateaux TV.
Le diplôme permet certes d’acquérir des connaissances permettant de gravir plus facilement l’échelle sociale, mais c’est surtout la personnalité, la volonté et le travail qui, au cours d’une vie active, fait la différence.
Il arrive parfois à Alain Duhamel de dire des bêtises. C’est le cas de nombre de journalistes pourtant célèbres, mais globalement, je considère qu’il est un des meilleurs analystes politiques. Son vécu lui permet de balayer quarante années de la vie politique française.
Le limiter à sa simple licence est pour le moins réducteur et surtout méprisant.
Rédigé par : Achille | 01 octobre 2019 à 22:27
@ Achille
"A noter que ce genre de commentaire pas très fin ne provient pas de perdreaux de l’année non plus.
Par ailleurs qui, parmi les journalistes, peut le mieux parler de Jacques Chirac sinon ceux qui l’ont suivi depuis ses débuts en politique, qui remontent à 1967 ?"
Les contributeurs de ce blog dont certains ont en effet dépassé l'âge de l'été indien ne passent pas leur temps sur les plateaux de télé à seriner les mêmes platitudes et autres anecdotes récoltées dans les dîners en ville...
Quant à Duhamel lisez ceci:
https://www.ojim.fr/tribune-libre-alain-duhamel-ses-diplomes-au-rabais-sa-legion-dhonneur-a-pleurer-de-rire/
Rédigé par : caroff | 01 octobre 2019 à 12:23
@ caroff | 30 septembre 2019 à 17:39
"Vous avez vu Michèle Cotta 82 ans, Roland Cayrol 78 ans, Alain Duhamel 79 ans... C'est dans les vieux pots, etc."
A noter que ce genre de commentaire pas très fin ne provient pas de perdreaux de l’année non plus.
Par ailleurs qui, parmi les journalistes, peut le mieux parler de Jacques Chirac sinon ceux qui l’ont suivi depuis ses débuts en politique, qui remontent à 1967 ?
Alain Duhamel notamment, même à son âge canonique, continue à faire de très bonnes analyses.
Rédigé par : Achille | 01 octobre 2019 à 08:21
Peu de représentation étrangère aux obsèques de notre ancien président.
On est loin de l'unanimité après les attentats et la mobilisation autour de François Hollande.
Hormis l'absence de représentation officielle des Etats-Unis, le reste est assez regrettable.
Rédigé par : stephane | 30 septembre 2019 à 23:43
@ caroff
"Vous avez vu Michèle Cotta 82 ans, Roland Cayrol 78 ans, Alain Duhamel 79 ans...
C'est dans les vieux pots, etc."
Juste pour rire, ne crachez pas dans les vieux pots. Je crois qu'il y en a pas mal sur ce blog !
Rédigé par : Alpi | 30 septembre 2019 à 19:46
@ breizmabro | 30 septembre 2019 à 13:34
Il faut se méfier de tous ces personnages, peut-être n'aiment-ils pas le homard bleu, ni le Picpoul de Pinet, l'estaminet n'est peut-être pas à sa convenance ? Peut-être un frugal du gosier qui doit confondre la malbouffe et le manger vrai.
Ce n'est pas grave on se passera de Herman... Rien que le nom me donne des ballonnements, quant aux repas de l'Honorable professeur de ce blog, c'est le cauchemar assuré...
Rédigé par : Giuseppe | 30 septembre 2019 à 19:04
@ breizmabro 16h08
"Non mais ils ont quel âge ces journalistes ridicules avec leurs invités bidon vieux chevaux de retour pour plateaux télé de maisons de retraite ?"
Oui !!
Vous avez vu Michèle Cotta 82 ans, Roland Cayrol 78 ans, Alain Duhamel 79 ans...
C'est dans les vieux pots, etc.
Le problème c'est qu'aucun ne met de distance entre leur vie personnelle et la vie politique du temps de Chirac: normal me direz-vous puisqu'elles sont imbriquées. Et tout le monde y va de sa petite anecdote sympa...
Misérable !
Adeo breizmabro
Rédigé par : caroff | 30 septembre 2019 à 17:39
@ Giuseppe 30/09, 10.12
Merci pour ce lien vers l'Opinion. J'aime bien ce journal. Enfin une vraie presse libérale.
Rédigé par : Alpi | 30 septembre 2019 à 17:01
@ caroff 30 septembre 2019 à 14:45
"J'attends que prenne fin l'imbécillité de la Chiracomania (...)"
Non mais ils ont quel âge ces journalistes ridicules avec leurs invités bidon vieux chevaux de retour pour plateaux télé de maisons de retraite ?
Vivement demain !
Adéo caroff
Rédigé par : breizmabro | 30 septembre 2019 à 16:08
Réaction très tardives d’hommes, c’est un peu léger.
@Achille
Vous accusez un intervenant de changer régulièrement de pseudo, qu’en savez-vous ?
Et vous parlez d’être constructifs.
Si c’est moi que vous visez, quels sont mes autres pseudos Columbo ? J’adorerais me lire.
Chers hommes de ce blog qui vous voulez plus moraux que quiconque, au-dessus, relisez-vous donc. Vous estimez les femmes incapables de se défendre. Oui vous vous voulez galants et vous êtes insultants envers elles. Même pire, on dirait presque que vous arrivez après la chamaillerie en disant « vous ne savez pas vous débrouiller, on va vous aider » et vous vous voulez gentlemen. Je me gausse.
Les commentatrices, dames, intervenantes, savent se défendre, vous êtes insultants envers elles quitte même à user de calomnie. Et le pire, vous ne vous en rendez même pas compte.
Alors c’est qui les opportunistes ?
Rédigé par : stephane | 30 septembre 2019 à 15:24
Merci aux États-Unis de ne pas avoir envoyé de représentant.
Chirac lui, a été avec les États-Unis quand il le pensait juste.
Les États-Unis ne pouvaient pas lui rendre meilleur hommage.
Qu’on soit chiraquien ou pas, le souvenir de ce président écrasera dans l’histoire celui de Mitterrand, le porteur de la francisque, l’homme des écoutes, de l’endettement et des drôles de disparitions, de la double vie aux frais des contribuables, de la réception de Bousquet à l’Elysée, de la montée de l’extrême droite.
Chirac aura réconcilié les Français avec la Seconde Guerre mondiale, permettant de relancer l’Europe. Il est bon de le reconnaître. Mais beaucoup, au vu de ces qualités et du début de septennat, en attendaient vraiment davantage. Laissons le deuil se faire.
Rédigé par : stephane | 30 septembre 2019 à 15:00
@ Giuseppe 10h12
"De temps en temps cela fait du bien de rétablir les plateaux de la balance, c'est quelque peu désespérant de faire penser que tout était rose et merveilleux à l'époque Chirac, les contes de fées, beaucoup ont passé l'âge, surtout ceux qui ont vécu la période"
J'ai disséminé l'article d'Eric Le Boucher dans l'"Opinion" de ce jour tellement je rejoins son analyse.
https://www.lopinion.fr/edition/economie/jacques-chirac-mensonge-national-chronique-d-eric-boucher-198994
N'oublions jamais que grâce à la pertinence de Juppé et de Villepin dans la décision de dissoudre, nous avons dû supporter pendant cinq ans Jospin, le ixième fossoyeur de l'Educ Nat, les 35 heures de Martine Aubry, la poursuite de l'immigration, sans compter l'apport considérable des Verts gauchistes de Voynet !
J'attends que prenne fin l'imbécillité de la Chiracomania pour que soit établi un bilan sérieux et circonstancié de son action.
Rédigé par : caroff | 30 septembre 2019 à 14:45
@ Michel Deluré | 30 septembre 2019 à 09:28
Merci pour ce rappel.
Fort heureusement les hommes de bonne éducation, capables de contrôler leurs pulsions excessives quand ils ne sont pas d'accord avec une dame, sont encore la majorité, y compris sur ce blog.
Rédigé par : Mary Preud'homme | 30 septembre 2019 à 14:33
@ Giuseppe 30 septembre 2019 à 10:12
Merci pour ce lien, j'avais fait mon deuil qu'un jour un journaliste dise qui avait été vraiment le Président Chirac.*
* Je vous écris ce remerciement en caractères minuscules parce que sur ce blog un certain Herman Kerhost pense que, avec quelques-uns nous faisons partie de votre bande ; je n'ai pas bien compris si c'était "la bande à Baader" ou "la bande à Basile", mais bon, méfiance. En même temps il ne lit pas nos commentaires qui sont "du n'importe quoi" affirme-t-il (sans les avoir lus...). Du coup on devrait pouvoir s'en sortir ;)
Adéo Giuseppe
Rédigé par : breizmabro | 30 septembre 2019 à 13:34
@ Michel Deluré - 30 septembre 2019 à 09:28
Très bien résumé et comme de coutume toujours dit avec délicatesse, raffinement, courtoisie, attention et savoir-vivre. Mais quand c'est dit, c'est dit. Tout le monde comprend. Merci.
Malheureusement, toutes ces belles qualités que vous possédez ne sont plus du goût de certains Messieurs, dû à un manque criant d'éducation. Et pour ça, il n'y a pas d'âge.
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@ Vamonos | 30 septembre 2019 à 07:24
Je remplace votre humour sarcastique par les vraies choses de la vie :
"Malheureuse condition des hommes ! à peine l’esprit est-il parvenu à sa maturité, que le corps commence à s’affaiblir!" (Montesquieu)
C'est pourquoi nous disons que c'est un signe du vécu et de sagesse pour vivre humblement.
Personne n'y échappe avant de dire A Dieu pour toujours.
Rédigé par : Ellen | 30 septembre 2019 à 11:35
@ Michel Deluré | 30 septembre 2019 à 09:28
« Traitez-le de ce fait par l'ignorance, le mépris plutôt que de lui offrir l'occasion de se délecter des réactions provoquées par la nature de ses propos et qu'il n'ait au final uniquement qu'à contempler l'image que ces mêmes propos lui renvoient de sa personne. »
Bien d’accord avec vous. Il s’avère que cet individu se distingue par sa fourberie en changeant régulièrement de pseudo et n'a d’autre intention en venant sur ce blog que d’y semer la zizanie.
Ce qui est désolant, c’est que certains intervenants de qualité marchent dans la combine.
La liberté d'expression n'a de signification que lorsqu’elle offre un débat constructif, ce qui n'empêche pas des échanges parfois un peu chauds et que la modération ne laisse pas la place à une polémique entretenue par un troll.
Rédigé par : Achille | 30 septembre 2019 à 11:35
L'échec de Chirac s'explique comme s'explique celui de Hollande et de Macron. Il a menti aux électeurs pour rallier les suffrages des électeurs votant à gauche.
Chirac n'a jamais cessé de tromper son monde, mais il le faisait de manière sympathique.
Est-ce cela qu'on attend d'un président ? Un président a-t-il le choix ? Est-ce la raison de la non candidature de Delors à son époque ? (Je pense qu'il avait peur d'être battu.)
Ceux qui reprochent à Chirac de ne pas avoir élargi le gouvernement en 2002 oublient qu'il sortait déjà de 5 ans de cohabitation et qu'il y a eu une majorité parlementaire et là sans que les triangulaires avec le FN n’amènent la gauche.
Quand on écoute les ministres de l'époque, ils étaient prêts à céder leur place ; les mêmes qui aux dires de Guaino se roulaient par terre pour ne pas être évincés quand Sarkozy a pris la succession.
Rédigé par : stephane | 30 septembre 2019 à 11:19
Je constate l'arrivée d'un Zorro de pacotille après le dialogue. Un week-end pour pondre cela.
On aurait aimé le lire après le premier post, c'eût paru moins insincère, ou ne pas vous lire du tout puisque c'est ce que vous préconisez, mais rien, nenni, nada.
Ceci étant, donner des conseils aux commentatrices du fait de leur seule nature féminine c'est vraiment les abaisser comme rarement j'ai pu le lire sur ce blog. Si encore vous aviez personnalisé un conseil de riposte (qui n'en vaut pas la peine) entre deux commentateurs ou un dialogue mixte, c'etait recevable, mais là c'est insultant. Traitez-les d'incapables, elles ne vous diront rien. Mais pour qui les prenez-vous, des sottes ?
Bref, reformulons votre propos, comment dire, "vous êtes trop bêtes mesdames, c'est normal, vous êtes des femmes, moi Michel D, je vais vous expliquer ce qu'il faut faire".
Un sommet de misogynie.
Pour en revenir au fait que l'on est moins regardant sur les propos ou les actes de qui a un beau physique, c'est aussi valable pour les hommes. Il n'y a qu'à imaginer si Jean-Marie Le Pen tenait les propos de Marion...
Il y a tout de même une exception, Ségolène Royal ou pas, la vacuité de ses analyses l'emporte largement sur le reste.
Rédigé par : stephane | 30 septembre 2019 à 10:55
@ stephane
"...la famille de Jacques Chirac, on ne s'en tape pas."
Louable et charitable pensée. Mais la famille de Chirac a exprimé le souhait que les représentants politiques d'environ un tiers des Français ne montrent pas leur sales gueules de fachos à l'enterrement. Par conséquent et faute d'avoir pu exprimer leur condoléances, il ne leur reste plus que "je m'en tape". Et ils ont bien raison.
Le double standard gauchiste, accuser de mépris ceux qu'on méprise viscéralement.
Rédigé par : Valéry | 30 septembre 2019 à 10:49
@ Mary Preud'homme | 29 septembre 2019 à 23:16
Un mot de trop, ça arrive. Quelqu'un qui présente spontanément ses excuses après ce mot de trop, que voulez-vous de mieux ?
Rédigé par : Lucile | 30 septembre 2019 à 10:33
De temps en temps cela fait du bien de rétablir les plateaux de la balance, c'est quelque peu désespérant de faire penser que tout était rose et merveilleux à l'époque Chirac, les contes de fées, beaucoup ont passé l'âge, surtout ceux qui ont vécu la période:
https://www.lopinion.fr/edition/economie/jacques-chirac-mensonge-national-chronique-d-eric-boucher-198994
Rédigé par : Giuseppe | 30 septembre 2019 à 10:12
Aux commentatrices de ce blog
« L'homme ne peut devenir homme que par l'éducation, il n'est que ce que l'éducation fait de lui » (Kant, Réflexions sur l'éducation).
Celui qui, saisissant l'opportunité offerte par le billet de notre hôte, s'est cru obligé d'élucubrer en traitant certaines femmes en des termes offensants, désobligeants, manque assurément beaucoup d'éducation et en est donc encore resté au stade de l'animalité.
Traitez-le de ce fait par l'ignorance, le mépris plutôt que de lui offrir l'occasion de se délecter des réactions provoquées par la nature de ses propos et qu'il n'ait au final uniquement qu'à contempler l'image que ces mêmes propos lui renvoient de sa personne.
Rédigé par : Michel Deluré | 30 septembre 2019 à 09:28
La disparition de M. Chirac ouvre de nouvelles perspectives pour M. Macron puisque Bernadette est désormais libre, très mûre et très attirante.
Rédigé par : Vamonos | 30 septembre 2019 à 07:24
@ Mary Preud’homme et aux dames de ce blog
Ouf, les lectrices comprennent mon point de vue, donc si Mary Preud’homme ne comprend pas, ce n’est pas lié au fait qu’elle est une personne du sexe féminin, mais pour d’autres raisons. On ne peut dès lors invoquer de misogynie quand sa sottise est mise en évidence. Qu’elle soit rassurée, elle n’a besoin de personne sur ce blog, elle se débrouille très bien toute seule.
Après, en d’autres termes, je maintiens mon point de vue. Les femmes charmées par Chirac ont une bienveillance et pardonnent bien facilement son bilan quelque peu contestable, et notamment lié aux personnes dont il s’est entouré. A quoi imputer cette bienveillance et ce manque de lucidité pour une partie de son œuvre, si ce n'est parce qu’elles le trouvent plutôt très beau mec.
Oseront-elles dire le contraire ? La réponse importe peu, mais au vu des critiques que ces mêmes dames portaient à Hollande qui de mon point de vue n’a pas été plus déméritant, j’ai de sérieux doutes.
Rédigé par : stephane | 30 septembre 2019 à 00:17
@ Mary Prud'homme
"Où voyez-vous une guerre entre hommes et femmes ?
A part un goujat voyeur qui s'en prend aux "femelles" du blog en raison de fantasmes sexuels qu'il projette sur un mort."
Eh bien, comme vous, et semble-t-il comme Lucile, j'ai pensé stephane misogyne. Entre-temps, ce dernier s'est excusé.
"Excuses acceptées ! C'est fair-play à vous de remarquer que certains blogueurs sont misogynes."
Comme le remarque Lucile (29 septembre 2019 à 21:07) certains commentateurs sont misogynes... Je pensais donc que stephane continuait la guerre entre hommes et femmes, en avant-garde, si j'ose dire.
Ces agressions, souvent des hommes sur les femmes, parfois l'inverse, sont injustes et lassantes.
Ma répugnance face à ce fait ajoutée à celle de l'idéalisation de Jaques Chirac explique ma réaction.
Eh bien, comme en fait, il n'y a eu qu'expression contestable sur la forme mais sans mauvaise intention, et en même temps, pour se consoler de ce que sont souvent les rapports entre les hommes et les femmes, et plus généralement, les rapports humains, pensons un peu aux meilleurs, s'adonnant à la conversation, à un début d'amour et au conte :
https://www.youtube.com/watch?v=I-uP-zMVZZ8
Rédigé par : Noblejoué | 29 septembre 2019 à 23:40
@ Lucile | 29 septembre 2019 à 21:07
Qualifier de fair-play cet individu ? C'est faire outrage aux sportifs et à tous ceux qui acceptent de jouer franc-jeu, misogynes compris, dont certains sont fort sympathiques et de bonne compagnie.
Rédigé par : Mary Preud'homme | 29 septembre 2019 à 23:16
@ stephane | 29 septembre 2019 à 13:39
Excuses acceptées ! C'est fair-play à vous de remarquer que certains blogueurs sont misogynes.
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@ Valéry
Le mot "femelle" en parlant des femmes, n'a pas du tout la même connotation que le mot "mâle" pour les hommes. Il n'est jamais valorisant.
Rédigé par : Lucile | 29 septembre 2019 à 21:07
@ Valéry | 29 septembre 2019 à 14:33 (second paragraphe adressé à Ellen)
Votre connaissance de la langue française me semble des plus hasardeuses...
Veuillez donc vérifier le sens péjoratif et outrageant du substantif femelle tel qu'employé par stephane et n'ayant pour objectif que de réduire la femme à son animalité. Qualifierait-il ainsi sa mère, sa femme ou sa sœur ?
A noter en revanche que son antonyme mâle est toujours employé tant comme nom et surtout comme adjectif en bonne part, voire dans un sens élogieux.
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@ Noblejoué 12:56
Où voyez-vous une guerre entre hommes et femmes ?
A part un goujat voyeur qui s'en prend aux "femelles" du blog en raison de fantasmes sexuels qu'il projette sur un mort.
Rédigé par : Mary Preud'homme | 29 septembre 2019 à 20:36
@ Mary Preud´homme
"Qu'est-ce qu'elle veut la mégère, mes couilles sur un plateau ?"
Rédigé par : stephane | 29 septembre 2019 à 20:27
La famille Chirac ne voulait pas de la présence de Marine Le Pen aux obsèques. Voilà un bel hommage qui lui a été rendu.
Ite missa est.
Rédigé par : hameau dans les nuages | 29 septembre 2019 à 20:19
Le pire serait qu’après six princes d‘une intolérable médiocrité, la famille des Atrides apparaisse acceptable !
Rédigé par : Nathalie D | 29 septembre 2019 à 19:50
Chirac est au ciel, la France est tourneboulée !
A l'annonce d'un décès c'est toujours le déluge d'hommages.
Il était bon, il aimait le peuple et c'était le meilleur.
Dans quelques mois des fissures vont apparaître pour corriger les éloges. Et en fait on découvrira que sur le tableau d'honneur du moment, il y a beaucoup de lézardes. C'est ainsi !
Qu'il repose en paix c'est le meilleur que l'on puisse lui souhaiter.
Rédigé par : Jabiru | 29 septembre 2019 à 16:16
Bien d'accord avec Solon et boureau.
Cela me rappelle ce qu'on dit souvent quand un paysan savoyard meurt: Ah c'était un brrrâve homme... mais... il buvait !
Rédigé par : Paul Duret | 29 septembre 2019 à 15:46
CHIRAC AUX INVALIDES
Ce dimanche, vers 14h45, j'ouvre LCI. On voit des gens qui viennent se recueillir devant le cercueil de Chirac, recouvert du drapeau tricolore. On a mis, derrière, une grande photo en couleur de Chirac souriant et saluant la foule. Les gens ont fait la queue (un heure, deux heures ?) et s'arrêtent une ou deux minutes. Certains font un signe de croix. Certains inclinent la tête. Certains le quittent en lui faisant un petit salut de la main, certains sont venus en fauteuil roulant, j'ai vu un salut militaire. Un sur deux sort son smartphone. J'assure avoir vu une femme demander à son mari de la photographier en se mettant entre son mari et la photo de Chirac : cela s'appelle un selfie. Quelle époque !
Rédigé par : Patrice Charoulet | 29 septembre 2019 à 15:13
@ boureau | 29 septembre 2019 à 11:06
Chirac est mort, paix à son âme. (POINT)
Habituellement je ne partage guère vos pensées, mais celles-là, j’adhère…
Quand je pense que l’on dépense du fric, des pépettes, de l’argent, de l’artiche, du blé etc. pour nous pondre un sondage le plaçant juste derrière de Gaulle dans l’applaudimètre des Français dont les trois quarts des votants ne connaissent pas grand-chose des personnages politiques de la Cinquième !! De ce qu’ils ont réellement fait, de ce qu’ils étaient…
Hérésie quand tu nous tiens…
Aux Mâles et Femelles de ce blog (c'est la mode en ce moment)
Attendons dans les deux ou trois ans à venir et même avant, l’ouverture des écuries d’Augias de ce personnage qui n’a comme vous le dites jamais su ce qu’était un loyer à payer… Attendons les « découvertes » sur les financements de sa traversée du désert (et celle de la droite) avec l’aide de Gaston Flosse et des placements au Japon… et tant d'autres...
Toutes proportions gardées, cela me fait étrangement penser aux très proches du PC découvrant les horreurs du stalinisme…
Donc, Paix à son âme mais arrêtons d’en faire plus que trop…
Macron en fait son "beurre" en (très) bon communicant qu'il est... Laissons retomber le soufflé et revenons aux choses sérieuses : Rouen et son Préfet qui nous dit tout va bien, le vote de la loi bioéthique qui s'est "bien passé", le Président de l'Assemblée qui du haut de son perchoir, son fromage entre les dents, avalise un amendement rejeté par les députés, la réforme des retraites etc.
Chirac est mort, ne commençons pas le "massacre", mais arrêtons l'hagiographie.
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No comment
https://pbs.twimg.com/media/EFfjrr7X0AA_-Xq.jpg
Rédigé par : Pierre Blanchard | 29 septembre 2019 à 15:07
@ Ellen
"A lire le "mâle" stephane à la langue haineuse désignant un sentiment de mépris envers les femmes, tel un misogyne de ce blog"
Comme stephane a utilisé "femelles" et non pas "femmes", je déduis qu'il fait allusion au charme aux effets de phéromones de Chirac.
Imaginez un sondage (ou article) sur les qualités d'actrice d'Angelina Jolie, puis vous avez tous les répondants hommes qui la portent aux nues. Vous répondrez naturellement "à tous les mâles ayant donné leur avis" ;)
Enfin, je peux me tromper mais c'est ainsi que j'ai interprété son propos.
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@ Achille
"On se serait cru à une réunion de l’extrême droite des années 30."
On les attendait, les parallèles fumeuses. Car bien entendu, dans les années 30, on comptait par centaines les Allemands égorgés par des juifs aux cris de Yahvé-Yahbar.
Espérons qu'un jour, ceux en retard comprendront que les discours de type Zemmour sont une réponse à la haine, pas une incitation. Mais bon, tant qu'Antoine Leiris est présenté comme un modèle de tolérance, il y a peu d'espoir.
Rédigé par : Valéry | 29 septembre 2019 à 14:33
@ Catherine JACOB | 28 septembre 2019 à 14:02
Pour un simple rebond vous êtes sur le toit du monde :
https://i.goopics.net/OjP0r.png
C'est ainsi...
Rédigé par : Giuseppe | 29 septembre 2019 à 13:52
LA DROITE NOUVELLE ET LES NOUVEAUX ATRIDES
La journée débuta avec un petit juif pied-noir qui parla crûment de « l'invasion musulmane » ! Les arabes, il connaît. [*]
Une jeune femme aux cheveux dorés répara la balourdise en utilisant dans la foulée l’expression « grand remplacement ». [**]
Ouf !
Puis elle étala son programme. On comprit qu’elle était, au mieux, pour l’immigration zéro : un chiffre arabe comme on sait. Aucune allusion à la « désimmigration ».
Quand même !
Marion ou la vengeance du père contre l’aïeul.
[*] Dans ce genre de débat nous faisons confiance à ce sépharade plutôt qu’à l’Ashkénaze Finkielkraut.
[**] Une « création » Renaud Camus, intéressant personnage - maître à penser de l’extrême droite sérieuse - dont on lira avec profit la notice Wikiki !
Rédigé par : Nathalie D | 29 septembre 2019 à 13:46
"Femelle", terme utilisé à dessein dans le but de faire réagir devant une forme d'aveuglement lié au Beau Jacques.
Merci à ces dames du blog, qui l'espace d'un instant se sont éloignées de leur admiration aveugle pour un ancien président. Puissent-elles redevenir lucides. Leurs réactions sont un bon début.
Par contre je ne rejoins pas Robert Marchenoir sur un point : la famille de Jacques Chirac, on ne s'en tape pas. Elle a perdu un proche et nos pensées doivent l'accompagner, Lionel Jospin a bien résumé la situation.
J’aurais aimé qu’un intervenant relève mon insolence. Hélas effectivement ce blog est assez misogyne (et c’est fondamental à cet égard). Par ailleurs être femme ne doit pas tout excuser.
Provocation façon Mélenchon liée à une overdose de chiracophilie. Personne ne m’oblige à lire, sauf que pour voir ce que les commentaires contiennent, il faut bien les lire.
Respect à Catherine JACOB pour son retour tout en subtilité.
Mes excuses sincères aux dames choquées par l’interprétation qu’elles font de l’utilisation de mon vocabulaire en cette période de Chiracomplaisance.
Rédigé par : stephane | 29 septembre 2019 à 13:39
Il ne sera rien épargné aux citoyens :
https://i.goopics.net/mqN0m.png
Reste plus qu'à apprendre quelle a été sa dernière visite chez le dentiste.
Rédigé par : Giuseppe | 29 septembre 2019 à 13:35
@ boureau | 29 septembre 2019 à 11:06
Je sens en vous beaucoup d'amertume, peut-être à juste titre, mais dites-vous qu'à cette époque, beaucoup d'autres en ont profité de par leur statut et ont été exonérés de toute amende et sanction ferme. Motus et bouche cousue. C'était l'âge d'or pour tout le monde. Les magistrats n'osaient pas s'aventurer dans des affaires sensibles tant qu'on leur fichait la paix.
Récemment il a été découvert que l'ex-ministre Raymond Barre avait caché au fisc sept millions d'euros mis soigneusement à l'abri sur son compte au Crédit Suisse. C'était avant la nouvelle loi qui, aujourd'hui, exige pour tous les pays de coopérer avec la France et de dénoncer les comptes des Français malhonnêtes et fraudeurs. Mais comme l'action est éteinte depuis sa mort, aucune suite civile ni pénale ne peut être ouverte. A moins que ses héritiers finissent par payer les pots cassés. Enfin, peut-être.
Les chroniqueurs adorent tartiner les pièces montées. M. Chirac et sa famille n'en ont pas demandé autant. L'humilité est la plus belle reconnaissance de l'âme.
Mais que voulez-vous, les journalistes, de nos jours, ne sont que de pauvres rabat-joie. Il faut meubler...
Rédigé par : Ellen | 29 septembre 2019 à 13:14
@ Ellen | 29 septembre 2019 à 11:16
Venant d'un âne bâté cette réflexion bestiale est "normale" !
Quant à la mâlitude que vous prêtez à ce stephane, j'ai un très gros doute... Je pouffe !
Rédigé par : Mary Preud'homme | 29 septembre 2019 à 13:10
Ah, la guerre entre les hommes et les femmes qui resurgit pour rien, ainsi la mort de Chirac !
Sujet qui n'aurait pas dû me faire réagir.
Que dire donc, à part le fait que la mort, c'est triste, que dire de "l'événement" ?
Peut-être :
http://www.linternaute.fr/expression/langue-francaise/14017/cela-m-en-touche-une-sans-faire-bouger-l-autre/
Rédigé par : Noblejoué | 29 septembre 2019 à 12:56
"Il est toujours joli, le temps passé,
Une fois qu'ils ont cassé leur pipe,
On pardonne à tous ceux qui nous ont offensés ;
Les morts sont tous des braves types."
G. Brassens
Donc rien de neuf...
Rédigé par : Alpi | 29 septembre 2019 à 12:25
Un des meilleurs présidents, sinon le meilleur ? Résumons-nous. En 1980, la France a une économie solide, une cohésion sociale certaine, l'opposition droite-gauche faisant partie du jeu républicain, les inégalités ne sont pas délirantes comme aujourd'hui, il n'y a pas de crise d'autorité et pas de territoires perdus de la République.
Quarante ans et quelques "bons" présidents plus tard, dont le "meilleur" ou l'un des meilleurs, nous avons une industrie réduite à peau de chagrin, une agriculture moribonde, les impôts les plus élevés d'Europe qui accompagnent une dette également parmi les plus élevées, des inégalités énormes, une France morcelée et les Gilets jaunes.
Comment accorder le moindre satisfecit aux conducteurs de ce char déglingué ?
Rédigé par : Solon | 29 septembre 2019 à 11:21
@ stephane | 29 septembre 2019 à 00:23
"A voir les hommages sur Chirac, et les leçons de femelles de ce blog, je me dis que Hollande mort aurait vraiment été un bon candidat pour la présidentielle."
A lire le "mâle" stephane à la langue haineuse désignant un sentiment de mépris envers les femmes, tel un misogyne de ce blog, je me dis qu'il aurait été encore plus remarquable au zoo entre ses semblables.
C'est quoi votre problème ?
Rédigé par : Ellen | 29 septembre 2019 à 11:16
Le cul des vaches ne lui faisait pas peur !
Ces hommes politiques sont vraiment incorrigibles.
Non contents de s'acharner à rendre la vie impossible aux Français il leur faut en plus maltraiter les animaux.
Rédigé par : Exilé | 29 septembre 2019 à 11:12
Jacques Chirac : une danseuse de la République ?
Dégoûté de par tant de commentaires dégoulinants de bons sentiments jusqu'à l'overdose, des nombreuses personnes qui l'ont rencontré et qui profitent de cet instant pour s'approprier de la gloire du jour, je crois qu'un peu de cynisme à son encontre me soulagerait.
Ayant fait beaucoup pour que Jacques Chirac n'épouse pas Bernadette, la famille Chodron de Courcel n'a pas eu à regretter, finalement, son investissement.
Voilà une famille qui a vécu presque toujours, quelquefois royalement, dans les palais de la République. Notamment pendant le séjour à la Mairie de Paris. Où certains se souviennent encore du train de vie fastueux de la famille Chirac. Avec des dépenses journalières inouïes. Heureusement que les Gilets jaunes n'étaient pas encore à la mode ! Une vie de contribuables familiaux qui les ferait rêver !
Pratiquement jamais de loyers, donc pas d'impôts inhérents, pas de frais de bouche, pas de dépenses de voitures, donc pas d'assurances, pas de frais d'entretien, pas de frais de transport en commun, billets d'avion gratuits, hôtels gratuits, les meilleurs médecins à disposition, les meilleurs hôpitaux idem, des voyages dans le monde entier aux frais du contribuable, une proximité des pouvoirs qui permet les meilleurs investissements, les meilleurs conseillers fiscaux pour la gestion des biens de la famille (et il y en a !), les meilleurs avocats pour les problèmes et pour finir de nombreuses retraites plus que confortables et cerise sur le gâteau des privilèges liées aux différents postes de Jacques, notamment celui royal d'ancien Président...
Heureuse famille qui a touché à foison les dividendes !
Si on met en regard les bilans économiques et sociaux de sa carrière, on peut se payer quelques secondes de cynisme. Sans oublier que sa pensée politique, si elle a jamais existé, n'irrigue pas les cerveaux des héritiers LR !
Ouf, ça fait du bien !
Passons à l'hommage officiel pour quelques larmes de crocodile.
Cordialement.
Rédigé par : boureau | 29 septembre 2019 à 11:06
@ stephane | 29 septembre 2019 à 00:23
"...les leçons des femelles de ce blog"
Belle complainte nocturne, digne de l'almanach Vermot.
Rédigé par : Lucile | 29 septembre 2019 à 10:19
@ Achille | 29 septembre 2019 à 07:56
"Selon un sondage Ifop publié dans le JDD, « Chirac est vu comme le meilleur président de la Ve République, à égalité avec de Gaulle » lit-on dans la presse depuis hier."
Ah les sondages vous m'en direz tant ! De son vivant les sondages ne donnaient pas les mêmes résultats qu'aujourd'hui.
Ne serait-ce pas plutôt la crainte de voir arriver pire ?
On sait ce qu'on perd mais on ne sait pas ce qu'on va trouver.
Rédigé par : Ellen | 29 septembre 2019 à 10:15