Cette interrogation, à peine formulée, me plonge dans l'inquiétude.
Les violences conjugales, les féminicides (comme si ce nouveau terme avait la moindre incidence sur la réalité odieuse !) sont devenus, si j'ose ce cynisme, les délits et les crimes à la mode. Ils existaient avant mais depuis plusieurs mois un combat est mené, politique, féministe, associatif, culturel et médiatique pour les placer au premier plan des transgressions les pires.
Pas un témoignage douloureux, pas une actrice, qui ne manquent à cet épouvantable appel. Pas un passé qui ne remonte pour nous inciter aujourd'hui à une prise de conscience, à une mobilisation de tous les instants.
A un point qui ne tolère pas la moindre contradiction.
Un exemple parmi d'autres. Le 25, dans les Vraies Voix sur Sud Radio, une empoignade très vigoureuse m'oppose à Sophia Hocini, cofondatrice du collectif féministe "Fortes", au sujet de Bertrand Cantat. Nous sommes en désaccord sur l'utilité novatrice du terme "féminicide" mais surtout, dans sa fougue dénonciatrice, elle accuse le chanteur d'avoir "assassiné" Marie Trintignant. Alors qu'il a été condamné pour le crime de violences volontaires ayant entraîné la mort sans intention de la donner ce qui pour la malheureuse victime n'a fait aucune différence mais pour Cantat, sur le plan pénal, a été décisif. J'ai senti à quel point il apparaissait indécent de ma part de contester, au nom du droit et de la vérité, ce que le bon sens horrifié dictait au commun des citoyens.
Pour le féminicide, le désir d'une nouvelle qualification pénale pour les crimes qui seraient spécifiquement commis contre une femme, me semble à la fois inutile et dangereux. S'il y a des crimes dont les femmes sont victimes sur un plan général, est-il vraiment nécessaire de rajouter la circonstance aggravante d'avoir été une femme dans des relations et selon un processus qui, contrairement à ce qu'on prétend, ne sont pas toujours identiques ?
Et je ne suis pas persuadé, au regard de mon expérience de la cour d'assises, qu'ils visent à frapper ou à tuer la femme en tant que telle, mais plutôt l'être qui dans un climat particulier et délétère, par mille péripéties liées à l'emprise et à la conflictualité, a fait perpétrer le pire à un homme sans maîtrise ni limites.
Il serait imprudent de favoriser encore davantage une distinction entre les crimes ordinaires et ceux qui dans certaines circonstances tuent les femmes. Il convient au contraire d'exiger une efficacité maximale pour les enquêtes, les poursuites et les procès, pour l'ensemble de l'univers criminel, en veillant surtout à ce qu'aucune décision ne soit prise à l'aveugle, sans pouvoir disposer, par une centralisation cohérente et une information correctement diffusée, du passé et de l'histoire complets du mis en cause (voir mon billet Féminicides : un massacre judiciaire ?).
Il y a eu sur les violences conjugales les arbitrages de Grenelle (le Monde), et une série de mesures dont quelques-unes sont discutables (aménagement du secret médical, le "suicide forcé" reconnu) et la plupart estimables mais difficilement opératoires, sans oublier que les crédits seraient insuffisants pour les rendre effectives.
Pour ce qui concerne les propositions pertinentes, elles risquent de se heurter à un risque certain pour l'univers policier et le monde éducatif.
La police n'est pas confrontée dans sa quotidienneté qu'à des violences conjugales et à des plaintes de ce type. Ses moyens humains, techniques et matériels seront insuffisants pour répondre à ces obligations supplémentaires. La juxtaposition d'un présent multiple à ces nouvelles contraintes aggraveront encore ce qu'il y a de bureaucratique dans l'activité des commissariats, quelles que soient les situations humaines à appréhender et à enregistrer.
En ce qui concerne l'enseignement, on va diversifier encore les activités pédagogiques en les sortant de plus en plus de l'essentiel, du noyau.
Pour répondre à la pression sociale, féministe et médiatique, le pouvoir manque d'argent, fait ce qu'il peut, n'innove pas forcément et s'efforce d'ouvrir des pistes de bon aloi mais qui ont le tort de surcharger sans faciliter. La moindre des choses serait au moins, en contrepartie, de délester les services et les institutions de fonctions inutiles et superfétatoires.
Mon voeu est que les violences conjugales, les crimes de coups mortels, de meurtres et/ou d'assassinats dont les femmes sont victimes soient abordés sur tous les plans par une justice ordinaire qui serait dans l'excellence.
Je suis de ceux qui pensent que ce pourrait ne pas être un voeu pieux.
@ hameau dans les nuages
Je me sens mal à l'aise de continuer cette discussion sur ce fil. Je souhaiterais pourtant parler avec vous de ce sujet. J'ai en effet essayé hier de faire part aux différents services d'aide aux victimes et à certaines autorités de ce problème, et je me heurte à un mur kafkaïen d'incompréhension.
Par exemple, on m'a demandé sur quels faits je basais mes accusations. J'ai mentionné des falsifications dans mes dossiers médicaux, ce qui est caractéristique de ce genre de situations, et même un critère diagnostique censé être essentiel. Et toujours la même réponse: "Oui, mais quels faits ?"
C'est proprement hallucinant. Et je vis cela depuis des années.
Veuillez ne pas hésiter à me contacter en privé si vous le souhaitez.
Rédigé par : F68.10 | 11 décembre 2019 à 09:59
@ F68.10 | 09 décembre 2019 à 01:20
Je rejoins votre analyse car j'y remarque des mots clefs que je retrouve dans mon affaire.
C'est peut-être mon côté pragmatique exacerbé qui m'a fait remarquer certaines incohérences dans son comportement et celui des enfants multiples. Mais je n'arrivais pas à mettre un mot dessus .Je trouvais seulement bizarre quand même que parfois certains arrivent triomphants à la maison en annonçant qu'ils étaient malades... Ou que l'on donne une boisson laxative à un gosse diarrhéique...
Et le rôle du père dans ce genre d'histoires ?
http://caric-art.objectible.net/News/2006/mars/Dubout/Souriez.jpg
Rédigé par : hameau dans les nuages | 09 décembre 2019 à 09:55
@ Lucile
"Ce type de femme donne l'impression d'être prise dans une spirale et d'y faire sombrer les autres."
Oui, elles sont prises dans une spirale. L'article que je vous ai montré évoque bien cela, bien que ce soit plus classiquement criminel que strictement médical. Mais en ce qui concerne la portion médicale de ce type de comportement, oui, le parcours de soin de l'enfant peut évoquer l'image d'un système dynamique avec un attracteur étrange en son sein qui n'est rien d'autre que l'hôpital.
https://m.youtube.com/watch?v=2CmWxomRdgE
Si on personnalise la question, on peut toujours accuser la mère d'être une mauvaise mère. Si on prend du recul, et qu'on appréhende la situation globalement, avec le système hospitalier dans son ensemble et l'ensemble des mères (ou autres) qui y ont recours, la perspective change: le système hospitalier délivre un soin relativement standardisé pour une population normale, et les comportements abusifs de recours au soin se fondent dans ce paysage qui n'est pas calibré pour eux. Le résultat en est une forte forme d'iatrogénie.
Statistiquement, ces femmes sont piégées par leur instinct maternel qui sort de la zone acceptable pour laquelle l'hôpital tente de calibrer son offre de soin.
Si toutes les mères étaient comme elles, l'hôpital aurait un tout autre regard et calibrerait son offre de soin de manière très différente.
En un sens, ces femmes sont victimes de leur instinct maternel, et l'hôpital complice dans ce phénomène. Pour résumer: ces mères sont telles des insectes attirés par la lumière d'une flamme, et qui s'y brûlent, elles et leurs gosses. C'est une interprétation possible de la théorisation d'Eminson et Postlethwaite:
https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC1793987/pdf/archdisch00631-0108.pdf
Accuser uniquement la mère me semble bien trop simple, même si elle n'est pas un ange... Mais oui, la spirale que vous décrivez existe bel et bien.
Ce qui est plus dur à avaler, mais pourtant parfaitement logique, est que ce sont les soignants eux-mêmes qui sont le plus à risque de ce type de comportement. (Ce qui est une raison spécifique de considérer que les soignants font preuve d'une bonne dose d'hypocrisie quand ils clouent les mères au pilori: ce sont leurs propres gosses qui sont le plus à risque !)
https://www.ncbi.nlm.nih.gov/m/pubmed/12777276/
"Bien sûr que ce crime est féminin puisqu'il se glisse et se confond presque avec les soins qu'une mère prodigue au corps de son enfant. Les pères tueurs agissent autrement. Le résultat est aussi violent dans les deux cas."
Je ne peux pas parler des pères tueurs. Je ne connais pas assez. Ce que je peux dire par contre c'est que ce type de maltraitance peut s'étaler sur plusieurs décennies, que c'est létal et lent, et que cela s'accompagne d'une distorsion complète de la réalité car vous savez être dans un mensonge. Et que personnellement, quitte à me faire buter, j'opte pour la version courte du coup de poing qui fracasse le crâne sans hésiter ! Ensuite, les goûts et les couleurs, je comprends que c'est assez personnel comme question.
"D'après ce que j'ai compris vous y voyez un côté féminin dans la mesure où ces femmes ont envie de pouponner. Elles recherchent un enfant à soigner de façon maniaque."
Pas uniquement. La quête de l'enfant est maniaque, mais cela peut être aussi des adolescents ou des adultes handicapés. Cela ne se réduit pas au "pouponnage", mais implique bien la relation de soin, et surtout l'image que ces inducteurs se font de la relation de soin, qui est un moyen valorisant dans lequel s'exerce la séduction qui va de pair avec le rôle de soignant. Ce que je trouve d'irréductiblement féminin, c'est cette forme précise de séduction alliée au soin. Un homme qui veut "séduire" le fera rarement en valorisant le soin, mais plutôt l'ambition ou sa volonté d'accomplir des choses. Si tout cela se mélange, on peut aboutir au cas Frédéric Péchier (pour autant que le syndrome du héros soit la réelle cause de ses actions): les exceptions qui confirment la règle.
Personnellement, c'est la séduction en soi qui me révulse désormais. Et en particulier les formes féminines de séduction: celles qui sont communes à la fois à mon inducteur et aux infirmières (qui sont pourtant des personnes normales !) que je ne peux plus sentir. C'est là que je vois, peut-être à tort, l'irréductiblement féminin que je mentionnais.
"Je me demande si l'enfant, même très petit, perçoit le danger, s'il y a des signes avant-coureurs. Même s'il le sent il est trop petit et trop impuissant pour tirer des conclusions, trop dépendant aussi pour soupçonner de la malveillance à son égard. Mais j'imagine que ceux qui en réchappent doivent mieux percevoir les signaux d'alerte."
L'enfant ne comprend rien de tout cela. Aussi loin que je me souvienne, j'ai toujours trouvé le comportement de mon inducteur "over the top", excessif à tout point de vue, y compris médical. Donc objectivement, des signes avant-coureurs, oui, il y en a, mais ils ne sont pas compréhensibles. Pour que le danger soit compréhensible, il faut au minimum comprendre que le système de santé puisse être iatrogène. Et ça, ça prend du temps pour un enfant...
Comme j'ai toujours accepté gamin les prises en charge médicales, parce que, franchement, je m'en fichais comme d'une guigne de ses obsessions médicales que je trouvais absolument ridicules, j'ai mis plusieurs décennies à comprendre que, finalement non, mon inducteur était sérieux comme pas permis sur le médical ; qu'il ne me laisserait jamais m'autonomiser médicalement ; et que toutes ces visites médicales que je passais jadis avec indolence, je-m'en-foutisme, et patience polie, eh bien, cela m'a fait de jolis dossiers bien déglingués !
J'apprécie particulièrement la mention "terroriste" que j'y ai lue... Ça ne m'a pas valu beaucoup de tendresse, cette mention...
Pour la détection de ce type de troubles, regardez les carnets de santé. S'ils sont intégralement noircis de la main de la personne que vous soupçonnez... vous pouvez commencer à vous inquiéter un peu sérieusement: il y a peu de chances qu'un tel comportement obsessif se couple d'une parfaite objectivité. (Je répondrai à Noblejoué sur ce point plus en détail s'il le souhaite.)
Et les gens qui en échappent perçoivent effectivement des signaux d'alertes. Je me souviens dans un parc d'enfants d'une femme qui parlait d'un ton exalté de la prochaine coloscopie de son gosse tout en se permettant des commentaires médicaux sur toute une flopée de gens de son entourage familial. Ce type d'exaltation, ça me donne quand même envie de suivre le personnage de près. Et des fois j'ai aussi vraiment interprété de travers de potentiels signaux d'alertes...
Rédigé par : F68.10 | 09 décembre 2019 à 01:20
@ F68.10 | 08 décembre 2019 à 02:07
YouTube n’est pas un dictionnaire, pas plus mes fesses qui vous fascinent tant !
Je vous fais grâce d’un premier dictionnaire de la langue françoise en construction, de l’an 1170, au Diable, je réponds par Chrétin de Troye, c'eût bien été son identité.
Rédigé par : Elusen | 08 décembre 2019 à 22:23
@ F68.10
Je regarderai le documentaire dès que j'en aurai le courage. Le peu que j'ai ce soir, je vais l'investir pour dire que, quoi que vous ayez subi, vous êtes quelqu'un d'intelligent, habile et déterminé pour faire prendre conscience, à bien des gens, de bien des choses.
Rédigé par : Noblejoué | 08 décembre 2019 à 19:46
@ F68.10 | 08 décembre 2019 à 14:24
Son pouvoir de persuasion est tel que je me souviens d'une scène amusante, si l'on peut dire. Nous avions un enfant ayant eu de légères difficultés pour apprendre la lecture. Alors que nous n'étions pas inquiets, cette personne très au fait du monde médical environnant nous a conseillé d'aller voir un spécialiste de sa connaissance.. Après tout pourquoi pas ? Nous nous y rendîmes et la batterie de tests fut effectuée. Avec cette remarque époustouflante à la clef. "Monsieur j'ai LE REGRET de vous informer que votre enfant n'a rien et que tout est absolument normal"...
Je ne sais pas quel tableau apocalyptique elle avait brossé.
Rédigé par : hameau dans les nuages | 08 décembre 2019 à 19:24
@ Noblejoué
"L'étranger fait-il mieux dans le cas que vous évoquez ?
Avez-vous des idées ?"
L'étranger ne fait pas vraiment mieux en termes de limitation de dégâts. Ce que les Anglo-Saxons font mieux, c'est la prise de conscience, et la recherche scientifique. Le groupe de M. C. Bass à Londres par exemple.
Mais franchement, on n'en est qu'au début de l'étude scientifique de ces troubles factices, et la recherche cherche pour l'instant à dépasser le cadre de la collection de cas cliniques pour tenter de déployer des outils épidémiologiques, et les problèmes épistémologiques sont assez titanesques.
En terme de dépistage, aucun outil clinique n'est adéquatement calibré. En Angleterre, on assiste à une véritable chasse aux sorcières. En France, ces troubles factices sont instrumentalisés dans le cadre de la bataille de l'autisme. C'est à vomir.
Des idées, oui, il y en a et j'en ai. Je détaillerai cela dans ma réponse à Lucile.
Mais honnêtement, il y a un problème de fond qui touche à la nature même du système médical. C'est un véritable tabou avec lequel il faut composer: les médecins ne peuvent pas se résoudre à accepter qu'il y ait un problème car cela remet beaucoup de fondements de la pratique médicale en cause. Quand ils comprennent qu'il y a un souci, ils cessent de faire les fiers et semblent ne pas en mener large...
Pour votre réflexion:
https://www.dailymotion.com/video/x6fzn2t
Alors moi, j'adhère dans les grandes lignes à ce documentaire... Mais regardez la séquence à partir de 52:09. Cette séquence est loin d'être fausse. Maintenant, quand le professeur parle de "coquetterie" au sujet de ce type de torture à 54:01, vous prenez la mesure de l'immense trou noir que constitue ce sujet.
Il aurait dû dire: "c'est grave ; la prévalence est rare mais inconnue ; nous ne comprenons pas ce phénomène à l'heure actuelle". Au lieu d'admettre qu'il ne sait pas, il minimise car ce syndrome est pris dans la "tectonique des idées" dans la bataille française de l'autisme.
En France, il n'y aura pas de progrès à ce sujet avant que nos glorieux pontes médicaux n'apprennent à faire la part des choses à ce sujet. En l'état: sans espoir. Sans espoir pour des cas comme moi. Et sans espoir pour le fameux cas Rachel non plus.
Rédigé par : F68.10 | 08 décembre 2019 à 19:09
@ F68.10
@ Lucile
@ hameau dans les nuages
Discussion passionnante.
Je doute qu'on fasse grand-chose pour les enfants car il est dur de voir ce qui se passe dans les foyers.
Raisonnement à plus forte raison, en France, on ne fait pas grand-chose pour les enfants harcelés à l'école - à présent aussi sur Internet par leurs charmants camarades, alors...
Il paraît qu'on fait mieux à l'étranger.
Je me demande si on daignera imiter l'étranger toutefois, car en France, on sait mieux que tout le monde, et quand la réalité dépasse la complexité d'une histoire pieuse, on déclare forfait.
L'étranger fait-il mieux dans le cas que vous évoquez ?
Avez-vous des idées ?
Idée personnelle générale mais je ne sais pas comment... Pour les tordus et les autres, pour tout le monde, il est bien d'être, d'une manière ou d'une autre, reconnu.
Encore faut-il trouver quelque chose qui fasse consensus, accessible à tous et ne se retournant contre personne.
Je sèche...
Rédigé par : Noblejoué | 08 décembre 2019 à 14:50
@ hameau dans les nuages
"C'est tout à fait ça. Cela marche quasiment comme une secte."
C'est une secte. Et de manière fascinante, l'obsession de la vigilance anti-sectes peut tout à fait s'intégrer au trouble factice impose à autrui.
- "Mon enfant est dans une secte !".
- "Oui, mais laquelle ?".
- "Celle que j'invente pour jouer à me faire peur !".
- "Ah ben. Bon. OK..."
"On ne remet jamais en cause la mère protectrice qui "se donne tellement de mal" et quand on quitte le foyer familial, on a d'autres relations, on ouvre les yeux mais sans pour autant s'attaquer au problème et on reste dans le non-dit."
Ce n'est pas exactement un non-dit. On peut tout à fait être conscient des détails et avoir ouvert les yeux. Mais tant qu'on est pas tombé sur le nom du baron par un moyen ou un autre, on n'a pas pour autant l'idée d'aller demander ses dossiers médicaux, et on n'a donc pas idée de la masse immergée de l'iceberg. Et honnêtement, passer par cette épreuve, je ne sais pas si c'est à recommander.
Idéalement, il faudrait sortir les gens de ces situations sans qu'ils soient contraints par la réalité de demander les dossiers. Parce que c'est aussi une maltraitance à effet différé dans le temps: le choc de la lecture des dossiers peut rendre réelle une maltraitance qui jusqu'alors était plus ou moins tolérée par la victime.
"Miraculeusement certains gosses qui étaient tout le temps malades, oh pas de grandes maladies ! mais des troubles physiques continuels occupant de manière quasi obsessionnelle les conversations des repas de famille élargis (le Vidal servant de Bible), vont beaucoup mieux..."
Ce que vous décrivez, c'est le trouble factice imposé à autrui avec félicitations du jury. Des enfants qui s'en sortent, avec des ressentiments, certes ; un inducteur qui a réussi à jouer la carte de la victime auprès du corps médical et de sa famille et qui s'en tire avec les honneurs sans avoir commis l'irréparable. Ça m'en tire des larmes de bonheur !
https://m.youtube.com/watch?v=wQP9XZc2Y_c
Mais voilà. Ce sont toutes les déviations de ce scénario de conte de fée qui manifestent la vraie nature de cette monstruosité médico-psychologique. L'exemple le plus fracassant de cette impossibilité à s'autonomiser dans ce type de contexte est le cas absolument lunaire de Gypsy Blanchard. Bien que ce fut manifestement plus que la simple maltraitance médicale que vous avez décrite, on touche là à un cas extrême: ce sont bien les hormones de Gypsy qui l'ont poussé à se mettre des froufrous et à briser le pacte de dépendance médicale. Le reste de l'histoire montre bien en quoi l'adolescence peut violemment heurter la réalité imaginaire de l'inducteur.
Avec un meurtre "par procuration" et dix ans de taule, elle s'en sort plutôt pas trop mal. Son cas est extrême, mais elle s'en est sortie. Certains ne s'en sortent jamais, même quand la supercherie a été découverte.
Rédigé par : F68.10 | 08 décembre 2019 à 14:24
@ Lucile | 07 décembre 2019 à 23:08
C'est tout à fait ça. Cela marche quasiment comme une secte. On ne remet jamais en cause la mère protectrice qui "se donne tellement de mal" et quand on quitte le foyer familial, on a d'autres relations, on ouvre les yeux mais sans pour autant s'attaquer au problème et on reste dans le non-dit.
Miraculeusement certains gosses qui étaient tout le temps malades, oh pas de grandes maladies ! mais des troubles physiques continuels occupant de manière quasi obsessionnelle les conversations des repas de famille élargis (le Vidal servant de Bible), vont beaucoup mieux...
Rédigé par : hameau dans les nuages | 08 décembre 2019 à 10:04
@ Lucile
Merci pour votre commentaire. Je vais essayer de prendre un peu de temps pour trouver les mots justes pour répondre. C'est pas simple de trouver ces mots justes.
———————-
@ Elusen
Maintenant que J'ai répondu à Lucile, je vous invite à continuer à me distraire. N'hésitez pas à me surprendre avec un dictionnaire que je ne connais pas encore... Au fait, connaissez-vous celui-ci ?
http://www.thedevilsdictionary.com
Rédigé par : F68.10 | 08 décembre 2019 à 02:07
@ F68.10 | 06 décembre 2019 à 01:39
Je dirais que le dégoût est une réaction viscérale primitive qui fait se détourner de quelque chose de dangereux, et empêche d'avaler un poison. Ce type de femme donne l'impression d'être prise dans une spirale et d'y faire sombrer les autres.
Bien sûr que ce crime est féminin puisqu'il se glisse et se confond presque avec les soins qu'une mère prodigue au corps de son enfant. Les pères tueurs agissent autrement. Le résultat est aussi violent dans les deux cas. D'après ce que j'ai compris vous y voyez un côté féminin dans la mesure où ces femmes ont envie de pouponner. Elles recherchent un enfant à soigner de façon maniaque. C'est contradictoire à première vue, sauf si elles cherchent dès le départ une proie, sans en être conscientes elles-mêmes, et sans que ça puisse se déceler. Je me demande si l'enfant, même très petit, perçoit le danger, s'il y a des signes avant-coureurs. Même s'il le sent il est trop petit et trop impuissant pour tirer des conclusions, trop dépendant aussi pour soupçonner de la malveillance à son égard. Mais j'imagine que ceux qui en réchappent doivent mieux percevoir les signaux d'alerte.
Rédigé par : Lucile | 07 décembre 2019 à 23:08
@ Lucile
"C'est moi qui vous remercie de me l'avoir fait connaître."
Vos remerciements sont acceptés. Mes remerciements avaient pour sens de vous informer que je trouve extrêmement important, de mon point de vue, que des femmes s'intéressent et prennent connaissance de certains aspects dérangeants de ce type de situation.
Comme vous l'avez probablement ressenti, ce n'est pas une lecture exactement agréable. Mais si on ne prend pas connaissance des reconstructions psychologiques a posteriori de ce type de situations par les auteurs eux-mêmes, aussi extrémales soient-elles, on parle sans se caler sur la réalité. Personnellement, ce serait un luxe que je ne peux pas me permettre.
"J'ai déjà tendance naturellement à me méfier de certaines effusions sentimentales, et là j'ai éprouvé un vrai dégoût devant les sentiments de deuil exaltés de cette femme, après qu'elle a mis à mort son premier enfant. Comme toute bonne Américaine, elle a dû lui dire "I love you" trente-six fois par jour depuis sa naissance avant de l'étouffer."
Il me semble que c'est un cas néo-zélandais, mais je peux me tromper. Certains indices me laissent croire que cette région du monde a tendance à traiter ce genre de situations au niveau académique avec des effusions minimales de pathos. Il est d'ailleurs probable que je suive cette littérature scientifique d'un peu trop près pour ma propre santé mentale.
Vous avez ressenti du dégoût. Oui, je m'en doute. Ce que je ne sais pas et ce que je doute que vous sachiez, c'est à quel point ce dégoût se mélange ou pas avec de la haine. Et en particulier avec ce que j'appelle la haine chaude, qui a tendance à court-circuiter le jugement.
Quoi qu'il en soit, j'ai le sentiment, de par mon expérience personnelle essentiellement, que le dégoût est un sentiment plus profond que la haine. La haine court-circuite le jugement rationnel et le pragmatisme. Le dégoût est une confrontation fracassante de la réalité aux concepts du bon, du beau, du bien.
Malheureusement, le dégoût n'est pas du ressort de l'argumentation. Pensez à certaines chirurgies un peu trash. Si vous y assistiez, vous ressentiriez probablement un profond dégoût. Néanmoins, ce sont, en règle générale, de bonnes actions. De bonnes actions dégoûtantes. Ces meurtres ne sont par contre clairement pas de bonnes actions, mais il faut, à mon avis, dépasser le dégoût pour savoir quoi en faire.
Je vais être un peu cru, et je m'en excuse. Je suis blindé par rapport à pas mal de lectures de ce type. Un double meurtre ? Passe encore... Ce qui m'a fait personnellement bondir quand j'ai lu cet article il y a quelques années, c'est le comportement de tête chercheuse: après un double meurtre, ce besoin insatiable d'aller s'occuper des mômes des autres !
https://m.youtube.com/watch?v=np31Hnr3LEs
Je vous avoue que cela me met passablement en rogne, mais que paradoxalement, c'est le point qui mérite le plus d'attention pour la compréhension du phénomène. Et encore une fois, au risque de paraître inutilement cruel, après avoir beaucoup réfléchi à ce type de sujet, il me semble qu'il y a la quelque chose d'irréductiblement féminin. Je ne veux pas m'étendre sur ce point précis, car je deviendrais vraiment cru, mais c'est quand même quelque chose qui transparaît à mes yeux des lectures que j'ai eues sur ces sujets. Pour résumer: dans les cas extrémaux, la violence me paraît bien genrée. On ne tue apparemment pas pour les mêmes raisons quand on est un homme ou une femme.
Je précise bien que je parle de cas extrémaux. Les extrêmes informent sur la norme, même s'il ne faut pas expliquer la norme par les extrêmes. C'est à mon avis un biais cognitif malheureux que celui-ci, et si vous relisez le premier commentaire que j'ai écrit à votre adresse, je pense que vous y retrouverez ce thème.
Un mot sur la notion de culpabilité. De tout ce que j'ai pu visionner sur ce type de sujet, j'ai le sentiment dérangeant que la notion de culpabilité est malvenue dans ce type de situation. Mon appréciation est que, aussi dissimulatrices que ces femmes puissent être, elles ne se sentent pas menteuses pour autant. Elles utilisent leurs mensonges pour créer et influer sur la réalité autour d'elles. Le mensonge ou la dissimulation crée lui-même la réalité, et dès lors, le mensonge devient vérité. C'est une vérité imaginaire, et ce n'est dès lors plus un mensonge au sens de l'intentionnalité. En un sens très paradoxal, ces femmes me semblent plus innocentes qu'on ne l'accepte. Ce qui ne signifie en aucun cas qu'il ne faille pas de réponse légale sous une forme ou sous une autre.
Je ne sais pas si me fais bien comprendre... Mais leurs larmes, remords et protestations d'innocence peuvent difficilement être du chiqué à ce point. (Et j'en ai regardé, de telles mères en larmes après avoir été prises la main dans le pot de confiture !). Ou alors il faut absolument qu'on travaille en prison à les réinsérer dans l'industrie du cinéma ! Une version plus scientifique de ma perception se retrouve dans certaines interventions de M. Binet, bien que je doute qu'il approuve mes propos tels que présentés ici.
"Winnicott explique que de toutes, ce sont les pulsions agressives qui sont les plus camouflées et les plus tordues (c'est lui aussi qui a introduit le concept de mère "suffisamment bonne"). Vaste chapitre."
Je ne veux pas rentrer dans la psychanalyse, car à mon avis cela fait partie intégrante du problème. Ou plutôt, si: j'ai une folle envie de me la jouer à la médiévale; de peler le jonc à d'éminents psychanalystes et je vous avoue que ces amuse-bouches discursifs m'ont mis en appétit !
https://m.youtube.com/watch?v=Pa_C2onBJMQ
Et nous savons tous où les débats sur la psychanalyse nous mènent: à peu près nulle part. Mme Roudinesco ne daignera jamais défendre son beefsteak devant un affreux normalien scientiste tel que ma personne. Pensez-vous ! Un trouble factice imposé à autrui qui avait sa carte de l'Union Rationaliste !? La discussion tournera court assez vite.
Surtout qu'elle en connaît plus qu'elle ne veut en croire sur les troubles factices quand elle pérore sur l'intuition clinique que développeraient, comme elle, les enfants de psychanalystes. Les professions de santé ne sont-elles pas, après tout, surreprésentées dans les troubles factices sur soi et sur autrui ??
Bref. Le mot de la fin:
https://m.youtube.com/watch?v=5keCkSvLnyU
Rédigé par : F68.10 | 07 décembre 2019 à 15:19
@ Elusen | 07 décembre 2019 à 05:16
« Précédemment vous parliez de mes fesses et maintenant un cran au-dessus : la sodomie ; même la zoophilie y passe, tout dit. »
Mon pov'chou, je compatis, contactez Brigitte Bardot, elle adore les zanimos maltraités sexuellement !
Rédigé par : sylvain | 07 décembre 2019 à 10:59
@ Mary Preud'homme | 06 décembre 2019 à 20:31
« Toute la différence entre vous et moi est donc là. Sachant que je me fonde moins sur les apparences que sur la réalité d'un être humain. »
Il est vrai qu’il m’est arrivé de bivouaquer entre la gauche humaniste et la droite pragmatique au cours de ma vie de citoyen électeur.
D’une façon générale je votais à gauche, me laissant un peu de liberté au premier tour pour voter plus sur la personnalité du candidat que sur son appartenance politique.
Avec le temps je me suis intéressé davantage à la personnalité, plus exactement au charisme des candidats qu'à leur appartenance politique.
Comme je l’ai déjà dit, je n’ai pas voté Macron au premier tour. Mais malgré ses maladresses qui ont tendance à m’agacer, je pense que c’est le seul qui est sur la bonne voie dans le contexte de crise existentielle actuelle.
Face à lui il a une opposition exsangue, d’une malhonnêteté et d’une mauvaise foi déconcertantes.
Quant on entend Mélenchon saluer « l’humanisme » de Marine Le Pen après l'avoir agonie de tous les noms d'oiseaux, on se demande dans quel monde on vit.
Je ne me souviens pas avoir connu une telle médiocrité dans le paysage politique au cours de ces quarante dernières années. C'est désespérant ! :(
Rédigé par : Achille | 07 décembre 2019 à 09:40
@ Mary Preud'homme
Changer tout le temps de vote à cause de presque rien n'a pas de sens. Pour la plupart des gens, assez clairement positionnés.
Mais des individus qui ne le sont pas pourraient fort bien, logiquement, aller ailleurs. Ce n'est pas que je les aime beaucoup, mais c'était le cas des écologistes, autant le mentionner.
Les écologistes sont responsables d'avoir chassé des millions de gens de chez eux "réfugiés de la conservation" et bien sûr, les responsables de partis ne vont pas dénoncer, par exemple, la WWF.
Peut-être que tout le monde enterre les saletés des siens ? Cependant, les écologistes n'arrêtant pas de faire une morale sans concession à tout le monde et ne méritent pas de tolérance pour quelque chose d'autrement choquant que de puiser dans la caisse.
Imaginons, en sens inverse, nous, redevenir chasseurs-cueilleurs ! La comparaison est boiteuse, mais je ne peux mieux fournir.
Boiteuse, nous avons une idée de ce stade de l'évolution, il n'est pas incompatible avec nos valeurs. Mais pour les peuples premiers, chasser et leur territoire est tout, les en déchoit, c'est prendre la maison, le territoire, le texte sacré, les ancêtres, absolument tout que d'arracher un indigène à la terre de ses pères.
Les peuples en question sont donc condamnés à l'extinction. Chacun dira qu'ils l'ont choisi en ne jouant pas les fermiers modèles, bien sûr. Mais ce n'est pas leur monde.
Donc, les écolos, malgré le fait qu'il faut toujours évoquer leurs abus avant quoi que ce soit puisque personne d'autre ne le dit !
Autrefois, si quelqu'un était avant tout soucieux de nature, il pouvait voter à droite, à gauche, au centre, blanc ou varier. Qui aurait pu le dire immature ? Rien n'existait pour fixer sa fidélité.
Ce qui me fait comprendre ces gens ? L'écologie a une certaine importance pour moi, et moi non plus, aucun parti ne représente ma philosophie de la vie à ce jour.
Et ce n'est pas pour demain. Encore moins probable que d'imaginer un grand parti libéral en France.
Transition comme on le verra plus bas... D'autre part, il n'y a pas que la philosophie, il y a l'intérêt. Parfois d'ailleurs, la frontière n'est pas si étanche. Un entrepreneur aura plutôt tendance à voter à droite. Une femme, je pense, aurait dû voter à droite pour la gratitude du droit de vote et l'avortement un certain temps.
Mais on entend de plus en plus de remise en cause de l'IVG. Alors l'entrepreneuse doit-elle penser à ses affaires ou au risque d'être piégée par son ventre ? Car même en prenant bien la pilule, on n'est sûr de rien.
Bien sûr, vu son niveau social, elle pourrait sans doute, quelle que soit la législation, aller ailleurs, mais enfin, elle peut penser à ses sœurs. De même d'ailleurs que pour les questions d'assistance à la procréation.
Ayant des raisons de voter d'un côté ou de l'autre, des déclarations contre la liberté d'entreprise, d'augmentation des impôts, ou des déclarations d'un autre côté de reprise en main des corps par la société, peuvent logiquement faire varier le vote de notre entrepreneuse. Un parti libéral des corps et de l'économie devrait seul avoir sa loyauté.
D'autres cas peuvent être autrement complexes.
C'est comme pour les syndicats, moins de gens leur sont fidèles, car ils n'ont pas pris en compte ce qu'ils disaient atypique.
Les atypiques, il y en a de plus en plus... Si personne ne les prend en compte, ils rendent la pareille, si on veut les noyer dans la masse, ils se servent des partis en votant ici ou là, ou s'extraient de ces logiques en votant blanc ou en variant leur vote.
Rédigé par : Noblejoué | 07 décembre 2019 à 07:48
@ F68.10 | 06 décembre 2019 à 18:36
Précédemment vous parliez de mes fesses et maintenant un cran au-dessus : la sodomie ; même la zoophilie y passe, tout dit.
Rédigé par : Elusen | 07 décembre 2019 à 05:16
@ Achille | 06 décembre 2019 à 17:42
Point commun avec des millions de Français, mais aussi de citoyens de tous pays, lequel point ne relève que du hasard de la naissance et non d'un choix réfléchi comme celui d'adhérer (délibérément) à certaines valeurs ou de voter - fidèlement - pour le parti politique le plus proche desdites valeurs - et ne pas le renier lâchement au premier obstacle... Question de patriotisme aussi, mot tellement galvaudé mais qui m'est cher.
Toute la différence entre vous et moi est donc là. Sachant que je me fonde moins sur les apparences que sur la réalité d'un être humain.
C'est pourquoi je me sens généralement plus proche de quelqu'un se revendiquant franchement de droite, nonobstant sa couleur de peau, ses origines ou sa religion, voire de gauche pour quelques exceptions, que de gens tournant casaque à tout propos et sur lesquels on ne peut compter (dans aucun sens) pour agir et redresser le pays.
Instabilité oscillant sans cesse au fil des sondages, que l'on peut qualifier d'immaturité politique et d'irresponsabilité quasi névrotique faisant largement le lit des désordres et de la pagaille actuelle en France !
Rédigé par : Mary Preud'homme | 06 décembre 2019 à 20:31
@ Elusen
"Si vous n’avez rien compris, pourquoi affirmer ce que cela serait ou non ?"
Hameau dans les nuages a très bien compris qu'il s'agissait de cela. Parce qu'il a assisté ou croit avoir assisté dans le passé à ce genre de situation. Ce qu'il n'a pas compris, c'est pourquoi vous vous évertuez à sodomiser les mouches et à les coller comme un maniaque dans vos dictionnaires que vous prenez pour des mouchiers: des herbiers à mouches sodomisées.
"Le Syndrome de Münchhausen - tout court, rien d'autre à la fin -, c’est une personne qui s’automutile, se rend volontairement malade pour que l’on s’occupe d’elle."
La frontière entre les troubles factices et les troubles factices imposés à autrui est poreuse. Les inducteurs de troubles factices imposés à autrui tendent à manifester des troubles factices, et les victimes de troubles factices imposés à autrui tendent aussi à manifester des troubles factices. La littérature scientifique est imparfaite à ce sujet, mais c'est la tendance qui se dégage.
"Le Syndrome de Polle, ou ce que les gens appellent Syndrome de Münchhausen par procuration, c’est de s’attaquer à un enfant."
Ou à des adolescents. Ou à des adultes. Ou à des fétus. Ou à des personnes âgées. Ou à des animaux de compagnie.
En tant qu'entomologue amateur de la sévère déglingue, j'apprécie particulièrement le cas des troubles factices sur fétus.
https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/25730239
Au sujet de la dénomination, cela serait bien qu'on arrête de nommer cela selon le baron ou son fils, et qu'on adopte les terminologies "troubles factices" et "maltraitance médicale". (Message à destination de la Glorieuse Académie de Médecine.)
Voici ce que pense Mme Wahi, épidémiologue de son état, de la nomenclature et d'un article en particulier:
https://proxyprojectresearch.wordpress.com/2016/06/06/libow-schreier-munchausen-by-proxy-part-14-a-clinical-fable/
Traduction: "Oui, ils ont vraiment donné ce titre à cet article. Ils ont véritablement dénommé la torture que j'ai subi une "comptine clinique". Je me demande comment ils auraient appelé le récent pic de fusillades de masse aux Etats-Unis - "un conte de fée sociologique" ?"
Je vous invite donc à refermer votre mouchier et à prendre conscience du fait que ni le baron ni son rejeton ne permettent de nommer adéquatement ce genre de délires macabres.
"Vous avez pourtant ânonné que c’était votre boulangère qui racontait sa vie, pas vous qui vous épanchiez sur la vôtre."
Où est la contradiction ? Rien de mieux que de s'intéresser aux problèmes d'autrui si on veut attirer l'attention sur soi ! Même si mes buts sont différents.
"De toute votre vie, vous n’aviez jamais entendu parler du CIM-10 et voilà que vous vous présentez comme un expert, fascinant !"
Vous parlez à une personne qui a choisi explicitement son pseudonyme dans la CIM-10, et vous prétendez que cette personne ne connaît pas la CIM-10 ?
https://tenor.com/view/mindblown-amazed-explosion-space-omg-gif-10279314
Les experts sont unanimes: les personnes vivant des troubles factices ont tendance à devenir eux-mêmes des experts... C'est pour cela que c'est particulièrement difficile à détecter...
Et le SMS que je viens de recevoir de mon entourage familial - "Imprévu: piqûre" - qui me laisse... circonspect... me donne l'impression qu'il y a une personne de plus à qui je vais devoir m'intéresser de près, affinant ainsi mes talents de compassion semi-feinte, et mon expertise dans un nouveau domaine médical.
"Puis vous parlez avec un mort, étouffé à la naissance, magnifique !"
Heureusement que la médecine à fait des progrès ! Vous êtes encore vivant ! Remerciez Waneta Hoyt ! Elle a beaucoup donné de sa personne pour qu'on s'intéresse scientifiquement à la respiration des nouveau-nés !
https://www.discovermagazine.com/mind/waneta-hoyt-the-serial-killer-paper
Bon. S'il vous plaît, maintenant, taisez-vous, le temps que je réponde à Lucile.
Merci d'avance.
Rédigé par : F68.10 | 06 décembre 2019 à 18:36
@ Mary Preud'homme | 06 décembre 2019 à 15:25
« Il se trouve que je suis née de souche, blanche, hétéro, que j'ai toujours voté à droite et suis de religion catholique. »
Hormis le vote systématique à droite, ça nous fait pas mal de points communs ! :)
Rédigé par : Achille | 06 décembre 2019 à 17:42
@ Achille | 06 décembre 2019 à 11:44
Quelle serait selon vous la quatrième condition ?
Il se trouve que je suis née de souche, blanche, hétéro, que j'ai toujours voté à droite et suis de religion catholique.
Notez que je ne retire nulle suffisance ni complexe de supériorité particuliers de ce qui m'a été donné à la naissance ou de par mon éducation ! Mais essaie seulement de m'en montrer digne et de passer le flambeau.
Quant aux oraisons funèbres, j'en entends tellement de fausses et de mièvres et bien-pensantes (comme les musiques d'enterrement d'ailleurs) que je préférerais de beaucoup qu'elle fût prononcée pour moi le jour venu avec humour et légèreté... Légèreté pris au sens figuré évidemment.
"Vole, vole mon amour..."
Rédigé par : Mary Preud'homme | 06 décembre 2019 à 15:25
@ Mary Preud'homme | 05 décembre 2019 à 19:03
« sylvain vous avez un don, si j'osais je vous retiendrais pour faire mon éloge funèbre dans une vingtaine d'années, mais pas avant (comme diraient mes petits n'enfants métis qui adorent votre humour avec ou sans frontière...). »
Désolé de vous décevoir, mais l’ami sylvain ne s’occupe que des éloges funèbres des Français de souche, blancs de peau, qui votre extrême droite et qui sont hétéros.
Or vous ne remplissez que la quatrième condition, ce qui n'est pas suffisant. :)
Rédigé par : Achille | 06 décembre 2019 à 11:44
@ hameau dans les nuages
"J'ai recherché dans le moteur de recherche avec des mots clefs car cette histoire était sortie dans la rubrique faits divers du journal local. je n'ai plus rien trouvé."
En France, mis à part Delphine Paquereau et quelques brèves judiciaires que je trouve souvent peu disertes et ambiguës, je trouve qu'il y a assez peu de cas... Faut croire que tout roule pour le mieux dans les hôpitaux.
"Malgré le fait que cela se soit passé depuis un bon moment, je préfère m'abstenir dans la mesure où à l'époque j'avais été inquiété pour en avoir parlé dans un forum."
J'imagine. Le tabou est intense. Le jour où j'ai ouvert la bouche, je m'en suis pris plein la tête. Au sens propre et au sens médical ; parce que je n'étais pas aussi extérieur au phénomène que vous semblez l'avoir été.
"Trop de détails donnés pourtant indispensables pour comprendre le côté tortueux du personnage et être cru. Et comme je ne vous connais pas..."
Vous avez bien raison d'être prudent. Je me suis fait la même réflexion à votre encontre. Cela étant, je tiens bien à préciser que je ne suis nullement intéressé par des données nominales, que je ne souhaite en aucune manière intervenir dans ce type d'histoires qui sont de toutes façons déjà allées trop loin, et que je ne tiens pas à faire de la vérification de falsification de dossiers médicaux.
Pour l'instant je m'intéresse à la perspective que vous, en tant que "spectateur", auriez pu vivre. Le déroulé des événements tels que vous l'avez vécu et surtout la façon dont vous avez douté des choses et peut-être de vous-même. La façon dont vous avez fini par vous convaincre des choses. Vos doutes actuels que vous n'avez pas réussi à balayer. Une autopsie psychologique du spectateur externe de ce genre de troubles, en somme.
Je sais que c'est beaucoup demander, alors je ne vous le demande pas. Je vous suggère simplement d'y réfléchir.
C'est aussi assez intolérable pour moi de n'avoir que des points de comparaison externes dans les media, avec de véritables dingueries condensées en un article ou une vidéo YouTube de 20 minutes, alors que la réalité en tant que victime est que c'est un processus insidieux, qui fonctionne par poussées sporadiques sur un temps assez long, et que c'est rarement aussi "flamboyant" dans le grotesque que ce que les media présentent quand vous le vivez au jour le jour. C'est aussi pour cela que je suis intéressé.
J'ai d'autres buts, mais c'est plus long à expliquer.
De toutes manières, il est vraisemblable que le commentaire que je prépare en réaction à celui de Lucile vous dissuade de rentrer en contact avec moi.
Mais s'il faut prendre des mesures, comme utiliser de fausses adresses emails jetables, ou communiquer de la manière la plus anonyme possible, c'est tout à fait négociable.
Et je ne suis pas pressé à ce sujet.
Mais si vous êtes le père, ce que je ne peux exclure, je vous suggère de prendre un grand verre d'eau, de souffler un grand coup, et d'écouter les conseils de Roos Boum à 6:32. En espérant sincèrement qu'ils vous soient inutiles.
https://m.youtube.com/watch?v=CYQpbvn6y9M
Et faites-moi plaisir: si vous vous sentez coupable sous une forme ou sous une autre, acceptez que ce genre de situation ne rentre pas dans les cases où le concept de culpabilité a un sens.
Et merci d'avoir tenté de lever le lièvre. C'est très estimable de votre part. Même si vous avez pu vous tromper.
Rédigé par : F68.10 | 06 décembre 2019 à 01:39
@ hameau dans les nuages | 05 décembre 2019 à 17:3
« Rien compris. C'est la même chose mais en anglais... »
Si vous n’avez rien compris, pourquoi affirmer ce que cela serait ou non ?
Le Syndrome de Münchhausen - tout court, rien d'autre à la fin -, c’est une personne qui s’automutile, se rend volontairement malade pour que l’on s’occupe d’elle.
Le Syndrome de Polle, ou ce que les gens appellent Syndrome de Münchhausen par procuration, c’est de s’attaquer à un enfant.
Polle étant le fils du Baron von Münchhausen.
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@ F68.10 | 05 décembre 2019 à 16:17
Vous avez pourtant ânonné que c’était votre boulangère qui racontait sa vie, pas vous qui vous épanchiez sur la vôtre.
De toute votre vie, vous n’aviez jamais entendu parler du CIM-10 et voilà que vous vous présentez comme un expert, fascinant !
Puis vous parlez avec un mort, étouffé à la naissance, magnifique !
Rédigé par : Elusen | 06 décembre 2019 à 01:24
@ F68.10 | 05 décembre 2019 à 16:17
J'ai recherché dans le moteur de recherche avec des mots clefs car cette histoire était sortie dans la rubrique faits divers du journal local. je n'ai plus rien trouvé.
Malgré le fait que cela se soit passé depuis un bon moment, je préfère m'abstenir dans la mesure où à l'époque j'avais été inquiété pour en avoir parlé dans un forum. Trop de détails donnés pourtant indispensables pour comprendre le côté tortueux du personnage et être cru. Et comme je ne vous connais pas...
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@ Lucile
Oui elles sont débordantes d'affection et se plaignent du malheur qui les frappent à répétition (enfin, leurs gosses ) et se retrouvent donc plaintes par l'entourage au sens large... le sort qui s'acharne...
Rédigé par : hameau dans les nuages | 05 décembre 2019 à 22:12
@ F68.10 | 05 décembre 2019 à 02:14
C'est moi qui vous remercie de me l'avoir fait connaître.
J'ai déjà tendance naturellement à me méfier de certaines effusions sentimentales, et là j'ai éprouvé un vrai dégoût devant les sentiments de deuil exaltés de cette femme, après qu'elle a mis à mort son premier enfant. Comme toute bonne Américaine, elle a dû lui dire "I love you" trente-six fois par jour depuis sa naissance avant de l'étouffer.
Winnicott explique que de toutes, ce sont les pulsions agressives qui sont les plus camouflées et les plus tordues (c'est lui aussi qui a introduit le concept de mère "suffisamment bonne"). Vaste chapitre.
Rédigé par : Lucile | 05 décembre 2019 à 19:14
@ sylvain | 05 décembre 2019 à 16:29
sylvain vous avez un don, si j'osais je vous retiendrais pour faire mon éloge funèbre dans une vingtaine d'années, mais pas avant (comme diraient mes petits n'enfants métis qui adorent votre humour avec ou sans frontière...).
Rédigé par : Mary Preud'homme | 05 décembre 2019 à 19:03
@ Elusen | 05 décembre 2019 à 15:50
Rien compris. C'est la même chose mais en anglais...
Polle (syndrome de) l.m.
Polle's syndrome
Invention ou provocation par un parent (la mère le plus souvent) de troubles factices, avec une demande diagnostique et thérapeutique (syndrome de Münchhausen "by proxy" : par procuration, R. Meadow).
Les procédés utilisés sont variables, parfois très dangereux : blessures, drogues, régimes ("antiallergiques" par ex.), anoxie provoquée, apprentissage. Les problèmes posés par la personnalité de ces mères restent assez mal cernés. Un tiers environ présenteraient un syndrome de Münchhausen.
R. Meadow, pédiatre britannique (1977)
Étym. Polle : fils unique du baron von Münchhausen
→ Münchhausen (syndrome de)
Rédigé par : hameau dans les nuages | 05 décembre 2019 à 17:39
"Celui auquel vous fait référence s’appelle le syndrome de Polle, le prénom du fils unique du Baron von Münchhausen."
Rédigé par : Elusen | 05 décembre 2019 à 15:50
Syndrome de Polle ? erratum, en ce qui vous concerne ce serait plutôt le syndrome de Popol, par extension celui de Popolanski : l’art et la manière de courser les petits nenfants.
Rédigé par : sylvain | 05 décembre 2019 à 16:29
@ Elusen
Vous le faites exprès ? Ou vous avez été asphyxié à la naissance ?
https://proxyprojectresearch.wordpress.com/2016/11/04/munchausen-syndrome-by-proxy-has-many-names/amp/
La classification de la CIM-10 pour cette entité est F68.A. Elle était trop récente (10/1/2018) pour que je la connaisse lorsque j'ai choisi mon pseudo.
F68.10 est le trouble factice "non-spécifié". F68.11, F68.12 inter alia pour les troubles factices spécifiquement somatiques ou psychologiques. L'usage avant F68.A était de classifier F68.10 les troubles factices imposés à autrui. Et on ne classifiait ainsi que l'inducteur, pas la victime, pour des raisons assez complexes à exposer.
Quant à l'Académie de médecine, veuillez avoir la courtoisie de ne pas rappeler à ma mémoire des gens pour qui je n'ai une estime que très limitée, et vraiment, vraiment, vraiment tres peu de patience.
Rédigé par : F68.10 | 05 décembre 2019 à 16:17
@ hameau dans les nuages | 05 décembre 2019 à 09:28
« Ah le syndrome de Münchhausen par procuration...! »
Quelle grossière erreur !
F68.10, c’est le syndrome de Münchhausen, pas par procuration ; ce sont les médias qui ont inventé le syndrome de Münchhausen par procuration.
Celui auquel vous fait référence s’appelle le syndrome de Polle, le prénom du fils unique du Baron von Münchhausen.
Rédigé par : Elusen | 05 décembre 2019 à 15:50
@ hameau dans les nuages
"Comme F68.10, j'arrête là..."
Vous faites bien. Il est difficile de parler de ce genre de colossales dingueries en public ou sur un blog, surtout quand c'est personnel.
Mais si un jour vous ressentez l'utilité de communiquer à ce sujet, je serais à votre disposition si vous passez par Dame Bilger pour rentrer en contact et qu'elle y consent.
Je ne vous cache pas que je suis d'une "curiosité" insatiable à ce sujet.
Rédigé par : F68.10 | 05 décembre 2019 à 12:04
@ Elusinou chou
"Mon pauvre Münchhausen, maintenant cela devient sexuel ?! Cela se poignait sur Wikipédia et aujourd’hui cela fantasme sur mes fesses !
Prenez garde de ne pas finir comme Platon et Aristote à courir après les enfants des autres."
Rédigé par : Elusen | 04 décembre 2019 à 03:53
Ben dites donc, vous êtes en manque ? Les curés et les imams ne vous suffisent pas, vous invitez les blogueurs à venir ausculter vos fesses ? Dites donc, un peu de tenue, on n'est pas sur Wikiporn ici ! Contentez-vous d'ausculter celles de vos voisins de prière, elles sont en gros plan celles-là, quel veinard !
Rédigé par : sylvain | 05 décembre 2019 à 10:07
Ah le syndrome de Münchhausen par procuration...!
J'en ai connu un cas proche dans tous les sens du terme... Effrayant, tellement effrayant que pas crédible bien sûr. Haussements d'épaule et yeux au ciel. Manipulation sordide. Affaire classée. Le docteur dégoûté...
Comme F68.10, j'arrête là...
Rédigé par : hameau dans les nuages | 05 décembre 2019 à 09:28
@ F68.10 | 05 décembre 2019 à 00:07
"Sinon, je ne serais jamais sorti du mensonge et de l'illusion. Quant à savoir si c'était le bon choix à faire que d'en sortir... c'est une autre histoire."
C'est votre histoire, je ne saurais dire si c'était le bon ou le mauvais choix.
Le mensonge et l'illusion sont des positions confortables, elles facilitent la vie extérieure, par une complication de la vie intérieure. C'est le prix à payer, tout se paie.
Lorsque l'enfant sort du ventre de sa mère, il pousse un cri de douleur, que l'on dit "primal", le premier.
Il aura l'occasion de pousser d'autres cris de douleur, mais en même temps c'est son premier cri de liberté.
À vous de voir si le cri primal de sortie du mensonge et de l'illusion a été un cri de liberté.
Et j'en resterai là !
Rédigé par : Tipaza | 05 décembre 2019 à 05:52
@ Lucile
Merci beaucoup, Lucile. Merci beaucoup d'avoir pris connaissance du contenu de cet article.
———————————-
@ Mary Preud'homme
J'utilise le mot "nain" en lieu et place de "enfant". Moins émotif pour moi, même si je peine de toute manière à trouver de l'émotif en moi en temps normal.
Je ne m'offusque de rien en particulier. Quand je lis "diffamation", je prête plus d'attention à la situation, toutefois... Mais il faudrait que vous poussiez le bouchon assez loin en terre médicale pour que je ne décide à me sentir offusqué.
En ce qui concerne la logique, je touche pas mal ma bille. Il fut un temps où je n'étais payé rien qu'à bosser cette discipline académique. Le tout payé sur vos impôts.
Rédigé par : F68.10 | 05 décembre 2019 à 02:14
@ F68.10 | 05 décembre 2019 à 00:07
C'est le sujet du billet qui vous a amené à défendre votre point de vue. Le document dont vous avez donné la référence est atroce, mais mémorable. Je trouve étonnant le nombre de meurtres et de tentatives de meurtre que cette femme a commis avant d'être soupçonnée.
Rédigé par : Lucile | 05 décembre 2019 à 01:37
@ F68.10 | 05 décembre 2019 à 00:07
Vous écrivez à Lucile en reconnaissant caricaturer mes propos au sujet d'une histoire de nains que je n'ai jamais abordée et vous vous offusquez que je vous ai qualifié "avec indulgence" de simple mauvaise foi ?
Etes-vous sûr que ça va bien vous côté logique ?
Rédigé par : Mary Preud'homme | 05 décembre 2019 à 01:22
@ Noblejoué
Vous avez effectivement compris deux ou trois trucs. Mais je ne vais pas m'étendre sur ce sujet. C'est bien trop complexe et "intime". Je pense que je vais d'ailleurs me retirer temporairement du blog pour souffler un peu après cet aveu.
Un point que je veux développer dans vos propos: oui, on accuse bien trop facilement les mères. Pour tout et pour rien. Et cette manie morale a un vrai effet pervers: cela obscurcit sérieusement la détection de cas qui vont vraiment de travers. Le but de la protection de l'enfance, ce n'est pas de courir après les mères pour les reprendre sur chaque faux pas perçu et/ou imaginaire, mais de protéger les enfants. A force de se focaliser sur le premier point, on perd de vue le second. (Je simplifie, je sais...)
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@ Mary Preud'homme
A vous de voir si vous tenez à vous sentir diffamer. Je visais certains discours que je reconnaissais dans vos propos, et que j'ai vraiment du mal à laisser passer.
"Et parfois elles tuent par "amour", avouent certaines particulièrement dérangées, afin d'éviter à leur progéniture de revivre ce qu'elles ont vécu elles-mêmes : maltraitance, viol, abandon etc. [...] Ce qui n'excuse en rien ces crimes odieux et révoltants, mais donne une autre approche que la vôtre de l'infanticide commis par la mère."
Les points qui me posent problème: 1. Les guillemets à "amour" (j'aimerais qu'on m'explique comment on distingue le vrai amour maternel du faux amour maternel...) 2. Le côté altruiste dans le fait de vouloir "éviter" de revivre certaines choses ; je ne le nie pas entièrement, mais je trouve cela outrageusement simpliste, et en l'occurrence "minimisant" les actes. 3. Le refus de l'excuse dans la phrase de la fin se double d'une relativisation morale, ce que j'appelle une minimisation.
Voilà en quoi consiste mon appréciation de vos propos. Pour que vous puissiez cibler exactement la "mauvaise foi", les "mensonges" et la "diffamation" que vous percevez dans ladite appréciation de vos propos.
"Il a trop fumé ou quoi ? Moi j'aurais causé avec ce Fahrenheit machin chouette de je ne sais plus quoi sans m'en souvenir ? Faut quand même pas pousser le bouchon trop loin, me mettre à contribution et invoquer je ne sais quels propos imaginaires de ma part afin de vous sauver d'une mauvaise passe !"
J'ai écrit à Lucile un commentaire dans lequel je commentais vos propos. Vous avez réagi en mentionnant la diffamation. Et je vous ai répondu à la suite de cela.
Cela constitue donc une discussion. Et compte tenu du caractère peu constructif de cette discussion, j'ai mis des guillemets pour sous-entendre que ce n'était pas vraiment une "discussion".
Et l'objet était les meurtres de nains, je vous le rappelle. Le billet de blog que j'ai mis en lien au sujet de Mme Spears et de son nain, c'est bien un meurtre de nain. Nous sommes donc en plein dans le sujet, ne vous en déplaise.
Je ne vois pas où est la mauvaise passe dans laquelle je serais...
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@ Tipaza
Ma culture de base n'est pas la physique quantique. Mais un certain domaine des mathématiques pures. Mais je revendique quand même le droit d'apprendre dans les domaines qui ne sont pas exactement les miens.
Le "mystère" est simplement qu'il faut s'armer parfois d'un gros bagage philosophique et scientifique quand vous plongez en apnée dans un océan de foutaises médicales.
https://m.youtube.com/watch?v=rQOzgKBUSyI
Et quand vous remontez à la surface, vous ressemblez de plus en plus à un médecin. (Il m'est d'ailleurs souvent arriver de me faire prendre pour un médecin - pas que par vous - et ce même malgré mes dénégations, même par des médecins.)
Heureusement, j'ai été très bien formé. Très élitiste, très "franchouillard". Sinon, je ne serais jamais sorti du mensonge et de l'illusion. Quant à savoir si c'était le bon choix à faire que d'en sortir... c'est une autre histoire.
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@ Elusen
C'est dommage: maintenant que le secret est éventé, je vais avoir du mal à passer vis-à-vis de moi-même pour l'abruti confrontationnel que je me plaisais à jouer avec vous. Ça va me manquer, je sens...
Eh oui, j'ai choisi F68.10 en référence à des cas comme ceux qui sont exposés dans le blog de Mme Spears. Vous avez quoi de mieux dans la CIM-10 qu'un code qui commence par F68.1 pour classifier ce meurtre de nain ?? Je vous écoute...
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@ Giuseppe
Au sujet du béton, on aurait pu parler de plein des trucs...
https://m.youtube.com/watch?v=vkYGGYY3RZE
Bon. Basta.
Rédigé par : F68.10 | 05 décembre 2019 à 00:07
"Voilà le genre de caricature de caricature qui faisait l'objet de notre "discussion", entre Mary Preud'homme et moi. Admirez le décalage entre le contenu du billet et le contenu des commentaires."
Rédigé par : F68.10 | 04 décembre 2019 à 13:03
Il a trop fumé ou quoi ? Moi j'aurais causé avec ce Fahrenheit machin chouette de je ne sais plus quoi sans m'en souvenir ? Faut quand même pas pousser le bouchon trop loin, me mettre à contribution et invoquer je ne sais quels propos imaginaires de ma part afin de vous sauver d'une mauvaise passe !
Rédigé par : Mary Preud'homme | 04 décembre 2019 à 22:45
@ F68.10 | 04 décembre 2019 à 13:03
« Quand vous comprendrez le sens du nom du baron…»
C’est pourtant vous qui avez choisi de signer : F68.10 !
Classification internationale en psychiatrie, dite classification CIM-10.
Chapitre V - Troubles mentaux et du comportement (F00-F99)
◙ Troubles de la personnalité et du comportement chez l'adulte (F60-F69)
ꜜ F68 : Autres troubles de la personnalité et du comportement chez l'adulte.
◦ F68.10 :
Production intentionnelle ou simulation de symptômes ou d'une incapacité, soit physique soit psychologique [trouble factice] Simulation répétée de symptômes, sans objectifs évidents, avec parfois automutilation dans le but de provoquer des signes ou des symptômes. Les motifs ne sont pas clairs, et probablement internes, visant à obtenir un rôle de malade et s'accompagnent souvent d'une perturbation nette de la personnalité et des relations.
Hospitalisme
Patient itinérant
Syndrome de Münchhausen
À l'exclusion de : dermite factice (L98.1)
personne feignant d'être malade (avec une motivation évidente) (Z76.5)
Rédigé par : Elusen | 04 décembre 2019 à 22:15
@ F68.10
J'ignore ce que vous avez subi, enfant, et n'ai guère envie de chercher... Mais vous exprime toute ma compassion.
Je pense qu'à lutter contre l'aveuglement médical, vous avez appris à lutter contre l'aveuglement des islamistes, étendant, si je puis dire, votre compétence d'avocat des victimes.
Je me permets d'envoyer un lien sur des victimes où il y a un de vos commentaires. Il s'agit d'aides des personnes peu favorisées, c'est le moins que l'on puisse dire, et éviter qu'on ne vous confonde avec les bourreaux.
Si, dans un autre contexte, on achète un livre sur la pédophilie, on peut être vu ainsi, ce qui n'est guère agréable.
Je précise que c'est l'abus d'enfant qui est mal, surtout commis par des pédophiles et parfois d'autres, faute de mieux. Et que des pédophiles se retiennent. En s'étudiant ou en rejetant jusqu'à la moindre évocation de ce qui risque réveille le loup en eux ?
Bref, mais des chercheurs, des curieux ou des victimes peuvent aussi acheter un tel livre.
https://femmesautistesfrancophones.com/2017/10/12/meres-autistes-et-signalement-abusif-etat-des-lieux/
Toujours l'éventuelle confusion du bourreau et de la victime.
De toute manière, le mère est souvent culpabilisée :
https://www.psychologies.com/Famille/Grandir/Autorite-Transmission/Articles-et-Dossiers/Est-ce-toujours-la-faute-des-meres/7Anorexie-et-autisme-deux-lourdes-accusations
Il y a une certaine logique, si on est, soit groupe, soit individu, accusé d'une chose, on peut l'être du reste.
Quand les gens sortent leur crocs, ce n'est pas pour les rentrer... Donc si on me poursuivait en justice, et qu'on me demandait si j'étais coupable, je pourrais répondre : de quoi, c'est à vous de me le dire.
Rédigé par : Noblejoué | 04 décembre 2019 à 13:43
@ Elusen
Je pense que vous devriez arrêter de dire des âneries pendant un jour ou deux. Le temps d'apprendre à retourner sept fois la langue dans votre bouche, et de réfléchir un peu sur le lien que je vais fournir.
http://garnettsjourney.blogspot.com/2012/09/heres-few-pictures-from-last-year-of.html?m=1
Voilà le genre de caricature de caricature qui faisait l'objet de notre "discussion", entre Mary Preud'homme et moi. Admirez le décalage entre le contenu du billet et le contenu des commentaires.
Quand vous comprendrez le sens du nom du baron au lieu de croire que je prétends voler en chevauchant un boulet de canon, on aura fait des progrès.
Grow up.
Rédigé par : F68.10 | 04 décembre 2019 à 13:03
@ F68.10 | 03 décembre 2019 à 15:27
« ...votre dose de fessées pour le mois »
Mon pauvre Münchhausen, maintenant cela devient sexuel ?! Cela se poignait sur Wikipédia et aujourd’hui cela fantasme sur mes fesses !
Prenez garde de ne pas finir comme Platon et Aristote à courir après les enfants des autres.
Rédigé par : Elusen | 04 décembre 2019 à 03:53
@ Tipaza
Vous avez fait une part importante du chemin pour comprendre ce qu'il fallait comprendre. Vous êtes sur la bonne voie. Dans un an ou deux vous comprendrez probablement ce que je ne peux pas ou n'arrive pas à dire explicitement. Probablement.
Indice: F68.10 est la complétion de F68.1 pour les troubles "non-specifies", ce que vous avez presque remarqué. Il y a un caractère alphanumérique pour spécifier quel type de trouble factice spécifiquement. Trouvez le bon caractère, et vous aurez la réponse.
N.B: Je pense que vous pouvez laisser tomber l'électromagnétisme dans ce cas. Le fond diffus cosmologique électromagnétique est plus précis mais plus tardif que le fond diffus cosmologique obtenu avec des neutrinos. Passez aux neutrinos...
Rédigé par : F68.10 | 03 décembre 2019 à 23:57
@ F68.10 | 03 décembre 2019 à 23:17
"Le mystère s'éclaire ?"
Ben non !
Je n'ai pas encore compris s'il fallait l'éclairer avec des ondes électromagnétiques ou avec des photons !
Soyez plus clair !
Rédigé par : Tipaza | 03 décembre 2019 à 23:36
@ Mary Preud'homme
"N'ignorant pas en outre la capacité de nuisance dont sont capables les gens de votre espèce en désignant sans preuve à la vindicte, ceux et celles engagés de longue date dans la défense des plus vulnérables, en premier lieu les enfants, autant de malpropres sans nom et sans aveu se rendant ainsi complices de meurtriers, marâtres, parâtres et assassins de toutes natures."
Ce paragraphe montre bien que vous n'avez pas saisi à qui vous parliez.
L'enfant, c'est moi.
Je ne mentionne personne nommément... Je fais bien attention à cela, et c'est une des raisons pour lesquelles j'utilise un pseudonyme !
Bon. Je passe l'éponge encore une fois dans ma longue vie. Ce n'est pas comme si c'était la première fois dans ma vie que je me retrouve confronté à l'absence d'autocritique du monde auquel vous déclarez appartenir.
(Et j'ignorais que vous faisiez partie de ce monde-là avant que vous ne le déclariez. Cela a toujours été un peu touchy de contredire les gens qui y travaillent...).
Je crois aussi que vous n'avez absolument aucune idée de ce que je pense réellement du thème précis dont nous débattons. Ce n'est pas en de courts commentaires que nous pouvons espérer faire le tour de ce sujet.
J'espère simplement que je n'aurai pas à citer certains passages de certains documents que j'ai mis en lien. Ils ne sont pas écrits de ma main...
D'ailleurs si on pouvait faire disparaître ce commentaire une fois que Mary Preud'homme en aura pris connaissance, cela m'arrangerait. Je me sens inhabituellement nerveux...
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@ Tipaza
Le mystère s'éclaire ?
Rédigé par : F68.10 | 03 décembre 2019 à 23:17
"Surtout à l'heure actuelle où on nous bassine avec les micro-agressions tout en minimisant (si, si, si) les situations de meurtres de nains sous prétexte d'amour, comme le fait Mary Preud'homme. (Oui, je caricature, mais la question qui me taraude, c'est l'impossibilité que je ressens à quantifier correctement l'étendue de ma caricature.).."
(Rédigé par : F68.10 | 03 décembre 2019 à 15:27)
Sachez que la caricature ne m'a jamais dérangée mais le mensonge, la mauvaise foi et la diffamation à ce point si, Vous l'Anonyme dont le raisonnement malveillant consiste pour vous faire des disciples à ne retenir qu'une phrase parmi des centaines prononcées, afin de me clouer au pilori de vos accusations malveillantes et sordides !
Non que j'attache de l'importance à vos racontars, mais essentiellement à votre volonté de nuire à des personnes qui tout comme moi se sont consacrées de longue date à la protection de l'enfance maltraitée et ont fait leurs preuves en sauvant quelques vies, parfois en prenant beaucoup de risques ce qui est mon cas.
N'ignorant pas en outre la capacité de nuisance dont sont capables les gens de votre espèce en désignant sans preuve à la vindicte, ceux et celles engagés de longue date dans la défense des plus vulnérables, en premier lieu les enfants, autant de malpropres sans nom et sans aveu se rendant ainsi complices de meurtriers, marâtres, parâtres et assassins de toutes natures.
Oui Monsieur qui n'avez pas le courage élémentaire de publier sous votre nom, contrairement à moi, rejoignant en cela Elusen dont le seul but est de corrompre, salir et dénaturer les propos de tous ceux qui lui tiennent tête et lui font de l'ombre en raison de leurs qualités humaines, engagements et personnalité.
Non que je vous méprise car ce serait alors attacher trop d'importance à un ectoplasme redondant et infatué de sa personne !
Rédigé par : Mary Preud'homme | 03 décembre 2019 à 18:49
@ Lucile
Je ne conteste pas que les femmes aient été en général plus punies que les hommes. Mais qu'elles soient moins violentes.
Je ne conteste pas vos statistiques, ni celles de Carl Roque... Je veux dire que les humains sont violents dès qu'ils le peuvent. La femme est découragée d'être violente, et elle est moins forte que l'homme.
Mais il me paraît normal qu'elle s'en prenne à encore plus faible qu'elle : l'enfant.
Elle a en plus une bonne excuse. Enfin, avait surtout... On la condamne à l'enfant. On l'interdit de presque tout sauf de porter les enfants et de s'en occuper.
Oui, les hommes ont, comment dire ? Leurs vapeurs, peut-être... Mais on peut être froidement violent, manipulateur.
Il est plus facile de violer pour un homme que pour une femme. Mais une femme peut faire un enfant dans le dos à un homme.
J'ai dû mal m'exprimer... La femme, j'en mets ma main au feu, est aussi nocive que l'homme, mais elle a en a moins l'occasion.
Pardon pour la comparaison, mais un esclave est moins violent qu'un maître, tout ce qui est asservi est moins violent. Mais vienne le moment où il est le plus fort et il se déchaîne.
Je conteste qu'on fasse de la femme une femelle, mais aussi un ange. Tout humain est un nuisible potentiel.
Et tous les faibles doivent avoir peur des manières, pour le moins cavalières, des forts, hommes face aux femmes, riches face aux pauvres, et autres. Et tous les forts doivent craindre que les faibles les frappent dans le dos.
Et que dites-vous de quelqu'un avec qui j'ai une conversation normale, que j'encourage, puis qui m'accuse de dire ce que je n'ai pas dit. Puis incapable de nier ce que j'ai pu dire accuse mon manque de talent.
Il ne s'agit pas d'une critique littéraire, dans ce contexte. Mais d'une diabolisation augmentée d'un rejet de la forme pour ne pas juger au fond. Et je signale en passant que l'accusation portée contre moi l'était par d'autre par l'accusatrice.
Dites-moi si, quand j'encourage quelqu'un, recevoir des accusations et voir ma prose traînée dans la boue est correct ? Bien sûr, j'ai répondu, pure vérité, à la déloyale qu'elle reproduisait sur moi ce que d'autres lui infligeaient, et si vous avez bien lu.
Mais je refuse de rendre le bien pour le mal de ceux qui me rendent le mal pour le bien.
D'une source si impure, je n'accepte, évidemment, nulle critique.
Si par contre, vous me donniez, ou quiconque, des idées pour développer mon talent* je n'aurais rien contre.
Mais voyez-vous, je crains, sur le blog, de renoncer à une spontanéité, entre l'oral et l'écrit, que je trouve très adaptée à ce média.
Cependant, d'un autre côté, il pourrait m'être utile de m'y plier pour toute autre chose.
D'autre part, je vous sais gré de me soutenir, et ce serait une manière de vous exprimer ma gratitude.
Pour tout autre chose que le blog, je songeais à une époque à demander conseil à la déloyale, entre autre sur le style.
Je peux vous le dire, y ayant totalement renoncé pour bien des raisons. Sa déchéance. Avoir trouvé quelqu'un qui me prodigue des conseils pour bien des choses, qui éclaire ma vie comme le soleil, si trop de gens s'amassant autour d'elle m'en dérobent la clarté. Le fait de m'apercevoir qu'il y a d'autres gens brillants sur ce blog, mais que voulez-vous ? J'adore lire une pensée en train de se déployer autant que je déteste le radotage. Autant dire que certains usages de René Girard me consternent. Quand je l'ai découvert, j'ai eu une seconde révélation après celle de la souffrance et de la mort. Notre corps existait si peu ? Eh bien, nos désirs aussi, réplique de ceux des autres, et réplique violente s'écoulant en mare sanglante.
Ce n'était pas une guimauve masquant tout le reste, et une ligne du parti : accablant, on croirait que la vie est un détail du désir quand c'est le désir qui fait partie de la vie.
Quelles autres choses me permettent de ne pas renoncer, pensant que les problèmes sont trop complexes pour tous et singulièrement pour moi ? Le fait que si ce n'est moi, d'autres feront ce qui doit l'être.
C'était mon moment foi en l'être humain : crédible ! Et contradictoirement, que les personnes que j'estime croient que je viendrais à bout de ce qui doit l'être si je ne renonce pas, mais les difficultés sont écrasantes à l'image du néant dévorant le cœur d'angoisses.
Je pensais que tout le monde venait en récréation, ici. Je n'imaginais pas qu'on doive donner des devoirs à corriger, et même pas à nos hôtes, mais aux autres.
Et non certes en critiques positives, mais en échange de fiel. Porter un masque m'engage non à m'attaquer aux autres mais à dire la vérité, qu'on ne dit pas à visage découvert. Les dieux ne descendent pas directement chez les humains, mais par leurs avatars. Les gens non masqués ne disent pas la vérité aux autres, ils ne se l'avouent pas non plus, ils jouent leur rôle.
Ainsi, il est une personne qui me fait payer pour d'autres et ne l'avouera pas. Elle en perdrait la face. Mais si elle a mal agi, je n'y peux rien, je ne vais pas être son égout afin qu'on ne sente pas sa puanteur, je l'ai dit tant que j'ai pu.
Jamais un père pédophile, un professeur rivalisant avec son élève ou d'autres gens de cette engeance ne peuvent enseigner à leurs victimes.
Discrédités. Pour être quelqu'un de bien, il faut être à l'inverse, ne pas prétendre enseigner, apprendre, ne pas s'interposer entre le monde et l'autre, ne pas commettre d'abus, et à l'inverse de la victime, ne pas accepter l'ombre d'un abus.
*Je pensais défoulant et amusant de renverser le stigmate. Mais j'arrête.
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@ Elusen
Il n'y a que vous pour comparer les problèmes du blog aux tragédies du monde. On dirait quelqu'un qui obligerait une personne n'aimant pas les tomates d'en manger parce qu'il y a la faim dans le monde.
Aucun rapport.
Rédigé par : Noblejoué | 03 décembre 2019 à 18:33
@ Lucile
"Alors bien sûr on met en avant la violence psychologique, celle qui ne se voit pas, et qui ne se punit pas, mais qui pousse les hommes au désespoir. C'est trop facile. Il faut se référer à des données objectives."
Ce ne serait pas complètement une mauvaise idée que de se référer à des données objectives à ce sujet. A 10:24.
https://m.youtube.com/watch?v=jXUS0MRcFWM
"En même temps", des données objectives, ça se contextualise (et c'est le rôle de la "philosophie" d'arriver à expliquer comment faire cela, n'en déplaise à Elusen...). Et contextualiser, c'est aussi reconnaître que la violence, c'est sur une gaussienne, et que se focaliser sur les valeurs extrémales, ce n'est pas, pour des raisons méthodologiques, exactement représentatif.
Surtout à l'heure actuelle où on nous bassine avec les micro-agressions tout en minimisant (si, si, si) les situations de meurtres de nains sous prétexte d'amour, comme le fait Mary Preud'homme. (Oui, je caricature, mais la question qui me taraude, c'est l'impossibilité que je ressens à quantifier correctement l'étendue de ma caricature.)
Quant à votre évaluation des différences de traitement judiciaire, Lucile, je la valide dans les grandes lignes. Mais il ne faut pas simplifier non plus: le passé n'est pas exactement le présent, et l'existence d'abus dans un sens ne signifie pas l'absence d'abus dans l'autre.
J'ai du mal à croire que les traitements judiciaires étaient uniquement biaisés à l'encontre des femmes. Dans les cas de meurtre passionnel, on trouvait des gammes d'excuses qu'on a cessé de tolérer un temps, et qu'on voit revenir par la fenêtre avec le concept de légitime défense différée. Ce n'est pas rien non plus.
Bref, évitons de ne pas contextualiser quand cela nous arrange, et évitons aussi la "cueillette de cerises".
Les données objectives brutes ne sont pas un substitut au traitement rationnel et contextuel desdites données (message subliminal à Elusen).
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@ Elusen
J'ai promis à Dame Bilger que je ne répondrai pas à vos relances sur ce billet. Mais comme vous semblez y tenir, et que vous n'avez pas eu votre dose de fessées pour le mois, je vais continuer à vous massacrer sur le billet d'Adèle Haenel. Si Dame Bilger y consent. Je vous y donne rendez-vous.
Rédigé par : F68.10 | 03 décembre 2019 à 15:27