Comme les lucidités rétrospectives sont douces et clairvoyantes et les courages a posteriori audacieux !
J'ai été scandalisé à double titre par Agnès Buzyn. D'abord par ses propos tels qu'ils ont été rapportés par Ariane Chemin dans Le Monde. Puis par leur quasi-rétractation quand elle a constaté l'émoi qu'ils avaient suscité et la piètre image qu'ils avaient donnée d'elle (Le Figaro).
La campagne du premier tour des élections municipales à Paris aurait été "une mascarade" et elle aurait dès le début du mois de janvier alerté sur la gravité de la crise sanitaire à venir.
D'abord elle a averti le 11 janvier, dit-elle, le président de la République puis le 30 janvier le Premier ministre. Celui-ci a répondu vigoureusement le 17 mars sur France 2 à cette perfidie insinuante. Destinée seulement à démontrer qu'Agnès Buzyn avait tout vu, tout dit, tout prévu, alors que le 24 janvier elle soulignait encore que le risque de propagation du virus en France était "très faible"...
Qui l'obligeait, si le danger était si pressant et aurait exigé la présence active de la professionnelle respectée qu'elle était, à quitter sa fonction de ministre en plein naufrage pour s'abandonner à des joutes municipales sur lesquelles elle crache aujourd'hui, sa troisième place seulement derrière Anne Hidalgo et Rachida Dati n'étant pas pour rien dans son amer constat ?
Qui la contraignait à spontanément dire oui au président de la République alors que ce dernier, malgré la déroute de Benjamin Griveaux, n'aurait pas été insensible à un discours sur la crise gravissime qui s'annonçait et aurait rendu inconcevable, voire fautif, le remplacement de la ministre ?
Paris n'aurait jamais valu la désertion face à un fléau contre lequel, depuis sa défection, un personnel hospitalier et de ville se bat admirablement avec le soutien de son successeur Olivier Véran, à sa place, qui informe, rassure, prévient, agit et a la confiance des Français. Sur le pont et à la tâche, il l'a fait oublier !
En réalité on voit bien qu'Agnès Buzyn appartient à cette catégorie de traîtres de l'arrière qui, tout tournés vers ce qu'ils ont manqué et ayant un peu honte d'eux-mêmes, sont seulement impatients de reconstruire le passé, de réviser ce qui est pourtant dépassé. Ils introduisent, dans la lutte collective mobilisée exclusivement pour favoriser un meilleur futur, les ferments catastrophiques de dénonciations stériles. Si on l'avait écoutée, comme tout aurait été moins sombre ! Ces prophètes de ce qui est advenu sont ridicules, pour ne pas les qualifier plus sévèrement !
Il y a dans les débats politiques et médiatiques une propension à trop pleurer sur le lait renversé, à déplorer que le premier tour des municipales ait eu lieu et à s'obséder sur ce qu'il aurait fallu accomplir ; au lieu d'embrasser l'avenir et tout ce qu'il exige. J'apprécie la parole libre de Ségolène Royal mais elle s'égare en tweetant "Bonjour les amateurs dangereux" quand le gouvernement est arc-bouté sur sa mission cruciale, à encourager plus qu'à dénigrer.
Ces défaitistes structurels sont exaspérants qui mettent des bâtons dans les roues de la volonté de vaincre, dans l'honneur de regarder devant soi plutôt que de gémir sur derrière soi - dans cette hantise, pour quelques-uns, ou bien de s'estimer plus forts que les consignes gouvernementales ou de s'obnubiler sur un passé évidemment irréversible.
J'ai toujours été rétif à ces pessimistes gangrenant l'action des autres, brisant des courages et affaiblissant l'élan d'entreprises déjà difficiles et dures à mener.
On n'a pas besoin, dans la crise d'aujourd'hui qui va durer, d'Agnès Buzyn qui a été une piètre politique, de ses remords, de ses regrets et de ses piques. On a juste besoin de la professionnelle d'avant la politique. Et d'après.
Et, de grâce, que les inévitables mauvais apôtres cessent d'empêcher d'aller de l'avant !
@ Ellen
Ma belle-fille médecin, qui outre son métier a trois enfants en bas âge, ne se plaint pas et ne souhaiterait pas que je le fasse à sa place.
Bien que je me doute qu'elle en bave en ce moment... De même que tous les soignants en première ligne. Mais aussi les personnels en EHPAD, les policiers et gendarmes, pompiers, employés de supermarchés, etc.
C'était le sens de mon propos qui ne se voulait nullement moralisateur...
Rédigé par : Mary Preud'homme | 23 mars 2020 à 14:21
@ Mary Preud'homme | 21 mars 2020 à 00:53
Parce que vous pensez que je ne sais pas tout ça ? Ma belle-soeur est médecin et travaille à l'hôpital sans même prendre cinq minutes pour déjeuner, rentre chez elle épuisée pour reprendre le lendemain la même journée de dix heures. Elle n'a que le dimanche pour se reposer, et encore...
Vous savez, des crises nous ne connaissons que ça depuis quelques années. Entre les attentats d'hier et la pandémie aujourd'hui nous sommes préparés à résister et à nous défendre. Mais l'un n'empêche pas l'autre, je laisse chaque personne exprimer sur ce qu'elle ressent. Et puis apporter un brin d'humour, ça fait toujours du bien pour le moral, pour ne pas s'écrouler.
Rédigé par : Ellen | 21 mars 2020 à 21:06
@ Patrice Charoulet | 18 mars 2020 à 18:39
C'est bon à savoir, merci.
Rédigé par : Lodi | 21 mars 2020 à 19:15
@ Ellen
"L'audience remonterait de suite et vous pourriez avoir la majorité des Français avec vous."
Merci de votre attention à mon égard mais tout ce que je dis ILS le savent et y participent, ils feindront la surprise mais en réalité ils s’en fichent totalement, ils vendent la France, ils sont grassement payés pour se taire et collaborer et ensuite finir leur petite vie bien à l’abri du besoin, le plus loin possible de ce peuple de crasseux, des cassoçs qu’ils ont eux-mêmes générés, des migrants sales et malades, des logements sociaux qui sentent le graillon exotique, tout ce qu'ils détestent ; ils se confinent dans des zones privilégiées surveillées protégées, loin de tout ce ramassis de ploucs terreux pour lesquels ils ont la haine et auxquels ils demandent de se conformer et d’obéir sans broncher aux diktats de la bien-pensance officielle seule autorisée.
Observez-les tous ces élus, ministres, députés, lors des défilés du 14 Juillet : ils s’emm*rdent ! lors des Marseillaise, ils s’en tapent ! ils jouent leur rôle devant leur peuple d'abrutis congénitaux qui vont "veauter" pour eux, les applaudir lors de leurs passages, se prendre en selfies avec ces monstres de démagogie.
Peuple de zombis inculte ignare qui mérite ses maîtres et les coups de fouet qu'ils reçoivent.
Rédigé par : sylvain | 21 mars 2020 à 09:07
@ Ellen | 21 mars 2020 à 00:00
Il me semble que ce n'est pas le meilleur moment de répandre la haine aveugle dont ce sylvain se fait le chantre !
D'autant plus en période de crise où l'on aurait besoin au contraire de rassembler toutes les bonnes volontés, voire leur rendre hommage eu égard à leur engagement en premières lignes, notamment les médecins, infirmiers, pompiers, policiers, militaires, caissières de supermarchés etc. qui comptent aussi dans leurs rangs un certain nombre d'hommes et de femmes issus de la "diversité".
Rédigé par : Mary Preud'homme | 21 mars 2020 à 00:53
@ sylvain | 20 mars 2020 à 11:43
Ce serait une sacrée surprise pour nos politiques. Leur réveil serait brutal mais positif.
Appelez Sud Radio "parler vrai" et balancez tout ce que venez de commenter.
L'audience remonterait de suite et vous pourriez avoir la majorité des Français avec vous.
Rédigé par : Ellen | 21 mars 2020 à 00:00
@ Tipaza | 20 mars 2020 à 07:25
Nous nous rejoignons dans nos analyses. La vision exclusivement économiste et court-termiste a montré ses limites de façon flagrante. Se placer dans une vision historique, c'est-à-dire posséder une certaine forme de culture générale, change nécessairement le point de vue et la vision des situations et des choses.
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@ Exilé | 20 mars 2020 à 09:41
Je souscris à ce que vous exprimez, mais, sauf erreur de ma part, je ne suis pas l'auteur de cette phrase, il s'agit de fugace !
Rédigé par : Robert | 20 mars 2020 à 12:04
@ Exilé
"Que de tels comportements ne soient pas sanctionnés en « temps de paix » est déjà incompréhensible, personne n'étant contraint de vivre dans un pays qu'il hait, la porte étant grande ouverte pour pouvoir le quitter, mais alors que nous sommes en principe « en guerre », est-il normal que ce qu'il faut bien appeler une cinquième colonne puisse avoir les coudées franches pour nous donner un coup de poignard dans le dos, sans réaction des autorités ?
A temps de guerre, mesures de guerre.
Là encore, les représentants du « pouvoir » auront aussi des comptes à rendre pour ne pas avoir pris par lâcheté les décisions qui s'imposent."
Mon pôv'Exilé, vous portez bien votre nom, est-ce prémonitoire ?
Vous savez bien que ce sont EUX qui sont chez EUX et non chez nous ; c'est NOUS qui sommes chez EUX.
Il n'y a plus de chez NOUS, basta !
La France est un pays islamique conquis par l'infiltration dans toutes les institutions, les associations islamogauchistes, les provocs victimaires droits de l'hommiste, l'épandage sans limites des mosquées dans tout notre califat, le bisounoursisme ambiant, la bien-pensance officielle pro-migrants pro-islam protégée par la justice gauchiste aux ordres et des zones racailles hors la loi no man's land qui effraient tout la population, police, élus, paralysés de trouille et complices électoraux, un exemple parmi d'autres : celui du député Lagarde qui s'acoquine avec des barbares islamistes haineux.
De plus en plus de meufs blanches, par soumission masochiste antiraciste s'accouplent avec des noirs, gris, marron, à rajouter aux fatmas qui pondent sans limites des marmots bien nourris aux seins de la CAF et vous aurez la future race multicolore qui côtoiera les nouveaux genres de la race LGBT arc-en-ciel.
Cher Exilé vous faites partie des derniers des Mohicans gaulois, la guerre c'est EUX qui la gagneront, Police - Armée ne feront pas le poids devant les bandes sur-armées des banlieues.
Les représentants du pouvoir ?? mais ce sont EUX les vrais représentants du pouvoir et non toutes nos lopettes collabos de l'Elysée, Matignon et AN.
Ils pondent les lois en fonction des desiderata de nos nouveaux maîtres qui ont créé un arsenal de mesures répressives envers tous ceux qui osent résister aux diktats islamogauchistes.
La valise ou le cercueil c'est toujours en vigueur, moi j'en ai marre de voyager donc...
Rédigé par : sylvain | 20 mars 2020 à 11:43
@ fugace
« En attendant, les incivilités nombreuses face à la situation de confinement décrétée, qu'on soit d'accord ou pas, me révoltent. »
Et ces « incivilités », qui sont elles-même une crise dans la crise, sont en réalité des manifestations violentes de haine raciste de la France et des Français qui se font cracher dessus, au sens propre (façon de parler) et au figuré.
Que de tels comportements ne soient pas sanctionnés en « temps de paix » est déjà incompréhensible, personne n'étant contraint de vivre dans un pays qu'il hait, la porte étant grande ouverte pour pouvoir le quitter, mais alors que nous sommes en principe « en guerre », est-il normal que ce qu'il faut bien appeler une cinquième colonne puisse avoir les coudées franches pour nous donner un coup de poignard dans le dos, sans réaction des autorités ?
A temps de guerre, mesures de guerre.
Là encore, les représentants du « pouvoir » auront aussi des comptes à rendre pour ne pas avoir pris par lâcheté les décisions qui s'imposent.
Rédigé par : Exilé | 20 mars 2020 à 09:41
@ Alpi
"Je n'ai moi non plus aucune confiance dans les statistiques chinoises. Ils nous mènent en barque depuis novembre."
Faux, ils nous mènent en jonque !
Excusez-moi de vous déranger pour si peu, j'essaierai d'être encore plus court la prochaine fois.
Rédigé par : sylvain | 20 mars 2020 à 08:50
@ Robert | 19 mars 2020 à 21:20
Nous sommes dans la situation où on demande à l'armée de défendre la civilisation sur les terrains extérieurs, et "en même temps", d'assister le système de santé civil défaillant.
Ça fait beaucoup, beaucoup trop, pour une institution qui a vu ses crédits et ses effectifs fondre comme neige au soleil, et pas à cause du réchauffement climatique.
Lorsqu'un président, enivré de sa victoire électorale, déclare à l'armée qu'il la veut "Grande Muette", je suis votre chef, pour faire taire la grogne il ne se rend pas compte de ce que le double déficit, effectifs et crédits implique pour la société.
Plus que l'imprévoyance qui a été aussi celle de ses prédécesseurs, plus que l'incompétence qui est celle de la génération de politiques qui est la sienne, ramenant tout à l'économie, il s'agit d'un manque de vision historique de ce qu'est une nation, un pays dans toutes ses composantes civiles et militaires.
En un mot nos politiques font la preuve qu'ils ne sont pas des hommes d'État de l'envergure de ceux qui ont fait la France.
Il est vrai que depuis Giscard et les suivants, nos présidents n'ont eu que pour seule et unique règle, la dissolution de la nation dans l'ensemble administrativo-économique qu'est l'UE.
Ils y sont presque arrivés, et on voit le résultat.
Une armée aux limites de ses possibilités dans ses missions extérieures et soumise à présent à résoudre les problèmes civils qui ne sont pas les siens au premier degré.
Si au moins cette catastrophe pouvait servir de révélateur.
Mais je suis persuadé qu'une fois l'orage passé, l'économie redeviendra la priorité, ce qui est normal, mais surtout qu'on oubliera les armées dans la reconstruction du dispositif de remise sur pied de la nation, ce qui n'est pas normal et même dangereux.
Rédigé par : Tipaza | 20 mars 2020 à 07:25
Les traîtres de l'arrière sont une fois de plus les Marseillais.
Un professeur marseillais, membre du comité contre le covid-19, estimé que le confinement n'est pas la bonne solution, il préconise de mettre en quarantaine seulement les malades contagieux. Lui sait, lui explique, lui désobéit.
Sauf qu'actuellement, les hôpitaux n'ont pas assez de tests pour détecter les malades infectés qui se présentent aux urgences et en réanimation.
Alors le professeur marseillais, au lieu de fanfaronner et de trahir son ministre de tutelle, ce médecin "mandarin", ferait mieux de réfléchir aux modalités d'application de son concept alors qu'il n'y a presque pas d'outils de tests et que de toute façon, la majorité des Marseillais et des autres Français refuseraient de se faire dépister au motif que leur liberté individuelle est plus forte que l'intérêt général.
Rédigé par : Vamonos | 20 mars 2020 à 06:47
@ Xavier NEBOUT | 19 mars 2020 à 10:59
Pour rejoindre votre commentaire. Hier j'ai reçu un coup de fil d'une personne admise le jour même dans un hôpital privé pour une appendicite et elle m'a certifié qu'il y avait dans certaines chambres des lits vides.
Rédigé par : Ellen | 20 mars 2020 à 00:26
@ Paul Duret
"Je suis sidéré que personne ne dénonce ces mensonges et que ces chiffres servent de base à nos estimations et projections."
Il n'y a pas que vous qui êtes "sidéré" ! Je n'ai moi non plus aucune confiance dans les statistiques chinoises. Ils nous mènent en barque depuis novembre.
Rédigé par : Alpi | 19 mars 2020 à 23:45
@ Serge HIREL | 19 mars 2020 à 01:18
Votre analyse est très fine et cette situation paraît tellement réelle, comme si on la vivait nous-mêmes. Agnès Buzyn connaissait les travers de la politique, mais une fois dans le bain bouillant, elle ne soupçonnait pas un instant que ça pouvait l'atteindre. Une ex-belle-fille de l'intouchable grande dame Simone Veil et grand-mère de ses trois premiers enfants, pensait que sauver LREM était son devoir et le droit d'y rester.
Il y a des situations où il est préférable d'être tête de mule que docile dans un parti.
Rédigé par : Ellen | 19 mars 2020 à 23:01
@ Paul Duret | 19 mars 2020 à 13:52
J'ai regardé les infos de France 2 ce soir. J'ai compris que l'hôpital militaire de campagne n'est pas un équipement disponible immédiatement (la plupart de ceux-ci sont déployés sur les théâtres d'opérations en cours), mais pris sur les réserves du matériel du service de santé des armées. Il y a donc des opérations de déstockage d'équipements en réserve en plusieurs endroits de France, puis de transport à Orléans pour les y assembler et les reconstituer avant d'expédier le tout à Mulhouse... Sans doute que, si les intentions gouvernementales avaient été spécifiées avec des délais suffisants aux responsables des armées, ces équipements auraient été mis en service plus tôt.
Comme je l'ai écrit dans le billet suivant : "commander, c'est prévoir". Nous avons des dirigeants qui croient qu'en un simple claquement de doigts les choses se font. Sans doute oublient-ils le principe de réalité.
Aussi votre réponse à Xavier NEBOUT : "Et il faut 15 jours à l'armée pour installer son hôpital de campagne de 30 lits." (XN)
"C'est effectivement choquant. Mais comme il faut toujours attendre le contre-ordre avant d’exécuter l'ordre, cela ne m'étonne qu'à moitié"
me semble particulièrement mal fondée, sachant par ailleurs que les hôpitaux militaires ont aussi fait les frais de la politique hospitalière (gestion notamment) et de la réduction drastique des effectifs des armées commencée sous monsieur Chirac et achevée par monsieur Sarkozy (réduction importante de leur nombre) !
Les armées ne sont donc plus un réservoir de spécialistes immédiatement disponible, compte tenu des opérations extérieures qui mobilisent énormément de moyens, notamment sanitaires : une guerre extérieure ne se fait pas sans service de santé adapté.
Rédigé par : Robert | 19 mars 2020 à 21:20
On ne me sortira pas de l'idée que cette malheureuse Agnès est victime d'une Poupoutinerie fomentée par un couple suspect – Piotr Pavlenski et Alexandra de Taddeo – lesquels ont exploité des documents juteux, fournis spontanément par un dénommé Griveaux, un artiste converti depuis dans la photo d'Art.
Rédigé par : Zonzon | 19 mars 2020 à 16:53
@ d.Morin | 18 mars 2020 à 21:38
"Au bal des hypocrites, tous devraient aujourd'hui se regarder dans la glace et se poser la question de savoir combien de morts leur stupidité et leur manque de sens de l'Etat ont causé.
La bêtise des uns et la faiblesse des autres vont coûter cher en vies humaines."
Responsables mais pas coupables, ce n'est pas nouveau. Le prochain billet fait référence aux "comptes" qu'il faudra rendre. Je doute que les sanctions seront à la hauteur des crimes.
En attendant, les incivilités nombreuses face à la situation de confinement décrétée, qu'on soit d'accord ou pas, me révoltent.
Alors, demain, après-demain, espérons que des prises de conscience seront nées dans un large spectre, pour que dans ce domaine de pandémies, voire d'épidémies passées (dont grippales) et à venir, mais pas que, puisque nombres de sujets pourrissaient déjà la vie à une nombreuse population, des décisions tranchées soient clairement prises, et que pour commencer, le mortel "En même temps" cesse sans délai.
Rédigé par : fugace | 19 mars 2020 à 16:08
@ Xavier NEBOUT
"Et il faut 15 jours à l'armée pour installer son hôpital de campagne de 30 lits."
C'est effectivement choquant. Mais comme il faut toujours attendre le contre-ordre avant d’exécuter l'ordre, cela ne m'étonne qu'à moitié.
Que fait le général Georgelin, nom de Dieu !
Il faudra, après la crise, faire l'inventaire des dysfonctionnements du service public, de ses lourdeurs et de ses mensonges.
Et que penser de ce droit de retrait, utilisé sans aucun sens civique ?
Rédigé par : Paul Duret | 19 mars 2020 à 13:52
@ d.Morin | 18 mars 2020 à 21:38
A mes yeux monsieur Macron se serait grandi s'il avait, inspiré par le seul intérêt général de la France, décidé le 12 mars de reporter les élections municipales, envers et contre tous les avis des responsables des partis, y compris le président du Sénat. Croyez-vous un instant que ce dernier proclamerait haut et fort aujourd'hui qu'il était opposé à ce report ?
Monsieur Macron avait, le 13 juillet 2017, dit aux militaires : "Je suis votre chef". Il avait dans les circonstances actuelles l'occasion de le montrer. Or, il n'a fait que de la politique politicienne en ne décidant rien dès le 12 mars.
Lors du putsch d'avril 1961, j'ai vu le général de Gaulle déclarer, dans un discours d'à peine dix minutes : "J'ordonne" ! A-t-on entendu ce mot dans la bouche présidentielle ?
Je dois reconnaître que le 13 mars monsieur Philippe en cette circonstance s'est montré plus décidé que lui. Encore qu'on puisse en critiquer la méthode et les arguments, car là aussi on percevait, non pas l'urgence, mais la précipitation.
Au lieu de cela on a vu le président de la République se rendre dans les hôpitaux et, pire, la semaine dernière au théâtre avec son épouse, montrant par un message subliminal qu'il n'avait aucune inquiétude particulière. Les symboles, cela reste important. Là il semblait dire comme les ados : "moi, même pas peur "! Or, nécessairement, il devait déjà être bien informé des risques. Il est ensuite facile de reprocher aux Français de ne pas avoir respecté les consignes-barrières !
Enfin, l'une des conséquences du maintien du premier tour, alors que la tendance des courbes montrait qu'on s'acheminerait vers l'impossibilité de maintenir le second tour, est qu'à présent, le confinement étant décidé, les conseils municipaux nouvellement élus doivent délibérer dans des délais légaux intangibles pour élire les maires. Doivent-ils prendre le risque de se contaminer quand, même à l'Assemblée nationale, le vote des lois se fera avec trois représentants de chaque groupe ? Or, nos gouvernants sont censé bénéficier des conseils juridiques du plus haut niveau, Conseil d’État, Conseil constitutionnel dont même le président Fabius s'est déclaré opposé au report du premier tour !
"Commander, c'est prévoir". Ni le président de la République, ni son Premier ministre n'ont su prévoir toutes les conséquences de leurs choix initiaux, ni prendre dès janvier les dispositions pour reconstituer les stocks de masques et autres protections dont manquent cruellement les personnels soignants.
Alors le vrai courage est d'assumer ses erreurs et non de les faire supporter par les subordonnés et encore moins par les citoyens.
Rédigé par : Robert | 19 mars 2020 à 11:54
@ Patrice Charoulet
« VIRUS, NIVAQUINE, FOULE, TABAC »
J'ai déjà évoqué ici l'éventualité de recourir à un antipaludique pour traiter le Covid-19, solution reprise par le Pr. Didier Raoult d'après des essais effectués par les Chinois.
Voici ici une étude à ce sujet (en anglais, désolé) publiée par une équipe chinoise :
https://www.nature.com/articles/s41421-020-0156-0
Dans cette optique, le groupe Sanofi est prêt à fournir les hôpitaux avec de l'hydroxychloroquine :
https://www.lefigaro.fr/societes/coronavirus-sanofi-offre-de-l-anti-paludique-plaquenil-pour-traiter-300-000-malades-20200318
Rédigé par : Exilé | 19 mars 2020 à 11:03
Les hôpitaux et cliniques privées qui ont reporté tout ce qui n'est pas urgent attendent qu'on remplisse leurs lits.
Hier soir, l'une de mes petites-filles s'est cassé deux dents au ras de la gencive, visage en sang, etc. On appelle le SAMU pour être orientés vers une urgence dentaire.
Passage aux urgences classiques pour rien du tout, sinon pour faire du chiffre d'affaires.
Les urgences dentaires ne fonctionnent plus... Là, on doit profiter de la situation pour être en vacances.
Notre dentiste a fermé faute de masques.
Et puis, il y a l'hôpital privé. Là, non seulement on va la recevoir dès cet après-midi en urgence dentaire, mais en plus, les parents en repartiront, tenez-vous bien, avec cinq masques !
Eh oui, comme je le disais précédemment, les hôpitaux privés urgences comprises fonctionnent très bien, eux.
Mais que les Français crèvent plutôt que de le reconnaître. Pas un mot dans les médias ! Seuls les pontes du public sont autorisés.
Et on mobilise un Airbus pour envoyer 6 malades à Marseille !
Et il faut 15 jours à l'armée pour installer son hôpital de campagne de 30 lits.
Il y a là aussi un beau paquet de crapules et d'incapables à envoyer en camp Boudarel.
Rédigé par : Xavier NEBOUT | 19 mars 2020 à 10:59
Surprenante et affligeante sortie d'Agnès Buzyn, introduisant qui plus est dans le contexte actuel une inutile polémique alors que le pays a besoin de beaucoup plus de sérénité pour se concentrer sur l'essentiel, à savoir la lutte contre ce terrible coronavirus. Et AB, en tant que professionnelle de santé, le sait mieux que quiconque.
L'urgent n'est pas aujourd'hui de discourir sur les raisons pouvant expliquer la réaction, en tout état de cause peu glorieuse, d'AB. Il y a plus important à faire. Laissons les polémiques, les règlements de comptes, pour plus tard, une fois que la situation sanitaire du pays se sera enfin assainie.
AB, quelles qu'aient été les conditions de son remplacement à son poste de ministre et de désignation comme candidate à la mairie de Paris, a manifestement manqué une occasion de se taire et ne s'est assurément nullement grandie par ses récents propos.
Etre un brillant professionnel dans son domaine de prédilection n'est pas la garantie d'un parcours politique exemplaire !
Rédigé par : Michel Deluré | 19 mars 2020 à 09:41
LE VIRUS DE LA PROPAGANDE
"Tout est prêt pour la grande inversion discursive : non seulement le virus n’est pas du Wuhan, non seulement il a été arrêté par le Parti communiste, mais les pays contaminés en Occident le sont, non par excès d’ouverture à la « sino-mondialisation », mais par manque de foi envers le modèle chinois. Le 12 mars, Zhong Nanshan affirmait que le virus pourrait être sous contrôle d’ici juin… à condition que tout le monde fasse comme la Chine. Dès lors, il faudrait renverser l’idée de Dawkins : ce n’est plus la religion qui est un virus mais le virus qui est une religion. S’il est vrai que la Chine est la religion des Chinois, le COVID-19 en serait-il le prophète ?"
https://www.causeur.fr/coronavirus-chine-wuhan-virus-propagande-174161
Rédigé par : Sophie | 19 mars 2020 à 09:28
Excellent billet de Michel Onfray.
"Dos crawlé dans sa baignoire"
Extrait :
PSYCHOPATHOLOGIE DU PRÉSIDENT
"Les thuriféraires du chef de l'État prétendent qu'il disposerait d'une intelligence exceptionnelle, incompréhensible pour le commun des mortels - souvenez-vous des sorties de Gilles Le Gendre et de Richard Ferrand, deux flèches intellectuelles comme chacun aura pu s'en apercevoir. Ce génie que lui prêtent ses courtisans lui permettrait de renvoyer Descartes et le cartésianisme, sinon le plus élémentaire bon sens, aux poubelles de l’Histoire."
Bonne lecture
https://michelonfray.com/interventions-hebdomadaires/dos-crawle-dans-sa-baignoire
Rédigé par : Isabelle | 19 mars 2020 à 09:09
La propagande chinoise est très forte: non seulement, il n'y aurait plus de nouvelle contamination d'origine locale (chinoise) mais les 34 nouveaux cas seraient importés (Le Monde).
Je suis sidéré que personne ne dénonce ces mensonges et que ces chiffres servent de base à nos estimations et projections.
Rédigé par : Paul Duret | 19 mars 2020 à 08:35
@ a.daudet | 18 mars 2020 à 17:01
Oui. A fréquenter ce blog, j'ai l'impression aussi qu'il est surtout fréquenté par des gens de la ville. LOL...
Alors que fait-on ? Déjà, à suivre les actualités, un certain exode se produirait et le coronavirus mettrait la ville à la campagne. Pour ce qui est des idées politiques cela m'étonnerait que l'on soit pollué par des idées de gauche parisienne.
Déjà, à un écolo du village qui estime que le loup était là avant l'homme et que donc... j'ai répondu que le coronavirus aussi nous avait précédés. Il est reparti sur son vélo couché pour rejoindre ses enfants confinés. Pour rire je l'avais apostrophé sur le ton "Ausweis bitte !" alors qu'il était allé chercher sa bouteille de gaz, en lui précisant que la pollution baissait fortement en ce moment. Ce qui devrait faire son bonheur. Ne pas confondre confinés et c**s finis.
Rédigé par : hameau dans les nuages | 19 mars 2020 à 07:51
Monsieur l’avocat général a requis la peine la plus lourde contre l’accusée Agnés Buzyn, « traître de l’arrière ». Est-il permis de tenter une défense, tout en affirmant qu’elle ne mérite pas l’acquittement... mais même une condamnation exemplaire, pas en raison du chef retenu... mais pour non-abandon de poste ?
Mme Buzyn n’a pas de bouteille en politique, comme bon nombre de ses ex-collègues du gouvernement. Même le PM ne pouvait pas envisager ce poste du temps de l’Ancien Monde... Et ne parlons pas de la majorité des députés LREM...
Mme Buzyn s’est fait une image du monde politique à travers son ex-belle-mère, et croyait pouvoir en quelque sorte prendre cette même posture d’icône. C’était oublier que, contrairement à elle, avant de devenir ministre, Simone Veil, grâce à son mari, proche du pouvoir, avait appris tous les codes de ce monde sans pitié. C’était aussi oublier qu’elle eut des heures difficiles, qu’elle avait surmontées par une force de caractère que son ex-bru ne possède pas.
Parce qu’elle est novice, Mme Buzyn s’est laissé piéger par une journaliste chevronnée qui fait bien son métier. Ariane Chemin a eu l’intelligence de la surprendre à un moment où son émotion était à son comble : elle venait de fermer définitivement la porte de son QG et rentrait chez elle, seule, sans avenir...
Ariane Chemin ne s’est pas engagée dans un entretien questions/réponses, qui oblige le journaliste à une totale rigueur intellectuelle dans la reproduction des propos de l’interlocuteur et provoque chez celui-ci une certaine retenue. La rencontre a pris l’allure d’une conversation, plus propice au laisser-aller, à la confidence, à l’expression d’un sentiment du moment. Et Mme Buzyn, qui venait de se rendre compte qu’elle avait tout perdu, était vulnérable...
L’article, dès lors, pouvait prendre la forme d’un portrait, entrecoupé de citations, habilement précédées ou suivies du commentaire (orientée) de la rédactrice... Ariane Chemin excelle dans cet exercice.
Mme Buzyn en voulait à la terre entière à cet instant... sauf pourtant au Président, au point de refuser de confirmer ce qui est évident : l’énorme pression de celui-ci, mâtinée de promesses de gloire, pour qu’elle accepte de quitter la Santé pour l’Hôtel de Ville de Paris.
Et la voilà qui balance... Tous ses caftages, provoquées aussi par le dépit, ne sont pas obligatoirement le reflet de la vérité vraie... Son alerte auprès du Président dès le 11 janvier ?... Oui, peut-être... Mais pourquoi a-t-elle ensuite affirmé que la France ne risquait rien ? Par solidarité gouvernementale, alors qu’il en allait de la santé des Français ?
Un autre tient mieux la route : « J’ai alerté Edouard Philippe le 30 janvier que les élections ne pourraient probablement pas avoir lieu ». Mardi soir, celui-ci a démenti le propos... sans vraiment le démentir, puisqu’il ajoutait que d’autres interlocuteurs lui avaient assuré le contraire... Tout cela, c’est sûr, n’aurait pas été étalé au grand jour si les municipales n’avaient pas tourné au fiasco pour l’ex-ministre.
Alors, faut-il acquitter Mme Buzyn ? Non, mais sans vraiment l’absoudre, sur ce chef de traîtrise. Après tout, ce n’est qu’une affaire entre traîtres, une spécialité depuis toujours du monde politique. Elle a trahi Philippe, qui, lui, avait trahi les LR, et Macron, qui a poignardé Hollande. Et ses propos confirment crûment le degré d’impréparation du gouvernement face à cette crise sanitaire annoncée. Ce qui la classe parmi les « repentis ».
C’est néanmoins sur ce dernier point qu’il faut fonder un autre chef d’accusation. Si, comme elle l’affirme, elle a alerté le Président sur l’évolution gravissime de l’épidémie chinoise dès le 11 janvier, constatant que rien ne bougeait, son devoir n’était pas de « fermer sa g*eule », mais de démissionner. Ce jour-là, le médecin réputé qu’elle est aurait dû l’emporter sur la ministre.
En fait, il faut bien reconnaître que Mme Buzyn, en se taisant - pire, en mentant à ses propres convictions -, n’a fait que reproduire une attitude qu’elle avait adoptée depuis son arrivée avenue Duquesne dans un autre dossier majeur de son ministère : l’état pitoyable de l’hôpital public. Médecin, elle connaît parfaitement la situation. Ministre, elle n’a jamais mis sa démission en jeu pour obtenir ne serait-ce que des arbitrages favorables, qui seraient apparus aux personnels de santé comme l’espoir d’un renouveau. Le coronavirus a réussi cela... mais le prix à payer pour en arriver là - des centaines de vies humaines, peut-être des milliers - est trop élevé. Beaucoup trop élevé. Mme Buzyn doit être reconnue coupable de non-abandon de poste.
Rédigé par : Serge HIREL | 19 mars 2020 à 01:18
@ philabeille
"Pour moi, les façons d'agir de ce président restent incompréhensibles et inattendues."
Je vous le concède mais, tout bien considéré, elles sont opportunes.
1° la sortie de Collomb, plutôt une bonne chose ?
2° la sortie de l'écolo starisé Nicolas Hulot, plutôt une bonne chose ?
3° la sortie de madame Buzyn et son remplacement par Olivier Véran, plutôt une bonne chose ?
Mais j'espère le maintien des deux pipelettes, Marlène et Sibeth, qui mettent si bien en évidence les valeurs des femmes.
Rédigé par : Jean le Cauchois | 18 mars 2020 à 23:58
Je n’oublierai jamais la gestion du problème du Levothyrox par Mme Buzyn.
Toutes les femmes (et les hommes) concernés s’en souviendront longtemps.
Il vaudrait mieux que Mme Buzyn fasse profil bas, car elle-même est impliquée de près ou de loin dans ce scandale sanitaire.
Nous devons tous faire preuve de solidarité.
Rédigé par : Christian | 18 mars 2020 à 23:41
@ sbriglia | 18 mars 2020 à 17:00
Bien d'accord.
Un grand merci à vous sbriglia pour cette plaidoirie juste et sans concession ni complaisance
Rédigé par : Mary Preud'homme | 18 mars 2020 à 23:38
En cette période étonnante, je me pose des questions futiles :
1. Que font tous ces médecins sur les plateaux télé, alors qu'on a tellement besoin d'eux au feu ?
2. Pourquoi les annonceurs nous matraquent-ils de pubs pour des marques de voitures ? Qui songerait à aller acheter une bagnole en ce moment ?
3. Pourquoi les annonceurs nous matraquent-ils de pubs pour des régimes amaigrissants ? Soit nous vidons les réserves accumulées depuis quelques jours et on finira tous obèses, soit il n'y aura plus rien à croûter d'ici quelques jours, et on n'aura plus besoin de "Comme j'aime".
4. Est-ce que les journalistes plantés au milieu d'avenues désertes ont leur "bon autodérogatoire de sortie" ? Et pour quel motif ?
5. Que devient Greta Thunberg ? Et le changement climatique, qui s'en soucie ?
6. Que deviennent tous les migrants qui frappaient à notre porte ?
7. Comment P. Balkany vit-il son confinement ?
Bon, j'arrête...
Des questions existentielles, n'est-ce pas ?
On va encore s'emm... pendant des jours, il faut bien trouver à se distraire...
Rédigé par : Alpi | 18 mars 2020 à 23:35
Difficile de se faire une opinion...
Si Agnès Buzyn dit vrai, alors pourquoi a-t-elle lâché la barre du ministère de la Santé ? A moins que, justement à cause de ses prédictions de Cassandre, on le lui ait demandé.
La comparaison de sbriglia avec Barzach est pertinente. On pourrait ajouter Bachelot à la liste !
Quoi qu'il en soit, je crains qu'elle soit totalement grillée. Elle ne sera pas maire de Paris et n'obtiendra plus jamais de maroquin. Las ! Elle pourra au moins retourner à son premier métier. On a plus besoin de bons médecins que de mauvais politiciens (j'en vois déjà qui vont me dire que j'ai pondu un pléonasme !).
Rédigé par : Alpi | 18 mars 2020 à 23:00
VIRUS, NIVAQUINE, FOULE, TABAC
Notre gouvernement a décidé le confinement. J'observe les conseils qui nous sont donnés. Tout donne à penser que le nombre de morts va baisser progressivement. Je le souhaite, je l'espère, comme tout le monde.
Un médecin marseillais a observé qu'en donnant de la Nivaquine à des malades victimes du coronavirus, la charge virale s'effondrait. Comme on disait cela au célèbre et omniprésent médecin Gérald Kierzek, il a plusieurs fois voulu modérer les enthousiasmes en alléguant des « effets indésirables ». Des centaines de médicaments actuels ont une foule d'effets indésirables et sont toujours autorisés et prescrits. Et je peux témoigner qu'ayant pris vingt ans cet antipaludéen, en enseignant le français en Afrique noire, je n'ai pu observer sur moi aucun effet indésirable. Pourquoi ne pas donner dès maintenant de la Nivaquine à tous les patients victimes du coronavirus ?
Je conviens n'aimer que deux situations : la solitude ou le dialogue (amoureux ou amical). Dès que je suis dans un groupe de trois, j'aime moins cette situation. On devinera ce que je pense des groupes plus importants, des manifs, des foules de concerts de rap ou de rock, des supporteurs de foot... Je n'y vais jamais. C'est dire si la situation française, de ce point de vue, me navre peu.
Dans les commerces autorisés par le gouvernement, je note avec étonnement les bureaux de tabac.
Si c'était pour permettre le vente des journaux, je m'en réjouirais. Mais quand tout ou presque, pour une raison de santé, est fermé, autoriser les tueurs que sont les buralistes ! Le tabac est responsable de la mort de 200 personnes par jour. Si l'on songe avant tout à notre santé, on aurait pu saisir l'occasion de sauver de ces vies-là aussi. Quand la crise du virus sera passée, je propose d'ailleurs la fermeture de tous les buralistes de France. Comme je propose la fermeture de toutes les armureries.
On le voit, il n'y a pas que le gouvernement français qui se préoccupe de la vie et de santé des Français. Il y a moi.
Rédigé par : Patrice Charoulet | 18 mars 2020 à 22:53
Si chère à M. Macron, notre Europe faiblit d'année en année, mais décide de tout quand il ne faut pas et quand il le faut, elle se tait.
"Le coronavirus a été "sous-estimé" par les responsables politiques, affirme la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen s'inclut elle-même dans ce groupe de responsables politiques tout en réfutant le terme de "guerre" employé par Emmanuel Macron lundi dernier."
https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/le-coronavirus-a-ete-sous-estime-par-les-responsables-politiques-affirme-la-presidente-de-la-commission-europeenne_3872633.html
Les Français, les Italiens, les Espagnols ont le droit d'être en colère.
Maintenant posons-nous la question. Pourquoi aucune réunion consultative n'a-t-elle été organisée d'urgence au niveau européen et dans les temps avec les experts scientifiques les plus compétents, en décembre ou janvier 2020 alors que tout le monde savait qu'en Chine c'était déjà la panique à bord avec quarante millions de Chinois confinés, des milliers de personnes contaminées et des centaines de morts en peu de temps.
Aujourd'hui on nous parle d'un éventuel scandale d'Etat. La France, mère moralisatrice, devrait se garder de donner des conseils aux autres.
Il est vrai qu'Agnès Buzyn a tenu des propos incohérents aux Français. Mais elle n'était pas la seule. Dormez tranquilles, tout va bien, on s'occupe de tout. Comment est-ce possible ? Voyant arriver un tsunami, elle n'annonce pas publiquement la catastrophe mais parle au patron Macron et à E. Philippe de ce qu'elle voit ? Leur réponse ? chut, faut pas que ça s'ébruite. Il nous faut maintenant gagner la mairie de Paris, il faut implanter LREM partout en France et tralala...
Résultat calamiteux !
Souhaitons que cette pandémie dévastatrice ne fasse pas plus de dégâts et de morts qu'elle n'en a déjà fait.
Rédigé par : Ellen | 18 mars 2020 à 22:50
@ Narcisses
"C'est bien, on y arrive, une note sans esprit partisan, une attitude que chaque Français devrait adopter, la seule attitude honorable c'est être au côté de l'exécutif actuel pour l'aider à faire bloc contre ce risque mortel pour certains.
Puis lorsque tout aura repris son cours normal, les grands esprits, souvent présents chez les "petits hommes", s'ils le veulent reprendront leur critiques, leur harcèlement systématique, sans jamais rien proposer de mieux que "votez pour moi je vous ai compris"."
Cher Narcisses, je n'ai pas noté que vous étiez un habitué de ce blog. Cependant, avec ce commentaire, vous parlez d'or. Et vous me faites pensez, avec vos "petits hommes", à Beaumarchais dont les petits hommes redoutaient les petits écrits.
Merci.
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@ a.daudet
"Désolé… à la lecture de la plupart des commentaires du blog, j'ai vraiment l'impression d'être sur un site plus que très favorable au "Rassemblement national"."
Vous êtes amusant cher a.daudet !
1. Ce n'est pas spécifique de ce blog !
2. C'est la raison pour laquelle certains "modérés" (ils se reconnaîtront) essaient de contrebalancer les supporters du RN. Qui ne disent pas toujours que des bêtises, il faut le souligner.
3. Alors, ne nous laissez pas seuls !
Rédigé par : Alpi | 18 mars 2020 à 22:29
Comme je ne cesse de le répéter, voter est dangereux ! On élit des inconnus, qui ont bonne presse et qui portent beau, mais que sait-on de leur cursus ? Et que sait-on des charges qui leur seront attribuées ? S'ils ont les compétences, les épaules ? Que sait-on de leur équilibre mental ?
Entre un président de la République (Hollande) qui rend hommage à une fine racaille sur son lit d'hôpital, crachant à la face de ses forces de l'ordre, ainsi discréditées, et l'actuel président, dont les mœurs bizarroïdes ont été largement commentées, que peut espérer de tangible le peuple égaré ?
Ne reste plus, pour confirmer la dégénérescence totale de la fine équipe, que les péripéties d'un taré comme Griveaux.
Mais que peut espérer un peuple, d'une telle clique d'aliénés ? Qui ne cachent même pas leurs divagations ? Et qu'est-ce qui attire le public vers une telle engeance ? S'il me restait un atome de confiance en l'Humain, je me risquerais à présumer que devant la gravité extrême de la situation, conjuguée aux attitudes laxistes criminelles de ces méprisables incompétents, cette fois, promis, juré l'électeur aurait compris. Hélas, c'est le sentiment diamétralement opposé qui brigue mon esprit.
Sitôt le pic retombé de contaminations, le naturel, l'absurde reviendront au galop. C'est comme si l'humanité consentait pas à pas, à sa propre perte.
N'y a-t-il donc personne pour mettre en garde, que les mœurs délétères ou inverties de certains candidats reflètent leur personnalité profonde ? Qui n'est sans doute pas la mieux adaptée à administrer au mieux le pays ? Et que dès lors, mieux vaut les boycotter quoi qu'ils disent ? Si les bras cassés de la clique Macron affrontent un jour la justice pénale internationale, devront comparaître à leurs côtés quelques fines fleurs du journalisme prostitué, qui a porté ce candidat to-ta-le-ment cin-glé au pouvoir. Autant dire qu'il faudra prévoir de spacieux prétoires. Ne serait-ce que pour éviter la... promiscuité...
Rédigé par : GERARD R. | 18 mars 2020 à 22:02
Oui, encore une fois, mille fois oui à cette pertinente analyse.
Une grande professionnelle avant la politique… Peut-être ? Je ne garderai d'elle que l'image d'un ardent défenseur, totalement convaincu (id est : aucun doute n'est permis sur les heureuses… conséquences qu'il va entraîner) de l'article I du projet de loi sur la bioéthique. Une stratégie intéressée, sûrement menée sur le long terme dans l'attente qu'un jour elle rapporte.
On peut donc effectivement s'interroger sur l'abandon de son poste de ministre de la Santé qui ne semble pas lui avoir été imposé.
Mais surtout, comment le président de la République a-t-il pu lui faire une telle proposition à la veille de la catastrophe sanitaire que nous traversons ? Pour moi, les façons d'agir de ce président restent incompréhensibles et inattendues.
Rédigé par : philabeille | 18 mars 2020 à 21:56
Excellent billet, Monsieur Bilger, auquel je souscris entièrement. Je complèterai seulement sur quelques points.
Comme vous le dites, si madame Buzyn avait été aussi alarmée dès janvier, si le Premier ministre et le président de la République avaient refusé de prendre en compte les craintes majeures qu'elle aurait exprimées et lui avaient enjoint de se taire, alors, si elle avait eu le sens de l'honneur et de l'éthique médicale puisqu'elle a prêté serment d’Hippocrate, il lui appartenait de démissionner sur-le-champ. L'a-t-elle fait ? non.
Si madame Buzyn avait des craintes si immenses, elle aurait dû se préoccuper de l'état en France des stocks de masques FFP2, de solution hydro-alcoolique et de médicaments antiviraux et antipyrétiques, notamment de Paracétamol. Au vu de leur faiblesse manifeste si peu de temps après qu'elle a quitté son ministère, elle aurait dû décider d'en relancer la fabrication toutes affaires cessantes. L'a-t-elle fait ? Non.
En outre, si elle avait eu le sentiment d'être contrainte de quitter le ministère de la Santé pour succéder contre son gré à monsieur Griveaux comme tête de liste LREM à Paris, elle avait toute liberté de refuser et de démissionner de sa fonction ministérielle. L'a-t-elle fait ? non. Peut-être l'a-t-elle seulement envisagé, mais alors elle n'a pas eu le courage de refuser et de partir.
Son bilan à la tête de son ministère n'est pas brillant, c'est le moins que l'on puisse dire. L'on comprend que sa mise en cause de ses chefs résulte sans doute d'une forme de dépression liée à ses échecs, notamment aux municipales à Paris, voire de sa crainte de se voir accusée de ne pas avoir pris les mesures nécessaires à la lutte contre l'épidémie COVID-19.
Mais elle montre ainsi qu'elle n'assume pas ses responsabilités et donc qu'elle n'était pas faite pour le poste de ministre de la République, ni comme tête de liste à une élection. Bien au contraire : le doute qu'elle a semé par ses accusations, malgré ses dénégations ultérieures à la parution de l'article du Monde, ne pourra qu'aboutir à une enquête parlementaire, voire judiciaire une fois la crise terminée.
Encore une preuve d'amateurisme du camp présidentiel.
Rédigé par : Robert | 18 mars 2020 à 21:46
Je n'aime pas que l'on tire sur les ambulances.
Il me semble que c'est l'ensemble de la classe politique qui est fautive, et pas seulement les gugusses au pouvoir.
Sa principale faute ? faire de la politique politicienne alors qu'un peu de lucidité eut été de bon aloi.
Attaquer le gouvernement est un peu facile quand, à la quasi-unanimité, l'opposition sous toutes ses formes n'attendait qu'un seul événement : pouvoir attaquer Macron s'il suspendait le premier tour, en le taxant de dictateur sacrifiant la démocratie.
Au bal des hypocrites, tous devraient aujourd'hui se regarder dans la glace et se poser la question de savoir combien de morts leur stupidité et leur manque de sens de l'Etat ont causé.
La bêtise des uns et la faiblesse des autres vont coûter cher en vies humaines.
Rédigé par : d.Morin | 18 mars 2020 à 21:38
Bien dit !
Mme Buzyn aurait fait 25 % elle n'aurait rien dit de tout cela.
Rédigé par : Malghorn | 18 mars 2020 à 21:27
L'incompétence ? non ; mais l'indécision.
Quelles que soient les personnes qui entourent le Président (celui-ci ou un autre), des spécialistes apportent un éclairage censé être scientifique.
Le gros problème est qu'aucun de ces grands pontes n'est d'accord sur les actions et principes.
Cela dit, une fois entendus ces avis dits scientifiques, le Président aurait pu demander à de grands entrepreneurs privés créateurs de richesses, leur avis également sur la conduite générale à adopter (pas des parachutés de l'ENA dans des boîtes semi-publiques).
Ils auraient pu lui fournir des idées moins formelles mais surtout plus utiles que tous ces scientifiques.
Une fois écouté tout ce beau monde, quand on est responsable d'une nation (comme un président de la République), mais aussi comme un responsable d'une entreprise, on prend une décision ferme et définitive qui, toujours, a des conséquences bonnes ou mauvaises (ce serait trop facile sinon).
On espère toujours qu'elles soient bonnes, mais on peut se tromper.
Mais on assume ses choix alors qu'avec la décision qui a été prise, cela ressemble à une responsabilité dissoute dans un conglomérat de fonctionnaires dépassés et inutiles.
Un énarque est un énarque.
Il ne va pas brusquement virer entrepreneur pour la bonne et simple raison qu'il ne sait pas faire.
Quant à ceux qui se moquent, créez votre boîte et vous comprendrez ce que veut dire: "avoir l'esprit d'entreprise".
Rédigé par : P. Daubenton | 18 mars 2020 à 21:10
Des traîtres camouflés en moralistes, qui lâchent les autres quand ça tourne mal, ça existe... Mais on ne compte pas non plus les soumis à l'autorité du chef ou inféodés à la masse aussi.
Je soupçonne ou je possède la connaissance que les autres font fausse route ? Je n'ignore pas non plus ce qu'il en coûte de se dresser face à plus puissants que soi.
Je n'en sais pas assez pour pointer où est la traîtrise, s'il y en a une.
De Macron, de la ministre ?
Enfin bref, ce que nous traversons rappelle que mieux vaut prévenir que guérir.
Face au virus, on peut vouloir démondialiser.
Mais aussi céder à la pente de vouloir encore plus de globalisation. Un monde ? Une politique par un gouvernement unique. Mais c'est la pire des fausses bonnes idées.
Si le gouvernement mondial devenait tyrannique, on ne pourrait pas le renverser.
C'est logique : tout pouvoir à l’intérieur, aucun à l’extérieur pour rendre la liberté à vos sujets ?
Ils resteront sous le joug.
Alors, sauf si pour vous, la liberté c'est bien relatif, l'esclave libre et demain un autre jour dans le sens que le principe de causalité s'évaporera comme le rêve au réveil, discréditez cette idée.
Ce n'est pas que la chimère de compagnie de quelques toqués. Dans l'habillement, n'importe quoi peut devenir à la mode... Dans les représentations du monde aussi.
Cependant, gare ! Une fois soumis, on le reste. L'empire nazi et l'empire soviétique ne sont pas tombés par quelque révolution de leurs peuples. Bien sûr que non ! Guerre chaude, guerre froide. Alors un empire mondial, avec de plus les technologies actuelles et à venir...
Sauf si vous attendez que les extraterrestres viennent nous sauver, refusez cette idée de gouvernement mondial !
Rédigé par : Lodi | 18 mars 2020 à 20:55
Monsieur Bilger, je vous trouve trop dur avec Agnès Buzyn.
Cherchons les vrais traîtres et les vrais coupables. Agnès Buzyn, c'est l'agneau parmi les loups affamés de pouvoir.
N'aurait-elle pas le droit d'avoir des circonstances atténuantes ?
Pas facile d'être médecin superdiplômée, de tenir un ministère de la Santé et d'être soumise aux ordres du maître des horloges et de son Premier ministre qui décident de tout pour les petits soldats dociles.
Combien de députés ont claqué la porte de ce gouvernement ? 9 !
La dame Buzyn aurait dû faire pareille. La politique ce n'est pas pour elle. Elle est brillante en tant que médecin mais elle s'est fait dévaster par la politique macronienne.
Si Griveaux n'avait pas fait joujou honteux avec la jeune dame, il aurait continué sa campagne pour la mairie de Paris. Quoique, avec ses 13 % au bout de cinq mois de campagne, il sortirait par la porte de derrière comme le 12 février après le scandale. Aujourd'hui Agnès Buzyn serait encore à son ministère. Aujourd'hui elle dit qu'elle a des regrets.
Mais bon, à chacun et à chacune son expérience. En politique mieux vaut avoir des dents de requins pour ne pas se faire dévorer.
Rédigé par : Ellen | 18 mars 2020 à 20:49
Agnès Buzyn a fait son devoir de femme politique, elle a servi le Premier ministre et le Président au-delà de l'impensable. Elle s'est tue aussi longtemps qu'elle a pu jusqu'au jour où la goutte d'eau a fait déborder le vase. N'oublions pas que son mari a été obligé de quitter la présidence de l'INSERM où il était aimé de ses troupes, où son passage a marqué durablement la recherche sur la santé. Lui savait et donc elle savait aussi. Mais que faire face au mur de l'incompréhension, de la vanité et de la raison d'État ? Quand il faut sauver les apparences, il ne reste que l'expédiant de la mascarade.
Rédigé par : Vamonos | 18 mars 2020 à 20:46
"...ses propos tels qu'ils ont été rapportés par Ariane Chemin dans Le Monde"
Qui prend encore des propos rapportés par Ariane Chemin dans Le Monde au sérieux ? C'est de même nature que les propos du prince Harry ou de la princesse Meghan rapportés dans Gala : ils sont "adaptés" pour un but recherché.
Un journaliste du Point, ou de L'Express, vient de publier tout un article sur ce sujet. Billet d'humeur ou billet de rumeur ?
Rédigé par : Jean le Cauchois | 18 mars 2020 à 20:26
Il est clair qu’Agnès Buzyn était en pleine dépression lorsqu’elle a accepté l’interview d’Ariane Chemin qui n’a pas son pareil pour déceler les faiblesses de ses invités.
- Frustration d’avoir été débarquée du ministère de la Santé où elle avait perdu toute crédibilité auprès du personnel hospitalier. Remplacée par le neurologue Olivier Véran, bien plus compétent pour remplir cette fonction particulièrement délicate en pleine pandémie.
- Frustration encore de n’être arrivée que troisième au premier tour de l’élection municipale de Paris, où elle n’a pas brillé dans ses interventions.
Jamais cette brillante hématologue n’aurait dû quitter son domaine de compétence qu’est la médecine. Un bon médecin ne saurait forcément être un bon ministre de la Santé, ceci selon le principe bien connu de Peter.
Ses déclarations ont provoqué un profond malaise dont le pays n’avait vraiment pas besoin à un moment où la solidarité nationale est plus que jamais de mise.
Et bien sûr MLP et J-L Mélenchon ont profité de son énorme bourde pour la transformer en un scandale d’Etat.
L’unité nationale n’aura pas duré bien longtemps. Nous sommes revenus aux querelles de caniveau. Désespérant !
Rédigé par : Achille | 18 mars 2020 à 20:12
Pendant que les politiques et les médias déblatèrent, voici un échantillon de ce qui se passe réellement en France :
https://twitter.com/PoliceSynergie/status/1240255444423192577?s=19
Rédigé par : Exilé | 18 mars 2020 à 20:06
La Corée du Sud a opté pour une politique de dépistage massif.
Plus de 250 000 tests réalisés.
Sans confinement général, mais avec un suivi drastique des personnes positives et/ou malades.
Visiblement ça marche.
Malgré une première flambée des cas, ce pays semble avoir maîtrisé la propagation de l'épidémie et il y a très peu de morts.
Le dépistage systématique permet d'isoler les porteurs du virus.
En Corée cela a porté ses fruits.
Mais aussi à Bastia. À partir d'un cas positif revenant d'Italie le 1er mars, tous ses contacts ont été systématiquement dépistés et placés à l'isolement si positifs.
À ce jour, une vingtaine de cas dans le 2B et aucun mort.
À comparer avec le cluster d'Ajaccio provoqué par des gens ayant assisté au rassemblement évangélique de Mulhouse.
Plusieurs morts et plus de 100 cas au compteur, dus à une irresponsabilité collective.
Écoles et collèges fermés à Ajaccio uniquement, alors que de nombreux élèves sont scolarisés ailleurs dans l'agglo.
Evêque parachutiste, maire et préfet, tous d'accord pour maintenir les célébrations de la Madonuccia.
Une cérémonie comportant une procession suivie par au moins un millier de personnes. Un très mauvais signal envoyé aux Ajacciens, même si le confinement a définitivement réglé une telle aberration.
Mômes jouant tous ensemble sur les places depuis la fermeture des écoles.
Campagne électorale battant son plein comme si ne rien n'était.
Cela a coûté la vie à l'ancien sénateur octogénaire Nicolas Alfonsi !
Comme il fait très beau on profite des terrasses des cafés et des plages.
Le résultat est désastreux, en terme de contamination et surtout de morts.
L'irresponsabilité des Ajacciens justifie les mesures drastiques prises par le gouvernement.
La situation bastiaise interroge sur la décision de ne tester que les personnes ayant des symptômes graves évoquant la maladie.
Rédigé par : al.fati | 18 mars 2020 à 20:02
Une femme déçue peut devenir la pire des ennemis.
Agnès Buzyn a été poussée vers la sortie, peut-être parce que Macron soupçonnait déjà une crise sanitaire et ne la jugeait pas suffisamment solide pour y faire face, mais clairement on l'a poussée à prendre la suite de Benjamin Griveaux et en même temps la remplacer à son poste de ministre de la Santé.
Doublement déçue parce qu'elle a perdu son poste de ministre où c'est vrai elle n'a pas brillé, et qu'elle n'aura pas la mairie de Paris. Elle est virée, ni plus ni moins et du coup désoeuvrée et amère.
On peut comprendre sa déception, sa colère même. D'autant qu'elle ne veut pas non plus porter le chapeau des morts nombreux si elle avait effectivement averti le gouvernement. La fidélité a des limites.
Traîtresse ? Elle ne fait que se défendre et comme la meilleure défense c'est l'attaque…
Décidément Macron a beaucoup à apprendre des gens, du management, de l'écoute de l'autre, mais le peut-il ? son narcissisme et son mépris des autres le rend imperméable à tout... Pourvu que cette crise particulière le fasse changer.
La sortie de crise sera décisive pour 2022.
Rédigé par : Michelle D-LEROY | 18 mars 2020 à 19:59