Pas plus que mon ami Gilles Antonowicz qui a écrit une remarquable biographie de Pierre Pucheu, Jean-Louis Harouel ne sera invité dans les médias pour parler de son dernier livre "Libres réflexions sur la peine de mort". Il me semble d'une élémentaire honnêteté de réparer cette injustice.
Elle serait d'autant moins évitée que Jean-Louis Harouel croit au clivage gauche-droite et que, pour lui, cette dernière ne devrait pas avoir d'ennemi à droite (Figaro Vox). Il cumule donc tout ce qui déplaît au conformisme ambiant.
Sur la peine de mort, quel crime de lèse-intelligence et moralité a donc commis cette personnalité qui n'est qu'agrégé de droit, professeur émérite de l'université Panthéon-Assas ? Il vient de publier un livre favorable à la peine de mort. Son analyse, pour être "iconoclaste et originale", devrait faire réfléchir tous ceux qui n'ont pas pour vocation de demeurer assoupis dans la certitude de leur irréprochable humanisme.
Jean-Louis Harouel est un traître par rapport à la doxa dominante puisqu'il était convenu une fois pour toutes que seul le peuple, dans ses tréfonds vulgaires, si peu délicats et civilisés, pouvait encore ici ou là exprimer son désir de peine de mort parce que certains crimes particulièrement odieux l'avaient indigné, lui faisant perdre tout sens de l'éthique des beaux quartiers et de la pureté en chambre.
Circonstance accablante, on ne peut dénier à cet auteur le talent, l'argumentation, la dialectique, l'aptitude à savoir répondre aux démonstrations considérées comme les plus décisives en faveur de la justification de l'abolition.
L'essentiel de sa perception critique tient dans la dénonciation de "la religion des droits de l'homme" qui lui apparaît "comme la continuatrice de vieilles hérésies oubliées qui manifestaient une grande désinvolture à l'égard de la vie des innocents, tout en professant un amour préférentiel envers les criminels, considérés comme d'innocentes victimes".
Je ne vais pas continuer à écrire masqué. Pour ma part j'ai toujours été en ma qualité d'avocat général hostile à celle-ci et le citoyen que je suis n'a pas varié. Donc on pourrait s'étonner que j'attire l'attention sur un point de vue qui contredit ma conviction profonde.
D'abord on a le droit de s'intéresser à ce qui, pour ou contre son opinion, vient l'éclairer ou la combattre. Ensuite, et surtout, j'ai la confirmation de ce que je n'ai cessé de développer dans les conférences et les échanges citoyens où inéluctablement arrivait la question de la peine de mort. A tous les éléments de pensée et de langage censés démontrer l'inutilité et la malfaisance de cette dernière, il était possible, voire facile d'opposer socialement et techniquement une réplique pertinente.
Aussi, pour emporter l'adhésion à ce que je perçois tout de même comme un progrès de notre humanité, il convient de se défier de l'objectivité prétendue venant légitimer son abolition pour accepter l'intuition viscérale et chevillée au corps et au coeur, si on croit à la transcendance, que ce châtiment irréversible ne relève pas de notre droit - même si le code pénal l'a un temps admis - et de notre pouvoir.
En outre, aussi sceptique que je sois à l'égard des erreurs judiciaires invoquées qui résultent souvent d'une collusion entre des avocats influents et des journalistes davantage obsédés par une absurdité sulfureuse que par le souci de la vérité banale, j'ai accepté cette pensée forte et évidente que cette peine absolue exigeait une justice absolue. Et il serait ridicule d'oser énoncer une telle certitude en toutes circonstances, pour le factuel comme pour l'intime.
Même si on partage mon appréciation, reste que le livre dérangeant donc stimulant de Jean-Louis Harouel met aussi l'accent sur une faillite capitale de notre exécution des sanctions criminelles. Parce que cette dernière est plus qu'imparfaite et choquante - pourquoi un condamné ne devrait-il pas purger intégralement sa peine alors que la douleur que son crime a causée est perpétuelle ? -, il y a à intervalles réguliers, au fil des monstruosités, un désir sourd de retour de la mort, aussi impossible qu'il soit à cause de la convention européenne.
Robert Badinter nous avait promis une perpétuité réelle. Il n'a pas tenu parole, de sorte que le prurit lancinant de la sanction de mort est plus un besoin vindicatif de dénoncer le scandale moral et judiciaire de ces durées relatives d'incarcération qu'une passion authentique, chez la plupart, de l'éradication du criminel.
Un intellectuel pour la peine de mort. Il faut rendre grâce à Jean-Louis Harouel d'avoir jeté un pavé brillant et nécessaire dans l'univers de la bien-pensance qui ne se questionne jamais.
Dans la série "ayons de la mémoire avant la perte progressive de nos neurones (maladie d'Alzheimer)"
- Amélie Nothomb qui avait révélé à la veille de la sortie d'un nouveau bouquin, son viol en Afghanistan à l'âge de 15 ans alors que (selon elle toujours) ses parents diplomates ne l'emmenaient jamais avec eux à l'étranger et qu'elle vivait chez sa grand-mère paternelle dans une banlieue chic de Bruxelles.
- et à présent Katherine Pancol (65 ans) qui a confié (à RTL je crois) lors de la promotion de son nouveau bouquin, avoir été violée dans sa jeunesse.
"Dans le milieu du journalisme il fallait courir pour éviter d'être importunée" a t-elle déclaré.
Et je ne parle pas de Christine Angot, Sandrine Rousseau ou Sophie Darel.
Heureusement ce temps est révolu depuis "MeToo" :D
Rédigé par : breizmabro | 10 novembre 2019 à 10:24
@ Achille | 09 novembre 2019 à 08:23
"On sent le gars qui a été élevé en regardant la série Au nom de la loi avec Steve McQueen dans le rôle du gentil chasseur de prime. Éducation confortée par les westerns spaghetti de Sergio Leone avec l’impitoyable Clint Eastwood. Pas à dire, ça laisse des traces ! :)"
Bah non, encore un qui projette ses préjugés sur les autres. Je ne sais même pas ce qu'est une "série", voyez, c'est vous dire si je suis réactionnaire. Je n'avais pas la télé étant petit, et je ne l'ai toujours pas aujourd'hui.
C'est vous qui croyez que les États-Unis ressemblent aux westerns que vous avez biberonné dans votre enfance.
Mais il faut vous remercier pour avoir illustré, une fois de plus, le mode de fonctionnement du gauchiste de base. Confronté à des faits et des arguments précis concernant la vie publique, il ne répondra jamais honnêtement. Il ne participera jamais au débat à l'aide d'autres faits et d'autres arguments pertinents.
Il trouvera toujours le moyen de détourner la conversation, de préférence en mettant en cause la personnalité de son interlocuteur. Aurais-je été élevé au milieu de westerns, spaghetti ou non, que je ne vois pas très bien ce que cela changerait à la stratégie de défense et de maintien de l'ordre de la police en milieu immigré.
Je pourrais avoir passé ma vie à lire Thucydide dans le texte, ou à regarder en boucle des films de Godard, que je vois mal ce que cela changerait aux dangers encourus par les policiers qui interviennent dans les banlieues, à l'armement que nous devrions leur procurer, et aux méthodes d'intervention qui devraient être les leurs. Pas plus qu'à la nécessité de mettre fin à l'immigration de masse, et d'expulser les étrangers illégaux.
Une fois de plus, le gaucho retraité se tape sur le bide, rote un bon coup, et se félicite d'avoir remplacé la démocratie par le trollage.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 10 novembre 2019 à 08:04
@ Robert Marchenoir | 09 novembre 2019 à 00:41
On sent le gars qui a été élevé en regardant la série Au nom de la loi avec Steve McQueen dans le rôle du gentil chasseur de prime. Education confortée par les westerns spaghetti de Sergio Leone avec l’impitoyable Clint Eastwood.
Pas à dire, ça laisse des traces ! :)
Rédigé par : Achille | 09 novembre 2019 à 08:23
ÉCONOMIE DE TEMPS ET DE PAROLE
Puisque le second tour sera Emmanuel M - Marine LP... supprimons le premier !
Rédigé par : Nathalie DP | 09 novembre 2019 à 08:05
@ Robert M. 09 novembre 00:41
"Désolée Martchi mais la liquidation judiciaire de la société de votre ami restaurateur ne vient pas de la faute de fainéants qui ne voulaient pas éplucher des patates ou faire la plonge au SMIC dans son restaurant..."
C'était façon de parler... ;)
Adéo Martchi
Rédigé par : breizmabro | 09 novembre 2019 à 07:03
@ breizmabro | 08 novembre 2019 à 10:16
Concernant la responsabilité légale du chef d'entreprise, Gavot vous a répondu. Vous devriez être un peu moins péremptoire et vérifier un peu plus vos assertions, à l'instar de certains autres, ici, qui semblent ignorer que l'argument d'autorité n'est pas recevable.
"Désolée Martchi mais la liquidation judiciaire de la société de votre ami restaurateur ne vient pas de la faute de fainéants qui ne voulaient pas éplucher des patates ou faire la plonge au SMIC dans son restaurant..."
Personne n'a dit qu'il y a eu liquidation judiciaire. Vous devriez vous renseigner un peu avant de parler. Le chef d'entreprise a décidé de fermer son entreprise, parce qu'il ne trouvait pas de personnel. Voilà la vérité.
Vous avez "contrôlé" des entreprises, des grandes, je suppose, mais vous n'avez pas l'air de connaître grand'chose à la création d'entreprise.
"§ 6. L'insuffisance massive d'offres d'emploi : il faudrait savoir, soit il y a des milliers de postes à pourvoir qui font l'objet d'une offre, soit les chiffres que l'on nous donne sont faux et il ne suffit pas de traverser la rue pour trouver un job."
Comme quoi, il ne suffit pas d'avoir été contrôleur de gestion pour comprendre quelque chose à l'économie. Soit votre ignorance en la matière est spectaculaire, soit vous nous prenez pour des billes : il est parfaitement possible d'avoir, à la fois, une pénurie d'offres d'emploi et une pénurie de candidats à l'embauche. C'est bien la situation dans laquelle se trouve la France.
Vous avez bien compris qu' "il suffit de traverser la rue pour trouver un emploi" est une façon de parler ? vous savez ce qu'est une façon de parler ?
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@ Achille | 08 novembre 2019 à 07:28
"Zineb El Rhazoui a tenu des propos tout simplement irresponsables."
Nous dit Achille, les pieds dans ses pantoufles, dont le courage se borne à osciller entre des prises de position de centre droit-centre gauche, et des prises de position de centre gauche-centre droit.
Tandis que Zineb El Rhazoui, elle, est constamment menacée de mort par balles tout à fait "réelles" (ou par couteau en céramique, peu importe). En raison de ses positions anti-islamiques, jointes à ses origines musulmanes.
Raison pour laquelle elle est protégée par la police en permanence. Laquelle, je vous le dis tout de suite, est munie d'armes à feu dont elle usera de façon tout à fait "réelle" si la vie de sa cliente est menacée. Ainsi que la loi lui en donne le droit, et que sa fonction l'y oblige.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 09 novembre 2019 à 00:41
@ Gavot 08 novembre 2019 à 14:05
"Vous semblez ignorer le mécanisme de l'action en comblement de passif et la notion de faute de gestion (qui n'est pas une simple erreur)"
Je n'ignore rien concernant le comblement de passif ni la notion de faute de gestion qui n'est pas une simple erreur, mais j'ai estimé (à tort ou à raison) que ce n'était pas utile d'en faire une tribune sur ce blog, c'est la raison pour laquelle je l'ai fait 'soft'.
Maintenant si vous, vous voulez développer ici la notion du comblement de passif, je vous laisse la main.
Bon courage.
Rédigé par : breizmabro | 08 novembre 2019 à 17:54
@ breizmabro | 08 novembre 2019 à 10:16
Vous semblez ignorer le mécanisme de l'action en comblement de passif et la notion de faute de gestion (qui n'est pas une simple erreur). Marchenoir a raison (sur ce point).
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@ Xavier NEBOUT | 06 novembre 2019 à 11:29
"Or, s'adosser à un chêne à l'endroit où il émet au violet augmente le degré vibratoire et par là même la capacité à voir l'aura dans laquelle on discerne le mensonge ou la sincérité."
Mon dieu, mon dieu...
Rédigé par : Gavot | 08 novembre 2019 à 14:05
@ Robert Marchenoir | 07 novembre 2019 à 10:36
"Pour finir, vous semblez ignorer que, ainsi que je l'ai écrit, un chef d'entreprise qui a déposé son bilan peut être reconnu responsable des dettes de l'entreprise sur ses biens propres, si le juge lui attribue des fautes de gestion, et ce, malgré le principe de la responsabilité limitée, à la base de la notion d'entreprise"
Un chef d'entreprise qui a déposé son bilan (…) malgré le principe de la responsabilité limitée est une société en SARL qui a été mise en liquidation judiciaire par un Tribunal de commerce.
Si les juges du Tribunal de commerce constatent des fautes (erreurs) de gestion, il est de principe qu'il engage une mise en redressement judiciaire de l'entreprise afin d'obtenir la correction desdites erreurs de gestion, mais s'il est constaté que le redressement s'avère impossible, la liquidation est prononcée, et si le dirigeant a engagé ses bien propres pour créer sa société (?), naturellement ceux-ci seront soumis à la liquidation de sa société.
La liquidation judiciaire est le résultat d'un passif exigible (dettes sociales ou fiscales par exemple) supérieur à l'actif de la société.
Désolée Martchi mais la liquidation judiciaire de la société de votre ami restaurateur ne vient pas de la faute de fainéants qui ne voulaient pas éplucher des patates ou faire la plonge au SMIC dans son restaurant...
Du reste la liquidation du restaurant de votre ami a dû mettre quelques salarié.e.s au chômage, chômeurs qui ne devaient pas souhaiter se retrouver dans votre case "fainéants" ou "assistés" mais qui malgré tout ne postuleront certainement pas à un poste de jardinier paysagiste.
Par ailleurs vous dites : "§ 6. L'insuffisance massive d'offres d'emploi"
Il faudrait savoir, soit il y a des milliers de postes à pourvoir qui font l'objet d'une offre, soit les chiffres que l'on nous donne sont faux et il ne suffit pas de traverser la rue pour trouver un job, sauf évidemment quant on est sans papiers et payé très en dessous du SMIC, ce qui devient monnaie courante, si j'ose dire, d'où le souhait de certains de conserver cette main-d'oeuvre exploitable.
Il fut un temps ou des hommes/femmes étaient exploités chez eux, sur leur terre. A présent ils viennent, de leur plein gré, se faire exploiter chez nous avec le concours de l'éternel "charity business".
Rédigé par : breizmabro | 08 novembre 2019 à 10:16
@ Elusen | 08 novembre 2019 à 02:41
Pour des gens comme vous il existe des lupanars dans ces zoos, si c'est votre orientation/affinité sexuelle, ne vous gênez pas, faut juste réserver, y a foule depuis les lois LGBTQXYWZ.
Rédigé par : sylvain | 08 novembre 2019 à 08:45
@ Robert Marchenoir 7 novembre à 23 h 22
Merci de me lire et de rappeler à nos camarades et au monde le souvenir de notre cher Zonzon !
Bonne journée Maître !
Rédigé par : Nathalie DP | 08 novembre 2019 à 08:27
@ Valéry | 08 novembre 2019 à 00:19
« …on parlait des voyous qui ont attaqué les forces de l'ordre, lourdement armés de cocktails molotov et de tirs de mortier. Elle dit simplement que dans ce cas-là, il devrait être envisagé de répliquer à balles réelles. »
Exact, je me suis trompé. Elle parlait de voyous qui avaient tendu un guet-apens à des policiers.
A noter toutefois que l'expression «tirs de mortier» a été quelque peu galvaudée par les médias, sans doute pour instiller un peu plus la peur dans la population.
Il ne s’agissait pas de mortier militaire, et heureusement car, dans ce cas, cela se serait traduit par des morts du côté des FDO, mais de gros pétards de feux d’artifice, ce qui n’est pas tout à fait pareil.
Je ne saurais cautionner, rassurez-vous, les violences des voyous de banlieue ainsi que leur haine viscérale contre les policiers, les pompiers et même le personnel soignant venant secourir des personnes dans la détresse.
Il faut, évidemment, prendre des mesures radicales afin que leurs agressions totalement absurdes cessent. Mais je ne saurais accepter que cela se fasse avec des balles réelles car la première réaction de ces voyous serait de se munir, eux aussi, d’armes de guerre qu’il leur serait facile de se procurer et tout cela conduirait inévitablement à un carnage, voire, in fine, à la guerre civile.
Zineb El Rhazoui a tenu des propos tout simplement irresponsables, partagés il est vrai, par une certaine frange de la population à la vision un peu simpliste qui n’en mesure pas les conséquences.
Rédigé par : Achille | 08 novembre 2019 à 07:28
@ Sophie | 06 novembre 2019 à 19:25
▬ « J'ai bien ri avec l'histoire du zoo... »
Moi aussi j’ai bien ri, de voir à quel point il a subrepticement glissé des propos que personne ne semble avoir compris.
Est-ce à moi qu’il s’adresse ou aux juifs ? ◄
Après avoir bien ri, maintenant dansez !
Rédigé par : Elusen | 08 novembre 2019 à 02:41
@ Achille
"Zineb El Rhazoui qui n’hésite pas à demander à ce que les FDO utilisent des balles réelles contre les manifestants comme le font les milices de Maduro au Venezuela."
Dites, vous n’êtes pas fatigué d'inventer des choses ? Regardez une deuxième fois l'émission, on parlait des voyous qui ont attaqué les forces de l'ordre, lourdement armés de cocktails molotov et de tirs de mortier. Elle dit simplement que dans ce cas-là, il devrait être envisagé de répliquer à balles réelles. Praud a été tellement choqué (le pauvre petit), qu'il lui a aussitôt coupé la parole puis crié qu'en France on ne tire pas sur les manifestants, ce qui est pour le moins bizarre, vu qu'on ne parlait pas de manifestation, mais d'un guet-apens dans les chauds-quartiers.
Rédigé par : Valéry | 08 novembre 2019 à 00:19
@ Nathalie DP | 07 novembre 2019 à 15:19
"Pour l'excellent Franck Boizard, sorti des radars bilgériens, et qui nous manque !"
Parlez pour vous... "L'excellent Franck Boizard" ne nous manque pas plus que Zonzon.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 07 novembre 2019 à 23:22
@ Catherine JACOB | 07 novembre 2019 à 13:58
« J'ai déjà tué un poulet, un lapin, etc., sans m’évanouir, mais l'impression qui reste est vraiment détestable, je ne suis pas végan, mais enfin, je n'aime pas tellement tuer. » (duvent)
Pas tellement ? Juste un petit peu alors 😉»
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Juste ce qu'il faut...
J'ai appris à faire tout ce que vous avez présenté, et j'excelle dans le dépiautage, mon chevreuil est remarquable, et mes escargots sont à tomber à la renverse...
Et si je devais dire ce qui m’écœure le plus, je dirais : faire cuire les escargots.
Je survivrais aisément en milieu hostile, c'est une chose apprise...
Rédigé par : duvent | 07 novembre 2019 à 16:14
@ Lotus 6 novembre à 16 h 38
Un triple merci !
Pour rappeler cette magnifique image : « L'homme qui se noie se raccroche même à un serpent. »
Pour l'excellent Franck Boizard, sorti des radars bilgériens, et qui nous manque !
Pour ce renvoi à http://www.greekcrisis.fr/2019/11/Fr0751.html#deb , un site où l'on traite de la Grèce malmenée par les boches de toujours, rempart abandonné face aux hordes venues de Mongolie et qui veulent, moins que jamais, y retourner.
Rédigé par : Nathalie DP | 07 novembre 2019 à 15:19
@ duvent | 06 novembre 2019 à 17:33
« J'ai déjà tué un poulet, un lapin, etc., sans m’évanouir, mais l'impression qui reste est vraiment détestable, je ne suis pas végan, mais enfin, je n'aime pas tellement tuer. »
Pas tellement ? Juste un petit peu alors 😉
Et qu’en est-il du cafard occis d’un bon coup de savate sur le mur ? De ces souris qui crottent la nuit dans vos placards, mangent les pommes de terre dans votre cellier ? Et si encore, c’était une pomme de terre entière, mais non, ce sont moult grignotages de tout le sac ? Ferez-vous la leçon à votre petit Jack Russell s’il les attrape et s’efforce de les avaler encore toutes gigotantes et bien mouillées de salive pour qu’elles glissent bien le long de son gosier ?
Qu’en est-il de ce délicieux homard ébouillanté sans état d’âme et dont la carapace concassée donnera une si excellente bisque ?
De ces coquillages, coques, moules, palourdes dont les funérailles s’arrosent d’un bon Klevener de Heiligenstein ? ou d’un bon riesling ?
De ces grenouilles à la sauce poulette dont les Français importent jusqu’à 4 000 tonnes de cuisses annuellement ? et de ces escargots qu’on fait jeûner plusieurs jours pour les faire dégorger leur tube digestif ?
De ces crevettes écorcées vivantes par un cuistot japonais et qui frémissent encore toutes crues sous la dent d’un gourmet ?
De ce voyage au bout du canard hong kongais ?
De ce sanglier embroché et mis à rôtir à feu vif ?
Est-ce que vous pensez au pauvre petit faon dont vous dégustez la maman accompagnée d’un bon vin de bourgogne ?
Hum ?!!
Et pourtant, quand une vilaine fouine visite votre poulailler et décapite les volailles qu’elle ne réussit pas à traîner en dehors, est-ce sur la poule ou sur les œufs qu’elle ne pondra plus que vous vous lamentez ? Aurez-vous tendance à enterrer la chère poulette ou bien plutôt à la plumer avec gros soupir mais en vous demandant si vous l’accommoderez plutôt avec des lactaires délicieux ou plutôt avec des châtaignes ? Et pensez-vous que le joueur de pelote basque qui a décapité un coq avec ses dents en a été assez ou trop puni par 80 jours de travail d’intérêt général pour maltraitance animale ?
Rédigé par : Catherine JACOB | 07 novembre 2019 à 13:58
Je crains que nous ayons droit désormais tous les matins au résultat du match qui a opposé la veille au soir sur CNews, Eric Zemmour à la fine fleur intellectuelle du pays. Enfin si l’on excepte ceux de notre élite qui n’ont pas boycotté la chaîne évidemment.
Et bien sûr tel Rocky (1, 2, 3, 4), après avoir toutefois pris quelques beignes bien senties, à la fin c’est toujours EZ qui gagne.
Même notre hôte aurait perdu contre lui. A noter qu’en ce qui me concerne je l’avais donné vainqueur aux points, mais je suis presque le seul sur ce blog.
J’ai essayé ce matin d’écouter l’Heure des pros sur CNews. En fait tout le monde parle en même temps au point que même Pascal Praud a du mal à en placer une, ce qui n’est pas peu dire.
Mais outre Philippe Bilger qui a son rond de serviette chaque mercredi à cette émission, il y a des invités de marque. Pensez donc : Ivan Rioufol, Elisabeth Lévy, Emmanuelle Ménard, jusqu’à Zineb El Rhazoui qui n’hésite pas à demander à ce que les FDO utilisent des balles réelles contre les manifestants comme le font les milices de Maduro au Venezuela.
Eh oui c’est chaud dans les débats de cette émission. A consommer avec modération si l’on ne veut pas finir complètement barjot !
Rédigé par : Achille | 07 novembre 2019 à 10:52
@ Sophie | 06 novembre 2019 à 17:56 + 06 novembre 2019 à 11:24
Je vois. Hervé Le Corre, Jean-Paul Dubois, Frédéric Schiffter, Michel Onfray... des écrivains et des philosophes. Enfin, soi-disant philosophe, concernant ce dernier.
Je n'ai rien contre les littérateurs, mais quand je veux faire repeindre ma cuisine, je n'appelle pas le dentiste. De même, pour comprendre un tant soit peu les problèmes économiques qui vous préoccupent, il faudrait que vous lisiez des économistes, plutôt que des auteurs de romans policiers.
Un romancier écrit ce qu'il veut. Un économiste pratique une science, et doit se soumettre aux faits. Il n'a pas la latitude de tripoter les mots afin de leur faire dire ce qu'il veut (tout est relatif). Par exemple, seul quelqu'un ignorant complètement les lois de l'économie peut écrire, comme vous l'avez fait :
"Marchenoir mélange tout. Il nous parle d'entreprises privées, en l'occurrence les restaurants, et veut absolument qu'on lui donne des ficelles pour réduire la dépense publique."
Je ne mélange évidemment rien. La dépense publique, c'est ce qui est ôté aux revenus privés, et donc à la dépense privée. Plus l'État dépense l'argent qui ne lui appartient pas, et moins il reste, à la fin du mois, d'argent dans la poche de votre Hongroise, de votre restaurateur, et plus généralement des 60 millions de Français qui ne sont pas employés par l'État.
C'est pour cela que votre fille est muette, et que votre Hongroise gagne seulement 1 200 euros par mois. Je l'ai expliqué cent fois ici ; d'autres, bien plus qualifiés que moi, l'ont expliqué des millions de fois ailleurs, mais ça ne fait rien : quand ça veut pas, ça veut pas.
Quand on décide de préférer l'ignorance à la responsabilité, ça donne les "Gilets jaunes du début", comme vous (ne parlons pas de ceux de la fin), et plus généralement les Français qui croient que l'argent pousse sur les arbres.
Ou dans la poche des ministres :
"On peut la lui réduire, la dépense publique. On va commencer par baisser, de manière drastique, tous les salaires et les retraites des députés français et européens, des ministres, des hauts fonctionnaires et des présidents qui mènent le pays droit dans le mur..."
"Réduire également le nombre pharaonique de députés français qui bien souvent, ne participent pas aux débats. On pourrait même ne plus avoir de députés et de fonctionnaires européens vu que ce 'machin' ne fonctionne pas du tout."
Etc., etc. Enfin, la chanson connue qui nous a valu douze mois de stupidité hargneuse et violente de la part des Gilets jaunes : il suffirait de supprimer le traitement de quelques milliers de politiciens et de hauts fonctionnaires, pour que la Hongroise à Sophie puisse se payer des pulls en cachemire et des vacances aux Seychelles.
Malheureusement, indépendamment de tout le reste, c'est faux. L'addition ne colle pas. Vous pouvez la faire vous-même, les chiffres sont à la disposition de tous. La baisse du salaire des ministres, la réduction du nombre des députés ou même la suppression de l'Union européenne (dont le budget est dérisoire) n'augmenteraient pas d'un poil les revenus des Français.
Ce qui améliorerait massivement leurs revenus, c'est de supprimer par millions des postes d'infirmières, de cheminots, de professeurs et de fonctionnaires de façon générale. Ce sont eux qui appauvrissent les Français -- en dehors de militer pour l'immigration qui vous défrise. Ce n'est pas une question d'opinion : c'est une question de chiffres.
Ce qui améliorerait massivement les revenus des Français, c'est de supprimer la Sécurité sociale.
Le seul résultat de votre préconisation à vous, ce serait de satisfaire votre jalousie, votre ressentiment et votre haine de qui possède davantage que vous. Sentiments délétères qui sont au cœur du mouvement gilétiste. Passions funestes sur lesquelles on n'a jamais rien bâti de bon, ni au niveau personnel ni au niveau collectif.
D'ailleurs, vous vous déboutonnez carrément :
"On peut aussi augmenter les impôts fonciers et locaux pour toutes les résidences secondaires, tertiaires, etc."
Laissez-moi deviner... vous n'avez pas de résidence secondaire. J'ai bon ?
Vous avez commencé par me prendre de haut sur "les Gilets jaunes du début", qui étaient censés être pauvres et vertueux et le cœur sur la main, et tellement différents des autres ! Vous nous avez joué le pipeau des authentiques gilétistes non-violents "qui ne cherchaient qu'à vivre du fruit de leur travail", "qui voulaient simplement qu'on les laisse tranquilles", "qui voulaient avant tout que l'État baisse les impôts et cesse d'opprimer les citoyens".
Il ne vous a pas fallu cinq minutes pour que vous vous mettiez à inventer de nouveaux impôts... pour les autres, bien entendu. Exactement comme les Jacline Mouraud et les Éric Drouet "du début".
Autrement dit, vous me donnez raison sur toute la ligne : les Gilets jaunes "du début" ne sont en rien différents de ceux qui les ont suivis. Ce sont des gauchistes comme les autres, qui veulent simplement qu'on leur baisse leurs impôts à eux, en augmentant ceux des autres. Quoi de nouveau sous le soleil français ? Le fait que certain d'entre eux votent Rassemblement national ne change rien à leurs convictions.
Et vous ne manquez pas de bonnes idées du même genre :
"Faire payer des impôts dès le premier jour de location aux propriétaires qui louent leur logement."
Sales propriétaires. C'est intolérable d'oser risquer son épargne pour procurer du logement aux gens. Nationalisez-moi tout ça, et les gens habiteront dans des appartements collectifs comme en URSS. (Les propriétaires ne payent pas d'impôt dès le premier jour de location ? vous avez vu ça où ?)
"Faire payer des impôts à tous les évadés fiscaux et ils sont légion, ce qui doit être possible grâce à nos fameux outils informatiques mais bizarrement, personne ne touche à l'argent des plus riches."
Non, personne. Les riches ne payent pas d'impôts. C'est marqué dans la loi, vous pouvez vérifier. "La fraude" suffirait à alimenter la dépense publique délirante qui est la nôtre -- et d'ailleurs il suffit d'appuyer sur un bouton informatique pour l'éradiquer. Les syndicats communistes des impôts vous l'ont dit, donc c'est vrai. Le problème, ce n'est pas la dépense publique. C'est que des Français trouvent qu'il y en a trop, et cherchent à y échapper...
"Il me semble qu'aux USA, c'est déjà le cas, les personnes paient leurs impôts aux States même si elles se sont carapatées dans les paradis fiscaux... Mais faut pas rêver !"
Il vous semble mal. Les communistes enragés dont vous faites partie ont épuisé l'argent gratuit des autres, par conséquent ils cherchent désespérément, à travers le monde, les trucs d'inquisition fiscale qui n'ont pas encore été inventés en France (à vrai dire, fort peu : nous sommes champions dans "l'innovation" en la matière).
Et ils nous ont fabriqué cette fake news, que j'ai déjà réfutée à de multiples reprises, je ne vais pas recommencer, renseignez-vous. Naturellement, si nous adoptons le code fiscal américain, nous adoptons non seulement la disposition à laquelle vous faites allusion (en la déformant), mais aussi tout le reste, qui fait que la dépense publique, et par conséquent les impôts, sont massivement plus bas aux États-Unis, n'est-ce pas ? Nous sommes bien d'accord ?
"Sarkozy avait fait un cadeau sur la TVA payée par les restaurateurs."
La TVA n'est payée ni par les restaurateurs, ni par les marchands de fers à friser : elle est payée par le consommateur. C'est même son principe !
Baisser un impôt n'est pas un "cadeau" de l'État. Parler de cadeau, dans ce cas, c'est trahir sa mentalité communiste. C'est considérer que 100 % de ce que gagnent les gens appartient à l'État, et que tout ce qu'il consent à ne pas leur prendre est un "cadeau".
Et le pompon, piqué dans un roman (les gens ne font plus la différence, de nos jours, entre la fiction et la réalité) :
"Votre tirade à Robert Marchenoir vaut bien Audiard. Il n'a pas lu, visiblement, le beau texte d'Hervé Le Corre concernant un pauvre restaurateur bordelais qui se plaint de ne pas pouvoir augmenter les salaires mais qui possède plusieurs logements qu'il loue pour la plupart..."
Vous tirez un truc d'un roman, et puis vous l'attribuez à une personne réelle que vous avez dans le nez :
"Le restaurateur bordelais ainsi décrit ressemble comme deux gouttes d'eau au restaurateur que je connais..."
Il ressemble, donc il doit bien, lui aussi "posséder plusieurs logements qu'il loue pour la plupart". Et d'ailleurs, posséder des logements tandis qu'on a un restaurant, et les louer par-dessus le marché, c'est un scandale ! Ça ne devrait pas être permis ! Ça montre que c'est un sale riche, et que bien sûr il devrait payer davantage ma copine hongroise qui ne peut pas partir en vacances aux Seychelles.
Mais à part ça, nous expliquez-vous...
"Le socialisme, tant décrié par R. Marchenoir, n'a jamais été mis en pratique. Le socialisme est un fantasme, une fiction verbale !"
A ceci près que c'est votre fantasme, celui de la totalité des Gilets jaunes et celui d'une bonne part des Français. Ainsi que vous venez de nous l'exposer benoîtement, avec votre amour immodéré de l'argent gratuit des autres.
A ceci près qu'il est amplement réalisé en France -- un pays où 56 % des richesses sont accaparées par l'État est un pays socialiste. Un pays où la totalité des travailleurs doit adhérer à une assurance-maladie d'État au coût spoliateur, sous peine de prison, est un pays socialiste.
A ceci près qu'il est encore davantage réalisé à Cuba, au Venezuela, en Chine, en Corée du Nord et ailleurs. A ceci près qu'il a été intégralement réalisé en Russie et dans une partie de l'Europe.
Si je comprends bien, vous êtes en train de nous dire que l'URSS n'était pas vraiment socialiste. Que Staline a dévoyé le socialisme, un peu comme les islamistes ont dévoyé l'islam.
Autrement dit, vous tenez le même discours que les communistes les plus enragés, les Alain Badiou et les autres.
Mais vous trouvez le moyen de reconnaître que "le capitalisme convient mieux à l'espèce humaine". Je ne saurais trop vous engager à étudier un peu ce dont vous parlez (l'économie, la politique, le socialisme...) avant de nous jouer la posture de l'indignation moralisatrice.
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@ breizmabro | 06 novembre 2019 à 16:10 + 06 novembre 2019 à 20:42
Vous tentez de noyer le poisson. Votre verbiage sans queue ni tête ne peut dissimuler les faits suivants :
1. La France, seule des pays développés comparables, connaît un chômage massif depuis quarante ans maintenant. L'écart entre notre taux de chômage et celui des autres est positivement énorme. C'est parfaitement anormal.
2. La France connaît, en parallèle, une pénurie massive de candidats à l'embauche dans de nombreux postes, qualifiés comme non qualifiés. Cette coexistence est également une exclusivité française. Elle montre que le niveau de chômage structurel (c'est-à-dire irréductible) est extrêmement élevé chez nous, beaucoup plus que chez nos homologues. Cela montre qu'il y a un problème grave et fondamental dans le marché du travail français.
3. Ce dernier est bloqué à la fois par le refus d'un grand nombre de chômeurs d'occuper des postes qui leur conviendraient parfaitement, ainsi que le montre l'exemple que j'ai donné, et auquel Macron pensait sans aucun doute ; et par l'incapacité d'un grand nombre d'entre eux d'occuper des postes qui conviendraient à leurs aptitudes génétiques (intelligence, tempérament, force physique), en raison d'une formation inadéquate et de conseils malavisés.
4. Les premiers font un choix parfaitement rationnel. Il faudrait être fou pour travailler, alors qu'on peut être payé autant ou davantage à ne rien faire. Ce sont donc les incitations qu'il faut changer. Ces incitations sont socialistes. Il convient donc d'injecter une dose massive de libéralisme dans la société française.
5. Les seconds sont plus durablement affectés par le système d'éducation français, qui est socialiste. Là encore, la solution est libérale.
6. L'insuffisance massive d'offres d'emploi, que l'on constate également, est due à l'effroyable carcan socialiste qui n'a cessé de s'aggraver de décennie en décennie. La France du général de Gaulle était "ultra-libérale" en comparaison de la nôtre. C'est donc ces structures socialistes qu'il s'agit de détruire. Pas de bidouiller à la marge, comme on le fait depuis toujours : de détruire. Partout où cela a été fait, dans le monde, le chômage a reculé et le sort des gens s'est amélioré. Sans exception.
7. A ces faits s'ajoutent une dénatalité de la population autochtone, et une perte des vertus d'ardeur au travail, d'honnêteté, de rigueur, d'optimisme et de sens de l'effort. En parallèle, nous sommes confrontés à une immigration de masse de personnes qui, dans une certaine mesure et pour une part, possèdent ces qualités. Tout simplement parce qu'elles sont plus pauvres, et viennent de civilisations en expansion alors que la nôtre est dans une phase de déclin. Sans compter que le nombre peut suppléer -- mal, mais tout de même -- à la qualité.
8. Par conséquent, ce sont les autochtones les moins intelligents, les plus pauvres, les moins diplômés, qui sont les plus directement concurrencés par cette immigration. Dans ces conditions, il est essentiel que ces derniers ne tombent pas dans le piège du socialisme, qui nuit à leurs intérêts encore plus qu'à ceux des autres.
9. Il est aussi essentiel que la bataille se fasse dans les têtes, et pas seulement dans les lois. C'est aussi une question de volonté, de résolution, d'effort, de responsabilité, et, surtout, de refus de se raconter des histoires. En somme, de vertus retrouvées.
10. Tous les ricanements possibles et imaginables sur "Macron" ou sur "Rothschild" sont de coupables dérivatifs, qui retardent le moment -- urgent -- de la prise de conscience.
Pour finir, vous semblez ignorer que, ainsi que je l'ai écrit, un chef d'entreprise qui a déposé son bilan peut être reconnu responsable des dettes de l'entreprise sur ses biens propres, si le juge lui attribue des fautes de gestion, et ce, malgré le principe de la responsabilité limitée, à la base de la notion d'entreprise.
C'est l'une des choses qui justifie des revenus nettement supérieurs pour le dirigeant, par rapport aux salariés ; lorsque c'est possible, évidemment. (De nombreux chefs d'entreprise ne se payent pas du tout en période difficile.)
Tout cela est bien loin du cliché socialiste omniprésent, en France, des "riches", du "président des riches", des "riches qui peuvent payer", etc., etc. Le revenu moyen des chefs d'entreprise en France est remarquablement médiocre.
Il y a un moment où il faut choisir entre la pauvreté et la richesse, et à force de dénigrer la richesse, eh bien vous aurez la pauvreté.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 07 novembre 2019 à 10:36
« En outre, aussi sceptique que je sois à l'égard des erreurs judiciaires invoquées qui résultent souvent d'une collusion entre des avocats influents et des journalistes davantage obsédés par une absurdité sulfureuse que par le souci de la vérité banale, j'ai accepté cette pensée forte et évidente que cette peine absolue exigeait une justice absolue. Et il serait ridicule d'oser énoncer une telle certitude en toutes circonstances, pour le factuel comme pour l'intime. »
C’est juste que la récente découverte par un gendarme cueilleur de champignons, d’une partie seulement, qui plus est, du corps démembré de la jeune Sophie Le Tan dans la forêt jouxtant Grendelbruch, village d’où étaient originaires quelques sorciers et sorcières brûlés à l’époque médiévale, peut à bon droit ressusciter le débat de la peine de mort. Cela étant, le principal suspect persiste, mis en examen, à nier toute culpabilité.
La loi est en effet la loi pour tous et l’égalité devant la loi ne saurait se satisfaire de la possibilité ne serait-ce que d’une seule erreur judiciaire dans un système pénal qui punit la culpabilité et non pas le fait du crime ainsi que le préjudice moral qu’il cause à un entourage.
Rédigé par : Catherine JACOB | 07 novembre 2019 à 08:39
@ hameau dans les nuages
"Exploitée par des CONSCIENTS.
Donc aucun état d'âme."
Que vous dire ?
Quand on rend quelque chose illégal, les gens qui la pratiquent ne sont certainement pas des personnes comparables au barman qui dira à un buveur compulsif que bon, il s'est assez alcoolisé aujourd'hui.
Ce n'est pas que parce que l'Etat a besoin d'argent qu'on veut lui confier le commerce des drogues, c'est parce que l'Etat, ayant bien écarté les gens convenables (je ne vais pas vous soûler avec les exceptions) il faut qu'il assume ses dégâts.
Convenables à deux niveaux, humains et aussi qui ne sont pas des destructeurs mais des gens préférant des consommateurs qui le resteront longtemps et dont l'état n'est pas un repoussoir pour les autres. Pour le vin, et d'autres alcools, les deux ne font qu'un : producteurs et distributeurs aiment eux-mêmes leurs produits et ont bien conscience que l'abus est une terrible contre-publicité.
Les trafiquants, que l'Etat a créé de ses propres mains, tiennent parfois des territoires, mais ils ne sont pas enracinés dans une pratique sociale harmonieuse et pratiquent la terre brûlée, il leur faut s'étendre ou arrêter, ceux qui voient le plus loin investissent leurs profits ailleurs.
Forcément, quand on n'est pas reconnu, quand on doit fuir, se cacher, on n'est pas exactement dans une vision constructive des choses.
Territoire : ils sont traqués partout, doivent donc avoir des forteresses, et c'est ainsi, à cause de l'Etat croyant pouvoir interdire la drogue, ce qui est impossible, qu'on interdit certains territoires d'Etat, que des gens n'ont plus de police, de pompiers, de médecins, même libéraux, qui ne sont pas l'Etat, après, un territoire sans Etat, c'est parfait pour les islamistes.
Une erreur fatale, une théorie des dominos en action. Détricoter tout ça ne va pas être facile.
"De mes trois enfants boursiers échelon 5, deux sont devenus ingénieurs. Le troisième a raté ses études (et sans bourse il devenait impossible pour nous de continuer), devinez pourquoi..."
Je compatis.
Mais comme je l'ai dit, les religions posent plus de problème. Devinez laquelle est en haut du podium des nuisances aujourd'hui ?
Peut-on, pour autant, interdire la religion musulmane ? Pour une mystérieuse raison enfin non, le rapport de force, on se permet avec les goûts des gens, homosexualité, drogue, ce qu'on ne se permet pas envers les religions les plus hostiles.
Est-ce juste ?
Non. Et de nos jours, tout ce qui va contre une liberté individuelle sans aller contre son prochain, vol, viol, meurtre, paraît, de plus en plus, comme ce qu'elle est, intolérable aux adultes, mais nous reparlerons de la question d'âge.
"Après, autoriser une drogue parce qu'il en existe déjà d'autres, je ne vois pas trop le raisonnement.."
Pardon, le raisonnement, c'est de dire qu'il y a trois choses à considérer : le produit, l'usage, la personne.
Le produit, si on veut vraiment interdire, je vous ai signalé qu'on ne peut même pas se fier aux autorités pour prohiber les plus dangereux.
Je compatis vraiment à ce qui est arrivé à votre famille, mais il y a aussi des gens qui veulent interdire l'alcool, vous savez.
Des histoires affreuses...
Si on veut maintenir la répression, il faudrait en faire une intelligente, c'est, je sais, beaucoup demander, comme une censure intelligente.
Courage !
Je pense que l'Etat devrait faire correctement son travail de répression, s'il y tient tant.
Il n'est, je vous le rappelle, pas fiable sur la question dangerosité, et les choses finissent par se savoir, les drogués ou aspirants drogués le savent de plus en plus.
Le problème est que les gens ont souvent un demi-savoir, ils savent vaguement qu'un produit est dangereux, ils savent vaguement que l'Etat n'est pas fiable, mais ils ne cherchent pas à savoir par eux-mêmes.
Le drogué est souvent quelqu'un qui cherche à remettre les choses en question, mais sans se renseigner à fond, un peu comme des gens faisant du hors piste en ski sans avoir le niveau.
Alors voilà, je dis que l'Etat doit, s'il ne peut pas s'en empêcher, interdire, mais seulement le plus dangereux.
Doit avouer ses torts précédents, montrer que le savoir est très important pour inciter les gens à se renseigner.
L'Etat pourrait retrouver du crédit, c'est important pour toute autorité, et avec du crédit, sa répression comme sa prévention serait facilité.
Plus important, les gens se diraient : si même l'Etat se renseigne, comment moi, qui remet tout en question, l'esprit critique, je pourrais en faire moins, moi, moins ?
De toute façon, dangereux, pas dangereux, ça dépend aussi des gens, certains ne supportent pas le vin, un grand écrivain supportait toutes les drogues et la guerre avec une égale impassibilité.
Métabolisme, attitude face à la vie... Disons, je fais le boulot de l'Etat à sa place, qu'on peut interdire ce qui est dangereux pour le plus grand nombre de gens dans un usage non point détourné, si vous vous rappelez pour l'alcool, mais normal.
Alors là, c'est sûr que les fumeries d'opium devraient être rouvertes. Pour le haschisch, c'est plus discuté, à mon avis, cela irait sans problème si repoussé de mémoire à cinq, dix ans après la majorité actuelle.
Question de construction du cerveau et de capacité de régulation d'usage sans parler des études à faire.
Enfin, si on voulait protéger les jeunes, à mon avis, des drogues, et surtout de se retrouver à la rue si leurs parents ne sont pas gentils, on repousserait la majorité à l'âge de vingt-cinq ans.
Il y a beaucoup de petits Poucet, dehors.
Rédigé par : Noblejoué | 07 novembre 2019 à 05:01
@ Sophie, 6 novembre, 13:35
Il ne faut pas tout prendre au premier degré...
Rédigé par : Alpi | 06 novembre 2019 à 23:43
@ boureau 20h55
"Peña-Ruiz incroyablement décalé dans notre monde actuel. Tous les poncifs de la gauche des années cinquante que l'on croyait enterrés !"
Un dinosaure sorti du frigo. On se serait cru revenu au temps de Georges Marchais !!
Alignement de tous les poncifs sur la guerre d'Espagne...
En le voyant je me suis dis que j'étais "comunistophobe".
Donc, oui, victoire facile d'Eric Olivier (Zemmour en amazigh...) sur Peña-Ruiz !
Rédigé par : caroff | 06 novembre 2019 à 23:05
@ Sophie | 06 novembre 2019 à 13:35
"Extrait de : « Vous plaisantez, Monsieur Tanner » de Jean-Paul Dubois
Jean-Paul Dubois qui vient de recevoir le Goncourt pour le livre : "Tous les hommes n'habitent pas le monde de la même façon"."
J'avais lu le livre, je n'avais pas retenu le nom de l'auteur, des personnages qui existent et je les ai rencontrés.
Plus que jamais d'actualité avec les savoir-faire qui fichent le camp, "immigration choisie" la potion magique du moment.
Superficiellement un bon moment de détente quand on n'est pas concerné, dans la veine des scénarios du film de Luigi Comencini "L'argent de la vieille", c'est un exemple, le cinéma italien fourmille de ces réalités de la vie de tous les jours, de ses joies, ses misères, ses emm..des.
Il y a eu un DVD je crois me souvenir, je livrerai ici un extrait d'un commentateur qui me semble fidèle :
<< "En chantier, monsieur Tanner" : ce film n'est certes pas un chef-d'oeuvre mais permettra d'apprécier les multiples facettes du talent de Jean-Paul Rouve qui campe un personnage englué dans une histoire tantôt drôle, parfois loufoque, et qui vire par moment au tragique... A regarder absolument si vous héritez, ou si vous envisagez d'acheter un vieux bâtiment à restaurer du genre "Chefs-d'oeuvre en péril" qui firent certains beaux soirs de la télévision jadis ! (...) Pour une de ses premières réalisations, Stefan Liberski réussit néanmoins à nous captiver : les malheurs des uns ne font-ils pas le bonheur des autres ? Il bénéficie certes d'un casting judicieusement choisi si l'on excepte Virginie Efira qui joue faux, toujours aussi mauvaise comédienne dans le rôle, ici, de banquière que dans la plupart des rôles qui lui sont confiés ! Certaines maisons portent chance, d'autres la poisse : vous y croyez vous ? willycopresto"
http://www.allocine.fr/film/fichefilm-179946/critiques/spectateurs/recentes/
Du coup je vais me procurer le Goncourt pour son livre : "Tous les hommes n'habitent pas le monde de la même façon".
Rédigé par : Giuseppe | 06 novembre 2019 à 21:43
@ Noblejoué | 06 novembre 2019 à 18:57
"le problème c'est L'INCONSCIENCE de certains"
Exploitée par des CONSCIENTS.
Donc aucun état d'âme.
De mes trois enfants boursiers échelon 5, deux sont devenus ingénieurs. Le troisième a raté ses études (et sans bourse il devenait impossible pour nous de continuer), devinez pourquoi...
Après, autoriser une drogue parce qu'il en existe déjà d'autres, je ne vois pas trop le raisonnement...
Rédigé par : hameau dans les nuages | 06 novembre 2019 à 21:22
@ un chinois à Paris | 06 novembre 2019 à 18:12
Ne perdez pas de temps avec ce pervers maniaco-dépressif, il aime provoquer pour se "faire mettre", tout jeunot, il a joué le rôle d'angelot des sacristies et des presbytères, là où le curé "habite" ; depuis, converti à 'lislamogauchiste, cul en l'air dans les mosquées, il supplie Allah son proctologue de lui réaléser ses orifices qui ne passent plus au contrôle technique ; en ce moment il coule des jours heureux dans l'entrecuisse d'un caribou.
Rédigé par : sylvain | 06 novembre 2019 à 21:17
En complément du billet de Philippe Bilger sur le livre de Jean-Louis Harouel "Libres réflexions sur la peine de mort", pour ceux que cela intéresse une interview de JL Harouel sur le site "BREIZH-INFO.BHZ":
https://www.breizh-info.com/2019/11/06/129942/peine-de-mort-harouel
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CNews - Débat Eric Zemmour / Henri Peña-Ruiz
Eric Zemmour 1 / Henri Peña-Ruiz 0
Grosse déception.
Peña-Ruiz incroyablement décalé dans notre monde actuel. Tous les poncifs de la gauche des années cinquante que l'on croyait enterrés !
Un homme qui ne comprend rien à l'Histoire de France et dont la haine quasiment viscérale du catholicisme lui occulte tout raisonnement.
Il était précédé d'une réputation flatteuse : à l'écouter pendant une demi-heure, on se demande bien pourquoi !
En plus il mélange tous les concepts, parle de l'Inquisition française, confond culture et civilisation, peu courtois pour les temps de parole... Un droit-de-l'hommiste qui recycle son communisme. Insupportable !
Bref, un naufrage en règle ! Au suivant !
Cordialement.
Rédigé par : boureau | 06 novembre 2019 à 20:55
@ Xavier NEBOUT 06 novembre 2019 à 18:28
Exactement !
Comme disait Coluche "Ben oui c'est la crise, il va falloir se passer de trucs dont nos parents n'avaient pas besoin".
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@ Robert M. 06 novembre 12:19
"Vous savez qu'il est responsable en justice sur ses biens propres en cas de faute de gestion ?"
Allons bon, v'là aut'chose !
Votre ami restaurateur (qui a fermé son établissement à cause des fainéants qui ne veulent pas travailler chez lui) ne serait-il pas, en plus, joueur de pipeau ?
Si je m'appelais Robert Marchenoir j'écrirais "encore un p'tit commerçant qui pigne parce qu'il paye trop de charges !"
Oui mais là Martchi c'est la faute à Manu ! :D
Rédigé par : breizmabro | 06 novembre 2019 à 20:42
@ un chinois à Paris | 06 novembre 2019 à 18:12
▬ « nous les mettons dans des zoos pour faire des expériences afin de délivrer l'humanité de fous dangereux »
Tout comme les pandas, les ouistitis, les autruches, les antilopes, les flamants roses, les hermines, les renards, les dauphins… que des fous dangereux.
▬ « vous êtes juif, pédé et vous êtes dans un harem »
En somme je suis vous, une vulgaire autre concubine, vous préférant les nouilles et fourrer du ravioli.
Rédigé par : Elusen | 06 novembre 2019 à 20:26
@ hameau dans les nuages | 06 novembre 2019 à 18:54
« Pour la simple raison qu'il s'agissait d'êtres innocents ne nous ayant pas causé de préjudices.
Vous voyez la différence avec ce qui nous préoccupe ? »
Non, je ne vois pas, une vie est une vie ?
Mais c'est parce que le doute m'habite, ce qui n'est pas votre cas…
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@ Patrice Charoulet | 06 novembre 2019 à 18:35
En effet, nos sens influent sur notre morale, et c'est ainsi que les monstres pullulent...
Rédigé par : duvent | 06 novembre 2019 à 19:58
@ un chinois à Paris
J'ai bien ri en lisant votre réponse à Elusen qui méprise tout le monde et nous traite de "traîne-savates". Une fois de plus, l'insulte concerne l'insulteur et non pas les insultés.
J'ai bien ri avec l'histoire du zoo et des cacahuètes.
Je vous souhaite une très agréable soirée, cher Chinois à Paris.
Rédigé par : Sophie | 06 novembre 2019 à 19:25
@ hameau dans les nuages
Je me permets : avez-vous lu mon lien sur le fait qu'on n'interdit pas les drogues pour leur dangerosité ?
Suspense, alors, alors, alors...
Alors pourquoi ?
Je vais vous le dire : surtout des raisons SYMBOLIQUES, parfois économiques, mais je refuse d'en faire la liste.
D'ailleurs, si ce n'est fait, on devrait écrire un bouquin, pourquoi toutes les drogues furent interdites.
Après, il y a un cliquet.
Qui osera permettre ce qui est interdit ? Il a fallu les problèmes posés par la mafia pour la fin de la Prohibition, et évidemment, je ne souhaite pas qu'on en arrive là.
Je jure que je n'ai rien pris pour planer ! Mais enfin, on peut imaginer, tiens, chanson :
https://www.youtube.com/watch?v=YkgkThdzX-8
Pour l'alcool, désolé, il y a aussi des gens ayant l'alcool violent, ou complètement défoncés avec l'alcool :
https://www.allodocteurs.fr/maladies/drogues-et-addictions/alcool-alcoolisme/binge-drinking-l-alcool-sans-limites_2530.html
Produit, personne, usage, c'est la trinité de la drogue.
L'alcool considéré comme dur par tous les addictologues si pas aussi dur que certaines drogues interdites et plus que d'autres prohibées...
...Ce n'est pas qu'un produit moyennement dangereux que je bois normalement, ce qui est un critère, je pourrais prendre quelque chose de moins fort ou équivalent sans danger.
Certains jeunes prennent l'alcool de façon non civilisée, et j'ai lu pire, est-ce que je dois vraiment ?
oui :
http://www.leparisien.fr/societe/l-inquietante-mode-de-l-ivresse-par-les-yeux-05-09-2010-1055538.php
Alors quoi ? Vous allez interdire l'alcool parce que certains n'en ont pas un usage civilisé.
Et que ça empire...
Une drogue a eu injustement une mauvaise image, en Chine puis chez nous, l'opium :
https://www.decitre.fr/livres/l-opium-9782228905893.html#resume
Elle est loin d'avoir détruit la Chine, c'est plutôt le contraire. Attention ! Je ne dis pas qu'on a eu raison d'obliger les Chinois à s'ouvrir - le Japon non plus d'ailleurs.
Le développement économique, l'échange avec d'autres civilisations, ne sont PAS des devoirs. Nous avons eu tort, mais ensuite, dans un amalgame de mauvaise conscience et de mépris des Chinois, d'interdire cette drogue chez nous.
Il y a des drogues plus dangereuses, mais le problème c'est l'INCONSCIENCE de certains, la soif de danger d'autres.
On l'a vu avec l'alcool. Et ne croyez pas qu'on puisse l'empêcher en interdisant des produits, on peut :
https://jeudufoulard.com/le-jeu-du-foulard/
Alors, je suis pour la protection des enfants, mais dans un monde où les adultes sont exposés à toutes sortes de dangers qu'ils ne choisissent pas, pourquoi leur dérober de choisir leurs risques ?
Ce qui implique non la prohibition mais l'information. Ou plutôt, les campagnes lassent, la culture.
Le vin est un élément de l'art de vivre, l'opium l'était en Chine et dans certains milieux.
Le problème est l'inconscience, mais aussi la SOIF DE DESTRUCTION. Est-ce la faute de la drogue ?
C'est le monde sur lequel on butte comme un prisonnier sur les barreaux qui fait que certains sont prêts à la destruction pour aller... un peu plus loin, voilà, soif de découverte et destruction. Création de soi, éventuellement d'une oeuvre, et destruction.
La conservation est en arrière-plan.
Comme dans l'amour, comme dans la création.
La drogue est un élément transformateur, comme dans Docteur Jekyll and Mister Hyde, cela dépend de la formule, de la personne et de l'esprit dans lequel l'alchimie se fait.
C'est aussi le cas avec les religions, mais les croyants ont tendance à tuer bien plus que les drogués.
Non ? Quant aux drogués, ce sont des proies, plus des bonne gens que des trafiquants, comme on le voit aux Philippines.
Aider le drogué ! Qui le voudrait devrait se battre sur bien des fronts.
Mais ce sera peu de gens, il y a le critère du mépris, sans vraies raisons, on interdit quelque chose qui dégoûte et on vomit le transgresseur.
Moi, ce sont les traîtres, mais il y a une vraie bassesse morale chez le traître, sans parler d'une dangerosité incalculable.
Rédigé par : Noblejoué | 06 novembre 2019 à 18:57
@ duvent | 06 novembre 2019 à 17:33
Vous avez déjà coupé la tête à un canard et vous vous sentez mal de l'avoir fait. Je l'ai fait pour bien plus gros, avec l'hémoglobine qui coule à flots. Et moi aussi j'en ai ressenti une certaine gêne. Je n'étais pas fier et n'en ai pas tiré gloire et surtout pas de plaisir.
Pour la simple raison qu'il s'agissait d'êtres innocents ne nous ayant pas causé de préjudices.
Vous voyez la différence avec ce qui nous préoccupe ?
Rédigé par : hameau dans les nuages | 06 novembre 2019 à 18:54
@ duvent 6 nov. 17 h 33
Chère duvent,
Vous écrivez notamment : "J'ai déjà tué un poulet, un lapin, etc., sans m’évanouir, mais l'impression qui reste est vraiment détestable, je ne suis pas végan, mais enfin, je n'aime pas tellement tuer."
J'aurais pu écrire votre début : "J'ai déjà tué un poulet". C'est tout ; je n'en ai pas tué deux. A Rosso (Mauritanie), où j'ai enseigné trois ans, on nous avait dit que pour manger du poulet, il fallait aller en voiture à un élevage. La première fois, on nous a vendu un poulet vivant. Je n'avais pas imaginé la suite. Que voici.
Rentré au logis, il a fallu tuer le poulet. On m'a remis un gros couteau. J'ai eu un mal fou à le tuer. Le poulet a passé sans doute un moment plus désagréable que moi, puisque je l'ai mal tué. Mais j'ai été dans un tel état d'émotion que je me suis mis au lit, et que je n'ai été rétabli qu'au bout d'une heure. C'est le seul être vivant que j'ai tué.
Quant à tuer une femme ou un homme, il n'en est pas question, ni avec un couteau, ni avec un revolver. Je plains le bourreau dont le boulot est de tuer... au nom de la loi. Il y en a encore dans pas mal de pays, certes, plus en France.
Dutroux, Fourniret, et quelques autres doivent certes susciter notre horreur, et une mise à l'écart la plus longue possible.
Une dernière chose : un écrivain français du XVIIIe siècle avance qu'il est beaucoup plus facile d'utiliser un fusil vers un petit personnage (ennemi) qui se trouve à cent ou deux cents mètres, que de l'égorger à dix centimètres, avec un couteau. Bien des soldats de métier hésiteraient à tuer avec un couteau, qui n'hésitent pas de loin avec des armes à feu. Ne parlons pas des bombardiers. On lâche ses bombes et on ne voit rien. Fastoche ! Il suffit de ne pas penser et de rien imaginer.
Quelques étrangers, quelques fanatiques religieux manieurs de couteaux, n'ont pas la même sensibilité que moi, manifestement. Et sont de très bons égorgeurs.
Rédigé par : Patrice Charoulet | 06 novembre 2019 à 18:35
J'ai vu en passant que l'un d'entre nous disait qu'on ne pouvait vivre avec 1 200 euros par mois.
Il faudrait sortir de son trou parisien.
On peut très bien vivre à la campagne avec 1 200 euros, en se nourrissant de ses fruits, de ses légumes et de ses oeufs, en se chauffant avec son bois, en sachant bricoler sa vieille voiture et tout faire à l'instar des paysans, et en vivant à plusieurs générations dans la même maison.
De plus, on n'éprouve pas le besoin de partir en vacances comme des fadas.
Rédigé par : Xavier NEBOUT | 06 novembre 2019 à 18:28
@ Elusen | 06 novembre 2019 à 17:02
Si j'ai bien compris votre bafouillage, vous êtes juif, pédé et vous êtes dans un harem où vous écartez les cuisses pour sortir voter pour les gens de gauche qui n'aiment pas ceux de droite.
Savez-vous que nous aimons les gens comme vous, nous les mettons dans des zoos pour faire des expériences afin de délivrer l'humanité de fous dangereux.
Comme j'ai pu remarquer que vous détestiez tout le monde et que vous aimiez les cacahuètes je préfère ne plus vous regarder.
Rédigé par : un chinois à Paris | 06 novembre 2019 à 18:12
Sur la peine de mort, quel crime de lèse-intelligence et moralité a donc commis cette personnalité qui n'est qu'agrégé de droit, professeur émérite de l'université Panthéon-Assas ?
Ce professeur émérite, Jean-Louis Harouel, a aussi évoqué aussi un autre sujet, à savoir la « religion des droits de l'homme » qui, poussée à son extrême, risque d'entraîner nos sociétés occidentales à leur perte :
https://www.lefigaro.fr/vox/societe/2016/06/17/31003-20160617ARTFIG00364-les-droits-de-l-homme-eriges-en-religion-detruisent-les-nations.php
Rédigé par : Exilé | 06 novembre 2019 à 17:57
@ breizmabro
Votre tirade à Robert Marchenoir vaut bien Audiard. Il n'a pas lu, visiblement, le beau texte d'Hervé Le Corre concernant un pauvre restaurateur bordelais qui se plaint de ne pas pouvoir augmenter les salaires mais qui possède plusieurs logements qu'il loue pour la plupart...
Marchenoir mélange tout. Il nous parle d'entreprises privées, en l'occurrence les restaurants, et veut absolument qu'on lui donne des ficelles pour réduire la dépense publique. On peut la lui réduire, la dépense publique.
On va commencer par baisser, de manière drastique, tous les salaires et les retraites des députés français et européens, des ministres, des hauts fonctionnaires et des présidents qui mènent le pays droit dans le mur...
Réduire également le nombre pharaonique de députés français qui bien souvent, ne participent pas aux débats.
On pourrait même ne plus avoir de députés et de fonctionnaires européens vu que ce "machin" ne fonctionne pas du tout. Un beau gâchis d'argent. Le "Frexit" pourrait s'envisager, sans aucun problème. Ce qui n'empêcherait aucunement les contacts entre des Etats à nouveau souverains et maîtres de leur pays respectif.
On peut aussi augmenter les impôts fonciers et locaux pour toutes les résidences secondaires, tertiaires, etc.
Faire payer des impôts dès le premier jour de location aux propriétaires qui louent leur logement. A l'heure d'Internet, on doit pouvoir faire participer tout ce petit monde, qui profite des plateformes de location, à l'effort national.
Faire payer des impôts à tous les évadés fiscaux et ils sont légion, ce qui doit être possible grâce à nos fameux outils informatiques mais bizarrement, personne ne touche à l'argent des plus riches.
Il me semble qu'aux USA, c'est déjà le cas, les personnes paient leurs impôts aux States même si elles se sont carapatées dans les paradis fiscaux... Mais faut pas rêver !
Sarkozy avait fait un cadeau sur la TVA payée par les restaurateurs. On n'a jamais vu le prix des menus baisser et les salaires sont toujours les mêmes...
"L'homme est un loup pour l'homme". Chacun se bat pour sa pomme. Rien ne change sous le soleil ou plutôt sous la pluie battante actuellement.
Cordialement
Rédigé par : Sophie | 06 novembre 2019 à 17:56
@ Achille
Vous savez bien, elle fait penser à Jeanne d'Arc.
Rédigé par : Xavier NEBOUT | 06 novembre 2019 à 17:55
@ Herman Kerhost | 06 novembre 2019 à 13:42
On ne dit pas Attali mais Attila l'homme qui pensait que les gouvernances seraient contraintes d'euthanasier tous les êtres dès la prise de leur retraite, sauf lui et ses semblables, ces miteux of course !
Rédigé par : ainsi parlait attila | 06 novembre 2019 à 17:36
@ Metsys
Comme au temps de saint Louis, on savait encore qu'il n'y a ni nation ni Etat sans homogénéité de philosophie politique et donc de religion, il s'agissait de sauver l'Occident chrétien d'une déviance aussi juste soit-elle.
L'Inquisition fut ordonnée par le Pape pour codifier la répression sauvage qui se généralisait contre les hérétiques, ce qui va donc à l'encontre de ce que notre bonne République déverse sur cette institution comme sur l'Eglise en général.
Rédigé par : Xavier NEBOUT | 06 novembre 2019 à 17:33
M. Bilger,
Il ne faut pas parler de la mort c'est un sujet morbide.
Le titre de votre billet m'a dissuadée jusqu'ici de commenter, et je vois qu'en dehors de Tipaza qui s'est prononcé, la question est globalement contournée.
Pourtant, cette illustration que vous avez utilisée est si atroce, elle ne sort pas facilement de l'esprit...
« Un intellectuel pour la peine de mort », cet agencement de mots est particulièrement hideux, un intellectuel est pour une société bien gardée, ou pour une réflexion sur la violence, ou peut-être pour punir et surveiller, mais comment faut-il raisonner, pour arriver à cette issue ?
Il faut donc s'imaginer frapper dans sa chair, sans quoi, comment trouver naturel de tuer un autre, et dans ce cas, est-ce une réflexion juridique, juste, utile, bonne et efficace ?
La vengeance est concevable, la colère l'est aussi, mais cet intellectuel que je ne connais pas, n'est pas animé par la colère ni la vengeance, pourtant, il est pour la peine de mort.
A-t-il déjà ôté la vie à un homme ? Je présume que non, alors a-t-il déjà abattu un sanglier ou un canard ?
Je présume que c'est possible. Dans ce cas, a-t-il expliqué l'effet que fait ce genre d'action ?
J'ai déjà tué un poulet, un lapin, etc., sans m’évanouir, mais l'impression qui reste est vraiment détestable, je ne suis pas végan, mais enfin, je n'aime pas tellement tuer.
Ainsi, trouvez-vous utile qu'un intellectuel soit pour la peine de mort ?
Cet intellectuel inspiré semble-t-il, pourrait-il nous dire comment ne pas tout confondre, il me semble que se serait un exploit tandis que glisser sur la pente naturelle de l'homme est bien facile.
L'homme chérit la mort, il danse tous les jours avec elle, il l'enlace amoureusement en affichant un sourire de prédateur carnassier, mais la civilisation l'a sorti de sa brutalité, or il semble que lorsque « un intellectuel est pour la peine de mort », tous les hommes peuvent se vanter de l'être aussi sans plus de retenue.
Il y a en moi aussi un monstre qui penche follement, horriblement, vers ce qui est hideux, rapide et violent, et cela je le refuse !
Tout cela me donne envie d'écouter Allegri - Miserere:
https://www.youtube.com/watch?v=IA88AS6Wy_4
Rédigé par : duvent | 06 novembre 2019 à 17:33
@ un chinois à Paris | 06 novembre 2019 à 10:54
Quel est le rapport entre Macron E. et ce que j’ai écrit ?
Si vous voulez je peux faire un rapprochement entre vous et Youssouf Fofana !
Ainsi va la vie dans votre Gang des barbares !
Notons que vous êtes contre les islamistes et pourtant eux aussi sont comme vous, ils veulent la peine de mort.
Tuer les pédés, zigouiller du juif, avoir un harem, contre l’IVG, contre légalité des droits, la femme à la maison et qui écarte les cuisses, contre la démocratie, un Etat policier, la gauche dans des camps de concentration...
Exactement le programme du Rassemblement National, de Marion nous voilà Maréchal, de Nardine Bebek Morano, Heirich Zheimmour...
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L’absurdité de la peine de mort !
Donc, il y a un type ou une MILF, une cougar, qui aura pour métier de tuer les autres, avec évidemment un accès à la formation professionnelle et la validation des acquis de l’expérience.
Code pénal - Des atteintes volontaires à la vie - article 221-1 :
Recruter sur quel mode ?
Concours, CV et lettre de motivation ?!
En profession libérale ?
Service public ou privé ?
« Profondément motivé par le sens de la justice, je me suis toujours destiné à une carrière de bourreau, j’ai en cela été membre du GUD, puis un temps de Al-Qaïda, du Daech et aujourd’hui du Rassemblement National.
Diplômé d’Assas et de l’Université Catholique de Paris, j’ai à cœur le travail bien fait et le sens du contact humain, sait m’adapter à la situation et aime particulièrement le travail en équipe.
J’ai plaisir à donner plus qu’à recevoir, ainsi la mort n’a pas de secret pour moi... »
Et puis quel diplôme ?
Un dans le gaz, l’électricité, spécialiste des fours et de la collaboration...
« A : - tu fais quoi dans la vie ?
B : - je donne la mort.
A : - c’est sympa ça ?! C’est bien payé ?! C’est quoi l’évolution de carrière ?!
B : - oh ben tu sais, tu peux finir bibliothécaire. »
À l’école : profession du parent 1 ou du parent 2 !
Après ça, allez raconter votre journée de travail.
Rédigé par : Elusen | 06 novembre 2019 à 17:02
L'homme qui se noie se raccroche même à un serpent.
Dans la presse nous pouvions lire cette semaine :
"À Pékin, mercredi, Emmanuel Macron s'entretiendra de nouveau avec Xi Jinping et le Premier ministre Li Keqiang. Dans ce contexte général, une quarantaine de contrats doivent être signés, notamment dans les domaines de l'aéronautique, de l'espace et de l'agriculture. Il sera aussi question du projet de construction en Chine d'une usine de traitement des combustibles nucléaires usés porté par Orano (ex-Areva), pour lequel "ça s'accélère", selon l'Elysée. Le dossier est en discussion depuis une dizaine d'années."
Baratin, les Chinois ne sont pas si bêtes :
1- En matière spatiale ils ont déjà envoyé seuls des cosmonautes dans l'espace, ils se préparent à explorer la face cachée de la lune. Alors qu'en Europe ce sont les Russes ou les Américains qui nous servent de relais.
2- Pour les avions les contrats sont déjà signés (mais Macron aime signer plusieurs fois ce que les autres ont fait) et puis dans quelques années ce seront les Chinois qui aspergeront les marchés civils et militaires aériens ou maritimes, Macron a-t-il apprécié le train à grande vitesse Maglev entre l'aéroport international de Pudong de Shanghai et le centre ville (400 km/heure) ?
3- Pour l'agriculture pas de problème, les Chinois nous ont déjà acheté de nombreuses entreprises et sont disposés (puisqu'ils nous prêtent de l'argent pour payer nos dettes) à acquérir le maximum de terres arables de France et même du foie gras pour nourrir leurs canards et pour faire plaisir à Macron.
4- Quant à l'usine de retraitement de déchets nucléaires laissez-nous rire, nous sommes incapables de recycler nos déchets nucléaires et nous sommes incapables de réaliser l'EPR alors que les Chinois l'ont fait (et pourtant EDF a augmenté ses tarifs de 10 % cette année soi-disant pour cela ; c'est tout ce que nous savons faire : taxer ou nous mettre à genoux devant notre Dieu l'inflation) !
Quelle misère, quel pantin que Freluquet 1er. A part cela la propagande bat toujours son plein.
Franck Boizard pense que "la plupart de nos politiciens souhaitent consciemment, ou désirent inconsciemment (je ne suis pas là pour sonder leurs têtes creuses), la disparition du peuple français et son remplacement par un peuple musulman."
http://fboizard.blogspot.com/2019/11/invasion-migratoire-pas-de-couilles-pas.html#disqus_thread
Mais il est aussi intéressant de s'instruire, pas chez Alex paulista qui nous propose du franchouillard traduit de l'hébreu, mais en lisant un compatriote européen :
http://www.greekcrisis.fr/2019/11/Fr0751.html#deb
Faudra bien que ça pète un jour.
Rédigé par : Lotus | 06 novembre 2019 à 16:38
@ Robert M. 06 novembre 2019 à 07:14
Que les choses soient claires, je n'y connais rien en électricité ni en en béton ni en petit Elusen, mais une chose est certaine c'est que je connais parfaitement la gestion d'entreprises, tous genres confondus, grandes et petites, y incluant évidemment ses salariés, et votre post m'a un peu interloquée car je vous croyais plus instruit sur le monde du travail dans les entreprises privées.
Ainsi donc, suivant votre logique, un CAP de jardinier paysagiste obtenu par ces fumeuses, pardon, fameux "centres" de formations grassement rémunérés par l'Etat (moi et vous) serait, comme dirait Manu et vous, un diplôme convenable pour intégrer "un établissement n'étant pas le premier rade venu (ni un kebab, précisons-le) (…), une référence de choix".
Un CAP de jardinier paysagiste serait donc un diplôme multifonctions. Une espèce de diplôme polytechniques du pauvre en somme.
Si c'est votre vision de la reconversion des chômeurs je plains de tout mon coeur le patron de cet établissement grand cru que vous évoquez, à qui Paul Emploi (qui ne fait pas dans l'anonymat) va lui refourguer (c'est le terme approprié) un mec (ou une nana je ne suis pas sexiste) pour éplucher quinze kilos de patates par jour, ou pour éventuellement laver les gamelles qui ne passent pas dans les lave-vaisselle, puis le soir, après une "récupération" (appelé aussi "horaires décalés"), nettoyer les "pianos" et les tables en inox que les "brigadiers" laissent en l'état en partant.
Vous m'étonnez que votre restaurateur haut de gamme en question fasse un racolage éperdu pour trouver quelqu'un, même muni d'un CAP de polytechnicien ! (*)
Il est vrai que Manu avait constaté l'efficacité du "traverser la rue pour trouver un job" puisque entre Darmanin, Le Maire, E. Philippe, etc. (je n'ai pas la liste) ils ont tous traversé la rue dès que la petite entreprise Fillon a été mise en liquidation judiciaire par des juges particulièrement diligents. De même que Ferrand, Pénicaud et autres socialos ont renié Hollande qui les avait pourtant si bien nourris.
Pour Manu c'est autre chose, Paul Emploi s'appelait "Rothschild Emploi" (qui deviendra plus tard "Rothschild Emploi Macron" (REM)). "Rothschild Emploi" lui dira "traverse la rue Manu (des fois les agents de placement sont familiers) je t'ai trouvé un job en or, et en plus je vais financer mon, pardon, 'ton' nouveau job".
Du coup Manu a cru son boss et n'a pas rechigné pour obtenir le job. Il a marché, marché, marché.... Bref, après quelques voyages organisés par madame Pénicaud-de-chez-Havas, aux Etats Unis, il nous est revenu en pleine forme, et il a obtenu le job que "Rothschild Emploi" lui avait financé, pardon, conseillé.
Bon maintenant il lave des gilets, parfois jaunes parfois rouges cégétistes, dans la laverie (attention ! je n'ai pas dit "blanchisserie"!) au 55 de la rue du Faubourg Saint-Honoré à Paris.
En même temps comme il dit, nous cotisons à sa retraite à points (?) confortable, ce qui évidemment ne sera pas le cas du jeune jardinier paysagiste écolo (les fleurs et les zoiseaux tout ça, tant vantés par Manu) devenu récureur de gamelles dans un établissement chic, pour 1 200€ net par mois, soit le prix d'UN repas, sans le vin (interdit par Buzyn), pour deux députés de LREM (ou autres sigles je ne suis pas sélective) dans un établissement... de premier choix, qui sert du homard (bleu, évidemment ;) décortiqué, sur assiette chaude :D
Privé de Traou Mad vous serez ! ;)
Adéo Martchi
(*) Là je réponds à votre argumentation sur la restauration qui manque d'éplucheurs de patates, ou de récureurs de gamelles, mais je pourrais vous raconter beaucoup d'autres histoires, notamment celle des salariés d'Alstom qui n'ont pas demandés à être chômistes, mais qui, grâce à Manu et à son ancien boss, vont devoir, eux aussi, traverser la rue dans pas longtemps avec leur diplôme polytechniques Alstomique.
Rédigé par : breizmabro | 06 novembre 2019 à 16:10
@ Alex paulista | 06 novembre 2019 à 12:30
J’ai lu un livre de Jean-Pierre Dupuy: « Ordres et désordres – Enquête sur un nouveau paradigme ». C’était il y a bien une vingtaine d’années.
Je me suis pris une migraine carabinée et ne suis pas sûr d’avoir tout compris.
J'ai prêté le bouquin à un de mes collègues pour savoir ce qu’il en pensait. Lui il n’a carrément rien compris, ce qui m’a rassuré.
Rédigé par : Achille | 06 novembre 2019 à 13:53
@ Exilé
"Sous un angle strictement juridique, il faut savoir que l'Inquisition n'a jamais tué personne..."
Vous avez raison, Ecclesia enim abhorret a sanguine. Mais la bienveillance des juges du Saint-Office va encore plus loin, lorsqu'ils demandent "potestatem saecularem quatenus, citra mortem et membrorum mutilationem, circa te [le condamné] suum judicium modereretur".
Evidemment, à ce stade de la procédure, le bûcher est souvent déjà dressé sur la place du marché de la bourgade... Et le pouvoir séculier n'est pas libre de ne pas exécuter la sentence : « Quand les individus auront été condamnés pour hérésie, soit par l’évêque, soit par son vicaire, soit par les inquisiteurs, et livrés au bras séculier, le podestat ou recteur de la cité devra les recevoir aussitôt et, dans les cinq jours au plus, leur appliquer les lois qui ont été portées contre eux » (Innocent IV, bulle Ad extirpanda).
Rédigé par : Metsys | 06 novembre 2019 à 13:49
@ caroff
« La perpétuité réelle est plus épouvantable que le passage de la vie vers la mort: le désagrément ne dure pas bien longtemps dans le deuxième cas »
C'est une affirmation malheureusement trop fréquente à notre époque matérialiste faisant fi de certains avertissements en ce qui concerne l'au-delà, au sujet duquel il est pourtant parfois possible à ceux qui cherchent des réponses à leurs questions d'en obtenir quelques-unes.
Rédigé par : Exilé | 06 novembre 2019 à 13:43
@ Xavier NEBOUT | 06 novembre 2019 à 09:38
Excellent Zemmour, en effet. Ça faisait longtemps que nous n'avions pas eu droit à une émission de cette qualité.
Ça nous change de l'Heure des pros... (pardon Philippe, mais ce n'est pas votre faute).
Je ne sais pas combien de temps Zemmour va tenir à cette place, mais nous pouvons déjà remercier les personnes qui n'ont pas boycotté l'émission, et qui n'ont pas eu peur de venir débattre avec le diable. Car que serait-il advenu si Bouzou, vous et d'autres, avaient pris part à l'indignation collective, et refusé les invitations de cette nouvelle émission, comme Attali, entre autres ?
Rédigé par : Herman Kerhost | 06 novembre 2019 à 13:42