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19 mars 2020

Commentaires

Lodi

@ Valerie

Enfin quelqu'un de gentil ! Et comme Monsieur Bilger écrit de plus en plus, vous serez d'autant plus servie.

Tomas

Pour les amateurs d'histoire ou pour réveiller les souvenirs des habitants du "Grand Sud", comme on disait alors sur ses ondes, il fut un temps où Sud Radio avait sa rédaction à Toulouse et était une sorte de RMC bis avec de la musique pourrie comme aime Pascal Praud (sauf une émission bien au début des années 90, "Pyromane" ça s'appelait et le présentateur Greg Dude), des talk-shows futiles et inintéressants, du sport (c'était bien pour suivre le rugby le dimanche avant la télé) et des pubs pour des supermarchés en pagaille bien sûr, ce qui n'a pas dû changer.

Je crois d'ailleurs qu'on ne la captait pas à Paris.

Carl Roque

@ Valerie

Merci beaucoup, je vais voir si j'y arrive malgré mes faibles compétences en la matière...

Achille

@ sbriglia

Moi aussi j’ai passé mon bac en 67 avec un an de retard (vu que j’ai "repiqué" ma 4ème pour cause de crise d’adolescence difficile). J’ai failli le rater à cause de l’histoire-géo que je n’avais absolument pas potassée.
Heureusement mon 17 en maths m’a sauvé la mise. Mais adieu la mention…

sbriglia @ Achille

@ Achille

Quoi que vous puissiez en penser, je vous apprécie beaucoup : votre réponse démontre que vous savez aussi avoir l’esprit de finesse !
Quant à la géométrie, j’ai honte d’avouer que j’ai été recalé au bac Maths élém de... 1966, le plus sélectif de l’après-guerre...
Je me suis rattrapé l’année suivante avec mention... en Sciences ex., plus à ma portée...


F68.10

@ Shadok
"Vous êtes depuis peu sur ce blog, mais vous intervenez pour contredire en permanence les commentateurs, ce qui n'est pas nouveau"

Quand je suis d'accord, je le dis ; et quand je ne suis pas d'accord, je le dis aussi. Cela me paraît naturel. Mais il se trouve que j'ai exprimé des points d'accord avec Achille ici, avec Exilé ici et avec Lodi ici. Je pourrais continuer cette liste, mais en bref, cela signifie que que je ne suis pas en désaccord systématique par principe. Mais oui, je cherche bien les points où un débat peut avoir lieu, ce qui me paraît être parfaitement légitime.

"Avec une méthode qui consiste à décortiquer chaque phrase, en cela vous copiez Elusen ou Gaspary qui voulait déchristianiser la France."

Je ne vois pas le mal qu'il y a à prendre les gens sur la base de leurs propres propos. Quelle serait l'alternative ? Me mettre à jouer au télépathe ? Comme Elusen, en prétendant que X a dit Y alors qu'il disait Z ? Je trouve votre comparaison assez mesquine.

Je souhaite surtout que les gens bénéficient d'une liberté de conscience sur les sujets religieux, afin qu'on puisse en débattre ; et effectivement, je ne le cache pas, je souhaite bien dans le cadre de l'exercice de la liberté de conscience la fin du régime de la foi, christianisme inclus. Mais ce n'est pas mon objectif principal, et pour engager une discussion sur les sujets religieux, il faut le plus souvent qu'autrui m'amène sur ce thème précis, ce que vous venez justement de faire. Ne mentionnez pas la religion, et il y a peu de chances que je vous bassine avec.

"Continuez vos "inter-minables" échanges avec Aliocha, qui veut nous convertir à sa religion et Marchenoir l'obsédé anti-Poutine. Je ne répondrai pas à vos interpellations."

J'attends surtout qu'Aliocha apprenne à rendre son argumentation plus solide afin d'éviter des échanges interminables. Quant à Robert Marchenoir, nous n'avons eu que quelques interactions, et j'ai pas mal de points d'accord avec lui (et d'autres points de désaccord que nous n'avons pas encore eu l'occasion de vraiment creuser).

Vous êtes parfaitement libre de ne pas me répondre. Tout comme je suis parfaitement libre de vous signaler les points où votre argumentation ne semble pas correcte. Par exemple: il ne me semblait pas impertinent de vous signaler que la présentation de Bill Gates au sujet du risque épidémique, datant de 2015, fait actuellement le tour des réseaux sociaux, et montre que ce n'est pas un risque imaginaire, ni même réellement un imprévu. Et Bill Gates n'est pas exactement un affreux gauchiste qui souhaite déchristianiser la France comme Elusen...

Mais, petite question: pour avoir le droit de parler avec vous, il faut d'abord être d'accord avec vous ? Sinon, on est privé de dessert ?

Achille

@ sbriglia | 19 mars 2020 à 17:20
« A ma gauche (toujours, quoique de moins en moins..) : l’esprit de géométrie… »

A gauche, certes, mais de la deuxième gauche, celle de Michel Rocard et de Manuel Valls qui n’a jamais réussi à s’exprimer car pas vraiment en adéquation avec la gauche historique et surtout bloquée tout au long de ses deux mandats par François Mitterrand qui ne supportait pas qu’un membre du PS lui fasse de l’ombre, quand bien même et surtout s’il avait raison.
Aujourd’hui le PS est revenu à ses vieux démons démagogiques soixante-huitards, alors j’attends la relève.

J’ajouterai qu’il ne faut pas négliger la géométrie qui est une des branches les plus importantes des mathématiques, très utilisée par les ingénieurs, mais aussi les artistes peintres et même par les politiques dont certains sont les champions de la géométrie variable qui n’a plus vraiment grand-chose à voir avec les mathématiques.

Shadok

@ F68.10 | 19 mars 2020 à 19:44

Vous êtes depuis peu sur ce blog, mais vous intervenez pour contredire en permanence les commentateurs, ce qui n'est pas nouveau, avec une méthode qui consiste à décortiquer chaque phrase, en cela vous copiez Elusen ou Gaspary qui voulait déchristianiser la France.

Continuez vos "inter-minables" échanges avec Aliocha, qui veut nous convertir à sa religion et Marchenoir l'obsédé anti-Poutine. Je ne répondrai pas à vos interpellations.

Achille

A défaut d’écouter les vrais voix de Sud Radio, j’aime bien regarder l’émission l’Heure des Pros. Que faire d’autre le matin en cette période confinement ?

D’abord le maître des lieux Pascal Praud et ses lunettes rouges qu’il met et enlève en permanence.

Puis l’équipe de la droite pure et dure :
l’incontournable Ivan Rioufol, jamais à court d’inspiration quand il s’agit de critiquer le gouvernement.
Elisabeth Lévy et sa gouaille d’écaillère.
Jean Messiha, membre du RN et qui arrive même à agacer Pascal Praud quand il part dans ses délires.
Charlotte d’Ornellas qui ressemble trait pour trait à ma bru, avec les mêmes minauderies et surtout les mêmes idées clairement de droite. Il est vrai qu’elle sévit dans Valeurs actuelles.
Benjamin Morel et sa tête de premier de la classe qui dispense d’un ton doctoral son avis éclairé. Pas vraiment de droite mais pas de gauche quand même !

Et pour assurer le débat contradictoire, quelques personnalités de gauche :

Laurent Joffrin qui fut longtemps un journaliste qui m’a inspiré. Un peu moins maintenant.
Gérard Leclerc, avec qui je suis souvent d’accord et accepte de bonne grâce d’être le souffre-douleur de Pascal Praud qui ne cesse de le rabrouer.

Et bien sûr notre hôte qui apporte sa petite touche personnelle et n’apparaît plus les mercredis, confinement oblige.

Même si la plupart du temps, ils parlent tous en même temps, ils assurent le spectacle. Au diable les petits dérapages !

Giuseppe

"Didier Maïsto : capitaine sur le pont..." (PB)

Je ne voudrais pas faire de mauvais esprit - un peu tout de même - mais cet autre capitaine, payé des centaines de milliers d'euros tous frais compris, et de nous dire un parole aussi puissante, mérite sans aucun doute la médaille du menuisier... Celle des portes ouvertes que l'on enfonce avec un air pénétré pour paraître plus intelligent. "Hé bé... C'est pas gagné la lutte avec des penseurs de ce type..."

https://i.goopics.net/3QpWk.png

Achille

@ Marc GHINSBERG | 19 mars 2020 à 15:24
« Suivant la manière dont ces questions sont traitées, je serai amené à modifier ou confirmer mes impressions. En tout état de cause, je sais que j’y découvrirai beaucoup d’autres choses et que je ne perdrai pas mon temps en lisant « Passager clandestin ».

Surtout, n’hésitez pas à nous donner vos impressions après avoir lu le livre ! :)


Isabelle

J'écoute de plus en plus Sud Radio.

Agnès Buzyn et la macronie.

"Ne pas démissionner, quand on prétend savoir ce qu'elle dit aujourd’hui connaître depuis un trimestre, à savoir que ce serait brutal et mortel, généralisé et violent, c'est clairement se montrer solidaire de l'action gouvernementale en jouant Macron contre le peuple, son petit poste contre la santé publique, sa carrière contre la vie des gens, son statut contre les Français, ses prébendes contre les plus faibles - je songe aux personnes âgées, aux malades immunodéprimés, donc aux cancéreux, aux malades atteintes du sida, et autres victimes de la vie qui vont perdre la leur dans des hôpitaux dépourvus des moyens de faire face. Le chef de l'État parle de guerre, mais il envoie au front des soignants désarmés, sans même un masque protecteur à quelques centimes alors qu’ils sont au contact de la mitraille... Quand il s'agissait de bombarder en vain la Syrie, Macron trouvait alors de l'argent en quantité." M. Onfray

https://michelonfray.com/interventions-hebdomadaires/haute-trahison

Denis Monod-Broca

« Ce minuscule virus est en train de provoquer un bouleversement sans pareil de nos sociétés, plus encore, un bouleversement sans pareil de notre vision de nous-mêmes et du monde », estime Denis Monod-Broca : https://www.lemonde.fr/blog-mediateur/article/2020/03/19/le-monde-des-lecteurs-coronavirus-reflexion-sur-la-crise-en-cours_6033714_5334984.html

F68.10

@ Shadok
"Je ne sais pas ce que Didier Maïsto en pense mais je crois que l'on se moque de nous avec le coronavirus et nous suivons comme du bétail ce que l'information officielle diffuse en permanence, nous vivons un moment orwellien pour cacher l'avis de tempête sur le bateau ivre politique Europa après le départ de l'un de ses membres."

Vous êtes en train de nous dire que l'Italie qui aurait maintenant plus de morts officiels qu'en Chine, tout cela serait du chiqué ? Y compris le virus en culture au microscope? Que du chiqué ?

"Tous les moyens sont bons."

Mouais. Enfin, cela fait un petit bout de temps que deux ou trois personnes savent qu'on n'a pas mis en place les moyens à la hauteur des épidémies de ce style. Giuseppe voulait des bâtisseurs ? Il peut commencer par le bonhomme dans cette vidéo.

"Mademoiselle au long bec vient de débloquer 750 milliards d'euros (avec de la fausse monnaie, cela ne peut pas être autrement) alors bonjour les dégâts car aucun effort d'économie n'est envisagé au niveau de l'Etat."

Qui est Mademoiselle ?

"Jetez aussi un coup d’œil sur la pollution atmosphérique en temps réel dans le monde et vous verrez qu'ils travaillent dur en Chine pour satisfaire nos besoins comme l'explique Aliocha dans un autre billet."

La mondialisation "libérale" n'a pas grand-chose à faire dans cette histoire. En 1919, nous n'avions pas vécu la phase libre-échangiste des années 2000 à l'organisation mondiale du commerce. En même, la grippe espagnole de 1919 fut un élément déclencheur de la mise en place de l'Organisation mondiale de la santé ; un début de mondialisation institutionnelle en somme.

"Nous étions, avec mon épouse, à Hong Kong à la mi-décembre et nous n'avons pas croisé le sieur Coronavirus. Les Hongkongais se préparaient pour les fêtes de fin d'année, la guéguerre sur place était terminée."

L'épidémie débute en décembre 2019. Les mesures de confinement ont été progressives, et l'information ne circule pas si librement que cela en Chine. Il n'est donc pas étonnant que mi-décembre, l'affolement ne fut pas de mise à Hong Kong.

Shadok

Je ne sais pas ce que Didier Maïsto en pense mais je crois que l'on se moque de nous avec le coronavirus et nous suivons comme du bétail ce que l'information officielle diffuse en permanence, nous vivons un moment orwellien pour cacher l'avis de tempête sur le bateau ivre politique Europa après le départ de l'un de ses membres.

Tous les moyens sont bons.

Mademoiselle au long bec vient de débloquer 750 milliards d'euros (avec de la fausse monnaie, cela ne peut pas être autrement) alors bonjour les dégâts car aucun effort d'économie n'est envisagé au niveau de l'Etat.

Certains journalistes (qui ne sont pas des fonctionnaires policiers) commencent à en parler.

Jetez aussi un coup d’œil sur la pollution atmosphérique en temps réel dans le monde et vous verrez qu'ils travaillent dur en Chine pour satisfaire nos besoins comme l'explique Aliocha dans un autre billet.

Nous étions, avec mon épouse, à Hong Kong à la mi-décembre et nous n'avons pas croisé le sieur Coronavirus. Les Hongkongais se préparaient pour les fêtes de fin d'année, la guéguerre sur place était terminée.

Valerie

@ Carl Roque

Je viens d'allumer mon televiseur depuis l'etranger... Grace au decodeur TNT Sat Cahors Canal Ready et munie d'une carte a puce ?? renouvelable periodiquement, je capte des centaines de stations radio. Pour Sud Radio, canal 123.

Pour les "box", etc. je ne sais pas si cela fonctionne ??

En effet, ecouter la radio est un agreable moyen de "tuer le temps" lors d'un confinement obligatoire.

Courage a toutes et tous... Merci pour le blog et les commentaires.

sbriglia

"Suivant la manière dont ces questions sont traitées, je serai amené à modifier ou confirmer mes impressions. En tout état de cause, je sais que j’y découvrirai beaucoup d’autres choses et que je ne perdrai pas mon temps en lisant « Passager clandestin »
Rédigé par : Marc GHINSBERG | 19 mars 2020 à 15:24

"La façon dont Didier Maïsto dénonce les violences policières, tout en regardant ailleurs quand il s’agit de pointer celles des manifestants qui, systématiquement, recherchent l’affrontement, sa connivence avec les Gilets jaunes allant jusqu’à leur donner la parole et se lier d’amitié à des individus au QI de moineau, comme la triplette infernale Eric Drouet, Maxime Nicolle et Jérôme Rodrigues, suffit à me dissuader de découvrir la face cachée du personnage. Son vrai visage me suffit."
Rédigé par : Achille | 19 mars 2020 à 14:30

A ma gauche : l’esprit de finesse…

A ma gauche (toujours, quoique de moins en moins..) : l’esprit de géométrie…

Chacun aura ses préférences…

Marc GHINSBERG

Ce billet vient un peu tôt. Philippe Bilger a lu le livre de Didier Maïsto avant sa sortie. Il vient de paraître aujourd’hui en version numérique. Je l’ai téléchargé pour la modique somme de 9,99 €. Il me faut 48 h pour le lire. D’ici là des billets auront coulé sous le pont. Je vais donc me livrer à un exercice inédit pour moi : dire ce que je pense d’un auteur avant d’avoir lu son livre, pour après l’avoir lu, voir si l’image que j’ai de lui s’en trouve modifiée.

Je m’intéresse à Didier Maïsto depuis qu’il a écrit sa fameuse lettre « Je suis vulgaire comme un gilet Jaune » que j’avais trouvée partisane et quelque peu démagogique. Depuis, je le suis sur Twitter où il nous arrive d’échanger courtoisement et de discuter de nos désaccords.

Une génération nous sépare, notre formation et nos parcours professionnels sont différents. En revanche nos origines sociales, je suis petit-fils de manœuvre (on ne disait pas OS à cette époque), géographiques (il est toulonnais, je suis marseillais, ma grand-mère paternelle niçoise donc d’origine italienne) nous rapprochent.

Didier, je me permets cette familiarité, est pour moi, incontestablement, quelqu’un de sincère. Il parle et il pense cash comme on dit.

D’un côté une sensibilité à fleur de peau qui ne supporte pas l’injustice, un amour de la liberté qui l’amène à refuser toute étiquette, une haine (le mot est fort, mais me semble-il adapté) à l’égard du « système » et des « élites », tout ce que représente pour lui Emmanuel Macron, un sens aigu des responsabilités lorsque l’essentiel est en jeu (lutte contre le coronavirus).

De l’autre un certain manichéisme. Le monde est divisé en deux, les bons et les méchants, les bons forment le « Peuple » avec toute l’ambiguïté de ce mot. Une vision parfois hémiplégique du réel qui vient fausser, selon moi, des analyses parfois trop rapides et trop subjectives. Un idéalisme qui lui fait, comme beaucoup, ignorer les contraintes économiques. Une tendance à l’exagération qui lui fait qualifier de « fascisme soft » la présidence d’Emmanuel Macron. Un désaccord radical entre nous.
Cette vision sera plus ou moins confirmée ou infirmée par la lecture du livre.

Concernant les Gilets jaunes, je sais qu’il y sera question des violences policières, de l’usage des LBD. Ces sujets ne peuvent être esquivés. Je me demande s’il y sera aussi question de l’attaque de la préfecture du Puy-en-Velay au tout début du mouvement, des déclarations de leurs animateurs de marcher dès la première manifestation sur l’Élysée, d’avoir pour tactique d’épuiser les forces de l’ordre, des déclarations de certains d’entre eux de contraindre Emmanuel Macron à la démission et de faire appel provisoirement à l’armée pour gouverner le pays.

Suivant la manière dont ces questions sont traitées, je serai amené à modifier ou confirmer mes impressions. En tout état de cause, je sais que j’y découvrirai beaucoup d’autres choses et que je ne perdrai pas mon temps en lisant « Passager clandestin ».

Lodi

"J'ai connu trop de moments dans ma vie judiciaire où je ne raffolais pas de la hiérarchie parce qu'elle manquait d'allure et de courage, pour ne pas me féliciter de cette bienheureuse embellie qui est venue se ficher dans mon existence."

Je m'étonnais que notre hôte, magistrat à la retraite donc sans nécessité matérielle de travailler pour vivre, souvent invité par les médias, des livres et un blog lu, et n'ayant donc pas besoin d'un patron pour s'exprimer, supporte longtemps un patron.

Avec son indépendance d'esprit ? Sa lucidité ? Sachant que le dirigeant, eh bien dirige, comment être sûr de pouvoir dire ce que l'on se sent le devoir d'exprimer ?

En fait Capitaine courageux semble être un dirigeant tel qu'il devrait être selon notre hôte, une consolation d'un passé qui ne passe pas de magistrat déçu par trop de ses pairs.
Et en plus, c'est l'alter ego : joie !

Dire que j'avais aimé son dialogue avec notre hôte et n'y ai pas pensé quand il avait déclaré : "Le paradis c'est les autres".
Quelle mémoire !

Sinon j'aurais capté qu'avec Didier Maïsto et l'équipe de Sud Radio, son épouse et peut-être d'autres personnes aussi agréables, il n'est pas étonnant que notre hermine en vienne à penser que "le paradis c'est les autres".
Le virus n'a pas provoqué l'évolution vers cette façon de sentir les choses ; il ne joue jamais que le rôle de révélateur.

Quand il était magistrat, notre hôte voyait des transgresseurs dont on peut présumer qu'ils n'étaient pas forcément des Robin des Bois généreux, espiègles et invincibles des fictions.
Il fréquentait des magistrats dont il se démarque encore en quelques coups de griffes et avec le titre de son blog, "Justice au Singulier".
Et là, il trouve une radio dont les gens lui plaisent, et particulièrement le patron qui en exprimerait la quintessence.
C'est le jour et la nuit.

Notre hôte se serait bonifié comme sa situation l'était : un bien sort d'un bien.
On radote tellement l'exception que du mal peut sortir un bien qu'on en oublierait presque la règle !

Achille

Plume résolument acide ou doucereuse selon le sujet à traiter…
Ainsi donc nous passons sans transition du brûlot sur Agnès Buzyn « la traîtresse » à l’éloge dithyrambique sur Didier Maïsto, l’ami un brin anar qui défend les causes perdues. Enfin pas tout à fait perdues, vu qu'elles sont récupérées par des partis populistes.

La cause des Gilets jaunes est devenue la sienne, dites-vous ? Il est vrai que ce mouvement a largement contribué à faire les choux gras de certains médias en recherche d’audience, en particulier Sud Radio.
Maintenant que la mine des Gilets jaunes commence à s’épuiser, le coronavirus vient à point nommé pour relancer les débats, de préférence houleux, qui attirent le chaland.

La façon dont Didier Maïsto dénonce les violences policières, tout en regardant ailleurs quand il s’agit de pointer celles des manifestants qui, systématiquement, recherchent l’affrontement, sa connivence avec les Gilets jaunes allant jusqu’à leur donner la parole et se lier d’amitié à des individus au QI de moineau, comme la triplette infernale Eric Drouet, Maxime Nicolle et Jérôme Rodrigues, suffit à me dissuader de découvrir la face cachée du personnage. Son vrai visage me suffit.

Serge HIREL

L’élogieux portrait de Didier Maïsto dressé par notre hôte irait comme un gant à Philippe Séguin. Lui aussi détonnait dans le monde politique qui était le sien. Lui aussi n’avait pas peur du combat, parfois seul contre tous. Lui aussi savait dire non. Lui aussi avait la fibre sociale... mais je ne suis pas sûr que, gaulliste, il aurait autant apprécié les GJ que le patron de Sud Radio.

Didier Maïsto parle vrai. Exprime-t-il « la » vérité, celle que nul ne pourrait contester ? La question est d’abord de savoir si « la » vérité existe... D’autres décriraient une toute autre vision des mêmes événements. Comme l’écrit son préfacier, Antoine Peillon, Didier Maïsto dit « une » vérité : la sienne. Elle est respectable.

Depuis plusieurs années, le « reporter en chef de Sud Radio » a fait le choix de ne pas se contenter d’observer. Il est militant des causes que sa personnalité l’a conduit à faire siennes. Cela aussi est respectable. Mais cette posture, cette fougue ne sont pas caractéristiques des qualités attendues des « reporters » qui se doivent de laisser aux vestiaires leurs convictions intimes, autant que faire se peut. Certes, il n’est pas le seul...

Reste une énigme : pourquoi ce titre « Passager clandestin » ? Faut-il entendre que l’auteur se refuse à être acteur du monde corrompu qu’il décrit ? Certainement, bien qu’il ait avec lui (CSA, Médiamétrie...) un combat musclé... « Lanceur d’alerte » aurait été un autre choix possible... Mais l’expression est devenue sulfureuse.
Après tout, ce bouquin étant avant tout celui d’un PDG qui défend sa boîte face à la mafia dont il dit être la cible, « Capitaine sur le pont » serait le meilleur titre.

Carl Roque

Sud Radio est a peu près la seule radio d'envergure qui ne soit pas à fond dans le politiquement correct, malheureusement je ne la capte qu'en voyage.

Shadok

"Si le premier tour n'est pas défavorable à Macron il y aura en suivant un deuxième tour. Dans le cas inverse et pour des mesures de santé publique le second tour sera annulé ainsi que le premier tour et cela selon les règles constitutionnelles.

Voilà pourquoi tout ce cinéma.

Macron démission."

Rédigé par : Shadok | 15 mars 2020 à 15:11

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"Pourquoi avoir maintenu ce 1er tour des municipales ? Parce que constitutionnellement, le 2e tour doit se tenir une semaine après. Comme l’exécutif connaissait « le tsunami qui arrivait », on ne pouvait aller que vers l’annulation. Calcul de politicards et décision criminelle."

Didier Maïsto
@DidierMaisto

boureau

Didier Maïsto

J'apprécie cet homme, sa liberté, son engagement cher P. Bilger, vous m'avez donné envie de lire son témoignage.

Je vais devoir attendre des jours meilleurs pour me le procurer.

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