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24 janvier 2020

Commentaires

Aliocha

La réalité évangélique n'est pas que catholique, et pour aider à ne pas être hors-sujet en ramenant le débat sur l'historicité, voici un article du Point qui illustre ce que révèle la connaissance anthropologique du religieux, dévoilant le mécanisme du bouc émissaire, je le copie-colle car il est en accès payant :

Gernelle – Comment BlackRock a remplacé Rothschild dans le rôle de bouc émissaire

"Le vrai débat va commencer : lapidation, bûcher, supplice de la roue ou ébouillantement ? Le gestionnaire d'actifs américain BlackRock est officiellement le nouveau bouc émissaire français.

Après les diatribes complotistes venues du Rassemblement national, de la France insoumise et même du Parti socialiste, il y eut une tentative d'envahissement de ses locaux parisiens par la CGT et SUD début janvier. Cette fois-ci, ce sont des militants se disant écologistes qui ont saccagé ses bureaux, en profitant pour inscrire sur les murs des slogans aussi profonds que « BlackRock assassins » ou « il n'y a pas d'écologie libérale ».

On pourrait rire de tout cela. Car être anticapitaliste n'empêche pas de travailler un petit peu : BlackRock est certes un géant de gestion d'actifs mais, dans le monde de la finance – qui ne compte pas que des anges –, il ferait plutôt figure de Bisounours, avec son engagement sur le développement durable. Si nos amis d'extrême gauche veulent de vrais pirates de la finance, il est facile de leur en présenter. On pourrait aussi se gausser du slogan « il n'y a pas d'écologie libérale », tant son inverse, l'écologie collectiviste, a fait ses preuves avec Tchernobyl ou l'assèchement de la mer d'Aral qui, comme on le sait, sont le fruit de la course aux profits boursiers…

Et dire qu'on se remettait à peine de la gentille blague précédente sur BlackRock… La société aurait, selon nos Torquemada du dimanche, rédigé en sous-main la réforme des retraites. Pas de chance, l'américain est un nain de l'épargne-retraite sur le marché français, loin derrière des entreprises nationales que personne n'a accusées...

Cet étalage d'inculture économique pourrait étonner mais est en réalité d'une grande banalité. On apprend à la lecture du formidable livre du philosophe et anthropologue René Girard intitulé Le Bouc émissaire (1) que les faits ne comptent pas dans ces cas-là : « La foule, par définition, cherche l'action mais elle ne peut pas agir sur les causes naturelles. Elle cherche donc une cause accessible et qui assouvisse son appétit de violence. »
BlackRock, comme réincarnation du mythe œdipien ?

Étudiant les « stéréotypes de la persécution », Girard note que celle-ci répond à des crimes récurrents – qu'ils soient réels ou imaginaires – comme l'inceste, le parricide ou l'empoisonnement, mais que ce critère n'est pas indispensable. La rage des foules se contente souvent de « l'appartenance des victimes à certaines catégories particulièrement exposées à la persécution. » Girard évoque les minorités ethniques ou religieuses – les juifs sont souvent les premiers visés – et les handicapés, mais précise qu'à « la marginalité des miséreux, ou marginalité du dehors, il faut ajouter une seconde, la marginalité du dedans, celle des riches et des puissants. »

Girard étudie sous cet angle le mythe d'Œdipe chez Sophocle dans Œdipe roi. Celui-ci doit être chassé car la peste ravage Thèbes, et qu'il est préposé à la sanction, ayant tué son père et épousé sa mère... Le coupable désigné présente de surcroît tous les « signes victimaires » : « Il y a d'abord l'infirmité : Œdipe boite. Ce héros d'autre part est arrivé à Thèbes inconnu de tous, étranger en fait sinon en droit. Finalement, il est fils de roi et roi lui-même, héritier légitime de Laios. Comme tant d'autres personnages mythiques, Œdipe s'arrange pour cumuler la marginalité du dehors et la marginalité du dedans. Comme Ulysse à la fin de l'“Odyssée”, il est tantôt étranger et mendiant, tantôt monarque tout-puissant. »

BlackRock, comme réincarnation du mythe œdipien ? Il s'agit d'une entreprise étrangère (Girard cite d'ailleurs l'antiaméricanisme dans ses « signes de sélection victimaire ») réputée tentaculaire – donc difforme ? – et surtout riche (près de 7 500 milliards de dollars sous gestion)... « Le moindre regard sur l'histoire universelle révèle que les risques de mort violente aux mains d'une foule déchaînée sont statistiquement plus élevés pour les privilégiés que pour toute autre catégorie », écrit René Girard.

Le gestionnaire d'actifs new-yorkais a tout pour lui. Il a - pour l'instant - remplacé dans les slogans bileux le suspect habituel Rothschild, accusé de tout et n'importe quoi ces derniers temps, que ce soit pour s'en prendre à Emmanuel Macron ou pour des motifs moins avouables. Quoi qu'il en soit, le bouc émissaire nouveau est arrivé. Le mécanisme, lui, est antédiluvien.

« Ce que je condamne c'est BlackRock », a dit sur France Inter Julien Bayou, secrétaire national d'Europe Ecologie les Verts, concédant à peine que les dégradations dans les locaux du gestionnaire d'actifs américain étaient « idiotes ». Sait-il qu'il est en train de rejouer du Sophocle ?

1. Grasset. 1988.

https://www.lepoint.fr/editos-du-point/etienne-gernelle/gernelle-comment-blackrock-a-remplace-rothschild-dans-le-role-de-bouc-emissaire-11-02-2020-2362181_782.php?M_BT=194508641590#xtor=EPR-6-[Newsletter-Matinale]-20200212

F68.10

@ Aliocha

Je vais faire un peu de lecture. Ne serait-ce que par respect argumentatif envers vous. Je ne vous cache pas que le parcours des auteurs, Colette et Jean-Paul Deremble, à la Catho de Paris me laisse augurer d'un parti pris. Et j'aurai des remarques assez cassantes à vous asséner sur le reste de votre propos, si vous n'y voyez pas d'inconvénients. Notamment sur les conditions que vous posez aux athées pour participer à l'activité législative. J'espère simplement que vous appréciez débattre...

Aliocha

"Quoi qu’il en soit de ces filtres, il faudrait plutôt dire grâce à ces témoignages, une parole susceptible de « sauver » le monde nous parvient. Elle invite non seulement à aimer jusqu’à l’ennemi mais à reconnaître que cet ennemi est, lui aussi, habité de Dieu et peut libérer l’autre de ses aliénations, de son égoïsme, du cycle infernal de la violence. Ce message, l’historien constate qu’il n’est proposé par aucune autre civilisation. Matthieu dit qu’il est divin, qu’il a été pleinement vécu par un homme et qu’on peut le voir à l’œuvre à travers ceux qui, explicitement ou non, en vivent aujourd’hui. Jésus est mort. Mais, selon la foi transmise par Matthieu et selon une expression qui lui est propre, on le rencontre chaque jour, sans même le savoir, chaque fois que quelqu’un pardonne, qu’il partage son repas avec son voisin, qu’il accueille l’étranger, qu’il visite le prisonnier : « Chaque fois que vous l’avez fait à l’un de ces plus petits de mes frères, c’est à moi que vous l’avez fait » (Mt 25,40). Seul ce Jésus ressuscité est tangible. C’est alors que l’historien laisse la place au croyant."

https://www.editionsartege.fr/livre/fiche/jesus-selon-matthieu-9782249624421

Ce livre est passionnant et décrit la construction littéraire du texte.

Les athées peuvent évidemment participer à l'activité législatrice, dans la mesure où ils reconnaissent qu'eux aussi justifient leur position sur un fondement symbolique, eux aussi définissent une position qui est une croyance, ne discriminant pas d'entrée celui qui pensent différemment, lui prêtant au passage la marque de la buse, et c'est notre point d’achoppement, avoir un bouc c'est ne pas savoir qu'on l'a, c'est ce ressort que je vous vois ne pas voir:
vu, F68.10

F68.10

@ Aliocha

"Relisez donc la buse, l'historicité n'entre pas en ligne de compte en ce qui concerne la révélation, qui est littéraire, et ne s'inscrit dans l'histoire que par l'évolution qu'elle a engendrée, la domination historique de l'Occident chrétien, arrivée à son terme car elle en a perverti le sens, pourtant fondement de ses lois."

Soit Jésus est historique, et il nous faut ensuite évaluer les prétentions divines qu'on lui attribue. Soit il n'est pas historique, et il nous faut expliquer le simple fait que nous ayons au 21ème siècle des traces telles que les quatre évangiles. Qui les a écrit et pourquoi, si Jésus n'est pas historique? Dans un contexte de guerre juives sur plusieurs siècles [colossale polémique]? Ne serait-ce que sur le plan de l'histoire, la question n'est pas négligeable.

De surplus, vous assénez que la "domination historique de l'Occident chrétien" (que nous pourrions relativiser...) résulte de fondements chrétiens. C'est un type de prédestination que je rejette. Et plus important, vous affirmez, et c'est le point nodal qui nous différencie [chapitre 4, page 48], que la législation se doit d'être de commande divine, en l'occurence chrétienne.

Que ce soit du littéralisme ou du symbolisme, cela signe le refus de permettre à des athées de participer à l'activité législatrice. Je récuse ce point, et comme vous le faîtes dépendre d'une justification par le symbolique, il est de mon devoir de vous demander quelles sont vos bases justificatrices du symbolisme. J'ai mentionné Pascal; vous n'avez pas répondu. J'ai mentionné Jakob Böhme; vous n'avez pas répondu. Je me vois donc obligé d'être un peu insistant sur ce point.

"Le reste est bataille d'expert et perte de temps, nos concitoyens juifs en font les frais, et l'Occident ne pourra s'inventer un avenir qu'en imaginant un retour à ses fondamentaux, lui permettant de mettre en lumière pourquoi il a dominé au nom des textes qui dénoncent la domination, entraînant le monde dans deux conflits mondiaux épouvantables."

Je ne vois pas pourquoi nous aurions besoin d'un retour aux fondamentaux chrétiens. Il y a d'autres textes et traditions qui dénoncent la domination. Les jaïns par exemple. Cela n'a pas suffi à entraîner une domination mondiale du jaïnisme... Votre argument est donc pauvre. L'élaboration d'une morale mondiale contemporaine peut parfaitement s'établir sans recours aux textes traditionnels religieux.

"Cela ne me gêne en aucune manière que l'on prenne le Christ pour un personnage de roman, dans la mesure où l'on entend que l'apocalypse que son message a engendrée est une révélation sur le fonctionnement humain et sa nécessité de persécution."

Je ne concède pas le point sur le "fonctionnement humain" ou la "nécessité de persécution". Il m'en faut plus pour renoncer à l'idée que nous ne sommes pas condamnés à nous persécuter dans la stupidité.

"On peut essayer de recoudre le rideau de tous les temples, celui de l'historicité notamment, l'entreprise sera vaine car le ressort est dévoilé, et tous ceux qui tentent de faire de la divinité une construction violente, ne savent qu'avouer qu'elle n'est qu'une image d'eux-mêmes qu'il est désormais impossible de dissimuler, et comme à cache-cache, ils se voient attrapés par celui qui les cherche : Vu, F68.10"

Je n'en vois toujours pas le ressort. Quant à la divinité, je ne vois pas en quoi affirmer son caractère fictif serait une "construction violente".

Et je ne joue pas à cache-cache. Je fais même de l'exhibitionnisme rationaliste à la demande.

On arrête ?

caroff

@ Aliocha 7h39
@ duvent 10h 39
"Et le vent, Caroff, qui ne sait souffler qu'où il veut, est le véhicule de la parole sainte : Chut ! Écoutez." (Aliocha)

Cave canum !
L'insulte n'est pas parole de sainteté !

Aliocha

Allons, allons, Caroff, ne vous fermez donc pas aux souffles de l'Esprit :

Va-t-elle réaliser sa promesse ?

Ô souffle léger du vent !
Va dire aux antilopes du Nejd
Que je remplis l’engagement
Dont elles ont connaissance.

Et dis à la jeune fille noble de la tribu
Que notre rendez-vous est à l’enceinte sacrée,
À l’aurore du jour du samedi,
Sur les collines du Nejd,

Sur le promontoire rouge,
Tout près des monticules,
À la droite des ruisselets,
Et vers le repère solitaire.

Si ce qu’elle dit est vrai,
Et qu’elle ressent pour moi
L’obsédant désir
Que je ressens pour elle,

Alors, dans la touffeur de midi,
Sous la tente, en secret,
Nous nous rencontrerons,
Pour accomplir complètement la promesse.

Nous nous révélerons la passion
Que, l’un pour l’autre, nous éprouvons,
Ainsi que l’âpreté de l’épreuve,
Et les douleurs de l’extase.

Est-ce phantasmes incohérents,
Ou bien rêves prémonitoires,
Ou encore propos de tous les jours
Dans lesquels mon bonheur repose ?

Il se peut que celui qui stimule les désirs
Les réalise vraiment ;
Leurs jardins alors m’offriraient
La cueillette des roses.

Pour Ibn'Arabi, la jeune fille est persane, arabe, juive ou chrétienne, qu'importe, juste digne d'être aimée.
Et le vent, Caroff, qui ne sait souffler qu'où il veut, est le véhicule de la parole sainte : Chut ! Écoutez.

duvent

@ caroff | 08 février 2020 à 12:21
"Votre valeur ajoutée est quasi nulle sur ce blog et votre pseudo vous décrit parfaitement !"

Merci, votre compliment me rassure ! "Quasi", quelle chance, ça aurait pu être "totalement"...
Pour le choix de mon pseudo je me suis tenue au plus près de la réalité, et je vois grâce à vous que ce choix est excellent.

Après une histoire de chiens, une histoire de chats :

https://www.youtube.com/watch?v=kbgfPqRp_3I

duvent

@ Mitsahne | 06 février 2020 à 18:07
"Je ne reproche qu’une seule chose : la non traduction de vos citations latines qui m’enlève la joie d’apprécier votre esprit et votre culture."

Voilà un site que vous pouvez visiter

http://remacle.org/bloodwolf/cours/horace/facheux.htm

Aliocha

Relisez donc la buse, l'historicité n'entre pas en ligne de compte en ce qui concerne la révélation, qui est littéraire, et ne s'inscrit dans l'histoire que par l'évolution qu'elle a engendrée, la domination historique de l'Occident chrétien, arrivée à son terme car elle en a perverti le sens, pourtant fondement de ses lois.
Le reste est bataille d'expert et perte de temps, nos concitoyens juifs en font les frais, et l'Occident ne pourra s'inventer un avenir qu'en imaginant un retour à ses fondamentaux, lui permettant de mettre en lumière pourquoi il a dominé au nom des textes qui dénoncent la domination, entraînant le monde dans deux conflits mondiaux épouvantables.

Cela ne me gêne en aucune manière que l'on prenne le Christ pour un personnage de roman, dans la mesure où l'on entend que l'apocalypse que son message a engendrée est une révélation sur le fonctionnement humain et sa nécessité de persécution.
On peut essayer de recoudre le rideau de tous les temples, celui de l'historicité notamment, l'entreprise sera vaine car le ressort est dévoilé, et tous ceux qui tentent de faire de la divinité une construction violente, ne savent qu'avouer qu'elle n'est qu'une image d'eux-mêmes qu'il est désormais impossible de dissimuler, et comme à cache-cache, ils se voient attrapés par celui qui les cherche :
Vu, F68.10

F68.10

@ Aliocha
"Vous faites de la théologie, F68.10, et parlez donc de ce que nous ne connaissons pas. C'est donc une imposture."

Il n'est nul besoin d'être croyant pour faire de la théologie. Parler de ce que nous ne connaissons pas est une part essentielle de la recherche (scientifique ou pas). Que ce soit au sens actuel du terme, ou au sens de l'audace d'un Bolzano, ou même bien avant. Je ne perçois pas l'imposture.

"La réalité du Christ est humaine, et comme duvent je comprends la théorie du chaos... par hasard, ce à quoi je me permets de rajouter, car fécondé par l'instinct de son intuition féminine, le hasard de la nécessité."

Pour moi, le terme de théorie du chaos a un sens précis, et j'ai d'ailleurs quelques questions à poser à des experts à certains sujets... Quant à la réalité du Christ, humaine ou pas, nous en revenons à la question de son historicité.

"L'amour peut tout, même se passer de genau, car l'absence est résurrection au cœur de celui qui aime, preuve irréfutable de la vie éternelle."

J'ai vraiment du mal avec ce type de discours. On dirait du Jakob Böhme au sujet de l'Ungrund dans Mysterium Magnum.

"Qu'on me pardonne, mais prendre cette vérité pour du prosélytisme est niaiserie."

Je ne vous accuse pas de prosélytisme. Je souhaite simplement faire passer le message qu'il est possible de parler de nombre de sujets sans avoir besoin d'être d'accord sur des points de base théologiques. Ils ne sous-tendent pas l'intégralité des discussions nécessaires dans la société.

caroff

@ duvent 10h14 (@ Mitsahne)
"Avez-vous remarqué qu'aussitôt que votre diatribe a été connue, un chien galeux surgi d'on ne sait où s'est précipité à votre suite, s'est couvert de vos hauts faits, et a voulu, car il est d'un grand courage, bardé crânement de la fameuse charte du blog, former un « club » ?

Je suis flatté d'être assimilé par vous à un "chien galeux" sorti, qui plus est, "d'on ne sait où". Parce que si vous saviez d'où je sors, j'aurais été sans doute exonéré d'une partie du qualificatif ?

Votre valeur ajoutée est quasi nulle sur ce blog et votre pseudo vous décrit parfaitement !

Aliocha

Vous faites de la théologie, F68.10, et parlez donc de ce que nous ne connaissons pas. C'est donc une imposture.

La réalité du Christ est humaine, et comme duvent je comprends la théorie du chaos... par hasard, ce à quoi je me permets de rajouter, car fécondé par l'instinct de son intuition féminine, le hasard de la nécessité.
L'amour peut tout, même se passer de genau, car l'absence est résurrection au cœur de celui qui aime, preuve irréfutable de la vie éternelle.
Qu'on me pardonne, mais prendre cette vérité pour du prosélytisme est niaiserie.

F68.10

@ Aliocha
"On a compris dès l'heure de la buse, F68.10, que vous ne désiriez que dominer."

Pourtant, je ne cherche qu'à me faire dominer ! Je veux trouver quelqu'un qui me fasse rendre gorge, à moi et à toutes mes croyances ! Détruisez ma position ! Je n'attends que cela...

"Vous nous le confirmez en prenant d'autorité le contrôle des hors-sujet, et il est piquant de remarquer qu'à propos de l'antisémitisme, vous tentiez d'expulser la marque du messie, ne pouvant que ravaler ceux qui ont saisi ce que vous êtes incapable de ressentir au comportement sectaire dont vous faites montre ici."

Je ne suis pas familier avec le concept de "marque de messie". J'ai l'impression que le concept vient de Pascal (bien qu'elle semble initialement provenir de Philippe de Mornay dans son Avertissement aux Juifs sur la venue du Messie, page 102), mais détrompez-moi s'il le faut. Mais sur le fond, oui, je récuse toute interprétation théologique ou parathéologique du génocide nazi.

Quant à l'accusation de comportement sectaire, je ne la prendrai au sérieux que lorsque vous m'aurez montré que mon comportement correspond aux critères du modèle BITE. Sinon, il faudra que vous m'en raffiniez le sens.

"Continuez donc à persécuter en rond, vous êtes, sous les vivats de tous les Lodi qui ne savent que se mordre la queue, eau torrentielle au moulin de ma démonstration. Je vous en remercie."

Mais je ne persécute personne ! (Sauf Elusen, peut-être...) Je fais simplement mien ce constat de Sam Harris à 28:58:

"Il y a suffisamment de gens qui se plient en quatre pour ne pas offenser sur ces sujets [i.e. la religion], et ce dont nous avons besoin, ce sont de plus en plus de gens qui disent: "Écoutez, nous pouvons tous avoir la couenne un peu plus dure que cela, car nous en payons le prix, du politiquement correct. Nous en payons le prix de ne pas être totalement franc." Et c'est simplement objectif que cela s'applique au sujet précis qui nous concerne [i.e. la morale], mais cela s'applique en fait à tout: tout est clivant. C'est un fait objectif que nous payons un prix immense et généralement non reconnu - et, je dirais, totalement inutile - en respectant ce concept de Révélation, l'idée que l'un de nos livres a une origine qui n'est pas simplement humaine. Et au moment où vous mettez un peu de pression sur cette croyance, vous êtes déjà sur le terrain de la profonde offense vis-à-vis de milliards de personnes." -- Sam Harris

Et je pense que cela doit cesser.

duvent

@ Mitsahne | 06 février 2020 à 18:07

Vous écrivez : « Ma diatribe n’était pas particulièrement dirigée contre vous... »

Pourtant, je vous ai bien lu :

« La lecture des dernières interventions d’Aliocha, de F68.10 entrecoupée par celles de duvent et de Lodi, est une véritable torture pour l’honnête homme habitué à une prose accessible à tous, c’est-à-dire où le fond est aussi limpide que la forme. » Mitsahne | 05 février 2020 à 19:25

Alors elle n'est pas jolie, jolie, votre palinodie, mais admettons...

Par ailleurs, je ne suis pas une Pythie et donc, je n'ai pas de visions, ni comme elle, ni comme Paco, c'est grand dommage !!

Quant à la phrase qui vous intrigue, c'est ce que vous avez si bien nommé de la « délinquance littéraire » !

Avez-vous remarqué qu'aussitôt que votre diatribe a été connue, un chien galeux surgi d'on ne sait où s'est précipité à votre suite, s'est couvert de vos hauts faits, et a voulu, car il est d'un grand courage, bardé crânement de la fameuse charte du blog, former un « club » ?

Alors il faut être prudent, lorsque la vindicte publique s'organise, à l'appel de l'inconséquent, car il ne manque pas de chien galeux !

Tiens, il me revient à l'esprit cette aventure qui m'est arrivée en Roumanie, et que je me propose (suivant la charte du blog, et sous le regard magnanime du maître de céans), de vous conter.

Il faut savoir qu'en Roumanie, il y a dans les rues beaucoup plus de chiens errants que de Roumains, pourquoi cet étrange phénomène ? je l'ignore !
Il y a donc dans les rues roumaines plus de chiens galeux que de Roumains, je m'y promenais tel le « wanderer », inconsciente et gaie, lorsque je m'avise que des chiens d'une grande laideur m'accompagnent, et bien évidemment, je constate immédiatement qu'ils sont couverts de gale, mais aussi qu'ils sont surtout excessivement agressifs.
Vous vous doutez bien que l'inquiétude à cet instant tendu était intense, tous ces chiens galeux étaient peut-être aussi enragés ?

Telle était ma question, que j'aurais pu remplacer avantageusement par celle-ci : être ou ne pas être ?

Voilà donc mon aventure roumaine, qui est un mensonge éhonté, je ne suis jamais allée en Roumanie, mais j'ai vu des chiens galeux partout ailleurs, qui se prennent pour des lévriers !

Dès lors, il convient de toujours se défier d'un prompt jugement de l'autre, qui conduit injustement à désirer son éviction, car l'erreur dans ce choix est concevable.

Je ne sais pas quelle vague doit être exclue de la marée, je ne sais quel pétale est inutile dans la rose, je ne sais quel grain dans cette poignée donnera le plus bel épi, et je ne sais pas quel est celui parmi les hommes qui ne mérite pas d'en faire partie. D'autres le savent, mais ils ne sont pas allés en Roumanie !

Aliocha

On a compris dès l'heure de la buse, F68.10, que vous ne désiriez que dominer, vous nous le confirmez en prenant d'autorité le contrôle des hors-sujet, et il est piquant de remarquer qu'à propos de l'antisémitisme, vous tentiez d'expulser la marque du messie, ne pouvant que ravaler ceux qui ont saisi ce que vous êtes incapable de ressentir au comportement sectaire dont vous faites montre ici.
Continuez donc à persécuter en rond, vous êtes, sous les vivats de tous les Lodi qui ne savent que se mordre la queue, eau torrentielle au moulin de ma démonstration.
Je vous en remercie.

Mitsahne

@ duvent (05/02 à 23h04)

Ma diatribe n’était pas particulièrement dirigée contre vous à qui ne je ne reproche qu’une seule chose : la non traduction de vos citations latines qui m’enlève la joie d’apprécier votre esprit et votre culture.

Je suis en revanche intrigué par ce passage :
« Et c'est ainsi que je vous dirais, pour séduire, vous et vous seulement, que je vous vois, je vous devine, et je sais, sans qu'il soit utile de le consigner ici, tout ce que vous n'écrivez pas ! »

Ah, qu’il est doux d’être considéré pour ce qu’on n’est pas ou ce qu’on n’a rien dit ! Je suis donc obligé dorénavant, pour me conformer à votre message subliminal, de nourrir plus ma corbeille que le blog de Philippe Bilger ! Jusqu’à présent, je ne me prenais pas trop au sérieux et je garde toujours une petite place pour une tentative d’humour. Cela m’embêterait de changer.

Dois-je comprendre que dans un passé lointain nos deux esprits auraient pu se rencontrer ? Le grand couturier Paco Rabanne croyait dur comme fer à ce genre de choses…Grande devineresse, je suis tout ouïe.

F68.10

@ Aliocha
"Les Témoins de Jéhovah, vous ne comprenez décidément rien à rien, mon pauvre pharisien."

Ah là, là, là... les pauvres Témoins de Jéhovah. Eux aussi ont souffert dans les camps, ne l'oublions pas. Il demeure qu'ils sont assez impayables, et aussi très gentils, ce qui n'oblitère en rien les aspects très problématiques de ce mouvement.

"On ne fait pas boire un athée qui crève de soif, surtout quand il est érudit et de parfaite mauvaise foi."

Je vous confirme que cela va être très compliqué. Vous pouvez me comparer à Balaam, ou même à son âne. Mais suis-je de mauvaise foi ? j'en doute.

"Je vous laisse à Elusen et Lodi, F68.10. Bonne mondanité."

Merci beaucoup. Je m'amuse beaucoup avec Elusen, mais j'avoue que les discussions sont nettement plus constructives (quoique complètement hors-sujet) avec vous. Je vous en remercie.

Aliocha

Les Témoins de Jéhovah, vous ne comprenez décidément rien à rien, mon pauvre pharisien.
On ne fait pas boire un athée qui crève de soif, surtout quand il est érudit et de parfaite mauvaise foi.
Je vous laisse à Elusen et Lodi, F68.10.
Bonne mondanité.

F68.10

@ Aliocha
"La buse a donc, d'un simple coup de bec, ouvert le cerveau de celui qui se prend pour plus qu'elle et finit, ô joie ineffable, par emprunter la porte évangélique, forcément, plutôt que de se précipiter au mur des croyances sur lequel il dessine ses perspectives de dominants."

Je ne comprends pas trop votre phrase. Mais le but n'était pas de m'ouvrir le cerveau: je suis assez direct sur certaines choses. Mais effectivement, je pense que la retenue serait préférable à ce type de discussion.

"Qui est une belle définition de l'amour du prochain, et qui me convient."

Je ne vois pas cela du tout comme ça. Les trois points que je vous ai donnés sont assez objectivables: on est gentil ou on ne l'est pas ; on est responsable ou on ne l'est pas ; on est rationnel ou on ne l'est pas. Tandis qu'une chose comme l'amour se retrouve au niveau de l'intentionnalité, de l'émotivité, et même de la sacralité. Je trouve cela très différent.

"Il entendra, quand il sera réellement guéri, que pour appliquer ce principe, il n'est point besoin de fustiger qui le prône pour mettre en lumière ceux qui le pervertissent."

Dans le cas d'espèce qui me préoccupe, si: exposer ce type de problèmes nécessite de tailler son chemin à la machette à travers la jungle de tous les délires à base d'"amour". Surtout ceux mêlant l'amour à l'autorité voire l'autoritarisme ; comme nombre de discours médicaux, en somme. Ou religieux.

"Point besoin de jeter l'enfant Jésus avec l'eau du bain médical ou clérical"

Toujours pas convaincu de son existence historique.

"Que l'essentiel est d'entendre en réponse à sa question de persécuteur se demandant qui l'a jeté à bas de sa monture, la parole supérieure"

Non. La parole "supérieure" doit être remise en question et en cause, comme toute parole.

"La marque du messie n'est pas hors-sujet, elle est LE sujet."

Le "messie"... ou l'art de repousser aux calendes grecques la résolution des problèmes. Mais bon, j'aime bien cette histoire de messie: quand je croise des témoins de Jéhovah qui me demandent ce que je pense de Jésus, je me permets de prendre des gros yeux hallucinés et de déclarer, tout en exaltation, "Eh bien vivement qu'il revienne !". J'adore le type de conversation qu'on peut avoir par la suite avec les fondamentalistes quand on fait semblant de rentrer dans leur jeu. C'est toujours instructif.

Heureusement que des gens croient au Messie. C'est une source inépuisable de distractions avec un ressort comique certain.

sylvain

Houhou Elusinou chou !
Soyez pas enragé à ce point-là, vos fakes n’ont pas marché, vous êtes vexé contrarié ; vos potes islamogauchistes n’ont pas réussi à nous embobiner, nous les réaliens islamophobos pédophilos homosexuellos racistos fachos ; vos manoeuvres ont foiré, essayez d’autres méthodes d’enfumage mais calmez-vous sinon après les séries chez le proctologue vous devrez squatter chez le cardiologue.
Vous avez perdu, soyez beau joueur cher islamogauchiste.

Elusen

@ Mister Bean | 05 février 2020 à 13:47
« Le rectorat a reçu l'ordre de l'Education National-Socialiste islamogauchiste »

Les preuves sont irréfutables, certes pas pour un homosexuel refoulé comme tout raélien-droitiste ; d’ailleurs vous n’avez aucune source pour prouver le contraire.

Désintox - Arte, le 3février 2020.

Ou bien ici

Aucune agression d’un gamin blanc par des gamins noirs, juste un jeu.

Aliocha

La buse a donc, d'un simple coup de bec, ouvert le cerveau de celui qui se prend pour plus qu'elle et finit, ô joie ineffable, par emprunter la porte évangélique, forcément, plutôt que de se précipiter au mur des croyances sur lequel il dessine ses perspectives de dominants.
Comme GG en son temps, j'en loue encore Lucile, F68.10 finit par déclarer :

"Je mets quant à moi ma confiance dans la gentillesse, la responsabilité, et la rationalité dans la responsabilité."

Qui est une belle définition de l'amour du prochain, et qui me convient.
Il entendra, quand il sera réellement guéri, que pour appliquer ce principe, il n'est point besoin de fustiger qui le prône pour mettre en lumière ceux qui le pervertissent, point besoin de jeter l'enfant Jésus avec l'eau du bain médical ou clérical, que l'essentiel est d'entendre en réponse à sa question de persécuteur se demandant qui l'a jeté à bas de sa monture, la parole supérieure :

"Saul, Saul, pourquoi me persécutes-tu? 5Il répondit: Qui es-tu, Seigneur? Et le Seigneur dit: Je suis Jésus que tu persécutes."

La marque du messie n'est pas hors-sujet, elle est LE sujet.

—-

À propos de l'antisémitisme, et des trois points allusifs du sieur Nebout, qui en est encore au salut de l'âme, mais en justifiant les génocides.

Merci, chère plume au vent, et permettez-moi d'ajouter à vos insolences si féminines envers ceux qui comprennent, que sans l'intuition des femmes, l'homme n'est rien, car alors il ne ressent plus ce qui est accessible au plus simple et, perdant tout instinct, s'interdit d'accéder au génie :

"Quand il s’agit d’écrire, on est scrupuleux, on regarde de très près, on rejette tout ce qui n’est pas vérité. Mais tant qu’il ne s’agit que de la vie, on se ruine, on se rend malade, on se tue pour des mensonges. Il est vrai que c’est de la gangue de ces mensonges-là que (si l’âge est passé d’être poète) on peut seulement extraire un peu de vérité. Les chagrins sont des serviteurs obscurs, détestés, contre lesquels on lutte, sous l’empire de qui on tombe de plus en plus, des serviteurs atroces, impossibles à remplacer et qui par des voies souterraines nous mènent à la vérité et à la mort. Heureux ceux qui ont rencontré la première avant la seconde, et pour qui, si proches qu’elles doivent être l’une de l’autre, l’heure de la vérité a sonné avant l’heure de la mort."
Rendez-vous aux obsèques, Mitshane.

caroff

@ Mitsahne 19h25
"La lecture des dernières interventions d’Aliocha, de F68.10 entrecoupées par celles de duvent et de Lodi, est une véritable torture pour l’honnête homme habitué à une prose accessible à tous, c’est-à-dire où le fond est aussi limpide que la forme."

Formons un club avec ceux qui tiennent à la charte du blog !

duvent

@ Mitsahne | 05 février 2020 à 19:25

Oh, mais si j'avais su que vous aviez des problèmes de digestion, je me serais abstenue, avec de la crème !
Il est vrai que vous, vous avez tout ce qui me manque, c'est pourquoi vous faites bien de remettre un peu d'ordre littéraire et c'est cette phrase que vous nous offrez qui m'y incite particulièrement :

« On y trouve mille sarcasmes lourdingues au milieu de considérations indigestes qu’on appelle du blablatage ou du remplissage. »

Oui, c'est beau, léger, éblouissant, des qualités si rares !
Malheureusement, je ne dispose pas de votre « savoir-écrire », mais je pourrais éventuellement, vous apprendre, que :
Du fond de son trou, dans un ennui mortel, que beaucoup partagent, il en est un qui s'ennuie plus que les autres, comme cela est déchirant !
Oui, mais il ne fait pas que s'ennuyer, il ronfle, il éructe des borborygmes et s'agite car ses nerfs sont à vifs...
Ils le sont à ce qu'il dit, du fait de lectures imposées et pestilentielles, mon Dieu !
Quelle injustice !
Quelle abomination !
Que l'on apporte des sels, et que l'on monte illico presto un pilori, il en fera bon usage...
Il paraît qu'ici, comme ailleurs, certains clouent... au pilori, le comble de l'élégance !
Ainsi, il est bon de constater que même du fond d'un trou, celui-ci morigène, et admoneste avec vigueur !
D'où lui vient donc ce don ?
Eh bien, c'est un DON DE DIEU !
Que DIABLE ne l'avait-il annoncé plus tôt ?
Car alors, la crainte aurait fait aller droit une petite ribambelle d'andouilles...

Et c'est ainsi que je vous dirais, pour séduire, vous et vous seulement, que je vous vois, je vous devine, et je sais, sans qu'il soit utile de le consigner ici, tout ce que vous n'écrivez pas !
Et j'entends, depuis votre sombre et désolé trou, la douce et profonde prière, jasarde et lumineuse, qui accompagne tout honnête homme pour tromper la solitude qui ne se laisse pas faire !

Je vous laisse, car la brigade contre la délinquance littéraire a sonné trois fois, et je pense, mais je peux me tromper, que c'est pour moi …

P.-S.: Notez que votre intervention existe uniquement parce que certains hardis petits voyous de la plume sévissent ici, sous l'égide du maître de céans !

F68.10

@ Aliocha
"Vous ne riez plus, F68.10, et l'objet de vos moqueries, se transformant en sujet autonome, vous inspire cours magistral et torrent de références qui, à l'évidence pour qui sait rester simple, dessine le fait observable que vous avez besoin impérieux de régler vos comptes, que le ressentiment vous conduit."

Au détail près que je décèle quand même une certaine dose d'humour dans les extraits des Dr. Mesboules, de Cube et de La Vie de Brian que je vous ai précédemment mis en lien... Mais cela vous a peut-être échappé...

Devant les troubles factices imposés à autrui, il n'est pas possible de "rester simple". Trouvez-moi une seule personne qui y ait été confronté et qui ose prétendre que ce sont des situations "simples". Monsieur Bilger, peut-être ? Qui a condamné un homme à la taule sur la base de quatres ordonnances non-remplies que le reconnu coupable aurait laissé traîné sur le recoin d'une table ? À ma connaissance, le condamné se considère encore aujourd'hui comme innocent... (Je ne prends pas position sur ce cas ici... d'autres s'expriment dans le cas général de ce syndrome).

Régler mes comptes ? Disons, que quand, comme M. W., vous êtes conscient qu'il y a un véritable problème de torture systémique de gamins dans les hôpitaux (toutes proportions gardées...) et de fondamentalisme médical, c'est assez difficile de prétendre qu'il ne faille rien faire (ce qui est peu ou prou la position officielle, parce qu'en un sens assez paradoxal (pour autant qu'on en croit l'imagerie cérébrale...), les mères sont dans ces situations au moins autant des boucs émissaires qu'elles ne sont coupables). Que vous considériez que cela signe "objectivement" une volonté de "vengeance" m'indiffère. Pour l'instant, je me contente de m'interdire de bouter le feu aux hôpitaux ou de planter des haches dans le dos des soignants.

"Encore un effet du nihilisme matérialiste zougois, celui qui ne sait mettre en lumière que l'amour ne peut exister que dans l'équilibre d'une relation, ce geste libre où le don mutuel librement consenti permet de renoncer aux désirs d'appropriation, laissant place alors à la transcendance de la loi, qui est la charité, enfin libérée de tout sacrifice, de toute rétribution archaïque du sacré violent"

Blablablabla... L'art de ne pas traiter les problèmes. Et le "nihilisme matérialiste zougois" n'est que l'art de profiter de beaux couchers de soleil au bord de la Zugersee en compagnie de sa douce tout en faisant déblatérer les gauchistes du monde entier sur le méchant Glencore qui assassine le tiers-monde.

"Celui qui donne l'illusion aux mamans abusives qu'en se sacrifiant pour leur progéniture, elle ferait autre chose que d'imposer leur désir de pouvoir et de dévoration."

Ah!.... Le Crocodile Lacanien! Exactement le type d'idées délirantes et préconçues qui sous-tend mon opposition résolue à Monsieur Golse, membre du bureau éditorial de la revue référencée par Elusen. Je ne laisserai jamais passer ce type d'idées délirantes car les croyances ont des conséquences. C'est un artifice de langage qui dédouane à bon compte, et même à très bon compte, le système hospitalier et médical de toute responsabilité dans ce type d'affaires.

"Ce que, apparemment inconsciemment, vous reproduisez ici à force coup de références innombrables qui ne servent à rien"

Et ben voilà... L'obscurantisme dans toute sa splendeur. Ne réfléchissons pas! Ne cherchons pas à arrêter la torture de nourrissons! Contentons-nous de ne pas nous appuyer sur des données objectives, et levons les bras au Ciel en mettant notre confiance dans le Plan Divin de Notre Seigneur pour sa progéniture entachée du Péché Originel. Peu importe, d'ailleurs, que en confiant à Adam le devoir de veiller sur les animaux, et par extension sur la marche du monde, le discours biblique soit tout sauf un discours de résignation! Le petit détail qui tue, en somme...

"car, si vous n'avez l'amour, vous n'avez rien, et retomberez inéluctablement comme Lodi dans ce qui vous définit et dont vous êtes dépendant. Sachant qu'est libre..."

L'amour ne sert à rien. Sauf à fournir de rassurantes illusions à la masse de l'humanité, qu'Albert Caraco appellerait la masse de perdition. Je mets quant à moi ma confiance dans la gentillesse, la responsabilité, et la rationalité dans la responsabilité. Et peu importe ce qu'en pense quiconque, à moins qu'il ne se décide à argumenter.

Nous sommes hors-sujet. Arrêtons là.

Mitsahne

La lecture des dernières interventions d’Aliocha, de F68.10 entrecoupée par celles de duvent et de Lodi, est une véritable torture pour l’honnête homme habitué à une prose accessible à tous, c’est-à-dire où le fond est aussi limpide que la forme.

Désolé, mais relisez vos hermétiques dissertations et essayez de leur trouver un minimum d’intérêt, un soupçon de séduction, une pointe de maestria littéraire. Autant se plonger dans L’Être et le Néant ! On y trouve mille sarcasmes lourdingues au milieu de considérations indigestes qu’on appelle du blablatage ou du remplissage.

Qui a dit : « Quand un philosophe me répond, je ne comprends plus ma question » ? Remplacez le mot philosophe par Aliocha. Lequel vous répondra immédiatement par une apostrophe du genre :
« L’évolution de la pensée présituationniste entre l’école hégélienne et le négativisme de l’infra-structure néo-nietzschéenne a nettement influencé la rédactrice de La Cuisine de Maïté. »

On ne saurait aller plus loin dans le plaisir de dire. Il existe aussi de la délinquance littéraire.

Xavier NEBOUT

@ F68.10, Lodi, Aliocha et autres.

Je tombe sur vos débats, et sans les lire de bout en bout, je crois que personne n'a parlé du salut de l'âme.

C'est dommage, parce que c'est en principe l'objet fondamental des religions - je dis en principe, parce que justement, concernant le judaïsme...

Alors mes bien chers frères, reprenez tout à zéro.


sylvain

Ici Bean réalien droitisto facho etcétéro

MDR !

"Tiens donc, Pinochet, Pétain, Franco, Salazar, Mussolini, Vargas, Peron, Loukachenko, Noriega, Videla, Suarez, Schuschnigg, Dollfuss, Primo de Rivera, Metaxás, Pangalos, Quisling, Kagame, etc. seraient de gauche ?!
Schicklgruber (alias Hitler) serait de gauche ; la Seconde Guerre mondiale 100 millions de morts, juste en une fois.
Le christianisme tue aussi, c’est au nom de Dieu qu’aux USA la peine de mort est en pratique et ses 2000 ans d’histoire, l’esclavage, les génocides, les Croisades, les conversions, l’Inquisition, la chasse aux sorcières, le conflit catholique/protestant, etc.
Les islamistes n’ont rien à envier au christianisme, ils sont le même dogme, prient le même dieu.
À bientôt cher raélien-droitiste."
Rédigé par : Elusen | 29 janvier 2020 à 02:29

Les Pinuche et autres que vous citez sont des petits garnements de cour de récré quand on compare leurs palmarès mortuaires à ceux des criminels serial killers de l'humanité socialocommuniste polpotiste castriste musulmane islamiste.

Les 100 millions de morts sont ceux du communisme, du socialisme, national socialisme, ne rejetez pas vos crimes sur les autres assumez-les.

Les crimes de vos amis islamistes dépassent l'entendement et la raison dans nos pays gorgés du sang de victimes blanches chrétiennes depuis l'invasion de vos potes.

Fakes, attaques calomnieuses, haine absolue, votre venin se retournera toujours contre vous, vous êtes un cassos détraqué mentalement pervers, on est tous d'accord sur ce blog, mais la générosité chrétienne dont nous faisons preuve envers vous consistera à continuer à vous laisser vomir vos fientes verbales, elles ne salissent que vous-même.

A bientôt cher islamogauchiste Bean ElusHAINE.

sylvain

Coucou Elusinou canaillou !

"Le collégien blanc de la ville d’Étampes confirme lui-même que ce n’est pas une agression, mais un jeu, la police qui a enquêté tout autant, le Rectorat de Versailles, une témoin de la scène et la direction du Collège Jean-Etienne Guettard ; c’est un jeu débile et non une agression : le petit pont massacreur."

► Désintox - Arte, le 3février 2020 ! ◄

► Ou bien ici ◄
Rédigé par : Elusen | 04 février 2020 à 03:57

Mon pôv' ElusHAINE, propagandiste des fakes islamogauchistes qui vient au secours du collège d'Etampes ; MDR !

Le rectorat a reçu l'ordre de l'Education National-Socialiste islamogauchiste de ne pas perturber la pax socialista quitte à laisser les bandes de djeuns racailles tabasser des blancs en toute impunité ; en outre les tabasseurs du jeune blanc sont des électeurs potentiels pour la gauche collabo islamogauchiasse ; donc pas touche !

Et même si ces cailleuras étaient déférées à la justice, les juges rouges du SM mur des cons les relâcheraient avec mille excuses et feraient une enquête pour voir si ce n'était pas le blanc qui les avait provoqués.

Mon pôv' Elusinou chou toujours aussi niais naïf bisounours islamogauchiste, ses séjours volages dans les sacristies lui ont créé ce qu'on appelle pudiquement au sujet des terroristes islamistes : "une altération de discernement", pour éviter les sujets qui fâchent.

Des preuves, mon petit, des preuves pas des fakes !

duvent

@ Aliocha | 05 février 2020 à 10:41
"M'auriez-vous compris, duvent ?
Salutation à genau."

Comme je comprends la théorie du chaos... par hasard !

Aliocha

M'auriez-vous compris, duvent ?
Salutation à genau.

duvent

@ Aliocha | 05 février 2020 à 07:04

Votre propos n'est pas très bien compris et même n'est pas compris du tout par vos contradicteurs, me semble-t-il.

Eros ou Agapé ? Rem tene verba sequentur (Caton)

Lorsque les mots sont vidés de leur sens, les divagations qui souvent ont pour but de parler de soi, conduisent à une impasse où l'interlocuteur a entassé toutes les infortunes qui encombrent sa vie, et il y puise avec un plaisir douteux la substance altérée de son discours.

Aliocha

Vous ne riez plus, F68.10, et l'objet de vos moqueries, se transformant en sujet autonome, vous inspire cours magistral et torrent de références qui, à l'évidence pour qui sait rester simple, dessine le fait observable que vous avez besoin impérieux de régler vos comptes, que le ressentiment vous conduit.
Encore un effet du nihilisme matérialiste zougois, celui qui ne sait mettre en lumière que l'amour ne peut exister que dans l'équilibre d'une relation, ce geste libre où le don mutuel librement consenti permet de renoncer aux désirs d'appropriation, laissant place alors à la transcendance de la loi, qui est la charité, enfin libérée de tout sacrifice, de toute rétribution archaïque du sacré violent, celui qui donne l'illusion aux mamans abusives qu'en se sacrifiant pour leur progéniture, elle ferait autre chose que d'imposer leur désir de pouvoir et de dévoration, ce que, apparemment inconsciemment, vous reproduisez ici à force coup de références innombrables qui ne servent à rien car, si vous n'avez l'amour, vous n'avez rien, et retomberez inéluctablement comme Lodi dans ce qui vous définit et dont vous êtes dépendant.
Sachant qu'est libre...

Lodi

@ F68.10
"Ne les fustigeons pas, ils n'ont pas été aimés."

Voyez les croyants : ils se croient le droit de fustiger les gens qui ne leur ont rien fait ni à personne d'ailleurs, car ils ne supportent pas la vérité.
Savoir : qu'il n'y a pas que l'amour dans le monde, des obsédés, comme d'autres du sexe, de la violence, ou de n'importe quoi d'autre, quel monde simplifié, pauvre que le leur, on dirait le Reader's digest !

Ils m'amusent : non, l'amour n'abolit pas bien des misères du monde. Par exemple, si j'aime quelqu'un, cela n'abolit pas ses maladies, ne l'empêche pas de mourir. Par contre, mon amour me fait souffrir de ses maux puis de son absence. D'un autre côté, l'amour partagé est joie, mais l'amour refusé, peine.
Bref, l'amour est parfois un bien, parfois un mal, il y aurait beaucoup à en dire, enfin, l'amour partagé est un bien comme et plus que bien des harmonies.

Autrefois, on demandait aux gens s'ils étaient des héros, s'ils étaient juste, après, s'ils aimaient, à présent, c'est le pedigree : a-t-on été aimé ?
Après êtes-vous bien né, un noble, êtes-vous bien éduqué, aimé ?

Enfin, que penser de l'amour de personnes satisfaites que les gens qu'ils aiment soient destinés au néant ?
Il est vrai que leurs souffrances, ils ne trouvaient rien à y redire, drôle de manière d'aimer ou de rendre l'amour reçu, à mon avis.

L'amour qu'on a reçu, on ne s'en sert pas pour avoir raison. Après déformer la réalité, ne pas voir combien elle est violente mais qu'il y a des relâches, et pas que dans l'amour.
C'est n'importe quoi.

Tellement que ça me fait penser à des gens qui parlaient d'amour en n'aimant pas leurs enfants et les ont rendus irrémédiablement malades. C'est affreux.
N'importe qui d'un peu plus favorisé que ça et voyant combien moins les gens sont aimés plus ils veulent l'être comme des addicts en manque de drogue sont en quête de leur dope, combien ils en trouveront peu et que cela ne compensera pas le manque initial, pourrait avoir un retrait bien naturel devant un tel spectacle.

L'amour est une dépendance, qui comme toutes, peut se payer fort cher ; l'amour partagé est un paradis partagé, l'amour rejeté un enfer.
Contempler l'eau qui ruisselle sur les mousses est harmonie.

F68.10

@ Aliocha
"Vous ne comprenez rien au langage des buses, F68.10, il n' y a aucune obligation, mais une invitation, que vous êtes parfaitement libre de refuser."

Ah... je ne comprends rien. C'est vrai. Je n'ai jamais rien compris. Cela fait plusieurs décennies qu'on m'explique que je ne comprends rien à rien. D'ailleurs, médicalement, je suis en échec scolaire. Peu importe que je sois normalien, hein: l'échec scolaire est un fléau qui ne fait pas de distinctions entre les classes sociales... je suis en échec scolaire, et je ne comprends rien à rien. Message bien reçu. Depuis le temps que je l'entends, celle-là...

Vous vous imaginez faire une invitation à l'"amour". Je me permets de vous faire remarquer qu'elle est un peu insistante. Mais le problème n'est même pas là: le problème est que cette idéologie de l'amour, qui n'est pas que chrétienne, suinte dans tout le discours public et sociétal, et se répercute jusque dans les recoins les plus obscurs de la médecine, où pourtant, la rationalité, la science et le pragmatisme devraient l'emporter sur l'idéologie.

Osez critiquer la médecine, ou pire, la psychiatrie, et vous verrez la volée de bois vert que vous recevrez. Par amouououour des malades qui ont tant besoin de soins et d'amouououour. Ce n'est pas interdit par la loi de critiquer la médecine, mais franchement, l'expression est de facto plus libre quand il s'agit de nier le génocide nazi ! Parmi les multiples exemples à ce sujet, sans compter la violence physique que j'ai systématiquement subie quand je l'ai ouverte:

https://www.youtube.com/watch?v=PQJMzfkJm5s&t=13m56s
https://www.youtube.com/watch?v=J-y5L8tVuSs

"Je ne suis pas un de ces Aztèques de la médecine qui font commerce d'Hippocrate, et ne tiennent qu'à vendre des actes."

Eh bien détrompez-vous. C'est une image d'Epinal de la médecine que vous avez là. Et même, je revendique qu'ils se fassent un max de blé. Tant qu'ils bossent bien. En tant que bon petit thuriféraire des paradis fiscaux, et de Zug en particulier, je me permets même de faire l'apologie de Roche qui y a son siège. Zug, où la théorie du ruissellement est une réalité, et où je me faisais exploiter sans vergogne avec un salaire démentiel... J'y planquais mon pognon à la Zuger Kantonalbank et je n'ai jamais regretté un instant d'avoir démissionné de l'Education nationale ! Je n'ai aucun problème avec le pognon dans la médecine. Au contraire...

Par contre, j'ai un problème avec la liberté de conscience dans la médecine. Lisez cela. C'est assez édifiant:

https://www.tandfonline.com/doi/full/10.1080/00207411.2016.1264037

"Vous êtes libre de vous soumettre aux injonctions de la vengeance, comme j'ai toute liberté d'observer que vous croyez dur comme fer en vos représentations mentales, trop aimer n'est pas aimer, mais il faut pour entendre cette toute simplicité, renoncer au pouvoir de ses complexités, aussi savantes soient-elles."

Ah ! Je "crois dur comme fer en mes représentations mentales"... Vous n'êtes pas très différent desdits Aztèques de la médecine, en somme. Par contre, eux, ils n'y croient pas dur comme fer, n'est-ce pas... De mensonge en mensonge dans les dossiers, ils avaient pourtant tout loisir de faire la preuve de leur esprit critique ! C'est d'ailleurs bien pour cela que les seuls cas de ce type de situations qui n'arrivent pas devant les tribunaux, c'est lorsque le gosse est mort.

Quand il est seulement mort-vivant, il passe chez Monsieur Golse à Necker, le psychanalyste délirant qu'Elusen a indirectement référencé, qui fait office de Cour de cassation médicale dans ces cas (la Cour, médiévale, est en session à partir de 48:23 à 52:54 dans le lien ci-dessous, pour quatre cas par an, ce qui est ridiculement bas selon les données épidémiologiques), mais pas devant les tribunaux. Et ne me parlez même pas de l'affaire Rachel... Mais si vous voulez discuter de la rationalité dans ce type de situations, des critères diagnostiques de Donna Rosenberg par exemple, ou de tout autre sujet de sciences cognitives, je suis à votre disposition.

https://vimeo.com/205069579

Parce que critiquer mon adhésion au délire, en termes psychiatriques, tout en m'intimant de renoncer aux "complexités savantes", i.e. la science, c'est acter une soumission à l'autorité, en l'occurrence médicale, et en l'occurrence létale. Au nom de votre idéologie. En somme, la mentalité religieuse au service de l'incriticabilité de la science médicale. Inacceptable.

Pourquoi me parlez-vous de vengeance ? Ai-je parlé de vengeance ? Pourquoi est-ce tout le monde me gonfle avec cette idée de "vengeance" qui n'existe que dans leurs têtes ? Les sentiments ne comptent pas dans ce type d'histoires, seuls comptent les actes. Mais c'est vrai que l'accusation de "sentiments de vengeance", cela permet de continuer à considérer les gens comme des malades, et de les chouchouter en les conservant dans du formol. Par amououour...

Quant à l'amour, navré, mais vous êtes probablement incapable d'expliciter la différence entre le "vrai" amour et le "faux" amour, surtout quand il est maternel. C'est d'ailleurs pour cela que je récuse souvent le discours des associations victimaires et même ceux des médecins dans ces associations, que je soupçonne de ne pas être en accord avec les sentiments réels des victimes qu'ils entendent représenter. Et j'ai bien eu le temps de réfléchir à toute la question, avec la torture comme catalyseur de la réflexion.

Les seuls concepts à peu près opérants, en lieu et place de l'amour, sont ceux de gentillesse, de responsabilité et de rationalité dans la responsabilité. Je vous suggère de lire Levinas au sujet de la responsabilité. Mais l'amour, c'est soit du sentimental, soit du pipeau, et plus souvent deux fois qu'une les deux à la fois: l'important est de comprendre ce pour quoi nous sommes réellement prêts à mourir.

"Un jour, vous accéderez à l'humour qui concerne soi-même au premier chef, et le rire libérateur mettra en lumière les ricanements hostiles de la moquerie ignorante que vous avez ici l'honneur revendiqué de représenter. Bien à vous, et bon courage."

Encore un chantage aux critères diagnostiques des troubles délirants persistants. "Rigole quand on te torture ! Aucun humour, vraiment !"... Je connais bien la chanson.

Vous ne pouvez pas savoir qui je suis dans la vie réelle: sur un blog, je me contente de ne jamais laisser passer les discours irrationnels, ou ceux qui considèrent que ce type de torture médicale est une coquetterie nosographique, comme les discours de Claude Luçon. Le reste, c'est ma liberté de conscience, que je revendique de garder pour moi, bien à l'abri de vos regards et surtout de ceux de la médecine, qui se permet allègrement de revendiquer le droit de connaître les plus intimes de mes conceptualisations mentales. Personne n'y aura jamais accès. Même l'Etat. Même sous la torture. Lisez "Le Réel et son Double" de Clément Rosset.

Aliocha

Vous ne comprenez rien au langage des buses, F68.10, il n' y a aucune obligation, mais une invitation, que vous êtes parfaitement libre de refuser.
Je ne suis pas un de ces Aztèques de la médecine qui font commerce d'Hippocrate, et ne tiennent qu'à vendre des actes.
Vous êtes libre de vous soumettre aux injonctions de la vengeance, comme j'ai toute liberté d'observer que vous croyez dur comme fer en vos représentations mentales, trop aimer n'est pas aimer, mais il faut pour entendre cette toute simplicité, renoncer au pouvoir de ses complexités, aussi savantes soient-elles.
Un jour, vous accéderez à l'humour qui concerne soi-même au premier chef, et le rire libérateur mettra en lumière les ricanements hostiles de la moquerie ignorante que vous avez ici l'honneur revendiqué de représenter.
Bien à vous, et bon courage.

Zonzon

RETOUR À MAI 68

Nous sommes tous des Mila allemandes !

Elusen

@ Isabelle | 27 janvier 2020 à 18:13
« Un étudiant blanc tabassé par un groupe de noirs hilares »

@ Mister Bean | 26 janvier 2020 à 12:08
« Je pense que vous avez vu la vidéo d'un jeune blanc tabassé violemment par une bande de noirs et de Maghrébins »

Aucune agression raciste d’un jeune blanc par de jeunes noirs !

Isabelle, Mister Bean, Le Pen, Boulevard Voltaire et autres, bande de menteurs, falsificateurs !

Tous tellement minables, sans aucun honneur que vous avez fait disparaître votre mensonge soit sur vos sites, soit de vos comptes Facebook ou Twitter ; les autres ne viennent même pas présenter des excuses !

Quand on n'a pas d’honneur, aucune probité, aucune intégrité, que vous n'êtes que des pervers, il ne reste plus qu’à mourir !

Le collégien blanc de la ville d’Étampes confirme lui-même que ce n’est pas une agression, mais un jeu, la police qui a enquêté tout autant, le Rectorat de Versailles, une témoin de la scène et la direction du Collège Jean-Etienne Guettard ; c’est un jeu débile et non une agression : le petit pont massacreur.

Désintox - Arte, le 3février 2020 !

Ou bien ici

F68.10

@ Aliocha
"Ne les fustigeons pas, ils n'ont pas été aimés."

Trop aimé, dans mon cas, beaucoup trop. Mais je l'attendais celle-là, je vous avoue: c'est toujours comique cette idéologie du pardon.

Je m'explique: vous vous faites médicalement torturer par amour maternel. Les médecins en sont les instruments de par leur complicité idéologique de nature médicale. Vous découvrez le pot aux roses, et il se trouve que les circonstances de la vie (et l'intégration de la médecine et du droit) vous contraignent à solliciter l'intervention du corps médical (qui vous a torturé...) pour en sortir. Vous aller donc à leur rencontre (toujours délicat de demander à un tortionnaire persuadé d'être en train de vous soigner d'arrêter...). Résultat: c'est la faute à votre moman, nous on est beau, on est gentil, on vous veut du bien. En somme, nous sommes contraints, même si nous sommes déterminés à ne pas en vouloir à notre moman, de justement lui en vouloir pour accéder, une fois le pardon accordé, à la Rédemption décernée par un psychiatre. C'est ici une caricature tout en euphémisme...

Sauf que notre moman, on s'en tape grave. Le pardon, on s'en tape aussi parce que cela n'a pas de sens. La Rédemption, on s'en tape aussi. Tout ça, on s'en tape. Grave. Ce qu'on veut, c'est arrêter d'être enfermé dans un mensonge médical quasiment létal, et avoir le droit de renouer avec des droits civiques basiques.

Parce que perpétuer des mensonges diffamatoires auxquels nous sommes contraints d'acquiescer, comme celui (entre autres...) d'être un terroriste (sic !) pour espérer ne pas être justement considéré comme un terroriste et pouvoir avoir le droit de conduire au boulot, le tout sans craindre qu'un énième délire médical ne vienne pourrir notre vie et nous torturer davantage, ça va pas marcher. La thérapeutique du mensonge par le mensonge sur le mensonge sur le mensonge, ça a ses limites pratiques.

Et ce sketch morbide dure des années et des années, sans aucune porte de sortie.

Alors votre idéologie de l'amour obligatoire, du pardon obligatoire et de la rédemption obligatoire, vous pouvez vous la garder, surtout si c'est au prix de perpétuer la torture. Je réclame simplement la thérapeutique du "j'ai le droit d'en avoir rien à battre, fichez-moi la paix !"

Il s'agit là aussi d'un message subliminal à Monsieur Bilger. Il a jugé un cas de cette catégorie diagnostique. Après la mort du gosse. Il a acté de la complicité du père du gosse dans le comportement de la mère. Ne souhaitant pas trop commenter cette décision avec seulement ce que les media en ont rapporté, je garde mes commentaires pour moi. Mais il ne me paraît pas inutile de préciser que ce n'est pas parce que les gosses survivent que la torture cesse. Je ne sais pas s'il en est conscient, mais tout ce que je souhaite, c'est qu'il garde ce paragraphe en tête, dans un petit recoin de son esprit.

Aliocha

L'amour n'échappe pas à la polysémie des termes, chacun le définira comme il l'entend, et les croyants ataviques en la violence, ma foi, avouent leur violence.
Ne les fustigeons pas, ils n'ont pas été aimés.

"C'est la vision des nombres. Nous allons à l'Esprit. C'est très certain, c'est oracle, ce que je dis. Je comprends, et ne sachant m'expliquer sans paroles païennes, je voudrais me taire."

http://www.mag4.net/Rimbaud/poesies/Sang.html

Je sais, me répéter ne me fera pas plus entendre aux oreilles fermées.

Lodi

@ Aliocha
"Tout n'est pas violent quand on aime."

Tout n'est pas violent : quand on n'a pas besoin de manger-avoir un territoire-dominer-copuler et rivaliser, dans les intermittences pour les êtres vivants et singulièrement les humains, il n'y a pas de violence.

Le monde n'a pas attendu l'amour pour ne pas être entièrement violent.

Quant à l'amour, il n'est pas toujours sans violence : aimer c'est dépendre de l'autre.
S'il ne vous aime pas, on est plus seul que jamais, demandez aux enfants que leurs parents n'ont pas aimés !

L'amour est un besoin, par exemple des enfants.
Mais il n'est pas tout-puissant. L'enfant qui n'a pas été aimé par ses parents ne le sera jamais assez par conjoint, enfant, qui pourrait lui advenir.

F68.10

@ Aliocha
"Tout n'est pas violent quand on aime."

Si. Vous devriez lire des livres sur le sujet: "Câlins assassins", ou "Ma mère, mon bourreau" et autres joyeusetés de ce style. Vous comprendrez alors qu'on peut être extrêmement violent par amour.

https://archive.org/details/sickened00juli

Je me méfie de l'amour comme de la peste.

Ou encore un petit texte sur la maltraitance conjugale des mâles:

https://m.youtube.com/watch?v=Y4NPgWX_upo

C'est de l'amour aussi, qu'on le veuille ou non.

Aliocha

Tout n'est pas violent quand on aime.

Lodi

@ Denis Monod-Broca
"Oui, le monde est violent ou, plutôt, les hommes sont violents."

Les Hommes sont violents, mais les autres animaux aussi. La prédation, ce n'est pas prendre le thé, et il existe une "guerre" des rats. Ne parlons pas des parasites...
Il y a aussi de la violence chez les plantes, et les galaxies se dévorent, sans parler des trous noirs.

Il y a des modes : dire la Nature violente, la dire paisible, curieux qu'on ne sache pas penser les deux en même tant et sans connotation morale : elle suit ses lois.

Repartons sur de meilleures bases : dans une nature violente, l'animal humain est bien évidemment violent.
Soit on se scandalise de la violence en général, soit on ne fait pas un plat de celle de notre espèce.
Nous ne sommes pas des créatures faisant autre chose qu'émerger de l'Evolution, suivant les lois de la Nature.

Il y a violence, rapport de force pour tout, et donc aussi, pour se disputer les ressources allouées non seulement au sexe-dominance-territoire-nourriture mais aussi au désir.
Par quel miracle la concurrence pour le désir que nous imitons les uns des autres ne serait-il pas violent quand TOUT l'est ?

On raisonne vraiment à l'envers.

"La violence est bel et bien la question nº 1, elle est inséparable de la condition humaine et pourrait bien finir par la détruire."

A votre avis, pour moi, la question principale est que nous souffrons et nous mourrons.
Souffrir de la concurrence ou mourir par lynchage sont des maux, mais souffrir de maladie ou mourir de faim ne le cède pas en horreur.

Et l'espèce humaine peut aussi mourir à cause d'un astéroïde ou à cause de la fin du soleil.
Bref, la nature, donc nous qui en faisons partie avec la culture ou une culture plus développée que celle des autres animaux, tout dépend de la définition, pouvons disparaître.

"L’alternative est donc, pour chacun (et pour chaque pays), la suivante : ou participer à la destruction ou œuvrer pour la préservation, ou compter sur la violence pour vaincre la violence ou s’y refuser."

Si on n'avait pas répondu à la violence par la violence aux totalitaires, ils nous auraient asservis.
Mieux vaut que nous mourions que de finir esclaves... Cependant, il se peut que nous évitions et la destruction et la soumission comme jusqu'à présent, il faut y tendre.

"Et un zeste de croyance : la parole n’est pas seulement du bruit que le vent emporte, elle peut avoir un sens, être source de pensée, montrer la voie du salut."

La parole a un sens, mais les gens voulant montrer la voie du salut de la violence ont tendance à accepter que nous finissions esclaves.
Préférer la violence à l'esclavage est tout simplement un autre sens.

"Vous avez eu à choisir entre la guerre et le déshonneur; vous avez choisi le déshonneur et vous aurez la guerre."

Churchill l'a dit, mais à présent, si on en croit certains, il n'y aura même pas de guerre.
Car chaque individu ou peuple se soumettra à toute attaque par laquelle l'agresseur deviendra son maître, son propriétaire.
Si la violence, le pouvoir n'équilibre pas le pouvoir qui toujours déborde à la mesure de l'absence de résistance qu'on lui oppose, l'esclavage, survivant en certain endroits, redeviendra la norme universelle.

Bref, certains oublient la violence, d'autres la vie, selon leur lecture de l'Histoire et leurs auteurs, selon leur vie, aussi, mais en vérité, il faut tout prendre en compte quand on veut comprendre le monde voire le gouverner.
Comment le dire ? Toute impasse est une impasse. Il faut tout prendre en compte et appliquer l'attitude la plus prudente à chaque cas de sorte d'éviter des situations donnant lieu à choisir entre ce que vous pensez être la violence et le salut et moi la soumission et la liberté.

Aliocha

Toute œuvre conséquente est l'histoire d'une conversion, condition nécessaire pour être dans le monde sans en être, les religions ne sont pas le livre, qui décrit le phénomène religieux, alors qu'elles pervertissent cette description.
Pour changer le monde, F68.10, on commence par soi, et le monde alors est déjà un peu changé, il suffit de renoncer aux illusions qu'on se fait sur soi-même, se permettant pour ne pas ce faire de traiter d'illusoire ce que l'on ne repère pas chez soi, alors qu'on le voit forcément bien chez l'autre, ne se rendant pas compte qu'un jour ou l'autre, on s'appliquera la dure mesure appliquée à autrui.
Autrement dit, cher ami, vous êtes un croyant comme les autres, pour qui la paille observée de trop près, a l'allure d'une poutre.

Denis Monod-Broca

@ Lodi
« Je regarde le monde, il est violent. Sauf si l'Etat garantit aux gens la sécurité, ils ont toute légitimité de répondre par la violence à la violence. »

Oui, le monde est violent ou, plutôt, les hommes sont violents.
La violence est bel et bien la question nº 1, elle est inséparable de la condition humaine et pourrait bien finir par la détruire.
L’alternative est donc, pour chacun (et pour chaque pays), la suivante : ou participer à la destruction ou œuvrer pour la préservation, ou compter sur la violence pour vaincre la violence ou s’y refuser.
Aucune théologie là-dedans, de l’anthropologie. Et un zeste de croyance : la parole n’est pas seulement du bruit que le vent emporte, elle peut avoir un sens, être source de pensée, montrer la voie du salut.

Lodi

@ Aliocha

D'abord, beaucoup de croyants tentent d'usurper de l'autorité sur les autres grâce à des textes.

Sinon :

"devenir de réels incroyants en la violence..."

cela ne veut rien dire. La violence, comme bien des choses, existe, ce n'est pas une affaire de foi.

Les fictions révèlent des choses, mais elles ne sauraient donner l'autorité de nier ce qui existe, comme la violence.

L'auteur, souvent, dans bien des fictions, va plus loin que bien des gens pour voir le monde tel qu'il est, certes.
Mais il voit aussi le monde tel qu'il doit être.
Il ne faut pas confondre les deux.

Sachez, en un mot, que tout auteur d'un certain rang est un maître en vérité comme en illusion de toutes sortes, donnant, c'est de bonne guerre, par exemple, à penser qu'il est plus facile de changer le monde que ce qu'il en est, en réalité.

Et vous êtes en pleine illusion.
Certains auteurs sont beaucoup plus forts que les lecteurs, on voit le résultat.
Mais ils sont plus faibles que le monde.
On le voit dans les religions du livre qui ont accru la violence et ont eu d'autres effets délétères encore.

Aliocha

Aucune théologie, Lodi, mais des fictions qui révèlent comment nous fonctionnons.
Votre négation de la religion est une religion, alors que nous avons les moyens de comprendre comment fonctionne le religieux, et d'enfin devenir de réels incroyants en la violence.
Vous préférez croire, votre choix est légitime.

Lodi

@ Aliocha
"Il est révélateur que vous ayez besoin de croire en ce Dieu violent pour justifier vos violences"

Je ne SAIS pas si un dieu tout-puissant créateur existe. Mais SI il existe, il est responsable de la violence.
Tout croyant qui n'en convient pas, soit n'est pas au niveau intellectuel, soit se ment, soit me ment.
Cela me répugne.

Je n'ai pas BESOIN de justifier ce que vous appelez mes violences par une théologie dont je démonte l'absurdité : soit Dieu est créateur tout-puissant et responsable de tout, soit créateur ou non mais pas tout-puissant, il n'est pas responsable de tout.

Que les croyants choisissent, mais je ne peux pas prendre au sérieux une théologie qui ne tient même pas debout, même pas capable de s'astreindre au principe de non-contradiction, illogique et malhonnête.
Pourquoi évoquer la théologie, les textes ?
Mais c'est parce qu'en leur nom, on croit justifier de me faire une morale qui n'a pas lieu d'être.

L'Etat défend les victimes, les venge ? la violence n'a pas lieu d'être. Il ne le fait pas ? j'ai le droit de me venger.

L'Etat peut ne pas le faire et m'interdire de me venger, il arrive que des incapables se mêlent d'interdire aux autres de prendre leur relève.
Alors, il rompt un contrat et prétend que je l'applique.
C'est injuste. Tout est question de choix après, se soumettre ou non face à un pouvoir injuste ?
A chacun de voir. Mais on aura du mal à me prouver que la résistance à l'injustice soit injuste, immorale, mieux vaut, on le comprendra, m'attaquer comme vous le faites, je ne vous cite même pas, tout le monde peut lire.

Croire que j'ai des besoins religieux comme vous vous les imaginez est une projection.
Je regarde le monde, il est violent. Sauf si l'Etat garantit aux gens la sécurité, ils ont toute légitimité de répondre par la violence à la violence.
C'est ça, qui me justifie.

—————————

@ F68.10

Oui, l'accusé est marqué au fer rouge partout - et vous avez raison, au moins, dans la Justice, il y a la présomption d'innocence.
C'est plus juste. Et cette présomption aide à faire qu'on n'accuse pas à la légère des parties de la population.

Ce n'est pas que je crois savoir : c'est une attitude dictée par la justice et pour ne pas déchirer la nation.
Pour les étrangers, je ne prendrais pas tant de gants : nous n'avons pas à considérer notre pays comme à leur disposition, mais à conditionner notre accueil au niveau de leur dangerosité, et accessoirement, leur utilité.

Les transgresseurs doivent être punis, je veux dire quand la loi a lieu d'être.
Le viol, vol, meurtre, doit être puni, tout ce qui risque de faire que notre pays tombe sous le joug d'un autre ou en dictature aussi.
Sinon, on fait quoi ?
De l'impuissance apprise aux citoyens.
Et autant de morgue et d'arrogance aux transgresseurs, les deux se nourrissant l'un l'autre.

Si vous avez dû faire sans loyauté, si personne n'a jamais été loyal envers vous, je vous plains de tout mon coeur, et vous admire d'autant plus de lutter pour que les abus qui vous touchent soient abolis ainsi que de vous occuper de vos enfants.

Un tas de gens parlent de pardon quand on devrait leur pardonner, à eux, leur fiel, tandis que vous semblez vouloir rédimer jusqu'aux traîtres, que pour ma part je pense devoir abandonner au dieu vengeur avant et pour que celui de l'harmonie, Apollon, ne l'établisse.
Aux gens refusant la violence, j'en rappelle la nécessité, aux gens refusant la prévention et les autres actions d'harmonisation sociale, une égale nécessité.

Dans un monde où le citoyen a la souveraineté, hélas, peu pensent en roi, plus précisément, comme Auguste, vengeance puis harmonie.
Après la pluie le beau temps, on pourrait le dire de mille façons... Il faut tout prendre en compte, et sauf si on est Apollon, mon dieu de prédilection si je salue Artémis et Hermès, enfin un dieu, tout cela ne s'improvise pas mais constitue une politique.
Dire comment se venger est simple, et en plus m'amuse avec le nombre de distributeurs à bondieuseries d'ici, moralisant sans une once d'honnêteté intellectuelle, mais en somme, insuffisant. Seulement, pour le reste, comme vous vous en doutez, la tâche s'avère autrement délicate.

F68.10

@ Lodi
"Leur intolérance me gave."

Exactement ma position.

"Notamment quand pointé du doigt par la Justice, j'imagine le cas d'un innocent, à tort... Vu qu'on est sans reproche, on n'a pas vécu en calculant le risque d'être menacé, [...] le mieux [...] c'est de se tuer."

Pas complètement. Quand on est dans ce genre de position, il y a encore des moyens d'action sur le monde, ce qui est une des raisons valables de ne pas "se tuer". Mais il faut trouver un moyen de se recréer de tels moyens d'action sur le monde. Ce qui peut être très compliqué quand sa réputation a été traînée dans la boue de manière indélébile. D'autant plus que dans le cas de l'innocence de prisonniers, il y a des phénomènes pervers assez bien connus:

https://en.wikipedia.org/wiki/Innocent_prisoner%27s_dilemma

D'expérience personnelle, je maintiens que ce phénomène n'est pas propre uniquement au monde pénal ou carcéral, mais existe aussi dans le monde médical. Qu'il y est même plus brutal, puisque le concept de "défense" et de "contradictoire" y est complètement inconnu, et que les accusations de "déni" d'accusations desquelles vous n'avez pas connaissance peuvent être d'une brutalité assez inouïe, couplée aux types de sarcasmes dont fait preuve Elusen dans son ignorance autosatisfaite.

Je ne nie pas que la question du suicide ne se pose dans ces cas. Mais refuser le suicide, c'est endosser une responsabilité encore plus lourde: faire en sorte que le refus de suicide et par conséquence la souffrance qui résulte de ce refus ne soit pas en vain. Et retrouver des moyens d'action sur le monde devient alors primordial.

"Si on a moins d’énergie, de courage, se contempler couler en sachant qu'on ne vous rendra pas justice, et que la souffrance dégrade, et qu'on ne s'en relèvera pas, et qu'on ne daignera pas donner au monde l'importance d'en combattre l'absurdité."

C'est un concept bien connu: l'impuissance apprise.

https://en.wikipedia.org/wiki/Learned_helplessness

"Mais bref, pour moi, la loyauté est très importante, envers soi et envers les autres, sans loyauté, rien qui tienne, rien qui vaille."

J'ai dû apprendre à faire sans ce concept: la loyauté est inutile quand c'est le vecteur principal qui est utilisé pour vous maltraiter.

"Il faut présumer la loyauté."

J'ai un point de vue plus nuancé... car je ne présume que de très peu de choses. Je me méfie surtout d'actions prises sur des bases insuffisantes, surtout quand les conséquences sont lourdes.

"Mais punir la déloyauté à la mesure de son immoralité, type je rends pour le bien d'être d'une société, de lui nuire, et de sa dangerosité.
Je ne peux pas décider pour tous les cas, anciens, actuels, avérés et éventuels comme ça. Cela demanderait des études approfondies."

Si la "déloyauté" est avérée et dommageable, il faut quand même réfléchir aux moyens les plus efficaces pour gérer un tel problème. La punition n'est pas forcément le meilleur de ces moyens. Parfois, il vaut mieux apprendre à contenir un problème plutôt qu'annihiler un problème au prix de conséquences adverses majeures.

Mais comme je vous sens un tantinet vengeur, je me permets (en tant que pied de nez à Aliocha) de vous suggérer un culte qui pourrait convenir à votre tempérament actuel: celui de Mars Ultor, le dieu vengeur qui a le dernier mot.

https://tube.rfc1149.net/videos/embed/2d49af8a-b96f-4982-8709-0ee8e2d8478d?start=2h2m37s&stop=2h6m20s

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