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20 octobre 2019

Commentaires

Aliocha

Oui, oui, ma chère flûte traversière, fou selon les hommes d'esprit, pour le comprendre vous aussi, poussez donc de Molière à Proust, de génie en génie vous arriverez à l'Evangile, et jusqu'au cœur de l'homme.

Chemins de traverse

@ Pierre Blanchard
"...achète l'église..."

Bien. Mais qui la vend ?!

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@ Aliocha

Enfin, vous reconnaissez avoir un pet à la cervelle et non "au casque"...
Et même que vous vous prenez pour un fou et sage qui plus est...
"Je veux qu'on me distingue
Et, pour le trancher net
L'ami du genre humain
N'est pas du tout mon fait"...
vous convient au centième de millimètre près.

Savonarole

@ Giuseppe | 23 octobre 2019 à 13:59

Sublime version. Merci.
Je vais l’écouter avant de lire chaque billet de notre hôte....

Savonarole

@ Mary Preud'homme | 23 octobre 2019 à 18:37

Bien vrai. En matière de traditions j’ai un peu perdu le fil.

Mary Preud'homme

@ Savonarole | 22 octobre 2019 à 21:02
"Quoique lorsque j’avais 16 ans à la messe de Saint-Sulpice, les croupes incendiaires des quinquagénaires sur leur prie-Dieu avec leur voilettes m’émouvaient terriblement."

On aura compris que les voilettes étaient sur la tête avec chapeau des quinquas et non sur leur arrière-train !
Quant aux jeunes filles de la génération de Savonarole, elles portaient plutôt des mantilles à l'église, tradition qui s'est estompée jusqu'à disparaître totalement à la fin des années soixante.
Idem pour les voiles noirs de grand deuil lors des obsèques de très proches.

Sans oublier les corbillards de nos grands-pères si bien chantés par Brassens !

pierre blanchard

@ sylvain | 22 octobre 2019 à 17:54
@ Savonarole | 22 octobre 2019 à 21:02
@ Giuseppe | 23 octobre 2019 à 13:59

https://www.rcinet.ca/fr/2016/05/26/la-mosquee-dottawa-achete-leglise-chretienne-voisine/

No comment

Giuseppe

@ Savonarole | 22 octobre 2019 à 18:19

Un petit coup juste pour le plaisir et un final à couper le souffle :

https://youtu.be/qJ3s0CFJTfI

L'héroïsme de la voix, pour toujours, difficile à égaler.

https://i.goopics.net/KKqer.png

Impossible de s'en passer, sublime, avec un final dont je ne me lasse jamais et dont certains imbéciles disaient qu'il n'était que Héroïque, les jaloux, les envieux, un final digne des dieux.

sylvain

@ Savonarole | 22 octobre 2019 à 21:02
"Quoique lorsque j’avais 16 ans à la messe de Saint-Sulpice, les croupes incendiaires des quinquagénaires sur leur prie-Dieu avec leur voilettes m’émouvaient terriblement."

Seul bémol : c'était des femmes de première main, plus cotées à l'Argus, les odeurs de naphtaline repoussaient même les plus chauds lapins.

S Carioca

Ça me rappelle
une parole rapportée
dont j'ai oublié le détail
et jamais su l'auteur.e (j'ai juste, les politiquement-corrects ?)...

...mais dont l'idée est que le jour ou "Intellectuel !" est devenu une insulte, quelque chose a changé dans le mauvais sens.

Herman Kerhost

Tout de même, trois mois pour se remettre d'une fessée...
Personne ne s'est donc porté volontaire pour bercer ce pauvre Catalan ?

Aliocha

Oui, Xavier, un grain, même un pet au casque selon Mary: les fous, les sages, vous citiez saint Paul à point nommé, je suis effectivement concerné. Dommage que vous ne lisiez pas Proust, vous pourriez alors dépasser vos inimitiés.
Je vous laisse à Sylvain, cher ésotérique théologue.

Savonarole

@ sylvain | 22 octobre 2019 à 17:54

Bien vu, il est certain que cette prosternation devant Allah a quelque chose d’affriolant pour les amateurs...

Quoique lorsque j’avais 16 ans à la messe de Saint-Sulpice, les croupes incendiaires des quinquagénaires sur leur prie-Dieu avec leur voilettes m’émouvaient terriblement.

Savonarole

Il y a un crétin qui sur ce blog a écrit "Tout le monde (ou presque) a été de gauche dans sa vie", il me semble que c’est de l’inénarrable Herman Kerhost, le toutou américain.
Notez qu’il n’a pas tort lorsqu’on lit ce blog, Philippe Bilger est passé de l’adoration de Sarkozy, puis de Hollande, à celle de Macron sans sourciller. "La doña e mobile come le piume al vento"...

sylvain

@ Xavier NEBOUT | 22 octobre 2019 à 14:34
"L'homosexualité est impossible dans un monastère car on ne peut pas tricher avec cinq heures de prière par jour. Les homos sont éconduits car on a autre chose à y faire qu'à régler leurs problèmes psychologiques."

Sauf dans les monastères islamistes où les positions de prière sur le tapis cinq fois par jour permettent des approches sexuelles plus discrètes que chez les chrétiens.

Demandez à l'islamo-gauchiste Elusen pourquoi il a demandé sa mutation religieuse des cathos vers les muslims.

Noblejoué

@ Catherine JACOB

Il faudra que j'écoute votre lien. Sinon, comment savoir, dans le cas où les morts ne seraient pas anéantis, mais qu'il y ait une âme qui survive, si un rêve est une communication de la personne ou bien un simple rêve ?
Le plus simple est de le lui demander mais si la personne disparaît dans sa pénombre, cela fait un choc. Est-ce le poids de la réalité ou une bourde comme Orphée avec Eurydice mais avec l'excuse d'aucun avertissement préalable ?

Plusieurs rêves où on croit retrouver quelqu'un, et où on reçoit comme un coup de rappel et de massue qu'il est mort. Les gens revivant les meilleurs moments voire en ayant assez pour bâtir une Recherche sont les heureux.
Cependant, l'autre rêve était différent, d'abord fixe, et ensuite, la fin faisant penser à Psyché et Éros, mais sans avertissement.

C'est troublant.

Herman Kerhost

@ Robert Marchenoir | 20 octobre 2019 à 23:50

C'était juste une métaphore pour montrer la contradiction de Finkielkraut. Tout aussi illogique que "c'est parce que je suis de gauche que je ne suis plus de gauche". Même si je comprends bien ce qu'il veut exprimer quand il dit cela. Mais s'il prétend être toujours de gauche, il devrait plutôt se battre dans ce camp pour faire triompher ce qu'il croit être juste, et non prendre ses distances, sans vraiment les prendre.

Finkielkraut reproche à la gauche d'avoir renoncé à promouvoir l'excellence à l'école, et, même s'il comprend que cette responsabilité n'est pas l'exclusivité de ce parti, il pense sans doute que la trahison s'y trouve. C'est, je pense, le point essentiel qui lui fait dire qu'il ne se sent plus de gauche, tout en y demeurant.

Il faut noter qu'à la question "êtes-vous un homme de droite", il répond, sans ambiguïté, par la négative.

Comme vous, j'ai pensé à Revel. Je ne connais pas tout de ce qu'il a écrit, donc je peux me tromper, mais je ne me souviens pas l'avoir entendu dire qu'il était de droite. Je me souviens du passage d'un de ses bouquins où il disait même qu'il espérait un jour pouvoir à nouveau se dire de gauche. Ce n'est pas très éloigné de ce que dit Finkielkraut.

Tout le monde (ou presque) a été de gauche dans sa vie. Ce n'est pas si facile de changer de camp, ou tout au moins, de le dire explicitement. Je le comprends d'autant plus que je suis un peu dans la même situation.

Xavier NEBOUT

@ Aliocha

Marcel Proust un exemple de moine ? Vous avez vraiment un grain !

L'homosexualité est impossible dans un monastère car on ne peut pas tricher avec cinq heures de prière par jour. Les homos sont éconduits car on a autre chose à y faire qu'à régler leurs problèmes psychologiques.

Aliocha

Vous avez raison Xavier, les moines ne se vantent jamais de ce qu'ils savent, Marcel Proust en est l'exemple éminent :

"On appelle cela un sommeil de plomb ; il semble qu’on soit devenu soi-même, pendant quelques instants après qu’un tel sommeil a cessé, un simple bonhomme de plomb. On n’est plus personne. Comment, alors, cherchant sa pensée, sa personnalité comme on cherche un objet perdu, finit-on par retrouver son propre moi plutôt que tout autre ? Pourquoi, quand on se remet à penser, n’est-ce pas alors une autre personnalité que l’antérieure qui s’incarne en nous ? On ne voit pas ce qui dicte le choix et pourquoi, entre les millions d’êtres humains qu’on pourrait être, c’est sur celui qu’on était la veille qu’on met juste la main. Qu’est-ce qui nous guide, quand il y a eu vraiment interruption (soit que le sommeil ait été complet, ou les rêves entièrement différents de nous) ? Il y a eu vraiment mort, comme quand le cœur a cessé de battre et que des tractions rythmées de la langue nous raniment. Sans doute la chambre, ne l’eussions-nous vue qu’une fois, éveille-t-elle des souvenirs auxquels de plus anciens sont suspendus. Ou quelques-uns dormaient-ils en nous-mêmes dont nous prenons conscience ? La résurrection au réveil — après ce bienfaisant accès d’aliénation mentale qu’est le sommeil — doit ressembler au fond à ce qui se passe quand on retrouve un nom, un vers, un refrain oubliés. Et peut-être la résurrection de l’âme après la mort est-elle concevable comme un phénomène de mémoire."

https://fr.wikisource.org/wiki/Page:Proust_-_La_Prisonni%C3%A8re,_tome_1.djvu/235

Aussi, vérité accessible aux non-initiés, la vie éternelle est sans invraisemblance :

"Il était mort. Mort à jamais ? Qui peut le dire ? Certes, les expériences spirites, pas plus que les dogmes religieux, n’apportent la preuve que l’âme subsiste. Ce qu’on peut dire, c’est que tout se passe dans notre vie comme si nous y entrions avec le faix d’obligations contractées dans une vie antérieure ; il n’y a aucune raison, dans nos conditions de vie sur cette terre, pour que nous nous croyions obligés à faire le bien, à être délicats, même à être polis, ni pour l’artiste cultivé à ce qu’il se croie obligé de recommencer vingt fois un morceau dont l’admiration qu’il excitera importera peu à son corps mangé par les vers, comme le pan de mur jaune que peignit avec tant de science et de raffinement un artiste à jamais inconnu, à peine identifié sous le nom de Ver Meer. Toutes ces obligations, qui n’ont pas leur sanction dans la vie présente, semblent appartenir à un monde différent, fondé sur la bonté, le scrupule, le sacrifice, un monde entièrement différent de celui-ci, et dont nous sortons pour naître à cette terre, avant peut-être d’y retourner revivre sous l’empire de ces lois inconnues auxquelles nous avons obéi parce que nous en portions l’enseignement en nous, sans savoir qui les y avait tracées — ces lois dont tout travail profond de l’intelligence nous rapproche et qui sont invisibles seulement — et encore ! — pour les sots. De sorte que l’idée que Bergotte n’était pas mort à jamais est sans invraisemblance.

On l’enterra, mais toute la nuit funèbre, aux vitrines éclairées, ses livres, disposés trois par trois, veillaient comme des anges aux ailes éployées et semblaient, pour celui qui n’était plus, le symbole de sa résurrection."

https://fr.wikisource.org/wiki/Page:Proust_-_La_Prisonni%C3%A8re,_tome_1.djvu/235

Proust devrait être canonisé !

Nathalie DP

Il y a des moments terribles dans la vie d'une demeure. Quand le mendiant qui était assis devant la porte entre et devient le maître.

Xavier NEBOUT

@ Catherine JACOB

Cette communication se produit souvent dans de pseudo-rêves avec l’effigie d'un parent défunt sous la forme d'une effigie telle qu'on en voit sur les pièces de monnaie anciennes.
Souvent, on n'y fait pas attention, ou même on ne veut pas croire à de tels échanges dits "astraux" dans lesquels les paroles sont intelligibles sans qu'elles aient de son. Si vous en parlez autour de vous à des personnes ayant une aura "correcte" - car sans devoir être un saint, il ne faut quand même pas avoir une aura de très basses vibrations, vous vous apercevrez que beaucoup ont eu cette expérience.

Concernant les incarnations "sauvages", saint Paul nous en a donné une clef: la partie animale vient en premier, la partie spirituelle ensuite.
Une âme errante pourrait être attirée par un être à la fois doté d'un bon niveau vibratoire et ayant un vide sur le plan spirituel.
Les moines savent beaucoup de choses à ces sujets. Ils se gardent évidemment bien d'en faire état. Mais puisque vous y avez des entrées...

Je pressens que nous allons avoir des échanges très intéressants...

Exilé

Ce ne serait pas absurde tant une droite contaminée par la gauche, doutant de ce qu'elle a de spécifique et d'irremplaçable, se complaît sinon à se renier elle-même, du moins à se fragiliser, à s'infléchir et à perdre de sa substance.

Effectivement, que reste-t-il des marqueurs propres à la droite chez les caciques qui sont supposés représenter ce mouvement politique et pour qui les « valeurs (en toc) de la République » remplacent les diamants des vertus françaises ?

Où trouver une once de pensée chez ces gens qui ne savent tout au plus, dès qu'une élection est annoncée, que concocter un insipide programme proche de la bouillie pour chats au lieu de présenter une vision d'ensemble ?

Messieurs les ténors, cessez de vous comporter en petits boutiquiers et de prendre modèle sur une gauche vautrée sur son tas d'immondices ou d'attendre son approbation dès que vous levez le petit doigt, redressez-vous et essayez de vous comporter en hommes d’État.
Et, perdus pour perdus, ne lésinez pas, visez haut, grand et juste.

Vous prétendez lutter contre le chômage, bien qu'il ne soit pas la cause de tous les maux que la France ait à subir, mais peut-être faudrait-il commencer par vous demander s'il ne faudrait pas par exemple, pour faciliter les embauches, jeter le Code du travail au feu ?

Vous êtes plutôt favorables à la lutte contre l'insécurité, mais ne faudrait-il pas aussi organiser des autodafés avec tous les codes Badinter qui traînent ?

Libérez la France des liens qui l'empêchent d'agir, renégociez les traités internationaux qui placent notre pays sous tutelle étrangère, débarrassez-vous de la fausse monnaie qu'est l'euro, fuyez le machin de Bruxelles et lancez un Frexit, sortez de l'OTAN, renvoyez la CEDH à ses chères études et commencez par pratiquer la politique de la chaise vide...

Reprenez à zéro un système de santé démentiel qui tourne à l'aberration.
Bien entendu, une fois élus, vous abrogerez toutes ces abominables lois Frankenstein, n'est-ce pas ?

Et puis, face à l'énorme problème qu'est l'immigration de masse, qui fait déferler sur nos rivages jour après jour toute la population d'un autre continent qui va finir, même avec la meilleure volonté du monde, par étouffer notre pays qui ne pourra plus assumer la charge financière qui découle de ce phénomène et qui ne pourra même plus permettre à ses habitants de travailler, de se loger, de se soigner et de vivre, que faut-il faire ?

Alors, réfléchissez un peu et essayez de faire preuve de lucidité.
Cette immigration n'est-elle pas la résultante de l'échec flagrant de la politique d'accès à l'indépendance des pays colonisés entreprise dans les années soixante ?
Et alors que le « colonisateur » est souvent voué aux gémonies, n'est-il pas curieux de constater que tous ceux qui ont été placés sous sa tutelle préfèrent fuir leur propre pays pour aller le rejoindre dans son horrible paradis, en votant avec leurs pieds ?

Donc, puisque bientôt il ne sera plus possible à l'ancien colonisateur d'accueillir tout le monde chez lui, ne devrait-il pas prendre le problème à l'envers et aller recoloniser, dans leur propre intérêt et avec leur consentement, les pays qui ne parviennent pas à nourrir leurs ressortissants ?
Et puisque de nos jours « tout le monde il est français » comme l'a dit un dessinateur humoristique, ne faudrait-il pas que le drapeau suive cette évidence ?

Tout cela vous inquiète et vous fait peur ?
Alors, rejoignez votre bac à sable en veillant surtout à ne pas franchir la ligne rouge qui le délimite et que vous n'avez pas eu le courage de trancher à la façon d'Alexandre sinon, gare à la fessée...

Claude Luçon

@ Nathalie DP | 21 octobre 2019 à 17:56

"Ah, qu'en termes choisis ces choses-là sont dites !"
Ce n'est pas de moi bien sûr, mais ce que vous écrivez est tellement vrai que je n'ai pu m'empêcher de plagier l'auteur !
Merci !
C'est cette France-là qu'on aime, car en dépit des rabat-joie elle est toujours là !
Discrète, mais persistante !


drazig

A droite, plus de droite parce que la droite n'est plus à droite
J'avoue ne pas suivre cette sophistique. Peut-être un jeu de mots bidon ? (comme tout sophisme).

Achille

@ Michel Deluré | 21 octobre 2019 à 11:48
« Mais où je suis plus circonspect, c'est sur la capacité du pouvoir actuel et de sa majorité à franchir les obstacles qui vont immanquablement surgir et cela plus facilement que n'ont été capables de le faire les exécutifs passés. »

Nous sommes dans un pays où dès qu’un gouvernement, qu’il soit de droite ou de gauche, veut prendre des mesures afin de corriger une situation qui, pour des raisons diverses, nécessite une correction de trajectoire, il se trouve aussitôt confronté à un déferlement de protestataires (syndicats, corporations, communautés) qui descendent dans la rue.

C’est principalement le cas de l’Éducation nationale qui est devenue une institution pratiquement irréformable.
C’est le cas des retraites où ceux qui disposent d’un régime spécial particulièrement favorable ne veulent surtout pas qu’on y touche.
C’est également le cas de la laïcité qui revient à la surface avec l’affaire de l’accompagnatrice qui portait un voile islamique.
Ajoutons à cela la sécurité dans les trains qui survient à la suite d’un accident qui n’a provoqué aucune victime et alors que le système d’un conducteur unique sur certains réseaux de chemin de fer est déjà en place depuis quarante ans sans qu’il ait posé le moindre problème.

A noter que le train est le mode de transport le plus sûr. Les accidents qui surviennent sont essentiellement dus à des conducteurs qui sont restés bloqués sur un passage à niveau ou encore à des désespérés qui se jettent sous un train. Je ne vois pas ce qu’un contrôleur supplémentaire pourrait faire face à ce genre de drame.

Nous sommes dans un monde qui bouge en permanence. Le développement de la technologie modifie nos comportements, notre activité professionnelle, notre environnement.

Il est donc nécessaire de procéder à des corrections de trajectoire en fonction de cette évolution, et ceci que l'on soit de gauche ou de droite.
La politique ne doit pas se réduire à des échanges purement idéologiques, il faut d'abord qu'elle colle à la réalité du monde d'aujourd'hui.

breizmabro

@ Marc GHINSBERG 21 octobre 2019 à 13:03

Que je sache, Audiard l'auteur de cette citation, n'était pas un saint, et il se prénommait non pas Marc mais Michel, comme l'archange.

Seriez-vous devenu publicitaire de fakecitations ?

Nathalie DP

« Pourquoi donc, alors que la gauche l'a quitté et qu'il a quitté la gauche, ne consent-il pas à s'avouer de droite ? »

Parce qu'entre l'une et l'autre il y a un espace où se complaisent les hommes de raison, de foi et d'espérance.

On y accueille ceux décidés à sauvegarder leur pays sans avoir la prétention de prendre en charge toute la misère du monde.

Le sort du paysan du fin fond d'un Cantal leur est plus cher que les projets loufoques de tous les Macron de la planète !

Il est possible que Finkielkraut soit là.

Je pense qu'il aurait honte de pas y être !

breizmabro

"Alain Finkielkraut est-il de droite ?"

Alain Finkielkraut il est comme Manu, ni de droite ni de gauche, ou inversement.

Alain Finkielkraut c'est un peu comme Manu, du 'en même temps je suis pour mais des fois je suis contre' (voir l'affaire du voile).

"En même temps" il paraîtrait que Manu soit d'une intelligence extrême (Ph.Bilger).

Pour ma part je crois que Manu a de l'instruction (données par nos meilleures écoles républicaines) mais celle-ci ne l'a pas rendu intelligent (voir l'affaire Goulard, entre autres).

Il aura fait un stage de cinq ans dans la vie (politique) active, s'il est réélu par défaut (comme la dernière fois) espérons qu'il aura appris pendant ses cinq ans d'apprentissage.

Pour être photographe ou plombier l'apprentissage ne dure que trois ans, et c'est beaucoup moins rémunéré.

Eric-Nico

Bonjour monsieur Bilger,

Vous parlez de droite et de gauche mais... ne croyez-vous pas que ce type de considération est dépassé de nos jours ?
Ne croyez-vous pas que le véritable clivage en France en ce moment est sur la notion de souveraineté ou pas ?
Je sais que la plupart des médias ne l'admettent pas. D'ailleurs, le clivage droite/gauche fait toujours aussi bien vendre... même s'il est factice, ce qui est mon sentiment.

A ce sujet... les vrais amoureux de la France et de son indépendance (souverainiste: j'aime pas ces nouveaux mots en -istes mais on fait avec ce qu'on a) en France sont encore en très très grande minorité (je ne parle pas des Français mais de la classe politique). Et je ne parle pas du RN ou de DLF ou de l'autre pipoteur... je parle du parti dont il ne faut pas parler... et de son président qu'il ne faut surtout pas mentionner.

Aurez-vous le courage d'en parler ?
Aurez-vous le courage d'organiser un entretien ?

Bien cordialement,

Eric.

Sophie

Alain Finkielkraut avait été agressé à Paris, il y a quelques mois.

Alain Souchon va quitter Paris car il estime que la capitale est devenue sale et violente.

Les bobos commencent à fuir. Pourtant, tout était pour le mieux dans le meilleur des mondes... dans le meilleur du "nouveau monde". Dommage, j'aimais bien les chansons nostalgiques de Souchon...

Quand les citoyens français leur expliquent que de nombreuses régions sont désespérantes à tous points de vue, personne ne les écoute.

Tous ces bobos qui fuient la France pour ne plus payer leurs impôts et qui donnent sans cesse des leçons de morale. Omar Sy, Dany Boon, etc. (acteurs nuls à souhait)... Tous ont déjà fui. Courageux mais pas téméraires, faut pas rêver tout de même !

La relève est déjà assurée. Les femmes voilées veulent que nous quittions le pays. Pour le moment, elles se limitent à des pancartes en carton, couvertes de fautes d'orthographe (la langue de Molière est massacrée !). Ou elles provoquent régulièrement avec leur tenue d'un autre âge en prenant bien soin d'agir face à des caméras toujours complaisantes.

Mais nous rabâchons et rien ne change. Macron est aux abonnés absents et quand il sort de sa tanière, c'est pour envoyer les forces de l'ordre contre les pompiers et les urgentistes.

https://twitter.com/W_Alhusseini/status/1185632268162945024

Metsys

"Alain Finkielkraut est-il de droite ?". Effectivement, il est bien difficile d'y répondre autrement qu'à la Pierre Dac : Finkielkraut a les partis de gauche sur son côté droit, mais ils seront de nouveau sur sa gauche chaque fois qu'il fera demi-tour.

Catherine JACOB

@ Xavier NEBOUT | 21 octobre 2019 à 09:45

J'ai écouté récemment une très intéressante émission radiophonique dont vous pouvez au besoin trouver le podcast ici : https://www.franceculture.fr/emissions/culturesmonde/lesprit-magique-lepreuve-de-la-modernite-44-de-la-foret-la-ville-les

Il y est question de la transe, cet état de conscience modifié qui est présumé permettre la "communication avec les esprits", restant à définir bien évidemment ce qu'on entend exactement par cette expression, sachant que si certaines substances enthéogènes induisent de tels états, ils peuvent être atteints par certaines techniques sans aide d'aucune substance d'aucune sorte, et c'est cela qui sur le plan de l'animal humain est intéressant.

Les états de conscience modifiés sont étudiés par la "science occidentale" depuis Charcot et Bernheim et leurs travaux sur l'hypnotisme qui en induit une certaine forme ; ça m’intéresse à titre personnel depuis que je me suis aperçue qu'un chat que j'ai eu était sensible à la modification du champ électrique induit par l'état et/ou le mouvement de mes cervicales. Je ne sais pas comment expliquer autrement ce qui s'est passé.

Je me suis dit alors, il y a quelque chose de l'ordre de la communication non verbale, autre que gestuelle ou de l'ordre de l'émotionnel ou encore de l'affect qui passe, quelque chose de plus objectif, reste ensuite bien sûr l'immense question de l'interprétation.

L'un des cousins de mon père a été exorciste officiel et je regrette beaucoup de n'avoir pas pris cette fonction du clergé séculier suffisamment au sérieux pour en discuter avec lui.

Marc GHINSBERG

@ Xavier NEBOUT

Bienheureux les fêlés, ils laissent passer la lumière.
Saint Marc.

genau

Vain débat, puisque tout y est dit mais ne rencontrera jamais l'unanimité, cette détestable invention religieuse et léniniste.
Empêcher les divergences, c'est tuer les divergents, simple position sur l'échelle des moyens.
Ainsi, de récentes et plus anciennes publications démontent patiemment la construction de l'Islam pour en arriver, sous les réserves des pudeurs, à la conclusion que ce brave Muhammad a fourni, volens nolens, à ses successeurs pragmatiques un socle de pouvoir par un credo commun, contraignant et facile à consulter et l'histoire en reste problématique par le gommage de tout fait biographique ou factuel vérifiable.

Il ne peut pas en être autrement des partis politiques, des plus doucereux aux plus abominables, car aucun n'est exempt de l'idée d'un destin unanimiste, le reste n'est que bavardages et compromis.
Droite et gauche, en France, sont infectées de divers virus qui les corrodent, les contraignent en se référant à des extrêmes qui, en sourdine, les rendent nostalgiques.

Lorsqu'on évoque le tandem Pétain/de Gaulle, on est bien contraint d'en élaguer les détails pour faire rentrer les idées partisanes en équation avec les seuls faits qu'on retient. Ou de minimiser des traits de caractère qui resteront anecdotiques parce qu'on en aura négligé volontairement l'influence déterminante.

Alors, il faut bien se décider ou admettre de rester marginal, sarcastique et inutile. Mais cela reste du domaine de l'ambition assumée ou refoulée et pas de la démocratie qui est faite pour subir sans périr.

Michel Deluré

@ Achille 20/10 21:21

Parfaitement d'accord avec vous pour reconnaître que le redressement du pays ne peut passer que par la mise en œuvre de mesures désagréables.
C'est un passage obligé si nous ne voulons pas lâchement laisser aux générations futures la charge de régler une situation qui n'en sera alors que plus dégradée.

Mais où je suis plus circonspect, c'est sur la capacité du pouvoir actuel et de sa majorité à franchir les obstacles qui vont immanquablement surgir et cela plus facilement que n'ont été capables de le faire les exécutifs passés.
En quoi la nouvelle donne résultant de l'élection d'EM offre-t-elle plus d'aptitude à l'exécutif pour franchir ces obstacles, pour rendre plus aisée la mise en œuvre de mesures certes impopulaires mais indispensables, que ce n'était le cas pour les majorités antérieures ?

Tant sur les domaines internationaux qu'intérieurs, EM a déjà eu l'occasion de se rendre compte que sa volonté et son action pouvaient être contrariées et se heurter à certaines limites.
Et il en sera de même demain, même si cela est regrettable et comme cela en fut le cas par le passé avec le soi-disant « ancien monde ».

Claustaire

Est-il si compliqué que l'on puisse se sentir "de gauche", avoir des valeurs et des solutions de gauche (justice sociale, mutualisation ou socialisation maximale des moyens d'éducation ou de production, partage le plus équitable des richesses collectivement produites ne serait-ce que pour favoriser un maximum de paix civile, fraternité internationale, respect de l'environnement, souci des plus faibles, aspiration à un maximum d'égalité non seulement en droits mais en conditions de vie, défense de la libre pensée, de l'autonomie intellectuelle et morale de l'individu, ce qui implique nulle assignation identitaire collective à une "race", une nation de naissance ou à une religion, etc. ceci dit pour ne donner que quelques points d'ancrage qui me viennent immédiatement à l'esprit) et avoir le sentiment que la gauche (électoraliste ou populiste, trop "réaliste" et résignée aux actuels rapports de force ayant permis l'hégémonie de l'argent, de la spéculation à courte vue, et d'une concurrence impitoyable aux faibles) aurait renoncé à ces valeurs et à ces idéaux ?

Est-il si compliqué que l'on puisse comme Finkielkraut être suffisamment de gauche à la fois rationaliste et libertaire pour se mobiliser contre certaines formes d'assignation identitaire (qui prétend par exemple que tout arabe est musulman, et qu'une religion est une identité intouchable, que critiquer une croyance revient à critiquer une identité, au point de confondre "race" et religion, etc.) et avoir ensuite la surprise d'être traité de raciste par des (im)pos(t)eurs islamo-gauchistes aveugles au prosélytisme islamiste sinon fascislamiste ? Quand on sait que la gauche a le souci de défendre une laïcité garante de la libre pensée et donc prête à combattre les assignations identitaires, l'obscurantisme religieux ou superstitieux, voire à devenir radicalement anticléricale face à un cléricalisme théocratique, est-il si étonnant qu'on puisse de sentir de gauche justement parce que la gauche qui aurait renoncé à ce combat ne serait plus de gauche ?

PS: Pour comprendre pourquoi on peut toujours se sentir de gauche sans s'identifier à une gauche qui aurait renoncé à un de ses ressorts essentiels, la défense de la laïcité universaliste, on pourra lire ou relire cet entretien avec Elisabeth Badinter en 2015:
https://www.marianne.net/politique/elisabeth-badinter-je-ne-pardonne-pas-la-gauche-davoir-abandonne-la-laicite

Mireille Grange

La citation exacte est:
"C'est parce que je suis de gauche que je ne suis plus à gauche ".
Tout est dans le "à "qui donne la clef de l'énigme.
AF est bien DE gauche mais il a estimé que la gauche avait trahi ses idéaux. Voilà pourquoi il n'est plus "À "gauche.

Lucile

@ Guzet | 21 octobre 2019 à 09:31

Vous avez raison. Pourtant on comprend mal comment on a fini par associer la Résistance à la gauche et la Collaboration à la droite lors de la dernière guerre, comme si de Gaulle ne démontrait pas de manière évidente le contraire. C'est, comme vous dites, du "manichéisme", mais c'est aussi de la propagande. Et cette propagande a marché auprès des intellectuels, censés avoir l'esprit critique aiguisé. On retrouve le même processus absurde lorsque Zemmour est accusé d'antisémitisme. Plus c'est gros, plus ça passe.

Cependant, le socialisme a fini par se dévaloriser aussi, le quinquennat de Hollande lui a été fatal, au moins pour un temps. Ce qui n'a pas empêché l'un de ses ministres et non des moindres, de se faire élire président de la République dans la foulée. Peut-être parce qu'il promettait d'abolir la distinction entre droite et gauche - au nom du progressisme, ce que je considère comme une idée marxiste.

Xavier NEBOUT

@ Catherine JACOB

J'aurais aimé que vous n’accréditiez pas la confusion entre âme et esprit.
L'Eglise aura commis une erreur capitale par son obstination à ignorer les religions anciennes, encore que Denys et Dyonisos...

Ceci dit, la pleine lune qui a tant d'influence sur la poussée des ceps et des cèpes, n'en aurait-elle pas une sur le niveau vibratoire des humains et par là même leur aptitude à communiquer avec les âmes des morts ?

Si on pose comme condition à cette possibilité que le mort ait été en état de sainteté à son dernier instant, on expliquerait beaucoup de choses, et peut-être l'origine de la confusion entre âme est esprit dès lors que l'âme du saint rejoint l'Esprit.

Voilà quelques portes ouvertes à la sagacité de nos petits camarades, n'est-ce pas, Marc Ghinsberg ?

Guzet

Une explication à la dévalorisation de la droite tient sans doute aux événements de la Seconde Guerre mondiale et à la vision manichéenne qui a occulté le fait que les choix de cette époque ont divisé la droite comme la gauche (qui parle de la droite dans la Résistance et de la gauche dans la Collaboration ?). Ce manichéisme est devenu une donnée permanente que ressassent tous les canaux de la communication culturelle (école, presse, etc.).

De la même façon, comment ne pas voir que les contestations en tous genres qui sont devenues l'habitus commun à la plupart de nos contemporains, sont héritées de la valorisation culturelle unilatérale des attitudes de rébellion et de révolte : héritage de la rébellion de juin 40 renforcé par la contestation généralisée du "il est interdit d'interdire" de 1968. Il faut du temps pour que les changements culturels pénètrent une société et on commence à peine à percevoir les conséquences concrètes de cet héritage culturel qui nous a progressivement modelés...

Robert Marchenoir

C'est curieux, je ne retrouve pas ces citations dans la page de Valeurs Actuelles en lien. Y aurait-il une version plus longue de l'interview ?

La déclaration de Finkielkraut me rappelle la description, par Jean-François Revel, de la gauche représentée par le magazine France-Observateur qu'il a dirigé : de gauche en principe et par principe, mais opposée à la presque totalité des forces de gauche de l'époque (communistes, SFIO...) ; et réduite à se retrouver dans un parti, le PSU, si microscopique que ses membres en étaient aussi les dirigeants.

Cette gauche était composée, dit Revel, de personnes fort aisées, ou bien occupant des postes prestigieux à l'université. Un milieu très confiné, donc. Mais l'essentiel était, et reste aujourd'hui, de revendiquer l'étiquette de gauche...

Finkielkraut ferait bien de se décomplexer un peu, et d'opérer cette translation vers la droite que Revel a faite il y a bien longtemps, à l'instar de nombreux autres intellectuels de valeur. Sans pour autant adopter le sectarisme qui se portait si bien dans son camp d'origine -- et continue de le faire.

La lecture de l'interview de Finkielkraut le dessine comme un réactionnaire modéré. Il en faut. On regrettera néanmoins qu'il avalise l'escroquerie réchauffiste, et qu'il prétende lutter contre "l'élevage concentrationnaire" (une expression qu'il devrait être le dernier à employer), lequel "ferait disparaître les bêtes de nos campagnes".

Je ne comprends pas la logique : les "élevages concentrationnaires" sont en ville ? les vaches cessent d'être des bêtes dès lors qu'elles pénètrent dans les étables des éleveurs nazis ? le retour de la Shoah dans nos campagnes exclurait l'existence de mignonnes petites fermes artisanales, style Martine découvre les animaux ?

Sur ce sujet, hélas, Finkie montre la nullité économique et scientifique qui est trop souvent l'apanage de nos "élites". Il est vrai que dans un pays où le ministre de l'Agriculture non seulement ne sait pas qu'un hectare est un carré de 100 mètres de côté, mais que 100 multiplié par 100 donne 10 000, Finkielkraut a des excuses.

Au passage, la journaliste qui lui pose la question est tout aussi nulle, puisqu'elle demande : "Un hectare, c'est combien, en mètres ?", formulation qui aurait valu cent lignes à copier à n'importe quel gamin de dix ans il n'y a pas si longtemps.

Remarquons pour finir que ce type est ministre de l'Économie aujourd'hui. La Frônce, probablement le seul pays du monde où le ministre de l'Économie ne sache pas compter. On s'étonne qu'ils ne soient pas capables d'équilibrer le budget...

Quant à Michel Onfray, c'est un gauchiste enragé. Le fait que d'innombrables et prétendus réactionnaires se retrouvent en lui montre assez qu'ils représentent la droite de gauche. Ou, plus exactement, la gauche qui se prétend un peu de droite, parce que les dégâts du communisme sont tellement évidents désormais, qu'on peut de moins en moins, décemment, se dire de gauche tout court.
______

@ caroff | 20 octobre 2019 à 17:59

Voilà. (J'apporterais quelques nuances, mais peu importe.)
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@ Philippe Dubois | 20 octobre 2019 à 12:38

Voilà. (Comment ça, je me répète ?)
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@ Lucile | 20 octobre 2019 à 12:43

Autrement dit : le socialisme, c'est mal.
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@ Herman Kerhost | 20 octobre 2019 à 14:16
"Finkielkraut n'appartient pas à un courant continu, mais à un courant alternatif continu."

Christian Gérondeau, polytechnicien et climato-réaliste, est sorti atterré d'une intervention concernant la production d'énergie qu'il a faite devant un groupe de députés et de sénateurs français. Il a constaté que pas un seul d'entre eux ne savait ce qu'était le courant alternatif.

Je ne m'étonne plus des fantaisies que j'ai lues ici sur les disjoncteurs différentiels.
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@ Exilé | 20 octobre 2019 à 11:19
"Qui donc en France sait ou se souvient que cette diabolisation de la droite remonte au Komintern - alors sous la férule de Staline - et qu'à l’époque les pays qui n'étaient pas gouvernés par un gouvernement communiste ou assimilé (un grand nombre) étaient qualifiés de 'fascistes' par cette organisation ? Français, réveillez-vous et apprenez au cas où vous ne le sauriez pas que Staline est mort. Vous pouvez sortir des abris."

Il est ressuscité. Le thaumaturge s'appelle Poutine (soutenu en cela par une bonne partie des Russes). Il continue à voir des nazis partout (du moins, quand il n'est pas occupé à réhabiliter le pacte hitléro-stalinien).
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@ François Unger | 20 octobre 2019 à 17:57

Votre interrogation sur la pertinence de la classification droite-gauche est légitime. Mais la réponse que vous y apportez montre que cette distinction est plus valable que jamais. Parler des "beaufs racistes et xénophobes" et des "bourgeois propriétaires des moyens de production" vous trahit. Cela vous place solidement dans le camp de la gauche, et même du marxisme.

Votre position est celle des communistes honteux, reconstitués ou qui s'ignorent. Le chic de l'avant-guerre comme de l'après-guerre était du côté des "compagnons de route". Désormais, il importe de donner le change, voire de se donner le change : même la proximité avec les idées communistes est devenue indécente, vu les faits enfin incontestables.

Les communistes vont donc utiliser ce vieux truc qui leur a si bien réussi par le passé (et que les islamistes réutilisent aujourd'hui) : prétendre qu'ils n'existent pas.

Quand l'URSS tenait le haut du pavé, la méthode était simple : d'innombrables communistes occidentaux étaient membres de leur parti local, mais de façon secrète. Un niveau de clandestinité encore plus poussé, utilisé en particulier en faveur des espions russes, consistait à ne pas les faire adhérer au Parti du tout. A l'opposé, les "compagnons de route" n'avaient pas leur carte, mais ils ne cachaient pas leurs sympathies communistes, et le Parti ne manquait pas de les pousser sur le devant de la scène.

En France, des méthodes encore plus amusantes ont été utilisées. Par exemple, prétendre que la Sécurité sociale est une assurance-maladie gratuite, alors que c'est le moyen qu'a trouvé le chef du Parti communiste français (mis au gouvernement par Staline) pour nationaliser la totalité de l'économie sans le dire.

Aujourd'hui, la méthode consiste à prétendre que le communisme russe a disparu avec l'URSS (faux), et que le communisme ne peut exister en Occident s'il n'existe pas en Russie (faux également : pour commencer, le communisme a été inventé en Europe occidentale... et en France, en particulier).

Puis on ajoutera une grosse louche de progressisme là-dessus, en prétendant que la distinction droite-gauche est obsolète, puisque c'est une manie de vieux c...

Enfin on déversera un tombereau de démagogie anti-médias, en prétendant que puisque les médias en parlent, c'est bien la preuve que c'est faux.

Dans votre cas, c'est bien la peine de prétendre que la distinction droite-gauche n'existe plus, pour la remplacer par des concepts aussi creux que "la condamnation de la violence, le respect de la loi, le respect des institutions, le respect de la démocratie et des acquis culturels européens" et "le respect des valeurs de notre République". Aaaah ! les fameuses valeurs de notre République ! Aussi fréquemment invoquées que jamais définies, et pour cause...

Il est un fait que les catégories de droite et de gauche ne suffisent plus à qualifier les courants politiques, et que la division entre les deux camps se brouille de plus en plus. Cela ne signifie pas qu'elle n'existe pas.

Plutôt qu'un rejet péremptoire de ces notions, il conviendrait de les compléter par d'autres, comme celles de progressisme, de conservatisme, d'autoritarisme, de libéralisme, de communisme ou de socialisme, d'identité nationale, de multiculturalisme, de mondialisme, de réalisme ethnique et racial, d'islamo-complaisance, de contre-djihad, de matérialisme, de foi, de souveraineté, de démocratie, de tyrannie, etc.

A ceux qui recherchent une réflexion perspicace et sérieuse sur le sujet, je conseille le blog d'Alexander Boot (en anglais). Non que je sois systématiquement d'accord avec lui, mais cet ancien publicitaire britannique ayant fui le KGB de son pays natal, dépourvu de toutes références universitaires, ayant fait sa carrière aux États-Unis et résidant en France (à mi-temps), a des choses infiniment plus intelligentes à dire sur la question que "c'est parce que je suis de gauche que je ne suis plus de gauche". Peut-être, d'ailleurs, est-ce parce qu'il n'a jamais été de gauche...

semtob

Cher Philippe,

Il est très étonnant de découvrir les auteurs qui inspirent des oeuvres.
Pour Alain Finkielkraut, il est question de Kundera, de Levinas et de Hannah Arendt. Or, Kundera s'inspirait de Kafka et de Nietzsche.
La complexité du monde est ainsi bien résumée.

Hidalgo a décoré Pierre Rabhi dont les oeuvres préférées étaient celles de Rudolf Steiner. Son maître à penser était un occultiste autrichien, créateur de l'anthroposophie présentant une grande porosité avec l'extrême droite nazie.

Les féministes d'aujourd'hui sont pour certaines une voie ouverte à l'obscurantisme et se revendiquent de gauche.

Le livre de chevet de Macron est l'oeuvre de Nietzsche et s'inspirer du néant, cela ne peut préfigurer que d'un avenir chaotique.

Hollande prétend apporter dans les écoles un livre politique sur la République, ce qui fait penser au Pétain de la deuxième guerre.

Alors, votre question est étrange parce qu'après avoir soutenu Sarkozy, vous avez exprimé la sensation d'une nouvelle respiration avec Hollande et faites souvent l'apologie de Macron et de Bayrou.

Etre soi-même avant d'applaudir le nouveau roi est préférable à l'adhésion changeante. Restez vous-même Philippe et votre discours sera mieux entendu, ce qui est le cas pour votre défense de la liberté d'expression.

Il existe une préparation de fronde "En marche" de 70 députés qui rejoindront à pas feutrés le parti socialiste et la droite va faire de même.
"En marche" vit son agonie et les alternances vont revivre.
Il sera plus pertinent de se sentir proche de valeurs républicaines lorsque la confusion aura cessé.
françoise et karell Semtob

Achille

@ Michel Deluré | 20 octobre 2019 à 18:16
« Ce qu'a changé EM, c'est la méthode, en amenant des gens d'horizons différents à essayer de travailler ensemble. Mais est-ce que le clivage gauche-droite constituait un obstacle à ce qu'il en soit de même ? Je ne le crois pas. »

Le fait d’avoir réussi à rapprocher des gens d’horizons différents pour faire face aux difficultés que rencontre le pays depuis la crise économique mondiale de 2008 est plutôt une bonne chose.
La solution ne réside pas uniquement dans les propositions de gauche, pas davantage dans celles de droite. Elle se situe dans un subtil assemblage des deux.
Le temps du « toujours plus » que certains syndicats s’obstinent à vouloir préserver au nom des avantages acquis obtenus lors des Trente Glorieuses, c’est terminé. Sinon la France risque de se retrouver dans une situation comparable à celle qu’a connue la Grèce il y a quelques années et surtout ce sont nos enfants et petits-enfants qui devront régler l’ardoise.
Certaines dispositions ne sont pas très agréables mais c’est le prix à payer pour que le pays retrouve le chemin de la prospérité et du plein emploi.

Exilé

@ Marc GHINSBERG
« Vous n’êtes même plus obligés de vous planquer derrière un pseudo ! »

Mais au cas où vous l'ignoreriez, il a une nombreuse descendance idéologique, dont une partie vit en France, sans parler des nouveaux venus...

Ceci dit, je ne me « planque » pas derrière un pseudo, Philippe et Pascale Bilger ainsi que quelques intervenants ont mon adresse courriel, mais j'ai divers homonymes avec lesquels que je ne voudrais pas créer de confusion.

Nathalie DP


À Neuilly « il suffit de traverser la rue » de Villiers pour admirer un couple qui s'est fait « un pognon de dingue ».

Michelle D-LEROY

Avant toute chose, il faut bien constater que l'évolution politique depuis quelques années et depuis 2017 en particulier, a fait bouger les lignes et que plus personne ou presque ne sait ce qu'est la droite et la gauche.

Emmanuel Macron nous a claironné sur tous les tons qu'il n'y avait plus de droite ni de gauche, penser autrement serait ringard. Et c'est ainsi que nous avons vu beaucoup de leaders PS, PCF, LR rejoindre le parti de Macron, certains pour la bonne soupe, d'autres si peu de droite, si peu de gauche ne savaient plus où ils se trouvaient, donnant raison à Marine Le Pen qui, pendant des années a raillé "l'UMPS" pour dire que c'était blanc bonnet et bonnet blanc. Macron mettait en œuvre ce qu'elle avait moqué pendant des années.

Exit le communisme de papa, celui qui justement était censé défendre les gens modestes, exit le socialisme qui fustigeait le capitalisme, les gens riches, le tout-commerce.
Quant à la droite dite traditionnelle et les centristes qui ont toujours été complexés face au PS, à court d'idées et de convictions, ils ont choisi LREM.

Les vrais marqueurs de la droite aujourd'hui sont : l'identité française, la lutte pour la sécurité et contre la violence, la sauvegarde de la civilisation judéo-chrétienne et la maîtrise des flux migratoires. Dans une moindre mesure défendre les classes moyennes supérieures les plus attaquées, les plus malmenées par ce gouvernement qui privilégie -sans doute de par sa composition multipartis - les grosses fortunes et les très pauvres.

C'est donc sans doute parce que AF parle de ces sujets qu'il semble de droite mais ne veut pas l'avouer, comme certains commentateurs l'ont dit avant moi, il en a un peu honte contrairement à Eric Zemmour qui lui a le tort de s'en vanter, ce qui lui vaut tant de haine et de rejet.

A l'opposé, les marqueurs de la gauche aujourd'hui sont essentiellement sociétaux : nouvelles formes de familles, laïcité revisitée qui vise à étouffer ce qui reste de catholicisme tout en défendant les signes ostentatoires de l'Islam, la liberté totale (sexualité, drogue, immigration sans limite, multiculturalisme…), le mondialisme rejoignant en cela l'idée de l'Internationale socialiste à la Trotski. Un changement dans la continuité en quelque sorte.

Nos hommes et femmes politiques ont brouillé les codes à souhait pour ne pas avoir à trancher, par facilité intellectuelle, pour se faire valoir dans le camp adverse. A Dijon, Julien Odoul n'a même pas été suivi par ses copains RN.
Jean-Michel Blanquer est vilipendé à LREM pour avoir dit une simple banalité inconsistante et sans conséquence pour les mères voilées : "Le voile n'est pas souhaitable dans l'espace public".
Jean-François Copé moqué après son histoire de pains au chocolat pendant le Ramadan, vient maintenant nous dire que la montée de l'Islam est juste une obsession RN, etc., etc.

Le recul est permanent car aujourd'hui c'est honteux de se dire de droite dont la majeure partie des idées se trouveraient forcément à la droite de la droite, et lorsqu'Alain Finkielkraut dit : "C'est parce que je suis de gauche que je ne suis plus de gauche", il essaye de se défausser pour ne pas être montré du doigt, comme tant d'autres.

Le mal français actuel, dans cette France déboussolée, désorganisée, qui cherche son avenir politique, social et sociétal face aux enjeux mondiaux, au progressisme et à la mondialisation sans limites de nos politiques, est de renvoyer toujours et encore la droite à la dernière guerre et à la collaboration. Pour la faire taire. C'est en fait une forme de chantage.

Tant que les chaînes ne seront pas brisées de ce côté-là, on ne pourra pas avancer, relever la tête face par exemple à l'Islam dévoyé, à l'immigration sans limites. Car bien sûr les socialistes de la macronie en usent et en abusent.

Isabelle

Manifestation contre l'islamophobie :

Pancarte affichée par une voilée où il est écrit : "Francaise musulmane et voilée, si je vous dérange je vous invite à quitté MON PAYS"

https://twitter.com/W_Alhusseini/status/1185632268162945024

Une photo vaut mieux qu'un long discours pour comprendre la situation en France.

Patrice Charoulet

« ZEMMOUR & NAULLEAU », STOP OU ENCORE ?

Je connais Eric Zemmour et Eric Naulleau depuis des lustres. Je sais très exactement ce que chacun pense. Et j'écoute en replay l'émission « Zemmour et Naulleau », puisque le CSA n'a pas autorisé Paris Première à être une chaîne gratuite.
Je n'écoute jamais l'émission de Cyril Hanouna, qui n'a pas d'intérêt à mes yeux.
Mais YouTube me proposant diverses vidéos, je vois un titre alléchant : dans cette émission, me dit-on, on va apprendre si Naulleau veut cesser de dialoguer avec Zemmour.
J'ai donc écouté pour une fois une partie de cette émission.

L'animateur fait d'abord parler Naulleau, puis demande à une dizaine d'habitués de montrer une pancarte « Oui » ou « Non », puis d'expliquer assez brièvement pourquoi Naulleau doit ou ne doit pas continuer ce dialogue et donc cette émission. Deux participants sont contre en disant qu'il ne faut pas cautionner des idées qui n'ont pas à être émises. Les autres, très majoritaires, disent que Naulleau doit continuer pour s'opposer aux idées de Zemmour.
Personne dans cette émission n'a dit : Naulleau doit continuer car cela permet d'entendre les idées de Zemmour. Autrement dit, nul n'était zemmourien.
Et j'apprends, en fin d'émission, que Naulleau va continuer. Et moi aussi je vais continuer à les écouter.

hameau dans les nuages

@ jack | 20 octobre 2019 à 15:45

Ce n'est pas le problème de faire envie ou pas envie. On ne mégote pas sur la couleur d'une bouée dans une mer tempétueuse. C'est regrettable mais c'est comme ça quand il s'agit de sauver sa peau. Après, il y a les martyrs comme Aliocha...

Marc GHINSBERG

@ Exilé
« Français, réveillez-vous et apprenez au cas où vous ne le sauriez pas que Staline est mort.
Vous pouvez sortir des abris. »

Vous n’êtes même plus obligés de vous planquer derrière un pseudo !

Michel Deluré

Dans l'épilogue de son ouvrage « Nous autres, modernes », AF fait allusion à cette pollution lumineuse qui prive en fait une grande partie de l'humanité de la vision du ciel par une belle nuit.

De la même façon que cette pollution a pour conséquence la perte pour l'être humain de repères célestes, nous pouvons imaginer que le bouleversement brutal du paysage politique intervenu en 2017 a fait perdre à AF, comme d'ailleurs à beaucoup d'autres citoyens, les repères qu'il pouvait avoir dans cet univers politique, au point de ne plus trop savoir au final où il se situe.

Qui en effet, ne s'identifiant pas aux extrêmes, est en mesure, par rapport à ses valeurs, à ses convictions, de se retrouver dans cette vaste nébuleuse fourre-tout que constitue aujourd'hui LREM ?

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@ Achille 20/10 07:48
« Avec EM plus rien ne sera comme avant. Il a cassé le logiciel gauche-droite... Il faut désormais réapprendre les nouveaux codes ».

Je ne suis pas aussi convaincu que vous qu'EM ait à jamais cassé le logiciel gauche-droite.
Des dissensions ne se font-elles point jour au sein même de LREM actuellement avec l'appel à la création d'un pôle de gauche au sein de cette majorité ?

Toute démocratie repose sur un clivage entre une majorité et une opposition, clivage qui se fonde sur des valeurs, des convictions que chaque citoyen porte en lui.
Tel citoyen donnera la primauté à telle valeur, considérera que telle conviction doit dicter telle action et pour tel autre citoyen, ce sera l'inverse.
Cela est naturel et ce ne sont pas les simples appellations données à ces courants, ici gauche-droite, là républicains-démocrates, ailleurs conservateurs-travaillistes, etc. qui y changeront quelque chose.
Si « les Français ne se feront plus balader entre droite et gauche » comme vous l'écrivez, ils se feront alors toujours balader, soyez-en certain, entre de nouvelles alternatives et peu importe leur nom.

Ce qu'a changé EM, c'est la méthode, en amenant des gens d'horizons différents à essayer de travailler ensemble. Mais est-ce que le clivage gauche-droite constituait un obstacle à ce qu'il en soit de même ? Je ne le crois pas.
Pour l'instant, l'équipage a tenu bon. Mais en sera-t-il toujours ainsi lorsque le vent va forcir et que la mer va devenir tempétueuse ?

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