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20 novembre 2019

Commentaires

Chemins de traverse

Incroyable !
Achille mais savez-vous d'où j'écris ?
J'explique car la vieille génération de maristes s'imagine toujours avoir inventé le fil à couper la margarine !
Savoir d'où écrit l'interlocuteur cad ne pas le prendre pour un ignorant ici par exemple, de la marche à suivre pour les femmes ou les hommes victimes de violences.

En fait, mon commentaire ne signifie rien puisqu'il a été amputé d'une partie faisant suite à "je pense que si"...
Donc "bonne nuit" dans le blog de l'extrême droite sociale.

F68.10

@ Robert Marchenoir
"Si certaines ont été assez stupides pour se mettre à la colle avec des abrutis, c'est à elles d'en supporter les conséquences, passée la condamnation des délits."

Les choses ne se passent pas comme cela. Déjà, parce qu'un gosse ne choisit pas sa famille, et quand il finit dans une machine à laver... eh bien seul l'Etat est à même d'éviter cela.

D'autre part, si les gonzesses ne devaient choisir que des non-abrutis, la survie de l'espèce ne serait pas assurée. Ce factoïde implique de nécessaires considérations de politique publiques.

De plus, les gonzesses font pas mal d'effort pour sélectionner négativement les abrutis. Et certains abrutis s'en plaignent d'ailleurs de manière assez vocale.

Par ailleurs, certains deviennent des abrutis au cours même de leur relation conjugale. Il n'est donc pas techniquement légitime de tenir les gonzesses responsables de ce qu'elles ne peuvent pas prévoir.

Par ailleurs, encore, croire que l'Etat n'aurait ne serait-ce qu'un instant l'idée de se désengager de ce domaine psy, c'est profondément méconnaître l'histoire de la médecine. Si on pouvait déjà limiter le mal qu'il fait, ce ne serait déjà pas si mal.

"L'État n'est pas une môman de substitution, chargée de poupougner chacun des 67 millions d'individus peuplant notre beau pays."

Quand on sait qu'une bonne partie des premières rencontres entre les femmes battues et le monde de l'assistance sociale ressemblent à cela, on peut se demander quelle est la pertinence des concepts de choix et de responsabilité personnelle dans ce domaine...

https://m.youtube.com/watch?v=aagRFjsf9ts

Exilé

@ Claude Luçon
« On ne rajeunira pas la France engluée dans la glaise chère à Michel Onfray sans rajeunir son mode d'expression ! »

Nos aïeux, qui étaient pour la plupart des paysans, ont tout de même réussi à faire de la civilisation française du XVIIIe siècle la plus brillante au monde car s'ils avaient les pieds sur Terre, ils avaient aussi pour beaucoup la tête dans le Ciel...
Bien entendu, la révolution de France a détruit tout cela, comme beaucoup d'autres choses.

Quant au langage, qui est notre bien commun y compris des plus pauvres et de « ceux qui ne sont rien », il n'est ni la propriété de techniciens en telle ou telle discipline ni celle des manipulateurs idéologues et si nous souhaitons pouvoir continuer de nous comprendre dans la langue française en évitant de tomber dans la babélisation, il est normal qu'il soit placé sous la sauvegarde de sages, à savoir les Académiciens.

Et cessons de croire que le « modernisme » soit nécessairement une qualité.

Robert Marchenoir

A partir d'un certain moment, il convient de rappeler que l'État n'a pas "vocation à" (comme on dit dans la haute administration) faire la police dans les couples. Son rôle n'est pas de remplacer la famille, les parents, les amis, ni de mettre du plomb dans la tête de ceux (zécelles) qui n'en ont pas.

Si certaines ont été assez stupides pour se mettre à la colle avec des abrutis, c'est à elles d'en supporter les conséquences, passée la condamnation des délits. L'État n'est pas une môman de substitution, chargée de poupougner chacun des 67 millions d'individus peuplant notre beau pays.

Ou alors, il va falloir songer sérieusement à doubler ou tripler le prix de l'essence, et ce n'est pas ça que vous voulez, nous sommes bien d'accord ?

Parce que si l'on poursuit sur la voie consistant à prétendre que le "service public" doit s'occuper préventivement des femmes-pas-encore-battues-mais-on-ne-sait-jamais, alors je vais réclamer la création d'une douzième branche de la Sécurité sociale chargée d'exfiltrer les Français de souche des quartiers "vibrants" de "diversité", de leur procurer logement, nouvelle identité, emploi, assistance psychologique face aux insultes et exactions continuelles, de les doter d'un téléphone spécial "alerte face-de-craie", lequel déclenchera l'intervention immédiate de brigades de police spécialisées réparties sur tout le territoire, etc.

Et là, on va décupler le prix de l'essence, je vous le garantis.

Elusen

@ Mary Preud'homme | 21 novembre 2019 à 20:29

Vous êtes très lourdement limitée intellectuellement, peut-être votre travail de traductrice de notices électriques qui vous pousse à interpréter.

Toutes les sources, je les ai données, elles ne viennent que de moi et de personne d’autre, rien n’a été caché.

Je le réaffirme, tuer un enfant, tuer un homme, provoque la même conséquence que de tuer une femme : la mort de la personne !
Hiérarchiser les homicides, c’est du ségrégationnisme, un bon acte de discrimination, comme ils vous plaisent à l’ordinaire.

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@ Claude Luçon | 21 novembre 2019 à 21:53

Quel mot avez-vous pour désigner le meurtre d’un mâle, un individu possédant un pénis ?
Un pénicide, de la pénicilline, un masculinicide, un mâlicide ?

Il n’y a aucun mot pour nommer, du coup, qui est le cul-terreux quand il ne sait nommer ?!

Selon le dictionnaire étymologique de la langue latine, ‘homo’ vient de l’indo-européen ‘humus’, né de la terre, homme au sens général d’être humain, par opposition aux dieux d’ascendance céleste

Selon le Code pénal et son article 221-6, j’y vois écrit : autrui ; faut-il vous en donner la définition ?
‘Autrui’ n’a jamais exclu la femme !

  • Le fait de causer, dans les conditions et selon les distinctions prévues à l'article 121-3, par maladresse, imprudence, inattention, négligence ou manquement à une obligation de prudence ou de sécurité imposée par la loi ou le règlement, la mort d'autrui constitue un homicide involontaire puni de trois ans d'emprisonnement et de 45 000 € d'amende.

Tipaza

Toutes réflexions faites, un couple finit toujours par se réduire à l'unité.
Soit par le fusionnel qu'entraîne la vie commune, soit par l'élimination juridique ou physique d'un des protagonistes.

Faisons en sorte que l'élimination juridique, le divorce, se fasse aussi instantanément que le mariage.
Un "non" aussi facile à prononcer qu'un "oui", et l'élimination physique n'aura plus de raison d'être.

Le soleil brille, malgré le froid, le thé est excellent, ce qui explique mon sophisme matinal.

Achille

@ Chemins de traverse | 22 novembre 2019 à 03:25
« Les gendarmes lui avaient sûrement proposé un logement !?... »

Les gendarmes n’ont pas vocation à jouer les assistantes sociales.
Ils lui ont sans doute proposé des adresses de foyers pour femmes battues ou encore d’aller habiter provisoirement chez sa fille.
Ensuite, comme vous dites, la décision appartenait à cette femme et à sa fille. On voit le résultat !

Aliocha

Il n'y a rien d'autre à trouver que de reconnaître comme la machine humaine fonctionne, sans se perdre dans les catégorisations victimaires qui ne s'expriment que par des associations vengeresses, où la minorité tente d'imposer ses particularismes à une majorité, faisant du victimaire une forme de rentabilisation de la violence discriminatoire, pensant que de tirer un tiroir au fond du tiroir qui lui-même donne sur un autre tiroir pourrait nous permettre d'imaginer des solutions violentes à la violence, alors qu'il est indispensable d'imaginer comment fonctionner hors de la violence en brisant les cercles de la vengeance, et d'accéder au pardon des offenses.

Ainsi, nous serions à même d'utiliser les progrès techniques faramineux que décrit Claude Luçon dans un autre sens que ces éternels et sinistres recommencements mimétiques que nous vivons, sans en faire à l'habitude une catégorisation discriminante de la glaise et du sabot. Si nous savions effectuer ce passage qui est conversion, notre technique merveilleuse pourrait servir à autre chose qu'à notre auto-destruction.

Le couple est en ce sens le laboratoire intime où cette expérience se mène, et les violences conjugales, dans cet Occident citadin où deux unions sur trois finissent, tout orientations sexuelles confondues en cette épouvantable similitude, par un divorce, est le signe que non seulement nous ne progressons pas dans la gestion de la violence intime, mais que nous régressons, qu'aucun système judiciaire ne saura régler ce retour au paganisme tant que les individus n'accèderont pas à la connaissance de leur mode de fonctionnement profond, l'éducation étant le seul facteur d'émancipation qui pourrait permettre de conditionner les zones profondes du cerveau humain.

Or, elles sont hélas aujourd'hui la proie des faiseurs de buzz et des communicants d'une mercatique qui n'a intérêt pour son commerce que de dissimuler le ressort dont il leur est nécessaire qu'il reste caché, alors que toute la philologie, suivie par les neurosciences, sait maintenant le décrire de mieux en mieux.

Lire, écrire, compter, respecter autrui, que les magnats, les superstructures comme les individus, se soumettent donc à la loi si simple qui est à même de nous éduquer, conditionnant nos profondeurs mentales, le garçon ne brutalisera plus la fille, même avec une fleur, la mémoire partagée apparaîtra, non comme une injonction de la vielle morale mais comme le trésor de la vie éternelle, et nous pourrons alors, munis des outils fantastique mis à notre disposition, accéder à la sainte santé de cette innocence élaborée au cours de notre histoire de glaise et de sabot, quels que soient les catégories, les races, les religions ou dieu sait quel tiroirs particuliers qui ne sauront plus jamais enfouir ce qui a été révélé à ceux qui savent lire désormais :

"La haine des Capulet et des Montaigue n’était rien auprès des empêchements de tout genre qui ont été vaincus, des éliminations spéciales que la nature a dû faire subir aux hasards déjà peu communs qui amènent l’amour, avant qu’un ancien giletier, qui comptait partir sagement pour son bureau, titube, ébloui, devant un quinquagénaire bedonnant ; ce Roméo et cette Juliette peuvent croire à bon droit que leur amour n’est pas le caprice d’un instant, mais une véritable prédestination préparée par les harmonies de leur tempérament, non pas seulement par leur tempérament propre, mais par celui de leurs ascendants, par leur plus lointaine hérédité, si bien que l’être qui se conjoint à eux leur appartient avant la naissance, les a attirés par une force comparable à celle qui dirige les mondes où nous avons passé nos vies antérieures."

https://fr.wikisource.org/wiki/Sodome_et_Gomorrhe/Partie_1

Chemins de traverse

@ Achille
"...je pense que si..."
"...la victime a refusé de quitter le domicile..."

Les gendarmes lui avaient sûrement proposé un logement !?...
Peut-être pourriez-vous avoir la common decency de vous mêler de ce que vous connaissez et de laisser à certaines femmes la liberté de résister en connaissance de cause. Car comme de bien entendu, aux bourreaux délinquants, il ne leur est rien demandé ?!

Wil

@ Achille
"L’aigreur est le mépris que l’on éprouve pour soi-même et que l’on reporte sur une personne qui représente tout ce qu’on aurait aimé obtenir et que l’on n’a jamais pu atteindre parce que l’on en est tout simplement incapable."

Vous m'amusez Achille, c'est bien.
Pour vous répondre donc sur ma dépression alcoolique qui se porte bien je vous rassure, j'avoue que j'aurais été moins frustré donc moins jaloux si j'avais eu la chance de rencontrer une femme du calibre de Mme Bilger et surtout qu'elle ait bien voulu de moi ce qui aurait été sans nul doute le plus difficile et qui pour votre information est celle qui se donne un mal de clebs à corriger et censurer mes délires soûlographiques depuis des années mais donc également toutes les prétentions intellectuelles de commentateurs dans votre genre qui comme je le dis toujours ne sont pour la plupart que des disques durs vivants : pleins de culture mais vides d'intelligence, et je peux largement comprendre que mes délires soient une sorte de récréation pour elle.

Ah ça y est ! Achille ! Je me souviens vaguement qu'un soir de beuverie je vous ai cité comme un crétin fini il n'y a pas longtemps parce que je disais que le "vrai" Achille, lui, était invincible. C'est pour ça que je m'en souviens tout d'un coup.
C'est comme ça l'alcool.
J'imagine que c'est pour ça que vous m'attaquez aujourd'hui.
Si en plus on ajoute le "Si ces propos outranciers ont passé la modération, je suppose que c’était pour inciter les autres intervenants de ce blog à réagir. Eh bien vous avez eu ma réaction !"

Mais en dehors de vous tout le monde se fiche de votre réaction à mes propos, comme s'ils allaient changer quoi que ce soit à la bonne marche de l'Univers.
Pour qui vous prenez-vous ?
Continuez donc à raconter vos conn*ries et laissez-moi les miennes, M*RDE !
"On ne mélange pas les torchons et les serviettes".
Sur ce, bonsoir et à la prochaine.

Achille

@ Pierre Blanchard | 21 novembre 2019 à 21:04
« Or, puisqu'il est question de « féminicides », avez-vous des éléments statistiques qui vous indiquent dans quels milieux de la société ils se répartissent ? »

Si vous aimez les statistiques sur ce sujet, je vous invite à consulter la fiche Wiki sur les violences conjugales vous devriez y trouver votre bonheur.
Je n’ignore pas que tout n’est pas simple dans les conflits familiaux.
Certaines femmes pensent pouvoir gérer la situation. C’est le cas du drame d’Oberhoffen-sur-Moder qui s’est déroulé le 10 novembre dernier. La victime avait refusé de quitter le domicile familial malgré les recommandations des gendarmes.
Je pense qui si sa fille, qui a appelé les gendarmes et leur a reproché d’être arrivés trop tard, avait pris sa mère chez elle le temps de régler la situation, celle-ci serait encore vivante.

Ainsi que vous le soulignez, c’est ce que j’aurais fait dans ce genre de situation.
Mais je ne suis qu’un naïf macronien, alors évidemment...

Claude Luçon

Le débat qui se déroule ici sur le terme "féminicide", sans doute pour le plus grand plaisir de Philippe qui l'a lancé, montre bien que nous sommes toujours un pays de cul-terreux. Les sabots de bois aux pieds, toujours englués dans la bonne glaise de nos campagnes, "pesticides" exclus bien sûr !
Ce qui est étonnant, dans cet esprit, est que personne ne proteste contre le fait que nos ordinateurs fonctionnent à l'aide d'électronique et non à manivelle ou à moulin à vent. Car au fond, d'où sort ce terme : électronique, c'est un "manivellicide" ?

Autre exemple, les anglophones ont des petrophysicists depuis quarante ans (voir SPWLA), dont je fus, doctorat à la clef, alors que chez nous ce n'est encore qu'un adjectif, pas une science !
https://translate.google.fr/translate?hl=fr&sl=en&u=https://www.spwla.org/&prev=search

Eveillez-vous camarades commentateurs ! A vos joggings, adieu aux sabots !

En communication nous avons eu quatre révolutions: le bouche (surtout celle du curé de la paroisse) à oreille (celles des dévots) avant, la presse au 19e siècle (pour ceux qui savaient lire) et celle de la télévision au 20e où, jusque-là, on vous disait ce qu'il fallait penser sans vous laisser réagir, puis, enfin, la toute nouvelle numérisation qui vient de nous donner le droit de communiquer nos pensées au monde entier !
Avec l'aide de Facebook et Twitter !

Dans cette ère nouvelle le citoyen trouve sa place comme n'importe quel propriétaire de media. La communication est enfin dans les deux sens et à la même échelle !

Nous avons enfin la possibilité de changer ce pays, le faire passer du 18e au 21e siècle, profitons-en, en commençant par adapter et moderniser notre langage.
Le temps est venu de rajeunir nos Immortels et peut-être de les élire au suffrage universel !
On ne rajeunira pas la France engluée dans la glaise chère à Michel Onfray sans rajeunir son mode d'expression !

F68.10

@ Noblejoué
"Si on attend que les victimes s'aident au lieu de se faire de la concurrence entre catégories, on peut attendre longtemps."

Effectivement. Et il faut que cela change le plus vite possible, car la catégorisation permet certes plus de lisibilité publique du problème, mais ne permet pas réellement d'appréhender la réalité de certaines "violences" (terme horrible, par ailleurs). Les frontières entre catégories ne sont pas si nettes que cela...

Quand vous rentrez dans les cases, vous pouvez crier. Quand vous ne rentrez pas dans les cases, vous ne pouvez que crier tout bas.

https://m.youtube.com/watch?v=lEVqmcdA54Y

Et des victimes d'inceste qui ne supportent pas le féminisme médiatique, j'en connais. Tout comme des trans qui ne peuvent pas piffer les mouvements LGBT. Etc. etc.

Ni le problème de la catégorisation, ni le problème de la représentation ne sont réglés. Et ils masquent encore beaucoup d'autres problèmes plus ou moins dicibles.

Ces mouvements autoritaires de victimes catégorielles m'effraient profondément, car les victimes risquent d'en être doublement victimes si leur représentation n'est pas correcte. A leur crédit, c'est leur autoritarisme qui a réussi à libérer la parole. Mais ils écrasent celle des autres. Celle des non-victimes et celle des victimes qui rejettent cette représentation imposée.

Il faut trouver autre chose.

Pierre Blanchard

@ Achille | 21 novembre 2019 à 20:13

« Ben oui, et elle va où dans nombre de cas ? » (fugace)

"Comment ça elle va où ? Vous voulez dire qu’une femme battue doit rester dans le foyer au motif qu’elle n’a pas d’endroit où aller ?
Elle peut se réfugier chez un membre de sa famille, le temps que les modalités de séparation soient établies. Sinon il existe des foyers pour femmes battues,
Rien de pire pour une femme que de dépendre de son conjoint uniquement pour des raisons alimentaires."

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Achille, vous êtes parfois confondant de naïveté, dans le bon sens du terme… comme certains députés LREM qui découvrent le monde, et parfois que la France dans sa disparité est peuplée d'une population dont ils ne connaissent rien de son mode d'existence...

En effet, vos solutions sont parfaites dans un contexte « normal »...
Or, puisqu'il est question de « féminicides », avez-vous des éléments statistiques qui vous indiquent dans quels milieux de la société ils se répartissent ?

Moi pas, mais à vue de nez, peu de milieux proches du vôtre pour lesquels la femme battue, connaissant Achille sous son vrai nom, aurait pu trouver refuge chez lui sans que cela ne lui pose le moindre problème… ai-je tort ?

Quoique, les "femmes battues" ancienne appellation se retrouvent dans tous les milieux... même le vôtre !

Si vous répondez franchement à mon interrogation, vous avez le droit de continuer de croire en l’impossible en nous assénant le couplet de l’ex-Monsieur le curé des années passées :
« Elle peut se réfugier chez un membre de sa famille, le temps que les modalités de séparation soient établies. Sinon il existe des foyers pour femmes battues,
Rien de pire pour une femme que de dépendre de son conjoint uniquement pour des raisons alimentaires »

Si tout était si simple, Monsieur Achille, Macron serait dans une meilleure situation aujourd'hui !

Mary Preud'homme

@ Elusen | 21 novembre 2019 à 17:22

Pris en flagrant délit de mensonges, il tente de noyer le problème en niant la réalité, voire en faisant l'impasse sur les véritables chiffres de "la violence conjugale et familiale", effectivement imputables à une majorité d'hommes, chiffres à l'appui, qu'il vient d'être pris la main dans le sac en train de trafiquer.

Même si certaines femmes depuis peu féministes enragées et fort heureusement ultra minoritaires - représentant environ 3 % - tentent de prendre leur revanche, affectées de graves névroses et attestant des mêmes frustrations et impuissances que leurs homologues masculins !

Achille

@ fugace | 21 novembre 2019 à 19:04
« Ben oui, et elle va où dans nombre de cas ? »

Comment ça elle va où ? Vous voulez dire qu’une femme battue doit rester dans le foyer au motif qu’elle n’a pas d’endroit où aller ?

Elle peut se réfugier chez un membre de sa famille, le temps que les modalités de séparation soient établies. Sinon il existe des foyers pour femmes battues,
Rien de pire pour une femme que de dépendre de son conjoint uniquement pour des raisons alimentaires.

Exilé

@ Alpi
« C'est vrai quoi, elles l'ont bien cherché... »

Ça a commencé avec mamie Eve qui a fricoté avec le serpent.
Adam aurait mieux fait de lui donner une avoinée au lieu de croquer la pomme.
Cela aurait même pu être le premier féminicide de l'Histoire...
Enfin, nous n'allons pas refaire le monde, n'est-ce pas ?

F68.10

@ agecanonix
"Vous êtes probablement un copain d'Elusen et vous cherchez à déstabiliser les consciences."

Tiens ! Il paraît qu'on est pote, Elusen...
J'irai pas jusqu'à prétendre cela, mais j'avoue qu'Elusen me distrait beaucoup ; sur un autre billet...

Que voulez-vous dire par "déstabiliser les consciences" ? Les caméras de surveillance du FBI ne sont pas assez factuelles pour vous ?

Sinon, des horreurs, j'en ai contemplé pas mal. L'intérêt d'Internet, c'est effectivement qu'on peut les référencer et les objectiver auprès du grand public. Est-ce cela que vous appelez "déstabiliser les consciences" ?

Elusen

Pour bien montrer ce poids des mots, c’est l’invention pour obliger à des orientations idéologiques.
L’on invente un mot, si vous en faites usage, vous normalisez l’idéologie sous-jacente, cela renvoie au concept élaboré par Hannah Arendt : la banalité du mal.

« Chômage et chômeur » originellement veulent dire : oisif, paresseux ; ils viennent du verbe chômer, se reposer. Aucune autre grande langue de par le monde ne désigne les personnes sans emploi par un terme qui veut dire : parasite, le taux de parasites.
Aujourd’hui dans le débat public l’on voit bien où nous emmène l’usage de ces deux mots.

Mais surtout le plus effarant, le mot ‘vapoter’ employé de par le monde a été inventé en France par des marchands du produit pour se soustraire à la loi sur l’interdiction de fumer.

Ils sont partis du principe suivant :
- la loi interdit de fumer.
- si nous avons un nouveau produit.
- si nous inventons la sémantique qui va avec, la loi ne s’y appliquera pas.

Un peu comme si des meurtriers inventaient un nouveau mot à la place de ‘homicide’ et finissaient par dire qu’ils n’ont commis aucun homicide nous avons : diabloire l’individu.

Voyons la puissance du truc, car ces marchands ont forcé la représentation nationale à légiférer sur un mot qu’ils avaient inventé, ainsi les députés ont validé la démarche, il suffit qu’un lobby invente un mot et la société sera mise au pas.

Le mot n’est absolument pas entré dans la langue française, il n’a jamais fait l’objet d’une publication au Journal Officiel de la part de la Commission Générale de Terminologie et de Néologie ; mais on le trouve dans le Code de la santé publique.

Un mot qui officiellement n’a aucune existant se trouve à faire l’objet de lois codifiées ?!

Qui a inventé le mot, un certain Franck95, lors du jeu-concours sur le site marchand e-cigarette.
609 personnes ont participé et 139 ont validé le mot pour la France et aujourd’hui la planète.

Là, maintenant, l’homicide devient moins grave, que le féminicide ; il n’y a de fait aucun mot pour désigner le meurtre d’un homme ; le meurtre d’un homme ne se nomme même plus, il n’a aucune existence.

Patrice Charoulet

Féminicide

Je suis tout sauf misogyne. J'aime depuis 45 ans ma femme et j'entends bien continuer.
Il est proposé d'ajouter à notre langue le mot « féminicide ». Belle inventivité !

Nous avions homicide, infanticide, parricide, fratricide, régicide, insecticide, pesticide...

On pourrait aussi ajouter soricide, onclicide, voisinicide, policide, gileticide, journalisticide, jugicide, députicide, ministricide, présidenticide, douanicide, matonicide, détenuicide, mairicide, restarateuricide, amanticide, proxéniticide, prostitucide, proficide, fonctionnarcide, sans oublier charouleticide.

fugace

@ Lucile | 20 novembre 2019 à 12:46
"Je ne connais pas les taux d'élucidation des meurtres, mais je ne crois pas qu'il soit brillant."

Par exemple, où en est-on de celui-ci ? :
https://www.cnews.fr/france/2019-10-24/infirmiere-poignardee-et-retraite-les-mains-coupees-ce-que-lon-sait-du-double

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@ Achille
"Une femme qui est battue pas son mari que ce soit sous l’emprise de la colère ou de l’alcool (souvent les deux) doit immédiatement le quitter avant qu’il ne commette le geste irréparable."

Ben oui, et elle va où dans nombre de cas ?

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@ Xavier NEBOUT
"Excellent billet, mais il pourrait s'appliquer à l'ensemble de la justice, et non seulement à ce qui concerne les violences conjugales."

La justice ne peut, en effet, pas réparer, ni même corriger ou si peu, les résultats des innombrables faits et situations qui n'auraient pas dû naître, en tout simplement s'appuyant sur ce que la connaissance du passé nous enseigne. Faute de ne pas les avoir anticipés ni mesurés à l'aulne de leur apparition, il faut et faudra en payer le prix, à quelque niveau que ce soit.

C'est ainsi que parmi des milliers de situations qui pourraient être rapportées chaque jour qui passe, en raison de la démission d'un grand nombre d'adultes, d'où qu'ils viennent, je viens de vivre indirectement celle-ci :

Mon petit-fils de 19 ans en apprentissage a été agressé ce 19/11/2019, ayant refusé de céder à l'intimidation suivante:
- Donne-moi ta sacoche ! (contenant son portable de travail, avec la pomme !)
Prenant ses jambes à son cou (*), il est parti en courant pour échapper à son premier agresseur.
Mais un second larron l'attendait un peu plus loin. Alors, au risque de se faire renverser et tuer, il s'est mis au milieu de la route (en soirée, donc de nuit !...), forçant un véhicule à s'arrêter, dans lequel il s'est réfugié, angoissé et apeuré. Le conducteur a rapidement compris la situation et l'a ramené chez ses parents. Merci à cette personne honorable.

Le problème c'est que l'un des deux voyous lui a alors crié : "On te retrouvera !".

Bien entendu une plainte a été déposée - en ligne - à la police. Elle sera sans doute validée dans quelques jours. En attendant, l'ado (certes grand) fait quoi avec ça ?

Il est fort probable qu'ayant été repéré avec son téléphone portable (avec la pomme), sa sacoche de luxe, son habillement haut de gamme, le tout offert (à tort ?) par un entourage aimant - il a alors été suivi sur son parcours connu jusqu'au lieu le plus propice pour lancer la prédation. Pas de témoins évidemment. Et si...

(*) Née en 1618 sous la forme "prendre les jambes sur son col", cette expression signifiait alors que l'on décidait de partir en voyage. La forme et le sens modernes "prendre ses jambes à son cou" indiquent une fuite rapide, une course où ces deux parties du corps seraient alignées grâce à la vitesse avec laquelle on partirait.

Giuseppe

Dino Risi et son chef-d'oeuvre "Parfum de femme".

Je les ai côtoyées architectes, dans les bureaux d'études, elles commençaient à se faire de la place, toujours un vrai plaisir, le côté leste de la vision qui emporte toutes les réticences techniques et les autres.

Noblejoué

Il a été dit que des hommes frappaient car les femmes leur disaient des choses désagréables.
C'est idiot, un homme a aussi un cerveau.
Il faut s'en servir plutôt que des poings, et j'assure que cela peut être cinglant.
Evidemment, à adapter, mais il y a des classiques :

Si une femme vous reproche de ne pas être un assez bon parti, lui dire que la porte est ouverte... Pas du bluff, qui vous rabaisse ne vous mérite pas.
Il se peut que pris par d'autres soucis, on n'ait pas songé au divorce, mais si elle est aussi motivée que sa langue galope, qu'elle décharge de la corvée de démarche.

Si une femme vous reproche de ne pas la comprendre, dites-lui que vous n'êtes pas télépathe, mais qu'elle n'a qu'à s'exprimer.
L'écouter. Si elle se moque car vous ne la comprenez quand même pas, dites qu'elle n'est pas claire.

Si une femme se moque de vous au lit, dites que dans un tango, les deux doivent s'accorder, et que ce n'est pas en commençant à se dénigrer plutôt que de s'écouter qu'on formera un duo mutuellement satisfaisant.

Rappeler que l'eau est humide est une nécessité, mais ennuyeuse au possible, n'est-ce pas ?
Alors, goûtons à de plus aimables disputes :

https://www.franceculture.fr/emissions/personnages-en-personne/beatrice-et-benedick-ou-la-peur-de-lamour

Sophie

Féminicide certes mais populicide, qu'en pensez-vous ?

L'urgence n'est-elle pas de réparer la France abîmée ?!

http://blog.lefigaro.fr/rioufol/2019/11/bloc-notes-lurgence-est-de-rep.html

Le désespoir est aussi identitaire.

Quand des Français attachés à leur pays constatent que la culture, la littérature, la musique, le cinéma, la langue française se délitent chaque jour un peu plus, ils ont mal.

Quand des Français attachés à leur pays constatent le manque de courtoisie, d'élégance, d'éthique, de respect, ils ont mal.

Le désespoir, ce n'est pas qu'une question d'argent.

Le désespoir c'est de vivre dans un pays peuplé d'individus, des ayants droit vociférants, hargneux, haineux... Un pays peuplé d'individus frustrés qui en veulent aux autres d'être restés au-dessous d'eux-mêmes... Tellement facile !

"Toutes nos rancunes viennent de ce que, restés au-dessous de nous-mêmes, nous n’avons pu nous rejoindre. Cela nous ne le pardonnerons jamais aux autres." Cioran.

Le désespoir, c'est de constater que les dirigeants prennent fait et cause pour ces minorités vociférantes au détriment du plus grand nombre qui essaie de vivre encore dans la dignité...

Les plus gueulards et les plus vils sont récompensés par la macronie en place. Les autres sont éborgnés et le président n'a pas versé une seule larme.

Ce président verse des larmes (de crocodile) après une séance de cinéma...

agecanonix

@ Robert Marchenoir | 21 novembre 2019 à 16:00

Il faut de la bonne volonté pour vous suivre dans vos raisonnements, dont une partie est exacte (sans le verbiage qui dissuade de la lecture) ; toutefois notons au passage votre rejet, non pas des mathématiques (c'est trop pour vous), mais de l'arithmétique : "il y aurait 1 000 000 000 de femmes qui meurent chaque jour" ? en 7 jours il n'y aurait plus personne sur la terre. Dieu l'a faite en 7 jours (ou 6) mais Marchenoir fait mieux !

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@ Achille | 21 novembre 2019 à 15:18

En vous lisant je prends mon pied !

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@ Alpi | 21 novembre 2019 à 14:36

Je me demande si le sujet ne dérive pas, vous nous récitez le proverbe arabe : "Bats ta femme tous les matins si tu ne sais pas pourquoi, elle le sait".
Je crois qu'à l'heure actuelle beaucoup d'hommes mériteraient une bonne raclée tous les matins.

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@ F68.10 | 21 novembre 2019 à 14:17

Vous êtes probablement un copain d'Elusen et vous cherchez à déstabiliser les consciences.
Conseil, avant de sympathiser avec F68.10 il est préférable de le découvrir sur le blog F68.10.

Elusen

@ Mary Preud'homme | 21 novembre 2019 à 14:55

Faux !
Il est indiqué qu’il faut comptabiliser les hommes tués parce qu’ils auraient été des rivaux, ils sont au nombre de 7.

Il faut y ajouter les victimes collatérales, un frère, un père, une personne qui porte secours, elles sont au nombre de 5.

Il n’y a eu aucune condamnation, puisque ce sont seulement des faits constatés par la gendarmerie ou la police, donc il n’y a aucune décision judiciaire, de fait pas une fois la notion juridique de légitime défense n’est employée ; ainsi vous l’avez inventée !

Il est indiqué que pour 9 cas sur les 109 homicides sur des femmes en couple commis par des hommes, les 9 hommes étaient eux aussi victimes de violences.

  • L’auteur masculin est, le plus souvent, marié, de nationalité française, a entre 41 et 50 ans, et n’exerce pas ou plus d’activité professionnelle. Il commet ce crime à domicile, sans préméditation, a égalité quasi parfaite avec une arme à feu ou avec une arme blanche. Sa principale motivation demeure la dispute suivie de près par le refus de la séparation.

  • L’auteur féminin est, le plus souvent en concubinage, de nationalité française, a entre 41 et 50 ans, et n’exerce pas ou plus d’activité professionnelle. Elle commet ce crime à domicile, sans préméditation, avec une arme blanche. La principale cause du passage à l’acte est la dispute.

Une personne tuée qu’elle soit un enfant ou un homme, meurt de la même manière qu’une femme ! Cessez la hiérarchisation !

Noblejoué

"Si on veille à instaurer rapidement de tels changements..."

Excellentes réformes !

Je trouve bien de perfectionner le fonctionnement du système judiciaire, et pour châtier les transgresseurs, sauver les victimes, dissuader les tentés de battre leurs conjoints, et pour que le tribunal judiciaire prenne la place du tribunal médiatique.
Si des femmes le contournaient, on voit donc que ce n'est pas tout à fait pour rien.

Que les magistrats sachent se remettre en cause.
Que les féministes délaissent un peu le tribunal médiatique pour appuyer les réformes.

Comme tout est lié, on peut en profiter pour prévoir dans le même dispositif l'aide aux hommes battus, les enfants et les couples homosexuels.
Si on attend que les victimes s'aident au lieu de se faire de la concurrence entre catégories, on peut attendre longtemps.

C'est pourquoi je me permets de réclamer que les réformes de notre hôte soient élargies aux gens que j'ai dit.

Je pense que de tels billets, non partisans et proposant des réformes, sont les plus constructifs.

Les toquades successives de notre hôte ne me paraissent pas de la flagornerie mais de l'admiration pour des gens qui n'en valent pas la peine. Je ne pense pas qu'un politique fera des merveilles, mais qu'à force de lancer des idées, notre hôte peut en voir certaines reprises.
Il paraît que les billets de notre hôte sont lus, y compris par des hommes politiques.
S'ils veulent mériter ce beau nom, que de droite ou de gauche, ils appliquent cette réforme, merci.

duvent

Il ne faut pas frapper une femme même avec une fleur !

https://www.youtube.com/watch?v=GNoGdN2F8cA

Robert Marchenoir

"Pourquoi les institutions françaises donnent-elles souvent le sentiment d'un délitement, de pratiques approximatives et d'une médiocre conscience professionnelle ? On a trop peur de les mettre en cause et d'incriminer les agents directement responsables de fiascos dénoncés comme s'ils n'émanaient de personne !" -- Philippe Bilger.

Eh bien, en raison de la religion étatiste poussée à l'extrême, en France plus que partout ailleurs. Quand l'État a le statut de tuteur bienveillant et de sauveur suprême, quand personne ne sait plus faire un pas sans en appeler à lui, lorsque cette attitude est universelle aussi bien parmi les "assujettis" que parmi les fonctionnaires, il ne faut pas s'étonner que ces derniers acquièrent un statut de surhomme. Et qu'ils soient réputés infaillibles, et par conséquent irresponsables.

Quant au "féminicide", je suggère une mesure simple : à chaque fois que la brigade médiatique et intellectuelle forge un mot nouveau pour désigner une réalité ancienne, ignorer systématiquement le prétendu problème. C'est le signe immanquable qu'il n'existe pas.

Il en va ainsi du "changement climatique", du "développement durable", de "l'islamophobie"... et bien entendu du "racisme" (invention plus ancienne, celle-là). Aux États-Unis, le rythme d'invention des nouveaux mots pour désigner des réalités "pabien" est encore plus élevé. On n'a même plus le temps de suivre.

La manipulation est tout de même grossière. Les meurtres conjugaux existent depuis la nuit des temps, des dames acariâtres inventent le mot "féminicide", et soudain le problème prend des proportions inimaginables.

Arnaque dans l'arnaque, l'invention du "féminicide" permet d'enfumer les populations concernant l'éventualité d'un nouveau problème, fort probable, celui-là : la recrudescence des meurtres conjugaux, si recrudescence il y a, ne serait-elle pas, par hasard, liée à l'immigration en masse de certaines populations, dont le livre sacré excuse, voire recommande, les violences conjugales ? La question ne sera pas posée...

La crédulité, voire la complicité de ceux qui se font le véhicule de ces concepts nouveaux défie l'imagination. Il n'y a pas si longtemps, suggérer que toute l'Afrique tentait de débarquer chez nous parce qu'il faisait trop chaud chez eux vous aurait fait passer pour un malade mental. Puis, quelques représentants de la brigade médiatico-intellectuelle ont lancé des ballons d'essai à ce sujet.

Aujourd'hui, les porteurs de micro se sont complètement déboutonnés : on ne compte plus les "journalistes" ou les "professeurs" qui vous expliquent que le "changement climatique" provoque l'immigration, "que vous le vouliez ou non". Comme si c'était une vérité connue depuis Archimède. Sans se sentir obligés, le moins du monde, d'étayer une affirmation aussi délirante.

Le plus rigolo est quand la caste médiatique se contredit elle-même. Ainsi, le PNUD, machin des Nations Unies consacré au développement (donc impeccablement gauchiste et politiquement correct), a pondu récemment un rapport fort intéressant sur la motivation des immigrés. Pour une fois, on a interrogé les intéressés eux-mêmes, et plus précisément ceux débarqués récemment d'Afrique, illégalement, sur des rafiots.

Sans surprise, le motif "j'ai émigré en raison du changement climatique" a été cité exactement... zéro fois. Le sondage a indiqué le véritable motif : gagner plus de pognon. Et en renvoyer une grande partie à sa famille, privant ainsi le pays d'accueil des retombées potentielles de sa maigre consommation. On s'en doutait un peu, remarquez... (*)

Cela n'a pas empêché les médias de tartiner sur ce rapport... tout en continuant à soutenir, par ailleurs, la thèse manifestement idiote et mensongère de "l'immigration de masse due au changement climatique, et donc vous ne pouvez pas vous y opposer".

Sans surprise non plus, "l'enquête" du PNUD concluait, elle aussi, que l'Europe devait ouvrir encore davantage ses portes aux immigrés africains, et leur donner des emplois. Que vous le vouliez ou non. C'est inéluctable.

Comme quoi, la conclusion ne change jamais, quels que soient les paramètres de l'équation. Les justifications ne sont là que pour faire joli ; elles sont interchangeables. Ce qui compte, c'est bien l'objectif politique qu'on tente de nous imposer, et celui-là ne change jamais.

Il en va de même avec le "féminicide". Persécution des hommes et dissimulation de la criminalité musulmane, voilà bien le double objectif de l'opération. Une telle aubaine, ça ne se refuse pas. Vous allez donc beaucoup entendre parler de "féminicide".

A ce sujet, j'aimerais rappeler qu'il est normal que 1 000 000 000 de femmes meurent tous les jours sous les coups de leur conjoint : depuis la nuit des temps, les hommes s'illustrent infiniment plus que les femmes dans la délinquance, et dans les violences en particulier.

Eh oui, scoop pour tout le monde, les hommes sont différents des femmes, c'est biologique et ça ne risque pas de changer. Ça ne veut pas dire qu'il faille tolérer la criminalité, qui est à peu près synonyme de criminalité masculine (malgré de louables efforts de nos compagnes). Ça veut dire simplement qu'il n'y a pas besoin de créer un crime de "féminicide", et encore moins un problème social imaginaire à ce sujet.

A moins, bien sûr, qu'il y ait réellement une recrudescence de ces crimes, et qu'on ait vérifié que nos amis musulmans ne s'illustrent pas de façon disproportionnée dans ces exploits.

Si le facteur musulman était avéré (et on sait bien que le facteur musulman frappe toujours deux fois, quoique pas forcément à la porte), alors ce ne serait plus du "féminicide", mais l'exercice normal de la religion musulmane. Et cela deviendrait un problème d'immigration, et non un problème de vilenie masculine.

Cependant, si cette hypothèse était avérée, alors il s'agirait "d'islamophobie", et cela est intolérable. Par conséquent, l'hypothèse est à exclure, cela va de soi.
______

(*) Autre factoïde rigolo de ce sondage : ce sont les riches qui émigrent illégalement. Pas les pauvres.

Autre factoïde encore plus stupéfiant : le PNUD a maquillé les résultats du sondage... dans un sens politiquement incorrect. Il a, en effet, éliminé d'avance ceux qui ont répondu que leur premier motif d'immigration était la fuite d'un pays en guerre (ou une raison similaire). Ces personnes sont en minorité (36 %), mais elles existent. Pourquoi ont-elles été éliminées du résultat par le PNUD, et donc, bien entendu, par les médias qui ont fait écho à cette étude ? Alors que cela renforce la position immigrationniste des uns et des autres ?

Très vraisemblablement, parce que l'objectif politique du PNUD est le soutien au développement des pays du Tiers-monde. Et donc, il fallait présenter des résultats qui permettent d'exiger des pays européens qu'ils accueillent les Africains illégaux "venus travailler". Ce qui suppose de prodigieuses dépenses d'assistanat préalables, même en admettant la fiction que tous ces gens-là veuillent travailler, soient employables et que nous ayons des emplois à leur offrir.

Le PNUD soutenant la fable, d'ailleurs démentie par le sondage lui-même, que ces immigrés retourneraient en définitive dans leur pays pour le développer (70 % disent le contraire !)...

Achille

@ caroff | 21 novembre 2019 à 12:30
« Il me semble que c'est à notre hôte de modérer, s'il le juge utile, les propos des contributeurs et à personne d'autre... »

Si ces propos outranciers ont passé la modération, je suppose que c’était pour inciter les autres intervenants de ce blog à réagir.
Eh bien vous avez eu ma réaction !

Mary Preud'homme

"Violences conjugales ayant entraîné la mort en 2017 : 188 homicides.
Sur les 188 : 33 hommes, 25 enfants, 130 femmes.
(Elusen | 21 novembre 2019 à 11:57)

Elusen menteur d'un jour, menteur de toujours...

Les chiffres sont en réalité pour l'année en référence :
. 130 femmes et 25 enfants victimes dans le cadre de violences conjugales, exercées par l'homme (mari, concubin, ex. ou père)
. 21 hommes dont 11 eux-mêmes agresseurs et violents de longue date furent victimes de femmes en état de légitime défense qui ne faisaient que se protéger elle ou leurs enfants.


Alpi

A lire certains commentaires, je ne peux m'empêcher de citer cette saillie de Courteline : "L'homme est le seul mâle qui batte sa femelle. On doit donc en déduire que l'homme est le plus brutal des mâles... à moins que la femme ne soit, de toutes les femelles, la plus insupportable."
C'est vrai quoi, elles l'ont bien cherché...

Alpi

@ Achille

Vous êtes sans doute le dernier à prendre la peine de répondre à Wil !
Tout le monde sur ce blog se soucie de ses sanies comme de colin-tampon, y compris notre hôte. Je me demande même si ça ne l'amuse pas quelque peu...

F68.10

@ Tipaza
"Faire le bonheur des gens malgré eux.
Le plus bel idéal qui soit."

Je sais bien que c'est une belle horreur de vouloir faire le bonheur des gens malgré eux. Et je suis extrêmement critique d'une large gamme de pratiques médico-sociales qui dérivent de cette pulsion.

"En même temps", il n'est possible ni de réfléchir à ce type de sujet, ni de critiquer les actions du corps médico-social ou judiciaire, si on ne comprend pas qu'il y a effectivement des situations à débloquer de force.

Par exemple:

https://m.youtube.com/watch?v=UVLqADEdrig

La qualité de la vidéo de surveillance n'est pas exceptionnelle, mais on voit tout de même quelques nains qui gigotent quand ils ne devraient pas.

Si on n'est pas capable de se résigner au constat que dans certains cas, il faudrait quand même faire quelque chose, alors vous ouvrez un boulevard à vos critiques.

A vous de voir.

Exilé

Féminicide, suite :

https://www.franceculture.fr/societe/le-terme-feminicide-interroge-le-droit

« Si le terme n’existe pas dans le code pénal, il existe bien en droit français. Le 16 septembre 2014, il a été ajouté au Vocabulaire du droit et des sciences humaines par la Commission générale de terminologie et de néologie. »

Mais de quoi je me mêle ?

Il faut tout de même rappeler dans le même genre que le terme « racisme » n'avait même pas été encore officiellement défini dans la langue française qu'une avalanche de lois portant sur cette notion aux limites floues s’abattait sur la France, comme si une loi ne devait pas être compréhensible par tous...

Par ailleurs, est-il normal que nous fassions tout un cinéma autour du mot « féminicide » inconnu au bataillon, alors que dans l'art de trucider que l'homme maîtrise il existe d'autres catégories en danger qui n'ont pas l'heur d'attirer l'attention des médias et de leurs perroquets ?

Algicide, biocide, coricide, écocide, déicide, ethnocide, fongicide, insecticide, fratricide, parricide, régicide, génocide, spermicide, suicide, ténicide, raticide, vermicide, tyrannicide, virocide.
Les extra-lucides semblent avoir été oubliés. ;-)

caroff

@ Achille 7h15
"Vous, c’est à la personne que vous vous en prenez. Comportement d’autant plus lâche que vous utilisez un pseudo pour le faire.
Vous profitez du fait que Philippe Bilger accorde une grande importance à la liberté d’expression pour en abuser."

Il me semble que c'est à notre hôte de modérer, s'il le juge utile, les propos des contributeurs et à personne d'autre...

Elusen

Quel peut bien être l’intérêt d’employer ce mot de féminicide inventé par les féministes ?
Ce mot n’est entré dans la langue française qu’en 2014, il n’existait pas avant.

Dorénavant vous allez dire : masculinicide ?!

Sortir le féminin de l’homicide, c’est hiérarchiser, affirmer publiquement que de tuer une femme serait plus grave que de tuer un homme ou un enfant.

Inventer des mots traduit une intention idéologique, Le Pen l’avait fait avec le mot sidaïque, alors que l’on dit sidéen ; son invention, amalgamer la maladie aux laïcs et aux hébraïques.

Forcer les gens à les utiliser, c’est les amener à entrer dans ce discours idéologique et finir par accepter cette hiérarchisation.

Des groupes de pression peuvent arbitrairement inventer des mots pour convaincre de leur idéologie et c’est validé au Journal Officiel, affligeant !

Homicide, le préfixe ‘omo’ signifie : semblable ou être humain.
L’homicide veut dire : tuer son semblable ou un être humain, cela n'a jamais mis l'accent sur un pénis.

Auriez-vous la preuve que les meurtres de femmes sont dus au fait qu’elles soient génétiquement, organiquement des femelles ?
Que c’eut été consubstantiel à cela ?
Que les mâles assassins ont crié : « je tue parce que tu es... »

En 2018, il y a eu 845 homicides en France, dont 63 % des victimes sont des hommes.

172 femmes/1050 personnes ont été mises en cause dans ces 845 homicides !

Au sein du couple, parmi les personnes victimes d’un homicide, il y a en moyenne de 2008 à 2017, 24 hommes victimes, selon la Délégation d’aide aux victimes, Étude sur les morts violentes au sein du couple, 2017.

Violences conjugales ayant entraîné la mort en 2017 : 188 homicides.
Sur les 188 : 33 hommes, 25 enfants, 130 femmes.

Pas un mot pour les 25 enfants tués en même temps que l’autre conjoint et les 33 mâles ou hommes !
Pas un ! C'est pas grave mon gars ! Circulez y a rien à voir !

Que vous soyez enfant, homme ou femme, quand on vous tue, ben on obtient le même résultat ; mais non, faut hiérarchiser !

Lucky look

@ Sophie

Ce sujet est bien triste mais il est nécessaire pour ouvrir les consciences aux malheurs des autres.

Je propose la lecture d'un livre d'Albert Londres, "le Chemin de Buenos-Aires" (la traite des blanches) disponible gratuitement en PDF chez Wikisource - c'est toujours d'actualité d'ailleurs un homme en blanc plaide ces jours-ci en Thaïlande.

https://fr.wikisource.org/wiki/Le_Chemin_de_Buenos-Aires

Ce n'est juste qu'un rappel sur la misère des femmes, des enfants dans le monde et sur les manières d'opérer des prédateurs - ils existent toujours : Jeffrey Epstein par exemple et ses riches clients.

A propos de ces prédateurs il en existe d'autres qui gagnent injustement beaucoup d'argent (car l'argent est la cause des malheurs) sur le dos des salariés : "les grands patrons" comme celui qui est en vedette actuellement au Japon et que son pote Sarkozy voudrait faire rapatrier en France.

Mais il y a plus fort encore : les prédateurs des peuples. Nous en avons un qui aurait pu débuter comme mac et qui s'acharne à nous faire disparaître pour satisfaire son orgueil et pour de l'argent.

Tipaza

@ F68.10 | 21 novembre 2019 à 02:54
"Il y a des situations où il faudrait "dissoudre" un mariage ou un concubinage même si les participants ne le souhaitent pas."

Faire le bonheur des gens malgré eux.
Le plus bel idéal qui soit.
Celui qui ne souffre pas contestation se contente de faire souffrir à sa façon ceux qui voudraient souffrir à la leur !

Misère et calamités, quand donc sera-t-on débarrassé de ces bien-pensants malfaisants ?

Achille

@ Wil | 21 novembre 2019 à 01:07

L’aigreur est le mépris que l’on éprouve pour soi-même et que l’on reporte sur une personne qui représente tout ce qu’on aurait aimé obtenir et que l’on n’a jamais pu atteindre parce que l’on en est tout simplement incapable.

Vos propos sur Philippe Bilger sont la démonstration de votre grande frustration, de votre jalousie et de votre méchanceté gratuite.
Je ne partage pas toutes les idées de notre hôte, mas il ne me viendrait pas à l’idée de l’insulter comme vous le faites.
Vous, c’est à la personne que vous vous en prenez. Comportement d’autant plus lâche que vous utilisez un pseudo pour le faire.
Vous profitez du fait que Philippe Bilger accorde une grande importance à la liberté d’expression pour en abuser.

Vous pensez que votre condition d’alcoolique notoire, que vous revendiquez avec une sorte de fierté pathétique, vous autorise à déballer votre rancœur. Ce faisant vous ne faites que vous vautrer encore un peu plus dans votre vomi verbal.
Vous faites pitié. Mais sans doute est-ce ce que vous recherchez. Pauvre type !

F68.10

@ Achille
"Néanmoins j’ai du mal à imaginer une femme encore amoureuse une fois qu’elle s’est pris une torgnole par son conjoint. Qu’elle passe l’éponge pour la première soit, mais au bout de la deuxième ou de la troisième je pense que la raison doit prendre le pas sur l’amour."

Je vous assure que j'en ai vu des bien gratinées, des femmes battues. Je ne saurais pas comment résumer fidèlement ce que j'ai eu l'occasion d'observer, mais je pense que je peux au moins émettre deux observations compte tenu de ce que j'ai vu:

1. Forme d'emprisonnement dans la relation. Que ce soit des raisons financières ou des questions relatives aux enfants.

2. Syndrome du sauveur. J'ai l'impression que les femmes ont plus tendance à tomber dans ce travers que les hommes. Et ça peut aller très très loin, ce syndrome du sauveur.

Les cas où le type 2 est particulièrement fort sont quasiment insolubles. Cela dépasse pour moi la question de la responsabilité personnelle, ou de la loi. Cela relève de la psychiatrie assez lourde, à mon avis (bien que je ne fasse aucune confiance à la psychiatrie pour réellement solutionner ces situations).

Je ne sais pas si la loi le permet, mais il y a des situations où il faudrait "dissoudre" un mariage ou un concubinage même si les participants ne le souhaitent pas. Voir des situations se dégrader avec le même niveau de déterminisme et d'inéluctabilité qu'un cancer au stade 4 alors qu'on pourrait y mettre un terme de force, cela ne me plaît que moyennement.

Wil

C'est marrant de faire un texte qui se veut sans doute très profond et très intelligent sur le sujet des violences conjugales et de leur traitement judiciaire voire médiatique, mais qui ne se pose aucune question sur le terme totalement absurde de "féminicide".

C'est du Bilger tout craché.

Il y a quelques mois il aurait dit ou disait que ce terme était totalement débile parce qu'aucun conjoint ne tue sa conjointe parce qu'elle est une femme mais pour diverses raisons tout autres, mais là, il veut tellement plaire à Marlène Schiappa parce que Macron est un ignare fini qui croit les pires bêtises qu'il voit à la TV tellement il ne connaît rien à la France et que M.B. veut tellement avoir le grade supérieur de sa Légion d'honneur pour services non rendus qu'il préfère ne même plus se poser la question de la pertinence du terme, qu'il ne se pose même plus la question.
Vaut mieux pas, ça dérange.

A propos de l'ignorance ou même de l'"ignardise" de Macron sur la France, la dernière en date est qu'après le visionnage du film "les Misérables" à l'Elysée, Macron, tellement ému, a de suite appelé je ne sais quel conseiller pour lui dire qu'il fallait faire une réunion de crise pour résoudre les problèmes des "quartiers". HAHAHA !

On attend donc un film sur les suicides paysans pour que not' bon Roy se penche sur la question de l'abandon des campagnes françaises, qui elles n'ont pas eu la chance de recevoir 100 milliards de subventions en trente ans pour financer le trafic de drogue que les bobos parisiens leur ont délégué.

Moralité, il faut vraiment être le dernier des crétins pour croire un seul mot sortant de la bouche de ce petit arriviste.
Ça fait beaucoup de crétins mais qui en doutait...

S Carioca

@ Fleurs du mâle

Vous avez oublié :
- Transatlantique
- VéloSoleX

S Carioca

Philippe Bilger vous êtes ici très évasif, allusif mais à quoi, et imprécis.

Quelque chose vous retient.

Ce qui fait peur c'est que peut-être le scandale est majoré par la considération particulièrement scandaleuse des femmes (menteuses, hystériques, etc.), mais il est infiniment probable que la "fiasquisation" des actions de la "Justice" ne soit pas réservée à ce domaine.

Et impunité garantie en cas d'erreur et de drame. Comment voulez-vous que ça aille bien ?

Noblejoué

@ Mary Preud'homme
"Vous oubliez juste une petite chose, à savoir qu'une femme faible, dominée et amoureuse de son mari ou de son compagnon sera prête à lui pardonner"

Il faut que les femmes cessent de se voir ou d'être perçues comme de petites choses fragiles, sinon, elles seront toujours piétinées.
On n'arrête pas de dire que les drogues sont mauvaises, l'amour bon, mais on peut ne pas être souillé par les drogues et être souillé par l'amour, tout dépend de l'objet de la rencontre, de ses intentions et des rapports entre soi et ce qui advient.

Le pardon est considéré comme un bien mais il permet la perpétuation des abus. Encore, au niveau individuel, si quelqu'un veut être esclave, cela ne regarde que lui, mais promouvoir cette dérive au niveau collectif risque de faire de nous des doulos.

"...voire une troisième chance, et davantage, pour peu qu'il manifeste un repentir apparemment sincère et lui promette monts et merveilles et de ne plus recommencer."

Les femmes se font fort d'éduquer des brutes et des pervers.
C'est se croire moins et plus qu'on est. Pourquoi des gens devraient-ils servir de professeurs bénévoles à des nuls ? Sont-ils si peu de servir de choses sur lesquelles se purger avec le mince espoir d'une amélioration ? Ou si malins qu'ils vont changer du plomb en or ?
Les femmes ne sont pas des bêtes, et pas non plus des anges rédempteurs.

En vérité, des gens un tant soit peu supérieurs, il y en a peu, hommes ou femmes, et ils ne peuvent répandre leurs lumières que sur des gens disposés à les recevoir.
Attention toutefois à ceux qui se présentant comme porteurs de quelque bien n’emmènent en vérité que des maux, comme les mauvais parents, amants ou professeurs, il faut les jeter aussi sec.

Sans se dire, je n'ai que ça, je le garde. Si pour raison mondaine, on est obligé d'être avec des mauvais, il faut se détacher d'eux, et en profiter pour le faire du monde mauvais, où nous subissons souffrance et mort.
Souvent, les gens qui n'ont pas été aimés réclament d'autant plus un amour qui se dérobera à eux, et qui, même s'il vient, ne rédimera pas l'enfance.

Si les enfances maltraitées ou délaissées ou les gens battus par leur amour ne dissuadent pas de se jeter pieds et poings liés, que dire ?
Qu'il est faux qu'on reste toujours l'enfant de mauvais parents si la dette pour de bons est incommensurable, que si l'amour réciproque est comparable à une partition bien lue, un amour a sens unique voire bafoué n'est pas un amour maudit, un chef-d'oeuvre incompris, mais une absurdité pure et simple, une erreur de se déprendre comme on ne réédite par les fausses notes.

Enfin, attendre que l'autre change vient aussi de cette erreur profonde et addictive, l'espoir, dont il faut, autant que possible, se déprendre.
Je dis autant que possible, car la chose vient malgré soi, et est, de plus, follement valorisé dans notre société.

Comme le disent ceux qui méditent, on ne peut empêcher les pensées de survenir, mais le tout est de ne pas s'y attacher.
A plus forte raison, l'erreur doit être abandonnée. Elle est pire qu'une agitation, elle est une facilité enfermant dans la dépendance de processus mentaux délétères et une domination par le transgresseur.

On a une préférence pour le martyr ou les histoires de libération, distrayants, mais mieux vaut prévenir que guérir.
En fait, d'ailleurs, il n'est nulle guérison à un amour souillé, mais disons que la personne abusée peut ne pas rester avec l'auteur de ses maux.


Tipaza

Féminicide !
Il y a le crime et le concept qui veut définir le crime.
Le crime est le même qu'il s'agisse de la mort d'un homme ou d'une femme.
On peut évidemment considérer que la femme est plus faible et qu'elle mérite une compassion plus grande.
C'est le point de vue des féministes, qui revendiquent par ailleurs l'égalité absolue entre femmes et hommes.
Je ne discuterai pas de cette contradiction.

Mais le concept de féminicide qui recouvre la mort violente de femmes mérite qu'on s'y penche un peu.

Il y avait déjà le concept d'infanticide, assassinat d'enfants, qui est admis depuis très longtemps. Accepté sans problème, l'enfant est faible par nature et on peut comprendre qu'il y ait un mot qui recouvre un tel assassinat.

Pour la femme, et dans les conditions du féminisme exacerbé actuel, il ne s'agit pas seulement de souligner un crime de personnes faibles, mais de créer une séparation supplémentaire, de rentrer dans un processus genré, pour affirmer une minorité qui n'en n'est pas une explicitement, mais dont on veut qu'elle fasse partie des groupes exploités, brimés.
La mort utilisée dans le cadre de la lutte des genres, argument sordide mais efficace dans le contexte émotionnel de la société présente.

Après le concept de féminicide, qui rentre dans les moeurs des médias, et donc dans le langage populaire, il est à craindre qu'on en arrive à parler de homonicide, pour l'assassinat d'homosexuels, de noiricide pour celui d'un noir, ou de LGBTicide, en attendant qu'on nomme les assassinats en fonction de la tranche d'âge de la victime.

L'hypothèse est moins farfelue qu'elle paraît.
Déjà la société est divisée en enfants, ados, jeunes, juniors, seniors, vieillards du troisième, du quatrième âge, auxquels il faut ajouter les djeuns de banlieues, les adultes de la diversité, elle-même multiple, etc.

Le communautarisme est en marche pour le pire et même pour le sordide de la mort.

Déjà dans nos cimetières des grandes villes, il y a des carrés réservés aux musulmans, verra-t-on des carrés réservés aux femmes, aux LGBT, aux noirs ?

Zonzon

@ E pericoloso sporgersi le 20 à 14 h 32

Votre pseudo me ravit ! Ah l'Italie ! Et la ferroviaire en plus !

La bisexualité, je ne sais... pour les autres formules d'association encore moins.

J'informerai mon épouse que vous lui avez fait l'honneur de la citer !

Bien à vous

Claude Luçon

Il y a vraiment peu de matheux sur ce blog !
D'après Libé :
https://www.liberation.fr/checknews/2019/05/01/est-il-vrai-qu-en-france-un-homme-meurt-tous-les-treize-jours-sous-les-coups-de-sa-conjointe_1724283

Sur les cinq années 2013 à 2017
572 femmes furent tuées par leur conjoint.
111 hommes furent tués par leur conjointe.
Soit cinq fois plus de femmes tuées que d'hommes !

A partir de quel niveau pouvons-nous utiliser le terme "féminicide" ?

breizmabro

@ Sophie 20 novembre 2019 15:02

Si j'étais jeune je vous dirais MDR mais comme je ne le suis pas (jeune) je dis que Manu est pitoyable (malgré sa grande intelligence, of course).

Il suffirait donc que Manu visionne un film pour découvrir qu'il n'est pas QUE le président du 4ème (le Marais), du 8ème (l'Elysée et sa banque) et du 16ème, de Paris. Grave, non ?

En même temps, comme il aime à dire, Chirac nous a fait le même coup avec le film Indigènes en 2006...

La prochaine fois Manu ira voir le film "J'veux du soleil" et il comprendra le monde de la province. Wouaaah la province ! C'est une île ? Mais où se situe t-elle ?

De rire mon coeur va s'arrêter (MDR).

Achille

@ Mary Preud'homme | 20 novembre 2019 à 17:53

Je sais bien que le cœur a ses raisons que la raison ignore comme disait Pascal.
Néanmoins j’ai du mal à imaginer une femme encore amoureuse une fois qu’elle s’est pris une torgnole par son conjoint.
Qu’elle passe l’éponge pour la première soit, mais au bout de la deuxième ou de la troisième je pense que la raison doit prendre le pas sur l’amour.
Mais je ne suis qu’un homme il est vrai et donc je raisonne comme tel.

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