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29 octobre 2019

Commentaires

hameau dans les nuages

La nuit dernière au fond du trou, loin, très loin des lumières de Paris.

https://www.larepubliquedespyrenees.fr/2019/11/04/oloron-sainte-marie-le-tresor-de-la-cathedrale-derobe-lors-d-un-casse-nocturne,2621830.php

Nathalie DP

GLOSSAIRE ARABE FRANÇAIS

Taqîya, taqiyya, takia [ L'attaque y a ] : avancer masqué

Xavier NEBOUT

A propos du "Mur des cons"

Excellent livre qui ne fera pas rêver ceux qui envisagent d'être magistrat, mais pour en savoir plus sur le sujet, on lira le deuxième tome des mémoires de Jean-Marie Le Pen.

Là on ne verra pas ce qu'est la magistrature politisée, mais les horreurs de la magistrature politisée.

Xavier NEBOUT

@ Aliocha

Outre que rien dans les Evangiles ne s'oppose à une résistance à l'invasion des Sarrazins l'épée à la main, il ne s'agit pas ici de faire parcourir un album d'images pieuses à des enfants de Marie.

boureau

@ Aliocha 02 novembre 2019 07:49
" ...qu'il est des gens comme lui qui savent encore reconnaître la transcendance indispensable de la Loi."

Même pas en rêve !

Cordialement.

Aliocha

Le chrétien est l'incroyance en la violence, Xavier, ce qui ne signifie en aucun cas de céder à la désincarnation de l'esprit, mais de retrouver la toute simplicité humaine primitive qui permet de reposer en Dieu, croyant avec ferveur que devant la pierre roulée du tombeau déserté, c'est en la personne du plus simple jardinier que ressuscite la divinité suppliciée.
Allez donc en paix, mon frère.

Xavier NEBOUT

La philosophie du droit nous dit que la résistance à la loi injuste est juste.

Or, la notion de juste repose sur l'idéologie.

Donc, si le législateur et le juge ne sont pas animés par la même idéologie, le juge se déshonore, soit en appliquant la loi pour lui injuste, soit en ne démissionnant pas, ou bien il est malhonnête en bafouant la loi.

Il serait bon qu'on enfonce cela bien profond dans le crâne des enseignants de l'ENM.

Il est par là même démontré qu'une société ne peut pas connaître la paix sans une idéologie commune, et par là même sans des notions de Dieu et de la religion communes.
Là, c'est à Sciences Po qu'on devrait se l'enfoncer dans le crâne, mais ils sont loin d'avoir le niveau pour le comprendre.

La République laïque est une utopie mortifère, et la nôtre finira soit par un retour à la religion d'Etat catholique (nationale et non romaine) soit par l'islamisation.
L'échéance se situe à l'invasion africaine prévue pour dans quelques décennies seulement.

Aliocha

Eh oui, le dernier regard que porta notre hôte au transgresseur, sévère et tranquille bienveillance d'un homme qui a exercé la justice toute sa vie, indique bien que la justice est judiciaire, et non pas idéologique, que son exercice dépend de l'humanité de celui qui la profère, et permet d'observer que la voiture à cheval de Zemmour, comme le bolide de Fillon, comme le véhicule de tous les transgresseurs, n'ont d'autre place que devant le tribunal des hommes, ce qui ne signifie pas qu'ils soient irrémédiablement condamnés, mais qu'il est nécessaire de sans cesse observer ce qui sinon est un danger pour la communauté.

Nous verrons bien, concluait notre hôte, et je partage sa sombre volupté de l'exercice du droit, de savoir qu'il est des gens comme lui qui savent encore reconnaître la transcendance indispensable de la Loi.

Chemins de traverse

Eric Zemmour censuré ?! MDR !
Bon ! Il a le chapelet des cervicales raide ; ce qui ne lui permet pas la souplesse de la boîte crânienne pour bien voir sur les côtés.
Mais avec un peu de rééducation cela pourrait s'arranger...

Lucile

@ Herman Kerhost | 31 octobre 2019 à 13:45

Bien vu !


Robert Marchenoir

@ Exilé | 01 novembre 2019 à 12:28
"Pour faire simple, je suis le dominant, je suis ton maître et tu dois me prouver ta soumission en me payant un tribut symbolique, à savoir une cigarette, sinon..."

Ayant eu l'occasion, à quelques reprises, de rabrouer les auteurs de ce genre d'intimidations (mais il y en a d'autres), j'ai constaté l'existence d'un type de réaction caractéristique. En substance : "rôôô, bon, j'ai essayé, ça va..." [rampe sous le tapis].

A ne tenter qu'en milieu favorable, bien entendu.
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@ Xavier NEBOUT | 01 novembre 2019 à 10:36
"Comme il n'y a guère que les sionistes pour traiter de nazi quiconque dénonce les effets néfastes du sionisme, la question se pose de savoir compte tenu en outre de l'activité que vous consacrez à occuper ce blog et des opinions que vous y exprimez, si vous ne seriez pas un faux nez de l'État d'Israël."

Je vous le confirme. Vous n'êtes d'ailleurs pas le premier à faire sauter ma couverture. Nous avons des moyens illimités et nous sommes partout, mais vous autres antisémites êtes fort perspicaces.
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@ Giuseppe | 01 novembre 2019 à 09:31
"Un instant Bob -- je me permets --, je vais chercher piolet, pitons et cordages, je sens l'escalade périlleuse."

Ne vous inquiétez pas, il y a une via ferrata.
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@ Tipaza | 31 octobre 2019 à 23:36
"@ Robert Marchenoir : 'Très rigolo d'entendre Bilger accuser : vous êtes marxiste'. On voit par là l'influence d'une lecture trop assidue par Philippe Bilger, de certains commentaires de Marchenoir. Je me demande pourquoi je dis certains, d'ailleurs ! [...] Quant à moi, pour éviter pareille imprégnation, je m'engage à ne lire qu'une ligne sur deux de ses commentaires."

C'est sûr que si vous n'écoutez pas Philippe Bilger et que vous lisez une ligne sur deux de ce que j'écris, vous ne risquez pas de comprendre ni l'un ni l'autre.

Assimiler ma dénonciation du communisme à l'accusation (ironique) de marxisme portée par Philippe Bilger contre Éric Zemmour, c'est d'une superficialité remarquable.

Si j'ai bien compris son propos, il reprochait à son interlocuteur, non pas de soutenir le communisme (ce qui serait invraisemblable), mais d'attribuer aux juges un comportement mécanique découlant inéluctablement de l'idéologie de gauche qui serait la leur.

A l'instar du marxisme, qui attribue aux classes sociales un comportement dicté par leur rôle dans la production, et fait de l'histoire une machinerie inexorable régie par des lois scientifiques.

anne-marie marson

@ Robert Marchenoir | 31 octobre 2019 à 22:27
"On pourrait peut-être remplacer Zemmour-Naulleau par Bilger-Zemmour ? Ça nous éviterait le pénible spectacle de papa-Naulleau donnant en public la fessée à fiston-Zemmour, ce dernier étant obligé de se manger la punition sans pouvoir quitter le plateau en boxant son interlocuteur."

Ce serait une bonne idée.
J’ai essayé de regarder Zemmour & Naulleau ce mercredi soir, sur Paris Première.
J’ai arrêté au bout de dix minutes. Ce n’est plus Zemmour & Naulleau, c’est Naulleau & Naulleau: Naulleau contre Trump, Naulleau contre les populistes, Naulleau contre Zemmour.

Je ne regarderai plus cette émission que pourtant j’aimais bien, qui d’ailleurs est enregistrée.
De même pour le débat sur CNews.
Les intervenants sont de qualité, mais je me demande si c’est toute l’émission qui est diffusée en « léger » différé ou seulement le débat Zemmour/invité.
Que ce débat, même de qualité, soit désormais diffusé en différé, même léger, les ciseaux de la censure pouvant s’exercer, me dérange.

Je pense qu'Eric Zemmour devrait quitter ces débats de dupes, il vaut mieux que cela.

Au sujet de la censure, j’attends l’intervention du transparent Franck Riester, alias la Belle au Bois Dormant, totalement inexistant sauf dans les voyages présidentiels, pour qu’il sorte enfin de son sommeil de cent ans et condamne la censure.

Nathalie DP

Quand après avoir proclamé tout le bien de la famille Le Pen et de ses organisations politiques on prend des volées de bois vert de ses partisans, parce que vous considérez d'un œil trouble les tenants d'une monarchie reconstituée, ou parce que vous êtes pour un catholicisme de la raison s’exonérant d'une tradition rigoriste et surannée, ou encore parce que vous replacez le Maréchal à une juste place, ou enfin parce qu'on vous sait avoir été dans le mauvais camp autour des années 60, alors votre cœur se remplit d'une légitime joie.

Mais quand, de surcroît, vous êtes pris à parti par le dernier carré de cette droite mourante, qui pleure le grand Chirac, espérant le retour de Sarkozy, voire de Juppé et qui se disent, tout de même, cette gracieuse Dame Pécresse c'est quelqu'une – qu'on m'excuse si j'oublie des rombiers de belle trempe – et qui vous considèrent comme la partie la plus bleuâtre d'un oubli canin sur un trottoir, alors... alors là vous exultez !

Se pourrait-il qu'il y ait quelque chose – oh, pas grand-chose mais quand même – d'encore vivant entre Macron et Le Pen, une minuscule possibilité, une tremblotante flamme légère et fragile, un léger étendard de reconquête... de reconquista on disait jadis !

Une troisième voie ! La possibilité d'un îlot, une extension du domaine de la lutte...

Ne me dites pas que je rêve !

Nathalie DP

Les religions, c'est très fort !

Les agnostiques et incroyants de tout poil ont toujours été en position de faiblesse face aux croyants.

Surtout ceux qui sont allumés !

Exilé

Il suffit pour s'en convaincre de constater l'augmentation préoccupante des infractions à Paris, qu'elles soient crapuleuses ou gratuites.

Pour qui a l'occasion d'observer - et parfois de subir - certaines évolutions relativement récentes du couple délinquance/criminalité, il est vraiment surprenant de constater que personne, à commencer par les sociologues dont ce devrait être un des sujets d'étude, ne se soit penché sur les motivations cachées des agressions gratuites, sans mobile apparent selon les nomenclatures standardisées en la matière.

Prenons le cas assez fréquent d'agressions « pour une cigarette », extorquée avec un couteau placé sous la gorge, comme c'est arrivé à un journaliste un soir à Paris, il y a quelques années.
En analysant la catégorie sociale (au sens large) respective des agresseurs et des victimes, nous avons déjà un indicateur nous disant que cet acte non crapuleux et sans raison apparente répond en fait à une logique dominant-dominé.

Pour faire simple, je suis le dominant, je suis ton maître et tu dois me prouver ta soumission en me payant un tribut symbolique, à savoir une cigarette, sinon...

La même logique se retrouve dans les agressions pour « un mauvais » regard.
Pourquoi as-tu osé me regarder dans les yeux au lieu de baisser le regard ?

En allant plus loin dans l'analyse, il serait probablement aussi facile de montrer que ces agressions « gratuites » sont en réalité des agressions à caractère raciste masquées sous une apparence faussement anodine, selon un vrai racisme, dur, potentiellement meurtrier, sans rapport avec les plaisanteries de potache ayant permis à des personnalités marquées à l'extrême droite d'être assignées en justice, sur-médiatisation à l'appui.

Mais pour les responsables de la sécurité qui se gargarisent de statistiques, la case racisme anti-blanc, à supposer qu'elle existe, restera quasiment à zéro.
Et tout continuera d'aller pour le mieux dans le meilleur des mondes du « vivre-ensemble »...

Xavier NEBOUT

La Toussaint

Sur le site de Tautavel l'homme de Néandertal ensevelissait ses morts avec des fleurs.
Depuis quelque 500 000 ans, on s'est préoccupé du salut de l'âme.

Les âmes errantes se voient pour qui peut. Sous l’apparence d'amas de vapeur tels qu'on peut en voir au-dessus d'une casserole d'eau bouillante - en somme comme aussi dans des dessins de Walt Disney.

Pour en revenir aux fleurs, il s'agit, comme des flammes et des prières accompagnant les morts lorsqu'ils ne sont pas des saints, de les aider à lutter contre l'attrait de leur corps.

En 2019, dans notre pays de haute culture et de grande liberté, le sujet est quasiment interdit. Ces sujets intéressent en fait beaucoup de monde, mais en marge de la société "officiellement reconnue".
Des fois qu'on se mettrait à voir les auras des saints et leur donner le pouvoir...

Xavier NEBOUT

@ Robert Marchenoir

Comme il n'y a guère que les sionistes pour traiter de nazi quiconque dénonce les effets néfastes du sionisme, la question se pose de savoir compte tenu en outre de l'activité que vous consacrez à occuper ce blog et des opinions que vous y exprimez, si vous ne seriez pas un faux nez de l'Etat d'Israël.

Achille

Une fois n’est pas coutume, la chronique de Guillaume Meurice dans la matinale de France Inter a été plutôt bonne.

Aussi je ne résiste pas à la tentation de vous la faire partager. Voici donc Le RN et la mosquée de Bayonne

Je suis sûr que certains habitués de ce blog vont l’apprécier à sa juste valeur. J’ai bien ri !

Nathalie DP

C'est en abusant de l'usage de la laïcité depuis 1905 que les Français n'ont pas vu venir les versets politiques du Coran.

Maintenant ils sont en plein dedans, ils s'en aperçoivent enfin, c'est bien tard, trop tard peut-être !

Giuseppe

@ Robert Marchenoir | 31 octobre 2019 à 22:27

Un instant Bob - je me permets -, je vais chercher piolet, pitons et cordages, je sens l'escalade périlleuse.

Chemins de traverse

On en a marre de lire, d'entendre parler "religion" partout !
Qui donc espère encore sortir les marrons du feu ?

Chemins de traverse

@ Claude Luçon
"On ne les voit jamais dans la myriade de talk-shows de nos programmes de télévison"...

Le droit à l'image Claude Luçon... Il faut se tenir éloignés des alcoolos qui débitent leur nombril en tranches (oui ! bon !) et prêts pour la prière !
Du reste talk-shows c'est pas français ça ! Disons : spectacle parlé...

Pour toutes les sensibilités religieuses il y a le programme du dimanche matin qui se termine par la messe parce que dans chaque village de France, il existe un lieu où l'on peut parler de paix et d'amour !

Tipaza

@ Robert Marchenoir
"Très rigolo d'entendre Bilger accuser : "Vous êtes marxiste"."

On voit par là l'influence d'une lecture trop assidue par Philippe Bilger, de certains commentaires de Marchenoir. Je me demande pourquoi je dis certains, d'ailleurs !

Marchenoir en fils spirituel de Gramsci, qui l'eut cru ?
Quant à moi, pour éviter pareille imprégnation, je m'engage à ne lire qu'une ligne sur deux de ses commentaires.
Les lignes impaires les jours pairs et les lignes paires les jours impairs.
Si, si, pour faire travailler alternativement cerveau droit et gauche en sens inverse.

Robert Marchenoir

Excellent débat, en effet, entre Philippe Bilger et Éric Zemmour. Enfin des gens normaux, qui discutent normalement, qui parlent en français, s'expriment simplement pour dire des choses précises, s'affrontent poliment, s'écoutent, et sont arbitrés par un journaliste qui ne montre pas de parti-pris.

Quelqu'un a dû faire une erreur ? manger un truc pas frais ? sortir ses doigts de la prise ? il n'est pas normal qu'un tel débat ait été autorisé. Je comprends (s'il s'agit de la même émission) qu'il ait été décidé d'interdire sa diffusion en direct. On ne peut pas prendre le risque que quelqu'un dérape de cette manière. Un débat approprié, comme on dit maintenant, c'est une poignée de pervers hystériques qui hurlent en même temps des trucs que personne ne comprend.

On pourrait peut-être remplacer Zemmour-Naulleau par Bilger-Zemmour ? Ça nous éviterait le pénible spectacle de papa-Naulleau donnant en public la fessée à fiston-Zemmour, ce dernier étant obligé de se manger la punition sans pouvoir quitter le plateau en boxant son interlocuteur.

La preuve de l'honnêteté de Zemmour, c'est sa mimique lorsqu'il écoute les interpellations de Bilger : il bosse. C'est un travail.

Cela dit, c'était trop court, il faudrait reprendre sur la liberté d'expression. Je n'ai rien compris à l'objection de Philippe Bilger : "Tout ça est judiciaire, ce n'est pas idéologique. Ces tares n'ont rien à voir avec le gauchisme."

Éric Zemmour a fort habilement tenté d'approuver son contradicteur par la bande : "Les gens sont victimes d'idéologies à leur insu", ce qui est fort juste.

Très rigolo d'entendre Bilger accuser : "Vous êtes marxiste". Et paf ! prends ça dans la poire !

En revanche, Zemmour a cru malin d'invoquer la Russie, et s'est lamentablement vautré, sans surprise. "Que diraient les médias, si, en Russie, on arrêtait, au moment des élections, un Fillon, un Mélenchon..."

Comment ça, si, en Russie ? Non seulement la police russe arrête, effectivement, pendant la campagne électorale, les opposants les plus en vue, mais elle les maltraite, les emprisonne, les poursuit sur des prétextes que tout le monde sait inventés.

Non seulement ça, mais elle leur interdit complètement de se présenter aux élections. C'est même pour ça que les Moscovites sont descendus dans la rue, dernièrement, provoquant des bastonnades policières qui n'avaient rien à envier à celles des Gilets jaunes. Les "médias" de la réaction -- car elle a, aussi, les siens -- se sont bien gardés de s'étaler sur ce point, ne parlons pas de le dénoncer.

En Russie, môssieur, les autorités bourrent les urnes au vu et au su de tout le monde -- le cynisme est tel, que les caméras de surveillance placées dans les bureaux de vote "pour déceler la fraude" montrent des gens glisser des bulletins de vote dans l'urne par paquets de cinquante, la vidéo se retrouve sur Internet, et personne n'est inquiété, tout continue comme avant.

En Russie, môssieur, on peut voir, sur les mêmes vidéos officielles officiellement filmées par les caméras officielles, un observateur, chargé de surveiller la régularité du vote, recevoir un violent coup de poing dans le ventre de la part d'un policier du FSB en civil. Celui-ci part en sifflotant ; l'observateur, une fois remis, aborde un policier en grand uniforme "chargé de maintenir l'ordre dans le bureau de vote", l'interpelle, lui demande s'il a vu, dit qu'il a été agressé, lui demande d'intervenir -- et le policier détourne ostensiblement la tête sans répondre.

Le cynisme est total, le mensonge ne se cache même pas.

En Russie, môssieur, on ne se contente pas de perquisitionner les opposants politiques, on tente de les empoisonner, on les abat comme des chiens dans la rue. Juste sous les remparts du Kremlin, pour que le message n'échappe à personne. Boris Nemtsov, ça lui dit quelque chose, à Zemmour ?

L'assassinat de Boris Nemtsov, c'est un peu comme si, avec ses fameux pistolets, Benalla abattait Éric Zemmour devant l'Élysée pour faire plaisir à Macron. OK, Monsieur Zemmour ? En France, on n'en est pas là, et il serait souhaitable que les vedettes de la "réaction" s'en félicitent, au lieu de recycler, à la télévision, les bobards à base de whataboutisme inversé concoctés par les gratte-papier de l'ex-KGB.

Non seulement toutes ces choses-là se passent, en Russie, et elles sont bien plus graves que chez nous ; non seulement les médias les dénoncent, à juste titre ; mais ils n'en parlent pas suffisamment et ne les dénoncent pas assez.

En somme, Zemmour, qui lit trop certaines poubelles du Net à l'instar de nombreux autres, restitue, sans en changer un mot, le mensonge dans le mensonge dans le mensonge fabriqué par les auteurs de poupées russes propagandistes que quantité de gens répètent comme des ânes.

Les artistes de la désinformation poutiniste jouent avec des Zemmour comme d'un violon, connaissant fort bien l'ignorance crasse d'un trop grand nombre de Français concernant ce qui se passe au-delà de leurs frontières.

A ce sujet, rendons hommage à Vladimir Boukovski, qui vient de disparaître. Ce héros de la dissidence soviétique est largement oublié aujourd'hui en France. La réaction lui préfère Soljenitsyne, parce qu'il était anti-occidental et qu'il eut des complaisances pour Vladimir Poutine.
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A l'opposé de l'honnêteté du débat Bilger-Zemmour, on opposera la dégoûtante duplicité de Guillaume Peltier (Les Républicains), dans son "programme" économique ; et celle d'Emmanuel Macron, dans ses propos à Valeurs Actuelles concernant l'immigration.

Peltier joue les "ultra-libéraux", en défendant l'une des mesures les plus révolutionnaires qu'ils proposent : le salaire réel. "Ma proposition est équilibrée pour les entreprises avec la suppression des cotisations patronales, comme pour les travailleurs avec la suppression des cotisations salariales : chaque Français, salarié, retraité ou fonctionnaire, verrait son revenu brut devenir son revenu net."

Peltier commence par brouiller les cartes en créant une fausse opposition entre cotisations "patronales" et "salariales", alors que c'est là, justement, l'arnaque marxiste. Il n'y a pas de cotisations patronales ou salariales. Toutes les "cotisations" sont retranchées du salaire. L'habillage comptable entre cotisations des méchants patrons et des gentils salariés est juste là pour faire mine de donner satisfaction tantôt aux uns, tantôt aux autres. Dans les deux cas, c'est bien l'État communiste qui vole l'argent issu du travail des salariés (*).

Mais passons. Puisque Peltier ose ce geste effroyablement "ultra-libéral" consistant à supprimer les cotisations "sociales", il va, naturellement, proposer son corollaire, qui est la suppression de la Sécurité sociale, et son remplacement par la liberté d'adhérer à une assurance-maladie privée de son choix ; ou bien, à tout le moins, la mise en concurrence de la Sécurité sociale avec les assureurs privés, à partir du premier euro de remboursement.

Penses-tu ! "Cette révolution sociale serait financée par un micro-prélèvement à 2 % sur les transactions financières et les paiements électroniques."

Escroc ! menteur ! bandit de grand chemin ! Je supprime un impôt ici, je le remplace aussitôt par un autre. Soit ce que font tous les gouvernements depuis un demi-siècle.

Un "micro-prélèvement de 2 % sur les transactions financières" ? Escroc ! arnaqueur ! vendu ! Un prélèvement de 2 % sur les transactions financières, c'est énorme ! Ce n'est pas le fait de mettre "micro" devant, qui va le transformer en mignon prélèvement, tout à fait invisible et inoffensif !

Un "micro-prélèvement à 2 % sur les paiements électroniques" ? Abruti ! pithécanthrope ! synecdoque ! Tu prétends vouloir "augmenter les salaires, qui sont trop bas en France", et tu proposes comme remède de piquer 2 % de plus sur tous les achats des Français par carte bleue ? Tu te fous de qui, exactement ?

Et bien sûr, comme un vulgaire Gilet jaune... "Nous devons rétablir l'ISF pour les spéculateurs, ceux qui jouent avec l'argent, mais le supprimer pour les propriétaires immobiliers ou pour ceux qui investissent dans l'économie française. C'est la mesure d'une droite juste."

L'ordre juste de Ségolène Royal, donc. Le vice-président délégué des Républicains se hisse à la hauteur de l'hypnothérapeute Jacline Mouraud. Il y a ceux qui "jouent avec l'argent", et ça c'est pas bien, et puis il y a les gentils "investisseurs" (mais personne ne nous dit jamais comment distinguer les uns des autres).

Il y a les méchants "spéculateurs", et puis les vertueux propriétaires immobiliers, qui ne s'enrichissent pas du tout en dormant, comme disait l'autre. Peltier veut bien qu'on achète des actions françaises, mais il exige le capitalisme dans un seul pays : à l'étranger, ce serait de la spéculation, de la gourmandise, c'est complètement inadmissible. Il faut taxer.

Il prétend prôner "40 milliards d'économies chaque année" sur la dépense publique, mais il ne nous dit pas quels "services publics" il compte supprimer pour y parvenir. Il ne nous dit pas quels ministères il compte privatiser.

C'est toujours le même pipeau. Tu parles "d'idées nouvelles" et de "révolution"...

Même effroyable propension à dire une chose et son contraire dans la même phrase, chez Emmanuel Macron parlant d'immigration.

Le droit du sol a été suspendu à Mayotte, preuve que l'extrême droite nauséabonde a raison de parler de grand remplacement, mais Macron "refuse net" d'étendre la mesure à la métropole, ainsi que le suggère logiquement Valeurs Actuelles. "Je rappelle que nous nous focalisons souvent sur les phénomènes migratoires subis par les pays européens, mais l'essentiel de l'immigration est intra-africain, sud-sud."

Y'a plein d'immigrés en Afrique, donc y'en a pas chez nous. Voilà le niveau de raisonnement d'un type qui se prétend président de la République. Et il nous le dit en face. Il n'a pas honte.

"Le président estime que le lien entre immigration et obtention des prestations sociales qu'il dit observer à Mayotte ne concerne pas l'Hexagone", écrit France Info en résumant l'interview. Un coup je le vois, un coup je le vois pas. C'est magique.

"Ce n'est pas un phénomène que vous voyez aujourd'hui en Europe continentale. Ce n'est pas vrai en France hexagonale, ce n'est pas ça, notre sujet ! Il ne faut pas avoir de fantasmes. La France a toujours eu des gens qui venaient pour des raisons familiales, politiques ou économiques. On a toujours eu 10 à 14 % de la population qui était d'origine étrangère."

Carpet-bombing de slogans imbéciles et de mots magiques censés dissimuler la réalité. En massacrant le français, au passage. "Il y a eu des ratonnades contre les Espagnols et les Italiens", par conséquent on doit se laisser envahir par les Arabes. Je ne vois pas le rapport.

"Il y a des emplois que vous ne ferez plus occuper à des Français, comme le métier de plongeur [dans les restaurants]. Je suis lucide : c'était déjà impossible il y a quarante ans ! Je préfère avoir de la migration légale, enregistrée, sous quotas, pendant x années, plutôt que du travail détaché dissimulé."

Ils ne se cachent même plus. A part ça, il n'y a pas de grand remplacement, c'est une thèse complotiste. Nous devons importer des millions de "plongeurs de restaurant" africains (et de "techniciens ongulaires" vietnamiens pour nos ongleries), sinon l'économie française va se vautrer gravement. D'autres pays (les imbéciles) se concentrent sur la robotique, l'intelligence artificielle, la voiture sans chauffeur... Nous, on n'a pas encore découvert le lave-vaisselle de restaurant. Et puis l'onglerie, ce n'est pas délocalisable, n'est-ce pas ?

"Pour le chef de l'État, la polémique autour du foulard islamique s'explique par 'l'échec de notre modèle qui se conjugue avec la crise que vit l'islam'." Voilà. C'est notre faute, notre très grande faute. Le "modèle" de l'islam, lui, il est irréprochable, c'est le nôtre qui est tout pourri.

"Le chef de l'État rejette cependant toute interdiction du foulard islamique pour les accompagnatrices des sorties scolaires. 'La République doit être intraitable. Mon problème n'est pas la maman qui porte un voile en accompagnant son enfant en sortie scolaire…' "

Il est intraitable, par conséquent il se couche devant les revendications des islamistes. Logique moderne, logique politicienne. "Ce n'est pas mon problème", vocabulaire d'adulte contemporain jamais sorti de l'enfance. On s'en moque un peu, de ses problèmes. Il est payé pour résoudre les nôtres.

"Celle-là n'est pas perdue : elle a mis son enfant à l'école publique et elle vient faire une sortie scolaire. C'est même par elle qu'on va reconquérir les personnes égarées. Si c'est son choix, c'est son choix. Si c'est le choix de son mari et qu'elle est opprimée, au moins elle se dit que son enfant va pouvoir choisir et pourra être libre. Mais si on l'humilie…"

Logique non euclidienne, toujours. Les musulmans nous font la grâce de mettre leurs enfants à l'école publique (payée avec votre pognon), c'est donc à nous de les remercier. C'est grâce aux islamistes qu'on va combattre les islamistes. Si c'est son choix de porter le voile, c'est son choix (et je vous emm..., entend-on distinctement). Si elle est opprimée, plonger son enfant dans le bain magique de l'école républicaine va le rendre instantanément islamophobe (comme on peut s'en rendre compte en mettant les pieds dans n'importe quelle école des kartchés).

"Je lutte de toutes mes forces contre le communautarisme. Et je ne veux pas tomber dans le piège communautarisme = islam."

Nan, ben nan... ça n'a rien à voir. Le communautarisme, c'est seulement les Juifs. Lutter contre l'islam, c'est un piège. Les gens suprêmement intelligents se soumettent à l'islam, et comme ça, l'islam, il perd. C'est magique.

"Et donc il y a des gens dans le communautarisme et dans la sécession… En fait, ils n'aiment pas les autres. Mais je ne veux pas parler de racisme anti-blanc, je ne veux pas rentrer dans cette dialectique, parce que je pense qu'elle est mortifère. Je n'ai aucune naïveté, je suis intraitable."

Intraitable contre les Français, apparemment. Et contre la langue française, Monsieur "je suis dans"...

On mesure le gouffre qui sépare le débat Bilger-Zemmour de cette répugnante bouillie langagière sans queue ni tête, verbiage de camelot de foire tentant de fourguer des chaussettes trouées sorties d'un parapluie.
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@ scythe | 30 octobre 2019 à 14:04, alias lucky look

Tant qu'à copier-coller votre commentaire bourré de mensonges en provenance du blog d'Ivan Rioufol, vous pourriez avoir l'honnêteté de garder le même pseudonyme...

Je restitue ici son début, que vous avez prudemment caviardé pour le rendre plus présentable ici :

"La communauté qui soutient Macron :
https://actu.fr/ile-de-france/paris_75056/emmanuel-macron-inaugure-paris-centre-europeen-judaisme-laicite-cest-liberte_28983524.html "

En somme, votre thèse, c'est : les musulmans résidant en France sont de pauvres victimes, ce sont les Juifs qui montent les musulmans et les Français les uns contre les autres pour dominer tout le monde. Par conséquent, nous devrions nous allier aux musulmans pour bouter les Juifs hors de France. C'est la thèse du fou furieux marxiste Alain Soral. Une référence...

Vous n'avez pas l'air de savoir que les Juifs sont persécutés, pourchassés, attaqués voire assassinés par les musulmans en France ; qu'ils sont obligés de déménager pour échapper à leurs bourreaux ; que des soldats en armes protègent les synagogues françaises, comme si l'on était dans un pays en guerre au Moyen-Orient...

(Je m'empresse de préciser, parce que désormais il faut mettre des notes de bas de page partout, que tous les musulmans ne passent pas leur temps à frapper les Juifs et encore moins à les tuer ; mais on serait bien en peine de présenter des cas où ce sont des Juifs qui persécutent les musulmans de France, qui brûlent leurs voitures, qui les jettent par la fenêtre -- et ne parlons pas d'attaquer des mosquées ou de tirer dans la foule.)
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(*) Au demeurant, Guillaume Peltier nous arnaque d'une façon supplémentaire : la revendication libérale ne consiste pas à donner au salarié son revenu brut au lieu du revenu net ; elle consiste à lui donner son salaire complet, c'est-à-dire son revenu net, augmenté de ce que sont aujourd'hui les cotisations salariales, plus les cotisations patronales... soit beaucoup plus que la proposition Peltier.

Sophie

Les Italiens ont compris, bien avant les Français, qu'il est urgent de passer à autre chose et qu'il faut stopper cette immigration/invasion qui est en train de nous perdre et qui nous perdra définitivement si nous ne faisons rien.

Dans un autre style (more british of course), Boris Johnson semble réussir à imposer le Brexit... Affaire à suivre. Watch this space !
Les peuples se réveillent enfin. A quand la France ?

Pour fêter cela, cette petite chanson italienne.
Essayez de vous l'ôter de la tête, pour voir...

https://www.youtube.com/watch?v=Q0wZQbK938Y

Les Italiens ont envie de retrouver la dolce vita, sans les hordes de barbares au couteau, à la voiture bélier ou aux armes de guerre (tirs de mortier), sans les trafics de drogue dans les banlieues qui gangrènent notre société, sans leur idéologie mortifère d'un autre âge.

Par contre, la France, un pays où il ne fait plus bon vivre. Dommage !
Une seule solution : passer par les urnes si toutefois les Français se réveillent.

http://blog.lefigaro.fr/rioufol/2019/10/bloc-notes-la-gauche-francaise-1.html

Dans mon fauteuil

Vite Philippe Bilger, votre ressenti personnel de la rencontre avec Éric Zemmour.
En espérant un second tour.

Cordialement

Elusen

@ Lucile | 31 octobre 2019 à 10:59
« Pourquoi est-il plus répréhensible, et plus pénalisé, de tuer une femme qu'un homme, d'insulter un noir qu'un blanc, de mettre le feu à une mosquée plutôt qu'à une église catholique, et maintenant, cerise sur le gâteau, d'exprimer de la haine si on habite le centre ville plutôt que la banlieue ? »

Tout est faux !
Il n’y a aucune loi, aucun texte de droit écrit qui prône cela, pas un seul !
Puisque vous l’affirmez, c’est que vous en auriez la preuve, veuillez nous la fournir.

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@ Alain MEYET | 30 octobre 2019 à 22:00
« ...c'est cette désignation de "féminicide", comme si les violences ne concernaient que les femmes en cause »

Vous avez raison !
Homicide n’a jamais voulu dire : homme !
Cela vient de homo, le semblable, ainsi homicide veut dire : tuer son semblable.

Homosexuel signifie : avoir des rapports sexuels avec son semblable ; en réalité pour les femmes, cela s’écrit avec deux ‘l’ et un ‘e’ tout simplement : homosexuelle.

Il est discriminatoire d’utiliser le mot féminicide, qui n’existe pas en droit, pas plus que dans la langue française, il n’a pas été publié au Journal Officiel ; c’est un mot idéologique et hiératisant, ainsi qui pose une discrimination à l’endroit des hommes, leur meurtre serait sans importance ; la justice n’a pas à être idéologique, sinon retournons à l’Inquisition.

Isabelle

@ boureau
"Une première partie sur les informations générales de ces quelques jours d'une qualité que je n'ai pas vue depuis des années. Un quatuor de journalistes et chroniqueurs dans une forme exceptionnelle. Aucune autre émission politico-économique récente n'a atteint un tel niveau de qualité: Eric Zemmour, Jean-Sébastien Ferjou (Atlantico), Marc Menant (CNews), Louis Hausalter (Marianne)."

Tout à fait d'accord avec vous, boureau. Une première partie formidable, n'ayons pas peur des mots ! Des arguments qui nous changent tellement des discours officiels imposés. Quand vont-ils comprendre qu'ils doivent cesser de nous prendre pour des billes !

Quant au débat Eric Zemmour et Geoffroy Didier... ce représentant LR, une tête de "macronien" avec un discours de "macronien" (désolée de faire un délit de faciès mais c'est d'une telle évidence) ! Une espèce de prêchi-prêcha sans sincérité, des phrases toute prêtes sans âme... Une espèce de clone de Macron avec la même condescendance et le même mépris... Désolant et affligeant à souhait.

Pas étonnant que le parti LR ait été rétamé lors des élections européennes. J. Chirac et C. Jacob sont plus sympathiques et plus "humains" (même si on n'est pas obligé de les apprécier).

Herman Kerhost

@ Lucile | 31 octobre 2019 à 10:59

Je dirais... sbriglia !

Giuseppe

@ Lucile | 31 octobre 2019 à 10:59

Le fait de lire simplement la recette j'ai pris trois kilos, je n'aurais jamais dû céder à certains bruits d'interpellations, allez j'y retourne :
https://youtu.be/WszO_HkNcZ4

Exilé

@ Scythe
« Les broyeurs de conscience actuels maîtres du pays s'amusent grâce à la télé et la presse, à exciter les communautés musulmanes et françaises de souche à s'affronter dans un seul but, les dominer et les asservir. »

Je ne suis pas sûr que l'oligarchie qui s'accroche au « pouvoir » - ou à ce qu'il en reste - se contente de s'en tenir au schéma binaire que vous évoquez, sachant que le philosophe Eric Werner a montré de façon plus large qu'un pouvoir a intérêt à diviser pour régner, en opposant les « communautés » entre elles, comme il a intérêt à entretenir un climat de violence et d'insécurité obligeant les gens à se refermer sur eux-mêmes donc sans s'en prendre au gouvernement, de même qu'il a intérêt à créer artificiellement un climat de haine entre la police et la population (cf. l'épisode Gilets jaunes), etc.

Comme à l'époque de César, la France est aujourd'hui divisée en trois parties, dit l'Ethnologue*: 1) l'oligarchie en place; 2) la France périphérique ; 3) les petits chéris. L'oligarchie en place considère la France périphérique comme son ennemi prioritaire. Elle lui fait donc la guerre.

http://ericwerner.blogspot.com/2018/11/en-trois-parties.html

Lucile

D'accord avec Alain Meyet. Je n'ose pas trop me mêler à la conversation, n'étant pas juriste moi-même, mais tout de même, voilà qu'on communautarise aussi les crimes et délits, alors que la loi devrait être la même pour tous, principe que je considère comme le b.-a.-ba de l'égalité. Pourquoi est-il plus répréhensible, et plus pénalisé, de tuer une femme qu'un homme, d'insulter un noir qu'un blanc, de mettre le feu à une mosquée plutôt qu'à une église catholique, et maintenant, cerise sur le gâteau, d'exprimer de la haine si on habite le centre ville plutôt que la banlieue ? Etc. etc.

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@ Herman Kerhost

Je lis tout, je ne peux pas m'en empêcher, certains textes en lecture rapide, mais dans ceux-là, au passage, j'attrape les mots clefs sans suivre le raisonnement (surtout quand il n'y en a pas). Je ne sais pas qui est un peu plus ou un peu moins intelligent, ça m'est égal, et je trouve que c'est la moindre des choses de s'adapter à toutes les formes de pensée, mais avec certains commentateurs c'est Byzance, et avec d'autres, l'exercice est épuisant.

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@ Noblejoué

Belle défense du latin. Voici une vidéo sur Pompéi, en anglais, mais ce ne sera pas un problème pour vous.

https://www.youtube.com/watch?v=LSw7eoBbM0U

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@ Ad hysteria per angusta

Vous avez piqué ma curiosité. Je vous connais, j'en suis certaine, mais qui êtes-vous ? Je crois deviner, mais donnez-moi tout de même un ou deux indices. Pour ce qui est des nonnes cloîtrées, je crois qu'elles ont des consolations, elles m'ont l'air gourmandes comme des chattes.

https://www.youtube.com/watch?v=orIZRe0iyiI

duvent

@ Ad hysteria per angusta | 31 octobre 2019 à 05:25
"À force de se tamponner le coquillard on finit par barytonner du fondement et ne plus émettre que de petits vents chargés de fiel...
Il y a de grandes misères sexuelles qui se cachent derrière un libertinage de façade et notre précieuse ridicule, à nous dérouler les pages roses de son petit Larousse et n’avoir de cesse d’agresser les uns et les autres, nous fait prendre conscience de la dure condition des nonnes cloîtrées."

Vous êtes matinal mais fatigué sans quoi vous auriez eu plus d'esprit !
Que diable n'allez-vous plus loin et plus profond ?
Mais vous avez choisi fort médiocrement l'allégorie que je vous ai distribuée, aimable, et le vent ne vous a soulevé que jusqu'au fondement, c'est grand dommage, car je sens chez vous des velléités...

Vous êtes très décevant, parce que votre pseudo alléchant m'a fait espérer en vain.

Et puis matinalement, cette évocation des misères sexuelles m'a attristée et pourquoi ne pas l'avouer ma journée va s'en ressentir.
Mais, par la force de votre style, je suis conduite à me pencher d'une part sur le fondement, puis sur le vent, et le Larousse ensuite sur la condition des nonnes et pas n'importe lesquelles, les cloîtrées, etc.

Cependant, je n'ai que peu de temps et donc je vais aller à l'essentiel c'est-à-dire le fondement venteux, pour le reste vous me pardonnerez de laisser les problèmes en l'état, ce que je regrette profondément, car ma tante étant nonne (elle n'est plus cloîtrée son grand âge l'en dispense...), je me sens singulièrement concernée...

Et donc, revenons à nos moutons (remarquez ici, l'usage d'un verbe à la troisième personne du pluriel !) oui, donc le fondement venteux, qu'en dire, par où commencer, et par où prendre cette question épineuse, j'hésite entre Martial et Apollinaire, et je vous adresse mon petit compliment :
« ta mère fit un pet foireux et tu naquis de sa colique. » Alcools 1913

Nota bene : pour ceux qui ont une sensibilité au-dessus de la mienne il est recommandé de ne pas me lire, le temps précieux ainsi gagné peut être avantageusement utilisé à mille et une choses très estimables !

Nathalie DP

Quand il quitta le pays des Lotophages la Reine lui dit : « Pars sans regret, tu trouveras duvent à chaque port ! »

Sophie

Le "Pouvoir" n'a aucun pouvoir, hormis celui de faire des discours interminables qui ne servent strictement à rien.

Macron se répand en monologues écoutés religieusement par des benêts ou fait des selfies avec des sourires forcés. Hollande faisait du scooter ou prenait la pluie lors de nombreuses commémorations...

A quoi nous servent donc tous ces présidents ? Nous devrions en finir avec ce système "monarchique" faussement républicain, totalement désuet et inopérant.

Quelle réponse pour apaiser l'angoisse, l'inquiétude légitime de nombreux Français face à un islamisme de plus en plus menaçant et colonisateur ? aucune.
Ce n'est même pas la peine d'espérer.

Nous sommes, en effet, passés du "vivre-ensemble" au "vivre-inquiet".

Mais, question, pendant que les Français de souche et les musulmans s'affrontent et continueront de se quereller, à qui profite et profitera cet affrontement ?

Elément de réponse ci-joint : https://www.frustrationlarevue.fr/retraites-macron-bombe-le-torse-devant-nous-mais-il-se-couche-face-aux-desirs-de-la-grande-bourgeoisie/

Exilé

@ Alain MEYET
« Mais ce qui constitue une infraction pénale, ce n'est pas une incivilité : c'est une contravention, un délit ou un crime. Toute autre analyse, par sa complaisance, conduit à minimiser, voire excuser un comportement pénalement répréhensible. »

Vous avez parfaitement raison de soulever ce point.

Mais je suppose que comme moi vous n'ignorez pas que ce terme « incivilités » est un de ceux qui appartiennent à la langue de bois apparue sous la présidence Mitterrand, ainsi que des expressions comme « sentiment d'insécurité », « jeunes », « quartiers sensibles », « incidents » etc. forgées dans des officines proches du pouvoir socialiste et reprises par leurs satellites médiatiques afin de gommer ou de minimiser certaines dures réalités de terrain, principalement du fait du comportement de populations « n'ayant pas les codes », ce qui a surpris les idiots utiles et autres apprentis-sorciers qui avaient échafaudé la théorie d'un « vivre-ensemble » idyllique, selon lequel le loup et l'agneau auraient pu boire côte à côte au même ruisseau.

Peut-être devrions-nous, afin d'éviter d'aggraver la situation, commencer par nous exprimer en français en appelant un chat un chat plutôt que de nous leurrer par l'intermédiaire d'artifices sémantiques et de nous contenter d'évacuer la poussière sous le tapis.

« Mal nommer les choses, c’est ajouter au malheur du monde. » (Pensée attribuée à Albert Camus)

Aliocha

Aux armes, citoyens, la fascination de l'empire de la force transforme les êtres en choses, et de faire du vivant cette étrange chose qui a une âme, âme qui doit alors se tordre car elle n'est pas faite pour habiter une chose, n'aboutit qu'à la pure amertume qu'aucune fiction réconfortante ne viendra altérer, aucune immortalité consolatrice, aucune fade auréole de gloire ou de patrie.

Aussi nous assistons à ce triste spectacle qui n'est plus une fiction, où l'homme sans dieu vénère ce rien de cette chose qu'est devenue lui-même, une autre espèce humaine, sorte de compromis entre l'homme et la chose, entre l'homme et ce cadavre devenu pierre.
Ce qui semblait impossible est devenu réalité, l'humain est transformé en chose, et son âme alors se déchire sous cette contradiction, la vie ne devenant que ce songe matérialiste, glaciation de sa chaleur par la mort jusqu'à la mort.
Tous, maîtres ou esclaves, vaincus ou vainqueurs, savants et ignorants, pas un ne sera contraint de plier sous la force, et faibles et forts ne peuvent se délivrer que par la guerre et la destruction.
La force aura eu ce pouvoir de pétrifier également ceux qui la subissent et ceux qui la manient, et pourtant il est possible que l'amertume, jamais, ne s'abaisse à la plainte, qu'un accent de tendresse vienne teinter ce tableau de violences extrêmes, ou aucun homme n'est placé au-dessus ou au-dessous de notre condition commune, où tout ce qui est détruit est regretté.

La fiction alors tient tout entière en cet accent, où le malheur de l'ennemi est ressenti avec la même douleur que le sien propre, et la lumière de la justice et de l'amour éclaire la similitude des belligérants :

"Cet accent n'est pas séparable de la pensée qui inspire l'Évangile ; car le sentiment de la misère humaine est une condition de la justice et de l'amour. Celui qui ignore à quel point la fortune variable et la nécessité tiennent toute âme humaine sous leur dépendance ne peut pas regarder comme des semblables ni aimer comme soi-même ceux que le hasard a séparés de lui par un abîme. La diversité des contraintes qui pèsent sur les hommes fait naître l'illusion qu'il y a parmi eux des espèces distinctes qui ne peuvent communiquer. Il n'est possible d'aimer et d'être juste que si l'on connaît l'empire de la force et si l'on sait ne pas le respecter."

http://teuwissen.ch/imlift/wp-content/uploads/2013/07/Weil-L_Iliade_ou_le_poeme_de_la_force.pdf

Nous y reviendrons toujours, la liberté n'est que la conscience du joug.

Patrice Charoulet

« Qui sera la Vénus de la piste ? »

Dans "Le Parisien" du mercredi 30 octobre 2019 , un titre retient mon attention : « Qui sera la Vénus de la piste ? », et, en dessous, deux photos de dames. Explication : cela se trouve dans les pages consacrées aux courses de chevaux. Je survole l'article. J'apprends que le jeudi 31 octobre aura lieu un quinté à Longchamp, dans lequel tous les chevaux seront montés par des dames, seize dames. Avec ces détails : « Plat-Handicap divisé- Femelles- 55 000 euros- 1800 m »
Les organisateurs ont eu cette délicate attention de confier à ces dames... des femelles. Faut-il commenter ?

Robert Marchenoir

@ Xavier NEBOUT | 30 octobre 2019 à 09:53
"Toujours égal à vous-même. Votre agressivité vous emporte dans la contradiction systématique."

C'est curieux qu'un pro-nazi comme vous voie de l'agressivité là où il n'y a qu'une réflexion. Et qu'un homme qui appelle la punition islamique sur les Français manifeste une sensiblerie de jeune fille.

Quant à la contradiction, elle se doit d'être systématique lorsque l'erreur l'est. Vous ne voyez d'ailleurs la contradiction que lorsqu'elle s'oppose à vos vues. Vous êtes curieusement aveugle sur l'approbation que je manifeste à ceux qui s'en écartent.

"Michel Onfray a une vue relativement juste des sources de nos difficultés avec l'islamisme. Elles rejoignent d'ailleurs les miennes. BHL et ses amis sionistes portent en effet deux responsabilités majeures: celle de concourir à la destruction des nations sauf la leur, et celle d’attiser la haine des musulmans contre eux et l'Occident avec leur conduite à l'égard des Palestiniens."

Oui, tout le monde a bien compris, je crois, l'antisémitisme foncier qui vous caractérise. Gilles-William Goldnadel, c'est "un ami sioniste de BHL", aussi ?

Noblejoué

Faire du latin quelque chose d'excluant ou un masque à l'indigence de sa pensée est une perversion.

Le latin était la langue commune de l'Empire romain, à vrai dire le grec aussi dans une moindre mesure et... mais on s'en moque, on parle du latin, là, et si quelqu'un veut un cours avec des images et diverses autres choses, c'est ailleurs, moi c'est plutôt un parcours avec éventuellement des liens.

Déjà, en hommage à quelqu'un qui avait défendu le latin et pour prouver que certaines personnes continuent de manière institutionnelle. Important, il ne s'agit pas que de parler latin mais de comprendre la civilisation latine, en somme, ne pas être un perroquet, comme on dit. Mais à tort, les perroquets sont plus intelligents qu'on ne le dit.
Bref, attrapez ce lien, cette corde vers l'ailleurs, je trouve les liens informatiques assez poétiques, soit dit en passant :

http://menapia.discipline.ac-lille.fr/defendre-sa-discipline/prix-et-concours/le-prix-jacqueline-de-romilly

La latin unissait l'Empire romain. A l'époque médiévale, il unissait encore, que ce soit les fidèles à la messe ou les savants.

Le latin est un lien, un pont entre les Hommes et les cultures, entre nous et les Anciens.
Le latin n'est pas un mur à dresser contre certains interlocuteurs, un prétexte à l'entre-soi, surtout réduit à une seule personne. Le latin n'est pas une private joke !

Le latin est la racine de notre langue, prétendre exclure les gens par ce qui leur revient de leurs ancêtres est pire que de prétendre le faire par, je ne sais pas, une citation en chinois non traduite.
En passant, tout texte citant des langues étrangères devrait avoir des notes de traduction.

La langue originale permet aux connaisseurs de s'essayer à leur propre traduction, et peut éveiller des vocations.
Pas si on en pervertit l'usage pour en faire un mur...

La langue latine n'est pas une langue morte : tant que quelques personnes du Vatican s'essaieront à trouver de nouvelles manières de dire notre monde, cette langue évoluera.
La langue latine représente un monde mort, nuance, mais un monde qui n'est jamais loin de nous, celui de nos ancêtres.

Les Romains étaient de grands juristes, sur ce site, autant le rappeler. Par le droit comme par la langue, les Romains ont été de grands unificateurs.
Si les provinciaux se romanisaient assez, ils accédaient à la citoyenneté romaine.

Le latin n'est pas autre chose que la clé d'un monde qui nous est lointain et proche, non point fait pour repousser les autres, mais comme il est peu fréquenté, en principe, une rencontre de gens ayant cette affinité élective.
Il est donc, encore, un pont, un lieu où se retourner sur le passé, un où l'on consacre du temps à la recherche du passé et de la beauté.

On pourrait en dire autant du grec et des autres textes dans lesquels furent écrits nos textes fondateurs, même si l'accès en est plus ardu, dans la mesure où ils ne sont pas la source de notre langue.

"Romulus perpétuera la race, fondera les murailles de Mars
et donnera son propre nom aux Romains.
Moi, je n'impose de terme ni à leur puissance ni à leur durée."

Si Jupiter ne l'inflige pas aux Romains qu'il apprécie, je ne vois pas pourquoi d'autres ferait de leur langue, du latin, une impasse et non un pont, une route...
Mais par Jupiter ! Les Romains sont connus comme des bâtisseurs de pont et de routes.

Ceux qui continuent à bâtir et à unir sont leurs plus dignes héritiers. Chacun pensera à ses candidats.
Chacun ses balades, en voici une qui en vaut d'autres :

https://www.destinationrome.fr/bons-plans/visites/via-appia-parc-aqueducs-velo/

Noblejoué

@ Lucile

Vous avez bien fait d'intervenir pour vous démarquer d'un jugement qui n'est pas le vôtre.
C'est vrai que parler au nom de tous pour ne lancer que du fiel quand en plus je ne vois pas en quoi hameau dans les nuages en méritait tant, est aussi beau que de se prévaloir de citations des Anciens pour des mesquineries qu'ils n'auraient jamais commises.

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@ hameau dans les nuages

Chacun montre ou cache ce qu'il veut de lui. Si certains exigent un nom, un pedigree et demain peut-être un agenda voire la vie privée, d'autres se moquent du bonheur familial de leurs contemporains.
Comme s'il n'y avait pas assez de vrais problèmes avec la souffrance et la mort, comme si un peu de bonheur était de trop, ou que, chose honteuse en soi ou qui leur serait privilège.

Je me réjouis pour ma part de votre bonheur familial, et pense ne pas être la seule personne dans ce cas.
Chacun souhaite à présent que les espèces ne disparaissent pas, que la nôtre ne se détruise pas, certains même, comme moi, vont bien plus loin dans leurs vœux pour elle, enfin, c'est pour dire que l'on espère aller contre l'impermanence des chose.
Mais on oublie souvent de souhaiter une bonne continuation à son prochain. Au mieux, on mitraille tous ceux qui passent à portée à chaque nouvelle année. Votre bonheur me fait espérer sa pérennité, ainsi, bien entendu, que le bonheur de tous.

Ad hysteria per angusta

@ hameau dans les nuages
@ Lucile

À force de se tamponner le coquillard on finit par barytonner du fondement et ne plus émettre que de petits vents chargés de fiel...

Il y a de grandes misères sexuelles qui se cachent derrière un libertinage de façade et notre précieuse ridicule, à nous dérouler les pages roses de son petit Larousse et n’avoir de cesse d’agresser les uns et les autres, nous fait prendre conscience de la dure condition des nonnes cloîtrées.

Merville

Monsieur Bilger, vous n’auriez pas dû aller servir la soupe d’Eric Zemmour. Quand on dîne avec le diable il faut se servir d’une grande cuillère. Votre opposition, assez molle, aux propos de cet individu qui n’est pour moi qu’un repris de justice, ne peut que le conforter. La promotion de votre ouvrage, excellent d’ailleurs, n’excuse pas tout.

Elusen

Aux USA, un suprématiste blanc a assassiné une femme et sa fille de 8 ans ; il a été condamné à la peine de mort au Fédéral ; or le Fédéral n’exerçait plus la peine de mort depuis 2003.

Donald Trump a décidé de reprendre les exécutions.

La femme assassinée était contre la peine de mort.
La mère de cette femme, et grand-mère de la gamine de 8 ans, est elle aussi contre la peine de mort, et implore Donald Trump de ne pas salir la mémoire de sa fille en prétendant exécuter des personnes au nom de la mémoire des victimes.

Le suprématiste subira son meurtre avec préméditation le 9 décembre 2019.

  • Je ne vois pas en quoi exécuter Daniel Lee honorera ma fille, au contraire je pense que cela va salir son nom parce qu’elle n’aurait pas voulu ça... Daniel Lee a gâché ma vie mais je ne vois pas en quoi prendre la sienne y changera quoi que ce soit... Je prie et j’espère que le président Trump fera preuve de clémence, cela m’aiderait et aiderait ma famille plus que n’importe quoi.

Earlene Peterson est une républicaine, elle a voté pour Donald Trump aux élections, mais elle est contre la peine de mort.

La vidéo, US versus Lee - Mrs. Earlene Peterson

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Par la même occasion, le très mauvais Observatoire national de la délinquance et des réponses pénales, ultra idéologique et politisé, cité abondamment par les féministes et d’autres énergumènes, a publié une note N°12, je le rappelle !

Citer systématiquement leurs études en oubliant celle-là...

Quoi, selon cet Observatoire dans le couple, des femmes agresseraient sexuellement leur mari ?
Quoi, selon cet Observatoire des femmes battraient leur mari ?

Pour les hommes pas de foyer d’hébergement d’urgence, pas d’aides.
Quoi, la Constitution parle d’égalité ?

La note N°12 du truc idéologique, Observatoire Machin.

Herman Kerhost

@ Lucile | 30 octobre 2019 à 21:58

Je suis surpris d'apprendre qu'il y a encore des gens intelligents qui lisent duvent.
C'est une perte de temps inestimable.

duvent

@ Lucile | 30 octobre 2019 à 21:58
« Toujours est-il que je tiens à me démarquer de votre opinion sur "l'imbécillité crasse", ou "l'éblouissante débilité" des personnes que vous mentionnez. Vous avez le droit de porter les jugements que vous voulez sur qui vous voulez, mais moi aussi, et ce ne sont pas les mêmes. »
_______________

Faut-il que je vous remercie de votre bonté, car je suis un peu émue de voir que vous m'autorisez à porter des jugements ?

Et je dois ajouter que je suis plus émue encore de lire que vous vous permettez d'avoir également des jugements, et par un hasard que je m'explique pas, vous me faites découvrir que :

« ce ne sont pas les mêmes. »

J'ai envie de me réjouir de cette bonne nouvelle, les bonnes nouvelles se font rares.

Par ailleurs, il est impératif que je porte à votre connaissance que le « nous » que j'emploie est ce fameux « nous » que vous ne connaissez pas, mais enfin, vous ne pouvez pas tout connaître...

Il ressort de votre commentaire que vous êtes infiniment plus douce, humble, charmante en un mot aimable que moi, et de cela il convient de se délecter, car les femmes aimables sont aussi rares que les hommes courageux. (Cette gracieuseté ne me coûte rien et donc il serait grand dommage de m'en priver...)

Par ailleurs, le latin qui défrise, est une façon de vous exclure puisqu'il ne s'adresse qu'à celui qui le désire, et vous n'en êtes pas.
Non tam praeclarum est scire latine quam turpe nescire.

Voilà, je crois que nous avons fait un grand pas en avant, ainsi, et par votre entremise sournoise et délicate NOUS (vous et moi) sommes en parfait désaccord, ceci est très plaisant.

PS : Vous écrivez ceci :
« Bien que je ne sois pas visée par votre aimable distribution de gracieusetés... »

Vous devez mieux savoir que moi, qui était visée, mais enfin, permettez-moi de vous préciser que j'avais oublié votre existence, c'est pourquoi je vous sais infiniment gré de vous rappeler à mon bon souvenir !

Giuseppe

Je me souviens d'un des derniers concerts de Michel Petrucciani avec Stefano Di Battista impérial ; le premier nommé s'est présenté ce jour-là en expliquant qu'il n'y aurait pas d'entracte, le concert durerait une heure et quart environ, parce que la plus belle musique du monde, passé ce temps, pouvait lasser.
Ce fut un concert extraordinaire, je ne l'ai pas oublié, présents de jeunes musiciens qui n'en croyaient pas leurs oreilles, et pourtant ils étaient déjà brillants.

Zemmour face à ses interlocuteurs fournit un débat d'une durée largement suffisante, au-delà ce serait du gaspillage et certainement du détachement.

Je dis cela parce que certains souhaiteraient davantage, ce serait une erreur, quand le souffle est là, les cuivres sont magiques, sans épuisement, je ne me rappelle plus le nombre de rappels, mais nous étions gorgés de la classe des interprètes, pas besoin de rallonger la sauce elle serait fadasse.

Alain MEYET

Ce billet de M. Philippe Bilger suscite en ce qui me concerne une double réaction.

Qui resterait insensible aux violences que subissent certaines femmes dans le cadre conjugal ? On parle surtout des meurtres ou assassinats dont elles sont parfois les victimes, négligeant par trop les sévices et les menaces dont elles sont souvent l'objet. Mais ne faisons pas mine de découvrir le problème : j'ai souvenir que l'association "SOS Femmes battues" existe depuis longtemps !

Toutefois, ce qui me paraît poser problème, c'est cette désignation de "féminicide", comme si les violences ne concernaient que les femmes en cause. Je suis bien plutôt partisan de parler de violences familiales, car la violence entre les parents rejaillit toujours, directement ou indirectement, sur les enfants ; sans parler des cas où l'on est en présence d'enfants martyrs...

S'agissant des "crimes et délits ordinaires" (dénomination intéressante et méritant d'être explorée), faut-il vraiment s'étonner de leur relative banalisation, lorsque l'on entend de plus en plus souvent les médias les qualifier d'"incivilités" ? Une incivilité, c'est par exemple ne pas céder sa place à une personne âgée (en dehors des places réservées dans les transports publics), c'est ne pas respecter les prescriptions d'un règlement de copropriété ; autrement dit, est concerné par ce terme ce qui est contraire à nos règles sociétales du vivre-ensemble, sans qu'il s'agisse pour autant d'une infraction pénale. Mais ce qui constitue une infraction pénale, ce n'est pas une incivilité : c'est une contravention, un délit ou un crime. Toute autre analyse, par sa complaisance, conduit à minimiser, voire excuser un comportement pénalement répréhensible.

Lucile

@ duvent | 30 octobre 2019 à 14:35

Votre dernier commentaire est bien dans la veine des précédents, il y a même l'inévitable citation latine à la fin. Bien que je ne sois pas visée par votre aimable distribution de gracieusetés, j'interviens parce que vous semblez parler au nom des autres quand vous demandez à hameau dans les nuages "Voulez-vous nous émouvoir" ou "Est-ce votre vanité que vous souhaitez nous voir saluer ?" - à moins que vous ne parliez de vous au pluriel, ce qui serait encore possible.

Toujours est-il que je tiens à me démarquer de votre opinion sur "l'imbécillité crasse", ou "l'éblouissante débilité" des personnes que vous mentionnez. Vous avez le droit de porter les jugements que vous voulez sur qui vous voulez, mais moi aussi, et ce ne sont pas les mêmes.

boureau

CNews Débat Eric Zemmour / Geoffroy Didier

Une première partie sur les informations générales de ces quelques jours d'une qualité que je n'ai pas vue depuis des années. Un quatuor de journalistes et chroniqueurs dans une forme exceptionnelle. Aucune autre émission politico-économique récente n'a atteint un tel niveau de qualité: Eric Zemmour, Jean-Sébastien Ferjou (Atlantico), Marc Menant (CNews), Louis Hausalter (Marianne).

Débat : Zemmour 1 / Didier 1

Laminé, calciné Geoffroy Didier ! Didier à la recherche d'une Nouvelle Droite introuvable !

On redemande P. Bilger pour la continuité du débat inachevé avec E. Zemmour !

Cordialement.

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