(La parution du livre manuscrit de Didier Maïsto "Passager clandestin", prévue pour ce 19 mars, a été reportée à cause du coronavirus au début du mois de juin. Mais il est disponible dès aujourd'hui en version numérique.)
Didier Maïsto est le président de Sud Radio : je sais.
Je participe chaque soir aux Vraies Voix sur Sud Radio et à un débat le vendredi matin : je sais.
Didier Maïsto est mon ami et d'aucuns me taxeront de complaisance : je sais.
Il publie "Passager clandestin" au Diable vauvert.
Ce livre, c'est lui, lui tout entier avec, derrière les facettes contrastées de sa personnalité singulière, une unité profonde. La cohérence qui est la sienne n'est pas artificielle, ne lui vient pas de l'extérieur car il n'a absolument pas le souci de se simplifier pour répondre à des exigences qui ne relèveraient pas de ses propres choix.
La cohérence, il la crée parce qu'il est lui-même dans chacune de ses activités, dans tous les épisodes de sa vie, heureux ou malheureux, intimes ou professionnels. Il n'est pas de ceux qui ont une multitude de tiroirs à leur disposition et en ouvrent un pour chaque séquence de leur existence. Qu'on l'apprécie ou non, Didier Maïsto ne se dissimule pas derrière des leurres sophistiqués, il se projette en pleine lumière partout où il pense, agit, dénonce, s'indigne, se révolte ou applaudit. Ses enthousiasmes comme ses détestations sont transparents.
Et infiniment courageux.
Car il ne se contente pas, selon une commodité française plus lâche que polie, de pourfendre des abstractions mais il nomme et accable les gens qui lui ont manqué, qui l'ont déçu, parce que leur conception de l'honneur et de la vérité étaient aux antipodes de la sienne. Il cingle les organismes, les instances inférieurs à leur mission (CSA, Médiamétrie).
Et ses coups, pour être d'écriture, sont ravageurs.
C'est déjà souligner le principal attrait de ce livre à vif : ses pages sont brûlantes de sincérité et d'authenticité. Et, derrière l'auteur talentueux - car il a du style, de l'élan, de la force et il ne dédaigne pas parfois les délicatesses d'une prose poétique et même lyrique - il y a un homme qui n'est pas fait de tous les hommes mais de lui d'abord.
Une extrême sensibilité, du coeur à revendre, de l'affection à prodiguer, une envie de s'attacher, de se rattacher à la chaleur de l'humain, en conciliant la solitude qui ne lui fait pas peur avec le rêve d'une fraternité qui ne serait pas illusion ou simulacre. Contre les déceptions que sa lucidité anticipe, il mène un combat jamais lassé et il ne se départ pas de ce charme singulier qui tient à des brisures assumées et, en même temps, à une fougue revigorante.
La liberté est sa ligne directrice, l'inspiratrice de tous ses comportements, quel que soit leur champ.
La liberté qu'il se donne, dont il abuse selon certains, mais dont il ne reproche jamais aux autres d'en user, bien au contraire. C'est ce qui laisse penser parfois à des querelles absurdes : parce que lui se livre et que des contradicteurs face à lui se retiennent. De l'audace face à de la cautèle : un combat inégal.
La passion du risque sur tous les plans, notamment dans le domaine de la moto et des voitures. Avec un accident grave un jour. Il décrit très bien la volupté de la vitesse et le sentiment de côtoyer à chaque seconde un gouffre possible, un péril mortel, même lucide et maître de soi. Le risque presque comme un art de vivre. Une propension à la folie quand elle veut bien ressembler à une sagesse de l'extrême.
Le risque de la passion aussi. Cette dilatation du coeur et de l'esprit - que je partage - n'est pas une faute de goût mais au contraire le climat naturel d'un caractère qui n'aborde rien du bout des lèvres et de la pensée mais qui est tendu par la volonté de convaincre, le désir de séduire, et possédé par l'exigence d'être soi tout le temps.
Dans les tréfonds de cette autobiographie enflammée, sans tomber dans une ridicule analyse, je n'ai pu m'empêcher de déceler des fulgurances déchirantes comme par exemple la dilection inconditionnelle qu'il éprouve pour Philippe Séguin. Et quand je lis: "Séguin, c'est le fils maudit qui souffre de ne pas être reconnu par Chirac à sa juste valeur, qui est d'abord sentimentale", à tort ou à raison j'y perçois comme un message que Didier Maïsto nous adresse pour nous éclairer un peu sur lui-même.
Il y a ses fragilités mais aussi ses combats.
La cause des Gilets jaunes est devenue la sienne et il ne s'est pas contenté de parler d'eux: il les a vus vivre, protester, fraterniser, faire masse, il les a soutenus et continue à s'en faire le témoin, le chantre, le défenseur, aussi bien sur le terrain que par les amitiés qu'il a nouées. N'ayant jamais ressenti mépris ni condescendance à l'encontre des Gilets jaunes, je n'en suis que plus à l'aise pour mettre en cause sa vision sincère mais un zeste hémiplégique, son acharnement à dénoncer les violences policières mais à sous-estimer celles de la multitude en face avec la tentation, coûte que coûte, de la faire correspondre à une image d'Epinal. Il a besoin de leur inventer du romantisme pour le faire pactiser avec le sien authentique. Rien de ce qui est modeste et démuni ne lui est étranger : il comprend, il connaît les richesses de la misère. Sa révolte, sa fierté.
J'aime que, sachant d'où il vient, il ne l'oublie jamais et soit aux antipodes de beaucoup de petits marquis de la classe médiatique.
Jamais, dans la quotidienneté intense et chaleureuse de Sud Radio, avec un président et un directeur général exploitant leurs différences pour en faire un cumul dont cette radio a bénéficié (sa progression l'atteste), sa liberté n'a été mise à mal. Le slogan "Parlons vrai" est d'abord l'affirmation éclatante d'un parler libre et ce n'est pas flagorner que d'en créditer Didier Maïsto.
"Passager clandestin" mérite d'être lu. On n'y piétine pas, on y prend des brassées de vent, de colère et d'audace. Je ressens moins son auteur selon la définition du titre que comme un capitaine sur le pont.
Partout où on offense, on humilie, on méprise, il est là. Partout ou ça se bat et où il faut résister, il est là. Partout où "la grandeur du petit peuple" est à défendre, il est là.
Capitaine sur le pont, oui, cela lui va bien. J'ai connu trop de moments dans ma vie judiciaire où je ne raffolais pas de la hiérarchie parce qu'elle manquait d'allure et de courage, pour ne pas me féliciter de cette bienheureuse embellie qui est venue se ficher dans mon existence.
On me comprendra en lisant son livre.
@ Valerie
Enfin quelqu'un de gentil ! Et comme Monsieur Bilger écrit de plus en plus, vous serez d'autant plus servie.
Rédigé par : Lodi | 21 mars 2020 à 03:41
Pour les amateurs d'histoire ou pour réveiller les souvenirs des habitants du "Grand Sud", comme on disait alors sur ses ondes, il fut un temps où Sud Radio avait sa rédaction à Toulouse et était une sorte de RMC bis avec de la musique pourrie comme aime Pascal Praud (sauf une émission bien au début des années 90, "Pyromane" ça s'appelait et le présentateur Greg Dude), des talk-shows futiles et inintéressants, du sport (c'était bien pour suivre le rugby le dimanche avant la télé) et des pubs pour des supermarchés en pagaille bien sûr, ce qui n'a pas dû changer.
Je crois d'ailleurs qu'on ne la captait pas à Paris.
Rédigé par : Tomas | 20 mars 2020 à 22:58
@ Valerie
Merci beaucoup, je vais voir si j'y arrive malgré mes faibles compétences en la matière...
Rédigé par : Carl Roque | 20 mars 2020 à 18:39
@ sbriglia
Moi aussi j’ai passé mon bac en 67 avec un an de retard (vu que j’ai "repiqué" ma 4ème pour cause de crise d’adolescence difficile). J’ai failli le rater à cause de l’histoire-géo que je n’avais absolument pas potassée.
Heureusement mon 17 en maths m’a sauvé la mise. Mais adieu la mention…
Rédigé par : Achille | 20 mars 2020 à 16:33
@ Achille
Quoi que vous puissiez en penser, je vous apprécie beaucoup : votre réponse démontre que vous savez aussi avoir l’esprit de finesse !
Quant à la géométrie, j’ai honte d’avouer que j’ai été recalé au bac Maths élém de... 1966, le plus sélectif de l’après-guerre...
Je me suis rattrapé l’année suivante avec mention... en Sciences ex., plus à ma portée...
Rédigé par : sbriglia @ Achille | 20 mars 2020 à 14:01
@ Shadok
"Vous êtes depuis peu sur ce blog, mais vous intervenez pour contredire en permanence les commentateurs, ce qui n'est pas nouveau"
Quand je suis d'accord, je le dis ; et quand je ne suis pas d'accord, je le dis aussi. Cela me paraît naturel. Mais il se trouve que j'ai exprimé des points d'accord avec Achille ici, avec Exilé ici et avec Lodi ici. Je pourrais continuer cette liste, mais en bref, cela signifie que que je ne suis pas en désaccord systématique par principe. Mais oui, je cherche bien les points où un débat peut avoir lieu, ce qui me paraît être parfaitement légitime.
"Avec une méthode qui consiste à décortiquer chaque phrase, en cela vous copiez Elusen ou Gaspary qui voulait déchristianiser la France."
Je ne vois pas le mal qu'il y a à prendre les gens sur la base de leurs propres propos. Quelle serait l'alternative ? Me mettre à jouer au télépathe ? Comme Elusen, en prétendant que X a dit Y alors qu'il disait Z ? Je trouve votre comparaison assez mesquine.
Je souhaite surtout que les gens bénéficient d'une liberté de conscience sur les sujets religieux, afin qu'on puisse en débattre ; et effectivement, je ne le cache pas, je souhaite bien dans le cadre de l'exercice de la liberté de conscience la fin du régime de la foi, christianisme inclus. Mais ce n'est pas mon objectif principal, et pour engager une discussion sur les sujets religieux, il faut le plus souvent qu'autrui m'amène sur ce thème précis, ce que vous venez justement de faire. Ne mentionnez pas la religion, et il y a peu de chances que je vous bassine avec.
"Continuez vos "inter-minables" échanges avec Aliocha, qui veut nous convertir à sa religion et Marchenoir l'obsédé anti-Poutine. Je ne répondrai pas à vos interpellations."
J'attends surtout qu'Aliocha apprenne à rendre son argumentation plus solide afin d'éviter des échanges interminables. Quant à Robert Marchenoir, nous n'avons eu que quelques interactions, et j'ai pas mal de points d'accord avec lui (et d'autres points de désaccord que nous n'avons pas encore eu l'occasion de vraiment creuser).
Vous êtes parfaitement libre de ne pas me répondre. Tout comme je suis parfaitement libre de vous signaler les points où votre argumentation ne semble pas correcte. Par exemple: il ne me semblait pas impertinent de vous signaler que la présentation de Bill Gates au sujet du risque épidémique, datant de 2015, fait actuellement le tour des réseaux sociaux, et montre que ce n'est pas un risque imaginaire, ni même réellement un imprévu. Et Bill Gates n'est pas exactement un affreux gauchiste qui souhaite déchristianiser la France comme Elusen...
Mais, petite question: pour avoir le droit de parler avec vous, il faut d'abord être d'accord avec vous ? Sinon, on est privé de dessert ?
Rédigé par : F68.10 | 20 mars 2020 à 13:14
@ sbriglia | 19 mars 2020 à 17:20
« A ma gauche (toujours, quoique de moins en moins..) : l’esprit de géométrie… »
A gauche, certes, mais de la deuxième gauche, celle de Michel Rocard et de Manuel Valls qui n’a jamais réussi à s’exprimer car pas vraiment en adéquation avec la gauche historique et surtout bloquée tout au long de ses deux mandats par François Mitterrand qui ne supportait pas qu’un membre du PS lui fasse de l’ombre, quand bien même et surtout s’il avait raison.
Aujourd’hui le PS est revenu à ses vieux démons démagogiques soixante-huitards, alors j’attends la relève.
J’ajouterai qu’il ne faut pas négliger la géométrie qui est une des branches les plus importantes des mathématiques, très utilisée par les ingénieurs, mais aussi les artistes peintres et même par les politiques dont certains sont les champions de la géométrie variable qui n’a plus vraiment grand-chose à voir avec les mathématiques.
Rédigé par : Achille | 20 mars 2020 à 11:34
@ F68.10 | 19 mars 2020 à 19:44
Vous êtes depuis peu sur ce blog, mais vous intervenez pour contredire en permanence les commentateurs, ce qui n'est pas nouveau, avec une méthode qui consiste à décortiquer chaque phrase, en cela vous copiez Elusen ou Gaspary qui voulait déchristianiser la France.
Continuez vos "inter-minables" échanges avec Aliocha, qui veut nous convertir à sa religion et Marchenoir l'obsédé anti-Poutine. Je ne répondrai pas à vos interpellations.
Rédigé par : Shadok | 20 mars 2020 à 11:16
A défaut d’écouter les vrais voix de Sud Radio, j’aime bien regarder l’émission l’Heure des Pros. Que faire d’autre le matin en cette période confinement ?
D’abord le maître des lieux Pascal Praud et ses lunettes rouges qu’il met et enlève en permanence.
Puis l’équipe de la droite pure et dure :
l’incontournable Ivan Rioufol, jamais à court d’inspiration quand il s’agit de critiquer le gouvernement.
Elisabeth Lévy et sa gouaille d’écaillère.
Jean Messiha, membre du RN et qui arrive même à agacer Pascal Praud quand il part dans ses délires.
Charlotte d’Ornellas qui ressemble trait pour trait à ma bru, avec les mêmes minauderies et surtout les mêmes idées clairement de droite. Il est vrai qu’elle sévit dans Valeurs actuelles.
Benjamin Morel et sa tête de premier de la classe qui dispense d’un ton doctoral son avis éclairé. Pas vraiment de droite mais pas de gauche quand même !
Et pour assurer le débat contradictoire, quelques personnalités de gauche :
Laurent Joffrin qui fut longtemps un journaliste qui m’a inspiré. Un peu moins maintenant.
Gérard Leclerc, avec qui je suis souvent d’accord et accepte de bonne grâce d’être le souffre-douleur de Pascal Praud qui ne cesse de le rabrouer.
Et bien sûr notre hôte qui apporte sa petite touche personnelle et n’apparaît plus les mercredis, confinement oblige.
Même si la plupart du temps, ils parlent tous en même temps, ils assurent le spectacle. Au diable les petits dérapages !
Rédigé par : Achille | 20 mars 2020 à 11:08
"Didier Maïsto : capitaine sur le pont..." (PB)
Je ne voudrais pas faire de mauvais esprit - un peu tout de même - mais cet autre capitaine, payé des centaines de milliers d'euros tous frais compris, et de nous dire un parole aussi puissante, mérite sans aucun doute la médaille du menuisier... Celle des portes ouvertes que l'on enfonce avec un air pénétré pour paraître plus intelligent. "Hé bé... C'est pas gagné la lutte avec des penseurs de ce type..."
https://i.goopics.net/3QpWk.png
Rédigé par : Giuseppe | 20 mars 2020 à 10:10
@ Marc GHINSBERG | 19 mars 2020 à 15:24
« Suivant la manière dont ces questions sont traitées, je serai amené à modifier ou confirmer mes impressions. En tout état de cause, je sais que j’y découvrirai beaucoup d’autres choses et que je ne perdrai pas mon temps en lisant « Passager clandestin ».
Surtout, n’hésitez pas à nous donner vos impressions après avoir lu le livre ! :)
Rédigé par : Achille | 20 mars 2020 à 07:42
J'écoute de plus en plus Sud Radio.
Agnès Buzyn et la macronie.
"Ne pas démissionner, quand on prétend savoir ce qu'elle dit aujourd’hui connaître depuis un trimestre, à savoir que ce serait brutal et mortel, généralisé et violent, c'est clairement se montrer solidaire de l'action gouvernementale en jouant Macron contre le peuple, son petit poste contre la santé publique, sa carrière contre la vie des gens, son statut contre les Français, ses prébendes contre les plus faibles - je songe aux personnes âgées, aux malades immunodéprimés, donc aux cancéreux, aux malades atteintes du sida, et autres victimes de la vie qui vont perdre la leur dans des hôpitaux dépourvus des moyens de faire face. Le chef de l'État parle de guerre, mais il envoie au front des soignants désarmés, sans même un masque protecteur à quelques centimes alors qu’ils sont au contact de la mitraille... Quand il s'agissait de bombarder en vain la Syrie, Macron trouvait alors de l'argent en quantité." M. Onfray
https://michelonfray.com/interventions-hebdomadaires/haute-trahison
Rédigé par : Isabelle | 20 mars 2020 à 05:24
« Ce minuscule virus est en train de provoquer un bouleversement sans pareil de nos sociétés, plus encore, un bouleversement sans pareil de notre vision de nous-mêmes et du monde », estime Denis Monod-Broca : https://www.lemonde.fr/blog-mediateur/article/2020/03/19/le-monde-des-lecteurs-coronavirus-reflexion-sur-la-crise-en-cours_6033714_5334984.html
Rédigé par : Denis Monod-Broca | 19 mars 2020 à 20:32
@ Shadok
"Je ne sais pas ce que Didier Maïsto en pense mais je crois que l'on se moque de nous avec le coronavirus et nous suivons comme du bétail ce que l'information officielle diffuse en permanence, nous vivons un moment orwellien pour cacher l'avis de tempête sur le bateau ivre politique Europa après le départ de l'un de ses membres."
Vous êtes en train de nous dire que l'Italie qui aurait maintenant plus de morts officiels qu'en Chine, tout cela serait du chiqué ? Y compris le virus en culture au microscope? Que du chiqué ?
"Tous les moyens sont bons."
Mouais. Enfin, cela fait un petit bout de temps que deux ou trois personnes savent qu'on n'a pas mis en place les moyens à la hauteur des épidémies de ce style. Giuseppe voulait des bâtisseurs ? Il peut commencer par le bonhomme dans cette vidéo.
"Mademoiselle au long bec vient de débloquer 750 milliards d'euros (avec de la fausse monnaie, cela ne peut pas être autrement) alors bonjour les dégâts car aucun effort d'économie n'est envisagé au niveau de l'Etat."
Qui est Mademoiselle ?
"Jetez aussi un coup d’œil sur la pollution atmosphérique en temps réel dans le monde et vous verrez qu'ils travaillent dur en Chine pour satisfaire nos besoins comme l'explique Aliocha dans un autre billet."
La mondialisation "libérale" n'a pas grand-chose à faire dans cette histoire. En 1919, nous n'avions pas vécu la phase libre-échangiste des années 2000 à l'organisation mondiale du commerce. En même, la grippe espagnole de 1919 fut un élément déclencheur de la mise en place de l'Organisation mondiale de la santé ; un début de mondialisation institutionnelle en somme.
"Nous étions, avec mon épouse, à Hong Kong à la mi-décembre et nous n'avons pas croisé le sieur Coronavirus. Les Hongkongais se préparaient pour les fêtes de fin d'année, la guéguerre sur place était terminée."
L'épidémie débute en décembre 2019. Les mesures de confinement ont été progressives, et l'information ne circule pas si librement que cela en Chine. Il n'est donc pas étonnant que mi-décembre, l'affolement ne fut pas de mise à Hong Kong.
Rédigé par : F68.10 | 19 mars 2020 à 19:44
Je ne sais pas ce que Didier Maïsto en pense mais je crois que l'on se moque de nous avec le coronavirus et nous suivons comme du bétail ce que l'information officielle diffuse en permanence, nous vivons un moment orwellien pour cacher l'avis de tempête sur le bateau ivre politique Europa après le départ de l'un de ses membres.
Tous les moyens sont bons.
Mademoiselle au long bec vient de débloquer 750 milliards d'euros (avec de la fausse monnaie, cela ne peut pas être autrement) alors bonjour les dégâts car aucun effort d'économie n'est envisagé au niveau de l'Etat.
Certains journalistes (qui ne sont pas des fonctionnaires policiers) commencent à en parler.
Jetez aussi un coup d’œil sur la pollution atmosphérique en temps réel dans le monde et vous verrez qu'ils travaillent dur en Chine pour satisfaire nos besoins comme l'explique Aliocha dans un autre billet.
Nous étions, avec mon épouse, à Hong Kong à la mi-décembre et nous n'avons pas croisé le sieur Coronavirus. Les Hongkongais se préparaient pour les fêtes de fin d'année, la guéguerre sur place était terminée.
Rédigé par : Shadok | 19 mars 2020 à 18:42
@ Carl Roque
Je viens d'allumer mon televiseur depuis l'etranger... Grace au decodeur TNT Sat Cahors Canal Ready et munie d'une carte a puce ?? renouvelable periodiquement, je capte des centaines de stations radio. Pour Sud Radio, canal 123.
Pour les "box", etc. je ne sais pas si cela fonctionne ??
En effet, ecouter la radio est un agreable moyen de "tuer le temps" lors d'un confinement obligatoire.
Courage a toutes et tous... Merci pour le blog et les commentaires.
Rédigé par : Valerie | 19 mars 2020 à 18:36
"Suivant la manière dont ces questions sont traitées, je serai amené à modifier ou confirmer mes impressions. En tout état de cause, je sais que j’y découvrirai beaucoup d’autres choses et que je ne perdrai pas mon temps en lisant « Passager clandestin »
Rédigé par : Marc GHINSBERG | 19 mars 2020 à 15:24
"La façon dont Didier Maïsto dénonce les violences policières, tout en regardant ailleurs quand il s’agit de pointer celles des manifestants qui, systématiquement, recherchent l’affrontement, sa connivence avec les Gilets jaunes allant jusqu’à leur donner la parole et se lier d’amitié à des individus au QI de moineau, comme la triplette infernale Eric Drouet, Maxime Nicolle et Jérôme Rodrigues, suffit à me dissuader de découvrir la face cachée du personnage. Son vrai visage me suffit."
Rédigé par : Achille | 19 mars 2020 à 14:30
A ma gauche : l’esprit de finesse…
A ma gauche (toujours, quoique de moins en moins..) : l’esprit de géométrie…
Chacun aura ses préférences…
Rédigé par : sbriglia | 19 mars 2020 à 17:20
Ce billet vient un peu tôt. Philippe Bilger a lu le livre de Didier Maïsto avant sa sortie. Il vient de paraître aujourd’hui en version numérique. Je l’ai téléchargé pour la modique somme de 9,99 €. Il me faut 48 h pour le lire. D’ici là des billets auront coulé sous le pont. Je vais donc me livrer à un exercice inédit pour moi : dire ce que je pense d’un auteur avant d’avoir lu son livre, pour après l’avoir lu, voir si l’image que j’ai de lui s’en trouve modifiée.
Je m’intéresse à Didier Maïsto depuis qu’il a écrit sa fameuse lettre « Je suis vulgaire comme un gilet Jaune » que j’avais trouvée partisane et quelque peu démagogique. Depuis, je le suis sur Twitter où il nous arrive d’échanger courtoisement et de discuter de nos désaccords.
Une génération nous sépare, notre formation et nos parcours professionnels sont différents. En revanche nos origines sociales, je suis petit-fils de manœuvre (on ne disait pas OS à cette époque), géographiques (il est toulonnais, je suis marseillais, ma grand-mère paternelle niçoise donc d’origine italienne) nous rapprochent.
Didier, je me permets cette familiarité, est pour moi, incontestablement, quelqu’un de sincère. Il parle et il pense cash comme on dit.
D’un côté une sensibilité à fleur de peau qui ne supporte pas l’injustice, un amour de la liberté qui l’amène à refuser toute étiquette, une haine (le mot est fort, mais me semble-il adapté) à l’égard du « système » et des « élites », tout ce que représente pour lui Emmanuel Macron, un sens aigu des responsabilités lorsque l’essentiel est en jeu (lutte contre le coronavirus).
De l’autre un certain manichéisme. Le monde est divisé en deux, les bons et les méchants, les bons forment le « Peuple » avec toute l’ambiguïté de ce mot. Une vision parfois hémiplégique du réel qui vient fausser, selon moi, des analyses parfois trop rapides et trop subjectives. Un idéalisme qui lui fait, comme beaucoup, ignorer les contraintes économiques. Une tendance à l’exagération qui lui fait qualifier de « fascisme soft » la présidence d’Emmanuel Macron. Un désaccord radical entre nous.
Cette vision sera plus ou moins confirmée ou infirmée par la lecture du livre.
Concernant les Gilets jaunes, je sais qu’il y sera question des violences policières, de l’usage des LBD. Ces sujets ne peuvent être esquivés. Je me demande s’il y sera aussi question de l’attaque de la préfecture du Puy-en-Velay au tout début du mouvement, des déclarations de leurs animateurs de marcher dès la première manifestation sur l’Élysée, d’avoir pour tactique d’épuiser les forces de l’ordre, des déclarations de certains d’entre eux de contraindre Emmanuel Macron à la démission et de faire appel provisoirement à l’armée pour gouverner le pays.
Suivant la manière dont ces questions sont traitées, je serai amené à modifier ou confirmer mes impressions. En tout état de cause, je sais que j’y découvrirai beaucoup d’autres choses et que je ne perdrai pas mon temps en lisant « Passager clandestin ».
Rédigé par : Marc GHINSBERG | 19 mars 2020 à 15:24
"J'ai connu trop de moments dans ma vie judiciaire où je ne raffolais pas de la hiérarchie parce qu'elle manquait d'allure et de courage, pour ne pas me féliciter de cette bienheureuse embellie qui est venue se ficher dans mon existence."
Je m'étonnais que notre hôte, magistrat à la retraite donc sans nécessité matérielle de travailler pour vivre, souvent invité par les médias, des livres et un blog lu, et n'ayant donc pas besoin d'un patron pour s'exprimer, supporte longtemps un patron.
Avec son indépendance d'esprit ? Sa lucidité ? Sachant que le dirigeant, eh bien dirige, comment être sûr de pouvoir dire ce que l'on se sent le devoir d'exprimer ?
En fait Capitaine courageux semble être un dirigeant tel qu'il devrait être selon notre hôte, une consolation d'un passé qui ne passe pas de magistrat déçu par trop de ses pairs.
Et en plus, c'est l'alter ego : joie !
Dire que j'avais aimé son dialogue avec notre hôte et n'y ai pas pensé quand il avait déclaré : "Le paradis c'est les autres".
Quelle mémoire !
Sinon j'aurais capté qu'avec Didier Maïsto et l'équipe de Sud Radio, son épouse et peut-être d'autres personnes aussi agréables, il n'est pas étonnant que notre hermine en vienne à penser que "le paradis c'est les autres".
Le virus n'a pas provoqué l'évolution vers cette façon de sentir les choses ; il ne joue jamais que le rôle de révélateur.
Quand il était magistrat, notre hôte voyait des transgresseurs dont on peut présumer qu'ils n'étaient pas forcément des Robin des Bois généreux, espiègles et invincibles des fictions.
Il fréquentait des magistrats dont il se démarque encore en quelques coups de griffes et avec le titre de son blog, "Justice au Singulier".
Et là, il trouve une radio dont les gens lui plaisent, et particulièrement le patron qui en exprimerait la quintessence.
C'est le jour et la nuit.
Notre hôte se serait bonifié comme sa situation l'était : un bien sort d'un bien.
On radote tellement l'exception que du mal peut sortir un bien qu'on en oublierait presque la règle !
Rédigé par : Lodi | 19 mars 2020 à 14:46
Plume résolument acide ou doucereuse selon le sujet à traiter…
Ainsi donc nous passons sans transition du brûlot sur Agnès Buzyn « la traîtresse » à l’éloge dithyrambique sur Didier Maïsto, l’ami un brin anar qui défend les causes perdues. Enfin pas tout à fait perdues, vu qu'elles sont récupérées par des partis populistes.
La cause des Gilets jaunes est devenue la sienne, dites-vous ? Il est vrai que ce mouvement a largement contribué à faire les choux gras de certains médias en recherche d’audience, en particulier Sud Radio.
Maintenant que la mine des Gilets jaunes commence à s’épuiser, le coronavirus vient à point nommé pour relancer les débats, de préférence houleux, qui attirent le chaland.
La façon dont Didier Maïsto dénonce les violences policières, tout en regardant ailleurs quand il s’agit de pointer celles des manifestants qui, systématiquement, recherchent l’affrontement, sa connivence avec les Gilets jaunes allant jusqu’à leur donner la parole et se lier d’amitié à des individus au QI de moineau, comme la triplette infernale Eric Drouet, Maxime Nicolle et Jérôme Rodrigues, suffit à me dissuader de découvrir la face cachée du personnage. Son vrai visage me suffit.
Rédigé par : Achille | 19 mars 2020 à 14:30
L’élogieux portrait de Didier Maïsto dressé par notre hôte irait comme un gant à Philippe Séguin. Lui aussi détonnait dans le monde politique qui était le sien. Lui aussi n’avait pas peur du combat, parfois seul contre tous. Lui aussi savait dire non. Lui aussi avait la fibre sociale... mais je ne suis pas sûr que, gaulliste, il aurait autant apprécié les GJ que le patron de Sud Radio.
Didier Maïsto parle vrai. Exprime-t-il « la » vérité, celle que nul ne pourrait contester ? La question est d’abord de savoir si « la » vérité existe... D’autres décriraient une toute autre vision des mêmes événements. Comme l’écrit son préfacier, Antoine Peillon, Didier Maïsto dit « une » vérité : la sienne. Elle est respectable.
Depuis plusieurs années, le « reporter en chef de Sud Radio » a fait le choix de ne pas se contenter d’observer. Il est militant des causes que sa personnalité l’a conduit à faire siennes. Cela aussi est respectable. Mais cette posture, cette fougue ne sont pas caractéristiques des qualités attendues des « reporters » qui se doivent de laisser aux vestiaires leurs convictions intimes, autant que faire se peut. Certes, il n’est pas le seul...
Reste une énigme : pourquoi ce titre « Passager clandestin » ? Faut-il entendre que l’auteur se refuse à être acteur du monde corrompu qu’il décrit ? Certainement, bien qu’il ait avec lui (CSA, Médiamétrie...) un combat musclé... « Lanceur d’alerte » aurait été un autre choix possible... Mais l’expression est devenue sulfureuse.
Après tout, ce bouquin étant avant tout celui d’un PDG qui défend sa boîte face à la mafia dont il dit être la cible, « Capitaine sur le pont » serait le meilleur titre.
Rédigé par : Serge HIREL | 19 mars 2020 à 13:38
Sud Radio est a peu près la seule radio d'envergure qui ne soit pas à fond dans le politiquement correct, malheureusement je ne la capte qu'en voyage.
Rédigé par : Carl Roque | 19 mars 2020 à 11:48
"Si le premier tour n'est pas défavorable à Macron il y aura en suivant un deuxième tour. Dans le cas inverse et pour des mesures de santé publique le second tour sera annulé ainsi que le premier tour et cela selon les règles constitutionnelles.
Voilà pourquoi tout ce cinéma.
Macron démission."
Rédigé par : Shadok | 15 mars 2020 à 15:11
------------------------------
"Pourquoi avoir maintenu ce 1er tour des municipales ? Parce que constitutionnellement, le 2e tour doit se tenir une semaine après. Comme l’exécutif connaissait « le tsunami qui arrivait », on ne pouvait aller que vers l’annulation. Calcul de politicards et décision criminelle."
Didier Maïsto
@DidierMaisto
Rédigé par : Shadok | 19 mars 2020 à 11:31
Didier Maïsto
J'apprécie cet homme, sa liberté, son engagement cher P. Bilger, vous m'avez donné envie de lire son témoignage.
Je vais devoir attendre des jours meilleurs pour me le procurer.
Rédigé par : boureau | 19 mars 2020 à 10:36