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13 septembre 2019

Commentaires

Robert Marchenoir

@ abraracourci | 15 septembre 2019 à 17:03
"Le seul remède est de ne pas vous lire ainsi que beaucoup d'autres sur ce blog."

Je suis positivement terrifié. Abraracourci ne me lit pas (mais il réussit pourtant à commenter mes commentaires). Et beaucoup d'autres sur ce blog ne me lisent pas (comment le sait-il ?). Je ne sais pas si je vais pouvoir m'en remettre.

J'envisage le suicide, l'entrée dans les ordres, l'adhésion à la France insoumise... (nan... je blaaague).

C'est marrant à quel point les gauchistes sont imbus d'eux-mêmes, au point de croire que le désir le plus ardent du monde entier serait d'être lu par eux. Comment peut-on être, à la fois, aussi sot et aussi vaniteux ?

Et sinon, sur la réforme du système français de retraite, vous avez quelque chose d'intelligent à dire ?... Il me semblait bien.

abraracourci

@ Robert Marchenoir | 15 septembre 2019 à 12:46

Je ne vous ai pas lu, vous êtes lassant et ce blog est votre déversoir.
Le seul remède est de ne pas vous lire ainsi que beaucoup d'autres sur ce blog.

Robert Marchenoir

@ abraracourci | 15 septembre 2019 à 07:47
"Que Marchenoir révise ses leçons avant de faire ses diatribes continuelles et qu'il comprenne qu'il n'est pas la seule pensée vivante en France ; son moteur qui est la contradiction, permanente et non constructive, commence à être rouillé (communistes, Poutine et les autres commentateurs sont ses proies journalières)."

En somme, j'ai tort d'avoir raison. Vous représentez le comble du socialisme : il serait inconvenant de trop penser. Il faudrait prendre soin d'émettre un quota de bêtises pour que les ignorants dans votre genre puissent se sentir plus savants. Après la justice sociale et la justice fiscale, voici la justice commentariale.

C'set sûr que pour trouver une pensée vivante chez vous, il faut chercher longtemps. Vous vous offrez le ridicule de me prendre à partie sur les retraites, sans vous sentir contraint de réfuter une seule de mes explications, ni même de proposer vos propres solutions sur le sujet.

Vous êtes le gauchiste-étalon. Celui qui considère la France entière comme une salle de classe, dont il serait le professeur. Il faudrait que "je révise mes leçons" -- mais vous vous abstenez soigneusement d'en énoncer le contenu : votre ignorance risquerait de se voir.

La contradiction n'est pas bonne -- du moins, lorsqu'elle s'oppose à l'idéologie de gauche. Le gauchiste, lui, peut et doit passer son temps à contredire -- ce qui est un euphémisme assez violent pour désigner les exactions des Gilets jaunes.

Le gauchiste vous accusera toujours de n'être pas constructif -- étant bien entendu que lui passe son temps à détruire, et qu'est constructif ce qui fait allégeance à l'idéologie de gauche.

Les communistes et Poutine sont, en effet, mes proies journalières. J'espère bien ! Vous avez quelque chose de favorable à dire à l'égard du communisme ou de Poutine ? N'hésitez pas. Nous sommes à l'écoute de votre "pensée vivante" sur le sujet. Je serais curieux de connaître vos arguments.

Les autres commentateurs ne sont pas mes proies journalières. Je discute et je m'oppose, si besoin est. Je comprends bien que votre genre de beauté, c'est la dictature style Staline ou Hitler, mais il reste encore quelques démocrates "dans ce pays", et j'en fais partie. Allez donc chez votre Poutine chéri si la liberté de débattre vous chagrine à ce point.

"Marchenoir sachez que si les Français placent en assurance vie cela équivaut aux fonds de pension certes vous avez lu Thomas More et Adam Smith mais cela n'explique pas tout."

Sachez qu'il ne suffit pas de dire "sachez que" pour éviter de raconter n'importe quoi. L'assurance-vie n'équivaut évidemment pas aux fonds de pension. Sinon, pourquoi ne remplace-t-elle pas les caisses de retraite ?

L'assurance-vie est l'un des pires vices du système français. Elle alimente essentiellement les emprunts d'État. C'est donc exactement le contraire des fonds de pension, qui, eux, placent l'épargne de leurs cotisants en actions, c'est-à-dire dans l'économie réelle et non dans la production de fonctionnaires. L'assurance-vie, c'est le système par lequel l'État consent (par exception) à percevoir un peu moins d'impôts sur les revenus de l'épargne, afin de détourner les économies des Français dans le puits sans fond de la dépense publique.

"Enfin nous qui recherchons une opposition à la politique de Macron dans un pays où il ne reste plus qu'un parti LREM (car le RN ne fait rien), vous vilipendez les Gilets jaunes qui sont les seuls actuellement à faire entendre la voix du peuple (mais le peuple vous ne l'aimez pas)..."

Nous ? C'est qui, ça, nous ? Nous, Roi de France ? Nous, le Parti communiste français ? Parlez pour vous, essayez d'aligner un ou deux arguments valides pour votre propre compte, ce sera déjà beaucoup. Vous ne représentez que vous-même, ici, comme tout le monde. Emmanuel Macron est le président de la République, et par conséquent c'est "le peuple" qui l'a élu, comme vous dites.

Les Gilets jaunes ne sont pas les seuls à faire entendre la voix du peuple, contrairement à ce que votre totalitarisme subversif et nihiliste voudrait faire croire.

Personne n'a le droit de confisquer la parole des Français à lui tout seul. Surtout lorsque cette parole s'exprime exclusivement par des borborygmes incompréhensibles, des menaces de mort et des violences.

Je suis le peuple, Monsieur abraracourci. Je suis le peuple à l'instar de chacun des Français qui est, lui aussi, le peuple. Ce n'est pas la racaille communiste qui va me faire taire et prétendre parler à ma place.

Je me réserve d'aimer qui je veux et de détester ceux qui le méritent, et les Gilets jaunes représentent ce qui est le plus méprisable : la bêtise, la destruction, le chantage, l'irresponsabilité, la violence, le mensonge et l'envie.

Contrairement à ce que vous prétendez, figurez-vous qu'il existe des millions de Français qui travaillent, créent, assument leurs responsabilités, respectent leurs compatriotes, leurs biens et leur liberté, et qui sont par conséquent à l'opposé des Gilets jaunes. Un seul Jean-Daniel Guyot vaut des milliers de braillards à chasuble fluo. Vous ne connaissez pas ? Évidemment. Il bosse, lui. Il ne passe pas son temps à hurler sur Facebook.

Maintenant si vous voulez discuter des systèmes de retraite, je suis à votre disposition. Pour l'instant, vous n'avez même pas commencé.

Si vous voulez en apprendre un peu plus long sur le sujet, vous pouvez toujours lire le commentaire de Claude Luçon (l'une des mes "proies", comme vous dites). Il contient des faits, éléments dont le vôtre est remarquablement économe.

abraracourci

@ finch | 14 septembre 2019 à 18:15
@ Robert Marchenoir | 14 septembre 2019 à 23:24

En ce qui concerne la gestion des retraites, le Premier ministre vient d'annoncer que cela ne serait mis en place qu'en 2040. Le trifouillage actuel fait partie de l'une des fausses préoccupations des gouvernements successifs qui n'arrivent même pas à gérer leurs dépenses personnelles.

Leur seul vrai motif est de chercher de l'argent en permanence là ou il se trouve et taxer les taxes (comme la CSG non déductible) afin d'assurer la pérennité de leurs dépenses exorbitantes en hommes, matériels et festivités des différents ministères tous unis dans l'incompétence et le détournement des fonds publics (il n'y a pas que Balkany).

Que Marchenoir révise ses leçons avant de faire ses diatribes continuelles et qu'il comprenne qu'il n'est pas la seule pensée vivante en France ; son moteur qui est la contradiction, permanente et non constructive, commence à être rouillé (communistes, Poutine et les autres commentateurs sont ses proies journalières).

Marchenoir sachez que si les Français placent en assurance vie cela équivaut aux fonds de pension certes vous avez lu Thomas More et Adam Smith mais cela n'explique pas tout.

Enfin nous qui recherchons une opposition à la politique de Macron dans un pays où il ne reste plus qu'un parti LREM (car le RN ne fait rien), vous vilipendez les Gilets jaunes qui sont les seuls actuellement à faire entendre la voix du peuple (mais le peuple vous ne l'aimez pas) et vous oubliez que les pouvoirs publics s'acharnent à vouloir mélanger avec des manifestations pacifiques, des bandes de casseurs qu'ils dirigent mais sont incapables de neutraliser dans les zones de non-droit si nombreuses dans notre pays en pleine violente mutation ethnique.

Macron a toutes nos cartes en main et veut nous casser ; le babillage en temps de guerre ne sert à rien, seule l'action prime.

Ellen

Mis en examen, Richard Ferrand est rattrapé par ses anciens tweets critiques envers François Fillon en 2017 lorsque celui-ci était aussi mis en examen.

Ce lien va lui rafraîchir la mémoire :

https://www.bfmtv.com/politique/mis-en-examen-richard-ferrand-rattrape-par-ses-anciens-tweets-critiques-envers-francois-fillon-1766161.html

Claude Luçon

@ Robert Marchenoir | 14 septembre 2019 à 23:24

Ce nest pas fréquent mais cette fois-ci je suis entièrement d'accord avec vos arguments.
Après avoir parcouru votre texte en speedreading, je l'ai analysé dans le détail.

Ce que vous suggérez, la retraite par capitalisation gérée par un organisme privé indépendant, le genre pensions plans américains, existait en France au moins pour les cadres expatriés depuis plus de six mois n'étant plus bénéficiaires du système général, dont la Secu et les Allocations familiales, n'étant plus assujettis au paiement d'impôts en France, mais l'étant dans le pays de résidence.
Ce qui nous évitait une double taxation bien que nous étions payés en France.

Pour compenser, il existait des fonds de pension, je crois me rappeler au moins d'un nom, Capricel, où notre employeur versait une contribution mensuelle de 8 % à notre charge et 16 % à charge de l'employeur, prélevée à la source comme le système national. Ce système fonctionnait comme un fonds d'investissement. Chaque année nous recevions un rapport financier complet, indiquant les investissements faits et l'appréciation du capital divisé en points tenant lieu d'actions. La valeur du point montait avec le bénéfice fait sur le capital total des souscripteurs, les prélèvements étaient mensuels et automatiques.

En 1956, une première tentative a été faite par l'Etat, déjà fauché, pour s'approprier ces fonds.
Les gestionnaires ont adressé une lettre à tous leurs souscripteurs leur demandant s'ils étaient d'accord pour laisser l'Etat gérer ce système, je travaillais alors au Mozambique. La réponse fut "Non" à 94 % pour, autant que je m'en souvienne, les 240 000 souscripteurs du fonds.
Deux mois plus tard, seconde lettre qui indiquait que le gouvernement avait ignoré notre objection, pourtant massive, et s'apprêtait à nationaliser le fonds, ils ajoutaient la question suivante : êtes-vous prêts dans ce cas à vous mettre en grève à notre demande si le gouvernement nationalise ? Même résultat, 94 % de "OUI".

Confronté au fait de voir le modeste développement alors en cours d'installations d'entreprises françaises à l'étranger stoppé net faute de cadres, qui pouvaient se permettre de rester en grève pour une longue période, le gouvernement recula.
La valeur de nos points continua de grimper tous les ans et nous recevions toujours le rapport financier en fin d'année.
Baladé de pays en pays, changeant d'adresse fréquemment, j'ai un jour réalisé ne plus recevoir le rapport donc ne plus être en mesure de suivre la valeur du point: le gouvernement avait nationalisé nos fonds par un tour de passe-passe sans prévenir personne !

Les points sont aujourd'hui, au moins dans mon cas, gérés par Malakoff Médéric, ils n'ont pas augmenté d'un centime depuis vingt ans, aucun rapport annuel ne m'est plus adressé. Quand j'ai demandé pourquoi, réponse: par mesure d'économie !

Installé puis en retraite aux USA de 1993 à 2009, Permanent Resident Alien, l'IRS m'a demandé de payer des impôts et de justifier l'origine de mes revenus. J'ai dû reconstituer un dossier de tous mes revenus passés et impôts payés ailleurs, c'est alors que j'ai découvert la nationalisation de mon fonds. Il me fut simple d'extrapoler ce que serait ma retraite si le fonds était resté privé: je toucherais aujourd'hui deux fois plus de revenus.

On peut très bien concevoir un système universel par capitalisation, sans rien changer du mode de prélèvement mais déposer sur, et géré par, des fonds privés, pas par l'Etat. Rien d'ailleurs n'empêcherait les souscripteurs de choisir un fonds ou un autre au titre de la concurrence. Ni d'empêcher le personnel de négocier les taux de prélèvement employé/employeur en fonction de la dureté du travail par les comités d'entreprises par types d'industrie. Et d'acheter des points supplémentaires, comme de décider l'âge de sa retraite, ayant eu l'opportunité de complémenter son fonds.

La solidarité entre citoyens est du domaine des fonds de l'Etat en l'occurrence nos impôts. Elle n'a strictement rien à voir avec la retraite.
J'ignore si c'est toujours le cas mais les déclarations d'impôts aux USA étaient universelles, une loi avait établi un revenu minimum annuel, les citoyens dont le revenu était inférieur à ce minimum recevaient un crédit de l'IRS égal au déficit.

Enfin, ces manifs de Gilets jaunes tournent au ridicule.

Noblejoué

@ genau
"Il faut voir la délectation des écologistes qui vous annoncent "de grands sacrifices dans l'avenir"."

Les écologistes ne sont jamais que des croyants, en Dieu, enfin, en la déesse unique, Gaïa, qui exigent que nous consommions moins, et que les peuples premiers soient des pions. Parfois, ces pions servent à empêcher la pollution, comme en Amazonie, parfois, ils sont expulsés de leurs terres pour faire des réserves naturelles. Comme les monothéistes du Dieu unique, ils n'aiment pas tant leur Dieu qu'ils ne craignent l'enfer, ici sur Terre, le changement climatique et un anthropocène encore plus triomphant par haine des humains.

Joie du croyant d'empêcher et d'obliger, de commander les autres, de les faire souffrir !
Si les écologistes aimaient la vie, ils lutteraient premièrement pour la détection et la mise hors d'état de nuire des objets célestes risquant de détruire la planète.
Oui mais non... Seul l'Homme peut être nuisible, et d'autre part, il ne peut pas bien faire.
Ou alors, en étant le moins humain et de notre époque possible, je veux dire que l'humain est l'animal qui change le plus son environnement et qu'on le fait plus que jamais.
L'Homme, animal "créé" par la nature, doit se repentir quand il a été créé comme ça, comme chez les abrahamistes, d'être ce qu'il est quand créé par, eh bien son créateur, justement, tout-puissant mais tout-irresponsable, tandis que l'humain qui ne fait que subir souffrance et mort et le reste, lui, serait tout-responsable, "selon que vous serez puissant ou misérable, les jugements de la cour vous rendront blanc ou noir".

Les écologistes sont un obstacle à l'écologie, c'est malheureux à dire, mais c'est comme ça.
Sauf si on tombe dans la religion, encore une, ce qui justifie les sanctuaires naturel n'est pas que ce soient des réserves de carbone ou de biodiversité, en somme, du capital pour tous sauf pour les peuples qui y habitent.
Au contraire, c'est le fait que des peuples premiers, assez peu pollueurs, soient leur habitant qui fait que ces réserves existent, parce que c'est leur style de vie.

Les écologistes, qui sacrifient des peuples entiers, "réfugiés de la conservation", se servent indûment des réfugiés climatiques ou des agressés par les gens détruisant la forêt vierge, disons comme les chrétiens critiquant les Aztèques arrachant des cœurs humains en sacrifice tandis qu'ils pratiquaient des chasses aux sorcières.
Se méfier de ceux qui font pareil que les autres en les critiquant, leur visée hégémonique est évidente.

L'idée de gouvernement mondial, si elle doit s'enraciner, le fera probablement par la peste verte. La pollution est globale, certes, nous aurions alors droit à notre Etat global vert... Les ONG environnementales me semblent des Eglises puisqu'elles pratiquent le sacrifice humain : des peuples entiers sont sacrifiés à des bêtes, des paysages... Alors demain, l'Etat ? Une tyrannie alors, et qui ne pourra être renversée. Tout pouvoir dedans et pas de pouvoir dehors veut dire pérennité du pouvoir jusqu'à la fin de l'espèce.

Les gens de ce genre sont affligés du besoin de croire, d'imiter leurs idées, enfin, c'est un grand mot... et de les imposer.
Cul entre deux chaises, ni capables d'approfondir un quelconque sens, ni capables de vivre dans l'instant, la beauté. Que tous ces gens soient des incapables est leur problème, mais ces gens à problème, loin de vouloir des solutions, ne se sentent bien que de les infliger aux autres.

Parce que le grand truc des écologistes comme avant des abrahamistes, est de dire qu'il y aura un grand jugement, que personne n'y échappera. Le malheur n'est pas que les humains soient frappés, le malheur serait que certains échappent.
Pour comparer, on dirait des gens voulant que personne n'échappe à la mort dans une épidémie, parce que sinon, c'est injuste pour les morts. Il me semble plutôt que le problème est l'épidémie, et le fait que certains soient sauvés est mieux que rien.

Donc, les monothéistes du dieu unique veulent un dieu qui condamne, d'ailleurs, leur théologien numéro un le dit, sans enfer, le paradis serait moins agréable. Voilà.
Et les monothéistes de la déesse unique sont pareils... Ils jouissent du fait que personne ne s'échappera de la planète, que nous allons tous mourir.
Alors, ils sont à fond contre la conquête spatiale... L'espace n'existe pas chez eux, ni comme danger, astéroïdes, ni comme issue, impossible, et d'ailleurs, il serait scandaleux que certains échappent, il faut que tout le monde meure.

Il faut que tout le monde meure... Certains écologistes veulent détruire notre espèce, ce qui me fait peur, car cela me semble assez facile. Ce qui ne serait que deux pas de plus que les réfugiés de la conservation, la mort plutôt que la déportation, tout le monde plutôt que les gens... les moins pollueurs.
Je n'ose trop dire que c'est injuste, loin d'être prêts à rendre leur territoire aux dépossédés, les écologistes pourraient bien tous nous tuer et se tuer aussi, et d'autant plus qu'ils pourraient imiter d'autres extrémistes, les islamistes.

Autrefois, autrefois... Les gens croyaient que les dieux étaient surtout dans les paysages. Mais ils ne chassaient pas les gens de chez eux pour lesdits dieux. Autrefois, autrefois, les humains croyaient en un tas de dieux, mais personne ne rêvait de fin du monde, c'était plutôt un cauchemar contre lequel les dieux tels Odin luttaient de leur mieux.
Ni fin du monde, ni fin de l'espèce, les gens n'étaient pas si effroyablement portés à espérer le pire parce que la mort, c'est la vie, la vie future sera formidable (sauf pour les nombreux damnés "masse de perdition") ou parce qu'il ne faut plus manger les animaux mais sacrifier des humains aux animaux.
Bref, de terribles inversions dont nous ne sommes pas partis pour nous relever de sitôt.

Ces abominables excès viennent du fait que les monothéistes du dieu ou de la déesse unique n'ont qu'un dieu.
Or l'unique est mauvais, toujours... Il faut, dans les institutions, un équilibre des pouvoirs, sur la Terre, plusieurs gouvernements, malheur à celui qui ne lit qu'un livre ou a quelque autre idée fixe. Il faut plusieurs hypothèses, en science, plusieurs vérifications de la théorie. Il faut plusieurs arts, il y a neuf muses, et plus encore d'arts, en vérité. Il faut...

Le monde est vivant par...

Des panthéons, dans tous les domaines. Notre monde est relativement vieux, alors c'est ce qu'il tend à faire, faire revivre le multiple : Gaïa, la nature existe, elle est fragile, on s'en souvient, Prométhée nous tient encore tout un monde de découvertes en réserve, Apollon inspire plus d'arts que quand on le vénérait, et Mercure, dieu des commerçants et de la communication, est partout, etc.
Oui, mais trop essaient de jouer un dieu contre un autre, inversion de la guerre de Troie, quand certains dieux en tenaient pour les Grecs, d'autres pour les Troyens.

Il n'y a que le rêve qui puisse nous sauver, parce que le rêve est une évasion qui nous donne les clés de notre cellule.
Il fallait rêver de voler, avant de le faire. Si au lieu de passer son temps à saboter les rêves des autres, on essayait de réaliser les siens, ou seulement de rêver et contempler, le monde serait meilleur.

Robert Marchenoir

@ finch | 14 septembre 2019 à 18:15

Il est vain d'opposer caisses de retraite bien et mal gérées. Certes, il est tout à fait possible que le gouvernement cherche à siphonner les premières aux dépens des autres, mais il faut bien avoir à l'esprit qu'en régime de répartition, aucune caisse de retraite ne peut être bien gérée. Toutes sont, par définition, gérées de façon catastrophique. C'est mathématique.

La raison la plus importante est très simple à comprendre, mais elle n'est pratiquement jamais expliquée au grand public.

La notion même d'épargne en vue de la retraite consiste à mettre de l'argent de côté tant qu'on est jeune et vigoureux, pour pouvoir survivre quand on sera vieux et faible.

La longue durée de cette accumulation permet de placer cet argent dans des conditions très favorables. Épargner pendant quarante ans et plus, sans toucher à son épargne, garantit qu'on pourra profiter de l'effet de levier des intérêts composés. Le capital disponible au départ en retraite est donc démultiplié dans des proportions très importantes.

Cette longue durée d'épargne procure un autre avantage, celui d'effacer les risques liés au placement. Sur quarante ans, vous êtes pratiquement sûr que d'éventuelles baisses seront compensées par des hausses (et bien au-delà).

Hélas ! ces deux avantages décisifs, rendement et sécurité, liés à la nature même de la vie humaine, sont annulés par le principe même de la retraite par répartition. Celle-ci ne procède à aucun placement. Les cotisations collectées auprès des actifs sont immédiatement reversées aux retraités sous forme de pension.

Si l'on avait demandé à un abruti d'inventer le système de retraite le plus imbécile qui soit, c'est celui-là qu'il aurait proposé. Il garantit à la fois des pensions misérables et une insécurité foncière quant à leur versement.

D'innombrables vices viennent s'ajouter à la tare originelle que je viens d'exposer. Le système étant, dans les faits, géré par l'État et non par chaque bénéficiaire, l'incitation à travailler et à épargner en vue de sa retraite disparaît presque entièrement ; tandis que la gestion étatique génère inévitablement les surcoûts et gaspillages propres à tout système fonctionnarial.

Le spectaculaire allongement de la durée de vie, aggravé par la baisse de la natalité, n'est pas du tout pris en compte, comme il le serait soit dans un système archaïque (les enfants pourvoient aux besoins de leurs parents), soit dans un système libéral (chacun tient compte individuellement de sa propre espérance de vie, et prend en conséquence les décisions qui s'imposent). Au lieu de cela, le gouvernement fait assaut de démagogie en obéissant aux revendications imbéciles de la populace (il ne faut surtout pas retarder l'âge de la retraite).

Les citoyens présument l'existence d'un "contrat moral" par lequel l'Etat leur devrait une retraite leur permettant de vivre dans l'aisance, une fois atteint un âge fixé toujours plus bas (à leur demande).

C'est l'inverse qui est vrai : la retraite par répartition, c'est la garantie d'un arbitraire perpétuel de l'Etat, qui peut revenir rétroactivement sur n'importe quelle promesse verbale faite des décennies auparavant. Il faudrait être fou pour croire à de tels engagements...

En régime de fonds de pension, chaque travailleur, au contraire, bénéficie du contrat écrit qu'il a lui-même choisi et négocié. Il connaît à chaque instant le montant de son capital épargné, et la pension qui en découle.

Dernière tare du système actuel, et pas la moindre : en choisissant le maintien de la répartition, les Français optent pour le chômage et la stagnation de leur économie. Chômage qu'ils accuseront ensuite de rogner leurs retraites -- et bien sûr, ce sera la faute des "patrons", des "capitalistes" et des "laquais de la juiverie internationale" genre Emmanuel Macron (on me permettra d'expliciter ainsi le véritable sens des périphrases habituellement utilisées dans ce but).

Dans un pays normal, libéral, en bonne santé, les sommes épargnées par la population active en vue de sa retraite vont nourrir des fonds de pension, qui placent les sommes recueillies en actions d'entreprises. Ces dernières bénéficient donc des capitaux dont elles ont besoin pour se développer, créer des emplois et augmenter les salaires.

Précisément ces capitaux dont les entreprises françaises manquent si cruellement aujourd'hui -- au point que "les laquais de la juiverie internationale" sont contraints de "brader les fleurons de notre industrie" aux Yankees et aux Chinetoques (quels fleurons ? qu'en reste-t-il, après soixante-dix ans de communisme larvé ?).

Ces faits très simples sont masqués par l'abominable usine à gaz que constitue le système de retraite actuel, et que tous les gouvernements bidouillent à la marge en prenant à Paul pour donner à Jacques -- tant qu'il reste encore quelque chose à gratter.

Bien entendu, comme toujours en régime socialiste, l'État et ses représentants les fonctionnaires sont les premiers servis. Ces derniers bénéficient de privilèges absolument scandaleux : employés de la RATP partant à la retraite à 52 ans, policiers ayant passé leur vie dans les bureaux partant à 51 ans, généraux en sureffectif extrême et pourtant payés à ne rien faire, gendarmes dans la force de l'âge entamant une seconde carrière après leur "retraite" (dûment payée par le contribuable), etc., etc.

Rien de tout cela n'existerait si chacun était amené à prendre ses responsabilités, en épargnant soi-même pour sa retraite auprès de fonds de pension privés constitués à cet effet. Voilà qui éliminerait beaucoup de bavardages inutiles, ainsi que le spectacle lamentable de ce vieillard débile, brandissant sa canne en direction des CRS, il y a quelques mois, lors d'une manifestation de Gilets jaunes sur les Champs-Elysées.

Vieillard dont on peut parier sans risque qu'il touche une retraite misérable, et qu'il a passé sa vie à hurler contre "le démantèlement des services publics par l'ultra-libéralisme", et contre "la démolition du système de retraites par répartition".
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@ yves albert | 14 septembre 2019 à 20:31
"@ Patrice Charoulet | 14 septembre 2019 à 08:13 : Puisque vous n'aimez pas Ivan Rioufol et que vous osez salir les Gilets jaunes qui n'ont rien à voir avec la racaille que vous décrivez..."

Comment, comment ? Charoulet ose salir les Gilets jaunes ? Mais c'est un ennemi du peuple soviétique ! Les Gilets jaunes sont saints et bons ! Ils ne sauraient mal faire ! Chapeau bas devant l'ouvrier !

Et dire que certains me reprochent de voir des communistes partout...

Robert

@ Paul Duret | 14 septembre 2019 à 18:45

Dans cette affaire, il n'y a pas que l'aspect comptable. Il suffit de visiter une centrale nucléaire pour voir l'importance industriellement stratégique du contrôle de la construction de turbines à gaz, puisqu'elles fonctionnent à la vapeur sèche.
Mais dans l'escarcelle d'Alstom, il y a aussi d'autres turbines comme celles nécessaires aux bateaux de toute nature, en particulier les paquebots construits à Saint-Nazaire ou les bateaux de la Royale.
Enfin, il y a des brevets dont la valeur est trop souvent sous-estimée. Il suffit de se rappeler de monsieur Juppé voulant céder Thomson pour le franc symbolique. Sauf erreur vous utilisez toujours des fichiers mp3, invention de cette même branche de Thomson...

yves albert

@ Patrice Charoulet | 14 septembre 2019 à 08:13

Puisque vous n'aimez pas Ivan Rioufol et que vous osez salir les Gilets jaunes qui n'ont rien à voir avec la racaille que vous décrivez (peut-être la fréquentez-vous sous pseudo) :

Pourquoi faites-vous des commentaires chez Rioufol sinon pour espérer attirer des lecteurs dans votre blog... Vous ne changerez jamais !

abraracourci

Je n'appréciais pas toujours Montebourg, mais finalement Macron étant un ennemi de notre peuple, pourquoi Montebourg ne pourrait-il pas le déloger de l'Elysée avec notre aide, sachant que le RN n'ambitionnera pas la présidence de la France, pour l'instant, et que les autres partis sont KO ?

Voici une nouvelle en provenance de chez Rioufol qu'il est nécessaire de connaître :

Nouvelle de la comédie du G7 :

"Ces Français invisibles pensent comme le chef Raoni, qui a ses entrées à l’Élysée. Le représentant des indigènes de l’Amazonie brésilienne, attaché à des traditions ancestrales, explique (Le Monde, mardi) : "J’ai besoin de protéger mon peuple et de protéger ma terre". C’est cette même demande de protection qu’exprimèrent les Gilets jaunes en lançant leur fronde antimondialisation, le 17 novembre 2018. Mais eux furent insultés par la macronie, qui les jugea extrémistes. En revanche, le même parti de l’ordre ne voit rien de raciste ni de xénophobe dans les propos du leader kayapo. C’est pourtant lui qui dit aussi, parlant des chercheurs d’or : "Je pense que c’est une solution de prendre les armes. Il faut que l’on agisse nous-mêmes en retirant les Blancs de nos territoires (…). C’est comme si quelqu’un rentrait chez vous !" Raoni a été reçu par le Premier ministre, ce week-end à Bordeaux, après avoir été l’hôte du président lors du G7 de Biarritz, fin août. Pourquoi cette farce ? (Source Ivan Rioufol 12 septembre 2019 )"

Que pensez-vous de notre psychopathe patenté qui a décidé de soumettre à ses caprices notre peuple, et qui manipule (avec d'autres) une demi-autiste Suédoise pour s'attirer la bienveillance des Verts ?

Paul Duret

@ Robert

Vous parlez du dépeçage d'Alstom. Le terme est outrancier.
En fait, General Electric a fait une très mauvaise affaire en achetant Alstom trop cher. Que le propriétaire soit français ou américain, ne change rien au fait que les turbines à gaz se vendent très mal. Si pas de commandes, pas de miracle et forcément, des licenciements en vue.
Par contre la branche transport d'Alstom se porte d'autant mieux qu'elle n'est plus grevée par les pertes de sa branche énergie.

PS: Je crois que M. Bilger connait bien le dossier...

Paul Duret

"...redonner de la confiance à Arnaud Montebourg"

Vraiment, je n'en vois pas l’intérêt.
Qu'a-t-il fait pour que vous essayez de le sortir de l'oubli ?
A part quelques envolées lyriques, rien ou presque. Il ne dépareillait pas dans l'équipe Hollande.

genau

Un politique qui fait de la promotion pour ses idées n'a aucune raison de se préoccuper des énigmes scientifiques. Ce qui est plus gênant, c'est la rapidité avec laquelle les hypothèses sont remises en cause, en raison de moyens exploratoires. Le GIEC, voisin d'instituts réellement scientifiques, a choisi une explication des modifications que nous connaissons, favorable à une traduction politique et gouvernementale.
Il faut voir la délectation des écologistes qui vous annoncent "de grands sacrifices dans l'avenir".
Le pessimisme est de rigueur quand on ne sait encore pas comment s'est formé notre univers, s'il est compatible avec l'évolution, ou si, erratique, il est soumis à des variations, au sein d'une matière inconnue, puisque la "noire" paraît-il, n'existe pas.

Je me souviens de mes études de paléontologie, où notre maître adorait la période du tardenoisien, période du mésolithique où régna un froid intense. Et là précisément, les hommes confinés raffinèrent le travail microlithique, en concevant des pointes de flèches trapézoïdales, remarquablement affûtées. De cette période défavorable naquit un très grand progrès qui améliora la chasse pour des siècles, donc l'alimentation et les capacités.

Ainsi, le terrorisme écologiste ne me paraît pas le bienvenu mais a l'avantage de stimuler l'imagination. Néanmoins, les choses n'avanceront pas plus vite car, centré sur une seule cause, le monde des humains risque de passer à côté de la vérité complexe, comme le fit l'Eglise en son temps. En même temps, nous se sommes pas pressés.

finch

@ Robert Marchenoir, 14 septembre 2019, 14:16

Il n'y a bien sûr, dans la retraite, rien d'autre qu'un contrat moral dont les modalités d'exécution dépendent de la (des) caisse(s) concernées. Certaines sont vertueuses, possèdent un trésor de guerre dont elles seront prestement délestées dans la future mutualisation (est-ce honnête ?) des retraites. D'autres, cigales invétérées, déficitaires impénitentes, iront taper dans le pot commun.

Les régimes spéciaux privilégiés seront épargnés pendant très longtemps puisque, si l'on en croit le gouvernement, dans le projet à venir, il leur reviendra l'initiative de scier eux-mêmes la branche sur laquelle ils sont assis.

Dans ce contrat moral, aucune règle mathématique écrite de redistribution n'est inscrite au bas d'un parchemin. Néanmoins qu'un pouvoir, quel qu'il soit, se permette d'aller, arbitrairement, siphonner les économies de toute cette classe laborieuse aux tempes grises, est intolérable. C'est un vol à la tire étatique. Car si les règles de redistribution non couchées sur contrat (elles dépendent du pactole accumulé, du taux de vieillissement et de renouvellement des générations) peuvent être difficilement critiquées car obscures et d'un concept consensuel, il n'en est pas de même des interventions extérieures de hold-up étatique (augmentation de la CSG sur les pensions, atteinte à l'indexation de la revalorisation annuelle…).

La suppression de l'ISF, en son versant valeurs mobilières, est une bonne chose. Mais pourquoi avoir maintenu l'IFI, deuxième taxe sur l'immobilier en sus de la taxe foncière qui va bientôt payer pour deux la disparition de la taxe d'habitation ?

Je partage votre analyse tentant d'identifier la composition sociale des Gilets jaunes canal historique si ce n'est que je suis convaincu qu'il y a une composante non négligeable de libéraux exaspérés par la tentative d'infantilisation des citoyens par le gouvernement (passage aux 80 km/heure, stupide écologie punitive par le portefeuille, cortège de motifs fallacieux et niais pour toujours taxer plus, etc.).

C'est ainsi qu'un Ivan Rioufol, qui contrairement à Philippe Bilger demeure très critique et lucide sur le pouvoir (se reporter à leur confrontation en début d'ère Macron), s'est retrouvé, paradoxalement, un défenseur acharné des Gilets jaunes.

Après le déferlement massif de la deuxième quinzaine de novembre 2018, le mouvement des Gilets jaunes s'est pourri et gangréné lui-même par la sordide récupération gauchiste et l'intolérable anarchie violente. Les forces de l'ordre ont été exemplaires et décisives.

L'opinion publique s'est alors détournée, à juste titre, d'un mode d'expression de la protestation qu'elle abhorrait. Une partie de la droite républicaine est allée se réchauffer auprès d'un pouvoir ayant su juguler la chienlit.

Donc définir ce qu'étaient les Gilets jaunes canal historique est extrêmement difficile, de même que tenter de deviner quelles étaient leurs aspirations polyvalentes parfois grotesques. La mosaïque initiale représentative d'une certaine France profonde, périphérique, digne, a ensuite tourné vinaigre. Ce qui a facilité la sortie de conflit du gouvernement.

Jean le Cauchois

@ Patrice Charoulet à 08:13
"LE PARTI DE L'ORDRE
J'ai pensé plusieurs fois à créer un parti qui se serait appelé le parti de l'Ordre. Je crois que cela a déjà été fait au XIXe siècle."

Dans votre condition, il ne faut pas croire mais savoir = allez visiter les ouvrages d'Auguste Comte, ou allez cherchez l'emblème de la nation qui porte la devise "Ordem e Progresso"...

caroff

@ Robert Marchenoir 14h16
"Je réclame ici depuis un an qu'on me donne une preuve du prétendu libéralisme des Gilets jaunes "du début""

J'ai au début cru que les revendications étaient d'essence libérale: trop d'impôts, trop de fiscalité et pas assez de liberté pour les entrepreneurs. Puis, très vite les gauchos ont pris les choses en main...

Tipaza

@ Robert | 14 septembre 2019 à 12:22

Merci pour cette information concernant la revue « Science&Vie ». Le sujet traité semble intéressant effectivement.

"Ce qui est ici en cause, la physique fondamentale, me semble aussi ressembler aux défauts de la méthode du GIEC en ce qui concerne le changement climatique, qui est indéniable."

Comparer et assimiler les défauts, et ils existent, de la physique moderne à ceux du GIEC, est d’une hardiesse provocatrice.
Les modèles mathématiques mis en jeu dans les deux cas ne sont pas les mêmes, et ils n’ont pas les mêmes objectifs... Enfin c’est ce qu’il me semble !

Robert Marchenoir

@ finch | 14 septembre 2019 à 06:29
"La France profonde, la France des retraités qui ont cotisé toute leur vie pour voir leur contrat de reversement spolié."

Quel contrat de reversement ? Il n'y a aucun contrat. Montrez-moi le papier.

C'est bien le problème de la retraite par répartition, que les Français réclament avec une insistance qui confine à la sottise.

Alors que s'ils avaient en tête leurs intérêts, ils devraient réclamer avec la dernière énergie son remplacement par les sublimes fonds de pension du doux ultra-libéralisme (dont bénéficient les fonctionnaires, au passage : ce qui est diabolique pour les Français normaux est permis à la classe dominante).

Mais ils sont communistes, y compris les "Gilets jaunes canal historique", qui font ici un éternel retour, alors que personne n'en a jamais vu la queue d'un. La Gilette jaune canal historique, c'était Jacline Mouraud, qui à part gueuler, n'avait que le rétablissement de l'ISF comme solution. Une communiste, donc.

Je réclame ici depuis un an qu'on me donne une preuve du prétendu libéralisme des Gilets jaunes "du début". Personne n'a été capable d'en fournir une seule. J'en déduis qu'il s'agit d'une croyance pure et simple, d'un article de foi : le Gilet jaune du début est libéral comme Notre Père est aux cieux.

Note 1 : hurler qu'on veut plus de pognon (ou moins d'impôts) n'est pas une prise de position politique. C'est juste la vaine agitation de la populace. La pensée politique réclame quelque chose de plus élaboré que "chuis pas content".

Note 2 : même les gilétistes "canal historique" les plus acharnés ne disent pas, en réalité, que "ceux du début" étaient libéraux. Ils disent juste qu'ils n'étaient pas gauchistes. Et donc, ils étaient quoi ?... Ben, on sait pas trop. Personne n'a le culot de leur attribuer le mot en "l", à peu près aussi infamant que le mot en "n" l'est aux Etats-Unis. Ce qui montre bien qu'ils n'étaient pas libéraux. Au mieux, ils appartenaient à la droite de gauche, au parti communiste reconstitué qu'est le Rassemblement national de Marine le Pen.

stephane

Ah Ellen, si j'avais votre sagesse.
J'imagine bien Ferrand, après s'être goinfré via sa SCI, déclarer dans la presse : "Je suis un honnête homme et face au tollé déclenché par ce local, la SCI a décidé de le revendre à la mutuelle".
Que cet individu soit en liberté est totalement scandaleux, mais tant lui doivent tellement.
Fillon était vraiment un petit joueur, ça l'a perdu.

Robert

@ Tipaza | 14 septembre 2019 à 11:15
"Je découvre que le Big Bang est contesté !
Je me précipite sur Le Fig. pour voir ce qu’il en est.
Contesté ou pas, il faut bien définir un temps zéro, puisque nous ne pouvons pas échapper au facteur temps."

Je me permets de vous signaler que dans Science&Vie de ce mois-ci, un dossier assez complet est paru avec comme titre général : "L'univers caché - La matière noire n'est pas ce qu'on croyait". Sont examinées les multiples hypothèses. Dans l'avant-dernier article de ce dossier, se trouve ce passage que j'ai relevé :

"Dans son enquête auprès de ses éminents collègues, Sabine Hossenfolder [physicienne du Frankfurt Institute for Advanced Studies, auteur du livre ''Lost in Maths-Comment la beauté égare la physique''] a questionné la méthode scientifique pratiquée aujourd'hui dans la physique la plus fondamentale. [...] Cette spécialiste de la gravité quantique a plongé dans les croyances des physiciens, là où, selon elle, se trouvent les racines du problème.''

"Je me sens de moins en moins en phase avec mes collègues", écrit-elle, "qui d'un côté prônent l'importance du jugement empirique impartial et de l'autre ont recours à des critères esthétiques pour défendre leurs théories. Pour Hossenfelder, l'impossibilité de tester pousse les théoriciens à juger les modèles, ou plutôt leur structure mathématique, suivant un ensemble de principes non scientifiques, comme celui de la beauté d'une théorie, son élégance, sa simplicité".

Un peu plus loin dans cet article, elle dit "Est-il jamais justifié d'avoir recours à la perception esthétique pour évaluer les lois de la nature ? Y a-t-il seulement une raison de croire que les lois les plus fondamentales devraient également être les plus simples ?"

Ce qui est ici en cause, la physique fondamentale, me semble aussi ressembler aux défauts de la méthode du GIEC en ce qui concerne le changement climatique, qui est indéniable. Toutefois, l'abus des modèles informatiques, comme en matière de physique fondamentale, me semble donner des certitudes non strictement scientifiques, mais pseudo-scientifiques qui relèvent plus de la croyance que des faits eux-mêmes.

Ellen

@ stephane | 14 septembre 2019 à 10:11
"On pourra croire à la justice quand Richard Ferrand partagera une cellule avec Balkany. Isabelle Balkany se plaint, mais sa tentative de suicide lui permet d’être dehors alors qu’elle est condamnée à trois ans ferme.
Résidence surveillée pour le couple Balkany, à Marrakech ou aux Antilles ?"

Soyez patient, faut pas aller plus vite que la musique. Certes, Ferrand a ferraillé dur pour privilégier son épouse, et lui en vouloir de l'aimer sans compter serait égoïste. Que voulez-vous quand on aime on ne compte plus. Sauf qu'en politique, la vie privée et vie publique ne font pas bon ménage - ça a un coût injuste pour les contribuables. Certes, Ferrand est mis en examen, mais pas encore traduit en correctionnelle ni jugé. Donc, si vous voulez croire en notre justice se disant indépendante et responsable, attendez de voir ce qu'il sortira de cette affaire. Si Ferrand est coupable, je doute fort qu'il partage sa cellule avec Balkany. Faut jamais prendre deux comploteurs politico-financiers épinglés de deux étiquettes opposées et les mettre dans le même sac. Ils finiraient, à leur sortie, par se mettre d'accord.

M. Macron y veille. La fidélité d'un copain compte plus même si...

Ellen

@ Achille | 14 septembre 2019 à 08:42
"Dans l’état où se trouve le PS qui n’a plus de leaders crédibles, ça peut marcher. Espérons pour lui qu’il fasse désormais preuve d’un peu plus de subtilité et de discernement."

Pourquoi voulez-vous qu'Arnaud Montebourg revienne en politique ? Il n'est pas fou au point de laisser le miel qu'il s'est fait dans le privé pour se retrouver, une fois de plus, sur une voie de garage. On ne ressuscite pas les morts d'un parti explosé en plein vol. Ils se sont tous dévorés entre eux pour ne laisser que des épines. Aujourd'hui aucun n'ose s'y frotter par crainte de se faire piquer.

Tipaza

@ Claude Luçon | 14 septembre 2019 à 01:50
« Des hommes d'Etat, des gentlemen, ne font pas cela ! Les machos du Brésil si, clairement ! »

Exactement, c’est ce que j’ai toujours défendu ici même.
Une autre culture avec des codes comportementaux différents. La force brutale avant les ronds de jambe des diplomates. Ceci dit les gentlemen style anglo-saxon sont au moins, ou plus, tordus dans leurs actions que les machos brésiliens, mais c’est fait différemment.

Ce que je voulais mentionner c’est qu’il est plus facile de déclencher une guerre, verbale ou militaire, que de l’arrêter.
Et surtout que dans une guerre l’ennemi n’a pas l’obligation d’ajuster sa réponse proportionnellement à l’attaque. C’est même le contraire qui est la règle, frapper plus fort et plus vite, et frapper là où il n’est pas attendu.
La riposte s’est faite sur un terrain inattendu, celui des codes esthétiques occidentaux de la beauté, et était imparable, sauf à hurler au manque de savoir-vivre, ce qui dans une guerre, surtout verbale, n’a pas de sens.

J’ai bien aimé votre formule « tous les chemins de l'enfer mènent à Bercy ! »
C’est Bercy qui gouverne dans les faits, ne lâchant du lest que pour le reprendre rapidement après.
Il faut cependant reconnaître que cette maîtrise par Bercy de la vie politique et budgétaire est quand même le résultat d’une incapacité des politiques à casser le cercle de moins en moins vertueux du modèle social français.

Une vraie drogue très agréable, dont je souffre quand je paie mes impôts et autres taxes, mais dont je suis bien content quand j’ai besoin de soins de santé, qui ne sont pas aussi mauvais que certains le disent.
Éternelle schizophrénie du drogué, qui se plaint du prix de la drogue et qui en jouit après. Mais pour combien de temps ?

Pour le reste, je partage certains de vos points de vue.
SAUF celui concernant Zemmour et les pieds-noirs, mais je n’ai pas voulu intervenir sur ce sujet qui me tient trop à cœur, donc je n’en parlerai pas. Ce serait un dialogue de sourds et d'aveugles. Nous n’avons pas le même vécu !

Je découvre que le Big Bang est contesté !
Je me précipite sur Le Fig. pour voir ce qu’il en est.
Contesté ou pas, il faut bien définir un temps zéro, puisque nous ne pouvons pas échapper au facteur temps.

genau

Il faudrait peut-être relire "le Noeud gordien" de Georges Pompidou.

Achille

@ Claude Luçon | 14 septembre 2019 à 01:50
« Le vaisseau France prend l'eau, ce n'est pas facile d'être le second quand le pacha ne sait pas naviguer par haute mer et que l'équipage a des velléités de mutinerie. »

Je trouve, au contraire, que le vaisseau France tient bien le cap. C’est un gros bâtiment qui ne se manie pas comme un pédalo. Surtout qu’il navigue dans une mer infestée d’icebergs aussi bien devant qu'à bâbord et à tribord.
N’oublions pas non plus les sous-marins de certaines puissances étrangères qui essayent de le torpiller.

EM s’efforce de contourner les écueils les uns après les autres. Pour cela il est obligé de faire quelques concessions sinon c’est le naufrage assuré.
On a vu ce qu’il est advenu du Titanic qui a voulu battre un record de vitesse.

Alors, bien sûr, il y a les partis d’opposition, prolixes en « y’a qu’à faut qu’on », pour qui tout est facile. Mais une fois au pouvoir ces partis, surtout le RN ou LFI, conduiraient inexorablement le pays vers un régime, l’un à la Bolsonaro, l’autre à la Maduro.
Pas sûr que les Français y gagneraient au change et ce n'est pas uniquement les samedis que les Gilets jaunes défileraient, c'est tous les jours !

boureau

@ Tipaza 13 septembre 2019 23:25
"Ce que le président a découvert surtout, c'est le rapport de forces et de forces violentes, qui lui a manqué probablement quand il était adolescent"

Je trouve votre analyse des rapports Macron père et fils très pertinente.

Et on peut, avec circonspection, mesurer ce que va donner dans les prochaines générations, l'absence de père dans les familles monoparentales féminines et dans les familles de lesbiennes. On peut constater aussi les dégâts dans certaines familles algériennes et marocaines ainsi que certaines familles africaines où l'absence de père est une catastrophe.

Mais c'est la "modernité" !

Cordialement.

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@ Patrice Charoulet 14 septembre 2019 08:13

"Parti de l'Ordre"

Vous faites rarement dans la nuance, mais vous vous surpassez, notamment sur les Gilets jaunes !

Cordialement.

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@ Catherine JACOB 14 septembre 2019 08:29

Chantal Delsol

Personnalité intéressante, vous avez raison de le souligner, dont les interventions sont toujours appréciées. Bien sûr elle est de droite donc son influence reste limitée puisqu'exclue presque systématiquement des médias. Dommage.

Interviewée par France Inter je crois ou France Culture il y a quelque temps, elle avait su, avec habileté, enjamber les multiples questions pièges qui lui étaient posées.

Je soutiens votre initiative de la faire interviewer par P. Bilger.

Cordialement.

stephane

On pourra croire à la justice quand Richard Ferrand partagera une cellule avec Balkany.
Isabelle Balkany se plaint, mais sa tentative de suicide lui permet d’être dehors alors qu’elle est condamnée à trois ans ferme.
Résidence surveillée pour le couple Balkany, à Marrakech ou aux Antilles ?

hameau dans les nuages

@ Patrice Charoulet | 14 septembre 2019 à 08:13

Je suis désolé de vous dire que vous n'avez rien compris au mouvement des GJ. Il a été, et c'est hélas dans "l'ordre" des choses, pourri par l’extrême gauche. Je vous livre une excellent analyse du vote des Français et du gouffre qui s'ouvre:

http://h16free.com/2019/09/13/64055-la-france-qui-taxe-et-la-france-qui-paye

Les Républicains parti de l'ordre ? Vous êtes sérieux ? Quel ordre ? Une bande de "Ne dites pas à ma mère que j'ai des idées de droite elle me croit au LR"...

Ici au village on a notre LR élu municipal et conseiller régional très proche de Fillon au moins sur les photos qu'il mettait sur sa page Facebook. En tant qu'élu il participait au dépouillement et je voyais son visage blêmir au fur à mesure que les bulletins s’empilaient devant lui.

Sortant de la mairie, il tweetait son soutien à Macron.

Des sauterelles... Si un jour il y a un nouveau Massilia elles sauteront dedans.

Achille

Arnaud Montebourg a toujours été un personnage fantasque, imprévisible, qui a toujours aimé faire de la provocation. Ses allures de play-boy qui porte beau lui valaient la sympathie de nombreux sympathisants de gauche (surtout les femmes).
Difficile de lui reprocher sa volonté de défendre le « made in France », c’est d’ailleurs une démarche qu’entreprend le présent gouvernement avec moins de tintamarre et plus d’efficacité...

Je lui sais gré d’avoir essayé de sortir l’usine de Florange de ses difficultés en voulant une nationalisation « transitoire ». Mais il n’a pas été suivi par Hollande et Ayrault qui ont préféré donner raison à Mittal. Quel courage !

Arnaud Montebourg est indiscutablement à l’origine du mouvement des frondeurs, suivi en cela par l’évanescente Aurélie Filippetti et l’insignifiant Benoît Hamon qui depuis ont disparu du paysage politique.

Après avoir agoni d’injures le pauvre J-M Ayrault au charisme de bichon, il s’en est pris à la mollesse de François Hollande, ce qui lui a valu d’être viré sur-le-champ par Manuel Valls qui n'a jamais supporté l'indiscipline.
Voilà ce qui arrive aux séducteurs un peu trop imbus de leur charme.
Ce faisant, cela a permis à Emmanuel Macron de prendre sa place de ministre de l'Economie. On connaît la suite...
C'est donc indirectement Arnaud Montebourg qui a mis le pied à l'étrier au présent président de la République.

Maintenant, après une petite retraite dans le privé où il a fait son miel « Bleu, blanc, rouge » il pense pouvoir revenir sur la scène politique, avec toujours son objectif, le "made in France".
Dans l’état où se trouve le PS qui n’a plus de leaders crédibles, ça peut marcher.
Espérons pour lui qu’il fasse désormais preuve d’un peu plus de subtilité et de discernement.

Catherine JACOB

@ Patrice Charoulet | 13 septembre 2019 à 19:13

Chantal Delsol, nous dites-vous.
Épouse de Charles Millon, ancien ministre persécuté par Libération, elle "étudie, à partir de la pensée chrétienne, de valeurs catholiques et du personnalisme, la notion de singularité" nous dit-on.
Une cliente donc, pour les entretiens de notre hôte peut-être bien.

Elle considère le fédéralisme comme le système politique de l'avenir, le voyant porteur d'espoir, nous dit-on également, et ça, ça m'intéresse car moi aussi je pense comme elle que le système fédératif "contrat indéterminé, inachevé et « perforé » par le degré de flexibilité, qui consiste à organiser l'État de manière plus fluide et plus ouverte (au dialogue notamment) que l'Etat-nation" représente une meilleure garantie de paix, et par voie de conséquence de prospérité, vu qu'il préserve de l'émergence de personnalités boursouflées comme on en connaît quelques-unes qui, n'en déplaise à notre hôte, ne sont pas près de recouvrer des dimensions plus sympathiques à moins d'un "Comme j'aime" spécialisé dans l'humilité politique.

Patrice Charoulet

LE PARTI DE L'ORDRE

J'ai pensé plusieurs fois à créer un parti qui se serait appelé le parti de l'Ordre. Je crois que cela a déjà été fait au XIXe siècle. Autrement dit, je ne suis pas de gauche mais de droite, je n'ai pas dit d'extrême droite.
Quand on est pour l'ordre, on n'est ni anarchiste, ni communiste, ni voleur, ni incendiaire, ni pillard, et on ne lance pas de pavés (ou pire) sur les policiers et les gendarmes, dont l'autre nom, bien trouvé, est justement « les forces de l'ordre ».

Nous sortons (du moins je l'espère) de plusieurs trimestres de « Gilets jaunes ». A ce propos, j'ai toujours été surpris que plusieurs personnalités politiques ou médiatiques de droite aient soutenu ce mouvement. On connaît leurs noms. Au fond, je crois qu'ils ne soutenaient pas vraiment les gens qui manifestaient, dont ils ne partageaient ni le salaire, ni la vie, ni les préoccupations ; ils étaient heureux de voir des gens qui gênaient un président et un gouvernent dont ils souhaitaient l'affaiblissement, et, si possible, le remplacement.

N'ayant pour ma part aucune sympathie pour ce président et ce gouvernement, je me borne à rappeler que la présidentielle aura lieu à la date prévue, tout comme les législatives et que chacun votera comme il voudra. Patience ! Gens de droite, ne vous trompez pas à l'avenir, à toutes les élections et d'abord aux municipales, en attendant mieux. Le parti de droite français s'appelle LR. C'est le seul. RN, c'est l'extrême droite. Autre genre. Ne mélangez pas les torchons avec les serviettes.

Dans un débat sur CNews, vendredi matin j'entends Ivan Rioufol, dont on connaît les positions, clarifier les choses à l'égard des Gilets jaunes. On l'a entendu longtemps soutenir ces gens, ce qui m'a toujours étonné. Homme d'ordre, homme de droite, c'est peu dire, je le voyais mal en soutien des casseurs, des pillards et des incendiaires. Interrogé à cet égard, il a dit qu'il était pour les Gilets jaunes... « canal historique »! Autrement dit, pour les salariés qui, devant prendre leur voiture pour aller travailler à dix kilomètres ne voulaient pas une augmentation du prix du gazole. C'est parti de là, je le rappelle. Ce journaliste-polémiste a fini par se rendre compte que les gens en jaune avaient des manières furieusement de gauche ou d'extrême gauche. Eh oui ! c'était exactement mon impression. Et je n'aurais pas eu l'idée saugrenue, bien que je ne roule pas sur l'or, d'aller me jaunir le samedi en lançant des pavés ou en fichant le feu aux voitures.

Ce que je viens de dire d'Ivan Rioufol, je pourrais le dire pour un certain nombre de personnalités politiques de droite qui ont espéré en tirer un bénéfice électoral. Que de déboires !

Leur soutien, à des degrés divers, n'a eu comme seul résultat que celui d'augmenter le nombre des sympathisants du parti dominant et de le propulser en « parti de l'Ordre », ce qu'il n'est nullement. Preuve : aux européennes Neuilly et Versailles ont majoritairement voté pour le parti macroniste ! On croit rêver. Quand on est de droite, on vote à droite, et non pour un parti né comme les champignons après la pluie, dans un incroyable concours de circonstances.

finch

Je préfère l’analyse de Robert (13 septembre 2019, 12:06) à celle de Philippe Bilger, tellement perpétuellement macronolâtre que c’en est presque dérangeant. Un peu moins de sujets répétitifs sur Macron siérait. Le fait que Macron soit moins nul que ses quatre piteux prédécesseurs ne lui confère pas pour autant un certificat de validité.

On sait qui Macron sert et par qui il a été mis en place. On sait qui il a voulu tondre pour équilibrer les cadeaux à ses commanditaires : la France profonde, la France des retraités qui ont cotisé toute leur vie pour voir leur contrat de reversement spolié, dérobé dans ce pays endetté au-delà du raisonnable, subissant la pression fiscale la plus lourde de la planète. Macron a reculé sur l’arnaque à venir de la réforme des retraites car il craint la réaction de la foule des Gilets jaunes. On a sali le mouvement en mettant en avant les violences (certes intolérables) de rue. Mais le fond et les motivations de la révolte couvent toujours. En cela, la révolution des Gilets jaunes, qui ont failli mettre à bas l’État en décimant ses symboles, a été utile.

Philippe Bilger devrait être plus humble devant sa prosternation devant le souverain en acceptant de prendre du recul et en pondérant son jugement flatteur.
Mélenchon s’est aussi prosterné à Marseille devant le monarque mais, au moins, lui, continue de le critiquer.
Je crains que Philippe Bilger continue d’être aveuglé par la passion qu’il a mise à écrire son livre d’encensement. Il avait été plus prompt à virer son opinion dans les cas de Sarkozy puis de Hollande.

Claude Luçon

@ Tipaza | 13 septembre 2019 à 23:25

Dans le cas des Brésiliens vous oubliez qu'ils ont répondu à Macron en attaquant insolemment Brigitte Macron. Des hommes d'Etat, des gentlemen, ne font pas cela ! Les machos du Brésil si, clairement !

Que les Brésiliens mettent le feu délibérément à la forêt amazonienne n'était pas exactement un scoop. Pas plus d'ailleurs le fait qu'ils soient abondamment corrompus.

En cédant des millions ou milliards chaque fois que quelqu'un descend dans la rue, Macron créé un précédent qui risque de l'emmener sur un chemin périlleux et coûteux car il montre là qu'il a peu de volonté en ouvrant une porte qui sera difficile à refermer.

S'affronter à son père à 16 ans n'est pas exactement une preuve de volonté, simplement un ado qui veut montrer qu'il n'est plus pubère mais dépucelé. Lui aussi il peut, surtout s'il l'a fait avec une compagne très expérimentée !
Ce qu'il fait maintenant renverse les rôles, c'est lui le père mais il n'a pas exactement des gamins de 16 ans devant lui et pour l'instant il cède.
Les zadistes, les Gilets jaunes, les profs kidnappant les copies du bac, maintenant le personnel des hôpitaux, celui du métro et en vue de la SNCF, des policiers et des pompiers qui y pensent, attendons les mois à venir, d'autres vont profiter de l'aubaine, tous les chemins de l'enfer mènent à Bercy !

Rugy, Ferrand, Bayrou, Sylvie Goulard, son ami intime Sarkozy, toute sa garde rapprochée se retrouvent devant des juges, Castaner est fragile, JM Blanquer jusqu'ici plutôt bien reçu est sous attaque, Collomb l'a laissé tomber, seul Edouard Philippe et Le Maire tiennent le cap mais pour combien de temps ? L'un dans son rôle de grand frère, l'autre de tirelire ?

La deuxième partie de son mandat sera corsée, Corse comprise !
S'il perd les municipales et Paris en particulier, la prochaine présidentielle risque d'être épique ! Un combat sans combattant ?

E. Philippe parle beaucoup du Havre, avec nostalgie dernièrement, il a changé, est plus agressif et a vieilli en peu de temps.
Le vaisseau France prend l'eau, ce n'est pas facile d'être le second quand le pacha ne sait pas naviguer par haute mer et que l'équipage a des velléités de mutinerie.
Par chance il ne reste plus de leader outre-Hexagone, même Trump a des doutes, il n'a pas tweeté de vacherie après le G7, au contraire, Macron saura-t-il en profiter en pointant le bazar chez les autres, une sorte de douce France par défaut ?

Seule bonne nouvelle du jour, le Big Bang est maintenant contesté d'après le Figaro du jour.
Enfin !
Il était difficile d'y croire, à suivre aussi !

anne-marie marson

@ Ellen | 13 septembre 2019 à 20:50

Merci pour le lien. Tout le débat est intéressant.

hameau dans les nuages

@ Tipaza | 13 septembre 2019 à 23:25

Oui, provoquer, provoquer, provoquer sans cesse...

https://www.medias-presse.info/la-femen-profanatrice-antichretienne-inna-shevchenko-participait-officiellement-au-g7-et-sest-trouvee-a-la-meme-table-quemmanuel-macron/111686/?fbclid=IwAR3vh4u1SF94xP75LQDxkw1MRMASXVTtVFC3dwy3edYFI0GOv7V7xobLpr4

Tipaza

"Ce que le président a découvert n'était que la normalité démocratique, l'écoute républicaine, la discussion avant l'action, la considération plus que le mépris, une série d'exigences et de principes qu'il aurait pu, dû intégrer d'emblée" (PB)

Ce que le président a découvert surtout c’est le rapport de force, et de forces violentes, qui lui a manqué probablement quand il était adolescent.

Il est décrit par ceux qui le connaissent comme un ado qui a imposé sa volonté à son père, partant d’Amiens pour y revenir et le défier en épousant Brigitte.
Premier conflit avec l’autorité, et première victoire qui lui a laissé des traces.
Il en a conclu que l’expression de sa volonté passait par le conflit ouvert et provocateur avec le cas échéant un zeste de mépris pour l’autre.

Il a simplement oublié de prendre en compte que la relation paternelle ne pouvait avoir la même force et la même violence qu’une relation conflictuelle avec un étranger.

Il a commencé son mandat en provoquant et méprisant les Français dans une posture qu’il croyait de force absolue.
Les Gilets jaunes lui ont rappelé ce qu'était un conflit, un vrai conflit et un vrai rapport de force, et il faut les remercier au moins pour cette mise à niveau de la psychologie du personnage.
En décembre dernier, il était gris quand il est apparu à la télé et qu’il a lâché 12 à 15 Mds d’euros pour calmer la protestation.

A-t-il vraiment changé ?
Évidemment oui, on ne traverse pas une telle épreuve sans qu’il y ait des traces, et la prudence avec laquelle il avance dans la réforme des retraites le montre.
Il connaît la force de l’adversaire et il le ménage pour le moment.

S’il a changé dans sa relation avec les Français, a-t-il changé en profondeur, dans ses fondamentaux relationnels ?
Je ne crois pas. D’abord parce qu’on ne change pas si vite dans ses fondamentaux et ensuite parce que l’épisode du conflit avec Bolsonaro le montre.

Macron commence toujours par une provocation, un défi lancé à celui qui est en face.
C’est un comportement immature par lequel il essaie de s’imposer en impressionnant l’autre, étant prêt à reculer devant une force qui le dépasse.

Il avait joué ce jeu face à Trump sur le climat au G20, par une déclaration qui parodiait le slogan de campagne de Trump. Celui-ci l’avait traité par le mépris. Macron n’a plus jamais attaqué Trump.
Il lui a même fait le cadeau d’éviter une déclaration commune au G7, que d’ailleurs Trump n’aurait pas signée.

Bolsonaro plus réactif que Trump, parce que de culture différente, a réagi brutalement, avec une vulgarité certaine que les médias bien-pensants ont pointé immédiatement, oubliant de dire que l’agresseur en la matière était Macron.

Et qu’a fait Macron ensuite ?
Il s’est déclaré surpris et indigné devant le manque de savoir-vivre, et c’est tout pour le moment. Il a reculé comme il a reculé devant Trump,

Macron ne changera pas, chaque fois qu’il sera devant un nouvel adversaire il essaiera la déclaration provocatrice pour tester la capacité de résistance puis reculera s’il n’est pas en position de force.

Philippe Dubois

Bonjour Monsieur Bilger

Vous écrivez :
"Je me demande si les 28 mois de la présidence d'Emmanuel Macron, qu'on les approuve ou qu'on les dénonce, ne représentent pas un contre-exemple pour cette politique de "propositions grandioses pour des résultats trop souvent minuscules"."

Pour rebondir sur le commentaire de boureau | 13 septembre 2019 à 11:35, quels sont les vrais résultats, à la hauteur des véritables enjeux qui mettent réellement en jeu la survie de notre nation ?

Les quelques réformettes destinées à satisfaire ses mentors de la caste qui l'a porté au pouvoir ?

Les bricolages
- de la fiscalité, toujours aussi complexe et absconse ?
- du code du travail, qui est toujours aussi incompréhensible pour le patron d'une PME ?
- la pseudo-réforme de la SNCF ?

Et les réformes qui arrivent sont-elles souhaitables, comme la PMA ouverte à toutes les femmes et ses conséquences sur la filiation et sur l'arrivée quasi automatique de la GPA ?

La réforme des retraites ?
Un truc qui va consister à piquer les sous des régimes vertueux (médecins...) pour renflouer les caisses des régimes déficitaires, tout en continuant à subventionner des régimes spéciaux peut-être légèrement moins favorables.
Je doute que l'affrontement avec les grévistes de la RATP puis de toutes les corporations affectées ne débouche pas sur une capitulation en rase campagne, assortie de mesurettes pour sauver la face.

Pierre Blanchard

@ semtob | 13 septembre 2019 à 17:18
"Ah que cela doit être bon de faire dormir un grand serviteur de l'Etat en prison ce soir pendant que les dealers, les violeurs, les casseurs, les criminels dansent en choeur. Il s'agit d'une fierté mal placée qui doit être dénoncée. Le juge politique est une anomalie de la Cité, une verrue, un chancre."

Deux soeurs pour sortir une ânerie pareille : "faire dormir un grand serviteur de l'Etat en prison ce soir" !

J'ai failli en renverser ma tasse de café qu'heureusement j'avais bue avant de vous lire...

Avec ce cher D-M comme avocat il n'aura connu que peu de nuit(s) en prison sous un régime "royal" votre TRES grand serviteur de LUI-MEME et de sa famille !!

Je préfère ne pas aller au-delà pour vous dire combien votre intervention me révulse... (intervention de "classe" ou de.... ???)

Petit(s) rappel(s) sur "le GRAND serviteur de l'ETAT":

https://fr.wikipedia.org/wiki/Patrick_Balkany

dont les débuts furent très difficiles :

En 1970, il a 22 ans et effectue son service militaire au palais de l'Élysée (juste à côté de la boutique familiale) au cabinet de Georges Pompidou, où il se lie avec le secrétaire général Michel Jobert, qui sera son témoin de mariage .

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@ anne-marie marson | 13 septembre 2019 à 19:47 (@ ALFRED LELEU | 13 septembre 2019 à 11:21)

"C'est normal qu'il n'y ait pas de son ?"

Oui, car c'est une option "payante"
;-)

Achille

@ Lucile | 13 septembre 2019 à 12:43
"J'ajouterais à votre liste de faits qui auraient dû faire baisser la popularité d'EM, les arrivées massives et illégales de migrants, les déséquilibrés en liberté, les égorgements de passants, le chômage, la dette, ND en feu parce que la conscience professionnelle diminue plus vite que l'aura présidentielle, le Brexit qui n'en finit pas, les jeunes générations ignares mais shootées à l'écologie pour débutants, etc. etc."

Il ne faudrait pas accuser Macron de tous les maux de notre société.

Ceux que vous évoquez existaient bien avant qu’il n’accède au pouvoir. Les conflits internationaux, les régimes corrompus et tout simplement la misère sont les premières causes de l’immigration.
Concernant le Brexit c’est le PM britannique Boris Johnson qui a semé la zizanie au grand dam de ses propres concitoyens qui ne savent plus comment faire pour s’en débarrasser.
Quant au chômage, aux dernières nouvelles il diminue en France.

EM a bon dos. Mais tout de même, il ne faudrait pas tomber dans la caricature.
Il fait preuve d’un courage politique qu’aucun président de la Ve République depuis De Gaulle n’a manifesté, vu qu'ils étaient trop absorbés par les sondages d’opinion, avec l’œil rivé sur la prochaine échéance électorale.

Réformer les déviances accumulées au temps des Trente Glorieuses est une tâche difficile car les fameux acquis sociaux qui accordent toujours plus, toujours aux mêmes, sont des tabous intouchables.
Tous les prédécesseurs de Macron ont échoué. Personnellement j’espère que lui réussira à franchir l’obstacle. Sinon ce sont nos enfants qui devront payer la note.

Ellen

@ semtob | 13 septembre 2019 à 17:18

Ne vous inquiétez pas pour Patrick Balkany, il ne dormira pas longtemps sur un lit de 90 cm. Je crois que le juge voulait lui faire goûter le parfum d'une cellule et lui faire comprendre qu'un élu de la démocratie est un justiciable comme tout le monde. Je ne trouve pas normal, dans un pays démocratique, que ceux qui font des lois soient les premiers à frauder le fisc à coup de millions d'euros alors qu'ils vivent déjà comme des pachas sur le dos des contribuables pendant des années, de leurs multiples mandats. Même s'il est toujours pénible de voir quelqu'un en prison pour fraude et corruption massives, il est grand temps de marquer un coup d'arrêt à toutes ces dérives honteuses que les Français ne supportent plus depuis très longtemps.

Pour le rassurer, Me Eric Dupond-Moretti lui a conseillé en attendant de prendre une camomille.

Carlos Ghosn, lui, a dormi sur un tatami et a dû payer quelques millions d'euros de caution pour mieux y retourner un mois plus tard.

Non notre justice n'est pas sévère avec nos politiques, elle devient, enfin, juste lucide !

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@ anne-marie marson | 13 septembre 2019 à 19:47
"C'est normal qu'il n'y ait pas de son ? "

Merci M. Bilger pour votre franchise.

Si je ne me trompe pas de vidéo, voici le son à partir de 1:03 mn

https://www.youtube.com/watch?v=jSSXoQ7fm3E

boureau

Isabelle et Patrick Balkany

Je suis ulcéré de constater, une fois de plus, les vengeances non pas de la Justice, mais de certains juges. Je déteste cette justice-là !

Non seulement il fallait condamner plus que lourdement, mais aussi et surtout, humilier ce couple de la façon la plus basse. Le coup de pied de l'âne en quelque sorte.

Ce couple qui a, en partie, dédié sa vie aux citoyens de Levallois - malgré des erreurs fort condamnables - ne méritait pas ces humiliations.

Les "progressistes" des médias voulaient leur peau depuis longtemps. Je suis presque sûr qu'"on" a sablé le champagne à France Inter et ailleurs !

J'ai écouté un jour Isabelle Balkany interrogée par Pascale Clark. La haine et la hargne de la journaliste (sic) étaient effrayantes.

Ils étaient riches, ils le montraient, ils avaient du caractère, ils ne se laissaient pas monter sur les pieds, ils n'en avaient rien à f... des journalistes et des donneurs de leçons... intolérable pour les progressistes !

Cordialement.

ALFRED LELEU

@ anne-marie marson

Il est tout à fait normal qu’il n’y ait pas de son car il ne s’agit pas d’une vidéo mais d’une image animée (un «Gif animé») que j’ai conçue pour illustrer mon commentaire. Bien entendu, ce gif animé a été (partiellement) fait à partir de la capture d'une vidéo de P.B.

revnonausujai

"Le ton a changé, il est plus à l'écoute mais il a l'obligation d'être fidèle à ses promesses."

Ah ? quelle obligation ?
Il me semble que, la situation ayant changé depuis l'époque de ses promesses, il serait intelligent de faire preuve d'adaptabilité et de ne pas s'entêter sur des promesses obsolètes.
Toutefois, le fonctionnement de LREM est d'inspiration sectaire et rien ne doit remettre en cause la parole du gourou.

anne-marie marson

@ ALFRED LELEU | 13 septembre 2019 à 11:21

C'est normal qu'il n'y ait pas de son ?

jack

Macron met en oeuvre les réformes qu'il avait annoncées lors de la campagne présidentielle.
Le ton a changé, il est plus à l'écoute mais il a l'obligation d'être fidèle à ses promesses.
Comment écouter les Gilets jaunes ? La motivation première est de faire du bruit et de s'insurger, voire de casser. Certaines revendications méritent attention mais il n'y a pas moyen de discuter avec des leaders. Dès qu'une tête dépasse c'est un jeu de massacre, comme à la kermesse. Le RIC est une supercherie, il est de nature à casser nos institutions en posant une épée de Damoclès sur les dirigeants. Ce n'est plus la démocratie, c'est la chienlit. Et pour cette cause, l'Etat a déjà engagé 12 Mds d'euros.

Autre sujet, la réforme des retraites. CGT et FO décident de nuire aux usagers pour faire pression sur le Gouvernement. La réforme en est au stade du projet mais Martinez et compagnie se délectent en paralysant Paris. Quelle glorieuse réussite ! Une honte. La pérennité du système des retraites, l'augmentation de la durée de vie qui crée un besoin de financement gigantesque sont des préoccupations qui n'émeuvent pas Martinez. De grandes œillères et une volonté farouche de préserver des acquis injustes en prenant les usagers des services publics en otage.

Patrice Charoulet

CHANTAL DELSOL

L'article à lire dans le Figaro du 13 septembre est celui de la philosophe Chantal Delsol, p.16. Son titre est : "Les droits de l'homme sont-ils sans limite ?" Belle question, bonne réflexion, et bonne réponse. Cette réponse ne plaira pas à tout le monde. Chantal Delsol est très minoritaire, et très indépendante. Ce n'est pas la première fois que je le remarque.

Elusen

Cela vous va bien de critiquer tout le monde, tout le temps, vous êtes quand même un collègue de Brigitte Lahaie... et vous travaillez pour le Groupe Bolloré !

semtob

Cher Philippe,

A chacun, chacune son intervention !
Ce jour marque la justice d'une immense honte faite à la neutralité de la justice.
Et parce qu'il y a de quoi trembler devant le grotesque et le gargouillesque de la nouvelle justice de ce pays à la sauce Vichy, notre cerveau ne peut plus qu'associer hermine avec vermine.
D'après cette justice absurde, les politiques sont à saigner. Il faudrait rouvrir Cayenne, frapper, humilier, démolir, raser, salir les grandes familles politiques parce que le juge rouge est d'intelligence supérieure et de droit divin.
Ah que cela doit être bon de faire dormir un grand serviteur de l'Etat en prison ce soir pendant que les dealers, les violeurs, les casseurs, les criminels dansent en choeur. Il s'agit d'une fierté mal placée qui doit être dénoncée.
Le juge politique est une anomalie de la Cité, une verrue, un chancre.
françoise et karell Semtob

Metsys

"Comme une évidence qu'il nous avait tout de même promis rien de moins qu'un nouveau monde".

Finalement, si on laisse de côté les Grandes découvertes, cette expression est sans doute une variation sur la renovatio temporum, célébrée à chaque avènement des empereurs romains du Bas-Empire et mis à la sauce eschatologique de saint Jean : et vidi cælum novum et terram novam, primum enim cælum, et prima terra abiit, et mare jam non est.

Ces références n'auraient rien d'étonnant de la part d'un ancien élève des Jésuites, formé par une ancienne professeur desdits Jèz (en somme, c'est Pygmalion à l'envers, cette histoire...).
Mais le président ne s'est pas souvenu que "Tue papistes, Monde nouveau !" fut jadis le cri de ralliement des parpaillots lors du massacre de la Michelade de Nîmes.
Le maniement de l'histoire exige de la virtuosité, ou à défaut de bonnes plumes. A cet égard, il faut reconnaître à EM qu'il n'a encore rien prononcé de comparable au discours de Dakar.

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