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22 mars 2020

Commentaires

Mary Preud'homme

@ Catherine JACOB | 24 mars 2020 à 11:29
"Bref, quoi qu'il en soit, y a de quoi faire pour tout le monde en ces temps de confinement."

Sauf que ce genre d'affaire(s) - au singulier comme au pluriel - n'intéresse pas grand monde et certes pas les aristocrates dont la noblesse d'extraction chevaleresque remonte au dix ou onzième siècle.

Paul Duret

@ Catherine JACOB
"Il faut qu'Albert II veille au grain ..."

Vu les frasques d'Albert, c'est plutôt Charlène qui devrait veiller au grain.

Catherine JACOB

@ Mary Preud'homme | 23 mars 2020 à 15:06

Oui mais bon, vu qu'il y a plus riches que les Grimaldi qui ne représentent que la 10e fortune aristocratique au monde...

Je doute que les monarchies du Golfe se laissent "conseiller" par une femme, mais il y a encore la famille du Liechtenstein qui pèse environ trois fois la fortune Grimaldi.

Et il se trouve que Corinna Virus dispose d’une petite poterne d’entrée vers cette famille princière fortunée dont l’actuel prince régent a épousé la fille du petit-neveu du duc Ludwig Wilhelm in Bayern que ce dernier veuf sans descendance d’Éléonore zu Sayn-Wittgenstein-Berlebourg, avait adopté.

La maison Sayn-Wittgenstein-Berleburg représente en effet l’une des trois branches en lesquelles la maison Sayn-Wittgenstein s’est scindée au XVIIe, les deux autres étant les Sayn-Wittgenstein-Sayn dont Corinna Larsen a épousé en 2000 l’un des membres, à savoir Johann Casimir Prinz zu Sayn-Wittgenstein-Sayn, le fils cadet de l’actuel chef de la branche aînée, mais dont elle a divorcé en 2005, et la 3ème les Sayn-Wittgenstein-Hohenstein.

On peut noter au passage que l’actuel chef de la maison Sayn-Wittgenstein-Berleburg et sixième prince de Sayn-Wittgenstein-Berlebourg, est le beau-frère de l’actuelle reine Margrethe II et de l’ancienne reine de Grèce Anne-Marie de Danemark, qui est la belle-sœur de Sophie de Grèce, l’épouse de Juan Carlos, ce qui pourrait néanmoins représenter un obstacle de taille.

Cela dit, on peut remarquer que la LGT Bank qui est le "groupe de gestion de patrimoine de la maison princière du Liechtenstein" dans lequel cette famille possède des parts sociales, a été au cœur du scandale financier qui en 2008, la causé chute du, alors très respecté, patron de la poste allemande, Klaus Zumwinkel, amené à démissionner à cause d'indices accablants de fraude fiscale pointés par les services secrets allemands qui avaient acheté, pour un montant de 4,2 millions d'euros, à un ancien employé de LGT, une liste de titulaires de fondations anonymes gérées par cette banque.

Et voilà qu’on trouve aussi un lien avec le blanchiment de fraude fiscale qui représente l’autre partie du billet. Cela dit, vu que dans le BARRE, il s'agit d'un cadeau anonyme, les Services français n'ont rien eu besoin de débourser.

Bref, quoi qu'il en soit, y a de quoi faire pour tout le monde en ces temps de confinement.

Julien WEINZAEPFLEN

Le roi n'a pas besoin de moi. Il n'a pas toujours refusé mes services.

Un soir, je me trouvais dans un café-restaurant de la rue du Cherche-Midi. J'étais pénétré de mes lectures des "Mémoires de Saint-Simon" accompagnant avec Madame des Ursins l'arrivée de Philippe V en Espagne, pour se faire couronner. Saint-Simon venait d'être nommé Grand d'Espagne et Philippe V était petit-fils du Roi Soleil. Je n'avais pas spécialement bu, quelques ballons de côte, bien au-dessous de ma moyenne. Et tout à coup, je ne sais pas quelle mouche m'a piqué. Je vois dans quelque client du bar un manant qui veut attenter à la vie de "l'héritier présomptif de la couronne d'Espagne". N'écoutant que mon courage, je me saisis de ma canne blanche que je brandis comme une épée en direction de l'assaillant que j'essaie de viser au hasard. On me pourchasse, on me met dehors. Je ne vais pas laisser la vie du roi entre si mauvaises mains.

Cahin-caha, je me dirige vers le boulevard Saint-Germain en alpaguant les passants: "Où est le roi ? Où est Madame de Maintenon ? Quelqu'un en veut à la vie de l'héritier présomptif de la couronne d'Espagne." Les troupes se dérobent. Les passants me ramènent à la vie des modernes. Je suis dépité. "En quelle année sommes-nous?" "En 1993".

On me conduit à une station de taxi. Je n'ai que deux cents mètres à faire: je suis aveugle et j'habite la rue du Regard.

Le lendemain, je suis pétrifié. Comment ai-je pu me dédoubler comme ça ? Je dîne avec deux amis, dont une compositrice devenue anachorète pour souffrir ce qui manque à la passion du Christ, sur "appel à l'amour" de Jésus-Christ à Josefa Menéndez, petite soeur lingère d'un couvent de Poitiers. "N'aurais-tu pas une amie qui pourrait me sortir de là ?" "Je connais une psychologue, elle est membre de mon tiers-ordre, l'ordo virginum", l'ordre des vierges consacrées. "Elle s'appelle soeur Armelle de Jésus".

Des mois durant, j'irai la voir, dans son appartement de la rue Belliard à la porte duquel elle me fait attendre une bonne vingtaine de minutes à chaque fois, car elle est infirmière de nuit et n'est pas loin de se réveiller quand j'arrive.

Elle interprète mes rêves. Il arrive que je rêve du Sorbon, un bistrot de la rue des Ecoles, car j'étudie à la Sorbonne et je fréquente ce bistrot. Elle me dit que ça veut dire que mon inconscient me souffle: "Sors bon". D'accord. Quelques années plus tard, une amie éducatrice spécialisée me raconte que pour un de ses protégés qui donnait beaucoup de souci à l'équipe, car c'était un handicapé mental qui faisait beaucoup de chutes, la psychologue conseille lors d'une réunion de synthèse: "Mettez-lui un mouchoir dans la poche."
- Pourquoi un mouchoir ?
- Parce qu'il choira mou, choir-mou."

Je rencontrerai encore un thérapeute transpersonnel qui m'expliquera que l'idéal dans la vie est de se dissoudre dans le divin. Ça me paraît beaucoup prêter au "sentiment océanique", mais pourquoi pas ? Je lui donne mes rêves à interpréter. Un ami, Dieudonné, travaille beaucoup chez moi à l'époque. Il apparaît dans un de mes rêves. Mon thérapeute me dit que cela signifie que je veux me donner mon propre Dieu, que j'en ai assez du Dieu que l'on m'impose.

Quant au taxi qui m'a ramené des Deux Magots - enfin, je crois - à mon foyer d'étudiant de la rue du Regard, je le retrouverai à l'issue du dîner pris le lendemain avec mes deux amis. Nous nous rendons à Bobigny, chez l'un d'entre eux. Le taxi m'interpelle: "Alors François Ier, comment ça va aujourd'hui ?". Mon ami ne goûte pas du tout la plaisanterie. Il s'en vexe pour moi. "Vous parlez ce soir à un autre personnage."

"Un sujet de droit ne devrait pas raconter ça, car nul ne doit se prévaloir de ses turpitudes."
Je n'ai pas toute honte bue, mais je n'en suis pas à si peu près.

Le roi n'a plus besoin de moi. Mais à quoi sert le roi, s'il gouverne et qu'il ne règne pas, si, tel Siméon de Bulgarie ou Juan Carlos pourtant préceptoré par les sbires de Franco, il ne peut prétendre que s'il sert la démocratie qui peu reconnaissante, l'enverra s'étioler dans le stupre ou dans la retraite quand il l'aura bien servie et qu'il aura contribué à son rétablissement ?

Felipe VI, comme on appelle à l'espagnole ce descendant de la maison de France, n'a pas pu beaucoup pour l'unité de son pays dans la crise de la Catalogne. Comme Emmanuel Macron, il demande à son peuple de se laver les mains après avoir renié son père. Mais son peuple ne lui en sait pas gré, pas plus que d'avoir épousé Claire Chazal, une roturière - ah non, sa femme s'appelle Letizia.

Felipe n'a pas pu ce qu'a pu son homonyme, le roi des Belges, en faveur de qui son père le digne roi Albert avait abdiqué. Albert passait pour beaucoup moins prestigieux que son frère le roi Baudoin, qui a surtout brillé par sa femme, la reine Fabiola, brillante conteuse et auteur de contes que me lisait dans mon enfance Catherine, une baby-sitter inoubliable, qui me gardait pendant que ma mère finissait son travail à "Arts déco", 22, rue du Bain-aux-Plantes à Strasbourg.

Albert n'abdiqua pas pour la galerie comme son frère Baudoin qui ne voulait pas accoler son nom à une loi sur l'avortement qu'il refusa de signer, se démettant, puis étant réinstauré, à l'admiration des catholiques traditionalistes qui avaient vu là un geste de renonciation temporaire et d'abnégation formidable. Baudoin était un Tartufe. Albert avait eu des déboires conjugaux et, au mariage de Philippe et de Mathilde, eut un mot pour remercier la reine Paola de lui avoir pardonné.

Albert n'abdiqua pas pour la galerie. Il abdiqua pour que Philippe puisse continuer à veiller sur l'unité de la Belgique menacée de sécession. Le maintien de la nation obsédait le roi Albert. Le cardinal Danneels avait prononcé lors du mariage de Philippe et de Mathilde une homélie qui se voulait édifiante et fondatrice de l'exemplarité de ce couple et qui le fut.

Felipe VI ne réussit pas à faire pour l'unité de la Catalogne ce que Philippe, le roi des Belges et le fils d'Albert, fit pour son pays. Quant à la France, elle n'a plus de roi. Les Bourbons d'Espagne ont renoncé par le traité d'Utrecht à avoir la moindre prétention sur la couronne de France. Louis XX a épousé une noble latino-américaine et fait ses armes dans la banque en adressant des messages à ceux qui le soutiennent, dans un français approximatif.

La maison de France dans sa branche Orléans est l'héritière d'un conventionnel régicide dont le fils devint "le roi des bourgeois" au lendemain de la révolution de 1830. Le prince Jean, comte de Paris, fait tout ce qu'il peut pour redorer le blason de sa maison, mais son digne père Henri, comte de Paris, un franc-maçon mélancolique revenu de pas mal de choses et de la maçonnerie elle-même, qu'avait écrasé son père le célèbre comte de Paris, qu'on soupçonna d'être impliqué dans l'assassinat de l'amiral Darlan et d'être de mèche avec De Gaulle pour négocier les conditions d'une improbable restauration, a eu le malheur de mourir le jour où on décapitait le roi, comme si la Providence avait voulu rappeler par la date de sa mort l'inexpiable (?) forfait de son ancêtre Philippe Egalité.

Le roi n'a plus besoin de moi et nous n'avons plus besoin de cet arbitre.

Achille

@ Paul Duret | 23 mars 2020 à 13:52
« 5 000 maîtresses, quelle santé ! »

Ceci sans la moindre plainte pour harcèlement ou viol, ce qui est remarquable. DSK et certains cinéastes ou entraîneurs sportifs n’ont pas eu cette chance. Mais ils n'étaient pas de sang royal, ceci explique sans doute cela.

Xavier NEBOUT

@ Pierre Blanchard

Votre sempiternel qualificatif "toujours aussi fin" à mon égard, ne repose sur rien qui ressorte de votre propos.
Mais si vous me cherchez, vous allez me trouver. Moi, je vais vous dire "toujours aussi c.." et je prends moins de risques que vous de me tromper.

Pierre Blanchard

@ Xavier NEBOUT | 23 mars 2020 à 10:28

Toujours aussi fin X. Nebout

https://france3-regions.francetvinfo.fr/provence-alpes-cote-d-azur/carte-infographie-courbe-evolution-du-coronavirus-provence-alpes-cote-azur-1796747.html

Mary Preud'homme

Hola Catherine JACOB | 23 mars 2020 à 12:00

Cette Corinna virus qui sévit en Espagne et a contaminé le roi Juan Carlos m'a l'air redoutable !

F68.10

@ Ellen
"L'argent a toujours été roi depuis toujours et le restera."

Ce n'est en aucun cas une fatalité. Je vous suggère de vous intéresser aux oeuvres de Michael Sandel à ce sujet. Et une des limites au pouvoir de l'argent est le pouvoir des idées, ce qui inclut la liberté de débattre du pouvoir de l'argent. Car sans idée supérieure aux promesses de l'argent pour illustrer les limites de la contractualisation, il n'y a aucune raison qu'on imagine mieux que l'argent pour diriger le monde.

L'argent a essentiellement pour but de quantifier les contraintes. Qu'on mette un prix pour ne pas gaspiller des ressources et des opportunités d'action, je signe. Cela permet d'éviter des catastrophes. C'est le seul but réel de la mise à prix. Tout le reste est critiquable, et le cas échéant, peut être contraint par l'action légale et réglementaire. Et même parfois doit l'être.

"Et entre le roi de la couronne et le roi du pétrole, ils se comprennent."

Ce qui signifie que c'est de notre responsabilité de mettre un terme aux collusions injustifiables. Vous pensez quoi du régime saoudien, au juste ?

"La vie est si chère pour ces malheureux couronnés qu'il aurait tort de refuser un si beau cadeau de cent millions d'euros tombés du ciel."

Ce n'est pas à eux de le refuser. Ils ont toutes les raisons d'accepter ce type de cadeaux. C'est à nous d'empêcher que cela arrive si nous jugeons cela problématique. Encore faut-il ne pas se tromper sur ce que nous jugeons problématique ou pas et ne pas nous tromper sur les moyens d'empêcher ce qui est problématique.

Paul Duret

Pour moi, Juan Carlos 1er, c'est loin mais quand même, 5 000 maîtresses, quelle santé ! C'est mieux que Chirac et Valéry réunis.
Non, ce qui m'attriste, c'est la conduite de Raymond Barre. Plusieurs millions d'€ cachés en Suisse.
C'est un peu comme pour Jean Vanier. Beaucoup de déception.

Catherine JACOB

« La destinée de Juan Carlos 1er illustre, mieux que toute autre, l'exemplarité puis la chute, l'or, l'encens puis la boue. »

On va dire que le scénario se déroule à l’image d’un schéma narratif en cinq étapes (situation initiale, élément perturbateur, péripéties, élément de résolution, situation finale) qui correspond à la réalisation d’une quête d’un héros, entravée par les opposants, ou accompagnée par les adjuvants.

L’élément perturbateur s’appelle Corinna Larsen.
D'après Wiki en allemand, il s'agit de la fille d’une Allemande et d’un Danois d’ascendance hongroise représentant de la compagnie d’avion brésilienne, la Varig.
Elle épouse en 1989 un homme d’affaires britannique dont elle a une fille née en 1992, et elle divorce en 1995.
D’après la presse allemande, elle s'était mise avec Gert Rudolf, "Muck Flick" dont le grand-père a été condamné à sept ans de détention pour avoir collaboré avec le régime nazi.

Corinna Larsen épouse ensuite à Londres en 2000 Johann Casimir Prince zu Sayn-Wittgenstein de douze ans son cadet, de la branche aînée d’une famille princière allemande subsistante, les zu Sayn-Wittgenstein (région du Sauerland) toponyme rappelant le patronyme de la mère de Corinna, Ingrid Sauer. Elle en a un fils né à Londres, Alexander zu Sayn-Wittgenstein-Sayn, puis divorce en 2005 mais prétend au droit de continuer à porter le titre de princesse zu Sayn-Wittgenstein-Sayn.

D’après la presse espagnole, c’est en 2006 qu’elle fait la connaissance de Juan Carlos, à l’occasion d’une rencontre entre politiques et hommes d’affaires au château de Ditzingen dans le Bade-Wurtemberg. Elle aurait alors, d’après ses propres mots, assumé des missions de confiance comme la préparation de pourparlers avec la Russie (pour évaluation de l’introduction sur le marché espagnol de Lukoil , le plus grand producteur russe de pétrole) ou encore l’Arabie saoudite.

En 2010 elle bénéficie à proximité de la résidence d’été des souverains espagnols, d’une villa rénovée au frais de l’Etat espagnol ainsi que d’une garde personnelle issue de la Guardia Civil, force de police espagnole de statut militaire et c’est en avril 2012 qu’est organisé le dispendieux safari du Botswana. Corinna quitte alors l’Espagne pour devenir… « conseillère » de Charlène de Monaco, bien sûr !

La suite au prochain numéro de la vie trépidante de cette Mata Hari, Benalla, Deviers-Joncour, ou ce qu’on voudra, de la sphère politico-aristocrato-affairo-dano-brésiliano-germano-russo-saoudiano-espagnolo et j’en passe, actuellement monégasque !!
Il faut qu'Albert II veille au grain, sinon, vu le curriculum de la dame, tout peut arriver...

Ellen

L'argent a toujours été roi depuis toujours et le restera.

Et entre le roi de la couronne et le roi du pétrole, ils se comprennent.

La vie est si chère pour ces malheureux couronnés qu'il aurait tort de refuser un si beau cadeau de cent millions d'euros tombés du ciel.

Xavier NEBOUT

LE PROFESSEUR RAOULT ANNONCE LE SCANDALE DU SIECLE

Alors que sous sa direction, Marseille résiste à l'épidémie grâce à un dépistage rapide et ouvert à quiconque le demande, puis un traitement immédiat à la Chloroquine de tous les détectés positifs, une pègre intellectuelle qu'il conviendra de définir fait mourir des centaines de malades par obstination à ne pas suivre cette voie.

Exilé

Par la suite, nombreuses polémiques sur son train de vie, ses infidélités et des affaires de corruption.

Comme si nos rois élus étaient irréprochables...
Sauf qu'ils ne servent qu'eux-mêmes et pas la France et les Français, quand ils ne les trahissent pas.

Xavier NEBOUT

Voilà ce qui arrive lorsqu'il n'y a pas un pouvoir spirituel pour limiter celui des rois.
Bossuet avait réussi à contenir Louis XIV lui-même, mais les Bossuet sont rares.

sylvain

J'aimais mieux l'Espagne d'avant 1975, du temps du conquistador matador Caudillo Franco, personnage atypique que j'admirais et qui avait forcé son peuple à l'admirer.

Un pays où l'on entendait une mouche voler, silence dans les rangs partout dans les lieux publics, les bars ressemblaient à de vieilles gargotes sales, glauques ; tout était nature : pas de plages aménagées en marinas bunkers pour touristes, des ronces qui poussaient sur le sable, les routes et leurs nids de poules célèbres, notre Ami 6 de l'époque s'en souvient encore, des camions lourds, lents et leurs pots d'échappement qui nous aspergeaient de gros nuages de fumée noire et âcre, impossibles à dépasser sur ces routes sinueuses étroites.

Avec le change de l'époque, nous étions des nababs en vadrouille, la peseta pesait pas lourd face au franc, en outre, pour manger à petits frais il suffisait de commander une anisette, l'acide sulfurique national, pour avoir un immense choix de tapas gratuits sur le comptoir.

Interdiction de parler de Franco, surtout de le critiquer en public, vous auriez eu la visite illico de la Guardia Civil, ces policiers très craints à cette époque.
J'adorais cette ambiance suspicieuse, ce suspense, cette atmosphère totalitaire, ces douanes pointilleuses, cet ordre établi : pas de racailles, pas de gauchiasses, pas de grandes gueules islamogauchistes comme dans l'Espagne d'aujourd'hui.

Quand nous rentrions en France, on avait cette fausse satisfaction de l'avoir échappé belle, nous revenions dans notre pays du Grand Bordel où toutes les dépravations, tous les délits, les incivilités amorales, l'irrespect, le refus de l'autorité, la désobéissance, étaient encouragés et légaux.

Achille

Juan Carlos ne m’inspire aucun commentaire. Franchement je m’en fiche complètement.

Par contre je me pose une question.
Que deviennent les corps des personnes décédées vu qu'il n'est plus possible de procéder aux enterrements et incinérations, le personnel funéraire exerçant son droit de retrait, et même les curés ?

Sophie

Grandeur et décadence des puissants, des "élites".

Seul le général de Gaulle a su garder le sens de l'honneur jusqu'à la fin.
Depuis, nos dirigeants furent et sont petits, dangereux.

Qui paiera la note ? Les Français moyens

"A l'heure où j'écris, une loi dite d'urgence permet à l'employeur d'imposer à son salarié de prendre ses congés pendant la durée du confinement."

Macron et les siens, les maastrichtiens de droite et de gauche, n'ont en effet pas décidé de réquisitionner les fortunes planquées dans les paradis fiscaux. Pas question que les riches paient alors qu'ils ont constitué leurs fortunes en fraudant le fisc, ce qui veut dire: en ne payant pas l'impôt avec lequel on peut, entre mille autres choses, construire des hôpitaux et les maintenir en état de marche... Tout citoyen français qui dispose d'un compte en Suisse ou dans un quelconque paradis fiscal doit être tenu pour responsable de la mort de qui n'aura pas pu bénéficier d'un respirateur hospitalier, responsable et coupable. On lira la liste de quelques-uns de ces assassins en appendice." M. ONFRAY

"Voici venu le temps des assassins" :

https://michelonfray.com/interventions-hebdomadaires/-voici-venu-le-temps-des-assassins-

De grâce, arrêtez de trouver des excuses à la macronie...

Mary Preud'homme

Comme si le fait d'être ou d'avoir été un grand roi (mérite que l'on ne saurait lui retirer) aurait pu exonérer Juan Carlos, miraculeusement et définitivement, d'avoir des faiblesses pour la gent féminine ou de céder à toute forme de tentation. D'autant plus quand les sollicitations et occasions étaient multiples eu égard à son rang et à sa notoriété.

Ce que la reine Sophie, femme d'authentique noblesse dans toute l'acception du terme et qui seule aurait pu se plaindre de certaines incartades, semble avoir retenu en ne prêtant jamais le flanc à des allégations malveillantes concernant son royal époux...

F68.10

@ Merville
"La question posée par PB au début de son propos reste sans réponse."

La question était "Il y a des destins réels qui vous font penser à des destinées imaginaires, ou est-ce l'inverse ?"

Alors je vous réponds: les destins imaginaires ont parfois plus de consistance que les destins réels. Un destin imaginaire nous donne plus de trames psychologiques à démêler, et même s'il n'est pas réel, il nous permet de réfléchir plus sur nous-même. Les destins réels, quant à eux, sont extrêmement intéressants de par ce qu'ils nous apprennent sur la réalité du monde et en quoi elle contraint l'homme. Encore faut-il avoir suffisamment d'information pour en juger.

"Commentaire hors sujet : un petit mot sur la disparition de Pierre Truche serait bienvenu."

En tout cas, voici un entretien qu'il avait accordé en 2013, il y a 7 ans, avec Sylvie Humbert et Denis Salas. C'est à partir de 48:23 qu'il opère une réflexion un peu autoréflexive sur la justice: ouverture de la justice à la culture, comparaison avec les systèmes judiciaires voisins, sur l'importance du caractère public du ministère public, et plus généralement sur la façon dont la justice peut s'organiser pour rendre des comptes. Ce qui me frappe dans cet entretien est, je trouve, qu'il décrit la justice comme un monde assez feutré, et quand j'entends Pierre Truche insister en permanence sur l'importance des discussions avec les autres parties prenantes par le moyen de conciliabules, je me dis que c'était peut-être un manière correcte de procéder en 1980, à l'époque du Minitel, mais que c'est un peu court en 2020 à l'heure d'Internet.

Lodi

"Serait-il donc impossible de ne pas se soumettre, à un moment ou à un autre de sa vie, à la dénaturation de ce qu'on est, au reniement du meilleur, à l'abandon au pire, à l'exil vers des rivages troubles et nauséabonds ?"

Je pense qu'il n'est qu'un seul moyen de ne pas dégénérer quand on sent que le monde extérieur hostile ou intérieur hostile, ou les deux si on n'est vraiment pas gâté, devient trop fort pour soi, et c'est de se tuer.
Mais on est freiné par trop d'obstacles : la superstition qui veut que la divinité l'interdise, la peur de la mort et de la souffrance sans parler de celle de se rater et d'endurer ainsi le ridicule voire d'en sortir handicapé sans parler du fait que tout est cumulable.

Dans ces conditions, on finit échec et mat comme si on affrontait une intelligence artificielle, ou écrasé comme par un éboulement de terrain, vaincu au-delà de l'imaginable.
Je veux dire : par les optimistes.

Il y a des gens qui croient qu'on récupère la face ou pire la dignité que les autres vous ont arrachée ou l'idéal qu'on portait en soi et qu'on a profané. Comme on réclame ses habits au vestiaire ?
Or non. On est ce qu'on fait, donc sa déchéance.

Si on sent que l'on risque de devenir ce qu'on ne veut pas, il faut en finir. Des superficiels me croient contradictoire de vouloir la vie sans fin et le suicide ?
Non, je ne veux pas que la biologie nous condamne, mais je refuse aussi les autres déchéances.

Les autres n'ont pas à décider à votre place : vous n'avez pas le droit de vous droguer ou de vous prostituer, ce serait indigne, ou vous n'avez pas le droit de vous tuer pour préserver votre dignité, ou toute autre chose, d'ailleurs. En somme, je n'y vois que le goût de contrarier des gens qui ne nuisent pas plus que n'importe qui à leur prochain.
Pour l'un, la survie est une victoire, pour l'autre une déchéance, tout dépend de son histoire, de son système de valeur et de ce qu'on est prêt à endurer pour arriver au but.

Et ce n'est pas d'appauvrir l'un de ses choix qui enrichira l'autre de plus de liberté.
Mais la liberté, pour les gens, c'est très relatif, et surtout celle des autres.

Lodi

"La manière dont il va, contre toute attente, avec habileté et sagesse, conduire son pays vers la démocratie, a été considérée à juste titre comme une merveille de stratégie et de tactique. Monarque constitutionnel, il va s'enraciner dans l'adhésion populaire et se faire respecter par tous les partis quand avec autorité et sans l'ombre d'une hésitation démocratique, il fera échouer une tentative de coup d'Etat militaire le 23 février 1981."

Trop de Bourbon... et de politiciens ont un problème avec l'argent.
Mais on peut dire qu'il a été bien plus grand que ses faiblesses.
Il raffolait des femmes : et alors ? Au bout de quel nombre est-ce un délit, mille trois peut-être ?
Tant que les deux sont d'accord. A bas tous les jaloux ! Si les gens n'étaient pas si constipés, on ne pourrait faire chanter quelqu'un en disant qu'on couche avec lui, et notre Juan n'aurait pas eu à acheter le silence.
En ce sens, l'envie et la morale stupide d'un certain nombre de gens sont complices de sa malhonnêteté.

Notre Juan n'était pas un avatar, un dieu incarné, il n'était pas parfaitement honnête, et c'est bien dommage.
Toutefois, moralement, c'est mieux que Bachelot chouette, une épidémie, je l'avais bien dit. Pourquoi tombe-t-elle si bas ? Parce qu'elle a subi une injustice : elle a eu raison, on s'est payé sa tronche, c'est rageant. Roselyne je me réjouis du malheur public.
Les humains tombent du côté où ils penchent. Roselyne manquait de reconnaissance et a pris trop de coups... Je suppose que la joie à manqué à Juan. La dictature, ce n'est pas drôle, servir de garant à la démocratie épuiserait n'importe qui à la longue.

Triste, triste, triste est ce monde ! Combien il est difficile d'en arracher quelque bien !
Des gens faisant leur devoir l'accomplissent d'une manière qui leur coûte tellement qu'ils en sortent blessés et s’enivrent, en l’occurrence de femmes, d'argent ou de ressentiment.

Vamonos

@ Tipaza

Il faudrait que je commence à écrire mes mémoires un de ces jours, mais pas ce soir.

Alberto

Argent et sexe, les deux faiblesses...
Mais pourquoi ne parlez-vous pas de l'origine des fonds trouvés ou qui ont transité par la Suisse ?
Pourquoi l'Arabie Saoudite a-t-elle versé cette somme à un chef d'Etat ?

Là est le problème...

Anne H

Je lis, tu lis, nous lisons…
Quitte à admirer, j'ai choisi Gérard Philipe et viens de terminer le beau livre de Jérôme Garcin (il date de 2019) "le Dernier hiver du Cid". De quoi avoir envie de relire Corneille, Molière et "les Troyennes" d'Euripide.
Bonnes lectures...

Michelle D-LEROY

On reconnaîtra à Juan Carlos d'avoir fait de l'Espagne figée, muselée, arriérée, un grand pays moderne. Sa personnalité et sa stature ont permis d'imposer sa vision d'une Espagne démocratique. Une belle réussite.

Malheureusement, sa personnalité de grand séducteur et de grand amoureux de la vie n'a pas résisté à l'attrait des belles femmes, toujours nombreuses à rechercher une aventure avec un haut personnage. Il n'avait que l'embarras du choix.
Et, comme la maison des Bourbons n'était pas immensément riche, pour épater ses conquêtes il lui fallait de l'argent. Particulièrement sa dernière et jolie maîtresse à qui, paraît-il, il avait promis de divorcer. Une grande bavarde déçue.

Je dis toujours qu'il faut se méfier des femmes déçues, elles sont capables du pire.

En attendant, quelle déception pour les Espagnols qui doivent affronter la crise politique et économique, les indépendantistes catalans et maintenant la crise du coronavirus.

Ce qu'on peut aussi reprocher à Juan Carlos c'est d'avoir renié son gendre avec beaucoup de mépris, alors qu'il se conduisait de la même façon. Il doit bien rire en douce Iñaki. Forcément ce Roi dont les débuts furent brillants, descend de son piédestal. Grandeur et décadence.

Pour l'instant Felipe, son fils, est un Roi qui, à défaut d'être aussi brillant, semble d'une grande rigueur morale. Sans doute tient-il cela de sa mère, l'admirable Reine Sofia. Une Reine qui pourrait appliquer la maxime réservée à la monarchie britannique : "Never complain, never explain". Reine, épouse trompée, mère et grand-mère exemplaire, sans jamais dire un mot de ses états d'âme ; une force de caractère et une attitude de monarque forgée par sa mère.

Les gens de pouvoir ont trop de tentations, comment pourraient-ils résister ?
A chaque fois nous sommes déçus parce que nous plaçons notre admiration trop haut face à des chefs d'Etat qui ne sont que des hommes avec leurs faiblesses.

Merville

La question posée par PB au début de son propos reste sans réponse.

Commentaire hors sujet : un petit mot sur la disparition de Pierre Truche serait bienvenu.

Giuseppe

Raymond qui nous parlait de voir le bout du tunnel pendant que lui ne voyait que le fond de son coffre-fort. Pas un dis-je (enfin, pas tout à fait heureusement) pour racheter les autres :

https://www.challenges.fr/politique/le-canard-enchaine-epingle-l-extravagante-fortune-cachee-de-raymond-barre-en-suisse_661944

L'Espagne des mantilles, des castagnettes et de la liberté retrouvée... Ceci est une autre histoire... Et les régates d'Hospitalet del Infante chères à Carlos.
Le soleil et la mer...

Patrice Charoulet

DIDIER RAOULT

L'excellent blogueur Maxime Tandonnet vient d'écrire un texte sur la situation actuelle. Vers la fin de ce texte, il note :

"A cela s'ajoute les propos dissidents, sidérants, dérangeants, d'un scientifique de haut niveau, le professeur Didier Raoult qu'il est difficile, compte tenu de son parcours, de disqualifier d'une revers de main comme charlatanisme, et qui battent en brèche toutes les certitudes sur lesquelles reposent le discours et la politique officielle."

Eh oui !

Catherine JACOB

"...l'austère, rigoureux et admiré Raymond Barre nous a fait découvrir, après sa mort, que son honnêteté avait des limites et sa morale des failles."

Qu'est-ce qu'il a fait ?

J'ai lu que "Le 3 juillet 2019, Le Canard enchaîné avait révélé qu'une information judiciaire a été ouverte par le Parquet national financier pour blanchiment de fraude fiscale en raison d’un compte bancaire dont Raymond Barre disposait en Suisse" - notice Wiki

Mais comme il est décédé le 25 août 2007, à l'âge de 83 ans et que selon l'article 6 du Code pénal, l'action publique s'éteint par la mort du prévenu, je ne comprends pas l'ouverture d'une information judiciaire en 2019.

Raymond Barre a été nommé Premier ministre en 1976 et l'article 1741 du code général des impôts qui crée le délit consistant à s'être "frauduleusement soustrait ou a tenté de se soustraire frauduleusement à l'établissement ou au paiement total ou partiel des impôts visés dans la présente codification, soit qu'il ait volontairement omis de faire sa déclaration dans les délais prescrits, soit qu'il ait volontairement dissimulé une part des sommes sujettes à l'impôt, soit qu'il ait organisé son insolvabilité ou mis obstacle par d'autres manœuvres au recouvrement de l'impôt, soit en agissant de toute autre manière frauduleuse, est passible, indépendamment des sanctions fiscales applicables, d'une amende de 5 000 F à 250 000 F et d'un emprisonnement d'un an à cinq ans ou de l'une de ces deux peines seulement", date de 1979 et a perduré dans sa version initiale jusqu'en 1982 et il s'agit dans l'article d'une intention de fraude. Mais comme on le sait depuis que certaines personnalités oublient de déclarer tout leur patrimoine à la Haute autorité pour la transparence de la vie publique, il peut y avoir des omissions non frauduleuses en ce que selon l'article 121-3 du code pénal, "Il n'y a point de crime ou de délit sans intention de le commettre."

Mais bon, peut-être que le PNF joint à ses multiples compétences celles d'Ulysse interrogeant Tirésias, le plus célèbre devin de l'Antiquité, en l'ayant fait revenir du royaume des Ombres.

Cela dit, si Raymond Barre a des héritiers ces derniers ne sauraient endosser la responsabilité que de leurs propres erreurs et non de celles de leur père. L'121-1 du code pénal ne stipule-t-il pas en effet que "Nul n'est responsable pénalement que de son propre fait."

Enfin le dernier § l'article 6 précité stipule que l'action publique peut "s'éteindre par transaction lorsque la loi en dispose expressément" or, il semblerait que de plus, lesdits héritiers aient "fini par 'se mettre en règle' avec l'administration fiscale en versant un million d'euros de pénalités."
Donc on ne voit pas, a priori, l'intérêt de leur chercher des poux sur la tête ainsi que sur celle de leur père.

A ma connaissance jusqu'à présent, seuls les Scandinaves ont fait des procès aux morts et encore, il s'agissait d'intimer aux revenants de cesser d'em...der les vivants.

Les investigations auraient commencé après l’envoi anonyme au fisc d'une copie d'écran du réseau interne de la banque Crédit suisse.
Ce qui suppose que les banques suisses aient davantage de mémoire que le Crédit Lyonnais par ex. et interrogent régulièrement par acquit de conscience, j'imagine, les comptes dormants ou les comptes clôturés.

Je sais que pour ma part, ayant eu besoin de retrouver la trace d'un règlement important fait par mon père décédé à peu près à la même époque que Raymond Barre, ça a été très compliqué à obtenir, pas gratuit, et qui plus est le document récupéré muni de divers tampons est assez illisible.

Je présume donc une recherche expressément diligentée et je me demande combien de robots scannent régulièrement et avec quelles autorisations, les livres de comptes des banques de l'UE etc. comme on utilise un détecteur de métaux sur une plage ou tout autre terrain fréquenté par du public.
Evidemment se pose alors la question du bénéfice et de l'intention.
A qui donc l'altération de l'image de Raymond Barre, de tendance UDF / UDC donc divers droites, et dont l'épouse est décédée pour sa part en 2017, peut bien profiter.

boureau

"Pourquoi la trajectoire brillante dévie-t-elle ?"

La réponse est évidente ! Constamment décrite depuis des siècles et visible (de plus en plus avec Internet et la transparence) pour chacun d'entre nous : la folie du pouvoir cher P. Bilger !

Vous avez oublié un mot pour Sophie de Grèce qui, dans les décisions heureuses et difficiles, n'y était sans doute pas pour rien. Mais elle était du genre discrète.

Le pouvoir s'autorise tout avec le temps. Même, comme vous le soulignez, l'honorable Raymond Barre !

Finalement, pourquoi s'étonne-t-on cher P. Bilger ? N'avons-nous pas chacun d'entre nous, à des degrés divers, des zones d'ombre ?

Toutes les icônes ont des envers.

Cordialement.

P.-S.: pour Juan Carlos 1er, j'avoue avoir beaucoup admiré son courage. Les sauveurs de la démocratie ne sont pas si nombreux.

Myta

Quelle débauche... On dit, d'après ce journal, qu'il est nommé "le roi aux 5 000 maîtresses" !!

https://www.illustre.ch/magazine/revelations-genantes-maitresse-roi-juan-carlos

F68.10

@ Vamonos

Je ne connaissais pas bien le carlisme.

"Mouvement d'une grande longévité, le carlisme exerce une influence fondamentale dans la vie politique du pays depuis son apparition jusqu'à la fin du franquisme dans les années 1970 et constitue tout au long de son existence l'un des principaux acteurs des luttes de la monarchie et de l’Église contre le libéralisme et le modernisme." -- Wikipedia

Manifestement, nous ne sommes toujours pas sortis de l'auberge: cela n'a pas l'air d'être un mouvement extrêmement favorable à la liberté de conscience...

Quant à Juan Carlos, mis à part son pognon caché, la corruption et le fait qu'il fasse apparemment taire des gens comme son ancienne maîtresse, je n'ai pas à considérer qu'un roi se doit d'être un saint ou même exemplaire. Ce serait trop cruel d'exiger de quelqu'un de par sa naissance qu'il soit destiné à la sainteté ou l'exemplarité. Les institutions et les hommes ne sont pas des choses superposables.

Tipaza

@ Vamonos | 22 mars 2020 à 15:37

Tiens, je découvre qu'il existe encore un Requeté, au moins sur le blog.
A-t-il encore le béret rouge, quelque part dans un tiroir et le porte-t-il les jours de souvenir ?

jack

A une échelle bien moindre, il y a les Fillon.
Un Premier ministre besogneux au service d'un Président flamboyant et un peu fanfaron.
Un type à qui on aurait donné la communion sans confession. Pourquoi une telle prise de risque inconsidérée ?
Certes, la Justice ne s'est pas encore prononcée. Mais les flux d'argent ne manquent pas de nous interroger.

Vamonos

La lignée légitimiste n'en finit pas de sombrer dans la décadence. Avec la lignée carliste, tout cela ne serait pas arrivé et l'Espagne flamboyante de mes ancêtres éclairerait le monde.

Charles de Bion

Cet homme, heu... "ce méchant homme qui tue les tigres", a d'autant moins d'excuses qu'il fit un "beau mariage".
J'ai eu l'occasion dans les années 70, avant le commencement de leur règne en Espagne, de les rencontrer à maintes reprises en Inde du Sud où ils se rendaient pour visiter un sage indien extraordinaire.
Les trois enfants : Felipe le roi régnant et ses deux sœurs, étaient toujours du voyage.

Apparemment Juan Carlos devait y accomplir des visites auxquelles il était contraint peut-être. Sa belle-mère l'ex-Reine de Grèce Frederika ayant choisi d'habiter Madras au moins les dix dernières années de sa vie.

Il n'aurait pas vraiment gagné en spiritualité de ces rencontres.

35 millions de dollars dépensés en dix ans et en toute discrétion, plus 65 millions pour les moments intimes avec Pretty woman, c'est remarquable.

J'ai ici une pensée pour sa femme, Sophie de Grèce et du Danemark, une princesse allemande à l'éducation parfaite (descendant à la fois du Kaiser Guillaume II et de la reine Victoria), qui a toujours fait preuve d'une grande dignité et d'un sens du devoir qui force le respect, malgré les frasques répétées de son époux.

Marc GHINSBERG

J'ai toujours eu une certaine admiration pour ceux qui assument leurs vices. Tel George Best joueur de football anglais, le bien nommé, à qui l'on prête ce mot: "J’ai dépensé 90 % de mon argent dans l’alcool, les filles et les voitures de sport – le reste, je l’ai gaspillé”.

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