Ce pouvoir devrait tendre l'oreille.
Certes il joue son rôle consciencieusement. Le président de la République déclare que c'est au Premier ministre de s'occuper des retraites et celui-ci se donne du mal pour convaincre en cultivant un mélange de démagogie souriante et parfois de vraie sincérité (Le Parisien). Des ministres viennent lui prêter main forte et on peut avoir l'impression d'un Etat qui avance déterminé et qui sait ce qu'il veut. Edouard Philippe l'a dit : il n'a pas peur. Ce qui insinue le contraire.
Derrière ce discours démocratique, cette apparence de normalité républicaine, ces paroles mi-condescendantes mi-volontaristes cherchent à remuer ces citoyens réfractaires qui décidément ne comprennent rien : on leur offre un merveilleux avenir et ils renâclent !
Déjà, lors de la révolte des Gilets jaunes qui avait ses racines implicites bien avant la présidence d'Emmanuel Macron et qui va marquer durablement et profondément notre pays, j'avais été frappé par le décalage entre la perception du pouvoir et la réalité du bouleversement. Là où le premier se limitait à l'analyse d'un traumatisme social, donc curable par les voies classiques, le second manifestait qu'il s'agissait de tout autre chose. Notamment d'une hostilité à l'encontre du couple Macron décrié comme des représentants de l'Ancien Régime ; nous étions sortis du registre partisan pour entrer dans une détestation d'un autre type.
Sous la France officielle, la fureur du peuple.
Le plus troublant est que le président a beau s'acharner - avec une bonne volonté presque scolaire qui doit revêtir un tour humiliant pour son esprit - à faire valoir à la fois ses regrets et son envie frénétique de continuer à réformer, rien dans le pays profond ne change. Bien au contraire.
Pour qui, au quotidien, écoute, dialogue, participe, apprend, absorbe tout ce qui sourd des pores de la société et de l'ensemble des catégories professionnelles qui souffrent et protestent, c'est une plainte qui n'a rien à voir avec le tempérament du Français traditionnellement râleur : c'est une rage, plus qu'un désappointement, le sentiment d'une absolue et globale injustice.
Comme si celle-ci déjà fortement mise au passif de la justice institutionnelle s'était propagée partout et avait gangrené notre pays dans ce qu'il avait d'essentiel : ses services publics, ses missions régaliennes, la confiance qu'il n'inspirait plus, l'orgueil d'être français qu'il n'autorisait plus. On rétorquait qu'il convenait de comparer, que la France était douce et miséricordieuse, qu'elle accueillait, soignait, éduquait et protégeait, qu'ailleurs c'était pire et que nous devions nous estimer heureux de vivre sous cette présidence.
Mais sous la France officielle, la rumeur du peuple.
Il n'y a pas une personne qui, ces derniers jours et encore ce dimanche 15 décembre, n'ait pas exprimé devant moi, dans la familiarité ou la vitupération, moins une opposition politique qu'une sorte d'exaspération face à la posture d'un gouvernement mettant à mal le destin professionnel de ceux qui font marcher la France : policiers, personnel hospitalier, médecins, instituteurs, professeurs, agriculteurs, pompiers et autres métiers dont l'angoisse pour l'avenir - notamment dans l'Education nationale - est au comble à cause d'une retraite qui va diminuer.
Ce n'est pas à proprement parler un verbe structuré, une logique de citoyen s'apprêtant à voter demain pour un autre parti mais le bas bruit lancinant d'une société qui n'en revient pas de ce scandale des modestes et des gens de peu pressurés quand d'autres sont favorisés qui n'auraient pas besoin de l'être. Pour schématiser mais à peine : dur avec les faibles, doux avec les forts. Refusant le pouvoir aux premiers, le concédant aux seconds.
Comment juger autrement que pathétique une attitude ministérielle qui projette de "réenchanter l'hôpital" ? Comme si la poésie allait tenir lieu d'une politique dépassée par une grogne si légitime, alors que 600 médecins hospitaliers sont prêts à la démission à cause de la misère des moyens et de la dégradation qu'elle amplifie (L'Express).
Il n'est pas besoin d'être un journaliste ou un analyste confirmé pour affirmer que, depuis longtemps, le climat civique français n'a jamais été aussi pourri et désespéré. Il y a plus qu'une mélancolie, il y a une désaffection prête à prendre toutes les formes, même les moins honorables, pour faire passer un message global d'écoeurement républicain.
Il est tragique que sur un tel terreau l'affaire Delevoye soit venue jeter un poison ultime. Alors que tout aurait dû conduire le Premier ministre à prendre garde, à éviter le deux poids deux mesures, à ne pas vendre sa confiance après tant d'oublis à force inexcusables, l'inverse a été décidé. Même si Delevoye démissionne ou est poursuivi, le mal aura été fait, la défiance amplifiée.
Un aveuglement supplémentaire ou un mépris explicite à l'égard de la multitude qui peut réclamer autant de morale, d'équité et de justice qu'elle veut mais dont on se moque ? Malgré de précédents quinquennats qui n'avaient pas été irréprochables sur le plan de l'éthique publique, celui en cours d'Emmanuel Macron indigne d'autant plus sur ce registre qu'il s'était présenté comme un nouveau monde de pureté et d'intégrité. Mais on a de l'ancien en pire.
Le pouvoir devrait tendre l'oreille.
Sous la France officielle, la rumeur du peuple...
"Même si Delevoye démissionne ou est poursuivi, le mal aura été fait, la défiance amplifiée." (PB)
L'Etat ne nous veut aucun bien, il est en faillite - il ne peut être liquidé... quoique, en Grèce... Tous les moyens sont bons pour récupérer des fonds, la retraite en est un, pas un imbécile ne se ferait prendre à un discours aussi foireux, aussi trouble et aussi flou.
Imaginez une retraite de 1 000€ pour une carrière complète au SMIC ! Alors que 40 % de ceux qui devraient être actifs sont éjectés du travail à partir de 55 ans et l'âge de la retraite qui continue quand même à reculer mécaniquement.
Cotiser par points ? Avec quoi ? Quand vous avez le minimum vital pour vivre... C'est vraiment prendre les gens pour des moins que rien, et quand on n'a rien on n'aura rien au bout.
Le Sénat s'accroche à son magot comme la lèpre sur le pauvre monde, Laurence Rossignol trouve toutes les vertus pour une institution qui la gave toujours un peu plus, et si j'ai bien compris elle aussi n'est pas prête à la solidarité.
PS toujours le coeur à gauche, le portefeuille à droite, la solidarité et le partage c'est pour les autres, nous nous sommes des "cadres" a-t-elle dit... Un peu nourri par le peuple, non ? Qui lui se serre la ceinture ; PS un jour, gauche caviar toujours, Bruno Retailleau aussi s'y retrouve, quand il s'agit de pognon, les différences s'estompent, les billets ont la même couleur quels que soient les partis et c'est d'autant plus commode qu'ils n'ont pas d'odeur.
Ils nous détestent, dès qu'on met le nez dans leurs affaires.
Rédigé par : Giuseppe | 19 décembre 2019 à 14:03
@ boureau | 18 décembre 2019 à 20:07
Vous devriez lui dire, il veut tellement en dire, il en est épuisant mais sans aucun doute il est à écouter. Dommage.
Rédigé par : Giuseppe | 18 décembre 2019 à 20:48
Débat CNews Eric Zemmour / Mathieu Bock-Côté
Le thème : l'indépendance des grandes régions en Europe (Ecosse, Catalogne) ?
Brillant de bout en bout. Débat apaisé : ils étaient d'accord sur presque tout.
Mais qui aura le courage de dire et de répéter à Mathieu Bock-Côté qu'il parle beaucoup trop vite et que cela se corrige.
C'est dommage qu'il ne montre pas un débit plus lent : ce serait moins fatigant pour les auditeurs et son message deviendrait plus immédiatement compréhensible. Une intelligence fertile et structurée. Mais quel débit !
Cordialement.
Rédigé par : boureau | 18 décembre 2019 à 20:07
Je viens d'acheter le Palmipède, comme Mongénéral je lis toujours la première page d'abord, la plume du volatile avant d'en découvrir le ramage : rien que du lourd cette semaine, et un ruck au passage à Thomas Piketty assez rafraîchissant.
Je comprends la gourmandise du Général Motor pour tout ce qui constituait la vie de ses citoyens, de ceux qui les administraient et de leurs vilaines turpitudes, toujours d'actualité mais il voyait large aussi :
La IVe République selon de Gaulle : "Des petits partis qui cuisent leur petite soupe au petit coin de leur feu".
Rien n'a changé c'est ce qui en fait toute la saveur.
Rédigé par : Giuseppe | 18 décembre 2019 à 19:25
@ Exilé | 18 décembre 2019 à 14:27
Vous avez mis le doigt là où ça fait mal !
Si nous en sommes là, c'est bien parce qu'une certaine droite s'est laissé, depuis plus de trente ans, instrumentaliser (et culpabiliser) par la gauche et sous prétexte de vote pseudo-républicain inventé par Mitterrand, a rallié sans vergogne le camp de l'adversaire idéologique...
Une capitulation (qui n'est pas sans rappeler la collaboration) dont nous n'avons pas fini de payer le prix !
Rédigé par : Mary Preud'homme | 18 décembre 2019 à 18:59
@ Alpi | 18 décembre 2019 à 13:12
Je ne m'interdis jamais de lire des blogs ne correspondant pas a priori à mes idées. D'évidence je suis plus proche d'un Maxime Tandonnet, par exemple.
Descartes est de gauche certes, mais tout ce qu'il écrit n'est pas nécessairement faux.
Cela ne m'empêche nullement de lire sur tout l'éventail des idées, de la gauche à la droite, sur des sites principalement français mais aussi suisses.
Rédigé par : Robert | 18 décembre 2019 à 17:16
Au fait, parmi tous les brillants commentateurs qui tirent à boulets rouges sur les Français qui s'efforcent de se comporter selon le bon sens et en vertu des valeurs dispensées par leurs aïeux en les traitant de « populistes », combien peuvent-ils nous affirmer la main sur le cœur qu'ils n'ont jamais voté pour la vraie gauche ou pour la fausse droite qui nous ont mis dans le pétrin actuel, pour les retraites et pour quelques autres problèmes graves ?
Rédigé par : Exilé | 18 décembre 2019 à 14:27
La meilleure nouvelle de la journée, après une partie de manivelle bien appuyée je découvre que le Sénat devrait enfin rentrer dans le rang - je ne me fais pas d'illusions sur les combines qui leur permettront de beurrer un peu les tartines encore en toute discrétion - mais ces goinfres de la République par les temps qui courent ne nous auraient pas mérités, ni les efforts consentis par l'ensemble du pays.
Il a dû m'entendre ou me lire le Premier ministre.
Peut-être lit-il ce blog, mais en tout état de cause il ne reste plus que la réforme constitutionnelle : un sénateur par département sera bien suffisant, et pour les députés 30 % de moins sera parfait pour renforcer une efficacité à la nordique.
https://goopics.net/i/AL33p
Les velléités d'un Sud-Ouest qui pratique le sport le plus solidaire qui soit : le rugby des clochers, la vraie vie en somme. L'exécutif et Emmanuel Macron l'avaient un peu oublié, en mettant le Sénat à la diète il redonne la confiance à des besogneux qui produisent au long cours et qui voyaient profiter une assemblée de privilèges démesurés, les frais d'obsèques en font partie, espérons qu'ils seront supprimés ainsi que ceux des députés.
L'exemplarité n'est pas à double détente pour retrouver la confiance la loi ne suffit plus, l'éthique et l'exemplarité sont des moteurs magnifiques, surtout pour la soignante qui élève seule ses enfants.
Il viendra à nouveau faire du ski et chanter au restaurant du Tourmalet le Président, avec un vrai berger de terroir, pas l'autre, celui qui vit de mandats depuis des décennies et qui ne voit les moutons que sur des cartes postales.
https://www.franceinter.fr/le-senat-doit-reformer-son-regime-special-de-retraite-macron-nous-fait-payer-notre-rebellion
Attendons de voir jusqu'où ira le courage politique, son bras ne doit pas trembler, Edouard Philippe en connaîtrait le prix et les citoyens ne comprendraient plus.
Rédigé par : Giuseppe | 18 décembre 2019 à 14:16
@ Wil | 17 décembre 2019 à 23:15
« Les vieux, c'est comme le permis de conduire, on devrait leur faire passer périodiquement un permis de voter pour voir s'ils comprennent toujours ce qui se passe dans le monde, voire dans leur tête, pour qu'il y ait moins d'accidents. »
Il est vrai que c’est déjà le cas pour les alcoolos qui constituent une des premières causes d’accident.
Je comprends tout à fait que vous en vouliez aux vieux, en particulier ceux qui ont tendance à radoter. Il y en a quelques-uns sur ce blog, je l’ai remarqué également.
Mais les vieux sont tolérants. Ils supportent vos excès de langage qui parviennent à franchir la barrière de la modération, avec une infinie patience. Surtout ils vous remercient de cotiser consciencieusement à la caisse de retraite par répartition, leur permettant ainsi de subvenir à leurs modestes besoins.
Ce geste est d’autant plus méritoire qu’avec votre addiction pour la chopine, à toute heure du jour et de la nuit, il est plus que probable que vous n’atteigniez pas l’âge légal de départ à la retraite, même pas celle d’un conducteur de rame de métro (52 ans).
Bonnes libations en attendant ! :)
Rédigé par : Achille | 18 décembre 2019 à 13:25
@ Savonarole
« On peut se demander ce que fichent nos polytechniciens de l’Aménagement du territoire, fondé sous notre regretté régime de Vichy en 1943. »
Nous devons aussi à ce régime de Vichy le régime de retraite par répartition des vieux travailleurs, repris et modifié par la nouvelle gérance en 1945 pour donner le système actuel, idem pour la « sécurité sociale » reprise et modifiée de l'ancien système (parfois par les mêmes personnes), idem pour le code personnel à treize chiffres repris par l'INSEE actuelle...
Tout ça pour en arriver là...
Rédigé par : Exilé | 18 décembre 2019 à 13:12
@ Robert
Curieux que vous trouviez votre miel chez Descartes, repaire de marxistes patentés et adeptes de raisonnements spécieux...
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@ Achille
"Un post de François Ruffin qui vaut son pesant de cacahuètes :
"Ma puce a neuf ans, et il y a deux jours elle m'a demandé : "Papa, je vais travailler toute ma vie" ?""
Gratiné en effet ! Pov'gosse à peine conditionnée. Faut p'têt prévenir la DDASS pour mauvais traitement ?
Rédigé par : Alpi | 18 décembre 2019 à 13:12
L'Indispensable est parti remplacé aussi sec par un nouveau ministre de la Retraite.
Le banc de l'équipe est loin d'être démuni et d'après le coach, le remplaçant est bien meilleur, en plus il est bien plus frais que celui qui a été sorti, il sent moins le rance.
Le cimetière est rempli d'indispensables.
Rédigé par : Giuseppe | 18 décembre 2019 à 10:02
Un post de François Ruffin qui vaut son pesant de cacahuètes :
"Ma puce a neuf ans, et il y a deux jours elle m'a demandé : "Papa, je vais travailler toute ma vie" ?"
La pauvre gamine à neuf ans est déjà traumatisée à l’idée de devoir aller travailler. Ceci parce que son père lui a présenté le travail comme une exploitation par le méchant Capital qui n’a autre objectif que d’exploiter la sueur des travailleurs et des travailleuses.
A neuf ans elle se voit déjà devoir vivre avec une pension de misère quand elle sera vieille.
Franchement à son âge, je me souciais comme d’une guigne de ma retraite.
Nombre de métiers sont intéressants et incitent même ceux qui l’exercent à aller très au-delà de l’âge pivot.
Je pourrais citer le nom de quelques journalistes, comédiens, écrivains, scientifiques et bien sûr de personnalités politiques qui continuent à travailler alors qu’ils ont largement dépassé l’âge légal et ne sont pas près de s’arrêter. A commencer par J-L Mélenchon lui-même qui va allègrement sur ses 69 ans.
Alors pas de panique "ma puce". N’écoute pas la rumeur du peuple et n’aie pas peur de ce que te dit ton papa. Vis ta vie à pleines dents et tu verras que tout va bien se passer. Bises !
Rédigé par : Achille | 18 décembre 2019 à 08:49
@ Achille
« Quant au fait de pouvoir entrer dans ces organismes largement subventionnés par l’État, il y a certes des concours qui sont organisés périodiquement, mais, dans les faits, une grande partie de ceux qui sont admis sont, comme par hasard, des fils de salariés déjà en place dans ces entreprises. Pour peu que le père ait sa carte à la CGT ou à SUD Rail, cela devient pratiquement une formalité de rentrer dans la boîte. »
Exactement.
Et quand Descartes nous sort le faux argument bateau :
« Alors, en quoi serait-il injuste que ceux qui exhibent le plus de mérites aient un système de retraite plus favorable, par exemple ? Qu’attendent-t-ils, ceux qui dénoncent les privilèges des cheminots pour postuler à la SNCF et jouir de ces mêmes privilèges ? », il se moque du monde.
En quelque sorte, il vient dire aux gens qui ont choisi par vocation une autre voie, parfois très difficile voire parfois risquée et après quarante ans d'exercice : « si vous trouvez anormal le train de vie des membres de la mafia, vous n'aviez qu'à faire comme eux... ».
Rédigé par : Exilé | 18 décembre 2019 à 07:58
Nom de Dieu ce qu'ils sont ennuyeux ! Pfff.
Il y a de quoi se flinguer à les lire.
Evidemment, ils se prennent tous pour des génies et en plus ils se congratulent les uns les autres: "Oh oui, vous avez raison mon cher machin mais si vous le permettez je vous dirais que d'un côté ce que disait truc qui disait l'inverse n'avait pas tort non plus, si vous le permettez bien sûr", etc. et gnagnagna ! et gnagnagna ! Et tout ça pour ne rien dire !
C'est non seulement consternant mais même nocif à se faire leurs commentaires vides tous les jours, tous les matins, tous les soirs.
Je suis sûr qu'il y a des commentaires intéressants dans la masse, mais ils sont noyés dans le flot.
Enfin bon, c'est votre croix à porter Mme Bilger, vous l'avez choisie.
Ça me laisse perplexe.
Vous êtes maso, un truc comme ça ?... intéressant...
Rédigé par : Wil | 17 décembre 2019 à 23:35
@ Robert | 17 décembre 2019 à 18:02
J’ai lu le topo de ce Descartes. La logique n’y est pas aussi cartésienne qu’il voudrait nous le faire croire.
Il est pour le maintien des régimes spéciaux, sans trop se soucier de ceux qui sont déficitaires et qui obligent les travailleurs qui ne disposent pas des bienfaits de ces régimes, à payer le complément desdites caisses. C'est un peu facile !
Autant je pourrais concevoir le maintien des caisses bénéficiaires comme celle des avocats par exemple, autant celles de la RATP et de la SNCF qui nous coûtent un bras doivent être reconsidérées en profondeur afin qu'elles deviennent en équilibre.
Quant au fait de pouvoir entrer dans ces organismes largement subventionnés par l’État, il y a certes des concours qui sont organisés périodiquement, mais, dans les faits, une grande partie de ceux qui sont admis sont, comme par hasard, des fils de salariés déjà en place dans ces entreprises. Pour peu que le père ait sa carte à la CGT ou à SUD Rail, cela devient pratiquement une formalité de rentrer dans la boîte.
J’imagine que ce Descartes bénéficie, lui aussi, d’un régime spécial, ce qui pourrait expliquer l’intérêt qu’il porte à ce genre de régime, mais question objectivité, excusez-moi, ça laisse fortement à désirer.
Rédigé par : Achille | 17 décembre 2019 à 23:21
@ boureau
"Les retraités, qui votent majoritairement Macron, sont assez sots pour ne pas se rendre compte qu'il est en train de les ruiner. Enfin, s'ils aiment ça ! Je ne reconnais plus ces générations d'après-guerre !"
C'est bien fait pour eux ! Ils n'avaient qu'à réfléchir avant de voter. Bande de vieux c*ns ! La prochaine fois, ils réfléchiront peut-être au-delà de leur portefeuille.
Une vraie pub (plus ou moins vivante) pour les avantages du suffrage censitaire, voilà ce que sont les vioques !
Les vieux, c'est comme le permis de conduire, on devrait leur faire passer périodiquement un permis de voter pour voir s'ils comprennent toujours ce qui se passe dans le monde, voire dans leur tête, pour qu'il y ait moins d'accidents.
D'ailleurs, les jeunes qui ne votent pas ont besoin d'être accompagnés pour conduire avant un certain âge vu que ce sont eux qui commettent le plus d'accidents donc je ne voix pas pourquoi les vieux ne devraient pas être accompagnés pour voter après un certain âge vu qu'ils votent n'importe comment !
Ma grand-mère qui vient de mourir à 97 ans dans son mouroir de Ploërmel, Morbihan, ne votait plus depuis qu'elle était sous tutelle, depuis dix ans, mais elle était contente, sans savoir pourquoi, que Macron soit élu.
Pourtant c'était très simple à comprendre mais elle n'avait plus ses facultés depuis un moment, elle qui avait toujours été une intello.
Elle était contente parce que la TV lui disait tous les jours que Macron, c'est le bien et Marine Le Pen, c'est le mal. Rien d'autre.
Ça montre à quel point le matraquage médiatique rentre dans le cerveau des esprits faibles et donc influençables.
Et nous le sommes tous.
Rédigé par : Wil | 17 décembre 2019 à 23:15
@ boureau | 17 décembre 2019 à 21:55
"N'essayez pas de convaincre Achille : il est plus macronien que Gilles Legendre."
Boureau, j’enrage, j’étais en train d’écrire qu’Achille est le Gilles Legendre du blog, sauf que je ne sais pas si, tout comme lui, il a pu faire embaucher son épouse à la Française des jeux
http://www.leparisien.fr/politique/raphaele-rabatel-la-femme-de-gilles-le-gendre-nommee-a-la-fdj-pourquoi-ca-fait-polemique-12-04-2019-8052063.php
La femme de Gilles Le Gendre nommée à la FDJ : pourquoi ça fait polémique
Le patron des députés LREM n’a pas fait référence à l’embauche de sa femme, Raphaële Rabatel, à un poste important à la Française des jeux alors même qu’était votée sa privatisation ce jeudi à l’Assemblée
https://www.huffingtonpost.fr/entry/epouse-de-gilles-le-gendre-a-la-fdj-pas-de-conflit-dinterets-pour-la-deontologue_fr_5ced4dcee4b0ce71b7490a26
Épouse de Gilles Le Gendre à la FDJ: pas de conflit d'intérêts pour la déontologue
Selon Agnès Roblot-Troizier, le patron des députés LREM aurait toutefois dû être plus “transparent”.
;-)
Rédigé par : Pierre Blanchard | 17 décembre 2019 à 22:34
Débat CNews Eric Zemmour / Damien Abad (Président du groupe Les Républicains à l'Assemblée)
Damien Abad, si gentil, si "modéré", si bonne pâte, c'est le mouton qui va au supplice en chantant à la victoire !
Comme l'a montré Zemmour, Damien Abad a le bon profil d'élu local sans aucun doute honnête et consciencieux, mais LR aurait besoin de tueurs. Comme Jacob, il est sorti de l'Histoire.
Nous sommes dans une période tragique de l'Histoire. LR aurait besoin de loups, hélas, il n'a que des moutons, et les moutons n'ont jamais sauvé les troupeaux !
Au suivant.
Cordialement.
Rédigé par : boureau | 17 décembre 2019 à 22:17
En ces temps troublés, la consultation quotidienne du site Sytadin sur le trafic routier en Île-de-France est assez révélatrice.
On constate au quotidien la prise d’assaut des banlieusards pour venir travailler à Paris. Certes ce n’est pas nouveau, mais tout de même.
On peut se demander ce que fichent nos polytechniciens de l’Aménagement du territoire, fondé sous notre regretté régime de Vichy en 1943.
L’idée de construite les villes à la campagne ne les a jamais effleurés.
Malgré quelques superbes réussites, il a fallu qu’ils nous mettent le Mondial de l’auto et autres fanfreluches à la Porte de Vanves, ou autres attractions mondiales dans Paris.
Curieusement ce sont les communes communistes qui les premières ont ouvert leurs territoires aux grandes entreprises.
Generali, compagnie d’assurances italienne, s’est installée à Saint-Denis, Europ Assistance à Gennevilliers... mille emplois, etc.
Le terrain était vendu pour pas cher, mais la sinistre région typiquement communiste ressuscitait. Les retombées économiques étaient conséquentes. Commerces, restaurants, supermarchés, et donc création d’emplois locaux.
C’est en France qu’on aura assisté à la frénésie communiste pour « le grand capital qui opprime des classes populaires » !
Quand on traverse les ineptes champs de betteraves à 100 kilomètres de Paris, il y a de la place, on pense à Jean Bertin, inventeur de l’aérotrain, que l’on peut voir dans le film de Truffaut Fahrenheit 451. Les villes à la campagne c’est une solution, on peut tout de même demander à tous ces milliardaires qui viennent brasser des millions pour vendre leur produits de faire 100 kilomètres de plus. On le fait bien à Los Angeles pour trouver une boulangerie.
Rédigé par : Savonarole | 17 décembre 2019 à 22:13
@ Robert 17 décembre 2019 10:02
Les deux interventions que vous citez sont pertinentes et notamment la longue étude de Descartes. On peut ne pas être d'accord sur tous les développements. Mais j’acquiesce d'une façon générale.
Derrière toute cette comédie médiatique et ces jeux de rôles du pouvoir et des syndicats se profilent, dans le flou, les silhouettes des grandes compagnies d'assurances françaises et anglo-saxonnes. Les centaines de milliards d'euros annuels générés par nos systèmes de retraite les font saliver depuis des années. Ils ont trouvé en E. Macron le profil idéal pour s'emparer du pactole. Dans deux ans, dans cinq ans, dans dix ans peu importe, les quatre ou cinq grandes compagnies mondiales gèrent à vingt/trente ans (deux générations) !
N'essayez pas de convaincre Achille : il est plus macronien que Gilles Legendre.
On peut déjà écrire la fin de ce jeu de rôles :
Macron va céder quelques détails à la CFDT et à l'UNSA qui vont arrêter leur veto et dans les quinze jours de fin décembre, dans les couloirs, des réunions informelles entre la CGT, FO et des émissaires du gouvernement vont formaliser des accords secrets pour de substantiels aménagements bénéfiques dans la transformation de leurs régimes spéciaux. Accords qui vont peu à peu se découvrir en janvier pour faire atterrir (si je puis dire) en douceur le bouillonnement actuel. Méthode vieille comme la CGT qui en est une spécialiste.
Et les privés vont être cocus, comme le sont les retraités actuels qui sont spoliés de leurs économies par les taux actuels si bas des assurances-vie. A défaut de voir les sommes des assurances-vie partir vers la Bourse, les grandes compagnies ont trouvé un autre moyen de gagner de l'argent : ne pas distribuer d'intérêts. Car ne pas distribuer d'intérêts c'est déjà gagner beaucoup d'argent, pour les grands compagnies.
Les retraités, qui votent majoritairement Macron, sont assez sots pour ne pas se rendre compte qu'il est en train de les ruiner. Enfin, s'ils aiment ça ! Je ne reconnais plus ces générations d'après-guerre !
Cordialement.
Rédigé par : boureau | 17 décembre 2019 à 21:55
Allez, un "spécial clin d'oeil" à Sophie, sylvain, Xavier Nebout et bien d'autres
https://www.lejsl.com/france-monde/2019/12/17/emmanuel-macron-emmene-le-chanteur-vegedream-avec-lui-en-cote-d-ivoire
(article identique dans toute la PQR, qui devient de plus en plus proche des deux premières lettres de son sigle si bien choisi)
Question complémentaire, le Président Macron a-t-il emmené dans ses valises les chanteurs "locaux" lors de ses pérégrinations en France métropolitaine, ne serait-ce que pour amadouer les bonnets jaunes ??
;-)
Rédigé par : Pierre Blanchard | 17 décembre 2019 à 21:54
Quand on pose la question à Gérard Larcher à propos des retraites du Sénat qui devraient rentrer dans le rang, au vu des pensions accordées, sa réponse est on ne peut plus claire :
https://goopics.net/i/pW9eq
Le régime amincissant c'est pour les autres, il paraît que la longueur des ceintures permet d'absorber encore plus d'embonpoint.
LR dont Bruno Retailleau a légèrement infléchi sa position depuis le départ de Fillon, il pencherait désormais vers un peu moins de frugalité et beaucoup plus d'excuses pour retarder la révision du menu... La cuisine est tellement bonne.
Ce n'est pas avec ces positions que LR va se refaire, ils sont morts politiquement, dans le fond ce sont des "beefsteakistes", le sort d'un pays se résume à leur assiette.
Ils n'ont vraiment rien compris à l'état d'esprit du pays, dans le fond ils s'en fichent un peu, les retraites pour eux c'est de l'acquis et du soyeux, les autres ma foi et la solidarité, c'est si loin ; pardon, "équité" c'est le dernier mot à la mode, Riss en donne une bonne définition dans Charlie.
Mais Bruno et Gégé ne lisent plus depuis longtemps Charlie, la sauce du plat risque de tourner, et eux d'attraper une belle colique, comme on les comprend.
Rédigé par : Giuseppe | 17 décembre 2019 à 21:37
La rumeur du peuple...
Le peuple gronde, mais comme Versailles - pardon, l’Élysée - fait la sourde oreille et n'a manifestement rien compris à la révolte des Gilets jaunes déclenchée par une cascade de taxes, il risque de montrer les dents face à la dernière lubie de dame Bergé qui remet sur le tapis « l'universalité » de la redevance TV, sous le prétexte que l'audiovisuel serait un « service public », ce qui n'a rien d'évident et est même plus que contestable.
Service public de la propagande, oui !
Cette personne a-t-elle seulement pensé que tout le monde ne regarde pas la télévision et la fuit parfois même comme la peste ?
Alors au nom de quoi et de quel droit faire de la vente forcée, ce qui est normalement un délit ?
Bientôt, ces gens-là créeront un service public de la c... pardon, bêtise, et tout le monde sera obligé de payer une redevance pour entretenir les milliers de fonctionnaires qui le feront tourner, entre deux grèves bien entendu, pendant lesquelles le peuple aura au moins un peu de répit...
Rédigé par : Exilé | 17 décembre 2019 à 20:59
SUPER ! ma belle-mère ne va pas pouvoir venir chez nous à Noël.
Merci la SNCF !
Rédigé par : breizmabro | 17 décembre 2019 à 18:21
@ boureau | 17 décembre 2019 à 13:30
Je vous rejoins dans votre analyse.
J’ai poursuivi une discussion semblable à la vôtre avec Achille à la suite du billet « Delevoye de garage, non ? ».
Quant au contenu de la réforme, je l’ai invité à écouter l’intervention sur Radio Classique ce matin de monsieur François Hommeril, président de la Confédération générale des Cadres, qui précise les raisons de son opposition à cette réforme telle qu’elle est conçue. L’entretien est de courte durée et peut être réécouté ici :
https://www.radioclassique.fr/radio/emissions/la-matinale-economique/l-invite-de-l-economie/#livePlayer
Il m’a paru que l’argumentaire de monsieur Hommeril est très solide, notamment quand il dénonce le fait que les cadres sont ceux qui perdront le plus dans cette réforme, du fait en particulier que la pension de retraite par point minimise les effets de la progression de carrière.
Achille m’a répondu en s’appuyant sur la disparition nécessaire des régimes spéciaux en raison de leur injustice. Je l’ai invité à lire le billet de Descartes sur son blog à ce sujet (http://descartes-blog.fr/2019/12/12/pourquoi-il-faut-garder-les-regimes-speciaux/). L’argumentaire quant à leur maintien est solide.
Je rejoins votre analyse sur la convergence préalable des régimes spéciaux avant toute suppression au profit d’un calcul par points adapté. D'autant plus que le traitement des cas particuliers comme les policiers, les militaires et autres métiers exigeant la prise en compte de leur "pénibilité" ne reviendra pas à autre chose qu'à recréer sous une autre forme autant de régimes spécifiques, donc spéciaux.
Ce matin aussi, l’invité de la matinale de Radio Classique était monsieur Gilles Legendre. On a encore là la même novlangue commune à l’ensemble de la classe politique qui nous gouverne :
https://www.radioclassique.fr/radio/emissions/matinale-de-radio-classique/linvite-de-guillaume-durand/#livePlayer
Ce qui me surprendra toujours est la superficialité et la banalité des arguments qui relèvent plus de la communication gouvernementale pour gogos que d'exposés reposant techniquement sur des éléments irréfutables.
J'ai lu quelque part (peut-être dans le Palmipède) que le Conseil d'orientation des retraites avait adressé au Premier ministre un premier rapport analysant la situation jusqu'en 2035, déficitaire jusqu'en 2030 mais avec une amélioration attendue dès après 2030 du fait même de la disparition des classes du "baby boom". Mais le Premier ministre a demandé que le rapport soit repris pour ne porter que sur la période jusqu'à 2030, pour permettre de dresser un tableau plus sombre de la situation et sous-tendre son argumentaire justifiant et la généralisation de la retraite par points et la disparition programmée des régimes spéciaux...
Rédigé par : Robert | 17 décembre 2019 à 18:02
@ Achille 17 décembre 2019 15:31
"Quand on sait qu'aujourd'hui nombre de jeunes gens entrent dans la vie active à 24 ans..."
Vous avez une vision très parcellaire du monde du travail.
Toute une partie de la jeunesse entre en apprentissage à 16 et 18 ans et dans le monde du travail deux à trois ans après pour la plupart.
Il n'y a pas que des bacs + 4, + 6 ou +++ dans notre beau pays. On l'oublie souvent dans certains milieux.
Par ailleurs, mais les propos du gouvernement sont tellement vagues qu'il faut être prudent, il y a actuellement sur le marché du travail des millions de personnes qui ont commencé à travailler avant vingt ans ou aux environs de vingt ans et qui devront - peut-être - cotiser bien plus de 44 ans pour arriver à prendre leur retraite à 64 ans.
Attendons les simulateurs du gouvernement qui auraient dû être en place depuis longtemps.
Cordialement.
Rédigé par : boureau | 17 décembre 2019 à 17:57
Qui a choisi le mois de décembre pour tenter de régler l’immense problème des retraites ? Quel remarquable stratège que ce président si intelligent et qui sait si bien s’entourer !
Il ne pouvait ignorer le pouvoir de nuisance de la CGT laquelle est une énorme entreprise de sabotage de l’économie française depuis toujours. Et il confie ce dossier techniquement très complexe à JPD sans vérifier qu’il pouvait le mener jusqu’au bout. Pétaudière !
La France déjà très abîmée par 52 samedis de « Gilets jaunes » est maintenant paralysée par les privilégiés de la RATP, SNCF etc. qui ne défendent que leurs zazas (les z’avantages z’acquis). Des milliers de faillites dans tous les secteurs, des licenciements en masse, un tourisme qui va s’effondrer sont dès maintenant prévisibles à court terme. Des nerfs à vif qui peuvent tourner à l’affrontement sanguinaire qui n’épargnera personne.
Face à la CGT, on a le GCT, le Grand Chef Toquard.
Joyeux Noël quand même…
Rédigé par : Mitsahne | 17 décembre 2019 à 17:48
@ Sophie | 17 décembre 2019 à 13:38
En complément :
"Placée en garde à vue avec sa fille, elle aurait été contrôlée positive à l’opium. Ses deux victimes auraient elles été contrôlées positives à la cocaïne et au cannabis."
https://www.lefigaro.fr/actualite-france/paris-une-automobiliste-poignarde-deux-jeunes-filles-sur-la-voie-publique-20191216
Ouf ! Pas d'hommes en cause... Avant, dans l'ancien temps, c'était bien avant Me too !!
https://www.youtube.com/watch?v=tv2x90zGxr0
https://www.youtube.com/watch?v=cRQfgLu3Ud8
https://www.youtube.com/watch?v=L0wkH4zL7z8
Rédigé par : Pierre Blanchard | 17 décembre 2019 à 17:23
Je n'aime pas ce gouvernement (euphémisme) mais je lui donne raison sur la réforme des retraites à condition de faire taire les syndicats gauchistes qui croulent sous les privilèges et qui nous empoisonnent la vie avec leur pouvoir de nuisance.
Une deuxième condition est de faire le même nettoyage salutaire parmi nos "élites", l'exemple devant toujours venir d'en haut, n'est-ce pas !
E. Macron qui adore privatiser, qu'attend-il donc ?
On devrait privatiser dare-dare la SNCF et la RATP par exemple. Enfin, de vraies économies dans le budget de l'Etat et terminé le pouvoir de nuisance de ces deux instances nauséabondes car pro-islamistes (de nombreux employés sont musulmans, cela les amuse finalement de saboter les fêtes de Noël).
Nous les finançons pour qu'ils nous empoisonnent la vie régulièrement. C'est un comble.
Rédigé par : Sophie | 17 décembre 2019 à 17:22
@ boureau
40 annuités pour le RN vous avez raison, et pour LFI ?
Même dans la démagogie il y a des hiérarchies !
Rédigé par : Marc GHINSBERG | 17 décembre 2019 à 17:18
@ Michel Deluré
« Le pays vit depuis longtemps au-delà de ses moyens et une telle situation ne peut perdurer. »
Dans le principe, vous avez raison.
Les ménages confrontés à des difficultés financières sont obligés de réduire la voilure et de cesser de tenir table ouverte.
C'est pourtant ce que fait la France chez qui c'est « open bar » :
"Dans un rapport annuel, la Cour des comptes déplore que “le rééquilibrage des comptes reste lent”. Parmi les axes d’amélioration, l’institution suggère d’opérer un meilleur contrôle des pensions de retraite versées à l’étranger afin d’éviter les fraudes. Car il arrive que l’argent soit tout simplement versé à des assurés… morts. L’enjeu n’est pas anecdotique : en 2015, 6,5 milliards d’euros ont été envoyés hors des frontières françaises, soit 2,2 % du total des dépenses de retraite."
https://www.capital.fr/votre-retraite/quand-les-morts-touchent-des-pensions-de-retraite-de-la-secu-1245302
Il sera difficile d'exiger seulement des sacrifices de la part des Français sans avoir fait au préalable un ménage drastique du côté des centenaires étrangers dont plusieurs vont tranquillement mais sûrement vers leurs 120 ans...
Rédigé par : Exilé | 17 décembre 2019 à 16:37
"Il n'y a pas une personne qui, ces derniers jours et encore ce dimanche 15 décembre, n'ait pas exprimé devant moi, dans la familiarité ou la vitupération, moins une opposition politique qu'une sorte d'exaspération face à la posture d'un gouvernement mettant à mal le destin professionnel de ceux qui font marcher la France : policiers, personnel hospitalier, médecins, instituteurs, professeurs, agriculteurs, pompiers et autres métiers dont l'angoisse pour l'avenir - notamment dans l'Education nationale - est au comble à cause d'une retraite qui va diminuer." (PB).
Gégé et sa maison de retraite ne semblent pas concernés par ce qui se passe chez les petits, les besogneux, les miséreux, ils vivent dans un luxe inouï, quand donc va-t-on réformer cette assemblée ? Le montant est petit en pourcentage mais démentiel en part de chacun en euros, et sur leur retraite pas-touche, en plus !
C'est désespérant.
Les citoyens ne supporteront pas longtemps ces privilèges d'un autre temps, gavés comme des oies, il est impensable qu'ils puissent continuer à vivre sur un tel pied, alors que la nation s'apprête à se serrer la ceinture, cela ne peut continuer et cela ne va pas continuer, "Sous la France officielle..." la colère gronde, gronde, gronde...
https://www.capital.fr/economie-politique/les-frais-de-representation-de-gerard-larcher-au-plus-haut-depuis-cinq-ans-1357855
Byzance et pays de cocagne, le Sénat sur un nuage loin des difficultés du petit peuple. 9 000 000 de pauvres et eux, et eux, et eux...
Rédigé par : Giuseppe | 17 décembre 2019 à 16:22
@ Lucky look | 16 décembre 2019 à 18:12
"Mamadou & Mohamed valent mieux qu'eux !"
Il a le look coco !
Même qu'au Mali et en Algérie, monzami, c'est Byzance par rapport à la France !!!!!
Rédigé par : Mary Preud'homme | 17 décembre 2019 à 16:21
@ Sophie | 17 décembre 2019 à 13:38
"Et chaque semaine, vous pourrez trouver et lire ce genre d'informations réjouissantes !"
On ne pourra pas savoir qui est cette conductrice, son visage était masqué par un voile, attention je n'ai pas dit "voile islamique", ne schématisons pas, ne discriminons pas, pas d'incitation à la haine raciale, houlala les statistiques eth-niques sa mère sont interdites ainsi que celles comptabilisant les coups de couteau, interdites !
Vous pouvez encore pour le moment parler de "Suédois" !
90 % de Suédois parmi la population carcérale.
90 % de Suédois dans les postes de police.
90 % de Suédois relâchés par la justice complice collabo.
90 % de Suédois sont équipés de couteaux.
Vous dites : chaque semaine ? Erreur c'est tous les jours que 90 % de nos Suédois nous offrent ce genre d'informations réjouissantes.
Rédigé par : sylvain | 17 décembre 2019 à 15:37
@ boureau | 17 décembre 2019 à 13:30
« ...le RN propose l'âge de la retraite à 60 ans mais... avec 40 annuités de cotisations. Ce n'est pas la même chose.
Sans doute est-ce irréaliste mais il importe d'être précis et non caricatural. »
Quand on sait qu’aujourd’hui nombre de jeunes gens entrent dans la vie active à 24 ans voire plus tard (études longues obligent), les quarante années de cotisation les conduiront inéluctablement à prendre leur retraite à 64 ans, soit l'âge pivot proposé par le gouvernement.
Sa solution n’est valable que pour les travailleurs dits manuels qui commencent à travailler avant 20 ans.
La proposition de MLP est pipée au départ et donc pas du tout crédible.
Rédigé par : Achille | 17 décembre 2019 à 15:31
Réjouissons-nous, tout ne va pas mal pour tout le monde. D'abord pour M. de Rugy, que j'imagine soulagé du départ spontané ou non du haut-cumulard Delevoye. Il eut en effet été difficile de faire admettre que si une caisse de champagne et quelques homards pouvaient mener à l'infamie, il n'en allait pas de même pour le cas du second.
Qui d'ailleurs va probablement voir s'ajouter une retraite, sans doute non réformée, à la montagne de fric qu'il thésaurise mois après mois. Ce qui en faisait, bien évidement, the right man at the right place pour contracter la retraite des autres ou les obliger à allonger leur carrière. Le tout, sans demander l'avis du patronat, qui lui multiplie les suspicions de... burn-out auprès de ses employés, une fois la quarantaine atteinte. Quand les ressources humaines convoquent un employé quinquagénaire pour lui parler de loisirs, de voyages, le mettant en garde contre "l'année de trop", voilà qui ne préfigure pas d'une volonté patronale inflexible de s'entourer de collaborateurs mi-chauves ou grisonnants. Mais bon, de cela, le gouvernement Macron, le plus évanescent qu'on ait jamais vu, s'en tape avec une énergie difficilement mesurable...
Rédigé par : GERARD R. | 17 décembre 2019 à 14:52
@ boureau
"Alors qu'il suffisait d'examiner le dernier rapport du COR pour se rendre compte que le déficit prévu de 7 milliards en 2025 pouvait être anticipé sans problème en actionnant les leviers à disposition : augmentation légère des cotisations, léger recul programmé du départ à la retraite..."
Ce sujet épineux tombe à point nommé pour éviter de parler d'autres sujets qui fâchent. Rien ne tombe au hasard !
Ils continuent de nous prendre pour des imbéciles (euphémisme) et c'est cela qui est intolérable, à la longue...
Rédigé par : Isabelle | 17 décembre 2019 à 14:04
N'existe-t-il pas surtout un décalage entre la situation objective du pays et la perception que beaucoup de citoyens en ont, soit au travers de leur propre ressenti, soit au travers du discours que certains veulent qu'ils entendent ?
Bien sûr que tout est loin d'être parfait en France mais pouvons-nous nous dispenser d'envisager toute remise en cause, refuser de négocier quelque projet de réforme que ce soit, si nous avons le souci de préserver notre système social et de préparer l'avenir ?
Les Français doivent avoir conscience du coût de ce qu'ils exigent de l'Etat et des conséquences qui en découlent, avec notamment des déficits récurrents, un endettement excessif et en retour des impôts forcément pénalisants.
Ils sont bien gentils ceux qui nous font la leçon en nous expliquant qu'en politique tout ne peut se ramener à un simple bilan comptable mais la réalité financière malheureusement se rappelle toujours, à un moment ou à un autre, à notre souvenir et de manière implacable.
Le pays vit depuis longtemps au-delà de ses moyens et une telle situation ne peut perdurer. S'il veut que la France maintienne son rang, le citoyen français ne pourra s'offrir le luxe de faire systématiquement l'impasse sur quelque réforme que ce soit, se battre contre vents et marées pour maintenir des acquis qui ne sont plus en adéquation avec un contexte nouveau, se bercer de l'illusion qu'il pourra indéfiniment profiter des largesses financières d'un Etat-providence qu'en tant que contribuable, il ne pourra plus assumer.
Rédigé par : Michel Deluré | 17 décembre 2019 à 14:02
https://youtu.be/N0G4bQ6mNPA
Forcément !
https://goopics.net/i/qy9Kn
Ceux qui font l'info :
https://goopics.net/i/gr4RJ
La vie, les pôôôvres :
https://goopics.net/i/kQOLe
L'affaire Delevoye :
Article 23 de notre belle Constitution :
"Les fonctions de membre du Gouvernement sont incompatibles avec l’exercice de tout mandat parlementaire, de toute fonction de représentation professionnelle à caractère national et de tout emploi public ou de toute activité professionnelle.
Une loi organique fixe les conditions dans lesquelles il est pourvu au remplacement des
titulaires de tels mandats, fonctions ou emplois.
Le remplacement des membres du Parlement a lieu conformément aux dispositions de
l’article 25."
Je ne suis pas juriste mais même gratos il n'avait rien à fiche nulle part !
Quelle est la sanction pour infraction à la Constitution ?
Là je ne parle pas d'éthique ni de morale.
J'ai été agacé par Vanessa Schneider, qui bien sûr rappelait que les corrompus sont une minorité pour les Endormis des médias, dont elle, ce qui aurait dû être relevé est que les contrôles sont à des années-lumière des enjeux, combien par an ramenés au nombre d'élus, combien ?
Les repris de justice sont peu nombreux car les contrôles sont inexistants, il suffit de voir à l'Assemblée combien passent à la radiographie chaque année. Combien ici aussi ?
Rédigé par : Giuseppe | 17 décembre 2019 à 13:57
Pourquoi cette rumeur des citoyens français ?
Eléments de réponse.
Joyeux Noël :
Le sapin de Noël de la ville de Digne-les-Bains a été tronçonné.
https://www.francebleu.fr/infos/societe/le-sapin-de-noel-de-la-ville-de-dignes-les-bains-a-ete-tronconne-1576083144
Autre élément de réponse :
Paris - Deux jeunes filles poignardées par une conductrice après une violente altercation - Le pronostic vital de l'une d'elles engagé.
https://www.jeanmarcmorandini.com/article-410737-paris-deux-jeunes-filles-poignardees-par-une-conductrice-apres-une-violente-altercation-le-pronostic-vital-de-l-une-d-elles-engage.html
Et chaque semaine, vous pourrez trouver et lire ce genre d'informations réjouissantes !
Rédigé par : Sophie | 17 décembre 2019 à 13:38
La réforme par point des retraites à la Macron.
Je suis contre.
Au-delà de l'amateurisme et de l'incompétence des équipes gouvernementales chargées de nous la faire comprendre et... avaler, il faut se souvenir que le projet initial était fondé - dixit Macron - sur la justice sociale.
Nous en sommes loin..
Les privés vont, une fois de plus, faire les frais d'une fausse réforme dont l'objectif fondamental caché mais qui commence à se découvrir, est la diminution des dépenses sociales liées aux retraites. Et accessoirement la mainmise de Bercy sur la valeur du point qui permettra de manipuler les masses financières et également de mettre la main sur le magot des régimes généraux des privés estimé à €170 milliards.
Plus de 90 % des privés seront perdants puisque le calcul se fera sur la totalité de la vie professionnelle. Par ailleurs l'augmentation des retraites des femmes et des agriculteurs jouera peu compte tenu des paramètres qui seront imposés pour y avoir droit.
Dans un autre domaine, les cadres pourront remercier Macron (dont ils sont parmi les ardents soutiens) d'avoir à financer, à partir d'un certain salaire, le régime général mais pas leur propre retraite. Toujours cette manie redistributrice des gens de gauche.
Par contre, les inégalités entre privés et fonctionnaires vont largement perdurer pendant... des dizaines d'années, puisque le gouvernement commence à céder catégorie par catégorie sur presque tout en créant des niches spécifiques avec le vocabulaire adéquat : pénibilité, repos, travail de nuit, insalubrité, etc.
Les guêpiers sont nombreux pour ce gouvernement : celui des enseignants n'est pas le moindre. Avec le principe foireux inventé par un débile : les augmenter pour leur permettre de ne pas perdre le montant de leur retraite. Qui va financer ces dizaines de milliards d'euros ? Le contribuable bien sûr ! J'estime déjà que les enseignants sont correctement payés eu égard au peu d'heures mensuelles répertoriées, aux quatre mois et demi de vacances, aux innombrables privilèges, etc.
Mettre le pays à feu économiquement pour un tel montage !
Alors qu'il suffisait d'examiner le dernier rapport du COR pour se rendre compte que le déficit prévu de 7 milliards en 2025 pouvait être anticipé sans problème en actionnant les leviers à disposition : augmentation légère des cotisations, léger recul programmé du départ à la retraite...
Dans ce cas de conservation de régime par répartition, pour les régimes spéciaux il pouvait être prévu et discuté - comme cela s'est déjà pratiqué - une convergence des systèmes sur dix à douze ans.
On pourrait aligner les arguments mais à quoi bon. Le grand principe des technocrates : pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué. Et surtout cacher ainsi les vraies raisons de la réforme (sic).
Cordialement
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@ Marc GHINSBERG 17 décembre 2019 00:16
Un peu d'honnêteté ne nuit jamais au débat : le RN propose l'âge de la retraite à 60 ans mais... avec 40 annuités de cotisations. Ce n'est pas la même chose.
Sans doute est-ce irréaliste mais il importe d'être précis et non caricatural.
Cordialement.
Rédigé par : boureau | 17 décembre 2019 à 13:30
"On rétorquait qu'il convenait de comparer, que la France était douce et miséricordieuse, qu'elle accueillait, soignait, éduquait et protégeait" (PB)
Bon, ça, ce serait plutôt le côté image d’Épinal.
En pratique :
« France de ton malheur tu es cause en partie
Je t’en ai par mes vers mille fois avertie
Tu es marâtre aux tiens et mère aux étrangers
Qui se moquent de toi quand tu es en danger
Car la plus grande part des étrangers obtiennent
Les biens qui à tes fils appartiennent. »
(Pierre de Ronsard)
Rédigé par : Exilé | 17 décembre 2019 à 13:21
Les Français, ils voulaient bien être gouvernés par un freluquet et sa maman en fermant les yeux sur le pet au casque que cela impliquait, ils se seraient avalé la mise au pas du Général de Villiers, mais pas Benalla, ni Ferrand.
Dès lors, les Gilets jaunes étaient inéluctables.
Sur Delevoye, ils ne savent pas que le bénévolat n'exclut pas les indemnités de fonction. L'immense majorité des grands élus accordent leur présence bénévole et honorifique dans une multitude d'entreprises ou associations, MOYENNANT une "petite" indemnité de fonction.
S'ils connaissaient le montant de ces cumuls avec les fonctions rémunérées, ils voudraient tous les pendre.
Rédigé par : Xavier NEBOUT | 17 décembre 2019 à 13:15
@ Giuseppe 17 décembre 10:37
Coup de pot pour un autre ancien compagnon de route de Manu durant sa campagne, son ami Jean-Paul (Grand Orient de France comme lui ;)) avait également, avec cette légèreté blâmable connu de tous fraudeurs, "omis" de déclarer également, tel un Balkany tellement aimé, ses revenus en sa qualité de président du Conseil économique, social et environnemental du 16 octobre 2010 au 1er décembre 2015. C'est ballot !
"Emmanuel Macron n’a décidément pas de chance avec ses vieux compagnons de route !
Après Richard Ferrand, qui a dû quitter le gouvernement à peine nommé (affaire des Mutuelles de Bretagne) ; François Bayrou, qui l’a suivi quelques jours plus tard (affaire des assistants parlementaires du MoDem) ; Gérard Collomb, qui a claqué la porte du ministère de l’Intérieur sans crier gare au bout de 17 mois (pour préserver son mariage et ses chances de reconquête de Lyon)... Jean-Paul Delevoye, 72 ans, qu’Emmanuel Macron avait enrôlé en 2016, quitte à son tour le navire" (l'Opinion)
En même temps, comme dit Manu, il a tout le soutien de Manu et de son gouvernement. Ouf !
Balkany ne doit plus décolérer de n'avoir pas rejoint Manu en 2016.
Moralité : en politique la fidélité ne paye pas.
Nous verrons plus tard si le monde de la finance est plus solidaire.
Adéo Giuseppe
Rédigé par : breizmabro | 17 décembre 2019 à 13:12
Le populisme opportuniste conduit à bien des reniements.
J-M Le Pen proposait le retour à 65 ans pour l’âge de départ à la retraite lors de la campagne présidentielle de 2007. Sans doute une des raisons pour laquelle elle l’a viré du parti.
Comment voulez-vous espérer être élu avec ce genre de proposition impopulaire qui, soit dit en passant, est celle des autres pays de l’U.E.
Peut-être faudrait-il redonner au travail ses vraies valeurs : épanouissement intellectuel, sens des responsabilités, volonté de ne pas vivre aux crochets des aides sociales diverses, et non pas considérer le travail comme une malédiction.
Rédigé par : Achille | 17 décembre 2019 à 11:59
Bien des choses apparaissent par gros temps.
Il est bon de se sentir soutenu dans une appréciation désastreuse de l’Islam, adepte d’Hitler, et dans un parallèle saisissant, de Mélenchon, mais aussi de Macron, farouches défenseurs de l’Islam. De là viendra sans doute le drame, mais il faudrait en convaincre le peuple et c’est le travail lent de sape de l’administration socialiste de notre pays de s'y opposer en imposant une bonne pensée, pénalement encadrée.
On peut penser comme ça, mais alors, on croit au complot, au moins tacite, est-ce bien raisonnable ?
Quelques signes dénotent une méfiance envers l’Islam : le sort de l’Algérie, humainement indifférent, c’est notre ennemie, mais qui force nos savants administrateurs dirigeants à se demander si, dans l’adoration, ils ne vont pas trop loin et ne se rendent pas ridicules, voire meurtriers.
M.Delevoye regrettait la perte de confiance dans la parole publique, mais qui a entendu de Gaulle clamer les bras en V : « Je vous ai compris » a définitivement chassé la confiance de son esprit.
Ce ne sont pas des crapules qui nous gouvernent, car ceux-là, on peut toujours les gifler, ce sont des fonctionnaires endoctrinés. Un pas de plus à gauche et ce serait la Stasi. Ce pas n’est pas franchi, mais il n’est pas si raisonnable de se féliciter de la mansuétude de la police qui ne tire que des balles en latex. Notre peuple est encore mesuré, malgré les crises de goutte des communistes en puissance et répugne à verser le sang, la police aussi, mais les bases vacillent.
En revanche, il est vrai que la fâcheuse tendance à montrer du doigt l’aisance comme une tare, part d’un sentiment quasi dictatorial. Tout à l’Etat fonctionnaire, lui seul est à même de décider qui doit être rétribué mais, atteint d’amblyopie il laisser oeuvrer un haut dignitaire, compétent de surcroît, sans voir qu’il méconnaît les règles faites pour lui et ses semblables. Attitude de caste.
Par ailleurs, l’Europe est aussi empreinte d’une euphorie de l’instantané qui érode petit à petit sa position relative dans le monde économique, l’Allemagne tend les bras à une immigration choisie, renouvelant ainsi sa dramatique erreur récente et s’obstine dans une logique de croissance indéfinie. La France excommunie tous ceux qui pestent contre l’immigration, ostracise ceux qui osent dire que la destruction par les éoliennes est supérieure au bénéfice qu’on peut en tirer et n’arrive pas à remettre ses nationaux au travail, cherche à éviter la cessation de paiement et cajole encore les forces idéologiques qui sont en train de la dévorer tout cru, sous le regard réjoui d’organisations syndicales qui confondent le sort de la Nation avec le jeu de la marelle.
A ce compte, le jeu de la vérité, son exigence, est un leurre, elle a tendance à se faire diverse, mouvante, insaisissable. Le refus du relativisme marque le retour de cette exigence utopique. Penseriez-vous votre bonheur de la même façon si vous rentriez chez vous, les pieds noyés de la boue me..euse des rues et si vous habitiez rue de la m.r.asse, comme il en existe ? Relisez G. Lenotre.
Quand Pythagore, avec une simple corde, a dressé le début des règles de l’harmonie, il l’a vu de ses yeux et fait de ses doigts, ce que reprendra 2 500 ans plus tard Descartes dans le Discours, une main sur la raison l'autre sur sa grande épée.
En noyant les arguments dans des chiffres de statistiques détournées, façonnées, caviardées, truquées, incomplètes, orientées, on prive les hommes de leur vérité du bout des doigts et de la pointe du regard, comme le vieil ouvrier regrettait la naissance des érodeuses électroniques, lui qui avait le micron au bout des doigts. C'est une comparaison pas un argument de fond.
Je relisais le discours d’Ajax, dans Sophocle, qui peut encore dire, dans son agonie : « Vous direz aux messagers du sort funeste que je suis SAUF. »
Rédigé par : genau | 17 décembre 2019 à 11:50
Casseroles et démissions, c'est certain, nous avons des premiers de cordée !
https://www.bvoltaire.fr/valerie-boyer-si-on-fait-le-compte-des-ministres-qui-ont-du-partir-parce-quils-avaient-des-casseroles/
Rédigé par : Sophie | 17 décembre 2019 à 11:03
Les anciens fascistes, comme les nouveaux sont de gauche, Hitler était de gauche (national-socialiste, il ratissait large), Staline était de gauche, Pol Pot était de gauche, Mao était de gauche, El Duce était de gauche, Castro était de gauche...
Ou comment récupérer des voix sans état d'âme...
Rédigé par : Isabelle | 17 décembre 2019 à 10:47
Le ministre des Mandats et des Retraites est parti.
Je suis tombé par hasard sur cette émission bavarde, vide, celle des GG: l'affaire Delevoye.
Ils parlent, parlent, parlent... En fait de tout, mais rien d'essentiel, des "batouilles" du débat, du vent sans savoir, sans cohérence, ils parlent, parlent, parlent... Bref j'ai coupé, m'éloignant de ces "taouailles" de l'info pour aller chercher un déroulé précis et argumenté de la chute du ministre de ses mandats.
Pour ceux qui auront la volonté de suivre et de comprendre... Sans compter la petite phrase qui dit tout aussi. Il aurait dû déclarer 5 années de revenus et pas seulement 2, mais là les montants obèses perçus auraient fait bondir tous les gueux qui grondent dans la rue.
Imaginez 5 ans à 60 000€ pour un think tank où devaient fuser de géniales idées, la preuve ! tout le monde est vent debout, enfin presque, mais le flou attise le courroux.
Pour aller au plus près et verser quelques larmes de crocodile:
https://blogs.mediapart.fr/paul-cassia/blog/161219/l-insoutenable-legerete-de-la-deontologie-selon-jean-paul-delevoye
Rédigé par : Giuseppe | 17 décembre 2019 à 10:37