Je rassure ceux qui visitent régulièrement ce blog. Je ne suis pas obsédé par Eric Zemmour mais le 3 octobre l'excellente émission C à vous, dans ses magnifiques nouveaux locaux, avait bien voulu m'inviter à propos de mon dernier livre "Le mur des cons", et une question a naturellement remis le polémiste dans le débat pour discuter de la liberté d'expression, de sa force démocratique mais aussi de ses nécessaires limites.
J'ai tenté d'aller au plus vrai, au plus juste pour ne pas éluder les courtoises interrogations qui m'étaient adressées. J'ai rappelé que, comme Frédéric Taddéï, j'étais totalement favorable à la liberté mais jusqu'à la loi. On m'a répondu que le passé avait tranché puisqu'Eric Zemmour avait déjà été condamné. Cela ne me semblait pas suffisant pour qu'il soit considéré d'emblée comme coupable pour son intervention dans un présent récent, à la convention de la droite. Je crains fort que l'enquête qui a été ordonnée n'aboutisse à son renvoi devant le tribunal correctionnel et à une probable condamnation.
A l'égard d'Eric Zemmour, je n'ai pas du tout la même attitude que ceux, plus politiciens que réfléchis, qui l'approuvent sans réserve ou feignent une solidarité judiciaire d'autant plus facile à proposer qu'ils n'auront pas à la supporter. Je l'ai défendu quand j'estimais que sa cause, ses propos, ses écrits ne méritaient pas la moindre qualification pénale, sauf dans une démocratie rabougrie, et qu'il n'était pas le diable que ses ennemis indignés et/ou jaloux se plaisaient à voir en lui.
En même temps je n'ai cessé de le mettre en garde parce que le talent, le savoir, l'intelligence et l'oralité libre ont une rançon : s'ils n'échappent pas à la volupté de la frénésie et de l'outrance, ils tombent dans un extrémisme et une globalité coupables. Une pensée extrême a évidemment le droit d'exister mais à condition qu'elle prenne toutes les précautions de langage pour ne pas paraître s'appliquer indistinctement à tous quand l'équité commande de ne viser qu'une minorité. Prendre la partie pour le tout est une tentation dangereuse qui met à mal la réalité, la vérité. Elle fait plaisir à son auteur mais ne peut pas éclairer faute de pertinence. J'entends bien qu'il est épuisant de s'adonner à chaque instant à une lucidité pugnace mais qui ne déborde jamais.
Le vice de la verve sarcastique de Zemmour est qu'elle succombe à la tradition de la maxime française : la généralité. Il doit faire attention à l'avenir mais l'ostracisme bat déjà son plein : il est clair qu'il trouvera toujours auprès de lui des soutiens prêts à être intrépides, par Zemmour interposé, pour l'envoyer vers d'inévitables casse-pipes judiciaires !
Il ne faut pas omettre non plus, pour analyser ce qui est reproché à Eric Zemmour, son attitude de guingois depuis plusieurs mois. Essayiste, journaliste, écrivain, il est aussi sollicité comme une personnalité politique qui pourrait sauver la droite de la droite, gaulliste, souverainiste et patriote. Il a beau récuser ce rôle et à juste titre, car il serait aussi peu fait pour cela que pour la mesure. Aiguillon, influenceur oui mais surtout pas acteur ! Il le sait, il s'en défend mais il est flatté. La convention de la droite a manifesté à quel point il était gêné : se mélangeaient dans son discours la vision acerbe du journaliste réaliste et l'espérance du politique contrarié.
Cela ne sert à rien de fustiger Eric Zemmour sur le plan moral pour quelques absurdités indiscutables qu'il a proférées. Il vaut mieux lui dire pourquoi il fonctionne mal depuis quelque temps et combien il se détruit lui-même par des provocations dont la forme efface ce qu'elles pourraient avoir, pour des citoyens de tous bords prêts à écouter et éventuellement à penser contre eux mêmes, de stimulant.
C'est à cause de cette approche honnête - loin de l'idolâtrie et de la haine - que je tiens à attirer l'attention sur un article du Monde qui n'est pas la publication la moins critique à l'encontre d'Eric Zemmour. Ce n'est pas la première fois que j'apprécie le journaliste Nicolas Truong dont on perçoit évidemment les hostilités intellectuelles et idéologiques mais qui les domine pour nous éclairer, selon lui, sur "Restaurer plutôt que conserver, le nouveau credo d'Eric Zemmour".
Ce qui me gêne dans l'analyse tient à ce que le désir de restauration est perçu forcément comme négatif, telle une régression. Je ne vois pas au nom de quoi, dans une temporalité qui ne s'honorerait pas que du futur, non pas la nostalgie mais au moins la reconquête d'une certain passé ne serait pas salubre. Il n'y a pas d'indécence intellectuelle ni de malfaisance républicaine à regretter des moments forts, des vertus rares, des institutions exemplaires, des pratiques irréprochables, éloignés ou non de nous. Un pouvoir politique de droite ou de gauche, s'il voulait bien se libérer de son enfermement idéologique, n'aurait-il donc pas le droit de s'assigner aussi pour ambition de faire revenir le meilleur d'hier pour lutter contre l'intolérable et si justifié déclinisme d'aujourd'hui ? Au nom de quoi le progrès authentique ne serait-il que DEVANT ?
J'admets, comme Raphaël Enthoven l'a dit, que probablement on ne reviendra jamais sur une liberté mais il y a tant d'autorité, d'ordre, d'intégrité, d'excellence et de morale à réactualiser dans beaucoup d'autres domaines, que restaurer suffirait largement à un destin présidentiel.
ENCORE ONFRAY
Michel Onfray, on le sait, est le philosophe français vivant le plus vendu en France et dans le monde. Qu'on s'en réjouisse ou qu'on le regrette. Il a été invité mille fois à la télé comme à la radio.
Dans l'émission « Zemmour et Naulleau » du 9 octobre, il a été l'invité principal.
Il a dit cent fois depuis des lustres qu'il était de gauche, mais pas marxiste, et qu'il était proudhonien. Il a rarement développé les raisons de son proudhonisme. Cette fois, on lui a demandé des précisions.
Il les a données. Laissant de côté l'antisémitisme (avéré), et la misogynie (avérée) de Proudhon, Onfray aime chez ce philosophe du XIXe siècle son éloge de « la mutualisation, de la coopérative, de l'autogestion, du fédéralisme ». Zemmour lui a objecté que cela n'avait jamais marché nulle part, et qu'il était utopiste.
Dernière minute : finalement Zemmour commence lundi 14 octobre à 19h sur CNews. Malgré les tempêtes récentes et antérieures.
Rédigé par : Patrice Charoulet | 11 octobre 2019 à 10:41
@ Patrice Charoulet | 09 octobre 2019 à 17:33
« Il y a deux ans, j'avais écrit ceci : blablabla... »
Dites-moi M. Charoulet, ne seriez-vous pas, par un heureux hasard, extralucide ? Que dis-je extralucide, voyante ! N'ayons pas peur des mots !!
Oui, j'ai de fortes présomptions, d'ailleurs un faisceau d'indices concordants et convergents m'indique et me signale qu'en effet, vous êtes vraiment très fort, excessivement doué...
C'est pourquoi j'ose venir quémander une faveur, une aumône en quelque sorte, oui, en vérité, j'aimerais beaucoup savoir si lorsque tout ira bien et que j'aurai des amis, sans plus de mystères, sans plus de jalousies, je pourrais disposer d'une pension de retraite égale ou supérieure à mes espérances ?
Dans l'hypothèse où votre chakra, ou votre don ou votre connaissance détiendrait un semblant de réponse, alors je vous supplie de m'en faire part afin de me permettre de trinquer à la bonne vôtre !
PS : Je viens de lire dans les pages du Monde que je ne lis jamais, car cela me prendrait au moins une journée, que Tibère a un jour traité comme il convient l'extralucide imprévoyant...
Rédigé par : duvent | 10 octobre 2019 à 19:47
Ménard, déjà, avant Zemmour
Ménard, pour avoir écrit que dans une école de sa ville 91 % des élèves étaient musulmans, avait été traîné en justice par sept associations, pour "incitation à la haine". La Cour de cassation l'a finalement relaxé. Après deux ans de procédure.
Rédigé par : Patrice Charoulet | 10 octobre 2019 à 07:40
ZEMMOUR (suite)
Je ne lis pas Le Monde du premier mot au dernier (il me faudrait deux heures). Il m'arrive d'y lire deux ou trois articles, sur des sujets qui m'intéressent. Et, généralement, je parcours les tribunes libres.
Dans Le Monde du 9 octobre, une belle signature, dans les tribunes libres, celle de Dominique Schnapper, fille de Raymond Aron. J'ai lu son texte.
Je signale une autre tribune libre. La dame qui a écrit ça, Mémona Hintermann, fut membre du CSA il y a quelques années.
Elle qualifie Zemmour ainsi : « l'homme d'extrême droite ». Elle dit que son discours d'une demi-heure dans une fameuse convention était « un appel à la guerre civile ». En conséquence elle demande « l'arrêt du signal de LCI ». Pas moins.
Il y a deux ans, j'avais écrit ceci : « Zemmour un jour sera chassé des tous les journaux, de toutes les radios, de toutes les télés ». C'était, à mes yeux, sûr et certain. Mais j'ajoutais que je ne savais pas quand cette exclusion aurait lieu.
Nous y sommes presque. Viré de RTL, dénoncé par la SDJ... du Figaro (!) , blâmé par Naulleau et la présentatrice de l'émission Zemmour & Naulleau du 2 octobre, tout cela sent la fin pour lui. On le traîne en justice. Sera-t-il un jour condamné à une peine de prison ferme ?
En attendant, une dame réclame, dans Le Monde, la fermeture de LCI.
Rédigé par : Patrice Charoulet | 09 octobre 2019 à 17:33
Courageuse analyse du cas Zemmour, par Alain Finkielkraut.
Rédigé par : Valéry | 08 octobre 2019 à 10:06
Des mesures contre l’immigration ? Un demi-siècle de retard !
Rédigé par : Nathalie D | 08 octobre 2019 à 09:47
@ Michel Deluré | 07 octobre 2019 à 09:08
Que Zemmour en fasse trop, c'est évident, mais que faire d'autre ?
Il sonne le tocsin avant que le clocher ne se transforme en minaret !
Rédigé par : Tipaza | 08 octobre 2019 à 09:01
@ Mary Preud'homme | 07 octobre 2019 à 23:00
Vous avez oublié le "spécial France" !
Je ne cherche pas à vous convaincre, j'explique, en essayant d'éviter de lâcher des données classifiées ; on ne discute pas avec une monomaniaque.
Rédigé par : revnonausujai | 08 octobre 2019 à 08:34
@ Mary Preud'homme
Les services d'espionnage, de sécurité sont réputés parmi les meilleurs du monde. Je pense qu'il faudrait les imiter, prendre leurs conseils. Les politiques et les professionnels français accepteraient-ils ?
Rédigé par : Noblejoué | 08 octobre 2019 à 00:31
@ Michel Deluré | 07 octobre 2019 à 09:08
Je comprends bien votre objection, mais je me demande si Zemmour cherche à faire passer un message.
Je pense plutôt qu'il cherche à donner une voix à ceux que le niveau d'immigration de populations de religion musulmane affole, et qui s'inquiètent de l'installation progressive de l'Islam en France...
Comme le gouvernement continue de mener la politique des gouvernements précédents en la matière, Zemmour répète inlassablement qu'il est contre et qu'il trouve cela très néfaste pour la France. Et il dit pourquoi. C'est mal vu, très mal vu, il frise en permanence l'illégalité. Il a affaire à la justice. Les gens au pouvoir l'accablent de leur mépris, et les médias de leur réprobation morale et civique. Quoi qu'il dise, ils sera honni par certains. Alors un peu plus un peu moins...
La polarisation est telle sur ce problème qu'il n'y a pas vraiment de débat, il n'y en a d'ailleurs jamais eu, toute personne souhaitant qu'on débatte de la question est déjà plus ou moins suspecte d'islamophobie. On n'est pas dans les conditions normales d'un débat.
On peut souhaiter comme vous que Zemmour formule ses pensées de façon plus diplomatique. Ce n'est pas dans sa nature. Mais il s'est quand même taillé une place non négligeable, sa notoriété est grande, il fait réagir les gens. C'est déjà beaucoup.
Rédigé par : Lucile | 07 octobre 2019 à 23:34
@ revnonausujai | 07 octobre 2019 à 21:58
"...j'ai été habilité SD, voire plus, durant toute ma carrière."
Voire plus... c'est-à-dire TSD... Plutôt Diamant, Vulcain, Cosmique ou Rubis ? Mazette ! Vous feriez donc partie des quelques rares personnes en France habilitées "Très secret défense".
Ouah ! Y'a du très très lourd sur ce blog !
Rédigé par : Mary Preud'homme | 07 octobre 2019 à 23:00
@ Mary Preud'homme | 07 octobre 2019 à 18:33
Ne vous fatiguez pas à m'expliquer les nuances entre niveaux d'habilitation et besoin d'en connaître, à part les deux premières années, j'ai été habilité SD, voire plus, durant toute ma carrière.
Si les policiers font une fixation sur la différence entre eux, puissants seigneurs, et les manants que sont les agents administratifs, ils ont bien tort ; le terroriste, lui n'a pas fait la différence puisqu'il a occis indifféremment des personnels des deux catégories.
La seule particularité des policiers, c'est qu'ils disposent de pouvoirs de... police, qu'elle soit judiciaire ou administrative, ce qui reste marginal dans la mission de renseignement, en dehors de la répression des agents ennemis, mais là on est déjà plus dans le CE que dans le Rens.
Il est d'ailleurs à noter que les vrais agents du rens, eux, quand ils sont civils, ont le statut de secrétaires administratifs spécialisés. Comme quoi !
Rédigé par : revnonausujai | 07 octobre 2019 à 21:58
@ revnonausujai | 07 octobre 2019 à 11:41
A un commentateur qui confondait un agent administratif catégorie C avec un policier, j'ai simplement indiqué que les employés administratifs n'étaient pas des policiers. Une précision qui a son importance en premier lieu pour les policiers eux-mêmes...
Aussi auriez mieux fait de relire le texte de l'intervenant auquel je faisais une réponse de circonstance au lieu de sauter sur un bout de phrase comme un cabri !
Par ailleurs ayant exercé moi-même une profession où j'étais habilitée SD, je puis vous dire que cela ne donne pas automatiquement et sans contrôle de la hiérarchie accès à tous les documents sensibles, mais seulement à quelques-uns - utiles - dans le cadre du service ou de la filière à laquelle vous appartenez...
Précisions concernant l'accès des personnes habilitées "confidentiel et secret défense" aux informations ou aux supports classifiés :
"Deux critères doivent être satisfaits pour accéder à une information classifiée :
•le besoin d’en connaître, soit la nécessité impérieuse, évaluée par l’autorité hiérarchique, d’accéder à cette information pour la bonne exécution d’une fonction ou d’une mission précise ;
•l’habilitation de sécurité, soit l’autorisation d’accéder à des informations classifiées au niveau requis et précisé dans la décision.
"Le besoin d’accéder à des informations ou supports classifiés est apprécié de façon mesurée par l’autorité hiérarchique de l’intéressé et régulièrement réévalué, y compris si nécessaire au cours de la durée de validité de l’habilitation, au regard notamment de l’évolution de la situation familiale de l’intéressé et également de la fréquence d’accès effectif du titulaire du poste visé à des informations classifiées au niveau concerné.
"Les fonctions justifiant l’accès à des informations classifiées sont répertoriées dans un catalogue des emplois, actualisé régulièrement et tenu par l’autorité compétente au sein de chaque service de l’Etat et organismes publics ou privés".
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@ sbriglia
J'ai fait remarquer à Marchenoir qu'un syndicaliste policier ne parlait qu'au nom de sa corporation et non en qualité de responsable policier, dès lors que les hauts gradés de la police de même que leurs subordonnés étant tenus à une obligation de réserve ne peuvent s'exprimer ès qualités, à l'exception de quelques cas rarissimes et soumis à l'approbation du ministère de l'Intérieur.
Que fallait-il ajouter de plus pour contrer ses "arguments" ou plutôt ses erreurs ? Sinon lui dire qu'un syndicaliste ne parlait qu'avec sa casquette de syndicaliste. Pas de quoi en faire un radotage interminable à tiroirs comme il est coutumier sur le moindre sujet !
Quant au terme ironique qui vous a choqué - coco - je vous ferai remarquer qu'il est plutôt gentil dans ce contexte, comparé à tout ce que Marchenoir m'a sorti comme propos injurieux et persifleurs, sans que vous veniez sur ce blog le remettre à sa place, mais au contraire l'encensant comme une idole à chaque nouveau coup de boutoir !
Rédigé par : Mary Preud'homme | 07 octobre 2019 à 18:33
@ Mary Preud'homme | 07 octobre 2019 à 01:24
Le sieur Harpon n'avait certes ni le titre ni le statut de policier, mais habilité SD et employé dans un service de renseignement, il avait accès à des informations autrement sensibles que ne l'ont la plupart des policiers. En dehors de la perte physique, infiniment regrettable, des quatres agents, les dégâts invisibles peuvent être considérables, qui vont de la fuite de renseignements utilisables pour de futures actions terroristes, à la perte de confiance des services partenaires et à, comment dire, une prudence très vigilante dans les échanges afin d'éviter compromission des moyens et sources.
Rédigé par : revnonausujai | 07 octobre 2019 à 11:41
@ fugace | 06 octobre 2019 à 16:24
C'est la confirmation que nous ne sommes pas au bout de nos peines. Ça fiche quand même un sacré coup de bourdon, aggravé par l'inertie ambiante et l'aveuglement délibéré des autorités. Ça n'a pas l'air mieux en Belgique, mais ce n'est pas une consolation. Si au moins on avait l'exemple d'un pays européen qui montre ce qu'il faut faire.
Rédigé par : Lucile | 07 octobre 2019 à 10:33
@ Mary Preud'homme
« ...avec la venue violente ensuite dès 1970 des radicalisés et fondamentalistes de la pire espèce qui ont pris l'ascendant et n'ont de cesse depuis que d'asservir et recadrer au nom de l'islam en général et la charia en particulier, non seulement leur propre pays, mais aussi celui de leurs anciens colonisateurs... »
Cela dépasse le cadre des seuls colonisateurs et implique également les « Croisés » (dont nous sommes supposés être les héritiers) et peut parfois même se traduire pour certains par la volonté de venger entre autres la perte de l'Andalousie...
Alors que nous sommes conditionnés par le rythme infernal imposé par une information en temps réel mêlant le futile et l'essentiel qui ne nous permet pas de prendre du recul et alors que notre cervelle de colibri nous empêche de nous souvenir de ce qui s'est passé la semaine dernière, nous sommes confrontés à des gens qui vivent dans le temps long et qui ont de la mémoire.
Rédigé par : Exilé | 07 octobre 2019 à 09:59
"Le gars n'est pas responsable policier, coco ! C'est juste un syndicaliste lambda préposé à parler dans le poste une langue de bois aseptisée et convenue, dès lors que les vrais responsables de la police nationale, tous grades confondus, n'ont pas le droit, eux, de même que leurs homologues gendarmes, en vertu d'une obligation de réserve imbécile, de s'exprimer ès qualités... Vu ? "
Rédigé par : Mary Preud'homme | 06 octobre 2019 à 23:19
Mary, quelques questions :
- En quoi être membre d'un syndicat de la police, et donc nécessairement membre de ce corps, amoindrit-il le discours de l'intéressé ?
- En quoi les discours des syndicalistes sont-ils nécessairement "aseptisés et convenus" ?
- En quoi l'obligation de réserve "imbécile" (sic) de ses collègues disqualifie-t-elle la prise de parole de Monsieur Travers ?
- Monsieur Harpon n'était pas policier... mais, excusez du peu, il était informaticien habilité secret défense, dans un service visant à détecter la mouvance islamique : ne pensez-vous pas qu'à ce niveau de fonction il peut faire plus de dégâts que le commissaire de police d'Argenton-sur-Creuse ?
Nous connaissons votre animosité pour Robert Marchenoir : mais pour lui apporter la contradiction il est souhaitable de contrer ses arguments pied à pied et de ne pas se laisser aller à l'invective gratuite et passionnelle... sinon vous perdez tout crédit.
Que diriez-vous par ailleurs si Robert Marchenoir vous interpellait "cocotte" : sans doute qu'il est d'une insigne et puérile vulgarité...
Rédigé par : sbriglia@Mary | 07 octobre 2019 à 09:48
@ Claude Luçon 23h36
"Il ne comprend pas que les jeunes générations de dirigeants musulmans au Qatar, à Dubaï, en Arabie saoudite et autres veulent sortir leur pays du Moyen Âge, mais que la tâche est dure ! Ils veulent faire ce que font les rois du Maroc et de Jordanie et ce que réclament les Tunisiens et les Algériens."
Je crains que vous ne confondiez désir d'accéder à des biens de consommation identiques à ceux que l'Occident se dispute, le cas des Maghrébins, ou, en ce qui concerne les Arabes du Moyen-Orient, de s'assurer que les recettes du pétrole servent à leur bien-être (grosses voitures de luxe, urbanisme démesuré, etc.) et "sortir du Moyen Âge"...
Le "Moyen Âge" (je dirais le Coran et ses préceptes) reste encore bien ancré dans leurs têtes !
Rédigé par : caroff | 07 octobre 2019 à 09:29
@ Lucile 06/10 16:25
@ Exilé 06/10 16:46
Si sur le fond je suis en accord avec votre point de vue, la question qu'en fait je soulevais était de savoir si à partir d'un certain point, donnant à la forme la primauté sur le fond, on ne réduit pas ce dernier à un rôle secondaire, on n'en affaiblit pas au final son impact.
Choisir cette voie, n'est-ce pas prendre le risque justement de ne plus s'adresser qu'à l'auditoire qui est acquis à vos thèses, de rendre ainsi votre propos moins audibles, sans bénéfice donc de convaincre ceux qui sont disposés à l'écoute et à la réflexion ?
Il est des moments où il est certes bon de taper du poing sur la table, de ne pas enrober ses paroles ou ses écrits dans un bel emballage mais je sais aussi par expérience que cette voie n'est pas la seule, notamment en termes d'efficacité, pour faire passer un message et obtenir un résultat.
Rédigé par : Michel Deluré | 07 octobre 2019 à 09:08
@ Claude Luçon | 06 octobre 2019 à 23:36
Si je vous comprends bien, Harpon a mal négocié le virage dans un couloir de la Préfecture, plantant son harpon, pardon son couteau, dans le ventre de son collègue puis a fait un tête-à-queue suivi d'un tonneau, blessant mortellement trois autres collègues...
Vitesse excessive ? Sol lavé au savon noir et mal rincé ?Manquait-il au sol les balises indiquant un sol glissant ? Ses babouches étaient-elles lisses ?
L'enquête avance... religieusement.
Rédigé par : hameau dans les nuages | 07 octobre 2019 à 08:54
Tweet récent de Gilles-William Goldnadel à propos des faits reprochés à Eric Zemmour:
« Que j’aurais aimé une telle diligence du parquet de Paris lorsque je lui ai déféré vainement des livres islamistes vendus en grande surface appelant au massacre des chrétiens et des juifs. Vigilance procédurale idéologiquement variable. »
Rédigé par : Exilé | 07 octobre 2019 à 08:36
@ Claude Luçon, 6 octobre 2019 à 23:36
"A ce jour, la France n'est pas un pays musulman et ne risque pas de le devenir."
"Il ne comprend pas que les jeunes générations de dirigeants musulmans au Qatar, à Dubaï, en Arabie saoudite et autres veulent sortir leur pays du Moyen Âge, mais que la tâche est dure ! Ils veulent faire ce que font les rois du Maroc et de Jordanie et ce que réclament les Tunisiens et les Algériens."
"Pourquoi croyez-vous qu'ils modernisent à tout-va ? Qu'ils passent de la tente de bédouin aux immeubles ultramodernes de 800 mètres et même 1 000, du chameau à la Mercedes ? Ce faisant, qu'ils doivent assurer leur propre sécurité en assumant des attitudes équivoques !"
Alors là j'en suis sûre, Claude Luçon en est resté aux années soixante, soixante-dix où il apparaissait effectivement que l'aspiration de nombre de pays musulmans était de se moderniser, s'européaniser et rejeter sans regret la part de l'islam rétrograde notamment pour les femmes qu’il tenait enfermées dans un carcan de contraintes moyenâgeuses.
Or aujourd'hui on est bien loin de ce progressisme fantasmé, célébré un temps du Maroc à l'Iran, avec la venue violente ensuite dès 1970 des radicalisés et fondamentalistes de la pire espèce qui ont pris l'ascendant et n'ont de cesse depuis que d'asservir et recadrer au nom de l'islam en général et la charia en particulier, non seulement leur propre pays, mais aussi celui de leurs anciens colonisateurs... Revanche hélas qui prend de plus en plus forme...
Rédigé par : Mary Preud'homme | 07 octobre 2019 à 01:52
J'ajoute à mon post du 6 octobre 23:19 à l'attention de Marchenoir que le dénommé Harpon n'était qu'agent administratif catégorie C de la police nationale et n'avait de ce fait ni le titre ni les prérogatives des policiers, ainsi que le sieur Marchenoir apparemment peu informé de la chose policière nous le laisse entendre.
Rédigé par : Mary Preud'homme | 07 octobre 2019 à 01:24
@ Ellen
Hélas de nombreux policiers titulaires de tous grades, eu égard à la mentalité ambiante et de crainte de se voir ostracisés, qualifiés de sectaires, fascistes, racistes etc. hésitent ou sont carrément réticents à signaler des collègues sympathisants d'un islam radical, de peur d'être taxés (par les temps qui courent) de discrimination ou d'islamophobie et d'en subir les conséquences question carrière.
Un problème qui est devenu récurrent depuis l'engagement massif dans la police nationale de contractuels (ADS) qui n'ont ni le niveau ni la formation des gardiens de la paix recrutés, eux, sur concours après le bac, l'objectif des socialistes ayant eu cette brillante idée d'embauches au rabais (sous le gouvernement Jospin) étant de créer une armada d'auxilaires de police venus des cités, censés être plus proches des citoyens (traduire de la racaille) et facilement malléables.
On voit le résultat !
Par ailleurs, la première réforme qui s'imposerait dans la police nationale, comme dans la gendarmerie, serait de recruter tous les fonctionnaires et militaires de ces institutions au même niveau selon les corps et de leur imposer une formation rigoureusement identique, sans privilège ni exonération, mettant fin ainsi à une discrimination positive mortifère, injuste et en outre dangereuse.
Ensuite de mettre à leur tête, notamment au ministère de l'intérieur et à la préfecture de police, non pas des parachutés ou des mignons du pouvoir, mais de vrais professionnels de la sécurité publique.
Rédigé par : Mary Preud'homme | 07 octobre 2019 à 00:27
@ waa | 06 octobre 2019 à 00:39
Vous confondez hérédité et politiquement correct avec éducation et sens de l'honneur !
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@ caroff | 06 octobre 2019 à 17:11
Sans doute !
Mais on ne montre pas son amour pour sa femme en la battant, de la même façon on ne montre pas son amour de la France en la dégradant aux yeux du monde.
L'homme est trop intelligent pour le faire par erreur, c'est pourquoi je suggérais de remplacer ses neurones.
Genre conserver le même ordinateur mais en adaptant le logiciel !
J'ai un ordinateur HP programmé sur Windows 10, que Microsoft, dont je ne suis, hélas, pas le propriétaire, se charge de réviser sans me demander mon opinion. Ce parallèle numérique pour dire que Zemmour devrait comprendre qu'il doit adapter son discours en harmonie avec le monde autour de lui.
Il nous provoque ! Ne craignant pas le vrai Islam je le provoque en retour tout en sachant qu'il ne me lira certainement pas, mais le fais pour les débats que nous conduisons ici à l'initiative de Philippe.
Il attaque l'Islam sans avoir jamais vécu dans un pays musulman.
A ce jour, la France n'est pas un pays musulman et ne risque pas de le devenir.
Il ne comprend pas que les jeunes générations de dirigeants musulmans au Qatar, à Dubaï, en Arabie saoudite et autres veulent sortir leur pays du Moyen Âge, mais que la tâche est dure ! Ils veulent faire ce que font les rois du Maroc et de Jordanie et ce que réclament les Tunisiens et les Algériens.
Pourquoi croyez-vous qu'ils modernisent à tout-va ? Qu'ils passent de la tente de bédouin aux immeubles ultramodernes de 800 mètres et même 1 000, du chameau à la Mercedes ? Ce faisant, qu'ils doivent assurer leur propre sécurité en assumant des attitudes équivoques !
Nos dirigeants n'arrivent pas à convaincre les Français de réduire la vitesse de leur voiture de 90 à 80 km/h pour réduire le nombre de morts dans une France où les accidents de voiture tuent en un mois plus de Français que Daech depuis 2012 !
Eux doivent passer de Mahomet au PSG sans douleur !
Rédigé par : Claude Luçon | 06 octobre 2019 à 23:36
@ Mary Preud'homme | 06 octobre 2019 à 21:07
Depuis ce massacre immonde, je pense souvent à toutes ces familles endeuillées qui doivent perdre le sommeil et le goût à la vie. J'espère que ce gouvernement fera le maximum pour leur venir en aide et en toutes circonstances. Nous n'avions vraiment pas besoin de connaître un tel désastre, si les politiques avaient fait leur devoir d'agir vigoureusement pour empêcher l'installation sur notre sol de charognards islamistes salafistes en laissant en liberté des radicalisés très dangereux pour la société. La faute est au gouvernement passé et actuel, seuls responsables du massacre humain en tous lieux et de la ruine économique de la France.
Rédigé par : Ellen | 06 octobre 2019 à 23:33
@ Robert Marchenoir | 06 octobre 2019 à 20:36
Le gars n'est pas responsable policier, coco ! C'est juste un syndicaliste lambda préposé à parler dans le poste une langue de bois aseptisée et convenue, dès lors que les vrais responsables de la police nationale, tous grades confondus, n'ont pas le droit, eux, de même que leurs homologues gendarmes, en vertu d'une obligation de réserve imbécile, de s'exprimer ès qualités... Vu ?
Rédigé par : Mary Preud'homme | 06 octobre 2019 à 23:19
@ Ellen | 06 octobre 2019 à 13:04
Merci Ellen de la part de tous ces petit bouts de chou qui bien avant la disparition tragique de leur père ou mère vivent la plupart du temps dans l'angoisse, eu égard aux informations qu'ils perçoivent, avec trop souvent en prime la critique systématique et méchante de leurs parents assimilés à des abrutis ou à des tortionnaires. Idem pour les épouses ou mères de policiers, gendarmes, etc.
Rédigé par : Mary Preud'homme | 06 octobre 2019 à 21:07
Revenons sur la consternation du flic à lunettes Loïc Travers, secrétaire national Île-de-France du syndicat Alliance police nationale, qui ne comprend pas, non, vraiment pas, comment un fonctionnaire de police a pu en tuer d'autres au beau milieu de la préfecture.
L'animatrice de C à vous : "L'assaillant était l'un de leurs collègues."
Le flic à lunettes : "C'est ça qui est terrible en réalité. [...] Le fait que ça se passe dans un local de police où normalement tous les policiers sont en sécurité, la psychose fait que... elle ne peut que grandir, et ce mal-être ne peut qu'aller dans ce sens et jusqu'à quel moment ?"
Passons pudiquement sur le français de cochon de ce prétendu responsable, envoyé par ses pairs pour causer à la télévision. Un demi-siècle d'enseignement de l'ignorance par l'Éducation nazionale produit ce charabia immonde, où un responsable policier se vante que tous ses collègues sont des malades mentaux ("psychose" ne veut pas dire état de celui qui vit dans une méfiance perpétuelle).
Passons sur le fait qu'un représentant policier se vante du "mal-être" de ses collègues, précisément au moment où tous les Français attendent d'eux qu'ils les protègent de la barbarie musulmane avec une résolution sans faille. Un demi-siècle de sous-culture psychanalytique a transformé l'élite de la police à l'image de ces dames oisives et fortunées, qui s'étendent sur les divans à l'écoute de leur "moi intérieur".
Mais surtout, Loïc Travers semble tomber de l'armoire en constatant qu'un policier véreux a trahi ses collègues au nom de l'islam.
Comme si c'était une nouveauté. Comme si cela ne faisait pas près de dix ans, jour pour jour, que le major Nidal Hassan, psychiatre militaire et pieux musulman, a tué 13 de ses compagnons d'armes sur la base de Fort Hood, au Texas, pour venger ses coreligionnaires afghans et irakiens.
Mais lui n'avait pas acheté un couteau à huîtres : il s'était procuré le pistolet le plus puissant disponible sur le marché. Avec 3 000 cartouches.
Avant l'attentat, il avait entretenu une correspondance suivie avec Anwar al-Awlaki, un chef terroriste musulman tellement dangereux, que Barack Obama l'a fait tuer au Yémen à coups de missiles aéroportés. Le FBI était au courant de cette correspondance, et n'avait rien jugé anormal. De même que Mickaël Harpon est né en France, Nidal Hassan (et Anwar al-Awlaki...) sont nés aux Etats-Unis.
Nidal Hassan a été condamné à mort en première instance par un tribunal militaire. En 2014, il a écrit à Abu Bakr al-Baghdadi pour lui demander d'être fait citoyen de l'État islamique.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 06 octobre 2019 à 20:36
@ Claude Luçon
"Je n'aime pas qu'un Zemmour, qui lui ne l'est pas vraiment et qui regrette sa Kabylie perdue qu'il n'a jamais connue, se permette de l'abaisser et de la détruire".
Une hypothèse est que Zemmour règle ses comptes avec l'Algérie, la terre de ses ancêtres, avant l'invasion arabe..
Ses parents, est-il dit, ont quitté ce pays avant la fin de la guerre. Cette humiliation a-t-elle été ressentie aussi
douloureusement que pour d'autres juifs pieds-noirs obligés de déguerpir d'une Algérie qui, une fois indépendante bannit de son territoire Enrico Macias (Gaston Ghrenassia) et s'arrange pour qu'en général aucun juif algérien n'y traîne ses guêtres ? Codicille: on ne rentre pas en Algérie avec un passeport portant un tampon d'entrée en Israël...
En fait, compte tenu de son parcours, je ne pense pas qu'il soit nostalgique. Il se targue d'avoir été totalement assimilé au substrat français: son amour pour la France, son passé, son avenir sont au coeur de ses préoccupations ce qui le conduit à utiliser des formules parfois coruscantes...
Rédigé par : caroff | 06 octobre 2019 à 17:11
@ jack
« Mais où sont les camps d'extermination, la Shoah ? les nuits de cristal, la Shoah par balles ? la déportation ? les ghettos dont nous serions actuellement victimes à cause d'une religion ? »
Mais tout cela figure pour commencer - bien évidemment avec des variantes liées aux différences d'époque et de situation - dans les textes « religieux », dont l'appel au meurtre des Juifs et des Chrétiens !
Ce qui a été prescrit par les textes a été appliqué à la lettre (et continue d'être appliqué de nos jours par plusieurs des prétendus « déséquilibrés »), selon ce qui a été prescrit par le Beau Modèle qui a montré l'exemple en personne en ayant massacré des tribus juives...
L'Histoire pourrait vous en apprendre sur les exterminations - même sans avoir eu besoin de faire appel à des camps - de dizaines de millions de personnes passées au fil du sabre, entre autres sur le continent indien.
Une paille pour vous, probablement...
Quant aux ghettos, ils existent encore en terre d'islam, bien que de plus en plus dépeuplés du fait des avanies que leurs habitants (appelés des « dhimmis ») sont obligés de subir, les survivants qui le pouvaient ayant émigré.
Il suffit par exemple de se reporter à la manière selon laquelle les Chrétiens d'Irak sont traités, et pas seulement par les milices de l’État Islamique, mais même par leurs voisins avec lesquels ils vivaient dans une paix relative avant l'invasion de ce pays.
Bien entendu, pour l'instant ce système n'est pas encore mis en place de façon formelle en France, bien que dans certains quartiers les « infidèles » minoritaires fassent parfois l'objet de brimades et de mauvais traitements voire pire mais camouflés sous des prétextes comme des « incivilités » relevant des faits divers, mais ne nous leurrons pas, il n'y a aucune raison pour que les méthodes appliquées depuis des siècles partout ailleurs ne le soient pas non plus un jour chez nous, au rythme où vont les choses.
Il faut éviter de tomber dans l'angélisme et la naïveté car l'Histoire est tragique, surtout quand ses enseignements sont ignorés.
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@ Michel Deluré
« Quand Zemmour fait sciemment ou inconsciemment primer la forme provocatrice sur le fond, ne rend-il pas moins lisible son argumentation, ne confère-t-il pas moins d'impact à son propos, n'offre-t-il pas à ses adversaires un angle d'attaque idéal pour le combattre et détourner par là-même l'attention de ce qui est en fait l'essentiel ? »
Il est des circonstances dans l'existence, par exemple en cas de danger, où il est nécessaire de « pousser un coup de gueule » - les militaires pourraient vous en parler - devant des gens qui nous sont plutôt sympathiques et dans l'intérêt de tous pour que le message leur parvienne fort et clair dans un style direct sans aucun risque d’ambiguïté liée à des circonlocutions imprécises ou à des précautions oratoires inutiles.
Il faut parfois aussi réveiller l'auditoire, ce qu'un propos lénifiant ne peut faire.
Rédigé par : Exilé | 06 octobre 2019 à 16:46
@ Robert M. 06 octobre 2019 à 10:06
Globalement d'accord avec votre post (que j'ai lu entièrement !) et qu'il ne soit pas dit que c'est parce que je vous fournis en Traou Mad ;)
Adéo Martchi
Rédigé par : breizmabro | 06 octobre 2019 à 16:39
@ Michel Deluré | 06 octobre 2019 à 15:22
Si Zemmour était soft et mesuré, il serait comme vous, comme moi, personne ne l'écouterait, et tout le monde éviterait soigneusement d'évoquer publiquement les sujets qui fâchent, ou de façon si polie, si distante que ça ne changerait rien à rien.
Par ailleurs il faut voir le degré d'abstraction auquel il faut se livrer maintenant pour parler de questions importantes, urgentes, vitales, qui nous concernent directement, afin de ne vexer personne et de ne pas enfreindre la loi. Tout ce qu'on n'aime pas ou qu'on critique, c'est de la haine larvée, ou ça peut en tenir lieu si on est du genre à figurer sur le Mur des Cons, lequel n'existe peut-être plus matériellement mais existe encore à mon avis dans la tête du même pourcentage de juges que lors de son exposition dans les locaux du syndicat concerné. Et ce pourcentage n'est pas rien.
Enfin, il faut tenir compte du contexte ; il y a entre l'establishment et la majorité silencieuse une vraie différence non seulement dans la manière dont on fait le bilan de l'immigration, mais aussi dans la façon dont on en parle. Le langage est devenu tellement usé, tellement codé, tellement allusif, qu'on ne peut plus l'utiliser sans tomber dans de multiples pièges. De sorte qu'il faudrait parler allégoriquement comme les Précieuses Ridicules, ce que certains se refusent à faire, tel Zemmour, qui voulant faire passer le fond sans ambiguïté, renonce bravement à prendre des gants avec la forme.
S'il y a quelque chose de Juif, chez lui, c'est la façon dont il incarne le petit bonhomme seul confronté à plus puissant que lui, et qui prend des coups, mais qui ne renonce pas. Je lui souhaite de ne pas prendre trop de coups, et de tenir bon, même si ses comparaisons émeuvent le politiquement correct.
Rédigé par : Lucile | 06 octobre 2019 à 16:25
@ Lucile | 05 octobre 2019 à 13:40
Un coup d'œil dans le rétro :
http://lepeuple.be/radicalisation-islamiste-france-effrayant/78892
Pour ce qui est de la RATP, des radicalisés (ou en cours de) semblent avoir été discrètement éloignés de la RATP depuis quelques années ; mais quelle est véritablement aujourd'hui la situation dans cette entreprise ?
https://www.lemonde.fr/politique/article/2019/08/17/sncf-ratp-licencies-sans-motif-apparent_5500246_823448.html
Rédigé par : fugace | 06 octobre 2019 à 16:24
Pour répondre à Michelle D-LEROY (05/10 18h30), je vous conseille de lire le dernier ouvrage de Mohamed Sifaoui: "Takiyya ! - Comment les Frères musulmans veulent infiltrer la France". C'est très clair et bien documenté, à mettre dans toutes les mains, en particulier des journalistes Bisounours et politiciens aveugles, mais là c'est une autre paire de manches.
Rédigé par : Arravanne 56 | 06 octobre 2019 à 16:13
@ Flo | 05 octobre 2019 à 10:35
"Si la terreur vient frapper aveuglement des anonymes au cœur même de l’institution qui incarne l’autorité et la sécurité, qui peut se croire encore protégé ?"
Par exemple, tous les jours dans le domaine de la circulation en ville, les mauvais comportements ne se comptent plus. Il s'ensuit des tensions palpables, qui génèrent très souvent des gestes déplacés, des invectives insupportables, des provocations à la limite de l'agression physique. Et cette situation est perceptible dans nombre de domaines et horizons.
Qu'on ne nous dise pas qu'il n'y a pas d'armes (dont certaines de guerre) en circulation, les nombreux faits divers et règlements de compte journaliers nous prouvent le contraire.
Alors oui, quand les forces de l'ordre, et plus largement les professions censées venir en aide à la population, ne sont plus respectées, le simple quidam a du souci à se faire s'il doit traverser ou même approcher les innombrables zones et/ou territoires en tension, regroupant une forte proportion d'individus aussi divers, mais tous démunis des codes censés être partagés par toutes les communautés regroupées en société.
Rédigé par : fugace | 06 octobre 2019 à 15:48
@ Lucile 06/10 11:03
« Pour s'en prendre à Zemmour, et éviter que sa parole ne fasse tache d'huile, on attaque la forme, plus que le fond »
Mais n'est-il pas regrettable que Zemmour, en adoptant une forme contestable, contribue lui-même justement à détourner l'attention de ce qui est essentiel à savoir le fond ?
Quand Zemmour fait sciemment ou inconsciemment primer la forme provocatrice sur le fond, ne rend-il pas moins lisible son argumentation, ne confère-t-il pas moins d'impact à son propos, n'offre-t-il pas à ses adversaires un angle d'attaque idéal pour le combattre et détourner par là-même l'attention de ce qui est en fait l'essentiel ?
Et c'est ainsi par exemple que dans cette histoire les médias, plutôt que de traiter de la réalité des problèmes soulevés, s'attachant sur la base d'éléments concrets à nous informer impartialement, préfèrent éluder cet aspect pourtant primordial pour ne s'attacher au final qu'au côté accessoire.
Rédigé par : Michel Deluré | 06 octobre 2019 à 15:22
@ Ellen | 06 octobre 2019 à 12:14
En conséquence, l'urgence est de virer Macron. D'interdire la construction de mosquées (comme les Bordelais l'ont fait pour le projet indigne qu'Ali Juppé voulait leur imposer) et de rembourser les rois du pétrole qui, en nous prêtant de l'argent, viennent diriger indirectement notre pays (tous partis confondus).
Car c'est pour le fric que nos gouvernants nous trahissent.
Rédigé par : yves albert | 06 octobre 2019 à 15:13
@ Exilé
Mais où sont les camps d'extermination, la Shoah ? les nuits de cristal, la Shoah par balles ? la déportation ? les ghettos dont nous serions actuellement victimes à cause d'une religion ?
Il s'agit bien de spécificités nazies nullement comparables à d'autres crimes.
Il s'avère que la comparaison de Zemmour est une provocation, un effet de manche. Il a voulu faire un coup d'éclat, il y est parvenu.
Je pense que ce fragment de son discours a décrédibilisé l'ensemble. Alors que, par ailleurs, il pointait de réels problèmes provoqués par la radicalisation et les coups de canif dans la laïcité.
Rédigé par : jack | 06 octobre 2019 à 15:00
@ Tipaza | 06 octobre 2019 à 10:51
Vous savez aussi bien que moi que la situation actuelle de la France n'est pas le fait de Macron !
On ne réduit pas un vieux pays moralement en deux ans !
Un pays déshonoré par Vichy et ayant perdu l'Algérie dans des conditions épouvantables, ce que vous êtes bien placé pour savoir, et qui avait dû s'en redresser.
La situation de l'Education nationale, la santé, la police, l'agriculture... sont le résultat de décades de parler beaucoup et ne rien faire dans des conditions de paix et de bien-être.
PS et UMP en ont payé le prix, les Français ne s'y sont pas trompés en mai 2017.
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@ yves albert | 06 octobre 2019 à 09:54
Jacques Brel, un Belge, devenu philosophe ? C'est une blague belge classique ?
Je l'ai vu sur scène à Cannes, en sueur comme toujours, on souffrait pour lui en l'écoutant, il y a bien longtemps !
A tout prendre je préfère Brassens dans le genre philosophe-chanteur.
Vous avez tort sur un point : je ne suis pas encore gâteux en dépit de mon âge, mais par contre vous avez raison sur l'orgueil, je suis très orgueilleux d'être Français !
Vous ne pouvez en douter, précisément de par mon nom dont vous faites un adjectif !
Je n'aime pas qu'un Zemmour, qui lui ne l'est pas vraiment et qui regrette sa Kabylie perdue qu'il n'a jamais connue, se permette de l'abaisser et de la détruire.
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@ waa | 06 octobre 2019 à 00:39
Quand je parle d'un polémiste je me transforme en polémiste. Et je ne suis pas un antisémite, loin s'en faut.
Ne prenez pas Robert Marchenoir comme référence. Ce genre de caractère m'intéresse et si je le provoque, c'est délibérément, pour savoir qui il est vraiment. Il nous donne souvent d'excellents textes mais hélas dérape trop fréquemment. Dommage !
Comme Patrice Charoulet je fonctionne à découvert !
J'estime que nous le devons à Philippe et Pascale.
Justice au Singulier est beaucoup lu, donc suivi par les médias et les autorités. Philippe s'expose sans réserve, il ne devrait pas, en plus, être rendu responsable de nos élucubrations, c'est le risque que nos commentateurs utilisant un alias lui font courir !
Plusieurs commentateurs comme vous utilisent un alias, certains m'ont expliqué pourquoi, ce que j'ai accepté, l'un d'eux est même venu me l'expliquer chez moi et pourrait vous confirmer que je ne suis pas encore gaga.
Mais je suis certain que beaucoup d'autres pourraient s'exposer sans risque, ce qui nous permettrait de dialoguer plus courtoisement entre nous, sans exclure quelques passes de désaccord ou de coups de gueule !
Rédigé par : Claude Luçon | 06 octobre 2019 à 14:35
"On nous cache tout, on nous dit rien !" (PB)
Oui comment ?! C'est incroyable, inimaginable, impensable, il ne travaillait pas à la boulangerie ni au supermarché du coin.
Comment est-ce possible ! Alors Zemmour et le reste paraissent bien dérisoires.
Comment ? Comment ? Comment ?
https://www.sudouest.fr/2019/10/06/tuerie-a-la-prefecture-de-police-comment-michael-harpon-a-t-il-pu-passer-au-travers-des-radars-de-son-service-6661415-6093.php
Rédigé par : Giuseppe | 06 octobre 2019 à 14:09
@ Denis Monod-Broca
« L’extrémisme est critiquable, l'extrémisme de Zemmour est critiquable, l’extrémisme auquel s’oppose Zemmour est critiquable aussi. »
Oui, renvoyons dos à dos Jeanne d'Arc et Talbot, Jean Sobieski et Kara Mustafa, Zemmour et les destructeurs de la France et vive l'eau tiède.
Rédigé par : Exilé | 06 octobre 2019 à 13:52
J'ai une pensée profonde et sincère pour les épouses veuves et leurs enfants orphelins laissés à la dérive, sans leurs chefs de famille et pères - tués par ce déchet immonde - pour leur assurer une vie affective, matérielle et financière. J'espère que ce ne sera pas juste quelques kopecks offerts pour dédommager toutes ces familles qui ont subi des préjudices effroyables.
Rédigé par : Ellen | 06 octobre 2019 à 13:04
En cette affaire ce qu’il faut retenir au premier chef : ce n’est pas un Arabe !
Un Français de naissance, depuis toujours, enfin depuis le XVIIIe siècle. Avant on ne sait pas, c’est compliqué !
Plus que cela, c’est un Fortdefrançais, qui trouvera à redire ?
Un Français qui bosse, pas un traîne-patins, un GJ, mais un travailleur qualifié, fonctionnaire chevronné, vingt ans de service, pas une anicroche, une remontrance ; peut-être une histoire avec une dame, mais qui n’en a pas… même les princes, les présidents !
Son pays c’est les tropiques, ambiance cocagne, morceaux de terre disséminés autour de la mer des Sargasses où l’on vient habituellement pour recruter les employés de la poste, des footballeurs de légende et une poignée de poètes.
Les richmen et les goualeurs s’y installent dans des demeures en technicolor qui font rêver, les politiciens précautionneux y déposent quelque monnaie et les petits budgets s’y payent la croisière de leur vie par contingent de 5 000 à la fois ; c’est mieux que le trekking dans les Carpates !
Malchanceux à la naissance, son handicap fut sa chance. Être sourd le prédestinait à rentrer dans la police où l’on est constamment moqué, insulté, vilipendé par des populations infâmes ; muet, c’était la porte grande ouverte pour les services spéciaux où il faut écouter discrètement sans rien dire.
Et comme il avait tout de même l’usage de ses yeux et de ses mains il fut affecté au cœur du système informatique de la haute sécurité d’État où l’on sait tout sur les gens : leurs pensées intimes, leurs convictions politiques, leurs avanies et leurs petites délicatesses sexuelles…
Preuve que la France est un pays accueillant qui sait utiliser les compétences au mieux.
Et puis le jour arriva où, prenant de court ses proches, ses voisins, sa hiérarchie, sa surdité l’empêcha d’entendre ce qu’on lui criait avec violence et précipitation autour de lui ; on s’imagina qu’il était mauvais, on l’abattit comme un chien !
Dans le handicap il y a à boire et à manger !
Ce n’était pas un Arabe cet homme qui sema la perturbation et dont la mésaventure fit frissonner profondément dans les chaumières.
Quoi ? Même ceux qui ne le sont pas… comme si les mahométans ne suffisaient pas !
Faut-il croire que l’ensemble des peuples, l’humanité entière nous hait ?
C’est une vraie question, comme on dit.
Rédigé par : Nathalie D | 06 octobre 2019 à 12:17
@ yves albert | 06 octobre 2019 à 10:23
Exact ! Le problème majeur de la France et des politiques en général est qu'ils ne savent et ne veulent pas dire STOP à l'islamisme salafiste qui gangrène notre pays depuis plus de trente ans.
Et ça va en empirant.
Maintien sur notre sol des imams sectaires et violents qui endoctrinent des individus jusqu'à une radicalisation extrême allant jusqu'à égorger les Français et semer la peur. C'est leur mot d'ordre.
Ce qui est aussi scandaleux c'est de voir d'année en année les mosquées pousser comme des champignons vénéneux, l'Etat trouve que dans un pays laïque, rien ne doit leur être refusé. Le chantage des prières de rue ne fait qu'augmenter la faiblesse de nos politiques.
Les lois, c'est bien, mais seulement lorsqu'elles permettent de défendre le pays et son intégrité culturelle, spirituelle, historique et citoyenne. Et si certaines lois sont obsolètes ou non conformes à la réalité, il faut vite les modifier, mais très très vite...
En France tout est toujours très long. Les victimes, pendant ce temps, ont payé de leur vie. Il faut que ça s'arrête !
Rédigé par : Ellen | 06 octobre 2019 à 12:14
@ Lucile
« Dans un contexte aussi peu sincère, pas étonnant que la parole de Zemmour prenne un tel relief, et une telle importance, elle a l'originalité d'être le reflet de ce qu'il pense. »
Cette parole de Zemmour, en dépit de quelques maladresses, est aussi en creux le miroir de ce qui se passe réellement à notre époque, sachant que ce miroir redresse les images distordues que les faussaires politiques, médiatiques et judiciaires nous imposent.
Et tous ces gens-là, qui se font passer pour d'admirables parangons de vertu, apparaissent sous leur vrai jour, à savoir une difformité hideuse.
Rédigé par : Exilé | 06 octobre 2019 à 11:48
@ jack
« On ne peut comparer l'Islam au nazisme. »
Voilà le genre de propos de comptoir de quelqu'un qui n'a manifestement jamais entendu parler de certaines sourates et qui ne connaît pas l'histoire du dernier millénaire.
Et pour l'anecdote, il faut rappeler qu'il existe des atomes crochus entre ces deux idéologies (y compris de nos jours) :
« La condition précise de notre collaboration avec l’Allemagne était l’entière liberté pour éliminer les Juifs, jusqu’au dernier, de la Palestine et du monde arabe. J’ai demandé à Hitler son accord explicite pour nous autoriser à résoudre le problème juif d’une façon bénéfique à nos aspirations raciales et nationales et conforme aux méthodes scientifiques que l’Allemagne a inventées pour s’occuper de ses Juifs. La réponse que je reçus fut : les Juifs sont à vous. »
Amin al Husseini, Mémoires. Rencontre avec Hitler du 28 novembre 1941.
https://contrecourant1.wordpress.com/2010/07/12/les-arabes-de-palestine-sous-la-banniere-nazie-1933-1946/
Rédigé par : Exilé | 06 octobre 2019 à 11:38
C'est hallucinant !! Une cinquantaine de policiers radicalisés et suivis par le renseignement. Le pire c'est qu'ils sont toujours en poste !
Que font le Préfet de Police et Christophe Castaner chargé de s'occuper de la sécurité intérieure ?
Pourquoi n'ont-ils pas été exfiltrés de leur poste en engageant des enquêtes auprès de leurs proches, du milieu salafiste, des personnes qu'ils fréquentent, etc.
Cliquer en bas de la vidéo du lien dans la fenêtre : "En France une cinquantaine de policiers sont suivis pour radicalisation islamiste."
https://www.rtl.fr/actu/justice-faits-divers/paris-il-y-a-15-policiers-suivis-pour-radicalisation-selon-le-depute-eric-diard-7798386251
Edouard Philippe a déclaré hier mener une double enquête. Faut faire vite !
Rédigé par : Ellen | 06 octobre 2019 à 11:29
Pour s'en prendre à Zemmour, et éviter que sa parole ne fasse tache d'huile, on attaque la forme, plus que le fond, car il devient de plus en plus difficile de nier qu'il y a un problème, et que ce problème ne s'arrange pas, malgré des accalmies. Pour faire passer les attentats terroristes, et faire en sorte qu'ils soient considérés comme fortuits, là encore, on joue sur les mots, mais en sens inverse, c'est-à-dire celui de la minimisation. La superficialité et la mauvaise foi sont donc devenues une habitude, ou peut-être un recours, en réponse à l'inaction des responsables politiques, et au sentiment d'impuissance de la foule.
La question est : peut-on faire mieux ? Et la deuxième question : parmi les responsables des médias, ceux qui cherchent à endiguer une panique potentielle plutôt qu'à informer font-ils leur travail correctement ?
Dans un contexte aussi peu sincère, pas étonnant que la parole de Zemmour prenne un tel relief, et une telle importance, elle a l'originalité d'être le reflet de ce qu'il pense.
Rédigé par : Lucile | 06 octobre 2019 à 11:03
Pour démettre un fonctionnaire "radicalisé", encore faudrait-il qu'il y ait un commencement de loi qui le permette, et même un élément de la Constitution qui permette à cette loi d'exister.
Nous voilà là encore au pied de l’imbécillité suprême de la séparation de l'Eglise et de l'Etat.
Il n'y aurait en effet qu'un christianisme brillant pour faire face à l'Islam, alors que bien au contraire, l'athéisme de raison d'Etat lui ouvre grandes les portes.
Les attentats islamistes sont pour nous autant de drames, mais pour ceux qui les commettent, il s'agit de sauver l'humanité de ce qui la détruit, des Gay Pride, théories du genre, macronades en tous genres, et comme à l'origine de leur religion, en somme, de remplacer notre Eglise en ruines sur le plan spirituel.
Mais là, il en est comme du nazisme, dans notre répoublique de liberté à la chinoise, si on explique, c'est qu'on excuse, et même qu'on en fait l'apologie.
Rédigé par : Xavier NEBOUT | 06 octobre 2019 à 11:00