Pardon pour cette banalité obligatoire. La mort de Cédric Chouviat, à la suite d'une asphyxie et d'une fracture du larynx (Le Monde), est une tragédie pour tout le monde, pas seulement pour ceux qui détestent la police par principe, par exemple Mediapart. Une tragédie pour la police elle-même qui n'est pas une catégorie, quel que soit son dur et éprouvant métier de moins en moins respecté, dénuée d'humanité et de compassion.
Même pour la mort de Cédric Chouviat, n'évoquons pas LA police, comme si on était chaque fois contraint de la mettre globalement en cause, alors qu'il s'agit de transgressions (si elles sont démontrées) imputables à un, ou plusieurs, fonctionnaires.
J'ajoute - je l'ai suffisamment dit et écrit - que j'ai défendu les policiers en beaucoup de circonstances qui créaient des tensions, des violences et de la résistance, parce que contrairement à un certain nombre de bons apôtres réfugiés dans leur salon, je ne les considérais pas comme présumés coupables.
Je comprends les excès du père de la victime mais qualifier d'assassinat cette mort est absurde. En revanche j'ai apprécié la dignité et la mesure de son épouse.
J'ai déjà souligné, au sujet d'autres polémiques suscitées par certaines interventions policières, qu'il nous manquait toujours l'ensemble de la scène et la globalité des péripéties, des premiers mots échangés, des premiers gestes jusqu'à l'issue finale. La plupart du temps on ne nous offre que des fragments et des vidéos concernant les séquences à charge contre les policiers, croit-on.
Je voudrais tout voir et tout entendre.
Même si certains policiers ont des progrès à faire dans ce que j'appellerais l'urbanité républicaine, le malheureux Cédric Chouviat a adopté une attitude de plus en plus répandue dans notre société, qui consiste à l'égard de la police à ne pas obtempérer, à renâcler, à soupçonner, à filmer - bref à manifester d'emblée un comportement non civique. Ce qui, parfois, peut conduire tel ou tel fonctionnaire de police à instaurer un rapport de force.
Pour Cédric Chouviat, après avoir vu les seules vidéos de Mediapart, j'ai tweeté en m'affirmant troublé, préoccupé. En m'interrogeant sur cette donnée : fallait-il, quels que soient les incidents antérieurs, finir obligatoirement par un plaquage ventral interdit en Belgique, en Suisse et aux USA ?
L’inspection générale de la Police nationale ("la police des polices") a été saisie et une information ouverte pour homicide involontaire. Après les multiples enquêtes dont elle est en charge et qui concernent les Gilets jaunes, j'espère que l'IGPN n'encourra pas le reproche de favoriser la cause de la police et que l'instruction judiciaire cherchera vraiment à examiner les responsabilités, la légitimité de l'action et le caractère évitable ou non de ses conséquences. Dans le registre du caractère involontaire ou, au pire, celui de la mise en danger ? Des policiers contraints ou sans maîtrise ?
Pour vérifier ce qui va déjà l'être, ainsi que l'application des règles de déontologie, le défenseur des droits s'est saisi d'office, ce qui augure mal de son impartialité... Je doute de l'efficacité de ces investigations cumulées.
Peut-être faudra-t-il aller jusqu'à prohiber le plaquage ventral ? Ce serait une mesure qui j'en suis sûr serait acceptée par la police, et qui entraînerait, je l'espère, plus d'objectivité pour l'ensemble de ses interventions quotidiennes, notamment dans ces cités où elle n'est guère souhaitée puisqu'elle dérange les trafics de quelques voyous.
Il me semble surtout capital de tenir compte de l'état de fatigue, de tension, d'une police bousculée depuis plus d'un an entre des instructions parfois contradictoires et une série incessante d'insultes, de harcèlements et d'échauffourées qui ont probablement affaibli la capacité de tolérance d'un corps n'en pouvant plus de n'être soutenu et applaudi que par intermittences tragiquement ponctuelles, quand la France a été touchée au coeur.
Cédric Chouviat: une tragédie. Mais un procès ?
S'il survient, qu'il soit équitable pour tous.
@ Catherine JACOB | 19 janvier 2020 à 20:38
Des délégués syndicaux planqués et "sortis du terrain" qui savent tout sur tout, écrivent depuis leur console ou plastronnent auprès des médias, la police nationale en déborde et en crève !
Celle que vous citez en particulier ne fait que ressortir les mêmes scies, les mêmes griefs, à l'évidence pour se couler dans un moule syndical bien huilé et continuer à profiter "loin du terrain" de son poste de permanente, beaucoup mieux payé et gratifiant que celui de sous-baloche à la sécurité publique.
Encore une Franco-Algérienne chouchoute des médias et qui prodigue ses recommandations et critiques à tout-va. A quand un livre sur la question des techniques d'interpellation de délinquants, rédigé par cette donzelle, qui néanmoins ne se souvient même pas qu'on les lui aurait enseignées en école de police. C'est dire le niveau de ses facultés après des années de préparation pour réussir le simple concours de gardien de la paix.
Vous en avez d'autres comme ça en magasin à part Sihem Souid et Benalla, deux autres autoproclamés surdoués de la sécurité publique et qui sans les moindres capacités, diplômes ou expériences étaient capables de coiffer commissaires et officiers de gendarmerie jusqu'aux marches du pouvoir !
NB: Si vous voulez lire un bon témoignage sur la police nationale, notamment la PJ (Crime etc.) je vous recommande l'ouvrage de Pauline Guéna "18.3 une année à la PJ" qui restitue avec réalisme et humour le quotidien des hommes et femmes de cette noble institution au fil d'enquêtes où ils se donnent sans compter...
Rédigé par : Mary Preud'homme | 22 janvier 2020 à 15:10
Une tragédie semblable est nouveau à l'ordre du jour: un manifestant est frappé au sol par un policier, l'enquête confiée à l'IGPN : https://www.lexpress.fr/actualite/societe/fait-divers/manifestant-frappe-au-sol-par-un-policier-une-enquete-judiciaire-ouverte-a-paris_2115460.html
J'ai écouté avec beaucoup d'attention la déléguée nationale au sein du Syndicat Unité SGP Police FO, Linda Kebbab.
J'ai été sidérée de l'entendre témoigner sur la formation qu'elle a elle-même reçue en tant que gardien de la paix concernant l'interpellation par placage au sol ou "decubitus ventral".
On ne leur aurait pas expliqué le danger létal présenté par cette technique interdite notamment à Los Angeles (1980), New York et dans plusieurs pays européens en raison précisément de sa dangerosité. La Suisse l’a abandonnée en 2001 après la mort de Samson Chukwu, un Nigérian qui s’était vu refuser son droit d’asile. La Belgique l'a interdite en 2005, quant à la France, Géraldine Muhlmann il me semble, a rappelé qu'elle avait été condamnée en 2017 par la Cour européenne des droits de l'Homme (CEDH) pour la mort de Mohamed Boukrourou, après son immobilisation ventrale dans un fourgon de police.
J'ai été sidérée également d'apprendre que l'autorité dont elle dépend avait mis en première ligne en opposition à la foule, des forces opposées normalement à la vraie délinquance et qui n'auraient dû être employées qu'en deuxième cordon derrière les forces mobiles formées pour leur part à une foule composée de citoyens en colère.
Elle a souligné que la réponse à la colère des citoyens devait être prioritairement sociétale avant d'être purement et simplement répressive et je l'ai trouvée plutôt intelligente bien qu'un peu raide, dans sa confrontation à Géraldine Muhlmann, Gaël Tchakaloff et quelques-uns des autres invités.
J'ai bien compris le problème que pose aux gardiens de la paix en tant qu'hommes et femmes de terrain, le préfet de police de Paris en tant qu'énarque en gants blancs ; cela dit, Didier Lallement n'est pas sorti de l'ENA, mais est diplômé de l'Institut supérieur de gestion et titulaire d'un DESS en administration et gestion des collectivités locales. Mais bon, on voit ce qu'elle voulait dire. Bref c'est un bureaucrate.
Je pense qu'elle a mis là le doigt sur le hiatus délétère dont souffre notre pays depuis longtemps, mal français s'il en est et notamment dans la volonté réformatrice de ses "élites", hiatus qui se fait jour entre le terrain et la théorie. Ça vaut encore pour la Santé comme pour le reste.
J'ai été également assez médusée d'entendre que la police de base n'avait pas son mot à dire dans l'élaboration du livre blanc de la sécurité intérieure: (https://www.interieur.gouv.fr/Le-ministre/Dossiers-de-presse/Le-livre-blanc-de-la-securite-interieure) et que les propositions que la base avait pu élaborer dans son coin comptaient pour rien. C'est pourtant elle, cette police de base, qui est en contact au quotidien avec les citoyens lambda tout comme avec la délinquance ordinaire.
Dans la même idée qu'on a créé le Parlement des enfants : https://www.parlementdesenfants.fr/ je pense qu'il serait bon de mettre en place des états généraux de la police comme il existe par ailleurs également des états généraux de la bioéthique, de l’éducation ou encore du droit de la famille.
Cela devrait pouvoir éviter les réponses disproportionnées aux attitudes rebelles ainsi que limiter la rébellion intempestive elle-même.
Rédigé par : Catherine JACOB | 19 janvier 2020 à 20:38
Une vidéo récemment publiée par la police de Los Angeles montre à quoi sert le LBD, et à quel usage il devrait être réservé.
Le LBD n'est pas une arme de maintien de l'ordre. C'est une arme à létalité diminuée, qui peut provoquer de graves blessures, comme on l'a vu, hélas, avec le mouvement des Gilets jaunes. En conséquence, il doit être réservé aux cas où la seule autre possibilité, pour un policier de se défendre, serait l'usage de l'arme à feu. Et où cet usage ne serait pas souhaitable, soit parce que la situation de légitime défense ne serait pas encore caractérisée, soit parce que l'usage de l'arme à feu serait susceptible de mettre en danger le policier encore davantage.
Autrement dit, dans le contexte français, les attaques de policiers par des voyous issus de l'immigration. Et c'est bien dans ce but que la police française s'est dotée de cette arme. Lors des émeutes musulmanes de 2005, un policier a été félicité par sa hiérarchie pour ne pas avoir tiré, dans une situation très dangereuse où la vie de ses collègues était en jeu, mais où un coup de feu aurait pu déchaîner les émeutiers encore davantage.
Dans ce cadre d'utilisation, ce n'est évidemment pas très grave si le LBD est susceptible d'éborgner sa cible. Par définition, choisir de l'utiliser, c'est épargner la vie de l'agresseur. Qui devrait s'estimer heureux d'avoir évité de se retrouver du mauvais côté d'une arme conventionnelle.
Il en va autrement d'une manifestation, où la situation est complètement différente et où cette justification disparaît.
Les images de Los Angeles ont été enregistrées par les caméras de poitrine de policiers lancés à la poursuite d'un voleur, et publiées par les autorités pour justifier la mort du délinquant.
Les policiers avaient beaucoup de raisons de s'estimer en situation de légitime défense : un malfaiteur venait de cambrioler un magasin, il refusait de se laisser arrêter, il était noir (ce qui aggrave le risque mortel pour les policiers de façon considérable), et il avait une longue machette à la main.
Pourtant, les agents ont commencé par utiliser, à son encontre, seulement un Taser, puis un LBD (l'arme avec des éléments vert fluo qu'on voit sur la vidéo). C'est seulement lorsque le malfaiteur s'est retourné, et s'est mis à charger l'un des policiers avec sa machette, que celui-ci a sorti son pistolet et s'est mis à tirer.
Bien lui en a pris, d'ailleurs, car peu après, on voit un policier tombé au sol, et l'agresseur brandissant sa machette au-dessus de lui, prêt à le frapper. Plusieurs policiers ont tiré alors et ont tué l'assaillant.
On frémit de voir les autorités françaises affirmer, tout à fait officiellement, que la doctrine d'emploi du LBD dans les manifestations comprend l'objectif, pour les forces de l'ordre, de tenir leurs positions, et même d'immobiliser un individu dans le seul but de l'interpeller !
Cette dernière déclaration ayant été faite, par un commandant de CRS, à un journaliste invité à accompagner les forces de l'ordre en intervention, dans un but de propagande, pour désamorcer les critiques s'élevant contre la police. Autrement dit, le type était en train de lui expliquer à quel point les CRS étaient gentils, et à quel point ils se restreignent dans l'usage de la force. Qu'est-ce que ça doit être quand ils ne se restreignent pas...
On est bien loin de la légitime défense. Le seul cas que je connaisse, et qui pourrait relever de la légitime défense lors des manifestations des Gilets jaunes, est ce moment où un petit nombre de motards de la police ont dû dégainer et viser un groupe de manifestants supérieurs en nombre qui se ruaient vers eux, à l'angle des Champs-Élysées.
Dans ce cas, il est certain que l'usage du LBD (dont ils n'étaient pas pourvus) aurait été justifié. Il est manifeste que celui-ci a été massivement employé dans des situations infiniment plus bénignes.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 15 janvier 2020 à 11:30
Concernant la mort par asphyxie de Cédric Chouviat, comment expliquer l'écrasement du larynx sinon par une clé cervicale qui aurait été trop serrée au fur et à mesure que le récalcitrant se débattait. Si bien que ce ne serait pas le plaquage au sol en lui-même qui serait à l'origine de son décès.
Quant à la clé de cou, technique de self-défense à ne mettre en œuvre qu'en cas de grave danger ou menaces vitales pour soi ou son entourage, elle est totalement proscrite s'agissant de simplement maîtriser ou menotter un individu en rébellion (*).
Ce que l'enquête devra éclaircir...
Néanmoins, il ne semble pas, comme l'a affirmé la veuve de Cédric C que ce dernier ait été arrêté et contrôlé pour une banale plaque d'immatriculation sale !
Alors qu'il conduisait son scooter téléphone à la main et qu'au moment de son interpellation, il avait commencé à filmer les policiers avant de les interpeller en termes injurieux. Cité dans le Point :
[« Prétendant avoir un salaire plus élevé qu'eux quatre réunis ; il dit aussi qu'il ne paiera pas les amendes », affirme un des policiers. « Vous n'avez que ça à faire, vous kiffez 'gratter' les gens. Vous êtes des clowns, bande de guignols ! Tu n'es rien sans ton uniforme, si tu ne l'avais pas, tu passerais un sale quart d'heure... » Des propos qu'il aurait proférés, selon la police, alors qu'il devait faire l'objet d'une seconde verbalisation pour sa plaque d'immatriculation "invisible".»]
Alors que compte tenu de ses antécédents, il aurait dû faire profil bas : comme déjà mentionné par plusieurs intervenants du billet, il faisait en effet l'objet de l'annulation de son permis depuis plus d'un an, il n'avait plus de points, avait été verbalisé des centaines de fois (375 PV), et il devait 40 000 € au Trésor public.
________
(*) La clé de cervicales ne laisse pas d'alternative. Soit on l'exécute "à fond", et les conséquences peuvent être terribles, tant pour l'agresseur (paralysie ou mort) que pour le défenseur, qui sort clairement du cadre de la légitime défense, tant son action n'est pas proportionnelle. Soit on l'exécute de manière plus douce, en tentant de raisonner l'adversaire, de lui faire comprendre qu'on pourrait aller plus loin s'il ne se calme pas. Toutefois, l'absence de réelle douleur peut amener l'adversaire à vouloir sortir de la clé ou à tenter une action pour se dégager. On se retrouve alors dans le cas précédent : serrer plus fortement, c'est risquer l'accident fatal.
Rédigé par : Mary Preud'homme | 14 janvier 2020 à 15:47
Le gardien de la paix (Franck L) renversé par un fuyard qui avait refusé d'obtempérer et foncé délibérément sur la police qui opérait dans la banlieue lyonnaise, est décédé ce jour à 16 heures 40 des suites de ses blessures.
Son assassin est toujours en fuite.
Rédigé par : Mary Preud'homme | 13 janvier 2020 à 20:50
@ sbriglia 13 janvier à 14 h 21
« Pourquoi, oui, pourquoi, l'espace d'un instant me suis-je exclamé "Patrick Charoulet, sortez du corps d'Archibald !"
De Charibald en Archoulet mon esquif prend l'eau... »
C'est grand honneur de me "mixer" avec Patrice Charoulet, un blogueur de qualité qui baigna sa vie durant dans la littérature française.
Si ce n'était que de moi il se serait vu décerner le prix de l'humour 2019 pour sa relation du match de football France-Andorre !
Allez-vous être, sbriglia, le premier avocat qui va me rendre aimable votre profession ?
Bien à vous
Rédigé par : Archibald | 13 janvier 2020 à 18:52
On l'a échappé belle ! ouf ! un nom bien français, blanc , travailleur, marié ou non, des enfants normaux, etc. Tout ce qu'il faut pour être mal vu par l'intelligentsia islamogauchiasse.
J'ai redouté le pire pour le mobilier urbain, les vitrines, les voitures prêtes à cramer, si cet individu avait un nom bien de labadi : Aziz, Youssef, Théo, et qu'il faisait tout simplement un rodéo à mobylette comme c'est la tradition chez eux ici au bled du Racaillistan ; aussitôt, émeutes, casses, caillassages, incendies, flics et pompiers tabassés avec les approbations de nos élus de LFI, du PS, du PCF, de Besancenot, de Diallo, de Obono, de Zéribi, et beaucoup d'autres gauchiures sociales, des SOS Racisme, des bonnes consciences intellos bobos gauchiasses collabos parigots têtes de veau.
La paix socialiste est sauvée, il n'est pas des nôtres, un sale blanc de moins comme diraient les rappeurs.
Rédigé par : sylvain | 13 janvier 2020 à 17:58
@ Lucile 13 janvier à 11 h 11
"S'il faut trucider tous ceux avec lesquels on n'aimerait pas vivre, ça risque d'en faire pas mal."
Certes, mais on peut tout de même essayer !
P.-S.: Onze Onze, c'est une heure que j'aime bien.
Rédigé par : Zonzon | 13 janvier 2020 à 17:12
"Quand il pleut il m'arrive de me rendre dans une bibliothèque municipale pour prendre connaissance des dernières livraisons de Charlie Hebdo.
C'est réconfortant. Doublement !
Je constate que les numéros sont en excellent état, preuve qu'ils sont peu consultés ; qu'on me lance des regards courroucés dès qu'on m'aperçoit plongé dans cette lecture nauséabonde !"
Rédigé par : Archibald | 12 janvier 2020 à 11:39
Pourquoi, oui, pourquoi, l'espace d'un instant me suis-je exclamé "Patrick Charoulet, sortez du corps d'Archibald !"
De Charibald en Archoulet mon esquif prend l'eau...
Rédigé par : sbriglia | 13 janvier 2020 à 14:21
@ 9997lumières | 13 janvier 2020 à 02:07
"...prenons le temps d’écouter Alexandre Langlois, porte-voix de policiers clairvoyants."
Plutôt le porte-voix communiste de VIGI (CGT) - soutenu par Sputnik - qui passe son temps à démolir sa hiérarchie jugée incapable sur tous les plans et à déblatérer à tort et à travers sur l'institution policière.
En raison des frustrations personnelles de ce gardien de la paix, préjugés de classe, rancoeurs et basses rivalités qui ne disent pas leur nom !
Comme si l'on avait besoin pour enfoncer un peu plus la police nationale de ce genre de cafard délateur, semeur de division et de rébellion, qui passe son temps à cracher dans la soupe et trouve ensuite injuste (après l'avoir bien cherché) d'être sanctionné et rappelé à ses devoirs de réserve et autres !
Rédigé par : Mary Preud'homme | 13 janvier 2020 à 13:30
@ Achille | 12 janvier 2020 à 20:23
S'il faut trucider tous ceux avec lesquels on n'aimerait pas vivre, ça risque d'en faire pas mal.
Rédigé par : Lucile | 13 janvier 2020 à 11:11
L’interpellation de M. Cédric Chouviat n’en était pas vraiment une : ce fut une exécution dans les règles de l’art. La France des droits de l’homme tend à n’être plus qu’une fiction. Par la faute d’une minorité particulièrement agressive et arrogante, notre pays sombre dans un état particulièrement préoccupant où l’arbitraire fait office d’état de droit. Je pleure sur mon pays aux mains de tyranneaux sans âme. Nous sommes frères en humanité et non pas en inhumanité : cette hypocrisie doit cesser. N’en doutons pas : la servitude volontaire n’est pas un horizon indépassable ! Non l’abjection ne doit pas devenir la norme : prenons le temps d’écouter Alexandre Langlois, porte-voix de policiers clairvoyants.
Rédigé par : 9997lumières | 13 janvier 2020 à 02:07
@ Lucile | 12 janvier 2020 à 18:23
Tout à fait entre nous, vous auriez accepté de vivre avec un type qui fait pour 40 000 € de PV, roule sans permis et agresse des policiers alors que rien ne le justifiait ?
Ne me répondez pas. Je connais déjà la réponse ! :)
Rédigé par : Achille | 12 janvier 2020 à 20:23
@ Achille | 12 janvier 2020 à 06:08
Charmante oraison funèbre. Pire que Charlie Hebdo et Hara-Kiri.
J'espère au moins que c'est de l'humour.
Je ne vous savais pas aussi farceur.
Rédigé par : Lucile | 12 janvier 2020 à 18:23
@ Philippe Dubois | 12 janvier 2020 à 09:47
L'inénarrable Dubois (dont on fait les flûtes de panpan sur les keufs) voit des baqueux partout... Et de quelle vue perçante il est doté pour distinguer parmi toutes les forces d'intervention en civil, y compris les brigades du PSIG gendarmesque, ceux (parfois sans brassard nous apprend-il sans rire !) qui portent sur la poitrine un écusson caractéristique de la BAC d'à peine 5 cm de diamètre et dont la mission consisterait d'après lui à provoquer, fomenter le désordre, pour ensuite laisser agir les casseurs et se défouler sur les pauvres manifestants lambda qui s'en prennent plein la tronche !!
Rédigé par : Mary Preud'homme | 12 janvier 2020 à 15:54
Quand il pleut il m'arrive de me rendre dans une bibliothèque municipale pour prendre connaissance des dernières livraisons de Charlie Hebdo.
C'est réconfortant. Doublement !
Je constate que les numéros sont en excellent état, preuve qu'ils sont peu consultés ; qu'on me lance des regards courroucés dès qu'on m'aperçoit plongé dans cette lecture nauséabonde !
Rédigé par : Archibald | 12 janvier 2020 à 11:39
@ Robert Marchenoir | 12 janvier 2020 à 00:09
"Les gendarmes ont beaucoup moins blessé que les policiers : c'est bien la preuve qu'il y a un facteur individuel."
Je me permettrai de nuancer votre affirmation
D'après ce que j'ai vu (personnellement) les unités de gendarmerie engagées lors des manifestations de Gilets jaunes étaient quasi exclusivement des escadrons de gendarmerie mobile, c'est-à-dire des unités dont le maintien de l'ordre est le métier.
J'ai vu une unité de GM lever volontairement une nasse en bord de Garonne montée par un commissaire de police : ils ont embarqué dans leurs véhicules, libérant ainsi un passage permettant aux manifestants de s'échapper
La grande majorité des "actions policières controversées", que ce soit des tirs intempestifs de LBD ou de matraquage sauvage de manifestants à terre, a été le fait de policiers de la BAC, ces flics habillés en casseurs avec juste un brassard "POLICE", quand ils daignent le mettre.
La BAC ou la BRI ne sont pas formées au maintien de l'ordre : ce n'est pas leur travail, ce qui peut éventuellement expliquer des erreurs dans l'appréciation de la situation.
D'autre part, les consignes données par le préfet de Gironde de l'époque, devenu préfet de police de Paris depuis, ont été déterminantes quant à l'attitude des forces de police.
Je suis persuadé que tout a été mis en oeuvre par la préfecture et certains membres de la hiérarchie policière pour favoriser et exciter l'agressivité des policiers vis-à-vis des simples manifestants.
- J'ai vu la BAC laisser passer des black blocs puis gazer et charger les Gilets jaunes qui étaient tranquilles sur la place Pey Berland (Bordeaux)
- J'ai vu aussi la BAC balancer des grenades lacrymogènes et des grenades de désencerclement au milieu d'un cortège qui avançait sans aucune violence en chantant la Marseillaise cours de la Marne. Dans quel but, si ce n'est pousser les gens à la colère et à la violence en retour ?
Un coup d'oeil sur Google Street View permettra de vérifier qu'il n'y a aucun commerce de luxe à protéger des casseurs à cet endroit, qui ferait plutôt penser à Bamako-sur-Garonne.
Le sentiment d'impunité des policiers mis en cause pour des violences a dû également inciter les personnels les plus instables à laisser libre cours à leur agressivité
A mon avis, il y a une volonté de la clique de nuisibles au pouvoir de détruire la confiance qui doit exister en la population et ses forces de l'ordre.
Rédigé par : Philippe Dubois | 12 janvier 2020 à 09:47
@ Alpi | 11 janvier 2020 à 14:34
« Tu parles d'un courage ! Il me semble que c'est un évident et élémentaire devoir. A moins de s'habiller en canari, de foutre le bololo, et de réclamer du pognon qu'on ira chercher dans la poche de ceux qui grattent.
J'vous jure, on lit de ces trucs sur ce blog ! »
Oui les sœurs siamoises du blog ont parfois des commentaires assez surréalistes.
Espérons que le décès de la victime aura pour effet d’effacer la dette de 40 000 € d’amendes impayées. Par ailleurs, vu les circonstances du décès de son mari, je pense que la veuve va disposer d’une indemnité substantielle de la part de l’État lui permettant de vivre correctement jusqu’à la fin de ses jours et d’élever ses enfants sans aucun problème d’ordre financier.
Et puis, tout à fait entre nous, vivre avec un abruti pareil, ce ne devait pas être la fête tous les jours à la maison pour cette femme.
Rédigé par : Achille | 12 janvier 2020 à 06:08
@ Robert Marchenoir
"L'attachée de presse bénévole de la police nationale est priée de ne pas me faire son numéro de Castafiore habituel sur ces pauvres bichons de flics qui ont un métier si difficile, et d'ailleurs la procédure X 72 bis prévoit bien que, etc. On s'en tape. Tout le monde fait un métier difficile."
(Sans vous cacher que votre chasse aux cocos m'insupporte plus ou moins modérément), je dois vous avouer que je me suis plié de rire en lisant ce passage. Vous avez un talent dans l'écriture. Si, si, si...
Merci.
Rédigé par : F68.10 | 12 janvier 2020 à 02:24
Parlons clair : la police française est du niveau du Tiers-monde. Oh ! je sais bien qu'il y a des unités d'élite. L'espionnage français est parmi les meilleurs du monde (on fera l'amalgame entre les aspects policiers et militaires de la discipline), et les unités d'assaut type RAID également.
Mais le cochon de payant n'est pas, en général, un client de la DGSE ou du GIGN. Il a affaire au policier de modèle courant. Et celui-là, il a une tendance à la brutalité et à l'insulte qui relève beaucoup plus de la police bougandaise ou de la sûreté de la Bordurie, que des forces de l'ordre d'un pays normal, civilisé, blanc.
L'attachée de presse bénévole de la police nationale est priée de ne pas me faire son numéro de Castafiore habituel sur ces pauvres bichons de flics qui ont un métier si difficile, et d'ailleurs la procédure X 72 bis prévoit bien que, etc. On s'en tape. Tout le monde fait un métier difficile.
Ça commence à bien faire, tous ces fonctionnaires qui chouinent que leur métier est si pénible. Ils passent leur temps à nous dire : t'as qu'à venir faire mon travail si c'est si facile, mais la proposition s'inverse aisément : si vous n'aimez pas ça, vous n'avez qu'à démissionner.
Démissionner, t'sé, c'est un truc, tu signes un papier, puis tu t'en vas. Et, miracle, personne ne te retient. C'est un truc qui est courant dans le monde normal, c'est-à-dire dans le privé. A force d'écouter les complaintes des fonctionnaires, on finirait par se persuader qu'ils sont réduits en esclavage. En fait, non, j'ai vérifié : on a parfaitement le droit de démissionner quand on est fonctionnaire.
Et on n'est nullement obligé de buter le client sous prétexte que le métier est difficile. Scoop mondial : quand on rentre dans la police, c'est justement pour affronter des gens qui n'ont pas les manières de la marquise de Chose. Si vous n'aimez pas la graisse de moteur, ne faites pas garagiste.
Tuer un coursier juste parce qu'il téléphone en scooter et qu'il a mauvais caractère, non seulement ce n'est pas professionnel, mais c'est la preuve qu'on est des sauvages. Le gars n'était pas armé, il n'a pas tenté de frapper les policiers, il était seul contre trois, il était à pied et son scooter était à côté : il ne pouvait pas aller bien loin.
De bons apôtres, qui ne travaillent sans doute même pas dans la police, font valoir qu'il n'avait pas payé ses contraventions. Ouaip. Tu payes pas tes contraventions ? Peine de mort sans jugement.
Cette affaire est du même tonneau que celle des flics qui jouent au docteur avec leur matraque. L'une comme l'autre montrent qu'il y a à la fois un problème de comportement, et un problème de directives. Justement : la procédure X 72 bis est complètement vérolée.
Cette scandaleuse bavure est du même tonneau que l'épidémie d'éborgnages qui eut lieu tout au long du mouvement des Gilets jaunes. A ma connaissance, pendant les manifestations de Hong Kong, il y a eu un éborgné, et les opposants en ont fait tout un foin. Chez nous, il y en a eu des dizaines, et pourtant nous ne sommes pas censés être sous la botte d'un régime communiste dictatorial.
Là aussi, c'est à la fois un problème de comportement personnel, de directives et d'organisation. Les gendarmes ont beaucoup moins blessé que les policiers : c'est bien la preuve qu'il y a un facteur individuel. C'est évidemment un problème de directives, car on n'utilise pas les LBD et les grenades sans ordres. C'est enfin un problème d'organisation. L'incurie du fonctionnariat français éclate une fois de plus dans cette affaire.
Un an après les faits, des policiers reconnaissent l'imprécision de l'arme : le point d'impact peut se déporter de 15 centimètres, pour peu que la distance ne soit pas la bonne. Le système de visée ne permet pas d'évaluer la distance. Autrement dit, il est requis de l'utilisateur la même virtuosité que celle d'un tireur d'élite des forces spéciales qui abat un adversaire à deux kilomètres de distance, et doit tenir compte de la direction du vent. Alors qu'avec le LBD, la cible se déplace au milieu d'une foule et le tireur n'a aucun point d'appui.
Cinq tirs suffisent à être habilité. Un policier a réussi à l'être en frappant la cible au visage, après avoir visé le torse. Il se considère comme bon tireur, et les tests ont évidemment lieu dans les conditions idéales d'un stand de tir, très éloignées de la confusion d'une manifestation violente.
Le fabricant suisse a fait savoir que l'arme ne devait être employée qu'avec les munitions de la marque. La police française semble avoir utilisé des projectiles génériques. Il est parfaitement possible que cela diminue la précision du tir. Qui a enquêté sur le sujet ?
Il y a là un vice traditionnel du fonctionnarisme français. On achète de beaux jouets, et puis on rogne sur les consommables et sur l'entretien, parce que ça ne permet pas de faire des communiqués triomphants. Et l'on finance des retraites à 52 ans, parce que sinon, les syndicats bloquent le pays et les citoyens approuvent.
La doctrine d'emploi est en cause. On nous a raconté tout et n'importe quoi. D'abord que le LBD ne pouvait être utilisé qu'en légitime défense, puis qu'il pouvait être employé pour permettre aux forces de l'ordre de tenir une position (ça n'a déjà rien à voir !), et enfin, un commandant de CRS a affirmé que c'était une méthode d'interpellation ! On cogne au LBD, et puis on vient ramasser le client.
Dans la réalité des choses, il est clair que l'arme a été employée, dans certains cas, juste parce que c'est rigolo de dégommer des gens pacifiques qui passaient par là.
Qui donne les ordres ? Quels sont-ils ? Qu'est-ce que c'est que cette anarcho-tyrannie ?
Tout cela est proprement insupportable. Il est inadmissible que des dizaines de manifestants se fassent éborgner par la police, même si ce sont des imbéciles communistes et fumeurs de clopes. Il est inadmissible qu'on risque de se faire déchirer l'anus ou étrangler jusqu'à ce que mort s'ensuive, à l'occasion d'une simple interpellation. Même si l'on est noir ou coursier -- et Dieu sait que ces derniers sont une sale race.
Et il est inadmissible qu'on ne se rende dans un commissariat que la peur au ventre, en appréhendant de se faire traiter comme un délinquant, et en se préparant à attendre, au mieux, plusieurs heures pour porter plainte.
Je suis sidéré de l'indifférence relative qui a accueilli ces mutilations en série. Dans tout pays libre, un tel scandale aurait provoqué d'innombrables enquêtes approfondies dans les médias, et pas seulement des témoignages de victimes. L'opposition aurait réclamé des comptes au gouvernement, le parlement aurait créé une commission d'enquête, des responsables auraient été renvoyés, des indemnités considérables auraient été versées aux blessés rendus invalides.
Là, rien. On s'agite un peu, et puis ça se tasse. C'est la normalité. La normalité française est profondément anormale.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 12 janvier 2020 à 00:09
@ F68.10 | 11 janvier 2020 à 02:24
J'ai appris par la bande que l'employeur était son père... Ceci explique peut-être le comportement de son fils employé... Ses trois scooters et 40 000 euros d'amendes impayés. Impunité.
Rédigé par : hameau dans les nuages | 11 janvier 2020 à 23:33
Le vrai constat.
Combien ont coûté Hollande et Macron à l’Etat ?
En achetant 5 % de parts supplémentaires et en provoquant la colère des Japonais qui aussitôt n’ont eu de cesse de faire tomber Ghosn qui était le seul à pouvoir consolider l’alliance.
Depuis Renault -30 %, Nissan en chute libre, la glissade vers une catastrophe industrielle, le raté Fiat Chrysler.
N’en jetez plus !
S’il fallait une démonstration du pouvoir de nuisance des énarques qui ont la prétention de jouer au mécano industriel, on atteint des sommets ! On a aussi la démonstration vivante de l’inanité des discussions sur les rémunérations des vrais grands dirigeants qui font gagner des milliards à leurs entreprises et créent des milliers d’emplois face aux énarques qui font perdre des milliards, créent du chômage et avec le concours de la CGT coulent des entreprises !
Bravo Hollande et Macron, joli résultat.
Et Le Maire qui ajoute son grain de sel.
Rédigé par : B.Granger | 11 janvier 2020 à 23:04
Bon encore une fois on constate la violence de la police française, qui est la honte de notre pays.
Pas étonnant quand on connaît son histoire récente (Seconde Guerre mondiale, guerre d'Algérie...) et qu'on constate que la police est la seule institution française qui n'a jamais connu de réforme d'ampleur.
Résultat, au moindre attentat, on a les syndicalistes policiers dans le rôle des porte-parole paradant sur les plateaux télés.
Déprimant.
Rédigé par : Tomas | 11 janvier 2020 à 21:09
@ caroff
"À leur décharge et contrairement aux conducteurs de métro, ils n'ont pas une vie facile..."
C'est vrai. Mais ce n'est pas une raison pour que nous nous contentions de certains types de comportements. (Et j'ai assez peu eu affaire à la police en France: à chaque fois j'étais non-concerné par une situation, mais ma simple présence, certes un peu curieuse, a systématiquement suscitée des menaces. Et des baffes de ma part en retour auraient été parfaitement méritées.)
Suggestion: changeons la "police nationale" en une "police essentiellement départementale". Cela donnerait plus de responsabilités aux dirigeants locaux, et le péquin moyen pourrait comparer ce qui marche dans le département d'à côté comparativement à son département. Et je suis même prêt à prendre le pari que le 9-3 aurait une politique policière beaucoup plus vigoureuse si on demandait aux gens sur place ce qu'ils en pensent...
Le niveau de centralisme en France permet de camoufler et d'excuser toutes les dérives. Et ensuite, chaque critique se retrouve contrée par une forme de misérabilisme: "Oh ! Les pôvres policiers..."
Pôvres policiers ou pas, s'il y a des problèmes, il ne faut pas se cacher derrière le malaise dans la police pour les passer sous silence.
Rédigé par : F68.10 | 11 janvier 2020 à 19:32
@ Jérôme | 11 janvier 2020 à 11:10
@ Serge HIREL | 11 janvier 2020 à 14:46
Je constate le deux poids, deux mesures qui règne sur nos médias.
D'un côté monsieur Chouviat, dont l'interpellation a fait l'objet de vidéo et de photos. Les téléspectateurs et lecteurs de vidéos ont des images qui les troublent. Cela permet aux médias d'appuyer leur mise en cause des policiers, les observateurs des images étant ainsi conditionnés pour s'offusquer du traitement infligé à la personne contrôlée.
De l'autre, la nuit dernière à Bron. Pas d'images croustillantes du fourgon dont le conducteur a volontairement renversé et écrasé un policier de 45 ans. On donne la parole à quelques syndicalistes de la police, le ministre intervient. Mais le traitement global n'est pas à la dénonciation systématique des violences contre les membres de forces de l'ordre avec un traitement équivalent à celui du cas précité. Le traitement de cette affaire est beaucoup plus soft...
En réalité, c'est une vision que l'extrême gauche impose, reprise par des médias eux-mêmes idéologiquement proches de cette approche, et que le bon peuple enregistre pour traiter les forces de l'ordre selon une grille systématiquement accusatrice.
Dans un autre registre, on observe la manière dont le décès du jeune Rémi Fraisse à Sivens est traité. Les médias, s'ils rapportent la décision de Justice concernant le gendarme qui a lancé la grenade, systématiquement elle est assortie des réactions des proches qui continuent de vouloir poursuivre jusqu'à la Cour de Justice européenne avec la certitude affirmée que la France y sera condamnée. Le temps consacré aux deux aspects est bien entendu différent. Les décisions de la Cour de cassation ne suffisent donc plus.
C'est donc bien un conditionnement de l'opinion. Il serait peut-être temps d'inverser la manière de rapporter les faits...
Rédigé par : Robert | 11 janvier 2020 à 19:28
Merci pour cette excellente et juste analyse.
Rédigé par : JLB | 11 janvier 2020 à 17:01
Que les chaînes d’information continue, soumises à la pression commerciale et à une concurrence féroce, en oublient la déontologie professionnelle et déversent des informations non contrôlées et des commentaires définitifs hasardeux, passe encore. On y est habitué. Leur réputation n’est plus à faire... Mais La Chaîne Parlementaire/Public Sénat, elle, devrait à tout instant être irréprochable sur ces deux points. Cela n’a pas été le cas ce vendredi soir. Les policiers en ont fait les frais.
Dans l’émission « Ça vous regarde », un journaliste de Radio France, spécialiste de l’histoire de la chanson, a illustré l’actualité en présentant quelques airs anti-flics... et affirmé que « des dizaines » de Gilets jaunes avaient perdu un œil... Par ses propos et l’allusion à l’affaire Malik Oussekine, il a aussi plus que laissé planer le doute sur la responsabilité de la patrouille du quai Branly.
L’animatrice n’a pas rectifié le nombre outrancier des victimes énuclées et n’a pas eu un mot pour rappeler que l’enquête est en cours et que ces policiers accusés de bavure par certains bénéficient, comme tous les citoyens, de la présomption d’innocence, d’autant plus que pour l’instant, ils ne font l’objet d’aucune action de la Justice. Ce parti pris et ce silence sont inquiétants.
Rédigé par : Serge HIREL | 11 janvier 2020 à 14:46
@ D. Hoguet
"Je ne vois pas ce que le défenseur des droits va apporter de plus dans cette affaire dès lors qu'un juge d'instruction est déjà saisi."
Certes ! Mais il faut bien que M. Toubon justifie ses confortables émoluments... et ceux de ces collaborateurs.
S'il n'y avait que lui, on pourrait s'en amuser. Mais combien sont-ils, comme lui, ancien politiques ou hauts fonctionnaires, à jouir des prébendes de la République pour une fonction dont la nécessité reste à démontrer.
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@ semtob
"...c'est que cet homme avait quatre enfants et avait le courage de travailler pour les nourrir"
En voilà une bien bonne !
Tu parles d'un courage ! Il me semble que c'est un évident et élémentaire devoir. A moins de s'habiller en canari, de foutre le bololo, et de réclamer du pognon qu'on ira chercher dans la poche de ceux qui grattent.
J'vous jure, on lit de ces trucs sur ce blog !
Rédigé par : Alpi | 11 janvier 2020 à 14:34
Après le coup de LBD tiré à bout portant sur un manifestant désarmé, s'ajoutant à la trentaine de mutilés antérieurement, ça va être difficile de se la jouer "compassionniel" à l'égard des forces de l'ordre. L'état d'esprit actuel de la police et les critiques dont elle est légitimement l'objet, me fait un peu penser aux problèmes avec l'immigration extra-européenne. Certains la défendent chaleureusement, arguant du fait que tous ces immigrés ne seraient pas de mauvaises personnes. Ce qui est probablement le cas. Il n'en demeure pas moins que les présumés "bons ressortissants" de cette immigration ne se manifestent pas souvent pour dénoncer et/ou - ne rêvons pas - condamner les agissements de ceux de leurs coreligionnaires qui ne seraient pas aussi corrects.
C'est un peu ce que nous sommes forcés de constater dans la police. Que de marques de sympathie, de soutien n'ont-elles pas été exprimées par le bon peuple à l'égard de ce couple de policiers lâchement assassinés à leur domicile de Magnanville, par - précisément - cette catégorie d'immigrés qui ne peuvent raisonnablement pas être catalogués parmi les bons.
Pourtant, côté police, où l'on nous assure également qu'ils ne sont pas tous des voyous finis, avides de sang et de tortures, combien d'entre eux ont-ils fait part d'une once d'humanisme envers tous ceux que la corporation a mutilés ? Quand elle ne les a pas occis ?
J'invite les autorités françaises si volontiers moralisatrices, à tourner longuement sa langue en bouche, avant de critiquer quelque état que ce soit...
Rédigé par : GERARD R. | 11 janvier 2020 à 12:53
@ F68-10 02h24
"J'ai d'ailleurs eu l'occasion de féliciter des policiers dans un autre pays à ce sujet. Outre leur cosplay à la Robocop, j'avais été surpris par leur politesse excessive; comparativement aux policiers français, que j'ai trouvé particulièrement désagréables à chacune des mes interactions avec eux."
J'ai rarement eu affaire à la police française. Tant mieux pour moi, mais j'ai des a priori défavorables. Le dépôt récent d'une main courante n'a pas changé mon opinion sur des gens assez peu urbains...
A leur décharge et contrairement aux conducteurs de métro, ils n'ont pas une vie facile...
Rédigé par : caroff | 11 janvier 2020 à 12:42
@ Xavier NEBOUT | 11 janvier 2020 à 09:32
Je ne souligne rien mais rappelle seulement aux intervenants ignorants ou de mauvaise foi de ce blog que les cadres supérieurs de la police comme de la gendarmerie ne peuvent agir en dehors des instructions et ordres de leur hiérarchie, soit le préfet, le ministre de l'Intérieur et... tout en haut de la pyramide le chef de l'Etat. Avec en outre pour les personnels de la PJ l'obligation d'en référer au bon vouloir du procureur.
Une véritable usine à gaz qui complique à souhait le travail de la police déjà archidifficile et ingrat !
Plus des caméras qui épient faits et gestes à temps et contretemps, des avocats à la première heure d'audition d'un suspect, de la paperasse à n'en plus finir, l'obligation de se justifier en permanence et de "respecter et garder leur sang-froid" face à des voyous ou des alcoolos qui les insultent plus bas que terre !
Et puis, arrêtez une fois pour toutes de nous parler des USA où la police comme d'ailleurs toute la population a la gâchette facile. Ce qui serait probablement le cas chez nous si le port d'arme était licite. Or, permis ou pas permis, ce qui risque d'arriver en France si la pagaille et l'anarchie s'accentuent avec toutes ses racailles qui bafouent la loi en toute impunité et finissent même par se faire passer pour de pauvres victimes !
Quant aux représentants des syndicats de police, ce n'est nullement leur rôle de se substituer à leur hiérarchie concernant les problèmes de stratégie, laquelle hiérarchie de son côté de par son obligation de réserve ne peut faire état de ses doléances au public. Les quelques-uns qui s'y sont risqués (général de la gendarmerie ou directeur général de la police qui ont fait la une des médias) ont immédiatement été sanctionnés et placardisés. C'est donc uniquement lors des réunions de conseil au ministère de l'Intérieur que les problèmes sont évoqués et ce qui en ressort (édulcoré ou passé à la moulinette) ne peut émaner que dudit ministère.
Au final,
Il n'y a pas donc pas trente-six solutions si l'on veut en revenir à l'autorité de l'Etat, mais une seule...
Je vous laisse deviner laquelle...
Rédigé par : Mary Preud'homme | 11 janvier 2020 à 12:15
@ Patrice Charoulet | 11 janvier 2020 à 10:46
Encore un commentaire sans point-virgule, après nous avoir fait, il y a peu de temps, l'éloge de ce signe de ponctuation macronien, qui se veut "en même temps" virgule et point.
Comment voulez-vous être crédible, si vous êtes incapable de défendre par l'exemple ce que vous défendez par des mots !
Tenez, voici un poème d'Andrée Chedid qui chante les mérites de la virgule et les méfaits du point.
Quant au point-virgule il est ignoré comme on ignore les présomptueux qui veulent être "en même temps"...
Pavane de la virgule
"Quant à moi !", dit la virgule,
J'articule et je module ;
Minuscule, mais je régule
Les mots qui s'emportaient !
J'ai la forme d'une péninsule ;
A mon signe la phrase bascule.
Avec grâce je granule
Le moindre petit opuscule.
Quant au point !
Cette tête de mule
Qui se prétend mon cousin !
Voyez comme il se coagule,
On dirait une pustule,
Au mieux : un grain de sarrasin.
(...)
Rédigé par : Tipaza | 11 janvier 2020 à 11:24
Bonjour Philippe,
Il est certain que nous vivons une société dans laquelle le respect de la règle, de la loi, la civilité élémentaire envers autrui (se lever pour laisser sa place dans un train - quand ils roulent -, dans le métro) n'est plus la norme.
Chacun pense avoir le droit d'avoir le droit d'avoir le droit.
Je suis maître de moi-même et seul décideur de ce que je peux ou ne peux pas faire.
Néanmoins, concernant l'autorité en général, reste le problème du deux poids deux mesures, qui à mon sens, génère pour partie ces comportements.
De nos politiques qui donnent l'exemple permanent de la manipulation, de la fraude, de l'irrespect, de l'arrangement avec la loi, Ferrand, Sarkozy, Delevoye, Cahuzac... qui dans des démocraties dignes de ce nom seraient tous passés par les geôles de leurs pays et seraient définitivement inéligibles, aux policiers, le commandant de Toulon qui frappe un jeune noir qui montre ses papiers, et qui, au lieu d'être viré manu militari se retrouve décoré de la Légion d'honneur, en passant par Neyret, défendu par ses pairs parce que "grand" flic, un grand flic ne se commet pas... sans oublier les patrons, Ghosn, qui par défaut comme il a de l'argent ne peut être que victime des mauvais Japonais...
Avec, pour ne rien arranger, les pitres gouvernementaux, président et porte-parole en tête, qui montrent une morgue, une condescendance à l'égard du peuple qui n'arrange rien.
La probité, tout court, intellectuelle, génère du respect. L'inverse...
Il existe d'autres exemples de comportements, ailleurs, et vous y constaterez aisément que le respect de la loi, de son représentant, y est bien meilleur.
Un député anglais ayant falsifié une note de frais a fait quelques mois d'incarcération.
Les politiciens du Nord qui à la moindre incartade se retrouvent chercheurs d'emploi.
Pour lesdits policiers, sans les défendre aveuglément, tout ceux qui ont eu des relations un peu physiques savent qu'il est extrêmement difficile de maîtriser quelqu'un qui ne veut pas se laisser faire si on n'a pas le droit de lui coller une bonne droite au menton qui le couche pour le compte. Ou un bon crochet au foie, au choix. Nos policiers sont très contraints et du coup se retrouvent à devoir faire face à des situations très dures à gérer.
J'ai entendu que ce monsieur avait des problèmes cardiaques, imaginez un policier qui sorte son taser et lui en colle une petite décharge. Crise cardiaque. Mort. Que n'entendrait-on ?
Que peuvent-ils faire face à des citoyens qui ne veulent même plus accepter d'être rappelés à l'ordre quand ils contreviennent à la loi.
Pas de solutions, mais honnêtement je n'arrive pas à les blâmer quand bien même la mort de ce monsieur est émouvante et triste.
Elle n'aurait pas eu lieu s'il avait accepté simplement son contrôle.
P.-S.: les policiers devraient faire également montre d'une bien meilleure éducation, ils ont une fâcheuse tendance à ne dire ni bonjour ni saluer le citoyen, ni parler correctement au contrevenant. Les gendarmes sont de ce point de vue beaucoup plus agréables à pratiquer, l'armée donne un cadre, une éthique dans le comportement, dont les policiers devraient s'inspirer.
A écouter, le témoignage de Noam Anouar sur Thinkerview, édifiant sur l'état d'esprit dans la police.
Rédigé par : Jérôme | 11 janvier 2020 à 11:10
ROUSSEAU, VOLTAIRE ET NOUS
La comparaison Rousseau / Voltaire a été faite cent fois depuis deux siècles. On sait à peu près tout à cet égard.
Dans l'émission « Répliques » de Finkielkraut, ce samedi 11 janvier 2020, on a pu entendre une fois de plus ce qui oppose Voltaire et Rousseau. Cela ronronnait un peu. Vers la fin, mon attention a été réveillée par un thème qui m'est cher.
J'ai entendu : « Voltaire a eu 140 pseudonymes ». Cela peut se concevoir, à une époque où l'on risquait gros : la prison ou la mort pour des écrits. Puis : « Rousseau met son nom partout ». Quel courage ! Rousseau se plaignant de ses ennuis, Voltaire écrit dans la marge d'un livre de Rousseau : « Pourquoi mets-tu ton nom ? »
Finkie, détestant les réseaux sociaux, saisit l'occasion et dit : « C'est le règne des pseudos ». J'ajoute : Hélas !
Et un intervenant rappelle opportunément que, lors de son procès, Socrate déplora avoir à « se battre contre des ombres ». Eh oui, déjà ! Les ombres, les anonymes, les pseudonymes. Nous en sommes submergés. Ils sont des milliards. Quelle horreur !
Rédigé par : Patrice Charoulet | 11 janvier 2020 à 10:46
@ Mary Preud'homme
Vous soulignez que les commissaires et officiers de gendarmerie laissent casser sur ordre des politicards. Mais alors, combien d'entre eux ont dénoncé ces ordres de voyous ?
Le policier ou le gendarme doit-il systématiquement sacrifier son honneur à sa carrière ?
Nous savons certes que depuis la guerre d'Algérie, les gouvernements ont institué de façon occulte l'appartenance obligatoire à la franc-maçonnerie des généraux pour que la notion d'honneur n'existe plus au sein des armées et forces de l'ordre. C'est la gloire...
Comme vous ironisez sur un droit à la délation au sein des institutions, je vous rappelle que le deuxième alinéa de l’article 40 du Code de procédure pénale impose à « toute autorité constituée, tout officier public ou fonctionnaire qui, dans l’exercice de ses fonctions, acquiert la connaissance d’un crime ou d’un délit », une obligation de dénonciation au Procureur de la République.
Alors, combien de délits commis par les fonctionnaires sont dénoncés par leurs collègues ? L'esprit de corps dans la fonction publique est le même que dans toutes les mafias, et bien plus encore.
D'autre part, il est certes consternant de voir la police se faire caillasser, mais pourquoi est-elle traitée ainsi ? nous avons l'absence de risque que ce soit par l'usage des armes ou la justice qui tourne ainsi la police en dérision.
Mais alors, pourquoi n'entendons-nous pas davantage les syndicats de policiers sur ces sujets, au lieu de leurs dénonciation de forme sur le bout des lèvres ?
Aux USA, rouler sans permis conduit en taule sur-le-champ, et ça n’entraîne même pas de contestations - on a joué, on a perdu...
Caillasser une voiture de police, ça doit faire dix ans de bagne ...
Si on s'en prend à un policier, il a le droit de tirer.
Au total, il y a beaucoup plus de voyous morts ou en taule, mais infiniment moins de délinquance que chez nous où l'on règle le problème en mettant 95 % des plaintes à la corbeille.
Rédigé par : Xavier NEBOUT | 11 janvier 2020 à 09:32
Nouvelles du BAS-EMPIRE... progressiste !
"A la faveur d’un nettoyage de mon iPhone, j’ai retrouvé ces notes prises en 2016. Il manque un numéro 3 disparu dans l’ombre numérique.
La chose était pensée comme un journal de bord du nihilisme de notre époque.
Sur ce, depuis le 1er janvier, je l’ai recommencé avec le projet, si Dieu qui n’existe pas me le permet, de finir l’année…
1. Tirage au sort d’étudiants en médecine dans un pays qui manque d’étudiants en médecine.
2. Une femme indienne de 70 ans et un homme de 79 viennent de donner naissance à un enfant fabriqué par PMA.
4. Projet de donner leurs diplômes de philo à des étudiants grévistes depuis plusieurs mois.
5. Najat Vallaud-Belkacem promeut les machines à lire pour apprendre à lire dans les écoles primaires.
34. Une mère de famille dans le Var va porter plainte contre l’Education nationale parce que son fils de douze ans souffre de "phobie scolaire", une pathologie qui concerne entre 1 et 3 % des enfants.
35. Une jeune infirmière de 29 ans loue ses seins 100 € par séance pour allaiter les bébés des couples homosexuels masculins."
Michel Onfray
Le dernière nouvelle concernant la location des seins de la dame est à se plier de rire... Des sommets de progressisme, c'est cela ?!
https://michelonfray.com/interventions-hebdomadaires/content-des-nouvelles-du-bas-empire
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A propos de justice et de Nicole Belloubet.
N. Belloubet à l'image d'E. Macron méprise les autres... Elle leur signifie : vous avez voté pour la macronie, soyez responsables de vos choix électoraux. Vous êtes tellement stupides que vous allez à nouveau avoir Macron en 2022. Alors, vos revendications, tout cela nous indiffère !
"Saluons, ici, le tour de force de l’envoyée gouvernementale qui parvient à ignorer royalement le mécontentement de concitoyens placés à 3,50 mètres de sa personne. Un comportement dans la droite ligne de son mentor qui affiche une totale indifférence face aux divers mouvements de protestation. Fort de son règne assuré jusqu’en mai 2022, l’homme tient son détachement de cette assurance d’être réélu dans un fauteuil à l’échéance dite. Dans cette perspective, Emmanuel Macron estime sans doute qu’il faudrait être fou pour se préoccuper de ces jeteurs de robes et autres CGTistes, qui n’hésiteront pas une seconde à le préférer à tout autre candidat, le moment venu. De manière subliminale, Nicole Belloubet était porteuse de ce message auprès des magistrats. La force tranquille du fonctionnaire invirable." Jany Leroy
https://www.bvoltaire.fr/magnifique-prestation-dindifference-de-nicole-belloubet-devant-des-avocats-en-colere/
Le sieur moustachu Martinez avait, lui aussi, appelé ses troupes à voter Macron.
Il fallait éviter le RN, pire que l'islamisme radical sans doute !
Rédigé par : Sophie | 11 janvier 2020 à 08:56
@ caroff
"On apprend que ce Cédric Chouviat n'avait plus son permis et qu'il devait environ 40 000€ d'amendes pour infractions diverses au code de la route."
Source: Le Point.
https://www.youtube.com/watch?v=905Bbv9FkNA
"Dans ces cas-là on fait pas le kéké avec les flics."
Effectivement. Cela étant, je me permets de rebondir sur un propos de Monsieur Bilger:
"Même si certains policiers ont des progrès à faire dans ce que j'appellerais l'urbanité républicaine"
J'ai d'ailleurs eu l'occasion de féliciter des policiers dans un autre pays à ce sujet. Outre leur cosplay à la Robocop, j'avais été surpris par leur politesse excessive; comparativement aux policiers français, que j'ai trouvé particulièrement désagréables à chacune des mes interactions avec eux.
Rédigé par : F68.10 | 11 janvier 2020 à 02:24
Cher Philippe,
La seule chose que nous pouvons dire sur cette tragédie dont ne connaissons pas le dossier, c'est que cet homme avait quatre enfants et avait le courage de travailler pour les nourrir.
françoise et karell Semtob
Rédigé par : semtob | 11 janvier 2020 à 02:18
On apprend que ce Cédric Chouviat n'avait plus son permis et qu'il devait environ 40 000€ d'amendes pour infractions diverses au code de la route.
Dans ces cas-là on fait pas le kéké avec les flics.
Rédigé par : caroff | 10 janvier 2020 à 23:49
En complément de mon post de ce jour 20:50
Hausse constante du nombre de policiers et gendarmes blessés en mission (+ 15 % en 2018) pour les deux forces : 20 307 blessés et 25 tués l'année de référence (des hommes et femmes blessés ou tués sans doute en restant statiques ou en rasant les murs, comme l'insinuent les mauvaises langues !).
A noter également une augmentation exponentielle des agressions de racailles avec armes à feu ou en fonçant sur les forces de l'ordre.
Rédigé par : Mary Preud'homme | 10 janvier 2020 à 23:40
Comment arrêter ce genre d'incivilité ? lorsque les gens comprendront qu'insulter les forces de l'ordre sera automatiquement sanctionné et considéré comme un délit.
Que toute infraction au code de la route, ou comportement dangereux, sera traité de la même façon, sans autre possibilité que de payer directement la sanction infligée.
Le citoyen lambda changera d’attitude, surtout si cette personne, comme aux États-Unis, devra porter une tenue orange indiquant qu'il est un délinquant.
Rédigé par : delamoriniere jenny | 10 janvier 2020 à 22:27
La plupart des flics valent à peine mieux que les racailles de banlieue parce que beaucoup,et pas que des jeunots sortis de l'école comme on pourrait le penser, ne se sentent plus p*sser parce qu'ils ont la loi de leur côté et se prennent pour des shérifs dans un western bidon de John Wayne.
Sur le relativement bon nombre que j'ai croisé dans ma vie par rapport à la plupart des gens qui en croisent dans la leur et qui n'ont aucun problème "sérieux" avec eux, il doit y en avoir environ 1/5 qui a quelque chose dans le crâne et qui n'abuse pas de son pouvoir.
Et ça vaut autant pour les femmes que pour les hommes.
Si si, je vous assure mesdames les féministes, les femmes sont largement aussi c*nnes que les hommes dans la police.
Au passage, c'est ça qui est bien avec la c*nnerie, c'est que c'est un truc vraiment féministe parce qu'il y a une parfaite égalité des sexes dans ce domaine.
Rédigé par : Wil | 10 janvier 2020 à 21:15
Ils sont pathétiques tous ces donneurs de leçons confortablement installés derrière leur clavier !
Gageons qu'ils feraient moins les matamores en étant confrontés, ne serait-ce qu'une nuit, à ce que vivent nos policiers de la sécurité publique, par exemple dans une patrouille de la BAC. A commencer par des injures et des provocations continuelles et si nombreuses que la justice ne les prend plus en compte de longue date et qu'il est demandé à nos policiers et gendarmes de les ignorer et de garder leur sang-froid en toutes circonstances.
Par ailleurs on entend toujours les mêmes attaques imbéciles (cf Isabelle etc.) concernant le prétendu laxisme de nos forces de l'ordre face aux violences des casseurs, alors qu'en réalité policiers et gendarmes rongent leur frein en attendant des ordres venus d'en haut. Et gare au commissaire ou officier de gendarmerie qui ordonnerait de donner l'assaut sans en avoir reçu l'autorisation du préfet et lui-même du ministre de l'Intérieur etc. Alors Isabelle et consorts, si vous avez des critiques ou des reproches à adresser, veillez à les faire parvenir à qui de droit et donc aux seuls responsables de cette monstrueuse pagaille et de cette coupable inertie...
Mais il est tellement plus facile et lâche de s'en prendre aux policiers de terrain qui en voient de toutes les couleurs, envoyés sur tous les fronts, ayant de plus en plus d'horaires à rallonge, sans récupération possible vu la chienlit qui règne en France depuis des années : attentats terroristes, gilets jaunes, black blocs, grèves dures à répétition, manifestations en tout genre ! D'où un total d'heures supplémentaires faramineux, impayées à ce jour... Et ça continue !
Savez-vous enfin que la plus grande peur d'un policier est moins pour lui-même que celle de blesser un manifestant, quand bien même ce dernier se serait rebellé et montré violent et insultant en tout premier ?
Concernant l'affaire Cédric C, ce n'est qu'après les résultats de l'autopsie et de l'enquête, ajoutés à l'examen des antécédents de santé, prises de médicaments, alcool, drogue (cannabis...) que l'on pourra se prononcer sur les causes de la mort de cet homme et juger du degré (éventuel) de responsabilité des policiers.
Tout ce que l'on sait c'est qu'après avoir refusé d'obtempérer, provoqué et insulté la police, Cédric C s'est fait menotter (par une méthode classique et bien rodée des fonctionnaires de police lorsqu'ils sont confrontés à ce genre de rébellion). Et s'il a été plaqué et maintenu au sol, c'est - uniquement - parce qu'il se débattait et tentait de donner des coups de pied, le policier étant lui-même censé se protéger et éviter d'être blessé lors d'une interpellation.
Rédigé par : Mary Preud'homme | 10 janvier 2020 à 20:59
La mort de ce jeune livreur est en effet une tragédie d'autant qu'apparemment il n'était pas coupable de grand-chose, mais c'est aussi tristement le reflet de la société d'aujourd'hui :
- Des Français qui ne respectent ni les règles ni les gens et encore moins les policiers
- Des policiers fatigués par les multiples interventions au cours desquelles ils sont injuriés quand ce n'est pas lapidés, insultés par les petits délinquants arrêtés et relâchés aussitôt.
La différence entre cette interpellation qui a mal tourné et les manifestations où la police riposte, c'est à l'évidence que lors de ces manifs, les policiers interviennent parce qu'ils ont des ordres de leur hiérarchie. Depuis un an, malgré tout il n'y a pas eu à déplorer de morts.
Dans le cas de Cédric Chouviat, même si la mort reste accidentelle, les méthodes pour lui passer les menottes étaient musclées. Toutefois, dans certains cas d'énergumènes violents, vifs et sportifs, le placage ventral me paraît inévitable.
Le drame qu’est la mort de son fils a conduit le père de la victime à parler d’assassinat… même si on le comprend, on sait bien que le terme n’est pas approprié. Je ne sais si le rapport d'autopsie a été rendu public car il avait aussi été évoqué des problèmes cardiaques chez la victime.
Rédigé par : Michelle D-LEROY | 10 janvier 2020 à 19:59
La police et la gendarmerie ont perdu leur autorité tout simplement en se conduisant au mieux comme des gamins, au pire comme des voyous. Avec l'assentiment du pouvoir en place qui n'est pas particulièrement aimé.
S'y ajoute le sentiment d'impunité. Il n'est pour s'en convaincre qu'à voir les classements sans suite qui suivent les enquêtes de la fameuse IGPN. Il est facile de gazer ou matraquer des retraités. Un peu plus difficile d'aller dans les territoires perdus de la République. Disons à leur décharge que les "indicateurs d'activité", invention d'énarques, les dirigent vers leur cœur de métier qui est la répression.
J'avais enfant le plus grand respect pour l'uniforme. Les gendarmes par leur seule présence faisaient taire les chamailleries, rectifiaient les limites d'un champ, nettoyaient un embouteillage, et j'en oublie. L'empathie et l'humanité ont déserté l'action publique. Je comprends la colère du père, je ne sais pas si à sa place je ne serais pas encore plus radical.
Rédigé par : PAUL | 10 janvier 2020 à 19:52
Cédric Chouviat faisait l'objet d'une annulation de son permis de conduire depuis le 2 octobre 2018. Il n'avait plus de points.
Il était propriétaire de trois scooters qui ont tous été verbalisés à de très nombreuses reprises, notamment pour dépassement des limitations de vitesse, non-respect des feux rouges, stationnement gênant pompiers, trottoir ou piste cyclable.
Au total, il devait près de 40 000 euros d'amende au Trésor public pour un total de 375 PV, pour la plupart majorés.
Savoir raison garder.
La police n'est pas sur la chaussée pour se faire insulter, être sans cesse décriée notamment par La France Insoumise et ses représentants, ni devoir interpeller des personnes rétives prêtes à tous les excès de langage et de résistance.
La police est là pour le maintien de l'ordre public et le respect des lois, toutes les lois.
Elle doit agir avec discernement mais à force d'être provoquée, il y aura inévitablement des réactions excessives parce que ce sont des êtres humains. Que tous ceux qui ne cessent de les haranguer et de les vilipender aillent faire un tour par exemple à Londres, à New York, en Suède et essaient simplement de reproduire ce type de comportement. La réponse sera d'abord la garde à vue immédiate après une interpellation sans ménagement et ensuite un tribunal qui ne sera pas ouvert à l'adoucissement de la peine.
Rien ne sera jamais idéal mais quand un policier vous demande de vous arrêter et de décliner votre identité avant contrôle plus approfondi, il ne fait que son métier et le devoir de tout citoyen est d'obtempérer.
La société civilisée est à ce prix ce que ne peuvent comprendre les membres de La France Insoumise qui tirent parti de toute situation pour bien montrer qu'ils défendent le citoyen mais à nos grands frais ce qu'ils oublient assez souvent.
Ayant rappelé ces principes fondamentaux, comme tout être humain je déplore la mort de cette personne et il est normal qu'une enquête soit ouverte. Je ne vois pas ce que le défenseur des droits va apporter de plus dans cette affaire dès lors qu'un juge d'instruction est déjà saisi.
La France est ainsi, percluse de doublons dans les fonctions régaliennes.
Rédigé par : D. Hoguet | 10 janvier 2020 à 19:32
@ Isabelle
"Il faut noter que la police n'a pas manqué de zèle lors du mouvement des Gilets jaunes alors qu'elle rase les murs dans les banlieues qui flambent très régulièrement sur tout le territoire français."
Quelques référendums locaux dans les banlieues pour savoir si les habitants souhaiteraient que les keufs empêchent certaines "incivilités" seraient, de mon point de vue, bienvenues.
Et honnêtement, ce serait sympa qu'on ne justifie pas tout tout le temps en utilisant la drogue comme ultima ratio. Si une personne quelconque ne peut pas circuler dans une cité parce qu'elle se fait harceler par le premier crétin venu qui veut protéger son trafic, à un moment, il faut savoir mettre les priorités en bon ordre: on rétablit le droit de circuler sans se faire semi-agresser. Drogue ou pas.
À un moment, la drogue devient un faux problème. Le vrai problème, c'est de ne pas se faire intimider. Et rien que pour cela, on devrait pouvoir coffrer le premier abruti venu qui s'imagine que la rue est à lui. Zéro négociation sur le concept.
Rédigé par : F68.10 | 10 janvier 2020 à 18:57
Fracture du larynx...
Cela me suffit pour dire qu'a minima les policiers ont manqué singulièrement de professionnalisme.
Car ils devraient être formés pour procéder correctement à un contrôle, et réagir comme il le faut même si la personne contrôlée réagit mal ou même se rebelle.
Car au fond, Cédric Chouviat a été semble-t-il contrôlé car il téléphonait au guidon de son scooter, avec l'observation que son casque était équipé pour cela.
Nous ne saurons jamais probablement comment son interception a été réalisée par les policiers et les mots qui ont été échangés.
On sait cependant que cela ne se passait pas bien puisque Cédric Chouviat a eu le front de filmer les policiers avec son téléphone portable.
Cet affront a visiblement déterminé les policiers à procéder à son interpellation, qu'à l'origine ne justifiait pas vraiment la simple infraction constituée par l'usage du téléphone en conduisant à Paris...
Mais sans aucun doute la rébellion ou l'outrage, qui eux permettent l'interpellation, seront caractérisés par les déclarations des policiers a posteriori ; c'est l'usage constant dans ces hypothèses où les policiers usent de la force et que l'affaire tourne mal.
Le fait que Cédric Chouviat ait présenté une pathologie préexistante est indifférent.
On ne s'y prend pas à trois pour plaquer violemment un homme à terre en lui écrasant le dos pour lui ôter toute résistance. Et le fait que le larynx ait été brisé montre que les policiers ont fait usage d'une violence non professionnelle.
J'ajouterai que Cédric Chouviat ne risquait en aucun cas d'échapper au contrôle policier, car il aurait fallu qu'il abandonne sur place son scooter.
De sorte qu'il était très facile de le calmer et de le ramener à la raison si réellement il avait un comportement inapproprié vis-à-vis de policiers qui sont, faut-il le rappeler des professionnels formés pour cela.
Alors oui, il faut une enquête et un juge dans ce cas de figure.
Un procès ? Pas nécessairement, mais une enquête judiciaire impartiale.
Un mot sur l'IGPN.
Ce service devrait cantonner sa compétence au seul aspect disciplinaire de l'activité des policiers. Il n'est pas juste qu'il puisse être désigné comme service d'enquête à la requête d'un juge. Son manque d'indépendance a en effet trop souvent été mis en évidence.
Rédigé par : caffer | 10 janvier 2020 à 18:53
Un Français ordinaire qui pour se défendre tue des cambrioleurs armés entrés par effraction chez lui devra prouver qu'il était en état de légitime défense, et que s'il s'est défendu de manière peut-être disproportionnée, c'était sous le coup de la peur ou pour défendre sa famille. Et cela même s'il y a déjà eu des cambriolages qui ont très mal tourné près de chez lui. Il risque un certain nombre d'années de prison, il aura besoin d'un avocat, et il aura du mal à échapper au procès.
Et l'on plaindrait des CRS qui se mettent à trois pour tuer manu militari un livreur sans défense et non dangereux mais évidemment un peu trop excité ? Je veux bien croire qu'ils sont effondrés, mais enfin ils sont toujours vivants, la moitié de la France les plaint, et donne tous les torts au livreur, sous prétexte qu'il faisait le mariole et que c'est sûrement un imbécile. S'il n'avait pas été tué de cette manière horrible, par des gens assermentés, chargés de l'ordre public et armés à cet effet, il aurait eu à répondre de sa rébellion et aurait eu des ennuis avec la justice. Mais la sanction serait plus proportionnée que cette exécution.
Je sais que les CRS n'ont pas voulu le tuer, mais ils ont fait ce qu'il fallait pour cela.
Je pense qu'ils ont perdu leurs nerfs, et qu'ils ne sont pas dignes d'exercer ce métier. Peut-être ont-ils été mal formés, peut-être sont-ils mal encadrés, je ne sais pas, mais on ne peut pas laisser penser aux CRS qu'ils sont excusables ; ce serait une erreur de croire qu'en les protégeant quand ils font mal leur travail, on ramènera l'ordre en France. Nous avons au contraire besoin d'une police professionnellement irréprochable et judicieuse.
Rédigé par : Lucile | 10 janvier 2020 à 18:33
Il faut noter que la police n'a pas manqué de zèle lors du mouvement des Gilets jaunes alors qu'elle rase les murs dans les banlieues qui flambent très régulièrement sur tout le territoire français.
Deux poids, deux mesures !
Les Français en ont assez d'être sans arrêt verbalisés alors que la police, aux ordres de la macronie, laisse faire les black blocs et autres racailles bien connues mais jamais inquiétées...
Ceci explique peut-être cette intervention trop musclée pour un simple contrôle et l'énorme colère de ce père qui pleure à présent son fils...
Rédigé par : Isabelle | 10 janvier 2020 à 17:52