La démocratie idéale revient à placer son sort entre les mains d'un pouvoir politique qui vous le rendra au centuple. C'est un pacte social que l'Etat doit respecter, faute de quoi une société tombe dans un désordre impossible à maîtriser.
On est loin de cette confiance.
La multitude des revendications catégorielles - pompiers, policiers, magistrats, militantes de la cause des femmes, infirmières, agriculteurs, commerçants et autres - n'est que l'expression d'une France qui laissée à elle-même se plaint d'avoir été abandonnée mais semble en avoir pris acte et use de ces révoltes à répétition pour forcer les portes d'un pouvoir impuissant.
Ces frondes qui reviennent presque quotidiennement battre les rivages de notre République, révèlent le désarroi, voire l'indignation de citoyens qui ont perdu foi en la parole de l'Etat. Et qui en ont assez des antiennes du genre : c'était pire avant, on ne peut pas tout faire, il n'y a plus d'argent, il faut être patient...
Si ce mouvement n'est pas arrêté par un pouvoir enfin remis face à ses responsabilités, on ira vers un désastre dont le terrorisme sanglant n'aura qu'à recueillir les débris.
Morosité crépusculaire, pessimisme exagéré ? Je ne crois pas. A voir l'Etat si inefficace dans l'accomplissement de ses missions essentielles, à la fois sociales et régaliennes, on ne peut qu'éprouver de l'angoisse. Ce sentiment qu'on nous lâche, que nous sommes condamnés à tout faire nous-mêmes, est profondément déprimant. La crise trop longue des Gilets jaunes a été la manifestation paroxystique et anticipée de la conscience de ce délaissement.
Et à côté de cette dérive dont chacun peut constater les effets, il y a une France officielle qui, comme le village Potemkine, fait semblant d'occuper tout le terrain. Malgré sa bonne volonté, au mieux elle colmate les brèches, au pire elle les aggrave.
Le constat résigné du président de la République - "le port du voile dans l'espace public n'est pas mon affaire..." - révèle sans fard que le pouvoir nous charge de l'essentiel puisque lui-même ne s'en estime plus digne. Je ne suis pas persuadé que cette indifférence qui cherche à se faire prendre pour de la sagesse ne soit pas, d'une certaine manière, à relier au scandale que j'évoque dans mon titre.
Le terrorisme intellectuel n'est évidemment pas de même intensité que celui mortifère de l'islamisme mais il fait couler dans les veines de notre société un poison délétère.
Le scandale tient par exemple à l'impossibilité pour Sylviane Agacinski - remarquable philosophe invitée à l'Université de Bordeaux Montaigne - de pouvoir faire sa conférence sur la PMA et la GPA à cause de menaces émanant d'un syndicat d'étudiants et d'associations sur la même ligne.
Il aurait été intolérable que cette personnalité, dont la mesure, la finesse et l'intelligence sont éclatantes, vienne traiter de ces thèmes et dialoguer alors qu'elle est "une homophobe notoire" (sic !). Sylviane Agacinski qui offre, dans un univers où la pensée dominante est contraire à la sienne, une bienfaisante dissidence, est ainsi empêchée, à cause de la lâcheté aussi des décisionnaires universitaires, de parler librement. Ce sont ces petits maîtres minoritaires qui imposent leur misérable police, leur odieuse dictature.
Et on cède. Et on lâche !
Je comprends que cette philosophe soit révulsée par ce "terrorisme intellectuel" que pour la première fois elle subit et qui justement l'effraie.
Et pendant ce temps, le CSA avertit à tour de bras, semonce les radios et les télés, et on s'inquiète paraît-il de la présence médiatique de l'extrême droite ! C'est grotesque.
Un danger imaginaire cache un étouffement trop réel. Mais contre celui-ci non seulement on ne veut rien faire mais on n'est pas loin de lui octroyer par principe une honorabilité.
Triste République qui d'abandons en scandale perd la tête et nous indigne quand elle ne nous apitoie pas.
@ anne-marie marson | 01 novembre 2019 à 17:54
Petite flèche mesquine bien inutile car n’apportant rien au débat.
Je ne dois pas être le seul dans ce cas sur ce blog. Je suis sûr que vous-même êtes dans le même cas.
J’ai d’autres compétences dans le domaine scientifique, rassurez-vous. Quant aux vôtres, n’hésitez pas à nous les faire connaître car difficile de les retrouver dans vos commentaires lapidaires.
Rédigé par : Achille | 01 novembre 2019 à 18:16
@ Achille | 30 octobre 2019 à 09:34 (@ Tipaza)
"Je ne possède, hélas, pas vos connaissances en matière de physique quantique"
On s’en doutait.
Rédigé par : anne-marie marson | 01 novembre 2019 à 17:54
@ Tipaza le 30 à 8 h 52
On pourrait même s'autoriser à s'interroger : « L'infant Emmanuel M va-t-il payer pour ses 5 prédécesseurs ? »
Rédigé par : Nathalie DP | 30 octobre 2019 à 10:10
@ Tipaza | 30 octobre 2019 à 08:52
Je ne possède, hélas, pas vos connaissances en matière de physique quantique, mais le sujet m’intéresse, d’autant que la technologie à venir sera de plus en plus quantique.
C’est le cas pour la nouvelle génération d’ordinateurs utilisant les propriétés de la physique quantique qui, nous dit-on, seront capables d’effectuer en quelques secondes des calculs que les ordinateurs actuels, fonctionnant sur la base de la bonne vieille logique booléenne, mettraient des milliers d’années à accomplir.
Ajoutons à cela que les chercheurs en Intelligence Artificielle (IA) se penchent aussi sur le sujet.
Je prends bonne note de vos propositions de lecture qui, je n’en doute pas, doivent être captivantes, même si difficiles d'accès pour ceux qui ne possèdent pas les prérequis.
Vous voyez que mon ouverture d’esprit va jusqu’à m’inspirer des lectures des gens qui n’ont pas forcément mes convictions politiques. Il serait bon que tout le monde en fasse autant ici…
Rédigé par : Achille | 30 octobre 2019 à 09:34
@ Robert M. 30 octobre 2019 à 07:35
Pour l'"enfant" je le concède volontiers même s'il est d'usage de désigner un petit enfant de sexe féminin "une petite fille" (en breton on dit "merc’h" pour un jeune humain de sexe féminin :D). Il est moins courant de dire "je vous présente mon petit enfant Elise" que "je vous présente ma petite fille Elise", mais bon...
Quant à l'"homme", s'il est comme moi un humain il n'en reste pas moins un homme anatomiquement parlant, même s'"il est une femme comme les autres" (film de Jean-Jacques Zilbermann, 1998).
Je crois que Buzyn va trop au cinéma. Ou en fait trop...
Adéo Martchi
Rédigé par : breizmabro | 30 octobre 2019 à 09:19
@ Achille | 29 octobre 2019 à 17:01
Allons Achille, il faut suivre.
Votre nouveau mentor Emmanuel Macron joue du "en même temps" avec la dextérité du joueur de pipeau de la légende des enfants perdus.
Du coup j'ai progressé moi aussi dans une nouvelle approche de la logique.
La logique du "tiers inclus", vous connaissez ?
Elle s'inscrit évidemment dans la mouvance de la physique quantique.
Plutôt que de lire les âneries des livres de Hollande et Sarkozy, voire celles de Macron, je vous suggère de vous plonger dans cette nouvelle logique développée par Basarab Nicolescu à partir de la philosophie de Stéphane Lupasco (voir Wiki).
Avant de vous plonger dans Lupasco (migraine garantie) lisez au moins cet entretien de Nicolescu, instructif et intéressant !
https://www.ouvertures.net/basarab-nicolescu-il-y-a-toujours-un-tiers-inclus-entre-les-choses-opposees-qui-permet-de-les-considerer-simultanement/
Et si affinités, vous pouvez poursuivre la lecture des ouvrages de Nicolescu, la liste est donnée par Wiki sur sa page.
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@ Robert Marchenoir | 30 octobre 2019 à 07:35
"Employer le mot enfant au féminin est une tournure littéraire et désuète. D'ailleurs, souvent, elle désigne non pas un enfant, mais une jeune fille."
En notre époque où règne l'enfant roi suivant les prescriptions des nouveaux pédagogues, on pourrait même parler d'infante.
Mais c'est une autre histoire, au propre et au figuré !
Rédigé par : Tipaza | 30 octobre 2019 à 08:52
@ waa | 29 octobre 2019 à 16:59
Tant mieux si vous connaissez des musulmans que la fin d'Al-Bagdhadi n'a pas incités à prendre la défense de l'État islamique.
Je doute toutefois de votre généralisation, justement du point de vue d'un cerveau musulman. S'il suffisait, pour que les sectateurs de l'islam se transforment en doux agneaux, de lâcher les chiens au sens littéral du terme sur leurs chefs, cela se saurait.
S'il suffisait d'un terroriste pétochard pour dissuader les autres, alors les attentats se seraient arrêtés depuis longtemps. Ce n'est pas cela qui manque, au fil des attaques réussies ou avortées.
Même Al-Qaïda trouvait que l'État islamique était composé de barges sanguinaires ; c'est vous dire que les réserves musulmanes à l'égard de l'organisation ne datent pas de la conférence de presse de Trump.
C'est précisément parce que l'islam tient le chien pour impur, qu'il était parfaitement malavisé pour Trump de le transformer en héros (et j'ajouterais que les soldats américains ont aussi le droit de se sentir un peu vexés...).
Les musulmans ont un cerveau musulman, certes, mais ils ont aussi des réactions humaines universelles. Il n'est pas bon d'humilier excessivement un ennemi dès lors que la victoire est acquise -- mais qu'il ne s'agit que d'une infime bataille, au milieu d'une guerre peut-être séculaire dont l'issue n'a rien de certain.
L'Amérique sera toujours le grand Satan. Elle n'a aucun intérêt à donner des arguments supplémentaires à la foule musulmane pour se faire haïr. D'ailleurs, pourquoi celle-ci croirait-il Trump sur parole ? La relation des événements est la sienne. Les masses qui l'écoutent à travers le monde n'étaient pas sur place.
La fermeté est une chose, la forfanterie et l'absence de dignité en sont une autre. Je ne sache pas que les Israéliens, qui sont sans cesse sur la brèche face à la menace musulmane, et connaissent bien les Arabes pour les côtoyer de près, aient jamais cru bon de se vanter de cette manière après l'une des nombreuses liquidations ciblées auxquelles ils ont procédé.
______
@ breizmabro | 29 octobre 2019 à 17:26
"@ Robert M. 29 octobre 2019 à 11:06 : 'Un enfant désigne indifféremment les deux sexes, de même qu'un homme.' On dirait du Buzyn nous disant 'un père ça peut être aussi une femme'."
Sur ce coup-là, Brézy, je vais carrément me sentir vexé. Vous faites de moi un adepte de la théorie du genre, maintenant ? Non seulement ma réflexion n'est pas similaire à celle du ministre, mais elle est diamétralement à l'opposé.
Rappeler que le mot homme désigne (entre autres) un être humain quel que soit son sexe, c'est au contraire une assertion parfaitement réactionnaire qui mérite tous les labels de nauséabonderie et de moisissure. Vous êtes priée de ne pas confondre avec le gauchisme vulgaire et quotidien.
Employer le mot enfant au féminin est une tournure littéraire et désuète. D'ailleurs, souvent, elle désigne non pas un enfant, mais une jeune fille...
Rédigé par : Robert Marchenoir | 30 octobre 2019 à 07:35
@ revnonausujai | 29 octobre 2019 à 19:04
Il me semble avoir apporté une réponse claire et argumentée à Jean le Cauchois dans mon commentaire Achille | 27 octobre 2019 à 21:32.
L’ex-épouse de Nicolas Sarkozy était en parfaite harmonie avec lui, sur le plan des idées, pendant les onze années où ils ont vécu ensemble. Leur séparation a d’autres origines qui sont un autre débat.
Vous m’avez cité laborieusement deux exemples de couples qui ne partageaient pas les mêmes idées politiques et vous prétendez vouloir en faire une règle absolue.
Je vous accorde que les relations d’un couple ne se limitent pas à un partage de convictions politiques et heureusement… Enfin surtout au début.
Mais je prétends, pour ma part, que lorsque les divergences deviennent trop importantes dans un couple, il est rare que la liaison perdure. Surtout à notre époque où, à table, mis à part les incontournables histoires de famille, les sujets de conversation tournent le plus souvent autour de la politique. Les médias et réseaux sociaux sont là pour s’en charger.
La politique n’est pas une science exacte ce qui explique qu’elle a des exceptions et même ses contradictions. La logique cartésienne et la rigueur scientifique n’ont rien à voir là-dedans.
Le mariage de la carpe et du lapin restera toujours une métaphore pour expliquer que dans la vraie vie les choses ne sont pas aussi « cartésiennes» que vous le prétendez.
Rédigé par : Achille | 30 octobre 2019 à 02:08
@ Achille 17h01
Je ne connais pas Tipaza, mais vous semblez sous-entendre qu'il raisonne selon les principes de la logique ; ça en fait un interlocuteur intéressant.
A part ça, toujours pas de réponse claire et argumentée, ce n'est plus la cage à roulettes qu'il vous faut mais un fumigène à gros débit afin de masquer la vacuité de vos assertions successives !
Rédigé par : revnonausujai | 29 octobre 2019 à 19:04
@ Robert M. 29 octobre 2019 à 11:06
"..."un enfant" désigne indifféremment les deux sexes, de même qu'"un homme"."
On dirait du Buzyn nous disant "un père ça peut être aussi une femme".
De rire mon coeur va s'arrêter. Quelle époque magnifique :D
Rédigé par : breizmabro | 29 octobre 2019 à 17:26
@ revnonausujai | 29 octobre 2019 à 09:05
« La logique cartésienne comme la rigueur scientifique impliquent qu'un seul contre-exemple suffise à invalider une théorie. »
Vous parlez comme Tipaza. C’est un de vos parents ? :)
Rédigé par : Achille | 29 octobre 2019 à 17:01
@ Robert Marchenoir
"Le résultat est qu'il a porté atteinte au crédit que les États-Unis auraient légitimement retiré de cette brillante victoire militaire, si l'annonce en avait été faite sur un ton plus mesuré, et moins erdoganesque, si vous voyez ce que je veux dire."
Vous tapez souvent juste, mais là vous vous trompez lourdement.
Vous pensez avec un cerveau occidental, ce que l'on ne peut vous reprocher.
Mais dans ce cas, il faut comprendre comment fonctionne le schéma mental oriental, et plus spécifiquement moyen-oriental.
Il est de la plus grande importance que la représentation d'un al-Baghdadi pleurnichant et fuyant devant un chien, animal impur pour l'Islam, soit imprimée dans la psyché des membres d'ISIS.
Trump, par ses déclarations imagées, a interdit d'un faire un martyr, un shahid.
Et ce message est reçu loud and clear par les musulmans moyen-orientaux que je fréquente depuis des décennies.
La phrase qui revenait en boucle était "Il n'est pas mort en combattant, c'est un lâche, il aurait dû mourir les armes à la main, en shahid".
Et sous la haine anti-américaine omniprésente dans leurs paroles, j'entends distinctement un certain respect pour l'homme, le mâle alpha qui occupe la Maison-Blanche.
Rédigé par : waa | 29 octobre 2019 à 16:59
@ Achille | 29 octobre 2019 à 06:46
Pour finir, en France - et sans doute parfois ailleurs - on a le don de se priver de l'excellence, Novès n'était aimé ni de Simon ni de Laporte, il dérangeait, visionnaire, il faisait de l'ombre et la dimension qu'il aurait apportée aurait permis de se rendre compétitif et ne pas se cacher derrière des résultats en trompe-l'oeil.
Il avait dit qu'il lui fallait du temps tout était à refaire.
Les quarts de finale pour les Bleus c'est du pipi de chat, dans le contexte actuel du niveau mondial de rugby.
Allez, on ne va pas réécrire l'histoire, comme le disait Pierre Berbizier seule la victoire est belle et pour vaincre il faut une mêlée, une dynamique, au sens fort du terme, "no scrum, no win" les Anglais l'ont bien compris, et les résultats sont à la hauteur.
https://i.goopics.net/k7NGb.png
Rédigé par : Giuseppe | 29 octobre 2019 à 16:45
@ Xavier NEBOUT | 28 octobre 2019 à 09:43
"Et si en plus, on ne connaît absolument rien à la spiritualité autrement dit aux racines de l'Histoire, là, on doit rester très très modeste."
C'est vrai qu'en matière de modestie vous ne craignez personne.
Rédigé par : Gavot | 29 octobre 2019 à 11:20
Eh bien ! Ce n'est pas encore aujourd'hui que nous aurons le fin mot de l'histoire sur le fameux "sens" du mouvement des Gilets jaunes du début, avant qu'il ne soit "noyauté" par les méchants gauchistes.
Nous en tenions un, pourtant : Jean-Paul SAINT-MARC, un vrai de vrai, un ancien combattant venu pointer son nez pour nous dire qu'il avait participé aux premières manifs. Et qu'il connaissait leur "sens" authentique, "avant qu'elles ne soient récupérées par les professionnels de la revendication tout azimut traditionnels vivant pour partie sur le dos de la société".
Il peut nous le dire... il peut nous le dire... mais il ne nous le dit pas.
Tant pis. Jusqu'à preuve du contraire (que nous attendons depuis un an, maintenant), il faudra bien en rester à la conclusion évidente, selon laquelle il s'agissait d'une émeute gauchiste de plus, s'attaquant à l'État parce qu'il ne prenait pas assez vite l'argent des uns pour le donner aux autres. Même si certains de ses protagonistes se targuaient de haïr la gauche.
Réveillez-moi quand vous aurez du nouveau.
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@ breizmabro | 28 octobre 2019 à 08:52
Je n'ai pas l'impression que les médias aient sous-estimé le mérite de Trump dans l'élimination d'Abou Bakr al-Baghdadi.
Ce qui est atterrant, en revanche, ce sont les rodomontades, les indiscrétions et les insultes auxquelles Trump a cru bon de se livrer en annonçant l'événement. C'est plus fort que lui, il ne peut pas s'en empêcher. Le résultat est qu'il a porté atteinte au crédit que les États-Unis auraient légitimement retiré de cette brillante victoire militaire, si l'annonce en avait été faite sur un ton plus mesuré, et moins erdoganesque, si vous voyez ce que je veux dire.
Insister lourdement sur les exploits du "talentueux chien militaire" qui a poursuivi Bakr al-Baghdadi dans ses derniers instants, et sur les "pleurs" allégués de ce dernier, ne peut qu'aliéner un certain nombre de musulmans, à travers le monde, qui ne sont pas forcément mécontents de la disparition d'un tel monstre. Cette conférence de presse de matamore mettra directement en danger les Américains et les Occidentaux de façon générale.
Comme d'habitude, Trump ne peut fonctionner qu'en étant entouré d'une pléthore d'adultes qui tentent de limiter les dégâts de sa personnalité infantile et vaniteuse.
On peut dire tout ce qu'on veut d'Obama, mais la façon dont son gouvernement a géré la communication de la liquidation de Ben Laden valait infiniment mieux.
Quant au gouvernement de Poutine, il s'est livré, à cette occasion, à l'une de ces ahurissantes opérations de trollage diplomatique dont il est coutumier. Trump a bien pris soin de remercier les Russes pour leur aide dans l'opération, et les a même cités en tête, bien avant les Kurdes, qui, pourtant, ont eu un rôle largement plus important dans l'affaire.
Et que font les Russes ? Ils s'empressent de se payer la tête de Trump, en déclarant que, non, ils n'ont nullement facilité le passage des hélicoptères américains, ou alors le ministère de la Défense n'est pas au courant ; et, d'ailleurs, on n'est pas du tout sûr qu'Al-Bagdhadi ait été tué, puisque les Occidentaux ont annoncé sa mort à de multiples reprises.
Comme d'habitude, l'outrance du mensonge est phénoménale : les Russes oublient de dire qu'en 2017, ce sont eux qui avaient annoncé avoir tué Al-Bagdhadi, lors d'un raid aérien sur Raqqa.
Ça valait bien la peine de ménager le Kremlin !
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@ Nathalie DP | 28 octobre 2019 à 22:23
Vous avez parfaitement la possibilité de vous raccrocher aux branches : "un enfant" désigne indifféremment les deux sexes, de même qu' "un homme".
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@ Xavier NEBOUT | 28 octobre 2019 à 09:43
"Et si en plus, on ne connaît absolument rien à la spiritualité autrement dit aux racines de l'Histoire, là, on doit rester très très modeste."
Oui, eh bien écoutez ; le jour où j'aurai besoin de prendre des leçons, soit de modestie, soit de spiritualité, ce n'est certainement pas à vous que je m'adresserai.
"Vous devriez faire un peu d'introspection sur le point de savoir pourquoi vous vous placez toujours sur le plan de l'adversité, et cela même lorsqu'on vous tend la main."
Quelle adversité ? Qu'est-ce que c'est que ce vocabulaire d'enfant contrarié ? Je suis en désaccord avec votre point de vue, c'est tout ; et je vous ai expliqué pourquoi.
De votre côté, vous vous gardez bien de répondre à ma question : qu'est-ce qui vous fait croire qu'il soit possible de rétablir le catholicisme comme religion d'État, ainsi que vous le réclamez ? Qu'est-ce qui vous fait croire que, quand bien même les Français le souhaiteraient et ce serait possible, cela permettrait de résister à l'islam ? Alors que ce n'est le cas ni en Grande-Bretagne, ni en Grèce, qui ont pourtant, l'une et l'autre, ainsi que je l'ai rappelé, le christianisme comme religion d'État ?
Quant à la franc-maçonnerie dont vous me reprochez de ne pas dénoncer l'influence, j'ai beau retourner obligeamment le micro dans votre direction, vous êtes toujours aussi incapable d'étayer la haine obsessionnelle que vous nourrissez à son sujet.
Rien sur son rôle supposé sur le dévoiement de l'éducation, rien d'autre que "c'est vachement important", "ils sont partout" et "ils sont tellement méchants qu'ils ont causé la Seconde Guerre mondiale".
Comme "politologue autoritaire" qui "n'y connaît rien", je trouve que vous vous posez un peu là... Et sinon, c'est quand que vous nous remplacez la Générale des eaux, avec vos super-pouvoirs de sourcier ?
Rédigé par : Robert Marchenoir | 29 octobre 2019 à 11:06
@ Achille 12h36
Ah, à quatorze, ça n'irait pas, mais à seize, j'ai tout bon ! quid non ascendet !
Comme dirait R. Marchenoir, vous déplacez la cage à roulettes !
Tout d'abord, l'anecdote périgourdine n'était qu'un clin d'oeil, genre Peppone/Don Camillo, la dimension conjugale en plus, mais quand on est obnubilé par la défense et illustration de la geste de son gourou, un peu de détachement ne peut être concevable.
Ensuite, vous esquivez le fait de répondre à une question simple: pourquoi différencier les cas des poissons volants R. Yade/ C. Attias. C'est bien évidemment parce que le premier détruit votre syllogisme !
Enfin, vous prétendez théoriser la convergence des idées politiques au sein des couples. Foutaises ! La logique cartésienne comme la rigueur scientifique impliquent qu'un seul contre-exemple suffise à invalider une théorie.
Mais peut-on demander à un sectateur macroniste autre chose qu'approximation et mollesse, y compris en matière de science (molle, bien sûr !) ?
Rédigé par : revnonausujai | 29 octobre 2019 à 09:05
Un souvenir pour nos anciens, pinailleurs ou pas du reste, l'histoire reste à l'histoire, charge à nous de savoir en tirer connaissance pour ne pas sans cesse réitérer les erreurs du passé.
L'esclavage fut aboli le 4 février 1794, tous les hommes sans distinction de couleur furent reconnus citoyens français. Beau geste qui resta sans lendemain, Bonaparte rétablit l'esclavage. Il faudra attendre mars 1848 pour que l'esclavage soit définitivement supprimé. Voici une Marseillaise signée Alphonse de Lamartine, écrite en souvenir de l'événement de 1794 :
La Marseillaise noire
- 1839 -
Auteur Alphonse de Lamartine
"Enfants des noirs, proscrits du monde,
Pauvre chair changée en troupeau,
Qui de vous-mêmes, race immonde,
Portez le deuil sur votre peau ! (bis)
Relevez du sol votre tête,
Osez retrouver en tout lieu
Des femmes, des enfants, en Dieu :
Le nom d’homme est votre conquête !
Offrons à la concorde, offrons les maux soufferts :
Ouvrons, ouvrons aux blancs amis nos bras libres de fers.
Un cri, de l’Europe au tropique,
Dont deux mondes sont les échos,
A fait au nom de République
Là des hommes, là des héros. (bis)
L’esclave enfin dans sa mémoire
Épelle un mot libérateur,
Le tyran devient rédempteur.
Enfants, Dieu seul a la victoire !
Offrons à la concorde, offrons les maux soufferts :
Ouvrons, ouvrons aux blancs amis nos bras libres de fers.
La France à nos droits légitimes
Prête ses propres pavillons ;
Nous n’aurons pas dans nos sillons
A cacher les os des victimes !
Offrons à la concorde, offrons les maux soufferts :
Ouvrons, ouvrons aux blancs amis nos bras libres de fers."
Ne serait-ce pas cette collaboration qui permit aux gosses affamés de 44 de goûter à nouveau à la friandise de la rédemption ?
La forme vieille du voyant empêché n'a jamais su cacher sa puissance prophétique, tant pis si Zemmour l'occulte et lui préfère Bugeaud, il est des prophéties qu'aucun franc-mac ne saurait dissimuler, même discriminé par ceux qui pensent derrière les hauts murs de leur monastère protéger ce qu'ils renient :
"Nouveaux fils des saintes demeures,
Dieu parle : regardez le signe de sa main !
Des pas, encor des pas pour avancer ses heures !
Le siècle a fait vers vous la moitié du chemin.
Comprenez le prodige, imitez cet exemple ;
Déchirez ces lambeaux des voiles du saint lieu !
Laissez entrer le jour dans cette nuit du temple !
Plus il fait clair, mieux on voit Dieu !"
https://fr.wikisource.org/wiki/Recueillements_po%C3%A9tiques/%C3%80_M._de_Genoude,_sur_son_ordination
Rédigé par : Aliocha | 29 octobre 2019 à 07:45
@ Giuseppe | 28 octobre 2019 à 21:52
« Sur ce coup vous valez bien Owen Farrell, de temps en temps cela fait du bien même aux meilleurs - les All Blacks - de retomber sur terre. »
Owen Farrell, c’est beaucoup d’honneur !
Eh oui, les Blacks ont perdu. Le haka n’a eu aucun effet sur ces diables d’Anglais.
Principe de base : ne surtout pas se laisser impressionner par l’attitude agressive et prétentieuse de ses adversaires. C’est valable sur un terrain de rugby comme sur ce blog.
Ceci dit, cette défaite des Blacks m’a coûté un resto, vu que j’avais parié avec mon beau-frère que les Blacks remporteraient la coupe sans même donner la pleine mesure de leur talent.
Et bien sûr il a choisi le menu le plus cher avec le meilleur vin. Mais je ne me plains pas trop car le repas était délicieux.
Rédigé par : Achille | 29 octobre 2019 à 06:46
@ Breizmabro 28 octobre à 12 h 54
« UN enfant qui signe Nathalie :( »
Vous avez raison, cela me paraît bizarre aussi !
Bonne nuit petite
Rédigé par : Nathalie DP | 28 octobre 2019 à 22:23
@ Achille | 27 octobre 2019 à 21:32
Sur ce coup vous valez bien Owen Farrell, de temps en temps cela fait du bien même aux meilleurs - les All Blacks - de retomber sur terre.
Ils ont tort de sous-estimer un tel joueur que vous êtes, l'entraîneur Steve Hansen attribue en grande partie leur déroute parce qu'ils se voyaient déjà en finale, l'humilité est une qualité. Si certains vous égratignent, ils devraient se méfier des commentateurs de billet qui regardent les matchs de rugby, en général ils ont le sens de la répartie et de la stratégie.
Et là vous venez de mettre trois points.
Bon c'était pour détendre l'engagement.
Rédigé par : Giuseppe | 28 octobre 2019 à 21:52
@ GDAT13 | 28 octobre 2019 à 18:40
"Déjà, « amour sacré de la patrie » c’est limite franchouillard mais le couplet 3 qui commence par :
« Quoi ! des cohortes étrangères
Feraient la loi dans nos foyers ! »
c’est proprement inadmissible. Peut-être un autre anachronisme..."
Et pourtant... elles arrivent toujours les cohortes et veulent faire la loi !
Là nous ne sommes pas d'accord !
1792 ou 1795 j'étais trop jeune chromosome dans mon ancêtre vieux grognard pour m'en souvenir, mais l'héritage perdure.
Touche pas à ma Marseillaise !
Pinailleur vous dis-je !
Enfin !
Je suis du genre qui sait compromettre alors je vais oublier cet oubli !
Quand j'écris vieux gaulliste, c'est absolu et non négociable !
Je le suis devenu à dix ans quand j'ai vu mon père pleurer de honte en écoutant son (ex) héros Pétain, le 17 juin 1940. Et, presque sauté de joie en lisant le message du Grand Charles quelques jours plus tard. Presque, parce qu'il était mutilé de 14/18 et ne pouvait plus sauter physiquement !
Entre vous et moi, ces cohortes ne me font pas vraiment peur, j'ai vécu et travaillé longtemps chez eux, je connais leur potentiel. Le rapport de force vient d'être amplement démontré : il a suffi aux Américains d'un ou deux chiens pour chasser leur self-appointed Calife ! Lequel était à pied alors que les chiens sont venus par hélicoptère !
J'exagère un peu mais vous savez aussi compromettre !
Cordialement.
Rédigé par : Claude Luçon | 28 octobre 2019 à 21:18
@ Claude Luçon
Et voilà, vous vous laissez encore aller aux envolées lyriques ce qui d’ailleurs est plutôt sympathique de la part de qui se définit lui-même comme un « vieux gaulliste conservateur ».
Puisque je suis pinailleur, vous permettrez que je vous fasse remarquer que la Marseillaise a été chantée dès 1792 sous le nom de « Chant de l’armée du Rhin », bien avant qu’elle soit reconnue comme hymne national en 1795.
Au-delà de votre impétueux emportement, relisez-moi calmement et vous verrez que sur le sujet (bon, pas sur les dates…) nous sommes en pleine concordance de vue.
Rédigé par : GDAT13 | 28 octobre 2019 à 18:40
@ Nathalie DP 28 octobre 2019 à 08:54
"En 1949 j'étais un enfant.."
UN enfant qui signe Nathalie :(
Je plaisante. Pour le reste je suis assez d'accord.
Adéo Nathalie
Rédigé par : Breizmabro | 28 octobre 2019 à 12:54
@ revnonausujai | 28 octobre 2019 à 08:15
"Pour parler de gens moins célèbres, j'ai connu en Dordogne un député communiste qui se vantait avec bonhomie d'être le dernier stalinien et dont l'épouse était une rainette de bénitier particulièrement active."
Ah bon vous avez trouvé un deuxième exemple ?
C’est bien ça ! Revenez quand vous en aurez une quinzaine, là je pense que je commencerai à être convaincu.
Mais prenez votre temps. Rien ne presse !
En attendant je retourne à mon pot de marmelade. :)
Rédigé par : Achille | 28 octobre 2019 à 12:36
@ Robert Marchenoir
Vous devriez faire un peu d'introspection sur le point de savoir pourquoi vous vous placez toujours sur le plan de l'adversité, et cela même lorsqu'on vous tend la main.
Si vous ne savez rien de la franc-maçonnerie, vous devriez vous y intéresser sérieusement avant de vous poser en politologue autoritaire. Elle infeste en effet notre histoire depuis le 18e siècle avec par exemple Napoléon 1er et sa guerre contre l'Europe, Clemenceau auquel nous devons au nom des "valeurs maçonniques" rien de moins que la Seconde Guerre mondiale et le partage du Moyen-Orient avec la suite que nous connaissons, la Françafrique, etc. etc., et bien sûr Macron et sa maman.
Bref, quand on ne connaît rien des dessous de la table, on doit s'autoriser à faire preuve de réserve sur ce qui se passe au-dessus.
Et si en plus, on ne connaît absolument rien à la spiritualité autrement dit aux racines de l'Histoire, là, on doit rester très très modeste.
Rédigé par : Xavier NEBOUT | 28 octobre 2019 à 09:43
@ Robert Marchenoir 27 octobre à 22 h 45
En 1949 j'étais un enfant, un « fanciullo della guerra » ! Pour moi et mes camarades de classe l'islam ne représentait pas grand-chose.
L'unique perception charnelle de l'Arabe que j'avais se résumait au marchand de tapis, sa marchandise sur l'épaule, qu'on croisait parfois au détour d'une rue.
Je n'avais pas encore vu « La Ciociara », ce merveilleux film par lequel on nous apprenait que c'est grâce aux valeureux tirailleurs maghrébins de l'armée d'Afrique que nous gagnâmes la guerre !
Pire, les cirques mis à part, le premier homme tout noir que je vis, était un soldat de l'US Army, chauffeur d'un GMC en panne devant chez moi en 44 et qui distribuait des barres de chocolat à tous les gosses du quartier !
Tout ceci pour vous dire que pour la population française de ce temps-là l'islam c'était pas grand-chose, pas même « une idéologie détestable » ! Notre ignorance nous cachait sa dangerosité. Ce qui n'enlève rien de la lucidité prémonitoire de Jules Monnerot, un penseur qui fut injustement éliminé par les mêmes qui salirent Gide quand il revint d'URSS !
Dans l'absolu « connaissant » la formule monnerienne : « Le communisme est l'islam du XXe siècle ! » prenait tout son sens. Mais aujourd'hui je maintiens qu'il faut l'inverser : le communisme est une idéologie sans dieu ; l'islam une idéologie avec, elle bouffera l'autre, sans nul doute !
Ce communisme qui mangea cent millions d'hommes d'Europe au XXe siècle, universel fléau qui s'étendit à l'Asie par l'entremise d'illustres sorbonnards – le vénérable Oncle Ho, Paul Pote... - fut vaincu par la nation de Donald, qui est celle de Ronald et par ces deux Slaves immenses : Jean-Paul et Alexandre !
L'islam va être le communisme du XXIe... qui va le vaincre ?
Rédigé par : Nathalie DP | 28 octobre 2019 à 08:54
@ Robert M. du 27 octobre 2019 22:45
"Ce n'est pas forcément Trump qui a réussi, pas plus que ce n'est spécialement Obama qui a réussi à liquider Ben Laden. Mettons plutôt que c'est l'armée américaine qui est programmée pour cela"
Vous avez raison en disant que c'est l'armée américaine qui est programmée pour cela, mais si j'ai mis côte à côte ces deux noms de présidents américains ayant obtenu, chacun en leur temps, le même résultat, l'éradication de chefs mafieux religieux, c'était pour relever que pour l'un nous avons eu le droit à l'éloge du héros (Obama) alors que pour Trump, s'il n'avait fait sa déclaration télévisuelle, nous n'aurions eu que de vagues reportages commentés par nos 'excellentissimes' commentateurs habituels des plateaux TV (plus représentatifs de la définition que je me fais de ceux et celles qui prennent leur repas sur une table basse pas confortable, devant leur écran. Mais bon...).
Bien sûr Poutine est aux aguets pour retirer de cette intervention réussie les fruits de la corbeille. En même temps je pense qu'il a aidé à ce que cette opération se fasse dans les meilleures conditions possibles en calmant Erdogan et son obsession contre les Kurdes pendant que se préparait cette entreprise contre le chef de Daech.
Mais ce n'est que mon avis (je ne prends pas mes repas devant la télé ;))
Adéo Martchi.
Rédigé par : breizmabro | 28 octobre 2019 à 08:52
@ Achille 22h52
Ah ! et en quoi Rama Yade serait un poisson volant et Cécilia Attias non ?
Pour parler de gens moins célèbres, j'ai connu en Dordogne un député communiste qui se vantait avec bonhomie d'être le dernier stalinien et dont l'épouse était une rainette de bénitier particulièrement active ; ils devaient bien avoir une quarantaine d'années de mariage heureux au compteur.
Votre déni est pathétique, un enfant pris la main dans le pot de marmelade !
Rédigé par : revnonausujai | 28 octobre 2019 à 08:15
@ GDAT13 | 27 octobre 2019 à 17:27
Aïe ! J'ai trouvé plus pinailleur que moi ! A vous la palme !
Voyons si je peux vous concurrencer ?
Je suis un vieux gaulliste conservateur et je crois aux traditions, aux vieilles traditions, et j'aime notre hymne tel qu'il est.
Il a été chanté sur toutes les barricades depuis 1789, pardon 1795, il a été chanté par les poilus en 14/18 par mon père entre autres, il a été chanté à Paris lors de sa libération, là c'était mon frère aîné qui y était et la chantait !
On voulait me faire chanter "Maréchal nous voilà..." à l'école, je préférais pourtant la Marseillaise.
L'amour sacré de la patrie est particulièrement nécessaire en ce moment et vous feriez bien d'y penser, franchement ça sonne mieux qu'Allahu akbar ou les ordures que vomissent certains rappeurs !
Quant aux cohortes étrangères elles veulent toujours faire la loi dans nos foyers, pensez aux quartiers perdus de la République et à ceux qui préfèrent la charia des imams aux lois de la République que notre hôte faisait respecter avant de prendre une retraite, d'ailleurs très bien occupée, dont vous profitez comme nombre d'entre nous commentateurs, ce que vous ne pourriez faire avec lesdits imams !
Un carré Hermès ou un foulard de Dior, même une imitation fabriquée en Chine ou au Bangladesh, autour de la tête de nos compagnes est plus agréable à voir qu'un voile noir où ne percent que les deux yeux des compagnes des mâles des cohortes étrangères du XXIe siècle !
Vous ne croyez pas ??
Rédigé par : Claude Luçon | 28 octobre 2019 à 00:49
@ Achille à 21:32
Je suis ravi de vous avoir donné cette occasion de vous exprimer sans votre masque habituel.
Rédigé par : Jean le Cauchois | 27 octobre 2019 à 22:55
@ Achille 27 octobre 2019 21:32
Touché je crois...!
Mais pas coulé sans doute ! Un homme de gauche est insubmersible.
Il commence à gauche... il finit à droite.
Cordialement.
Rédigé par : boureau | 27 octobre 2019 à 22:53
@ revnonausujai | 27 octobre 2019 à 22:43
Comme dirait Michel Audiard : « Il y a aussi des poissons volants, mais qui ne constituent pas la majorité du genre » ! :)
Rédigé par : Achille | 27 octobre 2019 à 22:52
@ Jean-Paul SAINT-MARC | 27 octobre 2019 à 07:15
"Pour avoir été des PREMIERES manifestations [des Gilets jaunes], au-delà de la 6e ou 7e manif, le sens a été tout autre, récupérées par les professionnels de la revendication tout azimut traditionnels vivant pour partie sur le dos de la société !"
Puisque vous faites partie des fameux -- et introuvables -- Gilets Jaunes du Début AOC élevés sous la mère, j'aimerais bien que nous nous disiez quelles étaient vos revendications (les vraies, les pures, par opposition à celles des vilains "récupérateurs" socialistes venus par la suite).
Parce que ça fait un an que je cherche, et que je réclame en vain, ici, qu'on me fournisse des preuves de ce fameux "sens" authentique du mouvement jauniste, qui semble s'être dissous dans l'éther dès les premières heures des troubles.
Pour l'instant, les informations les plus récentes que j'ai pu trouver montrent, au contraire, que son caractère résolument gauchiste était encore plus attesté dès l'origine que je ne le pensais.
Ainsi, Le Monde a récemment rappelé qu'Éric Drouet, le camionneur néo-marxiste décérébré, avait créé son groupe Facebook dès le 15 octobre 2018. On sera bien gentil de m'indiquer à quel moment Éric Drouet a fait valoir ses convictions libérales, s'est prononcé pour une baisse massive de la dépense publique et pour une privatisation à la hache des pseudo services soi-disant publics.
C'est "à peu près au même moment", dit Le Monde, que Jacline Mouraud a lancé sa fameuse vidéo "Qu'est-ce que vous faites de notre pognon ?". La même Jacline Mouraud qui, peu après, expliquait aux médias que "la seule solution" était le rétablissement de l'ISF.
Certes, le 23 octobre, indique le journal, Frank Buhler a appelé "à bloquer le pays" sur Facebook (ce qui est censé être bien ?). Et, nous dit Le Monde, Frank Buhler était un ancien membre du Front national passé à Debout la France.
"Le succès de la vidéo de Frank Buhler semble bien avoir contribué à la mobilisation", écrit l'arbitre des élégances de gauche. Autrement dit, le gilétisme authentique "du début" serait un mouvement d'extrême droite, et c'est cela qui le rendrait vertueux aux yeux de tous ceux qui nous répètent qu'il a été dévoyé par les gauchistes.
Cette thèse est renforcée par un article
plus ancien du Monde, qui fait état de mystérieux groupes Facebook "Colère", organisés par département et créés dix mois avant le début du mouvement des Gilets jaunes. Les organisateurs de ces sites cultivent un certain secret sur leur identité, et le journal suggère qu'ils sont liés à l'extrême droite.
Il faudrait donc décoder : l'étonnante complainte selon laquelle le gilétisme aurait été dévoyé par de mystérieux gauchistes "infiltrés" en masse, après des "débuts" si ténus qu'ils en seraient inlocalisables, voudrait dire en réalité : nous sommes vertueux car l'émeute gilétiste était un complot d'extrême droite (qui nous a été, hélas, volé par les gauchistes), mais on ne pouvait pas vous le dire, sous peine de tuer le mouvement dans l'œuf.
Je veux bien qu'il soit plus vertueux d'être d'extrême droite que de gauche, mais encore faudrait-il nous expliquer en quoi l'extrême droite en question n'est pas, résolument, socialiste et de gauche.
Ce n'est flagrant ni dans le paysage des partis politiques, ni dans l'histoire des Gilets jaunes.
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@ breizmabro | 27 octobre 2019 à 15:11
"Trump le fou, Trump l'ingérable, Trump au bord de l'impeachment (dixit les médias) mais Trump qui a réussi ce qu'avait fait Barack Obama avec Ben Laden, avoir la peau de Abou Bakr al-Baghdadi al-Husseini al-Quraychi."
Ce n'est pas forcément Trump qui a réussi, pas plus que ce n'est spécialement Obama qui a réussi à liquider Ben Laden. Mettons plutôt que c'est l'armée américaine qui est programmée pour cela.
Mais vous avez raison : il convient de rappeler ces deux faits d'armes aux poutino-énamourés, qui vont nous racontant à quel point les Russes luttent contre le terrorisme islamique, tandis que ce sont les "Occidentaux", et les Américains au premier chef, qui le suscitent par "leurs guerres pour le pétrole" (les Russes ne s'intéressent pas du tout au pétrole, comme chacun sait).
Cette victoire américaine réduit aussi à néant (s'il en était besoin) les fables kremlino-téléguidées selon lesquelles "ce sont les États-Unis qui ont créé l'État islamique" (après des années passées à raconter le même mensonge au sujet d'Al-Qaïda).
Non que cela empêche ce bobard d'être réactivé au bout d'un délai de décence de quelques jours -- les poutinistes sont remarquablement étanches aux faits.
Mais enfin, la prochaine fois qu'un russophile vous dira "qu'il faut que nous nous allions à la Russie pour qu'elle nous aide à buter les terroristes jusque dans les ch...", demandez-lui la liste des chefs islamistes qu'elle a éliminés ; et puis mettez à côté la liste des organisateurs d'attentats en Europe qui ont été tués par les armées occidentales en Syrie, protégeant ainsi la vie des Français.
Grâce, entre autres, au travail de la CIA et de la NSA américaines, qu'il est de si bon ton de vouer aux gémonies.
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@ Xavier NEBOUT | 27 octobre 2019 à 06:12 + 27 octobre 2019 à 15:05
"Ayant par inadvertance commencé par la fin de votre commentaire, je suis revenu au début et l'ai lu en entier. Il est excellent. Je m'étonne toutefois d'une absence: les universités françaises et américaines ne seraient-elles pas noyautées par la franc-maçonnerie ?"
Je mets rarement en cause la franc-maçonnerie, j'ai déjà eu l'occasion de vous expliquer pourquoi : j'essaie de ne parler que de ce que je connais. Mais puisque vous semblez avoir des lumières sur la question (oh ! pardon...), n'hésitez pas à partager vos connaissances.
Cela étant, si je veux bien croire que l'influence des francs-maçons est réelle et funeste (car clandestine) dans différents secteurs de la société française, l'emprise de la gauche sur l'éducation, dans de nombreux pays d'Occident, me paraît s'expliquer aisément sans eux.
L'importance de l'école dans la stratégie des communistes est amplement attestée, et puis le professeur penche naturellement vers la gauche. Un prof est un intellectuel, et l'intellectuel nourrit toujours le ressentiment de n'être pas payé à la hauteur de la valeur qu'il s'attribue (ce qui est souvent exact, d'ailleurs : l'intelligence est davantage rémunérée dans les affaires ou la politique que dans les métiers de l'esprit).
Le ressentiment étant le moteur principal de l'idéologie de gauche, voilà pourquoi votre fille est muette, et les francs-maçons n'ont pas besoin de s'inviter là-dedans. Maintenant, s'ils s'y trouvent, allez-y, balancez, n'hésitez pas...
"Au sujet de l'Islam il y a trois alternatives : 1/ Revenir au catholicisme comme religion d'Etat, 2/ Interdire toutes les religions - impossible. 3/ Ficher la paix aux gens fiers de leur religion, et donc laisser les musulmanes s'habiller avec un sac si ça leur chante."
Procédé rhétorique fallacieux : enfermer les adversaires dans un choix imaginaire, sans se sentir obligé le moins du monde de fournir des arguments démontrant qu'il n'y aurait pas d'autres possibilités. Par exemple, que l'État lutte avec succès contre l'islamisation de la société.
Alors qu'il y a un moyen très simple pour cela : mettre fin à l'immigration de masse, pour commencer. Cela, seul l'État en est capable.
Il faudrait aussi que vous nous expliquiez en quoi il serait souhaitable, ou même possible, que le catholicisme redevienne religion d'Etat en France. Je vous signale que le christianisme est religion d'Etat en Grande-Bretagne comme en Grèce. Cela n'empêche pas ces deux pays d'être noyés sous l'immigration, et menacés d'islamisation.
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@ Nathalie DP | 27 octobre 2019 à 18:37
"On vient de nous rappeler cette forte parole du lucide Jules Monnerot : 'Le communisme est l'islam du XXe siècle !'. Ne faut-il pas la repeindre au goût du jour : 'L'islam sera le communisme du XXIe siècle !' "
C'est bien ce que suggère Jean-Gilles Malliarakis. L'intéressant est qu'en 1949, date de la publication de Sociologie du communisme, il était évident, au moins pour le public cultivé auquel s'adressait Monnerot, que l'islam était une idéologie détestable. Qualifier le communisme, en plein essor, à l'époque, d'islam du XXe siècle, suffisait à dire à quel point il était dangereux.
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@ Exilé | 27 octobre 2019 à 18:28
"Oui, nous devons appeler de nos vœux un État maigre qui fasse bien son travail et lui seul. Et les vaches seront bien gardées."
Hein ?!? Vous seriez donc un horrible ultra-turbo-libéral ? Bienvenue au club...
Rédigé par : Robert Marchenoir | 27 octobre 2019 à 22:45
@ Achille
Rama Yade, ministre de Sarkozy, mariée, à l'époque, avec le membre du PS Joseph Zimet ; tout commentaire de votre axiome sur les affinités politiques est superflu !
Rédigé par : revnonausujai | 27 octobre 2019 à 22:43
@ Jean le Cauchois | 27 octobre 2019 à 20:07
« …la finesse de jugement n'est pas votre caractéristique, ce qui fait le charme plutôt que l'intérêt de vos commentaires »
Concernant la finesse de mes jugements ils ne sont pas pires que les vôtres qui n’ont jamais bien brillé par leur subtilité. Il est vrai qu’ils sont plutôt rares, sans doute par manque d’inspiration.
Cécilia Attias a quand même vécu pendant onze ans avec Nicolas Sarkozy. Elle a fait partie de toutes ses campagnes politiques pendant tout ce temps. Cela crée des liens pas seulement sentimentaux mais aussi idéologiques.
Les raisons de son divorce sont personnelles et sans doute totalement décorrélées de ses opinions politiques.
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@ boureau | 27 octobre 2019 à 20:10
« Mais là, votre compréhension du relationnel dans le couple me "troue" !
Finalement, ne changez pas ! Cela détend de vous lire car ce n'est pas fatigant. »
Vous lire n’est pas trop difficile non plus vu que vous ne démontrez rien, vous limitant à jouer les suffisants, ce qui est à la portée du premier benêt venu.
N’essayez surtout pas de vous faire plus intelligent que vous n’êtes. Vous risqueriez de vous ridiculiser. :)
Rédigé par : Achille | 27 octobre 2019 à 21:32
Cher Philippe,
Dans l'abandon, il n'y a pas que de la privation.
Dans le scandale, il n'y a que dalle.
Dans lâcher, il y a enfin un rêve de liberté.
Alors faut-il s'allonger sur les fourmis rouges, voir la vie en rose, broyer du noir ou garder l'espoir ?
Tout simplement faire ce que nous pouvons, chacun à notre petite dimension et sauver l'Etat du néant. Le couturier de ce désastre, c'est Hollande et Macron dans ses pas est à la ramasse, englué dans le purin de ce paumé de la politique.
françoise et karell Semtob
Rédigé par : semtob | 27 octobre 2019 à 20:17
@ Achille 27 octobre 2019 17:19
"Quand on épouse un homme politique, particulièrement le leader de la droite, on épouse aussi ses idées. Sinon on n'a rien à faire ensemble"
Déjà votre compréhension de la politique me laissait surpris !
Mais là, votre compréhension du relationnel dans le couple me "troue" !
Finalement, ne changez pas ! Cela détend de vous lire car ce n'est pas fatigant.
Cordialement.
Rédigé par : boureau | 27 octobre 2019 à 20:10
@ Achille à 17:19 (à propos de madame Attias)
"Quand on épouse un homme politique, en particulier le leader de la droite, on épouse aussi ses idées. Sinon on n’a rien à faire ensemble."
J'ai remarqué depuis longtemps que la plupart de vos positions vaillamment exprimées reposent sur des interprétations plus ou moins erronées : la finesse de jugement n'est pas votre caractéristique, ce qui fait le charme plutôt que l'intérêt de vos commentaires. Madame Attias a divorcé il y a douze ans : allez-vous modifier votre affirmation péremptoire ?
Rédigé par : Jean le Cauchois | 27 octobre 2019 à 20:07
On vient de nous rappeler cette forte parole du lucide Jules Monnerot : « Le communisme est l'islam du XXe siècle ! »
Ne faut-il pas la repeindre au goût du jour : « L'islam sera le communisme du XXIe siècle ! »
Ce serait plus approprié.
Rédigé par : Nathalie DP | 27 octobre 2019 à 18:37
A voir l'Etat si inefficace dans l'accomplissement de ses missions essentielles, à la fois sociales et régaliennes...
Si Philippe Bilger a placé le domaine « social » avant le domaine régalien, peut-être considère-t-il que ce qui est une nouveauté dans l'histoire de l'humanité doit détrôner ce qui est du ressort du régalien ?
Pourtant, en France voire en Europe, le domaine du « social » - ou plutôt à l'époque du caritatif - a longtemps été délégué à la société civile comme nous dirions aujourd'hui, selon le principe de subsidiarité, et permettait à l’État de s'occuper de ses missions de base sans lesquelles la vie n'est tout simplement plus possible.
Comment revendiquer un accès pratique au « social » dont par exemple les soins d'urgence ou d'urgence intermédiaire dans un pays où règne l'insécurité et l'anarchie, ce qui est de plus en plus le cas dans la France actuelle ?
L'abandon de l’État à notre égard se manifeste de façon visible par la progression de l'insécurité et de la criminalité.
Nous avons eu l'occasion d'évoquer ici l'exemple d'un homme qui, ayant retourné contre son agresseur (un immigré illégal) l'arme blanche avec laquelle ce dernier avait tenté de le frapper et l'ayant blessé dans cette riposte, s'est vu mettre en garde à vue à cause d'une double carence de l’État, à savoir pour avoir instauré un climat de laxisme non dissuasif pour les criminels et d'autre part pour avoir laissé entrer en France quelqu'un qui n'avait rien à y faire.
Le plus ubuesque dans cette affaire est que cet État qui revendique le monopole de la violence et qui est incapable de faire face à ses obligations interdit quasiment en pratique aux Français de le faire.
Français, laissez-vous tuer sans surtout résister à vos agresseurs et sans les égratigner, nous ferons le reste cour des Invalides ou ailleurs...
Mais si cet État monstrueux par la taille nous abandonne, c'est aussi qu'avec ses tentations totalitaires, il prétend s'occuper de tout, y compris de ce qui ne le regarde en rien, avec le résultat qu'il fait tout mal et souvent pour très cher, comme dans le domaine des transports.
Il m'arrive souvent de citer ici l'exemple de ce qui touche au domaine télévisuel. Mais de quoi l’État se mêle-t-il ? Combien cela coûte-t-il y compris aux Français qui se refusent à regarder la télévision par dégoût de ce qu'elle peut déverser comme ignominies, principalement liées à la propagande ?
Oui, nous devons appeler de nos vœux un État maigre qui fasse bien son travail et lui seul.
Et les vaches seront bien gardées.
Rédigé par : Exilé | 27 octobre 2019 à 18:28
@ boureau | 27 octobre 2019 à 11:38
Merci ! C'était épouvantable ! Mais pas très nouveau.
La chose m'a fait repenser à une jeune institutrice Verte de 23 ans insultant Claude Allègre en lui disant qu'il n'avait rien compris à la climatologie, sous le sourire silencieux et approbateur de Pujadas et Léa Salamé.
Les médias gouvernent le monde et le détruisent ce faisant !
Mensonges, messages subliminaux, fausses preuves, tout est bon.
Ils ont compris leur pouvoir en crucifiant Nixon il y a près d'un demi-siècle.
A ce stade autant l'admettre mais en leur demandant la même transparence qu'ils demandent à nos gouvernants élus. Il y aura de quoi occuper tous les magistrats vertueux et même, rêvons, le Canard Enchaîné !
Patrimoine, lobbying au noir, impôts, vie privée, dîners de homards, costumes et montres de luxe, tout...
On pourrait créer une IGPN où le P serait pour Presse !
Les Gilets jaunes ont fait une erreur fatale, ils ont attaqué des journalistes. Résultat, d'environ 300 000 ils sont passés à moins de 3 000. Ils n'ont pas compris que pour avoir l'approbation de 71 % de Français il faut vénérer la presse, pas la tabasser.
Dans son billet précédent, Philippe se plaignait que son émission à Sud Radio passait entre 17 et 19 heures, les jeux de France 3 aussi, il y en a même un nommé Slam ! Les deux heures où tous les retraités de France, ceux qui votent le plus, sont occupés à rafraîchir leur mémoire ! Hasard ou pas ?
Cordialement de même.
Rédigé par : Claude Luçon | 27 octobre 2019 à 17:58
@ Claude Luçon
"L'histoire de notre République, de notre démocratie, celle que nous partageons avec Lincoln et Kennedy, n'a pas commencé en 2017 et Emmanuel Macron au son de l'Hymne à la Joie, elle a commencé en 1789 au son de la Marseillaise."
Belle envolée lyrique, mais je me permets de signaler une petite erreur, un malheureux anachronisme commis probablement dans l’enthousiasme du discours ; en effet La Marseillaise a été écrite en 1792 et déclarée hymne national en 1795… Donc 1789 « ça le fait pas » comme disaient nos djeuns.
On peut d’ailleurs s’étonner que, sur proposition des SOS Racisme, d’un(e) député(e) LFI, EELV ou LREM, le CCIF, le… (vous voudrez bien rayer la mention inutile, s’il y a lieu), la CEDH n’ait pas encore imposé à la France de changer son hymne national ou du moins ses paroles.
Déjà, « amour sacré de la patrie » c’est limite franchouillard mais le couplet 3 qui commence par :
« Quoi ! des cohortes étrangères
Feraient la loi dans nos foyers ! »
c’est proprement inadmissible. Peut-être un autre anachronisme...
Rédigé par : GDAT13 | 27 octobre 2019 à 17:27
Billet tristement lucide dépeignant avec justesse la trajectoire délétère de notre société. Merci Monsieur Bilger.
A propos de Sylviane Agacinski et de cette funèbre expérience récente à la fac de Bordeaux, je ne peux m'empêcher d'avoir un rictus narquois en pensant qu'en des temps lointains elle a pu épouser (mais peut-être sans les cautionner ?) les thèses d'un certain Lionel Jospin, trotskiste patenté même s'il a pu évoluer, dont l'idéologie est à l'origine de bien des maux que vous relevez à propos de l'état calamiteux dans lequel se trouve notre société actuelle.
Rédigé par : Bebop76 | 27 octobre 2019 à 17:23
@ boureau | 27 octobre 2019 à 11:38
« Qu'est-ce qui vous fait croire que Cécilia Attias est de droite ? C'est incroyable cette manie des gens de gauche de toujours raisonner en termes de droite et de gauche ! Faites un effort Achille : sortez de la simplicité.»
La simplicité est la forme la plus aboutie de la raison. Elle se réfère à des éléments factuels. C’est ce qui la distingue de la mauvaise foi.
Au cas où cela vous aurait échappé, ladite Cécilia a épousé Nicolas Sarkozy, président de l’UMP avant de devenir président de la République.
Quand on épouse un homme politique, en particulier le leader de la droite, on épouse aussi ses idées. Sinon on n’a rien à faire ensemble.
Rédigé par : Achille | 27 octobre 2019 à 17:19
Trump le fou, Trump l'ingérable, Trump au bord de l'impeachment (dixit les médias) mais Trump qui a réussi ce qu'avait fait Barack Obama avec Ben Laden, avoir la peau de Abou Bakr al-Baghdadi al-Husseini al-Quraychi, décapiter la tête de l'hydre Daech dans son tunnel, planqué comme un rat avec ses trois enfants.
Bravo Donald Trump, et merci.
En même temps, comme dit l'autre, D. Trump n'a pas beaucoup parlé de l'intervention française dans cette opération.
La France, combien de divisions ?
Rédigé par : breizmabro | 27 octobre 2019 à 15:11
@ Isabelle | 27 octobre 2019 à 13:19
S'il n'y avait que des musulmans hargneux, ce serait encore logique puisqu'ils nous ont déclaré la guerre, mais il y a énormément de sous-chiens collabos islamos gauchos complices soumis traîtres qui les soutiennent, ce sont les pires, on en a quelques spécimens ici, de vrais tarés haineux fachos anti-France.
La France a toujours été le pays le plus collaborateur avec ses ennemis, ça c'est toujours vérifié dans le passé ; à la fin on les purge, on les éparpille façon puzzle, mais en attendant ils dénoncent, menacent, violentent, interdisent, bloquent, détruisent au-delà des espérances de leurs maîtres qui parfois leur demandent de se calmer, comme le faisaient les Allemands avec la Milice.
Une lutte sans merci doit être engagée contre ces ordures fachos nazislamistes : les SOS antiracistes anti-islamophobie anti-homophobie, les merdias soumis aux ordres de la propagande islamiste du pouvoir macronien.
Bravo à tous ces héros qui, tels Zemmour, leur tiennent tête au mépris du danger et des menaces de mort qu'ils subissent quotidiennement.
Rédigé par : sylvain | 27 octobre 2019 à 15:08
@ Isabelle et autres
Au sujet de l'Islam il y a trois alternatives:
1/ Revenir au catholicisme comme religion d'Etat, et pas le catholicisme de m... de Vatican II et du bon François, le vrai, quitte à créer une église séparée de Rome.
Malheureusement, les Français sont dans leur immense majorité beaucoup trop c..s pour cela. Peut-être dans bien longtemps, quand il sera trop tard.
2/ Interdire toutes les religions - impossible.
3/ Ficher la paix aux gens fiers de leur religion, et donc laisser les musulmanes s'habiller avec un sac si ça leur chante.
Au lieu d'avoir des fonctionnaires, magistrats et enseignants francs-macs sans qu'on le sache, on aura des musulmans affichés. Ce n'est peut-être pas plus mal.
Tout le reste est du pipeau.
Rédigé par : Xavier NEBOUT | 27 octobre 2019 à 15:05
Les différents gouvernements nous ont mis à terre mais la justice aux ordres des Droits de l'Homme a édifié un mur de lois qui nous empêche de rétablir l'ordre dans notre pays. Le Conseil constitutionnel n'a de cesse de nous matraquer alors que l'insécurité règne dans notre pays.
Même des BD comme le nouvel Astérix nous imposent la vision des "bien-pensants". Ils ont tué l'irréductible Gaulois !
Rédigé par : Sophie | 27 octobre 2019 à 13:59
Sur les réseaux sociaux, notamment Facebook, de plus en plus de musulmans hargneux envoient aux hommes politiques du LR et du RN, ainsi qu'aux commentateurs, des messages menaçants et haineux.
Pour avoir la paix, il devient de plus en plus nécessaire de bloquer toutes ces femmes et ces hommes qui défendent l'islamisme et le port du voile particulièrement.
Qui est obsédé par le port du voile : ces islamistes qui veulent nous l'imposer dans tout l'espace public et l'imposer aux musulmanes qui se battent pour ne pas devoir le mettre... Macron est de plus en plus clairement le président de l'islamisme.
Rédigé par : Isabelle | 27 octobre 2019 à 13:19
Et de deux !
"La Sorbonne suspend un séminaire sur la radicalisation
Il était destiné à des fonctionnaires, des élus, des imams. Mais des syndicats étudiants y ont vu une «stigmatisation des musulmans»." (Le Figaro)
https://www.lefigaro.fr/actualite-france/la-sorbonne-suspend-un-seminaire-sur-la-radicalisation-20191025
Stigmatisation ! Que voilà un joli mot, et en plus il a cette particularité à nulle autre pareille de s'adapter à toutes les situations, et en toutes circonstances, remplaçant avantageusement le mot "discrimination" qui est en perte de vitesse car trop galvaudé (ex : une femme qui n'est pas payée comme son collègue homme au même poste est discriminatoire (droit social)), bref, pas assez 'punchline' comme disent les chanteurs de rap.
- Combien y a-t-il de stigmatisés ?
Réponse de l'Eglise catholique et romaine (et elle s'y connaît en stigmates) :
"Il faut d'abord écarter tout ce qui relève de l'illusion ou de la supercherie".
C'est bien là le problème. Du reste nous en avons eu un exemple au Conseil général de Dijon, en matière de supercherie ;)
En même temps, comme dit l'autre, ce n'est pas le problème d'un chef d'Etat toutes ces con***ies...
Circulez !
Rédigé par : breizmabro | 27 octobre 2019 à 13:05