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31 décembre 2019

Commentaires

Achille

Le président essaie la flatterie démocratique. L’opposition s’égare dans la démagogie populiste.

Ils se voient tous aux manettes les bougres !

* Adrien Quatennens d’abord, qui affirme que si LFI était aux manettes, l'économie de ce pays se porterait mieux .
On peut apprécier l’efficacité des régimes que soutient JL Mélenchon au Venezuela et à Cuba…

* Fabien Roussel (pour ceux qui n’en ont jamais entendu parler, c'est le secrétaire général du PCF), ensuite qui dit « Si je suis président de la République, je dirai qu'en France, je veux produire des machines à laver, des télés, des voitures. »
Le retour au régime autarcique soviétique des années 50 en somme.
Qui n’a pas rêvé d’avoir une Trabant dans son garage ?

* Jordan Bardella (qui est à Marine Le Pen ce qu’Eric Coquerel est à J-L Mélenchon), pour finir qui estime que Marine Le Pen sera élue présidente de la République en 2022.
Sans doute se voit-il déjà Premier ministre. Il risque d'être très déçu !

Bref tous ces braves gens se bercent sur les paroles de la chanson de Gérard Lenorman
Si j’étais président .
A la limite je préfère encore Lenorman. :)


Alpi

@ boureau
"Aucune empathie pour le peuple français. Contraste singulier avec les voeux de Trump, de Johnson, de Poutine... à leur peuple."

Il se trouve que j'ai assisté aux vœux 2020 de Poutine...
Pour l'empathie et la chaleur, vous repasserez !

Zonzon

i-MAGE

Ce qui attire immédiatement le regard de l’honnête homme ce sont les trois objets abandonnés négligemment sur la desserte au fond de la pièce. Il pourrait s'agir de trois volumes... ouvrages... livres.
Des livres de contes ou de comptes ? Dans cette maison on calcule beaucoup ! Ils sont posés à la diable, prêts à choir sur le parquet !

En vérité c'est là le seul détail « signifiant » de ce cliché. Le reste est d'une banalité à vomir ; en particulier ce bas d'affiche, au graphisme voyou des véhicules et des murs d'immeubles, contributeur net de la dégradation du décor urbain, sur lequel on a fait figurer ce mot tant galvaudé de fraternité.

Que dire du petit bonhomme au centre qui se frotte les mains – au propre et au figuré – dont le pantalon gondole et du reste du décor qui n'est pas de notre époque ?

Subitement surgit de notre mémoire le cliché officiel dudit bonhomme et de ces trois Pléiade qui furent commentés au-delà des limites du sens commun ! Trois ouvrages dont l'un est ouvert - lequel est la question dont on ne connaîtra jamais la réponse !

Le nombre trois ! Trois livres ! Une symbolique fétichiste ! Un maniaque ?

Chemins de traverse

Après lecture du commentaire de Serge Hirel, j'ai regardé de plus près la photographie illustrant le billet.
Les pieds pris dans le tapis n'apparaissent que par moitié sur la photo.
Il a l'air d'un homme de petite taille, qu'appuie son pantalon en accordéon.
La couleur du pantalon, de la veste et de la cravate dans un bleu douteux donnent l'impression d'une vêture à la va-comme-je-te-pousse...
Pour l'attitude visuelle du personnage, le deuxième paragraphe du commentaire cité ci-dessus suffit.

Serge HIREL

Le discours de l’an neuf est, pour le président de la République, un exercice obligé, mais périlleux. Pour Emmanuel Macron comme pour ses prédécesseurs. Il n’en choisit pas la date, donc n’en maîtrise pas les circonstances. Il intervient au moment où les Français ont la tête ailleurs et donc risquent de ne retenir de ses paroles que ce qu’ils croient entendre. Il doit se montrer à l’unisson de l’instant fêté et donc faire consensus, c’est-à-dire flatter. A première vue, mardi soir, l’actuel chef de l’Etat n’avait aucune chance de réussir l’examen. Il s’est donc apparemment pris les pieds dans le tapis...

Passons sur les circonstances. Chacun les connaît... Mais qu’a-t-il fait pour s’attirer les regards ? Ça ne pouvait pas être pire : un décor glacé, une attitude crispée, une gestuelle d’un autre siècle... et un visage sans émotion, ni sourire, ni autorité... rivé sur le téléprompteur et la caméra pendant 18 minutes. Une éternité... Quant aux flatteries, hormis « les rouges », tout le monde a été cité... jusqu’aux maires qui ont bénéficié de la plus élogieuse. L’astuce était grossière.

Le problème, c’est que mardi soir, les Français n’attendaient pas de flatteries, pas plus que le rappel des promesses de campagne - qui, soit dit en passant, n’avaient attiré que 24 % d’entre eux - mais des informations précises sur les moyens de sortir de la crise en cours - rien de nouveau n’a été dit sur ce point - et, assurément, beaucoup plus d’attentions, en tout cas envers ceux qui en subissent les effets.

Après ce discours, très logiquement, les lignes n’ont pas bougé d’un pouce. La guerre de position se poursuit... Et certains responsables syndicalistes en sont à annoncer - c’est-à-dire souhaiter - l’insurrection... Un terme qui fait douter de leur sens des responsabilités.

On peut en conclure que ce discours, qui, par sa froideur, pourrait figurer en tant que modèle dans les cours d’expression orale de l’ENA, est passé à côté de la plaque. Mais ce serait faire peu de cas du savoir-faire politique hors du commun d’Emmanuel Macron.
En y regardant de plus près - c’est-à-dire en omettant les indispensables et longs passages « pommade et brosse à reluire » -, on peut y déceler en quelques phrases un ultime défi lancé à la CGT qui, déjà, n’est plus un invité de droit à la table des négociations. La volonté que ce combat qu’elle va perdre soit son dernier combat. Celui dont elle se remettra d’autant moins que les élections professionnelles sont imminentes.

C’est un pari que ses prédécesseurs ont tous perdu... En pointant sans cesse les régimes spéciaux exorbitants et totalement anachroniques de la SNCF et de la RATP, Emmanuel Macron s’est donné de nouvelles cartes. Reste un problème : le refrain est bien rodé, mais, faute d’une vraie empathie du chanteur pour son public, la musique, mardi soir, est restée inaudible pour le plus grand nombre... Et sans elle, on est encore loin du disque de platine... et de la fin du syndicat marxiste.

Giuseppe

Mark Zuckerberg - emblématique d'une génération, il n'est pas le seul heureusement, les patrons des GAFAM auraient pu être cités - et tous les autres, je pense aux industriels qui n'ont pas besoin de taper dans la caisse, ils sont légion, des patrons de majors luttant de toutes leurs forces pour être numéro un mondial, sans compter les anonymes qui font prospérer notre pays.

Alors sous prétexte d'être dirigeant d'une société automobile ou autre, celui-ci aurait un droit de cuissage sur la caisse, et puis quoi encore ?
Il a un salaire et des avantages décents, il n'est pas Dieu le père non plus.

Juste un petit rappel, on oublie trop vite à l'heure de l'éphémère :

https://i.goopics.net/oyv07.png

Carlos Ghosn - je ne suis pas juriste - que mérite-t-il ?
L'éthique, l'honneur de servir est sans prix, ne se monnaye pas, pas d'échelle de valeur, juste l'honneur et l'éthique, faire et agir pour le bien commun pour son pays, des valeurs propres qui élèvent, Mongénéral pour l'éternité, cité par tous dès que le bateau tangue.

Un commentateur nous a servi la parole de Winston Churchill en guise d'excuse, tellement simpliste, je pourrais citer celle de Mongénéral pour les faits, le premier n'a pas sauvé la France, je pense, il n'a pas mis notre pays sous protection nucléaire non plus, que sont quelques dérisoires millions quand on a l'honneur perdu ?

Il suffit de voir la fin piteuse et misérable d'un Balkany, pour quelques euros de plus, pour quelques méchants billets de plus. Tout le reste, justifications comprises, n'est que littérature, l'honneur de celui qui sert, qui représente des salariés ou des électeurs, la beauté du parcours.

Mongénéral a gardé soigneusement ses notes de frais personnelles pour le nettoyage de ses costumes personnels, qu'il réglait de ses deniers, quand il était à Londres. Il a renoncé à sa pension de Président, acceptant seulement un bureau pour ses occupations proches de la vie publique.
Je ne vous resservirai pas l'anecdote du compteur EDF du Château.

Et là le droit de plonger à pleines mains dans ce dont il n'est même pas propriétaire serait légitime ? On croit rêver.
Et l'ouvrier de s'approprier un élément de carrosserie, et l'administratif le logo d'entreprise.
Je ne suis pas juriste, je ne juge pas.

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Je viens d'ouvrir la presse locale avec un peu de retard, pile-poil l'éditorial du jour concernant la beauté de ceux qui dirigent, ils n'emportent pas un bout d'aile avec eux, ils ont le ciel pour eux. Pauvre Carlos.

"Une fierté, une leçon" :
https://i.goopics.net/GLJxn.png

caffer

Les Français ne croient plus aux discours faits pour flatter l'opinion.
Car au fond, cette intervention ne fait que s'insérer dans la bataille médiatique.
Le Président se défausse sur son Premier ministre dans la difficulté, invite au dialogue, toujours sans trancher sur la réforme.
Cela n'est pas glorieux alors que nos concitoyens n'attendent que des actes clairs et des résultats.

Michel Deluré

Voeux présidentiels inhabituellement et exagérément longs, laissant certainement à une majorité de ceux qui les ont écouté le sentiment qu'EM souhaitait noyer dans le flot des grands principes évoqués et des louanges adressées à certains les réponses que beaucoup attendaient sur le sujet plus concret qui divise et perturbe depuis quelques semaines le pays.

Mais n'était-ce pont se faire des illusions que d'espérer, lors d'une présentation de vœux, qu'EM reconnaisse, au stade où en est la situation actuelle, que la stratégie adoptée dans la gestion du dossier des retraites avait conduit aujourd'hui celui-ci dans l'impasse et qu'il convenait donc de revoir celle-ci pour sortir d'une part de cette impasse et tenter d'autre part de mener ce projet à bien sans que son esprit initial en soit par trop dénaturé ?

Pour toute réponse, il a finalement demandé de frapper à la porte d'à côté, celle du bureau du Premier ministre, à qui il est demandé d'oeuvrer rapidement pour trouver un compromis.

De là, un sentiment à mon sens de profond décalage entre le discours prononcé et la réalité vécue d'une situation enlisée dans laquelle le pays se trouve plongé. Ce qui, loin d'apaiser les tensions et de faciliter le dialogue aura conforté le camp opposé dans ses positions et sa détermination.

Catoneo

Je l'ai trouvé plutôt moyen-bon sinon laborieux mais, comme pour le Grand Débat 2018, ce qui compte n'est plus ce qu'il dit mais ce qu'il fait.

A mon avis, mal secondé par des gens choisis sur sympathie, il est entré dans un tunnel. Seule la lassitude des gens excédés par la morgue des revendicateurs perpétuels peut le sauver d'un désastre politique.
Le test sera fait aux municipales.

jack

Peu importent les défauts et les qualités.
Ce qu'on attend d'un président c'est qu'il tienne le cap sans perdre le lien avec le pays. Il a été élu pour cela.
Une certaine évolution comportementale n'est pas une capitulation sur le fond des dossiers et des réformes. Macron bénéficie encore d'un capital de confiance.
RN et LFI peuvent aboyer, la caravane passe. Martinez peut montrer ses petits muscles, il n'a aucune légitimité à prétendre défendre l'intérêt général puisqu'il sert des intérêts catégoriels au détriment de l'intérêt général.
On a connu des présidents clinquants soudainement totalement neutralisés dans leur action. Ils sont devenus inertes tout en restant populaires.
Nous ne sommes pas dans ce cas de figure. Et c'est heureux.

Lucile

@ B.Dailly | 01 janvier 2020 à 21:50

CG a été victime d'un coup monté, et la raison principale de son incarcération au Japon n'est pas à chercher du côté du fisc ; ce n'est évidemment qu'un prétexte. Vous avez raison de souligner ce qu'une personnalité comme la sienne apporte au pays où il exerce ses talents.

Il a pris de gros risques pour sortir du Japon. À moins qu'au fond ça n'arrange les autorités du pays, ou d'autres, que le procès n'ait pas lieu.

Anne-Marie Marson

@ B.Dailly | 01 janvier 2020 à 21:50
"Beaucoup de commentateurs n'expriment que leur jalousie."

Je suis d'accord.

Denis Monod-Broca

@ B.Dailly

En bon lecteur de René Girard, j’avais écrit ça sur Carlos Ghosn il y a un an, au moment de son arrestation :

« Ghosn, comme Job

Du jet des milliardaires à la geôle des criminels : n’est-ce pas là une variante moderne de la chute qui, jadis, à Rome, menait du Capitole à la roche Tarpéienne, ou une variante, plus loin encore, de « la route antique des hommes pervers » (Job 22.15), celle qui fut imposée à Job ?

L’Ecriture éclaire le présent comme le présent confirme et valide le récit biblique.

Brûler ce qu’on adorait. Encore et toujours. Mettre à bas le Puissant. Vouer aux gémonies celui auquel, la veille encore, on se soumettait avec respect. Que cette tentation est forte, qu’elle est ancienne et quelle constance à travers les siècles : il y a deux millénaires et demi, cette route était déjà dite « antique »...

Ghosn comme Job était au faîte de sa puissance lorsqu’il fut jeté à bas. Quel mal, l’un et l’autre avaient-ils fait ? Rien qui soit à la mesure de la brutalité extrême, inouïe, de leur chute. Sinon, justement, cela : avoir été puissants et vénérés, avoir suscité jalousie et envie, avoir été une sorte de dieu vivant, avoir fait de l’ombre à trop de gens. Ghosn comme Job est désormais sous le feu d’accusations émanant d’anciens « amis ».

L’un comme l’autre est forcément coupable. L’un comme l’autre est identiquement sommé d’avouer : « Loin de moi la pensée de vous donner raison ! Jusqu'à mon dernier soupir je défendrai mon innocence » (Job 27.5)

Réussite insolente, goût de l’argent et du pouvoir, revenus indécents, arrogance... quelle parfaite victime fait Carlos Ghosn ! Qui le défendra ? N’a-t-il pas ce qu’il mérite ? Ne faut-il pas faire de temps à autre un exemple ?

Le besoin de sacrifice n’est pas enfoui bien loin. À la moindre occasion il refait surface. Qu’il est pourtant contraire à la raison, à la justice, au savoir acquis au cours des siècles ! »

Tipaza

@ B.Dailly | 01 janvier 2020 à 21:50
"C'est ce qui motivait les Bolcheviques : il fallait punir les riches plutôt que de supprimer la pauvreté."

Avaient-ils vraiment tort ?
Supprimez le référentiel et vous supprimez le ressentiment et même plus, vous supprimez le sentiment de la différence, et donc la pauvreté.
Car on n'est pauvre que par rapport à un autre moins pauvre, ou plus riche.

Imaginez un mode à deux dimensions, il n'y aurait plus de montagnes ni de vallées, que de mornes plaines. Plus de montagnards, ni d'habitants de vallées.
Tous égaux dans la platitude.

Cette idée farfelue a été développée dans un roman de science-fiction intitulé "le Planivers".
Un livre qui a eu un certain succès et même un succès certain chez les physiciens et au-delà.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Le_Planivers

Bon, c'est le premier de l'an, vous me pardonnerez cette valse des idées.

B.Dailly

A lire certains commentateurs qui auraient souhaité que Carlos Ghosn soit écartelé en place publique, on comprend que Churchill avait parfaitement défini le socialisme : « c'est l'idéologie des envieux, qui jalousent la réussite des autres ».
C'est ce qui motivait les Bolcheviques : il fallait punir les riches plutôt que de supprimer la pauvreté.

Ghosn est un manager exceptionnel, qui a fait gagner des milliards à ses entreprises et permis d'embaucher des centaines de milliers de salariés.
Ceux qui l'insultent seraient incapables de gérer un stand de glace.
Si la justice poursuivait Ghosn avec tant d'acharnement, c'est parce qu'il n'était pas Japonais.
Relisez « Stupeur et tremblements » d'Amélie Nothomb, et vous comprendrez pourquoi la justice japonaise voulait écraser ce « gaijin ».

Selon la version toujours officielle de l'histoire japonaise, les Japonais sont issus de la déesse Amaterasu, et il reste interdit de faire des fouilles archéologiques qui pourraient prouver qu'ils sont venus de Corée vers le 1er siècle.

A tous les tenants de la théorie du complot qui fantasment sur l'attribution possible d'un passeport diplomatique ou d'un faux passeport, allez donc mettre à jour vos connaissances sur service-public.fr

La possibilité de se voir attribuer un deuxième passeport est prévue par la réglementation. En effet, certains pays refusent l'entrée sur leur territoire à des personnes titulaires d'un passeport sur lequel certains visas figurent. Au hasard, le visa israélien entraîne l'interdiction d'entrée sur le territoire de pas mal de pays, je vous laisse deviner lesquels.

Quant aux commentaires parfois parfaitement abjects sur Carlos Goshn (que je trouve personnellement antipathique), et sur les dirigeants d'entreprise en général (pourquoi se priver), leurs auteurs devraient faire preuve d'un peu plus de mesure, mais en général ce n'est pas leur qualité première. Ils se reconnaîtront.

Le départ de Carlos Goshn a fait perdre entre 15 et 25 milliards à Nissan.
Même s'il a fraudé le fisc, ce n'est pas un assassin.
Il ne méritait pas pour cela quinze ans de prison, alors que des meurtriers ne font que quatre ans !
Et que sont les quelques millions qu'il aurait dissimulés face aux dizaines de milliards qu'il a su créer en gérant ces géants de l'automobile ?
Et combien de milliers d'emplois a-t-il sauvés et même créés ?
Beaucoup de commentateurs n'expriment que leur jalousie.

Catherine JACOB

J'ai regardé les Schtroumpfs !

Denis Monod-Broca

@ Aliocha
"Aussi, tu as le choix, te détruire en détruisant cet artefact de ton roi, ou accéder à cette vérité que toute ton histoire et ta littérature ont su formuler jusqu'en la définition de ta laïcité essentielle, tu ne peux plus croire en la violence, tu ne peux plus admirer la force ni haïr tes ennemis, tu es la fille aînée de l'amour et de ta capacité à l'assumer dépend l'avenir de l'Europe, donc de l'humanité." 

C’est bien dit et je crois que vous avez raison.
Bien dit ? Oui et non. A la réflexion cela mériterait un petit développement, non ? Qu’en pensez-vous ? À voir...

J’aimerais un président qui nous dise ce genre de choses. Il est injuste de lui en faire le reproche, à lui en particulier, mais Macron en est si loin !...

La mondialisation et l’idéologie qui la sous-tend sont d’une violence destructrice inouïe ! Si la France, avec son histoire, sa culture, sa science, sa pensée, sa pensée surtout, n’est pas capable d’en prendre conscience, de le dire, de le crier, et d’en sortir, quel pays le sera ?

Deviro

@ Mitsahne | 01 janvier 2020 à 12:42

C'est assez laborieux votre truc.
Je préfère sylvain qui est pétillant dans son outrance, avec ses néologismes improbables et ses trouvailles qui, j'en suis sûr, font le délice de Patrice Charoulet...

Robert

Je partage le commentaire de Denis Monod-Broca | 01 janvier 2020 à 00:57.

Je rajoute simplement que le président de la République a dit sa volonté de poursuivre la (sa) transformation de la France. Les questions que ce mot suscite sont :
- quelles transformations pour quels objectifs ?
- le président a-t-il proposé aux Français de manière claire et précise les transformations dont aurait besoin la France en tant que telle ? Les Français ont-ils avalisé ces objectifs ?

Lorsqu'il se glorifie de l'amélioration de l'emploi, des économistes relativisent les nombres évoqués puisque, s'ils confirment une amélioration sensible, ils les considèrent assez largement inférieurs à 500 000. Par ailleurs, le Palmipède évoque que 86,5 % des nouveaux emplois sont des CDD, dont nombre de courte durée (un mois), donc précaires.
Il sera donc prudent d'attendre les statistiques officielles de l'INSEE pour l'année 2019 et non d'admettre tels quels les bilans donnés par le gouvernement.

Raoul Ponchon

Regardez-vous dans une glace !
Des moralistes condamnant tout ce qui ne pense pas comme eux, les entrepreneurs, les « ultra libéraux » buveurs de sang, affameurs du peuple fonctionnarisé, des damnés de la terre SNCF/RATP.
Des Zorro sûrs d’eux qui condamnent tous ceux qui n’ont pas l’heur de leur plaire, qui veulent nous dicter nos façons de penser, de manger, de vivre.
Qui a longueur de médias complaisants viennent donner des leçons de morale jusqu’à ce que leurs turpitudes les rattrapent façon DSK / Matzneff et autres dont les costards taillés sur mesure ne font l’objet d’aucune interrogation de la part du tribunal d’exception mis en place par cette même gauche moralisatrice repeinte en vert !

Car lorsqu’un homme politique de droite se fait offrir un costard (ce que je trouve anormal d’ailleurs) il est mis en examen, mais lorsque c’est l’homme du temps libre, c’est la société qui lui a offert pour plusieurs millions de costards qui est poursuivie pour abus de biens sociaux, lui n’étant pas mis en examen et ne risquant au pire qu’une enquête pour recel d’abus de biens sociaux.

Mais peut-être qu’il ne servait que de phare d’exposition, d’homme-sandwich d’une société qui voulait vendre ses costards sur un beau mannequin représentant le peuple... de la place des Vosges !
D’ailleurs la société Noura qui l’a nourri et tous ses amis à ses dépens ne l’entend pas de cette oreille ! Des beaux exemples de bien-pensance car comme donneurs de leçons on ne fait guère mieux.

S'ils ont eu leur maître, grand manipulateur devant l’éternel qui a dénoncé la Ve République à cor et à cri et qui en a été le profiteur le plus long (14 ans) et dont on n'a pas fini de payer l’addition, la retraite à 60 ans étant le plus bel exemple et l’origine du b*rdel d’aujourd’hui !

Giuseppe

En ce début d'année tout est bon pour la démarrer en fanfare, un président qui la débite trop longue alors qu'elle ne va que commencer, une fille de l'air rocambolesque pour l'actualité et égayer un quotidien pédestre des Parigots, et puis juste pour en rire:

https://i.goopics.net/VZjAd.png

Sans perdre de vue que les coquins finissent toujours par être rattrapés.
Il en traîne quand même un paquet de casseroles, notre Carlos des airs et d'une fin d'année champagne.

A en lire certains, de par sa position d'ex-capitaine d'industrie, il aurait dû bénéficier d'allègements de justice, d' inculpations à la chantilly, de gâteau à la broche et de chocolatine au petit déjeuner... Rendez-vous compte ! à lui tout seul il a sauvé le couple Renault/Nissan et rien que pour cela il devrait bénéficier d'avantages et de commodités juridiques.

Tout seul, sans personne, sans collaborateur, il a tout fait, fabriqué, construit, développé, choisi... C'est trop facile, il a su se vendre, se mettre en scène sans aucun doute, les médias toujours prompts à s'enflammer ne voyaient que la partie émergée. Quand on sait les secousses du marché de l'automobile il n'était pas plus sauveur qu'un autre, Peugeot était passé par là aussi et le sac et ressac est propre à cette industrie, très fluctuante.

La nature a horreur du vide, il est déjà remplacé et ceux qui voudraient prendre la place sont déjà dans les starting-blocks.
Rien ni personne n'est irremplaçable - c'est un lieu commun, c'est tellement vrai qu'il se vérifie tous les jours.

Et pourtant la terre continue de tourner sur elle-même en 24h et en 365 jours elle nous emmène à l'année suivante, on peut en faire le tour en moins de 80 jours.

Cela interpelle, que l'on fasse de Carlos Ghosn un Robin des bois, alors que tous les éléments apportés dans ce dossier disent le contraire - l'exécutif en tremble encore.
Dans certains pays, le Japon en est un, ce type de malversation est parmi le pire des comportements, et apparemment ce n'est pas pour des sucres d'orge:

https://www.lemonde.fr/economie/article/2019/01/11/carlos-ghosn-inculpe-pour-abus-de-confiance-et-revenus-minores_5407598_3234.html

Alors en ce début d'année, pour ne pas perdre l'esprit et le coeur, "champagne pour moi et ce qu'ils veulent pour les autres !..."

Il faut en profiter car les journées, semaines et mois à venir vont être bien agités, j'ai apprécié la vision d'un journaliste anglais sur notre beau pays, Emmanuel Macron a dû aussi l'entendre, reste plus que les faits... Mais ceci est une autre histoire et elle reste à venir.

Jean le Cauchois

@ Narcisses 07:10
"Et si la France retrouvait assez de musique dans son coeur pour faire danser la vie de ses enfants ?"

La solution = remplacer notre Emmanuel par Andris Nelsons, le chef d'orchestre du Concert du Nouvel An de cette année ? Charisme, empathie avec les musiciens. Mais les Français "connaissent la musique", une autre musique, d'autres musiques, et sont plus aptes... à déchanter, pour un mauvais concert permanent !

PAUL

En réalité Macron a déjà gagné sa réforme des retraites: il a ouvert la voie aux fonds de pension américains. Les petites reculades sur quelques régimes spéciaux ne sont pas grand-chose et se dissoudront dans quelques années à la faveur de quelques décrets discrets (par exemple savez vous qu'un PERP - Plan Epargne Retraite Populaire - de 60 000 € ne procure qu'un revenu retraite d'un peu plus de 200 € par mois, donc insuffisant pour vivre ?). Mais c'est ça qu'il nous vend.

Il joue profil bas parce qu'il ne veut pas que cette évidence soit trop visible, d'où 18 minutes de remplissage sans humanité. La France continuera à se désindustrialiser, et à faire un traitement social du chômage.
Et à se dissoudre dans une mondialisation qui apparaîtra une grossière erreur dans quelque temps.

Mitsahne

Le Présidenticule a parlé. Ce faisant (j’insiste sur le t), c’était la pavane pour une vente des feintes !

Bien malin serait celui qui pourrait retenir quelque chose de positif de dix-huit minutes de considérations mal distinguées.
Bien déçus seront ceux qui espéraient quelques restes de hotte du Père Noël, à part un « slava cent dire » usagé et un « an m’aime tant » aussi peu érotique que possible. Certes, on ne s’attendait pas, après le ‘’vive la France’’ traditionnel, à un tagada tsoin-tsoin un peu familier, même sans chapeau pointu et langue de belle-mère.

Je n’ai retenu de la théorie un peu pessimiste que si les dinosaures ont disparu c’est parce qu’ils étaient fatigués de manger de la pierre ponce. L’homo-macronus-vidus, las de la bûche-crème-au-beurre, va varier ses desserts cette semaine pour la galette dite des Rois où bien des républicains se casseront les dents sur la fève en terre cuite.

Comme le disait ma vieille tante grippe-sou (Emérantienne) au corps d’hippocampe, les vœux de présidents et rois n’ont pas empêché Azincourt, la grippe espagnole, les orgues de Staline et les ogres de Bercy ni les syndicalistes bornés. Elle disait aussi, gentiment, que dans le temps, il y avait l’arabe du coin, mais maintenant il n’y a plus un coin sans arabe.

Pendant qu’il causait not’Maît’, les voitures brûlaient de plus belle à Strasbourg, records battus paraît-il. Pendant qu’il nous prouvait que la France allait mieux, les malandrinades, les agressionnements, les guette-ta-panse, les révolvérisations et autres kalachnikoveries concurrençaient le couteau de cuisine. Les avocats se frottent les mains, plus de pétoche dans la basoche ! Les effets de manche après la cognée !
‘’Vous vous rendez-compte, Maâme Bichu, la pauvre fille qu’on a retrouvée le corps lardé de coups de couteau, il paraît qu’ils l’ont violée à cinq toute la nuit, y z’auraient pu la garder elle pouvait encore servir… maintenant, ça va être d’un triste dans les escaliers…’’

Tipaza

Terne et confus !
Terne dans le paraître et confus sur le fond, voilà comment m'est apparu Macron qui n'était même pas en majesté.

Le paraître d'abord.
Je ne suis pas un arbitre des élégances, mais j'ai trouvé que son costume était mal coupé, tombait mal, les deux petits boutons étaient mal placés, trop haut ou trop bas, et franchement ridicules.
Je déteste les cravates ton sur ton, un bleu de France, plus léger, aurait éclairci l'image.
Enfin, jamais au grand jamais, les mains jointes dans un discours. Avec son ton compassionnel, il avait plutôt l'air du curé de la paroisse ou d'un pasteur anglican parlant à ses ouailles, en nous priant de lui rendre service !
Je veux bien être traité de Gaulois réfractaire mais pas d'ouaille.
Bref dix-huit minutes trop longues, pour un paraître aussi faible.

Le fond à présent.

Je l'ai trouvé confus, voulant traiter "en même temps" tous les sujets sans vraiment dégager de ligne directrice, plaçant tout sur le même niveau d'urgence sans hiérarchiser les priorités, suivant la formule consacrée.
Quand on parle de tout on ne parle de rien, MLP n'a pas tort, ou a raison comme on voudra. Ceci dit sans parti pris évidemment ;-)

De la suppression de la taxe d'habitation pour une majorité de Français (j'ai bien compris que je serai minoritaire) à la dépendance des plus anciens, de l'écologie mondialisée à l'Europe de la défense, de sa volonté de maintenir l'unité nationale contre ceux qui veulent la détruire (des noms ?), tout y est passé, sauf le problème de la dette, sauf celui de l'immigration, de l'islamisme, et d'autres encore qui fâchent.

La France, l'Europe, le monde, tous étaient conviés aux voeux, y compris, ô divine surprise, les maires, pivots (si je puis dire) de nos institutions, alors qu'il les avait dédaignés la première année de son mandat, ne participant pas à leur congrès. Une forme de contrition sans arrière-pensées évidemment.
Il n'a oublié que l'Univers et là il a bien fait.

Un peu cavalier tout de même sur les retraites, intimant l'ordre à Édouard Philippe de conclure au plus vite. Celui-ci a dû apprécier.
Il a parlé de la pénibilité, anticipant ainsi la disparition des régimes spéciaux au profit de régimes spécialisés qui commencent à poindre.

De Tout un Peu, voilà comme on pourrait résumer son exercice de présentation des voeux.

J'aurais aimé qu'il dise comme on dit dans mon coin d'Occitanie :

"À l'an que vèn ! Se sian pas mai, que siguen pas mens."
"À l’an prochain, si nous ne sommes pas plus, que nous ne soyons pas moins !"

Voilà au moins un message d'espoir modeste qui siérait bien dans la situation où nous sommes.

Jachri

Qu'auriez-vous dit s'il avait cédé à la rue, comme ses prédécesseurs ?
Tous mes voeux, à vous et à votre épouse.

Mitsahne

Mes meilleurs voeux à Madame et Monsieur Bilger, bienfaiteurs de la France.

caroff

J'admire les commentateurs qui font l'exégèse des 18 trop longues minutes des voeux macroniens.
Etant préposé à leur audition et prié de rapporter à mes hôtes ce qu'il fallait en retenir, j'ai dit que notre président avait cité toutes les professions censées veiller sur le bien-être des Français à l'exception de ceux qui étaient chargés de leur mobilité...
Quelle surprise.
Pour le reste je lui ai trouvé la mine affectée et le ton tristounet, comme le fut 2019 et comme 2020 se prépare à l'être !

boureau

Emmanuel Macron : les voeux d'un cyborg.

Etranges ces voeux !

Sur la forme : un cyborg à mille lieux des problèmes des Français. Il débite les lieux communs habituels (en plus sans grâce comme vous le faites remarquer cher P. Bilger). Aucune empathie pour le peuple français. Contraste singulier avec les voeux de Trump, de Johnson, de Poutine... à leur peuple. Mais ce sont des populistes n'est-ce pas ?

Sur le fond, du creux, du creux, du creux. Avec une synthèse magique, cet avis à son Premier ministre pour sa réforme des retraites : je suis déterminé, mais j'appelle à un compromis. Du "en même temps" habituel et son ambiguïté.

Eh bien contrairement à vous cher P. Bilger, je suis en accord avec le tweet de Marine Le Pen que je ne trouve pas du tout rageur mais réaliste. Pourquoi mettre cent mots là où quelques-uns suffisent ?

Deux faits actuels - entre autres - m'interpellent sur la conduite de la France. Ils n'ont rien à voir entre eux, mais ils montrent que nous sommes très mal gouvernés.

L'Etat a mobilisé 100 000 policiers pour la sécurité des Français (dit-il) pour les fêtes de fin d'année. Aucun pays d'Europe ne doit faire face à une telle situation ? Comment en est-on arrivé là et à ces milliers de voitures brûlées en décembre de chaque année ?

Boris Johnson a décidé d'augmenter le salaire minimum de 6,2 %. Il ne fait pas dans la "grâce" lui, mais il agit pour le bien de son pays. Il agit !

L'insécurité gagne les villes de province. Jamais les deux villes que je connais bien, Nantes et Rennes, n'ont été si insécuritaires. On poignarde en plein centre, on viole dans la rue et même la police de Nantes vient de faire passer discrètement le message aux femmes de "ne pas sortir seules en ville le soir".

Alors cher P. Bilger "la feinte ou le second souffle" de Macron, si vous saviez ce que l'on en pense en province...

Il n'en demeure pas moins que j'ai grand plaisir à vous renouveler mes voeux sincères et respectueux ainsi qu'à votre épouse. Et aux honorables correspondants bien sûr.

Cordialement

Aliocha

Me souviendrai-je de pourquoi, alors que Fillon se vautrait dans un populisme à la Ciotti, je votai pour Macron au premier tour ?
Face à Darius Rochebin, dans un contexte helvète distancié, notre président avait parlé du besoin de verticalité catholique, ce qui m'avait décidé, et je n'ai jamais compris ce qui dès le départ fut un reniement jupitérien de ce qui avait entraîné ma décision.

Mais la réalité, n'est-ce pas, reste la réalité, et le chef de l'Etat se voit acculé face aux cathédrales qui s'effondrent, aux institutions corrompues jusqu'à l'os, à cette intuition essentielle qui, puisqu'il accède au rôle de père qu'il n'est pas encore car comme nous tous on le devient et sommes en chemin, cette intuition que la France doit assumer ce qu'elle est, la fille aînée de l'amour qui rend sensible au cœur espace et temps, qui ne peut qu'avouer cette incapacité que fut le meurtre de son roi, mettant en lumière pour le monde et par l'Europe que le seul avenir viable pour les nations est leur réconciliation, que l'usage indispensable de la liberté que représenta sa révolution universelle, ne saura jamais exprimer sa plénitude que si elle sait borner les romantismes hégémoniques des désirs impériaux par le soin aux plus petits qui est le fondement du royaume céleste, cette invitation faite aux humains d'assumer leur destin.

Il y avait hier soir dans l'expression présidentielle, le constat de l'incapacité à entraîner le peuple à cette vision, et si Macron assume ce constat, peut-être alors ce peuple se rendra-t-il compte que c'est lui, le roi, et que la violence qu'il transfère sur son chef n'est que violence qu'il s'inflige à lui-même, refusant d'accéder à cette vérité qu'il porte dans les veines de son histoire et qu'il a pour mission de formuler face aux reculs mondiaux qui ne savent que rentabiliser la longue litanie des vengeances et du ressentiment, et ne promettent que mort et destruction.

Oui, peuple de France, tu as la chance d'avoir eu un général qui comprit tout cela et sut l'inscrire dans l'expression de ta loi.

Aussi, tu as le choix, te détruire en détruisant cet artefact de ton roi, ou accéder à cette vérité que toute ton histoire et ta littérature ont su formuler jusqu'en la définition de ta laïcité essentielle, tu ne peux plus croire en la violence, tu ne peux plus admirer la force ni haïr tes ennemis, tu es la fille aînée de l'amour et de ta capacité à l'assumer dépend l'avenir de l'Europe, donc de l'humanité.

Exilé

N'ayant pas plus écouté M. Macron que les fois précédentes - le seul souvenir que je puisse avoir de sa voix est celui d'une excitation criarde pendant sa campagne électorale - je ne puis juger sur pièces.

Ceci dit, puisqu'il paraît que grâce à lui nous aurions échappé au pire et que nous nagerions dans le bonheur et la joie, il nous suffit de reconduire pour 2020 ce à quoi ses vœux précédents ont correspondu dans la réalité, à savoir un record des bêtises proférées par le monde politico-médiatique gauchi, des scandales, des fermetures d'entreprises, des hausses diverses, des grèves en cascade, des jacqueries, des violences anti-françaises, des incendies volontaires par milliers, des urgences d’hôpitaux difficilement accessibles aux Franco-Français isolés, des crimes « gratuits », des crimes commis par des déséquilibrés d'importation, des attentats y compris dans les lieux les plus sécurisés et tutti quanti.

Vous avez apprécié 2017, 2018, 2019 ? Vous serez comblés avec 2020...

Et pour la forme, meilleurs vœux quand même à tous.

Ruth (anciennement Sophie)

Mes meilleurs voeux à Monsieur et Madame Bilger.

Achille

J-L Mélenchon, Philippe Martinez et leurs camarades vous souhaitent leurs meilleurs vœux pour 2020 . :)

Achille

« Le président essaie la flatterie démocratique... »

Curieux ce titre qui laisse entendre que le président essaie de rouler les Français dans la farine.
Dans son discours que j’ai trouvé plutôt bon, EM a tout simplement rappelé les grandes lignes de son programme électoral et précisé qu’il s’y tiendrait, n’en déplaise à ceux qui veulent absolument retirer la retraite par points parce qu’elle implique la suppression des régimes spéciaux du personnel de la RATP, SNCF et EDF notamment qui utilisent leur pouvoir de nuisance pour les maintenir. Par contre les régimes spéciaux des travailleurs exerçant des métiers pénibles ou dangereux (militaires, policiers, pompiers, notamment) seront maintenus, ce qui est normal.

À noter que ce système par points tant décrié par certaines organisations syndicales existe déjà. Il concerne la retraite complémentaire des cadres privés : l’Agirc-Arrco. Cette caisse de retraite est née d’une fusion adoptée en 2015 par trois organisations patronales et trois syndicats (CFDT, CFE-CGT, et CFTC).
Un régime similaire existe aussi pour les fonctionnaires. Il s’agit du régime Préfon .

Les cris de rage de J-L Mélenchon et ses sbires de LFI, les menaces de Philippe Martinez qui envisage de bloquer le pays n’y feront rien. Cette réforme passera tout simplement parce que la majorité des Français y sont favorables.
A noter que le comportement de Philippe Martinez est indigne d’un responsable syndical et les actions de rébellion qu’il veut mener relèvent de la justice pénale.
Je souhaite donc pour l’année 2020 que les réformes envisagées passent car il en va de l’avenir des générations futures.

Quant à Pascale et Philippe Bilger, ainsi qu’aux habitués de ce blog, je leur souhaite une bonne et heureuse année 2020, en espérant que ce blog continue à avoir toujours autant de succès, même si je ne partage pas toujours les positions de son créateur !

Narcisses

La macronphobie bat son plein, ne pouvant répondre sur le fond, les commentateurs n'en reviennent pas. Ce président ne suit pas leurs magistrales analyses !
Virer Macron, voilà la solution.
Et si la France retrouvait assez de musique dans son coeur pour faire danser la vie de ses enfants ?

semtob

Cher Philippe,

La bonne nouvelle de la journée c'était évidemment la fuite en beauté de Carlos Ghosn qui a pu retrouver les siens après une maltraitance nippone et un abandon macronien.
La France aurait fait plus d'efforts pour sortir un dealer minable de ces conditions que l'indifférence glaçante du couple élyséen pour un grand PDG.

Nous espérions quelques phrases donnant l'espoir d'une fin de crise, d'un apaisement de société, mais c'est une conduite suicidaire que nous avons observée avec regret.

L'homme tient sa réforme tel un varan alors qu'il n'y a aucune urgence à mettre en oeuvre cette réforme.
Il faut un peu de pif pour pressentir les conséquences de ce discours plat, sans émotion, sans empathie, sans regrets pour les pieds en compote, les gens épuisés.
L'économie française est au bord de la catastrophe, s'il n'arrête pas cette obsession morbide, ce b*rdel constant depuis le début de son mandat, ce laxisme de la justice, l'abandon de la police par la justice.

Le pays se radicalise, penche vers les extrêmes et ce bras de fer est ridicule et dangereux.

Il faut impérativement passer par une phase d'apaisement avant que tout bascule.
Macron est devant une population d'hommes, pas devant des corporations et il n'a rien compris à la détresse générale, à l'épuisement général, à un ras-le-bol qui grossit.
Par exemple dans l'Essonne, la population a augmenté de 300 000 personnes, les commissariats de municipalité ont fermé et ceux qui restent ne peuvent absolument plus répondre aux demandes et se voient obligés de se barricader eux-mêmes pour se protéger des agresseurs.

L'Etat est totalement déconnecté du vécu quotidien des personnes qui ont peur ou qui sont prêtes à faire justice elles-mêmes, devant la violence et l'impuissance.

Cédric Villani abandonne l'Essonne.
Se présenter à Paris alors que la délinquance essonnienne est dévorante, que ce département est devenu un désert médical, que tout est à faire, c'est snob, c'est se créer un personnage, mais c'est d'une immense lâcheté.
Il ne pense qu'à son déguisement, il est prêt pour le musée Grévin mais d'une nullité totale pour assurer l'ordre public.

Il faudrait que certains politiques redescendent de leurs rêves et apportent des réponses concrètes et rapides aux personnes. L'Essonne restera son chagrin, sa tache et non son tremplin pour Paris.

De toute façon, Macron porte le sang des blessés et il ne pourra jamais effacer de la mémoire collective ses méthodes d'un autre temps.

Jacques Chirac a su composer avec la population par une dissolution de l'Assemblée nationale. Charles de Gaulle avant lui aussi par une proposition de référendum. Alain Juppé a su céder avant le désastre.

Et Macron se sent au-dessus de tout.
L'intelligence est de savoir composer avec la réalité d'un moment.

Il devrait se rappeler de cette ritournelle "Tu t'entêtes et t'as tort". Puissent les ampoules des talons des Français éclairer l'enfant de chœur royal.

Nous présentons nos meilleurs vœux de santé, d'inspiration critique pour l'année 2020 à Philippe et à sa famille.

Bonne année aux commentatrices. Une heureuse année aussi aux commentateurs, aux "clopeurs" de Havane, aux créateurs de volutes, à ceux qui aiment les flûtes, en miches ou avec des bulles, avec résilles ou débat de soi.
françoise et karell Semtob

Denis Monod-Broca

Pour bien être dans l’air populiste du temps, Macron a beaucoup parlé de nation, d’indépendance, d’union, encore de nation, de France, de Français, de force de la France, encore de nation, de toutes les épreuves surmontées pas les Français, encore de nation... et puis, après s’être longtemps retenu, il n’a pas pu s’en empêcher, il en a appelé à une Europe souveraine, ajoutant si j’ai bien entendu qu’elle était notre bouclier.

Si l’Europe est souveraine, et que la France en fait partie, la France n’est pas indépendante, il y a contradiction dans les termes : cette mention vers la fin du discours invalide l’ensemble du discours.

« Une Europe souveraine faite de nations souveraines » : c’est du pur Cohn-Bendit, ça, de l’enfumage pur et simple. Comment peuvent-ils à ce point nous prendre pour des imbéciles ?!?... Comment ne pas être en colère ?!?...

En prime, si la France et les Français sont si forts, qu’ont-ils besoin de ce bouclier européen ? bouclier d’ailleurs purement imaginaire...

Wil

@ Pierre Blanchard

"La flatterie est le grand art des plus grands hypocrites"

C'est redondant ce qui prouve que ce Massias est un crétin de plus que je ne connais pas et c'est tant mieux.
Il suffisait de dire "la flatterie est l'art des hypocrites" et c'était beaucoup mieux mais sans aucune nouveauté parce que tout le monde le sait depuis des millénaires.
Tout le monde n'est pas Nietzsche, j'en conviens.

Wil

Mais comment les gens peuvent-ils passer 18 minutes à écouter du vent sans en sentir les effets sur leur visage ?
T'inquiète, ils le sentent pas sur leur visage tout de suite mais ils le sentent encore plus, plus tard dans leur "fondement".

Et M.B. qui vient dire en première phrase "C'était long". HAHAHA ! Ben oui, c'est pour ça que tu as voté "vieux dégoûtant !", bref.
Bon, on va pas faire une analogie sur l'analogie vu que dans analogies il y a an... pfff, c'est plus possible là ! Reprends-toi Wil !

Dans le billet j'aime le "On ne peut pas soutenir, comme Marine Le Pen dans un tweet rageur, que "une fois de plus, rien". C'est injuste..."
Alors qu'en fait M.B. est exactement en train de dire la même chose que MLP.
C'est hallucinant à quel point tous ces médiacrates à la Bilger sont prêts par lâcheté et malhonnêteté intellectuelle à dire qu'il fait soleil à minuit si MLP dit l'inverse, juste pour ne pas se retrouver placardisés.
Une bêtise pareille dépasse l'entendement.
En tout cas, apparemment, c'était très intéressant...

Pierre Blanchard

"Le président essaie la flatterie démocratique..."

A l'intitulé de votre sujet, j'aurais tendance à opposer

"La flatterie est le grand art des plus grands hypocrites"

Citation de Nicolas Massias ; Les pensées et réflexions morales (1848)
https://www.mon-poeme.fr/citations-nicolas-massias/

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