Comme c'est festif, une voiture que brûle !
Dans la nuit du 31 décembre au 1er janvier, en même temps que le président de la République nous a présenté ses voeux sur un mode classique, contestables ou non sur le plan politique, en tout cas sans la moindre manifestation d'angoisse sur l'état de la France, Strasbourg et sa communauté urbaine allaient être à feu et à sang, une guérilla urbaine, un terrorisme purement national, des groupes masqués saccageant, incendiant et s'en donnant à coeur joie !
D'autres villes de France, en particulier Vénissieux, Toulouse et Montpellier, ont connu et subi les mêmes dévastations et désordres dans une impunité qui stupéfie (Morandini).
Ce n'est même plus : il est interdit d'interdire. On ne sait plus interdire et on observe les transgressions en les qualifiant de rituel alors qu'elles se généralisent. Dépassé par le chaos on a pris le parti de lui laisser carte noire.
On était en France. Le record des voitures brûlées a été battu. Plus de 220. Une vingtaine de fonctionnaires blessés. Je vais finir par penser qu'une véritable compétition s'engage dans notre pays, entre les lieux et les cités chaudes, pour déterminer qui saura le mieux profiter de l'absence de toute autorité de la part de l'Etat. Une sorte de joute pour la commission du pire.
Il faut bien considérer qu'en effet ce doit être festif une voiture qui brûle puisque chaque année on attend avec une impatience résignée le chaos qui surgira au cours de cette nuit du 31 décembre.
On devrait se féliciter du fait que des élus, par exemple Robert Herrmann et Stéphane Bourhis, se sont indignés et ont demandé qu'un consensus au moins existe sur l'effroyable constat. Mais on ne sait que trop que nous sommes très forts sur les prévisions alarmistes avant et les constatations affligées après. Il n'a manqué que la vigueur, la rigueur, l'absence de complaisance et une politique de sécurité cohérente et efficace.
Et un pouvoir qui aurait été capable de l'inspirer et de l'ordonner.
Mais il était était trop préoccupé par ce mystère insondable : qu'allait donc dire le président sur les retraites ? ("Le Président essaie la flatterie démocratique...").
Et pour l'essentiel nous n'avons rien eu. Seulement la réponse de la folie strasbourgeoise et des alentours.
J'entends bien qu'il serait malhonnête d'imputer au président et aux ministres concernés la responsabilité directe de ce qui a offert dans le paysage républicain, sans l'ombre d'une résistance, des scènes d'ignominie urbaine en même temps que le solennel et le lénifiant évitaient soigneusement d'évoquer les inquiétudes françaises : l'identité, la sécurité, la justice, la sauvegarde de notre unité, la compréhension de notre peur face à un savoir vivre ensemble éclaté, bousculé, parfois nié.
Des obsessions lancinantes indignes d'être apaisées par les titulaires d'un pouvoir peu soucieux de rassurer ceux qui le subissent.
Je ne peux pas m'empêcher d'analyser cette simultanéité entre l'adresse présidentielle et la fureur strasbourgeoise emplie de bruit, de dégradations et de fumées comme un signe éclatant et pervers : un Etat qui voudrait mais ne peut pas, des voyous qui ne veulent rien mais peuvent tout.
L'erreur est là : il serait temps que le pouvoir s'occupe de nous, donc de ce qui devrait le regarder au premier chef. Le reste, ce sont des digressions démocratiques.
Le terrorisme urbain ce ne sont pas seulement les petites racailles de banlieues sensibles, des cités où règne le non-droit. C’est aussi les Gilets jaunes radicalisés, les syndicalistes et partis extrémistes qui s’associent aux casseurs lors des manifestations.
Christophe Castaner n’est pas en odeur de sainteté sur ce blog, mais les images des violences que les FDO subissent tous les samedis depuis plus d’un an sont suffisamment éloquentes pour que même les esprits les plus partisans et les plus simplistes puissent faire la part des choses.
Rédigé par : Achille | 11 janvier 2020 à 08:57
@ Lotus
...Je m'appelle Lotus... et c'est un tort chez moi !
Rédigé par : Mitsahne | 09 janvier 2020 à 17:36
@ Chemin de traverse | 09 janvier 2020 à 03:55
« Achille, je m'excuse mais si vous pouviez relire mon commentaire ! Même quelques lignes vous sont incompréhensibles ? et vous répondez en mettant l'autrice en défaut... beurk ! »
1- La réforme des retraites faisait partie du programme électoral d’Emmanuel Macron. Mais il ne devait pas toucher aux 62 ans. C’est Édouard Philippe qui a introduit l'âge pivot de 64 ans et provoqué le pataquès qui dure depuis 36 jours, sinon la réforme passait.
2 – Ce sont vos lignes qui sont incompréhensibles. De quelle autrice parlez-vous ? Vous semblez avoir de gros problèmes rédactionnels !
Rédigé par : Achille | 09 janvier 2020 à 14:15
@ Achille
Expliquez donc, vous qui comprenez tout ! notamment de ce que fait le président qui "ne devait pas toucher au système des retraites".
Toujours prompt à accuser d'autres de ses propres turpitudes...
Je vous invite à venir faire connaissance avec un de mes amis artistes qui se prend pour Dieu avec des personnages suffisamment imbus d'eux-mêmes pour
mépriser qui pourrait jouer une autre musique que leur scie...!?
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Achille, je m'excuse mais si vous pouviez relire mon commentaire ! Même quelques lignes vous sont incompréhensibles ? et vous répondez en mettant l'autrice en défaut... beurk !
Rédigé par : Chemins de traverse | 09 janvier 2020 à 03:55
@ Lotus | 08 janvier 2020 à 17:16
Encore un qui a fumé et pas que des fleurs de lotus !
Rédigé par : Mary Preud'homme | 08 janvier 2020 à 21:23
@ Lotus | 08 janvier 2020 à 17:16
Tien, c’est curieux, Lotus, c’est la marque de mon papier Q triple épaisseur parfumé au jasmin.
Rédigé par : Achille | 08 janvier 2020 à 20:54
Pauvre Français, vous êtes devenus tous des c*ns et votre Ve Ripoublique est maudite.
Votre flicaille aime vous étouffer, vous crever les yeux ou vous arracher les mains mais n'assure jamais votre sécurité. Vos présidents sont des pouilleux et vous croyez encore êtres les meilleurs.
Pauvres types (heureusement en voie de disparition) !
Rédigé par : Lotus | 08 janvier 2020 à 17:16
@ Chemins de traverse | 07 janvier 2020 à 09:50
Le côté suffisant de ceux qui comme vous, croient tout savoir.
Ah les vilains fonds de pension américains, l’arme fatale de ceux qui refusent la réforme des retraites.
Je vous invite à écouter ce que dit Claude Weill concernant l’économie en général et les caisses de retraite en particulier vu par des gens qui se laissent volontiers influencer par les délires que l'on peut lire sur les réseaux sociaux et qui sont volontiers relayés par les syndicats de cheminots qui défendent bec et ongles leur régime spécial.
La théorie du complot quand on ne comprend rien et que l'on ne cherche surtout pas à comprendre, ça finit par devenir grotesque.
Rédigé par : Achille | 08 janvier 2020 à 13:54
Pauvre Achille ! depuis 1950 les locomotives à vapeur ont disparu de la circulation... Les trains de nuit presque... Que la SNCF se débrouille avec ses avantages... Ce n'est pas au privé de raquer pour eux.
Votre président veut adapter le système français au fonds de pension états-uniens dont on n'ignore rien des malversations aujourd'hui.
"Fluctuat nec mergitur" pour ceux et celles qui luttent.
Rédigé par : Chemins de traverse | 07 janvier 2020 à 09:50
@ Pierre Blanchard
"Cela ne vous dérange donc pas du tout de voir celle de vos enfants (si vous en avez) minorée ?"
C'est l'argument massue des opposants à la réforme. Or, personne n'en sait rien. Ce qui est certain, en revanche, c'est que si on ne change rien, nos enfants - et ils en sont malheureusement bien conscients - toucheront ballepeau, sauf s'ils sont cheminots, électriciens ou gaziers qui continueront à jouir de leurs zacquisocios financés par nous tous.
Rédigé par : Alpi | 06 janvier 2020 à 19:32
@ Exilé | 05 janvier 2020 à 19:51
Il est exact que des accords ont été passés avec certains corps de métier, introduisant notamment le concept de pénibilité et de dangerosité, ce qui me paraît normal.
Demeure encore le problème de l’âge pivot de 64 ans qui est en passe d’être résolu avec les syndicats qui consentent à discuter et non pas demander purement et simplement le retroit de la réforme car celle-ci remet en cause le statut très favorable des cheminots de la RATP et de la SNCF dont la pénibilité n’a plus rien à voir avec celle des conducteurs de locomotives à vapeur, me semble-t-il !
Rédigé par : Achille | 05 janvier 2020 à 23:55
@ Achille | 05 janvier 2020 à 20:08
Puisque comparaison vous faites, comparons donc ce 30 mai 1968 avec le 27 janvier 2019 ou vous étiez, peut-être, en tête de cortège… Il y avait « de la place »
https://www.reconstruire.org/les-foulards-rouges-ou-le-30-mai-gaulliste-rate/
;-)
Rédigé par : Pierre Blanchard | 05 janvier 2020 à 21:28
En complément de mon post précédent : Tête de cortège
Manif du 30 mai 1968
Rédigé par : Achille | 05 janvier 2020 à 20:08
@ Achille
« Emmanuel Macron n’a personne de cette trempe avec lui. Sa seule force, si l’on peut dire, est la médiocrité de ses adversaires, de gauche comme de droite, qui ne cessent de le critiquer mais qui sont incapables d’apporter des solutions alternatives. »
Mais vu le genre de solutions qu'il a déjà commencé à appliquer, allant à rebours de toute logique en aggravant les choses, il ferait mieux rester tranquille :
https://www.lefigaro.fr/social/retraites-ces-professions-qui-ont-deja-obtenu-des-concessions-20191226
Nous avons de plus en plus de raisons de nous demander si ce marcheur, qui manifestement fait de la marche arrière en bien des domaines, ne marcherait pas aussi sur la tête...
Rappelons tout de même à M. Macron à titre d'exemple que le président Reagan exposé à une grève dure des contrôleurs aériens a fait licencier tout le monde avant de réembaucher un par un les gens qui voulaient travailler.
Rédigé par : Exilé | 05 janvier 2020 à 19:51
@ Tomas 17h53
"Faut-il que vous soyez à court d'argument pour répondre avec des choses pareilles..."
Je me mets à votre niveau !
Rédigé par : caroff | 05 janvier 2020 à 18:59
@ Caroff
Je préférerais encore Cuba et la Biélorussie, qui sont en haut du classement, à y être.
Faut-il que vous soyez à court d'argument pour répondre avec des choses pareilles...
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@ Valéry
Très bien, on peut conclure donc que la Saint-Sylvestre fait des morts et des blessés en Pologne à cause des incendies provoqués par les feux d'artifice et des voitures brûlées en France à cause des incendies provoqués par des voyous ou des jeunes en période voyousarde.
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@ Xavier NEBOUT
Si si je m'énerve car j'en ai marre des comparaisons hâtives et simplificatrices. Vous pourrez dire ce que vous voudrez, l'absurdité de votre comparaison disqualifie tout ce que vous dites.
Rédigé par : Tomas | 05 janvier 2020 à 17:53
@ Catherine JACOB
« Les pompiers estimant que tout véhicule avec gyrophare et tout symbole de l’Etat étant désormais visé, ils se refusent à retourner dans la « cité » concernée. »
Ce n'est pas l’État qui est visé, mais la France et les Français.
Rédigé par : Exilé | 05 janvier 2020 à 17:11
@ Pierre Blanchard | 05 janvier 2020 à 14:41
Le 30 mai 1968, ils étaient près de 400 000 à défiler à Paris – presque autant dans des dizaines de villes de province.
Une manifestation de cette ampleur ne s’improvise pas. Elle s’organise, se coordonne et pour cela il faut des responsables suffisamment influents pour réunir tout ce monde. Bref rien à voir avec le mouvement des Gilets jaunes.
Ceci d’autant qu’à l’époque il n’y avait pas Internet pour communiquer dans la seconde.
Certes il y avait des jeunes et des moins jeunes dans cette grande manifestation, mais en tête de la manif se trouvaient des élus et des notables qui étaient des anciens résistants.
Les jeunes présents n'avaient pas adhéré aux mouvements trotskistes et maoïstes des étudiants de la Sorbonne et de Nanterre. Etudiants, pour la plupart fils de bonne famille, qui par la suite sont devenus profs d’université, avocats, journalistes célèbres et philosophes ou politiciens (de gauche, mais pas toujours).
Pour la petite histoire Alain Finkielkraut faisait partie de ceux-là. Il a bien changé depuis.
Par ailleurs ce n’est pas parce que je profite de ma retraite qui ne sera pas impactée par la réforme Macron que je dois me désintéresser de celle de mes enfants et petits-enfants.
Rien ne permet d’affirmer que cette dernière sera minorée. Ceci est la propagande de ceux qui veulent la retirer et utilisent un simulateur bidon pour essayer de le démontrer.
Il est clair que désormais la retraite par répartition est devenue insuffisante et que nos enfants doivent assurer la leur par d’autres sources de revenus.
D’ailleurs moi-même je dispose de pensions issues de caisses complémentaires par capitalisation. et heureusement sinon je ne toucherais pas grand-chose avec la somme qui m’est allouée par la CRAV.
Rédigé par : Achille | 05 janvier 2020 à 17:01
@ Achille | 05 janvier 2020 à 08:22
"Concernant les grèves de Mai 68, elles ont été endiguées par un mouvement citoyen de grande ampleur, car à l’époque le Général disposait encore de résistants de la dernière guerre qui avaient su prendre les choses en main et retourner la situation."
Achille, vous vous pincez pour rigoler ou quoi lorsque vous écrivez cela… « les résistants de la dernière guerre »… combien de divisions ?
https://www.lepoint.fr/histoire/grande-manifestation-gaulliste-du-30-mai-1968-y-etiez-vous-09-05-2018-2216913_1615.php
Mouvement de grande ampleur, d’accord, mais 400 000 ce n’est pas des millions, non ?
« Ce jour-là, le 30 mai 1968, ils étaient près de 400 000 à défiler à Paris »
« Le Point a exhumé un certain nombre de clichés pris au sein de la foule où l'on aperçoit les visages d'une jeunesse qui ne partageait pas vraiment les mêmes engagements que celle qui tenait le haut du pavé depuis un mois. »
Dans cette manifestation, ils sont où, les anciens résistants, si peu nombreux de 1940 à 1944, sauf en 1945 ?
Vous vivez dans un monde "ancien" ou quoi pour écrire de telles phrases ? Et pourtant, vous, le macronien prêt à en avaler toutes ses figures de rhétorique, puisque Macron est votre Dieu du moment…
« Si une réforme est par trop impopulaire, même si elle peut débloquer une situation éminemment critique dans l’avenir, comme le paiement des retraites des générations futures, eh bien on la retire. Après tout, le prochain président n’aura qu’à se dépatouiller avec le problème en cours. Quel courage ! Et pendant ce temps on va dans le mur en défendant ses petits acquis corporatistes et syndicaux.
Chacun sa mouise.... »
Vous nous la baillez belle avec votre discours sur le paiement des retraites « à venir », vous qui profitez pleinement de la vôtre - comme moi et beaucoup d’autres sur ce blog. Cela ne vous dérange donc pas du tout de voir celle de vos enfants (si vous en avez) minorée ?
Alors, "la mouise" comme vous l'écrivez, ce ne sera certainement pas la vôtre, et laissez donc de plus jeunes que vous, avec certains vieux, défendre ce qui vous hérisse le poil (sauf pour vos propres Z'ACQUIS)…
Les "Z'ACQUIS SOCIAUX" des actifs d'aujourd’hui.
Rédigé par : Pierre Blanchard | 05 janvier 2020 à 14:41
@ Tomas 23h57
"Quant à la question de savoir où on vit le mieux, en France ou en Pologne, ben en France sans hésitation bien sûr camarade. On y vit plus longtemps, ce qui déjà est un signe"
Si l'on choisit le taux de criminalité, il vaut mieux vivre en Pologne qu'en France !
https://fr.numbeo.com/criminalit%C3%A9/classements-par-pays
Rédigé par : caroff | 05 janvier 2020 à 11:00
Il en est capable ! Et par des actions de représailles spectaculaires et très ciblées il met le doute, et donc la peur dans la tête de ceux qu'il considère comme ses ennemis.
Le doute, rien de pire pour instaurer la peur, excellent psychologue Donald qui manie la trique avec semble-t-il opportunité, quand certains n'entendent que ça.
Un cas d'école ce Trump, sa réélection ne fait aucun doute.
https://www.msn.com/fr-fr/actualite/monde/tensions-iran-usa-trump-menace-de-frapper-52-sites-iraniens/ar-BBYCBIh?ocid=spartanntp
Rédigé par : Giuseppe | 05 janvier 2020 à 10:50
@ Tomas
Votre animosité à mon égard vous emporte.
La justice administrative issue de la révolution de 89 est une spécificité française.
Excellente il y a une cinquantaine d'années, Mitterrand l'a réduite à ce qui a présidé à son fondement: préserver le pouvoir politique.
Il y a une défaillance du pouvoir dans la préservation des incendies de voiture, et on devrait donc obtenir d'être indemnisé de celle-ci.
Et là, vous aurez affaire à la justice de tous les pays totalitaires.
Rédigé par : Xavier NEBOUT | 05 janvier 2020 à 10:27
@ Tomas
"...à la question de savoir où on vit le mieux, en France ou en Pologne"
Faudrait me donner votre recette sur comment rendre une discussion absurde au point de ne plus rien comprendre. Il n'y a jamais eu une telle question posée, on parlait juste des incendies du Nouvel An, donc où, en France ou en Pologne, la nuit du Nouvel An se passe-t-elle le mieux, du point de vue sécurité.
Et là (et pas que), il a parfaitement raison de se moquer. Une chose sont les accidents dus aux feux d'artifice - donc accidentels - et une autre chose de se faire torcher la voiture par vos "chances" de l'Eurafrique.
Ça promet.
Rédigé par : Valéry | 05 janvier 2020 à 09:15
@ breizmabro 4 janvier à 20 h 45
Chère camarade,
Vous venez de commenter brillamment, selon votre habitude, un envoi outrageusement modifié par l'ordonnatrice du blog, qui avait jugé raciste mon commentaire initial !
Tel qu'il a paru il a perdu tout intérêt, il est d'une « ternitude » affligeante ! Nul et plat !
Il est assuré qu'une heure après les faits il y avait un mille de griffures plus relevées sur la blogosphère !
Quoi qu'il en soit je vous remercie et vous prie de bien vouloir m'excuser d'être à l'origine de ce non-événement !
Bonne année à vous
Rédigé par : Archibald | 05 janvier 2020 à 08:38
@ Michelle D-LEROY | 04 janvier 2020 à 16:38
« Mais si pendant un an, tous les samedis, on voit des manifestations, c'est peut-être quand même qu'il y a un vrai problème de communication entre l'Etat et les Français. Un traitement de passage en force qui remet en cause le simple système démocratique, celui de la négociation et du respect de l'autre. »
Ce problème de communication ne date pas de 2017. Il a toujours existé.
Il suffit de se rappeler les grandes grèves qui ont émaillé la Ve République.
*Les grèves de mai 68 qui avaient complètement bloqué le pays.
* La grande grève de 1986 contre la loi Devaquet qui a été retirée au bout de quelques semaines par le Premier ministre de l’époque, J. Chirac afin de calmer les esprits.
*La grande grève de 1995 contre le plan Juppé qui n'est pas resté bien longtemps droit dans ses bottes. Là aussi c'était avec J. Chirac mais, en tant que président cette fois, qui a dû se résigner à retirer sa loi.
Chaque fois c’était la CGT qui était à la manœuvre, profitant de réformes audacieuses pour tenter de semer la zizanie.
Et cette année encore elle ne fait pas exception.
Concernant les grèves de Mai 68, elles ont été endiguées par un mouvement citoyen de grande ampleur, car à l’époque le Général disposait encore de résistants de la dernière guerre qui avaient su prendre les choses en main et retourner la situation.
Emmanuel Macron n’a personne de cette trempe avec lui. Sa seule force, si l’on peut dire, est la médiocrité de ses adversaires, de gauche comme de droite, qui ne cessent de le critiquer mais qui sont incapables d’apporter des solutions alternatives.
Si une réforme est par trop impopulaire, même si elle peut débloquer une situation éminemment critique dans l’avenir, comme le paiement des retraites des générations futures, eh bien on la retire. Après tout, le prochain président n’aura qu’à se dépatouiller avec le problème en cours. Quel courage ! Et pendant ce temps on va dans le mur en défendant ses petits acquis corporatistes et syndicaux.
Chacun sa mouise....
Rédigé par : Achille | 05 janvier 2020 à 08:22
@ Thomas
"Pour les thuriféraires d'Orban, Kaczyński et consorts qui en douteraient, j'invite à aller tester les hôpitaux locaux, qui préfigurent assez bien d'ailleurs ce qui nous attend dans dix ans si on ne remet pas d'urgence des sous dans le système de santé."
Scrogneugneu, scrogneugneu, scrogneugneu...
Des sous, des sous, des sous et encore des sous...
Brisons déjà l'hôpital public pour qu'il ne prenne en charge que ce qui nécessite des lits, et externalisons le travail de suivi dans des officines privées regroupant des gens à même de faire ce boulot.
L'hospitalocentralisme tue l'hôpital.
Quant à moi, très personnellement, j'asphyxierais bien l'hôpital. Voire apprécierais de le voir partir en fumée...
https://m.youtube.com/watch?v=-tuq03f9DhY
Mais bon, je le conçois: on n'argumente pas une politique publique sur la base de simples préférences personnelles.
Rédigé par : F68.10 | 05 janvier 2020 à 03:34
@ Valéry
Pas compris. L'essentiel de ce que je disais est qu'il est malvenu de la part d'un journaliste polonais de moquer la France en négligeant au passage de rappeler qu'en Pologne, chaque année, à cause des feux d'artifices, il y a des incendies et des morts.
Quant à la question de savoir où on vit le mieux, en France ou en Pologne, ben en France sans hésitation bien sûr camarade. On y vit plus longtemps, ce qui déjà est un signe. Mais surtout les Polonais sont bien plus nombreux à venir travailler chez nous que le contraire, je constate juste, hein. Pour les thuriféraires d'Orban, Kaczyński et consorts qui en douteraient, j'invite à aller tester les hôpitaux locaux, qui préfigurent assez bien d'ailleurs ce qui nous attend dans dix ans si on ne remet pas d'urgence des sous dans le système de santé.
Mais bon on connaît les complexes d'infériorité (totalement injustifiés d'ailleurs, mais bon c'est comme ça) nourris par les peuples à l'Est de l'Oder, même les plus grands d'ailleurs, alors on pardonnera au plumitif polonais. On s'en fiche, on a gagné deux fois la coupe du monde, et la gagner en Russie devant tous ces journalistes qui mettaient en cause le caractère national de notre équipe alors que la leur avait un mercenaire brésilien dans ses rangs, c'était encore meilleur !!
Qu'on le veuille ou non, le XXIe siècle risque fort d'être celui de l'Eurafrique. A nous d'en faire quelque chose de bien au lieu de rester confits dans nos peurs et nos rancoeurs !!
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@ Xavier NEBOUT
Pas de comparaisons stupides s'il vous plaît. La Roumanie de Ceausescu a été le pire enfer totalitaire de l'Europe de l'après-guerre. Deux générations au moins de Roumains ont été traumatisés par le Danube de la pensée et sa malfaisante épouse. Vous les insultez, bien tranquillement assis dans votre salon, car j'imagine que votre voiture n'a pas plus que la mienne brûlé le 31 au soir. Votre indignation de pacotille est grotesque.
Rédigé par : Tomas | 04 janvier 2020 à 23:57
@ genau | 04 janvier 2020 à 16:31
"Etrange sensation en entendant les voeux de M. Macron. Comme un psaume détourné, une incantation débarrassée de sa ponctuation dans un phrasé déshumanisé"
C'est exactement ça. Après 20 minutes d'écoute, on se sent comme drainé, et résigné. Je ne me risquais pas à faire de commentaire, après m'être obligée à écouter l'allocution présidentielle. Ce que vous en dites correspond à ce que j'aurais voulu en dire. Merci d'avoir trouvé les mots, ça rassure de savoir qu'on n'est pas tout seul avec un sentiment d'étrangeté.
Rédigé par : Lucile | 04 janvier 2020 à 23:56
@ Archibald 04 janvier 08:19
Comme le tireur n'a pas crié Allahu akbar nous pouvons en déduire que c'était juste l'intervention d'un homme dont la femme faisait l'objet de harcèlement de la part du Directeur général des services de la mairie d'Evreux.
Ou pas.
Rédigé par : breizmabro | 04 janvier 2020 à 20:45
@ Paul Duret
« Par contre, ce que je ne m'explique pas, c'est comment une entreprise comme la SNCF peut se trouvée paralysée par moins de 10 % de grévistes. »
Ce que nous pouvons surtout nous demander est pourquoi la stratégie d'inspiration stalinienne de placer en 1945 les secteurs clés permettant de bloquer la France en cas de tension intérieure voire extérieure sous le contrôle de syndicalistes qui à l'époque n'étaient pas à gauche mais à l'Est (selon le mot de Guy Mollet) n'a pas encore été dénoncée depuis longtemps alors que Staline est mort et que même la Russie soviétique a procédé depuis longtemps à la déstalinisation.
Pour bloquer un secteur stratégique, il suffit d'identifier les nœuds précis contrôlant le reste de l'organigramme et d'y affecter des syndicalistes aux ordres.
Le reste n'est qu'une question de terrorisme syndical.
Voir aussi l'ouvrage « La France aux ordres d'un cadavre » par Maurice Druon.
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@ Gérard R.
« Pourtant, on n'entend jamais une compagnie d'assurance se plaindre d'avoir à indemniser annuellement les dommages des incendies volontaires subis par leurs assurés. Ce qui est d'autant plus étonnant, quand on sait que les enquêtes concernant les déclarations d'incendies sont hyper-pointilleuses, dès lors qu'il s'agit d'établir une fraude à charge de l'assuré. »
Vous soulevez là une question qu'il m'est déjà arrivé d'évoquer ici et ailleurs.
Il semblerait qu'une sorte de rituel non-dit dans une sorte de ballet entre les préfets, la police, les pompiers et les assureurs, se soit instauré chaque année à la même époque sur cette question des incendies volontaires qui ne semble plus émouvoir personne, la police se contentant - certainement sur ordres - de regarder sans rien faire sauf peut-être pour signaler aux pompiers les habitations menacées par les flammes, la fin de partie se terminant au commissariat, en l'absence des incendiaires qui se sont bien amusés mais en présence des possesseurs de ce qui fut une automobile, qui, n'ayant plus que leurs yeux pour pleurer, se voient généreusement remettre en file indienne un certificat « pour leur assurance ».
Car manifestement, en cas de délinquance ou de criminalité portant sur des biens, il semblerait que la police ait tendance à laisser commettre les méfaits sous ses yeux, sans intervenir, sous le prétexte que « les assurances paieront ».
Certes, « les assurances paieront », mais combien, entre autres pour un véhicule ancien sans valeur marchande mais précieux pour son propriétaire qui compte sur lui pour gagner sa vie et qui risque d'avoir du mal à en racheter un autre ?
Et si « les assurances paieront », qui n'a pas encore compris que les primes ne pourront que croître à un point tel qu'il sera un jour difficilement possible de souscrire une police d'assurance ?
Une société ne peut vivre, y compris sur le plan économique, dans un environnement où règne l'insécurité et où elle est acceptée comme une fatalité inexorable par ceux qui ont pour mission de la combattre.
Un pays qui accepte de sombrer sans réagir dans un tel chaos peut-il encore revendiquer l'appellation de démocratie ?
Rédigé par : Exilé | 04 janvier 2020 à 18:49
@ Paul Duret | 04 janvier 2020 à 11:45
« Par contre, ce que je ne m'explique pas, c'est comment une entreprise comme la SNCF peut se trouvée paralysée par moins de 10 % de grévistes. »
Il suffit d’une poignée de meneurs qui ont un certain talent pour haranguer leurs camarades pour provoquer une grève. L’instinct grégaire fait le reste, à moins que ce ne soit les actes d’intimidation dont sont coutumiers les cégétistes radicalisés.
A noter que le secrétaire général de la CGT-cheminots Laurent Brun est encore plus déjanté que Philippe Martinez.
Son cas relève de la psychiatrie lourde.
Rédigé par : Achille | 04 janvier 2020 à 16:57
@ Isabelle
L'islamisme induisant le terrorisme et les voitures brûlées : même traitement par les autorités depuis des années.
Après chaque 31 décembre ou après des événements festifs, des voitures, en nombre, ont été incendiées pour le plaisir de jeunes de banlieues, depuis des années nos dirigeants politiques n'ont eu d'autres mots que le récurrent : "inacceptable !"
Sous-entendu : il faut bien que jeunesse se passe, ou encore que ces pauvres jeunes si discriminés et si désargentés ne peuvent fêter autrement le Nouvel An…pour s'amuser.
Et lorsqu'un islamiste, criant "Allahu akbar", commet un attentat en groupe ou solitaire, c'est un peu la même chose, puisque les islamo-collabos trouvent immédiatement la simple excuse de la folie ou plaident le dérèglement psychiatrique. Sauf que souvent, les jours suivants, on découvre objets religieux, appartenance à des réseaux islamistes ou encore de proches amis qui remettent en question l'imager du loup solitaire ou du déséquilibré... et comme aucun psy n'affirme que le fanatisme est une forme de folie...
Circulez donc braves gens, il n'y a rien à dire, rien à faire, sinon laisser passer en haussant les épaules… jusqu'à la prochaine fois.
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@ Achille
On peut critiquer la CGT et je la critique. Une CGT, toutefois, qui n'a pas changé depuis 70 ans : mêmes récriminations, même critiques, mêmes slogans sauf qu'aujourd'hui elle gêne le prodige présidentiel et donc ses admirateurs.
Mais si pendant un an, tous les samedis, on voit des manifestations, c'est peut-être quand même qu'il y a un vrai problème de communication entre l'Etat et les Français. Un traitement de passage en force qui remet en cause le simple système démocratique, celui de la négociation et du respect de l'autre.
Une réforme floue et mal engagée qui de compromissions en compromissions va encore plus aggraver les différences et les injustices entre régimes spéciaux (qui deviendront trente ans plus tard non plus spéciaux mais particuliers) et le régime du privé.
Une réforme qui n'aura plus que le nom de réforme. Alors même si la CGT reste fidèle à elle-même, au moins elle tient tête à des têtes de mule prêtes à tout pour dire qu'elles réforment.
Je les renvoie dos à dos.
Rédigé par : Michelle D-LEROY | 04 janvier 2020 à 16:38
Etrange sensation en entendant les voeux de M. Macron. Comme un psaume détourné, une incantation débarrassée de sa ponctuation dans un phrasé déshumanisé.
Après tout, c'est normal, une seule chose compte: les mots les plus éculés, les valeurs les plus incompréhensibles, mais une conviction idéologique: la France va bien, on peut prendre de l'argent là où il est, peu importe ce qu'on en fera, dire que c'est plus juste et plus solidaire lave de tout soupçon.
Depuis des années on nous parle des plus défavorisés en oubliant systématiquement un paramètre: les compétences. Assurer à chacun un minimum décent, très bien, mais pas en détruisant avec haine le tissu qui engendre des richesses.
Le refus de tout lissage de la répartition par une frange de capitalisation aisément accessible est écarté, laissant le marché aux très grosses fortunes au lieu de les rendre accessibles aux petits épargnants. Même la TV, nid d'animaux rampants, a publiquement donné la valeur de capitalisation des montants collectés par le système de répartition et le système de capitalisation. Non, non, non, ce qui compte c'est la collectivisation, la grande irresponsabilité. Et le marché supérieur, réservé aux fortes rémunérations par l'Etat, suivez le regard vers "les Ecoles". Que ceux-là se souviennent de la notion de "feu fiscal", diversement interprétable.
Mais ce n'est pas la première fois que l'Etat, incapable de gérer, vole les fonds accumulés par les fourmis, c'est solidaire.
L'avantage avec des gens-là, c'est qu'en pensant le contraire de ce qu'ils disent, on est presque sûr de tomber juste. Macron était contre l'âge pivot, donc, l'âge pivot est au centre de la réforme.
Dans une période difficile, je faisais un stage chez un officier ministériel qui ne me versait pas de salaire mais à qui je remboursais les frais de Sécurité sociale sur le salaire qu'il ne me versait pas, mais pour un Noël, je ne lui en ai remboursé que la moitié: cadeau.
Je n'ai donc pas les possédants de cet acabit en odeur de sainteté, mais il serait souhaitable qu'un maximum de personnes, sous réserve d'un minimum de compétences, ou de simple bon sens, accédât à la faculté de se constituer un capital productif.
Et nous voilà à Strasbourg: rien à faire, des idées d'impunité, une audace devant les carences de l'Etat, le goût du néant et un président qui "dégueule" des mots sans suite, c'est la France, qui ne sait même plus reconnaître ses enfants.
Rédigé par : genau | 04 janvier 2020 à 16:31
@ Xavier NEBOUT | 04 janvier 2020 à 12:28
« Les voitures incendiées sont souvent de véritables catastrophes pour leurs victimes. Le plus souvent pas bien riches et remboursées de trois fois rien pour des voitures qui faisaient bien leur affaire. »
C’est très juste. Certaines des victimes des près de 300 véhicules incendiés songent même à déménager, ne se sentant plus en sécurité dans des quartiers autrefois agréables.
Cela dit, je ne sais pas si vous êtes au courant mais dans le quartier de Cronenbourg, un véhicule de pompiers s’est trouvé pris dans un guet-apens lorsqu’ils sont venus éteindre un barrage de poubelles et de caddies en feu. Leur fourgon pompe-tonne a en effet été caillassé et eux-mêmes sur le point d’être lynchés ont fort heureusement pu joindre la préfecture pour demander du secours, puis réussi à se dégager en marche arrière.
Le conducteur cependant blessé par un caillou au visage a dû être raccommodé par quelques points de sutures, son copilote a subi une commotion cérébrale du fait d’un trou dans son casque. Les pompiers estimant que tout véhicule avec gyrophare et tout symbole de l’Etat étant désormais visé, ils se refusent à retourner dans la « cité » concernée.
C'est franchement plus possible ! Une quarantaine d'interpellations tout de même et un appel à vidéos témoins.
Rédigé par : Catherine JACOB | 04 janvier 2020 à 15:42
Dans un journal belge, francophone je précise : « Les dangers du conflit entre l’Iran et Trump » ou encore « Trump peut nous coûter cher ». Plus objectif que ça, tu meurs !
Les scribouillards sont à l’œuvre, ils profitent de leur pouvoir et de leur lâcheté. Tellement facile de s’attaquer toujours à Trump mais pas aux islamistes, en l’occurrence les gentils ayatollahs iraniens !
Si nous lisons les scribouillards de l’info, la tension actuelle est seulement le fait d’un homme dangereux face à une aimable et sympathique théocratie…
Gageons qu’en France, les têtes pensantes de l’info vont prendre le relais des compères belges. Tout ça, c’est la faute à Trump !
C’est Donald, le vilain canard à la mèche blonde.
C’est un peu les mêmes ficelles qu’en France avec la supposée extrême droite et la gentille racaille de banlieues, les politiques et les médias à leur botte ont fait leur choix.
Leur préférence ira donc au sympathique Erdogan, un vrai Turc celui-là, et non pas à leur tête de Turc préféré D. Trump. Ils favoriseront, comme il se doit, tous ceux qui, d’Ankara à Téhéran, veulent la mort de l’Occident.
Vos maîtres à penser vous disent que le danger se situe à la Maison-Blanche. Alors, dormez braves gens !
Rédigé par : Sophie | 04 janvier 2020 à 13:23
@ Tomas
"8 morts, mille incendies, 2 500 sorties de pompiers la nuit dans tout le pays. Qui dit mieux ? "
Sacré Tomas, le maître de l'enfumage.
Votre lien énumère le nombre d'incendies et sorties de pompiers - en Pologne - dans la nuit du Nouvel An, pas le + par rapport aux autres jours. Donc il serait correct et honnête de le comparer avec l'ensemble des incendies en France, et non pas "seulement" aux 1033 voitures incendiées, comme vous vous évertuez et vous vantez de le faire.
Donc on apprend qu'en Pologne on a une totalité de 1 000 incendies, alors qu'en France on a 1 033 voitures incendies, PLUS les incendies habituels, domestiques, etc. Chapeau pour tenter de nous faire croire que la Pologne serait pire que la France, avec une ficelle si grosse.
Rédigé par : Valéry | 04 janvier 2020 à 13:16
Les voitures incendiées sont souvent de véritables catastrophes pour leurs victimes. Le plus souvent pas bien riches et remboursées de trois fois rien pour des voitures qui faisaient bien leur affaire.
Il aurait la plupart de temps suffi de mettre des forces de police en faction là où cela se reproduit - quasiment toujours au même endroit.
Les victimes devraient poursuivre l'administration, mais là, nous en sommes à peu de choses près au régime de Ceaușescu.
PS, On peu se marrer au vu du nombre de naïfs ignorant que ce que les syndicats cherchent avant tout, c'est à préserver les planques de permanents dans les caisses de retraites, formations etc.
Encore un petit camp de rééducation à ouvrir...
Rédigé par : Xavier NEBOUT | 04 janvier 2020 à 12:28
@ Achille
Je souscris totalement à votre commentaire. M. Moustache ne roule pas pour les salariés mais pour la CGT. Il n'a pas digéré de s'être fait doubler par la CFDT.
C'est un peu après moi le déluge.
Par contre, ce que je ne m'explique pas, c'est comment une entreprise comme la SNCF peut se trouvée paralysée par moins de 10 % de grévistes.
Rédigé par : Paul Duret | 04 janvier 2020 à 11:45
Ce soir sur BFM TV (BFM-Macron), Dominique Rizet, consultant expert des affaires policières et judiciaires sur la chaîne, a eu toutes les peines du monde à dire qu’on avait trouvé un objet religieux dans les effets personnels du terroriste, sans toutefois dire ouvertement les choses !
Les islamistes, ouste, dehors. L'invasion barbare au nom d'Allahu akbar, ça suffit !
Il nous faut un autre ou une autre chef d'Etat...
Et que les collabos de l'islam de ce blog ne rappliquent pas. S'ils subissaient même sort que les victimes de ces meurtres au couteau, ils changeraient peut-être enfin de disque : un disque usé jusqu'à la corde pour défendre l'indéfendable !
Rédigé par : Isabelle | 04 janvier 2020 à 11:31
@ Wil
@ Ellen
"Les Polonais boivent beaucoup plus que nous."
Je confirme qu'ils peuvent boire beaucoup mais surtout, ils tiennent mieux le coup que nous.
Rédigé par : Paul Duret | 04 janvier 2020 à 11:25
@ Achille | 04 janvier 2020 à 06:47
"La France est-elle encore un pays capable d’être dirigé..."
La formulation est-elle transitive ou intransitive comme je le pense ?
J'ai tout oublié de la grammaire, et d'ailleurs j'étais nul en grammaire, mais il faut la poser sous la forme banale:
"Y a-t-il un pilote dans l'avion ?"
Ou si vous voulez, plus précisément :
"Y a-t-il quelqu'un capable de diriger la France ?"
La réponse est que la question n'a pas de sens, et savez-vous pourquoi ?
Parce que la France n'est plus un pays libre, indépendant, c'est un protectorat d'une technostructure appelée Union européenne qui décide des fondamentaux et pas seulement budgétaires mais aussi politiques et juridiques par l'intermédiaire des Cours européennes de Justice.
Dit de façon plus concrète et plus imagée, la France n'est plus un train, mais un wagon de l'UE, et le seul travail d'un responsable de wagon est de jouer les serre-freins.
C'est ce que font depuis Maastricht nos présidents, sans d'ailleurs arriver à remettre parfaitement le wagon sur les rails.
Résultat, on finira bien par nous placer sous curatelle, ce qui est insensiblement ce qui se passe.
Alors les mouvements populaires dans le wagon sont un peu l'écume des vagues qui empêchent l'avion de voler au-dessus de la mer, avec ou sans pilote ;-)
Rédigé par : Tipaza | 04 janvier 2020 à 10:58
ABRACADABRA. Carlos is ghosn !
"Une fois bien installé dans son palais des mille et une nuits payés par le contribuable français, ce soir de changement de décennies, entre 2019 et 2020, aidé par ses amis, le Carlos a bouffé un élevage industriel de dindes au marron, il s’est roulé dans le foie gras, il a macéré dans un jacuzzi de caviar, il a pris un bain dans une piscine olympique remplie de champagne, puis, à minuit, il a porté un toast méprisant à l’endroit des Gilets jaunes et des grévistes qui défendent leur système de retraite, il s’est permis ensuite quelque fantaisie grossière (genre: "Nique les Gilets jaunes" ou bien "Aux chiottes les grévistes", sinon: "Salauds de pauvres", les amis conviés, BHL & Badiou, Attali & Minc, etc., ont ri à s’en faire péter la sous-ventrière…), ensuite il a allumé un Cohiba en regardant la Méditerranée de sa terrasse avant d’envoyer un texto à Emmanuel Macron afin de le remercier pour tout.
Le lendemain matin, en guise de réponse, la secrétaire d’Etat à l’économie du gouvernement français, une certaine Agnès Pannier-Runacher, dont on peut imaginer qu’elle avait en amont pris l’avis de l’Elysée, a fait savoir urbi et orbi que, s’il venait à l’idée du Carlos de se réfugier sur le territoire français, il ne serait pas extradé vers le Japon d’où il s’est "évadé"…
Ceux qui, le jour où Marine Le Pen arriverait au pouvoir, feraient semblant de se demander pourquoi, pourront relire sinon cette chronique, du moins mes chroniques écrites depuis… disons plus d’un quart de siècle."
Michel Onfray
https://michelonfray.com/interventions-hebdomadaires/abracadabra
Rédigé par : Sophie | 04 janvier 2020 à 09:55
@ Tomas
« c'est la manifestation regrettable du problème bien plus profond des banlieues, que la police seule ne réglera jamais »
Il n'y a pas de « problème des banlieues », il n'y a qu'un problème du côté des habitants que des imprudents ou des idéologues pervers y ont logés depuis plusieurs années.
Rappelons que dans les années cinquante, il y avait encore autour de Paris, par exemple du côté de Nanterre, des bidonvilles, des vrais, qui ont été rasés quand M. de Gaulle du haut de son hélicoptère a fait savoir à ses ministres qu'il ne voulait plus les voir.
Mais y avait-il pour autant avant cela un « problème des banlieues », dans un environnement où la misère était réelle et parfois même sordide ? Non !
Ces bidonvilles ont été remplacés par des cités HLM, comme par exemple à Sarcelles où des rapatriés d'AFN ont été très heureux d'y trouver un toit, cette ville ayant même été présentée alors en référence comme agréable à vivre.
A cette époque, avons-nous entendu parler d'un « problème des banlieues » ? Non plus !
Puis, avec l'évolution du niveau de vie, certaines de ces banlieues ont même accueilli parfois des ménages plutôt aisés, comme par exemple à Villeneuve, à côté de Grenoble, à l'emplacement de l'ex-village olympique.
Et encore une fois, il n'y avait alors aucun « problème des banlieues ».
Puis est venu le temps de l'immigration de masse incontrôlée de populations « n'ayant pas les codes » comme diraient actuellement certains magistrats.
Et alors tout à changé et pourtant les banlieues étaient les mêmes, habitables et parfois même coquettes mais dont les primo-habitants ont souvent été obligés de fuir par obligation, parfois sous la menace.
Alors ?
Ce vrai-faux « problème des banlieues », que la police seule ne pourra effectivement pas régler, il ne pourra pas non plus l'être par la fausse « politique de la ville » consistant à déverser des milliards extorqués au contribuable comme un tribut cherchant à acheter la paix sociale.
Car nos prétendus gouvernants n'ont pas encore compris que pour certaines cultures les gens qui s'abaissent à payer un tribut reconnaissent être en position de dominés par rapport au dominant qui leur permet avec mépris d'acheter ses bonnes grâces.
Et ce cycle, où les exigences ne peuvent que croître de façon démesurée en donnant lieu à une suite de caprices violents n'a pas de fin, comme le montrent les incendies criminels « festifs » de la part de gens qui sont loin d'être des « damnés de la terre ».
Ce « problème des banlieues » - qui encore une fois n'en est pas un sur le fond - ne pourra être résolu que lorsque la France saura se faire respecter par les gens qu'elle a accueillis, peut-être parfois de façon imprudente et trop généreusement.
Rédigé par : Exilé | 04 janvier 2020 à 09:38
Les Français lucides en sont réduits à attendre un miracle à l'horizon 2022. Il reste donc peu de temps pour atteindre un nombre suffisant de gens conscients des enjeux pour leur pays qui, d'ici là, sera encore plus envahi. S'il n'est pas déjà trop tard lors de l'élection 2022, il leur faudra aussi une bonne dose de courage. En effet, le prix à payer sera élevé pour toutes les années d'angélisme, de laxisme, d'inaction, de complicité, de trahisons et de collaboration des élus, des médias et des diverses associations avec l'ennemi qui est désormais chez lui dans ce qui reste de notre pays en lambeaux, la France. En Macronie, nous atteignons des sommets de collaboration à la destruction...
Rédigé par : Sophie | 04 janvier 2020 à 09:34
@ Tomas 03/20 19:49
Pour vous, notre hôte a peut-être commencé par ce billet l'année 2020 « au ras des pâquerettes », mais ce que je sais, c'est qu'il en est qui, plutôt que de respirer l'odeur des pâquerettes en ce premier jour de l'année ont senti celle, âcre, de leur véhicule calciné !
Et je n'ai pas de peine à imaginer ce qu'ils ont alors ressenti au constat de cet affligeant spectacle d'autant que pour la grande majorité, qui sont des gens de modeste condition, ceux-ci devront supporter les conséquences, notamment financières, de ces pratiques imbéciles.
Il est trop facile de ne voir dans ces actes que la « manifestation regrettable du problème bien plus profond des banlieues ».
Pouvez-vous alors m'expliquer pourquoi, même dans des quartiers d'agglomérations qui n'ont pas la taille de celle de Strasbourg, dans des zones moins denses et dans des secteurs où les problèmes pouvant être habituellement rencontrés dans d'importantes banlieues ne se posent pas avec la même acuité, se propagent cependant de tels faits ?
Qu'il existe un malaise des banlieues, soit, mais celui-ci justifie-t-il qu'à un moment précis de l'année on extériorise ce malaise en détruisant sans le moindre discernement des biens de personnes vivant dans des conditions aussi difficiles, voire parfois plus, que celle des auteurs de ces forfaits ?
Sincèrement, ne pensez-vous pas en regardant la réalité en face que ceux qui commettent ces actes et qui sont souvent les bénéficiaires des largesses de notre société, sont malheureusement mus par des motivations qui n'ont pas grand-chose à voir avec la manifestation d'un quelconque malaise ?
Rédigé par : Michel Deluré | 04 janvier 2020 à 09:26
@ Achille | 04 janvier 2020 à 06:47
"Combien de temps encore la majorité silencieuse va-t-elle continuer à subir les exigences d’une minorité d’exaltés"
Quelle naïveté ! On ne pourra jamais condamner une majorité silencieuse de vouloir rester silencieuse, puisque par définition, une majorité silencieuse est condamnée à rester silencieuse sinon ce ne serait plus une majorité silencieuse.
Le terroriste de la communauté silencieuse islamiste de Villejuif n'est pas un terroriste puisque la majorité silencieuse qui est au pouvoir est condamnée à rester silencieuse sur ce sujet.
Silence dans les rangs !
Rédigé par : sylvain | 04 janvier 2020 à 09:25
D'EN FRANCE
Jadis on se rendait en mairie pour se marier. À Dreux, ville royale, on y va pour flinguer le Directeur général des services. Il est grièvement blessé, le meurtrier s'est suicidé.
Le procureur a immédiatement rassuré les populations : « Il s'agit d'une affaire d'ordre privé »
Une cellule psychologique a été ouverte. Le Préfet d'Eure-et-Loir, Fadela Benrabia, s'est rendu sur place.
Rédigé par : Archibald | 04 janvier 2020 à 08:19
Mon premier coup de gueule de l'année et certainement pas le dernier .
Des grévistes qui refusent toute discussion, demandant le retrait pur et simple de la réforme des retraites, en passant par les non-grévistes qui exercent leur droit de retrait en soutien (plus ou moins spontané) à leurs camarades grévistes, en passant par les "faux-culs" qui voudraient bien être grévistes mais préfèrent se mettre en arrêt-maladie avec la bienveillance coupable de leur médecin traitant et ainsi continuer à percevoir de l’argent sur le dos de la brave bête qu’est la Sécu, nous subissons depuis un mois une pagaille intolérable.
Dans ses délires de névropathe, Philippe Martinez appelle, rien de moins, tous les Français à faire grève. Il est vrai que lui s’en fiche vu que grève ou pas grève, il continue à percevoir ses généreux honoraires de leader syndical. Il se dit même prêt à bloquer le pays, au nom du droit de grève, dans l’espoir de pousser les Français excédés les uns contre les autres.
Ses milices cégétistes n’hésitent pas à insulter et menacer les agents non-grévistes . Le tout sous l’œil compatissant des partis populistes, toujours prompts à s’indigner des violences des policiers, mais qui là, accordent leur bénédiction à des factieux qui menacent le droit des travailleurs à refuser de faire grève si bon leur semble.
A noter que les leaders des partis qui, naguère encore, étaient au pouvoir (PS et LR notamment), trop heureux de pouvoir rendre la monnaie de sa pièce à EM, qui les a humiliés lors de la dernière élection présidentielle, soutiennent ouvertement les mouvements subversifs, pensant sans doute pouvoir renverser "l’usurpateur".
Tout cela est totalement irresponsable de la part d’élus et de syndicalistes prétendant agir au nom du peuple alors que ces actions ne peuvent conduire qu’au désastre avec au bout du compte un régime de nature dictatoriale où la démocratie serait à coup sûr perdante.
Combien de temps encore la majorité silencieuse va-t-elle continuer à subir les exigences d’une minorité d’exaltés : des Gilets jaunes incapables de se structurer, aux cégétistes qui rêvent du retour de la dictature du prolétariat ?
La France est-elle encore un pays capable d’être dirigé sans que continuellement les citoyens soient amenés à subir des mouvements sociaux venant d’exaltés qui croient encore à un État providence qui n’existe plus, si toutefois il a existé un jour ?
Rédigé par : Achille | 04 janvier 2020 à 06:47
@ Wil 03 janvier 2020 à 23:35
"les Polonais boivent beaucoup plus que nous."
Vous êtes très amusant. Auriez-vous fait le concours pour savoir qui a avalé le plus de schnaps ?
Rédigé par : Ellen | 04 janvier 2020 à 04:03
@ Robert Marchenoir | 03 janvier 2020 à 21:27
"Commis par vos amis noirs. "
Ben oui ! J'ai eu des ami(e)s noir(e)s, je l'avoue.
Ils n'étaient pas plus criminels que vous et moi.
J'ai même célébré joyeusement l'indépendance de 140 millions de Nigérians le 1er octobre 1960 à Lagos en écoutant Louis Armstrong, descendant de Yoruba, et ses All Stars.
Un excellent et mémorable souvenir que je n'ai toujours pas oublié.
Satchmo était venu célébrer l'occasion en l'honneur de ses ancêtres qui avaient émigré aux Amériques, plutôt brutalement et involontairement, quelques siècles plus tôt.
Rédigé par : Claude Luçon | 04 janvier 2020 à 00:58