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02 décembre 2019

Commentaires

Elusen

@ Tomas | 09 décembre 2019 à 00:42

C’est surtout, comme tout libertarien, un falsificateur, mystérieusement Robert Marchenoir ne prend pas les dettes de ces sociétés d’assurance états-uniennes. Elles sont surendettées et jouent sur l’écriture comptable, comme Enron, Lehman Brothers, American International Group (AIG), Bear Stearns, Citigroup, Bank of America, Freddie Mac et Fannie Mae.

C’est un jeu d’écriture tout simple, faire passer une dette pour un avoir ; ou faire disparaître des dettes dans des filiales. Elles en sont même à emprunter de l’argent uniquement pour payer les actionnaires avec ; du coup se sont les salariés et clients qui doivent rembourser la dette.

Quand on sait que la crise des subprimes, à laquelle ont abondamment participé les assurances états-uniennes, fonds de pension, etc., a coûté en 2008 aux États européens 465 milliards d’€ et aux USA 421 milliards de $, à cela s’ajoute la garantie de 1 118 milliards d’€ des États européens.

Le tout devenant des dettes publiques que les peuples devront rembourser pour sauver non pas les Nations, les États mais des entreprises privées, donc sauver des personnes privées, des millionnaires et milliardaires, le total fait 78 millions d’années du salaire d’un ouvrier.

Mais à part cela Robert Marchenoir affirme que le système fonctionne !

Elusen

@ Tomas | 09 décembre 2019 à 00:42

C’est surtout, comme tout libertarien, un falsificateur, mystérieusement Robert Marchenoir ne prend pas les dettes de ces sociétés d’assurance états-uniennes. Elles sont surendettées et jouent sur l’écriture comptable, comme Enron, Lehman Brothers, American International Group (AIG), Bear Stearns, Citigroup, Bank of America, Freddie Mac et Fannie Mae.

C’est un jeu d’écriture tout simple, faire passer une dette pour un avoir. Elles en sont même à emprunter de l’argent uniquement pour payer les actionnaires avec, du coup ce sont les salariés et clients qui doivent rembourser la dette.

Quand on sait que la crise des subprimes, à laquelle ont abondamment participé les assurances états-uniennes, fonds de pension, etc., a coûté en 2008 aux États européens 465 milliards d’€ et aux USA 421 milliards de $, à cela s’ajoute la garantie de 1 118 milliards d’€ des États européens.

Le tout devenant des dettes publiques que les peuples devront rembourser pour sauver non pas les Nations, les États mais des entreprises privées, donc sauver des personnes privées, des millionnaires et milliardaires, le total fait 78 millions d’années du salaire d’un ouvrier.

Mais à part cela Robert Marchenoir affirme que le système fonctionne !

Achille

@ F68.10 | 10 décembre 2019 à 04:05
« Et si vous voulez qu'on se fasse une coloscopie party, faites-moi signe ! On se montrera nos polypes ! »

Bon ça c’était de l’humour de garnison pour faire rigoler sylvain.
Vous pouvez nous le refaire en mode plus raffiné pour les autres abonnés du blog ? D'avance merci !

Robert Marchenoir

@ Tipaza | 09 décembre 2019 à 10:05

Eh bien ! nous sommes donc d'accord...

"Je le dis tout de suite, je n'ai pas de solutions. C'est pas mon job !"

Mais si, vous les avez, nous les avons tous. Il suffit de ne pas considérer qu'il nous faut des solutions-miracles (qui n'existent pas), d'admettre que l'inégalité foncière des hommes ne peut être éradiquée (et qu'elle ne le doit d'ailleurs pas : qui donc voudrait "rétablir la justice musicale" en dépouillant Mozart de tous les privilèges dont il jouit, au détriment du "peuple" qui lui, aussi, hein, a bien le droit de composer du piano ?), et d'en conclure que les vraies solutions résident dans des compromis de bon sens.
______

@ Tomas | 09 décembre 2019 à 00:42
"Peut-être pourrez-vous m'expliquer en quoi 'les coûts atypiques du système américain n'ont rien à voir avec le libéralisme' ?"

Du système de santé américain. Bien sûr, que je peux vous l'expliquer. Mais je ne le ferai pas.

D'abord parce que je l'ai déjà fait ici même -- mais c'est toujours pareil, avec vous autres communistes : vous faites semblant de vous intéresser aux raisons de vos adversaires, alors que vous les ignorez systématiquement. Puis vous posez mille fois la même question. Après avoir ignoré mille fois la réponse.

Ensuite parce que je ne discute pas avec des personnes de mauvaise foi. Je viens de démontrer votre mensonge grotesque sur la dépense publique. Je viens de montrer que vous êtes incapable du raisonnement le plus élémentaire. Je viens de montrer que vous tripotez honteusement les statistiques.

Je ne vois donc pas l'intérêt de débattre avec vous d'un détail infinitésimal du sujet qui nous occupe, et par lequel vous cherchez à détourner l'attention.

Finalement, concernant l'immigration, vous confirmez que vous n'en avez rien à faire, en réalité, des "défavorisés" que vous prétendez défendre. Le fait que ce soient eux qui soient, au premier chef, concurrencés sur le marché du travail par l'immigration de masse que vous soutenez, cela ne vous fait ni chaud ni froid.

Les pauvres ne sont pour vous qu'une masse de manœuvre, tout comme le prolétariat ne servait que de prétexte à "l'avant-garde de la classe ouvrière".

sylvain

"Et si vous voulez qu'on se fasse une coloscopie party, faites-moi signe ! On se montrera nos polypes !"
Rédigé par : F68.10 | 10 décembre 2019 à 04:05

Bingo ! c’est ce que cherche Elusen, je l’entends déjà jouir d’avance : "oh oui oh oui, encore encore, raaaaaaa je jouiiiis !"

F68.10

@ Elusen
"Là, je pense que peu de personnes peuvent encore faire quelque chose pour vous, pareil que caroff et quelques autres, aucune source, jamais aucune preuve, juste des affirmations et de la vindicte, le tout pour cacher vos ignorances, vous passez plus de temps à détourner l’attention et à tenter de changer de sujet ramenant tout à vous, comme Marchenoir, caroff, F68.10, Exilé, boureau, Charoulet, etc."

A ma connaissance, je n'ai ramené les choses à moi que sur le billet des féminicides, et ce uniquement à la suite de la réaction de Mary Preud'homme qui affirmait que je cautionnais la maltraitance dont je faisais l'objet. Ce que je trouve excusable de ma part (et aussi de sa part car elle ne pouvait pas savoir...).

Sinon je ne vois pas de quoi vous parlez, vous qui m'accusez de tout ramener à vos fesses.

Et si vous voulez qu'on se fasse une coloscopie party, faites-moi signe ! On se montrera nos polypes !

Elusen

@ caroff | 09 décembre 2019 à 11:44
« ...et d'agonir d'insultes ceux »

Ce qui est faux, nous le faisons tous ; vous le premier ; vous n’avez d’ailleurs que cet usage, car vous n’apportez jamais une seule preuve de vos affirmations, qui en deviennent, de fait, péremptoires.
Vous vous contentez de dire : « J’ai raison point ! Et j’ai raison parce que vous êtes un c... »

Par la suite, vous vous étonnez d’être remis à votre place, souhaitant que l’on soit servile à votre égard.

Où est votre preuve d’une langue officielle en France, d’une langue nationale tel que vous l’affirmâtes ; c’eut été forcément constitutionnel en France, alors ou dans la Constitution est-ce transcrit, affirmé ?

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@ Mary Preud'homme | 09 décembre 2019 à 22:37
« ...se précipite sur Wikipédia pour vérifier l'authenticité »

Si certes, vous avez l’argent, mais surtout la précarité intellectuelle, il est indéniable que vous confondez wikibeauf avec la Bibliothèque Nationale de France et son site d’archivage Gallica.

Là, je pense que peu de personnes peuvent encore faire quelque chose pour vous, pareil que caroff et quelques autres, aucune source, jamais aucune preuve, juste des affirmations et de la vindicte, le tout pour cacher vos ignorances, vous passez plus de temps à détourner l’attention et à tenter de changer de sujet ramenant tout à vous, comme Marchenoir, caroff, F68.10, Exilé, boureau, Charoulet, etc.

Toujours et encore Gallica par Bibliothèque Nationale de France ; ça c’est de la source et du crédible mon gars.
► Ordonnance sur le fait de la justice ◄
Il convient de préciser que vous zézayez sur un document que vous n’avez jamais lu.

  • Si donnons en mandement par cesdites présentes, à nos amés et féaux les gens de nos cours de parlement à Paris, Tholose, Bordeaux, Dijon, Rouen, Dauphins et Provence, nos justiciers, officiers et tous autres qu'il appartiendra ; que nosdictes présentes ordonnances ils fassent lire, publier et enregistrer : icelles gardent entretiennent et observent, facent garder, entretenir et observer de point en point selon leur forme et teneur, sans faire ne souffrir aucune chose estre faicte au contraire : car tel est nostre plaisir. Donné à Villiers-Cotterets au mois d'aoust, l'an 1539, et de nostre règne, le 25. FRANÇOIS. A costé , Visa. Et au-dessous, par le roi, BRETON. Et scellé du grand scel du roi, en cire verte, pendant à laqs de soye.

Finirez-vous, avec votre compagnon d’infortune caroff, à la bibliothèque Harlequin ?

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@ Achille | 09 décembre 2019 à 17:31

Rassurez-vous très cher Monsieur, la plupart de ce qui est écrit sous le cryptonyme que l’on me prête est abondamment réécrit par une mystérieuse personne, en cela, il en devient légitime de se poser la question si cela peut m’être attribué.

L’on voit assez vite les compagnons et les protégés, ainsi Marchenoir peut employer « s@lop@rd » à sa guise ; c’est un acte de publication qui prend parti contre Charoulet qui ne désespère point un jour être touché par la grâce de sa Seigneurie mon Honorable Honoraire, mon personnage de fiction favori.

Mary Preud'homme

Ce pauvre Elusen se précipite sur Wikipédia pour vérifier l'authenticité de l'ordonnance de Villers-Cotterêts dont il n'avait jamais eu connaissance avant que je lui en parle, nous la met en ligne en vieux françois avec traduction (je pouffe !) et m'invite à la lire.
En quelque sorte il prétend m'enseigner ce que je viens de lui apprendre !

Quant au terme officiel (dénié par ce plagiaire en déconfiture) il n'est apparu dans notre langue qu'en 1778. Il était donc normal qu'à l'époque de François Ier soit utilisée la formule langue maternelle française pour imposer la seule langue "officielle" désormais obligatoire pour rédiger tout document administratif du royaume (y compris les actes de naissance, mariage et décès du ressort de l'Eglise).

Noblejoué

@ Mary Preud'homme (là où est l'erreur que je mette la vérité, François d'Assise)

Vous êtes combative et pédagogue, et j'aime bien votre devise. Personne n'est obligé de répondre, mais il est bien de ne jamais abdiquer.

Tout cela est très chevaleresque donc voilà un de mes dialogues préférés d'un de mes films préférés :

Arthur : Quelle est la plus grande vertu dans la chevalerie ? Courage, compassion, loyauté, humilité ? Quelle est ta réponse, Merlin ?
Merlin : La plus grande ? Ces vertus se mêlent comme les métaux dont le mélange fait une bonne épée.
Arthur : Pas de poésie, réponds clairement. Quelle est-elle ?
Merlin : Je vais te le dire. La vérité. Voilà oui, il faut la vérité avant toute chose. Quand un homme ment, c'est une part de notre monde qu'il assassine.

Nigel Terry et Nicol Williamson, Excalibur (1981), écrit par Rospo Pallenberg et John Boorman

caroff

@ Mary Preud'homme 19h37
"Ne pas répondre aux allégations mensongères de ce monsieur, laissant ainsi lâchement le champ libre à ses divagations sur de multiples sujets, lesquels ne me trompent plus de longue date, de même que les habitués de ce blog, mais peuvent néanmoins continuer à abuser d'autres personnes, notamment parmi les lecteurs moins assidus ou les nouveaux contributeurs."

Bien d'accord avec vous Mary.
Je ne réagis aux aberrations du sieur mentionné que dans les cas graves, lorsque les bornes n'ont plus de limites par exemple. C'est mon côté don Quichotte car je ne méconnais pas la vanité d'une telle entreprise !

Mary Preud'homme (là où est l'erreur que je mette la vérité, François d'Assise)

@ Achille | 09 décembre 2019 à 17:31

Après nous avoir déclaré admirer la capacité de résilience d'Elusen, vous nous dites à présent avoir remarqué qu'il avait insulté et provoqué quasiment tout le monde sur ce blog (et en premier lieu dois-je préciser notre hôte).
Or tout ce que vous trouvez à rétorquer afin de rebondir et ne pas perdre la face est de me conseiller de l'ignorer. Ce que vous ne faites pas vous-même en l'ayant sanctifié. D'où la réaction de caroff et la mienne...

Ne pas répondre aux allégations mensongères de ce monsieur, laissant ainsi lâchement le champ libre à ses divagations sur de multiples sujets, lesquels ne me trompent plus de longue date, de même que les habitués de ce blog, mais peuvent néanmoins continuer à abuser d'autres personnes, notamment parmi les lecteurs moins assidus ou les nouveaux contributeurs.

Achille

@ Mary Preud'homme | 09 décembre 2019 à 13:13
« Serait-ce du 3ème, voire du 4ème degré, vu qu'au 2ème avec vous j'ai déjà du mal à suivre ! Il est vrai que selon votre petit protégé, je serais outre menteuse et raciste, lourdement attardée intellectuellement ! »

Rares sont les intervenants de ce blog qui n’ont pas eu à subir des propos insultants et pas seulement de la part d’Elusen d’ailleurs. Je pense que vous ne me contredirez pas sur ce point.
Cela est simplement dû au fait que notre hôte accorde une grande importance à la liberté d’expression. Une fois qu’on en a admis le principe il faut faire avec. Ou alors il faut changer de crémerie.

Ceci étant, rassurez-vous Elusen n’est absolument pas mon « petit protégé ».
Vous remarquerez que je n’échange pratiquement pas avec lui. Je lui laisse dérouler ses doctes démonstrations. Il m’arrive d’en lire certaines qui ne sont pas inintéressantes car plutôt bien argumentées, mais sans laisser de commentaire.

Elusen cherche clairement la provoc et cela marche plutôt bien puisqu’il y en a toujours quelques-uns ici qui prennent la peine de lui répondre, alimentant ainsi la machine à polémiques.
Les meilleures réponses que l'on puisse faire à ce monsieur est encore le silence. Vous devriez essayer.

Mary Preud'homme

"Une telle abnégation devant les quolibets mérite un brin de respect, vous ne trouvez pas ? :)"
Rédigé par : Achille | 09 décembre 2019 à 09:04

Serait-ce du 3ème, voire du 4ème degré, vu qu'au 2ème avec vous j'ai déjà du mal à suivre ! Il est vrai que selon votre petit protégé, je serais outre menteuse et raciste, lourdement attardée intellectuellement !

La question est de savoir dans quelle case vous pourriez mettre le ci-devant "honorable honoraire" (notre hôte), sans cesse interpellé bassement et harcelé par votre nouvel ami, en termes on ne peut plus irrespectueux, voire dégradants et qui lui s'abstient de toute réponse ?

caroff

@ Achille 9h11
"Il faut quand même reconnaître à Elusen une bonne résilience aux attaques dont il est régulièrement l’objet."

Il me semble que vous inversez les charges de la preuve: Elusen n'a de cesse de s'emparer de sujets qu'il ne maîtrise pas et d'agonir d'insultes ceux qui se permettent de lui mettre le nez dans ses aberrations !

Elusen

@ Tipaza | 09 décembre 2019 à 10:05
« La solidarité individuelle, familiale, clanique, tribale, mettez le nom que vous voulez, a été effacée de la société. »

Ben non, c’est faux ; encore un qui ne connaît pas le Code civil.
Le principe de solidarité générationnelle au sein d’une même famille y est obligatoire, grands-parents, enfants, petits-enfants se doivent assistance mutuelle, possiblement arrière-grands-parents ; enfin, toute personne en vie dans la ligné familiale et cela depuis 1803.

Article 205 :

  • Les enfants doivent des aliments à leurs père et mère ou autres ascendants qui sont dans le besoin.

Article 206 :

  • Les gendres et belles-filles doivent également, et dans les mêmes circonstances, des aliments à leur beau-père et belle-mère, mais cette obligation cesse lorsque celui des époux qui produisait l'affinité et les enfants issus de son union avec l'autre époux sont décédés.

Article 371-2 :

  • Chacun des parents contribue à l'entretien et à l'éducation des enfants à proportion de ses ressources, de celles de l'autre parent, ainsi que des besoins de l'enfant.
    Cette obligation ne cesse pas de plein droit lorsque l'enfant est majeur.

En clair, vous devez à vos enfants jusqu’à la fin de votre vie ou de la leur ; ils peuvent même vous faire un procès.

Elusen

@ Mary Preud'homme | 09 décembre 2019 à 00:43
« Le français est déclaré langue officielle en France en 1539 (cf ordonnance de Villers-Cotterêts) »

Non mais là ce n'est pas possible ?!
Vous n’avez jamais lu de toute votre vie cette Ordonnance ; vous balancez n’importe quoi, tout ce qui vous tombe sous la main.

Nulle part dans cette Ordonnance, qui ne s’appelle pas Villers-Cotterêts, il n’est écrit que le français est langue officielle !
Cela dit seulement que les actes et documents judiciaires devront s’effectuer en français ; cela ne porte que sur la Justice.

Emmanuel Macron a dit la même imbécillité que vous devant des enfants de dix ans, au point où un paquet d’universitaires sont intervenus dans les médias pour affirmer que c’était faux.

Ordonnance sur le fait de la justice ; eh ouais, c’est son véritable nom !
Elle comporte 192 articles et il n’y en a que 2 qui concernent le français.
Je vous la donne en entier, lisez-la au moins ?!

  • Sçavoir faisons, à tous présens et advenir, que pour aucunement pourvoir au bien de notre justice, abréviation des procès, et soulagement de nos sujets, avons, par édit perpétuel et irrévocable, statué et ordonné, statuons et ordonnons les choses qui s'ensuivent.

    Art. 110. – Et afin qu'il n'y ait casue de douter sur l'intelligence desdits arrêts, nous voulons et ordonnons qu'ils soient faits et écrits si clairement, qu'il n'y ait ni puisse avoir aucune ambiguité ou incertitude ne lieu à demander interprétation.

    Art. 111. – Et pour ce que telles choses sont souvent advenues sur l'intelligence des mots latins contenus esdits arrests, nous voulons d'oresnavant que tous arrests, ensemble toutes autres procédures, soient de nos cours souveraines et autres subalternes et inférieures, soient de registres, enquestes, contrats, commissions, sentences, testaments, et autres quelconques, actes et exploicts de justice, ou qui en dépendent, soient prononcés, enregistrés et délivrés aux parties en langage maternel françois et non autrement.

sylvain

Elusen a de la chance, il a un ami dans sa vie : Achille, son voisin de tapis de prières et de cellule capitonnée :

"Une telle abnégation devant les quolibets mérite un brin de respect, vous ne trouvez pas ? :)"
Rédigé par : Achille | 09 décembre 2019 à 09:04

Entièrement d’accord avec mon islamo gauchillou ! Mais ce n’est pas de l’abnégation, c’est du masochisme, comme ces drogués qui rôdent dans les teucies à la recherche de leurs doses, Elusinou vient chercher les siennes sur ce blog et celui de Roufiol, c’est vital pour son équilibre mental bien délabré et sa solitude immense ; quel entourage, famille, amis, collègues voudrait de ce genre de détraqué dans ses relations ?

Moi je m’en amuse, c’est le bouffon du blog.

Tipaza

@ Robert Marchenoir | 08 décembre 2019 à 23:18
"Je ne suis pas payé par le gouvernement pour être le bureau de pédagogie publique sur le libéralisme. "

Ben non, puisqu'alors vous seriez un fonctionnaire faisant l'éloge du libéralisme, c'est-à-dire un oxymore politique parfait, et vous n'êtes pas un oxymore, pas à ce niveau. Diagnostic SGDG !

Pour le reste vous avez répondu à mon attente, à ma curiosité bloguesque, en faisant le lien entre la solidarité et le principe d'égalité.

La solidarité individuelle, familiale, clanique, tribale, mettez le nom que vous voulez, a été effacée de la société. Et comme toujours le refoulé revient sous des formes plus perverses, sous la forme du principe d'égalité qui pervertit, empoisonne les relations sociales.

L'inégalité est une des composantes de la Vie qu'elle soit biologique ou sociale, mais chaque parcelle d'inégalité joue un rôle indispensable, d'où la nécessité de gérer cette inégalité dans le corps social avec la même pertinence qu'un organisme vivant la gère tant qu'il est en vie.
C'est dans la mort biologique que toutes les cellules ont la même importance.

Toutes les tentatives brutales d'égalité forcenée comme celles des communistes, Khmers rouges ou "douces" façon social-démocratie finissent par détruire l'organisme social auxquelles elles s'appliquent.

Il n'en reste pas moins qu'il faut trouver une solution pour faire vivre les composantes inégalitaires en bon accord, que ce soit dans un organisme vivant, ou un organisme social, sinon celui-ci finit par dépérir.

Je le dis tout de suite, je n'ai pas de solutions. C'est pas mon job !

Achille

Il faut quand même reconnaître à Elusen une bonne résilience aux attaques dont il est régulièrement l’objet.
Contrairement aux autres provocateurs qui sévissent ici, c’est le seul à ne pas avoir de soutien de la part des autres intervenants. Mais manifestement il n’en a cure. Inébranlable, il nous fait ses démonstrations très académiques (on ne peut pas dire qu’il lésine sur les liens) et revient régulièrement à la charge contre ses détracteurs.

Une telle abnégation devant les quolibets mérite un brin de respect, vous ne trouvez pas ? :)

Elusen

@ caroff | 08 décembre 2019 à 23:21
« Merci au bouffon »

Il ne peut pas prouver, alors il ne reste plus que d’être un vieil aigri vociférant quelques mots comme un dernier acte de survie.

Tout de même, certains en sont à se convaincre qu’un concept c’est en vie et que cela parle une langue : animiste.

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@ Robert Marchenoir | 08 décembre 2019 à 23:18
« Escroc ! menteur ! le chômage aux États-Unis...»

Faut toujours lui répéter à celui-là, son ethnocentrisme lui fait miroiter un eldorado.
La comptabilité publique n’est pas la même d’un pays à l’autre, chaque pays fait ce qu’il veut pour truquer sa comptabilité.

Votre Donald Trump pendant la campagne de 2016 affirmait même qu’il y avait 42 % de personnes sans emploi aux USA.

Arbitrairement, la statistique publique retire au minimum 56 millions de personnes de 18 à 56 ans parce qu’elles sont droguées ou alcooliques, à cause entre autres de la crise des opioïdes ; elle retire également les prisonniers, les Amérindiens, etc.

En novembre 2019, il y aurait 95 616 000 de personnes qui seraient sans emploi.

Sur 100 personnes en âge de travailler, il n’y a, au mois de novembre 2019, que 63,2% de personnes qui exercent un emploi.
Ainsi, par une simple soustraction, nous avons 36,8 % de personnes sans emploi.

Sont-elles volontairement sans emploi ? Les USA n’en savent rien !

Je sais, c'est triste pauv'libertarien de droitiste raciste pro-esclavagiste ; j'espère que cela vous fait plaisir qu'au moins je vous reconnaisse cela.

Mary Preud'homme

Le français est déclaré langue officielle en France en 1539.
(cf ordonnance de Villers-Cotterêts)
A l'époque on disait "langaige françois". Amusant non ?

Elusen va nous en faire une jaunisse !

Tomas

@ Robert Marchenoir
"Vos statistiques douteuses seraient-elles vraies, qu'un euro de transferts sociaux assuré par le privé est beaucoup plus efficace que le même euro assuré par le privé"

Vous me confirmerez d'abord que vous avez voulu écrire "public" dans la deuxième partie de votre phrase, puis peut-être pourrez-vous m'expliquer en quoi "les coûts atypiques du système américain n'ont rien à voir avec le libéralisme" ?

Et enfin, vos "pays libéraux" comme les Etats-Unis ou la Suisse plein d'étrangers (25 % des résidents, il me semble) n'ont visiblement pas la politique migratoire que vous prônez.

Vous n'êtes pas un libéral mais un Zemmour des blogs en version alt-right finalement, vous avez le même discours migratoire que lui. Menteur ! Escroc ! Imposteur ! Ancien communiste !

caroff

@ Elusen 22h01
"La France est un nom, qui ne peut pas avoir de langue officielle."

CQFD...
Merci au bouffon de ce blog de continuer à nous divertir.

Robert Marchenoir

@ Tipaza | 08 décembre 2019 à 06:20
"Il manque à vos démonstrations en boucle sur les bienfaits du libéralisme, un élément que je considère comme essentiel, celui de la solidarité. Je ne me souviens pas vous avoir lu à ce sujet, j'ai peut-être raté un épisode, mais je ne crois pas."

Si le libéralisme vous intéresse, vous pouvez aussi lire les ouvrages qui lui sont consacrés. Je ne suis pas payé par le gouvernement pour être le bureau de pédagogie publique sur le libéralisme. Je n'ai aucune obligation d'être exhaustif sur quelque sujet que ce soit, et comme il ne manque pas de gauchistes pour vanter la solidarité, souffrez que je m'occupe plutôt de les démentir.

Maintenant, si cela vous intéresse vraiment de savoir ce que je pense à ce sujet, et si vous me demandez gentiment, je ne demande pas mieux que de vous éclairer. Vous disiez donc :

"Le libéralisme c'est bien c'est parfait, mais quid de la solidarité avec ceux qui ne peuvent pas suivre parce que la nature ne les a pas aidés à la naissance. On parle des génies, mais on ne parle pas des pauvres en intellect qui en plus sont parfois maladroits de leurs mains, enfin les petits, les sans-grade, les minables parfois aussi. On en fait quoi de ces gens-là ?"

"On" n'en fait rien. La seule suggestion qu'il y aurait quelqu'un qui serait chargé de faire quelque chose de telle ou telle catégorie de la population procède du socialisme le plus enragé.

Votre question trahit le vieux rêve égalitariste de la gauche. En effet, il y a des grands et il y a des petits, il y a des forts et il y a des faibles, il y a des intelligents et il y a des sots, il y a des beaux et il y a des laids, et ainsi de suite. Et tout cela est, dans une large mesure, génétique.

En somme, les hommes sont différents et inégaux. Grande découverte. L'État doit-il tenter de réduire ces inégalités ? Bien sûr que non.

D'abord parce que c'est impossible. On ne peut pas rendre intelligents des abrutis. Pas pour ce qui relève de l'hérédité, en tous cas. On peut rembourser les opérations d'amplification mammaire aux dames qui seraient défavorisées sur ce point, mais vous m'accorderez qu'on n'irait pas très loin avec ça.

Ensuite parce que ce serait nocif. L'humanité a besoin des beaux, des intelligents, des meneurs d'hommes, etc., pour améliorer la race et bâtir des civilisations. Si l'État se lance dans la politique illusoire consistant à améliorer les "défavorisés", il le fera nécessairement au détriment des autres. Qui sont précisément ceux dont l'humanité a besoin pour progresser.

La réponse est donc : Sire, surtout, ne faites rien.

D'ailleurs, ce que vous appelez la solidarité est tout sauf cela. La vraie solidarité, c'est la charité. Cela consiste pour l'homme à aider volontairement son prochain. La "solidarité" à la sauce socialiste consiste à prendre aux uns pour donner aux autres, sous la menace des armes à feu de la police. Et elle consiste surtout, pour ceux qui s'en prévalent, à exiger de l'État qu'il braque ses armes à feu sur le voisin, afin de profiter de son bien à lui. Autrement dit, c'est exactement le contraire de la vraie solidarité.

L'expérience montre que lorsqu'on laisse les hommes libres de pratiquer la charité, ils le font. Et dans les grandes largeurs. Évidemment, si l'État leur a, auparavant, piqué tout leur pognon au nom de la "solidarité" version communiste, ils auront moins tendance à le faire. Si l'État a, auparavant, persuadé tout le monde que la "solidarité" passe par lui, eh bien le réflexe même de charité aura tendance à disparaître.

Cela étant dit, la totalité des pays plus libéraux que la France (c'est-à-dire tous les pays du monde développé) possèdent, à juste titre, des institutions procurant un filet de sécurité aux moins chanceux, pour les aider à franchir des épisodes difficiles dans la vie.

Le tout est que cela demeure exceptionnel. C'est une question de mesure. Même les États-Unis, même la Suisse (dont le niveau de dépense publique doit être aux alentours de 35 % du PIB, contre 56 % chez nous), ont des systèmes d'allocations sociales, de logement réglementé à bon marché, etc.

Chez nous, le pourcentage de la population qui a "droit" à un logement social est effarant. Sauf erreur de ma part, c'est le cas de la majorité des Français. Inutile de dire que ceux qui en bénéficient sont bien moins nombreux, mais leurs effectifs sont déjà excessifs. Obliger les communes à avoir 25 % de logements "sociaux", c'est-à-dire communistes, soviétiques, c'est de la folie furieuse. Et tout est à l'avenant.

Je vous conseille, comme à Zemmour, de retirer vos yeux des États-Unis, qui obsèdent véritablement une grande part des Français. La quasi-totalité des pays développés dans le monde font, plus ou moins, comme les États-Unis. Mais on les ignore, parce qu'ils n'ont pas la bombe atomique et qu'ils ne nous ont pas sauvés des nazis pendant la Seconde Guerre mondiale.

Sur le plan de la santé, le système américain ne doit sûrement pas servir à faire des comparaisons avec la France. Il est complètement atypique. Il est le plus coûteux du monde. Cela n'a rien à voir avec le libéralisme. Il y a d'autres facteurs à l'œuvre.

En revanche, il y a une chose que l'État peut faire, et doit faire, pour "ceux qui ne peuvent pas suivre, parce que la nature ne les a pas aidés à la naissance" : mettre fin à l'immigration de masse.

Les immigrés proviennent en grande partie de régions du monde où le quotient intellectuel moyen est dramatiquement inférieur au nôtre, et tout à fait insuffisant pour se débrouiller dans une société évoluée.

Lorsqu'ils arrivent en Occident, ils occupent donc les emplois les moins qualifiés -- lorsqu'ils peuvent occuper un emploi. Les gouvernements tordent même le bras aux entreprises, afin qu'elles les embauchent préférentiellement, dans le but d'atténuer les désordres qu'ils provoquent.

Or, ce sont précisément ces emplois du bas de l'échelle que nos "pauvres en intellect" à nous sont capables d'occuper, à l'exclusion des autres. En ouvrant les frontières, on les met en concurrence avec le monde entier. Ce qui achève de les enfoncer.

Comme, simultanément, ce que vous appelez la solidarité, mais qui est en réalité l'assistanat, est trop développé dans notre pays, les "pauvres en intellect" n'ont même pas intérêt de tenter à rentrer en concurrence avec les troupes diversitaires qu'on leur déverse sur la figure -- si tant est qu'ils le puissent.

"C'est précisément le rôle des gouvernants de trouver la solution, et surtout c'est le rôle des libéraux (au sens large) de proposer des formules ni trop sélectives ni trop démagogiques, et ça je ne l'ai pas entendu encore."

Vous avez très mal écouté. Ces formules sont proposées partout. Il y a des milliers de pages de livres et de rapports sur le sujet. Et puis, surtout, ces formules sont en application dans le monde entier -- sauf en France, encore une fois.

Rappel utile : la France n'est pas le seul pays dans le monde. Rappel à l'intention de ceux qui manifestent un intérêt exceptionnel pour la politique étrangère : la France et les États-Unis ne sont pas les seuls pays dans le monde. Je vous assure. Il y en a d'autres.
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@ Tomas | 08 décembre 2019 à 09:20

"Bon ce chiffre de 56 % brandi en étendard par les tenants du libre marché il faut lui faire un sort. Il prend en compte deux catégories de dépenses, les dépenses de fonctionnement et d'investissements de l'État, et les transferts sociaux (retraites et sécurité sociale), qui étant obligatoires chez nous (et pas gérés par le public, au passage, d'ailleurs) sont classés dans les dépenses publiques. Dans les pays qui ont fait d'autres choix, ces transferts sociaux sont comptabilisés comme des dépenses privées."

Vous nous recyclez l'un des plus magnifiques tripotages des communistes qui grouillent dans s'pays. Ce que vous venez "d'expliquer" est un clicheton grotesque, un mensonge manifeste que les gauchistes dans votre genre (et de bien plus éminents que vous) n'ont pas honte de faire circuler.

Vous nous expliquez, en fait, qu'une grosse part de la dépense publique française n'est pas de la dépense publique, parce que dans les autres pays l'équivalent est de la dépense privée.

Donc en fait, ça compte pas. Ça revient au même. Vous êtes tellement infecté par votre mentalité socialiste, que vous ne vous rendez même pas compte de l'absurdité de ce que vous dites.

Vous ne vous rendez pas compte que ce qui est sous-entendu par votre raisonnement, c'est que toute la dépense doit être assumée par l'État. La situation normale, nous dites-vous, c'est le communisme intégral.

Puisque dans le pays x la dépense sociale est assurée par le privé, et qu'elle est similaire à la dépense publique chez nous (selon vous : je fais toutes réserves à cet égard), alors y'a pas d'raison que l'État s'en charge pas.

Vous n'avez pas l'air d'avoir intégré le fait que la dépense étatique est mauvaise par essence, et que la dépense privée est bonne par essence -- car contrainte par le marché.

Vos statistiques douteuses seraient-elles vraies, qu'un euro de transferts sociaux assuré par le privé est beaucoup plus efficace que le même euro assuré par le privé.

"Les fondamentaux macroéconomiques des États-Unis (dette publique et privée, notamment) ne sont pas meilleurs que ceux de la France."

Escroc ! menteur ! le chômage aux États-Unis n'est pas beaucoup plus faible qu'en France ? le revenu par tête n'est pas beaucoup plus élevé aux États-Unis qu'en France ? Immonde tripoteur communiste !

Elusen

@ Mary Preud'homme | 07 décembre 2019 à 13:27
@ caroff | 07 décembre 2019 à 10:39

Fascinant, vous arrivez tous deux à voir autre chose que ce qui est écrit.
L’un voit inscrit : langue nationale ; l’autre : officielle.

Constitution Française, partie de 1958, article 2 :

Allant jusqu’à citer une LOI constitutionnelle n° 92-554 qui ne porte pas la mention langue officielle :

Le tout confirmé par la loi n° 94-665 relative à l'emploi de la langue française qui pas une fois n’emploie le mot officiel ou le syntagme : langue nationale :
Vu la décision du Conseil constitutionnel n° 94-345 DC en date du 29 juillet 1994 - article 1

Les deux confondant Nation, Pays, France et République.
La République n’étant pas la France, une Nation ou encore moins un pays. Les USA, la RFA sont aussi des Républiques :
  • Organisation politique d'un État où le pouvoir est non héréditaire, partagé et exercé par les représentants (généralement élus) d'une partie ou de la totalité de la population.

    HIST., POL.
    1. En France, régime particulier de cette organisation qui fixe les modalités de l'exercice du pouvoir ; l'État ainsi organisé.

La France est un nom, qui ne peut pas avoir de langue officielle.
Un pays, c’est une surface territoriale délimitée avec des frontières, une surface géographique ne peut pas avoir de langue ; comme affirmer qu'une pierre a une langue.

La Nation, française, est une communauté, constituée de plusieurs peuples, avant juin 1992 ; confirmé par le texte originel de 1958 - article premier

  • La République et les peuples des Territoires d'Outre-Mer qui, par un acte de libre détermination, adoptent la présente Constitution instituent une Communauté.
    La Communauté est fondée sur l'égalité et la solidarité des peuples qui la composent.

article 16, de la partie de 1946 :

  • La France forme avec les peuples d'outre-mer une Union fondée sur l'égalité des droits et des devoirs, sans distinction de race ni de religion.
article 17 :
  • L'Union française est composée de nations et de peuples qui mettent en commun ou coordonnent leurs ressources et leurs efforts pour développer leurs civilisations respectives, accroître leur bien-être et assurer leur sécurité.

Il y a plus de 143 langues en France ; ils n’allaient pas mettre ‘officielle’ pour se retrouver avec la Corses, les Bretons, les Basques et les Kanak qui reposent des bombes.

Article 75-1 – partie de 1958 :

  • Les langues régionales appartiennent au patrimoine de la France.

boureau

@ Lucile 07 décembre 2019 19:48

Depuis Giscard, les économistes ont acquis une influence dans les décisions économiques largement sous-estimée.
Influence indirecte constante et journalière, depuis quarante ans, dans les "usines à penser" qui forment (sic) les futures élites : HEC, Sciences Po, ENA, X, Centrale, Ecoles administratives...

Influence directe : vous savez bien que les "visiteurs du soir" à l'Elysée ne sont pas que des politiciens. Nous en connaissons tous quelques-uns tellement ils sont médiatisés. Jacques Attali, Alain Minc, Elie Cohen, Daniel Cohen... !

La montée du pourcentage des services dans notre économie a été la politique des gouvernants des années 80. Je l'ai prise de plein fouet dans les groupes où je travaillais à l'époque. Relisez la littérature économique de ces années-là.

Bien sûr, les causes de notre descente économique constante sont nombreuses et vous en citez quelques-unes.

Pour l'instant, je ne vois personne sur la scène politico-économique d'une taille herculéenne pour s'efforcer de remédier à cette situation.

Cordialement.

J'écoutais, en vous écrivant, Eric Woerth sur CNews, un des rares sérieux hommes politiques de bon sens. Malheureusement ce n'est pas un ambitieux effréné !

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@ Robert Marchenoir 08 décembre 2019 00:10
"Disons que vous faites l'imbécile avec application"

Ça me va très bien ! Désolé de vous tenir jusqu'à 00:10. Moi, je dormais d'un beau sommeil imbécile. Que du bonheur !

Cordialement.

Tomas

Bon ce chiffre de 56 % brandi en étendard par les tenants du libre marché il faut lui faire un sort. Il prend en compte deux catégories de dépenses, les dépenses de fonctionnement et d'investissements de l'Etat, et les transferts sociaux (retraites et sécurité sociale), qui étant obligatoires chez nous (et pas gérés par le public, au passage, d'ailleurs) sont classés dans les dépenses publiques.

Dans les pays qui ont fait d'autres choix, ces transferts sociaux sont comptabilisés comme des dépenses privées.

D'où ce chiffre de 56 % du PIB de dépense publique, qui sépare en fait 450 milliards d'euros de budget annuel de l'Etat et des collectivités locales, et 700 milliards de transferts sociaux.

Les dépenses publiques (les 450 milliards) placent la France dans la moyenne des pays développés. Il est facile de le vérifier.

Les transferts sociaux sont plus élevés, ce qui sans doute explique la pression fiscale dans notre pays. Mais quand je vois que le taux de dépense de santé est de 13 % en France et de 17 % aux Etats-Unis, et que je compare l'espérance de vie de nos deux pays, je me permets de douter de l'argument énoncé a priori par les libéraux selon lesquels l'Etat serait par nature plus inefficace que le marché. Aux Etats-Unis, ils ont contrairement à nous compris que les aéroports devaient être publics, ils le sont, et ça marche bien mieux qu'en Europe, si vous voulez un autre exemple.

En considérant par ailleurs que les fondamentaux macroéconomiques des Etats-Unis (dette publique et privée, notamment) ne sont pas meilleurs que ceux de la France, et que l'argent supplémentaire gagné par les ménages américains ne leur permet ni de vivre plus longtemps, ni d'avoir en général plus d'une semaine de congés par an, je me demande encore comment certains peuvent vouloir d'un tel modèle chez nous. Quant au fameux rêve américain, il est mort, la mobilité sociale est la même qu'en Europe.

Tout ceci n'enlève rien à l'inculture crasse d'Eric Zemmour ceci dit, pour rester dans le sujet !

Tipaza

@ Robert Marchenoir | 08 décembre 2019 à 00:10

Superbe tirade à laquelle il ne manque que les effets de manche d'un prétoire.
Je blague et en même temps, je suis sincère, je me demande ce que ce verbe épique que vous déroulez à la Victor Hugo donnerait si je vous voyais.
Rassurez-vous je ne le souhaite pas, j'imagine c'est tout.

Un peu plus sérieusement.
Contrairement à ce que vous pouvez penser, je partage beaucoup de vos positions sur le libéralisme, beaucoup, mais pas toutes.

Il manque à vos démonstrations en boucle sur les bienfaits du libéralisme, un élément que je considère comme essentiel, celui de la solidarité.
Je ne me souviens pas vous avoir lu à ce sujet, j'ai peut-être raté un épisode, mais je ne crois pas.

Le libéralisme c'est bien c'est parfait, mais quid de la solidarité avec ceux qui ne peuvent pas suivre parce que la nature ne les a pas aidés à la naissance.
On parle des génies, mais on ne parle pas des pauvres en intellect qui en plus sont parfois maladroits de leurs mains, enfin les petits, les sans-grade, les minables parfois aussi.
On en fait quoi de ces gens-là ?

Ne vous précipitez pas pour me traiter de communiste, c'est déjà fait il y a longtemps, et ça m'a fait bien rire.
Ne me dites pas également qu'il y a des fumistes et des tire-au-flanc irrécupérables qui sont des parasites, je le sais également.

Le libéralisme a évolué depuis la grande dépression des années 1930, mais le photographe que je suis a toujours en tête, quand on me parle de libéralisme, les photos de la grande Dorothea Lange montrant des familles écrasées par un libéralisme sauvage.

Je sais que des mesures avaient été mises en place pour répondre ponctuellement à la situation, il n'en reste pas moins que le système de santé US est terrible pour ceux qui n'ont pas un emploi fixe, et si le nôtre est laxiste c'est vrai, là -bas, malheur au chômeur qui est malade.

La Sécurité Sociale est un bel exemple d'un gouffre qu'on n'arrivera jamais à combler avec un déficit que tous, absolument tous, contribuent à creuser.
Les uns parce que ce sont des profiteurs du système, les autres parce que voyant les profiteurs se disent pourquoi pas moi, déclenchant un processus en chaîne d'abus illimités.

Entre les deux formules, d'un système de santé sélectif, trop sélectif, et un système laxiste, trop laxiste, le juste milieu est difficile à trouver.
Je parle du système de santé, mais en fait le problème est aussi celui du chômage et de tout ce qui fait que brusquement quelqu'un perd le contrôle de sa vie, vous aurez compris.

C'est précisément le rôle des gouvernants de trouver la solution, et surtout c'est le rôle des libéraux (au sens large) de proposer des formules ni trop sélectives ni trop démagogiques, et ça je ne l'ai pas entendu encore.
Mais je n'ai probablement pas tout entendu dans ma longue vie.

Je vous fais remarquer que les élections présidentielles américaines qui arrivent risquent fort de se jouer précisément sur ce concept de solidarité, et que le libéralisme commence à avoir du plomb dans l'aile dans ce pays qui en est plus que le modèle, l'archétype.

La gauche américaine, infiniment plus détestable que la nôtre (je défends les nationaux ;-)) parce qu'elle porte le combat politique sur la vie intime des gens, cette gauche-là gagne du terrain, hélas, à cause du manque flagrant de solidarité, entre autres.

Robert Marchenoir

@ Tipaza | 06 décembre 2019 à 23:16 + 07 décembre 2019 à 11:35
"Un intellectuel doit être combattu sur ses idées."

C'est exactement ce que nous faisons ici. Enfin, pour ceux qui participent de bonne foi à la conversation, sans partir dans le trollage dès que leurs arguments sont contestés.

"Dans vos arguments anti-étatisme à boureau et Lucile, vous avez oublié le scââândale du Crédit Lyonnais, avec les dégâts collatéraux qui ont poussé Bérégovoy à se suicider, Tapie à faire un cancer, et les contribuables français à mettre la main à la poche pour remplir le gouffre financier."

Comprends pas. Je n'ai rien "oublié". On peut écrire mille pages pour montrer les méfaits de l'étatisme. Nous sommes sur un blog, et je me concentre sur la réfutation des idées invoquées par Zemmour.

Qu'essayez-vous de démontrer ? Que puisque Bernard Tapie, alors il faut renationaliser France Télécom ?

"Puisque Zemmour se dit colbertiste, parlons de Colbert et de la chênaie de Tronçais."

Quel rapport ? Nous ne sommes plus au XVIIe siècle. Le monde a changé. L'industrie du bois n'a aucune importance, et la marine à voile a disparu.

"Colbert avait une vision de temps long de l'économie dans le cadre de la suprématie géopolitique, en l'occurrence française."

Quel charabia ! Encore une fois, qu'essayez-vous de démontrer ? Que les Français doivent accepter le chômage de masse et des salaires de misère, pour que la Frônce soit puissônte dans le mônde ? C'est la vision de Vladimir Poutine. Son résultat a été de pousser sur le chemin de l'émigration davantage de Russes que la révolution bolchevique elle-même. Est-ce cela que vous voulez pour la France ?

"Pour résumer, je considère que Zemmour a raison dans sa vision d'une économie qui est un élément parmi d'autres de suprématie géopolitique. La Chine et les USA le démontrent tous les jours."

La Chine et les USA, dont l'organisation politique et économique sont à l'opposé l'une de l'autre. La Chine est un pays communiste, les États-Unis sont un pays libéral. Ce n'est pas parce que vous avez un gros patapouf aux cheveux orange qui tape sur la table en criant très fort, en ce moment, à la présidence des États-Unis, que cela change quoi que ce soit à cette réalité.

Si vous nous montrez les États-Unis en modèle, alors cela conforte mon point de vue et non le vôtre, qui est celui de Zemmour. Si c'est la Chine que vous nous montrez en modèle, alors vous allez me signer un papier comme quoi vous acceptez de vivre dans un dortoir rattaché à l'usine où vous travaillez, et d'être réveillé au milieu de la nuit par votre contremaître, pour fabriquer le nouvel iPhone qui doit sortir dans quelques jours. Bon courage pour expliquer ça aux Gilets jaunes.

"Mais enfin ce qu'il dit, ce qu'il souhaite, et ce avec quoi je suis d'accord, c'est entendre des économistes et des politiques se préoccuper de ce problème au lieu d'avoir les yeux rivés sur le local et le quotidien dont je vous accorde qu'ils sont importants à court terme."

C'est exactement l'inverse. Zemmour a une politique de court terme. C'est moi qui préconise une politique de long terme. Zemmour réclame la continuation et l'aggravation de la politique étatiste qui nous a conduits là où nous en sommes : renationalisation des prétendus services publics, ingérence de l'État dans le choix de la stratégie des entreprises et poursuite de l'assistanat généralisé au nom de la "justice sociale".

C'est cela, la politique de court terme. A court terme, cela permet de distribuer des avantages à tel ou tel groupe social, et de faire croire que l'État "agit". A long terme, cela nous a conduits à l'explosion de la dépense publique et donc des impôts, au chômage de masse qui procède mécaniquement de l'excès de dépense publique, à la disparition des médecins comme Patrice Charoulet s'en est fait le témoin ici, à l'effondrement du niveau de l'instruction malgré des moyens énormes, au manque d'argent pour construire des places de prison, au recul de l'industrie française, etc.

C'est la liberté, que je défends, qui est une politique de long terme. A court terme, elle exige des Français de renoncer au confort de l'assistanat et des zavantajaki. Elle exige qu'ils renoncent à ce que l'État soit la maman et le papa toujours disponibles pour donner le sein, payer le loyer ou prendre les décisions à leur place.

A long terme, elle est la seule qui puisse permettre aux créateurs d'entreprise de manifester leur talent, de créer des richesses et donc d'augmenter le puissônce de la Frônce dans le mônde, qui semble tant vous préoccuper.

A noter que je n'ai pas entendu beaucoup de Gilets jaunes réclamer la puissônce de la Frônce dans le mônde, mais peut-être avez-vous des sources que je n'ai pas.

"Tenez, savez-vous que Latécoère, industriel d'avionique vient de passer avant-hier sous contrôle américain ?"

Évidemment, que je le sais. Et à votre avis, pourquoi Latécoère est-il passé sous contrôle américain ? Qui est Latécoère, d'ailleurs ? Je vous vois venir, avec vos gros sabots zemmouriens : l'industrie, la gloire de la Frônce, c'est Airbus, le Concorde, le TGV... des gros jouets qui coûtent très cher et qui sont pilotés par des fonctionnaires.

Latécoère, c'est l'un des fleurons de l'industrie aéronautique française, qui régnait sur les airs et dans le monde au début du XXe siècle. Et pourquoi, autour de 1900, l'aviation faisait-elle rayonner la puissônce de la Frônce dans le mônde, à votre avis ? Parce que c'était une industrie privée.

Parce que les Latécoère, les Voisin, les Blériot, les Farman, les Bréguet, c'étaient des entrepreneurs privés, qui ont inventé une chose qui ne pouvait pas exister en bricolant dans leur jardin, pour commencer. Ce ne sont pas des crânes d'œuf dans des ministères parisiens qui leur ont expliqué qu'il fallait inventer l'avion.

La prochaine industrie aussi innovante que l'avion, elle ne sera pas inventée par des fonctionnaires, non plus. Elon Musk n'est pas un fonctionnaire. Sergueï Brin (tiens, un Russe...) n'est pas un fonctionnaire.

Vous me parlez de Latécoère parce que vous en avez entendu parler dans les médias ("les médias du Système", bien entendu), mais il y a des centaines d'autres entreprises qui passent sous contrôle étranger.

Tenez, l'une de mes favorites, c'est Girard-Sudron. Elle fabrique des ampoules et des luminaires. Elle a été créée en 1894, et elle a réussi -- exploit assez remarquable -- à se maintenir jusqu'à nos jours. L'ampoule électrique, c'est un marché de consommation de masse à très bas coût, où il est difficile, pour une entreprise française, de subsister. Et c'est un domaine où la technologie a radicalement changé en quelques années.

Eh bien, Girard-Sudron a magnifiquement réussi sa reconversion : il fabrique maintenant des ampoules LED qui sont parmi les meilleures du monde, et s'est positionné dans le haut de gamme, la décoration des belles demeures, l'éclairage public, etc.

Seulement, il n'a pu le faire qu'en se "bradant" (comme dit ce benêt de Zemmour), non pas aux Américains, mais... aux Suisses. Girard-Sudron ne le crie pas sur les toits, mais il est, maintenant, une entreprise suisse. C'est un peu la honte, si vous voulez mon avis.

Les patriotards franchouilles peuvent tenter de soulever les foules en pointant du doigt les méchants Américains qui volent nos beaux "fleurons" avec leur gros pognon, mais pour se plaindre d'être une pôv' victime de l'impérialisme suisse, avec leurs 8 millions de mangeurs de chocolat tout mouillés...

Et donc pourquoi, à votre avis, Girard-Sudron, Latécoère et tant d'autres ne peuvent-ils se développer, et donc survivre, qu'en se vendant à des investisseurs étrangers ? Parce que les investisseurs français sont trop pauvres. Parce que la France est un pays communiste. Parce qu'il y a une grave pénurie de capital en France.

Quand l'État, le sacro-saint État d'Éric Zemmour, accapare 56 % de la richesse produite par les cochons de contribuables, quand la France est championne du monde des impôts et des cotisations "sociales" (c'est-à-dire socialistes) avec 46 % du PIB, deux taux qui nous placent au premier rang peu enviable des pays développés, eh bien il ne reste plus assez d'argent aux entreprises pour s'auto-financer, ni aux investisseurs nationaux pour les financer.

Quand nous avons un président de la République suffisamment stupide pour se vanter d'être "l'ennemi de la finance", la finance ne se porte pas très bien, en effet. C'était le but recherché.

Il faut bien, alors, se tourner vers l'étranger, et cela n'a rien à voir avec la fable communiste et anti-américaine du "bradage" que propagent les socialistes de droite et de gauche. C'est ça, ou la liquidation.

Et puisque nous sommes en pleine grève "pour" les retraites, c'est l'occasion, une fois de plus, de rappeler que les méchants Américains (mais ils ne sont pas les seuls) sont capables, eux, d'investir dans leurs entreprises, et dans celles des autres, certes parce que leur État prélève une part beaucoup plus faible que le nôtre sur la production nationale, mais aussi parce qu'ils possèdent leurs abominables fonds de pension.

Ces fonds de pension qui seraient tellement les bienvenus chez nous, à la fois pour assurer une retraite sûre et confortable aux Français, et pour investir dans les entreprises françaises au lieu que l'assurance-vie soit "investie", en pure perte, dans la dépense d'État.

Encore faudrait-il, pour cela, passer à la retraite par capitalisation individuelle -- alors que même la retraite par points (ajustement marginal de la retraite par répartition) -- provoque la levée de boucliers que l'on voit.

Avec des fonds de pension, il n'y aurait nul besoin de "brader" Latécoère (et beaucoup d'autres) aux investisseurs étrangers. Mais c'est "ultra-libéral", n'est-ce pas, donc les millions de socialistes qui peuplent la France continueront de penser que si le socialisme ne marche pas, depuis 150 ans qu'on essaie de l'appliquer à travers le monde, c'est qu'on n'a pas essayé assez fort, et qu'eux, ils sont plus intelligents que les milliards d'hommes qui les ont précédés : ils vont y arriver.

C'est ce qu'on appelle le "volontarisme", en France. Moi j'appelle plutôt cela de la sottise, de l'obstination et une illusion criminelle. Et, en ce qui concerne Zemmour, une mauvaise action : car il est, lui, comme vous le soulignez, un intellectuel. Il a les moyens de savoir, et il a, de surcroît, accès aux médias. Il porte donc une lourde responsabilité, et cette responsabilité, sur ce point, il la trahit.

Le fait qu'il ait raison, par ailleurs, sur l'immigration, ne doit pas nous empêcher de le dire. A moins que votre idée de la politique et du débat public ne se calque sur l'attitude des fanatiques de Johnny Hallyday. Ou de Lénine, ou d'Hitler. Ou de Poutine.
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@ boureau | 07 décembre 2019 à 13:24
"Je relève toutefois votre envolée sur le papier hygiénique :"
"Il nous joue son pipeau des 'monopoles naturels' qui marchaient tellement mieux lorsqu'ils étaient aux mains de l'État, mais il a oublié que du temps béni des PTT, il fallait un an d'attente pour obtenir une ligne téléphonique, à moins de connaître un ministre ou un préfet. Il a oublié qu'à cette époque, il y avait, en tout et pour tout, pour les visiteurs du Louvre... un WC public, et que le papier hygiénique y était vendu à la feuille."

"Grandiose ! Parce qu'il est en rouleau maintenant, la face du monde en est changée ?"

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Vous illustrez à merveille ce que l'on appelle, en bon français, jouer au c... Disons que vous faites l'imbécile avec application.

La question n'est évidemment pas que le papier hygiénique des toilettes du Louvre soit en rouleau, maintenant (qu'en savez-vous, d'ailleurs ?). La question est qu'en pleines Trente Glorieuses, non seulement on le vendait aux visiteurs du musée feuille par feuille, mais qu'en plus, ils n'avaient qu'un seul WC à leur disposition.

Ce minuscule exemple montre, à la fois, à quel point la France était pauvre comparée à nos exigences actuelles, contrairement à ce que nous raconte Zemmour, et à quel point les prétendus services publics étaient défaillants. Je ne sache pas que le Louvre fût privatisé, à l'époque.

Bien entendu, vous vous concentrez sur le papier hygiénique. Vous saisissez cette perche, puis vous la déformez. Pas un mot sur le rappel, beaucoup plus grave, que les PTT étaient la risée du monde entier dans les années 1960, parce qu'une chose aussi simple qu'obtenir une ligne téléphonique (invention du XIXe siècle) prenait un an au Français normal, pulvérisant le mythe communiste répandu par Zemmour sur l'efficacité des "monopoles naturels" à cette époque.

"Si ça peut donner un sens à vos journées ne vous privez pas."

Mais bien sûr. Il ne faut pas longtemps pour que la bassesse socialiste montre son groin hideux chez vous. Tantôt, vous prétendiez que je n'étais pas "au niveau" de Zemmour, et que je ferais mieux de me taire parce que mes commentaires "ne changeraient rien de toute façon". Je suppose que les vôtres sont appelés à bouleverser la face du monde, et pas du tout "destinés à donner un sens à vos journées".

Non seulement les socialistes sont incapables de défendre honnêtement leur point de vue, non seulement ils reconnaissent mentir ouvertement, mais en plus, dès lors qu'on trouble leur ron-ron en mettant leurs arguments par terre, il ne faut pas cinq minutes pour qu'ils passent à l'attaque personnelle et à la diffamation. Mais "cordialement", hein ?

Quelle meilleure preuve que le socialisme est, non seulement une doctrine erronée, mais une faute morale ?

@ boureau | 06 décembre 2019 à 22:34
"Je n'ai la prétention de donner de leçon économique à personne."

Bah si, quand même... la preuve, ce avec quoi vous embrayez immédiatement :

"Je rappelle simplement que ce sont les 'économistes' (les fameux économistes bourrés de diplômes que le monde nous envie) sûrs de leur savoir qui, dans les années 80 ont décidé et imposé que la France devait devenir un pays 'de services' et que les outils industriels devaient être laissés aux pays émergents."

Non. Les économistes (qui ne sont pas tous d'accord entre eux, d'ailleurs) ne décident pas. Ils expliquent. C'est différent. L'État non plus, d'ailleurs, ne décide pas, en matière économique. Il peut encourager ou décourager telle ou telle chose, mais il ne peut ni décider, ni imposer. Malgré tous ses efforts en ce sens...

En 2019, dans les pays développés, les services ont naturellement tendance à remplacer l'industrie. Tout comme cette dernière avait remplacé l'agriculture auparavant.

"L'effondrement de notre secteur industriel est une des causes de notre déclin national. En France 10 % du PIB, en Allemagne 24 %, en Suisse 22 %."

Mais quelle est la cause de cet effondrement ? Vous relevez, comme je l'ai déjà fait ici, que la Suisse est un pays beaucoup plus industriel que la France, contrairement aux clichés franchouilles.

Il se trouve que la Suisse est un pays "ultra-libéral". Complètement à l'opposé des préconisations zemmouriennes. La Confédération helvétique n'a aucune prétention à être "forte et stratège", contrairement au tropisme rouge-brun en vigueur en France. Il n'y a aucun "colbertisme industriel" en Suisse. C'est tout le contraire...

Même chose pour l'Allemagne, qui est moins libérale que la Suisse, mais beaucoup plus que la France.

Mais qu'importent les faits, puisque la théorie dit le contraire ? Vous avez exactement la même démarche que Zemmour : lui aussi, face aux faits présentés par Jean-Marc Daniel, finissait par dire : je suis d'accord avec vous, mais ça n'empêchait pas l'élastique maudit du socialisme national de le ramener sans cesse vers la position par défaut en France : celle du gauchisme institutionnel.

Lucile

@ Tipaza | 06 décembre 2019 à 23:16

Le fait que Zemmour soit d'origine juive n'a rien à voir avec les critiques qu'on peut lui faire. Il ne faut pas qu'il prenne la grosse tête et qu'il nous mène dans des voies de garage, c'est tout. C'est déjà merveilleux qu'il prenne tous ces risques pour dénoncer les problèmes et oser démystifier le politiquement correct. Ce serait vraiment dommage qu'il manque de rigueur et fourvoie ceux qui lui font confiance au nom de l'idée héroïque qu'il se fait de la France. Je ne comprends pas la hiérarchie qu'on cherche à établir entre l'économie et la politique, ça me paraît très artificiel, ou biaisé.

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@ boureau

Je ne savais pas que c'étaient des économistes qui avaient imposé à la France d'avoir une économie de services. Je voudrais bien savoir lesquels. Ça me paraît une décision politique plus qu'économique. Mais je pense que nos problèmes économiques (chômage, balance commerciale, investissement) sont liés à l'organisation du travail, à la législation, à l'instabilité de la législation, aux impôts.

Mary Preud'homme

@ Elusen, 27 ans de retard. Bonne révision du droit constit. t.2 !

cf art 2 de la Constitution de la Cinquième République française :
"La révision constitutionnelle du 25 juin 1992 a ajouté l'alinéa qui institue le français comme langue officielle de la République."

boureau

@ Robert Marchenoir 07 décembre 2019 09:10

En réponse aux lauriers dont vous me coiffez, je fais mienne l'intervention de Tipaza (07/12 11:35).

Je relève toutefois votre envolée sur le papier hygiénique :
"Il nous joue son pipeau des "monopoles naturels" qui marchaient tellement mieux lorsqu'ils étaient aux mains de l'État, mais il a oublié que du temps béni des PTT, il fallait un an d'attente pour obtenir une ligne téléphonique, à moins de connaître un ministre ou un préfet. Il a oublié qu'à cette époque, il y avait, en tout et pour tout, pour les visiteurs du Louvre... un WC public, et que le papier hygiénique y était vendu à la feuille."

Grandiose ! Parce qu'il est en rouleau maintenant, la face du monde en est changée ?

Allons, nous savons que vous avez compris ce que nous pensons de Zemmour et de ses limites, mais vous ne pouvez vous empêcher d'en faire des tonnes.

Si ça peut donner un sens à vos journées ne vous privez pas.

Cordialement.

Tipaza

@ Robert Marchenoir | 07 décembre 2019 à 09:10

Dans vos arguments anti-étatisme à boureau et Lucile, vous avez oublié le scââândale du Crédit Lyonnais, avec les dégâts collatéraux qui ont poussé Bérégovoy à se suicider, Tapie à faire un cancer, et les contribuables français à mettre la main à la poche pour remplir le gouffre financier.
Lequel gouffre financier a été creusé encore sous l'inspiration de Christine Lagarde, mais bon, elle a réussi à passer au travers des gouttes.

Comme je suis bon prince, je vais vous citer une anecdote que vous connaissez peut-être, probablement car votre capacité de documentation, et donc savoir, sont immenses.

Puisque Zemmour se dit colbertiste, parlons de Colbert et de la chênaie de Tronçais.

"La création de la futaie de chênes de Tronçais remonte à Colbert qui en organisa la délimitation et le réaménagement en 1670. Colbert, désireux de doter le royaume de France d'une marine puissante avait décidé de planter plus d'un million d'hectares d'arbres dont les troncs et les branches, spécialement sélectionnés, devaient fournir à l'industrie navale une matière première de grande qualité. Il avait ainsi fait rédiger un catalogue reproduisant les pièces spéciales « les bois tors », dont le but était de présenter les pièces de bois particulières destinées à la charpenterie de marine." (extrait de Wikipédia)

Vous pourrez lire le reste qui vaut son pesant de cacahuètes sur le lien:

https://fr.wikipedia.org/wiki/For%C3%AAt_de_Tron%C3%A7ais

J'en tire pour ma part une conclusion amusante, mais vous savez bien qu'un rien m'amuse surtout le hasard et le sort qui contrarient l'action des hommes.

Colbert avait une vision de temps long de l'économie dans le cadre de la suprématie géopolitique, en l'occurrence française.
Par un effet pervers du sort et aussi de la technique il se fait que cette anticipation géniale, lorsqu'elle a été décidée, est devenue obsolète quelques siècles après. Mais elle a donné par un effet inattendu une des plus belles forêts de France et de Navarre.

J'ai défendu la position de Zemmour, en parlant de sa vision du temps long historique dans lequel il voulait faire rentrer l'économie française, ce pourquoi il citait les Trente Glorieuses.
Mais en toutes choses le trop et le peu gâtent le jeu.

Pour résumer, je considère que Zemmour a raison dans sa vision d'une économie qui est un élément parmi d'autres de suprématie géopolitique.
La Chine et les USA le démontrent tous les jours.
Tenez, savez-vous que Latécoère, industriel d'avionique vient de passer avant-hier sous contrôle américain ?

Évidemment Zemmour n'est pas capable de définir les modalités par lesquelles l'économie doit rentrer dans le grand jeu de la géopolitique, moi non plus d'ailleurs.

Mais enfin ce qu'il dit, ce qu'il souhaite, et ce avec quoi je suis d'accord, c'est entendre des économistes et des politiques se préoccuper de ce problème au lieu d'avoir les yeux rivés sur le local et le quotidien dont je vous accorde qu'ils sont importants à court terme.
Mais le court terme dépend aussi de la façon dont le long terme a été pensé antérieurement.

Le passé est toujours présent, et pas seulement en économie, et nous savons qu'il conditionne l'avenir.
Qu'est-ce que le temps d'ailleurs ?
Mais c'est un autre sujet ;-)

Vous pouvez être en désaccord avec ce que je viens de dire, mais au moins je saurai que ce désaccord n'est pas le résultat d'une incompréhension, car j'ai essayé d'être clair.

Hum, en me relisant, ce qui m'arrive rarement, je m'aperçois que je n'ai pas été aussi clair que je le souhaitais, la preuve que je ne suis pas économiste !
Tant pis, je me fais une raison.

caroff

@ Elusen 5h06
"La langue française est donc la langue de l'administration de la République, pour administrer, gérer la République et non pas la langue officielle de la France, du Pays, de la Nation."

Arguties stupides.
Le français est langue nationale et vous le prouvez en ajoutant que c'est la seule langue utilisée : les "administrés" doivent parler le français et pas une autre langue s'ils veulent continuer à être administrés !

Incroyable votre façon d'être à côté de la plaque, qui croyez-vous convaincre ici ?

duvent

@ Robert Marchenoir | 07 décembre 2019 à 09:10
« Le plus consternant, c'est la raison pour laquelle ces tares sont pardonnées : parce que le résultat est agréable à entendre. »

Bon sang ! Mais pourquoi écrivez-vous des choses pareilles ?
Puisque vous êtes fou et que moi, je suis folle, mais beaucoup moins que ce que vous, vous êtes fou, je dois immédiatement corriger cette affirmation fausse, afin que beaucoup d'innocents et d'innocentes ne soient induits en erreur, laquelle erreur serait lourde de conséquences...

En effet, il convient de corriger cette assertion qui n'est pas juste puisque ce qui est juste, c'est ma théorie, qui est une théorie originale, intéressante, remplie de bon sens, vérifiée scientifiquement, bonne pour chacun et pour tous, en un mot comme en cent j'ai raison et vous avez tort.

Voyons, s'il vous plaît, en quoi j'ai raison, c'est important, car voir en quoi vous avez tort est beaucoup plus facile et infiniment moins captivant, donc si l'on part du principe que :

« les tares sont pardonnées parce que le résultat est agréable à entendre » :

nous voyons instantanément qu'entendre un résultat n'est pas chose aisée...

Tandis que je propose :

« les tares sont pardonnées parce que le résultat est identique à MES tares » :

Là, tout devient fluide, et parfaitement compréhensible, même pour les tarés...

Que dites-vous de ma théorie ? Incroyablement nouvelle, non ?

Il est bon de flatter la croupe, mais l'âne trouve délicieux d'être frotté par un autre âne ! Asinus asinum fricat !

sylvain

Allo Ben Elusen, ici Mr Bean !

"...la République n'est pas un pays..."
Rédigé par : Elusen | 07 décembre 2019 à 05:06

Vous vouliez dire la "raie publique" ? vous concernant, ce genre de pays a déjà été exploré si je ne m'abuse, toutes les religions s'y sont déjà introduites.

A bientôt cher Ben Elusen ; votre chéri d'amour Mr Bean.

Robert Marchenoir

@ boureau | 06 décembre 2019 à 20:13
"Restons à notre niveau."

Parlez pour vous. Et pour Éric Zemmour...

"Votre charge contre Zemmour est très largement excessive."

Mais vous vous gardez bien de dire en quoi, et pourquoi. En revanche, vous affirmez :

"Nous avons tellement de 'ventres mous' dans notre pays que son courage, son volontarisme, sa passion font du bien."

Et vous disiez tantôt :

"Ce qui compte, à mon avis, c'est ce panache, cette passion, cette culture, cette indifférence aux critiques, ce sabre au clair, ses remises en cause des situations acquises, cette franchise au risque de déplaire... Alors au diable les détails, soyons un peu fous en l'écoutant."

Autrement dit, vous êtes un centriste mou quand ça vous arrange. Quand c'est Zemmour qui est excessif, c'est bien. Quand c'est moi, c'est mal.

Vous nous offrez là une parfaite illustration du sectarisme, de l'idolâtrie et de la disparition de la raison au profit de l'émotion, dans les matières mêmes où la première devrait prévaloir. Vous êtes une midinette, et Zemmour est votre crooner. Lorsque des grands garçons comme vous se laissent aller à de telles dérives, ça montre que nous sommes vraiment mal barrés.

Il ne faut pas chercher ailleurs la cause du chômage de masse dont nous souffrons depuis quarante ans, seuls de tous les pays développés. Il ne faut pas chercher ailleurs la cause du déficit, de la dette, de l'incendie de Notre-Dame et de l'incapacité de la Préfecture de police de Paris à détecter un terroriste islamique en son sein.

Vous n'hésitez d'ailleurs pas à dire :

"Quelques reproches sur ce blog sur les approximations économiques de Zemmour. Peu justifiés en ce sens que Zemmour n'est pas un économiste pas plus qu'il n'est historien au sens universitaire. Il le sait et nous le savons tous."

Stupéfiante assertion ! En somme, Zemmour a le droit de dire n'importe quoi, puisqu'il est ignorant. Il a le droit d'induire les Français en erreur et de les encourager dans la voie funeste qu'ils n'ont que trop tendance à suivre, puisqu'il n'a pas les qualifications requises.

Vous allez même plus loin : Zemmour a le droit de mentir, puisqu'il prétend en remontrer à plus savant que lui dans un domaine où il sait ne rien connaître. Non seulement vous faites l'éloge de l'ignorance, mais vous faites l'éloge de la mauvaise foi.

Vous serez bien aimable de nous faire la liste des gens qui ont le droit de raconter n'importe quoi, puisqu'ils sont ignorants. Je gage qu'elle sera fort restreinte, et qu'y manqueront des personnalités fort éminentes disant des choses tout à fait contestables. Lesquelles n'ont pas le bonheur de bénéficier de l'indulgence que vous accordez à Zemmour.

Nous sommes dans un pays où les gens ne se cachent même plus pour faire l'éloge de la bêtise et de l'ignorance. Il n'est pas très étonnant que le résultat soit la fulgurante progression de ces deux qualités.

Le plus consternant, c'est la raison pour laquelle ces tares sont pardonnées : parce que le résultat est agréable à entendre.

Eh bien ! ne vous plaignez pas des autres résultats, puisqu'apparemment ils sont moins graves, à vos yeux : les trains qui arrivent en retard, la criminalité non maîtrisée, le poids des impôts, la mauvaise qualité des écoles, l'impossibilité de trouver un médecin ou un logement, la médiocrité des revenus, le chômage...
______

@ Lucile | 06 décembre 2019 à 19:48
"Les fonctionnaires US sont aussi bornés que les nôtres, et tout aussi avides de pouvoir, mais la bureaucratie n'y est pas à la mode, du moins pas encore."

Ils sont surtout beaucoup moins nombreux, et ils ont moins de pouvoir. C'est le nombre, avant tout, qui fait la différence. Au-delà d'un certain point, la quantité se transforme en qualité.

"Ça n'empêche d'ailleurs pas Éric Zemmour d'être intéressant comme polémiste, mais il est devenu la coqueluche de la droite. Et ça, c'est la catastrophe. Le problème est qu'il risque de faire croire aux Français que tout ce qui ne va pas chez nous est la faute des Américains et des Chinois, et que si l'État gérait de A à Z de grands projets industriels, ça irait mieux en France."

Exactement. D'autant que le portrait idyllique que brosse Zemmour des Trente Glorieuses relève largement du conte de fées, et de la légende construite après-coup. Il nous joue son pipeau des "monopoles naturels" qui marchaient tellement mieux lorsqu'ils étaient aux mains de l'État, mais il a oublié que du temps béni des PTT, il fallait un an d'attente pour obtenir une ligne téléphonique, à moins de connaître un ministre ou un préfet.

Il a oublié qu'à cette époque, il y avait, en tout et pour tout, pour les visiteurs du Louvre... un WC public, et que le papier hygiénique y était vendu à la feuille.

Aujourd'hui, l'État fort et stratège, qui dévore 56 % des ressources du pays au lieu de 35 % environ pendant les Trente Glorieuses, consent aux pauvres un "tarif social" pour accéder à Internet et au téléphone portable, et personne n'en veut ; parce que les méchants capitalistes ultra-libéraux du secteur privé offrent, à tout le monde, des tarifs beaucoup plus bas -- parmi les plus bas du monde, au passage.

Et contrairement aux salades de Zemmour, ce ne sont pas "les GAFA" qui ont profité de la libéralisation des télécoms. Bouygues, SFR et Free, ce ne sont pas des entreprises américaines, que je sache.

Elusen

@ caroff | 06 décembre 2019 à 19:35

Hen, faut vraiment le vouloir là mon gars !
Vous êtes une caricature de vous-même, si en plus, il faut vous faire une explication de texte, vous l'avez sous le nez et vous n'êtes même pas dans la capacité de le lire correctement.

L'article 2 de la partie constitutionnelle de 1958 :

  • La langue de la République est le français.

Le mot central est : République !
Pas une fois : France, Nation, Pays, Officielle !
La langue porte sur un concept politique : République.

La République est un concept de gestion du Pouvoir ; gérer le Pouvoir se dit : administrer.
Par extension cela a donné : administration.
La langue française est donc la langue de l'administration de la République, pour administrer, gérer la République et non pas la langue officielle de la France, du Pays, de la Nation.

La France n'a aucune langue officielle !
J'ai bien écrit France et non République ; la République n'est pas un pays.

Tipaza

@ Lucile | 06 décembre 2019 à 19:48

J'ai essayé sur le blog d'être l'avocat de Zemmour, pas de ses idées.

Pour ce qui concerne les idées, je ne dirais pas que je les partage, puisqu'elles sont miennes pour l'essentiel depuis longtemps, depuis avant que je le découvre et qu'il soit médiatisé.

C'est l'homme que je voulais défendre en expliquant ses motivations, parce que je les comprends et que je constate qu'il s'agit d'une chasse à courre, la meute des bien-pensants poursuit l'homme.
Je ne reviendrai pas sur ces explications.

Je rappelle que Zemmour n'a pas de responsabilités de pouvoir, qu'il n'en a jamais eues, et qu'il ne souhaite pas en avoir.
On peut combattre l'homme qui est au pouvoir, parce qu'il exerce un pouvoir, qui toujours est contraignant quel qu'il soit, mais un intellectuel doit être combattu sur ses idées.
En fait il n'a pas droit au label d'intellectuel puisque ce label est réservé à gauche, il se définit donc comme polémiste.
Ce sont ses idées que l'on devrait combattre, au lieu de quoi, c'est sa personne qui est en cause.
Je ne compte plus le nombre de fois où ceux qui l'attaquent le traitent avec un mépris certain de juif berbère, pourquoi pas puisque c'est vrai.
Mais je rappelle que les mêmes en d'autres temps, pour défendre Cohn-Bendit, manifestaient en criant: "Nous sommes tous des juifs allemands" !

Il y a donc des bons juifs, les Allemands, auxquels on s'identifie, et des mauvais, les Berbères, qu'il est convenable de rejeter ès qualités.
Voilà une information sociologique intéressante !

Depuis Socrate, Galilée, Bruno Giordano, et tant d'autres, que je ne compare pas à Zemmour évidemment, mais dont je compare le rejet sur la simple base d'idées qui n'étaient pas conformes à la doxa ambiante, on sait qu'un penseur, qu'un intellectuel qui énonce des vérités évidentes que l'on veut cacher, est condamné.

Je pense que Zemmour ne se fait pas trop d'illusions, il sait qu'il finira par être condamné et qu'il n'aura pas droit à la mansuétude à laquelle ont eu droit de vulgaires incendiaires de policiers.

Bon, voilà, je voulais faire cette simple mise au point sur ma position.

boureau

@ Lucile 6 décembre 2019

Je n'ai la prétention de donner de leçon économique à personne.

Je rappelle simplement que ce sont les "économistes" (les fameux économistes bourrés de diplômes que le monde nous envie) sûrs de leur savoir qui, dans les années 80 ont décidé et imposé que la France devait devenir un pays "de services" et que les outils industriels devaient être laissés aux pays émergents.

Méfions-nous des économistes qui n'ont aucune expérience d'entreprise.

Dans notre groupe en ces mêmes années, en quinze ans, nous avons dû fermer huit filiales industrielles en France. Filiales qui pour survivre ont transféré leurs emplois et leurs structures au Portugal et au Maghreb.

L'effondrement de notre secteur industriel est une des causes de notre déclin national. En France 10 % du PIB, en Allemagne 24 %, en Suisse 22 %.

Rappel par ailleurs : notre déficit extérieur en 1980 (avant l'arrivée des socialistes) 21 %, en 2019 99,6 %. Eloquent non !

Sans secteur industriel revenu à un niveau moyen de l'Union européenne c.a.d. vers 18 à 20 %, nous n'avons aucune chance de redevenir un grand Etat. Nous déclinerons tout doucement. Petit à petit. Somnolents !

Ne cherchons pas des théories économiques pour nous guider : le bon sens suffit amplement. Mais on dit toujours que c'est la valeur la moins bien partagée.

"Zemmour est devenu la coqueluche de la droite" dites-vous.

Non, il comble simplement un vide immense : il n'y a plus, actuellement, de politiques (hommes ou femmes) de stature nationale à droite. Des sous-fifres oui, pléthore ! Et encore, ils sont du centre et pas de droite.

La notion de droite est quasiment perdue et déconsidérée.

Cordialement.

boureau

@ Robert Marchenoir 06 décembre 2019 18:01
"Il (Zemmour) a pris le parti pris du mensonge contre la vérité..."

Votre charge contre Zemmour est très largement excessive. Mais c'est votre nature, je n'en suis pas autrement surpris.

Je confirme le point de vue que j'ai déjà exprimé : c'est un plaisir de l'écouter discuter avec des débatteurs le plus souvent de talent. Des moments d'intelligence rare et de culture comme les médias ne nous en donnent pas souvent.

Je reconnais que, quelquefois, il lui arrive d'aller vers la tentative de tordre la vérité. Je lui pardonne car comme lui avait dit un adversaire dans un débat il y a une quinzaine d'années : "Je t'admire Zemmour, tu es seul contre tous, mais tu as des cou..".

Nous avons tellement de "ventres mous" dans notre pays que son courage, son volontarisme, sa passion font du bien.

J'ai appris de lui beaucoup de choses intéressantes depuis une quinzaine d'années que je suis son parcours, comme j'en ai appris de ses débatteurs.

Pour le reste, ni ma naïveté heureuse sur ce sujet, ni vos kilomètres d'argumentations ne changeront ni le monde, ni l'opinion de Zemmour.

Restons à notre niveau.

Cordialement.

Lucile

@ Tipaza

Juste en passant, pourquoi diable l'UE permet-elle à la Chine "d'imposer aux échanges commerciaux des règles strictes qui leur sont totalement favorables" ? L'UE est-elle à ce point en position de faiblesse ?

Et si les USA, qui à eux seuls sont moins nombreux que toute l'UE réunie, et moins riches, parviennent à prendre le dessus économiquement, et produisent des scientifiques créatifs, capables d'innover et de développer leurs inventions, et de réunir les fonds pour y parvenir, ce n'est sûrement pas en étatisant à la mode zemmourienne. Je peux me tromper, mais certains avancent que le Minitel a tué l'innovation chez nous, alors que nous avions des ingénieurs aussi inventifs que ceux de la Silicon Valley.

L'État en France, tel qu'il fonctionne actuellement, n'est pas très performant, sauf pour dépenser des sommes colossales avec des résultats décevants, cf l'Éducation nationale. Les fonctionnaires US sont aussi bornés que les nôtres, et tout aussi avides de pouvoir, mais la bureaucratie n'y est pas à la mode, du moins pas encore. Un pays peut investir dans la formation, avoir des universités du niveau du MIT, et susciter des vocations parmi les gens créatifs sans être pour autant centralisateur, colbertiste, et se moquer comme d'une guigne du niveau de vie de sa population. Un des petits génies de la Silicon Valley, je ne sais plus son nom, a consacré sa fortune à l'éradication de la malaria en Afrique. Il est en passe de réussir. Mais ça aussi, "on s'en fout", et on accuse le libéralisme de tous les maux.

Je ne m'y connais pas assez en économie pour discuter point par point l'argumentation de Zemmour, mais je ne pense pas me tromper en estimant qu'il n'a pas les solutions pour nous rendre plus performants. On s'en doutait un peu, en économie, il est assez simpliste, ça ne l'empêche d'ailleurs pas d'être intéressant comme polémiste, mais il est devenu la coqueluche de la droite. Et ça, c'est la catastrophe. Le problème est qu'il risque de faire croire aux Français que tout ce qui ne va pas chez nous est la faute des Américains et des Chinois, et que si l'État gérait de A à Z de grands projets industriels, ça irait mieux en France.

L'État a un rôle à jouer, tout le monde est d'accord là-dessus, mais il ne peut pas se soustraire à la concurrence, ni en interne ni en externe. Il ne peut pas fixer des règles et y déroger, il ne peut pas être à la fois le joueur et l'arbitre. Nous ne sommes pas et nous pouvons pas être un îlot protégé, avec nos propres règles, il nous faut l'admettre. Si Apple vend dans le monde entier, et même à des Français pointant leur doigt accusateur vers le libéralisme, c'est parce que son créateur ne s'est pas pris pour Mélenchon ou Zemmour, et ne s'est pas estimé trop supérieur malgré son génie pour adopter une démarche favorable au consommateur, c'est-à-dire "user-friendly".

Il ne s'agit pas de choisir entre la France, les USA et la Chine, ça ne veut rien dire. Pourquoi nous imaginer condamnés à nous situer à la remorque de ces Etats ? L'Europe a toutes les cartes en main pour être économiquement très concurrentielle. Mais elle n'en prend pas le chemin, elle fait ce qu'il faut pour s'enfoncer dans le marasme, et elle accuse les autres.

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@ Robert Marchenoir

Effectivement, il y a chez nous des artisans, petits entrepreneurs, producteurs, des gens de professions libérales, qui savent bien gérer, qui sont bosseurs, créatifs et adaptables, avec le sens des réalités. Ils ne demandent qu'à ce qu'on les laisse faire leur travail. Ils réussissent d'ailleurs très bien à l'étranger comme vous le notez.

caroff

@ Elusen 18h51
"En France, il n’y a aucune langue officielle,"

Faux !!!

Article 2 de la Constitution alinéa 1:
"La langue de la République est le français."
Ajouté dans la Loi constitutionnelle n°92-554 du 25 juin 1992 dans son article 1er.

Elusen

@ DAUMONT | 06 décembre 2019 à 17:44
« Zemmour est la droite nationaliste bonapartiste »

L’extrême droite n’a jamais été nationaliste.
Les bonapartistes n’ont jamais été nationalistes.
Zemmour n’a jamais été nationaliste.
En France pour l’heure il n’y a aucune droite nationaliste.

La Nation française est une fédération de plusieurs peuples. Un peuple se caractérise par une culture et une langue commune.
En France, il n’y a aucune langue officielle, il y a quelque 143 langues et un paquet de peuples :
- Corses
- Basques
- Maoris
- Wayãpi
- Flamands
- Occitans
- Kanak
- Germanophobes
- Bretons
- Kali'na
- Futuniens
- Polynésiens
- Vikings (Normandie)
- Mahorais
- Catalans
- Antillais
- Wallisiens
- Francs
- Teko, etc.

La Constitution française reconnaît l’existence de tous ces peuples de France.
Je n’ai pas le souvenir que Zemmour, Le Pen, Morano, Wauquiez, Mister Bean, Marchenoir, Soral citoyen de la Confédération helvétique de son véritable nom : Bonnet, Exilé, boureau, Noblejoué, aient défendu la Nation française !
Ce ne sont pas des nationalistes !

Denis Monod-Broca

@ Exilé
« Sur ce modèle, un veau né dans une écurie et muni des papiers vétérinaires appropriés pourra alors selon vous prétendre concourir au Grand Prix d'Amérique... »

Quelle drôle d’image, vraiment !! Est-elle inspirée de la fameuse formule prêtée à de Gaulle, « Les Français sont des veaux » ?

Le nombre d’immigrés a connu un pic en 2015 mais il est assez stable et ne reflète en rien un afflux massif.
Certaines communautés, ou plutôt certains groupes, s’intègrent moins bien ou moins vite que d’autres, c’est vrai. Mais cela ne justifie en rien l’utilisation de phrases globalisantes telles que : « ils » sont incapables de s’intégrer, « ces gens-là » nous méprisent, « ils » veulent nous chasser de chez nous, etc., etc. Cela n’a aucun sens. Mais cela un effet : plus « ils » sont stigmatisés par des propos tels que les vôtres, plus « ils » resserrent les rangs, plus « ils » marquent leurs différences, et moins « ils » s’intègrent...

Robert Marchenoir

@ Lucile | 05 décembre 2019 à 12:14
"Le tout assorti d'incessantes mines et signaux non verbaux dignes d'un écolier rebelle en train de chahuter le prof."
"La supériorité agressive et méprisante avec laquelle il s'est permis de traiter l'économie en général et Jean-Marc Daniel en particulier au nom de son amour de la patrie, a dépassé les bornes. À mes yeux, elle avait un côté fumiste."

C'est tout à fait manifeste. Jean-Marc Daniel est professeur d'économie à l'ESCP, et polytechnicien. Éric Zemmour n'est que journaliste, et pamphlétaire. Il en faut. Je suis le dernier à avoir le culte du diplôme et du statut. Mais là, le côté sale gosse était évident.

Zemmour s'est même vanté, avec une puérilité confondante, d'avoir corrigé Daniel qui avait confondu millions et milliards ; et en effet, il s'était trompé, il l'a reconnu.

Le plus stupéfiant est l'abandon avec lequel Zemmour a donné la parole à son inconscient politique ; car, tout au long de ce débat, il a révélé sa vraie nature d'homme de gauche. Toute personne qui a deux sous de bon sens a bien compris que le principe suggéré par la gauche, c'est : "la dette, on s'en fout, c'est pas nous qui la paierons".

Jean-Luc Mélenchon avait été l'un des premiers à se déboutonner sur ce point, avec son assertion selon laquelle "la dette ce n'est rien, nous faisons tous ces sacrifices pour rien, jamais la dette ne sera payée". Zemmour fait un pas de plus en disant : c'est vos enfants qui la paieront, et j'en ai rien à battre.

Il a confirmé un autre point fondamental de l'idéologie de gauche : elle consiste à revendiquer une supériorité morale improuvable ("il faut raisonner un peu plus haut", "je me considère comme un citoyen avant d'être un consommateur" [*]), pour ensuite prétendre mépriser l'argent ("je m'en fous du porte-monnaie"), et finir par avouer qu'on ne méprise l'argent que parce qu'on le soutire à ses compatriotes par l'intermédiaire de l'État ("moi ça m'dérange pas que la génération suivante paye le fardeau de la dette").

En fait, Éric Zemmour est, à strictement parler, comme la plupart des "populistes", un national-socialiste. Cela dit sans aucune intention de lui prêter des convictions hitlériennes, antisémites, militaristes ou sanguinaires. Mais si les mots ont un sens, il est à la fois nationaliste et socialiste. Il le dit lui-même, d'ailleurs :

"On peut pas avoir l'État-providence, et ne pas avoir la préférence nationale. C'est pas possible. Et c'est ce qu'on a, en ce moment. On a les inconvénients des deux systèmes. Les inconvénients du libéralisme, et les inconvénients d'un socialisme fou."

Sur ce point, il a tout à fait raison. Le problème est qu'en réalité, il réclame un socialisme "raisonnable" à l'intérieur, assorti d'un protectionnisme économique "raisonnable" vis-à-vis de l'extérieur.

Il réclame, en fait, comme je le dis souvent, le socialisme dans un seul pays. C'est la position du Rassemblement national. C'est, certes, moins catastrophique que le socialisme internationaliste (l'immigration de masse, plus le socialisme à domicile), mais c'est tout autant une illusion que l'idéologie dominante actuellement.

Le socialisme ne marche pas, qu'il soit domestique ou international. Il ne suffit pas de mettre fin à l'immigration de masse pour "remplir le frigo après le 15 du mois", bien que ce soit évidemment nécessaire, et pas seulement pour des raisons économiques, ainsi que le souligne Zemmour, à juste titre sur ce point.

D'autant que dans la réalité, on sait ce que valent les faibles concessions que fait Zemmour au libéralisme. On commence par réclamer un socialisme "raisonnable", et puis on finit par conforter le socialisme le plus "fou", celui qu'on connaît actuellement. Celui qu'il s'emploie à défendre dès qu'on rentre dans le concret : la privatisation d'EDF, les performances comparées des chemins de fer publics et privés à travers le monde, la dette, etc.

Mais le plus grave, c'est que, quelles que soient les opinions politiques que l'on puisse avoir, Éric Zemmour s'emploie à accentuer la décadence de la France et de l'Occident en général. Que l'on soit de gauche ou de droite, libéral ou anti-libéral, l'un des biens les plus précieux de la civilisation consiste dans le respect de la vérité et l'usage de la raison. Détruisez cela, et vous avez détruit non seulement toute possibilité de "citoyenneté", mais ce qui sépare l'arriération de la civilisation.

Or, tout au long de ce débat, Zemmour s'est affiché comme un idéologue fini, tout en prétendant lutter contre une idéologie parfaitement imaginaire chez son adversaire.

Il a pris le parti du mensonge contre la vérité, de l'émotion contre la raison, de la rhétorique malhonnête contre le débat argumenté. Comme s'il n'y avait pas, déjà, trop de Français qui ne réclamaient que cela. (Ainsi, sur ce fil, boureau | 05 décembre 2019 à 19:52 et Tipaza | 06 décembre 2019 à 15:16.)

Au nom de la lutte contre "le système" et "l'idéologie dominante", tous les coups sont permis. Se "décomplexer" excuse tous les coups bas et toutes les malhonnêtetés.

Pendant ce temps, l'immense machine de désinformation et de subversion soviéto-russe verse du sel sur les plaies, et s'emploie, via mille canaux clandestins, à convaincre les peuples occidentaux que la vérité n'existe pas, que tout le monde ment de toute façon, et que donc, hein, pourquoi pas nous ?

Et son pendant occidental prend le relais. Le trumpisme produit des mensonges à jet continu, à l'instant même où il prétend dénoncer les "fake news" de l'adversaire.

C'est tellement commode, comprenez-vous. C'est tellement jouissif. Pendant des décennies, c'était la gauche qui tenait le haut du pavé moral en racontant n'importe quoi. Maintenant, nous en faisons autant, et, Dieu, que c'est bon !

A ceci près que si la droite fait comme la gauche, on va finir par se demander ce qui l'en sépare. Ce sera bien la peine d'avoir surmonté tous les risques de la "mal-pensance", pour se retrouver exactement au point de départ.

Et les ponts continueront de s'effondrer, parce que, hein, 19 tonnes ou 50 tonnes, qu'est-ce que ça peut bien faire ? Tout ça, c'est des "conventions petites-bourgeoises" (hier), ou "l'idéologie du Système" (aujourd'hui).

Je relève également votre remarque :

"Dommage aussi qu'il n'ait pas laissé son interlocuteur développer une idée intéressante, lorsque JMD a parlé d'un courant profondément libéral chez beaucoup de Français."

Et je pense que Jean-Marc Daniel a raison. Autant je me tue à répéter que la France est profondément communiste, autant je suis convaincu qu'il s'agit là d'une imprégnation extrême des esprits due à un bon siècle de propagande et de pratique, autant le versant libéral des Français est réel.

On le voit aussi bien sur le plan anecdotique (de loin en loin, des sondages fournissent des réponses étonnamment libérales par rapport aux idées convenues), sur le plan politique (comme l'a fait remarquer Daniel, les Français ont, après tout, voté pour un président qui s'affichait comme libéral face à une candidate ouvertement étatiste), sur le plan économique (il y a une véritable soif de création d'entreprise en France, et les créateurs de start-up français sont renommés dans le monde entier), sur le plan de l'histoire des idées (des intellectuels français des XVIIIe et XIXe siècles sont cités sans cesse en référence par les libéraux du monde entier), et finalement sur le plan de l'histoire et des mentalités collectives (la Révolution française a bien réuni, dans une fusion réellement mystérieuse, le libéralisme le plus pur et le totalitarisme le plus sanguinaire).
______

[*] Comme si on pouvait découper l'être humain en fines tranches, pour affirmer qu'il est soit "consommateur", soit "citoyen".

Comme si, d'ailleurs, on pouvait séparer les seuls agents économiques en "consommateurs" et "producteurs". Même un salarié est producteur de son travail. Zemmour produit des articles, des livres et des débats, et les vend sur le marché du travail et de l'édition, à des consommateurs de ces produits qui remplissent, en échange, son fameux "porte-monnaie" dont il "se fout" tellement.

De façon plus générale, la rage des anti-libéraux à prétendre mépriser la "consommation" (et, ici, les "consommateurs", c'est à dire 100 % des Français) relève du sophisme dit de l'homme de paille. Ils attribuent faussement aux libéraux, afin de les discréditer, une "idéologie" qui consisterait à considérer les hommes exclusivement comme des consommateurs.

C'est mensonger à double titre. D'abord parce que les anti-libéraux font un amalgame entre les économistes et les libéraux. Les premiers ne s'occupent que d'économie, comme leur nom l'indique. Mais les libéraux s'occupent aussi beaucoup de politique, de droit et d'organisation sociale. C'est même de cela qu'ils traitent au premier chef. Pour un libéral, l'homme est justement un citoyen avant tout, contrairement aux allégations diffamatoires de Zemmour.

Et bien entendu, ni les vrais économistes (c'est à dire les économistes libéraux), ni les libéraux en général, ne prétendent une chose aussi stupide que celle qui consisterait à affirmer que l'homme est seulement un consommateur, et que ses seules motivations dans la vie sont d'acheter des trucs.

L'homme possède une infinité de dimensions, il est mû par d'innombrables incitations, biologiques, religieuses, émotionnelles et j'en passe, qui coexistent évidemment. L'économie étudie seulement une partie de comportement humain, une partie fondamentale, puisque c'est celle qui lui permet de se nourrir, de subsister et d'accéder à la civilisation : son activité de production et de consommation.

Personne ne songerait à reprocher à un médecin de ne pas écrire des traités sur l'inflation. Mais bizarrement, on reproche aux économistes de n'être pas aussi des physiciens, des juristes ou des théologiens.

Les économistes n'ont jamais prétendu que l'homme n'est qu'un consommateur. Ils étudient l'homme dans son activité économique, et dans cette activité, en effet, l'homme est soit un consommateur, soit un producteur -- et en fait, il est, le plus souvent, les deux à la fois, ce qu'on oublie souvent.

DAUMONT

Je lis la dernière intervention de Robert Marchenoir.
Elle montre que le jeu politique actuel ne correspond plus aux réalités.

Zemmour est la droite nationaliste bonapartiste qui a des affinités certaines avec la gauche Montebourg et même Mélenchon.

Marchenoir est la droite ultralibérale qui conduit à un universalisme prétendu et en réalité à la loi du plus fort.

A terme M. Marchenoir joue la Chine, M. Zemmour la Russie et je comprends ainsi son antagonisme à Poutine.

C'est un des débats actuels.

L'autre est le débat Zemmour/Soral sur la Palestine, l'antisionisme et l'antisémitisme où Soral est avec Mélenchon contre Le Pen, Macron, Valls etc. Ce débat est interdit comme le sont Dieudonné et Soral par les tenants de l'extrême droite israélienne .
Le refus de reconnaître la Palestine comme l'assimilation de l'antisionisme à l'antisémitisme font preuve du contrôle de l'opinion et de la justice. Jusqu'à quand ?

Tipaza

@ Lucile | 05 décembre 2019 à 12:14

Houla ! Pauvre Zemmour !
On voit par là que les talons aiguilles de Lucile peuvent être des armes par destination aussi mortelles que les dagues florentines des Médicis !
Et la phrase :
"Il fait croire à ceux qui l'écoutent que l'on peut s'affranchir de toute règle économique et qu'il sait lui, comment faire..."
distille le poison des Borgia, que l'on fait boire aux indésirables.

Je vais donner mon interprétation des propos de Zemmour.
J'ai le droit, non ?

Zemmour évoque un passé qu'il embellit pour les besoins de sa cause, celle du souverainisme et de la France éternelle.

Il évoque les tentatives de grandes réalisations industrielles du temps béni de de Gaulle et Pompidou.

Cette évocation a pour but de rappeler que l'économie n'est pas un sujet autonome dans un pays ou mieux une nation, mais qu'elle est constitutive de celle-ci.

Vouloir faire de l'économie, comme on en fait actuellement, dans le cadre de la mondialisation, c'est défaire la tapisserie de la nation.

Et il rappelle que les USA en imposant et exportant leurs lois économiques ainsi que la Chine qui impose aux échanges commerciaux des règles strictes qui leur sont totalement favorables, jouent l'économie dans le combat pour la suprématie géopolitique.

Zemmour ne fait rien croire du tout, il explique qu'une nation n'est grande que si elle fait des efforts dans les domaines technologiques et industriels.

Il est dommage, mais le temps manquait, que les arguments de part et d'autre n'aient pas été développés sur ce sujet.

Zemmour a parlé du "Plan calcul" et du "Concorde", pour soutenir ses arguments colbertistes, et Jean-Marc Daniel lui a répondu doucement qu'ils avaient échoué.

Le Plan calcul a échoué parce que nous n'avions pas les managers capables de prendre les risques que l'innovation impose dans ce domaine.
Nous avions les ingénieurs et techniciens mais pas les chefs géniaux comme Steve Jobs ou Bill Gates. Et puis nos capitalistes étaient trop pressés de gagner de l'argent sur le dos de l'État.
Sur ce point J-M Daniel a raison, le colbertisme a trouvé ses limites.

Sur le Concorde, l'échec est différent.
Le coût d'exploitation était trop élevé, puisqu'est arrivée la crise pétrolière et surtout les USA, pas fair-play du tout, comme savent si bien ne pas l'être les Anglo-Saxons, ont interdit le survol du territoire américain au Concorde.
C'était signer l'acte de décès du Concorde.
Sur ce point J-M Daniel a tort.

Je vous signale qu'un accord vient enfin d'être signé entre la France et l'Allemagne pour la construction d'un avion de combat commun qui pourrait être l'avion de la future armée de l'Air de l'UE.

Déjà quelques jours à peine après cette signature, se pose la question de la transportabilité des bombes atomiques tactiques de l'OTAN par ce futur avion. Transportabilité qui dépend de l'habilitation donnée par les USA, et qu'ont évidemment les avions US.
La loyauté US s'arrête où commencent leurs intérêts commerciaux.

Ce que souhaite Zemmour, c'est un comportement aussi souverainiste de la part de la France et de l'UE.

Bon, voilà ce que j'ai retenu du débat en question.

À chacun sa vérité, mais j'ai bien envie d'être un peu anglo-saxon en disant que ma vérité est un peu plus vraie que la vôtre !
Ne vous fâchez pas je blague... quoique !

boureau

@ Achille 6 décembre 2019 11:51

Pas d'interprétation : le texte, rien que le texte !

Comme on disait autrefois à la Comédie-Française quand un acteur oubliait un vers ou un passage : "Au texte, Monsieur".

Texte de Zemmour CNews Débat avec Odon Vallet :

"Je pense que, il y a eu d'ailleurs un livre récent qui le montrait avec éclat, c'est Vatican II qui a vidé les églises, c'est l'adaptation à la modernité qui a vidé les églises. C'est comme chantait Brassens :"la messe quand c'est pas en latin ça vaut rien". Je pense, je dis ça évidemment par ironie, je pense que l'Eglise a eu grand tort de se protestantiser, maintenant, je pense que le catholicisme ne se sauvera que s'il devient, que s'il redevient une religion identitaire de l'Europe. Le catholicisme est la religion de l'Europe et dans le grand affrontement des guerres de civilisation que l'on connaît aujourd'hui et que l'on va connaître de plus en plus, le catholicisme soit deviendra, redeviendra une référence identitaire, soit mourra, et se videra et deviendra une ONG avec le Pape, comme on le voit de plus en plus."

Cordialement.

Achille

@ boureau | 06 décembre 2019 à 09:10
« Ce n'est pas exactement ce qu'il a dit.
Il était, de mémoire, question d'Europe, à ce moment de la discussion.
Et votre interprétation est pour le moins fantaisiste en liant, dans votre pensée cet "identitaire" à une notion politique. Sous-entendu d'extrême droite.
Ce n'est pas du tout ce que voulait dire Zemmour. »

Je vous invite à réécouter le passage. Il a dit clairement que la religion catholique devait être identitaire, sous-entendu tout comme la religion musulmane radicalisée est, elle aussi, identitaire.

Ensuite chacun de nous peut interpréter les propos de Zemmour à sa convenance en fonction de ses convictions et de l’attachement que l’on porte à ce polémiste.

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