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23 septembre 2019

Commentaires

Elusen

@ Mister Bean | 09 octobre 2019 à 10:52

Pour vous, il est plus avantageux et utile de définir la castration !

sylvain

@ Elusen | 09 octobre 2019 à 02:27
"Définissez la sexualité !"

Laquelle ? Celle qui vous a déniaisé du temps de votre jeunesse folle ??
Explicationnez-nous, un dessin plutôt qu'un long discours, nous sommes fans des images pieuses.

Elusen

@ Denis Monod-Broca | 07 octobre 2019 à 08:13
« Il y a une sexualité originale et il y a des copies »

Originale, copies ; il y aurait une sexualité originale et des copies de la sexualité, ce qui dans le deux cas ne veut rien dire, dès lors il est légitime de se poser la question quant à savoir si vous êtes déniaisé.

Définissez la sexualité !

Denis Monod-Broca

@ Elusen

Vous me demandez de définir la sexualité. S'il faut définir chacun des mots qu'on utilise, tout échange devient impossible, parler devient impossible.
Tiens, définissez-moi le mot "définir".

Elusen

@ Denis Monod-Broca | 07 octobre 2019 à 08:13

Commencez par définir la sexualité, puis la subjectivité de votre valeur.
Les religieux sont-ils bien placés pour définir la sexualité au vu de leurs écrits divins qui prônent la pédophilie, le viol, la consanguinité ?

La masturbation fait partie de la sexualité.
À moins que vous n’eussiez confondu sexualité et procréation, vous liez tout de même les techniques de l'AMP et la sexualité dans votre discours. De la sexualité avec une éprouvette, une pipette, de l’azote liquide, un microscope...

En droit français, il n’y a pas de PMA, mais une AMP (assistance médicale à la procréation).

Ce n’est pas l’AMP qui serait ouverte, mais des techniques, car l’AMP, c’est une trousse dans laquelle il y a plusieurs choses, dont la conservation du sperme et je ne pense pas qu’une femme, fût-elle chrétienne, puisse faire conserver son sperme, pas plus qu’un homme ait une quelconque capacité à recevoir une insémination artificielle.

Denis Monod-Broca

La manifestation anti-PMA pour toutes d’hier fut un beau succès.
Mais comment combattre la conviction d’en face, la conviction que toutes les sexualités se valent ?
Cette conviction est erronée, aucune loi ne pourra la rendre vraie. Toutes les sexualités ne se valent pas, ne s’équivalent pas. Il y a une sexualité originale et il y a des copies.
Cette équivalence rêvée est un inaccessible Saint-Graal.
Leurs revendications ont beau être satisfaites les unes après les autres, les revendicateurs ne seront jamais satisfaits. Où cela nous mène-t-il ?

Elusen

La condamnation est tombée pour la policière texane : 10 ans de prison !
Et ça s’est fini en orgie de câlins.

Le frère de la victime a demandé à la Juge de pouvoir aller faire un câlin à la policière pour lui pardonner, la Juge et la policière ont accepté, puis la Juge est allée faire un câlin à la famille de la victime et à la policière ; avant que la policière ne parte en prison la Juge lui a refilé une Bible.

https://www.youtube.com/watch?v=8Ylc7jpE_MU

Elusen

@ breizmabro | 02 octobre 2019 à 14:55

En somme, vous présentez vos excuses à la femme de Patrice Charoulet et indiquez que vous cessez séance tenante d’être une langue de... ou l’une des vieilles des Vamps.

breizmabro

@ petit Elusen du 01 octobre 2019 à 10:56
"...le truc minable, genre les vieilles qui épient et médisent toutes la journée, type langue de vipère, pour ne pas dire autre chose (...) d’une dégénérescence telle que vous gagneriez à vous taire."

"Le vulgaire est ignoble quand il raille, et ridicule quand il juge"

Elusen

Parce que cette tragédie me fait rire, vu le ridicule de la situation.

Au Texas, une policière, blanche, qui rentrait chez elle trouve un homme, noir, assis dans son salon en train de regarder la télé, il se lève du fauteuil et va vers elle.

Elle cherche l’interrupteur pour allumer, mais comme il avance vers elle, elle panique, sort son arme et l’abat. Elle appelle des renforts, ayant abattu un intrus dans son appartement.

Mais elle n’était pas chez elle ; elle s’est trompée d’étage, d’appartement. L’homme abattu était bien chez lui, c’était son simple voisin.

Elle a invoqué la légitime défense dans son procès pour meurtre... pas de lumière allumée, la peur du noir, enfin de quel noir...

Ça, c’est de la conviction qui est un poison.

Ce que je ne comprends pas, c’est que les flics et leurs familles, aux USA, soient pro-armes, alors qu’ils en sont les potentielles victimes, ils seraient dans une plus grande sécurité pendant leurs heures de service si les armes n’étaient pas en vente libre et qu’elles étaient régulées.
Ils n’auraient pas à jouer les cow-boys pour un oui ou pour un non.

La NRA va à l'encontre de la vie, de la sécurité des policiers et de la paix publique, mais le conditionnement semble plus fort. Elle prône le meurtre des policiers par son action.

Elusen

@ breizmabro | 30 septembre 2019 à 12:45
«…sur ce coup-là vous êtes mauvais perdant ! »

Vous ne pouvez pas être juge, procureur et partie ; alors que la seule chose que vous soyez : une personne qui s’en prend à la femme d’un autre.

Si vous avez des problèmes avec une personne vous le réglez avec cette personne, pas avec des tiers.

Et alors, le truc minable, genre les vieilles qui épient et médisent toutes la journée, type langue de vipère, pour ne pas dire autre chose, parlant de quelqu’un sans s’adresser à lui directement, mais entre elles, c’est d’une dégénérescence telle que vous gagneriez à vous taire.

Vous voyez, dans notre échange nous continuons à parler de vous, rien que de vous.

breizmabro

@ petit Elusen mauvais joueur du 30 septembre 2019 à 08:13

Vous dites "Et pourtant dans cet échange..." du 27 septembre, MAIS vous ne craignez pas de produire des posts des 25 et 26 précédant, qui n'ont rien à voir contextuellement.

Petit Elusen serait-il un peu tricheur ? ;)

En ce qui concerne votre réponse à "puis s’en prendre à la femme d’un autre", je ne vois pas en quoi dire que le p'tit prof parlant sans cesse de sa femme, que l'on ne connaît pas, elle est un peu la madame Columbo de la célèbre série, celle dont l'inspecteur Columbo parle souvent mais que l'on ne voit jamais, soit injurieux, ni même où est l'agression de dire "face à son épouse" ??

Franchement petit Elusen sur ce coup-là vous êtes mauvais perdant !

Elusen

@ breizmabro | 28 septembre 2019 à 17:51
« Prouvez-le ! »

Puisque vous insistez !
Ô breizmabro, il pleuvait sur Brest ce jour-là :


breizmabro

@ petit Elusen 28 septembre 2019 à 06:04
(Et pourtant dans cet échange...)

Donc le 27 septembre 2019 à 15:42 je ne parlais que de mes propriétés, de mes petits-enfants, de mes lits (?).

Prouvez-le !

En même temps, comme dit l'autre, vous ne m'avez toujours pas répondu à propos de votre citation "Puis s’en prendre à la femme d’un autre"

Que vouliez-vous dire ?

Elusen

@ breizmabro | 27 septembre 2019 à 15:42
«...le nombril du monde" signifie s'accorder une importance exagérée »

Et pourtant dans cet échange il n’est question que de vous, de vos propriétés, de vos petits-enfants, de vos lits, de votre fiel.

breizmabro

@ Robert M. 27 septembre 2019 à 18:20

Pas d'accord Martchi, le merlan (qui sert souvent d'appât à la pêche à pied) ne devrait être consommé que frit, ou en filets avec zestes de citron ;)

(C'est moins bon que la sole en papillote mais c'est moins cher)

Ceci dit pour la paillote (des filets) je suis d'accord, avec du beurre (salé, breton of course), du citron, accompagné de quelques pommes de terre cuites, elles, à l'eau.*

*Peut-être que le p'tit prof à cru que le merlan était cuit à l'eau alors qu'en réalité c'était les pommes de terre qui cuisaient doucement dans l'eau à feu doux. Allez savoir.. Mme Columbo-Charoulet 'ne lui dit pas tout' ;))

Robert Marchenoir

@ Lucile | 27 septembre 2019 à 12:46

Now oui are tolkingue bizness. Le merlan est l'une des merveilles de la gastronomie. Poisson méprisé en raison de son faible prix, il possède en réalité l'une des chairs les plus fines qui soient.

C'est pourquoi, bien que toutes les sauces et préparations élaborées aient leur intérêt, il ne faut pas négliger ce vieil adage de la cuisine, voulant que la recette reine, pour le poisson, consiste à le cuire dans son jus et rien d'autre. C'est en particulier valable pour le merlan.

Donc, four et papillotes, avec maîtrise extêmement précise de la température et de la durée de cuisson.

Mais il est aussi un autre procédé, au risque de faire s'étrangler les puristes : le micro-ondes. Ce dernier est idéal pour le poisson, puisqu'il cuit sans additif, en échauffant l'eau contenue dans la chair, avec une maîtrise à la seconde près de la quantité de chaleur apportée.

Il suffit de couvrir le poisson d'un couvercle de verre ou de porcelaine.

Ensuite, sel, poivre et huile d'olive. A côté de ça, le merlan à l'eau...

breizmabro

@ petit Elusen 27 septembre 2019 à 12:01
"Ainsi le monde aurait un nombril, en somme vous en auriez tâté(..)"

En humour, 3/20, et c'est bien noté.

Intelligent comme vous êtes, vous avez certainement compris que l'expression "se prendre pour le nombril du monde" signifie s'accorder une importance exagérée.

"Puis s’en prendre à la femme d’un autre"

Vous pouvez développer, je ne comprends pas l'allusion.

Lucile

@ breizmabro,

En visite chez les autres, je cache mon jeu : je suis toujours ordonnée +++

@ Monsieur et Madame Charoulet

Pour améliorer votre ordinaire, quelques recettes de merlan bien de chez nous
https://www.biendecheznous.be/poisson/le-merlan-cest-maintenant

Et, pour les Normands, le fameux filet de merlan à la dieppoise :
http://www.certiferme.com/blog/article-735-126192-normale-filets-de-merlan-a-la-dieppoise.html

Elusen

@ breizmabro | 26 septembre 2019 à 21:55

Ainsi le monde aurait un nombril, en somme vous en auriez tâté, mais à qui le raccroche-t-il alors ?
À la mort peut-être.

Puis s’en prendre à la femme d’un autre, c’est le côté vieille langue de vipère.

breizmabro

@ Lucile 26 septembre 2019 à 13:23
"Je ne passe pas mon temps à manifester mais je veux pouvoir le faire si j'en ai envie, et je ne vois pas pourquoi le fait d'être bordélique m'en empêcherait du moment que ça ne concerne que mes affaires"

Je n'ai rien contre les gens "bordéliques" à condition que ce soit CHEZ EUX ! ;)

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@ Robert M. 26 septembre 2019 à 16:20
"Du merlan à l'eau... non mais je rêve..."

En même temps, comme dit l'autre, le p'tit prof ne voulait peut-être pas dire que, face à son épouse, lui n'était qu'un merlan frit ; la bouche ouverte et les yeux ronds devant tant de beauté et de bonté, depuis tant d'années.

Quant aux catégories évoquées, je dirais que personnellement je suis plutôt dans le style "rangé mais pas trop" et que le bordel des autres m'indiffère tant que je ne suis pas mise à contribution au dernier moment pour l'aide à la recherche des clés de voiture ou de la CB égarée ; si vous voyez ce que je veux dire.

Et ça c'est du vécu :D

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@ petit Elusen 26 septembre 2019 à 12:07
"Ils sont étranges vos petits Bretons !"

Pourquoi "étranges", parce qu'ils ne sont pas comme vous ?

Mais savez-vous petit Elusen que vous n'êtes pas le nombril du monde, ni même sur ce blog...

Lucile

@ Tipaza

Mon problème c'est que je ne tiens pas à changer. Quand tout est bien rangé, ça me donne envie de fermer à clefs et de partir.

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@ Robert Marchenoir

Je pense que Madame Charoulet fait frémir ses poissons dans un court-bouillon que j'espère parfumé. C'est ce que son mari appelle "de l'eau". J'espère pour eux qu'elle le sert avec une bonne petite sauce bien onctueuse et goûteuse, à base de crème ou de beurre, Normandie oblige. Ici dans le SE où je suis en ce moment, on garnit les sardines (fraîches) d'une petite farce aux fines herbes, menthe ou basilic, on les arrose d'huile d'olive et d'un filet de citron, et on les cuit au four. On décore les pissaladières avec des filets d'anchois mis en losanges, et on les parfume à l'origan, c'est très joli. Je m'arrête là, ça me donne faim. Mais les œufs à la coque, c'est très bon aussi, avec du bon pain.

sylvain

"Ah bon ?! Tiens donc ?! Pas de magazines pornos, de préservatifs, de joints, d’alcool... ils sont étranges vos petits Bretons !"
Rédigé par : Elusen | 26 septembre 2019 à 12:07

Il est étrange notre Elusen, des magazines pornos, des préservatifs, des joints, de l'alcool, il en avait un tel stock qu'il devait dormir sur le lit superposé supérieur, en attendant le "Père Supérieur".

Robert Marchenoir

@ Lucile | 26 septembre 2019 à 13:23
"Dans une pile de papiers haute d'un mètre, je mets la main en 3 secondes sur celui que je cherche, alors que quand je range, je ne sais plus où trouver ce dont j'ai besoin."

C'est un profil extrêmement courant : le bordélique organisé. D'ailleurs le monde se divise en deux : ceux dont le bureau est rangé, et ceux dont le bureau est un immense foutoir où ils retrouvent tout en un clin d'oeil.

En général, les seconds haïssent positivement les premiers, et les soupçonnent même de cacher des vices innommables derrière leur manie suspecte de l'organisation.

Je parie d'ailleurs que vous ne savez même pas faire le merlan à l'eau. (Du merlan à l'eau... non mais je rêve... l'un des meilleurs poissons du monde assassiné dans une bassine... il faudrait créer un corps d'inspecteurs du patrimoine culinaire, chargé de perquisitionner chez les professeurs à la retraite en milieu portuaire, afin d'empêcher de tels attentats au bon goût français...)

Tipaza

@ Lucile | 26 septembre 2019 à 13:23

Puis-je vous suggérer de suivre quelques cours de feng shui pour établir l’harmonie céleste dans votre bureau, associés à quelques cours de karaté avant de manifester ?

En ce qui me concerne, pour l’harmonie céleste j’écoute du Bach et pour les manifs je cours très vite, alors…

Lucile

@ breizmabro 25/09/19 19:54

Je ne passe pas mon temps à manifester mais je veux pouvoir le faire si j'en ai envie, et je ne vois pas pourquoi le fait d'être bordélique m'en empêcherait du moment que ça ne concerne que mes affaires.

Il n'y a pas de restes sous mon lit, non certes - ce n'est plus une question d'ordre, mais de propreté - mais mes tiroirs, mon sac à main, mes étagères, et même le bureau de mon ordinateur sont dans une apparence de chaos où je me sens comme un poisson dans l'eau. Dans une pile de papiers haute d'un mètre, je mets la main en 3 secondes sur celui que je cherche, alors que quand je range, je ne sais plus où trouver ce dont j'ai besoin. J'ai d'ailleurs remarqué que les gens ordonnés sont parfois moins dégourdis pour retrouver un document ou une adresse. Ils sont efficaces en milieu ordonné, mais ne savent pas s'y retrouver dans un labyrinthe, à force de se désencombrer.

En conclusion, une personne ordonnée n'est ni plus ni moins plus fondée que moi à manifester. CQFD.

Elusen

@ breizmabro | 25 septembre 2019 à 19:54
« ...mais sous leur lit je trouve des canettes de coca »

Ah bon ?! Tiens donc ?!
Pas de magazines pornos, de préservatifs, de joints, d’alcool... ils sont étranges vos petits Bretons !

breizmabro

@ vamonos |25 septembre 2019 à 13:16

Je suis comme vous, à mes petits-enfants ados je dis "range ta chambre avant de sortir manifester pour le bien de la planète, ça me ferait moins de boulot".

Résultat ils vont (soi-disant) manifester mais sous leur lit je trouve des canettes de coca.

Quelqu'un ne pourrait pas dire à la Greta qu'elle lance un vrai cri MONDIAL aux ados, du genre : ARRETEZ DE BOIRE DU COCA ! vous jetez vos canettes n'importe où et ça pollue notre environnement ?*

Ben non, elle elle veut juste sauver le monde. Moi je dis qu'elle a la grosse tête, mais bon en même temps ses parents sont dans le show-biz, du coup faut relativiser son rôle.

*et le mien en particulier.

vamonos

Quelques adolescents pétris de certitudes et forcément encadrés et conseillés par un groupe d'activistes ont décidé de porter plainte contre la France et quelques autres pays occidentaux au motif qu'ils contreviennent aux Droits à l'Enfance.

Je me demande si les chambres de ces adolescents sont bien propres et bien rangées. Je suppose que le personnel de maison s'occupe de ces basses besognes pendant que la jeune fille de la maison fait la moue désabusée et se moque du monde.

sylvain

@ Noblejoué | 25 septembre 2019 à 07:13 (@ Elusen)
"Votre façon de jouer sur les mots est lassante. Si vous vivez avec quelqu'un qui vous dit "le soleil est levé", vous lui dites "la Terre tourne", comme s'il ne le savait pas ?"

Il n'y a que moi ici qui trouve Elusen formidable ; je croyais que sur ce blog on côtoierait des gens intelligents, éveillés, rusés, je me rends compte que la plupart ont leur cerveau engourdi et sont très niais.

Ce Elusen pratique la provoc systématique, il vous fait manger dans sa main, il vous fait démarrer au quart de tour et vous balade par le bout du nez tout comme chez Roufiol où beaucoup sont tombés dans ses filets.

Serais-je plus intelligent que vous ? La réponse est OUI ! Je suis le seul à l'avoir bien dressé et caressé dans le sens du poil.

Elusen

@ Noblejoué | 25 septembre 2019 à 07:13
« Votre façon de jouer sur les mots est lassante. »

En quoi IVG qui est un syntagme, un groupe de trois mots, et avortement serait le même mot ?
En quoi pourrais-je jouer avec ?

Si vous ne maîtrisez pas le concept, vous faites quoi à vouloir expliquer à tout le monde quoi ce soit dans le domaine avec un "lepenisme" : c’est un point de détail.

L’avortement ne porte pas sur la volonté de la personne enceinte, l’IVG si ; et il y aurait ici une façon de jouer sur les mots dites-vous.

L’absence de volonté dans l’avortement n’est pas un jeu, car interdire l’avortement, c’est envoyer en prison une femme tabassée à coups de pied dans le ventre qui vient de perdre son fœtus ; si vous n’arrivez pas à saisir la différence, c’est grave.

Salvador (pays), elle fait une fausse couche, comme l’avortement est interdit, et non l’IVG, elle a été poursuive pour homicide aggravé par négligence
elle risquait 50 ans de prison.

Et maintenant, vous la comprenez mieux la différence.

Noblejoué

@ Elusen

Votre façon de jouer sur les mots est lassante. Si vous vivez avec quelqu'un qui vous dit "le soleil est levé", vous lui dites "la Terre tourne", comme s'il ne le savait pas ?

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@ Mary Preud'homme

Je ne faisais que vous parler de la réalité d'un passé que vous mythifiez.

Le fait que le corps des femmes soit vu comme un gadget par beaucoup n'est pas nouveau.
Mais qu'elle aient un certain choix, si.

Mes sarcasmes allaient au passé mythifié et aux irresponsables du présent. Par contre, je ne trouve en rien ringard qu'un homme et une femme aient des enfants si ce n'est pas au détriment de ces derniers.
Au contraire !
Les gens qui ont la chance de vivre un amour mutuel sont les heureux de ce monde, et n'étant pas doloriste, bien au contraire, je suis pour. S'ils peuvent accroître ce bonheur, pour eux et pour leurs enfants, en en ayant, quoi de mieux ?
Je ne désire qu'une chose : que leur paradis ne donne pas envie de les imiter à ceux qui ne le peuvent pas car alors, le paradis créerait l'enfer.

Parce que c'est bien beau de critiquer les mauvais parents, après-coup, quand on encourage n'importe qui à l'être.
De nos jours, dans les pubs, on dit qu'un crédit doit être remboursé, de nos jours, dans les sites sur les animaux, de n'en avoir que si on peut les assumer.

Pour les enfants, c'est, par contre, silence complet, et moi je dis qu'en ne poussant pas à la réflexion avant, on porte une part de responsabilité sur ce qui arrivera après.
Sauf moi, bien sûr... Pour le prix modique de vos critiques, je peux avoir détourné quelques personnes d'arrêter de prendre la contraception. Les enfants qui ne naîtront pas ne vont pas me remercier, des gens ayant renoncé, c'est quasiment impossible psychologiquement, non plus. Mais l'idée d'avoir, qui sait, contribué à éviter le malheur est une satisfaction.

Oui, il y a le paradis des familles aimantes, et outre les qualités stylistiques et psychologiques, une partie du succès de livres comme ceux de la Recherche du temps perdu, où on le décrit et où on y revient, le temps retrouvé, s'explique par cette nostalgie.
Nostalgie de ceux qui l'ont vécu, nostalgie de ceux qui ne l'ont pas vécu.

Et même, tenez, les évocations de la famille JACOB par Catherine JACOB sont aussi porteuses de tels rêves.

Seulement, à mythifier le passé, on peut être tenté de le faire revenir, alors qu'il n'avait rien de si merveilleux, ni pour les femmes, ni pour les enfants, et ni même pour les hommes.
Seulement, à ne dire que le bien des familles et non le mal, comme s'il n'existait pas, les gens pensent qu'ils ne peuvent mal faire puisque le mal n'existe pas.

En fait, ils ne pensent même pas. C'est un climat mental.
Quand on s'aperçoit du mal, plus tard, on le dénonce et on l'éloigne de soi, untel et untel sont des nuls qui, certes, mais enfin, ils l'étaient déjà, ou la situation devait les mener à le devenir.
Quand on le voit, il serait certes mieux vu de ne pas le dire, mais en somme, aussi irresponsable que ce que je dénonce.

Je pourrais écrire un petit texte de sarcasme sur qui voit ce qui doit être et ne le dit pas pour gagner des points en popularité, qui n'en a même pas le courage avec un pseudonyme.
Mais ce sera peut-être pour une autre fois.

Elusen

@ Mary Preud'homme | 24 septembre 2019 à 14:51
▬ « s'attaquant à la famille en général »

La famille cela veut dire quoi, c’est fourre-tout comme concept.

▬ « enfant en particulier. »

En quoi l’IVG, l’AMP et la GPA s’attaquent à l’enfant ?!
Il n’y a d’enfant qu’une fois la naissance effectuée.

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@ Noblejoué | 24 septembre 2019 à 19:38
« ne pas avorter n'est pas... »

Mary Preud'homme n’a pas parlé d’avortement, mais d’IVG !
L’on ne peut pas être pour ou contre l’avortement, car c’est une pathologie médicale principalement.
Pourriez-vous être pour ou contre la gangrène ?!

L’avortement, cela ne relève pas de la volonté de la personne enceinte, c’est un facteur biologique, organique qui le provoque avant un certain âge de l’embryon, au-dessus l’on parle de fausse couche.

Interdire l’avortement, cela donne l’imbécillité de plusieurs pays d’Amérique latine, où les femmes sont poursuivies au assises si elles perdent, non volontairement, l’embryon, le fœtus pendant la grossesse.

Tomber dans les escaliers, être renversée par une voiture, être tabassée peut provoquer un avortement.

Ici, il est question d’Interruption Volontaire de Grossesse (IVG), cela porte sur un choix et une volonté, pas sur un aléa biologique ou accidentel.

Mary Preud'homme

@ Noblejoué | 24 septembre 2019 à 19:38

Les femmes que l'on force à ne pas avorter ??
Qu'est-ce que vous nous chantez là ??
De quel pays et de quelle époque nous parlez-vous ?
De France où il y a au bas mot 220 000 IVG par an, sans compter les IMG et les femmes hors délais allant avorter à l'étranger.
La femme asservie est plutôt selon moi la femme objet, gadgétisée, qui a perdu le contrôle d'elle-même, alors que la contraception existe depuis cinquante ans, gouvernée par ses seuls désirs et les caprices du moment où l'enfant n'a plus sa place.
Vous parlez d'un progrès ? Au contraire une déchéance, une terrible décadence...

Fort heureusement il en reste encore beaucoup qui ont gardé les pieds sur terre et ne se laissent pas gagner par la pollution ambiante des esprits. Ce sont elles qui sont l'avenir de notre pays, sur elles que nos hommes et nos jeunes peuvent compter... Un rôle irremplaçable qui donne beaucoup de joie !

Et l'homme dans tout cela, confronté à ce genre de femelles sans chaleur et sans âme ne pensant qu'à jouir sans entrave, de plus en plus souvent réduit à n'être qu'un vulgaire instrument, un jouet sexuel et encore... Quand il n'est pas carrément mis à l'écart comme un vieux meuble !
Pas sans cause que de plus en plus de ces messieurs se ramollissent, deviennent blasés, apathiques, quand ils ne virent pas homos !!

Mais sans doute trouvez-vous ringard l'amour entre un homme et une femme et totalement imaginaire ou névrotique l'immense bonheur que constitue la venue d'un enfant dans un tel couple ? Ce qui expliquerait votre scepticisme pour ne pas dire vos sarcasmes !!!

Robert Marchenoir

@ Noblejoué | 24 septembre 2019 à 19:38
"Les musulmans sont les pires, mais tous les monothéistes passent leur temps à coloniser les autres, on peut le dire. Par exemple, la femme est asservie à son ventre... La femme est une ventre-serve..."

Euh... oui, si vous voulez. De même que l'homme est asservi à sa... enfin, lisez ce savant article du Figaro Madame, il vous expliquera ça bien mieux que moi.

L'homme est défini par sa condition biologique, et ce n'est pas en la niant qu'il peut réaliser ses autres potentialités, celles qui le distinguent de la bête.

Noblejoué

@ Mary Preud'homme
"Un travail de sape qui a commencé avec les différentes lois sur l'IVG, la bioéthique, les expériences sur les embryons humains etc. puis le mariage pour tous, et aujourd'hui la PMA pour femmes seules ou en duo, demain les transgenres, et bientôt la GPA pour tous."

Voyons, voyons...

Est-ce qu'une femme qu'on force à ne pas avorter n'est pas "colonisée de l’intérieur" ? comme vous le dites pour les musulmans. A mon avis, dans les deux cas, c'est vrai.
Les musulmans sont les pires, mais tous les monothéistes passent leur temps à coloniser les autres, on peut le dire. Par exemple, la femme est asservie à son ventre... Alors on peut toujours dire que les mères porteuses sont exploitées, elles ont accepté un contrat, tandis que la femme qui ne peut avorter est asservie par la société.

L'enfant ? On en parle pour asservir la femme. Quand les chrétiens étaient dominants, ils n'ont en rien empêché que des enfants soient des riens, les enfants naturels et les bâtards. On se servait des enfants pour faire la morale aux adultes, indirectement.
C'est fou comme on se sert des gens en faisant la morale à des gens coupables de rien d'autre que de vouloir user de leur corps !

La femme ? On en parle pour dire que les gay n'appliqueraient pas la parité, comme si la parité était autre chose qu'une question de pouvoir à partager. La femme est une ventre-serve, qui, culte-serve, est en première ligne, voilée ou non, contre l'avortement, militant contre ses propres intérêts, et d'abord, sa dignité... Brillant.
Comment peut-on dire que les femmes soient l'avenir de l'Homme ? Les serfs n'ont ni passé, ni présent, ni futur. Il est vrai que les hommes n'ont pas été brillants non plus, oppresseurs de femmes et se laissant eux-mêmes asservir par d'autres hommes.

Les repères qu'il faut aux enfants sont des adultes justes avec eux et entre eux, des modèles dignes de ce nom.
Des gens qui ont décidé d'avoir des enfants et assument leur choix. Le vrai scandale pour un enfant, c'est l'injustice. La première injustice, c'est de ne pas être aimé... La trahison est aussi un scandale énorme pour un enfant. Poser des règles qu'on respecte soi-même et respecter sa parole est ce qu'il faut faire avec tous, mais surtout ceux qu'on éduque, et au premier chef, ses enfants.

Les enfants ont besoin de cohérence, si on leur dit qu'il ne faut pas taper ses camarades et qu'on les gifle, la conclusion d'un enfant point trop bête sera que les adultes, étant les plus forts, se donnent des droits, des privilèges, qu'ils dénient aux autres.
Bonjour la crédibilité ! Ceci dit, interdire la gifle, trop intervenir de la part de l'Etat, rend les parents moins crédibles, aussi... Je dis que si on n'a pas assez d'autorité pour s'expliquer sans taper, il ne fallait pas avoir d'enfant, pour commencer.

Enfin, je ne le dis pas aux parents, je dis qu'avant d'être parent, il faut se demander si on a les moyens psychologiques et financiers de l'être. Sinon, y aller quand même, comme en jouant aux cartes, amène la défaite, le problème est que le désastre ne tombe pas que sur soi, les enfants sont aux premières loges. La pilule et autres choses semblables sont une bénédiction, ces moyens permettent de concilier plaisir et responsabilité, mais des gens sont si irresponsables qu'ils condamnent encore leurs enfants au malheur, c'est désolant, tout cela avec des conseilleurs qui ne paieront pas les pots cassés de leur triste vie.

La mère, on veut la condamner à être mère, la femme qui ne veut pas d'enfant, c'est intrusif. On lui donnerait un peu de sou que cela n'empêcherait pas qu'obliger les gens est formidablement les abaisser.

Quant aux sous qu'on donnera à la mère, et peut-être aux enfants s'ils ont des problèmes sociaux, on le leur fera bien payer en les traitant d'assistés ! Eh oui ! On dit aux gens de se prendre en main, ce que la mère qui avorte fait, à ne pas compter sur les autres, mais dès qu'un tel comportement a lieu, on fait tout pour l'empêcher.

Bonjour la double contrainte ! Dans ce monde, certains sont des perdants, mais ils doivent encore plus perdre, et transmettre leur défaite aux enfants, une vraie épidémie.
Et ensuite, on critiquera les malheureux... Pareil pour le suicide. Le fait qu'il y ait des gagnants implique des perdants, mais tout le monde n'a pas envie d'être quelqu'un qui n'est pas quelqu'un. Le suicide c'est ne rien demander à personne, bonsoir.
Mais on critique le suicidé et l’assisté, or il faut savoir, si on perd, on quitte la table ou on emprunte pour continuer à jouer, au casino. Les gens qui veulent diriger les autres ne sont pas rationnels, ils repoussent les gens comme la poussière qu'on met sous le tapis : eh oui, on ne veut ni la laisser, ni la jeter, il faut bien la cacher.

Les femmes et les enfants, étant les plus faibles, ne sont pas écoutés. Par contre, ils servent de pion pour défendre un ordre ancien qui ne les favorisaient pas, c'est le cas de le dire. A l'origine était le pater familias, et Ève la pécheresse, le reste, un papa et une maman, sert d'habillage au réel soit des rapports de force.
La femme était l'inférieure de l'homme et l'enfant l'inférieur des deux et le tout englobé-soumis à la famille et à l'Eglise... L'enfant était d'autant plus la proie des pédophiles qu'on n'en parlait pas et l'homosexuel était tu ou servait à faire croire que le reste était harmonieux quand rien ne l'était, en vérité.

Les communistes comparent une utopie de demain à aujourd'hui, cela attire, les réactionnaires l'utopie d'hier à aujourd'hui, même succès.
Le présent n'est lui, pas idéalisé, mais au contraire, diabolisé.

D'abord, il n'a pas de charme, on le voit tous les jours, on est blasé. Ensuite, tout ce qui peut nous choquer, on le constate, mais on oublie les injustices du passé.

Mary Preud'homme

Les seuls poisons bien réels sont ceux qui se sont infiltrés insidieusement dans nos sociétés depuis une quarantaine d'années, s'attaquant à la famille en général et à l'enfant en particulier.
Un travail de sape qui a commencé avec les différentes lois sur l'IVG, la bioéthique, les expériences sur les embryons humains etc. puis le mariage pour tous, et aujourd'hui la PMA pour femmes seules ou en duo, demain les transgenres, et bientôt la GPA pour tous.

Les éternels oubliés dans l'histoire étant les enfants...

Néanmoins pour faire illusion, nous avons quand même eu droit sous l'ère macronesque à une secrétaire d'Etat à l'enfance... Quel est son nom au fait et à quoi sert-elle, sachant que l'enfance n'a jamais été aussi maltraitée ? Sachant que priver délibérément un petit être d'un père ou d'une mère, est quand même beaucoup plus grave et irréversible que lui donner (occasionnellement et avec raison) une fessée (désormais interdite par la loi). Quant à bien l'élever et donc faire preuve d'autorité si nécessaire, quel scandale, quel gros mot pour les bien-pensants !

On marche sur la tête là avec toutes ces nouvelles modes à la noix, cette ringardisation de nos valeurs au nom d'un progressisme mortifère : destruction de tout repère censé être un héritage de l'ancien monde, rejet systématique de l'ordre et de la morale d'inspiration judéo-chrétienne...

Eh oh ! Il serait grand temps de se réveiller là, afin de mettre un terme à cette déferlante de démagogie, de chienlit, de décadence sociétale, détruisant tout sur son passage. Ce qui laisse déjà toute latitude à un nouvel ordre fanatique de barbus et d'envoilées de nous envahir, nous convertir, nous recoloniser de l'intérieur (comme se plaisent déjà à prêcher certains imams dans les mosquées !).

Robert

Ce sujet, Monsieur Bilger, mériterait de multiples développements car la notion de conviction n'est pas univoque.
En politique, les hommes et femmes de conviction, ouverts au débats, ont toujours été les meilleurs, qu'on en soit partisan ou opposé. Le pire étant cette classe politique actuelle sans convictions établies sur des principes transcendant le temps, mais plus simplement sur le fondement d'un système de "valeurs" aussi fixes dans le temps que la mode... Comme le disait Edgar (Sanday) Faure, ce n'est pas la girouette qui tourne, c'est le vent...

C'est pourquoi je fais mienne l'analyse très synthétique de boureau | 23 septembre 2019 à 21:55, tout comme j'ai apprécié le commentaire de Pierre Blanchard | 23 septembre 2019 à 10:01 rapportant l'entretien téléphonique sur Radio Classique de Guillaume Durand avec François-Xavier Bellamy. J'ai eu exactement les mêmes réactions face à la suffisance du journaliste, certain de ses affirmations péremptoires, face à un philosophe aux convictions reposant sur des analyses particulièrement serrées et percutantes.
Mais il est vrai que nous sommes à l'ère du transhumanisme, de l'Homme augmenté, la condition humaine, si bien évoquée par André Malraux ne suffisant plus à nos pseudo-intellectuels de pacotille.
L'Homme devient un OBJET en soi que l'on peut et doit modifier à sa guise, en lui supprimant toute référence à une filiation venant de la nuit des temps, à une identité, en fait à son "humanité", sauf celle transgenre ou racialisée, mais surtout en priant le Blanc européen de s'effacer, couvert par la honte et la boue du colonialisme et de l'esclavage...

Cela rappelle étrangement les projets des médecins nazis. Quand François-Xavier Bellamy précise le changement de paradigme de la médecine, qui n'est plus celle qui soigne, mais celle de la modification de l'humanité, il fait un constat. Au fond, la médecine actuelle, via la loi sur la bioéthique, joue aux apprentis-sorciers, est en train de réaliser le rêve d'Alexis Carrel, pourtant à l'époque à la pensée jugée sulfureuse et condamnée par les mêmes intellectuels et médecins qui à présent célèbrent le modernisme de leur médecine toute-puissante. Au fond, on prépare à grande échelle la mise en œuvre de l'eugénisme au prétexte de bioéthique !!

Le réveil sera rude, mais il sera trop tard.

boureau

@ aboule 24 septembre 2019 10:17

Vous citez Chateaubriand et les Mémoires d'Outre-Tombe.

Je suis justement en train de relire ce merveilleux écrivain et, hasard, ses fameuses Mémoires.

En rapport avec notre situation actuelle, je viens de lire dans le livre Cinquième, chapitre 14, quelques lignes sur la situation pré-insurrectionnelle à Paris en 1789.

Elle ressemble étrangement à celle de la France en 2019 :

"Lorsqu'avant la Révolution je lisais l'histoire des troubles publics chez divers peuples, je ne concevais pas comment on avait pu vivre en ces temps-là. Je m'étonnais que Montaigne écrivît si gaillardement dans un château dont il ne pouvait faire le tour sans courir le risque d'être enlevé par des bandes de ligueurs ou de protestants.

La Révolution m'a fait comprendre cette possibilité d'existence. Les moments de crise produisent un redoublement de vie chez les hommes. Dans une société qui se dissout et se recompose, la lutte des deux génies, le choc du passé et de l'avenir, le mélange de mœurs anciennes et nouvelles, forment une combinaison transitoire qui ne laissent pas un moment d'ennui. Les passions et les caractères en liberté se montrent avec une énergie qu'ils n'ont point dans la cité bien réglée. L'infraction des lois, l'affranchissement des devoirs, des usages et des bienséances, les périls même ajoutent à l'intérêt de ce désordre.

Le genre humain en vacance, se promène dans la rue, débarrassé de ses pédagogues, rentré pour un moment dans l'état de nature, et ne recommençant à sentir la nécessité du frein social que lorsqu'il porte le joug des nouveaux tyrans enfantés par la licence."

Qui a dit que l'Histoire n'est pas un éternel recommencement ?

Cordialement.

Félicie OXI

J'ai une conviction : je ne veux plus vivre dans un pays où le système électoral permet de donner du pouvoir à une prétendue majorité de citoyennes et de citoyens qui
trompent les autres citoyennes et citoyens de l’autre camp
en faisant croire que:

- « nous » avons des ennemis sur cette planète, qu’il faut maintenir une armée de soldates, de soldats, entretenir et commander du matériel qui amène à la mort.
- « nous » avons besoin de l’énergie nucléaire.
- « nous » avons besoin des protéines d’animaux et qu’il faut donc accepter l’élevage concentrationnaire, le transport et l’abattage dans des conditions écoeurantes.
-  « nous » avons besoin des corps, des bras et des mains des étrangères et des étrangers pour planter des oignons, enlever les ordures ménagères, construire ou rénover une maison, entretenir nos parcs publics, faire la toilette et donner à manger à nos malades, à nos aînés et assouvir les besoins sexuels de certaines femmes et de certains hommes.

Est-il possible de défendre une idéologie anti-militariste, anti-nucléaire, anti-élevage intensif, anti-capitaliste ?

Achille

Pour ceux que cela intéresse, ci-joint l’entretien d’ Eric Dupond-Moretti qui est passé hier dans l’émission Boomerang, sur France Inter.
Sur l’importance des mots et des convictions, tout y est et même un peu plus.

philippe b.

Monsieur Bilger,

Finalement, assez peu de commentaires sur un sujet qui lasse le commun des mortels depuis plusieurs années : l'homosexualité.

Le ver est dans le fruit depuis le mariage pour tous de 2013 et la mise sur un même plan d'égalité entre hétérosexualité et homosexualité.

Aujourd'hui, il s'agit de PMA. Demain, comme vient de le déclarer le rapporteur Jean-Louis Touraine ce matin sur Radio Classique, ce sera la GPA, forcément. Nous avons choisi de nous aligner sur ce qui se passe ailleurs, reniant par là la capacité de la France à proposer des réflexions innovantes et plus respectueuses de la Vie. Je reste persuadé que "l'enfer est pavé de bonnes intentions" comme celle que nos élus (par une minorité d'électeurs) vont voter.

aboule

"Une certitude, pas plus qu'une conviction, n'est pas obligatoirement un mensonge"
Rédigé par : boureau | 23 septembre 2019 à 21:55

"Les convictions sont un poison...
Mais le fait de poser cette affirmation d'une manière quelque peu péremptoire ne relève-t-il pas déjà de la conviction toxique ?"
Rédigé par : Exilé | 23 septembre 2019 à 08:16

"Sauf que, en disant que les convictions sont un poison, vous en exprimez une..."
Rédigé par : Lucile | 23 septembre 2019 à 13:30

"Curieux panégyrique de l’absence de convictions."
Rédigé par : olivier seutet | 23 septembre 2019 à 15:40

"Pour toutes ces raisons j'ai la conviction que l'ouverture à ces moyens médicaux techniques vont bouleverser sinon révolutionner la procréation naturelle et avoir un impact important sur les enfants issus de ces pratiques techniques. Ce sont mes convictions. Pourquoi donc seraient-elles un poison pour celles et ceux qui veulent faire admettre que la nature peut se forcer.
.../...
En ce qui concerne l'écologie. Les convictions des intransigeants ne seront pas prises au sérieux tant que ces mêmes convaincus feront le contraire de ce qu'ils prônent".
Rédigé par : Michelle D-LEROY | 23 septembre 2019 à 15:48

"Pour une fois (?) le législateur a utilisé un concept sensible échappant à la brutale rationalité, et il est bien dommage que certains juges usent et abusent de cette intime conviction pour empoisonner les justiciables et la société."
Rédigé par : Tipaza | 23 septembre 2019 à 18:24

"J’ai l’intime conviction que le Pouvoir se fiche complètement du peuple français"
Mitsahne | 23 septembre 2019 à 19:52

"Ma conviction religieuse, en grandissant, a dévoré mes autres convictions : il n'est ici-bas chrétien plus croyant, et homme plus incrédule que moi".
(Chateaubriand, Mémoires d'Outre-Tombe, t. 4, 1848, p. 598)

J'ai l'intime conviction que monsieur Philippe Bilger en faisant ce billet préparait le suivant ou, comme d'habitude, il fait l'éloge du chef ; mais de plus il obéit en cela au mot d'ordre qui est de vouloir changer nos consciences, pour que "Psychopathe 1er" puisse faire ce qu'il veut, et il le fait ! Avec lui pas besoin de frontières, de langue maternelle, d'histoire, de besoins légitimes, de sécurité, de voix du peuple, de Parlement ! Il est et cela doit nous suffire !

Achille

Quand j'entends Gérard Darmon ou Valérie Trierweiler tancer François-Xavier Bellamy, parce que leurs convictions leur donneraient le droit de se poser en juges de quelqu'un trop gentil qui pourrait leur en remontrer, je me méfie de ces affirmations qui n'ont pour elles que leur caractère péremptoire et ne font de l'effet qu'à cause de l'assurance de ceux qui les assènent.

François-Xavier Bellamy est un homme politique profondément sincère et honnête, ce qui sur mon échelle de sympathie le place bien au-dessus d’un Laurent Wauquiez qui, bien que partageant les mêmes idées, s’est déjà largement distingué par ses fourberies.
Alors certes cette sincérité a fait réagir certains invités qui considèrent que cette qualité tranche avec le stéréotype qu’ils se sont fait des politiciens, sans doute avec raison.

Gérard Darmon n’a pas tort quand il dit que FXB est totalement décalé avec l’évolution des mœurs de notre société car il essaie, tant bien que mal, de remettre au goût du jour des valeurs qui étaient celles des années soixante (avant Mai 68).
Pourtant ces dernières ne sont pas totalement effacées. Les lois sur la bioéthique (PMA et surtout la GPA) ne font pas, loin s’en faut, l’unanimité au sein de la population française y compris parmi des gens de gauche.

Les débats sur la PMA pour toutes les femmes qui vont se tenir à l’Assemblée risquent d’être houleux car ces lois sont amenées à changer profondément la nature de la cellule familiale avec des effets dont il est difficile, à ce jour, de cerner les effets pervers. Ceci dans une société où les couples sont de plus en plus amenés à se séparer, à se recomposer au bout de quelques années.
Le droit des enfants doit passer avant le droit d’avoir des enfants.

Michel Deluré

Nul poison dans une conviction si nous ne perdons pas de vue que cette conviction n'est en fait que la croyance que ce que nous pensons est l'expression de la vérité. Et que dans ces conditions, conscient de ce que croire n'est pas savoir, nous sommes capables, si la preuve irréfutable nous est apportée que nous sommes dans l'erreur, de revoir notre position et d'abandonner notre conviction.

Cela suppose humilité, honnêteté, sincérité, rigueur, bonne foi.

C'est en quoi la conviction n'est pas le contraire de la certitude, affirmer ses convictions étant dire et défendre ce que l'on croit être vrai, le contraire de la certitude étant dire et défendre ce que l'on sait être faux.

boureau

"Les convictions sont un poison.."

Non cher P. Bilger sauf à en faire une acrobatie intellectuelle comme dans ce billet avec toujours ce penchant de votre part pour le même temps.

Cette façon, habituelle de votre part, de faire avancer "en même temps" deux opinions dans vos billets et de finir quasiment par une pirouette ne me convainc pas.

Une certitude, pas plus qu'une conviction, n'est pas obligatoirement un mensonge. Vous intellectualisez trop.

Ce que vous ne prenez pas en compte dans ce raisonnement c'est la violence actuelle de notre société qui exacerbe les passions et les convictions et les certitudes.

De plus, sur ce sujet très clivant il n'est pas inutile de constater que certains politiques, certains progressistes, certains lobbys mènent au galop des réformes (sic) sociétales en ne respectant pas le libre arbitre d'une partie de la population.

Ceci étant cher P. Bilger, ce sont toujours les minorités agissantes (donc de convictions) qui font avancer (?) l'Histoire par rapport aux majorités silencieuses (sans convictions) qui la subissent.

Donc fuir les convictions ne sert à rien, les subir non plus c'est la tactique de l'autruche ; les discuter oui mais sans faiblesse et sans ce souci permanent chrétien : tendre l'autre joue et rester dans le "en même temps" !

Cela s'appelle la démocratie.

Cordialement

Claude Luçon

Pourquoi ne pas avoir de convictions ?
Il suffit de savoir en changer lorsqu'à l'évidence elle n'ont plus de sens !
Ce ne sont pas les exemples qui manquent si l'on remonte le temps, récent comme lointain.
Des soixante-huitards devenus conservateurs à ceux qui ont condamné Galilée et ont dû admettre que, pourtant, la terre se mouvait.
Des socialistes devenus gaullistes et aux hommes machos devenus tendres époux après leur mariage.
Tout se transforme disait Lavoisier, même les convictions.
Il y a une différence entre conviction et obstination !

semtob

Cher Philippe,

Le poison du débat n'est pas là où vous le situez.
Il faudrait que les invités puissent développer l'entièreté de leurs pensées et que les journalistes se comportent comme des individus intelligents curieux de nourrir le débat.
Mais certains journalistes se prennent pour des lumières ou des apôtres du jugement et frétillent du coup de rat qu'ils pourront faire en entortillant dans des broutilles les acteurs de ce qui pourrait être un débat.

Par exemple, le philosophe Bellamy n'a pas pu expliquer ce qu'il souhaitait concernant l'avortement.
A savoir que le gouvernement vienne en aide aux femmes qui subissent des avortements sociaux ce qui ferait un bien fou à la natalité de notre pays.
Un grand nombre d'avortements vient de l'impossibilité d'apporter nourriture et un toit au bébé imprévu, de la taille des logements car un studio peine à abriter une famille plus nombreuse et à la précarité des nouveaux emplois.
De nombreuses femmes ne peuvent construire une famille toujours à cause de la précarité actuelle.
Alors que celles qui ont l'envie d'enfanter puissent le faire et que la précarité cesse d'être un frein, car le big problème est là.
La fragilité des couples est aussi une raison de vouloir faire un enfant seule.

Aujourd'hui, les femmes travaillent pour faire garder leurs enfants et n'ont absolument rien pour elles, c'est pour cela que le "e" à auteur est une aberration du féminisme, le cadet des préoccupations des femmes et il n'y a que les socialistes pour se battre pour de telles futilités et passer totalement à côté de l'essentiel.
françoise et karell Semtob

S Carioca

"Je me sens de plus en plus gêné, dans un monde de certitudes, par la multitude de mes doutes...
...Il faut les fuir, parfois donc nous fuir."

Amusant, votre première phrase m'a évoqué une phrase de T.S. Eliot, et la dernière l'a imposée:

- (Amy, taunting Agatha) so you will run away ?
- (Agatha) In a world of fugitives, the person taking the opposite direction will appear to run away.

- Alors tu vas t'enfuir ?
- Dans un monde de fuyards, c'est celui qui va dans l'autre sens qui donne l'impression de fuir.
(Oui l'anglais est plus concis, comme traducteur payé au mot, toujours se faire payer au mot français...)

Noblejoué

Les convictions ne sont pas un poison, mais la tendance totalitaire.

A mon avis, elle date du monothéiste, un dieu tout-puissant est jaloux, et on risque sa colère si on ne file pas doux, ce n'est sans doute pas pour rien que les croyants sont appelés des moutons, pardon, des brebis.
Bref, le troupeau pas plus que le berger ne supporte quiconque ne croit pas comme les autres, l'orthodoxie datant du monothéisme. Avant, on faisait des gestes, orthopraxie, là, on y a aussi droit mais il faut aussi "penser" comme les autres. La dénonciation et l'Inquisition sont en germe.

Le germe pouvait-il ne pas se développer, grâce au contre-poison amour du prochain.
Je dirais que non, car cet amour n'est pas crédible, avec l'existence de l'enfer. Mais comme les enfants battus ou simplement pas aimés par leurs parents vont parfois jusqu'à les appeler sur leur lit de mort, les croyants vont vouloir croire, une croyance de plus ou de moins, que leur dieu est bon... Comme c'est incroyable, pour conforter leur foi, pour prouver par des œuvres pies telles que la persécution des impies qu'ils sont de bons candidats pour le paradis, ils ne vont cesser de traquer leur prochain...

... qui souvent en fera tout autant... Il y a les moutons, et les bergers, qui vont rivaliser, forcément, moi l'empereur, moi le pape, moi le pape, moi les pasteurs.
Mais tout le monde se réconcilie sur le dos des sorcières.

Comme les chrétiens en ont toujours voulu aux Juifs de dépendre de leur religion tandis que l'inverse n'est pas vrai, les musulmans ont mêmes griefs pour les Juifs et les chrétiens.
Le monothéisme est pour l'unité et contre la liberté, mais l'objectif numéro un est moins atteint que l'objectif numéro deux. On peut observer une montée de l'intolérance par ressentiment.

S'éloigner de la folie des dogmes est formidable, mais hélas ! Plein de ressentiment envers le christianisme, les Révolutionnaires allaient être coupables de Terreur et de génocide vendéen.
Surenchérissant là-dessus furent le communisme et le nazisme.

Tout cela puait le musc, le dieu unique... Mais la déesse n'est pas plus l'avenir du monde que la femme de l'humanité.
Je veux dire qu'au nom de la déesse Gaïa, les écologistes se rendent coupables de produire des réfugiés de la conservation... Cela, juste avec des ONG. Imaginons ce qu'ils pourraient faire avec le pouvoir d'Etat, et tiens, si un jour vient un gouvernement mondial au nom du fait que les problèmes, tels que l'écologie, sont mondiaux...

Pour déraciner la tendance totalitaire, je préconise :

- De ne croire à rien d'unique, l'unique, sert, je ne dis pas a été créé pour, mais sert dans les faits, pardon de détourner Tolkien, "à les gouverner tous"
- D'avoir le souci des victimes, les totalitaires renoncent à renoncer à faire des victimes
- De conserver sa maîtrise de soi, garante de liberté comme montré dans l'expérience de Libet.

Transition, conserver la maîtrise de soi aide aussi à éviter la violence voire la guerre civile.
Contre un temps où des islamistes commettent des attentats et des gens des attentats par crainte des attentats liés à l’immigration, je dédie cette chanson :

https://www.youtube.com/watch?v=hMBtrZE9ZBM

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