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10 décembre 2019

Commentaires

breizmabro

@ Sophie 13 décembre 17:01
"Ne seriez-vous pas Alice qui écrivait sur le blog d'Ivan Rioufol ?"

Non. Je vais rarement sur le site de Rioufol, par contre j'aime bien ses interventions à la télé parce qu'il ne va pas dans le sens du vent imposé.

Adeo Sophie

Tipaza

@ Lucile | 13 décembre 2019 à 12:13

Ah la la, je découvre aujourd'hui même le charme discret de la socquette !
D'où j'en conclus que vous avez renoncé au charme de la bottine... et pourtant ;-)

Sophie

@ breizmabro

Toujours ravie de lire vos commentaires. Ne seriez-vous pas Alice qui écrivait sur le blog d'Ivan Rioufol ? Si tel est le cas, vos commentaires nous manquent sur le blog d'I. Rioufol car ils fourmillaient d'infos intéressantes distillées avec humour, des avis éloignés de la bien-pensance indigeste et infligée jour après jour par les "médias"...

Noblejoué

@ Catherine JACOB

C'était de l'humour. Vous en faites sans apprécier celui des autres, comme beaucoup de gens, quoi de plus naturel ?
De plus, je pointais moins les manipulateurs qu'autre chose avec "phénomène inexplicable". Comme les gens seraient en phase avec votre vie, si on vous en croit, on peut imaginer une connexion psychique que je m'amuse à dire vampirique de votre part puisque c'est vous qui tirez des renseignements des autres, dans cette affaire.

C'est d'ailleurs quelque chose qui pourrait donner lieu à quelque histoire fantastique, si ce n'est déjà fait.
Enfin, il peut toujours y avoir des variantes.

Sinon, encore un procès à mon encontre... Mais il fait flop, comme les autres. Je n'ai jamais dit être une personne généreuse, quand on ne pardonne pas, ce n'est pas exactement le cas, n'est-ce pas ?
Mais d'un autre côté, ceux qui se soumettent à cet exercice, en général, se font payer en je vais au paradis, ou j'ai aussi droit au pardon donc ne font pas attention à ne pas nuire aux autres, etc. Alors je me trouve plus honnête, et plus juste.

Parce que j'essaie de ne jamais attaquer injustement, de ne jamais nuire à des gens ne l'ayant pas fait, et si je me trouve en tort, m'excuser.

Il y a des cas où je ne sais pas trop. Quelle casuistique ! Par exemple, là, ce que j'ai dit me semblait évident pour l'humour, surtout pour quelqu'un de votre niveau.
Que faire ? Quand je n'explique pas, suis lapidaire, on me dit que je jette des pierres, quand j'explique, que j'empêche les réponses, n'ai pas de talent ou autre.
J'aurais dû prendre le pseudo En Tort, puisque j'aurais toujours tort, non ? Mais les clowneries, ça suffit.

Si on considère qu'en soi je n'ai rien fait de mal, je n'ai pas à m'excuser, si on considère les conséquences des choses avec votre hypersensibilité, si, or je n'ai jamais tranché entre différents types de morale.
Qu'est-ce qui compte, l'intention droite, les conséquences, les deux ? Et si l'autre vous a nui, on a un crédit illimité, ou non s'il paraît devenir plus correct ?
Ce n'est guère ma façon de penser à la base. Comment une dette ouvrirait-elle un droit ? Et puis, j'ai vu des gens dépérir de patience déçue, j'aurais voulu les extraire de cette geôle, et certainement pas m'y enfermer. Mais la personne que j'apprécie le plus au monde, sans être une victime, se montre plus patiente, et m'incline à ne pas jeter les gens dès qu'ils me déçoivent. Il y a son exemple, elle n'est pas de ces prêcheurs attendant la récompense et vous déléguant une morale qu'ils ne suivent pas. Il y a eu un précédent de personne qui m'a vraiment beaucoup nui, ce qui a confirmé très tôt que j'enverrais au diable les gens dès qu'ils commenceraient à montrer une patte fourchue, mais qui a fait tout, mais vraiment tout ce qu'elle pouvait faire pour moi sans que je lui demande rien et en échange de rien. C'était bouleversant... D'autre part, je ne suis pas forcément si lâche que j'en ai l'impression ou sans talent que vous me l'avez dit. Et donc, je peux, dans ce cas, me permettre davantage de patience. Plus on est fort, plus on peut se donner les gants d'être généreux, redonner des chances aux transgresseurs sans tomber sous leur coupe. Cela me déplaît, en principe je vais vers les gens les meilleurs pour améliorer, je me vois comme un élève, pas un maître. Je désire rendre le bien des gens dont je l'ai reçu, le mal aux agresseurs, défendre les victimes innocentes.
Or pardonner, c'est devenir le maître, le parent, le maître spirituel, le professeur à la patience et pédagogie infinie. Bien sûr, je ne me vois pas en pantin, esclave, qui subit, mais je n'ai jamais pensé devoir assumer les autres.

C'est d'autant plus bizarre quand cela n'est pas son rôle, n'est pas demandé, pas dit, implicite, sans doute pas clair dans la cervelle de l'autre. Mais si on doit guider l'autre, il me semble qu'il faut être reconnu guide... Non ? Dans un sens, cela pourrait donner plus d'autorité à ce qu'on dit, d'un autre, à mon avis, cela ouvre un droit à l'autre de vous solliciter tant et plus. Tout cela est déstabilisant.

Enfin, mes capacités maître spirituel, car il s'agit de cela, en somme, sont-elles réelles ? La vanité dit oui, la prudence dit non, Apollon me soutient qu'il me fournit l'inspiration, Athéna me dit que savoir garder les secrets est le savoir des rois, et que qui écoute le dieu à la lyre finit mal. Il y a des artistes maudits, mais des sages maudits ?
Apollon se flatte qu'il est mieux, car il fournit l'inspiration, et avec l'harmonie, aussi, le silence, il n'est pas le seul dieu mais le meilleur, et donc, c'est lui qu'il faut suivre. Donc faire de nouvelles expériences. Athéna me dit que si on est responsable, ce n'est pas une expérience, Apollon rétorque que j'ai le droit de ne pas être infaillible comme lui, pauvre humain trop humain... Que voulez-vous que je réponde à ça ? Dans l'optique d'essayer comme le dirait l'un et de prendre sur moi la responsabilité maximum, comme m'y incline l'autre, je vous présente donc mes excuses pour avoir fait de l'humour en oubliant votre sensibilité exacerbée.

Lucile

@ Robert Marchenoir

Les travaillistes anglais se retournent contre "nasty" Corbyn, il y a une justice ! Cheers.

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@ Tipaza

Ce sont de jolies petites socquettes toutes fines qui couvrent seulement le pied, et pas la cheville. Mais avec des talons aiguilles et un châle en cachemire, ça surprend, c'est certain. (Pour marcher sur la plage en hiver, c'est plus confortable.)

Catherine JACOB

@ Noblejoué | 12 décembre 2019 à 23:18
"vous êtes peut-être un vampire psychique inconscient ? Idée à reprendre pour autre chose.
Si on se met à aller dans l'inexpliqué, je ne vois que ça... C'est vraiment "troublant"."

Un vampire psychique !! Rien que cela !

"Le profil type des victimes de vampires psychiques:
Les victimes sont en général des personnes très généreuses, hypersensibles et qui ont de l’empathie."
Ah mais en effet, c'est tout vous !

Un lien utile à votre service :
nosographie des maladies mentales.
Il semble qu'il y en ait encore quelques-unes que vous n'ayez pas diagnostiquées.

Noblejoué

En fait, je me suis fait sermonner à côté de la plaque par quelqu'un ne voulant pas qu'on ne digère pas le monde.
Allez, tous dans le rang... Digestion aux ordres !

Si on ne digère pas, on fait du chantage, ou alors, on n'a pas d'empathie... Je propose le manque de courage, ça se dit beaucoup, aussi.

Mais me dire Sans Courage après Sans Talent ?
Trop répétitif.

J'ai la merveilleuse qualité de permettre à chacun de s'en imaginer de divines.
Comment le monde peut-il aller si mal si, sauf moi, croirait-on, tout le monde est si formidable ?

https://www.youtube.com/watch?v=ftNz77-xwGY

C'est un mystère largement aussi mystérieux que ceux de Catherine JACOB, à qui je crois me rappeler avoir répondu de façon assez courte et raide, parce qu'il ne faut pas dire ses projets, et surtout pas à qui vous a jugé d'avance et que j'ai failli le faire car quelque chose me rappelait une infime part des miens dans ce qu'elle a dit.

https://grandir.fr/accompagnement-collectif/se-depasser/ladulte-surdoue-au-travail/

Il faut savoir entre autre, est-ce réservé aux surdoués ? Ce n'est pas parce qu'on a des problèmes de surdoués qu'on a du talent.
Alors... Bref, d'une façon ou d'une autre, je dois avoir tort, il faut jouer contre cette règle implicite d'ici. Alors faire confiance ! Chaque fois, on s'est retourné contre moi, alors...

"savoir mieux se vendre et mieux communiquer... et aussi savoir se taire !!"

Enfin, "en même temps" à quoi bon être dans un endroit sans guère de censure et masqué pour se taire ?
Réponse, en tout cas se taire là où on risque d'être détruit... Pardon au dieu de l'inspiration.

Ou alors, il me pousse à la faute, et débrouille-toi. Enfin, ce n'est pas pour rien au moins, il donne des idées.
Mais les dit la vérité, talala, et ça ira bien avec les gens me paraît un mensonge qu'on se fait à soi-même. Parfaitement ! J'ai dit la vérité, ai été sans mauvaise intention, sauf quand on me cherchait, et voilà.

Alors, la vérité, c'est plutôt ça, en fait :

https://www.youtube.com/watch?v=AfpSRnahQig

C'est vrai, dire la vérité fait du bien... Mais un bien qui sera payé combien ? Et j'avais de l'inspiration, mais cela serait payé combien ?
On confond se faire du bien et que les conséquences soient favorables. Même moi, à un moment... Douceur de l’illusion. Si même moi je peux donner dans l'illusion, que dire d'autres personnes ?

Baisser sa garde est une folie.

Wil

"Comment faire pour digérer ce monde ?"

"Tôt le matin, je suis littéralement assailli par des pensées et sentiments contradictoires qui dépassent de très loin le champ politique et social." (PB)

Ah ouais ? Chacun son truc.
Moi c'est tôt l'après midi quand je me réveille, j'ai envie de rester dans mon lit tellement j'ai mal dormi et je suis tellement mal que je me dis le genre de c*nnerie "aujourd'hui, je bois pas je suis trop fatigué" et bizarrement le soir suivant je bois.
Je me demande si c'est pas une façon de "digérer ce monde".

https://www.youtube.com/watch?v=5qXkV1e6yZY

Noblejoué

@ Catherine JACOB
"Je ne le savais pas au moment de mon commentaire et ne saurai donc y avoir réagi en quelque façon, glaçante ou pas, et je me demande comment il se fait qu’il arrive sur ce blog, et ce n’est de loin pas la première fois, que certains commentateurs semblent parfois au courant de certaines choses me touchant peu ou prou de près, dans le temps où je les ignore encore moi-même. Ces coïncidences sont vraiment troublantes."

A part vous moquer des gens "insolence" délibérément, vous êtes peut-être un vampire psychique inconscient ? Idée à reprendre pour autre chose.
Si on se met à aller dans l'inexpliqué, je ne vois que ça... C'est vraiment "troublant".
Votre façon de vous mettre en scène fait de vous un personnage romanesque. Pratique pour tout auteur.

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@ Mary Preud'homme
"Les vrais nécessiteux ou victimes de la société de consommation, moins occupés par leur propres intérêts que par ceux de leurs proches ascendants ou descendants, qui sont en galère"

Les pauvres sont tous des saints.
En tout cas, ceux des pays riches "société de consommation".

"Loin de penser à se suicider afin d'échapper à toute responsabilité, me semblent davantage s'interroger sur la manière d'aider leurs compatriotes et descendants plutôt que penser en premier lieu à leur pomme et encore moins à se suicider pour régler des problèmes existentiels"

Les pauvres sont des brutes, ils n'ont pas de problèmes existentiels. Même dans la société de consommation, ils n'ont jamais le recul pour penser au sens et non sens du monde.
Ils n'aident pas que leurs proches, ils pensent à sauver le monde. C'est bien, mais ils me font peur, vos pauvres, des héros qui ne doutent de rien, ni d'eux, ni du monde, m'ont l'air mûrs pour le fanatisme.

"Autrement dit, à défaut de mettre la main à la poche, afin d'aider ceux qui vraiment galèrent, avoir au moins la décence, l'honnêteté et le courage de se taire, faute de pouvoir apporter un soutien quelconque."

Vous mettrez la main à la poche tant que vous voudrez, si vous poussez les gens pauvres à avoir des enfants, en leur disant de le faire, ils seront dans la misère, malgré votre main à la poche.
Si vous dites que l'homosexualité est inférieure à l'hétérosexualité, des parents mettront leurs enfants dehors, malgré votre main à la poche, ils n'en seront pas moins à la rue.

Bref, à mon avis, mieux vaut prévenir que guérir, si je ne suis pas contre guérir.
Mais je ne diabolise pas les gens, moi. Je ne vais pas dire que les inconséquents manquent d'empathie.

"Ce qui suppose une réelle empathie vis-à-vis de ceux qui en bavent, loin très loin de votre odieux et rédhibitoire chantage au suicide, uniquement axé sur vous-même, et dont vous nous rebattez les oreilles !"

Le chantage supposerait que j'exige quelque chose. Cela a dû vous échapper. Parce que vous réagissez à la Pavlov.
Parler de suicide si on n'est pas contre et si on parle de soi, c'est du chantage.

Outre que je ne demande rien, personne n'est responsable de moi, je ne compte pour personne et personne ne me voit.
Un chantage au suicide ? Cela passerait inaperçu ou déclencherait les moqueries, même des gens le voulant ne s'y prendrait pas ainsi. Il faut tout vous expliquer...

Pardon de prendre le titre au sérieux "Comment faire pour digérer le monde ?". On digère, ou pas, et dans ce cas, comment vomir ?
Il est dit que la seule question philosophique est le suicide.

Que les pauvres ne se suicident pas est insultant pour eux, et prouverait, si j'étais d'humeur taquine, votre manque d'empathie.
Les agriculteurs qui le font, me semble-t-il, hameau dans les nuages aurait dû vous y sensibiliser.
Les pauvres ne sont ni des saints dévoués aux autres, ni des brutes qui ne pensent pas. Et donc, ils se suicident, des gens de tous les rangs le font, surtout quand ça va mal, forcément :

https://www.parismatch.com/Actu/Economie/Quand-la-crise-repand-la-mort-137305

Curieux que qui sait tout et qui a tant d'empathie ne s'en rende pas compte... Comment cela se fait-il ?
Vous voyez les gens comme vous rêvez qu'ils le sont, tout simplement. Trop saints ou trop bruts ou les deux.

Et qui ne perçoit pas les choses comme vous a tort... Non, raison, je l'ai montré.
Oui, eh bien, a tort d'avoir raison alors, savoir certaines choses, c'est mal, se mettre à la place de tout le monde, et anticiper, abominable.

Je ne fais de chantage à rien ni a personne. Personne n'est responsable de moi. Ce qui est vrai, c'est qu'en dérobant des moyens sûr de se tuer, on condamne les gens à ne guère avoir le choix, marche, et pas marche ou crève, mais marche ou rate-toi, et tu ne pourras peut-être plus marcher car handicapé.
Ou toute autre séquelle.

Dans ma région, il y a un monument historique très beau, poétique, symbolique, où des gens ont eu la riche idée de se tuer, et ont survécu, handicapés. Je l'ai su après n'avoir pu aller au sommet à cause de quelque manifestation, je ne saurais trop la définir, empêchant d'y accéder. Voilà ce qu'il faut risquer pour ne plus souffrir. Est-ce juste ?
Souffrir davantage pour le crime de ne plus vouloir souffrir.

Je parle pour tous ceux qui n'en peuvent plus de souffrir, mais je ne fais pas semblant de m'oublier, souvent on découvre que ceux qui n'ont que les autres à la bouche ne négligent pas se faire valoir leurs incommensurables mérites.
Je parle pour les punis d'aucun crime. Je parle pour ceux qui se taisent, ayant peur de réactions comme la vôtre.

Je parle parce que je ne parle pas à mes proches, ce qui pourrait, vu le contexte, être vu comme du chantage.

Je ne fais pas de chantage.

Mais qui fait du chantage ? Ce sont les opposants au suicide, les maîtres chanteurs... Vous vous tuez ?
Alors, risquez d'aller plus mal qu'avant, chiens retenus par un collier étrangleur d'acier.
Je ne fais que révéler ce qui est. Et les conséquences. Certains restent au pied, d'autres tirent la laisse. Avec séquelles, parfois.
Comme dans tous les domaines où des gens ont souffert de n'avoir pas agressé les autres mais de suivre un autre chemin qu'eux.

Je sens que "chien" et "laisse" peuvent être mal pris... Ce n'est pas moi qui méprise les gens en décrivant la manière dont on les traite, à la Pavlov, allez, des obstacles.
Rien contre la souffrance, tout pour empêcher de la fuir ! Si ce n'est pas de la contrainte, et cynique, on sait qu'il est dur d'avoir du courage, alors on table sur le fait qu'un tel état n'arrivera pas tous les jours. Le coup sur la laisse laisse des traces, pardonnez la répétition mille fois moins forte que celle des souffrances, dans la vie.

Voulez-vous avoir une idée de ce que provoquent les suicides ratés ? On peut les "prendre en charge", le fond du problème reste.

https://www.santementale.fr/actualites/impact-des-sequelles-physiques-et-psychiques-des-tentatives-de-suicide-sur-la-prise-en-charge-des-suicidants.html

L'empathie, le désir de liberté, chez les gens, c'est, admettons que tout ça existe, ne diabolisons pas quand on l'a été...

...plutôt sélectif.
Les suicidants souffraient ? La rétention d'information sur le suicide, la sécurisation de l'environnement pour éviter le suicide a un coût, je ne parle pas tellement d'argent, mais de souffrance énorme pour les survivants.

Mais ces gens-là, après tout, ont commis le grand crime de décider, pour une fois peut-être, de leur vie, dans la vie.
Je ne doute pas que la thérapie ne les remette dans le droit chemin.

Robert Marchenoir

@ Lucile | 12 décembre 2019 à 15:30
"Zemmour est toujours intéressant, mais il continue à émailler sa prestation de quelques bêtises. Sa diatribe contre les supermarchés est grotesque. En deux petites heures, j'achète : pain, fruits, légumes, cives, persil plat, estragon, viande label rouge, moules de bouchot, huile d'olive bio, beurre salé, racine de gingembre fraîche, vinaigre blanc, aiguilles et fil, socquettes, lessive, dentifrice, un disque dur compatible avec mon ordinateur, paraffine pour la marmelade d'oranges, et un moule à tarte en acier rectangulaire aux coins arrondis, avec fond amovible et petits trous pour laisser passer la chaleur."

Voilà. L'argumentation par le moule à tarte. Avec coins arrondis. Enfin du concret, enfin du solide.

Si vous voulez avoir un avis pertinent sur la grande distribution, demandez-le aux ménagères qui font les courses. Plutôt qu'aux idéologues qui pérorent dans les studios de télévision -- et qui se vantent, en plus, de "ne pas consommer".

Ce qui veut dire que Zemmour laisse à sa femme ou à sa bonniche le soin de remplir les placards (ainsi que le fameux frigo à partir du 15 du mois).

Moi aussi, j'ai sauté au plafond en entendant Zemmour, sur CNews, remonter les bretelles à Jean Lassalle (dont il est pourtant proche), au motif que sa femme ferait les courses au Leclerc du coin, au lieu de fréquenter les pitits commerçants di proximiti qui doivent, à coup sûr, pulluler dans le village de Lourdios-Ichère (148 habitants) dont Lassalle fut maire pendant quarante ans.

Il faut tout de même écouter les termes ridicules dans lesquels Éric Zemmour s'est livré, une fois de plus, à la diabolisation de la "grande distribution" dans cette émission. La France est la championne mondiale de la grande distribution depuis le XIXe siècle, les Français ont plébiscité la grande distribution depuis cette époque et l'ont répandue dans le monde, mais ça ne fait rien : Zemmour pense toujours que les Français sont des abrutis, que lui est plus malin que tout le monde et qu'Édouard Leclerc a bousillé la civilisation française hier matin. Alors que c'est Félix Potin qui l'a fait, dès 1844, à la satisfaction de tous.

Il est d'ailleurs significatif de constater avec quelle naïveté il avoue que, lui, il ne fréquente jamais les hypermarchés, mais c'est parce qu'il habite à Paris. Et qu'il vit dans l'aisance, faut-il ajouter, ce qui lui permet, peut-être, de ne se fournir que chez les fameux "petits commerçants", qui, à Paris, existent en effet, mais sont des commerces de luxe.

En somme, Éric Zemmour est l'image même du bobo qu'il dénonce à tout bout de champ : du haut de son perchoir médiatique parisien, il donne des leçons au (faux) paysan qu'est Jean Lassalle, il se permet même de lui dire en face qu'il devrait "engueuler" sa femme parce qu'elle va chez Leclerc une fois par semaine -- et Jean Lassalle acquiesce, d'un air navré, l'air de dire : que voulez-vous !, alors même que son interlocuteur vient pratiquement de l'insulter devant les caméras.

Le problème, avec Zemmour, c'est qu'il est persécuté pour les vérités qu'il énonce (sur l'immigration, sur la féminisation de la société), alors qu'on passe complètement sous silence ses énormes sottises (sur l'économie, les services publics, la grande distribution, la Russie, les États-Unis, l'OTAN...).

C'est lorsqu'il parle de ces sujets que son ignorance et sa stupidité éclatent. On peut critiquer la grande distribution de façon informée et apparemment raisonnable, mais quand c'est Zemmour qui s'y colle, on dirait Martine à la ferme.

Ne parlons pas de la politique étrangère, parce que là, il est encore plus ridicule. Il faut l'entendre, dans la première partie de la même émission, recycler les bobards les plus énormes de la désinformation russe, comme si c'étaient autant de vérités.

A commencer par le fameux "engagement des États-Unis à ne pas étendre l'OTAN vers l'est", au moment de la chute de l'URSS. Engagement qui n'a jamais existé (montrez-moi le papier avec la signature), et aurait-il existé, qu'il aurait été évidemment révocable à tout instant.

Tout pays est libre de solliciter son inclusion dans une alliance militaire, et c'est ce qui s'est produit avec l'élargissement de l'OTAN. Les bobards des poutinistes supposent que les démocraties occidentales sont des tyrannies fonctionnant sur le modèle russo-soviétique. Le Kremlin et ses laquais font semblant de croire que la Pologne est aux États-Unis ce que Poutine voudrait que l'Ukraine soit à la Russie. Ce petit détail qu'est la liberté ne rentre pas en compte dans leurs calculs.

Je rappelle aux diplomates amateurs du calibre de Zemmour que "l'élargissement de l'OTAN vers l'est" a inclus un tout petit pays qui s'appelle... la Russie. Pendant plusieurs années, la Russie a été intégrée à l'OTAN (évidemment à sa demande et avec son accord !), avec un statut intermédiaire qui lui donnait un droit de regard sur l'organisation. Logiquement, cette inclusion était une étape vers une possible intégration future, comme membre à part entière.

Cette participation n'a été suspendue, par l'OTAN, qu'après l'invasion de la Crimée par l'armée russe, en 2014 !

La fameuse "main tendue" que l'Occident est censé refuser à la Russie, non seulement a été tendue à d'innombrables reprises, mais, à chaque fois que cela a été fait, la Russie s'est empressée de nous saisir le bras, et de nous le tordre.

Le culot le plus éhonté, de la part de Zemmour qui ne fait que reproduire mot à mot la propagande russe, consiste à prétendre que l'adhésion, souveraine et juridiquement impeccable, des pays d'Europe de l'Est à l'OTAN, équivaut à, et justifie, la subversion, l'invasion, l'occupation et l'annexion de territoires étrangers par la Russie, pour la première fois en Europe, depuis la mort d'Hitler, et en violation du droit international.

Si les pays baltes et de nombreuses nations européennes ont récemment adhéré à l'OTAN, si l'Ukraine et la Géorgie le souhaitent tant, c'est bien qu'ils sentent sur leur nuque l'haleine fétide de l'impérialisme soviéto-russe. C'est bien qu'ils ont constaté, de leurs yeux, l'invasion de la Crimée, précédée et suivie du mensonge de Poutine qui affirmait n'y être pour rien. Puis son annexion, suivie, après un délai de "décence", de la revendication du complot et de l'invasion.

C'est bien qu'ils ont constaté une opération similaire (quoique interrompue à mi-chemin par l'héroïque résistance ukrainienne) dans le Donbass (15 000 morts, sans compter les torturés). Sachant que Poutine nie toujours y être pour quoi que ce soit, à rebours de toute évidence, et se paye même le luxe de s'afficher à l'Élysée en tant que "médiateur". Dans un conflit qu'il a déclenché et qu'il entretient.

C'est bien que les pays de l'Est ont constaté la même annexion de fait aux dépens de la Moldavie (dans l'enclave de Transnistrie occupée par l'armée russe) et aux dépens de la Géorgie (dans les enclaves occupées d'Ossétie du Sud et d'Abkhazie).

C'est bien qu'ils ont constaté, après toutes ces violations de la souveraineté de pays indépendants, les menaces répétées d'attaques nucléaires de la part de la Russie à l'égard de l'Occident -- je dis bien attaques, premières frappes préventives, non provoquées, et non riposte à une invasion occidentale parfaitement imaginaire de toute façon.

C'est bien qu'ils ont constaté les innombrables provocations militaires russes à l'égard de l'Europe, qu'il s'agisse de l'installation d'armes à capacité nucléaire en Crimée occupée et dans l'enclave de Kaliningrad (berceau de Kant), d'incursions militaires en Norvège, d'une tentative de coup d'État militaire au Montenegro, du séjour en Haute-Savoie de 15 assassins du GRU (espionnage militaire), etc., etc. J'abrège ici la liste, elle est interminable.

Le plus grotesque est lorsque Zemmour prétend que les Russes ont été "bien obligés" d'annexer la Crimée, parce que sinon l'Ukraine aurait "donné à l'OTAN" la base militaire qu'elle avait sur la presqu'île.

Non seulement l'Ukraine ne fait toujours pas partie de l'OTAN (bien qu'elle le souhaite ardemment), non seulement il n'y a eu évidemment aucun plan de "donner à l'OTAN" quelque base militaire que ce soit en Crimée, mais c'est la Russie qui, avant son coup de force, possédait en toute légalité une très importante base navale à Sébastopol et la possède toujours -- ce qui rendait impossible, en tout état de cause, tout projet d'implantation d'une base de l'OTAN sur la presqu'île.

Les quelques "bases" militaires ukrainiennes qui coexistaient, effectivement, avec la base russe de Sébastopol, ont été promptement neutralisées par les "petits hommes verts" de Poutine, au moment de l'invasion. Sans un coup de feu.

Elles étaient tellement redoutables, et tellement susceptibles d'être "données à l'OTAN", que l'un des commandants ukrainiens, complètement privé de moyens de communication grâce aux espions russes infiltrés, a dû appeler sa femme sur le continent, via son téléphone personnel, pour lui demander de prévenir le ministère de la Défense que la Crimée avait été envahie.

Autrement dit, Éric Zemmour dit exactement le contraire de la vérité. Il légitime l'agression russe, et délégitime la défense occidentale face à cette agression. Il hurle avec les bandits du Kremlin du plus fort qu'il peut, afin de faire oublier leurs crimes et de dissuader les Européens de se défendre. C'est exactement la tactique du pickpocket qui hurle et menace lorsqu'il est pris sur le fait. A ce stade, il importe peu de savoir si Zemmour est un idiot utile ou un traître pur et simple : cela revient au même.

On relèvera, par ailleurs, le véritable festival de propagande communiste que fut la première partie de cette émission : en pleine grève politique et insurrectionnelle "pour" les retraites, Marc Menant a tenu à faire l'éloge de Léon Jouhaux, secrétaire général de la CGT de 1909 à 1947. Nous fûmes régalés de ses qualités de "négociateur", de sa "modération" et de son prix Nobel de la paix.

Eric Revel nous a informés que "Lénine avait dit un truc très bien".

Et Éric Zemmour a conclu en proclamant, d'un air sentencieux : "vous savez qu'il y a des tas de Russes, aujourd'hui, qui regrettent l'Union soviétique, et pour des tas de raisons."
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@ Pierre Blanchard | 11 décembre 2019 à 23:49

Relisez attentivement ce que j'ai écrit : "Les infections nosocomiales sont parfaitement évitables, et entièrement dues à la négligence et à l'incurie. Leur prévalence est caractéristique de l'esprit fonctionnarial. Elles sont particulièrement nombreuses dans le système communiste britannique. Se laver les mains, nettoyer des équipements fait typiquement partie des précautions qui passent à l'as dans un système dépourvu d'incitations à la responsabilité."

C'est parfaitement exact, et vous n'avez nullement réfuté ces phrases.

En revanche, vous avez appliqué pour la millionième fois ce truc éculé des socialistes de mauvaise foi (pléonasme) : bien incapables qu'ils sont de contredire les arguments qui démolissent leur idéologie scélérate, ils se saisissent d'un minuscule détail de l'ensemble, le gonflent hors de proportion, en font tout un pataphar -- et finissent par des attaques personnelles, histoire de bien achever de détourner l'attention.

Vous, vous êtes exceptionnellement nul dans cet exercice, déjà frelaté, puisque même pour réfuter un détail dont l'omission ne changerait rien à la démonstration, vous vous vautrez lamentablement.

Naturellement, vous gardez bien de réfuter le cœur du sujet : si la qualité du système de santé tient à son côté étatiste, comment se fait-il qu'après des décennies d'étatisme exacerbé et sans cesse aggravé, les mêmes qui nous fourguent cette doctrine continuent à se plaindre amèrement du système de santé, et des services publics en général ?

Comment se fait-il que les hôpitaux publics, et la France en général, ne soient pas le paradis terrestre promis par les escrocs dans votre genre, alors même que cela fait quarante ans, soixante-dix ans ou un siècle (voire davantage), selon le point de repère adopté, que votre idéologie est consciencieusement mise en application, à tel point que nous sommes, désormais, champions du monde de la dépense publique et des prélèvements obligatoires ?

Robert

De ce billet, Monsieur Bilger, je retiens surtout l'alinéa consacré à madame Michèle Bernard-Requin.
Au fil de ses interventions à la télévision, notamment dans l'émission C dans l'air, j'avais apprécié la rigueur de ses analyses juridiques et ses qualités d'explication simple de principes souvent très complexes.
Lors d'une de ses dernières prestations, j'avais remarqué un changement physique laissant entrevoir un état de santé atteint par un grave maladie. Vous nous dites que madame Michèle Bernard-Requin est en soins palliatifs et précisez sa volonté de refus de tout acharnement thérapeutique.
Je voudrais ici dire mon admiration pour cette dame qui fait honneur à la magistrature.

Tipaza

@ Lucile

Vous avez le petit coup de blues de fin d'année, où les jours sont les plus courts.
Courage, vous connaissez le proverbe : "À la Sainte Luce, les jours s'allongent d'un saut de puce" !
Mais c'était avant que l'on change les dates des fêtes.
À l'époque la sainte Luce était le 27 décembre. Mais bon le changement n'est pas trop grand, et votre sainte vous donnera rapidement le jour que vous souhaitez.

Un mot sur l'envie, puisque vous faites référence à Melanie Klein.
Individuellement l'envie n'est pas le seul moteur psychologique, ou le plus important, sauf chez certains névrosés. Bien que les hommes soient de grands enfants c'est bien connu. Il me semble que Melanie Klein ne prenne pas en compte cette composante de l'âme de l'homme.

Mais socialement c'est une composante importante de la psychologie des foules avec le besoin irrépressible de dignité. Il ne faut jamais l'oublier,

Et c'est ce besoin de dignité que Macron et l'équipe de technocrates qui nous gouvernent ont piétiné allègrement, et encore, même pas allègrement, sans simplement s'en apercevoir, ce qui est pire.
Pire parce que ça traduit le mépris et l'ignorance totale de ce que sont les hommes dans leur profondeur, y compris les petits, les sans-grade.

Èvidemment quand on voit un gros bras de la CGT dire que Macron lui manque de respect, on a tendance à sourire, et pourtant il exprime une vérité très profonde.

Les mouvements d'indépendance des colonies se sont fait d'abord sur ce désir et ce besoin de dignité.

Vous connaissez bien les USA, souvenez-vous du mouvement pour l'égalité, dans les années 60-70, des noirs américains qui défilaient avec une pancarte sur laquelle était indiqué "I am a Men" !

Au fond on retrouve cette demande de dignité, dans les mouvements sociaux actuels, exacerbés par l'arrogance de Macron.

PS: votre liste de courses au supermarché m'a vivement intéressé, j'en salive.
J'ai failli vous dire: si vous m'invitez j'arrive.
Mais voilà vous parlez aussi "d'aiguilles et fil, et socquettes" (sic) et là vraiment non, c'est pas pour moi ;-)

Mary Preud'homme

@ Noblejoué | 12 décembre 2019 à 14:05

Les vrais nécessiteux ou victimes de la société de consommation, moins occupés par leur propres intérêts que par ceux de leurs proches ascendants ou descendants, qui sont en galère, loin de penser à se suicider afin d'échapper à toute responsabilité, me semblent davantage s'interroger sur la manière d'aider leurs compatriotes et descendants plutôt que penser en premier lieu à leur pomme et encore moins à se suicider pour régler des problèmes existentiels.

Autrement dit, à défaut de mettre la main à la poche, afin d'aider ceux qui vraiment galèrent, avoir au moins la décence, l'honnêteté et le courage de se taire, faute de pouvoir apporter un soutien quelconque.

Ce qui suppose une réelle empathie vis-à-vis de ceux qui en bavent, loin très loin de votre odieux et rédhibitoire chantage au suicide, uniquement axé sur vous-même, et dont vous nous rebattez les oreilles !

breizmabro

@ boureau | 12 décembre 2019 à 10:56
"Où est passé Emmanuel Macron ?"

Comme Donald n'en a rien à f****e de lui il veut faire copain-copain avec Vladimir, son nouveau meilleur ami qu'il a.

Je crains que comme Donald, Vladimir n'en ait rien à f****e de Manu et de ses simagrées opportunistes et télévisuelles.

Comme Vladimir n'est pas encore Alzheimer il se souvient des propos de Manu concernant son intervention en Crimée.

"Emmanuel Macron a réaffirmé son refus de reconnaître le rattachement de la Crimée au territoire russe (...) il veut que soient "mises sur la table une série de préconditions pour faire évoluer les choses: le retrait de toutes les forces à proximité de la frontière, avec une présence de l'OSCE"

Du coup Vladimir a pris une peur de chez peur lorsque Manu a sorti cette tirade (en 2017).

Non j'rigole. Vladimir s'en f**t de ce que dit Manu. Comme Donald d'ailleurs.

Je me demande même si Martinez ne se f**t pas un peu aussi de ce que dit son collaborateur E. Philippe.

Enfin, moi j'dis ça...

breizmabro

J'ai bien compris qu'à la SNCF il y avait certaines conditions de travail difficiles (heures décalées, responsabilité du transport) mais est-ce que les marins pêcheurs (bretons, ou autres) ont un métier moins pénible qu'un conducteur de train, y compris lorsqu'ils interviennent lors de sauvetages en mer ?

Pourtant ces marins pêcheurs ne perçoivent pas de primes pour les risques qu'ils prennent pour sauver des gens en perdition en mer d'Iroise. Si ?

Par contre Delevoye, le lobbyiste des assureurs (fonds de pensions) n'a pas eu d'état d'âme pour percevoir, en plus de sa rémunération de ministre, 5 368,38 euros net par mois en tant que président d'un groupe de... "réflexion" :D

Monsieur Delevoye, retraité de 72 ans (âge pivot ? ;) a-t-il perçu ce salaire

1- parce qu'il avait une prime de risque pour étudier le "dossier retraite" de Manu,

2- parce qu'il était le pote de Roger Serre le fondateur de l'IGS employeur de monsieur Delevoye ?.

Si vous avez répondu "2" vous avez gagné !

Je vous remercie d'avoir participé :D

Adéo

Lucile

@ Tipaza

Je suis toujours là, mais j'ai un problème non pas de digestion, mais d'absorption du monde. Je suis renfrognée après tout le monde, gouvernement, syndicalistes, journalistes.

Prenons les problèmes au hasard et par le petit bout de la lorgnette.

1) Zemmour est toujours intéressant, mais il continue à émailler sa prestation de quelques bêtises. Sa diatribe contre les supermarchés est grotesque. En deux petites heures, j'achète : pain, fruits, légumes, cives, persil plat, estragon, viande label rouge, moules de bouchot, huile d'olive bio, beurre salé, racine de gingembre fraîche, vinaigre blanc, aiguilles et fil, socquettes, lessive, dentifrice, un disque dur compatible avec mon ordinateur, paraffine pour la marmelade d'oranges, et un moule à tarte en acier rectangulaire aux coins arrondis, avec fond amovible et petits trous pour laisser passer la chaleur.

2) Le gouvernement. La com, toujours la com. Et qui trop embrasse mal étreint. Pourquoi n'a-t-il pas entrepris de réformer les régimes spéciaux un par un en commençant par le plus injuste (pour ceux qui n'en profitent pas), et cela discrètement. Il aurait pu remonter un peu l'âge de la retraite, c'était toujours ça de gagné. Commencer à laisser les salariés se constituer au moins partiellement leur retraite au lieu de les ponctionner à fonds perdus. Ne pas toucher aux régimes qui fonctionnent bien tout seuls comme des grands. Darmanin a dit que c'était par esprit d'égalité que l'État devait mettre la main dessus. Apparemment à l'Éducation nationale, ce ne sont pas les résultats (mauvais) qui dérangent non plus, le problème là encore, c'est l'égalité. Bientôt on va demander aux parents de se saouler pour que les enfants "privilégiés" soient à égalité avec les enfants d'ivrognes. Bon, mais comme Trump, cet insigne malotru, a traité hier devant les ambassadeurs fort gênés Macron de "short", et de "pain in the arse" (la bienséance m'empêche de traduire. Deux indications seulement : Pain = douleur. Arse correspond à un mot de 3 lettres en français, commençant par un c et se terminant par un l), il devrait y avoir un réveil anti-américain et national pour défendre le président de la République. Tout de même ! Sa cote va remonter.

3) Les syndicats. No comment. Ils vont faire désirer aux électeurs un régime autoritaire capable d'endiguer leur capacité de nuisance. Pour l'instant ils sont en roue libre, le gouvernement aussi, et nous attendons.

4) Et pourtant on a besoin d'une opposition, et puisqu'il n'y en a plus au parlement, ça se passe dans la rue.

5) Le blog. Ça s'invective pas mal, mais ça manque un peu de drôlerie. Hope a mis deux sous dans la musique, si j'ose dire, et créé un néologisme avec "re-prout", mais je ne me situe pas de son côté, et pas seulement à cause des effluves qu'il dégage. J'estime qu'on a le droit de lire qui on veut, et qu'on n'est pas automatiquement contaminé par sa lecture. D'ailleurs je ne vois pas comment on pourrait parler de ce qu'on ne connaît pas. À propos de Carl Schmitt, le penseur qui paraît-il ramène tous les problèmes du monde à l'envie, il faut avoir un penchant totalitaire pour réduire comme il le fait le spectre des facteurs à un seul. Melanie Klein a dû écrire vers la même époque "Envie et Gratitude", la prévalence de l'envie est selon elle un problème de nourrisson, et quand ça touche un adulte, c'est qu'il n'a pas beaucoup mûri. Nos problèmes ont divers facteurs, c'est ma position.

Voilà mon cher, un bref aperçu de mes ruminations du moment. Vous avez raison, il ne me reste qu'à me pelotonner sous une grande étole chatoyante en cachemire et soie, en attendant les résultats des élections anglaises, et la sortie de l'impasse en France. Mais il ne faudra pas ranger l'étole trop loin, tant tout est devenu provisoire.

Noblejoué

Comment faire pour vomir le monde : comment faire pour se suicider sans se rater ? Une interrogation qu'on n'est pas seul à avoir, ça sort sur Google.

Achille

@ Michel Deluré | 12 décembre 2019 à 11:02
« Je crains fort que de cette confrontation ne sorte finalement aucun gagnant mais qu'en revanche tout le monde soit perdant. »

Je le crains aussi et c’est d’ailleurs ce que j’exprime dans mon commentaire du billet suivant.

Michel Deluré

@ Achille 12/11 08:34
« Peut-on raisonnablement accepter de partir à la retraite à 60 ans ? »

Le problème Achille est que tout repose dans votre question sur le terme « raisonnablement » que vous employez fort justement.

Je n'ai malheureusement pas le sentiment que la raison éclaire aujourd'hui les esprits de ceux qui contestent ce projet de réforme. S'agissant de ce sujet précis, n'y aurait-t-il pas d'ailleurs par principe contestation et cela quel que soit le projet présenté, sauf à ce qu'il améliore encore, ce qui serait suicidaire économiquement, l'existant ?

Je regrette cependant que la stratégie retenue par le pouvoir pour engager cette réforme indispensable et sur la nécessité de laquelle il n'y avait a priori pas d'hostilité particulière n'ait pas été une fois de plus la meilleure, ne permettant pas, sur un sujet aussi crucial, un véritable dialogue social et débouchant au contraire sur une nouvelle et dommageable confrontation.

Je crains fort que de cette confrontation ne sorte finalement aucun gagnant mais qu'en revanche tout le monde soit perdant.

——————————-

@ Sophie 12/19 10:30

On peut fort bien s'interroger sur les grandes questions existentielles tout en traitant la vie avec dérision !
Point d'incompatibilité à mon avis et il n'est pas dit que Pierre Dac ait échappé lui-même, dans son intimité, à ce questionnement existentiel.
C'est justement parce qu'ils sont souvent plus que d'autres tourmentés par ces questions que certains versent dans le comique, la dérision, pour y trouver une échappatoire.

Isabelle

@ Savonarole

En résumé, toutes les retraites finiront par baisser. Qui peut garantir la valeur du point dans les années à venir, personne. Ceux qui voudront partir à 62 ans vont subir une lourde décote. Par contre, les membres du gouvernement garderont leurs retraites plus que confortables. C'est simple, les "zélites" n'ont pas oublié de penser à elles, comme d'habitude. Joyeux Noël !

Bientôt la retraite façon suédoise... Le sacro-saint modèle suédois. Quand al les Français vont-ils penser, tous seuls comme des grands, sans se référer à des modèles bidons.

https://www.lci.fr/international/video-retraites-a-points-les-limites-du-modele-suedois-2140059.html

boureau

Où est passé Emmanuel Macron ?


Sophie

@ Michel Deluré

Les grandes questions métaphysiques.

Il n'y a pas un sens à la vie, mais deux. On y entre la tête la première et on en sort, les pieds devant...

Pierre Dac (grand philosophe devant l'éternel !) disait :

"La mort n’est, en définitive, que le résultat d’un défaut d’éducation puisqu’elle est la conséquence d’un manque de savoir vivre."

"A l’éternelle question : qui sommes-nous ? D’où venons-nous ? Où allons-nous ?
Je réponds : « Je suis moi, j’viens d’chez moi, et j’y r’tourne !"

L'époque manque de plus en plus de dérision et d'auto-dérision...

Tipaza

Lucile a disparu !
Elle a dû prendre froid en battant le pavé avec la CGT.
Un cachemire, même six fils de chez Bompard, ne suffit pas. Rien ne vaut le bon vieux parka des cheminots !

Denis Monod-Broca

@ Lucky look
"Simplement afin de nous rappeler nos racines, vous comprendrez alors que l'on peut vivre sans envie."

Drôle de phrase...
Je ne crois pas qu'on puisse vivre sans envie mais on peut maîtriser ses envies. C'est même le socle de la civilisation.
Selon le mot du père de Camus, abondamment cité ces derniers temps : "Un homme, ça s'empêche".

vamonos

@ Exilé | 11 décembre 2019 à 21:19

Je transmettrai.

La honte devrait rejaillir sur la CGT, SUD, CFDT et autres exploiteurs éhontés. Quand les caisses de retraites des nantis sont vides à la fin de l'année, il est honteux d'aller piocher dans les caisses du secteur privé.

Catherine JACOB

@ Noblejoué | 12 décembre 2019 à 07:12@@ Savonarole
« Avec votre dernière sortie face à Catherine JACOB face à la mort »

Il ne vous aura pas échappé que je n’ai rien compris à la réaction de Savonarole à ma remarque sur la banane conceptuelle, banane qui semble avoir fait le buzz sur les réseaux sociaux par le biais de moult détournements qui moquent ladite banane sans en comprendre et donc sans en critiquer avec pertinence l’intention du point de vue de l’histoire de l’art du XXe siècle. Voir au besoin Catherine JACOB | 11 décembre 2019 à 11:54.

Cela dit, il subsiste le mystère suivant : je suis effectivement concernée par la mort prochaine d’un membre de ma famille élargie qui a peut-être été l’objet la nuit dernière d’un suicide assisté dans un pays dont la législation l’autorise sous certaines conditions, autrement dit pas la France qui n'autorise, et ce depuis peu, que la sédation profonde.

Je ne le savais pas au moment de mon commentaire et ne saurai donc y avoir réagi en quelque façon, glaçante ou pas, et je me demande comment il se fait qu’il arrive sur ce blog, et ce n’est de loin pas la première fois, que certains commentateurs semblent parfois au courant de certaines choses me touchant peu ou prou de près, dans le temps où je les ignore encore moi-même. Ces coïncidences sont vraiment troublantes. D’où j’attends la réponse de Savonarole avec une certaine curiosité.

Cela dit, si je pouvais hier être préoccupée par la mort c'était plutôt à l'occasion de de la commémoration des attentats de Strasbourg. N'en ayant cependant pas fait état sur ce blog et encore moins dans le cadre d'une histoire de banane, même pas flambée, je reste dans l'expectative.

Michel Deluré

Magnifique leçon de dignité, de courage, d'intelligence, de sagesse que celle donnée par cette belle personne.
Voilà qui devrait susciter le réflexion et inspirer l'action de nombre d'entre nous, qui plus est en cette période troublée que nous vivons.
Que faisons-nous de notre vie, quel sens lui donnons-nous ?

Achille

Et la galère continue, Les syndicats campent sur leurs positions. Même Laurent Berger le patron de la CFDT, qui est pourtant un peu plus ouvert que ses collègues de la CGT et de SUD Rail, et qui était favorable à cette réforme des régimes de retraite, se met à rejoindre la meute.

Le sénateur @ClaudeMalhuret a superbement résumé la situation.

Tout est dit et bien dit. Il serait temps que la majorité silencieuse se réveille et mette un terme à cette dictature d’une minorité de privilégiés !

L’espérance de vie était de 63 ans pour les hommes et 69 pour les femmes dans les années 50.
Elle est de l'ordre de 82 ans aujourd'hui pour les hommes et quelques années de plus pour les femmes.

Avec les progrès de la médecine et les conditions d’hygiène de notre société moderne de plus en plus aseptisée, tout laisse à penser que nos enfants seront nonagénaires et nos petits-enfants seront centenaires.
Peut-on aujourd’hui raisonnablement accepter de partir à la retraite à 60 ans ? La pénibilité de l'activité d'un conducteur de rames ou d'un TGV de métro est-elle si insupportable que ça?

Qui va payer ?

breizmabro

@ Giuseppe 11 décembre 14:05
"Quand donc le Sénat va-t-il passer à la toise ?"

"Jusqu'à ce mardi 10 décembre, le Haut-commissaire aux retraites, Jean-Paul Delevoye, âgé de 72 ans, percevait, en plus de son traitement de l'Etat, quelque 5 368,38 euros net par mois en tant que président du "think thank" (groupe de réflexion) Parallaxe. Une fonction dont Jean-Paul Delevoye a donc démissionné*
(Le think tank Parallaxe est une émanation du groupe d’enseignement privé IGS)*

Rappelons que la loi fondamentale française interdit aux ministres d'avoir un emploi en parallèle : "Les fonctions de membre du gouvernement sont incompatibles avec l'exercice de tout mandat parlementaire, de toute fonction de représentation professionnelle à caractère national et de tout emploi public ou de toute activité professionnelle", prévoit l'article 23 de la Constitution" (Marianne)

*Deuxième démission en deux jours, puisqu'il avait déjà abandonné son poste au sein du conseil d'administration de l'Institut de formation de la profession de l'assurance (IFPASS) lundi, suite à l'enquête fouillée du Parisien.

*le président de l'IFPASS n'est autre que... Roger Serre, le fondateur et délégué général du groupe IGS. Le monde est petit.

Noblejoué

@ Savonarole
"En retraite, un haut gradé de la fonction publique nous amuse avec Nadine Morano, Bernard Pivot, Jean-Jacques Goldman et j’en passe."

Je pense que notre hôte et nous-mêmes sommes beaucoup ici pour nous amuser. Je crois que notre hôte n'a pas envie de faire une note de synthèse sur le financement des retraites. Je crois aussi qu'il n'a pas envie qu'on se dispute sur le sujet.

Je n'ai pas non plus le courage de faire des recherches sur les retraites. Si je devais dire mes qualités, il le faut bien, personne ne le fait et on m'invente des défauts, je dirais honnêteté intellectuelle, et souvent curiosité, mais pas là, d'accord, chacun ses limites. Et sinon, qualité ou défaut, quand on me cherche, on me trouve.

Enfin ! Je ne prétends pas être économiste, mais je trouve que pour les gens, la retraite à soixante ans est une bonne chose.
Ici, on ne le dira pas car beaucoup sont déjà à la retraite, et que leurs successeurs peuvent bien, eux, travailler davantage. Les petits-enfants, eux, j'imagine, sont pensés à l'abri car de bonne famille.
Tout cela est inévitable.

Avec votre dernière sortie face à Catherine JACOB face à la mort, je vous découvre pas être très à l'aise face à cette réalité.
Si vous êtes du genre à vous laisser dicter une morale que les autres n'appliquent pas, sautez le passage que je cite sur l'insolence et allez à la longévité, plus bas.

@ Robert Marchenoir | 03 juin 2019 à 20:01
« Bien sûr que je peux. Il peut le faire ! pour rappeler un sketch célèbre... Je n'écris jamais rien qui ne soit dûment motivé. Si vous ne vous en êtes pas aperçue, depuis que j'écris ici, je ne peux vraiment rien pour vous. »

Il s’agit présentement de votre condamnation de Michel Serres et de rien d’autre.

« En revanche, je ne vous le dirai pas, et je vais vous expliquer pourquoi. Je réponds volontiers aux interrogations sincères et courtoises, quand elles sont formulées par des interlocuteurs réellement motivés par la curiosité intellectuelle. »

Ah mais je suis réellement curieuse de vos motivations.

« En revanche, je ne réponds jamais aux petits flics kaguébistes qui pullulent sur le Web, et qui font mine de poser des questions tout en condamnant les réponses par avance. »

Depuis que ce sont les Japonais dont on sollicite l'avis sur les lecteurs de russe qui présentent leur candidature dans les universités françaises, je dirais bien que le KGB n'est plus ce qu'il était. Nonobstant, votre opinion sur la façon dont pourraient être menés les interrogatoires dans ce pays n'est pas inintéressante.

« Par exemple, je ne réponds jamais à quelqu'un qui fait semblant de s'intéresser à ce que va lui dire l'apostrophé, tout en préfaçant sa demande par: "Pour s’autoriser à condamner un texte, encore faut-il l’avoir compris." »

Ça me paraît en effet le minimum que de comprendre avant que de condamner.

« On se demande en vertu de quelle arrogance vous commencez par édicter qu'une autorisation serait nécessaire pour porter une condamnation, puis en vertu de quelle présomption vous vous permettez d'affirmer par avance qu'en fait, je n'ai rien compris à ce texte. »

La forme pronominale du verbe « autoriser » signifie « prendre droit ou prétexter de faire quelque chose » autrement dit, « comprendre » est ce qui ouvre droit à l’exercice de la critique, a fortiori lorsqu'elle est négative.

« Et vous poursuivez, avec une insolence redoublée »

L'insolence n'est-elle pas un art, qui plus est un art bien français ?

« "Est-ce que vous pourriez avoir l’amabilité de m’expliquer en quoi [et que je te mets le truc en gras pour insinuer à quel point le Marchenoir est con] le discours cité par Aliocha est 'mauvais et remarquablement faible' ? La question de l’avis motivé (≠ simple opinion personnelle) [et que je te fais à nouveau les questions et les réponses...] tout comme celle de la décision judiciaire motivée, m’intéresse en effet."
Donc la prochaine fois, Madame Jacob, si vous voulez une réponse, il faudra la demander gentiment.
Maintenant, vous qui, visiblement, avez tout compris de Michel Serres et du catalogue de Manufrance... »

Je n’achète pas sur catalogue.

« ...vous pourriez peut-être faire étalage de votre science, et nous expliquer pourquoi ce passage du saint défunt est un éclair de génie sur la plage désolée de notre ignorance à tous ?
Parce que, inutile de vous le dire, la turbine à purée d'Aliocha, qui en a remis un tas après mon commentaire, n'a guère contribué qu'à tartiner une couche épaisse sur les lunettes de tout le monde. »

Purée de (petits ?) pois ? Bref, la question n’est pas celle de ce que je pense de ce passage, elle est celle des raisons qui vous ont conduit à le condamner et je ne vous tiens pas quitte de l'entourloupe politicienne qui consiste à inverser le problème.

« Ou alors, lisez ce qu'en dit boureau (03 juin 2019 à 08:39). Il y a déjà deux voix anti-serristes sur ce fil, je pense que la majorité absolue n'est pas loin... »

Ah là, que sous-entendez-vous qu’il se cacherait derrière tant de pseudos ?
boureau | 03 juin 2019 à 08:39 aime les blondes en particulier celles dont l’intelligence de la réponse déteint jusque sur la naïveté de la question, tour de force que j’étais toute prête à applaudir si vous-même aviez consenti à prendre en considération mon modeste questionnement. Mais bon, vous avez manifestement préféré prendre la mouche.

Rédigé par : Catherine JACOB | 03 juin 2019 à 21:32

"L'insolence n'est-elle pas un art ? "

Si oui, ouvert à tous, y compris au détriment de la personne soutenant cette conception de l'art,.

Après, il est sûr et certain que si quelque non-JACOB l'ouvre, on lui dise que ce n'est pas bien (morale à votre détriment) ou qu'il n'a pas de talent (par JACOB sur moi, et alors que sans insolence, mais j'avoue que la citer avec commentaires à la clé pourrait bien être de l'insolence).
Et alors là, qu'est-ce qui arrive, récidive de la dame, d'un autre sur le fait que je n'ai pas de talant ? Dans ce cas, on pourra dire que cela donne quelque pertinence au choix de mon pseudonyme retournant le stigmate.
Ou alors, silence qui est un aveu qu'on a tort, ou alors, je le dis car il faut tout dire même si c'est impossible, excuse de l'insolente.
Vous savez ce que j'aime ? Gagner.

Cette histoire de tradition française d'insolence m'avait frappée... Certains peuples ont une tradition de liberté, nous d'insolence, on fait ce qu'on peut. Encore un argument sur le fait qu'on devrait imiter des peuples qui n'ont pas eu un certain nombre de couacs, de la Terreur à Vichy.
Certaines personnes s'excusent quand parlant avec trop d'arrogance ou proférant des injustices, certaines se couvrent ainsi, alors, avec des mots clé, je ressors ça en temps et en heure.

Mais enfin, la France sait encore faire de la recherche, parfois, et alors là, on tient quelque chose dont on puisse véritablement s'honorer.

LONGÉVITÉ.

On n'en est pas là, le titre, présomptueux, mais néanmoins, ceci est un jalon :

https://www.parismatch.com/Actu/Sante/Miroslav-Radman-la-longevite-pour-tous-1600832

Vous savez, je pense que quand ne nous attendra plus que la mort par accident, nous ne serons plus injustes ou rancuniers.
Les injustes, ce sont des gens qui trichent, se donnent un avantage indu, on peut dire qu'ils se servent de trop d'espace, par exemple, en envahissant celui des autres, conquêtes, harcèlement... Les rancuniers, ce sont ceux qui ne leur en cèdent rien, opposant aux humeurs de l'instant, à la surprise, la profondeur du temps, rendant le tort reçu, gravé dans le temps, avec l'aide du temps, donnez-moi du temps, et je trouverai des occasions.

Avoir le temps c'est ne pas compenser sa fugacité par l'espace. Nul n'empiétera sur l'autre, personne n'aura à restaurer son honneur, tourné vers le passé. Personne n'aura d'enfant pour se croire aller contre la mort, mais par amour, seulement par amour.
Ce dont peu, comme moi, se préoccupent, comme la mort du soleil, sera une préoccupation générale, et la conquête spatiale sera facilitée par la motivation des gens comme par la longévité, car les voyages spatiaux sont chronophages. Peut-être aussi parviendra-t-on a sauver le soleil ?
Car outre que les gens vaudront bien plus moralement ce que nous sommes, je pense que leurs capacités intellectuelles seront fortement augmentées.

Que je sois ou non sans talent, il est en tout cas malheureux que ce soit le cas de certaines personnes.
Dans le futur, outre qu'il n'y aura plus d'injuste et de rancunier, ce qui vaut mieux que le duo injuste lèche-bottes que sont souvent les injustes avec plus forts qu'eux, un diagnostic tel que sans talent sera impossible.
Car chacun en aura certainement plusieurs, l'intelligence ordinaire sera équivalente à celle de Turing, je pense, quant à la crème...

C'est ce que je crois. En partie grâce à ce que je vous dis, ici, une personne se soigne mieux qu'avant.
Sa mort serait une perte, vraiment, c'est l'une des rares personnes sans ressentiment envers quiconque, sans injustice, sans rancune mais qui ne se laisse pas faire, que je connaisse, une anticipation, en quelque sorte, extraordinaire, de l'ordinaire de demain. Tiens, je vais lui dire. Elle n'attend pas de récompense, fait toujours ce qu'elle dit et jamais de morale pour se sentir supérieure et dégagée de l'appliquer. Sans elle, j'aurais absolument tout laissé tomber depuis le jour dont je ne parlerai pas. Il y a un trou noir au centre des galaxies, chacun peut aussi être doté du sien. Bref, une vie meilleure attend notre espèce, et chacun peut essayer de la favoriser. Je ne sais si nous pourrons prendre le train en marche, certains pensent que oui, la plupart, non, mais quand on se préoccupe du sort de ses petits-enfants, de telles questions ne sont pas sans intérêt, quoique sûrement, posées par quelqu'un de sans talent, on n'en voie pas forcément la pertinence.

Mary Preud'homme

@ Savonarole | 11 décembre 2019 à 21:46

Il ne me semble pas que la retraite soit le sujet d'actualité qui préoccupe le plus nos jeunes ! Pas plus que ce n'était le cas il y a quarante ans d'ailleurs, époque où l'on avait au minimum 42 à 45 ans d'activités non stop pour faire valoir ses droits. Ce qui est bien récapitulé par le cas de Philippe Bilger que vous interpellez.

Quant à réformer les régimes spéciaux et ceux qui se cramponnent à des privilèges syndicaux d'un autre temps, il m’apparaît que ce soit un préalable, voire une nécessité de les contrer et les mettre en échec si l'on veut réconcilier le pays et repartir sur de nouvelles bases !

Pierre Blanchard

@ Robert Marchenoir | 11 décembre 2019 à 19:45

Robert Marchenoir, certains vous interpellent sous le diminutif de Bob, paraît-il.
Si vous le permettez, arrêtez de délivrer vos messages non subliminaux totalement erronés et outranciers SVP… Pour reprendre en le paraphrasant un très bon dialoguiste : si la con**rie devait se partager, vous au moins, vous n’êtes pas « partageux »… vous gardez tout pour vous.

Car il en faut une sacré dose pour oser écrire :

« Les infections nosocomiales sont parfaitement évitables, et entièrement dues à la négligence et à l'incurie. Leur prévalence est caractéristique de l'esprit fonctionnarial. Elles sont particulièrement nombreuses dans le système communiste britannique. Se laver les mains, nettoyer des équipements fait typiquement partie des précautions qui passent à l'as dans un système dépourvu d'incitations à la responsabilité. »

Si les infections nosocomiales devaient être strictement constatées dans les seuls hôpitaux public, cela se saurait…

https://www.20minutes.fr/societe/1172153-20130612-20130612-infections-nosocomiales-a-clinique-sport-jugees-appel

Les infections nosocomiales à la Clinique du Sport jugées en appel

Publié le 12/06/13 à 00h00 — Mis à jour le 12/06/13 à 08h52 Jacques Demarthon AFP
"L'affaire des infections nosocomiales de la Clinique du Sport, qui a mis en lumière, à la fin des années 1990, ce problème de santé publique, sera jugée mercredi par la cour d'appel qui rendra son arrêt envers deux anciens médecins condamnés à de la prison ferme en première instance.
Le fondateur et ancien patron de l'établissement parisien, Pierre Sagnet, 69 ans, et le chirurgien Didier Bornert, 57 ans, avaient fait appel de leur condamnation devant le tribunal correctionnel, en 2010, estimant qu'ils ne pouvaient être tenus pour responsables de la contamination, de janvier 1988 à mai 1993, de 58 patients par la mycobactérie xenopi qui provoque un mal proche de la tuberculose osseuse.
Lors du procès en appel, en janvier, l'avocat général avait demandé la confirmation des peines du tribunal correctionnel : quatre ans de prison dont 18 mois ferme pour le Dr Sagnet et deux ans de prison dont 6 mois ferme pour le Dr Bornert pour «blessures involontaires», «tromperie» ainsi qu'«omission de porter secours» pour Pierre Sagnet.
«Dans cette affaire, la rentabilité a été privilégiée par rapport à la sécurité des malades», avait stigmatisé le représentant du ministère public.
La mycobactérie se trouvait dans le circuit d'eau de la clinique. Elle a été transmise aux patients via les instruments chirurgicaux.
Pour certaines de ces opérations, une partie du matériel était stérilisé à froid et non à chaud. Par ailleurs, le rinçage des instruments s'effectuait au moyen d'eau filtrée mais non stérile. Le Dr Bornert est également accusé d'avoir réutilisé du matériel à usage unique, ce qu'il nie.
«Certains jours, le programme opératoire du Dr Bornert ne permettait pas de respecter les précautions et il le savait», a encore accusé l'avocat général sans épargner le Dr Sagnet qui a «feint de combattre l'épidémie», pratiquant une «rétention d'information dévastatrice» pour les patients. .

Du fait de leurs symptômes atypiques, la plupart des malades avaient erré de consultation en consultation, n'apprenant que tardivement l'origine de leur mal.
Les avocats des prévenus ont tenté de démontrer la bonne foi, la rigueur des deux médecins et de battre en brèche les accusations de négligences. «La stérilisation à froid était fréquemment utilisée dans les hôpitaux publics et privés» à l'époque du drame, avait affirmé Me Patrick Maisonneuve, conseil de Didier Bornert.
«Quelle est la faute, quand on utilise les mêmes pratiques que tout le monde, celles recommandées par les fabricants?», avait insisté Me Jean-Paul Petreschi, avocat de Pierre Sagnet.
En première instance, un troisième prévenu, le rhumatologue Patrick Béraud, avait été condamné à huit de prison avec sursis et n'avait pas fait appel.
Révélée en 1997, l'affaire de la Clinique du Sport avait entraîné un renforcement de la prévention contre les infections nosocomiales."

PS : Vous pouvez en remettre une couche - toujours aussi courte, c'est votre spécificité -, il n'est pas certain que je vous réponde !

Savonarole

Pas un mot ici sur la retraite qui pourtant devrait inquiéter vos enfants.
En retraite, un haut gradé de la fonction publique nous amuse avec Nadine Morano, Bernard Pivot, Jean-Jacques Goldman et j’en passe.
Le voilà, le c*l bordé de nouilles, les doigts de pieds en éventail, le verbe classique de ma grand-mère, l’hermaphrodisme politique en bandoulière qui se résume à trouver tout nouveau président de la République « super intelligent », tout cela évoque la IVe République. Et ce depuis trois quinquennats.
La retraite à 60 ans de Mitterrand n’était pas une mauvaise idée.

Exilé

@ Vamonos
« Le ridicule honteux est d'arriver trempé sur le lieu de travail parce que 15 km en vélo sous la pluie, cela laisse des traces. »

C'est aussi cela, le courage...
Respect, comme on dit de nos jours.

Xavier NEBOUT

Nous sommes dans ce que l'on peut faire de mieux en restant au degré zéro de la spiritualité.

L'abbé Pierre avait dit qu'il en avait assez de vivre car il y avait mieux à faire.
Ce genre de propos est rare en public, car il est difficile de le tenir sans passer pour barjot. Ne donnez pas de perles aux pourceaux, disait notre prophète...

Il y a donc mieux à faire, mais encore faut-il y avoir un peu réfléchi avant de quitter le bas monde pour ne pas mourir comme un imbécile heureux.

Lucky look

@ Denis Monod-Broca | 11 décembre 2019 à 19:44
"qu'est-ce que ça vient faire là ?"

Je ne peux pas vous expliquer, mais demandez à Macron pourquoi !

Au fait, les sept péchés capitaux sont :

• Colère.
• Avarice.
• Envie.
• Orgueil.
• Gourmandise.
• Paresse.
• Luxure.

Simplement afin de nous rappeler nos racines, vous comprendrez alors que l'on peut vivre sans envie.

Robert Marchenoir

@ caroff | 11 décembre 2019 à 14:59

Voilà ! c'est Jean-Marc Sylvestre. Je vois qu'il en a fait un livre, en plus, le cochon... Jean-Marc Sylvestre, copieusement moqué par les étatistes pour son libéralisme militant, tombe malade, se fait soigner à l'hôpital public (où il n'est pas entré par la petite porte, on l'imagine), a été guéri, considère cela comme un miracle, et par conséquent va à confesse en se repentant de sa faute, sa très grande faute : avoir pensé que le marché valait mieux que l'économie dirigée.

Comme s'il était extraordinaire que des gens fassent simplement leur travail, même lorsqu'ils sont fonctionnaires (*). Comme si la guérison dépendait exclusivement des médecins, et pas, aussi, du hasard.

On retrouve ce même profil du libéral qui se sent obligé de s'excuser chez Charles Gave. Ayant passé sa vie à Londres et à Hong Kong comme financier international, il se fait un devoir, au soir de sa vie, de fustiger le mondialisme, les "hommes de Davos" et les "bobos" qui courent de Paris à Bruxelles dans des TGV en marchant sur la tête de la "France périphérique". C'est tout juste s'il n'a pas occupé les ronds-points -- mais il a vigoureusement soutenu les Gilets jaunes avec des accents quasi marxistes, bien au chaud dans des studios de télévision.

Quant à Jean-Marc Sylvestre, il accumule les contradictions : il trouve le moyen de publier, chez Ramsay, "un plaidoyer lucide en faveur du système de santé français", alors même que son mal a été provoqué (ou en tout cas aggravé) par une infection nosocomiale, c'est-à-dire une infection provoquée par l'hôpital.

Les infections nosocomiales sont parfaitement évitables, et entièrement dues à la négligence et à l'incurie. Leur prévalence est caractéristique de l'esprit fonctionnarial. Elles sont particulièrement nombreuses dans le système communiste britannique. Se laver les mains, nettoyer des équipements fait typiquement partie des précautions qui passent à l'as dans un système dépourvu d'incitations à la responsabilité.

J'ajoute que la fameuse complainte sur les pauvres petits chéris des hôpitaux, qui sont, à la fois, si dévoués et si méprisés par l'État ultra-libéral, est profondément insultante pour les petits chéris eux-mêmes : les fonctionnaires.

Elle implique que les aides-soignantes, les infirmières, les médecins qui font preuve de dévouement et d'humanité ne le font pas grâce à leurs qualités propres, grâce à leur compétence professionnelle et à leur bonté, mais parce qu'ils sont infusés par une sorte de sainteté communiste qu'ils ne peuvent posséder qu'en étant payés par l'État.

Les tenants de cette thèse (Éric Zemmour compris) ne nous expliquent jamais comment l'État peut, à la fois, procurer ces vertus par la simple imposition des mains (ou plutôt par celle de l'argent gratuit des autres), et créer des conditions de travail aussi infernales que celles qu'on nous décrit.

Vous aurez remarqué que les étatistes de droite et de gauche nous expliquent simultanément qu'en dehors de l'État, il n'y a ni espoir ni vertu, et que les employés de l'État sont systématiquement martyrisés à un point inimaginable.

Si, en effet, les infirmières sont dé-bor-dées, manquent de "moyens" et sont confrontées à une administration kafkaïenne, si les étatistes dénoncent cette situation depuis des décennies, si, depuis des décennies, la dépense publique ne fait qu'augmenter, mettant la France en tête des pays développés pour ce record peu enviable, c'est peut-être, non pas que l'État serait atteint d'un mystérieux "ultra-libéralisme" dont on ne voit la trace nulle part, mais que c'est la religion de l'État elle-même qui doit être mise en cause ?

Curieusement, les étatistes ne se posent jamais cette question. Leur incohérence foncière montre bien que le socialisme est une religion de substitution. Prononcer soir et matin le "Je vous salue Maurice Thorez" et le "Notre Karl Marx qui êtes aux cieux" est indispensable pour s'aveugler sur une contradiction aussi éclatante.
______

(*) "Applaudit-on à chaque fois qu'un TGV arrive à l'heure ? Faut-il faire des déclarations larmoyantes pour féliciter le personnel de bord et le conducteur ?"

Oui ! En tous cas, c'est ce que se sont employés à faire Éric Zemmour et ses collègues journalistes, sur CNews, lors de la première partie consternante d'une de ses fameuses émissions.

Je vous recommande le numéro de cabotin du vieil hystérique qui nous raconte la terrifiante histoire des malheureux cheminots depuis la nuit des temps, et cet autre puits de culture qui évoque "le bouquin d'Émile Zola, là... La Bête humaine...", ce qui est censé prouver que les fonctionnaires de la SNCF sont de pauvres victimes.

Denis Monod-Broca

@ Lucky look

Moi non plus, qu'est-ce que ça vient faire là ?

Lucky look

@ Denis Monod-Broca | 11 décembre 2019 à 18:11

Que voulez-vous je ne suis pas franc-mac.

Denis Monod-Broca

@ Lucky look

Il faut être bien sûr de soi et surtout bien inconscient pour se croire indemne de toute envie, pour croire que l'envie serait réservée aux autres, à ces imbéciles de bourgeois...

Lucky look

J'ai l’envie ou le désir de leur mettre mon pied aux fesses !

Vous devinez à qui cela s'adresse, je ne m'en suis jamais caché, mais de là à dire que l'envie est le moteur de l'homme il n'y a que les bourgeois pour penser cela.

Eh bien oui, il faut être bourgeois, comme les cochons, pour avoir envie de prendre sans donner, voyez maître Philippe Edouard sur son arbre perché qui tient dans ses pattes crochues un fromage qu'il ne veut pas lâcher car son chef lui a dit si tu le lâches, tu te casses.

Quand je pense à l'avenir que nous allons laisser à nos pauvres envahisseurs cela me fait rire, en attendant il faut courber la tête devant une bande de vauriens et franchement, je n'en ai pas envie.

vamonos

L'envie d'aller travailler est plus forte que la facilité de rester chez soi et de ne pas être payé alors que le RER est bloqué par les syndicats.

Le ridicule honteux est d'arriver trempé sur le lieu de travail parce que 15 km en vélo sous la pluie, cela laisse des traces.

La dignité d'un prestataire de 65 ans qui se réchauffe derrière son écran, pieds nus, mais la tête haute, insoumis, toujours.

Sophie

Pour rire des grèves de transports à Paris.

https://www.youtube.com/watch?v=1bcXqSuCPe4

caroff

@ Robert Marchenoir 21h17
"Le précédent que j'ai à l'esprit est un journaliste-vedette de la télévision, qui lui aussi y est allé de sa petite larmichette à l'égard des "soignants" après une maladie grave. Son nom m'échappe, et j'ignore s'il travaillait pour le public ou le privé."

Je crois qu'il s'agit de Jean-Marc Sylvestre, à l'époque journaliste économique, plutôt libéral, à TF1
http://www.jeanmarc-sylvestre.com/une-petite-douleur-a-l-epaule-gauche

Que ce soit en clinique privée ou à l'hôpital public, la qualité des soins est en général (j'ai des contre-exemples) à louer.
Mais quand on voit la quantité d'argent prélevée pour faire tourner le bazar, il n'est pas interdit de ne pas s'extasier.
Applaudit-on à chaque fois qu'un TGV arrive à l'heure ? Faut-il faire des déclarations larmoyantes pour féliciter le personnel de bord et le conducteur ?
Il en va de même dans les établissements de soins, à ceci près qu'en état de faiblesse l'on se trouve enclin à remercier la terre entière ou presque des attentions dont on est l'objet...

Il n'est cependant pas normal que les salaires des infirmer(e)s ou des internes soient aussi bas en France. Le sachant, chaque malade pèse à sa juste mesure le dévouement des personnels en question.

D'après ce site http://codesdinfirmieres.com/salaire-infirmieres-voici-top-15-pays-on-lon-paye-mieux, la France n'est pas classée dans le top 15 des meilleurs salaires, dépassée qu'elle est par l'Espagne, le Chili, la Belgique ou l'Irlande !!

Jabiru

J'ai toujours bien apprécié ses prestations sur les plateaux télévisés auxquels elle était invitée. Une belle personne qui tenait sa place avec sourire et compétence.
Une pensée pour elle dans sa souffrance.

Giuseppe

Ils devraient me faire pleurer, je n'y arrive pas.

Ils devraient faire appel à tous leurs amis, les copains, coq..., de la belle époque, le plus exotique des qualificatifs pour la villa cocktail des époux infernaux, la villa "Pamplemousse"... Un monde de fous sans garde-fou, le profit à vomir alors que se joue aujourd'hui une retraite de misère et en même temps pour misérables, à 1 000€... misère... Pour un temps plein de moins en moins envisageable, avec l'âge de départ qui recule sans cesse.

Édouard Philippe a été un peu lâche, pourtant il a répété qu'il fallait parler vrai aux Français.

Je ne pense pas que ce fut un oubli de sa part, expliquant la "convergence" en cours des régimes de retraite des ministres et des députés, oubliant au passage le plus goinfre de tous les régimes, celui des sénateurs.

Dorés sur tranche, touchant en moyenne trois fois le SMIC, un enterrement de première classe, poignées plaquées or comprises, alors que les soignants de madame Michèle Bernard-Requin n'en peuvent plus, sourire en plus, reconnaissance et salaire en moins :

https://www.lefigaro.fr/actualite-france/2018/03/17/01016-20180317ARTFIG00065-les-contribuables-vont-continuer-a-payer-les-obseques-des-deputes-mais-un-peu-moins.php

Quand donc le Sénat va-t-il passer à la toise ? C'est peu en argent - c'est immense en solidarité -, quand le Premier ministre de rappeler à plusieurs reprises "l'universalité", qui va avoir le courage de renverser la table bien garnie de ces repus du Sénat ?

Alors que tout le régalien est à sac, il faudrait attendrir le citoyen steak haché et faire pleurer dans les chaumières et les sénateurs échapper à un tel changement ?

Je ne me fais pas d'illusions non plus, ils adapteront leur régime aux plus hautes catégories de fonctionnaires... Ils ne perdront pas grand-chose et l'imagination en la matière est sans limite dans l'entre-soi de la décision.

"Le ridicule honteux." (PB).

Banane ou pamplemousse au fond rien de nouveau sous le soleil :

https://www.msn.com/fr-fr/actualite/france/les-balkany-lâchés-par-leur-banque/ar-BBY2ioW?MSCC=1576062522&ocid=spartandhp

Un hôpital pour tous, le meilleur, cela impose aussi la diète bénéfique chez certains. Au fond universalité recouvre aussi humanisme, il faudra en parler à Gérard Larcher et à tous les autres, qu'ils essuient un peu leurs commissures des lèvres la sauce y dégouline toujours un peu, ils devraient en laisser pour les autres.

Herman Kerhost

@ Robert Marchenoir | 10 décembre 2019 à 21:17
"Le précédent que j'ai à l'esprit est un journaliste-vedette de la télévision, qui lui aussi y est allé de sa petite larmichette à l'égard des "soignants" après une maladie grave. Son nom m'échappe"

Franz-Olivier Giesbert ?

stephane

@ breizmabro

En regardant Jean Lassalle, impossible de zapper.
Aucune hypocrisie, y compris en parlant des grandes surfaces.
Audible, il aurait fait un très bon score à la présidentielle.
Macron va-t-il essayer de le récupérer ?

Catherine JACOB

@ Savonarole | 10 décembre 2019 à 22:30@ Catherine JACOB | 10 décembre 2019 à 21:25
"Bon sang, comment faites-vous pour rester aussi glaçante face à une mort prochaine avec vos japoniaiserie à la c..."

Vous m'expliquez le rapport de votre observation sur mes états d'âme supposés avec l'art conceptuel qui émerge au début du XXe siècle ???

Je persiste donc, l'Italien à la banane n'est sans doute ni le premier ni le dernier. Qu'il la change (ou la recharge tous les 1/4 d'heure) tandis que Yoko Ono, l'épouse de John Lennon le Beatles assassiné, laissait la sienne pourrir au bout d'une ficelle au-dessus d'un escabeau, puis en 2016 a multiplié les escabeaux ne menant nulle part, à l'image de celui d'un célèbre céramiste japonais en 1980, et posé la pomme sur un socle au lieu de la suspendre, ne fait rien à l'affaire. En revanche qu'un autre artiste décolle la banane du mur et la mange rappelant ainsi le statut alimentaire de ce fruit qui n'est donc pas une pomme pourrie en voie de dessèchement / désenchantement, mais la bonne banane bien charnue et bien portante du macho italien, est assez amusant et quelque part plus innovant, indépendamment du fait que le concept en est usé.

sylvain

Philippe Bilger pris la main au panier de Prune Poison ce matin sur CNews.
Dites donc cher Philippe, vous êtes en retard de trois générations, votre éloge sur cette ministre a dû choquer toute la smala islamogauchiste féministe, vous êtes un affreux machiste sexiste !

Ce que vous avez dit était apprécié dans le passé, du temps où on aimait la beauté, les compliments, la galanterie, la gentillesse.

Nous sommes passés au siècle de la haine, de l’arrogance méchante et humiliante, de la menace, de la chasse aux sorcières, de l’Inquisition morale, sociétale et sexuelle.

Je vous conseille une autre femme pour votre repentance : la frêle et gracile Sénégauloise Ndiaye, plus dans les normes sexuelles islamomacroniennes de nos jours ; imaginez-la en Pamela Anderson sur la plage de Malibu, courant cheveux au vent avec son déhanché à damner tous les saints et les diables.

Sinon, y a aussi Obono, Taubira, Diallo et toute une ribambelle d’autres indigènes exotiques dans les partis racistes antiblancs qui font fureur dans les médias islamogauchistes ; mais je suis très généreux, je vous les laisse de bon coeur c’est mon côté humaniste.

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