Le 7 février, en début d'après-midi, Vanille, petite fille âgée d'un an, a été étouffée par sa mère qui souffrait de graves troubles psychiatriques et jetée dans un container de vêtements. Elle devait la ramener à 17 heures 30 à sa référente de l'Aide sociale à l'enfance (L'Express).
Vanille était placée dans une famille d'accueil et sa mère, depuis un an, vivait dans un foyer. Elle pouvait ainsi, seule, voir sa fille avec des horaires précis alors qu'elle avait dû la rencontrer durant un certain temps en présence d'un tiers.
Elle paraissait en voie de normalisation.
L'humain n'est pas une science exacte. Il serait indécent de rechercher en amont des responsables de ce crime. Peut-être, d'ailleurs, cette mère sera-t-elle déclarée irresponsable ?
Mais j'ai le droit, comme je le faisais en cour d'assises, de questionner à partir de mes propres incertitudes et d'user de ce billet pour interroger tous ceux qui me feront l'honneur de le lire.
Parce que je ne suis sûr de rien sinon qu'à un certain moment, dans l'évolution de la personnalité de cette mère, on a estimé qu'elle ne représentait plus de danger pour sa petite fille et que cette dernière avait besoin des quelques heures de chaleur et d'affection qui lui étaient données. A supposer que ces sentiments se soient extériorisés et qu'ils aient franchi le barrage du déséquilibre intime.
Guérit-on jamais de troubles psychiatriques graves ? Ou plutôt les apaise-t-on suffisamment pour qu'on puisse être rassuré sur les rencontres d'une mère ainsi atteinte et de sa toute petite fille ?
L'humain n'est pas une science exacte. L'histoire personnelle de cette mère l'a conduite d'un état très préoccupant - au point de la contrôler avec la présence d'un tiers - à une situation où on l'a laissée seule face à Vanille ; je suis persuadé qu'on a cependant envisagé le pire: une crise venant mettre à bas les défenses, l'irruption brutale, meurtrière, de pulsions qui apparemment avaient été mises en sommeil.
Il me paraît évident, sauf à tomber dans une naïveté absolue, que nul n'a pu adoucir le régime de cette mère sans être pétri d'angoisse. Cette normalité, cette amélioration allaient-elles être durables ou l'orage, la fureur, la dépossession de soi par une folle transgression allaient-ils tout bouleverser ? Il y a chez les meilleurs experts psychiatres, quoi qu'ils en aient, un savoir indiscutable mêlé à un humanisme susceptible de leur dissimuler les ombres à venir, les menaces virtuelles parce qu'elles ne seraient pas décentes.
Quelque chose a craqué dans une psychologie retombée dans l'obscur alors qu'on espérait en sa clarté probable et continue.
On a pris un risque. Il est consubstantiel à une forme de progressisme. On croit que les natures, les personnalités même les plus malades, les plus troublées vont forcément s'améliorer. Penser le contraire serait désespérant pour beaucoup.
L'humain n'est pas une science exacte: à rebours de l'optimisme qui préside aux analyses psychiatriques préférant l'epsilon d'espoir aux sombres et implacables pronostics, une amélioration effective à la rareté toujours possible, plausible du crime, le principe de précaution ne devrait-il pas s'imposer, dans ce domaine tremblant, fragile, où les certitudes sont inconcevables et les craintes toujours à l'horizon ?
Vanille est morte.
Sa mère est coupable. Ou victime ? Coupable ET victime ?
Vous continuez indécrottablement à parler sacrifice, mon cher F68.10, je ne vous violente pas, je vous invite à vous en passer.
Et vous n'avez toujours pas répondu sur les porcs dostoïevskiens, vous, moi, si nous n'admettons pas la révélation. Vous vous présentiez comme l'antéchrist, et moi comme l'envoyé de Dieu, si vous ne voyez toujours pas ce qu'il a de sacrificiel en vos propos, qu'y puis-je, vous pourrez toujours tenter l'union autour de votre barbecue d'Aliocha, vous démontrerez encore votre ignorance.
Je ne connais pas bien le cas Vanille, mais on constate un défaut de protection de la petite, la laissant seule avec sa mère, que je ne traiterais pas de dégénérée comme Mary, mais qui est arrivée à un état de confusion tel au point de sacrifier sa fille ce qui, vous l'admettrez, n'a pas grand-chose à voir avec l'amour.
Mais je resterai prudent sur toute conclusion à ce sujet, comme d'ailleurs sur les troubles qui vous frappent et qui apparemment sont la conséquence de blessures indélébiles, au point qu'amour et soin vous sont des notions insupportables, leur préférant violence et haine et, sauf votre respect, les pathologies particulières ne m'intéressant guère, j'ai tout à fait éludé la description de votre cas personnel, n'étant pas sur un blog de soin que d'ailleurs vous refuseriez.
A ce propos, vrai retour marchenoirien, et si vous nous donniez votre définition de l'amour ?
Rédigé par : Aliocha | 27 février 2020 à 17:09
@ Aliocha
"Eh oui, F68.10, votre conception de l'amour se réduit au viol ou aux troubles imposés à autrui, nous retournons donc à la définition de celui-ci, le don mutuel librement consenti."
Vous condamnez donc toute forme de violence dans l'imposition de soins ? Si c'est le cas, que faites-vous du cas de la mère de Vanille ? Je ne suis pas certain que Mary Preud'homme cautionne votre vision "consentie" de la protection de l'enfance.
"Etant justement renoncement au sacrifice, il ne peut donc pas être imposé mais consenti dans une relation entre adultes sains et éduqués à cette nouvelle loi."
Ah ! Voilà le hic: tant que nous n'avons pas été éduqué à votre "nouvelle loi", il vous est légitime de nous violenter ? Par amour ?
"vous ne savez l'entendre car vous ne parlez que la langue du sacrifice, et ne pouvez comprendre que sa révélation a déchaîné une violence, et c'est celle-là que vous exercez contre moi, qui n'a plus aucun frein car elle est vue et parfaitement démontée."
Pauvre chou... Voilà qu'échanger sur un blog est de la "violence". Vous n'avez rien vu, mon pauvre. Je me borne à m'opposer à vos délires et obsessions sur le thème du sacrifice qui ne convainquent que les convaincus ; tant que vous ne prenez pas la peine de préciser vos propos... Vous aviez fait un effort avec Dostoïevski. Faut-il, constatant que vous êtes incapable de préciser votre propos, que je tente de le faire moi-même? Je n'aime pas faire à la fois les questions et les réponses, mais s'il faut en passer par là pour vous tirer les vers du nez, on en passera par là.
"Continuez donc à me sacrifier, le tsunami de vos colères est renforcement de ma démonstration, à quand votre prochaine petite fête pour célébrer ma complète annihilation ?"
"Sacrifier", "tsunami" (rien que cela...) au service d'une "démonstration" ? Je ne vois toujours pas ce que vous voulez démontrer.
Il n'y aura pas de "fête". Soit vos idées et propos passent le crible de la critique la plus sévère. Soit ils échouent. C'est aussi simple que cela. S'ils échouent, il n'y aura pas motif à se réjouir de quoi que ce soit. C'est quand des idées résistent à la critique que je me réjouis de trouver quelque chose de solide. C'est un des Rationnels Commandements de mon Nouveau Testament.
Rédigé par : F68.10 | 27 février 2020 à 16:07
Eh oui, F68.10, votre conception de l'amour se réduit au viol ou aux troubles imposés à autrui, nous retournons donc à la définition de celui-ci, le don mutuel librement consenti étant justement renoncement au sacrifice, il ne peut donc pas être imposé mais consenti dans une relation entre adultes sains et éduqués à cette nouvelle loi, vous ne savez l'entendre car vous ne parlez que la langue du sacrifice, et ne pouvez comprendre que sa révélation a déchaîné une violence, et c'est celle-là que vous exercez contre moi, qui n'a plus aucun frein car elle est vue et parfaitement démontée.
Continuez donc à me sacrifier, le tsunami de vos colères est renforcement de ma démonstration, à quand votre prochaine petite fête pour célébrer ma complète annihilation ?
Rédigé par : Aliocha | 27 février 2020 à 14:51
@ Aliocha
"L'aveu est complet, F68.10, et d'importance, vous n'avez rien contre le paganisme, et c'est exactement là qu'il fut si facile, c'est presque décevant au regard de votre culture impressionnante, de mettre en lumière votre accoutumance au sacrifice, ceci au nom de la raison."
Je ne vois pas le moindre aveu dans mes propos. Que les gens s'imaginent que Zeus existe ou qu'ils vénèrent des shivalingam ne rencontre chez moi que de l'indifférence ou de l'amusement. Rien contre le paganisme. Quant au "sacrifice", je n'ai jamais cru qu'on pouvait contrôler la pluie ou la fortune en tapissant le saint des saints de sang d'animaux. La raison, quant à elle, n'a rien à voir avec le concept du sacrifice ou pas. C'est simplement un outil, qui permet de tenter de voir juste et de corriger notre vision des choses et nos actions.
"Car il est du même ordre de croire que la terre est plate que de penser après les Evangiles que le sacrifice est encore opérant."
Où aurais-je prétendu qu'il faille sacrifier des animaux pour contrôler la météo?
"Et vous nous démontrez que toute votre érudition ne sait pas se l'appliquer, que vous tentez de faire du vrai sur du faux, car vous ne savez pas faire autre chose que de croire en ce mensonge."
Quel mensonge ?
"Que cela explique rationnellement pourquoi le monde dysfonctionne car il n'arrive plus à faire respecter les lois."
Euh... non. Le monde fonctionne plutôt pas trop mal. Et il n'a aucun besoin de lois pour "fonctionner". Les lois, ce sont nous qui les créons pour éviter de faire n'importe quoi. Et on se débrouille plutôt pas complètement mal.
"Et que tant que l'éducation n'aura pas fait prendre à chacun conscience de ce phénomène renversant, chacun sera la victime éternellement réitérée de grand prêtre dans votre genre qui légitime ce qui est abattu car pleinement révélé comme le fondement de sa propre construction mentale."
Et voilà maintenant que vous voulez pousser vos fadaises dans l'éducation ? Vous n'avez aucune limite. Quel curriculum ?
Je ne vois pas en quoi vous me qualifier de prêtre soit légitime. Vous m'avez fait le coup de la secte il y a peu, en vous permettant de sortir vos propos du rectum d'un bovidé, et voilà que maintenant vous voulez mettre des sornettes dans l'esprit de nos chères petites têtes blondes... Quelle est la prochaine étape? Le créationnisme ? La négation de l'évolution ? Les thérapies de conversion des homosexuels ? La discipline scolaire basée sur Proverbes 13:24 ?
"Aussi, il est nécessaire, et c'est le sens profond de la démocratie, de s'occuper de chacun jusqu'au plus faible, ce soin que vous refusez"
Ce n'est simplement pas le sens de la démocratie. Pas pour un sou. Ce sens de la démocratie, je vous l'ai déjà expliqué, correspond parfaitement à des doctrines théocratiques comme celle des mollahs. La démocratie est un mode de fonctionnement où essentiellement, nous reconnaissons que nos lois sont d'origine humaine, qu'il n'est pas idiot que nous discutions de nos activités législatrices à travers le débat public, les journaux, en nous appuyant sur la liberté d'expression, et que nous consultions le peuple via des élections ou d'autres moyens pluralistes pour avoir un retour un réel.
La démocratie, c'est la possibilité de faire nos lois, et de décider collectivement quelle place nous accordons à votre fameux concept de soin. Vous voulez le faire primer. Mais non, c'est à vous d'en justifier l'utilité sociale. Mon rôle, ici, est de rappeler à tout un chacun que le soin permet, postulant la faiblesse d'une personne, d'outrepasser toutes ses libertés fondamentales. Ceci est une réalité dont chacun doit prendre la mesure, et vous tout particulièrement qui n'admettiez pas qu'il y ait une valeur supérieure au soin.
"Car il n'y a que par la conscience individuelle que nous saurons inventer de nouvelles institutions intégrant que le sacrifice ne fonctionne plus."
Si vous partez du principe que le mécanisme du soin est la réalisation de votre fantasme, alors je vais vous le marteler jusqu'à plus profond de votre être: vous pratiquez des sacrifices au nom de votre sacralisation du soin. Ils se nomment les troubles factices imposés à autrui.
"Que ce dysfonctionnement fut la cause des pires dérives, qu'en ce sens la révélation a parfaitement bouleversé cet ordre ancien qui contenait la violence."
Non. Assertions purement gratuites. Du début à la fin.
"Que nous n'avons donc alors d'autres solutions que de nous aimer individuellement les uns les autres."
Je suggère aussi, en tant que mécanisme modérateur de votre fondamentalisme de l'amour, notre droit à ce que nous nous fichions la paix les uns aux autres, et à cesser de justifier les pires débilités par l'amour. Qu'il s'agisse de châtiments corporels, d'abus sexuels, de troubles factices imposés à autrui, ou plein d'autres choses encore. Le droit à ne pas être confronté inlassablement et répétitivement à une forme d'amour qu'on ne souhaite pas et au sujet duquel nous n'avons pas de réciprocité à avoir. Nous ne sommes pas contraints à marier nos violeurs d'un soir en France, par exemple.
"Ce que votre pudeur vous empêche d'avouer, que c'est essentiellement cela que la loi doit protéger et encourager, si nous voulons envisager un avenir pour l'humanité."
Ce n'est effectivement pas du tout le sens que je donne à la loi. La loi est un mécanisme régulateur des comportements sociaux. La loi doit protéger certaines choses, sans pour autant confiner les gens dans du formol et les réduire au silence au prétexte du concept de protection. Mais la loi a tout autant vocation à défendre notre droit à ne pas être protégé, à prendre des risques, et à ne pas nous rendre esclave de ceux qui prétendent être nos protecteurs. Ce n'est donc pas une valeur absolue. Et la loi peut avoir encore d'autre fondements, justifications et utilités.
Rédigé par : F68.10 | 27 février 2020 à 10:57
@ Elusen | 25 février 2020 à 19:30
Oyez une source de méditation inépuisable :
"Voyons voir" disait l'aveugle à sa femme qui était sourde.
Rédigé par : vamonos | 27 février 2020 à 10:01
L'aveu est complet, F68.10, et d'importance, vous n'avez rien contre le paganisme, et c'est exactement là qu'il fut si facile, c'est presque décevant au regard de votre culture impressionnante, de mettre en lumière votre accoutumance au sacrifice, ceci au nom de la raison.
Car il est du même ordre de croire que la terre est plate que de penser après les Evangiles que le sacrifice est encore opérant, qu'il n'est pas fondé sur le mensonge des mythes, organisant rituels et interdits autour de son sophisme meurtrier, ainsi que toutes les hiérarchies qui permettent de discriminer cette vérité pour éviter d'à soi-même se l'appliquer, au nom d'une raison et d'une loi devenue inopérante si elle ne sait pas intégrer cette nouvelle lumière, et vous nous démontrez que toute votre érudition ne sait pas se l'appliquer, que vous tentez de faire du vrai sur du faux, car vous ne savez pas faire autre chose que de croire en ce mensonge, que cela explique rationnellement pourquoi le monde dysfonctionne car il n'arrive plus à faire respecter les lois, et que tant que l'éducation n'aura pas fait prendre à chacun conscience de ce phénomène renversant, chacun sera la victime éternellement réitérée de grand prêtre dans votre genre qui légitime ce qui est abattu car pleinement révélé comme le fondement de sa propre construction mentale.
Aussi, il est nécessaire, et c'est le sens profond de la démocratie, de s'occuper de chacun jusqu'au plus faible, ce soin que vous refusez, car il n'y a que par la conscience individuelle que nous saurons inventer de nouvelles institutions intégrant que le sacrifice ne fonctionne plus, que ce dysfonctionnement fut la cause des pires dérives, qu'en ce sens la révélation a parfaitement bouleversé cet ordre ancien qui contenait la violence, que nous n'avons donc alors d'autres solutions que de nous aimer individuellement les uns les autres, ce que votre pudeur vous empêche d'avouer, que c'est essentiellement cela que la loi doit protéger et encourager, si nous voulons envisager un avenir pour l'humanité.
C'est donc une loi sociale analogue aux lois physiques de la gravitation que Girard a dégagée, vous pouvez donc vous appliquer à vous-même toutes les admonestations que vous m’adressez, car cette loi met en lumière raisonnablement ce faux que vous prenez pour le vrai.
Rédigé par : Aliocha | 27 février 2020 à 08:27
"...bien que la surdité pourrait être à l’image de votre dieu."
Rédigé par : Elusen | 25 février 2020 à 19:30
LOL ! Dieu se masturberait-il ? Dieu serait-il sourd ? parce que d’après le bruit qui court, il paraît que ça rend sourd. Trop de bruit rend sourd, ça c’est prouvé mais le reste ça reste à prouver.
Êtes-vous sourd cher Elusinou chou ?
Rédigé par : sylvain | 27 février 2020 à 08:23
@ Aliocha
"On ose critiquer sa majesté normalienne, on est donc un tortionnaire meurtrier, voilà qui est le summum de la rationalité."
Ce qui est parfaitement irrationnel, c'est d'écrire parfaitement n'importe quoi, comme vous venez de le faire, ce que son Auguste et Impériale Normalianité vous signale aussi iréniquement que possible. Mon Nouveau Testament m'intime le Rationnel Commandement de toujours prendre en compte la critique. Alors je me permets de demander: où est-elle ?
L'accusation d'être un tortionnaire meurtrier relève de l'analyse des mécanismes qui permettent à de telles phénomènes tels que les troubles factices imposés à autrui d'avoir lieu et d'être quasiment indénonçable. Vous faites partie de cette culture du silence, et comme d'autres parlent de Culture du Viol, il me paraît légitime de parler de Culture de l'Amour et du Soin. Voilà la nature de mon accusation à votre endroit.
"Vous pouvez péter tous les câbles que vous voulez, F68.10, vous ne vous expliquez ni sur les porcs de Gérasa, ni sur le trait d'esprit qui avoua si puérilement votre part sacrée."
Splendide ! Vous confondez une maîtrise de l'expression écrite avec un pétage de plomb ? Mais je signe et persiste dans mes propos ! Sans critique pertinente de votre part, je ne vois pas de raisons d'en changer une virgule, hormis les règles grammaticales que je malmène assez souvent.
Je n'ai pas à m'expliquer sur votre projection psychologique instrumentalisant l'épisode des cochons de Gadara tant qu'elle prendra une forme aussi allusive. Et je suis d'autant moins tenu de la prendre en considération qu'elle ne s'attache à aucune question que je souhaite traiter, mais seulement à votre petit jeu bien connu qui consiste à traîner les gens dans la boue pour pratiquer votre petit chantage moral apostolique.
"Alors bien sûr, les midrashs, bien sûr, les références érudites de la confrontation des experts qui, pour toutes intéressantes qu'elles soient, sont encore hors-sujet quant on envisage l'interprétation dostoïevskienne."
Mais c'est vous qui m'avez référencé Colette Deremble ! Pas moi ! C'est elle qui parle de la composition du texte de l'évangile selon Matthieu en fonction de la structure du Pentateuque ! C'est elle qui justifie que ce texte doive s'interpréter à l'aune de l'Ancien Testament pour ce type de raisons ! Pas moi !
Je vous fais simplement remarquer que si on part de ce postulat interprétatif, c'est alors un pur point de méthodologie que de faire l'effort de se demander si un tel exercice d'exégèse, et non pas d'eiségèse, ne puisse s'effectuer par rapport à d'autres textes, tels que la Guerre des Juifs de Yossef ben Matityahou HaCohen. C'est d'autant plus légitime qu'en des temps reculés, sous l'hypothèse d'un prétérisme primitif, ces textes, évangiles et Guerre des Juifs, furent lus ensemble et conservés dans les mêmes lieux. Pur point de méthode. Mais récusez-vous le concept de méthode quand il s'agit de lire des textes ? Les fondamentalistes, sur ce point, me semblent plus intellectuellement honnêtes que vous.
Quant à l'interprétation dostoïevskienne, c'est à vous de quitter le domaine de l'allusif pour rentrer dans des considérations explicites sur le sens. Si vous ne le faites pas, il vous serait extrêmement facile de continuer à jouer votre petit numéro de toréro en m'expliquant que, non, je ne comprends pas vraiment alors que vous, vous comprenez vraiment. C'est effectivement sur ce genre de point que je prétend qu'il y a un bluff. Tant que vous ne quittez pas le domaine de l'allusif, je resterai sur le domaine de l'allusif, comme je l'ai fait jusqu'ici. C'est le seul moyen de pratiquer la critique à votre endroit sans tomber dans le piège 1. du refus de prendre en compte votre argumentaire et 2. de trop exposer ma critique à des présupposés sur lesquels vous auriez tout loisir d'ironiser.
"Le don mutuel et gratuit consenti librement n'a pas été repéré par notre ayatollah des menaces nucléaires de l'humiliation universitaire, forcément, il oublie ce qui ne l'arrange pas, et comme Elusen, ne retient que ce qui alimente ses excommunions."
Il y a le vrai. Il y a le faux. Il y a les données. Il y a la rationalité. Vous ne pouvez y échapper en jouant la Vestale outragée. Quant au "don mutuel et gratuit consenti librement", je prétends que ce que je fais dans ma vie privée ne vous concerne pas, et n'est pas du ressort de votre juridiction.
"Vous avez parfaitement le droit d'être athée."
Au détail près que vous excluez ma participation à l'activité législatrice sur la base d'une méta-éthique délirante du fondement de la loi. Nous sommes encore au 17e siècle avec vous... où les juifs avaient parfaitement le droit d'être juifs ; modulo quelques contraintes...
"Je vous démontre qu'il n'y a aucune supériorité à en tirer vis-à-vis des autres croyances."
Vous confondez liberté de conscience (que par ailleurs vous me refusez en me redirigeant éternellement vers le concept du soin, au motif de l'amououour) et relativisme: nous n'avons pas à imposer par la force physique ou légale des croyances sur autrui, sauf circonstances exceptionnelles; par contre, non, toutes les croyances ne se valent pas: la Terre n'est pas plate, et la théurgie n'est pas une méthode prouvée efficace pour régler les problèmes de santé.
"Et votre comportement démontre qu'il n'en est pas ainsi pour vous, que vous êtes trop encombré par vos références qui vous empêchent d'accéder à la guérison, car vous êtes devenu aveugle et sourd face à ce qui est d'une simplicité de vaudeville, et que quand on est trompé, on est cocu, que si alors on ne sait pas pardonner, on se fait avoir par la contagion violente, et on devient le tortionnaire qu'on dénonce."
Argumentaire purement gratuit. Les références permettent de s'appuyer sur les propos d'autrui pour une raison simple: toute accusation d'être un cinglé qui ne s'autorise que de lui-même est ipso facto réfutée ou contenue par le fait qu'une telle accusation rejaillirait sur l'auteur de la référence citée. C'est le sens de l'argument d'autorité, connu depuis la plus haute antiquité par les formes de vie simiesques de la vallée de l'Indus, au niveau desquels vous refusez de vous élever.
Et avant de disserter sur les mécanismes sordides de reproduction de la torture en jouant la chattemite avec vous, souffrez-vous que nous nous efforcions de dénoncer lesdits tortionnaires ? Souffrez-vous que nous dénoncions votre mentalité, votre Culture de l'Amour et du Soin ?
"Réitérant sa comédie des erreurs, s'enfonçant un peu plus en la nasse archaïque, redoutant surtout de perdre ce statut de malade et le revendiquant, de peur de perdre sa divinité."
La "comédie des erreurs"... De quelqu'un qui semble récuser qu'il y ait une notion même de vérité au motif du respect de ses croyances délirantes, auxquelles la vérité ne serait pas "supérieure", cela ne manque pas de piquant. Hypocrisie relativiste, quand tu nous tiens...
"Ainsi le rationaliste totalitaire ne peut que, au nom de son statut de victime, retourner au paganisme, justifiant l’innommable, et accro au sacrifice comme raison même de sa supériorité"
"Paganisme", "Inommable", "Sacrifice", etc. Etes-vous capable de préciser le sens de vos mots ? Pour l'instant, je n'ai pas grand-chose contre le paganisme ; l'innommable est plutôt ce dont refusent de parler les gens, et je ne me sens pas visé par ce point ; et le "sacrifice", j'ai déjà expliqué en quoi il était par nature inévitable et difficilement compressible. C'est un peu mieux que vos invectives, non ?
"Et que la tour sophiste s'écroule sur lui, il n'a d'autre solution que de prôner l'escalade."
Mais bien sûr... Quand des gens racontent que la Terre est plate, laissons-les croire ce qu'ils veulent ! Il ne s'agit pas de mettre en place des bûchers, mais de s'engager dans des discussions critiques sans concessions. Rien d'autre. Voilà votre "escalade": la culture du débat, démocratique entre autres, et la culture de la preuve. Ce que vous rejetez en jouant au petit chaperon rouge poursuivi par le grand méchant loup qui l'empêche de profiter de l'amour de sa grand-môman. Vous avez quel âge pour me prendre pour la bête du Gévaudan ?
"Et de se comporter comme un dictateur violent de ces temps hélas encore actuels, menaçant celui qui témoigne simplement de ce qu'il ressent des pires avanies."
Quand vous ai-je empêché de témoigner de ce que vous ressentez ? Jamais. Je m'oppose simplement à ce que vous fassiez de vos sentiments la base de la loi et la base de la réflexion sur les sujets de société. Dictatorial ? Plutôt éboueur du débat public.
"Celui-là, heureusement, possède les ailes de la foi en l'humain, et s'envole avec les buses du ciel au-delà de l'enceinte sacrée des clercs pharisiens qu'il renonce à convaincre car il ne sait que les inviter."
Le recours à la foi au mépris de la réalité ; l'imagerie de l'envol vers le Ciel tel Momo ou Enoch ; l'accusation de pharisianisme parfaitement hors-contexte ; et le refus d'engager une discussion critique.
"Les laissant s'entredévorer au nom de leur foi à eux qui est l'efficacité pourtant abolie du meurtre symbolique, comprenant qu'il est possible de vivre sans croire en la violence, que c'est même le meilleur moyen d'accueillir ce cadeau mirifique qu'est la vie et d'accomplir la mission qu'elle nous offre, découvrir l'infini champ des possibles."
Accusation symétrique et infondée de recourir à la "foi" de la part d'un croyant à un rationaliste. "Meurtre symbolique", quasiment psychanalytiquement un délire du type "scène primitive". "Cadeau mirifique" de "la vie" au nom duquel on refuse de s'associer à une réflexion concrète permettant de contenir la notion du "sort", et conséquemment intronisation de l'ordalie pour gérer les affaires des hommes. Refuge dans "l'infini champ des possibles" qui, quoique vous en pensiez, reste contraint par les lois physiques auxquelles nous sommes soumis...
Ite missa est.
Rédigé par : F68.10 | 26 février 2020 à 22:22
On ose critiquer sa majesté normalienne, on est donc un tortionnaire meurtrier, voilà qui est le summum de la rationalité.
Vous pouvez péter tous les câbles que vous voulez, F68.10, vous ne vous expliquez ni sur les porcs de Gérasa, ni sur le trait d'esprit qui avoua si puérilement votre part sacrée. Alors bien sûr, les midrashs, bien sûr, les références érudites de la confrontation des experts qui, pour toutes intéressantes qu'elles soient, sont encore hors-sujet quant on envisage l'interprétation dostoïevskienne.
Le don mutuel et gratuit consenti librement n'a pas été repéré par notre ayatollah des menaces nucléaires de l'humiliation universitaire, forcément, il oublie ce qui ne l'arrange pas, et comme Elusen, ne retient que ce qui alimente ses excommunions.
Vous avez parfaitement le droit d'être athée, je vous démontre qu'il n'y a aucune supériorité à en tirer vis-à-vis des autres croyances, et votre comportement démontre qu'il n'en est pas ainsi pour vous, que vous êtes trop encombré par vos références qui vous empêchent d'accéder à la guérison, car vous êtes devenu aveugle et sourd face à ce qui est d'une simplicité de vaudeville, et que quand on est trompé, on est cocu, que si alors on ne sait pas pardonner, on se fait avoir par la contagion violente, et on devient le tortionnaire qu'on dénonce.
Le statut, réel, de victime, laisse alors penser que, selon la logique sacrée, on est devenu un dieu à l'image de ce que soi-même on est capable d'imaginer comme étant la divinité, pensant alors à tort que le sacrifice subi légitime à sacrifier, réitérant sa comédie des erreurs, s'enfonçant un peu plus en la nasse archaïque, redoutant surtout de perdre ce statut de malade et le revendiquant, de peur de perdre sa divinité.
Ainsi le rationaliste totalitaire ne peut que, au nom de son statut de victime, retourner au paganisme, justifiant l’innommable, et accro au sacrifice comme raison même de sa supériorité, alors que le mécanisme est complètement révélé par les Evangiles et que la tour sophiste s'écroule sur lui, il n'a d'autre solution que de prôner l'escalade, et de se comporter comme un dictateur violent de ces temps hélas encore actuels, menaçant celui qui témoigne simplement de ce qu'il ressent des pires avanies.
Celui-là, heureusement, possède les ailes de la foi en l'humain, et s'envole avec les buses du ciel au-delà de l'enceinte sacrée des clercs pharisiens qu'il renonce à convaincre car il ne sait que les inviter, les laissant s'entredévorer au nom de leur foi à eux qui est l'efficacité pourtant abolie du meurtre symbolique, comprenant qu'il est possible de vivre sans croire en la violence, que c'est même le meilleur moyen d'accueillir ce cadeau mirifique qu'est la vie et d'accomplir la mission qu'elle nous offre, découvrir l'infini champ des possibles.
Rédigé par : Aliocha | 26 février 2020 à 08:35
@ Denis Monod-Broca
"Eh oui, le sens, voilà l'ennemi !"
Il n'y a pas d'"ennemi" au sens où vous l'entendez. Il y a des gens qui racontent des histoires qui violent toutes les lois physiques de l'univers, et qui, plutôt que de le reconnaître, se mettent à disserter sur le sens de ces histoires sans jamais accepter de préciser leurs propos, et prétendent que ledit sens suffit à les rendre vrais. Du grand n'importe quoi.
"Les "modérés" ne parlent pas de données probantes. Les "modérés" parlent de "sens". Ils parlent des conséquences positives de croire comme eux. Maintenant, prenez ce genre de discours dans un tout autre domaine. Il nous suffit de considérer en cela une autre assertion consolante et de mesurer à quel point il s'agit là d'un non sequitur quant à la question "Pourquoi croyez-vous en Dieu ?". Voici en effet ici un exemple tiré de mon livre: Imaginez que votre voisin est persuadé qu'il possède un diamant enterré dans son jardin de la taille d'un réfrigérateur. Pourriez-vous lui demander "Pourquoi le croyez-vous ?". Et il affirmerait alors des choses comme: "Eh bien, vous ne comprenez pas: ce diamant donne beaucoup de sens à ma vie !" Ou encore "Ma famille aime les rassemblements que nous avons sur la pelouse pour creuser cette fosse tous les dimanches ! Et maintenant, vous souhaitez nous enlever cela ?" Ou imaginez qu'il affirme "Je ne voudrais pas vivre dans un univers où aucun diamant de la taille d'un réfrigérateur ne soit enterré dans mon jardin !" Il est alors assez clair, même manifestement limpide, que ce type de réponses seraient foireuses. Profondément foireuses. Ce sont en effet littéralement les réponses d'un aliéné ou d'un demeuré. Et pourtant, adoptez ce même type de tournure d'esprit dans le domaine religieux, et ces réponses bénéficient alors d'un prestige considérable !" -- Sam Harris
Le sens, ou le pseudo-sens, est un ennemi dans le sens où 1. généralement il est quasiment impossible de tirer les vers du nez d'un "modéré" sur le sens exact du prétendu sens qu'il agite telle un drap de serge rouge, ce qui l'immunise de la discussion, et 2. cela immunise toutes les propositions bâties autour de ce pseudo-sens d'un regard critique. Qu'il s'agisse de l'existence de Dieu, de l'historicité du contexte des textes, ou de la nature de la vision de la morale qui en découle, et dans le cas d'Aliocha, de ses prétentions à baser ni plus ni moins que la loi dessus. Quand on a de telles prétentions aussi massives, la moindre des choses est de présenter des arguments clairs quand vous les soumettez à la discussion critique. À moins que le but soit justement inverse: ne pas les soumettre à la discussion critique ? Les imposer, en somme.
"Vous, au moins, vous n'essayez pas de mettre du sens dans ce que vous écrivez."
Ah bon ? Quelle phrase ou paragraphe n'est pas clair ? Isolez cela, et je corrige cela au plus vite pour que vous puissiez le comprendre. Pour que vous puissiez en comprendre le fameux "sens".
"Ce qui est bien, avec des phrases de ce genre, assimilant le sens à une fadaise, c'est qu'on peut, sans effort ni risque d'être contredit, être en cohérence avec soi-même..."
Pas vraiment: dénoncer le manque de clarté d'un interlocuteur qui vous assène des vérités révélées, ce n'est pas s'immuniser à la critique. Bien au contraire: c'est justement engager un débat critique. Aliocha est libre depuis le tout début de mettre de la pression sur chacune de mes propositions. Tout comme vous l'êtes. Démontez-moi, je vous en prie.
@ Aliocha
"Vous pouvez continuer à me prendre pour un religieux, un mormon, un témoin de Jéhovah, un mollah, pour justifier vos salades sectaires et totalitaires, F68.10, vous êtes déjà monté dans les tours, me convoquant devant votre tribunal nord-coréen, prétendant que je cherche à vous faire taire, alors que je prouve que vos croyances sont égales aux autres, ce que vous ne supportez pas, naturellement, pensant échapper au sacré car vous ne vous connaissez pas sous cet angle, et nous avouant votre part archaïque pour le plaisir puéril et vaniteux d'un mot d'esprit mondain, donc anthropophage."
Si vous croyez que je vous ai couvert de honte jusqu'ici, soyez rassuré: j'ai été particulièrement prévenant à votre égard. Vous n'avez encore rien vu.
Vous avez beau faire semblant de trouver dégradant que je vous fasse passer pour un théocrate, votre revendication de baser la loi sur votre unique vision du sens des Evangiles, et d'exclure les athées comme moi de l'activité législatrice, fait de vous exactement cela: un théocrate. Ni plus ni moins. Ensuite vous jouez la mijaurée en prétendant que je suis totalitaire et sectaire. Connaissez-vous le sens de ces mots ? Je pense que je peux me baser sur les propos que j'ai déjà affirmés sur ce blog pour réfuter à la fois la qualification de sectaire et de totalitaire. Allez-y, jouez à ce petit jeu: prouvez-moi mon totalitarisme et mon sectarisme. Je vous attends de pied ferme. Et quand nous aurons fini de jouer, peut-être pourrons-nous nous mettre à traiter de sujets importants et factuels. Comme le cas Vanille.
"Vous êtes pris, vu, et plus vous monterez aux extrêmes à mon endroit, comme Marchenoir, comme Lodi, plus vous ne saurez que confirmer ce que vous ne pouvez voir, car refusez de le reconnaître."
Je confirme parfaitement que plus vous vous comporterez mal, plus je vous écraserai du poids de mes mots. Appelez cela la "montée aux extrêmes" si vous le voulez, je signe. Le but en étant clair: vous forcer à rejeter la pratique des arguments ad hominem et vous forcer à argumenter clairement et posément sur des sujets d'importance. Je signe et je persiste sur ce point.
"Vous avez, dévoilant votre jeu immédiatement, commencé par m'humilier."
Pauvre chou !... Où cela je vous prie ? Si cela n'était pas mérité, on en discute et je m'excuserai. Si par contre c'était mérité, eh bien c'était mérité.
"Et je connais assez les bestioles de votre genre pour être immunisé, non contre la critique, toujours bienvenue."
Si elle est bienvenue, alors agissez en accord avec vos propres propos: définissez le concept d'amour de manière claire, pour que je puisse enfin savoir quel est le fondement absolu sur lequel vous basez la loi. Pour l'instant, j'affirme que vous bluffez.
"Mais contre la violence, dont vous nous démontrez à l'envi que, comme nos deux amis, vous êtes sous son emprise."
Ah bon ? Vous voulez que nous commencions à faire la liste des "micro-agressions" de part et d'autre dans nos discussions pour que nous déterminions qui le premier s'est mal comporté ? Cela risque d'être assez instructif...
"Et ne saurez qu'étaler des connaissances."
Il ne s'agit pas d'étaler des "connaissances" comme si je passais mon temps à me touiller le pourtour du téton. Il s'agit de mettre en exergue des faits, des données, des preuves, pour contraindre votre discours à prendre en compte la réalité et pas seulement votre imaginaire religieux.
"Alors que par exemple je réponds gentiment à vos convocations pour expliquer ma vision de l'apocalypse."
Ah ! Maintenant vous nous jouez la carte du "gentil" ? C'est inutile. Gentil ou pas, je prendrai vos arguments pour ce qu'ils sont. Indépendamment de l'enrobage. C'est ici, votre explication de l'apocalypse ? C'est pas très clair. En quoi est-ce que mes références vous sont problématiques ? Vous nous avez invoqué de manière très allusive l'épisode des démons de Gadara. Pourriez-vous faire un effort explicatif à destination de nos éventuels lecteurs pour que nous levions le voile de l'allusion sur vos assertions et qu'enfin vous preniez position sur ce genre de sujet avec des propos clairs? Parce que Mary Preud'homme doit péter un plomb avec nos échanges...
"Et me répondez par un tsunami de référence tout à fait hors sujet."
Si vous trouvez que l'épisode de la Guerre des Juifs qui fait écho à cela est hors-sujet, c'est que vous récusez la pertinence de la notion de midrash dans l'interprétation d'un texte. La conséquence méthodologique en est qu'il ne vous est plus alors légitime de soutenir l'interprétation des hadîths mathéens en fonction du Pentateuque. Exit donc la référence à Colette Deremble. Votre position de sacralisation du symbolique littéraire s'affaiblit donc.
"Connaissances qui ne servent qu'à dissimuler vos faiblesses"
Connaissances qui montrent, comme au paragraphe précédent, que vous ne comprenez pas ou même rejetez le concept même de méthode. Cette résonance midrashique, je prends. Cette résonance midrashique, je ne prends pas. Pourquoi ? Parce que je le vaux bien... N'importe quoi. Il s'agit là d'un déni de la pertinence d'une quelconque méthode... et ce n'est pas légitime de débattre ainsi.
"Tentant en vain de les travestir en force, alors qu'elles ne témoignent que vous n'êtes, comme la majorité, qu'un toxico en mal de sa piquouse."
Ah tiens, c'est marrant, je croyais que vous prétendiez, comme plus haut, répondre en "toute gentillesse"... J'ai des nouvelles pour vous: il y a des toxs parfaitement rationnels, que vous le vouliez ou non. Un propos ne s'évalue pas en fonction de qui le prononce, mais en fonction de son contenu. Il va vraiment falloir que vous vous rentriez cela dans le crâne une bonne fois pour toutes.
"Aussi, comme les addictologues suisses, je ne saurai que vous mettre face à vous-même et que si vous n'êtes pas décidé à guérir, vous ne guérirez pas, ne venez pas alors me faire porter la responsabilité de votre ignorance sur vous-même, celui que vous nommez de votre propre chef, ce lépreux rationaliste anthropophage."
L'amour. Le soin. L'amour. Le soin. L'amour. Le soin. J'ai le même type de sentiments quand j'essaie de discuter avec les gens de Lutte ouvrière: celui d'être en face des chutes du Niagara de l'argumentation répétitive d'un dogmatique. Mais au moins, maintenant qu'il est établi que vous sacralisez bien quelque chose, je vous informe que vous êtes sur le blog de Philippe Bilger, qui a eu l'occasion de voir de près une affaire d'"amour" et de "soin". Si vous ne comprenez pas que vous pratiquez des sacrifices humains au nom de votre idéologie, peut-être que Monsieur Bilger s'en rendra compte un jour quand il comprendra que c'est précisément cette mentalité qui aboutit à sceller la mort et la torture médicale. Torture médicale que votre idéologie religieuse couvre par la sacralisation du soin et de l'amour. Regardez de près la nature réelle de votre amour: voici votre miroir, voici vos larmes emplies d'idiotie et d'idéologie, tortionnaire meurtrier.
Rédigé par : F68.10 | 25 février 2020 à 20:55
@ Denis Monod-Broca | 24 février 2020 à 10:02
« J’arrête là ce dialogue de sourd(s). »
Ah parce qu’en plus les sourds ne sauraient pas dialoguer, décidément, ce n’eut point été l’intelligence qui vous étouffe ; bien que la surdité pourrait être à l’image de votre dieu.
Rédigé par : Elusen | 25 février 2020 à 19:30
@ F68.10
"...les modérés se contentent de parler de "symboles", de "sens" ou d'autres telles fadaises"
Eh oui, le sens, voilà l'ennemi !
Vous, au moins, vous n'essayez pas de mettre du sens dans ce que vous écrivez. Ce qui est bien, avec des phrases de ce genre, assimilant le sens à une fadaise, c'est qu'on peut, sans effort ni risque d'être contredit, être en cohérence avec soi-même...
Rédigé par : Denis Monod-Broca | 25 février 2020 à 16:11
Vous pouvez continuer à me prendre pour un religieux, un mormon, un témoin de Jéhovah, un mollah, pour justifier vos salades sectaires et totalitaires, F68.10, vous êtes déjà monté dans les tours, me convoquant devant votre tribunal nord-coréen, prétendant que je cherche à vous faire taire, alors que je prouve que vos croyances sont égales aux autres, ce que vous ne supportez pas, naturellement, pensant échapper au sacré car vous ne vous connaissez pas sous cet angle, et nous avouant votre part archaïque pour le plaisir puéril et vaniteux d'un mot d'esprit mondain, donc anthropophage.
Vous êtes pris, vu, et plus vous monterez aux extrêmes à mon endroit, comme Marchenoir, comme Lodi, plus vous ne saurez que confirmer ce que vous ne pouvez voir, car refusez de le reconnaître.
Vous avez, dévoilant votre jeu immédiatement, commencé par m'humilier, et je connais assez les bestioles de votre genre pour être immunisé, non contre la critique, toujours bienvenue, mais contre la violence, dont vous nous démontrez à l'envi que, comme nos deux amis, vous êtes sous son emprise, et ne saurez qu'étaler des connaissances, alors que par exemple je réponds gentiment à vos convocations pour expliquer ma vision de l'apocalypse et me répondez par un tsunami de référence tout à fait hors sujet, connaissances qui ne servent qu'à dissimuler vos faiblesses, tentant en vain de les travestir en force, alors qu'elles ne témoignent que vous n'êtes, comme la majorité, qu'un toxico en mal de sa piquouse.
Aussi, comme les addictologues suisses, je ne saurai que vous mettre face à vous-même et que si vous n'êtes pas décidé à guérir, vous ne guérirez pas, ne venez pas alors me faire porter la responsabilité de votre ignorance sur vous-même, celui que vous nommez de votre propre chef, ce lépreux rationaliste anthropophage.
Rédigé par : Aliocha | 25 février 2020 à 14:38
@ Aliocha
"Le nain est mort car vous le tuez pour démontrer vos incomparables justifications, F68.10"
Le nain est mort parce que ses parents l'ont mis dans une machine à laver. Je n'y suis strictement pour rien, si ce n'est répercuter une information factuelle et la mettre en contexte. Ce qui prouve que la violence existe, et qu'il est idiot de faire un absolu de cette idée de "renoncement à la violence".
"Vous confondez encore l'amour avec la dévoration. Je n'ai, comme vous à mon endroit, aucune connaissance de ce que vous faites, mais ai parfaitement compris qui vous êtes."
Vous n'avez pas pris la peine de définir l'amour ni la "dévoration". Que vous croyez avoir compris qui je suis prouve simplement que vous êtes plus intéressé par les projections mentales que vous pratiquez sur autrui que par la vérité ou la fausseté des propos que vos interlocuteurs émettent. Il n'est pas possible d'avoir des discussions honnêtes dans ces conditions. Autant vous le signifier clairement.
En effet, c'est pour cela que les religieux "modérés" sont bien plus insupportables que les fondamentalistes quand il s'agit de converser avec eux: il ne s'intéressent pas aux faits, aux données et aux preuves, ce que font les fondamentalistes, et ce qui est à mettre au crédit des fondamentalistes; les modérés se contentent de parler de "symboles", de "sens" ou d'autres telles fadaises qu'ils prennent grand peine à refuser d'expliciter pour qu'elles ne puissent pas être soumises à la critique. Sam Harris a déjà fait le tour de la question et a ridiculisé efficacement ce comportement de bonneteur de la téléologie et de l'eschatologie.
Personnellement, il m'est arrivé d'avoir des discussions fort sympathiques avec des jihadistes, des meurtriers, des délinquants sexuels, divers types de criminels, des psychopathes, des financiers parfois trop propres, des trotskistes et pleins d'autres gens plus ou moins recommandables et allumés. Je n'ai jamais amalgamé le contenu des propos avec la qualité morale supposée du locuteur. Jamais. Et je vous conseille de faire de même: vous apprendriez beaucoup de choses... Par exemple, peut-être qu'un jour vous tomberez sur une personne dans la même situation que la mère de Vanille. Ce jour-là, j'espère que vous comprendrez l'utilité de l'idée de juger des propos d'autrui non pas à partir de leur ou votre psychologie, mais en confrontant lesdits propos objectivement à la réalité brute. C'est la seule manière d'être lucide devant l'étrange ou le désarçonnant ; la seule manière d'être lucide sur le cas Vanille ; la seule manière de réfléchir pour que cela se reproduise le moins possible ; la seule manière, au final, de faire sens de ce que vous appelez un "sacrifice".
"Vous êtes le bienvenu, lépreux, mais dans la mesure où vous acceptez de tousser dans la saignée de votre coude et surtout, de ne pas prendre votre cas particulier pour loi générale."
Vous êtes idiot ? C'est vous qui affirmez une loi générale et absolue ! Dans un tel contexte, un cas particulier, le mien ou un autre, est une réfutation légitime de votre prétention à l'absolue généralité de l'amour salvateur ! Ce que je viens d'écrire est de la logique pure et est parfaitement objectif. Ce que vous venez d'écrire, par contre, est une projection psychologique couplée à une admonestation, ce qui n'a aucun intérêt et qui de surcroît fait fi du cas que je ne suis pas un cas isolé.
Quant à ma qualification de lépreux, il s'agit d'un autocatégorème dans le cadre d'un propos sur un autre billet d'une autre nature. Je vous suggère d'arrêter ce genre de pratique répétitive de la dépréciation assez rapidement si vous ne souhaitez pas que je monte les tours dans ma pratique de l'humiliation publique. Peu importe que vous appeliez cela la "montée aux extrêmes" ou pas: si vous vous comportez mal, vous en subirez les conséquences.
"Il n'est possible d'aimer et d'être juste que si l'on connaît l'empire de la force et si l'on sait ne pas le respecter."
Mon interprétation de l'Iliade est plutôt celle de la rencontre de Grecs pas encore vraiment "urbanisés" qui rencontrent à Troie un monde de cités dans lequel ils n'étaient pas encore intégrés. Mais vous voulez prouvez quoi ? Que la guerre a existé ? 1800 avant notre ère selon une date très spéculative ? Que Simone Weil n'aime pas la guerre ? Qu'elle n'aime pas le malheur ? Qu'elle n'aime pas la misère ? Mais quel rapport avec le christianisme ? Aucun, si ce n'est dans son esprit. Et franchement, si vous n'aimez pas la violence, laissez tomber le christianisme et faites-vous jaïn.
Pour moi, l'Iliade parle beaucoup plus de la notion de destin et de fatum que de la notion de force.
Et le jour où vous comprendrez que le soin justifie la force au nom du salut, ce que Lodi a parfaitement compris, vous comprendrez alors aussi que si l'empire de la force n'est pas respectable, alors l'empire du soin n'est pas respectable non plus, ce qui invalide la "base" de votre "loi". Surtout quand on sait que la notion de salut des religieux ne fait aucun sens...
Rédigé par : F68.10 | 25 février 2020 à 03:22
Le nain est mort car vous le tuez pour démontrer vos incomparables justifications, F68.10, vous confondez encore l'amour avec la dévoration. Je n'ai, comme vous à mon endroit, aucune connaissance de ce que vous faites, mais ai parfaitement compris qui vous êtes.
Vous êtes le bienvenu, lépreux, mais dans la mesure où vous acceptez de tousser dans la saignée de votre coude et surtout, de ne pas prendre votre cas particulier pour loi générale.
"Il n'est possible d'aimer et d'être juste que si l'on connaît l'empire de la force et si l'on sait ne pas le respecter."
http://teuwissen.ch/imlift/wp-content/uploads/2013/07/Weil-L_Iliade_ou_le_poeme_de_la_force.pdf
Rédigé par : Aliocha | 24 février 2020 à 22:25
@ Aliocha
"Vous êtes autant un antéchrist que je suis un envoyé de Dieu, F68.10."
Ce qui est amusant dans cette phrase, c'est que, ne sachant pas à quel point vous vous croyez être un envoyé de Dieu, je suis incapable de déterminer à quel point vous me prenez pour un antéchrist. Mais bon, comme je nie que Jésus soit le Christ, que je nie le Père et le Fils, que je ne reconnais pas Jésus, ni ne reconnaît sa venue, il me semble que je rentre dans les critères antichristiques du premier épître johannique, épître intrinsèquement sectaire.
"Stepan Trofimovitch à la fin des Possédés citant Luc et la légion de démons, décrit bien votre position. Nous ne sommes ni le diable, ni ses démons, mais les porcs, pénétrés par ceux-là, et qui courent au précipice.
Le possédé, libéré quant à lui, s'assied au pied du crucifié, et a tout loisir de contempler le désastre, cette apocalypse qui pour lui est une révélation."
Veuillez citer vos sources; nous gagnerions du temps. L'épisode synoptique des démons de Gadara se trouve effectivement dans Marc 5:1-20, Matthieu 8:28-34, Luc 8:26-39: les démons y quittent un aliéné à la demande de Jésus pour rentrer dans un troupeau de 2 000 cochons, qui se ruent dans la flotte et y meurent. La Guerre des Juifs de Flavius Josèphe fait aussi mention d'événements à Gadara [insert 410]: Des déserteurs informent Vespasien et lui permettent d'extirper les velléités de rébellion de 1 500 à 2 200 juifs en les poussant à mourir dans la flotte. Voici le lieu du carnage. Encore une résonance midrashique... J'dis ça, j'dis rien...
D'autres personnes voient dans ce passage une résonance mythologique, et non pas midrashique, avec le mythe de Polyphème, le cyclope de l'Odyssée. La diffusion spatio-temporelle préhistorique du mythe de Polyphème a été analysée par Julien d'Huy. Je me permets aussi de vous faire remarquer que ce mythe est le tout premier mentionné par Albert Pike dans Morals and Dogma.
Curieusement, les points de vue d'Albert Pike et de Julien d'Huy rentrent en résonance. Tout comme ceux des Evangiles et de Flavius Josèphe. Je laisse tout cela se heurter dans votre tête.
"Vous vous enfermez dans vos références pour ne pas voir cette réalité si simple, me créditant de tous les maux pour ne pas l'entendre, alors que par ailleurs, vous faites du traumatisme une référence pour justifier votre léproserie rationaliste anthropophage, qui n'est rien d'autre que l'établissement d'une secte, qu'il est nécessaire d'endiguer car, par civisme hygiénique, on est obligé de constater que l'agent pathogène que vous revendiquez avec fierté, comme la violence, est contagieux, que vous en êtes l'exemple éminent, la contagion vous ayant gagné, votre statut de victime ne légitimant en aucun cas votre volonté de contaminer le corps social en entier."
Ma "léproserie rationaliste anthropophage"... Je ne fais qu'exposer des faits historiques, littéraires, philosophiques, scientifiques et mythicistes ! Rien de plus ! Et maintenant, voilà que le thuriféraire du sectarianisme johannique m'accuse de monter une secte ! Rien de moins... Vite ! Brûlez les références que je vous ai fournies depuis le début de nos discussions, enfermez tous ces philosophes, et dénoncez l'Union Rationaliste auprès de la Miviludes ! Le risque de contamination du corps social est immense ! Nous sommes des dangers pour autrui rien que par notre liberté de parole ! Que cherchez-vous à insinuer par vos propos ? Rien de moins que l'idée qu'une "violence supérieure" est nécessaire à mon endroit pour mes propos. C'est cela que signifie le vocable de secte dans ce contexte. Et dans un contexte religieux, on pourrait même imposer des exorcismes, n'est-ce pas ? Comme Jésus à Gadara ?
Votre propos sur la violence est par ailleurs complètement outrancier. Je ne fais qu'affirmer que la violence existe. Qu'elle est pratiquée par l'Etat, ce qui est donc la preuve que la société considère dans certains cas la violence comme nécessaire. Et si la société considère la violence nécessaire, il est hypocrite et illogique de prétendre qu'il n'y aurait pas de raisons à la violence. Mais en ce qui me concerne, vous n'avez pas la moindre idée de mon opinion réelle sur le sujet. Vous ne faites que délirer et vous agiter en me menaçant de représailles plus ou moins directement.
"Les traumatismes sont évidemment regrettables, mais si l'on veut éviter leur reproduction, il est à mon sens plus intelligent d'en dégager la cause, plutôt que de faire de leurs effets sur les victimes la base d'une protection indispensable pour éviter leur reproduction."
Dans le domaine médical, ce type de discours est parfaitement connu comme étant pseudoscientifique. Prenez le cas du cancer: vous avez essentiellement deux choix. Le premier est d'utiliser les méthodes scientifiques pour analyser et pratiquer les moyens de sauver des gens, par exemple la chirurgie et la chimiothérapie. Le second est de croire qu'en menant un djihâd animé de fantasmes de pureté et de simplismes contre toutes les causes réelles ou supposées du cancer (l'alcool, le tabac, la pollution, la viande, les pesticides, etc.), on arrivera à vaincre le cancer. Non ! Cela ne fonctionne pas comme cela !
Résultat ? Des mères croient qu'en se faisant des purges de jus de céleri, elles vont se soigner... Et elles meurent, et laissent leurs gosses derrière elles. Parce que c'est cela le prix de laisser tomber le pragmatisme incrémental et rationnel au profit d'une recherche totalisante d'éradication des causes du "mal" basée sur de coupables simplismes: la dystopie, et dans votre cas, une dystopie théocratique où vous niez à tout un chacun le droit à la violence tout en la réservant à ceux qui "comprennent" les bases de la loi, comme vous. Simplement inacceptable.
"Le guerrier polytraumatisé est perdu, vous ne proposez d'ailleurs aucune solution pour le soigner."
Quel culot ! Qu'en savez-vous ?
"Alors que je vois la cause de son malheur, et les moyens de l'éviter, ne prenant plus la violence comme un fatum, et évitant de reproduire ad æternam les guerres et les vengeances qui ne savent produire que des victimes innocentes, réitérant le sacrifice que la fiction évangélique a révélé, ce vous ne voulez pas entendre, car vous êtes contaminé et ne savez plus parler une autre langue que celle de la violence, et pour décrire votre position, mettre un nain dans une machine à laver, pour démontrer alors que votre nouvelle victime inutile en ressort révoltée du sort que vous lui avez fait subir pour démontrer votre absurde position."
Vous prétendez connaître les causes de sa condition. Ce qui est, si je vous comprends bien, la guerre. Très bien: arrêtons de nous occuper de ces gens tant que nous n'aurons pas mis fin aux guerres, impératif absolu... C'est n'importe quoi ! On n'empêche pas la guerre en claquant des doigts et en se remettant à l'"amour" dans une forme inconséquente de naïveté ! Pour régler des thèmes comme la guerre, on y réfléchit le mieux possible. Comme cela. L'amour? Je n'ai pas besoin de cette hypothèse.
Et par contre, quand l'amour est bien la cause des troubles factices imposés à autrui, vous faites quoi ? Première option: me prouver que cette assertion est fausse. Deuxième option: remettre en cause votre modèle de l'amour tout-puissant. Troisième option: accepter que l'amour conduise à une forme de "sacrifice rituel" au nom du fondamentalisme médical. À moins qu'il y ait un quatrième choix... Comme les options 2 et 3 n'ont pas votre faveur, vous êtes contraint de choisir la première option, et je suis très curieux de voir comment vous allez vous y prendre. À moins de hurler à la secte... l'argument qui n'en est pas un mais qui légitime l'usage de la violence pour faire taire ceux qui contestent la suprématie absolue de l'amour.
"Le nain, je l'accueille comme une personne égale aux autres, suivant en cela le principe fondamental de ceux qui ont compris la loi."
Le nain, il est mort. Vous n'avez rien à accueillir. Rien.
"Affirmant que nous retrouverons peut-être le génie épique quand nous saurons ne rien croire à l'abri du sort."
Ce qui n'est ni plus ni moins que l'abdication du projet collectif de l'humanité de contrôler ses conditions de vie. Nous avons une obligation morale de contrôler notre avenir, et de calculer les moyens de limiter au maximum le "sort". Cela s'appelle la responsabilité et la rationalité dans la responsabilité. Et le cas Vanille en est un exemple flagrant.
"Ne jamais admirer la force, ne pas haïr les ennemis et ne pas mépriser les malheureux."
Ce qui ne sont ni plus ni moins que des considérations solipsistiques sans conséquence réelles sur la réalité.
"Là est l'exercice de ma liberté, reconnaissant que la force de la communauté se mesure au bien-être du plus faible de ses membres."
Eh bien non. C'est plus compliqué. Il est impossible, même si souhaitable, de ne pas sacrifier des innocents et des faibles au nom de notre avenir. C'est bien pour cela que les troubles factices imposés à autrui existent, et que Vanille a été confiée à sa mère. Votre objectif est inatteignable. Le mieux que nous pouvons faire est d'améliorer ce type de situation. Rationnellement.
"Reconnaissant que c'est par le soin que nous serons capables de nous prêter les uns aux autres que nous éviterons patiemment la reproduction des maux qui vous frappent."
Les troubles factices imposés à autrui sont la réfutation parfaite et éclatante de votre propos. Comme le dirait Dieudonné M'Bala M'Bala: Faux, Nul, Zéro ! Ils sont le prix à payer pour permettre à tout un chacun d'accéder facilement aux soins médicaux: si vous êtes soignés relativement facilement, c'est parce que d'autres se font buter. Aussi simple que cela. Expliquez-moi comment vous changeriez cette situation... Par le "soin" ?
"Et qui ne m'inspirent que compassion, car vous êtes si contaminés que vous n'avez d'autre solution que de les reproduire."
Au détail près que vous n'avez pas connaissance de ce que je fais réellement, mais bon, c'est pas grave: délirer est toujours plus commode. Cela permet de se faire de réconfortantes illusions.
Rédigé par : F68.10 | 24 février 2020 à 19:56
@ Elusen
Faute d’argument, vous répondez n’importe quoi. J’arrête là ce dialogue de sourd(s).
Rédigé par : Denis Monod-Broca | 24 février 2020 à 10:02
Vous êtes autant un antéchrist que je suis un envoyé de Dieu, F68.10, et Stepan Trofimovitch à la fin des Possédés citant Luc et la légion de démons, décrit bien votre position. Nous ne sommes ni le diable, ni ses démons, mais les porcs, pénétrés par ceux-là, et qui courent au précipice.
Le possédé, libéré quant à lui, s'assied au pied du crucifié, et a tout loisir de contempler le désastre, cette apocalypse qui pour lui est une révélation.
Vous vous enfermez dans vos références pour ne pas voir cette réalité si simple, me créditant de tous les maux pour ne pas l'entendre, alors que par ailleurs, vous faites du traumatisme une référence pour justifier votre léproserie rationaliste anthropophage, qui n'est rien d'autre que l'établissement d'une secte, qu'il est nécessaire d'endiguer car, par civisme hygiénique, on est obligé de constater que l'agent pathogène que vous revendiquez avec fierté, comme la violence, est contagieux, que vous en êtes l'exemple éminent, la contagion vous ayant gagné, votre statut de victime ne légitimant en aucun cas votre volonté de contaminer le corps social en entier.
Les traumatismes sont évidemment regrettables, mais si l'on veut éviter leur reproduction, il est à mon sens plus intelligent d'en dégager la cause, plutôt que de faire de leurs effets sur les victimes la base d'une protection indispensable pour éviter leur reproduction.
Le guerrier polytraumatisé est perdu, vous ne proposez d'ailleurs aucune solution pour le soigner, alors que je vois la cause de son malheur, et les moyens de l'éviter, ne prenant plus la violence comme un fatum, et évitant de reproduire ad æternam les guerres et les vengeances qui ne savent produire que des victimes innocentes, réitérant le sacrifice que la fiction évangélique a révélé, ce vous ne voulez pas entendre, car vous êtes contaminé et ne savez plus parler une autre langue que celle de la violence, et pour décrire votre position, mettre un nain dans une machine à laver, pour démontrer alors que votre nouvelle victime inutile en ressort révoltée du sort que vous lui avez fait subir pour démontrer votre absurde position.
Le nain, je l'accueille comme une personne égale aux autres, suivant en cela le principe fondamental de ceux qui ont compris la loi, affirmant que nous retrouverons peut-être le génie épique quand nous saurons ne rien croire à l'abri du sort, ne jamais admirer la force, ne pas haïr les ennemis et ne pas mépriser les malheureux. Là est l'exercice de ma liberté, reconnaissant que la force de la communauté se mesure au bien-être du plus faible de ses membres, reconnaissant que c'est par le soin que nous serons capables de nous prêter les uns aux autres que nous éviterons patiemment la reproduction des maux qui vous frappent et qui ne m'inspirent que compassion, car vous êtes si contaminés que vous n'avez d'autre solution que de les reproduire.
Rédigé par : Aliocha | 24 février 2020 à 08:45
@ Denis Monod-Broca | 23 février 2020 à 19:09
▬ « Il n’y a pire sourd que celui qui ne veut pas entendre. »
Donc sourd serait une injure ?!
Que feriez-vous avec cancéreux, sidéen, enrhumé et cul-de-jatte ?!
▬ « Nous sommes tous « à son image » »
Ainsi nous sommes tous des clones ?! Pour un dieu, mais diable pourquoi personne ne se ressemble ?!
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@ Aliocha | 23 février 2020 à 20:09
« Mrs Unsex-me »
Unsex me here ! Citez-le au moins correctement, c’est du Macbeth, inculte !
Rédigé par : Elusen | 24 février 2020 à 01:58
@ Aliocha
"Voilà maintenant que vous êtes curieux et en contradiction répétée, F68.10, vous m'aviez admonesté quand je comparais les médecins aux grands prêtres aztèques, vous souvenez-vous ?"
Je ne me souviens plus exactement des détails, mais un petit lien aurait été apprécié. À moins que vous teniez à ce que je fasse moi-même le travail d'archéologie dans les commentaires de ce blog, ce qui est simultanément possible et pénible.
"Dans un sens comme dans un autre, je serai le con de votre dîner, et vous tiendrez toujours à m'associer, tel le prélat que vous êtes, à je ne sais quel double ecclésiastique que je ne suis pas, pour mieux réitérer votre croisade, et ramener la fiction révélatrice à l'historicité, car là est votre compétence."
Croisade ? Allons donc... Le problème n'est pas que vous ayez ou pas un double ecclésiastique. Le problème est que les croyants sincères forment un paravent et une caution aux doubles ecclésiastiques en question, et que cette influence se déploie dans nombre de zones de la société où elle ne devrait pas se déployer.
Si vous voulez absolument délier la fiction de l'historicité au sujet de Jésus, il faut d'abord m'expliquer pourquoi je devrais interpréter les Evangiles littérairement à partir du Tanakh et pourquoi je ne devrais pas interpréter les Evangiles littérairement à partir de la Guerre des Juifs de Flavius Josèphe. L'enjeu de ce choix interprétatif est entre autres le prétérisme, doctrine dans laquelle l'apocalypse a déjà eu lieu. Ce qui est assez marrant dans cette histoire du prétérisme, c'est la question: qui a mis au point cette doctrine ? Wikipédia en français affirme que c'était un coup monté des protestants. Wikipédia en anglais affirme que c'était un coup monté des catholiques. Comme quoi les guerres de religion ont laissé des traces... D'autres, comme Francis Gumerlock, affirment que le prétérisme était une doctrine connue dès le christianisme primitif.
J'ai du mal à accorder une valeur littéraire à des textes comme les Evangiles si je n'arrive pas à discerner si l'apocalypse a déjà eu lieu ou est encore à venir. Pas vous ? Cela ne change pas un peu le sens du discours du Mont des Oliviers dans les hadîths matthéens? J'dis ça, j'dis rien...
"J'ai beau chercher mais à part des accusations et des bûchers vous ne proposez aucune solution"
Je peux me lancer dans de nombreuses considérations permettant d'esquisser une voie de résolution de ce type de problème. J'en ai par exemple un peu fait part dans le passé à Harald Schrader, auteur de cet article. Je peux vous entraîner dans les méandres de considérations médicales et statistiques telles que de l'analyse de survie (point d'entrée suggéré pour la réflexion), mais je ne suis pas certain que ce soit une discussion que vous tenez à avoir. Mais il y a bien des choses à faire. Et la première des choses à faire, quand on ne sait pas quoi faire, c'est de réfléchir: l'action pertinente ne peut venir qu'après la réflexion, de toutes manières.
"Le soin [...], consiste souvent à permettre au malade de renoncer aux représailles, c'est tellement simple que cela énerve les experts qui s'aperçoivent alors qu'ils ont un tombereau de références qui ne servent à rien qu'à organiser une vengeance qui ne sait que reproduire la violence d'un traumatisme subi, alors que la guérison, reconnaissant le traumatisme et ses conséquences, le statut de victime, dépendra de l'accession à ce renoncement permettant une reconstruction libérée des causes de la pathologie."
C'est bien ce que j'affirmais. Vous voyez un bonhomme qui revient de la guerre avec un trouble dit de stress post-traumatique, et la seule chose que vous trouvez à lui dire, alors que le bonhomme hésite à sortir de chez lui, qu'il sursaute au moindre bruit et qu'il est incapable de se mettre à retrouver du travail, c'est de "renoncer aux représailles". Mais le bonhomme, il s'en contrecogne de votre délire de "renoncer aux représailles". Il veut simplement que son cauchemar cesse. Mais cela sort complètement de votre logique, apparemment... Les bonhommes qui se sont tapé le Bataclan, ils ont plutôt tendance à être dans ce cas de figure, et renoncer à la vengeance n'est pas cela qui les empêchera de se suicider s'ils n'en peuvent plus du traumatisme. La réalité, c'est celle-là. Nulle autre. Le "renoncement à la vengeance" ? Délire ou plaisir d'esthète inconséquent: ce n'est pas l'enjeu.
"Nous sommes bien loin des mollahs et de vos accusations qui font de vous leur double nord-coréen, car vous leur ressemblez telle la goutte d'eau qui pense, il n'y a aucun jugement moral là-dedans mais simple constat, qu'on pourrait lutter contre l'oppression violente par une violence supérieure, montant à des extrêmes qui alors pulvérisent l'objet du conflit, au profit du conflit lui-même, qui emporte tout et empêche de voir clair."
Non, non, non, non... C'est vous qui faites explicitement le lien entre les bases de la loi et le soin aux autres ! Comme les mollahs ! Pas moi ! N'inversez pas les choses... Si vous rejetez le régime des mollahs, c'est à vous de m'expliquer pourquoi leurs fondements juridiques sont foireux, parce que je ne fais pas la différence avec les vôtres.
Quant à la loi, c'est exactement, pour reprendre vos termes, une "violence supérieure" ! Et vous faites du "soin aux autres" la base de la loi ! Comment pouvez-vous imaginer que ce type de propos ne suscite pas mon opposition la plus farouche ?! Et en plus, vous m'accusez à mots couverts de "ne pas voir clair" ! Prouvez-moi alors que vous y voyez plus clair dans ce domaine que tout le monde ! Comme au poker, montrez-moi vos cartes, car je prétends que c'est ici un coup de bluff.
"Votre attitude à mon endroit en est le révélateur, et ce n'est pas mettre en cause vos connaissances, qui sont à l'évidence plus grandes que les miennes, vous ne vous rendez pas compte que vous croyez en la violence, que la fiction christique ne vous propose que cette toute simplicité, ne plus y croire, et ma position qui me vaut ce procès totalitaire, comme si j'étais ici le défenseur de je ne sais quelle Inquisition, n'est que de vous l'affirmer :
"Le Christ nous met face à ce choix terrible : ou croire, ou ne plus croire en la violence. Le christianisme, c'est l'incroyance." (Achever Clausewitz, René Girard)"
Révélateur ? Mais révélateur de quoi ? Expliquez-vous. La violence, je m'en suis déjà expliqué: c'est une réalité de ce monde et il faut faire avec; et c'est un moyen comme un autre aussi ; un moyen potentiellement dangereux. Ce n'est pas un objet de croyance pas plus qu'une plaque de cuisson ne serait un objet de croyance. La violence existe et il faut faire avec ; Christ ou pas Christ ; Girard ou pas Girard: mettre un nain dans une machine à laver, ça le tue. Il est idiot de demander au nain qui rebondit dans le programme à 90 sur les parois du tambour de la machine à laver de ne pas être violent: c'est d'une absurdité sans nom.
"Comme le prône le proverbe afghan, donne un cheval rapide à qui dit la vérité, je saute sur mon destrier, chausse mes étriers, et file à toute allure dans l'immense plaine où souffle le vent léger des signifiants, laissant les sacrificateurs à leurs dîners de con mondains."
Vous êtes manifestement un envoyé de Dieu.
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@ Lodi
Ah ! Denis Pankratov... une de mes idoles. Peut-être la seule qu'Aliocha puisse me "reprocher", bien que je sois ici fier de plaider coupable !
J'ai aussi eu plaisir à voir Franck Esposito, médaille en chocolat sur cette vidéo. Je m'étais tapé une petite course contre lui dans ma jeunesse. Il était encore en l'air quand j'étais déjà dans l'eau. Souvenirs émus...
Je laisse Lucile admirer la technique ondulatoire de Denis. Voilà quelqu'un qui sait utiliser ses vertèbres lombaires et pelviennes.
Rédigé par : F68.10 | 24 février 2020 à 00:14
@ Lucile
"Il se trouve que j'ai en ce moment une vertèbre qui supporte assez mal les contorsions, aussi l'idée de "frétiller" est pour moi du plus haut comique. Autant en rire."
Quoi, personne ne vous encourage, c'est fou ! Les gens traquent le soi-disant hors-sujet et se moquent bien des avanies des personnes, dans ou hors du blog, leur morale n'est qu'un paravent à leur néant.
Enfin, on s'en moque, le seul frétillement vraiment joyeux, c'est celui du nageur ! Je récidive sur le plaisir de nager...
...quand personne ne le gâche :
https://www.nonfiction.fr/article-9991-une-somme-erudite-et-sensuelle-sur-la-nage.htm
Sans compter qu'il se peut que l'être humain ait des origines aquatiques.
https://www.amazon.fr/origines-aquatiques-lhomme-th%C3%A9orie-l%C3%A9volution/dp/2710704137
Cela expliquerait bien des choses chez nous, notamment notre bipédie. Le côté singe nu. Les bébés nageurs...
Toutefois, toutefois, notre verticalité issue de l'eau est fragile sur terre, d'où nos maux de dos.
Les bonnes ou mauvaises habitudes, je n'y crois guère. Le plus important, préconisé dans le livre, est de retourner à l'eau.
Comme le montre le livre précédent, la culture redevient plus tourné vers l'élément liquide.
Sinon, quand c'est possible, rester couché sur le dos fait du bien, ne pas oublier que le singe aquatique pouvait nager sur le dos, entre autre capacités. L'eau détend le dos, mais être simplement tenu par une surface plane, aussi, dans une certaine mesure.
Et vous savez quoi ? Le premier paysage que voient les bébés est constitué par les nuages contemplés des poussettes.
Coucher sur le dos nous a tournés vers le ciel, qui est notre avenir, savoir le système solaire et au-delà.
Et il n'est rien de plus beau que les nuages.
Vous prenez avec un rire des propos dégradants sur un dos douloureux, je ne pouvais pas ne pas improviser sur notre fragilité de créatures retournées sur les rivages puis revenues, au prix d'une fragilité dorsale, à l'intérieur des terres.
Rédigé par : Lodi | 23 février 2020 à 22:36
Quel dommage, Lucile la délicate ne va pas pouvoir honorer l'invitation anthropophage, invitez Elusen, ils se déguisera en Mrs Unsex-me, vous allez bien rigoler !
Rédigé par : Aliocha | 23 février 2020 à 20:09
@ Elusen
« Donc, je serais une copie de votre Dieu, son jumeau, son clone et vous osez m’adresser la parole alors que je ne vous y ai pas autorisé ?!
En vérité je vous le dis : je suis un clone jaloux, vous n’adorez pas d’autre clone de votre Dieu que moi ! »
Il n’y a pire sourd que celui qui ne veut pas entendre.
Nous sommes tous « à son image », cela ne donne justement à aucun une quelconque supériorité sur aucun.
Rédigé par : Denis Monod-Broca | 23 février 2020 à 19:09
@ Lucile
"Il se trouve que j'ai en ce moment une vertèbre qui supporte assez mal les contorsions, aussi l'idée de "frétiller" est pour moi du plus haut comique. Autant en rire."
J'attends qu'une star du porno prenne comme surnom l'ostéopathe pour son talent à manipuler les vertèbres...
Bon. C'était ma minute misogyne et misanthrope. Toutes mes excuses.
Rédigé par : F68.10 | 23 février 2020 à 17:51
L'humain n'est pas une science exacte.
Entre ne pas repérer l'importance du mécanisme du bouc émissaire, parfois meurtrier, et parfois non, mais tout de même mortifiant comme dans les dîners de con, entre évacuer l'Histoire, je me fiche du contexte d'un texte, et ne pas voir le harcèlement scolaire et le syndrome de Münchhausen par procuration, on en voit des lacunes !
Et les miennes ? Par définition, si j'en prenais conscience, ce ne serait pas des lacunes... Cela ressemble au problème de l'inconscient.
Ou de la neige fondant dans la main.
Bref, si on ne discerne pas les victimes, si on ne comprend pas le monde, causalité donc passé, Histoire, contexte, on n'ira loin pour aucun sujet. Alors il faut bien que ces présumés hors-sujet reviennent sur le tapis.
Polanski donc: tous les transgresseurs avec enfants ne sont pas punissables si on ne s'en vante pas, tout va bien.
Curés et autres pédagogues, éperviers en chasse !
Vanille, on croit tellement à la famille, aux parents, en plus de l'espoir pire des maux, qu'on y sacrifie des enfants.
Parents, continuez. L'enfant n'est jamais qu'un animal de compagnie.
Et il ne faudrait pas recadrer des erreurs condamnant les enfants et parfois d'autres, mais à quoi bon parler alors ?
Je sais : profiter des victimes, des scandales, pour montrer qu'on a du cœur et qu'on est conforme.
Aux cartes, on dirait qu'on y va à cœur. Avec les piques, en se tenant à carreau, et avec les trèfles à quatre feuilles on peut aussi gagner.
Mais cela ne fait pas avancer le débat.
Les victimes existent à cause des transgresseurs, mais aussi souvent parce que notre culture interdit de les discerner.
Il faut changer de regard pour repérer les abus et discerner les solutions qui peuvent exister, mais cela ne peut aller aussi vite que les policiers face aux voleurs.
Parce que les parents, les soignants et autres gravitant autour des enfants sont présumés bons, on regarde le décor et non la main comme chez les prestidigitateurs, le statut et non les actions.
Alors qu'il faudrait juger un arbre à ses fruits, c'est aussi dans notre culture, mais évacué car trop dérangeant.
Si on a deux injonctions, comme valoriser la famille et défendre l'enfant, on suit la moins coûteuse en remise en question, c'est fatal.
Tout cela, ce sont nos enfermements, bien crispants.
La piscine est un bien, sauf si on interdit aux gens qui le veulent de nager sous l'eau car l’apnée, c'est mal.
Pour trouver, retrouver le goût de nager, ce qui est formidable en cas de mal au dos et tant d'autres choses encore, un livre merveilleux où les Anglais ont un rôle de redécouvreurs romantique, je n'ai pas fait exprès :
https://www.en-attendant-nadeau.fr/2019/11/19/sens-eau-sprawson/
Rédigé par : Lodi | 23 février 2020 à 10:10
Voilà maintenant que vous êtes curieux et en contradiction répétée, F68.10, vous m'aviez admonesté quand je comparais les médecins aux grands prêtres aztèques, vous souvenez-vous ?
Dans un sens comme dans un autre, je serai le con de votre dîner, et vous tiendrez toujours à m'associer, tel le prélat que vous êtes, à je ne sais quel double ecclésiastique que je ne suis pas, pour mieux réitérer votre croisade, et ramener la fiction révélatrice à l'historicité, car là est votre compétence.
Le soin, et j'ai beau chercher mais à part des accusations et des bûchers vous ne proposez aucune solution, consiste souvent à permettre au malade de renoncer aux représailles, c'est tellement simple que cela énerve les experts qui s'aperçoivent alors qu'ils ont un tombereau de références qui ne servent à rien qu'à organiser une vengeance qui ne sait que reproduire la violence d'un traumatisme subi, alors que la guérison, reconnaissant le traumatisme et ses conséquences, le statut de victime, dépendra de l'accession à ce renoncement permettant une reconstruction libérée des causes de la pathologie.
Nous sommes bien loin des mollahs et de vos accusations qui font de vous leur double nord-coréen, car vous leur ressemblez telle la goutte d'eau qui pense, il n'y a aucun jugement moral là-dedans mais simple constat, qu'on pourrait lutter contre l'oppression violente par une violence supérieure, montant à des extrêmes qui alors pulvérisent l'objet du conflit, au profit du conflit lui-même, qui emporte tout et empêche de voir clair.
Votre attitude à mon endroit en est le révélateur, et ce n'est pas mettre en cause vos connaissances, qui sont à l'évidence plus grandes que les miennes, vous ne vous rendez pas compte que vous croyez en la violence, que la fiction christique ne vous propose que cette toute simplicité, ne plus y croire, et ma position qui me vaut ce procès totalitaire, comme si j'étais ici le défenseur de je ne sais quelle Inquisition, n'est que de vous l'affirmer :
"Le Christ nous met face à ce choix terrible : ou croire, ou ne plus croire en la violence.
Le christianisme, c'est l'incroyance."
(Achever Clausewitz, René Girard)
P.-S.: Lucile doit être ravie que l'on répète et cite le souvenir de ses errances shakespeariennes.
Allez-y, les amis, citez-moi, j'ai alors l'impression, heureusement illusoire, de devenir populaire.
Comme le prône le proverbe afghan, donne un cheval rapide à qui dit la vérité, je saute sur mon destrier, chausse mes étriers, et file à toute allure dans l'immense plaine où souffle le vent léger des signifiants, laissant les sacrificateurs à leurs dîners de con mondains.
Rédigé par : Aliocha | 23 février 2020 à 08:38
@ Aliocha
"Bien sûr, F68.10, vous finirez à l'ombre du Pommier, vous demandant ingénument, quel sacrifice ?"
Eh bien, je vous le demande toujours.
"Je vous répondrai alors celui de Dieu, toujours victime des hommes."
Je ne connais pas ce Monsieur.
"Pour ce qui est de Colette D., le plus intéressant est ce que je vous avais cité, la fiction littéraire qui met tout débat historique de côté, au regard de la révélation évangélique comme accomplissement de l'Ancien Testament."
La fiction littéraire ne met pas tout débat historique de côté. Même s'il s'agit d'une pure fiction littéraire, il y a un contexte historique de rédaction de ce texte. Et de manière tout aussi importante, de nombreux lecteurs de ce texte en ont fait une interprétation littérale très tôt dans l'histoire de ce texte. On ne peut donc pas évacuer ces considérations en prétendant que ces textes sont comparables ni plus ni moins à un texte de Dostoïevski. Ou si on le fait, on s'expose à toute une autre série de critiques.
Par ailleurs, vous insistez sur le fait qu'il s'agisse d'un accomplissement de l'Ancien Testament, ce en quoi je me dois alors aussi de démonter les prétentions dudit Tanakh. Nous en aurons peut-être l'occasion.
"Quant à votre question, je n'ai aucune compétence pour vous répondre, déjà que vos interpellations complexes, comme dirait Coluche à propos des experts, font que les réponses aboutissent à ne plus comprendre la question qu'on a posée."
Je vous ai donné un avant-goût de la résonance midrashique entre les évangiles et la Guerre des Juifs de Flavius Josèphe ici. Si une telle résonance midrashique est avérée, cela signifie qu'il y a un lien historique et littéraire entre les Evangiles et la Guerre des Juifs de Flavius Josèphe de la même manière qu'il y a un lien historique et littéraire entre les hadîths matthéens et le Pentateuque (lien que Colette Deremble confirme). Ce qui impliquerait qu'il faille comprendre l'un de ces textes en fonction de l'autre dans l'ordre de leur composition historique pour discerner les intentions des auteurs. En somme, un travail analogue à celui que Colette Deremble a exposé.
"Que voulez-vous je ne suis qu'une buse, qui comprend néanmoins que la Corée du Nord de vos représentations divines ont plus trait à un besoin de régler vos comptes que vous avez exprimé au préalable à mon endroit, qu'à la qualité réelle ou supposée des attributs divins."
Régler mes comptes avec Dieu ? Je me moque de ce bonhomme. Que j'aie des actions à mener, oui, clairement. Et je ne vois pas pourquoi je devrais m'en empêcher.
"Car là, je suis compétent, et sait reconnaître le besoin sacrificiel des victimes du ressentiment, ceux qui rejettent toujours sur l'autre une faute partagée, liée à notre incapacité à reconnaître que nous sommes des êtres violents, alors qu'il est possible et nécessaire de s'en amender, si l'on tient à entretenir des relations équilibrées."
Ouh là là... Une "faute partagée" ? Vous y allez fort. J'attends vraiment que vous me fassiez part d'en quoi il y aurait une "faute" qui serait "partagée". Je suis très curieux.
L'idée même d'entretenir des "relations équilibrées" dans le contexte d'un trouble factice imposé à autrui est un doux rêve aux conséquences funestes. Ce n'est pas du domaine du possible. Je n'ai en tête qu'un seul cas que je connaisse où ce fut le cas, et c'est un cas où la personne nie la réalité de la maltraitance pourtant documentée dont elle a fait l'objet. Et de toute manière, si on nie cette réalité, on est condamné à un risque sanitaire sévère dans ces cas. L'enjeu est donc bien d'ouvrir les yeux, car même les "victimes" ont du mal à y croire ; et y croire peut prendre pas mal d'années. Votre conseil est donc funeste, au sens littéral du terme.
"Évidemment si l'on ne sait que dominer, on finit comme Marchenoir par justifier l’innommable, c'est-à-dire cela que l'on ne sait pas nommer, comme il nous l'a encore prouvé céans, signant son imposture."
J'ai plutôt toujours été du style à refuser de dominer: dans le compromis et l'acceptation de différences de points de vue. Face à cette situation, ce fut une très grave erreur, et il ne m'est désormais plus permis de faire marche arrière maintenant que mes yeux sont ouverts. Conséquence, il y a des personnes avec qui je ne suis pas dominateur, Lodi par exemple ; et d'autres, Elusen par exemple, où la seule option possible est l'anéantissement psychique. Je n'ai aucun remords à pratiquer ce type de discrimination.
Quant à votre accusation contre Robert Marchenoir, bien que j'aie nombre de points de désaccord avec lui, j'aimerais que vous soyez explicite quand vous dites qu'il justifie l'innommable. Qu'entendez-vous par là ? Le racisme que vous lui prêtez ?
Rédigé par : F68.10 | 23 février 2020 à 03:18
@ Lodi | 22 février 2020 à 21:11
Superbe ! Merci.
Et merci de votre délicatesse.
Il se trouve que j'ai en ce moment une vertèbre qui supporte assez mal les contorsions, aussi l'idée de "frétiller" est pour moi du plus haut comique. Autant en rire. Quant à la "toute-puissance de la féminité", je la considère comme une formule creuse, obscure et boursouflée, même quand je ne suis pas diminuée par un mal de dos. La toute-puissance qu'elle soit féminine ou masculine, n'existe que dans la tête d'individus chimériques.
——————————
@ F68.10 | 22 février 2020 à 17:16
Merci d'avoir repéré l'attaque !
Rédigé par : Lucile | 23 février 2020 à 02:00
@ Denis Monod-Broca | 22 février 2020 à 16:58
« C’est le contraire bien sûr... »
Donc, je serais une copie de votre Dieu, son jumeau, son clone et vous osez m’adresser la parole alors que je ne vous y ai pas autorisé ?!
En vérité je vous le dis : je suis un clone jaloux, vous n’adorez pas d’autre clone de votre Dieu que moi !
Maintenant, je vais passer dans les rangs pour que vous me remettiez votre l’argent et si vous avez faim, faites comme à la messe : mangez et buvez votre Dieu !
Rédigé par : Elusen | 22 février 2020 à 23:47
@ Lucile
Je ne sais pas si un Dieu existe et je n'ai pas la foi, j'examine des hypothèses.
Comme l'enquêteur dans Le Nom de la rose :
"Mais alors, osai-je commenter, vous êtes encore loin de la solution…
– J'en suis très près, dit Guillaume, mais je ne sais pas de laquelle.
– Donc, vous n'avez pas qu'une seule réponse à vos questions ?
– Adso, si c'était le cas, j'enseignerai la théologie à Paris ?
– À Paris, ils l'ont toujours, la vraie réponse ?
– Jamais, dit Guillaume, mais ils sont très sûrs de leurs erreurs."
On me pardonnera de parler surtout de celle à laquelle croient le plus de croyants, dieu créateur tout-puissant, sauf que pour moi, dans ce cas, dieu n'est pas bon, nous condamnant à souffrir et à mourir.
Et en plus à l'enfer, il n'y a vraiment pas de limite... On pourrait imaginer le paradis comme remords de dieu de nous faire vivre l'enfer, tiens, une idée exploitable mais je ne vois pas encore comment au juste.
Demander, et d'ailleurs le plus de soutien possible à tous ceux qui n'avaient rien contre la beauté du monde ?
https://www.youtube.com/watch?v=bydqNRYgbuc
Sinon pas de moi, une idée juive : dieu était tout-puissant, en créant, il s'est tassé sur lui-même, ce qui a créé un monde imparfait car il était techniquement impossible qu'il soit parfait, et lui-même n'est plus tout-puissant, pauvre dieu.
Pas con, pour faire le lien avec les porcs en recouvrant les passants, parfois avec bien pire que con et conne.
Exemple :
"Évidemment, Lucile frétille du croupion à cette idée, pensant trouver là les parties qu'elle n'a pas, au lieu de se contenter de la toute-puissance de sa féminité."
Lucile, je me lance alors que pas forcément apte aux consolations... Je regrette d'autant plus qu'on vous ait rabaissée que vous êtes une lady, terme choisi pour vos liens avec la culture anglo-saxonne et votre ton posé et apaisant qui ne me semble pas dissimuler quelque lyncheuse.
En plus, vous êtes mélomane. On vous attaque dans votre sexualité, mais voilà ce que je peux en dire.
Les mélomanes sont, toutes choses égales par ailleurs, dans l'harmonie, à l'écoute de soi et de l'autre et dans la subtilité des nuances, ni sous la domination de l'instinct, ni son abjuration, ce qui revient au même.
Ce qui ôte déjà une hypothèque sur la possibilité d'aimer... il me semble pour toutes ces raisons et quelques autres que ceci convient particulièrement :
https://www.youtube.com/watch?v=YSXX6qt9lSE
Autre chose : vous avez dit ne pas être naturellement équilibrée, mais vous y astreindre par votre expression, en tout cas ici, avec vos commentaires. J'en déduis que vous avez des passions mais savez les canaliser par la raison, soit une double richesse.
Enfin, je ne vais plus jeter de fleurs, il faut en laisser aux autres commentateurs et surtout à votre mari.
Allez, vive les couples harmonieux, comme celui de notre hôte et de notre correctrice, le vôtre et j'imagine quelques autres !
Revenons donc à Bach :
https://www.youtube.com/watch?v=1JjbwtM_E3g
Rédigé par : Lodi | 22 février 2020 à 21:11
@ Aliocha
"Vous êtes amusant, F68.10, la réponse à la question que vous me posez est dans votre réponse à Lucile, qui est exactement votre part sacrée, où votre érudition est le clou qui sert à me sacrifier, au bénéfice d'une cohésion de clan Verdurin qui aurait trouvé son Saniette, son bouc émissaire, pour assurer sa cohésion."
Franchement, comparer un dîner de c*ns avec un sacrifice humain, je trouve que c'est faire peu de cas du sens des proportions. Et dans mes propos, nous étions déjà en enfer, et nous avions le droit de nous amuser un peu, non ?
Mais je trouve surprenant que la désacralisation de votre discours que mon propos à l'endroit de Lucile manifeste soit considéré comme la preuve d'une sacralisation dissimulée de ma part. Cela étant, peut-être avez-vous une notion élastique du sacré qui ne correspond pas à la mienne ? Qui sait ?...
"Évidemment, Lucile frétille du croupion à cette idée, pensant trouver là les parties qu'elle n'a pas, au lieu de se contenter de la toute-puissance de sa féminité."
Autant j'ai une opinion assez abominable de la majorité des femmes, autant j'ai du mal à supporter les attaques qu'elles subissent au niveau du "croupion". Les femmes ont bien un "croupion", je vous le confirme, et elles ont bien raison de l'utiliser à bon escient. Il faudra bien un jour que les gonzes se le rentrent une bonne fois pour toutes dans le crâne.
"Enfin, votre contradiction s'affirme de manière éclatante à propos des enfants en souffrance, qui donc appelez-vous pour les secourir, si la médecine n'est à même que de prolonger leur souffrance, un prêtre de votre union rationaliste ?"
Très pertinente remarque. Félicitations. Vous êtes le premier sur ce blog qui êtes explicitement arrivé à cette conclusion.
Alors voilà. Premièrement, quand on constate que le conseil de l'ordre a condamné pour défaut de confraternité la tête d'un collectif de médecins ayant demandé peu ou prou la fin de l'homéopathie, il ne me semble pas soutenable d'avaliser l'identification entre la médecine et la rationalité: lorsque le choix d'un médecin doit s'opérer entre le soin et la rationalité, quasi systématiquement le choix du soin est effectué. Car le soin est sacralisé, et Madame Buzyn a illustré ce choix de manière très éclairante dans le passé. Et il y a de multiples telles compromissions bien plus condamnables que celle-là.
Deuxièmement, effectivement, il fait bon ne pas se leurrer et bien comprendre que dans ce cas, appeler les secours, c'est faire le choix d'achever le gosse (en simplifiant quelque peu outrageusement, car les choses sont un peu plus complexes que cela). La question est alors: que faire ? Agiter ses petits poings rageurs à la face de la substance même de la réalité ? Tomber à genoux devant la sacralisation de la stupidité ? Ou commencer à utiliser sa tête ? Je vous écoute.
Soit dit en passant, le cas Vanille, bien que différent, se problématise dans les mêmes termes.
"Non, vous n'accéderez à l'âge adulte qu'en reconnaissant ce qui est la base de nos lois, le soin que nous sommes à même de nous prêter les uns les autres, que là est la force qui se mesure au bien-être des plus faibles, sans distinction de race ou de religion, athée comprise, et qui est l'amour du prochain."
Je récuse intégralement ce point de vue. Premièrement car vous opérez ici une sacralisation du soin, ce qui garantit son incriticabilité et empêche la résolution de pas mal de problèmes par immobilisme et foi dans l'éminence des responsables. Deuxièmement, car si la base de nos lois se résume au soin ou à ses ersatz, cela signifie que la notion de liberté ne figure pas dans les bases de nos lois: le soin, postulant la faiblesse et la vulnérabilité d'autrui, permet d'outrepasser systématiquement le respect des libertés individuelles, sur absolument tous les plans. Cette fondation putative de la législation est d'une dangerosité innommable.
À titre d'illustration de ce dernier point, je me permets de vous faire un petit rappel historique sur les fondements de la théocratie des mollahs iraniens. Les religieux en Iran, avant la révolution islamique, avaient un domaine d'activité qui leur était réservé sur des bases théologiques, la Velâyat-e Faqih: le soin à la veuve et aux orphelins. Cela était inscrit dans le droit de l'époque, ce qui garantissait un pouvoir et un de devoir de protecteur, et soumettait cette frange de la population à leur pouvoir "bienveillant". Le fondement théologico-légal qui sous-tend la légitimité de cette théodémocratie fut l'extension de ce pouvoir et devoir à l'intégralité de la société. Il dérive explicitement de cette vision du soin qui est la vôtre, et d'une forme aberrante de fraternité qui n'est pas sans faire écho à votre concept d'amour du prochain. Je récuse intégralement ces simplismes théologico-légaux.
"Deux types de Wilayah peuvent être compris. Le premier type mentionné dans divers chapitres du fiqh chiite traite de Wilayah sur les morts et de Wilayah sur ceux qui ressemblent aux morts, tels que les aliénés (سفيه), les absents (غائب), les pauvres (فقير), etc. Par exemple, le verset 33 de la sourate 17 fait référence à un héritier des opprimés tués." -- Wikipedia
Votre opposant théologique à faire de cela le fondement absolu de la loi se nomme, par exemple, Ali al-Sistani, qui défend une limitation de ce concept. Un progressiste en son genre, et une pointure en son genre aussi. Sur le coup, je suis dans son camp...
"Continuez, si vous désirez, à fantasmer sur ma dévoration, vous ne serez plus torrent, mais cataracte au moulin de ma démonstration."
À vos ordres. Je continue donc sur le cannibalisme, et je me permets de prendre un exemple dans la Guerre des Juifs de Flavius Josèphe, que j'ai mentionné ici. Voyez ce petit texte [insert 201]? Vous avez là une description du cannibalisme d'un enfant par sa mère, prénommée Marie, lors de la destruction de Jérusalem en 70. Histoire ? Ou littérature ? Quoi qu'il en soit, le mode opératoire de la recette culinaire (le rôtir) rappelle étrangement (ou pas...) les exigences rituelles qu'il convient d'observer pour le repas, rituel, de l'agneau pascal. Cela ne vous rappelle rien, un tel sacrifice humain d'un innocent lors d'une Pâques juive ? Si cela vous rappelle quelque chose, il n'est pas complètement impossible que vous soyez en présence d'une forme de résonance midrashique similaire à celle que Colette Deremble évoque dans son livre au sujet des hadiths matthéens.
La littérature est effectivement intéressante. Et que vous l'admettiez ou non, elle s'inscrit dans un contexte historique; et chaque auteur avait des motivations qui motivèrent l'écriture d'un texte. Mais bon, si je continue à dézinguer les textes ainsi, vous allez finir par me prendre pour l'antéchrist car j'en ai encore sous le capot...
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@ Mary Preud'homme
Si vous souhaitez que vous réponde sur le sens réel de cette discussion en des termes simples, c'est possible. Il serait par contre souhaitable pour cela que vous mentionniez mon pseudonyme explicitement. Surtout compte tenu que vous avez affirmé par le passé que vous ne souhaitiez pas converser avec moi. Cela me permettrait en effet de me sentir plus libre de vous adresser la parole sans prendre le risque que vous ne jouiez la vierge effarouchée dans la catégorie "Mais comment ose-t-il m'adresser la parole, moi qui défends la police qui vole au secours de la veuve et l'orphelin !"
À moins que vous ne souhaitiez pas que je vous réponde...
Rédigé par : F68.10 | 22 février 2020 à 17:16
@ Elusen
"Ainsi votre Dieu serait une copie de moi ?!"
C’est le contraire bien sûr...
Un élève demande :
- Rabbi, rabbi, pourquoi tous les hommes sont-ils différents ?
Le professeur répond :
- Parce qu’ils sont tous à l’image de Dieu.
Rédigé par : Denis Monod-Broca | 22 février 2020 à 16:58
@ Aliocha | 22 février 2020 à 08:53
« double de F68.10 »
Aliocha double de Marc Dutroux, c’est vous qui m’accusez d’être Dieu !
Rédigé par : Elusen | 22 février 2020 à 16:06
J'en vois beaucoup trop sur ce blog en train de s'exposer et se mettre en scène totalement hors sujet, alors qu'il s'agissait - uniquement - de commenter un billet où une toute petite enfant (morte étouffée dans des conditions atroces) avait été victime de la folie meurtrière d'une mère dégénérée !
Rédigé par : Mary Preud'homme | 22 février 2020 à 14:57
Elusen, double de F68.10, confirme mes propos, la représentation que l'on se fait de Dieu n'est qu'une image de soi-même.
Ainsi, tout se révèle, et les Nord-Coréens ne trouvent leur cohésion qu'en dévorant une victime émissaire.
Cruxi-fiction ?
Rédigé par : Aliocha | 22 février 2020 à 08:53
Vous êtes amusant, F68.10, la réponse à la question que vous me posez est dans votre réponse à Lucile, qui est exactement votre part sacrée, où votre érudition est le clou qui sert à me sacrifier, au bénéfice d'une cohésion de clan Verdurin qui aurait trouvé son Saniette, son bouc émissaire, pour assurer sa cohésion.
Évidemment, Lucile frétille du croupion à cette idée, pensant trouver là les parties qu'elle n'a pas, au lieu de se contenter de la toute-puissance de sa féminité.
Enfin, votre contradiction s'affirme de manière éclatante à propos des enfants en souffrance, qui donc appelez-vous pour les secourir, si la médecine n'est à même que de prolonger leur souffrance, un prêtre de votre union rationaliste ?
Non, vous n'accéderez à l'âge adulte qu'en reconnaissant ce qui est la base de nos lois, le soin que nous sommes à même de nous prêter les uns les autres, que là est la force qui se mesure au bien-être des plus faibles, sans distinction de race ou de religion, athée comprise, et qui est l'amour du prochain.
Continuez, si vous désirez, à fantasmer sur ma dévoration, vous ne serez plus torrent, mais cataracte au moulin de ma démonstration.
Rédigé par : Aliocha | 22 février 2020 à 08:20
@ F68.10 | 21 février 2020 à 18:26
Concernant Benjamin Griveaux, je chercherais plutôt ce qui ne va pas du côté du lobe frontal. Pour les brochettes Karamazov, même flambées, très peu pour moi, je préfère le bœuf Strogonoff.
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@ Lodi
Ce n'est pas une question de mérite (si on y croit)
https://www.youtube.com/watch?v=Mc1Ve0TOF4c
À 14: 20 "Heute wirst du mit mir im Paradies sein"
Rédigé par : Lucile | 22 février 2020 à 00:25
@ Denis Monod-Broca | 21 février 2020 à 20:49
« N’êtes-vous pas en train de confondre l’original et la copie ? »
Ainsi votre Dieu serait une copie de moi ?!
Après l’on s’étonnera que l’humanité soit dans la m*rde ?!
Rédigé par : Elusen | 21 février 2020 à 23:53
@ Elusen
« Si nous sommes à son image, nous sommes son reflet, il est donc nous. »
Donc, quand vous voyez votre reflet dans un miroir, vous vous dites que ce reflet c’est vous. N’êtes-vous pas en train de confondre l’original et la copie ?
Rédigé par : Denis Monod-Broca | 21 février 2020 à 20:49
@ Lucile
@ F68.10
On peut aussi s'imaginer au paradis !
Pour moi, PERSONNE ne mérite l'enfer...
Cependant, comme un bonheur ne vient jamais seul, les gens se seraient choisis... Le paradis ? ENFIN les affinités électives.
Rédigé par : Lodi | 21 février 2020 à 18:38
@ Aliocha
"Bon enfer adolescent, M. l'érudit enseveli, votre théologie n'est que la géologie de votre ressentiment, vos peintures de la divinité témoignage de votre incapacité à mesurer la sacralité de vos structures profondes qui, tant que vous n'accéderez pas au pardon, vous destine à reproduire les traumatismes que vous avez subis."
Je n'ai jamais compris pourquoi on se servait des adolescents pour diffamer les gens. Vous avez quoi contre les adolescents? Ils fument des spliffs, c'est ça ?
Pour l'instant, j'attends toujours que vous m'explicitiez la "sacralité de mes structures profondes".
Quant à "reproduire les traumatismes que j'ai subis", c'est mignon comme réflexion, au-delà du fait que je m'en tape pas mal: il est assez établi qu'il y a une forte suspicion de transmission intergénérationnelle des troubles factices imposés à soi et à autrui, les cas n'étant pas si rares (relativement) où on voit trois générations de troubles factices. Mais pour ne pas les reproduire, un critère essentiel qui ne dépend pas de moi est la possibilité de redéfinir et de s'extraire de l'application de l'autorité médicale sur sa personne. Ce n'est évidemment pas par l'"amour" qu'on peut faire de l'ingénierie sociale pour réformer le code de la santé publique ainsi pour éviter de crever des gosses de cette manière. Car l'enjeu est là, que vous l'admettiez ou non. Et sûrement pas dans l'idéologie de l'amour qui est le mécanisme permettant de perpétuer et de passer sous silence ce phénomène. Ce en quoi la France excelle compte tenu des données épidémiologiques sur les troubles factices.
Il va bien falloir que vous admettiez à un moment que votre règle admet des exceptions et que dans ce cas précis, nous sommes à front renversé en ce qui concerne l'"amour". C'est le point précis qui nous oppose, et au sujet duquel vous ne pourrez vous faire une opinion qu'en compulsant la littérature scientifique, chose que j'ai mis un paquet d'années à désosser pour le comprendre. Je vous donne des points d'entrée dans la littérature pour vous montrer que vous croyez que la Terre est plate ?
"Vous êtes toujours néanmoins invité à exercer votre liberté et, devant le tombeau vidé du fatum de la mort, à reconnaître le tout-puissant en ce tout petit qu'il est nécessaire de soigner, comprenant la mesure toute humaine de l'incarnation, qui rime avec équilibre de la relation, cette géométrie des possibles offerte à ceux qui acceptent de n'être rien, mais traversés par le tout, accèdent à la munificence du tout irradiant irradié d'Amour."
Vous vous rendez compte du monstre culot qu'il y a à dire à une personne qui s'est fait torturer par des médecins pour des prunes qu'il faut qu'il se soigne dans un contexte où tout indique que la torture continuera ? Le reste, je m'en contretape, et particulièrement toute notion de salut. Religieux, psychologique ou médical: il y a autre chose au-delà de cette fixation psychologique au sujet du "salut" ; qui n'est qu'un abscès à crever impitoyablement. Liberté ou pas. Fatum ou pas. Mort ou pas. Tout-puissant ou pas. Humanité de l'incarnation ou pas. Equilibre ou pas. Possibilités ou pas. Mysticisme de l'amour ou pas. Tout cela ne sont que des mots creux face à cette réalité-là qui renverse tous ces présupposés, et les infirme impitoyablement.
Un problème, cela se règle ou cela ne se règle pas. On se satisfait que des gosses crèvent. Ou pas. Quel est votre choix en la matière? Ne pas appeler les secours ?
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@ Lucile
"Moi aussi, mais un malheur n'arrivant jamais seul, imaginez un peu le cas de figure où l'on se retrouve en enfer avec Aliocha..."
Ben on pourra toujours faire un dîner de cons et le terminer par des brochettes d'Aliocha. Comme Madame Bilger censure certaines de mes vidéos, notamment une vidéo de dissection de pénis que j'avais mise en lien au sujet de Benjamin Griveaux (ce en quoi cettte décision est justifiable et parfaitement acceptable), je suis au regret de ne pas pouvoir vous communiquer des recettes culinaires de membres humains comme le pratiquent certains Aghori sur les bords du Gange près de Varanasi en récupérant les restes de corps humains qui ne peuvent rituellement pas être incinérés. Cela ferait un épisode intéressant de Top Chef et pourrait vous donner des idées intéressantes pour votre prochain séjour en enfer avec Aliocha.
Rédigé par : F68.10 | 21 février 2020 à 18:26
À malade, malade et demi, ne manquait plus que Lucile pour se joindre à l’hallali.
Rédigé par : Aliocha | 21 février 2020 à 16:01
Bon enfer adolescent, M. l'érudit enseveli, votre théologie n'est que la géologie de votre ressentiment, vos peintures de la divinité témoignage de votre incapacité à mesurer la sacralité de vos structures profondes qui, tant que vous n'accéderez pas au pardon, vous destine à reproduire les traumatismes que vous avez subis.
Vous êtes toujours néanmoins invité à exercer votre liberté et, devant le tombeau vidé du fatum de la mort, à reconnaître le tout-puissant en ce tout petit qu'il est nécessaire de soigner, comprenant la mesure toute humaine de l'incarnation, qui rime avec équilibre de la relation, cette géométrie des possibles offerte à ceux qui acceptent de n'être rien, mais traversés par le tout, accèdent à la munificence du tout irradiant irradié d'Amour.
Rédigé par : Aliocha | 21 février 2020 à 07:45
@ F68.10
Ou alors Aliocha, ou en plus, pense que je suis en enfer parce que je ne crois pas en Dieu, ou s'il est créateur tout-puissant, en sa bonté, ni en l'omnipotence de l'amour.
L'amour, après tout, est assez tard venu, et n'a pas annulé la souffrance et la mort, alors l'omnipotence, je ris, s'il suffisait d'aimer, personne n'arriverait certes pas à sauver tout le monde... Car qui aime tout le monde ?
Mais chacun pourrait sauver pas mal de gens, et en somme, vu le nombre de gens qui aiment, qui ses parents, qui ses enfants, qui ses amants, qui des catégories comme, je ne sais pas, ceux qui cherchent la vérité, en somme, par l'amour des uns et des autres, tous finiraient sauvés.
Scène de quelqu'un d'âgé qui appelle ses méchants parents sur son lit de mort ? Inconcevable, l'amour que quelqu'un a pour cette personne ou la compassion de quiconque dans ce cas lui a donné tant d'amour que le manque du malheureux en serait comblé.
Souffrance de la mort, mort elle-même ? L'amour les balaie... En fait, non, l'amour c'est surtout souffrir au spectacle de l'engloutissement de son prochain.
L'amour est puissant dans sa sphère.
Limité.
Comme tout.
En tout, l'état du monde prouve que "L'amour ne suffit pas", titre d'un bon livre que vous connaissez évidemment.
Sinon, si un dieu responsable de nous et qui et qui ne craint rien de nous ne trouve rien de mieux à faire qu'un enfer pour rendre le paradis plus délectable comme le pensait saint Augustin, s'il veut nous y précipiter, rien ne l'en empêchera.
Plus assuré, sortons de la théologie de l'immonde, de l'air, de l'air ! La vie est enfer et paradis, démon et merveille, il suffit d'un rien pour que l'enfer soit total, mauvaise récolte, récession, et la pauvreté grandit, par exemple, pour les victimes de plus que les malheurs généraux du monde, souffrir et mourir, la vie est déjà un enfer.
Par contre, le paradis est très fugace, il y a, déjà, le plaisir sexuel, concurrence brève, mais enfin, assurée, face à un bonheur des plus douteux si prêché, du paradis.
Les autorités religieuses ont tendance à éliminer et les plaisirs concurrents, voire les cerfs-volants à Kaboul, et la retape concurrente. Elles apportent une bonne nouvelle en fait mauvaise puisqu'il existe l'enfer - version moderne disqualifier le contradicteur en allant le dire, en somme, il y a le choix, bête, méchant ou souffrant car souffrir dans un monde tel que le nôtre serait une preuve qu'on n'est pas bien alors qu'on pourrait dire lucide et sensible, cœur conscient comme dirait l'autre.
Donc, je ne saurais dire si l'attirail monothéiste existe, et sa réalité, dieu tout-puissant ou non, bon, mauvais ou indifférent.
Par contre, je vois très bien ce qu'il met en place dans la psychologie de ses croyants, et ce qu'il justifie d'injustifiable, comme la souffrance, la mort...
...L'injustice.
Prouvée par l'idée d'enfer.
Entre autres.
Rédigé par : Lodi | 21 février 2020 à 07:25
@ Denis Monod-Broca | 20 février 2020 à 18:36
Si nous sommes à son image, nous sommes son reflet, il est donc nous ; et ça, c’est lui qui me l’a dit !
Rédigé par : Elusen | 21 février 2020 à 02:06
@ F68.10 | 20 février 2020 à 23:36
Moi aussi, mais un malheur n'arrivant jamais seul, imaginez un peu le cas de figure où l'on se retrouve en enfer avec Aliocha...
Rédigé par : Lucile | 21 février 2020 à 00:55
@ Aliocha (@ Lodi)
"Même le tout-puissant, disais-je... Bon enfer, Lodi."
Je préfère me faire des grillades en enfer avec une bande de dévergondés plutôt que de réciter pour toute l'éternité des louanges à un dictateur omnipotent dans une Corée du Nord céleste.
Et puis j'ai hâte de voir le jour du Jugement Dernier. Il risque de s'en prendre plein la face Dieu le Juge. Outrage à la cour ? Oui monsieur ! Farpaitement !
Rédigé par : F68.10 | 20 février 2020 à 23:36
Même le tout-puissant, disais-je...
Bon enfer, Lodi.
Rédigé par : Aliocha | 20 février 2020 à 22:48
@ Aliocha
"...car j'ose vous contredire et vous mettre face à vos contradictions, notamment en démontrant que vos croyances sont égales à celles des monothéistes"
Se sentir agressé ? Mais vous agressez les gens, et en plus, j'ai tendance à... ne pas supporter qu'on ne comprenne rien.
Par exemple, je ne crois pas aux thèses monothéistes.
Ni à d'autres...
Je SAIS ce que la croyance en un être créateur tout-puissant IMPLIQUE.
Et que nous vivons dans un monde gravement pollué par le monothéisme. Tout le monde en est victime.
De la souffrance et de la mort, qui sont pires, à plus forte raison encore.
La manie de dire que les gens ne sont victimes que d'eux-mêmes ! Non. La souffrance et la mort, ils ne les ont pas CRÉÉS.
Ils ne font que les subir.
Et pour le reste, c'est pareil, ils ne sont jamais que le résultat de l'Evolution et de l'Histoire - sans parler de la leur.
Leur marge de liberté est DÉRISOIRE.
Alors nous sommes tous victimes, comme le perçoivent des gens qui ne cherchent pas des coupables pour tout et pour rien.
Les bouddhistes le voient bien.
Mais les bouddhistes disent que ce n'est pas grave, c'est illusoire, et porte de sortie, l'illumination.
Les monothéistes font comme si leur Dieu avait quelque chose de réconfortant, et en attendant, croient que tout passera si on aime, est aimé, ou les deux.
Mais c'est faux.
Tout cela, ce sont des paravents, des illusions pour nier un monde insupportable à coup de méditation ou de sentiment, d'illumination ou de dieu, enfin, il y a une pratique et un but des plus douteux.
On occupe l'esprit des gens et on leur donne un sens des plus faux à la vie, tout simplement en niant ce qui ne rentre pas dans le cadre.
Comme on fait une belle photo en cadrant bien.
Ce qui est licite pour l'art, pour la beauté, ne l'est pas pour qui cherche la vérité, et, pourquoi pas ? à rendre le monde meilleur.
Le prestidigitateur masquant quelque chose, je l'applaudis, le voleur, non, or c'est une part du réel qui est dérobé par les croyants.
Les croyants ne font que croire à une part du réel, exemple l'amour, ou leur hypothèse, Dieu, et font tout pour nier le reste, qui n'est rien moins, que, par exemple, la mort et la souffrance, toutes deux insupportables, la beauté, la science, le rêve, le sexe, le jeu, les femmes, le cosmos, et j'en passe, parce que franchement, il faudrait une phrase à la Proust mais que ses imitateurs sont aussi lourds que lui poète.
Vous qui mettez l'amour à toutes les sauces, il se peut que je ne supporte pas qu'on fasse des impasses sur le monde parce que j'aime trop la vérité, qui est la transcription du monde ?
Qui prétend aimer sans aimer la vérité aime-t-il ? Après tout, on aime quelque chose QUI EST CE QU'Il EST en dehors de nos impasses. Ou alors que je pense que le monde doit être rédimé ? Alors prétendre qu'il n'est pas malade n'y aide pas. Et sa maladie, c'est quoi ? La souffrance et la mort, la destruction... L'amour est venu tard dans le monde, quand la vie s'est mise à se reproduire avec l'assistance des parents pour leurs enfants. L'attachement, à soi, ne pas vouloir mourir, c'est de l'amour, et si on n'aime pas que soi, on veut ses proches immortels et si on n'est pas injuste, on désire que tous en aient la même grâce.
Mais si l'amour peut expliquer une part de nos actions en sus de l'instinct de la mimesis et de la raison et de la créativité, il est une simple part de l'ensemble. Il n'est pas bon d'hypertrophier une motivation pour délégitimer les autres et d'oublier rien moins que le monde.
Nous sommes tous des victimes de la souffrance et de la mort, les modalités, après, me font penser à la concurrence des victimes.
Vaut-il mieux mourir de faim ou lynché, vivre vieux mais finir dans un mouroir ou mourir à sept ans d'un accident de la route ?
Vaut-il mieux être trompé et être ruiné, victime des autres, ou paranoïaque, se rendre et leur rendre la vie impossible ?
Tout le monde trouvera son malheur pire, et c'est bien naturel, mais si on pense, on voit du malheur qu'on veut, tout simplement, abolir, ce qui implique premièrement d'en prendre conscience.
Je conçois la difficulté, les religions et apparentées n'ayant jamais, outre leur fonction de recycler les victimes, guère eu d'autres fonction que de cosmétique de la tragédie humaine.
Rédigé par : Lodi | 20 février 2020 à 18:48
@ Elusen
"N'oubliez jamais que supposément nous ne serions qu'à l'image de votre Yahvé-Allah !
Ce que nous serions, il l'est !"
"N'oubliez jamais" : vous avez raison.
"Supposément" : d'accord.
"Nous ne serions qu'à..." : non ! La formule serait ici : "Nous serions à..."
Ce que nous serions, il l'est !" : non ! il ne s'agit pas "d'être ce qu'il est", il s'agit "d'être à son image". C'est loi d'être la même chose. Et nous à son image, pas lui à la nôtre, évidemment...
Rédigé par : Denis Monod-Broca | 20 février 2020 à 18:36