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12 janvier 2020

Commentaires

Pierre Blanchard

@ Robert Marchenoir | 18 janvier 2020 à 14:30
« Merci de nous confirmer que vous êtes un mafieux, et que par conséquent vous soutenez la CGT. Si vous refusez nos méthodes terroristes, alors vous devez rendre les piécettes que vous procure la vente d'alcool prohibé -- grâce à notre bienveillante protection. »

L’anticommunisme primaire n’est même pas une seconde nature chez vous, il est préexistentiel au Marchenoir que nous connaissons sur le blog, certainement même préexistentiel à la rencontre du spermatozoïde et de l’ovule fécondée dont vous êtes issu…

« Renoncer à vos "avancées sociales", ce n'est pas, contrairement à ce que vous suggérez de façon mensongère, accepter des baisses de salaires (par exemple). C'est exiger l'abolition de la Sécurité sociale, suite à quoi les prétendues "cotisations sociales" seraient supprimées, en sorte que les salaires (et aussi les revenus) seraient immédiatement augmentés jusqu'à 80 %. Après quoi, libéré de votre tutelle dictatoriale et communiste, je serais libre d'adhérer à l'assurance privée de mon choix, pour la maladie comme pour le chômage et la retraite. Ce qui me coûterait infiniment moins cher, pour des bénéfices infiniment supérieurs."

La simplicité de vos jugements à l’emporte-pièce et vos développements - pour une fois courts et concis - montrent combien vous mériteriez de supporter dans vos chairs l’aberration de votre dialectique quasi dictatoriale également, du style :

- moi je suis riche,
- moi je peux me payer mes frais de santé,
- moi je peux me payer ma retraite via un fonds de pension…

Et les autres peuvent crever…

Marchenoir, vous ne voulez pas payer donc lors d’un accident de la vie, quel qu’il soit, chez vous ou ailleurs sur la route, vous serez secouru après avoir téléphoné à votre « fonds de pension si bien géré » qui vous enverra une ambulance privée, car plus de SAMU, plus de pompiers, plus de CHU, plus de… et vous transportera dans une clinique privée adaptée à vous laisser mourir car après calcul, les frais de votre survie auront été calculés à un coût bien trop élevé par rapport à ceux qui seront à verser à votre éventuelle veuve…

Exit Marchenoir et… bonne année 2020 à vous !!

Robert Marchenoir

@ Kemener | 17 janvier 2020 à 12:22
"Pour ma part, je ne peux concevoir ces critiques que de la part de personnes qui seraient à renoncer aux avancées sociales obtenues de hautes luttes par ce syndicat [la CGT]."

Merci de nous confirmer que vous êtes un mafieux, et que par conséquent vous soutenez la CGT. Si vous refusez nos méthodes terroristes, alors vous devez rendre les piécettes que vous procure la vente d'alcool prohibé -- grâce à notre bienveillante protection.

Vous venez de refaire la démonstration, pour la millième fois, que le communisme dégénère toujours en banditisme, comme en Russie : car c'est sa nature profonde.

Évidemment, votre phrase est profondément malhonnête. Car, oui, je suis prêt à renoncer à vos prétendues "avancées sociales", et plutôt deux fois qu'une.

Renoncer à vos "avancées sociales", ce n'est pas, contrairement à ce que vous suggérez de façon mensongère, accepter des baisses de salaires (par exemple). C'est exiger l'abolition de la Sécurité sociale, suite à quoi les prétendues "cotisations sociales" seraient supprimées, en sorte que les salaires (et aussi les revenus) seraient immédiatement augmentés jusqu'à 80 %.

Après quoi, libéré de votre tutelle dictatoriale et communiste, je serais libre d'adhérer à l'assurance privée de mon choix, pour la maladie comme pour le chômage et la retraite.

Ce qui me coûterait infiniment moins cher, pour des bénéfices infiniment supérieurs.

Mais c'est précisément ce dont vous, et les bandits communistes qui tiennent le pays, ne voulez à aucun prix.

Sauf, à l'occasion, à votre bénéfice exclusif (les fonds de pension des fonctionnaires).

Kemener

Cher Monsieur,

Je suis toujours irrité par ce discours permanent de dénigrement à l'égard de la CGT. Et toujours caricatural. Mais je suis d'accord avec le Point : depuis les grèves de 1936, les entreprises ont été ruinées par la nécessité de payer des congés payés : mois aussi je sais faire dans la caricature.
Pour ma part, je ne peux concevoir ces critiques que de la part de personnes qui seraient à renoncer aux avancées sociales obtenues de hautes luttes par ce syndicat.

Pour ne parler que d'un point : le refus du dialogue. J'entendais ce matin à la radio des commentaires faisant des comparaisons avec l'Allemagne sur le dialogue social. Mon expérience personnelle m'a démontré que le refus du dialogue ne vient pas des syndicats, mais bien plus souvent du patronat qui refuse de manière dogmatique la discussion.

En l'espèce, M. Martinez a indiqué qu'il était prêt au dialogue, à condition de tout mettre sur la table, c'est-à-dire de tout discuter.
Or, le Premier ministre a clamé haut et fort qu'il ne croyait qu'à une mesure d'âge pour équilibrer les comptes des retraites (déséquilibres dus pour l'essentiel aux exonérations de cotisations décidées par les exécutifs successifs) et qu'il y aurait des discussions avec les syndicats, mais, pour résumer, que ces discussions ne porteront ni sur le montant des cotisations ni celui des retraites. En clair on ne discutera que des mesures d'âge de départ à la retraite. Dès lors, les dés sont pipés. comment pouvez considérer que ce gouvernement est courageux, et qu'il souhaite dialoguer ?

Je considère que vous êtes prisonnier de vos a priori à l'égard de la CGT. Votre billet en est la preuve.
Je le regrette. Je ne partage pas toujours vos positions, mais j'avais plaisir à vous lire, car vous avez souvent su prendre une certaine auteur de vue.
Aujourd'hui vous êtes décevant.

Frédéric

Je me suis amusé à relire votre billet en remplaçant le syndicat CGT de Philippe Martinez par le syndicat CFE-CGC dirigé par François Hommeril avec sa photographie surdimensionnée comprise, tant leurs positions sur le retrait de la réforme des retraites sont communes.
Pour rappel le syndicat CFE-CGC représente les cadres, autrefois réputé réformiste.
Il est vrai que badinage ne rime pas avec nuance.

revnonausujai

@ Xavier NEBOUT

Il n'est pire sourd que celui qui ne veut entendre ; vous affirmiez que les généraux 2S percevaient peu ou prou leur solde d'active, j'ai cité le texte de loi qui précise qu'il perçoivent une solde de réserve équivalente à la pension de retraite de leur grade, c'est-à-dire, pour parler chiffres, grosso modo 80 % de leur solde de base, calcul effectué sans les primes puisque celles-ci, à l'exception de l'ISSP pour les gendarmes sont hors cotisations de retraite.

Mais vous avez bien compris que je ne cherche pas à vous convaincre, à l'impossible nul n'est tenu. Je me borne à donner aux autres lecteurs des éléments factuels et indiscutables pour qu'ils puissent apprécier à sa juste valeur la faqueniouze que vous propagez.

Xavier NEBOUT

@ revnonausujai

Vous dites "rien que les textes", mais moi, je vous parlais "chiffres".

Exilé

En résumé, la gestion de cette crise a été remarquable de la part du gouvernement, et de la part du président de la République. Sérieusement, lequel des Républicains, PS, RN et toute la clique était capable de changer quoi que ce soit ?

Oui, la façon selon laquelle le problème des régimes spéciaux a été traitée a été remarquable, en effet.
Au lieu de s'y attaquer de front, comme il aurait dû le faire, M. Macron a eu l'idée de les pérenniser et mieux encore d'augmenter les exceptions et les avantages correspondants.

L'art de résoudre les problèmes en en créant davantage.

GERARD R.

Allez savoir si le "ÉVIDEMMENT" de Martinez ne dissimulait pas une arrière-pensée, que nul syndicaliste digne de cette expression ne peut se compromettre à préciser. Genre: "Évidemment qu'il faut poursuivre le mouvement. Jusqu'au retrait total de la réforme. Si E. Philippe veut trouver des milliards, qu'il sabre dans cette partie de l'immigration la plus néfaste, la plus nuisible, la plus dangereuse".

Évidemment qu'aucun syndicaliste n'oserait être aussi précis. Il faudrait pour cela qu'il trahisse le patronat, au service principal duquel se justifie sa raison d'être...

Alpi

@ Sophie
"Pourquoi un ou deux vieux retraités devraient-ils continuer à toucher des retraites bien supérieures au salaire moyen de nos jeunes actifs ?"

Tout simplement parce qu'ils ont cotisé - ainsi que leur employeur - à l'aune de leur rémunération. Plus on a cotisé, plus on touche, c'est ainsi. Maintenant, si vous voulez spolier les vieux aisés, vendez l'idée au moustachu. Probable qu'il achètera...

revnonausujai

@ Xavier NEBOUT | 13 janvier 2020 à 09:41"
"Et puis on n'oubliera pas l'armée avec un âge de départ à la retraite record, et ses milliers de généraux de deuxième section pour ne pas dire à la retraite, généreusement payés à peu près comme s'ils étaient toujours en activité réelle."

Faux :
Article L51 code des pensions civiles et militaires de l'Etat
Modifié par Loi n°2010-1330 du 9 novembre 2010 - art. 39
"Les officiers généraux âgés de moins de soixante-sept ans placés dans la deuxième section de l'état-major général reçoivent une solde de réserve égale au taux de la pension à laquelle ils auraient droit s'ils étaient en position de retraite."
Les textes, rien que les textes !

P.-S.: je ne suis pas OG2S !

Exilé

@ Xavier NEBOUT
« pré-retraite amiante à 50 ans »

Ah ! L'amiante...
Encore un épouvantail à la mode comme le climat et autres calembredaines agitées par des gens qui aiment jouer sur les peurs.

A côté de ces pauvres dockers qui n'ont peut-être jamais vu une seule fibre d'amiante de leur vie, il faut savoir qu'il existe des gens qui en ont respiré en une seule journée de leur vie professionnelle, et ce pendant plus de quarante ans, plus que quiconque en une vie, et qui sont néanmoins presque centenaires...

Et au fait, pourquoi seuls les gens du secteur public voient-ils la pénibilité supposée de leur métier reconnue par M. Macron, à charge au contribuable de passer à la caisse, alors qu'il ignore celle rencontrée par bien des salariés du secteur privé, parfois pire encore ?
Parce qu'aucun M. Martinez ne paralysera la France pour eux ?

Sophie

On nous rebat les oreilles avec l'âge pivot, l'âge d'équilibre.

Mais aucun son pour limiter le montant des retraites. Par exemple, quelles que soient vos années de cotisation et quel que soit votre niveau de salaire, vous toucherez 3 000 euros par mois maximum pour une personne.

Si vous êtes en couple, 6 000 euros par mois pour le couple. Point barre.

Terminées les retraites à plus de 6 000 euros par mois pour deux personnes au foyer... Personne ne fait cette proposition bien entendu, vu que les anciens ministres, députés, présidents de la République, généraux, hauts fonctionnaires etc. ont des retraites qui dépassent largement ce genre de plafond !

Pourquoi un ou deux vieux retraités devraient-ils continuer à toucher des retraites bien supérieures au salaire moyen de nos jeunes actifs ?
Des réponses ?!

Jachri

Evidemment, Philippe Martinez et la CGT sont en campagne pour les prochaines élections syndicales... et croient qu'il faut être dans la surenchère.

Pierre Blanchard

@ semtob | 13 janvier 2020 à 00:01
"L'idée de former quelques militaires à la conduite des métros et trains viendra peut-être un jour à l'idée des responsables pour éviter cette paralysie"

Pitié, laissez les militaires faire ce pour quoi ils existent…

Et puis, vous devez savoir qu’en 1968 les militaires ont conduit - avec difficultés et moult accrochages - les camions bennes de la ville de Paris avec conduite à droite… Pas facile de s'y habituer savez-vous ? ;-)

Xavier NEBOUT

@ Robert Marchenoir

Vous êtes encore bien généreux en vous en prenant aux communistes tant cela sous-entend un idéal.
Il ne s'agit que de préserver des avantages obtenus par le chantage au blocage de l'indispensable, et cela même au profit des enfants, comme pour les emplois de docker à Marseille - les meilleurs dans le genre avec quelque 4 500 euros par mois pour 14 heures de travail hebdomadaires et pré-retraite amiante à 50 ans.
Si bien que les embauches sont gérées par la CGT et quasiment réservées aux enfants de dockers.
Et ça y ressemble beaucoup à la RATP et à la SNCF et autres avec des "points d'avance" pour les enfants...

Et puis on n'oubliera pas l'armée avec un âge de départ à la retraite record, et ses milliers de généraux de deuxième section pour ne pas dire à la retraite, généreusement payés à peu près comme s'ils étaient toujours en activité réelle.

Tipaza

C'est la période des soldes.

Après avoir taillé des croupières à Gabriel Matzneff, pervers mondain indéfendable...

Taillé un costard à Carlos Gohsn, brillant conquistador de Cipango, trahi par ses sujets, et qui est revenu tel Ulysse, plein d'usage et raison, vivre le reste de son âge dans son petit village (pcc Ronsard)...

Voici venu le tour de Philippe Martinez, celui qui se présente comme le défenseur dans la lutte des classes des retraites, mais pas que.
Il est donc mon ennemi de classe, et j'en pense incontestablement le plus grand mal sur le plan politique.

Mais quand même, j'ai un peu de compassion pour l'homme face à son destin.
J'y vois un remake de l'histoire de Georges Marchais qui a eu le funeste destin d'accompagner le PCF, premier parti de France, vers la mort clinique.
Ce pauvre Philippe Martinez se bat comme un beau diable pour éviter le même destin, celui de fossoyeur de ce qui fut le premier syndicat qui est entré en agonie et finira par disparaître comme le PCF a disparu.

On a voulu faire porter la responsabilité de la mort du PCF à Georges Marchais, injustice flagrante.
Le communisme n'était plus un idéal, pas même un horizon inatteignable, il était devenu un échec économique patent et un horreur oppressive dans un monde qui se voulait plus que libre, libertaire.
C'est l'Histoire avec un grand H qui a tué le PCF, GM n'a été que l'assistant qui a participé à la mise en bière.

Il en est de même avec ce pauvre PM, pauvre parce que victime d'un destin qu'il ne maîtrisera pas; mais qui maîtrise son destin ?
La CGT disparaîtra a un rythme plus rapide que le PCF, parce que la société évolue de plus en plus vite.

Le temps des grandes masses laborieuses et des usines façon "Les temps modernes" de Chaplin est fini. Ce travail est celui des robots postés.
L'intelligence artificielle devient le domaine des robots mobiles.
Que reste-t-il au travailleur au sens de la CGT, peut-être rien, parce que le travail a changé, de la même façon que passant de la campagne à la ville le travailleur agricole a vu sa condition de travailleur, changer.
Les nouvelles technologies, l'ubérisation de la société aboutissent au même changement fondamental de vie.
Il reste à trouver de nouvelles formules pour défendre le faible face au fort. Il y aura toujours des faibles et des forts.

Quant à la CFDT, j'ai le sentiment qu'elle joue, sur le plan syndical, un rôle analogue à celui qu'a joué le PS sur le plan politique.
Elle cherche à combiner une formule du syndicalisme à l'ancienne avec un réformisme néomoderne.
On retrouve la vieille philosophie de la social-démocratie cherchant à hybrider le socialisme et le capitalisme.
Ça ne marchera pas mieux parce que le capitalisme évolue plus vite que les structures pesantes d'un syndicalisme à l'ancienne.
Et la CFDT subira le sort du PS après avoir eu son heure de gloire.

Le monde est au mouvement, avec l'inconnue islamiste qui impose à la société une contrainte nouvelle.

Michel Deluré

Ce personnage est l'incarnation de tout ce qu'il y a de repoussant dans le syndicalisme à la française. Il semble d'ailleurs, avec son faciès stalinien, toujours appartenir à une époque révolue alors que le monde a évolué.

Il ne représente qu'un syndicalisme minoritaire, archaïque, incapable de s'ériger en interlocuteur crédible, apte à formuler des propositions constructives, ne connaissant EVIDEMMENT comme seul moyen d'action que la confrontation systématique, dure, quel qu'en soit le coût à payer pour la collectivité.

Ce n'est assurément pas en tournant le dos au réel, en refusant de le regarder tel qu'il est, qu'il est possible de l'abolir et de construire l'avenir. C'est alors le réveil qui risque de s'avérer douloureux.

Exilé

Il montre si bien à quel point, pour ce syndicat - mais d'autres oppositions s'inscrivent dans ce même registre - rien ne sert à rien et que le pouvoir a beau dire et faire, il ne convaincra jamais puisque EVIDEMMENT il faut poursuivre le mouvement.

Encore une fois, comment pouvons-nous qualifier de syndicat une organisation qui, très loin de ne s'occuper que d'intérêts liés au seul monde du travail, interfère avec d'autres domaines de la vie politique ou autre, par exemple en soutenant la promotion de l'avortement de masse ou bien les avancées de l'islam de conquête en France, ou bien encore en disant aux Français pour qui ils doivent voter aux présidentielles (mais au moins, de cette manière ils sauront ce qui est mauvais pour la France) ?

Je ne suis pas un adepte des théories de Robert Marchenoir qui voit des communistes partout y compris chez les Gilets jaunes ou les « populistes » même s'il est exact que notre pays est gangrené par cette idéologie mortifère dans ses comportements, ses références, ses lois, ses institutions, son système d'enseignement, ses médias etc. mais il n'en demeure pas moins que si officiellement la CGT n'est plus une « courroie de transmission » du PC, c'est un secret de polichinelle que le fond reste communiste, avec des relents de bolchevisme et de stalinisme dans les méthodes.
Et EVIDEMMENT, tout pouvoir qui ne serait pas conforme à ses normes ne pourrait qu'être combattu ou au mieux ignoré.

En agissant en électron libre elle supplante un PC n'ayant plus les faveurs des électeurs, ce qui pose un problème en matière de démocratie : de quel droit une faction réduite de la population française dont une grande partie n'a rien à voir avec le syndicalisme (ou avec sa contrefaçon) s'autorise-t-elle à obliger l'ensemble des Français à passer sous ses fourches caudines et à accepter ses lubies destructrices voire mortifères ?

Et pourquoi les gouvernements successifs continuent-il de nourrir ce monstre en le caressant dans le sens du poil ?

Narcisses

En résumé, la gestion de cette crise a été remarquable de la part du gouvernement, et de la part du président de la République. Sérieusement, lequel des Républicains, PS, RN et toute la clique était capable de changer quoi que ce soit ?
Les syndicats, surtout la CGT puisque vous parlez de son secrétaire général (attention aux photos qui le présentent tel un chien enragé, ce n'est pas trés digne !) ont été en dessous de tout, d'une bêtise absolue, mais la CGT n’existe plus, peu de capacité d'analyse, elle ne représente de plus en plus que des privilégiés et non pas l'ensemble des salariés.
La meute va continuer à aboyer, à délirer, sans rien proposer.

Robert Marchenoir

Belle trouvaille, qui montre pourquoi cela n'a aucun sens d'imputer à Macron le bololo des retraites. Je lis d'innombrables commentaires selon lesquels s'il y a une telle opposition à la réforme des retraites, c'est bien la preuve que le gouvernement s'y prend comme un manche.

Il me semble au contraire que s'il y a une telle opposition à la réforme des retraites, c'est bien la faute des opposants. Il faut tout de même savoir ce qu'on veut.

Quand nous avons des syndicats communistes qui font constamment des grèves insurrectionnelles (et comment appeler autrement des "grèves" qui consistent à aller couper le courant dans les transformateurs ?) à chaque fois que le gouvernement, n'importe quel gouvernement, tente de déplacer un cendrier de gauche à droite sur un bureau, il est d'une insigne mauvaise foi de prétendre que c'est la faute à Macron (ou à Hollande, ou à Sarkozy...).

C'est la faute des communistes, point barre. Et de tous ceux qui les soutiennent.

Ce qui inclut un certain nombre d'observateurs "de droite" (et même "réactionnaires"), qui reprochent au président de la République du moment de ne point posséder le fluide magique qui dissoudrait, comme par miracle, la colle communiste incrustée dans tous les pores de la société.

Aucun de ces bons apôtres ne nous a jamais expliqué comment "Macron" (ou n'importe qui d'autre) aurait dû s'y prendre pour ne pas se prendre le Martinez du moment dans la figure. Tout montre que, quoi qu'ils aient fait, les communistes auraient évidemment saboté la tentative.

Le premier pas vers la résolution du problème consiste à désigner clairement l'adversaire : les communistes, et le communisme. Quel que soit le nom sous lequel ils se propulsent (CGT, populisme, Gilets jaunes...).

Cela ne les fera pas disparaître comme par miracle, mais au moins cela fera diminuer un peu le niveau de malhonnêteté ambiante.

Ensuite, il faut avoir le courage de dire que c'est une bonne chose (et non une mauvaise) que d'avoir un président des riches (si vous préférez un président des pauvres, c'est que vous aimez la pauvreté), c'est une bonne chose de détruire le modèle social français (et non de le préserver), etc., etc.

Ce n'est quand même pas très compliqué : voulez-vous le communisme, ou le libéralisme ? Vous ne pouvez pas avoir les deux.

Ou alors, je vais devoir citer Bossuet, et m'infliger mon gage à moi-même.

semtob

Cher Philippe,

Se réjouir d'avoir avec soi la CFDT n'est pas une gloire.
Ne pas avoir la CGT dans un accord, cela peut se comprendre, mais il a toujours été possible de s'accorder en compromis avec le syndicat FO.
Tout ceci pour dire que la gestion de crise de ce gouvernement est le comble de l'amateurisme.
Ce n'est pas la politique des petits pas mais la danse du limaçon.

Laurent Berger a satisfait ses moutons.
Macron attend peut-être les coups de Martinez qui vont tomber. Il est évident qu'il fallait réagir beaucoup plus vite et qu'il faudrait apaiser le début de radicalisation qui ronge sérieusement l'économie française.

L'idée de former quelques militaires à la conduite des métros et trains viendra peut-être un jour à l'idée des responsables pour éviter cette paralysie et une grève avec gratuité pour tous serait une possibilité tout aussi noble de revendiquer des droits.
françoise et karell Semtob

Hélène Terprot

Ancienne infirmière actuellement à la retraite, ayant des médecins généralistes dans ma famille, je peux témoigner de la pénibilité, certes, mais surtout de l'engagement.
Mon métier me manque encore. Je n'ai jamais fait grève, même en 1968, étant donné que lorsqu'on choisit d'être professionnel de santé, on a d'autres priorités que le petit bien-être au quotidien et qu'on se doit d'être présent pour les patients.

Si M. Martinez, par exemple, se présente en urgence vitale dans un centre hospitalier, quelle serait sa réaction face à un piquet de grève ?

Nous avons à peu près le même âge, et vous avez sans doute constaté, comme moi, le changement des mentalités, de l'argent en travaillant le moins possible, tout et immédiatement et surtout, on ne regarde pas autour de soi, les autres on s'en fiche.

Mon médecin traitant n'a pas pu honorer ses rendez-vous entre les fêtes, faute de pouvoir regagner son lieu de travail ! Et il en était bien sûr très affecté.
Alors, grévistes de tout poil, regardez, écoutez ailleurs que vos "chefs", vous prendrez conscience de la vanité de vos actes.

J'ajoute que je fais aussi du bénévolat ailleurs que dans le milieu médical, parce que l'engagement vis-à-vis de ses concitoyens est important.
Toutes les professions au service des autres, policiers, pompiers, personnels de santé, etc. sont non seulement pénibles physiquement, mais aussi moralement, lorsque la vie des autres repose sur ces métiers ; si on peut appeler cela un métier. C'est beaucoup plus.

Mary Preud'homme

A propos de l'adverbe préféré du coco syndicaliste à la sale bobine !

EVIDEMMENT # #.... avait une autre gueule quand il était chanté par France Gall en souvenir de Daniel Balavoine.

Exilé

@ Paul Duret
« Passer de 42 systèmes de retraite à un seul type de régime pour la majorité des travailleurs, avec les mêmes règles, ce n'est pas confisquer les retraites, c'est même fondamentalement plus juste. La CFDT l'a bien compris. »

Sauf que...
Sauf que ces 42 systèmes sont hétérogènes et n'ont parfois aucun rapport dans leur financement et dans la qualité de leur gestion.
Quoi de commun entre d'une part les retraites du privé, provisionnées - c'est-à-dire que chaque salarié voit son salaire physiquement amputé d'office d'un certain montant pour se voir seulement attribuer des points en échange - et d'autre part les retraites du public qui sont pour la plus grosse partie (sauf le système de capitalisation Prefon) payées par le contribuable lors de leurs échéances ?

Et comme par hasard, ce sont les caisses de retraite du privé et les caisses bien gérées sur lesquelles le gouvernement actuel lorgne pour combler les lacunes d'autres régimes nettement plus favorables, selon un système où les pauvres entretiennent les riches...

Quand M. Sarközy avait demandé à M. Estrosi de s'occuper du problème du financement de l'Ircantec, ce procédé avait déjà été mis en œuvre.

« C’est un pillage en règle. L’opération doit consister à siphonner plusieurs milliards d’euros dans les caisses complémentaires des salariés du privé (Agirc-Arrco), pour alimenter le régime des fonctionnaires contractuels et des élus (Ircantec). Alors que les prestations servies par l’Ircantec sont près de deux fois meilleures que celles des régimes de droit commun, Agirc et Arrco, à cotisation égale. Pour reprendre l’expression, très juste, du journaliste de l’hebdomadaire « Le Point » qui a repris l’étude de Sauvegarde Retraites, « c’est Robin des Bois à l’envers » : on vole aux pauvres pour donner aux riches ! »
https://www.les4verites.com/economie-4v/pierre-edouard-du-cray-agirc-arrco-main-basse-sur-nos-retraites

Et à l'époque, des syndicats plutôt à gauche ont traité de tous les noms les gens qui ont dénoncé cette manœuvre.
J'ignore si la CFDT était du nombre.

Achille

L’adverbe EVIDEMMENT est généralement utilisé par les individus plutôt binaires et donc incapables de relever les nuances d’une situation un peu complexe.

Pour eux c’est tout blanc ou tout noir, bon ou mauvais, recevable ou inacceptable. Raison pour laquelle il est impossible de négocier quoi que ce soit avec ce genre d’interlocuteurs.
Ils sont enfermés dans leurs certitudes et rien ne les en fera ressortir. Simple question de neurones qui ont du mal à communiquer entre eux.
En fait ils sont bloqués au niveau du cerveau reptilien et ne parviennent pas à actionner les couches supérieures.
Dans le genre, Philippe Martinez est un cas d’école. Bref, tout le contraire de Carlos Ghosn.

Pierre Blanchard

@ Patrice Charoulet | 12 janvier 2020 à 15:55
"Noble figure.
Que celui d'entre vous qui le prendrait en auto-stop lève le doigt."

Voilà maintenant que vous nous la faites à la Johnnnnnyyy

https://www.youtube.com/watch?v=Sui75M2WvEs

(Je vous ai mis un Johnny jeune, 1979, comme vous sur Facebook)

Il ne me semblait pas que ce chanteur fasse partie de vos favoris sur votre page Facebook…

Page ou d’ailleurs vous apparaissez aujourd’hui avec une photo « bien plus jeune » qu’auparavant…
Vous avez raison, vous êtes bien mieux… Une petite chance pour faire du stop 2020 via Blablacar.

Patrice Charoulet, il faut toujours faire attention au délit de sale gueule, surtout de la part d’un ex-prof de l’EN non concerné par la réforme des retraites des « ensaignants » qui vont très vite comprendre le sort qui leur est réservé !!

Vous qui avez toujours profité des avancées obtenues par des grévistes qui, à vous lire, n'ont certainement jamais été "vos confrères"...

Vous qui adorez les citations, il y en a une du moraliste La Fontaine qui vous colle certainement à la peau : « un tiens vaut mieux que deux tu l’auras : l’un est sur, l’autre ne l’est pas »

Mitsahne

Autre tic de langage qui est le propre de tous les ministres de l’Intérieur ou Premiers ministres : le mot INACCEPTABLE (variante, INADMISSIBLE).

Tous les attentats, agressions mortelles, incendies, massacres et fusillades de ces dernières années (cela fait du monde !) ont été déclarées INACCEPTABLES par nos élites clairvoyantes.

Des recherches seraient-elles entreprises pour connaître l’impact de cet adjectif sur les statistiques de la criminalité ? L’INSEE reste muet sur ce sujet, craignant sans doute que l’on finisse par attribuer le mot INACCEPTABLE à celui qui le prononce par automatisme.

Philippe M

Le comportement inadmissible des grévistes et manifestants aura des conséquences irréparables sur l’économie française et cela n’est plus acceptable.
Il est plus qu’urgent que cela cesse.
Heureusement et tant pis pour eux les bulletins de salaire du mois de janvier qui seront maigres et c’est normal ramèneront peut-être à la raison ces fossoyeurs de l’économie irresponsables !

Paul Duret

@ Tissot
"En revanche reconnaître que le gouvernement s'apprête à confisquer nos retraites et nos régimes pour les tailler en pièces, c'est plus difficile à admettre"

Vous êtes complètement stupide ! et endoctriné ! et populiste !

Passer de 42 systèmes de retraite à un seul type de régime pour la majorité des travailleurs, avec les mêmes règles, ce n'est pas confisquer les retraites, c'est même fondamentalement plus juste. La CFDT l'a bien compris.
Et croire qu'on peut toujours s’arrêter à 62 ans alors que la durée de vie a progressé de plus de dix ans, c'est vraiment être borné.

Serge HIREL

EVIDEMMENT, la grève se prolongeant, Edouard Philippe a lâché du lest à la CFDT.
EVIDEMMENT, Emmanuel Macron, qui voulait cette manœuvre, l’en a aussitôt remercié.
EVIDEMMENT, Laurent Berger, qui croit piloter le navire, y a vu une avancée significative.
EVIDEMMENT, l’opposition, qui pensait avoir été entendue, a dénoncé cette reculade.
EVIDEMMENT, vent debout contre toute réforme, Philippe Martinez a confirmé la poursuite des blocages.
EVIDEMMENT, les « camarades » lui obéissant, les Parisiens vont encore beaucoup galérer...
EVIDEMMENT, tout cela permettra aux « experts » de BFM, LCI et autres, de continuer à prédire doctement l’avenir.
Bref, rien n’est changé... EVIDEMMENT.

Le mot EVIDEMMENT, qui exprime la suite logique des choses, mais aussi la pertinence d’un point de vue, est (EVIDEMMENT) très usité dans l’univers politique. EN MÊME TEMPS s’y taille aussi une belle place... et pas seulement depuis qu’EN MARCHE tente de monter sur le podium.

Ce qui peut paraître paradoxal, c’est qu’EVIDEMMENT figure dans le vocabulaire habituel du patron de la CGT. Morbleu ! Ce syndicat ne s’est-il pas, dès son origine, défini comme REVOLUTIONNAIRE et ferme partisan de la RUPTURE ? Un concept aux antipodes de celui qu’exprime EVIDEMMENT.

La chienlit actuel démontre que, s’ils ne croient plus que la rupture - « le Grand Soir » - est pour demain, les « rouges » n’ont rien perdu de leur pouvoir de nuisance. Certes, le « parti frère » a du plomb dans l’aile, mais la CGT reste fortement implantée dans les réseaux nécessaires aux flux économiques et place ses troupes là où ils sont le plus vulnérables : parmi les conducteurs à la SNCF et à la RATP, chez les aiguilleurs du ciel, parmi les dockers ou encore à la sortie des rotatives dans la presse papier.
Le Front Populaire de 1936 leur a donné les clés du camion social. A la Libération, nul n’a eu l’audace de les leur reprendre. Bien au contraire. Depuis lors, à deux exceptions près - Mai 68, où elle a couru pour rattraper les étudiants, et les Gilets Jaunes, sur lesquels elle n’a eu aucune prise -, la CGT se pavane. Et le monde entier regarde ces drôles de Français qui, en plus de quatre-vingts ans, n’ont rien changé à leurs mœurs en matière de dialogue social.

La France, dans ce domaine, est aujourd’hui une exception, un anachronisme. Partout ailleurs, y compris au Royaume-Uni, où Mme Thatcher a mis au pas les « trade-unions », les centrales syndicales sont exclusivement attachées à la défense des travailleurs et n’utilisent la grève qu’en dernier recours. Chez nous, les syndicats sont encore en mesure de s’immiscer dans les dossiers politiques et de montrer leurs muscles avant toute entame de négociations... en particulier à la veille d’élections professionnelles.

Partout ailleurs, les centrales syndicales comptent plus d’adhérents que les nôtres. La CGT, avec ses 650 000 membres (selon elle) n’attire que 3 % des actifs... Et, au total, moins de 10 % de ceux-ci sont encartés. Ce qui pose un vrai problème de représentativité qu’il faudra résoudre pour créer un climat social autre que celui du combat permanent qu’entretient le syndicat marxiste.

Pour le prochain président de la République, voilà un dossier majeur à mettre sur la table : la réforme des mœurs de nos institutions syndicales pour, enfin, sortir de cette impasse et rattraper sur ce point les autres grandes nations développées. Certes, cela ne se fera pas sans mal. Martinez et peut-être d’autres, arc-boutés sur leurs « droits acquis », décréteront EVIDEMMENT la grève préventive, défileront, s’époumoneront... Mais il est un temps où il faut savoir dire non à l’archaïsme... et s’y tenir.

elektra

Les organisations syndicales de toutes les professions ont mis du temps mais elles ont fini par comprendre : loi El Khomri, loi Macron détricotant le socle commun du droit pour tous, des conventions collectives au "bénéfice" (si j'ose) de la négociation d’entreprise (pour peu qu'elle soit possible), il est infructueux de présenter un front commun.
D'ailleurs, les multiples régimes de retraite n'étant que la continuité de ce maillage de spécificités, pourquoi avoir un régime de retraite homogène et globalement à la baisse ?

La plupart des organisations syndicales ont donc décidé de ne défendre que leurs mandants : les profs, les avocats, les policiers, l'armée, les régimes spéciaux du transport, de l'énergie, les cadres... et dès lors la négociation s'en trouve plus complexe.

Logiquement, la CGT défendant prioritairement les régimes spéciaux du transport et de l'énergie, l'abandon - provisoire - de l'âge pivot n'est évidemment pas un motif de baisser la garde.

La CFDT, elle, s'est engagée dans une réforme sociétale (d'une société dûment laminée), parfois à contre-courant de ses propres syndiqués de certaines professions (cheminots) ou catégories socioprofessionnelles (cadres). Elle aura fait le job pour des catégories non représentées avec des parcours irréguliers et de faibles rémunérations. Mais ces acquis peuvent à tout moment être remis en question, comme l'ont été les critères de pénibilité, les droits rechargeables l'ont été.

Proposition de loi pour laquelle on peut voir les effets pervers premiers ici https://www.bastamag.net/Retraites-guide-d-auto-de%CC%81fense-image-pour-les-diners-de-Noel)

genau

Navré de poursuivre mais interrompu par un incident domestique.
Poursuivre sur Martinez c'est ressasser, et je m'y colle, tout ce qu'on a toujours eu à contester sur la CGT. C'est un peu comme pour l'Islam: il y a beaucoup de musulmans très agréables et cultivés mais le bloc musulman reste obtus et dissimulé sur ses buts réels. La famille Ramadan en est l'exemple.

Les communistes obéissent à la même structure intellectuelle, mais c'est agaçant de le répéter depuis des décennies et de voir les politiques n'en tenir compte qu'en secret. Toujours la peur de désespérer Billancourt et de risquer l'affrontement. On sait ce que Staline pensait de Thorez, car il n'avait d'estime que pour lui-même ; le reste des humains était tout juste bon à le servir et à paver les chemins de campagne, de préférence par -20° à la Kolyma.

La discrimination élevée sous la IVe ayant été bloquée par l'arrêt Barel, les communistes n'ont pas réussi néanmoins à s'imposer parce qu'ils étaient aussi mauvais que les Soviétiques en matière économique et financière. C'est bien pour cela que Martinez use du "évidemment": il ne peut pas aller plus loin.

Patrice Charoulet

Noble figure.

Que celui d'entre vous qui le prendrait en auto-stop lève le doigt.

Godichard

On ne sait plus lorsque l'on regarde les médias si l'on est dans la mauvaise foi ou la manipulation pure et simple tant les syndicats qui "exigent" le retrait de la réforme sont privilégiés et surreprésentés.

Aujourd'hui sur France 2, on aurait pu penser qu'après le retrait de l'âge pivot demandé par les syndicats réformistes, c'est eux qui auraient été au cœur du sujet.
Pas du tout, les journalistes n'ont tendu leur micro qu'à la CGT et à FO donc à ceux qui veulent faire plier le gouvernement et qui protègent les citadelles que constituent les régimes spéciaux.
Il en est de même sur les chaînes d'infos en continu, c'est quasiment du matraquage.

C'est d'autant plus honteux que les journalistes savent très bien que le système actuel est particulièrement injuste et qu'il y a d'ores et déjà un problème de financement.
Il y aurait pour des gens un peu exigeants toute une pédagogie à faire sur la réalité de la situation, sur la comparaison avec les réformes mises en oeuvre dans les pays de l'OCDE pour faire face à des contraintes très proches des nôtres et plus encore pour combattre le misérabilisme actuel alors que nous avons le système de retraite le plus généreux de tous les pays développés en consacrant 14 % du PIB là où les autres consacrent en moyenne 10 % de leur PIB aux retraites.

D'ailleurs, la majorité des Français influencés par les partis de gauche (dont LFI) et les syndicats contestataires, vivent sur le fantasme selon lequel la France serait un pays inégalitaire et que les riches paieraient moins d'impôts qu'eux.
Puisque certains se sont automissionnés pour traquer les fake news, c'est le moment ou jamais de s'emparer du sujet.

Jabiru

Le moustachu en photo (bronzé comme s'il revenait des Caraïbes), chef d'un syndicat dit révolutionnaire et donc non réformiste, ne peut qu'EVIDEMMENT exercer son pouvoir de blocage et d'appel à la grève. Par contre on a connu certains de ses prédécesseurs plus enclins à faciliter le dialogue. La facture de la grève va être à la hauteur de l'entêtement d'un syndicat irresponsable.

Pierre Blanchard

Quant à :
EVIDEMMENT : l'adverbe préféré de Philippe Martinez !

Macron l'utilise également, et tout comme P. Martinez en évoquant le régime de retraite des marins pêcheurs !!

https://www.elysee.fr/front/pdf/elysee-module-14857-fr.pdf
DISCOURS DU PRÉSIDENT EMMANUEL MACRON À L'OCCASION DES ASSISES DE L’ÉCONOMIE
MARITIME À MONTPELLIER
3 DECEMBRE 2019 - SEUL LE PRONONCÉ FAIT FOI

Cet enjeu de recherche, c'est évidemment un enjeu de meilleure connaissance, de protection de la biodiversité mais c'est un enjeu essentiel pour améliorer notre alimentation, la recherche médicale…

C'est pourquoi le troisième axe de cette stratégie, de cette feuille de route que je veux pour nous tous, est évidemment cette voie bleue de progrès à laquelle je crois profondément.

Cette voie bleue, cette capacité à croître, c'est évidemment celle qui passe par notre pêche et nos pêcheurs.

Les retraites seront examinées avec EVIDEMMENT le plus grand intérêt et le respect pour les particularités de cette profession, des risques qui sont pris et des contraintes qu'elles portent.

Je parlais de nos pêcheurs, mais je veux dire ici, en parlant de cette voie bleue, combien nos constructeurs, nos transporteurs, l'ensemble des marins sont évidemment essentiels

Cette mesure très symbolique et forte s’appliquera évidemment aux 5 enfants de nos sauveteurs décédés en juin dernier.

jack

Evidemment que les dividendes des entreprises donnent de l'urticaire à la CGT.
Sans vouloir défendre les actionnaires, il faut tout de même regarder la fiscalité qui s'applique avant le versement des dividendes. L'Etat se régale au passage et la politique de redistribution qui y trouve sa source profite à tous, même aux sympathisants CGT.
Par ailleurs, une entreprise qui se développe et qui reste compétitive sur un plan international, crée de l'emploi. Que cela plaise ou non.
Il reste tout de même à accroître considérablement le nombre de salariés actionnaires en sorte que la part du gâteau soit mieux partagée et que la force du travail soit mieux représentée dans les conseils d'administration.
Sauf à se faire tous embaucher chez CGT, siège social à Montreuil. Evidemment.

Pierre Blanchard

@ Achille | 12 janvier 2020 à 11:18
« Seuls quelques irréductibles Gaulois décérébrés persistent encore à suivre Philippe Martinez dans sa fuite en avant. Mais la potion magique n’agit plus. La CGT a perdu la formule.
Ce syndicat s’est déjà fait devancer par la CFDT qui lui a ravi la place de premier syndicat de France et l’attitude obstinée de Philippe Martinez laisse peu de chance à la CGT de retrouver ses belles couleurs d’antan. Pour cela il faudrait un secrétaire général qui ait un peu plus de charisme et ne se laisse pas déborder par sa base qui a perdu toute mesure."

Que P. Martinez ne soit pas le « meilleur » des secrétaires qu’a eus la CGT, c’est évidemment évident !
;-)

Il reste que le dossier des retraites n’est pas terminé et que les influences comparées de la CGT et de la CFDT seront à étudier lors des prochaines élections professionnelles… et de la représentativité comparée des différents syndicats.

En attendant, la CFDT et l’UNSA me font penser à ce chien à qui E. Philippe vient de jeter un nonoss en lâchant soi-disant l’âge pivot

https://embed.koreus.com/00071/201611/chien-vs-peinture-os.mp4

Que ceux qui ont compris quelle était la différence entre l‘abandon de l’âge pivot dont la presse se fait l'écho et le maintien de l’âge d’équilibre lèvent le doigt (petit ou grand)... tout en restant à l’intérieur du paragraphe 8 de cette lettre
https://www.gouvernement.fr/sites/default/files/document/document/2020/01/courrier_partenaires_sociaux_11_janv_2020.pdf

La lecture de ce document justifie les 64 personnes qui, dans le premier cercle, font partie de son cabinet
https://www.gouvernement.fr/ministre/edouard-philippe

7. Pour démontrer sa confiance envers les partenaires sociaux, et ne pas préjuger de l'issue de leurs travaux concernant les mesures à prendre pour atteindre l'équilibre en 2027, je suis disposé à retirer du projet de loi la mesure de court terme que j'avais proposée, consistant à converger progressivement à partir de 2022 vers un âge d'équilibre de 64 ans en 2027.
Le Gouvernement modifiera le projet de loi pour demander au Parlement une habilitation large lui permettant de prendre par ordonnance toute mesure permettant d'assurer l'équilibre du système de retraite à l'horizon 2027.
Si, comme je l'espère, un accord intervient au sein de la conférence d'ici fin avril, le Parlement pourra en tenir compte lors de la seconde lecture et le Gouvernement prendra une ordonnance transcrivant cet accord dans la loi.

Dans l'hypothèse où un accord ne pourrait intervenir, le Gouvernement, éclairé par les travaux de la conférence, prendra par ordonnance les mesures nécessaires pour atteindre l'équilibre d'ici 2027 et financer les nouvelles mesures de progrès social. Je veux être parfaitement clair sur ce point : je prendrai mes responsabilités.

8. Enfin, les mesures destinées à rétablir l'équilibre ne devront entraîner ni baisse des pensions pour préserver le pouvoir d'achat des retraités, ni hausse du coût du travail pour garantir la compétitivité de notre économie.

Maintenant si certains enseignants pensent que croire en la parole du ministre de l’Education Jean-Michel Blanquer qui s’engage pour dix ans d’augmentations progressives qui ne débuteront qu’en 2021 (à raison de 50 euros/mois maximum), est un avenir certain pour eux, n’oubliez pas que le Père Noël est parfois une ordure !

Je leur souhaite bien vite, comme beaucoup d’autres catégories viennent de l’obtenir avant eux, le maintien de leur système de calcul actuel basé sur 75 % de leur six derniers mois de salaire (hors primes qui n’existent pratiquement pas dans ce milieu, à la différence des fonctionnaires du ministère des Finances toujours très mal servis comme chacun le sait)

https://www.contrepoints.org/2019/02/06/336537-ces-500-hauts-fonctionnaires-gagnent-plus-que-le-president-lui-meme
https://www.insee.fr/fr/statistiques/3719595

jack

Evidemment que la CGT préfère défendre les privilégiés qui peuplent ses bastions plutôt que les petites retraites à 1 000 euros/mois. Un agriculteur qui se suicide alors qu'il bosse 70 heures par semaine, sans espoir de retraite minimum vital, ne motive pas Monsieur le Protecteur des nantis à agir. Autre exemple, peu lui chaut que le contribuable soit appelé à financer les investissements de la SNCF et le déficit de son régime de retraite. Il faudra en outre qu'il paye 600 millions d'euros au titre du manque à gagner résultant de la grève.

Evidemment que la CGT se moque de l'équilibre des comptes. Cela rappelle cette fameuse phrase de Nicole Questiaux, ministre de la Solidarité nationale, un excellent spécimen d'une gauche irresponsable: "Je ne suis pas le ministre des comptes". Alors privilégions le court terme, dépensons à tout-va.
Lorsqu'il faudra régler l'addition la CGT retournera dans la rue. Evidemment.

Dans cette affaire, les deux paléos, CGT et FO suivent leur chemin avec des œillères inchangées. Mais que fait la CGC dans cette galère ? On pensait pourtant que, par nature, les cadres étaient intelligents.

Evidemment que les dividendes des entreprises donnent de l'urticaire à la CGT.
Sans vouloir défendre les actionnaires, il faut tout de même regarder la fiscalité qui s'applique avant le versement des dividendes. L'Etat se régale au passage et la politique de redistribution qui y trouve sa source profite à tous, même aux sympathisants CGT.
Par ailleurs, une entreprise qui se développe et qui reste compétitive sur un plan international, crée de l'emploi. Que cela plaise ou non.

Il reste tout de même à accroître considérablement le nombre de salariés actionnaires en sorte que la part du gâteau soit mieux partagée et que la force du travail soit mieux représentée dans les conseils d'administration.
Sauf à se faire tous embaucher chez CGT, siège social à Montreuil. Evidemment.

Exilé

Lénine disait : « Les bourgeois sont tellement bêtes qu'ils nous vendront la corde pour les pendre ».

Un siècle plus tard, les bourgeois, français ceux-là et aussi bêtes que leurs homologues russes de 1917, n'ont toujours rien compris au schmilblick et ils vendent aussi à bas prix de la corde à M. Martinez quand ils ne lui en font pas carrément cadeau.

Car financer sur fonds publics un pseudo-syndicat qui à titre d'organisation révolutionnaire se contrefiche du dialogue social et ne cherche qu'à saper la société française, n'est-ce pas à terme financer sa propre destruction ?

Tissot

Tous les débordements sémantiques sont donc permis puisque tout sur cette réforme a été dit. Préférer dénigrer un syndicat ne résout cependant rien à l'affaire. En revanche reconnaître que le gouvernement s'apprête à confisquer nos retraites et nos régimes pour les tailler en pièces, c'est plus difficile à admettre. L'essentiel est évidemment là. Et pas ailleurs.

Sophie

L'autoritarisme de Philippe Martinez face à l'autoritarisme d'Emmanuel Macron.

L'un est le miroir de l'autre, finalement...
L'autoritarisme de l'islam qui gangrène chaque jour un peu plus notre pays.
L'autoritarisme de diverses minorités, etc.

Des combats de coqs ou de poules (si on pense aux féministes anti-mâles blancs) qui veulent imposer leurs vues étriquées, catégorielles et sectaires.

Et tout ce monde vocifère, hurle, revendique ses droits, em*erde tous les autres citoyens... qui essaient de travailler, de construire et de bâtir dans le secteur privé. Mais le temps est à la déprime généralisée !

"En réalité, un autoritarisme pèse sur la société. Non content de se méfier du peuple, le pouvoir accentue ses pressions pour mettre sous surveillance les pensées non agréées. La macronie a développé un arsenal (loi Avia, loi sur les «fake news», rôle accru du CSA, etc.) qui réduit toujours plus la liberté d’expression. Dans cet univers liberticide et sectaire, l’idéologie islamiste est comme un poisson dans l’eau. Quand Macron, en décembre, culpabilise à nouveau la France en expliquant: «La colonisation a été une erreur profonde, une faute de la République», il donne d’autres prétextes aux minorités ethniques pour surjouer les victimes et réclamer des égards. Depuis la tragédie de Charlie Hebdo il y a cinq ans, qui a vu la rédaction de l’hebdomadaire décimée sous les balles de deux islamistes, la République des grands mots s’est couchée devant l’intolérance de l’islam politique et de ses censures. Effroyable régression." Ivan Rioufol

L'autoritarisme de ce gouvernement obtient l'autoritarisme des autres groupes, c'est l'effet miroir... Il n'y a plus rien à espérer de ce pays qui va s'écrouler.

HOPE

@ Marc GHINSBERG

Mon commentaire étant mal exprimé il dit le contraire de ce que je voulais écrire. Au contraire il est parfait. C’est l’emploi du mot « délicieux » par PB qui est malvenu. Sorry :)

Zonzon

i - MAGE

Terrifiant !

HOPE

@ Marc GHINSBERG

PB écrit « Ce EVIDEMMENT est si éclairant, infiniment délicieux ».

Ce « délicieux » est absolument inadéquat pour le moins à mon sens. Il est même malvenu !

F68.10

@ Exilé
"Et EVIDEMMENT, le rôle d'un révolutionnaire n'est pas de dialoguer avec des « bourgeois » mais de renverser la table et d'éliminer tout ce qui s'oppose à leurs projets, « bourgeois » compris."

Rien ne les empêche de faire les deux à la fois à la fois. Sauf... la bêtise.

Je pourrais faire des analogies (eh oui, Elusen...), trouvant leur inspiration dans le domaine pornographique, qui plairaient sans doute à Wil, mais bon, restons soft et courtois.

En tout cas, rien ne nous force à accepter de mettre cette boule rouge interdisant le débat dans notre bouche et encore moins de (tenter de) dire "Encore !".

Robert

Excellente photo d'illustration qui étrangement rappelle celles du Petit Père des Peuples !

Pour le reste je rejoins PAUL | 12 janvier 2020 à 11:51. Il semble que cette réforme résulte d'un choix purement idéologique sans que tous les tenants et aboutissants, notamment les éventuels effets pervers pour telle ou telle catégorie, n'ont pas été analysés en profondeur, pas plus que les coût induits par cette réforme. Or, ce bilan est normalement exigé pour tout projet de loi, ce qui n'est pas encore le cas. Tout se fait dans la précipitation. C'est le même couperet du temps que pour réparer la cathédrale Notre-Dame de Paris que monsieur Macron a décidé en cinq ans sans savoir si cela était techniquement possible.

Pour l'instant, il me semble avoir compris que monsieur Philippe est uniquement prêt à retirer du texte l'âge-pivot si et seulement si les partenaires sociaux trouvent une solution pour équilibrer les comptes d'ici à 2027. Or, les comptes devraient s'équilibrer après la disparition de la génération des "baby boomers", donc après 2030. Et, d'ici là, une solution était toujours disponible pour le gouvernement : prolonger la CRDS au-delà de 2024 en changeant son objet. Ce qui aurait sans doute évité une réforme mal calculée qui, après les concessions faites aux uns et aux autres, risque de coûter plus cher que si le système actuel, y compris des régimes spéciaux, avait été maintenu...

caroff

A noter les remarques désobligeantes du leader CGT Cheminots Laurent Brun sur une chaîne d'infos à l'encontre de la CFDT: du genre "on va évidemment pas se laisser impressionner par l'abandon de l'âge pivot, on veut évidemment l'abandon de la totalité du projet..."

C'est comme au théâtre, la pièce est écrite, les dialogues sont appris et il ne reste plus qu'aux spectateurs-usagers du "sévice public" de subir le supplice d'un spectacle affligeant !
Cette pièce est co-écrite par E. Philippe, Delevoye (RIP) et Martinez-Veyrier: des auteurs dont je souhaite qu'ils débarrassent le plancher...

genau

Un avocat marseillais avait déjà, il y a une trentaine d'années, déboulonné le système des retraites à l'égard des libéraux en faisant valoir l'abondement de ceux-ci aux caisses publiques, mais sans contrepartie. Resté sans suite.

La cause monte comme un gâteau: le projet est mauvais à terme et il a été mal présenté. Si le gouvernement avait pensé qu'il y avait des gens derrière les chiffres, il aurait procédé autrement, mais non, il n'y a que des chiffres. Faire prendre aux salariés de tout poil la mesure de la responsabilité de chacun, en fonction de son souhait de vie, aurait permis d'engendrer un équilibre comme le propose @ Xavier Nebout ou un système plus dynamique, mais plus clivant.

De toutes façons, il est trop tard: Macron n'arrivera pas à changer les mentalités, sauf à se faire seppuku, et la France disparaîtra en tant qu'entité.

Exilé

EVIDEMMENT est un adverbe qui sert beaucoup au syndicalisme partisan. Il y a comme une forme d'ironie dans sa formulation. Vous ne croyez tout de même pas qu'on va se laisser berner par le réformisme alors que nous exigeons un maximalisme que nous savons impossible !

Cet EVIDEMMENT est immédiatement compréhensible pour qui a compris que nous ne sommes plus ici (depuis l'ère stalinienne) dans le domaine du syndicalisme, vu comme un attrape-nigauds, mais dans celui de l'action révolutionnaire.
Et EVIDEMMENT, le rôle d'un révolutionnaire n'est pas de dialoguer avec des « bourgeois » mais de renverser la table et d'éliminer tout ce qui s'oppose à leurs projets, « bourgeois » compris.

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