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16 octobre 2019

Commentaires

Elusen

@ Alain MEYET | 30 octobre 2019 à 21:31

Je suis d’accord avec vous sur ces points.

Cependant, le voile me gêne et je fais avec.
Pour moi, tout seul dans mon coin, il est une dénonciation calomnieuse permanente à l’endroit des hommes et non des femmes. C’est un truc qui prône ouvertement la ségrégation envers les hommes.

Sempiternellement il faut le rappeler, mais le voile et toutes ses déclinaisons ne sont pas dans le Coran.

Le voile et ses dérivés affirment que tous les hommes sont des pervers, des violeurs, et qu’il faut ainsi se protéger de ces dégénérés que sont les hommes.
Après le parapluie, le parapoux, voici que s’annonce le parasperme.

C’est comme porter un tee-shirt « à mort les noirs ; ou les flics ».

Ces voiles ont une intention, mais si nous nous mettons à légiférer sur les vêtements...
Donner le statut d’agent de l’État aux parents accompagnateurs me paraît risqué d’un point de vue juridique, de la science politique, de la gestion du pouvoir.

Quant à Montesquieu, je m’abstiendrai de citer un esclavagiste, et qui est contre l’égalité des droits avec les femmes.

Alain MEYET

@ Elusen 28 octobre 2019, à 1 h 13

Je suis tout à fait d'accord avec vous s'agissant de cette question de terminologie liée aux circulaires administratives, qui traduit leur régime juridique. Permettre que, sous certaines conditions, des circulaires puissent être invoquées par des usagers du service public (c'est-à-dire à leur profit) n'implique aucunement qu'il faille reconnaître leur applicabilité aux administrés. Ce sont là deux notions différentes, qu'il ne faut pas confondre, et je suis désolé d'avoir été quelque peu confus à ce sujet...

S'agissant du statut des parents accompagnant des sorties scolaires, je n'ai pas fait état de ce que je souhaite à titre personnel (ce qui présente peu d'intérêt), mais de ce que permet l'état actuel du droit. Quand j'observe que ces parents pourraient fort bien être assimilés à des agents publics (en conséquence de leur appartenance, qui leur est reconnue par le Code de l'éducation, à la communauté éducative), il faut comprendre que cette assimilation leur serait reconnue, selon une formulation jurisprudentielle habituelle, "au sens et pour l'application des dispositions" en cause, sans plus.

Et puisque vous semblez vous méprendre sur ma propre analyse de la situation, sachez que, pour ma part, je considère que ce pataquès qui est fait autour du voile islamique porté dans les conditions que l'on sait est un faux problème. Je ne sache pas que ces mères voilées aient porté atteinte à l'ordre public, en suscitant des troubles et des désordres ; si des problèmes sont apparus, c'est au nom d'a priori, de préjugés, au terme d'un raisonnement politique. Cette question ne devrait pas être saisie par le droit.

Aussi ai-je apprécié les observations qu'a faites le ministre de l'Education nationale, M. Jean-Michel Blanquer, hier devant les sénateurs appelés à examiner une proposition de loi tendant à interdire expressément aux parents accompagnateurs de sorties scolaires le port de signes religieux. Une telle initiative me paraît contre-productive. Même si, à l'évidence, cette proposition n'ira pas à son terme, autrement dit n'aboutira pas à l'adoption d'une loi en ce sens, elle est de nature à semer encore un peu plus le trouble dans l'esprit de nos concitoyens.

Mais profitons-en pour savourer deux citations que le ministre a tenu à faire : "Les lois inutiles affaiblissent les lois nécessaires" (Montesquieu) ; "Il faut être sobre de nouveautés en matière de législation" (Portalis)...

Elusen

@ Alain MEYET | 27 octobre 2019 à 20:30
▬ « s'appliqueraient »

J’ai pourtant bien pris la précaution d’employer la terminologie : s’appliquer. Même s’il est fort vrai que souvent quelqu’un réécrit mes propos avant de les publier, ‘s’appliquer’ est bien resté.

Je réaffirme : les circulaires ne s’appliquent pas aux usagers.

Il y a une différence notable entre s’appliquer et se prévaloir.
‘S’appliquer’ veut dire qu'une circulaire est opposable à un usager ; or ce n'est pas le cas.

Je ne vois pas des intégristes religieux se prévaloir de la circulaire NOR : MENE1209011C : « Bonjour, je veux que l’on m’applique cette circulaire, vous êtes bien aimable, d’avance merci. »

Dire que cette dame n’a commis aucun délit, aucune faute, aucun crime, qu’elle avait le droit d’être représentée habillée de la sorte, cela n’a jamais voulu dire que l’on cautionne.

Nous ne pouvons vouloir des droits pour nous, que nous refuserions aux autres.

▬ « être assimilés à des agents publics »

Cela poserait un énorme problème s’ils étaient assimilés :

1° immédiatement s'appliquerait la Loi n° 83-634 portant droits et obligations des fonctionnaires.

2° toute la partie du Code pénal concernant les agents des services publics s’appliquerait à eux :
- rébellion envers un agent des services publics
- outrage...

3° le tout sans que leur nom eût été publié au Journal Officiel, qu’il y ait eu un arrêté de nomination et les procédures annexes.

4° la vérification du casier judiciaire.

5° toute la responsabilité pénale et civile de l’État. Le parent devrait prendre une assurance professionnelle, l’Autonome de Solidarité de la Seine, etc.

Imaginez-vous le travail qu’il faudrait faire, la mobilisation des ressources, le pataquès que vous allez mettre, uniquement pour des parents accompagnateurs ?!

▬ « dois-je redoubler ma dernière année de droit ? »

Vous avez fait l’impasse sur le droit international, en l’occurrence celui de l’Union européenne, au moins celui-là :
- Charte des droits fondamentaux de l'Union européenne

Lucile

À propos de burqas, Boris Johnson a publié une colonne qui a fait scandale en août 2018 dans Le Télégraphe où il écrivait régulièrement des articles. Il se disait contre l'interdiction du voile intégral, mais trouvait ridicules les femmes qui le portaient, déguisées selon lui en boîtes aux lettres (en Angleterre ce sont des colonnes cylindriques avec juste une ouverture assez haut placée pour faire passer le courrier). Il trouvait aussi qu'elles ressemblaient à des braqueurs de banques (bank robbers).

On lui a demandé de présenter ses excuses, toutes sortes d'associations ayant avancé des statistiques bidon pour prouver que ses comparaisons insultantes avaient fait monter en flèche les agressions islamophobes. Boris Johnson a maintenu ses propos, qualifiant l'indignation qu'on lui reprochait d'avoir suscitée, de "fabriquée".

https://www.pressgazette.co.uk/boris-johnson-telegraph-column-muslim-women-letterboxes-bank-robbers-spike-islamophobic-incidents/

Alain MEYET

@ Elusen 25 octobre 2019, à 4 h 11

Si j'ai cité la loi du 10 août 2018 et les deux articles du Code des relations entre le public et l'administration qu'elle a modifiés, permettant désormais que les usagers, sous certaines conditions, puissent invoquer le contenu de certaines circulaires (ce qui conduit en pratique à un sérieux embrouillamini !), c'était seulement en vue de répliquer à votre affirmation un peu hâtive selon laquelle les circulaires et instructions ne s'appliqueraient jamais aux usagers (votre commentaire du 23 octobre 2019, à 3 h 36).

Les parents accompagnateurs de sorties scolaires doivent-ils être assimilés à des agents publics, à des usagers du service ou à des tiers à ce service ? Pour obtenir une réponse claire et définitive à cette question qui nous occupe, il faudra nécessairement attendre que le Conseil d'Etat soit amené à statuer au contentieux sur la question. Cela arrivera peut-être plus vite qu'on pourrait le croire, car, au vu des problèmes du moment, un tribunal administratif saisi d'un tel litige pourrait fort bien (et opportunément) transmettre le dossier au Conseil d'Etat en lui posant une question pour avis (comme ce fut le cas, par exemple, du renvoi qui a conduit à l'avis contentieux du Conseil d'Etat du 3 mai 2000, que j'ai précédemment mentionné).

A moins que, sait-on jamais ? le Conseil d'Etat, en formation solennelle de section ou d'assemblée du contentieux, ne décide qu'il y a lieu de mieux prendre en compte ces collaborateurs occasionnels, ces participants au service de l'enseignement public, pour leur reconnaître un statut spécifique, lequel tiendrait sans doute à la fois de celui des agents et de celui des usagers. Le Conseil d'Etat peut (presque) tout décider, jusqu'à "appeler carpe ce qui n'est que lapin", comme disait le professeur René Chapus... Patience, donc ; le tour de cette question viendra !

Quant à votre crainte que les citoyens français aient quelque peu perdu de vue leur Constitution, je vous trouve un peu pessimiste, mais peut-être somme toute avez-vous raison...

Profitons-en pour rappeler (sous le contrôle de M. Philippe Bilger !) de quoi est composé le "bloc de constitutionnalité". D'abord, comme il se doit, le texte de la Constitution du 4 octobre 1958 : un préambule et 92 articles à l'origine ; aujourd'hui, au terme de vingt-quatre révisions successives, la dernière remontant à 2008, les articles se montent à 108, numérotés de 1 à 89, répartis en 17 titres. Le préambule renvoie expressément à trois autres textes : la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen de 1789 et ses 17 articles (I à XVII), demeurés inchangés ; le Préambule de la Constitution de la IVe République, comportant 18 alinéas (non numérotés à l'origine) ; enfin, adoptée en 2004 et adossée à la Constitution, la Charte de l'environnement, qui comprend 10 articles. Ai-je tout juste, ou bien dois-je redoubler ma dernière année de droit ?...

Elusen

@ Alain MEYET | 24 octobre 2019 à 21:59
▬ « L. 312-2 et L. 312-3 du Code des relations entre le public et l'administration »

Ce ne sont pas les services publics qui peuvent invoquer ces articles, mais les usagers quand ils sont concernés.

Je ne vois pas une enturbannée venir demander l’application de la circulaire NOR : MENE1209011C à son endroit !

- « le Conseil d'État n'en a fait aucunement mention dans son étude dédiée du 19 décembre 2013 »

Ce que vous dites est inexact, puisque le Conseil d’État parle du port des signes religieux dans cette étude et indique que les usagers ne sont pas concernés, car les usagers ne délivrent pas le service public.

La définition du service public est donnée page 21, elle renvoie à la Constitution.
Les gens ne lisent que la partie de 1958, or le Préambule de 1946 est toujours en application en France :

  • 13. La Nation garantit l'égal accès de l'enfant et de l'adulte à l'instruction, à la formation professionnelle et à la culture. L'organisation de l'enseignement public gratuit et laïque à tous les degrés est un devoir de l'État.

Page 30 et 31 de l’étude du Conseil d’État:

Alain MEYET

A propos du régime des circulaires administratives...

Le Conseil d'Etat a été amené à élaborer le régime juridique des circulaires et des instructions. Après plusieurs décennies de vicissitudes, il s'est prononcé par deux arrêts importants : une décision de l'assemblée du contentieux du 28 juin 2002, "Villemain" (req. n° 220361), et une décision de section du 18 décembre 2002, "Mme Duvignères" (req. n° 233618).

Il résulte désormais de cette jurisprudence que les circulaires et les instructions ont pour objet de faire connaître l'interprétation que l'autorité administrative entend donner des lois et règlements qu'elle a pour mission de mettre en oeuvre, en en explicitant les dispositions à destination des services déconcentrés. L'auteur de la circulaire se borne en général à commenter les dispositions concernées. Il peut aussi, à son niveau, émettre des dispositions impératives à caractère général, dans la mesure où celles-ci ne fixent pas une règle nouvelle ni ne méconnaissent le sens et la portée des dispositions explicitées ; autrement dit, il ne peut légalement ajouter à l'état du droit en vigueur.

S'il est vrai qu'en principe les circulaires ne s'appliquent pas aux administrés, la loi du 10 août 2018, pour un Etat au service d'une société de confiance, a, par son article 20 (codifié aux articles L. 312-2 et L. 312-3 du Code des relations entre le public et l'administration), prévu, du moins dans son principe, que toute personne peut se prévaloir des circulaires et instructions émanant des services de l'Etat, ainsi que de l'interprétation qui y est donnée (situation qui a pour effet de créer une certaine confusion...).

S'agissant de la circulaire du ministre de l'Education nationale (Luc Chatel) du 27 mars 2012, son intitulé "Orientations et instructions pour la préparation de la rentrée 2012" montre qu'elle a épuisé ses effets à l'été 2013. On peut s'étonner que le successeur, Vincent Peillon, ait pu arguer de son applicabilité fin 2013 (déclaration du 23 décembre 2013, mentionnée dans le journal "Le Monde" du lendemain). Quoi qu'il en soit, n'étant pas reprise sur le site Internet dédié aux circulaires en vigueur, celle-ci est réputée être abrogée (je préfère dire caduque). On observera par ailleurs que le Conseil d'Etat n'en a fait aucunement mention dans son étude dédiée du 19 décembre 2013.

Cette circulaire de 2012 a été signée, par délégation du ministre, par le directeur général de l'enseignement scolaire d'alors, qui n'était autre qu'un certain Jean-Michel Blanquer...

Quant au fond du débat, étant donné qu'une circulaire revêt évidemment une présomption de légalité, la seule façon de lui reconnaître ce caractère légal invite à faire implicitement référence aux dispositions du Code de l'éducation définissant la "communauté éducative", ainsi que je m'y suis risqué dans un précédent commentaire.

Elusen

@ Mary Preud'homme | 23 octobre 2019 à 12:38

Définition du Dalloz :

Une circulaire ne s’applique pas aux usagers, le Conseil d’État l’a confirmé, ainsi que le Tribunal administratif de Nice.

breizmabro

@ petit Elusen
"vous êtes à l’heure d’hiver depuis un bon moment"

Et ça peut durer encore longtemps vu que l'heure d'hiver a été remise au goût du jour dans les années 73 par un certain Giscard Giscard d'Estaing*.. :D

Il ne faut pas faire de pronostics en la matière petit Elusen, un de mes frères est mort à 20 ans dans les Aurès.

* 93 ans !

Mary Preud'homme

Circulaire Chatel concernant la participation des parents d’élèves aux sorties scolaires :
Elle fut signée le 27 mars 2012 par Luc Chatel, alors ministre de l'Éducation nationale. Confirmée par son successeur Vincent Peillon et jamais abrogée

[•Selon cette circulaire, les mères de famille accompagnant les enfants lors des sorties scolaires participent à l'exécution d'une mission de service public et, considérées comme des collaborateurs occasionnels du service public de l'éducation, ont l'interdiction de «porter des signes religieux ostentatoires».]

Rappelons que c'est à Najat Vallaud-Belkacem que l'on doit la contestation et la non-application de cette circulaire (jugée par elle liberticide, rien que ça !) - avec il est vrai la complicité du Conseil d'Etat.

Bel exemple de neutralité de la part d'une ministre binationale franco-marocaine de religion musulmane !! La même qui a voulu supprimer le latin des programmes du secondaire. Devinez pourquoi ?

Elusen

@ breizmabro | 22 octobre 2019 à 07:06
▬ « vous ne savez ni le jour ni l'heure »

Non mais je sais que vous êtes à l’heure d’hiver depuis un bon moment.

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@ Mary Preud'homme | 22 octobre 2019 à 01:22
«la circulaire Chatel de mars 2012 […] Laquelle circulaire n'a jamais été abrogée. »

Pour la deuxième, c'est FAUX !
Cela indique que le mensonge c’est pathologique chez vous !

Le Conseil d’État est passé par là en 2013, un usager du service public n'a pas obligation...

Une circulaire ne s’applique qu’au personnel, jamais aux usagers et les mamans ne sont pas du personnel, mais de simples usagers qui fournissent une aide ponctuelle.

Les circulaires sont des ordres qui peuvent être illégaux, ainsi :
Code Pénal - art. 122-4.

  • N'est pas pénalement responsable la personne qui accomplit un acte commandé par l'autorité légitime, sauf si cet acte est manifestement illégal.

Le Tribunal Administratif de Nice le 09 juin 2015, N°1305386 a condamné l’Éducation nationale à 1 000€ de dommages intérêts pour avoir refusé à une maman l’accompagnement à une sortie scolaire parce qu’elle était voilée et que cela ne reposait sur aucun texte législatif.

Mary Preud'homme

Je viens de lire qu'un certain Yassine Belattar, franco-marocain, se présentant comme humoriste, s'en était pris violemment au ministre de l'Education nationale J-M Blanquer, lequel n'avait fait que son travail en rappelant les règles élémentaires de la laïcité et du bien vivre ensemble. Selon cet énergumène franco-marocain, ledit ministre, eu égard à son rappel de certaines règles et à son soutien sans faille des enseignants en difficulté dans les cités où l'islamisme radical nargue le pouvoir, serait désormais en danger et tenu d'éviter pour sa sécurité certains départements de la République, en premier lieu le 9 3 !

C'est vraiment le monde à l'envers et l'on se demande combien de temps l'on pourra encore supporter sans broncher, côté peuple, ce genre de provocation inouïe. D'autant que Macron vient de nous faire savoir depuis Mayotte (où les Musulmans sont l'écrasante majorité) que la question du foulard n'était pas primordiale et ne pourrait se régler que dans un dialogue apaisé ! Excellente formule pour se laver les mains et renvoyer dos à dos provocateurs, transgresseurs, agresseurs, voire terroristes et leurs victimes.

Dès lors que selon la nouvelle sourate de Macron proclamée depuis Mamoudzou, les problèmes afférents au port du voile islamique, hijab, abaya et autres burqa dans la sphère publique ne seraient qu'un détail, voire un leurre entretenu par des islamophobes compulsifs incapables de s'ouvrir à l'étranger, lui faire toute la place qu'il mérite, quitte à piétiner ses propres lois, sa culture millénaire et replacer les femmes à un rang inférieur, pour la plus grande gloire d'Allah le miséricordieux !

hameau dans les nuages

Surprise !
Ce soir j'entame une boîte de fortifiants pour renforcer mes défenses naturelles avant les premiers frimas.
Je lis sur le descriptif: gélatine certifiée halal...

Cela venant s'ajouter au conseil d'Etat autorisant de zigouiller les animaux dans les abattoirs sans les étourdir...

https://lemuslimpost.com/abattage-rituel-conseil-etat-deboute-oaba.html

Tic tac tic tac tic tac... Cours ! cours Macron !

Isabelle

@ Robert Marchenoir (comme le gouvernement "en marche" mais vers le noir... absolu)

"Mais, attendez... je croyais que le chien était un animal impur, pour les musulmans ? C'est quand ça les arrange... Quand il s'agit de refuser les chiens d'aveugle des sales kouffars dans les taxis américains, canadiens, britanniques, autrichiens ou norvégiens, le chien est impur. Quand il s'agit d'attaquer les sales policiers français racistes qui font des contrôles d'identité, il est permis par "le prophète". L'islam est une religion tout en nuances..." (R. Marchenoir)

Merci Robert pour ce trait d'ironie. Cela fait du bien de lire des commentaires de cet acabit. Ce qui nous aide, un peu, à avaler toutes les pilules amères.

hameau dans les nuages

@ Alain MEYET | 21 octobre 2019 à 23:49

Merci pour votre démonstration juridique.

Ce que je peux résumer en tant que bipède binaire totalement basique: complicité ou lâcheté avec un soupçon d'indifférence.

breizmabro

@ Elusen qui dit : "plus l’âge avance, plus ce sont les autres qui auront des vacances" je réponds:

"...vous ne savez ni le jour ni l'heure" (Matthieu)

ou "rira bien qui rira le dernier" ;)

Mary Preud'homme

@ Alain MEYET | 21 octobre 2019 à 23:49

A propos d'aborder de front la question du voile islamique et autres signes ostentatoires dans le cadre scolaire, il me semble que le ministre de l'Education nationale Luc Chatel était allé au charbon sans ambiguïté :

Pour mémoire, publié sur ce fil le 17 octobre à 01:20
"Concernant les mères d’élèves accompagnant les sorties scolaires, la circulaire Chatel de mars 2012 leur avait demandé instamment de ne pas porter de signes religieux ostentatoires".
Laquelle circulaire n'a jamais été abrogée.

Alain MEYET

@ caroff 21 octobre 2019, à 17 h 15

Vous vous interrogez sur l'action du ministre de l'Education nationale à propos des problèmes de laïcité et de neutralité à l'école.

Il est vrai que les ministres successifs n'ont jamais abordé de front la question du port de signes religieux ostentatoires par les parents accompagnateurs ou de leur tenue vestimentaire. Néanmoins, les sujets de laïcité et de neutralité sont clairement invoqués dans le "règlement type départemental des écoles maternelles et élémentaires publiques", annexé à la circulaire ministérielle du 9 juillet 2014.

Le règlement intérieur d'une école, élaboré par le directeur, définit les droits et les devoirs de chacun des membres de la communauté éducative : élèves, enseignants, personnels administratifs, parents.

L'article 1-7, qui concerne les intervenants extérieurs à l'école, précise que "Toute personne intervenant dans une école pendant le temps scolaire doit respecter les principes fondamentaux du service public d'éducation, en particulier les principes de laïcité et de neutralité". Est par là concernée la participation des parents ou d'autres accompagnateurs bénévoles.

S'agissant de la communauté éducative, réputée inclure les parents d'élèves, l'article 2 prévoit que "Tous les membres de cette communauté doivent, lors de leur participation à l'action de l'école, respecter le pluralisme des opinions et les principes de laïcité et neutralité".

Ce règlement type recommande en outre de joindre au règlement intérieur de l'école la Charte de la laïcité à l'école.

Comme quoi, notre République est bien pourvue d'un point de vue juridique (davantage que je ne le pensais a priori), ce qui est sans doute une bonne chose... à condition que ces outils ne restent pas lettre morte !

Alain MEYET

Merci à Mary Preud'homme (21 octobre 2019 à 21 h 30) de nous remettre incidemment en mémoire ce dialogue culte du film "Drôle de drame" de Marcel Carné, entre Louis Jouvet et Michel Simon. L'occasion, pourquoi pas ? de le revivre en intégralité, c'est si rare...

Louis Jouvet et Michel Simon dînent d'un canard à l'orange.

L.J. - Vous croyez, cher cousin ? (Regardant son couteau) Bizarre, bizarre...
M.S. - Qu'est-ce qu'il a ?
L.J. - Qui ?
M.S. - Votre couteau !
L.J. - Comment ?
M.S. - Vous regardez votre couteau, et vous dites : "bizarre, bizarre"... Alors, je croyais que...
L.J. - Dites-moi, j'ai dit : "bizarre, bizarre" ? Comme c'est étrange... Pourquoi aurais-je dit : "bizarre, bizarre" ?
M.S. - Je vous assure, cher cousin, que vous avez dit : "bizarre, bizarre" !
L.J. - Moi, j'ai dit "bizarre" ? Comme c'est bizarre...

Comme quoi, ce blog mène à tout !...

https://www.youtube.com/watch?v=mWaWxkwGjj4

Alain MEYET

@ Robert 21 octobre 2019, à 12 h 43

Je vous remercie de vos propos motivants. L'article que j'ai rédigé (qui aurait pu être beaucoup plus long !) est en quelque sorte la synthèse de l'état du droit, tel qu'il doit être appliqué à la question des accompagnatrices de sorties scolaires portant un voile islamique. Je n'ai pas pris personnellement position, j'ai présenté la solution qui paraît s'imposer au vu des textes constitutionnels et législatifs en vigueur.

J'aurais pu faire référence, pour nourrir mon propos, à la fameuse affaire de la crèche "Baby Loup", qui a conduit, après moult péripéties judiciaires, à l'arrêt de l'assemblée plénière de la Cour de cassation du 25 juin 2014, rejetant le pourvoi de la salariée licenciée pour avoir porté un tel voile dans l'exercice de ses fonctions. Il est intéressant de noter qu'a joué dans la décision le souci de préserver le pluralisme dans l'éducation des enfants.

S'agissant de l'étude du Conseil d'Etat du 19 décembre 2013, il ne faut pas lui faire dire davantage qu'elle ne le peut. Demandée par le Défenseur des droits, cette étude se borne à présenter l'état du droit à cette époque, tel que résultant des textes et de la jurisprudence ; elle n'avait pas à faire de la prospective juridique...

On peut, comme vous-même, regretter que les ministres de l'Education nationale successifs n'aient eu ni la volonté ni le courage d'adresser des circulaires aux recteurs d'académie et aux directeurs d'établissements scolaires sur le sujet qui nous occupe.

Enfin, je ne pense pas que l'on puisse comparer mon travail, purement intellectuel et élaboré dans un certain confort, avec l'implication physique, mêlée de courage, de M. Mohamed Louizi. Il est probable que nous dénoncions l'un et l'autre les mêmes choses, mais celui-ci prend des risques que je ne prends pas, ce qui impose le respect et devrait conduire à une réaction de soutien des médias.

Mary Preud'homme

@ breizmabro | 21 octobre 2019 à 20:06
"Sur les 25 élèves concernés, AUCUNE maman n'a été interviewée pour recueillir son opinion à ce sujet ?
Curieux non, d'autant que Fatima-sans-nom, elle, a donné une interview dans les 24 heures suivantes, relayée par la presse populiste."

Pas de mamans, ni de papas non plus (ne les oublions pas) pour donner leur avis sur la question.
Bizarre, bizarre, comme c'est étrange ! comme aurait dit je ne sais plus qui, je ne sais plus où, à propos de je ne sais plus quoi !
De quoi en perdre son latin, ce qui est justement le but !

Elusen

@ breizmabro | 21 octobre 2019 à 19:00
▬ « ça nous fait des vacances »

Oh, plus l’âge avance, plus ce sont les autres qui auront des vacances.

▬ « madame Fatima E. »

En fait vous êtes comme les grands singes, vous êtes encore en train d’épouiller cette femme.

▬ « AUCUNE maman n'a été interviewée »

Et selon vous il y en avait combien ?

▬ « Fatima-sans-nom, elle, a donné une interview dans les 24 heures »

C’est quand même elle qui a été agressée !
Quant à l’agresseur tous les plateaux télés et radios lui ont été ouverts.

De nouveau, la technique appliquée à la femme violée : « qu’est-ce qu’elle faisait là. Comme par hasard pas d’autres femmes. En plus elle vient parler dans les médias... »

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@ Robert Marchenoir | 19 octobre 2019 à 23:30
« Il s'agit évidemment d'un mensonge. Il est parfaitement impossible de retrouver "mon adresse postale" à partir de mes commentaires, ainsi qu'il l'a prétendu. »

Diantre aurais-je prétendu cela ? Mais où serait la source ?

Quant aux restes, IP, DNS, Hostname, The Honorable Honoraire Bilger Corporate and Associates a assuré vos arrières et m’a interdit de vous répondre.

breizmabro

Si j'ai bien compris, TOUTES les mamans de la classe de CM2 du petit 'n'enfant' de madame Fatima E. étaient d'accord pour que ce soit elle qui accompagne leurs enfants au Conseil régional (Dijon) pour assister à des délibérations sans intérêt pour des enfants de 10 ans, vêtue d'un voile ?

Dites-moi si je me trompe.

Sur les 25 élèves concernés, AUCUNE maman n'a été interviewée pour recueillir son opinion à ce sujet ?

Curieux non, d'autant que Fatima-sans-nom, elle, a donné une interview dans les 24 heures suivantes, relayée par la presse populiste.

breizmabro

@ Elusen 20 octobre 2019 à 22:16
"Tout ce que j’écris n’est pas publié !"

Heureusement ! ça nous fait des vacances :D

caroff

@ Alain MEYET 5h08
"Le principe en cause ayant valeur constitutionnelle, il se suffit à lui seul et il n'est nul besoin qu'une loi soit prise en ce sens ; il paraît néanmoins nécessaire que cette prescription, pour pouvoir être utilement invoquée, figure dans le règlement intérieur de l'établissement scolaire."

Votre analyse est parfaitement satisfaisante. Au reste, n'étant pas juriste je ne me risquerais pas à en contester ni les prémisses, ni les conclusions.
Cependant, pour ne pas créer des différences trop flagrantes entre établissements, ceux situés dans des zones à immigration intense étant plus concernés que d'autres, ne faudrait-il pas que le ministre de l'Education édicte une circulaire ou un arrêté à portée nationale, donc une sorte de garantie sur laquelle s'appuieraient les chefs d'établissement pour faire taire les inévitables polémiques ?

sylvain

"« Allah soit loué !! »

Ben ceux qui ont des troubles de la sexualité louent des femmes et d’autres : Allah !
Lequel des trois est le plus vénal, à part celui qui loue..."
Rédigé par : Elusen | 21 octobre 2019 à 04:43

MDR ! Je connaissais les poulets de Loué, mais Allah ? Je ne savais pas qu'il s'envoyait en l'air avec des poulets ; vous avez essayé de faire comme votre dieu cher Elusen ? Attention à vous mon chou, ces drôles de bestioles ont des becs pas très pratiques pour certaines pratiques.

Mary Preud'homme

@ Alain MEYET | 21 octobre 2019 à 05:08
"Toutefois, le raisonnement à tenir doit passer par le Code de l'éducation (élément que tous les commentateurs semblent avoir omis)."

Que deviendrait ce blog de malvoyants sans vous ? Merci de nous ouvrir les yeux !

Robert

@ Alain MEYET | 21 octobre 2019 à 05:08

Votre analyse juridique est particulièrement fouillée. J'en retiens ce paragraphe :
"Dès lors, pas plus qu'ils ne peuvent être considérés comme des tiers au service, les parents d'élèves accompagnateurs, dans l'exercice de cette fonction, ne peuvent légitimement être regardés comme de simples usagers du service de l'enseignement public. Il en résulte nécessairement, afin de définir la situation qui est la leur et pour déterminer les obligations qui leur incombent au regard des principes fondamentaux et des valeurs de la République, rappelés par la Charte de la laïcité à l'école, qu'ils doivent être assimilés aux personnels des écoles et établissements scolaires et traités à cet égard comme des agents publics. L'idée fréquemment émise de recourir à la notion de collaborateurs occasionnels du service public s'avère en l'espèce stérile, cette catégorie n'étant pas pertinente au regard de l'état de notre droit positif, ainsi que l'a indiqué le Conseil d'Etat dans son étude du 19 décembre 2013."

Le Conseil d'Etat n'a certes pas voulu considérer l'applicabilité aux accompagnateurs scolaires de la notion de collaborateurs occasionnels du service public, ce qu'en réalité pratique ils sont. Et la notion "d’agents publics" dans le temps de l’exercice de leur fonction me semble plus contraignante encore.

A mon sens le problème n'est pas que ce type d'interdiction figure dans un règlement intérieur des établissements scolaires, collèges ou lycées, mais bien que les ministres de l'Education nationale (de gauche comme de droite ou du centre et d'ailleurs) se soient toujours abstenus de prendre le moindre arrêté ministériel qui fixe une doctrine générale et s'impose à tous les établissements.

Comme vous le rappelez, le manque de neutralité est bien caractérisé par le caractère ostentatoire des tenues qui ne laissent aucun doute sur les intentions des femmes qui le portent.

Mais toute personne qui s'oppose à ce type de comportement se trouve traduite devant nos tribunaux. Je pense en particulier à Mohamed Louizi qui est un vrai lanceur d'alerte et démonte le système de l'intérieur pour l'avoir pratiqué en son temps. Mais il est aussi poursuivi en justice. Il suffit de lire l'article d'Aurélien Marcq pour s'en convaincre tout comme de la duplicité de monsieur Macron sur ce sujet:

https://www.causeur.fr/mohamed-louizi-rachid-el-kheng-islamisme-proces-macron-167665

N'y aurait-il pas dans ces poursuites infondées un abus de droit punissable ?

Alain MEYET

Je souhaite réexaminer la teneur du commentaire que j'ai posté le 18 octobre 2019, à 22 h 39. En effet, la question du voile et des accompagnatrices de sorties scolaires méritant d'être étudiée plus avant, j'ai mis à profit ce week-end, lequel, portant conseil, m'a permis d'en arriver à la conclusion que le port du voile (ou d'autres signes religieux) dans ces conditions peut être juridiquement prohibé. Toutefois, le raisonnement à tenir doit passer par le Code de l'éducation (élément que tous les commentateurs semblent avoir omis).

Aux termes de l'article L. 111-3 du Code de l'éducation, "Dans chaque école, collège ou lycée, la communauté éducative rassemble les élèves et tous ceux qui, dans l'établissement scolaire ou en relation avec lui, participent à l'accomplissement de ses missions. / Elle réunit les personnels des écoles et établissements, les parents d'élèves [...]." L'article L. 111-4 dispose : "Les parents d'élèves sont membres de la communauté éducative. [...] / Leur participation à la vie scolaire et le dialogue avec les enseignants et les autres personnels sont assurés dans chaque école et dans chaque établissement."

Ces dispositions législatives, qui trouvent leur origine dans la loi du 10 juillet 1989 d'orientation sur l'éducation, offrent la faculté, pour les établissements scolaires et pendant le temps scolaire, de recourir à la participation de parents d'élèves, en vue d'assurer un complément d'encadrement pour les sorties scolaires et les activités régulières se déroulant en dehors de l'école. La participation des parents d'élèves à la vie scolaire, c'est-à-dire à l'accomplissement de la mission confiée au service public de l'enseignement, ainsi que leur appartenance à la communauté éducative, aux côtés des enseignants et des personnels administratifs, sont ainsi expressément reconnues par la loi.

Dès lors, pas plus qu'ils ne peuvent être considérés comme des tiers au service, les parents d'élèves accompagnateurs, dans l'exercice de cette fonction, ne peuvent légitimement être regardés comme de simples usagers du service de l'enseignement public. Il en résulte nécessairement, afin de définir la situation qui est la leur et pour déterminer les obligations qui leur incombent au regard des principes fondamentaux et des valeurs de la République, rappelés par la Charte de la laïcité à l'école, qu'ils doivent être assimilés aux personnels des écoles et établissements scolaires et traités à cet égard comme des agents publics. L'idée fréquemment émise de recourir à la notion de collaborateurs occasionnels du service public s'avère en l'espèce stérile, cette catégorie n'étant pas pertinente au regard de l'état de notre droit positif, ainsi que l'a indiqué le Conseil d'Etat dans son étude du 19 décembre 2013.

Dans ces conditions, le principe de neutralité de l'école laïque, qui est l'un des éléments du principe constitutionnel de neutralité des services publics, s'applique à ces parents accompagnateurs, qui participent, activement quoique occasionnellement, au service public, et leur interdit de manifester, par leur tenue ou leurs propos, leurs convictions religieuses. Le principe en cause ayant valeur constitutionnelle, il se suffit à lui seul et il n'est nul besoin qu'une loi soit prise en ce sens ; il paraît néanmoins nécessaire que cette prescription, pour pouvoir être utilement invoquée, figure dans le règlement intérieur de l'établissement scolaire.

Une analyse différente de la situation conduirait paradoxalement à devoir tolérer le port du voile pour les accompagnatrices mères de famille, qui ont la charge de l'encadrement des élèves, alors qu'il est prohibé s'agissant des femmes agents administratifs, qui ne sont pourtant pas toutes au contact du public...

Il est à noter que - personne ne le signale, je me demande bien pourquoi - la jurisprudence administrative s'est engagée dans cette voie. Certes le Conseil d'Etat n'a pas encore eu à connaître de la question au contentieux, mais le tribunal administratif de Montreuil, par un jugement du 22 novembre 2011 (req. n° 1012015), non frappé d'appel et donc devenu définitif, est parvenu à la même conclusion (même si, pour ce faire, il n'a pas estimé nécessaire de faire le détour par le Code de l'éducation). Ces manquements à l'obligation de neutralité devront être appréciés compte tenu de la nature et du degré de caractère ostentatoire de la tenue vestimentaire, et à la lumière de l'avis contentieux du Conseil d'Etat du 3 mai 2000 (req. n° 217017, JO du 23 juin 2000).

Telle est ma position, et je soutiens que les problèmes auxquels nous sommes actuellement confrontés ne pourront trouver une issue apaisée qu'au prix d'une mise en oeuvre intelligente et mesurée de la solution juridique que je préconise.

Elusen

@ caroff | 20 octobre 2019 à 23:32
« Allah soit loué !! »

Ben ceux qui ont des troubles de la sexualité louent des femmes et d’autres : Allah !
Lequel des trois est le plus vénal, à part celui qui loue....


caroff

@ Elusen 22h26
"En second lieu tout ce que j’écris n’est pas publié !"

Allah soit loué !!

Elusen

@ Achille | 20 octobre 2019 à 21:31
« Donc vous ne risquez pas grand-chose. »

C’est faux !
Le blogue est hébergé et là ce propriétaire a quelque chose à dire sur le spoofing, le sniffing et autres !

En second lieu tout ce que j’écris n’est pas publié !

Achille

@ Elusen | 20 octobre 2019 à 19:36
« Vous ne croyez quand même pas que je vais tomber dans le panneau et commettre le délit en direct ?! »

Seul le propriétaire du blog est responsable des informations qui sont communiquées sur son blog.
En plus je vous ai autorisé à afficher mon adresse IP (dont tout le monde se fiche ici).

Donc vous ne risquez pas grand-chose.

Elusen

@ Achille | 20 octobre 2019 à 08:36
« Je crois que nous pouvons attendre longtemps ! »

Non mais le gamin : « t’es pas cap ! »
Vous ne croyez quand même pas que je vais tomber dans le panneau et commettre le délit en direct ?!

« t’es pas cap de sauter ! » Pouf il est mort !

Mary Preud'homme

#Décryptage Ile-Saint-Denis : interpellation d'1 conductrice (voilée) circulant à vive allure (sur une voie réservée au tramway) qui a refusé le contrôle et insulté les policiers, proféré des paroles faisant l'apologie du terrorisme, puis incité les passants à l'émeute. 1 molosse agressif neutralisé par un tir. (@MimiUzi)

(source tweet Préfecture de police, 19 oct 2019, 04:04)

GERARD R.

"Ma certitude fondamentale est en tout cas que notre faiblesse à faire respecter nos lois et tout ce qui fonde notre démocratie aggrave les dangers que nous prétendons combattre. Nous luttons mal contre un ennemi plus fort que nous." (PB)

Ah bon ! Il y aurait donc une "faiblesse" (mais de qui ?) à faire respecter les lois ? Première nouvelle !

Il faut oser affirmer cela à ceux qui sont - et lourdement - tombés pour délit d'opinion. Pour de simples dessins, pour quelque boutade, un peu graveleuse à la rigueur, mais immédiatement frappés du sceau de racisme. Ou d'incitation à... tout ce qu'on veut !
Pour quelques propos déplaisants, auxquels il suffisait de répliquer verbalement.

Où est passé le concept selon lequel "force doit rester à la loi" ? Pourquoi cette assertion est-elle appliquée avec une telle géométrie variable ? Et souvent, très très souvent, au profit de la même communauté ! Qui dès lors se sent intouchable. Et forcément, multiplie les revendications. Comme les infractions, d'ailleurs !

Ne faudrait-il pas, afin de remettre tout à plat, envisager d'organiser le procès du siècle ? Celui de la "justice", qui à l'instar de nombre de ses magistrats, me semble bien bien déboussolée ?

Au banc des prévenus, devront également comparaître tous ceux qui, selon des critères qui leur appartiennent, prennent la liberté de jouer aux petits juges sans droit ni titre (il risque d'y avoir du monde).

Tiens ! Un exemple: pas plus tard qu'hier, le haut "Procureur général" de la justice Édouard Philippe décrétait, aux côtés du patron de la SNCF, que les actuelles perturbations ferroviaires constituent bel et bien une GRÈVE SAUVAGE ! Le verdict est tombé, sans procès ! Un procès d'épargné. L'État est gagnant. La séparation des pouvoirs, c'est moins sûr !

Achille

@ Robert Marchenoir | 19 octobre 2019 à 23:30
« J'attends toujours la carte postale que je lui ai réclamée. »

Et moi j’attends toujours qu’il me donne mon adresse IP sur ce blog.

Je crois que nous pouvons attendre longtemps ! :)

Robert Marchenoir

@ Achille | 19 octobre 2019 à 11:53
"Une personne s'est même vantée, sur ce blog, d’avoir obtenu les coordonnées de Marchenoir, pourtant très avare de confidences, sans même être passé par son IP."

Vous devriez nommer cette personne, qui est Elusen. Il s'agit évidemment d'un mensonge. Il est parfaitement impossible de retrouver "mon adresse postale" à partir de mes commentaires, ainsi qu'il l'a prétendu. Pas plus que la vôtre, qu'il s'est aussi vanté de pouvoir obtenir ("Il peut le faire...").

J'attends toujours la carte postale que je lui ai réclamée.

Quant à Patrice Charoulet qui prend Elusen pour un "hacker", et s'imagine qu'on peut identifier les gens "avec leur adresse IP"... Je connais un prince nigérian qui a 10 millions de dollars à blanchir, et qui a besoin d'un professeur de lettres à la retraite à cet effet (résidant de préférence en bord de mer). Discrétion assurée, belle récompense à la clé.

Et puis j'ai du mal à comprendre sa stratégie : il annonce haut et fort qu'il cherche à pirater les données personnelles de gens sur Internet (ce qui est juste un délit, je le précise à tout hasard), et simultanément il fait le siège du ministère des Relations extérieures de ce blog, pour solliciter les mails des commentateurs ? Il y a des gens bizarres.

Mary Preud'homme

"Pour ceux qui n'auraient pas les prodigieuses connaissances de Mary Preud'homme sur les armes à feu, je précise qu'Uzi est une marque de pistolet-mitrailleur israélien, favorite des terroristes arabes et communistes depuis les années 70. C'est l'une des armes utilisées par Mohammed Merah pour ses assassinats de 2012..."
(Robert Marchenoir, 19 octobre 20:40)

Gageons que ce compliment inattendu sinon mérité de ce bon Marchenoir, va me valoir une crise de jalousie "carabinée" de mon ami préféré, ci-devant gendarme en retraite, lequel en est resté, modestement, au Smith et Wesson et autres Manurhin !

Robert Marchenoir

Pour comprendre comment fonctionne le da'wa, le djihad politique (et en particulier celui qui se livre à l'aide du voile islamique), il suffit de suivre l'actualité et de relier les pointillés.

1. Un musulman "bien sous tous rapports" assassine quatre policiers à la Préfecture de police de Paris où il travaille.

2. Quelques millions de Français supplémentaires sortent la tête du sable, deviennent "racistes" et "islamophobes", et réclament des mesures.

3. Le président de la République pète un plomb, oublie sa propre partition et se met à appeler à la dénonciation citoyenne de "l'hydre islamiste".

4. Trois jours plus tard, une "maman", qui se dévoue la main sur le cœur pour accompagner les sorties scolaires de ces racistes de petits Français, visite tout à fait par hasard un temple de la République. Elle se fait violenter en réunion par des fachos d'extrême droite, sous prétexte qu'elle porte le voile.

5. Une semaine après, l'un de ces médias aux mains des suprématistes blancs, Le Parisien, publie une guirlande d'interviews larmoyantes de musulmanes voilées. Elles racontent comment elles se font terroriser, dans le métro, par des beaufs radicalisés.

6. Pratiquement au même moment, le même journal montre à quoi sert le voile en réalité : une musulmane conduit sur une voie de tramway en Seine-Saint-Denis, la police l'arrête, elle refuse de montrer ses papiers, elle insulte les policiers, elle ameute le voisinage, prétend qu'elle est contrôlée parce qu'elle porte le voile, fait l'apologie du terrorisme. Elle a un chien d'attaque dans sa voiture, il se montre agressif, les policiers sont obligés de le tuer (*).

7. Épouvantée par cette lâche agression raciste, une gentille musulmane anonyme pleure toutes les larmes de son corps sur Twitter : "J’suis choquée , les policiers ils ont agressee une femme voilée , ils voulaient lui retirer le voile . Y’a un homme qui est venu les défendre avec son chien , ils ont tué la chien à la fin." (Grammaire, orthographe et ponctuation conservées.) Sur sa photo, elle porte le voile. Elle affirme vivre à Manchester, et affiche le drapeau du Pakistan sur son profil.

"Depuis que j’habite en Angleterre ; j’ai jamais subi le racisme . J’ai toujours été accepter avec voile partout . La prof de ma petite sœur en école primaire est voilée et porte souvent une abaya. La cantine de l’école est halal . Pourtant c’est une école publique chtetienne."

Son pseudonyme est Mimi Uzi. Comme c'est mimi... Pour ceux qui n'auraient pas les prodigieuses connaissances de Mary Preud'homme sur les armes à feu, je précise qu'Uzi est une marque de pistolet-mitrailleur israélien, favorite des terroristes arabes et communistes depuis les années 70. C'est l'une des armes utilisées par Mohammed Merah pour ses assassinats de 2012...

Mais à part ça, ce sont les gentilles musulmanes anonymes du Parisien qui sont les pauvres victimes. Leur discours est parfaitement rodé (prénoms modifiés) :

"Sarah, 19 ans, étudiante en psychologie à Nanterre :" (Que ferions-nous sans les musulmanes qui se dévouent pour faire psychologie à Nanterre ?) "Ce qui m'a d'abord frappée, ce sont les regards hostiles dans les transports."

Houlàlà... quelle horrible persécution, les "regards hostiles" dans les transports... Nous autres, beaufs de souche, on aurait plutôt tendance à être assassinés par les musulmans pour cause de "mauvais regard"... réel ou supposé... aucun rapport avec le "regard" que les Européens portent sur l'islam, naturellement.

"En tant que femme, on doit déjà faire preuve de vigilance. Avec le voile, c'est redoublé."

Euh... si t'es davantage menacée "en tant que femme" avec le voile que sans le voile, pourquoi tu le mets ? gourdasse ?

"On me demande parfois si on m'a imposé le voile ou non, sans mauvaise arrière-pensée, sans réaliser que c'est grave de soupçonner ça."

Rôlàlà, oui, c'est grave... les gentilles musulmanes ne sauraient être soupçonnées de rien. Elles sont blanches comme la colombe et pures comme le yaourt sans OGM. Ne serait-ce que penser un truc avec lequel des musulmans ne seraient pas d'accord est crès crès grave. Même vouloir défendre les musulmanes est intolérable !

"Bien sûr, ce genre de cas existe, surtout à l'étranger, et ça me brise le cœur."

Pauvre chérie... D'ailleurs, c'est notre faute. C'est nous qui obligeons les musulmanes du Bouboukistan à porter le voile.

"Mais nous, on n'est pas les porte-parole de toutes les musulmanes dans le monde qui portent le voile."

Bien sûr que non. L'islam n'a rien à voir avec l'islam.

"J'ai l'impression que les hommes politiques préfèrent parler du voile plutôt que d'être interrogés sur les vrais problèmes de notre société."

Voilà. Parlons des vrais problèmes de notre société : la justice sociale, le racisme, l'islamophobie...

"Quitte à faire des musulmans des boucs émissaires."

Tout à fait. Ce sont les Juifs qui ont massacré tout le monde au Bataclan.

"Parler de nous à la troisième personne, ça nous déshumanise."

De même qu'il faut interdire les caricatures de Mahomet, il faut interdire la troisième personne. Notez l'apparition d'un nouveau mot-slogan en provenance des Etats-Unis : "déshumaniser", ça veut dire ne pas passer son temps à chanter les louanges des "catégories protégées". Et chacun sait bien que la "déshumanisation" est le préambule aux fours crématoires.

"Zouna, 55 ans, travaille comme agent territorial spécialisé dans une école maternelle à Paris." (Que ferions-nous sans les immigrés venus faire agent territorial spécialisé ?) "Elle enlève son voile tous les matins en arrivant au travail."

Euh... si tu peux l'enlever pour travailler, c'est que tu peux aussi l'enlever le reste du temps, non ?

"Aujourd'hui, il y a des regards un peu gênants, parfois même méchants dans le métro."

C'est vraiment effroyable, l'islamophobie. Il y a des regards méchants dans le métro. Que fait la police ?

"Je porte le voile [un turban précisément, NDLR] depuis mes 22 ans mais en France, je ne porte plus de djellaba. Comme pour le ramadan et la prière, je pense qu'il faut se faire discrète avec le voile. Cela passe par le fait de faire attention lors des sorties scolaires. Je me souviens de la réaction d'un enfant de trois ans, une fois, après avoir vu une femme voilée vêtue d'une robe noire. Il a dit que c'était Zorro, il avait vraiment peur…"

C'est une musulmane modérée. Nous sommes censés nous liquéfier de reconnaissance à ses pieds.

"Hind, 22 ans, est née à Bordeaux. Elle prépare aujourd'hui à Lyon un master de sociologie." (Que ferions-nous sans les Arabes venus faire un master de sociologie à Lyon ? Sociologue gauchiste, encore un métier que les Français ne veulent pas faire.)

"Ma famille est musulmane. J'ai commencé à porter le voile, à 16 ans. Des personnes de ma famille n'ont pas compris. Une tante a cru que j'étais sous l'emprise de mon père, à qui je n'ai jamais parlé de religion, et m'a même dit que j'allais finir en Syrie !"

Même les musulmans sont islamophobes ! C'est terrible, l'ONU doit faire quelque chose...

"Il y a toujours ce truc insupportable d'infantiliser les femmes qui portent le voile, forcément manipulées par un homme."

Les gourdasses qui se répandent sur le Web musulman s'infantilisent très bien toutes seules. Sérieusement, lisez leurs sites. On dirait vraiment des petites filles. C'est l'une des choses les plus frappantes de ce milieu.

"En tant que féministe, je déteste ça ! On voit tous les jours des femmes qui portent le voile. Il n'y a pas d'excuse à cette ignorance."

Autre mot-slogan gauchiste : quand t'es pas d'accord avec un gauchiste (ou un musulman), c'est que t'es ignorant. Tu dois être rééduqué.

"Très vite, en portant le voile, j'ai été confrontée à l'islamophobie. C'est un symbole visible de l'islam. Alors on se demande si on est en sécurité. Si quelqu'un me regarde longtemps, dans les transports par exemple, je me demande tout de suite s'il n'est pas raciste, s'il y a un problème, si je crains quelque chose…"

Le "racisme" et "l'islamophobie" sont complètement imaginaires. La pire persécution que subit un musulman, c'est de se demander si les gens qui le regardent ne sont pas racistes. La chochotte de service se demande si elle craint quelque chose, et cela seul prouve qu'elle subit une intolérable agression. La seule possibilité de se trouver aux côtés d'un "raciste" (qui ne ferait rien : c'est une qualité purement imaginaire, fantasmée) constitue une persécution gravissime.

La future "sociologue" explique elle-même que si elle ne portait pas le voile, personne ne ferait attention à elle, mais elle n'en tire pas la conclusion logique, qui serait de ne pas porter le voile. Elle veut "être confrontée à l'islamophobie". C'est bien son but. Il s'agit d'une provocation délibérée.

"Quand je me promène, j'ai toujours des documents sur mon téléphone sur la loi et sur la laïcité, pour répondre à des gens qui pourraient me dire que mon voile est interdit. Mais j'ai le droit ! "

La casse-pieds, quoi. La tête de linotte qui fait son intéressante.

"À un moment, j'avais même une petite bombe lacrymogène sur moi."

Tout à fait. C'est plus prudent. On ne compte plus le nombre de musulmanes voilées qui se sont fait violer par des membres du Front national.

"J'en ai marre d'avoir peur tout le temps. Mais si je retire mon voile, là je serais vraiment soumise."

Logique musulmane (non euclidienne). J'ai peur parce que je porte le voile, par conséquent je porte le voile.

"Sabrina, âgée de 54 ans, est originaire d'Algérie. Elle travaille à Paris en tant qu'employée de maison." (Que ferions-nous sans les employées de maison algériennes ? Sabrina insulte Michel Onfray et sa maman.)

"Je porte le voile depuis deux ans seulement. Pendant plus de 50 ans, j'avais les cheveux à l'air libre."

Il n'est jamais trop tard pour commencer à casser les pieds à tout le monde.

"Je mettais le voile de temps en temps, par exemple lors du ramadan en Algérie. Et puis un jour, j'ai décidé de le garder à mon retour en France."

Comme ça. Par hasard.

"Je trouve ça pratique quand il fait froid."

C'est ça. Prends-nous pour des imbéciles.

"C'est probablement pour ça que les débats autour du voile ne m'intéressent pas beaucoup."

C'est probablement pour ça que tu donnes une interview au Parisien sur le sujet.

"Évidemment, pour la femme qui a été exclue du conseil régional, j'ai trouvé ça injuste. Moi, j'aime la liberté : c'est pour elle que ma famille est venue en France il y a 35 ans."

Tout à fait. En Algérie, on n'a pas le droit de porter le voile, ma famille a donc fui en France pour avoir le droit de le faire. Encore l'étincelante logique musulmane. Remarquez, sur ce coup-là, on a échappé au "réchauffement climatique cause de l'immigration".

"Safia est âgée de 37 ans. Née dans le Val-d'Oise, cette vendeuse habite à Paris avec son mari et ses trois enfants." (Encore une vendeuse arabe qui vient bouffer le pain de nos Polonaises.)

"Toutes ces polémiques m'ont peut-être encouragée à porter le voile. Vous savez, souvent, l'interdit attire."

D'accord. Celle-là avoue donc tout de go qu'elle est une emm... A 37 ans, hein. Si vous vous opposez au voile, on va porter le voile. Et si vous l'autorisez... on va se gêner, peut-être !

"Quand j'ai commencé à porter le voile, mon mari, qui m'avait connue très féminine, n'arrivait pas à y croire. Il était même un peu gêné : dans la rue, il marchait deux-trois mètres derrière moi !"

On y croit... Le pipeau islamique, c'est mignon trente secondes, mais il ne faudrait tout de même pas abuser.

"Dans mon quotidien, j'ai très peu de soucis à ce propos. Au final, c'est une minorité qui pourrit la France et fout la haine dans le cœur de tout le monde."

Une minorité musulmane.

"Moi je travaille pour une personne de confession juive. Je côtoie de la clientèle tous les jours avec mon turban sur la tête. Cela ne m'empêche pas de faire un super chiffre d'affaires."

Mais bien sûr. Une musulmane voilée dont le mari marche trois mètres derrière elle dans la rue, et qui travaille pour un Juif. Ils se moquent de nous, en plus.

"Inès, âgée de 21 ans, est née dans le nord de la France d'une famille musulmane pratiquante. Elle est étudiante en L3 d'anglais à Lille : 'Au quotidien, je n'ai pas vraiment de remarques. C'est sur les réseaux sociaux qu'on sent surtout les discriminations. On voit la montée des radicaux d'extrême droite. Ils ne se cachent plus.' "

Elle n'est absolument pas victime de racisme dans la vie réelle, mais y'a des gens... sur les réseaux sociaux... qui ne sont pas franchement enthousiasmés par l'islam. Voilà ce qui s'appelle, en muslim-speak, une discrimination. Les "radicaux d'extrême droite" devraient se cacher. Ce n'est pas normal qu'on les autorise à déambuler en plein jour.

"Tout le monde clame haut et fort qu'il est raciste et que la femme musulmane est soumise."

Euh... ça m'étonnerait. Je serais curieux de savoir à quel endroit, dans les réseaux sociaux, "tout le monde clame haut et fort qu'il est raciste".

"Il faut insister sur un point : on ne porte pas le voile pour provoquer !"

Non, bien sûr. Pas du tout... comme le montrent à l'évidence les déclarations ci-dessus !

Il faudrait être extrêmement naïf pour croire que ces "réactions spontanées de musulmanes anonymes" ne répondent pas à une stratégie soigneusement organisée.
______

(*) Mais, attendez... je croyais que le chien était un animal impur, pour les musulmans ? C'est quand ça les arrange... Quand il s'agit de refuser les chiens d'aveugle des sales kouffars dans les taxis américains, canadiens, britanniques, autrichiens ou norvégiens, le chien est impur. Quand il s'agit d'attaquer les sales policiers français racistes qui font des contrôles d'identité, il est permis par "le prophète". L'islam est une religion tout en nuances...

Elusen

@ Achille | 19 octobre 2019 à 11:53

Avec l’identité de l’état civil, vous avez plusieurs solutions légales pour trouver une personne.

1° - vous vous déplacez dans un endroit pour consulter le Journal Officiel sans restriction, car celui publié sur Internet a des restrictions dues à la loi CNIL.

Vous pouvez obtenir la naturalisation, la date de naissance, le lieu de naissance.

2° - le registre du cadastre et le registre des hypothèques sont publiques, mais consultables sur place pour certaines choses.

Souvenez-vous j’avais obtenu légalement l’identité d’un propriétaire sur un bien immobilier tout simplement en demandant par courriel aux Finances publiques chargées des impôts fonciers, j’avais même mis le lien sur le document qu’ils m’avaient communiqué ; cela concernait un député.

3° - la secte : l’Église des saints des derniers jours, dits les mormons, ont eu une autorisation de l’État français et de la CNIL pour avoir accès aux registres de l’Etat civil.

Leur secte impose de baptiser tous les ancêtres d’une personne qui se convertirait à leur courant.

Ils ont pour obligation d’y permettre un accès public ; il semble que la décision de la CNIL ait été abrogée depuis, mais pas l’accord passé dans les années 1960.

4° - les condamnations publiques: vous pouvez y avoir accès en en faisant la demande auprès du Tribunal de Grande Instance, mêmes celles qui ne sont pas les vôtres.
J’ai demandé celle des Balkany !

5° - consulter le bulletin d’information de la Cour de cassation, les arrêts y sont tous publiés, ainsi que le Bulletins des arrêts.

6° - le registre du commerce qui est public, vous pouvez obtenir l’adresse personnelle du PDG et là par Internet.

7° - le journal officiel des associations, en allant consulter sur place à la Préfecture vous obtenez le statut, le nom, la profession des membres du conseil d’administration, même l’adresse des responsables.

Etc.

Après, il y a des petites techniques non légales, mais très simples, pour obtenir des documents, tels que l’extrait de casier judiciaire, une fiche d’état civil.

Exilé

@ Jean-Pierre
« Depuis plus d’un siècle, le principe de laïcité a permis de faire société, dans un respect mutuel et dans la cohabitation paisible de la croyance et de l’incroyance. »

C'est fou ce que l'on peut nous rebattre les oreilles ces temps-ci avec des gens paraît-il paisibles qui sortent de toute part...
Tenez, voilà à quoi ressemblent par exemple ces paisibles  partisans de la laïcité à la française :

https://eldorhaan.wordpress.com/2019/10/18/guillaume-perrault-quand-les-catholiques-etaient-des-citoyens-de-seconde-classe/

Des gens paisibles comme ceux-là, je les appellerais plutôt des fous furieux...

Deviro

@ Achille | 19 octobre 2019 à 11:53

Requête de Patrice Charoulet à Elusen | 19 octobre 2019 à 07:36
(avec la déférence pateline qui convient à sa requête...)

"Monsieur,

...Sur Facebook, un prof de prépa, commentant un de mes scribouillages, écrit : « On peut remonter du pseudo à l'IP, si on est un peu hacker. »
En vous lisant, j'ai cru comprendre que vous étiez, entre
autres choses, vous-même « un peu hacker ». Auriez-vous
l'amabilité de m'expliquer comment procéder ?"

---------

Et voici la névrose revenue du monsieur, qui aimerait
découvrir les adresses IP, les noms des intervenants et si
possible leur adresse mail...
Dans quel but ?
Bien évidemment dans l'intention d'inonder leur boîte de sa prose, de ses "pauvretés", de ses "scribouillages", etc. (sic)
Tout ça pour se donner l'illusion d'exister enfin, malgré sa collection de 300 dictionnaires et son herbier de 2908 citations littéraires, oxymores, adages, pensées profondes etc.

Je ne sais pas comment on nomme cette psycho-pathologie.
Le concours est ouvert... Mais le cas est intéressant.
Ce qui m'intrigue, au cas très hypothétique où il obtiendrait satisfaction, c'est que ce serait peu gratifiant qu'il ne le garde que pour lui... Et donc, j'attends avec gourmandise qu'il écrive :
Hé hé, Savonarole, hé hé, Breizmabro, je connais
votre adresse IP, je connais votre adresse mail,
na-na-naire
etc.

Et de plus, la procédure pour ce faire serait publique, puisque décrite sur ce blog !
Ce monsieur est complètement barjot qui a tenté d'avoir mon adresse mail par l'intermédiaire de Pascale Bilger laquelle fort aimablement m'a demandé mon avis (j'ai refusé). Par sa requête à Elusen, il essaie de contourner Pascale Bilger qui a son mot à dire sur ce genre de divulgations...
Audiard avait donc raison quand il a écrit :
"Les cons ça ose tout, c'est même à ça qu'on les reconnaît..."

anne-marie marson

@ Greaudon | 17 octobre 2019 à 16:36

Je suis tout à fait d'accord avec votre commentaire. L'ennemi islamique a pour l'instant le choix des armes: camion, kalash, bombe, couteau, voile, foulard...

Par mesure de précaution, il ne fallait pas laisser M. Harpon à la Préfecture de Police. Comme il ne faut pas laisser les "mamans" voilées accompagner les sorties scolaires.

Robert

@ Alain MEYET | 19 octobre 2019 à 12:35

Pour ma part, de mémoire, je situe en 1993 la complexification de la procédure pénale.
Il est à cet effet utile de lire la chronologie qu'en a faite La Documentation française. Il est dommage que ce document s'arrête à l'année 2005 : https://www.vie-publique.fr/politiques-publiques/justice-penale/chronologie-justice-penale/. Mais l'on perçoit bien l'inflation législative après l'année charnière 1993-94.
Avec un défaut majeur à mon sens : le législateur a privilégié la forme sur le fond...

Michelle D-LEROY

@ Alain MEYET
"Il y a un manque considérable de moyens humains à l'intérieur du dispositif ; je ne parle pas des moyens matériels, parce qu'on va rester polis... Mais il y a là une justice et une police paupérisées, et qu'il ne faut pas sous-estimer, et qui pose des problèmes de lenteur, de complications, de difficultés d'enquête, et d'erreurs : tous les ans, il y a un millier de jugements qui sont réformés par le Casier judiciaire national pour une faute de procédure dans le jugement final... (Alain Bauer)"

Il est évident que la justice manque de moyens humains et matériels tout comme la police. A cela on peut rajouter l'hôpital et bien d'autres domaines.
En ce moment une grève dénommée "droit de retrait" par les syndicats, suite à un accident, démontre aussi une restriction de personnel à bord des trains, alors que la violence et l'insécurité s'installent partout.

Sans vouloir excuser les syndicats de la SNCF que j'ai maudit moult fois, sachant que cette compagnie est très endettée et que les contribuables mettront la main à la poche, malgré cela je pense que le manque de contrôleurs à bord des trains pose un réel problème aussi.

On a beau dire qu'il y a trop de fonctionnaires, moi je pense qu'il y a surtout une mauvaise répartition de ceux-ci et qu'à force de rogner sur les effectifs, préférant payer des chômeurs et des aides sociales, on arrive à une saturation des services et à des difficultés insurmontables tout en ne faisant pas d'économies au final.

Après il faut savoir ce qu'on veut. Il faut aussi que l'Etat fasse ses comptes.

Jean-Pierre

Sur fond de débats électrisés concernant l’insécurité, l’immigration et l’identité, la question des mères accompagnatrices voilées provoque des attaques inacceptables et irresponsables à l’encontre du principe de laïcité et de ses défenseurs. Ces controverses ne contribuent pas à un débat serein.

Le Préambule de la Constitution de 1946 proclame que « la loi garantit à la femme, dans tous les domaines, des droits égaux à ceux de l’homme » et affirme que « l’organisation de l’enseignement public gratuit et laïque à tous les degrés est un devoir de l’Etat ».

Ce texte, qui a valeur constitutionnelle (par renvoi du préambule de la Constitution de 1958), énonce ainsi avec force le rôle intégrateur de l’école, lieu de travail et d’émancipation où des élèves, vulnérables, sont appelés à forger leur liberté de conscience.
Encadrer des élèves dans le temps des activités scolaires ou durant un temps pédagogique revient manifestement à contribuer à l’éducation, laquelle ne se réduit pas à un enseignement mais emprunte aussi la voie de l’exemplarité.
En ce sens, il est discutable de soutenir qu’un accompagnateur serait un simple usager de l’école, bien que l’état actuel du droit ne permette pas d’interdire à des mères d’élèves de participer à un tel encadrement sous le seul motif qu’elles portent un voile.

Il est évidemment difficile de donner une protection normative – sous forme de lois contraignantes – à un ordre symbolique, issu d’un pacte séculaire de discrétion, dans lequel la religion ne s’exhibe pas et ne déborde dans l’espace public que de manière limitée (processions traditionnelles, sonneries de cloches, musées, etc.). Un ordre symbolique dans lequel la femme donne volontairement à voir (au travers de la visibilité de sa personne) qu’elle n’est ni asservie ni reléguée, et que ce n’est pas à elle, mais à l’homme, de contrôler la libido masculine.

Mais l’univers scolaire, en tout état de cause, appelle des règles claires et non équivoques, pour préserver nos enfants et protéger toutes les familles du prosélytisme et de l’assignation. C’est une condition essentielle du projet émancipateur de la République.
Depuis plus d’un siècle, le principe de laïcité a permis de faire société, dans un respect mutuel et dans la cohabitation paisible de la croyance et de l’incroyance.
C’est la voûte commune et protectrice qui préserve à la fois l’intérêt général et la liberté de conscience.
Il appartient, au plus haut niveau de l’Etat, de rappeler rapidement toute la portée et toute la grandeur du principe émancipateur qu’est la laïcité, pour réaffirmer les principes républicains et pour réunir un pays fragmenté.

Exilé

@ Alain MEYET
« ...le manque de moyens, le manque de policiers, le manque de magistrats »

Ah ! Manque de moyens ! Que de dénis de justice commet-on en ton nom...

La justice relève-t-elle avant tout d'une attitude, d'un engagement, d'une morale, d'une volonté de servir voire d'un sacerdoce couplés à un solide bon sens ou bien uniquement d'une question sordide de « moyens », sans pour autant nier la nécessité de faire appel à ces derniers en ce bas monde  ?

Quand il faut poursuivre tel ou tel homme politique gênant ou tel journaliste qui a le tort d'appeler un chat un chat et Rollet un fripon, bref, quand il faut bâillonner la liberté d'expression, les "moyens" ne manquent pas, au contraire, ni même les enquêtes préliminaires mobilisant des OPJ et tout le toutim...

Ne serait-il pas préférable d'affecter la débauche de "moyens" ainsi mobilisée à la défense de la survie de la France et des Français ?

Robert

Petit cours de sémantique.
Certains avaient évoqué le hidjab ; j'avais parlé de l'abaya qui est effectivement une robe à laquelle était associé un hidjab ou tchador en Iran.
Au cours d'une lecture du Figaro Magazine ce matin, j'ai trouvé en note de bas de page le terme "jilbab".
Si l'on fait une recherche avec le moteur le plus utilisé, on obtient des photographies très évocatrices du vêtement de l'accompagnatrice scolaire.

Figurait aussi un entretien avec monsieur Stanislas Guerini, porte-parole du groupe LREM à l'Assemblée nationale. Où l'on comprend que le "port du voile" des accompagnatrices scolaires n'est pas la priorité et que la lutte contre l'islamisme "radical" n'est pas près d'être gagnée.
Nous en sommes toujours à discuter du sexe des anges, tandis que Byzance est assiégée et près de tomber !

En ce qui concerne la disputation entre le député Aurélien Taché qui a publiquement et gravement mis en cause monsieur Blanquer ministre de l'Education nationale, l'heure est à la recherche de l'apaisement par monsieur Guerini.

Quant à la conception de la laïcité, un monde sépare les macronistes entre eux, certains comme madame Marlène Schiappa ayant une interprétation stricte, d'autres comme monsieur Taché faisant de l'entrisme au profit de l'islamisme...

Exilé

@ Aliocha
« Nous vaincrons les déviances, car nous les vaincrons par l'affirmation du Droit, et non en se vautrant dans la transgression contaminante de ses principes fondamentaux. »

Pour l'instant, avec des gens qui ignorent tout de la nature profonde de... - disons l'adversaire - , de son idéologie et des conséquences historiques et humaines de cette dernière et qui parfois collaborent à ses projets de conquête, c'est plutôt mal parti, surtout quand en plus leur préoccupation première est de tourner le Droit contre ceux qui ont été les premiers à lancer l'alerte sur les méthodes employées par ledit adversaire...

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@ Alain MEYET
« ...le manque de moyens, le manque de policiers, le manque de magistrats »

Ah ! Manque de moyens ! Que de dénis de justice commet-on en ton nom...

La justice relève-t-elle avant tout d'une attitude, d'un engagement, d'une morale, d'une volonté de servir voire d'un sacerdoce couplés à un solide bon sens ou bien uniquement d'une question sordide de « moyens », sans pour autant nier la nécessité de faire appel à ces derniers en ce bas monde ?

Quand il faut poursuivre tel ou tel homme politique gênant ou tel journaliste qui a le tort d'appeler un chat un chat et Rollet un fripon, bref, quand il faut bâillonner la liberté d'expression, les "moyens" ne manquent pas, au contraire, ni même les enquêtes préliminaires mobilisant des OPJ et tout le toutim...

Ne serait-il pas préférable d'affecter la débauche de "moyens" ainsi mobilisée à la défense de la survie de la France et des Français ?

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