Quelle destinée que celle de Jean-Pierre Jackson !
Instituteur, d'extrême gauche et meneur en Mai 68, formidable batteur de jazz, scénariste et cinéaste, il a introduit en France les films de Russ Meyer et de Ozu. Auteur de livres références sur plusieurs créateurs emblématiques du jazz, il a créé une maison d'édition qui ne fonctionne que par abonnés et est très exceptionnelle : Coda. Elle publie des livres philosophiques et /ou politiques qu'on ne lit plus malheureusement ou qu'on ne trouve plus. Par exemple les matérialistes du 18e siècle, Spinoza dans une nouvelle présentation, Prévost-Paradol ou une vision de la Commune par un bourgeois qui apporte un heureux contrepoint aux historiens "communards". Jackson est à la fois très connu et apprécié dans le milieu du cinéma, du jazz et de l'édition mais une figure d'une infinie discrétion. Je devais m'attacher à sa présentation avant un entretien qui montrera, par les réponses qu'il me donne, son intelligence, sa liberté et sa singularité.
@ Catherine JACOB
"Non mais franchement ! Vous m’imaginez capable d’une telle vulgarité ou encore puérilité ? Même à l’égard de la concurrence la plus déloyale et la liste est longue... ??!!"
Je ne parlais par de VOUS et de vos pairs, voyons, mais de certaines personnes insultant les autres sur le blog ou s'entre-insultant.
Je pensais, par exemple, au fait qu'on m'ait traité de raciste.
Que vous ayez pu croire que je parle de vous... Qu'en dire ? Parano, je pense, par la faute de vos pairs rebutants.
"Cela étant, je trouve que vos talents..."
Je préfère aussi ne pas en entendre plus sur moi.
Ici je suis raciste pour de la prudence, et je ne peux jamais rien vous dire sans une crise de diabolisation.
Je n'ai jamais prétendu avoir quelque talent ou compétence que ce soit, il n'est pas loyal de m'attaquer comme Molière le faisait des faux nobles, faux dévots.
Ce qui est vrai, c'est que je questionne, et que c'est toujours mal vu.
Vous dans vos théories, moi ici.
Si je parle avec vous, c'est que vos théories m’intéressent et que j'aime bien votre style, sauf quand vous m'imputez n'importe quoi.
Cependant, si à cause de votre éducation, et surtout avoir une chance de placer vos théories, vous ne rompez pas d'une manière outrageante avec vos pairs, dois-je le critiquer ? A priori non, c'est prudence.
Mais si vous en venez à commettre des injustices, on peut dire que l'espoir de percer vous ruine moralement.
Qui peut être aveugle au point d'ignorer que mieux vaut humilier ceux qui sont injustes avec soi que ceux qui ne lui ont rien fait ?
L'espoir fait tout endurer, et dégrade, attention, je ne vous traite pas d'esclave.
Mais je prends comme exemple qui préfère attendre la liberté de son maître plutôt que de le tuer, fuir ou se tuer. Chaque jour, l'être humain s'adapte à sa situation, ainsi, chaque jour l'esclave sera plus esclave intérieurement (en principe, qu'on ne me cherche pas une exception)
Qu'on ne prétende pas que la dignité se retrouve.
Non. Elle se restitue par l’humiliation de qui vous l'a arrachée.
Exemple, pour que je retrouve l'atome de dignité perdue par vos imputations injustes, vous devez me présentez vos plus plates excuses, et vite.
Je peux prédire que vous ne le ferez pas. Sous vos apparences fantasques, vous êtes si prévisible !
Vous ne le ferez pas. Donc l'atome sera toujours perdu, et vous toujours en dette avec moi comme vos pairs avec vous.
Il est bien entendu que moi ça ne compte pas, car je n'ai pas de talent, et que dans votre cas, c'est un drame cosmique.
Mais voilà, je pense que vos pairs se disent, à propos de vous, ce n'est QUE Catherine JACOB, une folle, on m'a dit qu'on vous prenait pour telle, alors, QUELLE IMPORTANCE ?
S'ils nous lisent, je les félicite, ils vous en rendu semblables à eux par l'injustice.
Ou alors, vous étiez si semblables qu'incapable de vous supporter pour de petites différences.
Enfin, le résultat est le même.
Ils ne veulent pas de vous, vous m'attaquez quand je n'ai rien dit de mal. Injustice et injustice.
Eh bien, si je me fie à votre cas d'incapable de présenter ses excuses, je pense qu'ils ne vous en présenteront pas non plus et ne vous permettront pas d’émerger.
D'autant plus s'ils vous ont vu être injuste avec moi. Permettez que j'explique malgré mon manque de talent.
Si on voit quelqu'un d'injuste, on se désolidarise de son injustice. Donc on se voit juste. Donc on ne peut croire avoir été injuste. Et surtout pas avec l'injuste.
Quand on n'est pas sûr d'avoir compris, on demande au lieu d'attaquer. Donc, est-ce que je dois le refaire ?
Avec mon manque de talent, tout est possible. Avec le vôtre pour vous imaginer le pire aussi.
Vous savez ce que j'aurais dû prendre comme pseudo ? "Avec mon manque de talent"
Mais vous auriez trouvé autre chose.
"Cela étant, je trouve que vos talents, qui plus est sur la longueur, en matière de français de bric et de broc sont assez remarquables 😉"
A vous aussi, on a pu dire que vous aviez des longueurs ou changiez de sujet.
Encore une fois, vous vous en prenez à moi pour ce qu'on vous a fait.
Quant au niveau de français... Vous qui avez la manie d'évaluer mon niveau, comme vous l'avez dit, je n'ai aucun talent dans quelque domaine, c'est une chose entendue.
Mais c'est en somme un bien, pour vous. Si vous voulez toucher un large public, il ne faut pas être trop regardant. Est-ce que vous l'êtes quand vous faites la cour à vos pairs ? Non, ils refusent vos travaux et en prennent ce qu'ils veulent pour nourrir les leurs. Je doute qu'ils vous laissent une place, alors, il faut chercher ailleurs. Et s'adapter. Le grand public n'a peut-être pas un langage impeccable, et au vu de son insondable ignorance, peut pousser des questions à faire frémir de dégoût, j'imagine. Mais il ne faut pas que ça se voie trop, ou alors, il va partir.
S'il nous lit. Public ! Vois comme on considère quelqu'un de bonne volonté car il n'a pas de talent.
Public ! Ceux qui te composent ont-ils, en général, du talent ?
Le public : Non.
Eh bien, dirais-je, veux-tu, pour le prix d'être éclairé, endurer quelqu'un qui te méprise ? Songe donc, public, que le monde est rempli de livres, de chercheurs, et que rien ne vaut sa dignité. Le monde est plein de lumières !
Je reprends mon souffle.
- Songe bien des gens ont pris l'habitude d'un espace, par exemple le blog Bilger, ils y vont avec le risque d'être méprisé et insulté (mais pas qu'on leur crache dessus autrement que de façon virtuelle, comme cela vient d'arriver mais que j'espère rendre au centuple). Ce sont les habitués.
Mais toi, tu n'es pas obligé de prendre la mauvaise habitude de te faire regarder de haut.
Fuis !
Rédigé par : Noblejoué | 02 décembre 2019 à 14:33
@ Noblejoué | 01 décembre 2019 à 21:49
« Dans les deux cas, on dérive, dans le premier à coup de crachats »
Non mais franchement ! Vous m’imaginez capable d’une telle vulgarité ou encore puérilité ? Même à l’égard de la concurrence la plus déloyale et la liste est longue... ??!!
Un simple pfft en revanche, je veux bien, dans la mesure où il est des comportements et des implications vis-à-vis desquels il est difficile de rester complètement de marbre.
Cela dit, je sais des gens qui m’aimeraient capable de tout et n’importe quoi et qui à force de le répéter et de se le répéter finissent pas le croire sincèrement.
Le problème n’est cependant pas tant là, que dans le fait de solliciter et d’admettre sans se poser autrement de questions, disons l’avis de Rocketman sur le vieux gâteux mentalement dérangé et vice et versa.
« ...dans le second, parfois, de rêves. »
Comprends pas.
Cela étant, je trouve que vos talents, qui plus est sur la longueur, en matière de français de bric et de broc sont assez remarquables 😉
Rédigé par : Catherine JACOB | 02 décembre 2019 à 10:06
@ Catherine JACOB
"En fait, je résumerai bien les choses en disant qu’il y a décidément pléthore de gens qui s’autorisent à émettre des avis en dehors de leur réel domaine de compétences ou encore qui n’ont décidément aucune conscience de leur propre niveau d’incompétence."
Qui à vous lire voudrait l'être ?
Vaut-il mieux être compétent et ne pas être écouté ou l'inverse ? Vaut-il mieux les aléas de la découverte ou le confort de l'entre-soi ?
Vaut-il mieux s'échanger des noms d'oiseaux sur le sujet ou "faire un hors-sujet" ? Dans les deux cas, on dérive, dans le premier à coup de crachats, dans le second, parfois, de rêves.
Je n'ai plus d'idée de contournement et d'ailleurs plus d'inspiration pour rien. Mais je ne doute pas que vous trouviez quelque voie inattendue par laquelle parvenir au but.
Rédigé par : Noblejoué | 01 décembre 2019 à 21:49
@ Noblejoué | 30 novembre 2019 à 20:18
« Qu'est-ce que peut bien signifier la différence étrange entre avers et revers des monnaies gauloises ? […] Il y a aussi la question des droits. »
S’agissant des droits, je pense qu’ils ne portent ni sur les œufs, ni le beurre, ni sur le sel, ni sur la poêle mais sur l’omelette…
S’agissant du décalage entre l’avers et le revers, il est spécifique du monnayage, qu’il soit celtique ou encore celui de l’euro ; s’agissant de cette monnaie particulière, il me semble, sans autrement développer vu que la digression par rapport au sujet du billet est déjà assez longue, qu’il se situe dans l’opposition entre interdépendance et déliaison (au sens du terme de marine).
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@ Noblejoué | 01 décembre 2019 à 15:13
« Vous avez peut-être prévenu cette idée, fait une montagne de démarches... »
En fait, j’avais proposé ce type d’intervention, qui n’a pas eu plus de chance que le précédent, bien qu’il ait inspiré, dieu seul sait comment, la thématique de certaines des interventions retenues auxquelles j’ai pu néanmoins assister.
En fait, je résumerai bien les choses en disant qu’il y a décidément pléthore de gens qui s’autorisent à émettre des avis en dehors de leur réel domaine de compétences ou encore qui n’ont décidément aucune conscience de leur propre niveau d’incompétence.
Rédigé par : Catherine JACOB | 01 décembre 2019 à 18:39
@ Catherine JACOB
Je ne critique pas la couleur du croquis. Je ne suis pas Michel Pastoureau, je ne fais pas de "caprice chromatique".
Comme les tyrans interdisent tout ce qui leur déplaît sans penser aux autres, sales types, si j'en étais un, j'interdirais le gris, la caca d'oie et le vert épinard.
Au moins. Pas vos couleurs. Mais je ne suis pas comme ça.
On s'en fiche, pour ce qui concerne vos croquis, ce n'est pas la couleur qui m'agaçait, mais pardon, sensibilité personnelle, la forme informe.
M'a fait penser en moins bien au monolithe dans "2001 : l'odyssée de l'espace". Ou aux dessins de constellations en moins sûr, quand on les regarde enfant, sauf que là, nul appel de l'espace. Ou vers la mythologie. Ou vers rien.
L'aspect croquis fait néanmoins penser à la recherche, et plus généralement, au dessin. Sans doute une fascination persistante venue de l’enfance, l'humain qui trace le monde par le verbe, ou plus facile, par la forme, fascine.
On voit plus tôt la différence de style de coups de crayons que dans les mots. Donc le dessin semble toujours d'une certaine façon en train de se faire. En tout cas pour moi. Surtout les croquis. En revanche, le verbe renvoie à la création d'un autre monde.
On parlait des philosophes, eux veulent souvent faire un monde cohérent, avoir un avis sur tout. Certains romanciers peuvent aussi vouloir créer des mondes. Certains y parviennent, qu'ils soient réels ou non.
Mais il me semble que le style laisse moins de traces que pour les artistes peintres, dessinateurs et apparentés... Ajar/Gary mais pas que me font penser à ça... pourtant...
...je me demande pourquoi je parle de de ces questions, je crois, en somme, que c'est parce que je me demande s'il faut laisser une trace de vous pour attirer le lecteur.
Tout dépend de tout, et de toute façon, c'est à vous de voir.
"Vous voulez parler de l’agrandissement de mon croquis au crayon sur papier millimétré afin de préserver les proportions de l’original, des os oraculaires gravés de la collection du fonds Pelliot conservé au département des manuscrits de la BNF dont il n’est pas autorisé de faire de clichés mais uniquement des croquis ?"
Mais ce n'est pas votre faute, à la base : vous ne pouvez pas photographier. Et puis, l'informe peut prendre une forme par une autre forme, ou par les mots.
Que j'enfonce de portes ouvertes ! Pardon.
Mais c'est bien ce souci qui m'a fait persévérer à trouver un titre semblant recouvrir ce qui semble devoir être votre texte futur - il est déjà difficile de trouver un texte à ce qui est, alors à un projet... Pourquoi je fais cet exercice ?
Entre autres, parce que je pense qu'avoir un titre n'est pas une interdiction d'en changer mais une manière de donner une plus grande réalité à son projet en le résumant et en attirant l'attention sur lui, et d'autre part... je ne sais plus, là, c'est comme quand je faisais mes courses, la caissière m'a parlé de je ne sais quoi qui m'a fait penser à je ne sais quoi et j'ai oublié ce qu'elle m'avait dit. Donc... Voilà !
Un titre donne une réalité à votre ouvrage, il vous aide donc à le faire advenir. Psychologique mais zéro manipulation, puisque je vous le dis. Donc, donc, vous devriez réfléchir à un titre provisoire. J'ai fait de mon mieux avec extrêmement peu d'informations, la balle est dans votre camp.
"Tout l’intérêt vient du rapport entre l’accentuation par polissage par un chamane du II~IIIe millénaire av. notre ère, d’un aspect naturel du matériau avec le questionnement de l’oracle dont la réponse y sera ensuite archivée, et qui est devenu pour moi évident au fur et à mesure de la reproduction sur papier par mon crayon qui en construisait la vision, de l’objet ; l’os gravé a donc ainsi à nouveau parlé, en quelque sorte, bien que sur le mode énigmatique. Il serait bien évidemment possible de parfaire et le trait et le dessin, mais la clôture du sens que cela générerait dans le champ des possibles entamerait l’aspect énigmatique qui est, à mon sens, essentiel, car il ne s’agit pas de « faire œuvre », mais de « questionner »."
Je comprends : l'informe comme questionnement. Je vous propose un truc : vous en faites votre image de titre mais commencez par le justifier comme vous l'avez fait dans votre intervention.
Ouvrir l'esprit du public vers la question en vous faisant pardonner l'informe - pardon, je déteste. Ou plutôt, le seul que j'aime est lié à la brume, je ne sais pas pourquoi. Ou la neige.
En plus le fait que cela vous ait parlé peut incliner le public à s'identifier à vous. Et entrer dans le mystère.
Je pense aussi que vous pouvez continuer votre oeuvre en suivant le schéma du commentaire que vous m'avez envoyé.
Il y a une logique intellectuelle, ce que je trouve, et existentielle, comment, et les deux collent parfaitement.
Finalement, le fait que vous n'ayez pu photographier est une bonne chose. Cela vous a inspirée pour vos découvertes et donné une histoire à raconter.
Vous avez bien fait d'expliciter la question des couleurs, je me demandais bien pourquoi vous parliez de ça. Mais j'avais l'impression que vous y teniez et je craignais qu'une question passe pour une intolérable remise en cause.
En plus, pour tout dire, que ce soit d'une couleur ou d'une autre m'indifférait totalement avant votre explication.
J'y pense ! C'est peut-être totalement hors-sujet, mais grâce à Pastoureau en grande partie, la recherche comme le public s'intéressent aux couleurs.
Est-ce que vous pourriez profiter de votre schéma pour parler de la forme, l'informe, les contours, les couleurs, la philosophie, le bouddhisme, trouver des liens entre tout ça ?
Certains diraient que je mélange tout à plaisir mais comme vous le savez, plus on compare de choses, plus il y a chance de découverte.
Plus on ouvre de portes, plus quiconque peut être intéressé par un problème donc se trouver attiré par les autres par le biais du sens qui les relie et de l’aventure qui les a liés.
Par exemple, vous avez bien su m’intéresser par un dessin relativement rebutant pour moi, à toutes sortes de choses.
La couleur, qui ne me semble pas surinvestie en philosophie ou dans le bouddhisme, me paraît être un espace de cohabitation, questionnement réciproque possible, avec d'autres.
Et n'oublions pas le public le plus large.
"le reflet d’un chien"
Super, avec le reflet reste le bon aspect du chien, sa fidélité à son maître, le fait qu'on l'ait domestiqué plus tôt que le chat, et la question de son lien aux morts, mais pas ses aspects plus concrets et moins ragoûtants, il mange ce qui pourrait être censuré si je l'écrivais, il est souvent moche, parfois agressif, il bave et parfois persécute le chat.
Si cette expression pouvait être utilisée le plus possible, ce serait un bien, à mon avis.
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STRATÉGIE, chamanisme.
Je pense que si vos pairs repoussent vos idées, c'est aussi à cause de votre aspect "chamane", inspirée et liée au chamanisme que vous avez laissé passer dans votre dernier commentaire.
Pour certains, être sérieux, c'est être desséché, répéter d'un ton pontifiant ce qui a été dit cent fois.
Mais comme Michel Pastoureau, dans votre cas, vague du chamanisme et intérêt pour le Japon aidant, vous pourriez, je pense, trouver un bien plus large écho auprès du grand public que de vos chers confrères.
Il faut vraiment que je le pense pour le dire, je n'aime pas risquer de donner de faux espoirs aux gens.
D'où l'idée que vous pourriez peut-être demander de l'aide à des chercheurs ayant étudié le chamanisme.
Raisonnement stratégique : si les japonologues ne sont pas avec vous, ni les sinologues, ni les philosophes, il se peut que les ethnologues soient moins bouchés, notamment ceux étudiant le chamanisme.
Vous avez peut-être prévenu cette idée, fait une montagne de démarches... Mais d'un autre côté, quelqu'un qui ne fait que passer par là peut avoir une idée dont on se dit que c'était quand même évident, mais qu'on ne pouvait découvrir à force de chercher en vain.
Idée de titre :
Sous le signe du chien, entre Platon, le bouddhisme et le chamanisme, pourquoi y a-t-il quelque chose plutôt que rien ?
Rédigé par : Noblejoué | 01 décembre 2019 à 15:13
@ Noblejoué | 30 novembre 2019 à 20:18
« Je ne sais pas si le dessin plaira ou non au public visé, je ne l'adore pas, mais son côté si j'ose le dire entre le brouillon et le schéma peut, par l'aspect évocateur ces deux choses, attirer l'attention et faire sérieux, genre vous voyez la recherche en train de se faire. »
Vous voulez parler de l’agrandissement de mon croquis au crayon sur papier millimétré afin de préserver les proportions de l’original, des os oraculaires gravés de la collection du fonds Pelliot conservé au département des manuscrits de la BNF dont il n’est pas autorisé de faire de clichés mais uniquement des croquis ?
En fait chacun des deux croquis représente la vision d’un des différents aspects de ces os (en ce qui concerne ces deux-là, un fragment de dossière de grande tortue, vraisemblablement vu qu’on ne peut pas leur soustraire de matière pour une analyse ADN, tortue lyre).
Tout l’intérêt vient du rapport entre l’accentuation par polissage par un chamane du II~IIIe millénaire av. notre ère, d’un aspect naturel du matériau avec le questionnement de l’oracle dont la réponse y sera ensuite archivée, et qui est devenu pour moi évident au fur et à mesure de la reproduction sur papier par mon crayon qui en construisait la vision, de l’objet ; l’os gravé a donc ainsi à nouveau parlé, en quelque sorte, bien que sur le mode énigmatique. Il serait bien évidemment possible de parfaire et le trait et le dessin, mais la clôture du sens que cela générerait dans le champ des possibles entamerait l’aspect énigmatique qui est, à mon sens, essentiel, car il ne s’agit pas de « faire œuvre », mais de « questionner ».
Participe de l’écho de cette parole énigmatique, le fait que j’ai ensuite spontanément choisi le jaune pour le fond de l’inscription dans une figure léonine apparaissant à l’avers de l’os, de la réponse à un questionnement relatif à un rituel sacrificiel saisonnier et qui trouve également écho dans le conte de Grimm « Le lion et la grenouille » où se joue quelque chose d’identique à l’ouverture du Sidh des anciens Celtes, à savoir un passage.
Participe encore de l’écho de cette même parole énigmatique, le fait que j’ai de même spontanément choisi un bleu pour le revers de l’os qui donne à voir dans l’image évoquant la tête d’un os long s’insérant dans la malléole latérale, le reflet d’un chien, ce d’une façon qui donne à ressentir une infinie tristesse et nous connecte donc quelque part par là, à cet homme qui vivait il y a près de cinq mille ans. Et donc, plus que la figuration d’une constellation - telle que par ex. ceci qui est déjà une indication et une clôture d'interprétation -, on a comme l’écho de l’apothéose d’un compagnonnage qui, dans le deuil, change simplement de dimension tout en questionnant encore, par ex. pourquoi pas : « Où es-tu ? ».
Rédigé par : Catherine JACOB | 01 décembre 2019 à 10:04
@ Catherine JACOB
Qu'est-ce que peut bien signifier la différence étrange entre avers et revers des monnaies gauloises ?
L'auteur a l'air de penser que le chef ne s'intéresserait vraiment qu'à une face, mais à mon avis, on peut supposer qu'il y a une raison symbolique pour privilégier à ce point une face.
Ce cheval est très intéressant, puissance et pouvoir débouchant sur les ailes et la spiritualité, évolution convergente avec Pégase, mais si je peux me permettre un avis, à mettre en complément, dans le livre, à celui que vous évoquez dans "Créon".
Parce qu'il vaut mieux trouver une illustration de couverture évoquant quelque peu et l'Occident, et l'Asie.
« J'ai souvent pensé qu'il n'avait pas suffi à Wagner d'être un génie, mais qu'il lui avait fallu être aussi un héros, et un manipulateur pour imposer son œuvre. »
Il lui a surtout fallu un excentrique amoureux tel Louis II de Bavière auquel son opéramania a fini par coûter cher. Mais c’était là toute une époque.
On ne peut rien à l'époque... Beaucoup d'appelés, peu d'élus, mais on peut toujours essayer de s'inspirer des meilleurs pour devenir meilleur.
En tout cas, vous savez vous servir des outils de notre époque, et d'un blog fréquenté pour faire passer vos idées.
La minute d'encouragement est passée, pour en revenir à votre projet :
"De plus, c’est en jaune que l’image de l’objet-texte m’est venue, quand dans le cas de signifiant sur lequel ouvre ce lien-là (canis, en astronomie Sirius), elle m’est venue en bleu."
D'un point de vue symbolique, ça ne me paraît pas mal, si on reprend les textes avec le chien vu par le philosophe ou en Orient.
Parce que le ciel est à tout le monde et que tout le monde se réfère aux constellations type Sirius.
Je ne sais pas si le dessin plaira ou non au public visé, je ne l'adore pas, mais son côté si j'ose le dire entre le brouillon et le schéma peut, par l'aspect évocateur ces deux choses, attirer l'attention et faire sérieux, genre vous voyez la recherche en train de se faire.
Cela peut peut-être impliquer le lecteur, aucune idée... C'est quand même faire fond sur sa bonne volonté, une capacité et un désir de réflexion. A mon avis, il a peut-être le droit avant de se taper la tête sur le vide et d'errer entre la philosophie et le bouddhisme, et quand il refermera le livre, de temps en temps, à quelque chose d'un tant soit peu encourageant.
Mais comment faire avec un chien ?
Ou alors, il faut garder l'image si on trouve un titre allant idéalement avec. Je ne sais pas...
"L'humain, le chien et le vide, ou la métaphasique".
Sous-titre : La philosophie au risque de sa réinvention par le Japon.
J'y pense, on peut intervertir titre et sous-titre, tout dépend de ce sur quoi vous voulez mettre l'accent.
Et de la manière d'attirer le public.
Si les lecteurs n'ont rien contre les sciences physiques*, on peut, peut-être, leur proposer cette image :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Fond_diffus_cosmologique#/media/Fichier:Ilc_9yr_moll4096.png
L'espace dont la Terre finit par émerger, c'est quand même beaucoup de vide, à la base.
D'autre part le philosophie s’intéresse comme la science aux origines, et tout cela renvoie au fait que les humains ont, par-delà leurs cultures diverses, un souci commun, prendre le monde en compte.
*Je sais bien qu'en France, les sciences humaines et "dures" communiquent fort peu, mais cela inclut-il les images ?
Voulez-vous aller contre si oui ? Pensez-vous que le l'espèce de croquis de Sirius soit plus acceptable ?
Il y a aussi la question des droits.
Rédigé par : Noblejoué | 30 novembre 2019 à 20:18
@ Noblejoué | 29 novembre 2019 à 18:00
Il y a plus ancien encore que l’insigne des Armigeri defensores seniores et qui est éclairant relativement à l’élaboration symbolique, il s’agit de l’avers de la monnaie d’un peuple présumé proto-basque, les Elusates, dite au cheval ailé
@ Noblejoué | 29 novembre 2019 à 17:01
« J'ai souvent pensé qu'il n'avait pas suffi à Wagner d'être un génie, mais qu'il lui avait fallu être aussi un héros, et un manipulateur pour imposer son œuvre. »
Il lui a surtout fallu un excentrique amoureux tel Louis II de Bavière auquel son opéra mania a fini par coûter cher . Mais c’était là toute une époque.
« L'image peut déplaire, car moins définie que les mots, elle déborde. Le problème de l'image, la laideur ou la beauté peuvent empêcher de penser, on est trop choqué, le problème des mots, on les prend pour les choses. […] Or le vide, c'est quoi ? C'est la mort, quand il ne reste plus un os à ronger du cadavre ou un atome de cendre. »
Oui bon, il y a image (statuaire) et image (fēlīnus).
De plus, c’est en jaune que l’image de l’objet-texte m’est venue, quand dans le cas de signifiant sur lequel ouvre ce lien-là (canis, en astronomie Sirius), elle m’est venue en bleu.
« Problème, je trouve le chien beaucoup moins inspirant, peut-être pas en philosophie, mais d'un point de vue poétique ou pictural, que le chat. »
Ah, le chat… !
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@ F68.10 | 29 novembre 2019 à 12:27
« Je vous encourage »
Merci, les encouragements ne sont pas du luxe… Désolée en tout cas pour OneDrive, mais pour l’instant, c’est compliqué de faire autrement.
Rédigé par : Catherine JACOB | 30 novembre 2019 à 14:40
@ Catherine JACOB
Je vous avais envoyé, enfin, je croyais, un lien, mais mieux vaut un bon vieux copier coller, donc dans le blog Bilger sur Créon n'est pas plus sot qu'Antigone.
Il y avait votre intervention et des symboles pouvant montrer une convergence Extrême-Orient et Occident - ou on peut appeler ça autrement.
Bref, comme je le disais, le vide, ce n'est pas très visuel, c'est déprimant, enfin pour moi, et de toute façon, tout seul, qu'en dire - et d'ailleurs de quoi que ce soit tout seul. Ceux qui disent les autres hors-sujet, à juste titre ou non, épuisent vite le sujet, on n'a plus rien à dire.
J'ai souvent vu des gens ne pas vouloir de nouveauté se servir du sujet, ou d'autres règles, sous couvert de rigueur, contre la nouveauté. L'image peut déplaire, car moins définie que les mots, elle déborde. Le problème de l'image, la laideur ou la beauté peuvent empêcher de penser, on est trop choqué, le problème des mots, on les prend pour les choses.
"« Il y a donc, dans tout Créon, une Antigone obligatoire. »
Comme donc le petit cercle inclus dans le grand poisson à l'image de cet insigne des Armigeri defensores seniores (l'un des détachements d'infanterie de l'armée d'Occident), dont il est dit qu’il reproduirait le "taiji" dans sa représentation "dynamique" qu'est le Tàijí yīnyáng tú (太極陰陽圖 / 太极阴阳图) ou « figure du faîte / pôle / exigence suprême, idée donc de clef de voûte de l’univers » dont le nom serait apparu pour la première fois dans un texte qui daterait du IVe siècle av. J.-C, attribué à Tchouang-tseu ou (Zhuāng zǐ → 莊子→ « Maître Zhuang » dont l’existence n’est par ailleurs nullement assurée), encore appelé « symbole du Yin et du Yang » ou « symbole taoïste », dont on retrouve également une image semblable sur des ornements de cheval celtique, comme je l’avais remarqué moi-même il y a plus d’une dizaine d’années, ce qui m’avait fait passer pour une zozote. Pourquoi appeler « symbole Yin Yang » la représentation occidentale du symbole qui n’en est en rien une copie et, qui, selon toute vraisemblance, en est plutôt l’original si l’on en croit ceci qui distingue le concept ou notion, de sa représentation graphique, par ex. celle-ci qui est une modernisation d’une représentation datant du début du 19ème des Bagua ou Pa Kua (trigrammes), ou une de nombreuses autres : « While the concept of yin and yang dates to Chinese antiquity, the interest in "diagrams" (圖 tú) is an intellectual fashion of Neo-Confucianism during the Song period (11th century), and it declined again in the Ming period, by the 16th century ».
Mais bon, les petits maîtres qui copient tout à droite et à gauche, tant licitement que sur récupération illicite chez des auteurs qui ne sont jamais cités, ne s’embarrassent pas pour si peu et rattachent simplement le symbole original dont ils ignoraient jusque-là l’existence, au symbole le plus connu dans le monde occidental depuis la fin du XXe siècle, à savoir comme chinois, et qu’il ne faudrait surtout pas reconnaître dans des figurations occidentales antérieures à notre ère, à peine de crime de lèse-majesté, ce qui, pour ma part, commence à me courir sérieusement sur le haricot comme on le dit même quand le haricot est une fève…
Bref, le Yin dans le Yang et le Yang dans le Yin, c’est en effet, l’Antigone dans Créon et Créon dans Antigone, soit dit, sauf le respect que je vous dois... 😉
Rédigé par : Catherine JACOB | 06 février 2018 à 14:13"
Rédigé par : Noblejoué | 29 novembre 2019 à 20:02
@ Catherine JACOB
Je ne comprends pas, je lisais la contingence que seule la philosophie traiterait à fond si la science a ses racines dedans et que le vide est à l'arrière-fond en me demandant le rapport éventuel de tout ça, plus loin, avec le vide bouddhique et en me disant qu'il vaudrait mieux ne pas penser à la suite en lisant...
...Et le texte s'est arrêté beaucoup plus vite que prévu, je croyais lire une quinzaine de pages, mais en fait, il y avait des photos semble-t-il familiales, et peut-être, j'aurais dû vérifier, un article de journal ou un commentaire pour Bilger.
J'ai douté de la réalité, comme ça m'arrive souvent, mais comme ça n'avait rien de je passe dans un univers merveilleux, avec un peu d'angoisse. Un instant. Puis j'ai pensé aux problèmes informatiques.
A un moment, mon ordinateur affichait qu'il ne pouvait pas faire quelque chose mais le faisait quand même, ce que je préfère à l'inverse, mais j'aurais préféré qu'il se taise, ce n'est pas l'intelligence mais la bêtise et l'absurdité qui s'étalent.
Idée quand même, comme le vide, c'est bouddhique, mais qu'il y a aussi le vide de la métaphysique, un titre comme, Le vide, entre la métaphysique d'Aristote et impermanence bouddhique, une rencontre.
Vous pourriez peut-être mettre le symbole figurant dans votre intervention, ou un autre, sur le lien, plus celte.
Cela ressemble au yin yang habituel mais est différent, et montre qu'on peut partager autre chose que du vide.
Or le vide, c'est quoi ? C'est la mort, quand il ne reste plus un os à ronger du cadavre ou un atome de cendre.
Rédigé par : Noblejoué | 29 novembre 2019 à 18:00
@ Catherine JACOB
Les fichiers sont bien passés. Je n'ai que commencé ma lecture et en suis au chien, si je puis dire, peut-être serait-il mieux, alors, de le mentionner dans un titre que le chat.
Problème, je trouve le chien beaucoup moins inspirant, peut-être pas en philosophie, mais d'un point de vue poétique ou pictural, que le chat.
Apparemment, il faut aussi changer de casting au niveau des philosophes, Aristote virant Platon, que de bouleversement, et je n'en suis qu'au début !
Là aussi, ça pose à mon avis un problème pour le titre, entre monde flottant et caverne on pouvait dire monde incertain, mais j'entrevois un gros, gros souci pour mettre Aristote et le Japon ensemble.
Risque de pondre un titre technique à faire fuir les non spécialistes, et, de toute manière, vu la nouveauté de vos idées, de vous faire expulser par les spécialistes.
Les images, certes différentes d'une culture à l'autre mais tout de même qui s'imposent à chacun, il suffit de voir la polémique Doisneau ici, me semblent une piste à creuser, de même que la poésie.
Je me doute qu'en trouver correspondant au sujet voire à vos idées et attirant plutôt que hérissant différents publics est une gageure.
Le chat est un animal éveillant le sens esthétique de presque tous ceux qui en ont un tant soit peu la capacité, c'était une des raisons, pas la seule, du choix du sous-titre et de l'image.
Bon, le chien semblerait plus pertinent, finalement... Mais le chien n'est en général pas beau, et si par exception il se laisse voir, il rabat terriblement sur ce qui est le plus terre à terre, pour ne pas dire pire.
On se promène, on commence à se sentir en harmonie avec la nature que le clébard hurle comme une alarme de voiture parce qu'on passe, même assez loin, de son territoire. Et... mais je ne vais pas détailler ses inélégances.
Tandis qu'un chat recevant le soleil ou glissant entre les ombres vous donne en miniature la grâce du tigre en vous laissant en paix.
Il faudrait peut-être opter pour une autre solution, j'ai une vague idée, mais trop vague pour en parler.
Je ne vous en informe que parce que si je devais attendre d'avoir lu tout votre texte, y avoir réfléchi, fait des recherches sur titres et images sur ce que j'ai déjà lu, ou attendre d'avoir tout vu, ou faire les deux en simultané pour que l'un me distraie de l'autre et avec l'arrière-pensée que deux démarches se nourrissant l'une l'autre donne de nouvelles idées, vous pourriez attendre longtemps.
Enfin, c'était mon idée à la base, mais je ne m'engage à rien... Je n'aime pas ceux qui s'engagent et ne tiennent pas et autres gens du même genre.
Bref, je souhaite vraiment que vous puissiez trouver quelque moyen de faire passer vos idées.
J'ai souvent pensé qu'il n'avait pas suffi à Wagner d'être un génie, mais qu'il lui avait fallu être aussi un héros, et un manipulateur pour imposer son oeuvre. Que le novateur dans tous les domaines avait un caractère porté à autre chose qu'à être imbu d'un milieu, mais qu'il lui fallait pour s'imposer beaucoup de force ou de ruse, les deux étant un plus..
Ici chacun peut éventuellement trouver quelque encouragement voire des idées, les mauvaises font se féliciter de n'avoir pas trouvé si peu pertinents, les bonnes de s'épargner la peine de les récolter quand on en a d'autres à glaner.
Je pense que j’enverrai un commentaire de temps en temps.
Rédigé par : Noblejoué | 29 novembre 2019 à 17:01
@ Catherine JACOB
"Merci de me faire savoir si vous avez pu récupérer les deux fichiers pdf sans dommages."
Sans vouloir faire mon puriste technologique, si vous pouviez mettre à disposition ces pdf sans passer par OneDrive, cela n'en serait que mieux.
Si vous avez des critiques à adresser à l'académisme (ce qui me paraît souvent légitime...) je vous suggère d'utiliser Internet à cette fin. Je pense que vous n'êtes pas seule à vouloir donner des coups de pieds dans ce bouzin. L'union fait la force, et la philosophie est effectivement un domaine dans lequel les critiques culturelles légitimes peuvent avoir un impact certain.
Je vous encourage.
Rédigé par : F68.10 | 29 novembre 2019 à 12:27
@ Noblejoué | 28 novembre 2019 à 03:08
« Ce qui me fait penser à Entre Platon et le monde flottant, sous-titre Le chat demeure.
Pour illustration, il y a par exemple :
http://www.montmartre-secret.com/article-foujita-les-chats-91613841.html »
Je ne raffole pas des peintures de chats. En revanche j’aime bien celui de Geluck.
« Voyons, quelque chose comme, Entre Platon et le Japon, la découverte du monde par l'image. »
Hum ! Je suis trop loin de ces gens qui n’ont pas retenu cette proposition d’intervention adressée en Juil/août 2016 - cela dit je n’ai pas su lequel d’entre ces « experts » a déconseillé d’accepter ma proposition mais, aussi bizarre que cela puisse paraître s’agissant de science, de connaissance et de philosophie, ces gens qui ont désormais la main sur le « philosophique » japonais made in Europe aux notions ressassées à l’envi jusqu’à leur donner dans les triturations du langage une apparence de modernité et de nouveauté, ne sont pas curieux.
Cela étant, n’est-ce pas le cas de tous les convaincus d’avoir la vérité quel que soit le domaine ou la discipline ?
A toutes fins utiles, vous pouvez également jeter un œil sur cet ex. De l’examen d’une question de traduction qui donne un parfait exemple de ce qui ne saurait être remis en question !!
Mais, bon je suis en ce moment dans la lecture, sur le modèle ci-dessus, de la thèse de l'un d'entre eux et on verra bien...
Merci de me faire savoir si vous avez pu récupérer les deux fichiers pdf sans dommages.
Rédigé par : Catherine JACOB | 29 novembre 2019 à 09:44
@ Catherine JACOB
Malgré les Japonais et le fait que la philosophie soit certes très tributaire des traductions, je me refuse à croire qu'il ne vous reste rien à écrire, et d'autant que vous avez des théories bien à vous.
Voyons, quelque chose comme, Entre Platon et le Japon, la découverte du monde par l'image.
Ou d'un monde incertain, vu qu'entre le monde qui n'est pas des idées de Platon, et le monde flottant, on ne peut pas dire que le monde soit très sûr, solide.
Ou, Entre Platon et le monde flottant, peut-être sous-titre La possibilité des images.
Comment on peut dessiner des ombres fuyantes, en quelque sorte, ou comment les images illustrent l'incertain, ou donnent du corps, de la certitude au monde malgré le discours, ou tout ça, peu importe. Et des choses qui n'ont pas forcément grand-chose à voir avec ça, ou qui ont à voir, aucune importance non plus, dans vos théories, à mon avis le plus important est de faire passer le plus possible de choses intéressantes.
Quelle approche permet de le faire... Certains pensent que dans le cadeau, ce qui compte le plus est l'emballage, ce n'est pas mon avis, mais enfin, il est sûr que le titre compte énormément pour attirer le lecteur.
L'accent serait mis non sur la traduction d'une langue à l'autre, mais sur l'image vue ou non comme une langue, c'est votre problème, à traduire donc ou non, aussi, mais vous pourriez vous servir de votre documentation et de vos travaux comme base, sans parler de ce que vous avez écrit pour le blog comme base de vulgarisation de vos idées.
Les gens seraient sans doute attirés par les images, une grande part de notre cerveau sert à traiter l'image.
Qu'est-ce qui est texte et fait image ? Par exemple, le haïku. Vous pourriez en trouver ou en composer un pour le titre.
Peut-être avec une image pour rentrer en résonance.
Sôseki
« L’année s’en va
Le chat demeure
Sur mes genoux blotti »
Ce qui me fait penser à Entre Platon et le monde flottant, sous-titre Le chat demeure.
Pour illustration, il y a par exemple :
http://www.montmartre-secret.com/article-foujita-les-chats-91613841.html
Rédigé par : Noblejoué | 28 novembre 2019 à 03:08
@ Noblejoué | 26 novembre 2019 à 16:49
« Vous pourriez écrire un livre sur ce que la traduction apporte au monde en vous servant entre autres de votre vie. »
ça existe déjà en japonais, Il s’agit de 『翻訳としての人間―フロイト=ラカン精神分析の視座 単行本 – 1996/9/1』〓 « L’homme (l’humain) lui-même une traduction, considéré du point de vue de l'analyse lacano-freudienne ». Assez spécial, dira-t-on, à l’image de l’auteur lui-même, personnage légèrement piqué des hannetons, ajoutera-t-on pour rester soft.
Sinon, d’un point de vue philosophique on dira que l’histoire de la philosophie se confond quand même plus ou moins avec l’histoire de la traduction et, en ce qui me concerne, ayant fait des études de philo à Strasbourg avec des enseignants souvent spécialistes du romantisme allemand, la question de la traductibilité / respect du texte original a toujours été au cœur conceptuel de la recherche ainsi que la double question enrichissement / altération de l'original dans sa traduction.
Rédigé par : Catherine JACOB | 27 novembre 2019 à 19:30
@ Catherine JACOB
Vous pourriez écrire un livre sur ce que la traduction apporte au monde en vous servant entre autres de votre vie.
Que la traduction soit rencontre, nourrie de rencontres et favorisant la rencontre ne vient pas forcément à l'esprit de chacun, soit parce que le traducteur s'effaçant devant la traduction, on l'oublie, soit parce que capable de traduire soi-même, on a tellement intégré cette réalité qu'on en est blasé.
Cet oubli est, en un sens, dommage, et pas seulement pour l'ego des traducteurs, mais parce qu'il masque une aventure intellectuelle.
Il me semble qu'à une époque où on mentionne davantage les traducteurs, et le processus intellectuel de la recherche qu'autrefois, un livre sur la question aurait des chances d'être mieux reçu qu'on ne pourrait le croire au premier abord.
De plus, vous pourriez en profiter pour montrer comment votre connaissance de la langue japonaise vous dote des informations de première main, et ainsi avoir des idées novatrices sur la question.
Rien ne vous interdirait non plus d'évoquer des réalités d'autres pays par comparatisme culturel.
Comme notre époque adore les images que vous étudiez aussi, il me semble que vous auriez des chances supplémentaires de faire avancer vos vues.
Il se peut que vous ayez eu ce genre d'idées. Ou pas. Quand on est en pleine recherche sans parler de l'évocation de souvenir, on peut ne pas avoir la distance pour percevoir une opportunité.
Il y a certes le risque de mal distinguer, de loin, et d'imaginer des voies qui ne seraient que replis du terrain, il se peut aussi que vous y ayez pensé depuis longtemps, dans les deux cas...
...je risque le ridicule.
L'échec est par définition toujours ridicule.
Mais d'un autre côté, s'il y a la moindre chance de contribuer à ce que la lumière ne reste pas sous le relatif boisseau que constitue le fait de ne pas voir des idées innovantes aussi répandues qu'il serait souhaitable, n'est-il pas préférable d'en faire part ?
Rédigé par : Noblejoué | 26 novembre 2019 à 16:49
Une remarque que je ne peux pas ne pas faire pour l'instant, c'est à propos de l'illumination dont vous fait part J.-P. Jackson concernant les films d'Ozu qu'il trouvait extrêmement ennuyeux et dont il a découvert qu'il y avait un sens profond sous ce qui provoquait chez lui l'ennui, grâce à la traductrice des sous-titres de ces films qu'est Catherine Cado.
En particulier à propos du dialogue des époux dans le premier film en couleur de Ozu, Fleurs d'équinoxe (彼岸花, Higanbana), d'après Lycoris radiata, une liliacée de la famille des Amaryllis qui fleurit à l'automne et qui dans notre langage des Fleurs symbolise la mort, toutes les parties de la fleur étant toxiques et notamment son oignon. C'est à peu près à 27'.
Dans HIGAN-BANA, Hana (花) désigne une fleur, un végétal et HIGAN traduit le sanscrit Pāramitā ainsi que sous HIGAN-E (彼岸会), le fait de se recueillir deux fois par an, à l’équinoxe donc de printemps et d’automne, sur les tombes et de se rendre aux temples et sanctuaires.
Dans la terminologie bouddhiste, cela renvoie à la mer ou au fleuve comme métaphore des incertitudes de la vie et de la mort ainsi qu’à l’état d’esprit propice à atteindre « l’autre-rive : HIGAN» →l’Illumination (SATORI). Il existe un très beau texte sur le « passage/seuil » qui conduit à l’autre-rive qui rappelle le Sidh de la mythologie celtique dont le sens est « la paix », par ex. et pourquoi pas, la paix qu’offre le silence, qui n’est pas du « lourd silence » mais du silence paisible et tranquille. La période de Samain (nouvel an des Celtes, vers le 1er novembre et Halloween des langues gaéliques) est propice à l’ouverture du Sidh, cette même période que le HIGAN-E (彼岸会) ci-dessus évoqué.
Chez les anciens Grecs et Romains on peut penser au poète-chamane Orphée et à son épouse Eurydice ainsi qu'aux œuvres musicales inspirées comme ce magnifique passage de Gluck.
Le commentaire du film indique "L'émotion surgit aussi quand on ne l'attend pas. Ainsi de cette curieuse scène de "Fleurs d'équinoxe", apparemment sans aucun lien avec le reste du film. Hirayama et ses anciens amis d'école se sont réunis pour un dîner. Et Mikami, poussé par les autres, se met à réciter (psalmodier serait plus juste) un poème « basé sur le poème d'adieu d'un chef militaire du XIVe siècle Masatsura Kunosoki (楠木 正行) » tué à la bataille de Shijōnawate en février 1348 à l'âge de vingt-deux ans:
« J'ai le sentiment
que je ne reviendrai pas,
aussi parmi les noms
de ceux qui meurent sous les flèches
j'inscris le mien. »
Et donc le silence qui a tant ennuyé J.-P. Jackson peut avoir également été, ce silence, définitif. Maintenant, dans le langage des fleurs japonais, l’amaryllis qui symbolise globalement la bienveillance, voit sa symbolique varier en fonction de sa couleur qui est susceptible d'être multiple.
Sinon, Ozu est surtout réputé pour ses plans au ras du sol, à l'image de la pièce japonaise dans laquelle on est assis ainsi que pour ses dialogues en points de suspension, ai-je envie de dire.
J"ai rencontré, professionnellement, Catherine Cado à deux reprises. Je savais que si elle n'était pas présente parmi les interprètes, Kurozawa, et Dieu seul sait pourquoi, ne faisait pas l'honneur de sa présence, mais j'ignorais, ou je n'avais pas pris garde, qu'elle avait traduit les sous-titres des films d'Ozu.
Cela dit, nous avons été en concurrence pour le Coq d'Or qui a été monté à Paris (avec elle comme interprète du japonais) et à Nancy (avec moi-même comme interprète du japonais), et c'est Nancy qui avait été choisi par le Japon pour y être repris.
Vu que cela avait apparemment dérangé beaucoup de monde, il a été tranché que ce ne serait ni le Châtelet, ni l'Opéra-Théâtre de Nancy.
L'anecdote rapportée par J.P Jackson m'a encore touchée sur un autre plan, car elle a également été chantée par le poète latin Virgile que j'avais repris dans mon mémoire de maîtrise de philo, lequel a été rédigé à une époque où le Japon était très loin d'entrer dans mes projets et où je n'avais encore jamais vu aucun film d'Ozu, bien que Higanbana soit sorti en 1958, une époque où je n'étais encore qu'une toute toute petite fille.
Rédigé par : Catherine JACOB | 26 novembre 2019 à 10:14
@ Robert Marchenoir
"Vous ne sourcez pas vos assertions, au contraire de ce que vous dites. Vous ne faites pas d'assertions du tout."
Effectivement. Je ne connais pas ce débat assez bien. J'ai donc sourcé l'argumentaire contre lequel je voulais jauger votre position. Je ne m'en cache pas.
"Vous dites : vous racontez n'importe quoi, la preuve : y'a des gens qui disent des trucs sur Internet, yzon raison, allez-y voir et prouvez-moi qu'ils ont tort."
Non. Absolument pas. Je recherche des argumentaires critiques de votre position, tout comme je recherche des argumentaires critiques de mes positions.
"Votre dernier commentaire n'a strictement aucun sens par lui-même. il ne tient pas debout. Vous n'y dites rien. Vous faites des allusions, vous suggérez des choses, vous insinuez que la vérité se trouve dans votre fameux "lien""
Je n'ai fait rien de tout cela. Vous délirez. J'ai opposé un argumentaire au vôtre pour voir où le bât blessait ; soit dans l'un, soit dans l'autre. Le b.a.-ba.
"Voilà. Vous ne dites rien, vous ne prenez aucune responsabilité, mais vous vous permettez tout de même de dénigrer les écrits d'autrui, parce que, hein, "quand je vois des assertions du genre Hitler = Staline, la moindre des choses est de manifester ma circonspection"."
Il me semble factuel d'affirmer que votre position n'est pas exactement consensuelle. Je la confronte à une position qui me semble plus consensuelle. (J'ai l'impression de me répéter...)
"La moindre des choses. C'est pas politiquement correct, de dire des choses pareilles. Le communisme, c'est bien, par définition."
Je défends Macron et le communisme ? "En même temps" ? Vous vous rendez compte de ce que vous affirmez ? Et quand je travaillais en tant que gestionnaire du risque financier d'une entreprise financière, j'étais infiltré ? C'est ça ?
Vous m'en apprenez des choses... Je mourrai moins idiot comme cela. Merci.
"C"est aux autres de prouver que ce n'est pas bien. Vous, vous vous contentez de faire le flic intellectuel. De contrôler les identités des suspects."
Vous faites absolument ce que voulez. Vous défendez vos assertions, ou pas. Mais hors de question de ma part de bêler dans le même sens que mes interlocuteurs. Jamais. Par principe.
Et si vous vous sentez surveillé, je vous conseille l'amisulpride. Avec une ordonnance délivrée par un médecin compétent, bien évidemment.
"C'est la même méthode malhonnête que vous avez employée avec votre "lien" consacré aux bisbilles entre communistes enragés grecs et communistes enragés britanniques, qui était censé réfuter mes critiques contre les Gilets jaunes, alléguant une manipulation des Black blocs par le gouvernement."
Sophisme de l'homme de paille. Je vous ai déjà expliqué que ce n'était pas ma position. Vous n'écoutez que vous-même, ou vous écoutez aussi autrui ? A vous de choisir.
"A ceci près que cet article interminable, et sans rapport aucun avec le sujet, ne parlait même pas des Black blocs !"
Il était interminable, et effectivement ce type de procès en hérésie est particulièrement pénible à lire. J'en conviens.
"Mais vous ne vous sentez pas obligé, une seule seconde, de commencer par nous expliquer en quoi les faits exposés dans l'article accréditent votre thèse. Et d'ailleurs, vous ne vous sentez même pas obligé de nous expliquer quelle est votre thèse, si tant est que vous en ayez une."
Et bien effectivement, je n'en ai pas vraiment. Je cherche à comprendre un peu comment ces gens fonctionnent, de temps en temps. Et le Aufhebengate m'avait à l'époque frappé comme un gros délire interne à cette mouvance. Je n'y avais pas beaucoup pensé, jusqu'à ce que votre commentaire le rappelle à ma mémoire.
Ma thèse se résumerait à ce que ces deux structures (black blocs et police) cherchent à s'influencer mutuellement et à s'infiltrer mutuellement. Et il ne me paraît pas impossible que l'occasion fasse le larron, et que les gouvernements voient un intérêt occasionnel à ne pas poursuivre les casseurs de temps à autre.
A Portland, en Oregon, c'est encore plus frappant. Avec une police aux abonnés absents et une candidate à la mairie qui soutient ouvertement les antifas. "Antifa Mayor", se présente-t-elle...
Je ne comprends pas non plus l'indolence de la police envers les encapuchonnés lors de ce procès en cour d'assises. Il faudrait qu'on m'explique ce type de situation un peu en détail. C'est normal, ou c'est juste moi qui suis particulièrement intolérant envers ce type de comportement ?
https://www.dailymotion.com/video/x6u2ijf
"Vous insinuez, vous distillez le doute, vous nous la jouez au grand professeur super-savant avec des références en béton qui morigène tout le monde, et dès qu'on gratte un peu, il s'avère que vous êtes un pipoteur de première."
Je n'ai jamais prétendu en savoir plus que vous sur certains sujets. La Seconde Guerre mondiale, c'est votre rayon, apparemment. J'en ai d'autres.
"Et quand vous êtes pris en flagrant délit, quand il s'avère que votre "lien" interminable ne mentionne même pas les Black Blocs, vous vous en tirez avec une pirouette hautaine, en assurant que les Gilets jaunes ne vous intéressent pas."
Je m'en fiche pas mal, oui. Seule la revendication du référendum d'initiative "citoyenne" m'intéresse chez eux.
Les Black blocs, quant à eux, pour autant que j'en sache, sont des regroupements assez informels. Donc, quand on parle gauche ultraradicale et black blocs, j'ai du mal à faire la différence fondamentalement. Et le Aufhebengate avait trait aux techniques de gestion policière des manifestations, et notamment des cortèges de tête. Là où sont les Black blocs.
"Sous des dehors lettrés, vous employez exactement les mêmes méthodes que les complotistes qui s'acharnent à jeter le doute sur les faits les plus établis."
Oh ! s'il vous plaît... pas de cela avec moi. Vous cherchiez une "preuve". J'ai eu la délicatesse de vous soumettre le peu que j'avais. Et maintenant, vous venez pleurez parce que vous vous sentez persécuté par des complotistes ? Rejoignez Conspiracy Watch si cela vous chante, mais de grâce, épargnez-moi vos jérémiades.
"Votre conception du "débat" est une forme particulièrement recherchée de trollage, que je n'ai pas l'intention d'alimenter. Je connais ces méthodes de déstabilisation par cœur."
Je prends cela pour un compliment. C'est vrai que je me suis beaucoup exercé à "truander" la littérature scientifique face au corps médical (mais je n'avais pas vraiment le choix). Je suis heureux d'apprendre que j'ai de beaux restes.
Mais n'hésitez pas à m'indiquer l'adresse à laquelle je dois m'adresser pour réclamer mes trente deniers en remerciement de mon entreprise de déstabilisation. Parce que je ne suis pas vraiment au courant de qui est mon commanditaire.
Rédigé par : F68.10 | 21 novembre 2019 à 04:04
@ F68.10 | 20 novembre 2019 à 11:47
"Je ne vois pas en quoi l'usage que je fais [des liens] est incorrect. Que cela vous déplaise, je le conçois, mais ce n'est pas incorrect pour autant. C'est effectivement une habitude de chez moi de sourcer mes assertions, et par les temps qui courent, ce n'est pas du luxe."
Je viens pourtant de vous l'expliquer. Comme vous ne comprenez pas, je vais être plus direct. Votre méthode est à la fois malpolie et malhonnête. Vous ne sourcez pas vos assertions, au contraire de ce que vous dites. Vous ne faites pas d'assertions du tout. Vous dites : vous racontez n'importe quoi, la preuve : y'a des gens qui disent des trucs sur Internet, yzon raison, allez-y voir et prouvez-moi qu'ils ont tort.
Votre dernier commentaire n'a strictement aucun sens par lui-même. il ne tient pas debout. Vous n'y dites rien. Vous faites des allusions, vous suggérez des choses, vous insinuez que la vérité se trouve dans votre fameux "lien" -- mais simultanément vous vous en lavez les mains : "ce n'est pas pour autant que la personne qui référence le lien est en accord avec l'intégralité de l'argumentaire."
Voilà. Vous ne dites rien, vous ne prenez aucune responsabilité, mais vous vous permettez tout de même de dénigrer les écrits d'autrui, parce que, hein, "quand je vois des assertions du genre Hitler = Staline, la moindre des choses est de manifester ma circonspection".
La moindre des choses. C'est pas politiquement correct, de dire des choses pareilles. Le communisme, c'est bien, par définition. C'est aux autres de prouver que ce n'est pas bien. Vous, vous vous contentez de faire le flic intellectuel. De contrôler les identités des suspects.
C'est la même méthode malhonnête que vous avez employée avec votre "lien" consacré aux bisbilles entre communistes enragés grecs et communistes enragés britanniques, qui était censé réfuter mes critiques contre les Gilets jaunes, alléguant une manipulation des Black blocs par le gouvernement.
A ceci près que cet article interminable, et sans rapport aucun avec le sujet, ne parlait même pas des Black blocs ! Mais vous ne vous sentez pas obligé, une seule seconde, de commencer par nous expliquer en quoi les faits exposés dans l'article accréditent votre thèse. Et d'ailleurs, vous ne vous sentez même pas obligé de nous expliquer quelle est votre thèse, si tant est que vous en ayez une.
Vous insinuez, vous distillez le doute, vous nous la jouez au grand professeur super-savant avec des références en béton qui morigène tout le monde, et dès qu'on gratte un peu, il s'avère que vous êtes un pipoteur de première.
Et quand vous êtes pris en flagrant délit, quand il s'avère que votre "lien" interminable ne mentionne même pas les Black Blocs, vous vous en tirez avec une pirouette hautaine, en assurant que les Gilets jaunes ne vous intéressent pas.
Sous des dehors lettrés, vous employez exactement les mêmes méthodes que les complotistes qui s'acharnent à jeter le doute sur les faits les plus établis. Votre conception du "débat" est une forme particulièrement recherchée de trollage, que je n'ai pas l'intention d'alimenter. Je connais ces méthodes de déstabilisation par cœur.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 21 novembre 2019 à 02:24
@ Trekker 20 novembre 2019 13:52
Encore une fois, comme souvent, on oublie de contextualiser.
Ce que vous appelez le racisme anti-slave est une qualification impropre : il existe depuis le Saint-Empire germanique un contentieux entre les Teutons et les Slaves. Un antagonisme quasi irréductible. Qui a trouvé son paroxysme dans l'extrême violence du front de l'Est durant cette guerre. Et souvent des deux côtés.
Ne mettons pas du "racisme" partout. Vous savez que les guerres exacerbent les antagonismes. Le front de l'Est a réveillé des fureurs qui ont duré des siècles.
Pour avoir beaucoup lu sur la Seconde Guerre mondiale, grâce à un professeur d'histoire exceptionnel, je maintiens que la Wehrmacht, dans son ensemble, c'est-à-dire des simples soldats à la haute hiérarchie, n'était pas imprégnée tel que vous l'écrivez d'un nazisme furieux. Un antisémitisme sociétal qui était aussi, par exemple, celui de la France à la même époque.
En France, comme dans d'autres pays occidentaux, la Wehrmacht n'a pas eu une attitude "d'extrême humanisme" : simplement les armées allemandes n'ont pas rencontré de fortes résistances comme à l'Est. Ceci explique cela. Souvenez-vous de nos centaines de milliers de prisonniers dès les premiers mois de la guerre.
Je fais aussi miennes quelques-unes des remarques de Robert Marchenoir (20/11/2019 17:57).
Difficulté de juger sereinement des événements si épouvantables.
Cordialement.
Rédigé par : boureau | 20 novembre 2019 à 20:24
@ Trekker | 20 novembre 2019 à 00:22
Vous avez complètement tort. Vous prétendez que le communisme et le nazisme ont été aussi sanglants l'un que l'autre. Le communisme a fait largement plus de morts que le nazisme, et il continue d'en faire. Timothy Snyder estime que l'Allemagne nazie a tué 11 millions de civils. Le communisme a fait 100 millions de morts, selon l'ouvrage même de Stéphane Courtois que vous citez imprudemment.
Le nazisme a duré douze ans, ce qui est un clin d'œil dans l'histoire de l'humanité. Le nazisme a été complètement éradiqué. Les seuls "néo-nazis" qui subsistent aujourd'hui sont des extrémistes d'opérette, en nombre infinitésimal et largement inoffensifs. Le communisme dure depuis 170 ans maintenant, et il continue de faire d'effroyables dégâts à travers le monde.
Vous faites du "name-dropping" en trahissant vos sources. Vous prétendez que les nazis étaient uniquement mus par le racisme anti-juif et anti-slave, tandis que les Soviétiques ne se battaient que contre des régimes politiques. C'est parfaitement faux sur les deux points.
Vous passez complètement sous silence la dimension anti-capitaliste, anti-libérale et anti-démocratique de l'hitlérisme, que j'ai soulignée dans mon exposé. L'antisémitisme nazi n'est pas seulement une obsession raciale (ce qu'il est assurément) : le Juif, pour le nazi comme pour le communiste, pour Hitler comme pour Marx, c'est une métaphore du capitaliste, qui opprime et pervertit le monde entier au moyen de la finance. C'est le petit nombre qui empoisonne la vie du plus grand nombre.
Il y a une logique dans la folie raciste d'Hitler. Je comprends que cette logique dérange ceux qui entretiennent encore des complaisances pour le communisme et l'URSS, car c'est aussi la logique communiste. Et c'est ce qu'il convient de dissimuler. Mais elle existe. Elle est flagrante.
Hitler a justifié sont projet d'attaque-suicide contre les gratte-ciel de Manhattan, qui préfigurait le 11-Septembre de façon saisissante, dans pratiquement les mêmes termes utilisés par les islamistes et les gauchistes aujourd'hui : il s'agissait de châtier le cœur maléfique de la finance juive internationale.
La haine spécifique d'Hitler contre l'Angleterre et les États-Unis reflète exactement la haine française contemporaine contre "les Anglo-Saxons", d'origine nettement communiste. Elle a les mêmes raisons : la haine du libéralisme.
Et puis vous passez complètement sous silence les motivations proprement militaires et impérialistes d'Hitler. Sa logique était, en grande partie, une logique de conquête. Si sa motivation exclusive était de se débarrasser des Juifs, pourquoi a-t-il entrepris de conquérir l'Europe centrale, laquelle était le cœur du judaïsme à son époque, avec des minorités extrêmement importantes, tandis que les Juifs d'Allemagne étaient en proportion infinitésimale ?
Vous passez complètement sous silence les motivations économiques d'Hitler. Son militarisme était le fruit direct de conceptions économiques dépassées : primauté du territoire et de sa superficie sur le commerce et sur la productivité, primauté de l'agriculture sur l'industrie (le nazisme était avant tout une idéologie agrarienne : il s'agissait de fournir des terres aux paysans, et la seule façon de les rendre plus prospères était de s'emparer des terres d'autrui), religion de l'auto-suffisance, culte des matières premières, économie du pillage, et dirigisme extrême, bien entendu.
Hitler a passé son temps à expliquer aux grands patrons que, s'ils n'étaient pas capables de fournir les résultats (extravagants) qu'il exigeait, eh bien, ils seraient nationalisés, comme en Union soviétique.
Le développement de l'industrie sous Hitler avait pour but exclusif l'économie de guerre. Son essor fut un bénéfice collatéral. Les héros nazis étaient les paysans, et non les chefs d'entreprise. (Si cela vous rappelle un pays contemporain en forme d'hexagone...)
L'archaïsme des conceptions économiques nazies se reflète aussi dans son recours massif, planifié et meurtrier à l'esclavage : le travail servile, par millions et jusqu'à la mort, était un rouage essentiel de l'entreprise hitlérienne. Comme il fut un rouage essentiel de l'entreprise soviétique, puis, plus tard, chinoise, cambodgienne... C'est un singulier aveuglement, de votre part, que de refuser de voir cette similitude pourtant manifeste.
D'un autre côté, votre portrait des Soviétiques en politologues distingués, qui avaient juste des différends intellectuels avec le capitalisme et la monarchie, est parfaitement grotesque.
La composante génocidaire du régime soviétique, sur des bases explicitement ethniques (on dirait, aujourd'hui, racistes), est massive, amplement documentée et incontestable. Il suffisait d'être, ou même de paraître, d'être vaguement apparenté à un Polonais, un Allemand, un Tchétchène, un Estonien, un Coréen, un Roumain, un Tatar, un Finnois et j'en passe, pour être déporté, laissé pour mort voire purement et simplement exécuté.
Et ne parlons pas des Juifs. Votre tableautin complètement imaginaire passe complètement sous silence l'antisémitisme virulent des Soviétiques, lequel a repris et amplifié l'antisémitisme russe traditionnel. Y compris pendant la Seconde Guerre mondiale, où les Soviétiques ont souvent laissé faire, voire pratiqué la persécution des Juifs, malgré la façade officielle d'hostilité à l'antisémitisme.
De façon plus sournoise, votre analyse se concentre sur les motivations idéologiques, et minimise les méthodes (tout en assurant que les Soviétiques n'utilisaient pas les mêmes procédés que les nazis, malgré toutes les preuves que j'ai fournies du contraire). C'est le cœur de l'excusisme communiste : les intentions étaient bonnes, c'est la réalisation qui a foiré. C'est une autre manière de justifier la conviction communiste, comme la conviction nazie, que la fin justifie les moyens.
Or, lorsque les méthodes sont celles d'une barbarie généralisée et massive, elles deviennent, bien évidemment, la motivation elle-même. C'est ce qui est présent, en filigrane, dans l'analyse de Jean-Pierre Jackson ici. On ne peut plus, deux siècle et davantage après 1792, continuer à plaider "l'erreur" et les "bonnes intentions".
Vos propos témoignent de l'imprégnation des esprits français par la propagande soviétique, communiste et aujourd'hui poutiniste, malgré les faits établis par l'histoire.
Ils témoignent aussi, de façon plus souterraine, de la nazification des mentalités contemporaines. Tout le monde se dit anti-nazi (sauf quelques aimables originaux), mais dans la réalité des choses, Hitler a gagné sur plus d'un point. Ne serait-ce que par son obsession de la race, qui se retrouve aussi bien chez les "anti-racistes" que chez les Gilets jaunes (50 % d'antisémites).
Rédigé par : Robert Marchenoir | 20 novembre 2019 à 17:57
@ boureau | 20 novembre 2019 à 12:03
"La majorité du personnel de la Wehrmacht - armée de métier - avait une seule obsession : la guerre. Il avait été formé pour cela. Il y a déployé la plus grande violence notamment lors des combats à l'Est. Une violence extrême. Qui pouvait penser à une extermination"
Désolé de vous contredire, vos propos reprennent les mensonges colportés entre 1950-1980 par quasi tous les officier supérieurs de la Wehrmacht : celle-ci n’ayant commis que des bavures, et tous les crimes de masse sur le front de l’Est le furent par les Einsatzgruppen ainsi que par la SS !
Comme Robert Marchenoir lisez donc : Barbarossa, 1941 La guerre absolue - éditions Passés/Composés. En plus de 900 pages ses auteurs font litière de cette légende, la Wehrmacht fit quasi autant de morts civils soviétiques (y compris les juifs), que les Einsatzgruppen et SS. Les maréchaux et officiers de la Wehrmacht, hors rarissimes exceptions, furent à l’initiative de nombre d’ordres criminogènes. Certes devant l’ampleur de la tâche, ils sous-traitèrent parfois ses exécutions aux Einsatzgruppen ou SS !
D’ailleurs c'était logique, ses officiers supérieurs et subalternes étaient imprégnés du même racisme antislave - antisémitisme, que les unités dépendant du RSHA. A cela s’ajoutait une tradition militaire allemande de violence à l’encontre des populations civiles, celle-ci ayant été mise en oeuvre lors de sa colonisation en Afrique : comparativement les armées françaises coloniales faisaient preuve d’une grande retenue.
La Wehrmacht dans l’Union soviétique, mais ce fut similaire en Pologne et Yougoslavie, ne faisait que transposer ses méthodes coloniales. De plus elle était encore plus motivée par l’idéologie raciste (antislave - antisémitisme) qui l’imprégnait.
En Europe et en France plus particulièrement, la Wehrmacht fut comparativement d’un « extrême humanisme ». Cette comparaison employée par J.M. le Pen fit scandale chez nous, mais au regard de l’Histoire elle était fort justifiée.
Rédigé par : Trekker | 20 novembre 2019 à 16:52
@ Achille | 16 novembre 2019 à 09:16
Mes parents étaient aussi enseignants et ne sont jamais tombés dans ce délire gauchiste. Lui il lui a fallu un paquet d'années pour se rendre compte de l'escroquerie intellectuelle... Benoîtement il nous dit que non finalement et fait reset...
Rédigé par : hameau dans les nuages | 20 novembre 2019 à 14:30
@ Trekker 20 novembre 2019 00:22
"Pour faire simple : les nazis y compris la Wehrmacht étaient avant tout obsédés par les juifs..."
Là, vous faites vraiment très simple ! Trop simple !
Si l'extermination des Juifs était une dominante chez les nazis, en n'oubliant pas la supériorité aryenne globale, ce n'était pas le cas de la Wehrmacht.
La majorité du personnel de la Wehrmacht - armée de métier - avait une seule obsession : la guerre. Il avait été formé pour cela. Il y a déployé la plus grande violence notamment lors des combats à l'Est. Une violence extrême. Qui pouvait penser à une extermination.
Ce sont, en général, les unités Einsatzgruppen (qui dépendaient du RSHA Office central de la sécurité du Reich : Reichssicherheitshauptamt) qui ont procédé à l'extermination des juifs et des opposants politiques des pays conquis.
Je ne veux pas absoudre la Wehrmacht, mais je ne suis pas d'accord pour faire croire que tout un peuple était nazi. Ce qui est faux.
Cordialement.
Rédigé par : boureau | 20 novembre 2019 à 12:03
@ Robert Marchenoir
"...commençons par un point de méthode : je n'irai pas lire votre lien, parce que l'usage que vous en faites est tout à fait incorrect. Je l'ai fait la dernière fois, mais je vois que cela devient une habitude, chez vous."
Je ne vois pas en quoi l'usage que j'en fais est incorrect. Que cela vous déplaise, je le conçois, mais ce n'est pas incorrect pour autant. C'est effectivement une habitude de chez moi de sourcer mes assertions, et par les temps qui courent, ce n'est pas du luxe.
"Un lien sert à donner une source pour étayer quelque chose que l'on dit, ou à offrir des détails supplémentaires : il ne peut pas remplacer l'argumentation."
Si un lien référence un argumentaire, il est assez clair que cela peut remplacer l'argumentation. Ce n'est pas pour autant que la personne qui référence le lien est en accord avec l'intégralité de l'argumentaire. Cela me paraît être une constatation assez élémentaire.
"Je discute avec des gens, pas avec RationalWiki. Je me suis donné la peine de répondre en profondeur à une question assez désinvolte de votre part, que vous n'avez pas jugé utile de développer au-delà d'une ligne."
Quand je vois des assertions du genre Hitler = Staline, la moindre des choses est de manifester ma circonspection. Quant à vous dire avec qui débattre, ce n'est pas mon rôle. Si j'ai choisi de me fader Elusen sur le billet de Adèle Haenel, c'est une action dont les motivations ne regardent que moi. De même, vous avez le choix de décider de débattre avec moi. Ou pas.
Et je vous remercie d'avoir pris la peine de me faire part de votre argumentation détaillée. Effectivement, je me suis souvent demandé pourquoi les gens attachaient de l'importance à ce parallèle entre nazis et communistes. Je le sais un peu mieux maintenant. Si vous souhaitez couper court à la conversation et me laisser sur ma faim, c'est votre choix.
"La moindre des choses, de votre part, serait (si vous voulez poursuivre) que vous répondiez à mes propos avec le même soin que j'ai pris à vous répondre. Au lieu de cela, vous me jetez un lien à la figure, que je suis sommé d'aller lire, et qui est censé vous épargner la fatigue d'articuler vous-même votre pensée ; tandis que vous croyez utile de préciser que "vous n'allez pas traiter tous les autres points"."
Effectivement. Le seul point qui m'intéresse pour l'instant est d'évaluer en quoi ce parallèle entre nazis et communistes relève de points factuels sur l'histoire, ou plutôt de différences de perspective sur les enjeux de cette époque. Et en quoi cela informe les débats actuels. Ni plus, ni moins. Je ne traite donc que cela, et je ne vois pas en quoi je devrais m'en sentir coupable.
"Internet offre des facilités, mais cela ne dispense pas d'un minimum de courtoisie et de rigueur intellectuelle."
Internet offre des facilités, et nous serions idiots de ne pas les utiliser. Cela permet en effet d'accroître la rigueur du débat d'idées, si on le souhaite.
Quant à la courtoisie, je me permets la réflexion suivante: les gens qui sont déterminés à se sentir offensés n'ont que marginalement besoin d'autrui pour cela.
Voilà pour les points de méthode.
Rédigé par : F68.10 | 20 novembre 2019 à 11:47
@ F68.10 | 19 novembre 2019 à 18:22
Commençons par un point de méthode : je n'irai pas lire votre lien, parce que l'usage que vous en faites est tout à fait incorrect. Je l'ai fait la dernière fois, mais je vois que cela devient une habitude, chez vous.
Un lien sert à donner une source pour étayer quelque chose que l'on dit, ou à offrir des détails supplémentaires : il ne peut pas remplacer l'argumentation.
Je discute avec des gens, pas avec RationalWiki. Je me suis donné la peine de répondre en profondeur à une question assez désinvolte de votre part, que vous n'avez pas jugé utile de développer au-delà d'une ligne.
La moindre des choses, de votre part, serait (si vous voulez poursuivre) que vous répondiez à mes propos avec le même soin que j'ai pris à vous répondre. Au lieu de cela, vous me jetez un lien à la figure, que je suis sommé d'aller lire, et qui est censé vous épargner la fatigue d'articuler vous-même votre pensée ; tandis que vous croyez utile de préciser que "vous n'allez pas traiter tous les autres points".
Internet offre des facilités, mais cela ne dispense pas d'un minimum de courtoisie et de rigueur intellectuelle.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 20 novembre 2019 à 08:27
@ Robert Marchenoir | 19 novembre 2019 à 14:23
"Les nazis et les communistes n'étaient pas différents : c'étaient des frères ennemis, d'autant plus hostiles les uns envers les autres qu'ils partageaient les mêmes convictions. Et les mêmes méthodes. Leur lutte n'avait pas pour but de faire triompher des idées contradictoires. Elle avait pour but de faire triompher celui des deux camps qui mettrait en pratique les mêmes convictions."
Avant de vous livrer à de telles approximations, vous feriez bien de lire le dernier ouvrage de Jean Lopez et Lasha Otkhmezuri : Barbarossa 1941 La guerre absolue. Ce livre datant de fin août 2019, paru aux éditions Passés/Composés, a été salué par toute la critique, du Figaro à L’Obs en passant par Le Monde.
Ses auteurs comptent actuellement parmi les meilleurs spécialistes de l’histoire allemande-soviétique entre 1920-1945, et notamment en matière militaire. Ils ont déjà publié en 2016 une monographie sur Joukov qui fut saluée par l’ensemble de la critique et traduite dans plus de 25 langues et notamment aux USA.
Bien que quasiment aussi sanglant, ces deux régimes-idéologies (nazisme et soviétisme) n’étaient pas mus par les même convictions et modes de répression. Pour faire simple: les nazis et y compris la Wehrmacht, étaient avant tout obsédés par les juifs et donc l’antisémitisme: la Shoah par balles et après par chambres à gaz fut son aboutissement. Quasi à égalité le racisme antislave était leur autre obsession: seul un tiers des Russes les moins instruits devaient survivre, et être voués à devenir les esclaves des futurs colons allemands.
Quant aux Soviétiques leur hantise étaient tous les régimes non communistes : capitalistes, royalistes, fascistes, etc. et bien sûr nazisme. Leur autre hantise c’était la trahison de leurs officiers notamment supérieurs, de tous leurs décideurs économiques (grands, subalternes et petits) ainsi que des diverses populations.
Résultat, même si ces régimes firent environ en volume le même nombre de morts, et notamment entre 1941-45, chacun d’eux massacrait en priorité des catégories différentes de populations : les nazis pratiquèrent avant tout des massacres sur une base ethnique (y compris les juifs), et les Soviétiques usèrent eux d’une forme de darwinisme social : dixit Stéphane Courtois.
Rédigé par : Trekker | 20 novembre 2019 à 00:22
@ Robert Marchenoir
Donc, si je vous comprends bien, vous n'êtes pas intégralement en train de nier l'histoire telle qu'elle peut être présentée ici:
https://rationalwiki.org/wiki/Hitler_and_socialism
J'imagine que vous pouvez être en désaccord sur le ton, mais les faits présentés ne sont pas vraiment le fond du problème. C'est ça ?
Le fond du problème est plutôt que vous ne vous placez pas dans la dispute entre nazisme et communisme, mais que vous vous placez dans le cadre du point de vue des libéraux antitotalitaires de l'époque. Et que de ce point de vue, les nazis et les communistes partageaient une commune détestation du libéralisme politique et pas seulement économique.
Vous ne niez pas que le nazisme ait été un régime pro-business et hostile au communisme, mais vous voyez cela comme les deux faces d'une même pièce: le nazisme étant un totalitarisme économique qui pragmatiquement s'appuyait sur les réseaux économiques de l'époque, alors que les Soviets était simplement des totalitaires économiques pratiquant de la table rase. C'est un peu kif-kif, en somme ? (Je ne vais pas traiter tous les autres points...)
En gros, vous les voyez comme les frères siamois fossoyeurs de la démocratie libérale, si j'ai bien compris.
La nuit des longs couteaux ne représente pas pour vous une coupure assez nette entre nazisme et communisme ? C'était un jeu de dupes depuis le début avec pour enjeu la manipulation mentale des "masses" ?
Rédigé par : F68.10 | 19 novembre 2019 à 18:22
@ Tipaza | 19 novembre 2019 à 09:30
"J'ai bien apprécié votre commentaire. Vous me direz que ça vous est égal..."
Mais pas du tout, je vous en remercie.
"Mais surtout je voulais vous remercier du lien concernant le Williamson College, que je me suis empressé d'envoyer à des amis au Texas qui ont un ado un peu à la dérive."
Si vos amis américains sont un peu socialistes sur les bords (et même dans le cas contraire), ne manquez pas de leur envoyer le lien du City Journal qui publie un reportage sur cette université (et pas seulement le lien de l'établissement). Un site libéral de référence, dont les enquêtes particulièrement approfondies permettent d'ouvrir bien des yeux...
______
@ F68.10 | 19 novembre 2019 à 01:27
"Adolf socialiste. Vous poussez pas un petit peu le bouchon, tout de même ?"
Je vois. Petit rappel, donc : nazi est l'abréviation de national-socialiste. Le parti d'Adolf Hitler s'appelait Nationalsozialistische Deutsche Arbeiterpartei, ce qui signifie Parti national-socialiste allemand des travailleurs.
C'est la propagande soviétique, prolongée jusqu'à ce jour par la propagande poutinienne, qui a imposé l'appellation de "fasciste" pour qualifier les nazis, afin de faire oublier qu'ils étaient, eux aussi, des socialistes. D'ailleurs, même le fascisme au sens strict, celui de Mussolini, était socialiste. Mussolini a commencé par diriger un journal marxiste.
Les nazis et les communistes n'étaient pas différents : c'étaient des frères ennemis, d'autant plus hostiles les uns envers les autres qu'ils partageaient les mêmes convictions. Et les mêmes méthodes. Leur lutte n'avait pas pour but de faire triompher des idées contradictoires. Elle avait pour but de faire triompher celui des deux camps qui mettrait en pratique les mêmes convictions.
Le fait que l'impérialisme russe se soit opposé, en l'occurrence, à l'impérialisme allemand ne doit pas dissimuler que les nazis et les communistes étaient d'accord sur l'essentiel : la haine du libéralisme, la haine de la démocratie, la haine du capitalisme, la haine de l'Occident, la haine des États-Unis et de l'Angleterre, la haine de la finance, la haine des Juifs, la tyrannie, le militarisme à l'extérieur, l'État policier et la militarisation de la société à l'intérieur, la primauté de la force sur le droit, la fin qui justifie les moyens, la diplomatie basée sur la ruse et sur la force, l'annexion de territoires par la force armée, l'égalitarisme, l'économie planifiée, la primauté du dogme sur la réalité, la primauté de la politique sur l'économie, le mensonge systématique, la propagande d'État, le totalitarisme (c'est-à-dire l'obligation pour la population de soutenir activement l'État, et non de se contenter de ne pas s'y opposer), le travail servile de masse, la déportation de masse sur des bases ethniques, la propension à massacrer ses propres citoyens pour faire triompher son idéologie, l'extermination par la faim, la torture, la terreur, l'assassinat de masse et le génocide.
D'ailleurs, nazis et communistes ont déclenché simultanément, et d'un commun accord, la Seconde Guerre mondiale, en envahissant chacun la Pologne par une extrémité, à quinze jours d'intervalle, avant de faire leur jonction au milieu, et de défiler ensemble pour fêter ça.
Grâce aux clauses secrètes du pacte hitléro-stalinien, que la désinformation communiste a baptisé pacte Molotov-Ribbentrop pour dissimuler la proximité gênante entre les leaders respectifs ; comme si un traité aussi stratégique pouvait avoir été conclu par les seuls ministres des Affaires étrangères des deux pays !
Clauses secrètes qui ont autorisé la Russie, de plus, à envahir la Finlande et une partie de la Roumanie, et à s'emparer des pays baltes qu'elle revendique encore aujourd'hui (même si elle ne le dit pas comme ça).
Simplement rappeler ce fait historique peut vous valoir la prison, dans la-Russie-de-Poutine aujourd'hui. Pour Moscou, qui a ainsi réhabilité le pacte hitléro-stalinien d'une façon jamais vue depuis la mort de Staline, il s'agit aujourd'hui, comme il s'agissait hier, de faire oublier que, sitôt l'ennemi nazi écrasé, la Russie a recommencé ses activités habituelles de lutte contre l'Occident libéral, à l'aide des méthodes qui n'ont jamais cessé depuis 1917 : désinformation, actes de subversion, financement d'une cinquième colonne, assassinats, attentats, guerre secrète, guerres par procuration et annexions diverses.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 19 novembre 2019 à 14:23
@ Robert Marchenoir | 18 novembre 2019 à 17:12
"On dirait, en français, l'artisanat ou les métiers du bâtiment, mais ces termes n'évoquent guère que le plombier du coin qui va vous arnaquer en débouchant vos toilettes, ou "l'ébéniste local en circuit court" qui va vous chiader votre commode Louis XV (énorme marché international)."
Bob - je me permets -, j'ai pris le temps de vous lire, après un exercice de fortification de l'esprit et de renforcement musculaire de 40 minutes environ.
Bon, là n'est pas l'essentiel, mais vous, vous avez le souvenir douloureux de vous être fait arnaquer par le plombier du coin ; lequel pour changer un joint à 2 euros entre le déplacement, son intervention d'un quart d'heure, vous a ponctionné 150 euros sans tenir compte de votre âge, et peut-être de vos modestes revenus, en regard d'un joint fibre qui ne coûte rien du tout.
Pour la commode je ne vois pas où vous voulez en venir mais restaurer vaut bien une messe.
Ceci dit - j'ai été un peu long, Bob -, le mot entrepreneur employé par Jean-Pierre Jackson sous-tend je pense la curiosité et la capacité à se découvrir chacun, ou au travers des autres qui vous emmèneront au bon endroit.
Je reconnais que la façon de dérouler ce fameux fil rouge de proche en proche, apportait de la fraîcheur à une vision parfois trop idyllique de la Révolution.
Il dit beaucoup de choses "sans y toucher".
Bon, vous n'avez pas gardé trop de rancune au plombier puisque vous faites la promotion d'une élite un peu spéciale de travailleurs qui dans des conditions spéciales s'émancipent, pourquoi pas.
Juste une anecdote, les plus grands chefs de chantier de gros œuvre que j'ai rencontrés étaient tous des menuisiers de formation.
Rédigé par : Giuseppe | 19 novembre 2019 à 10:33
@ Robert Marchenoir | 18 novembre 2019 à 17:12
J'ai bien apprécié votre commentaire.
Vous me direz que ça vous est égal, mais surtout je voulais vous remercier du lien concernant le Williamson College, que je me suis empressé d'envoyer à des amis au Texas qui ont un ado un peu à la dérive, suite à une éducation typiquement US permissive en diable, et qui refuse toute autorité évidemment.
Ces amis ne connaissaient pas cet institut, comme quoi, le blog est utile au-delà des frontières et de l'entendement... ;-)
Rédigé par : Tipaza | 19 novembre 2019 à 09:30
@ Robert Marchenoir
"Ce n'est pas un hasard, non plus, si le second islamo-gauchiste d'envergure fut le socialiste Adolf Hitler, qui finança le grand mufti de Jérusalem Hadj Amin al-Husseini, complice de l'Holocauste, héraut de l'islamisme et de la "cause palestinienne", depuis les années 30 jusqu'à sa mort en 1974."
Adolf socialiste. Vous poussez pas un petit peu le bouchon, tout de même ?
Rédigé par : F68.10 | 19 novembre 2019 à 01:27
Très bel entretien, qui justifierait à lui seul l'existence de Bilger TV. Ce gazier, dont j'ignorais l'existence ainsi que celle de sa maison d'édition, dégage une qualité de caractère qui a disparu jusque dans le vocabulaire : la bonhomie.
Voilà un ancien instituteur, major de sa promotion, qui n'hésite pas à expliquer avec simplicité que, grâce à ses 210 jours de congés et de repos par an, il a pu devenir le spécialiste français des films à gros seins. On appréciera le contraste avec ses collègues plus jeunes, qui hurlent au "mépris" dès que ce factoïde revient dans la conversation.
Plus sérieusement, il a le grand mérite de mettre en évidence le fil rouge qui relie la révolution bolchevique à la Commune, et celle-ci à la Terreur. Et de souligner ce qui rapproche tous ces régimes : la certitude de la pureté, qui entraîne le sectarisme, lequel produit inéluctablement le mensonge de masse et le crime de masse.
Il y a en filigrane, dans les propos de Jean-Pierre Jackson, cette imputation rarement faite : la France porte une responsabilité toute particulière dans les crimes du communisme et du totalitarisme. Elle ne l'a jamais réellement reconnue, et a encore moins procédé au repentir et à la lustration qui s'imposeraient en conséquence.
Le repentir de Jean-Pierre Jackson, lui, ne fait pas de doute. Un homme qui "élève un monument aux entrepreneurs" et publie une édition entièrement nouvelle des œuvres complètes de Frédéric Bastiat (à 250 euros, hélas !) a clairement brûlé ses vaisseaux avec ses amis de "l'Organisation internationaliste communiste pour la reconstruction de la IVe Internationale", comme il dit.
Il est d'autant plus piquant qu'il paraisse conserver un attachement sentimental et indécrottable à la gauche, comme il l'admet à demi en réponse à la question de Philippe Bilger, et comme cela transparaît dans l'élan avec lequel il déclare ceci, qui mérite d'être cité in extenso :
"Toute la gauche pensait que le problème des religions était réglé. Et donc, on ne combattait pas les religions. Alors que la dimension du combat contre la religion est une dimension fondamentale de la gauche [...]."
"Et là, on trouve des gaucho-islamistes ! Je suis fou ! Des gens qui défendent une religion qui, en plus, excusez-moi du peu, mais dans la Bible, il y a de très beaux moments : il y a le livre de Job, il y a l'Ecclésiaste... ça vaut la peine de la lire. Ce sont de grands moments de la pensée."
"Le Coran, je m'excuse, mais je cherche encore un beau moment. Peut-être que je n'ai pas lu la bonne version, peut-être que j'ai des préjugés, mais franchement, c'est l'indicateur Chaix des chemins de fer : ceci est permis, ceci est interdit. Là vous prenez là, puis vous prenez là..."
"Je ne comprends pas que la gauche, aujourd'hui, assimile les musulmans au prolétariat [...]. Les musulmans sont des Français comme les autres. Ils ne sont ni plus, ni moins prolétarisés que les autres. Je ne comprends pas."
C'est pourtant simple : l'islamo-gauchisme est dans la droite ligne de la Terreur, de la Commune et du communisme, car il se sert des musulmans comme ce dernier se servait du prolétariat : une masse de manœuvre qu'il excite et pousse sur le devant de la scène, pour parvenir à ses fins.
Le prolétariat a "trahi" les communistes, ayant préféré (largement) le capitalisme. Ceux-ci l'ont laissé tomber, avec le même cynisme qu'ils ont prétendu défendre sa cause, dès qu'une classe subversive de substitution s'est présentée à eux.
Les communistes manifestent, envers les musulmans (et les immigrés en général) le même mépris qu'ils manifestaient envers le prolétariat. Pour eux, ils ne sont pas des hommes, juste des objets à peine conscients qu'on manipulera pour exploiter leur capacité de haine et de violence, avant de les mettre à la poubelle sitôt rempli leur office.
Ce n'est pas un hasard si le premier islamo-gauchiste a été Grigori Zinoviev, président de l'Internationale communiste, qui a appelé les musulmans à la guerre sainte, en 1920, au congrès de Bakou. On a complètement oublié, aujourd'hui, les efforts des Soviétiques pour soulever le djihad des peuples d'Orient, afin de renforcer la lutte du communisme international contre "l'ennemi commun" qu'était l'Occident.
Ce n'est pas un hasard, non plus, si le second islamo-gauchiste d'envergure fut le socialiste Adolf Hitler, qui finança le grand mufti de Jérusalem Hadj Amin al-Husseini, complice de l'Holocauste, héraut de l'islamisme et de la "cause palestinienne", depuis les années 30 jusqu'à sa mort en 1974.
C'est Saïd Ramadan qu'Al-Husseini a désigné pour prendre sa succession à la tête du mouvement islamiste européen. Il n'est autre que le père de Tariq Ramadan...
Et ce n'est pas un hasard, non plus, si le rejet du judéo-christianisme est commun aux islamistes, aux nazis, aux communistes et à la Révolution française. Jean-Pierre Jackson peut donc prolonger son fil rouge historique : l'islamo-gauchisme contemporain remonte, sans interruption, au bolchevisme et au nazisme.
Bien entendu, si les prolétaires se sont contentés de laisser tomber les communistes, provoquant leur chute en tant qu'institution, État et parti établi, il est fort à craindre que les musulmans ne se satisfassent pas d'une telle indulgence. L'esclave, cette fois-ci, risque fort de réduire son maître en esclavage.
Pour terminer, afin de faire écho à l'hommage rendu par Jean-Pierre Jackson aux entrepreneurs, et à sa conviction que l'école pourrait faire beaucoup mieux pour déceler les talents cachés des élèves, j'aimerais attirer l'attention sur une institution parfaitement réactionnaire dont nous pourrions avantageusement nous inspirer : le Williamson College of the Trades, un internat universitaire professionnel de Pennsylvanie, aux États-Unis.
A l'heure où un étudiant qui triple sa deuxième année de licence en sciences politiques se suicide par le feu, afin de protester contre sa précarité financière, et de promouvoir en réponse la Sécurité sociale et le socialisme, le Williamson College of the Trades continue de former, comme il le fait depuis 1888, des ouvriers qu'il recrute parmi les classes les plus pauvres de la société.
Après trois ans de formation gratuite, financée par le legs du fondateur de l'école qui a fait fortune à 35 ans, les élèves sont immédiatement recrutés à des postes qui payent entre 5 600 euros par mois et 7 900 euros par mois. On est loin des "2 000 euros nets" que réclament, pour le SMIC et les retraites, des Gilets jaunes qui ne voient que le socialisme comme issue à leurs difficultés.
Évidemment, seul un candidat sur trois est admis, et il ne s'agit pas d'études de sciences politiques, de sociologie ou d'arts du clown, tous métiers déjà amplement pourvus chez nous. Le Williamson College forme aux "trades", un mot anglais intraduisible (ce qui en dit long). On dirait, en français, l'artisanat ou les métiers du bâtiment, mais ces termes n'évoquent guère que le plombier du coin qui va vous arnaquer en débouchant vos toilettes, ou "l'ébéniste local en circuit court" qui va vous chiader votre commode Louis XV (énorme marché international).
Un "trade", en anglais, c'est un métier à la fois manuel et qui exige une haute technicité. Cela recouvre aussi bien l'électricien qui va vous refaire votre installation, que celui qui fait tourner une centrale nucléaire. Le Williamson College offre six spécialités : maçonnerie, opérateurs de machines-outils, menuiserie, peinture et revêtements, opérateurs de centrales électriques et horticulture.
La pédagogie n'a pas changé depuis le XIXe siècle : réveil à 7 h 15, lever du drapeau, revue des effectifs puis messe. Tenue de ville obligatoire à la cantine, avec cravate et chaussures cirées. Les valeurs viriles et chrétiennes sont mises en avant. La consommation de drogue ou d'alcool vaut exclusion immédiate.
Des entreprises comme Boeing ou Exelon (producteur d'énergie, 36 milliards de chiffre d'affaires) se battent pour recruter les diplômés. D'ailleurs, le président d'Exelon est un ancien élève de l'école. D'autres diplômés ont créé leur propre entreprise, dont certaines emploient des milliers de salariés.
Rappelons que l'élève-type du Williamson College est un cas social, éventuellement noir, dépourvu de père mais doté de 13 frères et sœurs, et programmé pour passer une bonne partie de sa vie en prison, à moins de la finir dans une flaque de sang, sur un trottoir, à la suite d'un "règlement de comptes".
Un autre monde est possible, mais ce n'est ni celui que promeuvent nos étudiants "précaires", ni celui qu'imaginent nos Gilets jaunes. C'est un monde qui obéit aux valeurs du libéralisme, tant vilipendé chez nous à droite comme à gauche.
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Le silence serait la meilleure des réactions à certaines grossièretés, mais tout de même...
@ Savonarole | 17 novembre 2019 à 21:42
"Comme toujours ici, il faut qu’il y en ait un qui tire un coup de revolver pour interrompre le clavecin de Mozart. Ça m’a beaucoup amusé de sortir de ses gonds le sieur Jackson. J’en ris encore."
Un coup de revolver ? Vous voulez dire : un pet ?
Rédigé par : Robert Marchenoir | 18 novembre 2019 à 17:12
Cher Monsieur Bilger, j'apprécie que vous nous ayez fait connaître une personnalité comme JP Jackson et, en bonus, que vous m'ayez permis d'imaginer la tête de certains de vos commentateurs curieux cherchant et visionnant la filmographie de Russ Meyer. Ça n'a pas de prix !
Rédigé par : Gavot | 18 novembre 2019 à 17:01
@ Lucile | 17 novembre 2019 à 21:41
"Il explique qu'il n'avait pas compris le sens, dans un film japonais, des considérations "météorologiques" entre un homme et une femme. En Angleterre aussi, une autre île, on parle beaucoup de la pluie et du beau temps,"
Il n'y a pas que les îliens d'îles plus ou moins exotiques qui utilisent la météo pour décrire leurs états d'âme.
En France, les continentaux que nous sommes le faisons également.
De façon plus abrupte, plus directe, ça s'appelle "le coup de foudre".
Lors d'un orage c'est le plus terrible des épisodes météorologiques.
C'est plus rapide, plus incendiaire, mais nous ne sommes pas des buveurs de thé, quoique j'en sois un ;-)
Rédigé par : Tipaza | 18 novembre 2019 à 14:55
...d'extrême gauche et meneur en Mai 68, formidable batteur de jazz
Qu'est-ce qui est le pire des deux ?
Rédigé par : Exilé | 18 novembre 2019 à 09:37
@ Claude Lucon
"Vous n'écoutez pas les médias, selon eux les casseurs sont des fils de bourgeois, éduqués, qui vivent toujours chez leurs parents. Ils ont exactement le profil des Cohn-Bendit and Co."
Je connais et comprends assez bien la structure intellectuelle de ces casseurs. Surtout de leur têtes pensantes. Pour la simple et bonne raison qu'elle n'est pas très éloignée de la mienne, modulo deux ou trois concepts comme le réalisme et l'épistémologie. C'est d'ailleurs pour cela que j'ai le plus grand mal à les supporter.
Rédigé par : F68.10 | 18 novembre 2019 à 02:13
@ Savonarole | 17 novembre 2019 à 23:57
Certains d'entre nous dont moi-même n'avions jamais entendu parler de ce monsieur. La moindre des choses avant de poster un commentaire était donc de prendre connaissance de l'interview et de se renseigner un minimum sur le personnage.
Ce qui me semble être l'objectif de ce blog, qui est de nous faire réagir en connaissance de cause et non pour s'exposer et concourir bêtement à celui qui commentera le premier, même si c'est pour aligner des banalités ou faire du hors sujet !
Rédigé par : Mary Preud'homme | 18 novembre 2019 à 01:04
C’est amusant, soudain tout le monde a un truc à dire sur Jackson, alors que les commentaires ont démarré lentement...
Dès qu’on flingue un zeppelin boursouflé, tout le monde accourt pour dire j’y étais, j’ai tout vu !
N’attendez pas que je cause, soyez vous-même, un peu de courage.
Ne plus me déranger, je dors.
Rédigé par : Savonarole | 17 novembre 2019 à 23:57
@ Jean-Pierre Jackson | 17 novembre 2019 à 20:53
En référence à Savonarole ce 17 novembre 2019 à 21:36, dont je partage le point de vue concernant 1968 :
Les anglophones disaient ce à quoi un de vos collègues écrivains américains, James Jones, faisait allusion dans son livre 'The Merry Month of May" (il résidait à l'époque dans l'île Saint-Louis et a vécu Mai 68 en France) :
"If you are not communist at 20 you have no heart !
If you still are at 30 you have no head !"
Au moins chez les anglophones vous êtes pardonné pour avoir fauté en 1968 !
Rédigé par : Claude Luçon | 17 novembre 2019 à 23:49
@ Jean-Pierre Jackson
Pas d'inquiétude, Monsieur, concernant le cancre Savonarole !
Il aimerait que votre génération lui "fichât" la paix... Il faut
en rire puisque lui-même est un soixante-huit/tard né en 1951 !
De plus, il a toujours ce revers de comparer à ceux qu'il voit à la télé... et de rabaisser systématiquement qui le dépasse.
C'est lui qui décide des Mozart méritants... à l'opposé de votre formation première d'instituteur et de votre sensibilité.
Bref, un beauf qui porte le sectarisme célinien en bannière.
Rédigé par : calamity jane | 17 novembre 2019 à 22:46
@ Patrice Charoulet | 17 novembre 2019 à 22:15
Romain Goupil
"J'imagine qu'on rétribue ses interventions télévisées, c'est toujours ça de pris, mais quels sont ses revenus ?"
https://fr.wikipedia.org/wiki/Romain_Goupil
Il vit d’air pur et d’eau fraîche en tant qu’intermittent du spectacle, renseignez-vous sur les différents "avantages" de ce statut…
;-)
Rédigé par : Pierre Blanchard | 17 novembre 2019 à 22:46
@ Savonarole | 17 novembre 2019 à 21:36
"Au fait, il fait beau dans le Luberon ?"
Une simple précision Savonarole et sauf erreur… Saint-Andiol est à l’ouest de la Durance, et ne fait donc pas partie du Luberon, bien qu’à proximité immédiate (10 km) de Cavaillon qui elle fait partie du Luberon…
https://www.provenceweb.fr/f/groupes/luberon/carte.htm
Je pinaille mais vous aussi, non ?
;-)
Rédigé par : Pierre Blanchard | 17 novembre 2019 à 22:36
GOUPIL
J'ai assez cassé les pieds ici à presque tout le monde en demandant à chacun son vrai nom et sa profession. Cela me paraît le minimum à savoir quand on converse. Je jure de ne plus recommencer, chers confrères.
Je vais déplacer ma question. Puisque le patronyme "Goupil" vient sur le tapis, qui aurait l'amabilité de me dire quel est la profession de ce monsieur, invité régulièrement dans les débats, passé des barricades au macronisme, comme d'autres sont passés du col mao au Rotary ?
J'imagine qu'on rétribue ses interventions télévisées, c'est toujours ça de pris, mais quels sont ses revenus ? Ne répondez que si vous avez des infos en béton armé. Dans le cas contraire, cantonnez-vous au silence qui s'impose.
Rédigé par : Patrice Charoulet | 17 novembre 2019 à 22:15
@ F68.10 | 17 novembre 2019 à 21:09
Vous n'écoutez pas les médias, selon eux les casseurs sont des fils de bourgeois, éduqués, qui vivent toujours chez leurs parents.
Ils ont exactement le profil des Cohn-Bendit and Co.
@ Jean-Pierre Jackson | 17 novembre 2019 à 20:53
"MM. Cohn-Bendit et Goupil ne sont pas du tout mes "copains" et ne l'ont JAMAIS été."
C'est tout à votre honneur, vous faites bien de le préciser.
"Je ne porte pas de costume Armani."
Vous avez tort !
Si Armani ne vous convient pas, l'élégance à l'anglaise, genre Savile Row, augmenterait d'autant votre personnalité et honorerait votre patronyme !
Rédigé par : Claude Luçon | 17 novembre 2019 à 22:04
Tipaza, votre épouse est au courant ?
Vos admirations fiévreuses m’inquiètent.
Rédigé par : Savonarole | 17 novembre 2019 à 21:59
Comme toujours ici, il faut qu’il y en ait un qui tire un coup de revolver pour interrompre le clavecin de Mozart.
Ça m’a beaucoup amusé de sortir de ses gonds le sieur Jackson. J’en ris encore.
Rédigé par : Savonarole | 17 novembre 2019 à 21:42
@ Tipaza | 17 novembre 2019 à 20:43
Je suis flattée, même très flattée, mais je ne voulais pas du tout assassiner J.P.J !! Je le trouve vraiment intéressant.
Un passage de son interview m'a particulièrement amusée, celui où il explique qu'il n'avait pas compris le sens, dans un film japonais, des considérations "météorologiques" entre un homme et une femme. En Angleterre aussi, une autre île, on parle beaucoup de la pluie et du beau temps, et le langage dans son ensemble est codé, peut-être plus qu'ailleurs. Il me paraît évident que dans un film japonais de qualité, un tel échange verbal n'est pas là pour faire du remplissage. Mais ce qui est sympathique, c'est que JPJ se moque de lui-même quand il montre à quel point, tout en aimant le cinéma japonais, il n'en mesurait pas la finesse jusqu'à ce que quelqu'un la lui enseigne.
Cette modestie et cette discrétion dont parle Philippe Bilger sont des qualités rares. C'est pourquoi j'ai parlé de "spécimen".
Rédigé par : Lucile | 17 novembre 2019 à 21:41
@ Jean-Pierre Jackson | 17 novembre 2019 à 20:53
Ne vous fâchez pas, je voulais simplement dire qu’on en a soupé de votre génération.
Vous êtes totalement démonétisés, tournons la page.
On n’en peut plus de vous.
Au fait, il fait beau dans le Luberon ?
Rédigé par : Savonarole | 17 novembre 2019 à 21:36
@ Claude Luçon
"Pourquoi blâmer les casseurs d'aujourd'hui ?"
Parce qu'ils n'ont pas le niveau. Ils n'ont pas les bases.
https://m.youtube.com/watch?v=2bjk26RwjyU
Qu'ils me prouvent que leur pensée soutient la critique.
Rédigé par : F68.10 | 17 novembre 2019 à 21:09