"Un homme ça s'empêche", disait le père d'Albert Camus.
J'aime cette définition qui ne renvoie pas seulement à ce que l'humain doit faire mais à ce qu'il doit s'interdire, qui est parfois beaucoup plus ardu.
Entre les crimes sexuels, les viols avec leur malfaisance éclatante et les comportements irréprochables, il y a une zone grise, perverse, trouble, équivoque.
Entre la théorisation et la pratique de transgressions criminelles à la Matzneff et l'impeccable correction professionnelle et humaine, il y a place pour une multitude de dérives de toutes sortes, allant de gestes faussement anodins, d'attouchements délibérés à des pénétrations vraiment imposées, malgré l'apparence, à des victimes tétanisées.
Un homme ça s'empêche. Pourquoi tant ne se sont-ils pas empêchés ?
Je veux parler de ces liens, de ces compagnonnages qui, dans beaucoup d'univers et pas seulement politique et sportif, mêlent pouvoir, autorité, influence, dépendance, soumission, respect, bienveillance présumée et autorité.
Il paraît que tous savaient, à cause de ces rumeurs tellement répétées sur certaines personnalités qu'elles constituent des informations, de ces certitudes qu'on ne se murmure qu'à l'oreille. Si tous savaient, pourquoi attend-on toujours que la faiblesse, et elle seule, celle qui a été offensée, agressée ou violée ait un jour l'intrépidité de parler, de dénoncer, d'écrire un livre, souvent tard, si tard ?
Il est clair qu'à tout instant un responsable, un officiel pourvu même de seulement un petit peu de pouvoir, un président, un directeur, technique ou non, un ministre, aurait pu faire surgir de cette confusion la vérité, nommer le fautif, le mettre hors d'état de nuire et ainsi déjà apaiser sa ou ses victimes. Une sorte d'honorable premier de cordée.
Alors que de lâchetés en abstentions, le poison pourtant connu a continué à infecter le climat, briser une existence et manifester comme il y a des justiciers en chambre mais peu de justes dans la réalité.
Je ne voudrais pas non plus qu'avec une confortable équité, on mette en cause une culpabilité générale, une responsabilité collective pour s'épargner la charge d'avoir à dénoncer, à discriminer et à séparer le bon grain de l'ivraie. J'ai souvent connu, notamment en matière judiciaire, cette propension à pourfendre des abstractions critiquables plutôt qu'à cibler les attitudes répréhensibles en les personnalisant. Quand il n'y a qu'une brebis galeuse, il est inutile de feindre que tous puissent l'être. Au risque de constituer la gale singulière comme une plaie universelle.
Ces observations m'ont évidemment été inspirées par la courageuse championne de patinage artistique Sarah Abitbol, l'impunité trop longue de son entraîneur Gilles Beyer et l'entêtement du président Didier Gailhaguet dont le moins qu'on puisse dire en de telles circonstances est qu'il manque de décence (L'Equipe).
Mais il est essentiel d'aller au-delà.
Alors qu'un homme, ça s'empêche, pourquoi tant ont-ils oublié cette injonction intime, ce décret éthique, cette élégance humaine ? Faut-il considérer que c'est un tour de force de résister à une tentation accessible, naturellement soumise, dénuée de toute méfiance puisque de l'autre qui est l'entraîneur, le supérieur, le confident, le maître, le prêtre ou le patron, ne peut provenir par principe que du bien ? Et que pour quelques hommes, malheureusement de plus en plus nombreux si les révélations sont fiables, cette proximité et cette influence sont au contraire un moyen, une opportunité "pour ne jamais s'empêcher" ?
Si la justice peut encore être rendue, quel que soit cet homme, où qu'il ait sévi, enfin désigné et exclu, la sanction doit être à la hauteur de son franchissement des limites et de la violation des lois intime et pénale.
Un homme, ça s'empêche ou ça se condamne.
@ Zonzon | 10 février 2020 à 16:28
Mon épouse est à gauche sur la photo. Je lui transmets :)
On dit que le hasard c'est Dieu qui se promène incognito. Il a dû croiser notre route à plusieurs reprises. Un de nos fils devait s’appeler Jean Bastien Thierry. Né prématuré, il est venu au monde le...11 mars 1983... donc vingt ans jour pour jour après que Jean Bastien-Thiry a été fusillé.
Rédigé par : hameau dans les nuages | 12 février 2020 à 19:04
@ boureau 11 février à 15 h 23
« L'invasion de l'Andalousie n'était pas une mince chose. Elle venait après la conquête de tout le Maghreb, la Libye, la partie ouest de la Turquie qui étaient juives et chrétiennes. »
L'explosion s'est produite au cœur de la péninsule arabique, au milieu des sables, à l'endroit où la Loi leur a été prescrite ! À l'ouest ils ont suivi les routes du désert jusqu'à Mogador. Au nord ils tombèrent sur des nations constituées, des Etats, des religions. Se maintenir, refluer en Andalousie, ce n'était pas si mal ! Après ils furent relayés par les asiates turcs. Le danger changea de dimension !
« Dans un premier temps, si comme cela semble à ce jour prévu, Macron nous concocte une sorte de séparatisme "bienveillant", les carottes sont cuites ! Le ver est dans le fruit. »
Ce que concocte Macron, ce qu'il concoctera, ce qu'il a déjà concocté, ce seront toujours des saletés, des ignominies, des aberrations, des folies, élaborées dans le cerveau d'un être perverti dès le premier âge, pour diverses raisons !
Que pèse la France dans l'ego d'un tel personnage ?
Que dalle !
« Qu'importe les siècles pour l'Islam. Ils prendront le temps qu'il faut. Notamment avec la démographie. Tout est une affaire de patience. »
Allez donc faire comprendre cela à l'électeur moyen du beau pays de France ! Les gens du Désert sont des mystiques. Assis devant leur tente ils attendent que le soleil accomplisse son tour, ensuite ils se mettent à rêver sous les étoiles !
La démographie : là est la question !
Le temps, la patience, c'est du kif !
« C'est Samuel Huntington (le Choc des civilisations) qui a raison sur toute la ligne. Mais Macron n'a pas lu Samuel Huntington ! »
Huntington, le grand visionnaire de ce temps, une vision cloisonnée du globe, par paquets ethnoculturels, où la « culture » est première, la seule déterminante. Normal, l'homme est ainsi bâti ! L'homme « est » culture, au sens large !
Il est le père de « l'Espace Civilisationnel Européen », étiquette sous laquelle nous nous rassemblons !
Macron ! Macron, il ne lit rien, il ne sait rien d'important. Ce n'est quand même pas dans une boîte à jèse de province sous une municipalité cocomuniste qu'on peut s'éduquer ! En plus il faisait du théâtre, avec une prof dont les dents raclaient le parquet !
« Je ne sais ce que Dieu permettra ! Plus prosaïquement, en France pour les dix prochaines années le destin des Français est entre leurs mains. Mais le savent-ils ? »
Moi pareil !
Les Français savent que leur destin est entre leurs mains ! Faut quand même pas exagérer ! Je les vois plutôt dans la disposition d'esprit du Prince Salina dans « Le Guépard » !
Et là, croyez-moi, je les mets bien au-dessus de ce qu'ils sont en réalité. Il faut beaucoup d'amour pour affirmer cela !
« On n'apprend pas à l'école (mais qu'y apprend-on ?) que l'Histoire est tragique. »
Il y a bien longtemps qu'on n'apprend plus rien à l'école de la République ! Sauf des mauvaises manières ! Et l'apprentissage de l'amour physique… paraît-il !
Constamment ravi de converser avec vous, cher boureau.
Rédigé par : Zonzon | 12 février 2020 à 15:06
ZONZON, boureau, Trekker, Jean le Cauchois, Claude Luçon and co
Que viennent-ils nous babiller dans ce billet sérieux qui s'adresse à des femmes violées et cassées, sinon étaler comme de la confiture bas de gamme de fond de pot sur une tranche de bon pain leur badigeon hors sujet... uniquement pour se faire plaisir.
Qu'ils utilisent donc leurs box persos pour se faire des papouilles (sans intérêt) de café du commerce à l'heure de la fermeture.
Rédigé par : kacendre | 12 février 2020 à 13:25
@ Zonzon 11 février 2020 07:36
L'invasion de l'Andalousie n'était pas une mince chose. Elle venait après la conquête de tout le Maghreb, la Libye, la partie ouest de la Turquie qui étaient juives et chrétiennes.
Dans un premier temps, si comme cela semble à ce jour prévu, Macron nous concocte une sorte de séparatisme "bienveillant", les carottes sont cuites ! Le ver est dans le fruit.
Qu'importe les siècles pour l'Islam. Ils prendront le temps qu'il faut. Notamment avec la démographie. Tout est une affaire de patience.
C'est Samuel Huntington (le Choc des civilisations) qui a raison sur toute la ligne. Mais Macron n'a pas lu Samuel Huntington !
Je ne sais ce que Dieu permettra ! Plus prosaïquement, en France pour les dix prochaines années le destin des Français est entre leurs mains. Mais le savent-ils ?
On n'apprend pas à l'école (mais qu'y apprend-on ?) que l'Histoire est tragique.
Cordialement.
Rédigé par : boureau | 11 février 2020 à 15:23
@ boureau 10 février à 21 h 34
« Je ne pense pas que les chrétiens européens (devenus trop faibles et trop incertains de leur foi) s'opposeront par la violence à un "Grand remplacement". Ils se soumettront comme se sont soumis les chrétiens et les juifs en Andalousie. »
Non, je ne le crois pas, je ne l'espère pas !
L'Andalousie n'était qu'une infime partie de la chrétienté, sa perte momentanée était mineure.
Aujourd'hui l'Espace Civilisationnel Européen est tout ! Sa « réplique » nord-américaine court le même danger.
Dieu ne permettra pas une fin inachevée...
Bien à vous cher boureau
Rédigé par : Zonzon | 11 février 2020 à 07:36
@ Zonzon 10 février 2020 16:28
Camus : 2020 ? (fin)
Je ne pense pas qu'Albert Camus se soit avancé masqué. Mais il est vrai qu'avec une condamnation de la violence révolutionnaire, il se mettait à dos la plus grande partie de l’intelligentsia parisienne du temps.
Je crois plutôt qu'il était timide et très peu sûr de lui, malgré une réussite certaine. Il s'exprimait souvent par détournement.
Mais aussi toujours le complexe du Petit Chose et de la pauvreté qui l'a torturé toute sa vie.
Par contre, vous savez comme moi que d'une façon générale, les philosophes n'ont jamais tellement brillé par leur courage ! Oups !
Votre conclusion : je ne pense pas que les chrétiens européens (devenus trop faibles et trop incertains de leur foi) s'opposeront par la violence à un "Grand remplacement". Ils se soumettront comme se sont soumis les chrétiens et les juifs en Andalousie.
Cordialement.
Rédigé par : boureau | 10 février 2020 à 21:34
@ boureau le 9 février à 21 h 30
Le mieux, quand on ne comprend pas c'est de demander. Et quand on a la chance de recevoir une réponse, alors là je vous dis pas …
Bon ! La fameuse phrase de Camus n'avait qu'un lointain rapport avec le fait que sa mère voyageait dans les tramways d'Alger.
Selon vous c'était une condamnation unilatérale, entière, indubitable de la violence.
Moi aussi, je me doutais un peu de cela mais, voyez-vous, j'étais alors renvoyé dans un questionnement bien pire : comment un homme de cette stature n'avait-il pas dit simplement, haut et fort, urbi et orbi, en une seule fois pour toutes : « Je suis contre la violence » ?
Ne disposait-il pas de tous les moyens intellectuels, matériels et moraux pour s'affirmer contre la violence ? [*]
Alors le diable a instillé en moi ce doute : qu'il y avait possiblement une part de lâcheté en lui, qu'un philosophe du XXe siècle ne pouvait pas être un philosophe chrétien, qu'il ne fallait pas trop faire miroiter des valeurs fleurant les sacristies, que face au bigleux Sartre, philosophe athée, la lutte deviendrait impossible et qu'il convenait, pour ne pas être exclu du débat intellectuel de cette époque, d'avancer masqué !
Ne pas être exclu, pour un intellectuel de ce temps, est une condition première d' « existence ».
Sinon, reste la seule voie de la méditation hors de la foule !
Camus n'était pas homme à se satisfaire de cet état.
Quelques années plus tard un nouveau venu sur la piste – J-F Revel – après avoir tapé sur les intellos de droite devint un ennemi féroce du socialisme. Il fut adulé par ses anciennes cibles. Mais il affirma constamment et péremptoirement qu'il était un philosophe athée !
C'était mieux comme ça !
Pour élargir un peu le débat je vous dirai ceci : les chrétiens, et eux seuls, détiennent par leur conviction, l'avenir de l'humanité, et il ne plairait pas à Dieu qu'elle s'effondre et disparaisse avant les Temps.
Pour ce faire il n'est pas impossible qu'ils soient amenés à se saisir d'une certaine violence !
Bien à vous
[*] Ne voit-on pas aujourd'hui – précisément aujourd’hui – des turlupins s'assumer dans une telle proclamation !
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@ hameau dans les nuages 10 février à 9 h 49
J'ai ouvert votre « boîte à malices » !
J'ai eu tort !
Je me suis mis à chialer !
Ce n'est pas à faire ces trucs !
Je viens de réaliser qu'il n'y a pas que des brutes et des imbéciles danse blog !
Mais ce n'est pas la raison pour les abuser !
Cette petite fille souriante, au milieu de ses camarades, serrant son chien contre elle, et qui serait – selon vous – votre épouse, je l'embrasse très fort !
Rédigé par : Zonzon | 10 février 2020 à 16:28
@ Zonzon
"L'Algérie n'a été qu'un rêve éveillé de 130 années."
Ma future épouse avec ses copains arabes, les chibanis derrière, assis, discutant avec un soldat du contingent.
https://zupimages.net/viewer.php?id=17/07/9as0.jpg
Et puis le cauchemar...
Rédigé par : hameau dans les nuages | 10 février 2020 à 09:49
"Un homme ça s'empêche", disait le père d'Albert Camus.
Alors que l'on nous rebat les oreilles avec la supériorité intellectuelle qui serait celle d'élites autoproclamées par rapport à celle attribuée aux bœufs populistes, comment ne pouvons-nous pas reconnaître une forme de sagesse populaire dans cette maxime transmise par un homme simple à son fils ?
Rédigé par : Exilé | 10 février 2020 à 08:27
@ Mary Preud'homme | 09 février 2020 à 14:02
« …Toujours aussi mesquin et mauvaise langue quand on vous oppose un argument d'autorité »
Je note que vos propos se gardent bien de répondre à la question que je vous posais, et après cela vous me taxez de mesquinerie et de mauvaise langue. En quoi les propos soi-disant tenus par votre frère sont-ils un argument d’autorité ?
Quant à votre appréciation sur le colonel (Michel Goya) que vous n’avez pas le courage de citer, désolé mais il fait autorité dans le domaine militaire…
Rédigé par : Trekker | 10 février 2020 à 00:19
@ ZONZON 09 février 2020 16:31
Camus en 2020 ?
Je suis de votre avis pour constater la distance qu'avait prise Camus avec le problème algérien, il vivait d'ailleurs à Paris depuis 1940 je crois.
Par contre, la fameuse phrase "En ce moment, des bombes éclatent dans les tramways à Alger ; ma mère pourrait se trouver dans un ces tramways ; si c'est cela la justice, je préfère ma mère..." a bien un sens : c'est une condamnation sans appel du terrorisme et de l'action violente.
Et réduire cette pensée à "Je préfère ma mère à la justice" est un raccourci, un contresens qui rend inintelligible la pensée de Camus.
Cette synthèse de phrase a été inventée par un journaliste du Monde qui n'assistait d'ailleurs pas - malgré ce qui est écrit ça et là - à cette discussion avec les étudiants, d'où est sortie cette phrase.
Il s'agissait bien sûr de gommer la condamnation par Camus de la lutte armée et violente. Déjà les tentations du Monde et de ses journalistes bien-pensants de réécrire les faits dans le sens d'une Histoire exemplaire...
Je trouve votre phrase de conclusion juste et jolie :
"L'Algérie n'a été qu'un rêve éveillé de 130 années."
Cordialement.
Rédigé par : boureau | 09 février 2020 à 21:30
Plus on a de pouvoir, plus on risque de commettre des abus.
Diaboliser les puissants n'a pas de sens, il faut seulement les empêcher de nuire, prétendre mépriser les victimes du fait qu'elles ne réagissent souvent pas n'a pas de sens, il faut seulement les tirer des griffes de leurs bourreaux.
Il est bien normal d'agir comme une partie quand on est en conflit avec quelqu'un, mais si on intervient pour faire cesser une injustice, on est plutôt un arbitre.
Evidemment, si on ne rendait vraiment pas justice aux victimes, il serait tout à fait possible que du moins certaines se vengent, mais il est encore temps de réformer de sorte que la Justice, d'autres institutions et plus généralement, la société, évitent qu'on en vienne là.
Il y a de la vengeance, pas de viol, mais de harcèlement, à grande échelle, qui touche pas que les persécuteurs :
https://www.courrierinternational.com/article/2004/03/04/les-tueurs-sont-devenus-des-heros
Je signale qu'en France, on ne fait pas grand-chose non plus pour les élèves persécutés.
Certes, leurs parents n'en rajoutent pas comme aux Etats-Unis, mais sans armes, ils n'ont nulle issue que de s'adapter à leurs bourreaux : être des lavettes, ce qui en bonne logique dure toute la vie.
Cependant, je ne m'étonnerais pas qu'il y ait imitation, on croyait les tueurs en série réservés aux Etats-Unis alors que non, donc...
Dans notre société, les gens acceptent de moins en moins d'être des déchets humains, des crachoirs ambulants, d'où des faits soi-disant incompréhensibles, tiens, comme la Sauvage tuant son mari dans le dos.
Et l'Etat se délégitime tout seul, non ? En ne donnant guère de moyens à la Justice, en réduisant le viol, bien souvent, à de la correctionnelle plutôt que le crime, sur un autre plan, des Etats développés usent de mercenaires.
Le vengeur ne prend jamais que la place qu'on lui laisse, qu'on usurpe encore en prétendant exercer une vengeance publique qui ne vient pas.
Godot ! La plupart des victimes peuvent attendre pour qu'on leur rende justice. Non ?
Jusqu'à présent, les femmes violées, les hommes aussi par parenthèse, les enfants harcelés, en général, la société les venge, oui, non, je place l'excuse plutôt qu'une autre carte ?
Cependant, parfois, un fait nouveau, les victimes reviennent comme des fantômes se venger des vivants, des gens se lèvent du fond de leur déchéance pour... alerter les médias ?
Pas toujours.
Opération : un Etat démissionnaire + victimes se rebiffant = + de violence.
Soit on empêche les abuseurs de poursuivre leurs menées, soit les victimes redeviendront des serpillières vivantes ou elles rendront au monde tout le bien qu'elles en ont reçu.
Ou disons, la situation penchera vers l'un ou l'autre, à moins qu'elle continue dans la confusion actuelle.
Rédigé par : Lodi | 09 février 2020 à 21:20
Chassez le naturel... il revient très vite et même au galop.
La France en déroute est vraiment le repaire des faux-culs...
Après et au-delà de l'épisode 39-45 les moutons bêlants qui pour nous faire croire qu'ils existent s'agrippent au politiquement correct et si possible avec grand bruit à la pensée unique... qui n'est certainement pas la leur...
Ils ne savent plus affirmer et dire ce qu'ils pensent... sachant que parler libère la pensée et plus précisément leurs pensées libidineuses et surtout leurs désirs inavouables mais normaux qu'ils ne pourront pas réaliser... faut-il d'abord, ces désirs, se les entendre, se les voir et se les avouer.
Les jolies patineuses exhibent des anatomies de rêve, se dévoilant jusqu'aux confins de "l'origine du monde" à peine cachée... elles ont raison et c'est sûrement le contexte baignant dans l'irresponsabilité des proches de ces madones qu'il faut analyser sérieusement... mais là il faudrait du courage et ce ne sont pas les franchouillards braillards et couards qui montreront l'exemple... laissant une petite Française blanche et blonde de surcroît se faire menacer de viol et de mort violente par des importés inassimilables... parce qu'elle a dit ce qu'elle ressent et pense d'une religion qui prône le viol des femmes et la mort des mécréants qui ne font pas partie de la horde des envahisseurs.
D'ailleurs Macron sera bientôt responsable... selon Méluche et la clique journaleuse des gauches pourries.
Il est vrai que la justice partisane et sourcilleuse de protéger la sempiternelle présomption d'innocence des crapules punira sans vergogne celui ou celle qui remet les pendules à l'heure... humaines et normales... et s'il le faut manu militari.
Eh oui... mais que font les proches des petites naïves qui croient dans un avenir de gloire et de reconnaissance de leur travail et de leur valeur... rien et rien.
Dans un autre cadre révélateur je suis atterré par les exhibitions et l'accoutrement de certaines présentatrices régulières de la TV qui font tout pour nous révéler leur "religion"... pantalon, robe, jeux de jambes... est-ce de l'inconscience, de la provocation ou un besoin féminin et indécent d'exister... murmurant... l'air de rien... regarde comme je suis désirable et bien faite... mais... pas touche...
Bonjour la sensualité de supermarché.
Peut-être que les Chinois (mais de fait les Chinoises) qui luttent contre le coronavirus ont plus de réactivité et de courage...
https://webmail1j.orange.fr/webmail/fr_FR/download/DOWNLOAD_READ.html?IDMSG=10304&PJRANG=2&NAME=VID-20191228-WA0002-21.mp4&FOLDER=INBOX
Bref... ces non-dits et ces refoulements ouvrent les chemins de la barbarie... D'ailleurs que font tous les guerriers qui envahissent un pays... d'abord ils violent... et puis en sus pillent pour satisfaire le matériel plus terre à terre après le contentement irrépressible de la libido super testostéronée.
Comment ces hommes peuvent-ils être empêchés ?
Par la force de ceux qui savent, devinent ou constatent si les prédateurs ne veulent pas ou s'empêchent d'exprimer leur intérieur obscur pour mieux le maîtriser ou se le faire maîtriser.
Rédigé par : poil à gratter | 09 février 2020 à 19:15
@ Achille
"Sans doute la faute aux voisins qui se sont plaints !"
Euh, non, l'époque manque de panache, alors Cyrano !
À moins que ce soit un problème de nez... ?
J'arrête là ma tirade.
Rédigé par : revnonausujai | 09 février 2020 à 18:47
@ Robert Marchenoir
"La libération sexuelle n'a pas eu que des inconvénients. Cependant, on ne mesure pas encore à quel point le combo divorce + contraception + avortement + pornographie menace notre civilisation."
Compte tenu des projections démographiques mondiales, il me paraît très difficile d'être contre la contraception. Bien plus difficile que pour l'avortement, sur lequel je ne suis pas vraiment prêt à revenir, où des questions se posent quoi qu'on en dise. Compte tenu que je suis contre le mariage en général, la question du divorce se pose pour moi en termes de légitimité de l'intervention de l'Etat ou d'autorités morales dans nos vies sexuelles, affectives et familiales ; c'est un sujet miné, mais une ligne directrice en serait effectivement de favoriser la cohésion des familles aussi raisonnablement que possible, avec une intervention étatique minimale (quadrature du cercle).
En ce qui concerne la pornographie, je pense surtout qu'il y a un juste milieu entre le port obligatoire de la burqa et le n'importe quoi occidental sur la vision de la femme dans les media en général, pornographie incluse.
"A cet égard, vous qui aimez les liens et les études scientifiques, je vous conseille ce remarquable article sur les ravages de la pornographie, qui détruit le cerveau (littéralement, physiquement) et met en péril l'avenir de l'espèce humaine."
J'ai pris connaissance de ce texte. Connaissant l'étendue, la violence et la nature des controverses médicales, je dois vous avouer que ce texte n'arrive pas au niveau de preuve qui me permette d'en faire miennes ses conclusions. Pour un certain nombre de raisons, la première d'entre elles ayant trait au problème du réductionnisme: on ne peut avoir de conclusions solides qu'au moyen de l'épidémiologie, et non pas sur la base de considérations biologiques de ce style. C'est un biais qu'on retrouve fréquemment dans le débat sur les vaccins, par exemple. J'ai tendance en effet à partager l'avis suivant: "Having read the whole thing, it's basically a Gladwellisation of anecdotes and correlations into implied causations".
"L'auteur, Pascal-Emmanuel Gobry, prend soin de n'employer aucun argument moral, non parce qu'il n'en existe pas, mais parce que cela rendrait l'argumentation beaucoup plus subjective. Son analyse me paraît difficilement contestable."
Je pense au contraire que les arguments moraux peuvent être, contrairement aux opinions reçues, de nature assez objective, bien que complexe à agencer effectivement dans un raisonnement impartial. Je pense surtout qu'il y a tout un nombre de problèmes à adresser: 1. Les conditions affreuses de "travail" dans ce domaine depuis la massification, 2. La pauvreté claire et nette de la pornographie en ligne (comme si les femmes avaient des clitoris au fond de la gorge, crévindiou...), 3. La prolifération des publicités pornographiques jusque dans les pop-up dans les dessins animés de mon gosse, etc.
Il y a bien un problème. Je pense toutefois que vous avez une fixette sur le concept d'addiction, comme nombre de gens, et que cela biaise votre jugement. Les arguments moraux pour un changement de régime de la pornographie me semblent bien plus solides et bien plus indiscutables.
"Une seule explication possible à cela : il n'existe pas, en France, de médias ou d'institutions capables d'accueillir des interventions d'aussi haut niveau."
Sans prendre position sur le niveau de l'intervention de Gobry, je confirme que le débat public en France n'est pas de nature contradictoire et argumentative, et que nous en souffrons beaucoup.
"Les États-Unis ont repris ce flambeau il y a un certain temps déjà. Les Français, qui ont toujours deux guerres de retard, en sont encore à contester cette évidence avec leur anti-américanisme zemmourien."
Entièrement d'accord. Même si je suis très critique sur les allumés aux Etats-Unis, je ne peux qu'attester de la vivacité de leur culture universitaire et de la qualité des débats qu'ils ont là-bas dans les media, y compris entre fondamentalistes. Ils ont compris que la liberté d'expression servait à autre chose que de se glisser mutuellement des peaux de banane en permanence.
"Tandis qu'aujourd'hui, c'est la Chine qui menace de ravir le flambeau de la suprématie intellectuelle aux États-Unis, les franchouillards se grattent toujours le ventre en se gaussant du gros bourrin redneck qu'ils n'ont jamais rencontré, et qui bien souvent les dépasse de cent coudées."
Exact. La Chine est sur une pente ascendante, et j'estime qu'elle est arrivée récemment à parité avec les Etats-Unis sur nombre de plans.
"Les Chinois ne sont pas si sots. Avant, peut-être, de nous dépasser, avec leur quotient intellectuel supérieur de 10 % au nôtre et leur éthique impitoyable de l'apprentissage, ils s'emploient à pomper frénétiquement notre savoir, autant qu'ils le peuvent."
Nous avons des réformes très sérieuses à entreprendre au niveau éducatif, de la maternelle à l'université. Pas nécessairement un retour de l'autorité, mais au minimum une valorisation de ce qui marche, sur tous les plans dans le domaine éducatif. J'ai applaudi la création du conseil scientifique de l'Education Nationale, initiative bien faible et qui risque de tourner à l'usine à gaz, mais qui témoigne quand même de la volonté de dépasser les idéologies du misérabilisme autosatisfait.
Rédigé par : F68.10 | 09 février 2020 à 17:31
@ boureau 08:43
"Nous sommes dans une guerre de civilisation"
Cher boureau, c'est bien de nommer la situation actuelle. La coalition des adversaires est certes hétérogène mais elle se renforce par l'importation continue d'éléments très étrangers à notre culture millénaire.
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@ Isabelle 11:36
Chère Isabelle, merci pour cette ouverture avec Mona Ozouf : un moment de fraîcheur, avec cette grande dame, gardienne attentive de notre culture. Mais qui va former les officiers d'état-major pour organiser notre défense contre cette marée d'inculture qui menace les pays du nord de la Méditerranée ?
Rédigé par : Jean le Cauchois | 09 février 2020 à 16:56
@ boureau 9 février 8 h 43
Camus en 2020 ? Quelle question !! Un « Finkielkraut : tiraillé entre humanisme, raison, et une certaine forme de bisounoursie intellectuelle ! »
Les intellectuels, ce n'est pas ce qui manque, soit dit sans trop d'ironie ! Ce qui fait défaut ce sont plutôt les combattants.
Nous qui « sommes maintenant dans une guerre de civilisation » que peut-on attendre de celui qui « a connu une sorte de guerre civile/de libération » sans vraiment la vivre ?
Était-il vraiment de là-bas ? J'en ai toujours douté. D'ailleurs un intellectuel ça s'appartient comme ça s'empêche.
Suggéré par notre camarade Tipaza j'ai pris l'envie de relire ces bribes algériennes que sont Noces et l'Été : une vision poétique d'un homme qui est déjà (d')ailleurs et qui assume mais cache mal le sentiment qu'il éprouve pour cette population européenne, laquelle n'a jamais réalisé l'outrecuidance de son destin.
Poussera-t-on des cris d'orfraie si on déclare que face au conflit algérien il resta dans la position de celui qui se lave les mains ? J'ai toujours eu en mémoire cette nasarde qui lui fut infligé d'être « un philosophe pour classe de terminale » ! Je me suis astreint à l'oublier autant que faire se peut !
L'Étranger, La Chute et Lettres à un ami allemand restent des points d'ancrage pour saluer honorablement sa mémoire !
Reste bien sûr la fameuse phrase : « En ce moment, des bombes éclatent dans les tramways à Alger. Ma mère pourrait se trouver dans un ces tramways. Si c'est cela la justice, je préfère ma mère ».
Une phrase dans sa forme écourtée : « Je préfère ma mère à la justice ».
Je crois que toute sa vie cette phrase l'a hanté, dites-vous boureau !
Moi pareil ! En vérité plutôt choqué que hanté. Car à bien y réfléchir elle n'a aucun sens !
Ce jeune pied-noir des années 30 ne m'est jamais apparu comme capable de concevoir « l'extrême violence » contenue dans l'islam de son temps et a fortiori du nôtre et il est probable que « ce qu'est devenu l'islam conquérant ou l'islamisme (comme on voudra) lui aurait fait prendre ses distances » !
Ceci dit sans acrimonie. L'Algérie française n'a été qu'un rêve éveillé de 130 années, douceâtre pour quelques-uns, saumâtre pour la Nation.
Certains imaginent parfois que le moment de sa mort physique a été une bénédiction offerte.
Camus, l'homme d'avant les désastres !
Rédigé par : Zonzon | 09 février 2020 à 16:31
@ Isabelle | 09 février 2020 à 11:36
« Il n'y a plus de Cyrano de nos jours... C'est triste et assez désespérant. »
Sans doute la faute aux voisins qui se sont plaints ! :)
Rédigé par : Achille | 09 février 2020 à 14:51
Suite du feuilleton.
La fédé des sports de glace a décidé de renommer la section patinage artistique : "Tapinage artistique".
Rédigé par : sylvain | 09 février 2020 à 14:13
@ Trekker 9 février 00:37
Toujours aussi mesquin et mauvaise langue quand on vous oppose un argument d'autorité.
Pour quelle raison me serait-il interdit de citer (exceptionnellement*) un membre de ma famille ayant plus d'éclairage que moi sur un sujet précis ? Ce qui vaut bien un copié-collé Wikipédia ou la resucée de votre colonel favori.
_____
*et non quasiment sur tous les sujets comme vous l'affirmez faussement pour me ridiculiser et démolir mon témoignage, sachant que lors des deux années écoulées, je n'ai pas dû le faire plus d'une fois et sans aucun doute avec raison.
Rédigé par : Mary Preud'homme | 09 février 2020 à 14:02
@ Achille
@ Jean le Cauchois
Il n'y a plus de Cyrano de nos jours... C'est triste et assez désespérant.
Quant à Albert Camus, il nous parlait aussi de joie de vivre.
Extrait de « Noces » de Camus
« Un peu avant midi, nous revenions par les ruines vers un petit café au bord du port. La tête retentissante des cymbales du soleil et des couleurs, quelle fraîche bienvenue que celle de la salle pleine d’ombre, du grand verre de menthe verte et glacée ! Au-dehors, c’est la mer et la route ardente de poussière. Assis devant la table, je tente de saisir entre mes cils battants l’éblouissement multicolore du ciel blanc de chaleur. Le visage mouillé de sueur, mais le corps frais dans la légère toile qui nous habille, nous étalons tous l’heureuse lassitude d’un jour de noces avec le monde.
On mange mal dans ce café, mais il y a beaucoup de fruits – surtout des pêches qu’on mange en y mordant, de sorte que le jus en coule sur le menton. Les dents refermées sur la pêche, j’écoute les grands coups de mon sang monter jusqu’aux oreilles, je regarde de tous mes yeux. Sur la mer, c’est le silence énorme de midi. Tout être beau a l’orgueil naturel de sa beauté et le monde aujourd’hui laisse son orgueil suinter de toutes parts. Devant lui, pourquoi nierais-je la joie de vivre, si je sais ne pas tout renfermer dans la joie de vivre ? Il n’y a pas de honte à être heureux. Mais aujourd’hui l’imbécile est roi, et j’appelle imbécile celui qui a peur de jouir… » A. Camus
Nous avons de superbes textes à faire étudier à tous nos élèves et j'écris bien tous nos élèves, sans exception. Sans distinction de religions ou de couleurs de peau. Un tronc commun de beaux textes à étudier tous ensemble pour essayer de mieux "vivre-ensemble".
Mona Ozouf nous parle de l'autorité perdue, celle du père (Macron qui nous dit qu'un père n'est pas un mâle), celle de l'instituteur, celle des représentants politiques... Tous ces personnages qui ont manqué d'éthique, de respect et qui reçoivent en retour le manque de respect...
https://www.youtube.com/watch?v=ydvO-9sW8uE
Rédigé par : Isabelle | 09 février 2020 à 11:36
Après le patinage, il paraîtrait que le ministère des boules de gomme se pencherait (pas trop, on sait jamais), sur le traditionnel lancer de savonnettes de troisième mi-temps dans les vestiaires de rugby, qui perdure depuis des décennies.
Les langues ne font pas que se délier.
Un affichage avertira les gros d'avant et de derrière, de remballer leur matériel dès la douche prise.
Tout fout l'camp, j'vous l'dis ma chèèèère.
Rédigé par : sylvain | 09 février 2020 à 11:22
@ Tipaza | 08 février 2020 à 23:23
Ah il est loin le temps où les amoureux transis venaient chanter la sérénade sous les fenêtres de leur bien-aimée.
Il n’y a plus de Cyrano de nos jours. Tout fout l'camp ! :)
Rédigé par : Achille | 09 février 2020 à 10:07
@ Tipaza
Ce rappel des parades amoureuses des animaux m'a fait sourire. Enfin, un peu de légèreté dans ce monde de brutes de plus en plus épaisses.
J'ai un petit faible pour un animal sans histoire, le paresseux. Ce monde manque totalement de DESINVOLTURE !
Deux scientifiques, Summerville et Lorenz, ont étudié la vie "frénétique" et sexuelle des paresseux.
Petits extraits…
« Il semble que Summerville ait tenté de s’imprégner totalement des mœurs du paresseux – opération qui devait rapidement s’avérer beaucoup plus acrobatique et ascétique qu’il ne l’avait tout d’abord escompté, dans la mesure où l’animal reste accroché jusqu’à dix jours de suite à la même branche sans manifester la moindre velléité de changer de position (à dormir ou à méditer ? cela reste incertain), puis n’en descend que sous l’empire de l’extrême nécessité : la faim et la défécation (pendant la petite et la grosse commission, assure Lorenz, il ferme les yeux avec une expression que nous oserons qualifier de plaisir tranquille) ; que d’autre part encore, le paresseux, une fois qu’il est à terre, prend tout son temps, ne se déplaçant qu’à la vitesse de 50 mètres à l’heure, tombant fréquemment dans d’étranges distractions au cours desquelles, oubliant visiblement son projet initial, il se prélasse dans l’herbe le ventre au soleil – dormant ou méditant de nouveau, plus ou moins indéfiniment…
Dans l’eau, le paresseux se montre plus à l’aise encore : étant le seul animal de la création à nager sur le dos, son énorme estomac faisant office de bouée et lui permettant de flotter, il n’a qu’à user de ses bras comme de petites rames pour se propulser indolemment sur les ondes…
Mais le plus surprenant reste les mœurs érotiques et sexuelles de l’animal : si les approches amoureuses traînent péniblement en longueur, une fois accouplés, et contre toute attente, les partenaires se déchaînent en une longue série de spasmes frénétiques sans la moindre pudeur ni la moindre inhibition – puis retombent épuisés mais toujours ravis, dans leur demi-léthargie coutumière…
Extraits du livre de Denis Grozdanovitch: « Petit traité de désinvolture »
Cordialement, Tipaza
Rédigé par : Isabelle | 09 février 2020 à 09:15
@ Jean le Cauchois 08 février 2020 21:24
"Camus : gauchislamiste en 2020 ?"
Hautement improbable à mon avis.
Depuis les années soixante, le contexte a considérablement changé. Camus a connu une sorte de guerre civile ou une guerre de libération selon les interprétations. Nous sommes maintenant dans une guerre de civilisation.
Il avait - semble-t-il - une horreur totale de la violence. D'où la fameuse phrase dans le contexte de la remise du prix Nobel : "En ce moment, des bombes éclatent dans les tramways à Alger. Ma mère pourrait se trouver dans un ces tramways. Si c'est cela la justice, je préfère ma mère".
Je crois que toute sa vie cette phrase l'a hanté. Et l'extrême violence de ce qu'est devenu l'islam conquérant ou l'islamisme (comme on voudra) lui aurait fait prendre ses distances.
Il se trouverait plutôt, à mon avis, dans la position actuelle de Finkielkraut : tiraillé entre humanisme, raison, et une certaine forme de bisounoursie intellectuelle !
Nous ne saurons jamais cher Jean et c'est sans doute bien ainsi.
------------
Pour moi, Taha Bouhafs est un pur produit de la voyoucratie islamiste des banlieues. Manipulé, pour l'instant, par les traditionnels "collabos apatrides" comme Mermet le révolutionnaire de salon.
Cordialement.
Rédigé par : boureau | 09 février 2020 à 08:43
@ Mary Preud'homme | 08 février 2020 à 20:02
"Pas de chance, l'un de mes frères ancien du 3e RPIMA (blessé en Algérie en 1961) n'est pas d'accord avec vous."
Et sur quoi votre frère n’est-il pas d’accord avec moi, le non usage du vocable bidasse ou bleu dans les régiments paras en 60 - 70 ? Vous ne pouvez pas vous empêcher, quasiment sur tous les sujets, de citer un membre de votre famille : fils, ex-époux, frère, etc.
"…Un autre également militaire de carrière dans l'artillerie, idem…"
Vous auriez dû lire avec plus d’attention mon commentaire, car je ne faisais aucune allusion à l’artillerie !
"…Au fait quel âge aviez-vous à cette époque…"
Vous jouez au Patrice Charoulet ou quoi ? j’avais vingt ans en 1966.
Rédigé par : Trekker | 09 février 2020 à 00:37
A propos d'BIDASSE et essayer d'mettre tout l'monde d'accord, chantons :
Quand j'suis parti avec ma classe
Pour v'nir ici faire mes trois ans
Mon cousin m'a dit : «Ya l'fils Bidasse
Qui va dans le même régiment,
Tu devrais faire sa connaissance.»
J'ai fait comme avait dit l'cousin
Et depuis que je sers la France
Bidasse est mon meilleur copain.
Quand on n'a pas eu d'punition,
On a chacun une permission
Avec l'ami Bidasse
On n'se quitte jamais,
Attendu qu'on est
Tous deux natifs d'Arras-se,
Chef-lieu du Pas-de-Calais
On a chacun la sienne
Et les bras ballants
D'vant les monuments
Oh !
Dans les rues on s'promène
Ça nous fait passer le temps
Dimanche matin y a des bobonnes
Qu'elles s'en vont faire leur marché
Nous, on en connaît deux meugnonnes
Et on va les r'garder passer
Pendant qu'elles sont chez la fruitière
En tapinoir nous les r'gardons
Et de loin sans en avoir l'air-e
On les suit jusqu'à leur maison
Elles se méfient pas, elles voyent rien
Ça fait comme ça... on s'amuse bien
Avec l'ami Bidasse
On n'se quitte jamais,
Attendu qu'on est
Tous deux natifs d'Arras-se,
Chef-lieu du Pas-de-Calais
On a chacun la sienne
Et quand elles sont dans
Leur appartement
Oh !
On regarde les persiennes
Ça nous fait passer le temps
On va souvent voir les gorilles
Au Jardin des Plant's, c'est curieux
D'vant la cage à la cocodrille
On va passer une heure ou deux
D'vant les singes qui font la grimace
Pour sûr on a des bons moments
Oh !
Jusqu'à ce que le gardien passe
Qui crie : On ferme !... Allez-vous en...
Et comme on peut pas rester là
On dit... Tu viens ?... et on s'en va...
Avec l'ami Bidasse
On n'se quitte jamais,
Attendu qu'on est
Tous deux natifs d'Arras-se,
Chef-lieu du Pas-de-Calais
Et plus tard dans la vie
On dira souvent :
(parlé) "Vrai... au régiment, t'en souviens-tu, Bidasse ?
On a fait des orgies... On a bien passé le temps
Rédigé par : Claude Luçon | 08 février 2020 à 23:33
Et dire que pendant que les hommes ne s'empêchent pas, les animaux pratiquent la parade nuptiale pour convaincre avec moult délicatesses la partenaire de s'accoupler.
Parade nuptiale des oiseaux, les uns chantent, les autres dansent, d'autres encore construisent des petits nids douillets.
Le cerf brâme pour attirer la biche et éloigner les rivaux.
Chez le lion, c'est encore mieux:
"La lionne donne le départ quand elle est en chaleur.
Elle se met à tourner en rond tout en grognant doucement autour du lion, la queue en l'air. Elle se roule devant lui pour lui indiquer qu'elle est prête à s'accoupler. Le couple va ensuite se mettre à l'écart." (Wikipédia)
Les insectes élaborent des chants d'appels.
Les araignées sauteuses sont célèbres pour leur chorégraphie.
Le sublime étant celui de certaines espèces d'invertébrés (comme les mouches scorpions et les Empididae) où les mâles donnent des cadeaux dans le but d'attirer les bonnes faveurs d'une femelle. Il capture une proie pour ensuite s'approcher d'une femelle. Par message chimique (émission de phéromones), il indique à la femelle ses intentions et lui offre le présent. Celle-ci examinera soigneusement la proie. Si elle ne trouve pas le repas à son goût, elle refusera les avances du mâle. Dans le cas contraire, elle s'accouplera avec lui.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Parade_nuptiale
Bref il y a dans cette approche une telle délicatesse, qui me fait dire que si on devait accorder une once de conscience à l'animal, c'est par le truchement de la parade nuptiale qu'on pourrait la reconnaître.
Dans un précédent billet, j'ai eu droit à une volée de bois vert pour avoir oser dire que la recherche militaire avait des retombées civiles.
Après avoir dit qu'il pouvait y avoir une once de conscience chez les animaux je vais avoir droit à une volée de...
Non pas de bois vert, mais peut-être de bois d'Amourette.
C'est plus en situation, et c'est bien plus beau le bois d'Amourette.
P.-S.: Que nul ne lise ce commentaire s'il n'est pas doté d'un minimum d'humour !
Rédigé par : Tipaza | 08 février 2020 à 23:23
@ F68.10 | 08 février 2020 à 16:42
La libération sexuelle n'a pas eu que des inconvénients. Cependant, on ne mesure pas encore à quel point le combo divorce + contraception + avortement + pornographie menace notre civilisation.
A cet égard, vous qui aimez les liens et les études scientifiques, je vous conseille ce remarquable article sur les ravages de la pornographie, qui détruit le cerveau (littéralement, physiquement) et met en péril l'avenir de l'espèce humaine.
L'auteur, Pascal-Emmanuel Gobry, prend soin de n'employer aucun argument moral, non parce qu'il n'en existe pas, mais parce que cela rendrait l'argumentation beaucoup plus subjective. Son analyse me paraît difficilement contestable.
Il est significatif que Gobry soit un Français vivant en France, mais que la version originale de cet article, ainsi qu'une bonne partie de sa production, ait été écrite en anglais pour des médias américains. A ma connaissance, l'auteur n'a même pas daigné rédiger une version française de son étude. Seul un court extrait a été traduit très médiocrement par des tiers.
Une seule explication possible à cela : il n'existe pas, en France, de médias ou d'institutions capables d'accueillir des interventions d'aussi haut niveau.
Une preuve de plus de ce que j'affirme ici depuis longtemps : la France a cessé d'être le phare intellectuel de l'humanité. Les États-Unis ont repris ce flambeau il y a un certain temps déjà. Les Français, qui ont toujours deux guerres de retard, en sont encore à contester cette évidence avec leur anti-américanisme zemmourien. Tandis qu'aujourd'hui, c'est la Chine qui menace de ravir le flambeau de la suprématie intellectuelle aux États-Unis, les franchouillards se grattent toujours le ventre en se gaussant du gros bourrin redneck qu'ils n'ont jamais rencontré, et qui bien souvent les dépasse de cent coudées.
Les Chinois ne sont pas si sots. Avant, peut-être, de nous dépasser, avec leur quotient intellectuel supérieur de 10 % au nôtre et leur éthique impitoyable de l'apprentissage, ils s'emploient à pomper frénétiquement notre savoir, autant qu'ils le peuvent.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 08 février 2020 à 23:09
Pour se faire du bien, pourquoi ne pas terminer ce chapitre en beauté ?
https://www.youtube.com/watch?v=D_HwOfQgm8A
Rédigé par : Ellen | 08 février 2020 à 22:38
@ Xavier NEBOUT | 08 février 2020 à 16:48
Vous avez l'air d'avoir une grande expérience des femmes abusées. Auraient-elles été dans votre sillage ?
Rédigé par : Ellen | 08 février 2020 à 22:20
@ breizmabro | 08 février 2020 à 16:22
"Perso quand je vois un scribouillard radoter ses pensées dont, entre parenthèses, tout le monde se fiche, je zappe au bout du premier verset."
Alors vous n'êtes pas près de rentrer dans le cercle privé des 500 amis Facebook de Patrice Charoulet. C'est magique le virtuel, vous cliquez et hop on est ami en une seconde. Le lendemain on dislike les fantômes trop lourds.
Rédigé par : Ellen | 08 février 2020 à 21:56
"...l'entêtement du président Didier Gailhaguet dont le moins qu'on puisse dire en de telles circonstances est qu'il manque de décence." (PB)
Finalement il a jeté l'éponge.
Personne ne veut voir il a fallu attendre ces derniers mois pour qu'enfin le bouchon saute de partout.
Je ne suis pas sûr que ce sera suffisant, aujourd'hui perdurent des pratiques d'un autre temps, parfois certains se font rattraper par la patrouille:
https://www.telerama.fr/television/quand-l-allemagne-de-l-est-etait-championne-du-dopage,118650.php
Avant et maintenant est le dopage, aujourd'hui ce sont les agressions... Et demain ?
Rédigé par : Giuseppe | 08 février 2020 à 21:53
@ boureau à 14:51
Cher boureau,
Vous avez bien fait de citer l'intégralité de l'échange entre Cormery et Levesque, pour tous ceux qui n'ont pas le loisir de lire le livre. Je redécouvre Albert Camus, d'une part avec le remarquable téléfilm tout récent de Georges-Marc Benamou et d'autre part avec toutes les annotations explicatives dans les deux Pléiade.
Mais vous citez une amie "qui le trouvait très beau": effectivement, l'Algérie a eu une chance de voir naître sur son sol ce descendant d'une famille venant d'Alsace et d'une famille venant de Majorque, éduqué par un hussard de la République. Sa compréhension des Arabes et son adhésion initiale au parti communiste le classerait aujourd'hui comme "gauchislamiste". Je fais le parallèle avec le jeune Taha Bouhafs (son patronyme se termine déjà par les lettres F S, comme fiché S ?) récupéré par Daniel Mermet pour relater toutes les situations désavantageuses aux immigrés récents: quelle sera son évolution, lors des vingt années à venir, s'il n'a pas les clés pour séduire quelques jeunes femmes de milieux aisés ?
Rédigé par : Jean le Cauchois | 08 février 2020 à 21:24
@ Xavier NEBOUT | 08 février 2020 à 16:48
Vous allez continuer combien de temps dans vos délires, vous "le grand connaisseur du corps, de l'esprit et de la pensée des femmes"...
"Médor, couché", disait-on à un chien qui aboyait trop fort...
Alors permettez-moi de vous intimer : "Xavier Nebout, couché"...
Rédigé par : Pierre Blanchard | 08 février 2020 à 20:47
@ Trekker | 08 février 2020 à 18:04
Pas de chance, l'un de mes frères ancien du 3e RPIMA (blessé en Algérie en 1961) n'est pas d'accord avec vous.
Un autre également militaire de carrière dans l'artillerie, idem.
Au fait quel âge aviez-vous à cette époque ?
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@ Xavier NEBOUT | 08 février 2020 à 16:48
À mon avis vous n'avez pas la conscience tranquille pour essayer ainsi de justifier (après coup et sales coups) des conduites inqualifiables !
Devriez aller vous confesser !
Rédigé par : Mary Preud'homme | 08 février 2020 à 20:02
@ Isabelle | 08 février 2020 à 14:56
« Pour une fois d'accord avec vous. »
Comme quoi tout arrive ! :)
Rédigé par : Achille | 08 février 2020 à 19:52
Un homme ça s'empêche. Pourquoi tant ne se sont-ils pas empêchés ?
Peut-être aussi parce que les tabous d'ordre sexuel ont été dynamités, remplacés par le seul et unique grand Tabou à la mode qu'est désormais le « racisme » avec le flou qui l'entoure...
Qui n'a donc jamais croisé de ces hommes qui se comportent comme des porcs et qui, pour tenter de se faire passer pour des gens bien, viennent nous dire : « chuis pas racisse », comme si cela pouvait excuser le reste ?
Rédigé par : Exilé | 08 février 2020 à 19:45
@ Paul Duret | 08 février 2020 à 14:52
Le titre de ce billet me semble s'appliquer à vos commentaires sur l'armée et ses officiers. Un certain nombre de commentateurs vous ont donné des noms de militaires tués : militaires du rang, sous-officiers et officiers, au moins subalternes, car ils sont soumis aux mêmes risques de leur métier.
Alors, quand un homme ne semble rien connaître à la réalité du métier militaire, il doit s'empêcher d'insister et de jouer les "sachants", comme l'on dit maintenant !
Rédigé par : Robert | 08 février 2020 à 19:07
"Bidasse ou troufion ou pioupiou"
Chaque matin, devant l'étang, sur un sentier pédestre, une trentaine de pioupious effectuent, en tenue de sport, leurs exercices sportifs.
Un jour ce sont les verts, un autre jour les bleus, quelquefois les rouges !
Bidasse nous a semblé un peu méprisant. Mon épouse et moi les appelons "les pioupious". Cela convient à notre âge et au leur !
A travers nos baies, donc chaque matin, l'une ou l'autre avec attendrissement: "V'la les pioupious, il est neuf heures !". Plaisir simple de retraités devant les jeunes générations !
Cordialement.
Rédigé par : boureau | 08 février 2020 à 19:07
@ Mary Preud'homme | 08 février 2020 à 00:10
"…Concernant bidasse pour désigner un soldat, vous avez faux tous les deux !
Ce terme familier, qui n'a absolument rien de méprisant et d'injurieux, était utilisé couramment (à commencer par les militaires eux-mêmes) pour désigner les soldats appelés du contingent…"
@ Giuseppe | 08 février 2020 à 10:05
"…Bidasse, vous avez raison n'est pas méprisant, simplement l'image d'un appelé - donc amateur -, souvent corvéable, traînant aussi son ennui dans des tâches bien subalternes, le temps était un peu long à s'égrener, parfois on l'occupait comme on pouvait…"
Le vocable bidasse n’était jamais utilisé dans les régiments parachutistes dans les années 60 et 70, aussi bien par les cadres que par les soldats, bien qu’ils étaient composés d’environ deux tiers d’appelés. Il en était de même pour le terme de « bleu », il lui était substitué celui de « relève ». Dans ces années-là et spécifiquement chez les paras, celui qui se serait risqué à utiliser ces termes (bidasse et/ou bleu) aurait fait l’objet d’un rappel à l’ordre de la hiérarchie ou de simples paras, du style : ici on n'est pas dans la biffe ou chez les longues capotes !
De 1963 à 70, période post-guerre d’Algérie, le seul régiment parachutiste totalement professionnalisé était le 2e REP (Légion oblige). Entre 70 et 74, seuls les 8e et 3e RPIMA furent professionnalisés, et ce processus progressif mis quasiment trois ans à se mettre en place.
L’armée de terre, notamment chez les parachutistes dans cette période, suppléa à ce manque de professionnels par des acrobaties : signature par des appelés de contrats de volontariat pour servir sur des TOE (Théâtres d’Opérations Extérieurs), puis leur succédèrent à partir de 70-75 les contrats VSL (prolongation de six mois, la durée du service militaire, et envoi de ces VSL sur des TOE ). A priori il semble que ce système des VSL fut étendu à certains RIMA, qui partaient en TOE.
Les VSL sur divers TOE (Afrique, Liban, Yougoslavie et même Cambodge), permirent alors à l’armée de terre d’assurer les missions qui lui étaient confiées par les divers gouvernements : sans eux elles auraient dû fortement limiter ses objectifs. Ces VSL disparurent seulement lors de la professionnalisation intégrale de l’armée début 2000…
Rédigé par : Trekker | 08 février 2020 à 18:04
Les futures élections municipales à Paris. Les idées les plus loufoques fusent de la part du groupe LREM. Décidément, ce parti ne peut pas s'empêcher de sombrer dans le ridicule... Ils ne peuvent pas s'en empêcher, c'est dans leur ADN ?!
https://www.bvoltaire.fr/municipales-a-paris-apres-les-villes-a-la-campagne-la-campagne-a-la-ville/
Rédigé par : Isabelle | 08 février 2020 à 17:33
Un homme ça s'empêche c'est pourquoi on n'empêche pas Macron:
"Survivante d'Hiroshima et militante pour l'abolition des armes atomiques, Setsuko Thurlow interpelle le président de la République, qui a prononcé ce vendredi matin un discours sur la dissuasion."
https://www.liberation.fr/debats/2020/02/07/emmanuel-macron-vous-n-avez-jamais-fait-l-experience-de-l-inhumanite-absolue-des-armes-nucleaires-mo_1777601
Rédigé par : Lotus | 08 février 2020 à 17:31
L'égalitarisme entre les sexes ignore le fait capital qu'une fille est beaucoup plus mature qu'un garçon de son âge, et que le don de son corps est une notion étrangère à la gent masculine.
En fait de viols, il s'agit la plupart du temps d'abus. La différence avec le viol est que la femme abusée a été consentante dans l'instant, et qu'elle réalise après-coup qu'on a abusé d'elle.
Et alors, vingt ans après, la mode y étant, elle se venge en criant au viol, de l'ineffaçable douleur que cela lui a laissée.
Tout cela n'est manifestement pas à la portée de certains intervenants.
Comment leur reprocher un manque de culture et une éducation sommaire ?
Alors ils insultent, les pauvres.
Rédigé par : Xavier NEBOUT | 08 février 2020 à 16:48
@ Robert Marchenoir
"Et c'était une bonne chose [i.e. les maisons closes en 1900]."
Je n'ai pas un point de vue absolutiste sur la morale: les gens ont tendance à chercher les arrangements sociaux avec lesquels ils peuvent vivre. Il me semble toutefois que la notion de progrès moral est concevable.
"Jean-François Revel, élève brillant, était nul en maths. Il avait réussi à extorquer de l'argent à sa mère pour prendre des cours particuliers de rattrapage. En réalité, cet argent lui servait à s'installer au bar d'un bordel de Marseille, où il faisait ses devoirs. Quand il avait fini, il montait à l'étage, où on lui faisait le "tarif débutant". C'est un médecin, ami de sa famille, qui lui avait conseillé d'aller voir les filles."
Je ne connaissais pas cet épisode. Mais au-delà de cet épisode (je ne suis pas un abolitionniste fondamentaliste, loin de là), je pense qu'il faudrait faire un bilan de la révolution sexuelle. Alors, c'est probablement simpliste, mais je pense qu'il faut commencer là:
Le sort des hommes n'a pas beaucoup pâti de la révolution sexuelle. Celui des femmes, par contre, s'est amélioré. Elles ne sont plus cantonnées au choix du rôle entre mère ou putain, et il me semble assez clair que la fin de la semi-obligation morale d'arriver vierge au mariage est plutôt un bienfait pour leur bien-être. Et quand je lis La Femme du Colonel de Somerset Maugham, j'ai du mal à croire qu'une libéralisation des moeurs fut dommageable.
En fait, il s'agit plus d'un desserrage du carcan que d'une libération des moeurs: dans les jeunes générations, l'euphorie de la pilule est passée, et on assiste quand même à un retour de l'importance de notions de fidélité somme toute assez traditionnelles.
"C'était mieux avant."
Malheureusement, le passé est derrière nous, et il ne nous reste plus que le futur. Lui seul nous appartient encore.
Rédigé par : F68.10 | 08 février 2020 à 16:42
@ Ellen 08 février 08:18
Perso quand je vois un scribouillard radoter ses pensées dont, entre parenthèses, tout le monde se fiche, je zappe au bout du premier verset.
Il fut un temps où sur ce blog un pacte avait été institué avec je ne sais plus qui (j'ai oublié son nom) pour que le post ne puisse dépasser les 25 lignes.
C'était le bon temps... le temps d'avant...
En même temps, comme dit Manu, "on" n'est pas obligé de tout lire non plus.
Adéo Ellen
Rédigé par : breizmabro | 08 février 2020 à 16:22
Bidasse n'avait aucune connotation péjorative. Bifin par contre était prononcé sur un ton condescendant par les aviateurs quand ils désignaient les appelés du contingent de l'armée de terre.
Rédigé par : Vamonos | 08 février 2020 à 16:05
Après les patins les bourrins !
Le sport de compétition c'est ce qu'on a trouvé de mieux, depuis les Romains, pour pervertir le peuple !
Rédigé par : Archibald | 08 février 2020 à 15:59
@ Robert Marchenoir | 08 février 2020 à 10:38 (@ Patrice Charoulet)
"Les maths, la physique et la chimie ? Comment peut-on être contre les maths ? ou la physique ? ou la chimie ? Je crois que Patrice Charoulet vient de nous livrer l'un de ses secrets. Beaucoup plus intéressant que sa ville ou son mail, dont tout le monde se fiche.
"Les negro spirituals". Raciste !
"La langue arabe". Raciste !
"Les obèses". Raciste !"
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Vous avez quand même oublié l'essentiel : il déteste les cure-dents et les gens qui "ont des hémorroïdes". Quant à ceux qui ne sont pas agrégés...
Mais est-ce "raciste" ? j'hésite...
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@ Ellen | 07 février 2020 à 19:45 (@ Patrice Charoulet | 07 février 2020 à 15:27)
Je m'arrête là. On vient de sonner chez moi.
"Oh, merci, quelle bénédiction !"
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C'est court, c'est bref, c'est concis, ça dit tout, j'adore !
Rédigé par : Deviro | 08 février 2020 à 15:41
"Un homme, ça s'empêche ou ça se condamne"... Attendons les condamnations exemplaires impatiemment !
Mathéo, Laura, Kevin et les autres... dont les médias ne parlent pas.
"Mathéo, 19 ans, tué à Amiens parce que sa voiture était immatriculée 75.
Laura Bernard, 16 ans, retrouvée poignardée à Sallaumines.
Kevin Desmidt, 27 ans, entre la vie et la mort après un lynchage à Dunkerque." Marc Eynaud (Bd Voltaire)
https://www.bvoltaire.fr/matheo-laura-kevin-et-les-autres/
Rédigé par : Isabelle | 08 février 2020 à 15:33