À Paris, un sondage place pour la première fois Rachida Dati en tête avec 25 %, devant Anne Hidalgo à 23 % et Agnès Buzyn qui fait à peine mieux que Benjamin Griveaux dont elle a d’ailleurs annoncé qu’une bonne part de son projet municipal ne lui convenait pas (Le Figaro). Un autre, il est vrai, met les deux candidates à égalité. Dans les deux cas, Rachida Dati est en hausse.
Si les choses demeurent en l’état, il faudra s’interroger sur la fausse bonne idée qu’aura été l’arrivée de l’ex-ministre Buzyn dans cette joute pour suppléer en catastrophe un candidat contraint de l’abandonner. On ne peut pas impunément dire tout et son contraire, se déclarer attachée à son ministère puis le quitter sous la pression du président, pleurer lors de la passation à Olivier Véran et affirmer «qu’on n’a peur de rien» et qu’on «sent cette ville à 100 %». Se placer sous le patronage de Bertrand Delanoé ne suffira pas pour occulter le caractère improvisé de cette entreprise qui croit pouvoir conquérir la capitale par le fait du Prince (Le Parisien).
Il y a maintenant dans la société, à Paris ou ailleurs, une répugnance à l’égard de ce qui ostensiblement relève d’anciennes pratiques. Où les engagements sont secondaires par rapport aux opportunités, où les tactiques l’emportent sur les convictions.
Cette détestation civique, d’ailleurs, n’est pas loin paradoxalement de favoriser Rachida Dati dont les adversaires internes à son camp la servent plus qu’ils ne lui nuisent. On sait que le second tour, dans tous les cas, ne sera pas pour elle une partie de plaisir, et de mauvais augures ne lui prédisent pas la moindre chance. Mais faut-il rappeler qu'on a moqué sa candidature dès qu’elle l’a annoncée et par conséquent on n’est plus à une surprise ou à un miracle près en ce qui la concerne !
N’ayant jamais dissimulé ma pensée à l’égard de son action ministérielle - ombres et lumières composant un paysage qui aurait mérité mieux, mais remarquable si on se réfère à Michèle Alliot-Marie qui l’a suivie - je n’en suis que plus à l’aise pour souligner que l’erreur serait d’oublier que Rachida Dati est d’abord une formidable candidate, une battante d’exception dont les vertus sont décuplées quand on doute d’elle et dont l’espoir de victoire est stimulé par les grincheux qui sèment avec sadisme des obstacles sur son parcours.
Ces derniers se reconnaîtront et ne pourront plus invoquer, sans avoir mauvaise conscience, un futur où l’alliance avec LREM demeurerait la panacée et le salut. Rachida Dati est ainsi confortée dans son invocation au rassemblement. Ce dernier s'attachera d'abord à ramener à la raison et à l'unité certains maires d'arrondissement LR encore rétifs - on ne sait pourquoi - et, au-delà, à offrir à des Parisiens déçus par LREM et ses foucades de toutes sortes une perspective plausible de remplacement.
Parce que ce qui se déroule à Paris montre la justesse de l’analyse de Rachida Dati: une force politique qui avant l’heure se livre devient d’une insigne faiblesse, alors qu’elle se renforce quand elle proclame son identité et sa capacité à y demeurer fidèle.
Que Rachida Dati soit clivante n’est pas une appréciation bouleversante d’originalité. Mais si l’alternative ne nous est laissée qu’entre un consensus tiède et une bataille risquée mais gagnable, le choix est vite fait.
J’oublie à dessein l’essentiel. C’est un changement de cap que cette relégation d’Anne Hidalgo, qui semblait installée dans un essor moins dû à son bilan que longtemps à l’opposition médiocre d’en face.
Il était important de se recentrer sur les «basiques» fondamentaux et déplorables qui dans l’exercice de son mandat devraient objectivement la disqualifier: saleté, insécurité, travaux sans cause ni avancées, embouteillages, enlaidissement, gestion calamiteuse. Pour ne mentionner que ces graves dysfonctionnements. Paris ne se ressemble plus.
Je ne suis pas persuadé que les mesures idéologiques ou démagogiques dont elle prétend nous gratifier mais qui constituent une menace lui garantiront un avenir électoral plus rassurant. Il serait aberrant qu’une maire globalement vilipendée soit récompensée par une réélection ! Certes il y a de l’ironie en politique mais il ne faudrait pas en abuser. En tout cas Anne Hidalgo est la plus sûre et paradoxale alliée de Rachida Dati à cause du pire dont on l’accable à juste titre.
Rien n’est gagné mais Paris peut devenir la première marche, dans les élections municipales, pour faire perdre à LREM une forme d’arrogance et lui enseigner une modestie dont depuis 2017 elle avait perdu l’habitude.
Certes toujours un ancien monde mais dont les maîtres auraient changé.
(Ce texte a été publié dans le Figaro Vox le 19 février)
Je vais voter pour la Marocaine, « le VIIe arrondissement c’est le dimanche de tous les autres arrondissements », ici le bourgeois est discret, les rues sont désertes, c’est comme s’il n’y avait personne, ça me change du pétard catalan.
Blaise Cendrars est mort dans ma rue, aucune plaque, alors que le communiste Henri Barbusse a droit à un superbe marbre au coin (rue Albert-de-Lapparent).
Il est pourtant mort à Moscou.
A 20 mètres à peine, deux destins.
L’un s’est battu pour la France et y a perdu un bras, l’autre a écrit « Le Feu » sur la guerre de 14-18 sans jamais avoir attrapé une angine, puis s’en est allé mourir en Union soviétique.
Rédigé par : Savonarole | 27 février 2020 à 21:57
"Entre la loi de 1794 et celle du 31 décembre 1975, Paris n'a plus eu de maire à deux exceptions près : durant six mois sous la Révolution française de 1848 et durant près d'un an lors de la proclamation de la Troisième République jusqu'à deux mois après la Commune de Paris en 1871. Il faut attendre les premières élections municipales en 1977, pour que les Parisiens élisent de nouveau un maire. Depuis cette date, quatre maires s'y sont succédé :
Jacques Chirac (1977-1995)
Jean Tiberi (1995-2001)
Bertrand Delanoë (2001-2014)
Anne Hidalgo (23 mars 2014 – en cours)...
Eu égard à la lente dégradation, voire l'inutilité et le coût en représentation de la fonction, pourquoi un maire de Paris fait de bric et de broc, alors qu'un conseil réunissant les maires d'arrondissements de la capitale, lesquels connaissent leurs dossiers et les attentes des Parisiens et chapeauté par un président élu parmi leurs pairs serait autrement crédible et efficace ?
Rédigé par : Mary Preud'homme | 27 février 2020 à 20:22
Pour ma part, je serais enclin à voter pour Rachida Dati, et pour une seule raison : elle est préoccupée par la qualité du goudron qu'on étend dans les rues. Ce qui est la marque d'un bon maire. Et elle veut améliorer le déroulement des travaux publics, sans pour autant augmenter les impôts.
Cela me paraît plus pertinent qu'une Anne Hidalgo, maire de l'une des principales capitales mondiales, qui se plaint de la "minéralisation" de Paris, et promet sa "végétalisation". Imitant ainsi Alphonse Allais -- mais lui, c'était pour rire.
Elle nous informe aussi que lorsqu'elle était petite, elle voulait faire bergère. Non seulement ça, mais le plus grand combat qu’elle ait remporté dans sa carrière, "c’est d’être moi et de le rester". Ah ouais, d'accord...
Rédigé par : Robert Marchenoir | 27 février 2020 à 12:33
Jamais je n'aurais imaginé qu'un jour Jamel Debouzze ferait ici débat ! Et entre deux sacrées pointures !
Loin de moi l'intention de m'immiscer entre @Catherine JACOB et @Serge HIREL – je ne suis pas au niveau – mais je voudrais tout de même dire l'exaspération d'avoir dû supporter les grimaces de cet individu venant polluer les « Guignols de l'info » du temps de la grande époque !
Sa carrière ultérieure fut paraît-il brillante mais inconnue de moi… quand même, faut pas pousser… de plus je ne voudrais pas blesser nos camarades qui seraient des aficionados de ce pantin électrifié !
Mais on connaît ici un de mes dadas ! On ne s'étonnera donc pas si j'affirme, hic et nunc, que la foudroyante réussite de ce personnage à l'horripilante vulgarité procède de l'attaque-y-a !
Note. Pour ce qui concerne nos Français on ne m'en voudra pas de mettre au sommet Devos – plus qu'un comique, un poète – et Fernand Raynaud – le Devos de son temps, moins intello, plus populaire, où la jovialité française était « encore debout ».
Et, un peu en retrait Coluche, qui abusa hélas de la vulgarité !
Rédigé par : Zonzon | 26 février 2020 à 09:52
@ Serge HIREL | 25 février 2020 à 16:56
Fernand Raynaud j’adore et c’est même, pour moi, le meilleur des trois. Ensuite je préfère Coluche à Raymond Devos.
Mais loin de moi de vouloir les comparer aux humoristes contemporains. Ce serait comme comparer la musique classique au rap. Ce sont des genres différents avec des publics différents et qui requièrent des talents différents.
Cela dit, j’ai cité Jamel Debouzze pour donner un exemple de réussite où de l’argent public n’entre pas en ligne de compte. Si un humoriste ne vous plaît pas, vous n’êtes pas obligé d’acheter un billet pour assister à son spectacle. Si la façon dont une administration est gérée ne vous convient pas, tant pis pour vous, hélas !!
Rédigé par : Catherine JACOB | 25 février 2020 à 20:14
@ Catherine JACOB 22 février 09 :50
Debbouze est un pur produit des « territoires perdus de la République », ancien prédélinquant à Trappes qui, dans ses déclarations à la presse - fort heureusement, cela se limite aux titres people -, se pare d’un amour éternel de la France... Il se proclame « de gauche » mais, les vents porteurs de gloire et de gros cachets s’inversant pendant la traversée de la Méditerranée, il admire aussi son « ami » Mohamed VI...
Debbouze est tout à fait représentatif de cette catégorie de « grandes gueules » qui, sous prétexte qu’ils sont « artistes », se croient permis de dire aux Français comment ils doivent penser. En ce qui le concerne, on peut lui décerner le pompon : ne se vante-t-il pas d’avoir refusé, à l’automne 2017, un poste de secrétaire d’Etat, sans préciser, il est vrai, dans quel Etat ?... Si c’est la France, mille fois une Rachida Dati et ses défauts, avant d’accorder la moindre responsabilité à ce pitre !
Debouzze est-il ce qu’il dit être ? Pour avoir assisté par hasard, voici une bonne quinzaine d’années, à une conversation en coulisses entre Debouzze, Smaïn, Khaled et, à un moindre degré, Faudel, qui restait silencieux, je ne suis pas si sûr que cela que cet amour insatiable de la France soit bien réel... Tout ce beau monde semblait plus aimer l’argent des Français que les Français.
Debouzze, selon ses admirateurs, fait preuve d’un talent qui le porte au-delà de tous les humoristes passés, présents et à venir... Cette fois, c’en est trop ! Il est loin, très loin d’un de Funès, qui, lui, a su élever la pitrerie au rang d’une discipline artistique. Quant à le comparer un Devos, un Reynaud ou même un Coluche, ce serait injurier ces trois-là.
Rédigé par : Serge HIREL | 25 février 2020 à 16:56
Pourtant, Hidalgo si elle repasse passera pour la même raison que Bill de Blasio en 2017, à New York, malgré son bilan catastrophique : la démographie. Car il n'y a plus de classes moyennes à Paris, comme à New York ; la ville appartient de plus en plus aux bobos et aux immigrés, dont les priorités les rendent incompatibles d'office avec la droite. La démographie c'est le destin comme on dit.
Il n'est pas pour rien que les mesures de Madame Hidalgo servent à faire fuir les familles pour les remplacer par les catégories précédemment évoquées. Une leçon à laquelle la vieille droite, partout dans le monde, semble parfaitement indifférente.
Rédigé par : Nico | 24 février 2020 à 10:57
Il est fascinant de voir la vieille droite française avoir les yeux de Chimène pour sa candidate sur la foi d'un sondage (pas confirmé depuis d'ailleurs) dans le texte, et nous redéballer ses obsessions identitaires dans les commentaires. Et ça prétend "gagner la bataille des idées" ?
Rédigé par : Tomas | 23 février 2020 à 21:05
Ce midi en déjeunant chez Jacky à Ouessant de quelques araignées de mers agrémentées d'une mayonnaise maison moutardée à souhait, nous avons vu Télé-Paris depuis notre table, sur la télé UHD (!) de Jacky (qui paye des droits pour l'avoir introduite dans son établissement).
Qui va gagner la mairie de Paris : Rachida, Anne ou Agnès ? Wouaaah qu'on a dit, une info à ne pas rater !
(En confidence je vais vous dire : nous on se fout total des élections des Parisiens qui pignent parce qu'il y a de la pollution mais qui coupent des arbres dès que ça les gêne. Cherchez l'erreur puisque les arbres se nourrissent de CO², mais bon, normalement c'est Greta qui est chargée de l'expliquer, pas moi.)
Bref, nous nous voulions savoir si Denis Palluel*, le maire actuel serait toujours un bon maire vu que, quand même, on se sait pas trop quelle code barre il a sur son écharpe.
En même temps, comme dit Manu, Denis Palluel est professeur d'histoire-géographie au collège privé de Plouzané et depuis que le collège d'Ouessant a fermé il fait chaque semaine les allers-retours par bateau, quand la mer le permet, mais généralement le jeudi matin pour venir à la mairie d'Ouessant :(
Du coup on s'est demandé, pendant notre repas, QUI pourrait bien remplacer Denis Palluel, à part évidemment Rachida, Agnès ou Anne à qui il faudra bien avouer que les voitures ont le droit de circuler sur l'île sans qu'il y ait d'embouteillages.
Il faudra dire aussi à Agnès que côté médecin(s) à Ouessant c'est pas folichon.
Mais est-ce que le coronavirus peut franchir le raz de Sein ? Là est la question :D
*Denis Palluel vit à Ouessant depuis 1982, marié et père de 5 enfants
Rédigé par : breizmabro | 23 février 2020 à 16:20
@ Robert Marchenoir
"Au lieu de vous taper bêtement sur le ventre, vous feriez mieux de réfléchir. Cela veut dire qu'il y a les bons Arabes, et les mauvais Arabes."
Il y a de bons arabes et de mauvais arabes comme il y a de bons chrétiens et de mauvais chrétiens (ou "Français" si vous préférez). Certes, je ris bêtement. J'ai cru comprendre que pour vous, le rire est toujours bête. Vous êtes si sérieux et si certain d'avoir raison dans vos commentaires - au demeurant souvent pertinents - que rire doit provoquer chez vous un bruit de verre brisé.
Comme je le signale dans le billet de notre hôte consacré à la connerie, je revendique d'être un vrai con, vieux con de surcroît.
Si vous aviez pris un peu de recul au lieu de sauter sur votre coursier, l'épée à la main, vous auriez compris que je n'ai rien contre Madame Dati. Je salue sa volonté et son courage pour sortir de sa banlieue chalonnaise. Elle est combative, propre sur elle, bien sapée, plutôt jolie femme, classieuse. Elle a acquis un peu plus des 500 mots de la langue française utilisés dans son quartier. Elle a même défendu l'inscription des racines chrétiennes dans la Constitution européenne ! C'est dire si elle coche toutes les cases.
Je veux simplement dire que cela ne suffit probablement pas pour faire d'elle un bon maire de Paris. Ses prestations passées, tant comme garde des Sceaux que comme députée européenne, ne m'ont pas semblé particulièrement éclatantes.
Et si Madame Dati était une bonne Gauloise de souche, je crois bien qu'on en ferait moins de cas. Qu'on l'évalue à ses qualités intrinsèques, soit, mais pas parce que c'est une "bonne" beurette.
Rédigé par : Alpi | 23 février 2020 à 15:04
Rachida Dati à l'état pur. Après avoir écouté ses confidences, très personnelles et jamais révélées, elle mérite d'être reconnue pour ce qu'elle est et non pas comme celle que les médias ont décrite.
Une femme libre, combative et très courageuse. Elle a beaucoup de mérite et j'espère qu'elle va gagner la mairie de Paris. Je lui fais confiance.
Ecoutez-la, elle vous surprendra. Temps d'écoute : 10mn et 42s.
https://www.jeanmarcmorandini.com/article-416587-sondage-municipales-paris-pour-la-premiere-fois-rachida-dati-passe-devant-anne-hidalgo-agnes-buzyn-au-meme-niveau-que-benjamin-griveaux.html
Rédigé par : Ellen | 23 février 2020 à 12:54
Cet exilé, qui nous arrive de chez Rioufolnamo (22 février à 17 h 02), vient de nous nommer le « dar-el-islam » sans mentionner le « dar-al-harb » qui est son complémentaire (au sens topologique).
Ce n'est pas bien !
Le premier terme désigne le territoire déjà conquis où l'on vit sous la loi bienfaisante du Prophète !
Le second la partie du monde qui n'est pas encore conquise par les moudjahidines de la foi.
Ceux-là considèrent généralement que chose sera faite au cours du XXIe siècle.
À moins que Dieu, estimant que la plaisanterie n'a que trop duré, ne se fâche et ne déclenche un cataclysme style disparition des dinosaures qui ne tiendrait pas dans une musette.
Un truc dans la manière de la phraséologie écocologiste !
Rédigé par : Zonzon | 23 février 2020 à 09:52
De toujours en moi l'image de Dati a été associée à celle d'un papier gras sur un court de tennis !
Rédigé par : Zonzon | 23 février 2020 à 08:55
Finalement Rachida Dati c’est Nadine Morano en plus distinguée. :)
Rédigé par : Achille | 23 février 2020 à 08:24
Ceux qui prétendent qu'il y a des bons et des mauvais Arabes ;
qui sont parfaitement capables de faire la différence entre un immigré qui les méprise et tente de les asservir et un autre qui s'assimile et défend leurs intérêts ;
qui s'imaginent qu'il y a des Arabes courageux qui prennent parti contre les vices de leur communauté d'origine ;
qui espèrent qu'en cas de conflit il y aura des Arabes qui prendront parti pour l'Occident
…ceux-là ignorent ce qu'est l'attaque-y-a !
Ils disparaîtront, ils ne sauront pas pourquoi !
Rédigé par : Zonzon | 23 février 2020 à 08:07
@ Alpi | 22 février 2020 à 18:45
"Que se passe-t-il sur le blog de Philippe Bilger ? On y voit ceux qui se bouffent un arabe chaque matin au petit déjeuner devenir les thuriféraires de Rachida Dati ! C'est ti pas génial tout ça ?"
Au lieu de vous taper bêtement sur le ventre, vous feriez mieux de réfléchir. Cela veut dire qu'il y a les bons Arabes, et les mauvais Arabes.
Cela veut dire, en somme, que les Français "qui bouffent chaque matin un Arabe au petit-déjeuner" ne sont pas racistes. Ils sont parfaitement capables de faire la différence entre un immigré qui les méprise et tente de les asservir, et un autre qui s'assimile et défend leurs intérêts.
Si vous ouvriez un peu votre angle d'observation, vous en trouveriez d'autres, des Arabes courageux qui prennent parti contre les vices de leur communauté d'origine, et pour l'Occident : Zineb El Rhazoui, Jean Messiha, Wafa Sultan, Joseph Fadelle... sans compter tous les anonymes qui sont obligés de se taire, pour échapper aux menaces de mort.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 23 février 2020 à 00:36
@ Robert
"Il me semble que les politiciens allemands comme français ont trop longtemps joué avec le feu et qu'ils subissent en boomerang les effets de leurs choix angéliques."
Curieuse phrase, les politiciens français et les politiciens allemands n'ayant pas fait, en matière d'immigration, notamment en 2015, les mêmes choix.
Mieux vaut faire des "choix angéliques" que des choix diaboliques.
Nos politiciens vouent aux gémonies le RN et ses choix sur l'immigration, ils prétendent héroïquement lui "faire barrage", mais ils mènent la politique qu'il mènerait s'il était au pouvoir.
Au nom de l'Europe et du Libre Marché nous abattons les frontières mais, par peur des étrangers, nous regrettons qu'elles ne soient plus là, fermement cadenassées. Faudrait savoir !...
Rédigé par : Denis Monod-Broca | 22 février 2020 à 19:50
Que se passe-t-il sur le blog de Philippe Bilger ?
On y voit ceux qui se bouffent un arabe chaque matin au petit déjeuner devenir les thuriféraires de Rachida Dati ! C'est ti pas génial tout ça ?
Cher Philippe, on vient chez vous avec plaisir, on n'y est pas payé cher, mais on se marre bien !
Santa Rachida, ora pro nobis...
Rédigé par : Alpi | 22 février 2020 à 18:45
@ Robert
« On assiste à présent au réveil des guerres de Religion, disparues en France depuis Henri IV »
Attention, vous citez Henri IV mais il faut rappeler qu'à l'époque la religion ne servait que de prétexte à une contestation d'ordre politique.
Le protestantisme était surtout employé par les « grands » du royaume comme un moyen de contester l'autorité royale et les éventuelles questions de dogme passaient au second plan.
Ce qui se passe avec l'islam est un peu différent dans la mesure où il s'agit d'un système totalitaire gouvernant intégralement tous les aspects de la vie de chaque homme et des sociétés, donc dans le domaine politique, parfois jusque dans des détails triviaux, selon des critères d'ordre religieux.
Bien entendu, en islam la distinction « sphère publique/sphère privée » n'a aucun sens, et ce système contestant en dar el-islam toute autre forme d'autorité est totalement incompatible avec les divers types de gouvernement adoptés en Europe voire ailleurs dans le monde.
Mais nous ne pouvons pas prétendre que les éventuelles tensions qui se font jour entre les communautés soient vraiment basées sur des oppositions « religieuses », surtout en France.
Rédigé par : Exilé | 22 février 2020 à 17:02
@ Claude Luçon 21 février 21 :50
Lors des élections municipales, depuis fort longtemps, pour ne pas dire depuis toujours, la plupart des électeurs, y compris dans les grandes villes, se déterminent essentiellement en fonction du nom de la tête de liste, de sa réputation, de sa proximité, de sa capacité à sembler efficace et même de son sourire.
Le maire sortant bénéficie d’une prime, positive ou négative selon l’appréciation que le citoyen tire de son bilan. Seule une frange, plus éduquée politiquement, lit le programme détaillé, tient compte des déclarations de campagne et examine le positionnement partisan.
Massivement, le choix n’est donc pas raisonné, mais sentimental. Et le commentaire que j’ai rédigé sur la candidature de Rachida Dati porte sur ses atouts personnels pour séduire cet électorat, et non pas sur le bilan politique de la candidate LR, assez mitigé, ni sur ses chances d’échapper à ses détracteurs qui brandissent quelques affaires. Si écrire qu’elle « coche tous les atouts » vous paraît être une « déclaration d’amour », c’est votre droit. Mais, pour ma part, ce n’est qu’un portrait lucide.
Un exemple tout récent : après l’attentat raciste - ou xénophobe - de Hanau, Rachida Dati s’est permis de dire tout haut ce que beaucoup pensent tout bas et de mettre en perspective la situation en Allemagne et la politique d’accueil des « migrants » (le terme « clandestins » serait souvent plus exact) d’Anne Hidalgo. Cela lui a valu une critique mesurée d’un proche de la maire sortante mais, à ma connaissance, pas de celle-ci elle-même, qui n’a aucun intérêt à alimenter une polémique sur ce terrain ; et une autre, un peu plus virulente, de SOS Racisme, toujours bien campé dans son numéro de défense des « chances pour la France ».
Pour l’heure, on en est resté là. Imaginez quel torrent de vociférations aurait submergé une telle déclaration cash, si elle avait été prononcée par une autre tête de liste LR ne bénéficiant pas du label « fille de France venue d’ailleurs » !
Rédigé par : Serge HIREL | 22 février 2020 à 14:14
@ Claude Luçon
« Certainement pas ! Ils voteraient massivement pour Anne Hidalgo ! Laquelle les relogerait dans le XVIe ! »
Très juste.
Suggérons à Rachida Dati de leur distribuer des rahat loukoums...
Rédigé par : Exilé | 22 février 2020 à 13:31
Avec les autres c'était carnet de chèques et frais de bouche, avec Rachida ce sera carte bleue et haute-couture, la représentation n'a pas de limites pour cette parvenue qui adore les soies les plus fines, les vêtements les plus doux... Par contre les factures de chirurgie esthétique auront du mal à passer la rampe, les frais de bistouri ne rentrent pas dans les frais de fonctionnement quoique... Paris et ses chantiers, Paris et ses travaux, Paris et ses voiries, un ravalement de façade de plus de la part de Rachida, au fond n'est jamais que du "point à temps" de la nouvelle égérie qui monte, monte, monte...
Les Parisiens n'auront plus qu'à faire chauffer la carte bleue, avec Hidalgo ils l'avaient déjà mise dans le distributeur. La continuité de la banque, le crédit à portée de mains et la dette pour les autres.
Sacrée Rachida, Cosette devenue grande et vorace de luxe pour la santé des beaux quartiers. La revanche habillée en haute-couture, pour tout oublier s'enivrer d'un monde qu'elle convoite, et ne rien céder, les dents qui rayent le parquet, au service de sa propre majesté.
Rédigé par : Giuseppe | 22 février 2020 à 12:41
@ Denis Monod-Broca | 21 février 2020 à 23:09
J'ai pris connaissance de l'article du Monde en suivant votre lien.
Au-delà de tout esprit polémique, il me semble que madame Dati parle d'expérience, d'un sujet qu'elle me semble bien connaître, compte tenu de ses propres origines auxquelles on ne saurait la renvoyer systématiquement.
Il me semble que les politiciens allemands comme français ont trop longtemps joué avec le feu et qu'ils subissent en boomerang les effets de leurs choix angéliques. Ce faisant, ils réveillent de vieux démons de notre Europe qu'ils croyaient disparus et qui n'étaient qu’assoupis.
On assiste à présent au réveil des guerres de Religion, disparues en France depuis Henri IV, nonobstant un certain nombre de dragonnades dans le siècle qui a suivi. On sait comment cela commence, car il s'agit d'une lutte pour le pouvoir, on ne sait jamais comment elles se terminent (ou se termineront).
Rédigé par : Robert | 22 février 2020 à 11:29
@ boureau | 20 février 2020 à 22:28
« Au-delà des mots faciles et des bons sentiments, la réalité est l'assimilation (si possible) de 5 à 6 millions d'arabo-musulmans en France. »
Au-delà des actuels 5 à 6 millions qui croissent à vitesse grand V, il y a la deuxième puis surtout la troisième génération élevée à l’école de la République qui connaît des problèmes d’identification à une culture donnée et choisissent la provocation, notamment du foulard et ce n’est pas le modèle Dati qui va changer cela.
Le modèle Dati c’est l’identification au pouvoir, elle adopte donc le discours qui plaît à ceux dont son sort lui paraît dépendre sur le moment, ainsi qu’au pouvoir de l’argent, de préférence facile. Que ce soit celui des casinos ou s’agissant de Jamal Dati placé sous mandat d'arrêt, écroué pour "importation de drogue" et condamné par un tribunal en Belgique , celui de l’héroïne et du cannabis hollandais. Je veux bien croire que pour un magistrat du parquet, « ça la fout mal » comme on dit mais en 2013, un vétéran du Parlement distingue trois types d'élus :
1. les assidus,
2. les vedettes politiques nationales qui se cherchent un abri après un accident de parcours et continuent à privilégier Paris aux dépens de l'Europe,
3. et ceux qui ne sont ni l'un ni l'autre, les militants que l'on récompense.
Et quelle récompense ! Un député européen touche 6 200 euros net mensuels, auxquels s'ajoutent 304 euros par jour de présence, 4 300 euros par mois de frais forfaitaires, divers avantages (carte de réduction de deux tiers du prix sur le Thalys, etc.) et 22 000 euros pour rémunérer leurs assistants et secrétaires.
L’Assemblée nationale réclame 1 081 219 euros à F. Fillon qui a sans doute mal communiqué sur le rôle de son épouse Penelope à ses côtés, ainsi qu’à son ex-suppléant. Ce qui nous donne au tarif européen 1 081 219 : 22 000 soit 49 mois ou encore 4 ans, alors qu’il s’agit d’une moyenne de quinze ans dans le cas de l’actuelle candidate sur la liste du maire sortant à Solesmes dont les électeurs régionaux ont sans doute mieux conscience que les Parisiens de son action réelle effective sur le plan régional.
Pour en revenir au Parlement européen, « "La touriste en chef de l'UMP, c'est Rachida Dati", lâche un observateur privilégié. L'ancienne garde des Sceaux n'a jamais caché son manque total d'intérêt pour la chose européenne . »
Alors pourquoi donc s’être fait élire eurodéputé avec un mandat de cinq ans quand on n’a pas d’intérêt pour cette « chose » dont avec le Brexit et le remplacement des fonds britanniques à assurer, on s’aperçoit qu’elle revêt en réalité une importance jusqu’alors insoupçonnée et que cachait l’argument du « diktat de Bruxelles » - comme si Strasbourg n’existait pas, soit dit au passage – destiné à servir de paravent aux défaillances nationales !!
Le modèle Dati qui serait adopté par trois millions de futures Rachida et trois millions de futurs Jamal, merci mais je passe mon tour. Je préférerais de loin le modèle Jamel Debbouze, au moins lui me fait rire et gagne honnêtement son salaire d’humoriste français le mieux payé en 2020 avec 46 millions d’euros, sans compter qu’il est actionnaire d'un grand groupe de divertissement marocain, dont le chiffre d'affaires s'élève à 18 millions d'euros. Seulement, pour arriver à ce niveau, il faut un autre talent que l’arrivisme !!
Donc quand on n’est pas pourvu d’un tel talent, il convient de se limiter à faire honnêtement le boulot pour lequel on est payé et si c’est celui d’eurodéputé, de ne pas se moquer d’électeurs dont une bonne majorité peine à joindre les deux bouts.
Donc, bon si les Parisiens préfèrent la poudre aux yeux photoshopée (cf. la couverture du supplément du Figaro magazine de ce samedi consacré aux municipales) plutôt que Villani, ce sont eux qui au final en subiront les conséquences !
Gérer Paris, capitale mondiale, ne se résumera pas à nettoyer les samedis jaunes au Kärcher dont, soit dit au passage, on a vu ce que pouvait donner cette méthode vendue en 2007 !
Et pour conclure, je dirais qu'il n'y a qu'un seul Paris et pas trois millions alors qu'il y a beaucoup d'infirmières, d'enseignants etc. de boulots mal rémunérés mais gratifiants dont se contentent la plupart de nos concitoyens !!
Rédigé par : Catherine JACOB | 22 février 2020 à 09:50
"La candidate LR à la Mairie de Paris a estimé, vendredi, après les fusillades en Allemagne, qu’Angela Merkel « paie au prix fort » l’accueil en 2015 de plus d’un million de migrants."
Bravo Rachida Dati ! Enfin une élue à la parole libre, elle dit des vérités prouvées chiffrées avérées interdites à exprimer par les inquisiteurs islamogauchistes merdiatiques journalopes collabos couchés soumis qui vont lui faire payer très cher sa liberté de pensée.
Elle aura donc ma voix.
Zemmour a lui aussi été accusé d'être un des responsables de la dernière tuerie en Allemagne, c'est dire la profondeur du caniveau journalistique de gauche.
Merkel est la première responsable de cette invasion inhumaine et abjecte de migrants dans son pays qui a connu depuis une explosion de crimes, de viols, d'agressions et d'insécurité.
Merkel est la première responsable de la montée de l'extrême droite dans son pays suite à cet ignoble trafic migratoire que doivent subir les citoyens allemands.
Merkel est responsable du risque de hausse de criminalité de la part d'individus extrémistes de droite qui disjonctent et ne supportent plus ce fléau migrants/Merkel.
Merkel sera tenue responsable de la future guerre civile qui pointe dans son pays.
Merkel devra comparaître devant un tribunal pénal international pour crimes contre l'humanité, l'esclavage est interdit par la loi ; sans oublier ses complices de l'UE, Macron, Juncker, Soros, ONG mafias... on a les preuves vivantes, il suffit de passer à l'attaque.
Rachida aura ma voix !
Ah oui, j'oubliais:
"Un tueur de droite c'est un terroriste fasciste raciste nazi..."
"Un tueur islamogauchiste c'est un incompris disikilibri qui a dérapé, victime de la colonisation mais ne dites surtout pas que c'est un terroriste, pas d'amalgame".
Inscrivez greffier !
Rédigé par : sylvain | 22 février 2020 à 09:20
@ Serge HIREL
"Que celui qui, jeune énarque ou simple militant, n’a pas tenté de s’approcher de la Cour et du Roi pour faire carrière lui jette la première pierre..."
Voilà ! c'est simple, clair pour la compréhension de l'ensemble de la classe politique et au-delà... Elle était porte-parole de Nicolas Sarkozy pendant la campagne de 2006-2007 !
Rédigé par : Chemins de traverse | 22 février 2020 à 00:00
Non, je me suis trompé, j’ai hésité un instant mais je n’hésite plus, Rachida Dati n’aura pas ma voix :
« Le Monde - Les propos de Rachida Dati après les fusillades en Allemagne créent la polémique
La candidate LR à la Mairie de Paris a estimé, vendredi, après les fusillades en Allemagne, qu’Angela Merkel « paie au prix fort » l’accueil en 2015 de plus d’un million de migrants.
https://www.lemonde.fr/politique/article/2020/02/21/les-propos-de-rachida-dati-apres-les-fusillades-en-allemagne-creent-la-polemique_6030418_823448.html »
Rédigé par : Denis Monod-Broca | 21 février 2020 à 23:09
En la personne de Dati, la sarkozie de Paris pourrait ainsi mettre fin à la mélancolie de Philippe Bilger, longtemps, trop longtemps orphelin de la droite au pouvoir, droite ferme, intègre et bien entendu juste et humaine.
Et qu’importe s’il vilipenda Dati d’avoir souvent failli, il y a toujours pire, argument infaillible.
Seul comptent que la ville soit propre, ses avenues sûres et les bagnoles en liberté.
Dati, c’est un pari, même si l’affaire n’est pas dans le sac, quand bien même il fut Chanel.
Rédigé par : Gb | 21 février 2020 à 21:50
@ Exilé | 21 février 2020 à 09:33
"Ils devraient pouvoir être aussi consultés démocratiquement sur leur sort."
Certainement pas ! Ils voteraient massivement pour Anne Hidalgo ! Laquelle les relogerait dans le XVIe !
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@ Serge HIREL | 21 février 2020 à 18:15
Ce n'est pas un commentaire ! C'est une déclaration d'amour :)
Ceci dit vous avez raison sur les qualités de la Dame !
Rédigé par : Claude Luçon | 21 février 2020 à 21:50
Rachida Dati et Benjamin Griveaux ont vécu ensemble... Voilà un bon titre pour la presse people... Non, non, aucune atteinte à la vie privée, ni à la bienséance. Une simple mais amusante coïncidence : ils ont tout simplement passé une partie de leur jeunesse dans la même commune, où ils sont nés : Saint-Rémy, une petite ville limitrophe de Chalon-sur-Saône. Rachida y est née en 1965, Benjamin en 1977 (voir leurs fiches Wikipédia). Rien ne dit qu’ils se sont rencontrés : père notaire et mère avocate pour Benjamin, papa maçon et maman au foyer (onze enfants) pour Rachida. Ces jours-ci, ils ont pris tous deux - mais pas ensemble - l’ascenseur social, Rachida vers la mairie de Paris, Benjamin vers l’enfer...
Rédigé par : Serge HIREL | 21 février 2020 à 18:56
Rachida Dati coche toutes les cases pour devenir maire de Paris... Toutes sauf deux : la complexité de la procédure d’élection du maire de la capitale et le jeu des alliances pour le second tour.
Mais elle a deux atouts de poids : sa personnalité et son savoir-faire politique.
Sa personnalité, qui allie sa force de caractère -autoritarisme, disent ses détracteurs -, ses origines, qui lui apportent à la fois une proximité avec le peuple, une magnifique aura de « fille de France venue d’ailleurs» et un bouclier contre l’appellation « élite », son féminisme, plus proche de l’élégance que du combat, et sa pugnacité, dont elle fait preuve même face à des situations scabreuses, dans lesquelles, parfois, se sont mêlées vie publique et conflits privés. Sur ce point, on peut s’étonner que la fiche Wikipédia qui la concerne laisse apparaitre ces derniers...
Son savoir-faire politique, qui apparaît dès le début de sa carrière, fait tout autant de chances utilisées, d’amitiés nouées, d’audaces prises, de provocations calculées, d’opportunités saisies et d’un flair extraordinaire pour repérer les bonnes pistes et quitter les impasses. Rien ne prédestinait Rachida Dati à devenir garde des Sceaux, mais il est probable que, jeune étudiante passionnée de droit et de politique, elle rêvait déjà - imaginait peut-être - cette étape. Elle a su l’atteindre avec ce qu’il faut de travail, d’opiniâtreté et d’entregent pour se constituer le carnet d’adresses nécessaire. Peut-on le lui reprocher ? Que celui qui, jeune énarque ou simple militant, n’a pas tenté de s’approcher de la Cour et du Roi pour faire carrière lui jette la première pierre...
Tout ceci conduit à estimer que Rachida Dati possède les atouts pour surmonter l’obstacle des alliances. Et sa campagne actuelle - elle évite les déclarations tonitruantes au profit de promesses qui rassurent - prend le seul chemin possible : virer la première, avec un score creusant nettement l’écart. Le plus récent sondage, qui s’ajoute aux précédents, tous favorables, montre que, cette fois encore, son calcul est, sinon le bon, du moins le plus sûr.
Anne Hidalgo, minée par ses alliances rouge et verte, son entêtement à vaincre l’automobile, son indifférence au développement économique de la capitale et l’effondrement de son parti, Agnès Buzyn, qui, en pleurant, a dû sur ordre reprendre in extremis des dossiers qui ne sont pas les siens - elle sait réguler un flux sanguin, mais pas un embouteillage - et qui, de plus, laisse un bilan catastrophique quant à l’avenir, ne serait-ce que de l’hôpital, n’ont pas cette capacité, ici de bousculer avec tout juste ce qu’il faut de tact, là de contourner sans se faire pincer, de souvent être « cash », de minauder parfois.
Bref d’être une « combattante », sachant aussi bien se servir de sa connaissance du terrain, de ses convictions, que des armes féminines (œillades, pirouettes et hauts talons).
Enfin, qu’on aime ou qu’on n’aime pas Rachida Dati et son programme, son élection serait une gifle magistrale aux ayatollahs de banlieue, un formidable symbole de l’ascenseur social ouvert à tous et, à l’étranger, cerise sur le gâteau, une très belle image de la Ville-Lumière. Rachida inaugurant la cathédrale rénovée, Rachida recevant le monde aux JO, Rachida avec Trump, Poutine ou Bojo à ses côtés, cela aurait de l’allure... Non ?
Rédigé par : Serge HIREL | 21 février 2020 à 18:15
À lire les réjouissances de certains contributeurs, sur le fait que telle candidate et médecin, tel autre avocat ou notaire ou entrepreneur, on a l'impression qu'un bon dirigeant, ne peut émaner que du vivier élitiste traditionnel. Celui qui fournit les dirigeants politiques, depuis... perpète...
Pourtant, à y regarder de plus près, on devrait avoir les cheveux qui se dressent sur la tête, pour peu qu'on réalise dans quelle fosse septique sociétale, toutes ces élites nous ont submergés, au cours de ces décennies.
Il paraît pourtant que l'humain apprend vite de ses erreurs...
Rédigé par : GERARD R. | 21 février 2020 à 16:06
@ Achille
« Mais manifestement les Parisiens n’ont pas les mêmes valeurs. Ils sont fous ces Parisiens ! »
J'ignore en quoi consistent au juste vos valeurs, mais les Parisiens, dont j'ai été - personne n'est parfait -, en ont pour beaucoup assez des racketteurs socialistes qui emploient l'argent qu'ils leur ont extorqué pour subventionner tout et n'importe quoi, dont des associations ou des causes plus que louches à Paris et à travers le monde, en abandonnant les Parisiens à leurs difficultés pratiques.
Normalement, la fonction d'une municipalité est de s'occuper des intérêts des seuls habitants de la ville qu'elle est supposée administrer et non pas de faire de l'agit-prop à caractère révolutionnaire ou politique.
Rédigé par : Exilé | 21 février 2020 à 13:29
@ boureau | 20 février 2020 à 09:31
"Et quel exemple pour les jeunes femmes issues du Maghreb !"
Et pas seulement celles du Maghreb, toutes les jeunes femmes du monde musulman, chez elles ! Elles ausssi ont des smartphones, elles aussi connaissent Paris.
Rachida Dati maire de Paris serait la meilleure façon de confronter le fameux communautarisme, pardon séparatisme. Le recteur de la Grande Mosquée de Paris serait obligé de lui faire des courbettes ! Comme tous les machos musulmans de France ! Tout un symbole !
Rédigé par : Claude Luçon | 21 février 2020 à 10:28
@ Claude Luçon
« Attendons dix jours, la Dame a de la verve, surtout sait débattre et a un bagage humanitaire et sanitaire qui devrait remettre les rats d'Hidalgo dans les égouts (...) »
Cinq millions de rats vivent à Paris, plus que de Ratisiens, pardon, de Parisiens.
Ils devraient pouvoir être aussi consultés démocratiquement sur leur sort.
Est-il normal que des mesures de discrimination rat-cistes les obligent à vivre dans les égouts ?
Rédigé par : Exilé | 21 février 2020 à 09:33
Rachida, la mairie de Paris c’est pas dans la poche.
J’ai l’impression qu’elle va subir le même sort que François Fillon, si l’on se réfère aux frasques de la candidate épinglées par la Cour des comptes.
Pas sûr que les dettes de la mairie de Paris soient jugulées avec ses goûts de luxe.
En plus Gaspard Gantzer s’est rallié à Agnès Buzyn. L’un et l’autre de vrais Parisiens, né à Paris.
Rien à voir avec Anne Hidalgo née en Espagne et Rachida Dati née dans une petite ville de Saône-et-Loire.
Bref toutes les deux sont des parachutées.
Si j’avais été Parisien c’est pour Gaspard Gantzer que j’aurais voté. Il est bien dans sa tête, maîtrise bien les dossiers de la ville de Paris puisqu’il a travaillé longtemps à la mairie et a même été porte-parole de Bertrand Delanoë.
Mais manifestement les Parisiens n’ont pas les mêmes valeurs. Ils sont fous ces Parisiens ! :)
Rédigé par : Achille | 21 février 2020 à 09:06
@ Xavier NEBOUT
"Rachida Dati est l'une de ces personnes qui, comme Marion Maréchal, soulèvent l’enthousiasme par une intelligence évidente"
HAHAHA ! Il faudra que je la ressorte celle-là, elle est très bonne.
Rédigé par : Wil | 20 février 2020 à 22:47
@ Catherine JACOB 20 février 2020 16:50
"L'arrivisme et l'autoritarisme ne font pas partie des valeurs de la République..."
Voilà qui nous fait une belle jambe !
Arrêtons de nous enivrer à tort et à travers (avec des trémolos dans la voix) des "valeurs" de la République ! En l'occurrence, le problème soulevé n'est pas là et vous le savez bien.
Au-delà des mots faciles et des bons sentiments, la réalité est l'assimilation (si possible) de 5 à 6 millions d'arabo-musulmans en France.
Avec ses qualités et ses défauts, Rachida Dati est un exemple positif - que vous le vouliez ou non - pour beaucoup de ses compatriotes. Nous aimerions en découvrir davantage de cette trempe et de ce réalisme.
Bien sûr, elle ne sort pas du sérail ! Mais on s'en balance du sérail !
Alors au diable la moraline, c'est notre destin commun qui est en jeu.
Cordialement.
Rédigé par : boureau | 20 février 2020 à 22:28
@ Bill Noir | 20 février 2020 à 16:40
"Poutou, successeur de Juppé ! On voudrait voir ça avant de mourir… de rire !"
On s'en souviendra longtemps. Il a fait rire tout le monde... en attendant la disparition de tous les anciens partis. Il a inconsciemment contribué à la démolition des uns et des autres avec ses sorties comiques mais vraies bien à lui.
Et s'il remettait ça en 2022 ? Ce serait la fête pour LREM.
Rédigé par : Ellen | 20 février 2020 à 22:16
Si Dati devient "mairesse" de Paris ça va coûter cher aux Parigots en notes de frais de taxis hebdomadaires pour faire venir à l'Hôtel de ville toutes les boutiques de luxe et son "charcutier" esthétique pour lui remplir la tronche de Botox.
Il va falloir augmenter les impôts locaux.
Rédigé par : Wil | 20 février 2020 à 19:07
"Il y a maintenant dans la société, à Paris ou ailleurs, une répugnance à l’égard de ce qui ostensiblement relève d’anciennes pratiques. Où les engagements sont secondaires par rapport aux opportunités, où les tactiques l’emportent sur les convictions." (PB)
Ah oui ? Tiens, c'est bizarre, Monsieur Bilger ne disait pas la même chose pour la candidature de Macron puisqu'il a voté pour lui avec enthousiasme et l'a vu comme le messie pendant environ deux ans, comme la plupart de ceux qui lui crachent dessus maintenant sur son blog.
Pourtant, "les engagements secondaires par rapport aux opportunités, où les tactiques l'emportent sur les convictions", c'est tout à fait Macron et ça l'a toujours été, bien avant qu'ils se déclare.
C'est marrant comme les choses changent et comme elles restent les mêmes.
Rédigé par : Wil | 20 février 2020 à 18:55
Rachida Dati est l'une de ces personnes qui, comme Marion Maréchal, soulèvent l’enthousiasme par une intelligence évidente.
Il y a déjà quelque temps que je prédisais ici qu'elle pourrait bien enlever la mairie de Paris, et après, la présidence de la République.
Face à elle, Macron pourrait bien tomber sur un os.
Rédigé par : Xavier NEBOUT | 20 février 2020 à 17:06
@ boureau | 20 février 2020 à 09:31
"Et quel exemple pour les jeunes femmes issues du Maghreb !"
L'arrivisme et l'autoritarisme ne font pas partie des valeurs que prône la République si cependant ceux qui les pratiquent réussissent assez bien dans notre monde corrompu.
Rédigé par : Catherine JACOB | 20 février 2020 à 16:50
Municipales à Paris : Gantzer annonce son ralliement à Buzyn (Le Figaro).
Eh bé, si Agnès Buzyn en est réduite à jouer les ramasse-miettes, ce n'est pas flatteur pour elle et LREM.
Rédigé par : Tipaza | 20 février 2020 à 16:46
Municipales. Bordeaux. Le candidat LREM talonné par la liste de Philippe Poutou !
Poutou, successeur de Juppé ! On voudrait voir ça avant de mourir… de rire !
Rédigé par : Bill Noir | 20 février 2020 à 16:40
Eh oui, on en arrive à préférer Rachida Dati pour éviter Hidalgo !
L'Histoire retiendra l'extrême pauvreté morale et intellectuelle du personnel politique des années 2010, à peine dissimulée par notre Caudillo Macron !
Rédigé par : caroff | 20 février 2020 à 16:29
"Rachida Dati en tête avec 25 %"
Afin de torpiller la surprenante Rachida, et fissa, on peut donc s'attendre à l'apparition d'un quelconque "dossier" compromettant.
C'est très mode !
Rédigé par : PR CALGUÈS | 20 février 2020 à 16:11
Je ne pense pas que Rachida Dati gagne la Mairie de Paris, vu qu'au second tour, les ralliements macroniens, gauche et verts et même LR feront en sorte qu'elle n'atteigne pas ce but. Mathématiquement, elle ne peut gagner.
Dommage car elle a un sacré parcours. Comme elle le dit elle-même, elle vient de loin. J'admire cette jeune étudiante pugnace qui travaillait dans un environnement plein de frères et sœurs, sans sa mère. J'aime aussi cette jeune musulmane qui a su si bien se fondre dans notre culture, ne rechignant jamais à suivre un office religieux catholique lors qu'une cérémonie. Un exemple d'intégration réussie.
Mais comme elle n'a pas sa langue dans sa poche, même dans son parti elle a souvent gêné les vieux caciques, les jaloux et jalouses de son parcours, de sa personnalité et de son charisme. La politique et rien que cela.
Toutefois pour Paris, je pense qu'elle pourrait remettre de l'ordre d'une main de fer.
"L'erreur serait d’oublier que Rachida Dati est d’abord une formidable candidate, une battante d’exception dont les vertus sont décuplées quand on doute d’elle et dont l’espoir de victoire est stimulé par les grincheux qui sèment avec sadisme des obstacles sur son parcours." (PB)
Toutefois on peut encore espérer, quelquefois on a des surprises !
Rédigé par : Michelle D-LEROY | 20 février 2020 à 15:04
Gaspard Gantzer jette l'éponge et se rallie à Agnès Buzyn.
Il est certain de perdre deux fois.
Cela me chagrine, car je voulais voter pour un homme. Il n'en reste plus beaucoup.
On dit que ce sera un combat de femmes. Vont-elles se crêper le chignon ?
En tout cas pour moi ce ne sera ni Agnès, ni Anne.
Rédigé par : anne-marie marson | 20 février 2020 à 15:00
Bilger n’aime pas le vélo,
Il déteste Hidalgo !
Il trouve soudain des vertus à Dati,
Qu’autrefois il jetait aux orties.
A la santé il critiquait Buzyn,
Qui pourtant est médecin.
Maintenant qu’elle est candidate pour la capitale,
Il regrette qu’elle abandonne l’hôpital.
Rachida gagnera-t-elle les élections ?
A une condition : qu’elle ne parle pas d’inflation !
Rédigé par : Marc GHINSBERG | 20 février 2020 à 13:33