J'ai souvent dit de mon ami tellement regretté, Thierry Lévy, la plus belle langue du barreau, qu'il était trop intelligent pour être un grand avocat classique.
Je me demande si la question ne mérite pas d'être posée à propos d'Emmanuel Macron même si à son sujet, d'autres interrogations moins amènes sont assez souvent formulées.
Qu'on ne vienne pas, selon une habitude trop répandue chez certains, scruter à la loupe mes billets passés en aspirant à me mettre en contradiction avec tel ou tel d'entre eux sur Emmanuel Macron, alors que je n'ai jamais caché que ma subjectivité libre et ajustée à l'actualité n'était ni celle d'un essayiste ou d'un journaliste, encore moins celle d'un historien. Je me suis toujours donné le droit de changer d'avis parce que la réalité d'un homme ou d'un pays n'est pas fixe.
Je tiens d'autant plus à cette explication que, en même temps que l'univers médiatique avec ses débats, les mille échanges de la vie quotidienne, l'humus des entretiens familiers, des perceptions de chacun, avec une banalité qui, dominante parce que souvent exprimée, est très signifiante, enseignent beaucoup au citoyen qui aime s'abreuver à toutes les sources.
Aussi, alors qu'il m'arrive de devoir défendre le président de la République fustigé parfois d'une manière que j'estime injuste, je suis confronté à des analyses émanant de gens de bonne foi, non gangrenés par une hostilité systématique, qui ne laissent pas de m'inquiéter parce qu'au fond elles me semblent plausibles.
Je me sens relativement à l'aise pour soutenir que le président n'a pas été élu seulement par les forces d'argent, le capitalisme bancaire et la France d'en haut, ce qui ferait de lui un responsable assujetti et dépendant, pour sa politique, d'injonctions qui ne seraient pas inspirées que par l'intérêt général.
En revanche, un reproche récurrent lui est fait et demeure contre vents, marées, prise de conscience et contrition. Il trouble parce que même l'esprit le plus objectif à son égard l'a parfois appréhendé telle une menace alors que pour beaucoup d'autres il est une certitude. Emmanuel Macron serait trop jeune, trop intellectuel, il ne connaîtrait la France que théoriquement, il manquerait de véritable humanité, il ne serait pas connecté avec le peuple, la politique serait une question de cours et non pas une épreuve de vérité, d'écoute, de volonté et de respect ! (Sud Radio).
C'est évidemment charger la barque mais il reste que cette opinion est trop partagée pour être méprisée, d'autant plus qu'elle accepte de créditer Emmanuel Macron de vertus hors du commun mais sont-ce les bonnes pour présider ? L'épaisseur lui manque-t-elle, et cette aptitude à communiquer aux citoyens que, au-delà des oppositions politiques, ils ont affaire à la personnalité qui convenait en cette période et dans ce pays de plus en plus déchiré, à vif ? Sa juvénilité est-elle un handicap, le démontrant incapable de maîtriser l'ancien monde, puisque le nouveau a relevé d'une promesse vaine, faisant seulement se télescoper son âge et cette espérance ?
A peine ces interrogations formulées, il est facile de percevoir comme elles pourraient trouver une réponse amère. J'ai moi-même constaté chez notre président, après le ravissement d'avoir été ce candidat fulgurant et dont on attendait tout, un mélange d'extrême intelligence et de profonde naïveté, une étonnante propension à n'être jamais dans le tempo juste - par exemple pour les Gilets jaunes, qu'il comprend trop tard - et dans l'expression d'un pouvoir qui saurait concéder ce que l'instant exige. Il est assez généralement à contretemps dans ses réactions comme s'il ne voulait jamais céder au réel tout de suite mais plus tard, trop tard.
C'est vrai dans le grave comme dans le futile. Il n'a pas une piètre opinion de lui-même mais prend-il la France au sérieux, les menaces qui l'affectent, d'où qu'elles viennent, au tragique, n'a-t-il pas l'impression que le royaume des idées est tout et le discours la meilleure manière d'emporter l'adhésion ? alors que le verbe ne doit être que l'antichambre de l'action...
Revenant vers des séquences qui à l'évidence l'ont comblé autant qu'elles ont impressionné, j'infléchis mon jugement. Le Grand Débat national n'a-t-il pas été une succession d'exercices de style, une série de morceaux de bravoure, plus qu'une authentique volonté de convaincre, de sortir du champ partisan pour écouter ceux que la démocratie n'entend pas ou trop peu ?
A prendre connaissance de ce que ses proches, son entourage laissent filtrer sur lui, on n'est pas étonné par l'obsession de 2022 qui l'habiterait - "il ne pense qu'à ça", selon l'un d'eux - mais inquiet quand paraît-il il aspire à des "idées disruptives, à être iconoclaste". Quand on ne rêve que de présider à nouveau la France, on ne s'embarrasse pas de pulsions de gamin désireux de se faire remarquer, d'envies d'agiter et de troubler quand à l'évidence ces foucades intellectuelles ne plaisent qu'à celui qui les cultive et nullement à un peuple qui a besoin de tout autre chose.
Peut-être est-ce en effet la clé de cette personnalité, tombant parfois dans une gravité surjouée, que "de n'être pas heureuse dans cette drôle de vie" mais de "continuer à plaisanter... à être un gros déconneur...et à balancer des vannes à ses conseillers...". Une anecdote est significative : alors qu'il recevait des députés LREM et que chacun se bousculait pour attirer son attention, il aurait lancé à la cantonade: "Oh, les amis, vous n'êtes pas des Gilets jaunes". Et tous bien sûr de s'esclaffer (Le Parisien).
Si c'est vrai, c'est drôle mais pathétique. Parce que derrière cette dérision il y a toute l'explication d'une relation ratée, d'un malentendu entre une assurance régalienne et une quotidienneté modeste. Entre le président et beaucoup de ses concitoyens.
Puisque, malgré des efforts certains et des résultats substantiels, Emmanuel Macron n'est jamais vraiment crédité sur le plan politique mais qu'au contraire la France est dans un état à nul autre pareil, éclaté, explosé, furieux et partout vindicatif, il faut bien admettre que le président n'arrive pas à persuader qu'il préside : ne fait-on pas confiance à l'homme parce qu'il y aurait encore trop du collégien, du jeune homme en lui ?
Trop intelligent, trop léger pour présider les pieds sur le sol et la tête dans la France authentique ?
« Quand on ne rêve que de présider à nouveau la France »
La France ne se résume pas à l’exécutif.
Soyons donc précis.
Le président de la République est en France, le chef de l'État. L'expression vient du latin caput regni, la tête de l'État, issue de l'Ancien Régime. Affectée dès lors d’une connotation absolutiste, ou du moins de concentration du pouvoir, elle n'apparaît cependant pas dans les textes constitutionnels de 1958.
« Trop intelligent, trop léger pour présider les pieds sur le sol et la tête dans la France authentique ? »
Je ne pense pas qu’il soit trop intelligent pour comprendre la notion de « souveraineté », à défaut, il ne serait pas à sa place là où il est, à la tête de l’Etat.
La Constitution de la Ve République dote le président du pouvoir exécutif, et le fait garant des institutions. Le président de la République n'est donc en aucune manière souverain mais juste le garant de la souveraineté du peuple. Par exemple celui qui occupe les ronds-points depuis un an et qui s’efforce de le lui rappeler. Sous la Ve République, le pouvoir exécutif est à partager entre le chef de l’Etat et le chef du gouvernement !!
On parle donc de « régime semi-présidentiel ». En pratique, lorsque la majorité parlementaire lui est acquise, ce qui est le cas présentement, le président concentre dans les faits l'intégralité du pouvoir exécutif, même si le Premier ministre reste chef du Gouvernement et responsable de sa politique devant l'Assemblée nationale.
Rédigé par : Catherine JACOB | 30 novembre 2019 à 09:25
@ Mitsahne | 22 novembre 2019 à 19:27
Bien vu, mais faut-il oublier la statue de Condillac ?
« L’homme n’est que ce qu’il a acquis »
Rédigé par : Savonarole | 22 novembre 2019 à 21:46
"L'ampleur prise par cette affaire qui remonte à 2011 à la suite d'une plainte des autorités musulmanes auprès de Claude Guéant et les sanctions prononcées à l'époque à l'encontre des deux militaires jugés coupables d'incitation à la haine raciale - excusez du peu - avaient suscité un malaise dans certaines casernes de gendarmerie. Ces gendarmes estimant que les faits reprochés à leurs collègues relevaient davantage de la maladresse, et d'une faute contre la déontologie (manque au devoir de réserve et de neutralité) que du comportement raciste. D'autant que le colonel de l'époque avait présenté des excuses auprès des représentants du culte musulman et toutes les personnes qui s'estimaient insultées.
Les gendarmes avaient donc vu d'un très mauvais oeil les mesures disciplinaires prononcées sans tarder à l'encontre des deux mis en cause et leur passage devant le tribunal correctionnel."
On notera que les deux pandores de la brigade de Bras-Panon n'avaient fait qu'afficher un texte caricatural sur les voyous des cités, qui circulait de longue date sous le manteau, comme il y en a des dizaines tant dans l'armée, que la police, la douane, la justice... On remarquera à ce propos que contrairement à l'épisode honteux du "mur des cons" les gendarmes, eux, n'avaient nommé personne en particulier, ni placardé de photos ! Et gageons que s'ils avaient affiché des propos tout aussi caricaturaux sur les bonnes sœurs, les curés ou les Témoins de Jéhovah, ce qui se pratique tous les jours au vu et au su de tout le monde, l'affaire n'aurait pas pris une telle dimension.
Rédigé par : Mary Preud'homme (du rififi pour du réchauffé !) | 22 novembre 2019 à 20:21
A propos de statues…
Les charcutiers vont exhiber bientôt des statues de cochons en saindoux.
Les enfants vont construire des bonshommes de neige.
Les Tibétains font des statues en beurre rance.
Jeff de K. élabore des statues en plastique de crotte.
Les présidents inaugurent des statues en bronze à la gloire des grands hommes.
Les grands hommes utilisent parfois des hommes de paille.
Le fil de fer est aussi très à l’honneur, la pierre a toujours ses partisans.
Jusqu’à l’Eternel qui changea la femme de Loth en statue de sel.
Les Gilets jaunes (uniquement ceux de la variété à cervelle de fromage blanc) détruisent les statues d’hommes célèbres pour en faire des projectiles. On n’arrête pas le progrès.
Rédigé par : Mitsahne | 22 novembre 2019 à 19:27
On est obligé de répéter les mots de Haïm Korsia, ne se faisant aucune illusion, ce qui est sclérosé ne se revivifie jamais :
"Racisme et antisémitisme sont des terrorismes de même nature."
Rédigé par : Aliocha | 22 novembre 2019 à 19:26
@ Gavot | 22 novembre 2019 à 16:42
@ Robert Marchenoir | 22 novembre 2019 à 14:06
"...quand on remplace certains mots par d'autres dans un texte, le texte change de sens."
"Vous avez raison, je suis stupéfait. Plus sérieusement vous trouvez vraiment amusant de me répliquer sur ce niveau de réflexion ?"
Il n'y a rien d'amusant à mon propos. Je viens de vous démontrer que soit vous faisiez l'imbécile, soit vous l'étiez réellement.
Ce dont tout le monde se moque, je vous rassure ; votre cas personnel n'a aucune importance. En revanche, le "raisonnement" auquel vous venez de vous livrer, et qui est censé diffuser la bonne parole "anti-raciste", est reproduit à des millions d'exemplaires par autant d'individus. C'est l'une des lames du couteau suisse standardisé de la propagande gauchiste contemporaine.
C'est pourquoi il est important d'expliquer la malhonnêteté intellectuelle de votre argument. Vous faites le malin, mais rien ne montre que vous ayez compris.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 22 novembre 2019 à 19:20
@ Gavot
"Pourriez-vous faire l'effort assez simple de vous mettre dans la peau d'un jeune, français ou étranger vivant en France, d'origine arabe, répondant même à l'un des prénoms cités dans le texte. Allez-y ça n'est pas contagieux, ce n'est qu'en pensée."
Déjà fait. On sait bien que ce type de problème existe et qu'il est effectivement important de minimiser les discriminations de ce type autant que possible.
Maintenant, un des soucis d'un certain racialisme de gauche est qu'il ne nous autorise pas à nous exprimer sur ce sujet sous prétexte que faire cela est une façon de nier la parole des opprimés et ainsi de renforcer le "racisme structurel".
Vous voyez la contradiction ? Ou pas ?
Rédigé par : F68.10 | 22 novembre 2019 à 17:24
@ Mary Preud'homme | 22 novembre 2019 à 14:03
"...on avait dans un premier temps beaucoup apprécié ce genre d'humour, du MDL au colonel"
Vous mentez. Vous seriez bien incapable de me citer un officier de gendarmerie ou un gendarme digne de sa fonction ayant seulement souri à cette imbécillité (épargnez-moi votre famille réelle ou fictive), les deux crétins à l'origine de l'affichage ont d'ailleurs été sanctionnés.
"...humour caustique que n'aurait pas désavoué Desproges."
Non. Vous n'avez pas lu, pas écouté ou pas compris l'humour de Desproges. On est plutôt dans le Bigard mâtiné (j'ai failli dire métissé) de Dieudonné période infecte.
"A méditer."
Tiens, vous arrivez à être drôle finalement. Vous n'avez plus qu'à le faire exprès et vous aurez fait un grand pas en avant.
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@ Robert Marchenoir | 22 novembre 2019 à 14:06
"...quand on remplace certains mots par d'autres dans un texte, le texte change de sens."
Vous avez raison, je suis stupéfait. Plus sérieusement vous trouvez vraiment amusant de me répliquer sur ce niveau de réflexion ?
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@ agecanonix | 22 novembre 2019 à 13:30
Je n'arrive pas à savoir si votre commentaire est d'une stupidité abyssale ou... non rien.
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@ tous
Pourriez-vous faire l'effort assez simple de vous mettre dans la peau d'un jeune, français ou étranger vivant en France, d'origine arabe, répondant même à l'un des prénoms cités dans le texte. Allez-y ça n'est pas contagieux, ce n'est qu'en pensée.
Voilà.
Maintenant vous vous appelez Mouloud, vous portez un sweat à capuche et vous allez à la Gendarmerie la plus proche pour déposer plainte, pour accompagner un proche ou même répondre à une convocation. Vous êtes face à un gendarme qui vous a courtoisement fait asseoir et s'apprête à prendre votre déclaration avec professionnalisme, courtoisie et impartialité.
Et puis votre regard est attiré par cette affiche (drôlatique selon certains). Vous vous sentez toujours à l'aise ? Cool ? Confiant ?
C'est quand même extraordinaire qu'il faille expliquer ça à des adultes, plutôt âgés d'ailleurs sur ce blog, qui à longueur de commentaires se répandent sur le fameux mur des cons du Syndicat de la Magistrature, n'ayant pas de mot assez durs pour stigmatiser cette autre imbécillité dont Philippe Bilger a parfaitement dit ce qu'on pouvait en penser.
Rédigé par : Gavot | 22 novembre 2019 à 16:42
Chaque fois qu'il utilisait le mot y**p** - son favori - à l'écrit ou à l'oral on le mettait à l'amende !
Un jour il se rebella !
Il alla s'installer à la droite du FN !
Rédigé par : Zonzon | 22 novembre 2019 à 16:12
On est toujours content - mais tout de même un peu surpris - de constater que le mot y**p** est utilisé par certains commentateurs à la vaste culture sans que la strass ne mette son holà !
De côtoyer des brutes ça étonne toujours !
Rédigé par : Zonzon | 22 novembre 2019 à 14:54
@ Gavot | 22 novembre 2019 à 10:04
Argument parfaitement idiot, mais ô combien répandu. Je vais vous faire une révélation stupéfiante : quand on remplace certains mots par d'autres dans un texte, le texte change de sens.
La question n'est donc pas : est-ce que c'est drôle ou pas, la question est : est-ce que c'est vrai ou pas.
En l'occurrence, si vous remplacez le mot "niktamère" par "Juif", dans la blagounette de sylvain, le texte devient faux, alors qu'il était vrai auparavant. Notez bien que si vous le remplacez par "youpin", ça ne change rien : c'est toujours faux.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 22 novembre 2019 à 14:06
@ Gavot, 22 nov 10:04
A la brigade de Bras-Panon (Réunion) qui compte un certain nombre de gendarmes bien métissés, on avait dans un premier temps beaucoup apprécié ce genre d'humour, du MDL au colonel, humour caustique que n'aurait pas désavoué Desproges.
Quant aux différents types d'humour, africain, antillais, juif, arabe, belge, british, sexiste, ils me font généralement beaucoup rire dès lors qu'ils se produisent dans certains contextes et avec des personnes qui ont un bon esprit.
Néanmoins je comprends que les sectaires, incapables de discernement et d'esprit critique, abrutis par une propagande gauchiste qui voudrait coloniser tout un chacun sur un mode unique et nier les différences, soient choqués.
Mais à force de précautions et de ménagements ridicules ou sournois, aménagements et non-dits à l'égard de certains groupes ou minorités, ne sont-ce pas ces redresseurs de tort et partisans d'un langage aseptisé qui se montrent en définitive les premiers racistes, d'autant plus indécrottables qu'ils se posent à tout propos en modèles de la tolérance et de la bonne conscience ?
A méditer.
Rédigé par : Mary Preud'homme | 22 novembre 2019 à 14:03
@ Gavot | 22 novembre 2019 à 10:04
Dans le texte de sylvain, il n'est pas question de juif ou de youpin, ils sont en général à l'opposé des "NIKTAMERE" !
Seriez-vous antisémite ? N'ayez pas honte de le dire.
Quant aux noirs, ils ont toujours été, depuis la nuit des temps, les esclaves des "NIKTAMERE".
Rédigé par : agecanonix | 22 novembre 2019 à 13:30
@ Mary Preud'homme | 21 novembre 2019 à 22:53
"Rédigé par : sylvain | 21 novembre 2019 à 17:58, dans la série pasdepanique !!
Excellent !"
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Vous avez vraiment un problème de cohérence, remplacer le stupide "NIKTAMERE" du texte répugnant qui vous fait tant rire par le mot JUIF ou mieux encore YOUPIN, ou alors, puisque vous prétendez être sensible au racisme à longueur de commentaires, par NOIR ou NEGRO.
C'est toujours aussi drôle pour vous ?
Ne me répondez pas, c'est inutile, retournez bouder.
Rédigé par : Gavot | 22 novembre 2019 à 10:04
Le vernis démocrate craque, ne reste que la haine pour rassembler les belligérants !
Rédigé par : Aliocha | 22 novembre 2019 à 09:34
Rédigé par : sylvain | 21 novembre 2019 à 17:58, dans la série pasdepanique !!
Excellent !
Rédigé par : Mary Preud'homme | 21 novembre 2019 à 22:53
@ Lucile
Vous vous emballez, je ne défends pas les orientations de Macron, loin de moi cette idée, je hais cette modernité qu'il prétend incarner. Mais j'ai du mal à comprendre qu'on ne voie pas où il veut aller, c'est ce que je voulais dire.
Quant à Hollande, ce n'est pas parce qu'il a dit qu'il détestait la finance pour se faire élire qu'il a fait du socialisme !
Rédigé par : Tomas | 21 novembre 2019 à 21:09
Petit rappel à notre islamomacronislamiste : kèske le Niktamère ?? Des gendarmes en font le portrait sur un tableau de service de la gendarmerie de Bras-Panon (La Réunion).
"Le NIKTAMERE est un animal en voie de disparition dans ses pays d'origine, le Maghreb. Par contre, il se reproduit rapidement en milieu urbain européen. La femelle peut mettre bas entre 10 à 15 NIKTAMERES dans sa vie. En général ils se regroupent dans des réserves naturelles (banlieues, zones industrielles) et à proximité des distributeurs de billets de banque (CAF, CPAM, ASSEDIC, Services sociaux municipaux, etc.)
MODE DE VIE : je jeune NIKTAMERE ne sort que la nuit et se déplace généralement par petit troupeaux de 5 ou 6 spécimens appelés « branleurs ». Le NIKTAMERE isolé est un animal peureux et craintif. Il fuit devant tout être humain de bonne constitution, toutefois il s'attaque aux femmes seules et aux personnes âgées, ainsi qu'aux enfants à la sortie des écoles. Le NIKTAMERE ne chante pas la Marseillaise: il la siffle. Il ne salue pas le drapeau, mais le brûle .
Il exige qu’on le respecte mais ne respecte rien. Il veille jalousement à la virginité de ses sœurs mais cherche à bai*er toutes les filles qu’il croise, d’où conflit avec ses valeurs existentielles. Ses occupations favorites sont l’incendie de voitures ainsi que le caillassage des ambulances et des voitures de pompiers et de police. Le NIKTAMERE protège jalousement son territoire où il pratique le "bizness". Tout intrus en est violemment chassé. Si les intrus, généralement vêtus de bleu ou de noir, sont trop nombreux, il appelle cela de la provocation et en appelle à Emmanuelle Béart, Josiane Balasko, Guy Bedos ou autre vedettes du showbiz gauchiste. Le NIKTAMERE est armé d’un couteau qu’il utilise pour égorger les moutons mais pas seulement. Il répond habituellement au nom de Mohamed, Mouloud, Kader, Rachid ou Mourad. Ses cris sont: « Nique ta mère ! », « Nique la police ! », « Nique la France ! »
Grégaire, caractériel et indomptable, le NIKETAMERE est aux sociétés policées ce que le zèbre est aux arts équestres.
MOYENS DE TRANSPORT:
Le NIKTAMERE voyage en autobus, en métro et en RER (sans ticket). Il frappe violemment tout contrôleur qui ose lui demander son titre de transport. Dès sa tendre enfance, il s’est entraîné à frapper principalement sa maîtresse d’école. Pour se déplacer, le NIKTAMERE utilise également les voitures volées, les mobylettes à petit guidon (plus facile pour conduire avec des menottes) et les fourgons de police avec escorte (ceci en tout dernier recours). Il affectionne tout particulièrement les mini-motos à échappement libre qu’il fait vrombir jusque tard dans la nuit sous les fenêtres des travailleurs souchiens.
IDENTIFICATION ET MODE DE VIE
Le NIKTAMERE est aisément identifiable : 1. Très bon sprinter, le NIKTAMERE peut courir très vite. 2. Très bon magicien, les objets les plus divers sautent dans ses poches lorsqu'il passe devant les étalages, ceci sans même qu’il en prenne conscience. D'où sa surprise lorsqu'il se fait attraper ; «Ji rian fi M'sieu », «Ci pô moi, j’ti jur’». 3. Le teint est mat. La chevelure dense et noire. 4. Il porte des survêtements blancs trop larges et une casquette de base-ball posée de travers. 5. Il parle une sorte de patois, le sabir verlan, à l'envers de à l'endroit. Espèce protégée par diverses associations (MRAP, SOS RACISME, PS, PCF, EELV, LFI, NPA, etc.) subventionnées par l’Etat, le NIKTAMERE fait l'objet d'une interdiction de chasse, d’où un risque de prolifération dangereux pour l’équilibre de notre système judéo-chrétien."
https://juralib.noblogs.org/page/239/
Rédigé par : sylvain | 21 novembre 2019 à 17:58
@ Giuseppe | 21 novembre 2019 à 09:51
Oui je n'oublie pas que François et Ségolène auront eu pour surnom politique, "les Thénardier."
Un vraie catastrophe nationale toujours impunie et qui doit continuer à creuser des galeries souterraines dans l'espace pouilleux de la politique ; toutefois leur fils occupe maintenant leur place.
Rédigé par : Lucky look | 21 novembre 2019 à 11:31
@ Tomas
"On sait très bien ce qu'il veut, et ses propos de campagne avaient le mérite de la clarté à cet égard: rentrer dans les clous des dogmes budgétaires européens en libéralisant l'économie et réduisant les coûts de l'Etat".
Je veux bien reconnaître que je suis dure dans mon jugement sur E. Macron, et je reconnais que les Français semblent attendre de sa part des décisions contradictoires dans la mesure où l'on ne peut pas rétablir la prospérité ni le plein emploi en dépensant à tout-va sans investir.
Mais pour en revenir à votre phrase que je cite, concernant la clarté d'EM, tout dépend des critères que l'on prend pour définir sa politique. S'il s'agit de vœux pieux, oui, sans doute c'est ce qu'il veut, ou du moins qu'il a voulu, et c'était à peu près clair. Entre parenthèses, je ne considère pas vraiment que ce soit un cap, c'est à mes yeux un ajustement nécessaire, mais admettons que ce soit un objectif de grande ampleur. Si on juge les faits, il ne travaille évidemment pas dans ce sens. Et même si l'on juge ses paroles, il nous assure que 3 % de déficit, pfff, ce n'est rien. Demandez à tous nos partenaires européens s'ils pensent qu'EM fait ce qu'il faut pour "rentrer dans les clous des dogmes européens en libéralisant l'économie". Cette manière de proclamer un objectif et d'agir en sens contraire est-elle chez lui un outil pour confondre ou est-elle le produit de son tempérament, je ne me prononcerai pas sur la question, mais il faut voir l'état d'exaspération de la population.
On peut dire la même chose des fameux quotas. EM est étatiste en France et libéral en Europe (quoique), on ne sait pas trop à quoi s'en tenir sur les alliances qu'il souhaite pour l'Europe, et pour l'écologie, il se donne un rôle de chef de file, mais personne ne le suit. De toutes façons, la France ne pollue pas beaucoup, et Macron était encore dans ses langes quand des entreprises françaises planchaient sur la récupération de chaleur, la géothermie et la conservation d'énergie. Je fais confiance aux entrepreneurs et aux scientifiques pour résoudre les problèmes écologiques, et peu aux politiciens.
Tomas, j'ai la vague impression que sous couvert de le défendre, vous cherchez à me démontrer qu'EM est un libéral comme un autre et que c'est le libéralisme qui ne marche pas. Je vous ferai remarquer qu'EM a été socialiste, qu'il a joué un rôle économique important sous la présidence de Hollande, et que Hollande s'est fait élire en disant qu'il détestait la finance, ce qui ne l'a pas empêché d'ailleurs d'y avoir recours pour emprunter beaucoup beaucoup, lui aussi. Macron a été élevé au biberon du socialisme, et de l'étatisme.
Rédigé par : Lucile | 21 novembre 2019 à 10:51
@ Lucky look | 20 novembre 2019 à 14:26
Quant à son ex, la plus grande éolienne de notre pays, qui n'a fait que brasser du vent, l'épisode le plus... comique aussi fut quand elle croyait sauver une entreprise automobile pour la convertir à l'électrique, avec ses petits bras.
Il faut des milliards et un passé d'expérience et beaucoup de puissance. Elle pensait y arriver en claquant des doigts au niveau d'une région endettée jusqu'au cou.
Pas scientifique pour un sou et égoïste d'esprit, elle croyait qu'être constructeur était faire ses courses au supermarché.
Bref, la plus inutile des politiques qui n'existe que par des traits dont sont friands une certaine caste de journalistes pour doper les tirages.
Elle est à l'écologie ou à tout autre domaine d'une incompétence crasse et nous a coûté les yeux de la tête partout où elle passe.
Epinglée régulièrement par le Palmipède, heureusement dégagée de La Rochelle par un Falorni local qui ne s'en est pas laissé compter ni les électeurs abuser.
Tous les deux des parasites sans envergure, ils devraient relire - au lieu d' écrire leurs sornettes - les livres de Mongénéral ou les discours de Georges Pompidou pour comprendre enfin qu'ils ne sont bons que pour leur "petite soupe sur leurs petits feux" aurait dit de Gaulle en parlant de ces insipides.
Allez, tant que j'y suis, des Thénardier de prébendes et de mandats pour une vie politique pour chacun transparente et en même temps inutile.
Rédigé par : Giuseppe | 21 novembre 2019 à 09:51
@ Lucile
Vous savez, je pense être aussi peu macronophile que vous. Vraiment. Mais vous êtes dure. On sait très bien ce qu'il veut, et ses propos de campagne avaient le mérite de la clarté à cet égard: rentrer dans les clous des dogmes budgétaires européens en libéralisant l'économie et réduisant les coûts de l'Etat. Au plan européen il veut plus d'intégration, avec des pouvoirs accrus pour l'Eurogroupe (ça diminuerait le poids des Allemands, un peu... lourd), et une défense européenne autonome. Et puis il veut moins de CO2, aussi.
Sur l'immigration je ne sais plus ce qu'il en disait pendant la campagne mais là il parle de quotas, ce qui veut bien dire que les employeurs ont besoin de main-d'oeuvre. En particulier dans des hôpitaux désertés par les infirmières. Et sur le danger de contagion islamiste il me semble dépourvu d'ambiguïté.
Ses opinions politiques sont celles d'un quadragénaire de province bien né ayant suivi le cursus honorum classique de la voie des études juridiques et littéraires avant d'entrer en politique via la haute fonction publique: une "gauche social-traître" ou une "droite à l'identité heureuse et ouverte" au choix, forcément "européiste".
L'intelligence ne lui fait pas défaut, et le savoir non plus. Mais l'expérience ne s'acquiert qu'avec les années, et visiblement il n'est pas plus doué que les autres pour déléguer, là sur ce point je suis en accord avec vous. De toutes façons, l'homme politique est un cas pathologique dans les trois quarts des cas, pas de raison qu'il fasse exception, tout débat sur son intelligence me paraît assez vain, en fait.
Il devrait étudier le septennat de Giscard qui me semble avoir eu un peu le même parcours, en fait. Ça lui éviterait peut-être certaines erreurs. Je le trouve trop pressé et parfois manquant de tact, essentiellement, mais là aussi ça ne le distingue pas particulièrement de la classe politique.
Rédigé par : Tomas | 20 novembre 2019 à 23:16
@ Mary Preud'homme, 19 nov. 14h23
Quatre ou cinq dames ici produisent des textes qui méritent d'être lus. Vous êtes de ce nombre. Cette fois, vous vous adressez à moi. Vous me faites beaucoup d'honneur.
Si l'ambassade de France, une certaine année, a fourni, moyennant finance, deux Rwandaises à un ministre socialiste français toujours vivant et dont je ne veux pas alarmer l'épouse en le nommant, ministre qui les avait demandées, cela ne signifie nullement que je devais disposer d'informations sur leurs semblables ni les quartiers où vous avez lu que l'on pouvait les trouver... la nuit, je suppose. Mon rôle était simplement d'enseigner le français dans un lycée. J'étais bien payé pour cela et on me logeait dans une villa. Et on me payait chaque année des vacances en France. Je n'étais pas à plaindre. Et en Afrique, je n'ai jamais été malade, même pas du palu.
J'ajoute que rien n'est plus simple pour un mari que de tromper sa femme à Kigali ou... à Paris. Vouloir, c'est pouvoir. La femme qui veut tromper son mari y parvient aisément aussi. Je n'avais pas l'intention de tromper ma femme, à Kigali comme ailleurs. Libre à vous d'en douter. Je n'émettrai pas de conjectures sur la fidélité de votre mari ou sur la vôtre. Ce ne sont pas mes oignons.
Rédigé par : Patrice Charoulet | 20 novembre 2019 à 18:39
@ Exilé | 20 novembre 2019 à 08:40
"Vous semblez ignorer que cette somme de 17 milliards est très loin d'avoir été uniquement perçue par les gens qui se réclamaient des GJ mais qu'elle a été répartie sur l'ensemble de la population (vive l'égalité poussée jusqu'à son absurde) y compris par des gens qui ont déversé leur haine à leur encontre ou bien qui n'étaient pas touchés par certaines injustices fiscales ou autres."
Ah ! joli, très joli... Nous avons donc ici l'essence même du gilet-jaunisme, lequel se déboutonne enfin complètement et avoue sa vraie nature : oui, oui, on a bien reçu 17 milliards, mais ce n'est pas assez, et puis surtout les autres en ont palpé aussi ; ce n'est pas seulement arrivé dans ma poche.
Notre seul but est bien, en effet, de soutirer de l'argent à nos compatriotes par l'intermédiaire de l'État, mais il convient que le tuyau d'arrosage soit bien unidirectionnel, et surtout, surtout, que mon voisin n'en bénéficie pas. Il va de soi que lui "n'est pas touché par certaines injustices fiscales, ou autres", tandis que moi je suis une pauvre victime et je mérite, oui, je mérite le pognon des autres.
C'est juste ce que je me tue à expliquer depuis un an, face à un barrage de vertueuses indignations gilétistes m'assurant que je "n'ai rien compris". Je suis ravi qu'un défenseur éminent du mouvement me donne enfin raison.
Notons que l'attribution du pognon gratuit des autres devrait se faire exclusivement sur présentation d'un certificat garantissant le politiquement correct du bénéficiaire. Seules les personnes pouvant montrer leur carte de Gilet jaune, avec les timbres appropriés justifiant qu'ils sont à jour de leurs cotisations, devraient pouvoir croquer des 17 milliards.
Il va de soi que les immondes petites crapules qui ont osé ne pas dire que du bien des Gilets jaunes sur les réseaux sociaux, celles-là, on saura les débusquer, et elles n'ont pas intérêt à se pointer dans la file d'attente.
On voit bien l'amour immodéré qu'ont nos braves gilétistes pour la liberté d'expression, la démocratie, le libéralisme, enfin deux-trois trucs qui ont cours, en principe, dans notre pays. On voit bien leur conception de la "justice sociale et fiscale".
On reconnaîtra aussi, dans cette réaction de dépit même pas dissimulé, le fameux "c'est pour vous qu'on se bat" des fonctionnaires grévistes, amplement repris par les gilétistes, et qui se finit, bien entendu, par "le pognon, c'est par ici, dans ma poche, et pas ailleurs".
Si quelqu'un peut m'expliquer la différence avec l'idéologie et les façons de faire communistes, je suis preneur.
Si quelqu'un, aussi, peut me convaincre qu'une mentalité de voleurs et de filous peut conduire un peuple à autre chose qu'au marasme et à la décadence, et qu'à le rendre esclave des démagogues mêmes dont il se plaint de souffrir...
Rédigé par : Robert Marchenoir | 20 novembre 2019 à 17:57
@ Robert M. 20 novembre 08:28
Donc Martchi vous êtes macronien (libéralisme... tout ça, tout ça... machin, les bons d'un côté les méchants de l'autre et les vaches seront bien gardées).
Pourtant quand on écoute le discours emphatique (mais un peu ridicule) de Manu face aux maires de France, il était plus loin du libéralisme que de l'opportunisme électoral, non ?
En même temps, comme dit Manu, ce n'est que façon de parler ;)
Adéo Martchi
P.-S.: Pour lire votre réponse incendiaire (normal), j'attendrai un peu parce que je pars à Ouessant écouter de VRAIS gens qui ne sont pas Gilets jaunes mais qui sortent en mer, par tous les temps, pour sauver des con*ards qui croient qu'ils sont marins parce qu'ils ont acheté une coquille de noix 'à des pas de prix' pour passer le raz de Sein.
Rédigé par : breizmabro | 20 novembre 2019 à 17:18
Si je dois regretter qu'EM soit trop intelligent, c'est que cela lui facilite le brouillage de cerveau de la population.
On ne sait encore pas s'il est ou non pour l'immigration galopante telle qu'elle a lieu à l'heure actuelle, s'il est du côté de ceux qui combattent l'influence sur la société d'un courant islamiste grandissant, ou contre eux. On ne sait pas s'il est pour des dépenses sociales ou contre. On ne sait pas s'il pense qu'il faut que l'Europe garde ses frontières ou non, encore moins la France.
Dès le départ il a essayé de nous persuader qu'un programme électoral était quelque chose de ringard et qu'il fallait être un âne bâté rétrograde pour lui en demander un. Et ainsi pour tout, en premier sur les problèmes les plus graves et les plus urgents que connaît la France. Tout ce qu'on a pu savoir de manière certaine, c'est qu'il voulait réformer, quoi, quand, comment, pourquoi, mystère. Quant à moi, je trouve cela insupportable.
Rédigé par : Lucile | 20 novembre 2019 à 16:02
@ Giuseppe | 20 novembre 2019 à 09:13
Ce digne enfant de la franc-maçonnerie aura été à la tête du pays pendant cinq années ; reconnu par certains pour être un sot, nous continuons pourtant à le rémunérer et à lui permettre d'écrire ses mémoires.
Pendant ce temps-là des Q.I. de 140 crèvent de faim.
Faudra bien quand même lui faire une mise en examen pour la vente crapuleuse des Mistral à l'Inde.
Et son ex : nommée pour s'en débarrasser "ambassadrice des deux pôles" ! Au secours nous plions sous le poids des fous au pouvoir !
Rédigé par : Lucky look | 20 novembre 2019 à 14:26
Je ne vois pas pourquoi MM. Soral et Dieudonné ne peuvent officiellement s'exprimer et font l'objet de poursuites systématiques des thuriféraires d'Israël qui s'emploient à faire condamner les soutiens de la Palestine en Occident.
Ce sont des voix aussi dignes d'être entendues que celle de M. Zemmour ou des abonnés permanents de nos antennes.
On a d'ailleurs tenté d'interdire d'antenne M. Zemmour et il s'avère que son émission sur CNews est fort intéressante.
Au final c'est le service public qui est le plus censurant ; heureusement qu'il existe des chaînes privées ou internationales pour faire prévaloir la diversité d'opinions.
Rédigé par : DAUMONT | 20 novembre 2019 à 13:46
Macron fait le job : dissoudre la France dans la mondialisation, le reste il s'en fiche. Tout ça finira mal car comme l’analyse parfaitement bien caroff : "Une France fracturée comme jamais, une communautarisation en marche, une Éducation nationale en capilotade, un déficit qui continue à se creuser, un gouvernement constitué à 85 % d'incapables, une Assemblée adepte du "enmêmetempstisme", une immixtion de l’État impuissant dans tous les rouages de la société (liberté de parole confisquée par la loi Avia) et toujours cette arrogance insupportable de celui qui se trompe et qui persiste au prix de troubles majeurs !"
Rédigé par : paul | 20 novembre 2019 à 13:17
@ Exilé
"Vous semblez ignorer que cette somme de 17 milliards est très loin d'avoir été uniquement perçue par les gens qui se réclamaient des GJ mais qu'elle a été répartie sur l'ensemble de la population (vive l'égalité poussée jusqu'à son absurde) y compris par des gens qui ont déversé leur haine à leur encontre ou bien qui n'étaient pas touchés par certaines injustices fiscales ou autres."
Non, non, je ne "semble" pas. Je le sais parfaitement. C'est pourtant à leur intention que cet argent a été distribué. En pure perte car ils n'en n'ont jamais assez. En tout cas, je n'en ai pas vu la couleur... Mais peu importe, je ne demande rien.
Mais si je suis bien votre raisonnement, il eut mieux valu ne rien donner du tout. Et là, je suis d'accord avec vous !
Rédigé par : Alpi | 20 novembre 2019 à 10:00
Grand moment de solitude, très grand moment même de l'art de s'enfoncer de François Hollande. Face à Elise Lucet à qui il cherchait à vendre son financement du CICE avec la taxe CO2 détournée lâchement...
Il fallait l'oser et l'impeccable journaliste, adossée aux preuves et graphiques à l'appui, se régalait d'un Monsieur petites blagues qui pour le coup était d'un effet du plus grand comique, ceux qui ont regardé ont dû se lécher les babines. Cruelle Lucet, mais on en redemande, c'est quand même l'enjeu de l'honnêteté et au bout la conséquence des Gilets jaunes dont on peut voir les effets aujourd'hui.
S'il avait été si malin ou intelligent, sans doute aurait-il pu se sortir de ce guêpier, sinon la tête haute, mais judicieusement, en endossant un dévoiement sans doute provisoire mais qu'il aurait corrigé.
A voir et à revoir, j'adore Cash Investigation, c'est didactique, pugnace, combatif, étayé, documenté avec ses journalistes qui sont sans aucun doute des premiers fusils. Et bien sûr la magnifique Elise Lucet à la baguette pour extraire la vérité.
Chacun se fera son opinion à la manière de Jean-Pierre Jackson.
J'en termine avec cette citation de notre hôte mais tout le billet est à lire tellement il décharne, dénerve, dépoulpe cet ancien président dont la nullité fut un trait de son engagement toujours déficient :
https://www.atlantico.fr/decryptage/3382722/les-longues-lecons-de-francois-hollande-petite-note-de-lecture-philippe-bilger
"Je pourrais sans doute continuer sur ce registre mais il me semblerait indécent de poursuivre ces procès à l'égard d'un homme qui pourtant n'a de loin pas abandonné toute ambition politique.
Il ne se remet pas de n'avoir pas été battu en 2017 ! Il donne des leçons de plus en plus aigres à Emmanuel Macron qui s'en soucie de moins en moins. J'entends bien que se poser en conseiller peut laisser croire qu'on en a la légitimité mais la majorité des Français et le pouvoir lui-même la lui dénient."
Il fut un capitaine de coquille de noix, incapable de naviguer dans une bassine, encore moins capable de traverser le plan d'eau d'un jardin d'enfants, et il ose donner des leçons de navigation à notre marin hauturier actuel, certes en apprentissage mais qui s'accroche avec volonté à la barre.
Rédigé par : Giuseppe | 20 novembre 2019 à 09:13
@ Lucky look | 19 novembre 2019 à 19:00
Au final Macron sera l'homme qui en 2019 aura handicapé des dizaines de Français en arrachant des mains et surtout en crevant un œil à 9 citoyens avec l'aide de ses bourreaux.
Cet homme n'est pas intelligent c'est un imbécile, un criminel, il faudra qu'il soit jugé pour cela à la sortie de l'Elysée.
Rédigé par : Lotus | 20 novembre 2019 à 08:53
@ Alpi
"Permettez-moi simplement de vous dire que ce sont les lecteurs de Libé qui le rémunèrent"
Vous oubliez aussi et surtout le cochon de payant (dont probablement aussi celui qui revêt parfois un gilet jaune fluo) qui trop souvent est obligé de subventionner une presse abjecte, qu'il s'agisse du titre que vous évoquez ou de quelques autres, qui disparaîtrait autrement d'elle-même.
Si cela vous amuse de voir vos impôts et taxes alimenter (17 Md, une paille !)...
Vous semblez ignorer que cette somme de 17 milliards est très loin d'avoir été uniquement perçue par les gens qui se réclamaient des GJ mais qu'elle a été répartie sur l'ensemble de la population (vive l'égalité poussée jusqu'à son absurde) y compris par des gens qui ont déversé leur haine à leur encontre ou bien qui n'étaient pas touchés par certaines injustices fiscales ou autres.
Rédigé par : Exilé | 20 novembre 2019 à 08:40
Tipaza, bien qu'il en ait beaucoup à mon endroit, vise au cœur de la cible, et le vocabulaire, cher Xavier, vous pouvez aller jusqu'à l'appeler Verbe !
Il s'agit néanmoins de ne pas se tromper de logos, et d'Héraclite arriver jusqu'à Jean, comprenant alors que ce qui nous apparaît comme violence extrême chez Yahvé, c'est en réalité l'effort de tout l'Ancien Testament pour dévoiler la réciprocité violente des doubles. Dans les Évangiles, ce processus arrive à son terme :
Le Logos johannique est donc bien la Parole de Dieu, associée "depuis la fondation du monde" à son œuvre créatrice, elle est Dieu, mais elle se révèle dans le début de l’Évangile de Jean comme n'ayant aucune part à la violence qui fonde la culture humaine.
N'ayant aucune part à cette violence et ne voulant pas y prendre part, il est inévitable qu'il se fasse "expulser" et qu'il devienne la victime de cette violence, qu'il périsse sur la croix.
Comme le montre René Girard, le Nouveau Testament et déjà l'Ancien dans l'épisode de Caïn et Abel ou l'histoire de Joseph vendu par ses frères, loin de cautionner la valeur culturelle de la violence, la dénonce, la révèle et se refuse à la sacraliser, contrairement à la mythologie dont Héraclite reste proche.
Il y a donc deux Logos : un Logos de la violence et un Logos de l'amour.
"Le Logos de l'amour laisse faire ; il se laisse toujours expulser par le Logos de la violence, mais son expulsion est de mieux en mieux révélée, révélant avec elle ce Logos de la violence comme celui qui n'existe qu'en expulsant le vrai Logos et d'une certaine façon en le parasitant."
http://lechatsurmonepaule.over-blog.fr/2014/08/les-deux-logos.html
C'est ainsi que l'on comprendra l'Oracle rimbaldien :
"C'est la vision des nombres. Nous allons à l'Esprit. C'est très certain, c'est oracle, ce que je dis. Je comprends, et ne sachant m'expliquer sans paroles païennes, je voudrais me taire."
http://www.mag4.net/Rimbaud/poesies/Sang.html
Courage, Xavier, encore un effort, et vous accéderez réellement au christianisme, pour Julien, ce sera plus long de se délivrer de son maître, le Pommier protégeant de son ombre les complaisances malsaines :
https://books.google.fr/books?id=M4DJBo9d6lYC&pg=PT182&lpg=PT182&dq=logos+d%27h%C3%A9raclite+logos+de+Jean+Ren%C3%A9+Girard&source=bl&ots=9qBHoaOnUN&sig=ACfU3U2-mX5OMe_3YAI1zKVzUmoyK8iQzg&hl=fr&sa=X&ved=2ahUKEwjzi5XcnfjlAhXKx4UKHZmYCPgQ6AEwEXoECAoQAQ#v=onepage&q=logos%20d'h%C3%A9raclite%20logos%20de%20Jean%20Ren%C3%A9%20Girard&f=false
En conclusion, évidemment proustienne, c'est l'instinct qui dicte le devoir, et l'intelligence du président, si elle n'ancre pas le gros orteil en cette glaise du mouvement du cœur, ne lui servira qu'à éluder ce devoir.
Je suis pour la canonisation de notre petit Mémé national !
Rédigé par : Aliocha | 20 novembre 2019 à 08:38
@ Lucky look | 19 novembre 2019 à 15:12
"Marchenoir est un macronien."
Vous faites un concours de l'assertion la plus stupide ?
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@ Alpi | 19 novembre 2019 à 20:17
@ Robert Marchenoir : "Le jour où le peuple réclamera la liberté, on en reparlera."
"Et la responsabilité qui va avec ! Mais là, on peut toujours rêver..."
Bien entendu. C'est justement parce qu'ils ne veulent pas la responsabilité qu'ils choisissent la servitude.
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@ Julien WEINZAEPFLEN | 19 novembre 2019 à 21:51
"Quant à la réponse que vous me faites, vous auriez dû lire ma phrase jusqu'au bout."
J'ai lu votre commentaire du début à la fin. Non qu'il soit particulièrement limpide. Et d'ailleurs, vous nous dites maintenant...
"Nous sommes sortis du multilatéralisme, même bipolaire, pour rentrer dans le bilatéralisme hasardeux du monde multipolaire."
La vache ! C'est du brutal, celui-là ! Je crois que vous êtes mûr pour faire homme politique ! Quand vous aurez cinq minutes, vous essaierez de nous expliquer ce que cela signifie ! Bon courage !
Vous avez essayé de surpasser "l'indépendance dans l'interdépendance", c'est ça ?
"Vous répondez à Marie Pierre SELLAL :"
"Non. Pas pour un président en tout cas. Depuis quand l'impartialité doit-elle être le propre d'un dirigeant politique ?"
"Depuis que la Constitution et l'esprit du gaullisme ont assigné aux présidents de la Ve République d'être des hommes au-dessus des partis, bien que leur élection au suffrage universel et que le fait que les partis concourent à l'expression du pluralisme, donc en creux organisent les élections, entraînent que les présidents sont issus des partis et devraient soudain oublier tout réflexe partisan une fois élus."
Foutaises. Paroles verbales et balivernes. On s'en tape, de l'esprit du gaullisme. Il conviendrait justement de sortir de ce cloaque nauséabond. La France se meurt d'immobilisme, elle court à la faillite, personne n'ose prendre une décision, tout le monde prétend qu'il va être possible d'aller à la fois à gauche et à droite, de dépenser plus tout en dépensant moins, de donner davantage de liberté tout en donnant davantage de protection, et ma tante on l'appellera mon oncle.
Tout homme politique digne de ce nom est quelqu'un qui indique une direction, et cette direction exclut les autres, par définition. C'est ce qu'ont découvert les Britanniques, au bout de leur valse-hésitation sur le Brexit. Boris Johnson n'a rien "d'impartial", et c'est ce qui le rend bienvenu. Il a été nommé pour mener à bien ce satané Brexit, et il est résolu à le faire. En conséquence de quoi, tout est subordonné à ce but.
Tout le contraire de nos en-même-tempistes, qui voudraient à la fois le beurre, l'argent du beurre et ne rien décider. Et Churchill, il était impartial, aussi, pendant la Seconde Guerre mondiale ?
Vous remarquerez qu'à cet égard, les Gilets jaunes sont à mettre exactement dans le même sac que Macron. Il n'y en a pas un pour racheter l'autre.
Si les Français veulent vraiment le socialisme, eh bien ! qu'ils se trouvent un Jeremy Corbyn, qu'ils réclament la nationalisation de toutes les grandes entreprises, le contrôle des capitaux, la spoliation des propriétaires, l'interdiction du licenciement et les prix administrés. Mais il ne faudra pas, alors, qu'ils viennent se plaindre des conséquences.
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@ Exilé | 19 novembre 2019 à 20:12
"Quant aux Gilets jaunes, que vous semblez vouloir à tout prix faire entrer de force dans un moule conventionnel de type syndical ou associatif, comme si le carcan de ces formules permettait à la parole de s'exprimer librement, ils sont surtout des témoins d'une situation, un peu comme le seraient des victimes de mauvais traitements de la part d'une partie de leurs compatriotes, et qui n'éprouvent aucune compassion envers eux, soit par dogmatisme, soit par égoïsme, soit par conformisme, soit par incompréhension."
Mais bien sûr. Les pauvres chochottes. De simples témoins, mais qui réussissent pourtant à faire dix morts, à bloquer un pays entier pendant près d'un an et à procéder à des destructions inimaginables. Qu'est-ce que ce serait si c'étaient des militants actifs, subversifs et déterminés !
Et puis vous, le facho professionnel, vous nous la jouez soudain gauchiste victimaire : le Gilet jaune est une femme battue, ce sont tous les Français qui lui donnent la fessée, elle est incomprise et elle n'a même pas pu décrocher un Oscar avant de faire son #MeToo.
Bien sûr, ce sont les Gilets jaunes qui sont incompris. Ce n'est pas eux qui ne comprennent rien à rien. Ce sont les autres qui sont dogmatiques, pas du tout ceux qui résolvent leurs différends à l'aide de menaces de mort, pas du tout ceux qui prétendent représenter le peuple à eux tout seuls, et montrent les dents au moindre désaccord. Que dis-je : dès que quiconque ne les soutient pas avec un enthousiasme inconditionnel et vociférant.
Vous savez, les seuls qui se prétendent "incompris", ce sont les adolescents pas encore sortis de leur crise. A partir de 18 ans, quand on est incompris, c'est qu'on s'est mal fait comprendre. Ou qu'on fait exprès de demander une chose et son contraire, comme les Gilets jaunes qui commencent par protester contre les taxes écologiques qui font grimper les prix de l'essence, puis qui finissent par demander davantage de taxes écologiques.
Et ne me dites pas qu'ils sont "infiltrés". Ce sont les mêmes. Un seul nom : Priscillia Ludosky. Elle était là au début du mouvement, elle y est toujours. Elle réclame juste le contraire de ce qu'elle réclamait il y a un an.
Après ça, vous avez des "peuple" avec la tronche enfarinée, qui viennent nous expliquer qu'ils sont "incompris"...
Rédigé par : Robert Marchenoir | 20 novembre 2019 à 08:28
@ Sophie | 19 novembre 2019 à 15:46
Madame, Madame, on se calme, ce préfet de police qui n'est cependant pas ma tasse de thé, car n'ayant jamais eu aucune connaissance et encore moins grade ou fonction dans cette noble institution policière justifiant sa promotion et charge de commandant en chef, ce qui explique pourquoi en partie la France va si mal à force de vouloir promouvoir aux plus hautes fonctions, ceux qui en ont le moins le profil et l'expérience basique !
Mais bon on ne va pas chipoter pour si peu, sachant que les promus aux plus hautes fonctions le sont depuis longtemps moins en vertu de leurs connaissances, expériences ou mérites ; s'aplatir ; faire allégeance et entrer dans le moule décrété par le "prince" du moment.
Et gare à ceux qui auraient oublié que le chef c'est LUI !
Pas étonnant qu'au final la France soit en passe de devenir une carpette !
Rédigé par : Mary Preud'homme | 20 novembre 2019 à 00:10
@ Xavier NEBOUT
"L’intelligence, c'est l'accès aux réalités - qui sont rappelons-le, le fruit de notre imagination, ce qui ne veut pas dire délirante - sans passer par l'analyse."
Encore faut-il savoir ce que sont ces réalités.
« La réalité, c'est ce qui refuse de disparaître quand on cesse d'y croire », a dit Philip K. Dick qui bien qu'ayant une grande imagination, ne considère pas les réalités comme le fruit de notre imagination.
En fait les réalités ne sont que les manifestations du Réel, que nous ne connaissons que par ses théophanies, et chaque théophanie est une relation singulière entre au moins deux sujets.
La réalité ne serait alors qu'une relation duelle ou multiple qui ne saurait être le fruit de notre seule imagination, mais passerait par l'analyse, ouvrant la voie à l'intelligence, insuffisante à elle seule, pour explorer le champ des relations possibles, donc des réalités.
PS: Je me demande si l'infusion camomille et verveine que je prends avant de me coucher n'a pas des effets psychédéliques ?
Rédigé par : Tipaza | 19 novembre 2019 à 23:26
Bonsoir Monsieur Bilger
Vous écrivez : "Je me sens relativement à l'aise pour soutenir que le président n'a pas été élu seulement par les forces d'argent, le capitalisme bancaire et la France d'en haut, ce qui ferait de lui un responsable assujetti et dépendant, pour sa politique, d'injonctions qui ne seraient pas inspirées que par l'intérêt général."
Je crois que vous avez tort.
Pour le reste, Macron est un pur technocrate étatiste et socialisant, adepte du capitalisme de connivence, qui agit en technocrate avec l'empathie d'un technocrate, pour faire le boulot qu'on lui à demandé de faire : achever la destruction de la France et du peuple français.
Rédigé par : Philippe Dubois | 19 novembre 2019 à 23:23
@ Xavier NEBOUT
"L’intelligence, c'est l'accès aux réalités - qui sont rappelons-le, le fruit de notre imagination, ce qui ne veut pas dire délirante - sans passer par l'analyse."
Pourriez-vous me dire de quel dictionnaire est tirée cette définition ?
Rédigé par : Marc GHINSBERG | 19 novembre 2019 à 22:13
@ Michelle D-LEROY | 19 novembre 2019 à 17:13
Je ne sais pas si vous fréquentez Twitter, mais l'allusion à "ceux qui se taisent" et se rendraient par conséquent complices de la violence des GJ, pas des forces de l'ordre énucléatrices avec instruction d'énucléer, enfin je suppose, est une allusion directe à une formule macronienne d'il y a quelques mois qui a mis le feu aux poudres sur ce réseau social: "#ComplicesDuPire". Notre leader Massimo au parler langoureux tout en longueurs faisait alors allusion à ceux qui répercutaient des appels à des manifestations non autorisées.
L'"en-même-tempsisme" macronien, ce gouvernement de l'injonction paradoxale qui est la marque des pervers narcissiques, dit aujourd'hui avoir compris les Gilets jaunes, mais Macron les méprise ouvertement lorsque, ses affidés de LREM se pressant courtisanement pour lui serrer la louche, il les repousse: "Vous n'êtes pas des gilets jaunes", en même temps (sic) que le président tient à faire savoir par son entourage qu'il a été "bouleversé" par le film "Les misérables" dont la sortie en salle est programmée pour ce mercredi. Non seulement ce nouveau bouleversement présidentiel choisit une France périphérique contre l'autre (et la France qu'il choisit n'est pas celle des Gilets jaunes), mais cette feinte émotion intervient après que le même Emmanuel Macron a rejeté le plan Borloo, lequel n'était qu'une énième resucée de la politique de la ville, dont le gouvernement vient de faire une application ciblée en Seine-Saint-Denis, bien qu'"il y ait beaucoup de Seine-Saint-Denis", pour reprendre une formule pour une fois bien inspirée de Valérie Pécresse.
Déchiffrer quelque chose dans la politique du gouvernement relève d'un talent d'observateur qui verrait clair dans le jeu d'échecs d'un tacticien qui n'aurait pour seule ambition dans la vie que de faire échec et mat à tous les autres. Certes non, l'intelligence tactique ne fait pas un grand président, et encore moins un bon.
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@ Robert Marchenoir
Vous répondez à Marie Pierre SELLAL:
"Non. Pas pour un président en tout cas. Depuis quand l'impartialité doit-elle être le propre d'un dirigeant politique ?"
Depuis que la Constitution et l'esprit du gaullisme ont assigné aux présidents de la Ve République d'être des hommes au-dessus des partis, bien que leur élection au suffrage universel et que le fait que les partis concourent à l'expression du pluralisme, donc en creux organisent les élections, entraînent que les présidents sont issus des partis et devraient soudain oublier tout réflexe partisan une fois élus.
L'empathie dont doit faire preuve un président en face de ses concitoyens est la conséquence du serrage de paluches et des bains de foule qu'est censé prendre le monarque républicain au risque de se faire parler moins respectueusement qu'à un directeur d'école. "Comment allez-vous ?" demandé au tout-venant, sans que celui-ci se soit fait présenter au roitelet puisque c'est au contraire le roitelet qui se présente à lui, est sa façon nouvelle de guérir les écrouelles.
Quant à la réponse que vous me faites, vous auriez dû lire ma phrase jusqu'au bout. Je n'ai jamais nié que les risques d'escalades conflictuelles aient cessé dans le monde d'après-guerre. Je note simplement qu'ils sont revenus à leur état traditionnel du fait que nous sommes sortis du multilatéralisme, même bipolaire, pour rentrer dans le bilatéralisme hasardeux du monde multipolaire.
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@ Metsys | 19 novembre 2019 à 14:22
Bravo pour votre citation du cardinal de Retz (je n'ai pas vérifié, mais j'ai cru reconnaître), qui dresse en creux le portrait d'un président que je continue à déclarer irréel, car déréalisant et déréalisé, ou réalisant a contrario le nihilisme qu'il dénonce.
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@ boureau | 19 novembre 2019 à 09:50
Si vous croyez que très peu de Français connaissent Soral, c'est que vous regardez trop "l'ancêtre d'Internet", comme disaient les Guignols.
Rédigé par : Julien WEINZAEPFLEN | 19 novembre 2019 à 21:51
@ Sophie
"On comprend que ce "journaliste", qui n’aurait pas de salaire si l’argent du contribuable, y compris les beaufs qui paient leurs taxes, dont celle de l’essence, ne servait pas à remplir sa fiche de paie..."
Je ne connais pas ou peu Quatremer et lit rarement Libé. Permettez-moi simplement de vous dire que ce sont les lecteurs de Libé qui le rémunèrent, certainement pas les GJ qui eux biberonnent sans vergogne diverses allocations et en demandent toujours plus.
Si cela vous amuse de voir vos impôts et taxes alimenter (17 Md, une paille !) ceux qui foutent le bololo depuis un an, grand bien vous fasse. Et pour abonder dans le sens de Quatremer, les GJ nous ont gratifiés d'un festival de balourdises. C'est sans doute la raison pour laquelle les télévisions leur tendent si facilement le micro, ce sont de bons clients. Ils n'ont vraiment eu besoin de personne pour se griller et ceux qui avaient un tant soit peu d'esprit ont vite quitté le navire !
Rédigé par : Alpi | 19 novembre 2019 à 20:41
A mon avis, il n'y a rien de mal à défendre les pauvres gens, par exemple les Gilets jaunes, taxés de ridicule pour cet accessoire vestimentaire, mais qui est bien pensé : il protège en montrant qu'on est là aux automobilistes sur les rond-points.
On l'oublie, mais le piéton est vulnérable... Et le gilet jaune fédère des gens portant un certain nombre de revendications, qui ont un plus, le gilet jaune et les ronds-points, et un moins, pas de leader ou de processus électif ayant abouti à leur donner plus de cohérence et de capacité de négociation.
Mais même si on n'apprécie pas que Patrice Charoulet regarde les Gilets jaunes de haut, il n'est pas forcément opportun de le cantonner dans des remarques alimentaires.
Gens des périphéries et des hypercentres, gens se déplaçant beaucoup en véhicules à moteurs sensibles au prix de l'essence ou arpenteurs de bibliothèques décrivant son quotidien, chacun a le droit de parler de tout comme le devoir d'accepter de pouvoir être contredit.
C'est mon moment d'indulgence... Donc on dira des gens que certains sont quelque peu décadents et peuvent remonter :
https://blogs.mediapart.fr/jean-max-sabatier/blog/190919/decheance-et-fraternite-les-tableaux-de-la-bd
Que certains essaient de se faire entendre, mais quand on n'a pas Bouche dorée ou Corto, comme de nos jours, c'est plus dur :
https://www.2dgalleries.com/art/corto-maltese-planche-4-de-samba-avec-tir-fixe-56419
Mais en somme, il est plus agréable de rêver :
http://www.coinbd.com/series-bd/corto-maltese/fable-de-venise/
Rédigé par : Noblejoué | 19 novembre 2019 à 20:38
@ Robert Marchenoir
"Le jour où le peuple réclamera la liberté, on en reparlera"
Et la responsabilité qui va avec ! Mais là, on peut toujours rêver...
Rédigé par : Alpi | 19 novembre 2019 à 20:17
@ Achille
« Cela se passe d’ailleurs très bien avec la CGT qui dispose de ses « gros bras » pour calmer les velléités des manifestants qui seraient un peu trop excités. »
J'étais sûr que vous alliez me sortir cet exemple !
Ce que vous semblez ignorer - ou ce que vous feignez d'ignorer - est que les « gros bras » de ce syndicat servent aussi à éviter l'agglutinement d'autres manifestants, même parfaitement pacifiques, à leur propre manifestation.
Ainsi, il y a quelques années, à l'occasion d'une manifestation basée sur le thème des retraites, des retraités qui n'avaient en rien vu leur âge le profil de casseurs et qui avaient rejoint la queue du cortège syndical en question, se sont fait prendre violemment et physiquement à partie par les sinistres gros bras, à telle enseigne que ces derniers ont par exemple cogné le crâne d'un retraité qui aurait pu avoir l'âge de leur père, sur le capot d'une automobile...
La délicatesse et la bienveillance personnalisées.
Et au passage, la police semble fermer les yeux sur les étranges procédés de ce service « d'ordre ».
Pensons aussi à une manifestation de fonctionnaires au cours de laquelle Christine Boutin et Xavier Lemoine, qui ne sont pas spécialement des gens violents, ont subi une arrestation arbitraire de la part de gros bras...
https://www.youtube.com/watch?v=5kTB_kt9lGA
https://www.dailymotion.com/video/xlic33
Mais de façon générale, que pourrait faire en pratique le service d'ordre d'une manifestation parfaitement pacifique face à des casseurs professionnels ?
N'aurait-il pas systématiquement tort face à ses agresseurs, y compris en cas de légitime défense, selon le deux poids deux mesures chéri par le Régime ?
Quant aux Gilets jaunes, que vous semblez vouloir à tout prix faire entrer de force dans un moule conventionnel de type syndical ou associatif, comme si le carcan de ces formules permettait à la parole de s'exprimer librement, ils sont surtout des témoins d'une situation, un peu comme le seraient des victimes de mauvais traitements de la part d'une partie de leurs compatriotes, et qui n'éprouvent aucune compassion envers eux, soit par dogmatisme, soit par égoïsme, soit par conformisme, soit par incompréhension.
Rédigé par : Exilé | 19 novembre 2019 à 20:12
@ Xavier NEBOUT
« le respect du vocabulaire »
Eh oui, la distorsion du sens des mots est une arme, à telle enseigne qu'elle a été employée à des fins révolutionnaires par les marxistes-léninistes, le recours à un langage dont les mots ont été privés de leur sens premier permettant de tromper les interlocuteurs sans qu'ils s'en rendent compte.
Cette technique est encore employée en France hélas avec un certain succès par certaines centrales syndicales ayant conservé des habitudes héritées du bolchevisme ou du stalinisme.
Rédigé par : Exilé | 19 novembre 2019 à 19:33
@ Xavier NEBOUT
Je pense que la laïcité est une bonne chose, mais que l'inculture religieuse et le fait que l'on a tendance à avoir peur d'être taxé de raciste quand on n'est pas enthousiaste de l'Islam fait des religieuses des proies faciles.
Les congrégations féminines avaient, en leur temps, déjà payé pour des conflits auxquels elles n'étaient pas partie prenantes.
"Le curé de Vesoul s'étonne cependant d'une laïcité à géométrie variable, faisant valoir qu'il célèbre lui-même régulièrement la messe dans le réfectoire de l'établissement."
Je pense que l'affaire s'est dénouée grâce au curé.
Pour moi, la religion est comme le tabac, certes, elle incommode les autres, mais il faut trouver un équilibre entre enfumer les gens et faire la chasse aux fumeurs.
C'est une question d'obligeance réciproque.
Rédigé par : Noblejoué | 19 novembre 2019 à 19:32
La Répression En Marche de Macron refuse les manifestations citoyennes autorisées, nos forces de polices sont vaillantes pour crever les yeux des Français, leur déchiqueter les mains et leur donner des coups mais sont incapables d'assurer la sécurité du pays
dans les nombreuses zones de non-droit et même partout.
Pas de quoi critiquer d’autres pays scélérats, nous en sommes maintenant un avec Emmanuel Macron le Dictateur en marche.
"La vidéo, très violente, avait indigné les réseaux sociaux. On y voyait, lors de la manifestation parisienne de samedi, un homme discutant tranquillement avec deux autres manifestants, recevoir un tir de grenade lacrymogène en plein visage. La scène s’est déroulée à 15h40, place d’Italie, où a eu lieu la plus grosse partie de la manif parisienne de samedi. En dépit de deux passages dans les hôpitaux parisiens ce week-end, l’homme de 41 ans, surnommé Manu, ne savait pas jusqu’à lundi soir s’il allait conserver la vue."
https://www.liberation.fr/checknews/2019/11/19/manu-le-gilet-jaune-blesse-par-une-grenade-lacrymogene-samedi-a-perdu-son-oeil_1764244
Cela vous donne envie de voter pour les listes communautaires de nos envahisseurs lors des prochaines élections afin de nous débarrasser de la racaille fortunée de France et de leur président.
Je n'ai jamais voté à gauche mais la colère monte et je préfère l'anarchie à Macron !
Rédigé par : Lucky look | 19 novembre 2019 à 19:00
Il faudrait d'abord savoir ce que le mot intelligence signifie au juste.
L’intelligence, c'est l'accès aux réalités - qui sont rappelons-le, le fruit de notre imagination, ce qui ne veut pas dire délirante - sans passer par l'analyse.
Alors, Macron a un talent certain d'analyse pour arriver à ses fins: conformément aux visées de la franc-maçonnerie, détruire les fondements, perçus comme irrationnels, de notre civilisation au nom des progrès de la raison.
Mais comme intelligence, c'est zéro.
Le vocabulaire. N'oublions pas que le respect du vocabulaire est le premier devoir religieux tant aux termes du catéchisme de l'Eglise catholique que depuis les origines indo-européennes avec Vac.
Rédigé par : Xavier NEBOUT | 19 novembre 2019 à 18:18
Un réquisitoire implacable
Que vous soyez ou non macroniste, je vous signale un réquisitoire implacable contre M. Macron.
Vous ne le trouverez pas dans un journal du NPA, de Lutte ouvrière, dans l'Huma, dans Libé, dans un journal d'extrême droite, mais dans... « Le Figaro ». A vrai dire, pour être exact, dans les pages « Opinions » de ce journal (lundi 18 nov). L'auteur est Nicolas Baverez. Le titre peut induire en erreur : « Macron, faux dur dehors, vrai mou dedans ». Pour « dehors » il faut comprendre « en politique extérieure » et pour « dedans » il faut comprendre « en politique intérieure ».
Quand je dis « implacable », c'est pour le fond. On devine que le ton de ce très sérieux spécialiste du grand penseur Raymond Aron (infiniment supérieur à Sartre, qui fut une gloire de son temps) est courtois et de bonne compagnie.
P.-S.: Je ne crois pas nécessaire de répondre à une dame dont je n'avais encore remarqué la présence. Je ne répondrai pas non plus à qui me dira que la neige est noire, que l'eau ne mouille pas et que 2 fois 2 font 5.
Rédigé par : Patrice Charoulet | 19 novembre 2019 à 18:07
Une religieuse s'est vu refuser l'accès à une maison de retraite gérée par la municipalité de Vesoul parce qu'elle portait le voile qu'elle porte depuis 70 ans !
Et là, on n'entend pas les vociférations de la gauche indignée.
Voilà ce qu'est la mafia de Macron.
https://www.lefigaro.fr/actualite-france/une-religieuse-catholique-refusee-d-une-maison-de-retraite-pour-port-du-voile-et-de-l-habit-20191119?fbclid=IwAR1KHh4YtrHBbCSSwlGr-GrIXMa06e_pFelj34AOaRdOOK81KTC7OOcseYA
Rédigé par : Xavier NEBOUT | 19 novembre 2019 à 18:04