Jacques Chirac, après sa mort, a reçu un nombre incalculable d'hommages dont certains, sans mauvais esprit, ne laissaient pas d'étonner. Comme si une France, avec lui, se pleurait elle-même et ne se consolait pas de sa disparition !
Autant on peut discuter l'utilité et l'efficacité de ses mandats - on est toujours obligé de ressortir son opposition à la guerre en Irak ! -, autant il est difficile de nier la bête politique qu'il a été et de ne pas tenir compte des conseils qu'il lui est arrivé de donner pour favoriser techniquement, humainement une proximité avec le peuple, un contact réussi avec le citoyen. Dans ce domaine, il était un maître !
Qu'on songe par exemple aux avertissements chaleureux qu'il a prodigués à Valérie Pécresse ! (Le Point)
Le premier concernant la poignée de main. "C'est bien. Poignée de main ferme, regard direct. Il faut savoir qu'une poignée de main c'est d'abord un regard, toujours droit dans les yeux. C'est une marque de considération. C'est ce qui a perdu Alain Juppé quand il était jeune : il était trop pressé, il serrait la main d'une personne en regardant déjà la suivante !"
Le second relatif à la manière d'embrasser. Alors que Valérie Pécresse lui a tendu "une joue timide", il la prévient. "Tu ne sais pas embrasser ! On embrasse avec tout le corps, comme ça ! (vigoureuse accolade de sa part) Tu vas faire de la politique de terrain. Les gens vont vouloir t'embrasser et profites-en, ça économisera ta main !"
Ces observations, fruit d'une très longue expérience, sont tellement justes.
Le regard est fondamental non seulement en serrant une main mais surtout en parlant. J'essaie sans cesse de faire passer dans mes formations ce message que le verbe doit être accompagné par le regard, exactement de la même manière que par l'écoute. Rien de plus déplaisant et de moins convaincant qu'un regard dans tous les sens du terme, fuyant.
Pour les embrassades, je n'ai que trop tendance, sans me mesurer à l'infinie aptitude de Jacques Chirac dans cet exercice, à ne pas picorer mais à user de l'élan de tout le corps pour manifester ma sympathie, même si aujourd'hui il faut prendre garde ! Triste période qui fait grief des modalités les plus innocentes avec lesquelles on exprime son empathie, son amitié !
J'avais déjà été alerté, sur cette spontanéité trop expansive, par Sophia Aram qui il y a quelques années l'avait mal accueillie. Comme un abus de pouvoir alors que ce n'était qu'un mouvement naturel.
Jacques Chirac n'aurait sans doute pas ajouté à la liste de ses conseils - pourtant il aurait été bien utile pour Valérie Pécresse qui écoute distraitement - celui précisément de l'attention concentrée sur autrui, de l'écoute envers la personne qui s'exprime. A l'évidence, pris dans le maelstrom des campagnes, ce n'était pas sa qualité principale alors que par exemple on reconnaissait à François Mitterrand l'incroyable talent de laisser croire à l'autre qu'il était seul au monde face à lui. Emmanuel Macron, paraît-il, n'est pas dénué de ce don aujourd'hui. Il n'écoute peut-être pas en gros mais au détail, oui.
Le regard, l'engagement de tout l'être, l'écoute : il y aurait là de quoi déjà constituer un socle minimaliste pour la démocratie.
Je précise que je n'ai posté qu'un seul commentaire, celui du 30 novembre.
J'utilisais toujours ici ce prénom Sophie, mais hasard ou pas, un(e) autre a décidé d'en faire autant.
Pour éviter toute confusion, je choisirai un autre pseudo plus singulier la prochaine fois.
Rédigé par : Sophie | 31 décembre 2019 à 12:22
"Le second relatif à la manière d'embrasser. Alors que Valérie Pécresse lui a tendu "une joue timide", il la prévient. "Tu ne sais pas embrasser ! On embrasse avec tout le corps, comme ça ! (vigoureuse accolade de sa part) Tu vas faire de la politique de terrain. Les gens vont vouloir t'embrasser et profites-en, ça économisera ta main !"
Ces observations, fruit d'une très longue expérience, sont tellement justes." (PB)
Ben tiens.
"Viens là ma chérie que je te tripote ! Et hop ! Une de plus ! Ça fait pas de mal !"
On imagine la tête de la "Versaillaise" Pécresse, comme l'appelle Sarko, avec son sourire figé permanent (même la nuit, si si, c'est son mari qui me l'a dit) réalisé par son chirurgien esthétique qu'elle voit hebdomadairement.
Le Chirac, il s'en est tapé, notamment des journalistes... et bizarrement, elles disaient jamais non.
Là aussi, il y a des "doss".
Rédigé par : Wil | 30 décembre 2019 à 22:43
Regarder droit dans les yeux en saluant n'a pas toujours été considéré comme relevant de la franchise et de la droiture, notamment pour nous les dames des générations quarante à cinquante, auxquelles on avait enseigné dès le plus jeune âge la soumission et ce qui relevait de la bonne éducation et de la pudeur, à savoir les yeux baissés et les genoux serrés face à toute personne jugée supérieure !
Epoque où il était impensable (sauf à passer pour arrogante ou provocante) de soutenir un regard fût-il celui de son père ou d'un frère aîné sans risquer des réprimandes et même des coups ! J'en sais quelque chose !
Rédigé par : Mary Preud'homme | 30 décembre 2019 à 20:44
Si M. Chirac a pu donner de bons conseils, il n'est pas sûr qu'ils aient été destinés à favoriser l'amour de la France chez ceux qui les ont reçus.
Il appartient à cette lignée des Présidents qui depuis M. Mitterrand se sont plus comportés en satrapes jouisseurs qu'en hommes d’État soucieux de se montrer dignes de leur charge.
Si cela était consubstantiel à la personnalité de gens venus de la gauche, amorale par nature, et qui l'ont démontré tant dans leur vie privée que dans leurs fonctions par leur soutien à la promulgation de lois scélérates, nous aurions pu croire qu'un homme qui s'est fait élire sous une étiquette de droite aurait pu redresser la barre en se comportant avec droiture, mais que nenni, que pouvions-nous attendre d'un personnage qui était un rad-soc dans l'âme ?
Rédigé par : Exilé | 30 décembre 2019 à 18:17
En France, tu peux tuer au nom d'Allah parce que tu as trop fumé et repartir, peinard, quasiment en toute impunité. Par contre, tu peux casquer un maximum parce que tu fais une petite crèche (chrétienne) avec des santons inoffensifs dans la cour de la mairie.
"On vit quand même une époque formidable", comme l'écrivait précédemment breizmabro !
"Ian Brossat fait semblant de penser aux chrétiens quand il peut en profiter pour cracher sur Israël". Mais pas un mot sur la décapitation de chrétiens par des djihadistes au Nigeria...
Esther Benbassa en rajoute une couche. Il est de bon ton, dans cette clique, d'être antisémite ! Esther Benbasssa s'attaque, elle aussi, aux Juifs. C'est une manie chez elle. Elle occulte bien entendu le meurtre par décapitation de chrétiens au Nigeria et ailleurs...
https://www.i24news.tv/fr/actu/international/europe/1577690684-ian-brossat-fait-semblant-de-penser-aux-chretiens-quand-il-peut-en-profiter-pour-cracher-sur-israel-julien-odoul-rn
Parler encore et encore de Jacques Chirac n'a vraiment aucune importance au vu des événements qui se trament un peu partout en France et dans le monde...
Darwin, au secours. Ils vont tous se taper sur la tronche à plus ou moins long terme... Au nom des religions et comme toujours, les Juifs redeviennent les boucs émissaires.
Rédigé par : Sophie | 30 décembre 2019 à 11:17
@ genau
"Je suis sceptique sur les raisons de cette vénération"
Il avait juste gagné la guerre de 14 ; non pas seulement à Verdun, mais ensuite aussi. Plus exactement, nous l'aurions assurément perdue et bien perdue sans lui.
On a très tôt voulu faire oublier que la victoire ait été ainsi due à un seul homme, qui plus est quelque peu réactionnaire, mais les Français de 1940 le savaient, et Hitler lui-même aussi.
Au passage, on lui devait aussi une magnifique réussite au Maroc, et ce ce fait, très probablement que Franco se soit montré ingrat envers les Allemands.
Eh oui, il dérange les mémoires, le Maréchal.
Dommage que vous ne le sachiez pas.
Rédigé par : Xavier NEBOUT | 30 décembre 2019 à 11:17
@ Sophie
« Ah, toutes ces brêles qui veulent protéger les religions alors que nous n'avons jamais eu autant besoin de nous protéger d'elles... »
Mais pourquoi donc évoquer « les religions », en bloc, alors que c'est en pratique surtout seulement l'une d'entre elles (qui est d'ailleurs plus un système politique qu'une religion) qui fait parler d'elle ?
Rédigé par : Exilé | 30 décembre 2019 à 09:03
@ Sophie 29 décembre à 13 h 12
« Pour tous ceux qui défendent à cor et à cri l'islam modéré (un oxymore) et l'islamisme. Au Nigeria, des djihadistes décapitent des otages chrétiens et diffusent la vidéo...
Ah, toutes ces brêles qui veulent protéger les religions alors que nous n'avons jamais eu autant besoin de nous protéger d'elles...
Quant à Jacques Chirac, il était bien gentil, en apparence. Cela ne suffit pas pour diriger un pays dans le chaos... grâce à Jupiter/Néron qui souffle sans arrêt sur les braises. E. Macron allume des feux au niveau national (diviser pour mieux régner) comme au niveau international en nous infligeant toujours le jeu minable et dangereux de la repentance et de l'auto-flagellation.
L'année 2020 s'annonce aussi catastrophique, si ce n'est plus, que les deux années précédentes. »
Merci Madame pour ce commentaire, à la fois bref, précis et complet, qui restera pour moi le meilleur de cette fin d'année... année au cours de laquelle, malgré nos vœux et nos prières, nous n'avons pas assisté à l'effondrement et à la disparition du monstrelet élyséen !
Alors En Marche vers 2020 kaputt, chi lo sa ?
Rédigé par : Bill Noir | 30 décembre 2019 à 08:49
@ boureau | 29 décembre 2019 à 22:57
« Toutes les femmes importantes, chefs d'Etat qui ont compté dans les cinquante dernières années, ont montré des qualités que l'on attribue généralement aux hommes d'Etat : convictions, caractère, cynisme, dureté... »
Franchement j’imagine mal Valérie Pécresse faire du Chirac. Taper sur le cul des vaches et manger de la cochonnaille, un verre de gros rouge à la main. Laurent Wauquiez s’y est essayé et tout ce qu’il a réussi c’est à se couvrir de ridicule.
Souvenons-nous de François Hollande lors de la campagne électorale de 2012, prenant les postures et imitant la gestuelle de François Mitterrand à la tribune. C’était terriblement surjoué. Certes il a été élu malgré tout, mais c’est surtout parce que son adversaire était miné par les affaires politico-financières.
Valérie Pécresse est parfaitement capable de trouver la manière qui lui convient le mieux pour s’adresser aux Français quand le moment sera venu.
Rédigé par : Achille | 30 décembre 2019 à 07:53
Serrer la main en entreprise est une coutume qui se perd lentement mais sûrement. La franche poignée de main, les yeux dans les yeux n'est plus la norme. Et pourtant, qu'il est salutaire, sage et bénéfique de se regarder franchement dans les yeux et dans le même temps, qu'il est chaleureux de toucher la paume d'un collègue sans serrer outre mesure les doigts de la main. Une main de l'humanité contre une autre main fait l'unanimité.
Rédigé par : Vamonos | 30 décembre 2019 à 06:50
E. Macron n'écoute ni en gros, ni.en détails pas plus qu'il n'entend...
En bon narcissique, l'autre n'est qu'un objet, un "miroir, mon beau miroir" dans lequel il veut se mirer.
Et si d'aventure, son interlocuteur émet critique ou objection, mêmes courtoises, il devient cassant, méchant, arrogant, il rabaisse et rabroue révélant sa nature profonde.
Ces deux scénarios peuvent se retrouver dans quasiment toutes ces verbeuses et creuses interventions lors des questions ou lors de ses déambulations, prétendument "à la rencontre des Français".
Rédigé par : Sophie | 30 décembre 2019 à 05:36
@ Achille 29 décembre 2019 07:19
"Gageons qu’elle (Valérie Pécresse) saura trouver ses marques typiquement féminines pour communiquer avec les Français"
J'espère pour elle que non ! Elle ne serait pas ma candidate, mais je trouve que vous lui donnez là un bien mauvais conseil.
Toutes les femmes importantes, chefs d'Etat qui ont compté dans les cinquante dernières années, ont montré des qualités que l'on attribue généralement aux hommes d'Etat : convictions, caractère, cynisme, dureté... Voir Margaret Thatcher, Indira Gandhi, Golda Meir, Ellen Johnson Sirleaf, Benazir Bhutto... et même Angela Merkel !
Le féminisme - même bien pensé - ne suffira pas pour conquérir et surtout conduire ce terrible pays qu'est la France.
Cordialement.
Rédigé par : boureau | 29 décembre 2019 à 22:57
Pour ceux qui croient encore au Père Noël du paradis perdu de la domination musulmane dans l'Espagne du VIIIe au XVe siècle où auraient vécu ensemble très "paisiblement" (sic) les trois religions monothéistes, lire:
Chrétiens, juifs et musulmans dans al-Andalus
Mythes et réalités de l'Espagne islamique
par Dario Fernandes-Morera
Un sévère retour à la réalité après des siècles de mensonges.
Et... ce qui peut arriver à nos enfants et petits-enfants !
Cordialement.
Rédigé par : boureau | 29 décembre 2019 à 22:23
TOUT S'EXPLIQUE EN NORMANDIE
Le journal « Paris-Normandie » était possédé depuis 2014 par Xavier Ellie.
Le 30 juin 2017, Xavier Ellie cède l'intégralité de ses parts à un entrepreneur normand, Jean-Louis Louvel, président-fondateur de PSG Groupe (1 500 salariés).
Or, dans « Paris-Normandie », un article prétend faire le bilan politique normand en 2019. Les journalistes décernent quelques louanges à quelques personnalités politiques. Ils terminent leur article par deux perfidies que voici (et en seront loués par leur nouveau patron, Jean-Louis Louvel):
« Jean-François Bures & André Gautier : Les mal-aimés des Républicains
Pour un coup de massue, ce fut un joli coup de massue : sorti en tête d’un sondage commandé par le président de la Région, Hervé Morin, pour désigner le candidat de la droite et du centre le plus apte à mener la bataille de Rouen aux élections de mars prochain, le leader LR de l’opposition municipale et vice-président de la Seine-Maritime, Jean-François Bures, apprenait finalement que les instances nationales préféraient soutenir un autre candidat. Le même jour, un autre leader d’opposition locale, à Dieppe cette fois, André Gautier, devait prendre acte de la décision d’un « ami » politique, de prendre la tête de la liste sur laquelle ils travaillaient. Cela, sans susciter d’émoi chez les cadres des Républicains, qui auront vécu avec leur score piteux aux Européennes une année plus que décevante. »
Pour Rouen, « l'autre candidat » qui n'est pas nommé dans l'article est le nouveau patron du journal : Jean-Louis Louvel !
Pour Dieppe, les choses sont bizarrement présentées! Le candidat, qui n'est pas nommé, a pris de vitesse, sans prévenir, André Gautier, élu municipal, seul candidat légitime pour l'alternance, face à une mairie communiste. Le score national LR aux européennes mériterait d'être analysé. On pourrait dire, et je le dis, qu'il peut s'expliquer de cette façon. Les électeurs avaient le choix entre une trentaine de listes, dont LR. Un matraquage politico-médiatique les a persuadés qu'ils avaient à trancher un duel Macron-Le Pen. Et ce bourrage de crânes a réussi à merveille !
Aux municipales, tout est différent. Le parti macroniste, n'existant pas il y a cinq ans, est pratiquement absent des mairies françaises. Il va tenter de commencer à exister. Il est donc particulièrement malhonnête de venir nous parler pour finir du score LR aux européennes.
La vérité est que, à Rouen, Jean-François Bures, comme un sondage le montrait, est le meilleur candidat face aux sortants socialistes. Et que, à Dieppe, André Gautier est le candidat le plus légitime et le plus crédible face aux sortants communistes.
Rédigé par : Patrice Charoulet | 29 décembre 2019 à 19:38
J’ai sursauté en lisant ce texte sur Chirac et Valérie Pécresse parce qu'enfin j’ai compris un petit incident qui m’avait fort surpris à l’époque. Lors d’une remise de Légion d’honneur–il y avait du monde–par hasard, et comme beaucoup d’autres, j’ai serré la main de Valérie Pécresse, que bien sûr, je n’ai rencontrée qu’à cette occasion. A ce moment elle m’a regardé et j’ai eu comme une forte impression, assez unique, que l’espace d’une seconde, nous étions tous les deux seuls dans la foule.
Rédigé par : CC | 29 décembre 2019 à 19:14
@ Patrice Charoulet 29/12 10:44
Je suis d'accord avec vous : il ne suffit pas d'être bon candidat pour être bon président. Mais reconnaissez aussi qu'être piètre candidat ne serait nullement la garantie d'être à l'inverse bon président.
Car pour être bon président, que l'on ait été préalablement bon ou mauvais candidat, il faut pour gouverner compter avec l'électorat et les réactions de fractions plus ou moins importantes de ce dernier, quand elles ne sont pas minoritaires mais au pouvoir de nuisance élevé.
Un président qui aurait pu être bon mais qui est empêché, voire paralysé dans son action n'est pas une utopie.
Un président a peut-être parfois tort mais le peuple, lui, a-t-il toujours raison ?
Rédigé par : Michel Deluré | 29 décembre 2019 à 17:08
Après tout, parler de la façon de faire d'un président s'apparente à une démonstration par l'exemple dans un cours théorique.
Pourtant, nous sommes tous sensibles à ces attitudes et, si on regarde des photos de bain de foule du Maréchal Pétain, on peut voir, dans les yeux figés des gens proches, la vénération pour ce personnage très froid, sec, peut-on dire, mais dont le bloc se confondait avec ce qui restait de la Nation. On peut, je suis sceptique sur les raisons de cette vénération, mais le fait est là.
On a beaucoup appelé à la rescousse, lors de récents billets, des dieux et des concepts, des Anciens de notre monde. Deux sont absents: Jésus et Mahomet.
Le premier ne répond à aucun critère de personnalité connue, dans la nudité de son comportement, son dépouillement physique, son absence totale de désir comme de résistance physique et son épuisement devant le supplice. Le second pour n'être que le scribe de l'Inconnu, est un être composé de toutes les qualités et les défauts de l'homme, retors et magnanime, guerrier insatiable, proférateur d'insultes, prodigue de la vie de ses fidèles et imprécateur jusqu'à sa mort fastueuse.
Les religions qu'ils irriguent de leur personnalité ont, chacune, connu des heures de gloire et conquête menées par des hommes qui galvanisaient leurs héros "Gott mit uns" "Dieu et mon roi" ou d'autres qui pleurnichaient devant le gouffre qu'ils avaient creusé: "Sauvez, sauvez la France, au nom du rédempteur."
Il nous reste des leçons de gestuelle, des arnaques au sourire de trismus.
C'est la Ciaccona dell'inferno e del paradiso:
O che bel star è star in Paradiso
Dove si vive sempre in festi e riso
Vedendosi di Dio svelat'il viso
O che bel star è star in Paradiso.
Ohimè ch'orribil star giù nell'inferno
Ove si viv'in piant'e foco eterno
Senza veder mai Dio in sempiterno
Ahi, ahi, ch'orribil star giu nell'inferno.
-------------------
Disgrazia ! Esser soltanto il contadino dit le rédacteur.
Rédigé par : genau | 29 décembre 2019 à 15:56
@ Isabelle
C'est une question de culture. Il suffit de se souvenir du "Vieux de la Montagne" qui envoyait ses fidèles, bourrés de haschisch, éliminer ses adversaires. On en a tiré les "Haschischins" et le mot "assassin." Rien de nouveau sous le soleil d'Allah.
Rédigé par : Solon | 29 décembre 2019 à 14:53
Pourquoi encore parler de Jacques Chirac qui serait totalement dépassé par les événements...
Il y a des sujets qui urgent, les Frères musulmans par exemple. On parlait précédemment de problèmes psychiatriques, de musulman dopé à la drogue qui assassine une femme âgée juive. Pas étonnant, on leur distille la paranoïa... Ceci explique sans doute cela !
https://www.lefigaro.fr/vox/societe/le-dessein-conquerant-des-freres-musulmans-en-europe-20191220
Rédigé par : Isabelle | 29 décembre 2019 à 14:09
Je croyais que Chirac, élevé dans les bonnes manières, faisait le baise-main à toutes les dames (ou presque) qu'il venait à croiser !
Je suis outré qu'il se soit commis à de telles familiarités avec Mme Pécresse quand bien même il lui faisait démonstration des usages de séduction électorale !
Rédigé par : caroff | 29 décembre 2019 à 14:05
Autant on peut discuter l'utilité et l'efficacité de ses mandats - on est toujours obligé de ressortir son opposition à la guerre en Irak !
Parlons-en :
https://mondafrique.com/pour-les-services-anglais-chirac-aurait-ete-paye-par-saddam-hussein/
Rédigé par : Exilé | 29 décembre 2019 à 13:43
Pour tous ceux qui défendent à cor et à cri l'islam modéré (un oxymore) et l'islamisme. Au Nigeria, des djihadistes décapitent des otages chrétiens et diffusent la vidéo...
Ah, toutes ces brêles qui veulent protéger les religions alors que nous n'avons jamais eu autant besoin de nous protéger d'elles...
Quant à Jacques Chirac, il était bien gentil, en apparence. Cela ne suffit pas pour diriger un pays dans le chaos... grâce à Jupiter/Néron qui souffle sans arrêt sur les braises. E. Macron allume des feux au niveau national (diviser pour mieux régner) comme au niveau international en nous infligeant toujours le jeu minable et dangereux de la repentance et de l'auto-flagellation.
L'année 2020 s'annonce aussi catastrophique, si ce n'est plus, que les deux années précédentes.
Rédigé par : Sophie | 29 décembre 2019 à 13:12
Cher Philippe Bilger,
Nos voeux les plus sincères, à partager avec tous les vôtres, pour l'an qui vient.
"Poignée de main ferme et regard direct."
Rédigé par : PR CALGUÈS | 29 décembre 2019 à 11:43
Cher Philippe,
Les conseils de Jacques Chirac à Mme Pécresse paraissent fort bons. Ces techniques de... séduction furent excellentes. Jacques Chirac fut un excellent candidat. Reste à distinguer le candidat et le président. En 1995, à mon humble avis, Edouard Balladur aurait été un meilleur président que Jacques Chirac. Il fut moins bon candidat. Je pense que ce qui a manqué à Edouard Balladur, ce sont précisément ces techniques de séduction (poignées de main, bises, aujourd'hui on devrait ajouter selfies). Chirac disait aussi parfois qu'en politique, il faut "avoir une bonne gueule". J'accorde que Chirac a dû séduire (et mettre dans son lit) plus de dames que Balladur. Mais présider, c'est une autre paire de manches ! La "bonne gueule" est loin de suffire.
Rédigé par : Patrice Charoulet | 29 décembre 2019 à 10:44
Ils sont bien beaux, ces conseils de Jacques Chirac.
En résumé, de la posture, encore de la posture, toujours de la posture.
Du paraître quoi, alors que la vérité est aussi et surtout dans les mots d'une première rencontre.
Voici les conseils que donne Andrée Chedid pour parler à Marie, l'héroïne de son roman "Le Message".
"Pour lui parler, il faut utiliser peu de mots : des mots simples, des mots essentiels, qui vont du coeur au coeur.
Des mots qui se glissent, petit à petit, avec leurs consonnes, leurs voyelles, dans le corps et la pensée de Marie.
Des mots qui deviendront la matière de ce corps, le ferment de cette pensée, des mots à lent parcours qui traverseront le conduit auditif, atteindront la caisse du tympan, percuteront les osselets, ensuite le rocher ; des mots qui se frayeront lentement passage dans le labyrinthe de l'oreille.
Des mots aimés, des mots aimants, ressentis, agrippés à l'espérance.
Des mots vrais même s'ils mentent.
Des mots forgés d'amour et de promesse, même s'ils simulent.
Des mots réels et fictifs.
Des mots pour vivre et pour rêver."
Rédigé par : Tipaza | 29 décembre 2019 à 10:34
Chirac, de l'histoire ancienne. Etudions plutôt le présent.
"Le suicide collectif des progressistes"
© Jean-Patrick Grumberg pour Dreuz.info
https://www.dreuz.info/2019/12/28/le-suicide-collectif-des-progressistes/
Rédigé par : Sophie | 29 décembre 2019 à 09:21
"Jacques Chirac a su donner de bons conseils"
Sans doute cher P. Bilger, mais les bons conseils en matière de comportement, c'est comme les promesses politiques: ils n'engagent que ceux qui y croient !
Les deux comportements que vous citez, Chirac et Mitterrand, sont ceux de personnalités très exceptionnelles qui, elles, n'ont justement pas eu besoin d'ajustements de leçons comportementales.
Par expérience, on peut modeler un comportement à la marge. Cela s'appelle du théâtre ou mieux de la comédie. Mais une personnalité c'est autre chose. A la marge oui, mais seulement à la très faible marge.
Juppé en est l'exemple parfait. Il a reçu des cours, des conseils, mais son ego lui a toujours fait croire qu'il n'en avait pas besoin et que se présenter - avec sa formation très supérieure - suffisait. Erreur de suffisance qu'il a payée cher durant toute sa carrière.
Macron c'est la même chose. Malgré des cours de théâtre jeune, malgré le travail des équipes déléguées des grands cabinets de communication qui l'entourent constamment depuis cinq ans, le peuple sent d'instinct que le personnage joue un rôle. Il lui manque l'épaisseur. Il est doué mais il n'aura jamais cette épaisseur. Le rôle est au-dessus de ses moyens.
On ne fait pas un cheval de course d'un canasson !
L'extrême et constante présence médiatique de nos jours au président de la République impose une vraie personnalité de tous les instants et non l'application de quelques trucs à quelques moments précis.
Chassez le naturel, il revient au galop: Macron en est l'exemple parfait sous nos yeux.
Cordialement.
P.-S.: Sarkozy n'a pas eu besoin, dans un autre style, de leçons comportementales : il était "lui" simplement et maladroitement, mais il était "lui" !
Rédigé par : boureau | 29 décembre 2019 à 09:05
À mon humble avis, vous auriez fait œuvre plus utile en écrivant quelque chose sur Matzneff, abandonnant Chirac à ses mânes !
Rédigé par : Bill Noir | 29 décembre 2019 à 09:05
Ah Jacques Chirac !
Comme dit la chanson de Dutronc ♪ Il est sympa et attirant, mais méfiez-vous c’est un truand ♫.
Derrière sa poignée de main généreuse, son regard franc, sa façon digne d’un vieux maquignon de taper le cul des vaches au salon de l’Agriculture, se cachait un véritable prédateur politique. Il n’y a guère que François Mitterrand qui ait su lui tenir tête car moins expansif, mais plus machiavélique que lui.
Ceci étant, « Supermenteur » ainsi que se plaisait à l’appeler les Guignols de l’info, sans être le meilleur président de la Ve République, a été à la hauteur de sa fonction.
Je ne suis pas certain que les conseils qu’il a donnés à Valérie Pécresse puissent s’appliquer à une femme politique: la poignée de main vigoureuse, les embrassades « avec tout le corps », ça fait un peu trop viril, me semble-t-il.
Je ne pense pas qu’il soit dans la nature de VP de faire preuve d’autant d’effusion. Gageons qu’elle saura trouver ses marques typiquement féminines pour communiquer avec les Français.
Rédigé par : Achille | 29 décembre 2019 à 07:19