A Londres, le 29 novembre, un terroriste a assassiné un homme et une femme et a blessé gravement une troisième personne. Après avoir été maîtrisé par des passants, il a été abattu par la police (Le Figaro).
Ce tueur avait déjà été condamné en 2012, avec une qualification terroriste, à seize années d'emprisonnement et il était sorti en libération conditionnelle au mois de décembre 2018.
Les leçons à tirer sont claires et je n'ai cessé de les répéter à mon niveau modeste. Elles sont valables dans tous les pays. Le terrorisme est une catégorie criminelle à part et les juges s'abusent quand ils lui appliquent les grilles judiciaires ordinaires.
La principale différence est que le terroriste islamiste, sanctionné, n'a qu'une envie : recommencer le pire ou, s'il n'a pas encore été condamné, le projeter et l'accomplir.
Il y a peut-être des miracles aboutissant à quelques rares succès de déradicalisation mais la tendance forte est celle que je décris. J'approuve Boris Johnson qui a toujours soutenu que les criminels violents ne devaient jamais être libérés de manière anticipée (Morandini).
Ce qui est déjà vrai pour la criminalité, si j'ose dire, classique, l'est encore plus pour les terroristes. Face aux institutions, ils jouent la comédie, dans la réalité ils tuent. Les sulpiciens n'ont aucune excuse : le terrorisme ne laisse, systématiquement et sans défaillance, que des morts sur son passage.
Malgré les apparences, je crois que le rapprochement que je vais opérer avec le 19ème arrondissement à Paris, dans le quartier de Belleville, n'est pas incongru. S'y révèle aussi une autre forme d'évidence qui est celle de l'abandon français.
Eric W, âgé de 21 ans, a été séquestré, torturé et frappé mortellement, le 29 novembre, dans les sous-sols d'une résidence.
Il y a sans doute une ironie tragique à ce que la mobilisation des riverains, face à ce crime dont on recherche les auteurs, se manifeste intensément alors que peut-être, pour cette victime de trop, il s'agirait d'une "dette de drogue" (Le Parisien).
Ce qui importe est que les habitants indignés, lassés de l'indifférence, ont écrit une lettre au préfet de police - si j'en juge par son portrait (Le Parisien), il devrait être à même de réagir -, à la maire PS de Paris et au maire d'arrondissement également PS. Celui-ci, François Dagnaud, a échangé de manière improvisée avec certains d'entre eux sur un trottoir et a évoqué "un quartier mobilisé pour surmonter le traumatisme et avancer ensemble".
Mais le lénifiant ne leur suffit plus. Les citoyens aspirent à bien davantage alors qu'ils ont "l'impression que malgré les alertes nombreuses des habitants, la Ville de Paris, la région et les forces de l'ordre nous ont abandonnés". Ils ont depuis plusieurs mois averti régulièrement "la cellule d'écoute et de doléances du commissariat du XIXe, les forces de l'ordre et les correspondants de nuit de la Mairie de Paris concernant la dégradation des espaces publics et privés de notre rue, qui génère un sentiment d'insécurité et facilite l'installation de commerces parallèles dont nous pensons qu'ils ont mené au drame du 22 novembre... Nous avons besoin que nos institutions prennent soin de leurs administrés..."
Ces riverains ont prévenu, protesté, écrit dans le désert.
Les proches d'Eric ont ouvert une cagnotte Leetchi pour aider la famille à faire face aux frais d'obsèques et ils songent à "organiser une marche blanche". Eric W était animateur scolaire depuis trois ans à l'école élémentaire du XXe... Si la drogue est au coeur de ce crime, on en tirera toutes les conclusions qu'on voudra !
Ce pourrait être une déplorable représentation de certains de nos quartiers. Où la transgression et la compassion, les réalités et les hommages n'ont plus de frontières. Où tout se mêle au plus grand désespoir de citoyens qui continuent à se battre pour un meilleur monde.
Il n'y a pas que les Gilets jaunes qui ont été relégués, oubliés, négligés.
Dans le 19ème, à Paris, comme dans beaucoup d'autres cités, des citoyens parlent mais on ne les entend pas. Crient mais les autorités font la sourde oreille. Préviennent et dénoncent mais l'Etat et les institutions ont l'action ailleurs.
Un jour, la France explosera d'une colère trop longtemps rentrée.
@ Michelle D-LEROY 3 décembre 2019 à 19 h 29
Vous avez raison de rappeler à notre mémoire la catastrophe du barrage de Malpasset, dans le Var, dont la rupture, le 2 décembre 1959, causa la mort de 423 personnes en amont de Fréjus. Ce n'étaient que des "victimes" d'un accident, c'est peut-être pourquoi pas un mot (sauf erreur de ma part) à la télévision n'a rappelé cette tragédie, qui s'est produite il y a soixante ans tout juste.
Notre mémoire collective a oublié cet événement, tout comme est sortie de l'histoire nationale la catastrophe de Courrières, en 1906, et ses 1099 mineurs morts, victimes du devoir. Ou encore les 435 (au moins, on estime plutôt environ 600) permissionnaires tués dans l'accident ferroviaire de la Maurienne, en 1917, des soldats revenant du front, dont les noms ne figurent sur aucun monument... Et que dire de la tragédie du métro parisien à la station Couronnes, en 1903, un incendie qui causa la mort de 84 voyageurs ; oubliée, car la compagnie d'alors, puis la RATP, ont toujours refusé d'apposer la moindre plaque dans la station concernée...
Brève, trop brève illustration de quelques catastrophes que les autorités françaises ont tout fait pour étouffer. D'un extrême à l'autre, un malheureux accident au Mali est aujourd'hui utilisé, reconnaissons-le, à des fins politiques (pas forcément partisanes, mais à des fins civiques). Je n'aime pas cette forme de récupération.
Rédigé par : Alain MEYET | 04 décembre 2019 à 22:54
Pour répondre à Exilé (commentaire du 2 décembre 2019 à 8 h 36), il est devenu très difficile, pour ne pas dire impossible, de frauder dans un bureau de vote, quand celui-ci fonctionne bien, c'est-à-dire est correctement constitué.
Sans doute le refus ou l'impossibilité pour les candidats ou les listes d'opposition de désigner des assesseurs ou des délégués peut-il favoriser, dans certains bureaux de vote, des irrégularités. Mais on se doit de reconnaître que notre droit électoral est particulièrement élaboré, les règles qu'il édicte s'agissant de la constitution des bureaux de vote, du déroulement du scrutin et du dépouillement des bulletins sont peut-être les plus exigeantes qui soient.
Reportez-vous aux proclamations faites par le Conseil constitutionnel des résultats de chacun des deux tours des élections présidentielles, ainsi que des divers référendums : les résultats ponctuellement invalidés par suite d'irrégularités (graves, en général) dans certains bureaux sont quantitativement infimes. Cela ressort aussi du contentieux des élections municipales, départementales (ex-cantonales), régionales et européennes (devant le Conseil d'Etat) ou législatives (devant le Conseil constitutionnel). Quand il y a annulation d'une élection, c'est presque toujours en raison de la conjonction de deux éléments : un faible écart des voix (2 ou 3 % seulement entre les candidats) et des irrégularités ayant entaché la campagne électorale, portant ainsi atteinte à la sincérité du scrutin. Ce qui n'est pas tout à fait la même chose, vous en conviendrez...
Rédigé par : Alain MEYET | 04 décembre 2019 à 00:03
Aliocha, diverses options s’offraient à Macron.
Il pouvait ne pas faire d’hommage national. Il n’y a pas hommage national, que je sache, à chaque mort en opération. Celui-ci a été provoqué par le nombre de morts simultanées. Pourquoi cette tyrannie du nombre, de l’émotion née du nombre ? Une mort ne vaut-elle pas treize morts ?
Il aurait pu décider d’un hommage national sans sa présence, ça se fait.
Il aurait pu, dans son discours, s’abstenir d’affirmer qu’« ils étaient morts pour la liberté du monde », ce qui n’est pas vrai, aussi justifiable que puisse être, politiquement et géopolitiquement parlant, la présence française au Mali ; il aurait pu aussi, dans son discours, s’incliner devant leur courage et leur abnégation mais pas devant leur « sacrifice ».
Notre cher jeune président tombe, ou retombe, avec notre complicité pleine et entière, c’est vrai, puisque nous adorons ça, dans le sacré primitif, dans la croyance en l’efficacité du sacrifice, dans la foi en la violence. Nous n’avons aucune excuse. Nous ne pourrons pas dire « nous ne savions pas »...
Rédigé par : Denis Monod-Broca | 03 décembre 2019 à 19:36
Voilà, c'est fait : mise en demeure du CSA envers CNews pour les propos jugés polémiques d'Eric Zemmour concernant l'Algérie.
https://www.msn.com/fr-fr/actualite/france/cnews-mis-en-demeure-pour-des-propos-deric-zemmour-sur-la-colonisation-de-lalgérie/ar-BBXGCBJ?ocid=spartanntp
Polémiques ? mais tous les débats sont polémiques, chacun jugeant les choses selon un prisme différent. Ce qui dérange c'est qu'Eric Zemmour puisse débattre librement à l'antenne.
Il a été décidé par une gauche bien-pensante que toute pensée différente de la sienne était condamnable et forcément extrémiste de droite.
Lorsque Jean-Luc Mélenchon raconte des fadaises, la même gauche se contente de sourire.
Quant à Elie Semoun, en quête d'un nouveau départ, il a choisi de se démarquer de son grand ami devenu ennemi Dieudonné et pour cela il a choisi de dégainer contre Eric Zemmour parce qu'il sait que c'est porteur parmi ses spectateurs. Il est à noter qu'il est aussi un des seuls artistes que le gentil Michel Drucker s'est permis de critiquer très fort tant il n'avait pas apprécié son attitude.
"J'attends que ce comique, dont j'ai aidé le lancement de la carrière, qui a débuté en duo, m'appelle pour s'excuser." M.D.
Pour être à la mode et bien vu, il faut parler des sujets à la mode, entre autres le féminisme ou le climat et bien sûr rendre l'immigration idyllique.
En ce qui concerne les caricatures de Charlie, j'avais été choquée par les dernières caricatures en date concernant la mort de nos soldats au Mali, surtout après le drame qu'ils ont connu eux-mêmes le 7 janvier 2015.
Toutefois je reste fermement pour la liberté d'expression et l'humour, fût-il noir ou déjanté, et donc je reviens sur ce que j'ai déclaré précédemment, chacun étant libre de lire ou d'écouter ce qui lui convient ou pas... et donc de juger par lui-même.
Semoun continuera. Et Charlie Hebdo aussi. Il ne s'agit pas de la même liberté (PB)
C'est bien là toute la différence entre la moquerie satirique et le sarcasme destiné à nuire.
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@ Jean Le Cauchois
Je me souviens aussi, bien qu'encore très jeune, de la catastrophe du barrage de Malpasset, particulièrement meurtrière avec ses 423 morts. Une grande tragédie. Malheureusement ceux qui l'ont vécu se souviennent et les générations suivantes passent à autre chose.
De plus, là encore il est difficile de rappeler des évidences à tous nos climato-dogmatiques car ce serait nier le réchauffement climatique actuel... Essayer de faire la part des choses entre le réchauffement dû à l'homme et le réchauffement naturel qui serait lié à un cycle réchauffement-refroidissement : encore un truc de conservateur droitier.
Car il faut rappeler que les jours précédents ce 4 décembre 1959, il était tombé des pluies torrentielles (avec des précipitations de 500 mm en dix jours et 130 mm en 24 heures, le 2 décembre - cf.Wikipédia).
Au moins 11 personnes sont mortes ces jours derniers dans des phénomènes de pluies diluviennes, des phénomènes récurrents dans l'arrière-pays méditerranéen. Si on prend le petit village d'Aramon dans le Gard, celui-ci est régulièrement victime d'inondations et de crues du Gardon depuis 1858 à 2002 pour la dernière.
Et c'est au gré de lectures, qu'on découvre dans le passé des épisodes semblables soit de chaleurs écrasantes, soit de pluie ou de tempête provoquant des drames humains.
Tout est décidément question d'époque et de mode.
Rédigé par : Michelle D-LEROY | 03 décembre 2019 à 19:29
"Le terrorisme est une catégorie criminelle à part et les juges s'abusent quand ils lui appliquent les grilles judiciaires ordinaires."
Oui et non.
La question, c'est la panoplie des peines applicables aux terroristes, et leurs possibilités d'aménagement.
Il suffit de prévoir des peines encore plus graves en matière de terrorisme, et un aménagement de peine plus sévère, ou même l'exclure.
Nous avons l'arsenal législatif pour cela.
Le reste, c'est la conscience des juges et les moyens donnés à la Justice pour gérer ces condamnés.
Rédigé par : caffer | 03 décembre 2019 à 19:02
@ Noblejoué
Merci pour votre vidéo de l'histoire sans fin. Ça faisait un petit moment que j'essayais d'en caser une parmi mes commentaires. Sans succès.
M'a fait plaisir. Merci.
Rédigé par : F68.10 | 03 décembre 2019 à 18:03
Vous avez raison, Denis, et le chef de l’État est comme nous pris dans l'ambivalence du langage où, comme Rimbaud, il préférerait se taire plutôt que de ne pouvoir s'exprimer sans paroles païennes pour décrire la chose sainte.
Or, il doit parler, et pouvait-il dans la cour des Invalides, affirmer que le sacrifice de ces jeunes hommes étaient parfaitement inutile, ce qui est vrai, mais encore impossible à dire face à des familles et une nation endeuillée, car la vérité n'est pas encore assez inscrite en nos cœurs ?
Et moi-même, j'ai assez conscience en écrivant cela que c'est insupportable à entendre, faisant assez confiance à notre modératrice pour ne pas le publier s'il elle l'estime nécessaire.
Nous rejoignons ici Proust et ses idées, ces succédanés des chagrins qui décrivent la réalité si difficile à envisager, ce qui explique les difficultés ou nos nations se trouvent, elles sont fondés sur le mensonge du sacrifice en sachant la nature de ce mensonge, la tension est trop grande.
Vous comprendrez alors pourquoi leur réconciliation est salvifique, car il n'y a qu'en elle que nous saurons mettre le langage en sa lumière du verbe salvateur, il n'y a qu'en la démocratie comme vecteur que nous pourrons cesser de faire de nos dirigeants les responsables de ce vice que tous nous portons, reconnaissant que le héros n'est plus celui qui persécute, mais qui, tombé à terre, se reconnait comme persécuteur.
Rédigé par : Aliocha | 03 décembre 2019 à 10:25
Que de névroses ici s’exposent sans retenue ni pudeur...
Certains commentaires relèvent non plus du divan mais de la psychiatrie...
Mais qu’est-ce que vous leur faites, Philippe ?
Rédigé par : Entonnoir | 03 décembre 2019 à 06:15
@ Zonzon
Je vous informe, votre femme et vous, que j'ai changé de pseudonyme.
Je serais sans talent ?
Eh bien, je serai Sans Talent.
J'ai saisi un gros mollard pour l’enchâsser à de l'or et le porter au cou. Le jaune s'harmonise au jaune de l'or du style et au jaune de la trahison de ceux qui peuvent déformer le sens des mots pour me traiter de raciste ou m'imputer de fausses attaques et me piétiner car :
"Le style, c'est l'homme".
Mais je suis Sans Talent.
A noter qu'on avait déjà remis en cause mon sexe et ma francité. Je m'attends à tout, à présent, de la pédophilie à l'antisémitisme, les accusations sont nombreuses.
Et comment dire ?
Elles ne demandent guère de talent.
Rédigé par : Sans Talent | 02 décembre 2019 à 22:35
Noblejoué ne dit pas qu'il part. Il n'est pas comme d'autres qui le font et reviennent sous un autre masque.
Noblejoué s'appelle Sans Talent car on lui a dit qu'il n'en avait pas. Noblejoué n'a jamais prétendu exceller, mais on l'a rejeté trop souvent dans les ténèbres extérieures pour ne pas en porter la marque.
Ne pas avoir de talent est-il une faute ? En tout cas, Noblejoué en portera le stigmate comme pseudonyme.
Il rappellera qu'on l'a attaqué sans raison, et que pour ajouter l'outrage au procès d'intention, on l'a dit sans talent.
Si Noblejoué n'a pas de talent, son pseudonyme ne le laissera pas ignorer ainsi que toutes sortes d'outrages subis ici.
Si par... Erreur judiciaire ? Mais une erreur judiciaire n'est pas possible, ne pas avoir de talent n'est pas un délit. Et puis, qui ne s'excuse jamais et d'autres critiques peuvent-ils avoir tort ?
Enfin bref, si Noblejoué avait du talent, son pseudonyme aurait une double utilité.
D'abord, solidarité avec les gens dépourvus de talent, Noblejoué rappellerait que ceci n'est pas un crime.
Ensuite l'inanité des jugements.
Noblejoué faisait quelque chose de très original, ici.
Il respectait le médium. Qui est entre l'écrit, forme écrite, et l'oral, il existe une certaine immédiateté dans le dialogue, dans l'expression.
Noblejoué écrivait entre improvisation orale et forme écrite.
Il avait un style unique.
Il a été piétiné par beaucoup, et finalement achevé. Sans Talent ne sera plus entre l'oral et l'écrit.
Il ne sera pas sans mémoire : son nom même en est une.
Rédigé par : Sans Talent | 02 décembre 2019 à 22:10
@ Denis Monod-Broca 15H16
"Ah !... « bisounours » ! le qualificatif qui tue."
Non, je n'ai pas voulu vous tuer. Quand même !
Pour le reste c'est OK.
Rédigé par : Gréaudon | 02 décembre 2019 à 21:48
@ Zonzon
Si vous voulez comprendre la théorie mimétique, je vous conseille de ne pas la polluer par le mélange de considérations politiques, sociales et religieuses.
D'abord maîtriser la théorie, puis mieux voir et donc mieux déterminer ses choix grâce à elle.
L'élémentaire par son créateur lui-même :
https://www.youtube.com/watch?v=d9z0BmMCBC4
Je n'aurais jamais le front de dire à quelqu'un qu'il doit absolument lire quelque chose sans connaître ses buts dans la vie.
Par conséquent ce qui lui est vraiment nécessaire, et encore, j'essaierais de ne pas prendre une autorité indue dans l'affaire.
Mais Girard dit sans voile ce qui est répandu de manière plus diffuse dans d'autres sources.
Je vous conseille de commencer par "Le bouc émissaire" et "Des choses cachées depuis la fondation du monde".
C'est de l'essence de j'imite le désir de l'autre, et quand nous sommes tous opposés, nous tuons des gens, ce qui nous réconcilie.
Ne jamais oublier que si ce désir mimétique est très caractéristique de l'être humain, il ne faut pas passer aux oubliettes son aspect, selon les cas, soumis ou dominants et autres instincts.
Et...
La quête de vérité est sans fin.
L'imagination aussi.
https://www.youtube.com/watch?v=2nhz-0rE9Gg
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@ Sophie | 02 décembre 2019 à 13:27
Excellent.
Freud a fait ce qu'il a pu à son époque.
René Girard est un penseur essentiel mais n'aime guère le prêchi-prêcha dont on l'enrobe.
Etre obligé de confier quoi que ce soit car on y est contraint dans toutes sortes de situations, à quelqu'un, est une position périlleuse.
Il faut avoir une case "vengeance" dans son esprit... On vit sans s'en obséder, mais si un jour on voit l'ennemi en position de faiblesse, il faut lui marcher dessus de même qu'il a osé le faire de vous.
J'ai bien conscience que le cycle des vengeances est destructeur. Mais qui accepte qu'on lui ait marché dessus est un paillasson, et qui s'en venge en s'en prenant à des innocents, un paillasson venimeux.
Ça pullule.
Rédigé par : Noblejoué | 02 décembre 2019 à 21:27
@ carl roque
« l'un des héros du jour a attaqué le terroriste avec une corne de narval !! »
Que voulez-vous, tant que les braves gens ne seront pas autorisés voire encouragés par un législateur actuellement complètement à la masse de porter en toutes circonstances y compris à la plage un 11.43, ils seront obligés de saisir ce qui leur tombe sous la main pour se défendre : une corne de narval, un parapluie, une langue de belle-mère ou - horresco referens - un disque de Chantal Goya...
Rédigé par : Exilé | 02 décembre 2019 à 19:46
@ Aliocha
« Ils sont morts [...] pour la liberté du monde [...] »
« Au nom de la nation, je m’incline devant leur sacrifice [...] »
Soit Macron a lu ce que René Girard a écrit sur le sacrifice, et il est alors un cynique de la pire espèce. Soit il ne l’a pas lu et il se laisse guider, en toute irrationalité, en tout illucidité, par des émotions venues du fond des âges...
Car, non, s’il faut appeler les choses par leur nom, aucun sacrifice humain n’a d’effet positif sur la liberté du monde. Si nous comptons là-dessus pour être libres, nous faisons complètement fausse route. La violence est une prison. Pas de liberté sans sortie de cette prison. Nous voyons une alternative entre tuer et être tué alors que les deux vont de pair, toujours. Plus nous tuons, plus nous sommes tués, moins nous sommes libres. C’est difficile à admettre mais c’est ainsi.
Ces belles et émouvantes cérémonies des Invalides aideront sans doute Macron à être réélu, tant mieux pour lui, mais ni la liberté ni l’espoir d’un monde meilleur n’y trouveront leur compte.
Rédigé par : Denis Monod-Broca | 02 décembre 2019 à 19:34
L'UE depuis 2005, Denis, ne veut plus rien, est la messe sans la foi, comme disait Delors. C'est encore une tentative qui est à mettre au crédit de Macron de tenter de lui redonner du sens, sans aucun succès pour l'instant car, comme le pays si divisé qu'il dirige, il est extrêmement faible politiquement, ce qui motivait mon premier commentaire sur ce billet, soulignant qu'il n'y aura aucun progrès sans prise de conscience individuelle de la nature mimétique de son propre désir. Tout programme politique, s'il ne tient pas compte de cette réalité, est voué, on l'observe chaque jour, à l'échec, mais on préfère l'échec à la prise de conscience, vénérant non plus le veau, mais le moi d'or dans l'illusion de sa propre autonomie, chacun devenant le dieu de sa propre incertitude et ne trouvant assurance que dans la désignation d'un ennemi, ne sachant jamais pourquoi on agit, mais contre qui, faisant de la démocratie, au lieu de l'acceptation de ce qui nous définit, l'aggravation de ce qui nous nie :
« Ils ont détruit les privilèges gênants de quelques-uns de leurs semblables ; ils rencontrent la concurrence de tous » (Tocqueville)
Rédigé par : Aliocha | 02 décembre 2019 à 17:30
@ Gréaudon
Ah !... « bisounours » ! le qualificatif qui tue...
Avant l’abolition, la situation était, tendait à être, celle que je décris : peine de mort applicable mais pas appliquée. C’est la situation aussi dans plusieurs Etats américains. Je ne crois pas que l’abolition ait été un progrès. Non pas que je sois partisan d’éliminer les assassins. Mais parce que 1/ il est justifié que certains crimes soient passibles de la peine capitale et 2/ il y a toujours, oui : toujours, des circonstances justifiant que le criminel sauve sa tête.
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@ boureau
Je préfère cette réponse circonstanciée-là. Vous savez, la théorie du désir mimétique est parfaitement compatible avec la foi catholique.
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@ Aliocha
L’UE se veut, se rêve, fédération. Elle n’en est qu’un simulacre avec son simulacre de gouvernement, son simulacre de parlement, son simulacre de monnaie commune... elle s’apparente beaucoup plus à un empire par sa propension irrésistible à toujours s’agrandir, encore que sa soumission à l’empire US mette à mal, c’est vrai, la validité de ce qualificatif.
Mais pour en revenir à notre sujet : la théorie girardienne a d’éminents mérites, elle est une étape essentielle dans la pensée humaine (ou plutôt une traduction moderne des étapes essentielles que sont la pensée hébraïque et la pensée évangélique), elle est un guide pour l’action et la réflexion, mais elle n’est en aucune façon un programme politique.
Rédigé par : Denis Monod-Broca | 02 décembre 2019 à 15:16
Evidence anglaise ET française. N'importe quel Français de plus de trente ans peut faire la même expérience dans sa ville natale, pas besoin d'être du RN.
Arabisation, islamisation, africanisation, Roms, migrants, Albanais, Tchétchènes, Kosovars, mendicité, saleté, insécurité, violence, vols, trafics, drogue, criminalité, incivilités, prostitution, racisme, sexisme, homophobie, antisémitisme, destructions, guerres de territoires, bandes ethniques...
En trente ans la France est devenue une déchetterie, un bidonville, une décharge publique, un cartel islamogauchiste.
Et aucun Mohammed, aucune Laziza, aucun Mamadou, aucune Maboula, aucune Rokhaya ne pourra empêcher les Français de le crier haut et fort.
En attendant des mesures plus radicales.
Rédigé par : sylvain | 02 décembre 2019 à 13:45
René Girard, un beau spécimen de soi-disant "filousophe".
Cours d'anti-gnangnan :
"Aux fadaises altruistes, on pourrait aisément opposer les considérations de Freud sur l’instinct de mort, les analyses de René Girard sur le mimétisme des désirs poussant les humains au carnage, ou, tout simplement, les aspirations progressistes sincères et profondes dont tout tueur en série est animé — comme en témoigne ce billet glissé par Jack l’Éventreur dans le sac à main d’une de ses victimes : «Un jour les hommes se souviendront, et comprendront, que j’ai donné naissance au XXe siècle».
Une parabole valant mieux que des raisonnements, voici le récit que Critilo fait à son jeune élève Andrénio dans le Criticón de Baltasar Gracián : on jette vivant un criminel dans une fosse profonde grouillant d’affreux insectes, de reptiles, de fauves, après quoi on en ferme hermétiquement l’ouverture afin qu’il périsse à l’abri des regards. Un voyageur vient à passer par là. Entendant des cris de douleur et des appels à l’aide, il retire la dalle qui obstrue la fosse. Aussitôt, un tigre bondit, et le voyageur, qui croit être déchiqueté sur-le-champ, voit que le fauve lui lèche les mains. Quand surgit un serpent, il craint d’être étouffé quand celui-ci s’enroule autour de ses jambes ; mais il est surpris de constater que l’animal se prosterne à ses pieds. Toutes les autres bêtes font de même, lui rendant grâce de leur avoir sauvé la vie menacée dans cette périlleuse promiscuité avec un homme. Reconnaissantes à l’égard de leur bienfaiteur, elles lui conseillent de filer au plus vite avant qu’il ne soit menacé à son tour par le cruel prédateur. Et, sitôt dit, elles s’enfuient les unes en volant, les autres en courant, d’autres encore en rampant. Resté seul et perplexe, le voyageur voit enfin l’homme sortir. Ce dernier, pensant que son libérateur a de l’argent, se rue sur lui, le tue et le dépouille. Et Critilo de conclure que la nature, pour éviter que des espèces s’entredétruisent, fut bien avisée de faire en sorte que les animaux les plus dangereux ne pussent jamais égaler la férocité humaine." F. Schiffter
http://lephilosophesansqualits.blogspot.com/2012/12/lanti-gnangnan.html
Rédigé par : Sophie | 02 décembre 2019 à 13:27
@ Denis Monod-Broca 02 novembre 2019 21:49
"Vous êtes comme un enfant à qui on présente un met nouveau..."
Cher Denis,
A l'extrême crépuscule de ma vie, me plonger dans l'univers ésotérique de René Girard - aussi séduisant soit-il - est un combat intellectuel au-dessus de mes forces.
J'avais déjà lu quelques lignes par-ci par-là de ce grand intellectuel. Je savais que l'intelligentsia américaine de la côte Est le tenait en grande estime à la fin du siècle dernier. Depuis, son aura de Stanford aurait fortement baissé. Sauf en France où certains milieux universitaires semblent le découvrir.
Mais si par ma formation initiale (latin, grec puis maths), j'étais "un pensant", les chemins de la vie professionnelle ont fait de moi "un faisant". Et, regardant derrière moi, je n'ai pas à le regretter.
L'intellectualisme isole, le volontarisme fédère.
A ce stade de ma vie, j'ai renoué avec mes racines catholiques profondes et fais ou refais le pari de Pascal : la foi du charbonnier !
J'en retire de l'équilibre, de la tranquillité, de la lucidité, du détachement.
Ceci étant dit et les choses étant ce qu'elles sont (comme on dit), vous conviendrez peut-être que je trouve plus de plaisir à lire ou relire des biographies ou autobiographies de destinées célèbres, comme les "Mémoires d'outre-tombe" de Chateaubriand que je lis actuellement.
Nostalgie sans doute ! Et recherche d'une certaine immortalité de proximité !
Cordialement.
Rédigé par : boureau | 02 décembre 2019 à 10:37
@ Denis Monod Broca
@ Aliocha
Nous pouvons approcher l'origine des religions avec le chamanisme ou les aborigènes, et ça n'a pas grand-chose à voir avec les délires auxquels vous faites référence.
Quant à la vérité, elle ne se trouve qu'en soi et la remontée vers l'ancêtre commun qui forme par définition une nation.
Comme c'est compliqué de faire simple...
Rédigé par : Xavier NEBOUT | 02 décembre 2019 à 10:15
Un peuple désarmé est un peuple vaincu.
Rédigé par : Paul | 02 décembre 2019 à 10:11
@ Denis Monod-Broca 1-12-19 15H49
"Non, l’élimination par la mise à mort n’est pas une solution. Car elle est trop stricte répétition du crime qu’on réprouve et prétend empêcher."
Alors vous qualifiez aussi de "criminel" le policier qui tue le tueur avant que celui-ci ne tue quelqu'un de plus.
Si la société légitime moralement, heureusement encore, le fait de tuer "à chaud" un tueur, comme l'a fait ce policier sur le pont de Londres, il n'y a aucune raison pour qu'elle ne légitime pas non plus le fait de le tuer "à froid", après un jugement en bonne et due forme. La peine de mort est moralement parfaitement légitime à l'encontre de tout dangereux tueur.
Comme le soldat est légitime à tuer l'ennemi avant que celui-ci ne le tue, lui et les siens.
En outre vous êtes contradictoire.
"La peine capitale, cependant, n’aurait pas dû être supprimée du code pénal. Non pas pour être jamais appliquée mais pour être, toujours, applicable, pour que, toujours, l’auteur d’un assassinat encoure, et sache qu’il encourt, le châtiment suprême."
Il faudrait donc pour vous que la peine de mort soit toujours en vigueur, applicable, mais interdiction serait faite, si je comprends bien, aux jurés de cour d'assises, de l'appliquer. Vous vous moquez du monde, ou quoi ? Comme si ces jurés allaient ne pas appliquer la loi et suivre les prétendues injonctions morales d'un obscur "je ne sais qui". Loufoque !
Vous êtes, Monsieur, un dangereux bisounours.
Rédigé par : Gréaudon | 02 décembre 2019 à 09:28
Nous pouvons admirer ici le portrait de M. Khan, qui a fait parler de lui à Londres :
http://www.leparisien.fr/faits-divers/attaque-de-londres-l-assaillant-deja-condamne-pour-terrorisme-avait-ete-libere-sous-caution-30-11-2019-8206281.php
Petite question.
Le « délit de faciès » - qui est tout de même un des outils de l'art policier - a très mauvaise presse dans une France gauchie jusqu'à la moelle.
Certes, personne n'est responsable de sa figure, mais franchement, ce monsieur n'avait-il pas le physique de l'emploi ?
Pouvons-nous comprendre ces mamans qui, soucieuses de la sécurité et de l'éducation de leurs enfants, leur apprennent à faire preuve de prudence s'ils viennent à croiser de tels personnages ?
P.-S.: Nous savons bien qu'il existe au gouvernement des ministres à la barbe louche, mais à côté de l'exemple cité ils paraissent presque présentables, à condition de consentir à des efforts de bienveillance...
Rédigé par : Exilé | 02 décembre 2019 à 09:04
@ Zonzon
Votre dernière errance est un panégyrique du non-sens. Il n'y a pas, sauf en votre imagination, de girardisme, il y a interprétation anthropologique du texte chrétien, où le temple dont parle Jésus, c'est son corps supplicié, ressuscité en trois jours en celui du fossoyeur ou du jardinier, autant dire en votre corps ou au mien si nous y consentons, que la pureté tient à l'entièreté de ce consentement, pour répondre à votre question si ambiguë que vous-même refusez d'y répondre, d'accepter la connaissance qui permet la liberté, refusant l'injonction violente des temples antiques écroulés qui voudraient encore, mais en vain, nous imposer des ténèbres désormais dissipées, nous rendant compte enfin que tout est à notre main, celle qui est à Christ, qui lui est à Dieu.
Rédigé par : Aliocha | 02 décembre 2019 à 09:00
@ Tomas
« Vous pinaillez pour ne pas admettre l'essentiel: les homicides baissent. »
Alors puisque les statistiques revues, corrigées, arrangées et bien pomponnées pour paraître présentables le disent, tout va bien.
Vous irez l'expliquer aux familles des victimes.
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@ Denis Monod-Broca
"Les livres d’histoire ne sont-ils pas pleins d’erreurs judiciaires manifestes ?"
Comme si à notre époque, en France, la justice ne commettait pas d'erreurs judiciaires par erreur et surtout ne s'appliquait pas parfois à pratiquer volontairement des dénis de justice à l'encontre des gens qui pensent différemment du troupeau ou qui se contentent d'appeler un chat un chat...
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@ Alain Meyet
« Cela restera un mystère, mais je crois surtout qu'elle se nourrissait elle-même, comme une sangsue, en puisant dans cette crainte, absurde et irraisonnée, qui est le lot quotidien de bon nombre de nos concitoyens, lesquels semblent parfois s'y complaire. Affligeant... »
Concernant l'exemple que vous citez de la dame craignant d'être surveillée dans l'isoloir, vous avez raison de vous inquiéter de la psychose qui l'animait.
Ceci dit, rappelons tout de même que :
- Dans certaines municipalités de la « ceinture rouge » de Paris dont les élus semblent ignorer que Staline est à la fois mort et voué aux gémonies, ces derniers continuent parfois d'appliquer consciencieusement sa maxime : « Peu importe qui vote et comment, ceux qui comptent sont ceux qui comptent les votes. »
- Il existe dans la France actuelle un climat manifeste de chasse aux sorcières « d'extrême droite » dans tous les domaines, donnant tout de même aux gens de sérieuses raisons de se méfier de ce qui pourrait leur arriver au cas où ils pourraient passer pour des suspects aux yeux des kapos gauchistes.
La France, contrairement à ce que prétend la réclame, n'est pas une terre de liberté.
Du moins sauf pour ceux qui sont plus libres et plus égaux que les autres...
Rédigé par : Exilé | 02 décembre 2019 à 08:36
Le Girardisme est une entreprise scientifique… la première en son genre.
Une bouillie de chat à 11 $ !
Respectueusement
Rédigé par : Zonzon | 02 décembre 2019 à 00:35
Je retiens deux faits étonnants voire amusants dans cette scène sinistre: l'un des héros du jour a attaqué le terroriste avec une corne de narval !! Et un autre des "héros" assistait aussi à cette journée de réinsertion, et il était l'assassin d'une jeune femme handicapée... ça laisse perplexe.
Rédigé par : carl roque | 01 décembre 2019 à 23:54
Coïncidences.
D'après le site de CNews:
Vendredi 29 novembre 17H59
Le maire de Londres Sadiq Khan indique que l'attaque a fait plusieurs blessés, dont certains grièvement. «Nous allons rester unis et déterminés face au terrorisme. Ceux qui cherchent à nous attaquer et nous diviser ne réussiront jamais», a-t-il ajouté, appelant à la vigilance.
Il y a en au moins un qui a réussi.
On a appris plus tard :
Dimanche 1er décembre 08H02
On en sait plus sur l'auteur de l'attaque. Usman Khan était âgé de 28 ans et avait été condamné à 16 ans de prison pour des infractions terroristes.
Le nom de famille est le même. Seul le prénom change. Tous les deux Pakistanais, l'un est maire de Londres, l'autre terroriste. Est-ce qu'un maire pakistanais protège du terrorisme ?
Dimanche 1er décembre 16H36
Le Premier ministre britannique Boris Johnson s'est engagé samedi à revoir le système des libérations anticipées. «Quand des gens sont condamnés à un certain nombre d'années en prison, ils devraient purger chaque année de cette condamnation», a déclaré M. Johnson après s'être rendu sur les lieux de l'attaque.
Il a assuré que les cas d'autres condamnés pour terrorisme libérés de manière anticipée étaient passés en revue, promettant : «un gros travail est abattu en ce moment pour s'assurer que le public est protégé».
Boris Johnson n'a pas dit que les individus dangereux retourneraient en prison. Démocratie anglaise.
18H20
Les deux personnes décédées sont deux jeunes gens: Jack Merritt, 25 ans, et Saskia Jones, 23 ans, ont été poignardés à mort par un ex-prisonnier condamné pour terrorisme vendredi lors de l'attentat de Londres, a annoncé la police dimanche.
Toutes deux diplômés de l'université de Cambridge, les victimes participaient à «Learning Together», un programme de formation de son institut de criminologie mettant en relation étudiants et prisonniers en vue notamment de la réhabilitation de ces derniers, «Jack comme coordonnateur et Saskia comme volontaire», a précisé la police dans un communiqué.
Ils se sont approchés trop près.
L'abandon anglais, l'abandon français.
Rédigé par : anne-marie marson | 01 décembre 2019 à 23:46
Zonzon, voudriez-vous nous faire croire qu'aucun parti n'était contre l'immigration, et que vous n'auriez pas eu l'occasion de voter pour l'un d'eux ?
Il se trouve qu'aucun n'a su gagner une élection nationale, ce dont je me réjouis, espérant sans en être sûr, que cela dure.
Cela ne signifie pas que je serais contre une démocratie plus directe, mais suis obligé de reconnaître que le peuple français n'y est pas prêt, et le comportement régicide dont vous avez témoigné en décembre dernier le prouve, comme n'y sont pas prêts ses élites, le référendum de 2005 en témoigne, même si j'estime que Chirac a joué l'Europe au bonneteau de sa politique intérieure, ce qui confirme son absence de vision, ainsi que le manque de courage dont fit preuve Bayrou en 1994 quand Delors lui disait: si tu bouges, j'y vais !
Nous n'en serions pas là aujourd'hui, c'est certain, et la définition du dernier aurait permis à Denis Monod-Broca de comprendre que la fédération d’États nations n'est pas empire, mais accomplissement des nations dans la réconciliation après les désastres que celles-ci ne surent empêcher au XXe siècle, permettant de défendre nos valeurs que seule l'échelle continentale permettrait si nous ne retombions dans les leurres nationaux où, à moins de 1 % de la population mondiale, nous penserions y être efficace.
Car la transcendance, Denis, n'est pas à la démocratie qui, on le constate, n'empêche pas le retour de la crise sacrificielle, mais à la vérité, dont la définition dépend de la prise de conscience individuelle. Peut-être cela apaisera-t-il votre contrariété sur notre désaccord, je vous rejoins sur la nécessité indispensable d'éducation, la vérité ne s'impose pas, et là est l'élément démocratique indispensable à son établissement, elle ne peut s'établir que par une reconnaissance, un consentement.
Rédigé par : Aliocha | 01 décembre 2019 à 22:34
Je ne veux surtout pas paraître désobligeant envers Monsieur Philippe Bilger, que nous apprécions tous ici ; mais, franchement, ce billet enfonce des portes ouvertes... Il y a longtemps que le constat est fait, il est grand temps de passer aux remèdes.
Evidemment, quand on a votre notoriété, on peut se permettre d'élever la voix et de dénoncer telles insuffisances ou tels scandales. Pour ma part, je ne l'ai certes pas, mais je peux néanmoins m'exprimer comme je l'entends, car je n'ai peur de rien, ou de pas grand-chose. Heureusement, nous ne sommes pas les seuls ! Mais la grande majorité de nos concitoyens vivent dans une terreur difficile à comprendre, qui s'auto-alimente on ne sait comment.
Trêve de bavardage, je vais donner un exemple vécu. Lors du premier tour de l'élection présidentielle de 2017, alors que je me rends à mon bureau de vote au Pré-Saint-Gervais, je croise une dame âgée qui en ressort, et que je connais de vue, suffisamment pour la saluer lorsqu'on se croise. Je lui adresse cette formule rituelle, qui ne veut rien dire, surtout quand, comme en l'espèce, on ignore les opinions politiques d'autrui : "J'espère que vous avez bien voté !". Elle me regarde, l'air apeuré, et me confie à voix basse : "Je n'ai pas osé voter pour [mon candidat], il paraît qu'ils nous surveillent, il y a même des caméras cachées dans les isoloirs !..."
Loin de moi, évidemment, l'idée que la municipalité du Pré-Saint-Gervais ait pu avoir l'idée d'une telle machination, ni même qu'elle ait pu favoriser une telle rumeur. D'où celle-ci provenait-elle ? Cela restera un mystère, mais je crois surtout qu'elle se nourrissait elle-même, comme une sangsue, en puisant dans cette crainte, absurde et irraisonnée, qui est le lot quotidien de bon nombre de nos concitoyens, lesquels semblent parfois s'y complaire. Affligeant...
Rédigé par : Alain MEYET | 01 décembre 2019 à 22:25
@ Tomas | 01 décembre 2019 à 20:44
"...pas plus que la peine de mort ne dissuade des auteurs de tueries de masse aux Etats-Unis."
A côté de la plaque notre Tomas, comme d'hab !
La peine de mort est efficace : on est sûr que le condamné sera éliminé et ne recommencera plus, à l'inverse de la France et sa justice gauchiste qui relâche des monstres criminels dans la nature, leur délivrant ainsi un permis de tuer encore et encore.
Les criminels font partie du paysage de la nature humaine, pour s'en protéger, suffit de les éliminer définitivement, comme les mauvaises herbes, et de recommencer avec les suivants.
Rédigé par : sylvain | 01 décembre 2019 à 22:01
@ boureau
Vous êtes comme un enfant à qui on présente un met nouveau et qui, buté, dit « j’aime pas ça ! » sans même l’avoir goûté...
Rédigé par : Denis Monod-Broca | 01 décembre 2019 à 21:49
@ Denis Monod-Broca 01 novembre 2019 19:43
"Lisez Girard. Au lieu de vous moquer "
Même pas en rêve ! Je tiens aux quelques neurones qui me restent. Et franchement, je réussis à trouver et des lectures et des occupations et des services à rendre plus efficaces pour la cité.
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@ Mary Preud'homme 01 novembre 2019 18:05
Sarkozy traître à son camp...
La deuxième partie de son quinquennat a trahi beaucoup de ses promesses de campagne donc des espoirs mis en lui. Cela ne vous semble pas suffisant ? Moi si !
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@ Aliocha 01 novembre 2011 18:48
"Vous preniez le Préfet de Paris pour un Obersturmführer..."
Je me suis expliqué sur ce billet, sans doute ne m'avez-vous pas lu.
J'ai précisé que l'apparition soudaine, ce matin-là, de ce Préfet en grande tenue qui paraissait noire dans l'aube naissante, nous a rappelé à mon épouse et à moi, instinctivement, sans concertation, des moments anciens.
Je n'oublie rien ce qui fait notre histoire aux uns et aux autres. Je n'en dirai pas plus.
Rédigé par : boureau | 01 décembre 2019 à 21:17
@ Exilé
Vous pinaillez pour ne pas admettre l'essentiel: les homicides baissent. Ce qui va à l'encontre des discours catastrophistes et mensongers que vous tenez sur tous les sujets.
Par ailleurs, où allez-vous chercher que le sort des gens honnêtes vivant dans les quartiers difficiles m'indiffère ? Vous réfléchissez avec votre cerveau ou avec votre coeur ?
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@ Claude Luçon
"Nous sommes dans le cadre d'une guerre, d'un envahisseur, comme en 14 et en 40.
Nous ne sommes plus au niveau individuel, nous sommes au niveau national."
N'importe quoi, et vous le savez sans doute mieux que moi puisque vous avez vu la guerre.
On ne saurait comparer une situation où il y a tous les trois mois une tentative d'attentat quelque part dans notre pays et une où on est bombardé chaque semaine ou occupé chaque jour.
Nous vivons, comme c'est régulier au moins depuis la guerre d'Algérie, dans une période d'attaques terroristes. Elle est plus forte et plus menaçante que les précédentes, mais elle reste dans la même catégorie de conflit à très basse intensité.
La peine de mort, pour mémoire, expose à l'erreur judiciaire. Et elle est appliquée en Irak et en Afghanistan, ça ne me semble pas avoir mis ces pays à l'abri du risque terroriste, pas plus que la peine de mort ne dissuade des auteurs de tueries de masse aux Etats-Unis.
Rédigé par : Tomas | 01 décembre 2019 à 20:44
"les six grandes causes lancées ce jour par le Conseil National du Parti Républicain":
Le Handicap
La République
L'Alimentation et l'Environnement
Les Salaires
Le Progrès
La Jeunesse
!!!!!
On peut dire que LR creuse désespérèrent sa tombe !
L'Insécurité, l'Immigration, les Retraites, le Pouvoir d'achat, la Misère, le Chômage, la Croissance, les Systèmes sociaux, le Logement etc. etc. connais pas chez LR !
Selon un sondage récent d'Odoxa pour Le Figaro : 57 % des sympathisants LR sont favorables à l'Union des droites (avec le RN). Mais la direction de LR ne l'a pas classée comme "Grande Cause". C'est pourtant la seule qui puisse sauver le LR en tant que Parti national, ou ce qu'il en reste !
On est prié de ne pas mourir de rire devant tant d'acharnement à se détruire.
Je ne sais pas qui se marre le plus : LREM ou RN !
Cordialement.
Rédigé par : boureau | 01 décembre 2019 à 20:05
@ Sophie 1er décembre à 13 h 35
Christine Kelly… Zemmour… menaces de mort… vous n'avez pas tort de craindre… quoi faire d'autre qu'intérioriser ?
Question ouverte !
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@ boureau 1er décembre à 13 h 36
Sarkozy, Hollande, Macron… allons allons, un effort… les trois derniers seulement… les trois premiers sont pas mal non plus !
Quand même !
Rédigé par : Zonzon | 01 décembre 2019 à 19:47
@ Exilé
Prendre exemple sur la justice d’Ancien Régime me semble vraiment une drôle d’idée. Les livres d’histoire ne sont-ils pas pleins d’erreurs judiciaires manifestes ?
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@ Lucky look
Le syndrome que je décris est :
"Chacun se cherche un ennemi, un coupable."
En répondant « Moi, ça fait longtemps que je les ai trouvés » vous confirmez mon diagnostic.
Et en concluant par « Pour balayer tout ce monde-là il faudrait que ça pète ! » vous confirmez, avec une sorte de délectation, le risque d’issue fatale.
Je pense quant à moi que le pire n’est pas sûr et que nous devons tout faire pour qu’il n’advienne pas.
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@ boureau
Lisez Girard au lieu de vous moquer ainsi.
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@ Aliocha
Je suis contrarié que nous soyons à ce point en désaccord.
Je pense que la nation, née de l’histoire, préférable à la tribu d’un côté et à l’empire de l’autre, est la collectivité humaine qui rend possible des institutions sociales et politiques rationnelles, et donc entre autres la démocratie.
Or Macron, à chaque occasion, en particulier dans le discours dont vous avez donné le lien, exalte la « souveraineté européenne », oxymore délétère, préférence insensée de l’empire à la nation, et donc négation de la démocratie.
D’ailleurs qui peut faire penser qu’il ait lu René Girard ?
Je crois très juste votre formule « Il est possible aujourd'hui de définir en cet accord de la science et de la religion, prise comme connaissance scientifique de son propre phénomène, il est possible de reconnaître qu'il existe une vérité formulable indispensable en sa transcendance » mais la suite « pour garantir nos démocraties, seules institutions à même de nous préserver de l'apocalypse, de la folie et de la mort de l'humanité » me semble sujette à caution. La vérité, cette « vérité formulable indispensable en sa transcendance », est indispensable, c’est vrai, à nos vies en général, à nos comportements individuels et collectifs, à la justice, à la politique, donc aussi en effet à la démocratie, mais accessoirement, en second lieu, donc je trouve curieuse cette phrase qui semble donner valeur transcendante à la démocratie...
Ce qu’il faudrait c’est que la théorie girardienne du religieux, c’est-à-dire de l’origine des cultures, soit admise par l’université et enseignée à l’école comme l’est la théorie darwinienne de l’origine des espèces. Nous en sommes loin. D’où la survivance de tant de cultes païens, culte de l’argent, culte de la réussite, culte du progrès, culte de la force, et j’en passe... Là-dessus nous serons peut-être plus d’accord.
Rédigé par : Denis Monod-Broca | 01 décembre 2019 à 19:43
Billet que j'apprécie tout particulièrement et qui appelle de ma part exactement les mêmes commentaires que boureau | 01 décembre 2019 à 13:36
De fait, la haute fonction publique qui conservait la vision de l’État garant de l'intérêt général avec la mission de le servir et de servir la France et son peuple a disparu depuis de nombreuses années.
Ce sont des "sociétés de pensée" qui se sont substituées à la réflexion des serviteurs de l’État, les fameux think tanks (instituts divers type Montaigne, fondation Jean Jaurès et autres clubs), avec des personnes proches des milieux patronaux qui ont fourni aux divers gouvernements de droite comme de gauche la matière des réformes à entreprendre. D'où le fait que depuis les années 1990 au moins, quel qu'ait pu être le parti au pouvoir, le projet n'a jamais changé : c'est toujours le même qui déroule sa logique.
Ce sont les mêmes qui ont décidé (ou fait décider) qu'il fallait brader l'industrie et qui, comme le soulignait récemment Michelle D-LEROY, considèrent à présent qu'il faudrait recréer une industrie créatrice d'emploi conforme aux vœux de monsieur Macron.
Les yeux rivés sur le seul niveau du PIB comme indicateur de richesses, ils n'ont jamais considéré les déficits structurels comme graves et se sont contentés d'emprunter sur les marchés financiers...
Pour plus d'information, il suffit de lire un article fort documenté dans le Monde diplomatique de ce mois intitulé : "Ces viviers où prolifèrent les 'experts' médiatiques".
Pour en connaître la substance : se rendre sur le site https://interetgeneral.net/ et y trouver l'article "LES THINK TANKS OU LA FABRIQUE DE LA PROPAGANDE".
Mais ce qui vaut pour l'économie, vaut aussi pour la sécurité de nos concitoyens puisque l'idéologie qui porte les politiques de sécurité est produite par les mêmes têtes pensantes et appliquées par nos gouvernements.
L'on perçoit que l'application des peines en France, faite sous la "lumière des bons sentiments", produira les mêmes effets qu'en en Grande-Bretagne. Dès que nos condamnés sortiront de prison, ils poursuivront leurs projets d'islam conquérant avec des terroristes patentés qui jamais ne s'amenderont, bien au contraire, parce que confortés dans leurs certitudes.
Le problème reste devant nous et non derrière.
Triste avenir pour la France, mais surtout pour les citoyens français qui voient l’État régalien, ou prétendu tel, faillir à ses obligations de les protéger en raison de lois sans efficacité que la police et la gendarmerie nationales sont contraintes de respecter à la virgule près. Effectivement ce type de problématique n'offre que peu d'intérêt pour nos penseurs patentés !
Rédigé par : Robert | 01 décembre 2019 à 19:26
@ Robert Marchenoir
« Je vous ferai remarquer, d'ailleurs, qu'il en allait de même du terrorisme communiste dans la deuxième moitié du XXe siècle : les Brigades rouges, la bande à Baader, Mesrine, Carlos, tous ces gens-là alternaient sans complexes le banditisme classique "pour alimenter la cause" et "porter des coups au grand capital", et le terrorisme politique "pour renverser le pouvoir". »
Il existe en effet une alliance objective entre les organisations révolutionnaires, y compris islamiques, et le grand banditisme, simplement pour les financer.
Staline a été dans sa jeunesse un spécialiste des attaques de banques.
La drogue est un de ces moyens de financement, en Amérique du Sud comme à une époque au Liban où une partie de la Bekaa portait des cultures ayant permis à diverses milices de tabler sur le trafic de stupéfiants pour financer leurs achats d'armes.
Mais même à un niveau plus individuel, il est manifeste par exemple dans des cas comme celui de Merah et autres qu'il existe des passerelles entre les « idéalistes » islamiques et les malfrats, sachant de plus que bien des contacts se nouent en prison, où les petits voyous pris en main par des imams sont formés à agir ensuite en « soldats d'Allah ».
Rédigé par : Exilé | 01 décembre 2019 à 19:24
Tout le monde est frappé par la qualité de vos arguments, boureau, mais tout le monde se souvient aussi que vous preniez le préfet de Paris pour un Obersturmführer !
Pas cordialement du tout.
Rédigé par : Aliocha | 01 décembre 2019 à 18:48
@ Aliocha le 1er décembre à 11 h 48
Ah cher doux ! Votre Zonzon croit si fort à « l'institution démocratique » qu'il attend depuis un demi-siècle qu'on lui demande son avis sur l'immigration !
Maintenant il est vieux, il sait qu'on ne lui demandera rien sur ce qui lui importe… jamais… c'est peut-être cela la démocratie… compter pour rien… il n'est plus du tout assuré de mourir en terre chrétienne…
Il se réconforte comme il peut : il se dit que cette forme de gouvernance qui fait votre joie va probablement disparaître… il y a tellement de gens à qui elle déplaît !
J'ajoute, pour vous rassurer, que si un jour on m'avait demandé mon avis et que la majorité de mes compatriotes aient choisi la mauvaise option, j'aurais accepté sans barguigner… voilà !
Pour se maintenir, « l'institution démocratique » doit être dans la main de Purs ! [*]
Bonne soirée Aliocha
[*] Qu'est-ce qu'un Pur ? Voilà une bonne question que vous aurez le bon goût de ne pas me poser mais dont je suis sûr qu'après réflexion vous apporterez une réponse convenable.
Rédigé par : Zonzon | 01 décembre 2019 à 18:36
@ Aliocha 01 décembre 2019 11:48
"Tout est révélé, dit Girard. La théorie mimétique est scientifique et religieuse"
Ouais ! Humm !
De la bouillie de chat à un dollar le mot !
Cordialement.
Rédigé par : boureau | 01 décembre 2019 à 18:24
On doit rêver, genau, et de l'imagination de ceux qui sont encore vivants est généré ce qui sauve !
Quant à vous, Denis Monod-Broca, il suffirait d'écouter un discours, notamment celui-là, et les réponses aux questions, pour saisir que le président a l'armature culturelle pour formuler la vérité sans stigmatiser quiconque, que l'aveuglement est dans le non-respect de la sanction démocratique, indiquant justement que rien ne sera garanti par un homme, mais par un peuple debout, que les bataillons de Lucky look ne préparent qu'une chose dans leur colère et leur ressentiment, la victoire de l'ennemi :
https://www.elysee.fr/emmanuel-macron/2019/11/28/declaration-du-president-de-la-republique-avec-jens-stoltenberg-secretaire-general-de-lotan
De Macron ne dépend que de savoir formuler la vérité, tout le reste dépendra du peuple d'admettre la sanction démocratique de l'élection qui permet sa formulation, car le salut n'est pas dans la personne du président, mais dans l'institution qu'il représente. Charge à vous, Denis, en tant que simple citoyen, de maîtriser votre propre ressentiment en l'exprimant démocratiquement, comprenant que ce n'est pas un hasard si les institutions de la Ve ont donné un tel pouvoir au président du peuple régicide. Il est étonnant à ce titre que vous, censé connaître la théorie mimétique, preniez cela pour de l'aveuglement, car c'est un instrument gaullien qui nous évite la guerre civile, il serait temps de vous réveiller, de vous apercevoir que ce n'est pas la personne de Macron qu'il s'agit de soutenir comme vous l'imaginez en votre analyse incomplète, surtout en ces temps de tension internationale, mais la démocratie.
Aussi, et cette question complète mon intervention précédente, vous et le peuple français, êtes-vous réellement prêt à défendre la démocratie ?
Rédigé par : Aliocha | 01 décembre 2019 à 18:17
@ Lucky look
"Pour balayer tout ce monde-là il faudrait que ça pète !"
C'est ça, moi la table rase, de droite ou de gauche, non merci.
Comme avec la Révolution finissant en Terreur sans parler de l'Empire, vous aurez pire que ce que vous avez balayé avec violence "il faut que ça pète".
On vous croirait aussi dégagiste sur le blog. Mais vous ne pouvez pas couper de tête.
Et tant mieux. Parce qu'avec ce qu'il y a dans la vôtre, on n'irait pas très loin.
On dit que les gouvernants divisent pour régner. Sottise ! Les gens le font très bien tout seul, par exemple vous à mordre les mollets des passants.
Je peux vous dire qu'en disant chercher des ennemis plutôt que des solutions vous n'allez rallier personne.
J'imagine que ça pétera ailleurs et demain, mais pas ici aujourd'hui.
Rédigé par : Noblejoué | 01 décembre 2019 à 18:12
C'est une des raisons qui incitent les Anglais à sortir de l'UE.
Rédigé par : Lambda | 01 décembre 2019 à 18:06
@ boureau | 01 décembre 2019 à 13:36
"Sarkozy (traître à son camp)..."
Il ne suffit pas d'affirmer pour prouver. Affirmer sans preuve relève de la calomnie.
Ou alors de quel camp parlez-vous et de quelle traîtrise qui m'auraient échappé ?
Rédigé par : Mary Preud'homme | 01 décembre 2019 à 18:05
@ Achille | 01 décembre 2019 à 07:32
"Je ne pense pas que l’on puisse faire le parallèle entre l’attentat terroriste de Londres et un règlement de comptes entre dealers dans le 19e arrondissement de Paris, sinon nous risquons de tout mélanger : terrorisme et délinquance qui sont deux formes de criminalité différentes."
Non seulement elles ne sont pas différentes, mais les terroristes musulmans commencent en général dans la délinquance, et passent d'une activité à l'autre au gré des opportunités.
La délinquance de droit commun, ainsi que l'exploitation des allocations sociales, sont d'ailleurs recommandées par la doctrine islamique : le territoire de l'ennemi est une zone de guerre, et tout est bon pour l'affaiblir. Le pillage est au coeur de l'islam, du Coran et des pratiques de Mahomet. On ne comprend rien aux "incivilités" et aux "quartiers difficiles" si on ne prend pas en compte cette autre forme du djihad.
Je vous ferai remarquer, d'ailleurs, qu'il en allait de même du terrorisme communiste dans la deuxième moitié du XXe siècle : les Brigades rouges, la bande à Baader, Mesrine, Carlos, tous ces gens-là alternaient sans complexes le banditisme classique "pour alimenter la cause" et "porter des coups au grand capital", et le terrorisme politique "pour renverser le pouvoir". Carlos a même fini musulman (ainsi que son avocate qu'il a épousée en prison). C'est vous dire...
______
@ Xavier NEBOUT | 01 décembre 2019 à 10:52 + 01 décembre 2019 à 11:06
"Nous savons bien que chez nous, chercher à comprendre, c'est cautionner. [...] Alors on n'entend pas les islamistes nous dire que ce que nous appelons les terroristes sont pour eux des héros, comme a été dit 'héros' le communiste qui avait assassiné un officier allemand après qu'on avait signé un armistice."
On n'entend que ça, au contraire. Encore cette escroquerie intellectuelle des "médias qui nous cachent tout". Si vous n'avez pas entendu les islamistes, voire les musulmans "pacifiques", traiter les terroristes en héros, c'est que vous vivez dans une grotte sans électricité.
"On a ainsi appris que Jean Glavany touche une retraite de quelque 10 000 euros par mois après 5 ans d'activité et 35 ans payé comme Préfet et autres planques à ne rien faire. [...] Et on s'étonne que les islamistes nous traitent de pourris..."
Tout à fait. C'est parce qu'ils sont indignés par l'excès de dépense publique et les privilèges des fonctionnaires que les musulmans commettent des attentats. Les islamistes réclament le libéralisme, une vraie démocratie et sont indignés par l'abus des fonds publics. Dans leurs manifestations, ils brandissent des portraits de Frédéric Bastiat, Alexis de Tocqueville et Thomas Jefferson.
D'ailleurs, lorsqu'ils deviennent fonctionnaires eux-mêmes, voire élus, ils ont un comportement exemplaire, ne cèdent à la corruption ni de près ni de loin, et font une chasse impitoyable au clientélisme.
La bigoterie fait dire de ces âneries...
Rédigé par : Robert Marchenoir | 01 décembre 2019 à 17:59
"Synagogues attaquées au cocktail molotov et vidées de leurs fidèles, tags antisémites, familles menacées... des milliers de Français de confession juive ont été contraints de déménager parce qu'ils n'étaient plus en sécurité dans certaines cités." E. Ciotti
Merci à Canal Plus pour ce documentaire édifiant.
https://www.facebook.com/ECIOTTI/videos/2480864888860895/?v=2480864888860895
Il paraît que ça marche, le "très-bien-vivre-ensemble" !
La libanisation de notre pays n'est plus en marche, elle est actée.
J-P Delevoye, Y. Cochet, veulent encore faire entrer du monde... On imagine aisément de qui il s'agit
Nos lendemains vont déchanter, n'en déplaise aux "bisounours"...
Rédigé par : Isabelle | 01 décembre 2019 à 17:55
@ Tomas
« Mais je ne vois pas pourquoi cela déclencherait une révolution alors qu'il y a toujours eu à Paris des quartiers pauvres où avaient lieu de barbares règlements de comptes. Et au risque de me répéter, je rappelle que la tendance des homicides est en baisse continue dans notre pays depuis les années 70 au moins. »
Et allez donc, voilà que vous nous ressortez les sornettes marxistes simplistes sur les effets déterministes et criminogènes de la pauvreté, ce qui équivaut à insulter les pauvres en bloc.
Figurez-vous qu'il existe, en France et ailleurs, de vrais pauvres qui savent rester honnêtes, dignes et non violents, qui ne font pas parler d'eux contrairement à certains faux pauvres ou « pauvres plus riches que les autres», du fait de leur perfusion par un assistanat ciblé.
Il faut ainsi indiquer que les premières victimes dans certains quartiers ou grands ensembles peuvent être aussi classées comme « pauvres ».
Il est par ailleurs inexact de prétendre que les homicides baissent depuis les années 70, alors qu'ils ont plutôt subi une augmentation à partir de 1981 (effet abolition de la peine de mort ?) avant de décroître.
Mais il faudrait aussi corréler les courbes entre elles.
Par exemple, il faudrait aussi tenir compte des tentatives d'homicides complémentaires pour décrire la réalité sachant que des blessés graves il y a une quarantaine d'années avaient moins de chance de survie par rapport à nos jours avec une médecine d'urgence plus performante.
D'autres courbes, comme celles des violences volontaires dont celles commises par des mineurs présentent un taux de croissance inquiétant.
Il existe un tableau des condamnations pour homicide allant de 1825 à 2010 (La révolution sécuritaire, Nicolas Bourgoin).
Le minimum des condamnations pour homicide pour 100 000 habitants était de 0,4 dans les années de l'Occupation allemande (minimum absolu), pour atteindre un pic de 1,6 en 1945 (1,8 en 1925, 1,4 pour la période Mitterrand, 0,8 en 2010).
Conclusion superficielle : le taux d'homicides jugés, faible entre 1940-1944 a bondi à l'occasion du retour à la paix donc la paix est criminogène...
Ceci dit, la criminalité repart à la hausse :
https://www.lepoint.fr/societe/la-criminalite-connait-une-hausse-inquietante-en-france-08-08-2019-2328969_23.php
Mais laissons de côté des statistiques auxquelles il est possible de faire dire ce que l'on veut en ne les replaçant pas dans leur contexte, alors que l'actualité relatée par les rubriques des faits divers - pour ne pas évoquer notre expérience directe ou induite - nous donne tout de même un tableau réaliste de l’ensauvagement de la société française.
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@ Claude Luçon
« Nous sommes dans le cadre d'une guerre, d'un envahisseur, comme en 14 et en 40.
Nous ne sommes plus au niveau individuel, nous sommes au niveau national. »
Cher Claude, vous avez dit l'essentiel.
Rédigé par : Exilé | 01 décembre 2019 à 17:31
Le premier problème est de comprendre enfin que nous vivons dans une société basée sur des valeurs judéo-chrétiennes dont le "tu ne tueras pas".
A cette vieille tradition bénévolente vient s'en imposer une autre, brutale, l'islamisme, qui, au contraire, encourage la tuerie des infidèles.
Nos bien-pensants insistent pour l'ignorer, il faut les ramener à la triste réalité.
Il est temps que tous nos politiciens, experts et penseurs bisounours acceptent cette dérive, cette menace, et revoient les lois qui nous gouvernent pour permettre aux magistrats d'y faire face.
Un virus attaque notre système de vie, un virus qui attaque directement, ouvertement et par principe la vie des membres de nos société ! Le remède doit être à la mesure de la maladie : reconsidérer la peine de mort.
C'est une nouvelle forme de peste universelle qui nous confronte, portée par des rats à deux pattes. Il faut faire le parallèle avec la médecine, chercher et trouver le vaccin, d'autant plus qu'il est connu et a déjà été utilisé. Il faut se rappeler que le Nouveau Testament est né de l'Ancien, il est temps d'aller y rechercher quelques vieux remèdes.
De toutes façons nos soldats l'appliquent en toute légitimité sur ordre du gouvernement, les magistrats et juges doivent pouvoir l'appliquer tout autant.
Nos soldats patrouillent même nos rues pour nous défendre et tuent si besoin est au titre de l'autodéfense.
Il ne s'agit plus de sanctionner un criminel dans ce cas, il s'agit de défendre la patrie des soldats d'un envahisseur qui veut, et le clame, en prendre le contrôle.
Nous ne sommes plus au stade du mari qui tue son épouse, du pédophile qui tue des gamines, au voleur surpris qui tue sa victime, aux gangs de la drogue qui s'entretuent...
Nous sommes dans le cadre d'une guerre, d'un envahisseur, comme en 14 et en 40.
Nous ne sommes plus au niveau individuel, nous sommes au niveau national.
Rédigé par : Claude Luçon | 01 décembre 2019 à 16:43