J'ai fait un rêve démocratique.
Que le 15 mars, bien au-delà des divergences partisanes et municipales, la France aille voter en masse contre le coronavirus.
J'ai trouvé Emmanuel Macron, dans son allocution du 12 mars, à la fois présidentiel, pédagogue et sur la fin, un peu long et politicien. Mais il n'empêche que le discours avait de la tenue et qu'au fond la seule annonce qui a surpris, par rapport aux rumeurs qui circulaient, a été le maintien des élections municipales à la date prévue.
Pour ma part j'en ai été très heureux. Le président a rappelé l'enjeu républicain d'une telle décision. Hésitant sur ce point, il a décidé de la prendre sous l'influence du président du Sénat et des partis d'opposition.
Reporter ces élections aurait causé un dommage démocratique bien plus considérable que le danger sanitaire. Il s'agissait de deux ordres qui ne pouvaient être mis sur le même plan et qui auraient, s'ils avaient été mêlés, conduit notre pays à un bouleversement absolu.
Toutes les précautions vont être prises dans les lieux de vote pour que les contacts et la promiscuité soient réduits au maximum. Ils seront d'ailleurs forcément plus brefs et moins denses que dans une quotidienneté qui conduit encore beaucoup d'entre nous à emprunter les transports en commun.
Mais ce n'est pas le plus important.
J'entends bien que le président nous a déjà prévenus. Il sera hors de question de donner aux résultats des élections municipales une portée nationale qui aurait une incidence sur les orientations et les choix du pouvoir.
Mais cet avertissement d'une part était antérieur à son propos unificateur du 12 mars et d'autre part qu'il veuille bien nous laisser donner à nos votes le sens que nous déciderons de leur assigner. Pour peu qu'au premier et au second tour, LREM qui a tout fait pour masquer son échec probable soit balayée, Emmanuel Macron ne pourra pas tenir pour rien cette semonce nationale.
J'ajoute que le citoyen a absolument besoin de ces échéances municipales parce qu'il pâtit d'une véritable frustration démocratique et subit comme une fringale républicaine. Il y a eu en effet trop de crises, trop de bouleversements, trop de manifestations, trop d'actes d'autorité, trop de faiblesses régaliennes, trop de procès larvés pour qu'il n'ait pas enfin le droit de s'exprimer et de dire clairement : on arrête ça ou on continue comme ça !
Pas de référendum jamais, le RIC méprisé, une impatience trop longtemps contenue pour que nous n'ayons pas envie, le 15 mars, d'adresser ce message au pouvoir que le citoyen existe et qu'il brûle, d'une manière ou d'une autre, de prendre un parti et de le faire savoir. On piétine depuis trop longtemps.
On a maintenu les élections municipales et c'est bien.
Il faut aller voter en masse, voter d'abord contre le coronavirus. Cette infection ne nous brisera pas.
Puis pour qui on voudra.
Et si mon rêve démocratique se réalisait ?
Bonjour,
Beaucoup de personnes ne se sont pas déplacées pour aller voter (moi y compris), comprenant le danger que cela représentait. Tant mieux.
Rétrospectivement je suis heureux de ne pas l'avoir fait, l'histoire nous ayant malheureusement donné raison, bien qu'il soit difficile de quantifier combien ont été contaminés par le virus en allant voter (voir Le Monde du 26/3/2020, "« J’ai agi en kamikaze de la démocratie » : les regrets et la colère des assesseurs des municipales confrontés au coronavirus"). Ce qui est certain, c'est l'extrême contagiosité du virus.
On remarque que le jour même de l'élection, sur France 2, au journal de 13 h, un médecin laissait transparaître ses doutes sur la nécessité d'aller voter.
Rédigé par : T. Fernand | 26 mars 2020 à 14:57
@ Lodi
"D'autre part, insultez quelqu'un, vous en faites un ennemi, et comme on ne se rend pas à l'ennemi, on ne se rend pas à ses arguments."
C'est essentiellement vrai. Cela étant, quand les discussions tournent à l'injure publique, il faut répondre et accepter l'escalade. Tout en gardant à l'esprit qu'il faut travailler à permettre la désescalade. Soit l'interlocuteur le comprend, et on peut revenir à de meilleurs sentiments via la désescalade ; soit il ne le comprend pas, et il ne reste plus que l'annihilation possible. C'est triste à dire, mais c'est le lot des joutes publiques.
Les discussions privées sont moins soumises à cet enjeu de perdre la face que les joutes publiques.
"Mais on prétend que du mal sort le bien : je vais soigner les formes, faire oeuvre. Ce sera un faux bien, cependant, car moindre que la perte de liberté et l'offense."
Le but n'est pas de faire oeuvre. Mais de rendre votre position la plus solide et la plus inattaquable possible. Montrer que la volonté de vous nuire ne peut passer que par la mauvaise foi est le moyen le plus sûr de défendre votre "dignité", comme vous l'appelez: par le contraste. Et contrairement à ce que vous semblez croire, il ne s'agit pas de vaincre son interlocuteur, mais de le révéler tel qu'il est: de mauvaise foi.
Ne continuons pas cette discussion ici: nos hôtes ont été suffisamment patients avec mes infractions à la charte du blog.
Rédigé par : F68.10 | 17 mars 2020 à 23:55
@ Olivier Durand
Vous avez raison mais le problème est d'avoir décidé trop tard. Le dimanche des élections, tout le monde se promenait dans les parcs, avant de partir à la campagne le lendemain ou le surlendemain après avoir vidé les supermarchés.
Nous avons perdu la mémoire de ces épidémies des temps passées qui étaient mortelles. Nous payerons cher je crains d'avoir retrouvé ce réflexe, comme avec la canicule. Mais je suppose que le pli est pris pour l'an prochain et les années suivantes...
Rédigé par : Tomas | 17 mars 2020 à 22:01
@ F68.10
Je parlais de critiques des plus injustes, je les collectionne : raciste quand je n'ai jamais défendu qu'il y aurait différentes races, sans talent quand cela n'est pas une opinion et que nous ne créons pas d'oeuvre.
Attaques à la personne.
Pardon, c'est plutôt ce genre de critiques, les énormités, à mon avis, et on a jeté des gants pour moins que cela autrefois.
Pour ce qui concerne les autres gens, entre eux, ça les regarde, bien évidemment, mais je ne pense pas qu'on soit plus honnête en s'en prenant à l'autre ou qu'en le massacrant on lui ouvre l'esprit. Plus on rabaisse la personne de l'autre, moins on se concentre sur les arguments, ce qui ne me semble pas bon pour sa thèse. Certains pourraient même tricher dans les arguments pour vaincre à tout prix, ce n'est plus la vérité qui compte, mais la dominance.
D'autre part, insultez quelqu'un, vous en faites un ennemi, et comme on ne se rend pas à l'ennemi, on ne se rend pas à ses arguments.
J'ai parfaitement conscience que je devrais remettre les compteurs à zéro pour les discussions avec ce genre de considération et la pure recherche de la vérité.
Pas pour un succès mondain ou le paradis, non, pour le bien du monde...
Mais où voyez-vous que la justice ou ma dignité aient été restaurées ? Les gens confondent ce qui est et ce qui devrait être : ce n'est pas parce qu'on est dans son droit qu'on obtient le prix : la victoire.
Mais on prétend que du mal sort le bien : je vais soigner les formes, faire oeuvre.
Ce sera un faux bien, cependant, car moindre que la perte de liberté et l'offense.
Autre chose ! Maintenant qu'il y aura un peu plus de raisons de parler de talent, vu qu'il y aura un peu plus de lissage de plume, la critique reviendra confirmer : j'avais vu juste, le brouillon ne valait rien, et le mis au propre, encore moins ! Ou bien la personne pensera que la copie vaut mieux qu'avant et qu'il faut lui dire merci.
Pourquoi ? Pour rien, c'est un honneur qu'on ne vous enseigne jamais que le mépris.
Et puis, il n'est pas grave que l'autre soit contraint car la liberté, c'est bien relatif.
Trop de gens ont la volupté de la bassesse.
Rédigé par : Lodi | 17 mars 2020 à 19:16
@ Lodi
"Les gens disant que le blog faisait office d'atelier d'écriture m'étonnent un peu : il me semble que le public ne voulait ni apprendre ni enseigner mais que beaucoup se comportaient en rivaux littéraires, écrivains et critiques, alors que j'aurais pensé que les commentaires faisaient plutôt figure d'expression libre. Illusions perdues."
La critique est aussi un exercice légitime. Que ce soit pour permettre courtoisement à son interlocuteur d'affiner son opinion ; ou que ce soit, comme j'ai eu l'occasion de la faire, pour contrer des énormités de niveau stellaire.
C'est à chacun d'utiliser son expression de la manière qu'il juge propice. Il y a une place pour la critique exacerbée, comme il y a une place pour l'expression libre: ce sont deux exercices quelque peu différents, qui ne sont pas pour autant antinomiques, et dans lesquels il est possible d'atteindre différents niveaux d'efficacité ou même d'excellence.
Vous remarquerez que je ne me suis que rarement comporté avec vous de la même manière que je me suis comporté avec d'autres intervenants. Ce n'est pas pour rien: je suis conscient que vous n'êtes pas intéressé par certains types d'interaction ; et c'est parfaitement votre droit, que nous nous devons de respecter tant que d'autres impératifs ne viennent pas le remettre en cause.
Tout cela en respectant au mieux la charte du blog sur "les commentaires et les échanges interminables, sur des sujets totalement déconnectés du billet"...
Rédigé par : F68.10 | 17 mars 2020 à 16:04
@ HOPE
Je vous exprime toute ma compassion pour votre ami et pour vous-même. Que les gens le fassent ou non, je ne doute pas que beaucoup partagent le même sentiment.
Sinon, pardon de le demander mais on ne sait pas l'avenir et cette information pourrait être utile à tous...
Les visites aux proches atteints sont-elles permises ? Si oui dans quelles conditions ? Ou peut-on les joindre par téléphone de l'hôpital ?
Je hasarde des hypothèses.
Pour nous distraire avec à un sujet plus léger : qu'on soit d'accord ou non avec ce qu'il raconte, les interventions de Robert Marchenoir sont intéressantes.
Et il y a un truc tout bête quand quelque chose est long, sur le blog et ailleurs : en lire le début et y revenir plus tard.
Moi, je regrette bien le passé. Maintenant, les gens se regardent comme des voisins pour voir si les haies de chacun ne débordent pas sur son terrain.
Cela alors que l'espace des commentaires est infini. Petite compensation à un monde fini !
Mais les gens me semblent s'être peu à peu aigris. Ou alors, ai-je perdu mes illusions ?
Bon, si on édicte des règles, si les gens se mettent à critiquer les autres comme si nous étions des auteurs s'écrivant une correspondance faite pour la postérité ou du moins des devoirs notés, on aboutira soit à ce que les gens s'entre-fliquent soit à une correspondance, chaque commentaire étant une oeuvre reliée à celle du seul vrai auteur, en principe, notre hôte, croyais-je, et celle des autres contributeurs. Ce n'est pas exactement gagné...
Vous avez l'impression, vous, que le niveau monte, que les gens se donnent des conseils, des encouragements du moins, s’interrogent pour y parvenir ?
Je n'ai pas noté qu'on se soit dit : eh bien, si la spontanéité est abolie, il faut compenser par la perfection de sa prose. Parce que ce qui n'est ni naturel ni maîtrisé ne vaut rien, vous savez... Evidemment, il est trop tard pour qu'on se donne des conseils sur le style : si des gens avaient balancé des ordures dans votre jardin, vous n'écouteriez pas leurs conseils d'aménagement, par la suite.
Ma parole ! On a été aussi aimables que des écrivains dénigrant les chers confrères. Les gens disant que le blog faisait office d'atelier d'écriture m'étonnent un peu : il me semble que le public ne voulait ni apprendre ni enseigner mais que beaucoup se comportaient en rivaux littéraires, écrivains et critiques, alors que j'aurais pensé que les commentaires faisaient plutôt figure d'expression libre.
Illusions perdues.
Rédigé par : Lodi | 17 mars 2020 à 04:43
@ Olivier Durand
Parfait sur le fond comme sur la forme ! 👍
Rédigé par : HOPE | 16 mars 2020 à 18:17
« J'ajoute que le citoyen a absolument besoin de ces échéances municipales parce qu'il pâtit d'une véritable frustration démocratique et subit comme une fringale républicaine » (PB)
Allez donc dire ça à mon ami Bernard, 64 ans seulement, qui est en assistance respiratoire depuis trois jours ! Il y a forcément eu contamination à cause de ce scrutin !
Rédigé par : HOPE | 16 mars 2020 à 18:10
Pardon vraiment mais, sans méchanceté je vous assure, je me demande qui lit les commentaires de Robert Marchenoir d’une telle longueur ? Sincèrement, pas moi. Quand c’est tartiné comme cela je ne lis pas, même ceux de personnalités autrement plus connues. Alors...
Rédigé par : HOPE | 16 mars 2020 à 17:59
@ Achille | 14 mars 2020 à 23:22
"Fermer les frontières est une absurdité"
Vous êtes donc, sans surprise, en accord avec la porte-parole du gouvernement Mme Sibeth Ndiaye qui, le 27 février, assurait que "les frontières physiques n'ont pas de sens contre un virus". Que direz-vous quand la fermeture des frontières sera décidée par M. Macron ?
"Une fois que le virus est entré dans le pays, il se propage en interne et donc il est déjà trop tard."
Bien sûr, une fois constaté qu’il y a un trou dans la coque du bateau, inutile de s’inquiéter que d’autres trous (des centaines, des milliers, des centaines de milliers) apparaissent derrière. Bien sûr, c’est une absurdité.
"Les Français qui sont dans un pays étranger ne peuvent plus rentrer au pays"
Bien sûr, d'ailleurs le gouvernement n’a pas rapatrié des Français en provenance de Wuhan pour les mettre en quarantaine à Carry-le-Rouet. Il n’y a pas de solution, bien sûr.
"Réciproquement les étrangers qui veulent regagner leur pays ne peuvent pas quitter le territoire français"
Bien sûr, on ne voit pas exactement ce qui s’oppose à les laisser repartir dans leur pays mais bon, bien sûr.
"La solution ce n’est donc certainement pas de fermer les frontières mais de contrôler tous les passagers français et étrangers qui viennent en France et la quittent."
Bien sûr, nos services douaniers n’ont que ça à faire actuellement. Pas de problème, bien sûr.
Rédigé par : GDAT13 | 16 mars 2020 à 16:27
@ Marc GHINSBERG | 13 mars 2020 à 18:25
"...certains sont tellement impatients de faire savoir au Président à quel point ils sont mécontents de lui et de son parti, qu’ils veulent absolument aller voter (...) voulant faire des municipales une sorte de référendum contre Macron."
Sur ce point, je suis en accord avec vous : les municipales ne devraient pas avoir d’autre but que d’élire un maire et son conseil municipal. Mais:
- le droit de vote dont on se gargarise tant ne va-t-il pas avec le droit de voter selon ses propres critères, quels qu’ils soient ?
- Est-ce que les partis politiques (y compris, je vous prie de m’excuser, LREM, le parti de M. Macron qui vous semble cher) ne sont-ils pas les premiers responsables de cette dérive en adoubant officiellement des candidats ? Au hasard, Agnès Buzyn à Paris, Yann Cucherat à Lyon, Yvon Berland à Marseille, Thomas Cazenave à Bordeaux, etc.
La liste complète ici : https://en-marche.fr/municipales/candidats-investis
J’aimerais réellement connaître votre avis à ce sujet.
Rédigé par : GDAT13 | 16 mars 2020 à 15:48
@ Olivier Durand
J'approuve évidemment votre intervention, en ajoutant que nous ne connaissons l'étendue de la contamination qu'avec une vingtaine de jours de retard - 14 jours plus le temps de réaction au virus quand il y en a une puisque c'est très variable d'un individu à l'autre.
Nous ne devons pas être tendres avec les esprits forts qui se voilent la face au péril de leur vie et aussi de celle des autres, et même les insulter pour tenter de le leur faire entrer dans leur crâne de tit.
Rédigé par : Xavier NEBOUT | 16 mars 2020 à 10:15
Wow. Tant d’intelligence pour finir par débiter pareilles énormités !
Cher Monsieur Bilger, vous auriez tout intérêt à vous pencher un instant sur ce qu’est une épi/pandémie ainsi qu’une progression exponentielle. Vous reconsidéreriez immédiatement le contenu de ce post.
Pour faire court, cette décision du gouvernement de maintenir cette élection physique restera dans l’histoire comme une des grandes erreurs.
Et vous allez vite regretter votre « le virus ne nous brisera pas ». Je crois que vous confondez 2015 et 2020. Il ne s’agit pas aujourd’hui de lutter contre le terrorisme en descendant dans la foule pour montrer qu’on n’a pas peur — mais de ralentir la progression d’un virus précisément en évitant le contact avec la foule, et même les uns les autres.
J’explique volontiers les données disponibles et comment les interpréter si vous le désirez.
En attendant, de grâce restez chez vous et donnez des conseils de distanciation sociale plutôt que l’inverse.
Et rendez-vous dans deux semaines à tous ceux que cela fait sourire.
Rédigé par : Olivier Durand | 16 mars 2020 à 06:20
@ Mary Preud'homme | 15 mars 2020 à 16:51
Vous avez raison.
Idée : pour achever un déprimé, dites-lui de s'occuper davantage de son intérieur, activité assez ennuyeuse en temps normal : de quoi lui faire stopper ses quelques efforts en la matière et dans d'autres.
Être la goutte d'eau qui fait déborder le vase.
Enfin ça ou autre chose, quand il pleut, on ne peut pas dire quelle goutte vous trempe.
On passe son temps à imposer, interdire et désapprouver n'importe quoi. Par exemple de fermer ses volets pour mieux se concentrer sur son ordinateur, mais c'est idéal, de même que le soleil pour lire un livre.
On prétend que fermer ses volets, enfin certains, pour l'ordinateur, déprime ? C'est faux : calligraphier la lumière de son intérieur était propice à la concentration.
Laquelle renvoie la dépression à plus tard.
C'est facile comme ouvrir et fermer des volets. Rien ne peut égaler l'intensité du résultat et la simplicité de ses moyens : une découverte fortuite. Je ne dis pas que ce soit beau ou laid ou rien, j'affirme que l'effet sur le mental est total.
J'ai appris plus tard que toute personne se concentrant essayait de s'isoler en regardant partout voire en fermant les yeux. Quelle singerie ! Contrôler l'espace par la lumière à ma façon si évidente a des résultats dont je me passe mal, maintenant, enfin, je contourne, par exemple poster un commentaire quand les volets ne peuvent être que fermés aide.
D'un autre côté, il ne faut pas inquiéter les voisins qui a vrai dire ne l'étaient pas vraiment car des volets restaient ouverts, mais bon, cela aurait pu, alors... Et puis, je tiens compte de ce que m'a dit la personne dont les conseils avisés ont contribué à cette concentration : sauf qu'elle pense ma méthode risquée. Depuis... j'ai renoncé.
Mais avec de moins en moins d'espaces accessibles dehors, je ressens un désir intense de me replonger dans cette isolation sensorielle.
Comme de nager sous l'eau à la piscine avant que les maîtres nageurs ne gâchent tout, cela fait un bien difficile à décrire, un laissez aller et une maîtrise, une harmonie.
Les inconséquents croient qu'on porte tout en soi, mais ils oublient, eh oui, que l'être humain est un animal qui se sert d'un outil pour fabriquer un autre outil. Se concentrer sans les moyens de le faire est, comment appeler ça ? Hum... Présomption ?
On est l'humain qui se croit au-dessus de la technique peut-être... Tiens, dans bien des domaines : passez-vous de livre.
Et au-dessus de soi : la méditation m’énerve ou m'endort, et la musique est une sorte d'appoint. Je ne dis pas aux gens de s'en passer, par contre, il faudrait que je fasse sans ce qui me convient : et donc quelque chose à partir de rien. Je compte pour rien les efforts, évidemment : on n'a peut-être rien sans eux, mais ça n'a jamais suffi sauf dans les contes de fée. La seule chose positive, parfois, c'est que la concentration favorisée par quelque artifice ou événement augmente de façon générale et qu'on parvienne à y rester de façon quasiment continue.
Les déprimés n'ont pas tendance à supposer que les choses s'améliorent, cependant, encouragés, si j'ose dire, par le fait qu'on n'est pas sûr de gagner quoi que ce soit dans la vie : comme, je ne sais pas, des proches, mais qu'on est assuré d'en perdre.
Rédigé par : Lodi | 16 mars 2020 à 00:32
Raté pour le vote en masse, maintenir les élections était sans doute une erreur car on ne peut pas vraiment se réjouir alors qu'il y aurait de quoi: le FN stagne, LR continue de se déliter, la gauche et les Verts se maintiennent bien. Mais peut-on, vu la faible participation, considérer ces tendances comme fiables ?
Rédigé par : Tomas | 15 mars 2020 à 21:48
@ Lucile
"Je suis d'accord avec F68.10, pourquoi les élections locales se tiendraient-elles toutes le même jour ?"
Je crois que c'est une marque historique du centralisme français, et qu'une des raisons en aurait été les économies d'échelle de tout synchroniser à un seul instant. Je trouve que c'est un peu cher payé pour des économies d'échelle, mais bon...
Rédigé par : F68.10 | 15 mars 2020 à 20:49
@ Achille
« La solution ce n’est donc certainement pas de fermer les frontières mais de contrôler tous les passagers français et étrangers qui viennent en France et la quittent. En cas du moindre doute mettre ces passagers en quarantaine. »
En tout cas, au vu de ce qui passe depuis plusieurs jours en allées et venues avec l'Italie du côté de Menton d'après le gens du cru, ce n'est manifestement pas ce qui a été fait par les gens qui nous rebattent les oreilles avec leur « civisme » à géométrie variable.
Incohérences et beaux discours...
(Enfin beaux, façon de parler).
Rédigé par : Exilé | 15 mars 2020 à 19:41
Il y a une semaine, Macron allait visiter un Ehpad et rassurait tout le monde.
Sibeth N'Diaye stigmatisait ces pauvres Italiens, comme si notre "gestion" était un modèle pour la planète (l'éternelle arrogance française !)
https://www.nouvelobs.com/coronavirus-de-wuhan/20200312.OBS25952/sibeth-ndiaye-se-justifie-apres-avoir-critique-la-gestion-du-coronavirus-par-l-italie.html
Fermer les frontières serait inefficace selon le ministre de la Santé qui oublie de préciser: "La seule façon de contrôler qui passe par les frontières et de surveiller s’ils présentent des signes d’infection, c’est en les faisant passer par des points de passage officiels » (Christian Lindmeier, porte-parole de l’OMS)
https://www.ledevoir.com/politique/canada/574969/fermer-la-porte-ou-non
On fait un verrouillage du pays un peu tard, mais on laisse les municipales se dérouler en se défaussant sur Baroin et Larcher, les méchants inconscients de LR !
Comment accepter les résultats d'élections naturellement faussées ?
Quelle suite de pataquès !
Rédigé par : caroff | 15 mars 2020 à 12:34
Terrain souple, affluence normale, temps doux et ensoleillé, les arbitres sont en place, pour moi c'est fait, et vous ?
Le bureau de vote était ouvert, le marquage au sol, les explications, le gel etc. relèvent plus de la méthode Coué que d'une véritable rigueur organisatrice où les contacts de jeu et les croisements à distance, sans être hors-jeu, me semblent sanctionnables parfois, l'arbitrage est large ...
Bon cela ne paraît trop affecter les participants, le match semble se dérouler à peu près dans des conditions habituelles, on verra, en attendant que l'arbitre siffle la fin de la partie...
Rédigé par : Giuseppe | 15 mars 2020 à 09:49
Petit article qui devrait intéresser Wil , grand pratiquant de l’onanisme. :)
Rédigé par : Achille | 15 mars 2020 à 07:13
@ Mary Preud'homme | 14 mars 2020 à 21:15
"C'est bien pourquoi il est recommandé de longue date à toute personne de plus de soixante ans de se faire vacciner chaque année avant l'hiver."
Je fais partie de ce cheptel depuis trois ou quatre ans. Avec l'insistance du généraliste. Mon épouse s'y résout aussi, même si c'est à reculons.
Sauf que la plupart du temps les souches des derniers vaccins correspondent à des virus du passé et qui entre temps ont muté. Quid donc de leur efficacité ? Quand on sait le pognon de dingue que ça génère, on peut raisonnablement s'interroger.
Actuellement, ce sont les virus grippaux de type A et B qui circulent cet hiver en France, mais on constate précisément une prévalence des virus A de type H1N1 et B/Victoria : 82 % de virus de type A (dont 21% A(H1N1)) 18 % de virus de type B.
Les virus de type A et B sont responsables des épidémies grippales annuelles, mais seuls les virus de type A sont à l'origine des pandémies grippales. Le virus de type C semble lié à des cas sporadiques et donne le plus souvent une grippe d'expression modérée.
Extrait de : https://sante.journaldesfemmes.fr/fiches-maladies/1551976-grippe-2020-symptome-incubation-contagion-epidemie-traitement/
Grippe saisonnière depuis le 1er janvier 2020 : 406 décès
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@ Pierre Blanchard | 14 mars 2020 à 21:59
"De plus, on le rappelle, le port du masque n’est conseillé que pour les personnes atteintes du virus afin de freiner sa propagation."
C'est qui on ?
Je ne crois pas cela. Parlez-en aux médecins quels qu'ils soient.
La vérité, c'est que nos gouvernements successifs ont été tout simplement défaillants s'agissant de la veille sanitaire élémentaire sur ce seul point (stock de masques). Ils auraient tout aussi bien été nécessaires pour un incident chimique d'envergure.
C'est plus qu'une faute, car de nombreux décès auraient déjà pu être évités. Sans parler de ceux qui s'annoncent par centaines.
Et ce d'autant plus que Roselyne Bachelot nous à récemment informés que lors de la dernière épidémie de grippe aviaire (H1N1) en 2009, elle aurait signé un décret permettant d'utiliser le stock (des masques) du stock de l'époque au-delà de leur date de péremption.
- Mais que fait l'ARS ?
- Vous imaginez du matériel de sécurité périmé mis à disposition des salariés, dans les boîtes privées ?
Il est probable que sur ce seul sujet des procès poindront.
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@ Florence | 14 mars 2020 à 22:58
"Protéger les autres, c'est essentiel, non ? Il faut vraiment avoir un cerveau tordu pour ne pas le voir.
Je n'en peux plus de cette propagande débile. On nous raconte ces conn*ries parce qu'on n'a pas anticipé et qu'on se retrouve à cours de masques."
Qui plus est, puisqu'il est impossible d'en équiper les centaines de milliers, demain des dizaines de millions de porteurs sains (dont parmi eux des champions dans leur catégorie), il eut été très précautionneux d'en équiper le maximum des personnes dites à risques, dont nos anciens.
Une faute majeure a été commise par des responsables mais pas coupables.
Les ministres de la Santé depuis 2009 le sont de toute évidence.
Faut-il remettre en surface l'affaire du sang contaminé ?
A croire qu'il existera toujours dans la hiérarchie administrative, des "espèces" (je pensais race d'individu) intouchables. Que l'on condamne au moins le groupe qui a failli !
Rédigé par : fugace | 15 mars 2020 à 02:11
@ hameau dans les nuages | 14 mars 2020 à 09:19
"Je me demande si ce ne sont pas vos pertes actuelles en bourse qui vous rendent si haineux et vindicatif."
Bien sûr. C'est vous qui jouissez à l'idée d'affamer vos contemporains, et c'est moi qui suis haineux et vindicatif.
C'est vous qui jouissez à l'idée que je perde beaucoup d'argent, et c'est moi qui suis haineux et vindicatif.
Je conteste vos idées politiques, et c'est bien sûr parce que j'aurais "des pertes en Bourse". Je mettais en cause les idées politiques d'un autre commentateur, il y a quelques heures, et c'était "parce que j'étais imposé à l'ISF".
Merci de nous apporter, sur un plateau, à la fois la preuve que vous êtes un communiste, et que l'essence du communisme est la jalousie et le ressentiment.
"Mon pauvre ! Dénoncer les excès du mondialisme est pour vous la preuve que le 'pti paysan' veut affamer les gens."
Non, la preuve, ce sont vos propos. Comme vous avez du mal à les assumer, et qu'un lien vers votre commentaire ne suffit pas à rabattre votre malhonnêteté, je les reproduis ici :
"Une belle histoire pour celui qui estimait il y a peu que l'on n'avait pas besoin de culs-terreux pas rentables alors que grâce au mondialisme il suffisait d'un claquement de doigt..."
http://www.lagri.fr/le-virus-les-ecologistes-et-le-paysan
"La lourde porte de la réalité va revenir dans la figure de certains."
Souhaiter que vos compatriotes se prennent une lourde porte dans la figure, c'est certainement le fruit de votre amour immodéré envers l'humanité.
Celui qui "estimait il y a peu", c'est moi. Vous n'avez même pas le courage de nommer vos adversaires.
Je vous confirme que personne n'a besoin d'entreprises non rentables. Qu'elles soient agricoles ou industrielles. Et en effet, heureusement que le commerce, intérieur et international (et non le mondialisme, qui est une chose différente) a éradiqué la famine depuis longtemps.
"Alors que cette 'ptite bestiole' est en train de vous démontrer, démonter et mettre KO vos arguments."
Seulement dans vos rêves. Dans les fantasmes stupides et criminels d'aigris vindicatifs dans votre genre, qui mélangent tout : l'épidémie et l'immigration, le commerce et la souveraineté, le socialisme et la santé...
Que je sache, le coronavirus ne s'est pas répandu via l'immigration chinoise. Quant au bilan (actuel ou prévisible) de l'épidémie, il n'a rien à voir avec celui de la peste noire de 1350, ni même avec celui de la grippe espagnole, que certains estiment plus élevé (100 millions de morts). En 1918, il n'y avait aucune mondialisation en vue.
Ce n'est pas la première fois que vous avez trahi votre fantasme, votre jouissance de vous imaginer en train de refuser de la nourriture à vos compatriotes, lesquels seraient obligés de venir vous la mendier.
Vous nous avez déjà fait le coup en rêvant à voix haute à une catastrophe, qui rendrait au pitit paysan de la campagne le rôle qu'il avait eu dans le marché noir sous l'Occupation. On mesure la force de l'esprit collaborationniste en France...
Pour qu'on comprenne bien à quel point ça vous fait bicher de faire crever de faim vos compatriotes, vous nous avez mis un lien vers un article d'un autre "paysan". Puisque vous ne savez ni lire ni écrire, apparemment, voyons quelques extraits de cette prose propre à recréer le "lien social" détruit par l'affreuse mondialisation.
Ça se propulse dans un truc nommé L'Agri, "le journal d'informations agricoles et rurales de l'Aude et des Pyrénées-Orientales". C'est l'éditorial de Jean-Paul Pelras, donc pas un loquedu quelconque qui passait par là. C'est le Chef, un mec Important, un type qui Sait, et qui va apprendre à tous les petits c... qui peuplent ce pays de m... ce qu'est la vraie Agriculture de chez Agricole.
"Nous sommes le lundi 20 avril – 8 h 30."
C'est donc une fiction. Le type, en plus d'être Paysan, est un Écrivain. Ça va envoyer du bois.
"La file d’attente longe la galerie commerciale et s’étire jusqu’au milieu du parking. Les premiers sont arrivés dans la nuit. Ils sont collés à la grille qui va s’ouvrir d’une minute à l’autre."
Bon, vous avez compris le topo, j'abrège. C'est le genre de texte dont on peut deviner le contenu à l'avance, les yeux fermés. L'intéressant est plus loin :
"À la sortie du supermarché Yannick, Élise, José et Nicolas échangent sur cette situation de plus en plus préoccupante qui impacte leur quotidien et vide les garde-manger. Sur le chemin du retour, ils décident de s’arrêter chez Joseph, l’agriculteur installé en apostille du village où, après avoir quitté Paris, ils sont venus s’installer voici quelques années."
Les personnages sont campés. D'un côté, le gentil, l'auteur, le paysan. De l'autre côté, les méchants, les bobos parisiens venus voler le pain du premier en s'installant dans son village.
Notez que "l'agriculteur est installé en apostille du village". Le gars nous la joue au paysan taiseux aux mains calleuses, mais il ose une cuistrerie qui ferait rougir de honte l'essentiel des bobos parisiens.
"Joseph passe la herse dans le champ qui se trouve derrière la grange. Il les voit arriver. Il ne se presse pas, fait encore deux ou trois tours."
Le brave paysan franc comme l'or jouit de faire attendre ses compatriotes qui ont besoin de lui (d'après la fiction). La générosité socialiste commence à se déployer.
"Bonjour Joseph. Nous venions pour vous acheter quelques légumes, des fruits s’il vous en reste, des œufs, quelques bouteilles de vin, un peu de viande, volaille ou autre. Votre prix sera le nôtre…"
L'aiguille du déconnomètre rentre dans le rouge. Les bornes de la vraisemblance volent en éclats. Un tel discours ne peut exister que dans la tête malade de son inventeur. Nous sommes dans un mix de Martine à la ferme et de mauvais feuilleton sur l'Occupation.
"Et le Joseph qui passe une main entre le front et la casquette, tire le paquet de tabac de la salopette, roule son clope, plisse les yeux, se dirige vers le tombereau, racle un peu de bouse qui tombe des ridelles, revient, déplie un couteau, fait sauter une écharde qui s’était plantée sur l’aire d’un doigt."
L'auteur prétend remettre les pendules à l'heure en nous expliquant la réalité du monde agricole. En fait, pour tracer le portrait de son paysan emblématique, il emprunte les pires clichés du paysan d'opérette tels qu'ils traînent dans les films ou la BD. Exactement comme n'importe quel bobo parisien.
Il est bien clair qu'aucun agriculteur, aujourd'hui, ne "tire un paquet de tabac de la salopette", ne "déplie un couteau", ne "fait sauter une écharde"... Le véritable agriculteur, il a un smartphone à la main, un œil sur le GPS de son tracteur, et il surveille toute la journée les cotations des marchés à terme. Par Internet.
Le paysan fantasmé de Jean-Paul Pelras "s'est planté une écharde sur l'aire d'un doigt". L'aire d'un doigt ? Je pense que Pelras est un bobo-prof reconverti dans la paysannerie de gauche, et furieux de voir d'autres bobos rappliquer derrière lui.
"Pour les fruits, ce n’est pas la saison des raisins, ni des pommes. Si vous en voulez, il doit y en avoir du Chili au supermarché. Et des fraises d’Espagne aussi…"
Attardons-nous sur cette phrase. Sa malhonnêteté est complexe à détricoter, parce qu'il y en a plusieurs couches.
On a bien compris que le propos consiste à diaboliser la grande distribution et à sanctifier sa victime, le Petit Paysan.
Le Petit Paysan nous explique (air connu) que c'est un crime de manger des fruits hors saison. Ces derniers nous sont fourgués par les criminels contre l'humanité que sont Carrefour, Auchan, etc. Lesquels entraînent la mort du Petit Paysan.
Alors que ces gros c... de bobos parisiens devraient faire confiance au Petit Paysan, lequel leur déclare... qu'il ne peut pas leur fournir de fruits hors saison.
Je ne comprends pas : si l'hypermarché du coin est incapable de me fournir des fruits hors saison (à cause du coronavirus), et que le Petit Paysan en est tout autant incapable (à cause de la nature), à quoi ça sert que je privilégie le Petit Paysan par rapport au monstre capitaliste mondialisé ?
Le message est simple : le but du Petit Paysan n'est pas de me nourrir, c'est de m'empêcher de manger. Et il faut que j'aille chez lui pour me faire insulter, par-dessus le marché.
A moins de prétendre que les producteurs de pommes en saison crèvent la dalle parce que les gens préfèrent acheter des fraises hors saison -- mais le raisonnement est stupide, et aucune étude ne l'accrédite de toute façon.
Les gens profitent de la formidable opportunité apportée par le capitalisme et le commerce, consistant à manger ce qu'ils veulent indépendamment des saisons, ce qui veut dire qu'ils achètent à la fois des produits de saison et des produits hors saison.
Il n'y a aucune raison de penser que les consommateurs se privent de pommes françaises quand c'est la saison, au profit de fraises qui viendraient du Chili.
Si, maintenant, le propos consiste à vilipender la concurrence (forcément "déloyale") de producteurs étrangers moins chers, alors j'aimerais entendre davantage les Petits Paysans (et leurs amis) sur les subventions dont bénéficient les agriculteurs français, aux dépens des producteurs étrangers. La moitié des exploitations françaises ne seraient pas viables sans les aides de la PAC. Or, il s'agit de subventions déguisées à l'exportation...
J'aimerais également que les Petits Paysans (et leurs amis) mettent la sourdine sur la vilaine politique occidentale à l'égard de la Russie, qui les empêche d'y exporter leurs pommes et leurs cochons. C'est du commerce international, donc c'est mal. Très mal.
Enfin, vous remarquerez que le paysan fantasmatique de Jean-Paul Pelras se vante, implicitement, de pouvoir fournir à ces abrutis de villageois des pommes, des raisins et des fraises. Pour peu qu'on consente à les acheter à lui, à ses conditions, et que Marine Le Pen punisse les grandes surfaces comme il se doit.
Mais aucun agriculteur véritable ne produit à la fois du raisin de table, des pommes et des fraises. Ce n'est que dans Martine à la ferme, et dans la désinformation malhonnête des paysanistes, qu'un tel personnage existe.
La grande distribution est bel et bien nécessaire pour accomplir un tel exploit. C'est bien le secteur du commerce qui fournit ce travail : procurer un grand nombre de produits différents, au même moment et au même endroit.
C'est une véritable valeur ajoutée. Et elle doit être rémunérée. Contrairement au clicheton franchouille des "intermédiaires qui ne servent à rien".
Revenons maintenant sur cette phrase :
"Nous venions pour vous acheter quelques légumes, des fruits s’il vous en reste, des œufs, quelques bouteilles de vin, un peu de viande, volaille ou autre."
Le ridicule saute aux yeux. La propagande paysaniste veut nous présenter l'agriculteur comme quelqu'un qui produit à la fois des légumes, des fruits, des œufs, du vin, de la viande et de la volaille !
Le paysan fantasmatique de Jean-Paul Pelras et de hameau dans les nuages produit toute la nourriture dont les Français ont besoin pour vivre. Et il vit, lui-même, en autarcie. Il découpe son bifteck à même ses vaches (avec le couteau qu'il vient de déplier, je suppose), il est en même temps viticulteur et il produit lui-même son café.
D'ailleurs, paysan = bouffe. La France n'est pas le premier producteur mondial de lin, et le lin est un truc qui se mange, ça ne sert pas à faire des vêtements et des peintures. En fait, les médias du système nous mentent, le lin français n'est pas massivement exporté vers la Chine. La Chine est exclusivement peuplée de Chinois fourbes et cruels, qui nous exportent des virus mortels et des bricoles qui tombent en panne. Nous n'exportons rien dans leur direction.
La vérité est que les Petits Paysans (comme les gros) font leurs courses chez Auchan. Comme tout le monde.
Le violon larmoyant de certains (ceux qu'on entend le plus, car il y en a d'autres) est intégralement basé sur une fiction, un conte de fées.
S'ils se contentaient de pleurnicher, encore. Mais non. Il faut encore qu'ils manifestent, comment disiez-vous, déjà ? leur "haine" et leur "vindicte" envers la quasi-totalité des Français (vérifiez les effectifs de la profession agricole), en nous mettant sous le nez des fables où ils se réjouissent de s'imaginer leur refusant de la nourriture afin qu'ils meurent de faim :
"Il sait qu’il les tient par l’estomac."
Vous rêvez de tenir les Français par l'estomac, au moment où ils viendraient vous supplier de leur céder à manger à n'importe quel prix (alors que vous ne produisez rien, de toute façon : vous êtes un paysan d'opérette) ; et c'est moi qui serais haineux et vindicatif ?
L'inversion accusatoire communiste est tout de même flagrante.
La fable de votre faussaire s'intitule "Le virus, les écologistes et le paysan". Autrement dit, le coronavirus va provoquer la famine et nous allons tous mourir. Sauf hameau dans les nuages, qui a un gros congélateur.
Mais c'est un mensonge. Il n'y a aucune pénurie. Les gens se ruent dans les hypermarchés pour faire des stocks. C'est cela seul qui crée des trous dans les étagères. Mais la consommation n'augmente pas. Ce qu'ils achètent aujourd'hui, ils ne l'achèteront pas demain.
Quant à la chute du commerce international, il est évident qu'elle ne portera pas sur les denrées alimentaires dont l'importation serait nécessaire. Et si certaines filières ont des problèmes, d'autres les remplaceront : c'est justement l'intérêt de la mondialisation. C'est bien pourquoi les famines étaient fréquentes lorsque le commerce était local et difficile, et qu'elles ont disparu depuis qu'il est devenu facile et mondial.
Les hypermarchés s'entendront très bien à nourrir les Français, rassurez-vous. Y compris les agriculteurs, qui mourraient de faim comme les autres sans la bienfaisante grande distribution capitaliste. Ils n'ont pas besoin de retraités marxistes pour prendre la décision de rationner temporairement le papier toilette, le riz ou le gel hydro-alcoolique, si cela s'avérait nécessaire. Le temps de reconstituer les stocks.
Et les États sont là pour exercer leur rôle de régulation exceptionnel, qui est tout à fait normal dans une situation extraordinaire comme celle-ci.
A condition, justement, de ne pas tout mélanger, et de ne pas profiter de l'angoisse des gens pour tenter de leur refourguer, à nouveau, les recettes pourries du communisme.
Pour finir, j'aimerais donner la parole à un paysan typique de ceux qu'on n'entend jamais : ceux qui réussissent, et qui défendent le modèle libéral. Il s'appelle Daniel Sauvaitre, et tiens ! lui, il produit vraiment des pommes. Il est même président de l'Association nationale pommes-poires, ce qui l'autorise à se payer la poire, mezzo-voce, de certains qui sont vraiment de pauvres pommes.
Il explique, en prenant l'exemple du lait, que la fameuse loi censée permettre une "juste" rémunération pour l'agriculteur ne peut pas fonctionner. On ne peut pas échapper aux lois du marché :
"Est-ce à dire que les prix obtenus par les producteurs en agriculture sont condamnés à être des prix de misère ? Bien sûr que non. Mais l’amélioration des prix perçus par un producteur commence toujours par la prise de conscience de sa propre responsabilité dans les prix obtenus. [...]"
"Si je ne suis pas satisfait de cette situation, je peux faire d’autres choix. Je peux arrêter de produire et changer de métier. Je peux m’associer avec d’autres producteurs [...]. Je peux aussi adhérer à une coopérative que je vais cogérer [...]. Je peux aussi artisanalement transformer mon lait pour en faire des yaourts et des fromages et les vendre en direct [...]."
"Je peux aussi m’associer avec d’autres producteurs, ou même rester seul, augmenter au maximum la taille de mon élevage, automatiser plus, avoir un vétérinaire salarié à plein temps, optimiser la production de lait par vache, créer ma propre entreprise de transformation. Non, là, je rêve... Sommes en France, quand même. Ici, on fait des lois cosmétiques qui ne sont que des pansements sur des jambes de bois, et on veille à ce que le paysan reste petit quand l’entreprise à laquelle il livre est encouragée pour être un géant mondial."
Tiens, curieux : un "paysan" qui dit la même chose que moi. Il y en a... C'est juste qu'on les entend moins.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 15 mars 2020 à 01:33
@ Achille
C'est ça, vous avez 300 000 douaniers avec une formation d'infirmier sous la main pour faire les contrôles ? Vous avez des locaux prêts pour la quarantaine à laquelle tout nouvel arrivant devrait se soumettre ?
Face à la crise sanitaire deux options:
- laisser tout ouvert en appelant à l'initiative individuelle. Catastrophe sanitaire assurée, si une épidémie de grippe bis est une catastrophe sanitaire.
- tout fermer pour limiter les dégâts et tant pis pour ceux qui sont en vacances à l'étranger et tant mieux pour les étrangers se faisant soigner en France. Quand on part au Maroc en vacances le 1er mars 2020 c'est qu'on est un peu bête, franchement.
Personnellement je choisirais la première option, considérant d'après les informations dont je dispose que la situation n'est pas gravissime sur le plan sanitaire. Mais si j'étais un homme politique élu, je choisirais la seconde, en laissant entrouvertes les frontières pour des cas particuliers qui seront plus traitables que des déplacements massifs.
Macron n’est pas bête et veut être réélu, et puis il voit bien que tout le monde fait comme ça, alors il ferme. En maintenant les élections municipales, ce qui est contradictoire...
Expérience économique intéressante si ça dure plus de deux/ trois semaines. Je suis impatient de voir ça !
Rédigé par : Tomas | 15 mars 2020 à 00:57
@ Florence | 14 mars 2020 à 22:58
Je vois que vous avez beaucoup de bon sens aussi.
Merci de porter votre voix à ceux qui manquent de logique et répètent des bêtises insoutenables pour les personnes avisées et disciplinées dans le bon sens.
Rédigé par : Ellen | 15 mars 2020 à 00:42
@ Achille | 14 mars 2020 à 20:57
@ Pierre Blanchard | 14 mars 2020 à 16:14
Rassurez-vous, être votre « con » ne me pose aucun problème. Je trouve même ça plutôt amusant ! :)
Je n’ai jamais écrit que vous étiez « mon con », je ne me serais pas permis,
;-)
j’ai écrit :
Facile, trop facile, de traiter les manifestants contre la Loi « retraite » de « cons » lorsque l’on est soi-même à la retraite et donc non concerné… sauf comme tout un chacun par la connerie, car sachez que l'on est toujours "le con de quelqu'un", et vous en valez bien d'autres
Je n'ai donc jamais dit de "qui" vous étiez "le con" !!
Rédigé par : Pierre Blanchard | 15 mars 2020 à 00:13
@ Giuseppe | 14 mars 2020 à 21:53
Intéressant, je vais essayer ça chez moi s'il faut se mettre à désinfecter. Merci du tuyau. J'utilise plutôt le vinaigre d'alcool pour nettoyer les surfaces dans ma cuisine, mais c'est sans doute moins puissant.
Je suis d'accord avec F68.10, pourquoi les élections locales se tiendraient-elles toutes le même jour ?
Si j'avais eu voix au chapitre, j'aurais reporté celles de demain. Ce n'est vraiment pas le moment, et c'est moins urgent me semble-t-il que le contrôle de cette épidémie qui enfle déjà de façon suffisamment vertigineuse.
Rédigé par : Lucile | 15 mars 2020 à 00:03
@ Patrice Charoulet | 14 mars 2020 à 07:31
Je remarque qu'à aucun moment de vos conseils, vous ne vous êtes encore lavé les mains.
Porterez-vous un masque (des gants) en un lieu qui malgré les dispositions prises, ne sera pas absolument sain ?
Même en y allant très tôt, le personnel du bureau n'a pas de masque, et personne n'aura eu un test (réservé aujourd'hui) assurant de leur non potentialité (faible ou majeure) à transmettre le virus déjà présent partout, lequel demeurera des heures et des heures sur tout objet ou support non désinfecté.
En sus, combien de manipulations ont subi les courriers arrivés dans votre BAL ? et par combien de porteurs sains ou non ?
Certes le "Politique" n'avait d'autre choix que de maintenir les élections municipales (quoique à quel prix ?). Malheureusement, il est probable si ce n'est certain que ce sera ajouter du malheur à certaines familles. Bien entendu en la circonstance ce sera difficile à prouver, même si l'annonce de E. Philippe ce soir, est en pleine contradiction avec la décision prise à propos du maintien du premier tour des élections.
Le second tour aura-t-il lieu ? Je l'espère vivement. Cela prouvera qu’une très grande majorité de citoyens aura pleinement joué la distanciation sociale. J'ai de gros doutes à ce sujet. A partir de 200 ou 300 morts peut-être que la prise de conscience s'imposera.
Je remets ici le lien très intéressant en date du 13 mars, déjà publié :
https://medium.com/@tomaspueyo/coronavirus-agissez-aujourdhui-2bd1dc7838f6
Nota : ce lien doit être copié/collé dans une nouvelle fenêtre pour y accéder avec certitude.
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@ Tipaza | 14 mars 2020 à 18:21
« Macron a traversé dans son mandat deux épreuves vitales »
Pour la (traversée) "virale", il n'en est qu'au début. Le chemin risque fort d'être long pour tous, lui inclus.
Et malheureusement - nous le saurons très vite - la situation a de fortes probabilités de laisser des cicatrices profondes. En conséquence, il ne pourra que passer son tour en 2022, quand bien même il aura (ou aurait) pris de bonnes décisions au bon moment. Les gens ne se souviendront que du noir. Et du noir il y en aura hélas ! Cette fois sans le rouge qui jusqu'à présent avait l'habitude de le précéder.
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@ André BOCQUET | 14 mars 2020 à 18:40
"Envoyer voter les participants à ce blog ? Compte tenu de l'âge moyen, ça va être un massacre !"
Pas du tout. Et pour la principale raison qu'ils avancent "masqués" (dont moi) majoritairement.
Vous venez de soulever l'explication partielle d'une évidente pénurie.
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@ Ellen | 14 mars 2020 à 18:53
"Hier j'ai fait douze pharmacies, pas une seule n'avait de masques chirurgicaux à vendre et ils ne savent pas quand ils seront approvisionnés."
Pour l'anecdote, j'en ai trouvé (ayant anticipé) tout simplement chez "Ya tout ce qu'il faut..." en ligne. Ce sont les mêmes références (3M/UK) qu'en pharmacie s'agissant des FFP3 (élastiques rouges). Je les réserve pour la période du pic prochain, en cas de stricte nécessité d'approvisionnement ou autre.
Dans le même esprit d'anticipation, j'ai commandé en ligne des masques chirurgicaux (bleus). Quelle n'a pas été ma surprise lorsque j'ai vu la facture en chinois. Du coup, j'ai hésité à ouvrir le paquet immédiatement.
Il est probable que ces masques étaient sur une plateforme en région parisienne, et donc partis depuis des semaines, voire des mois de Chine.
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@ Robert | 14 mars 2020 à 18:36
"Il est vrai que l'on ne fait pas référence aux soins dits privés, pourquoi ?"
"La ministre de la Santé, Agnès Buzyn, venue aux Rencontres de la FHP la semaine dernière, y a souligné de son côté que son objectif concernant les urgences était « une meilleure régulation des soins non programmés. Il y a une meilleure organisation territoriale à trouver. Le secteur privé y a toute sa place ». De quoi donner quelques espérances aux cliniques."
Extrait de : https://www.lopinion.fr/edition/economie/cliniques-privees-veulent-aider-a-desengorger-urgences-172228
C'était en 2018 !!
La donne devrait donc changer incessamment sous peu.
Rédigé par : fugace | 14 mars 2020 à 23:52
@ Tipaza | 14 mars 2020 à 18:21
"L'épreuve de vérité oblige l'individu à se dévoiler et à devenir ce qu'il est.
C'est un cynique opportuniste, et compte tenu de la situation, je dirai même plus, c'est un sinistre opportuniste.
Rien à attendre de lui, cela je le savais, mais tout à craindre de lui, cela aussi je le savais.
Confirmation faite."
Je suis d'accord.
Et depuis, tout le monde a oublié le 49.3.
Rédigé par : anne-marie marson | 14 mars 2020 à 23:32
Fermer les frontières est une absurdité pour les raisons suivantes :
1- Une fois que le virus est entré dans le pays, il se propage en interne et donc il est déjà trop tard.
2- Les Français qui sont dans un pays étranger ne peuvent plus rentrer au pays et s’ils sont infectés par le virus ne peuvent pas bénéficier des soins des services hospitaliers français souvent bien meilleurs que ceux de l’étranger.
3- Réciproquement les étrangers qui veulent regagner leur pays ne peuvent pas quitter le territoire français et dans le cas où ils ont le virus ils occupent des lits qui pourraient être utilisés par les malades français.
La solution ce n’est donc certainement pas de fermer les frontières mais de contrôler tous les passagers français et étrangers qui viennent en France et la quittent. En cas du moindre doute mettre ces passagers en quarantaine.
Rédigé par : Achille | 14 mars 2020 à 23:22
@ Pierre Blanchard | 14 mars 2020 à 21:59
Je ne suis pas naïve et je ne prends jamais des idées farfelues sur le Net. Je sais encore faire la différence. Rassurez-vous, c'était mon idée personnelle. Voilà. A prendre ou à laisser, mais c'est quand mieux que ne rien faire, non ?
Pour exemple : lorsqu'il y a de la fumée dans la pièce due à un incendie, que faites-vous en premier sinon se protéger la bouche, le nez et les yeux avec une serviette mouillée pour minimiser au maximum l'intoxication et protéger les voix respiratoires et les poumons ? Pas vrai ?
"De plus, on le rappelle, le port du masque n’est conseillé que pour les personnes atteintes du virus afin de freiner sa propagation."
Vous plaisantez j'espère. Je ne voudrais pas vous vexer, mais faites attention, le Net véhicule bien des fantaisies.
Pour être plus sérieux, comment pouvez-vous savoir si la ou les personnes en face de vous ne sont pas déjà porteuses de la maladie avant d'être dépistées ?
Stop aux fausses rumeurs. Dites ça aux médecins, dentistes, infirmières et ils vont sursauter de stupeur d'entendre que tant qu'ils ne sont pas contaminés, aucune raison de porter un masque de protection.
Rédigé par : Ellen | 14 mars 2020 à 22:59
@ Pierre Blanchard
"De plus, on le rappelle, le port du masque n’est conseillé que pour les personnes atteintes du virus afin de freiner sa propagation. "
Arrêtez de répéter bêtement ce qu'on vous raconte.
N'importe quel masque est mieux que rien du tout.
Pendant que vous vous promenez avec votre masque en sopalin, vous ne mettez pas vos mains à votre bouche. Rien que ça, ça va dans le bon sens.
Par ailleurs, le monde entier porte un masque, dès lors qu'il n'y a pas pénurie ! Il n'y a qu'en France qu'on nous serine que les masques ne servent à rien sauf si on n'est pas malade.
Et JUSTEMENT, si on EST MALADE sans le savoir, en portant en masque, on protège les autres.
Protéger les autres, c'est essentiel, non ? Il faut vraiment avoir un cerveau tordu pour ne pas le voir.
Je n'en peux plus de cette propagande débile. On nous raconte ces conn*ries parce qu'on n'a pas anticipé et qu'on se retrouve à cours de masques.
Je n'en peux plus d'entendre des conn*ries comme "le virus n'a pas de passeport". Je n'en peux plus de tous ces c*ns qui nous gouvernent.
Rédigé par : Florence | 14 mars 2020 à 22:58
@ Giuseppe | 14 mars 2020 à 21:53
"Souvenir cuisant d'un tirage au sort d'un sujet d'examen pendant lequel je devais dérouler ce qu'était la fonction alcool, je n'ai pas été brillant à l'époque."
Votre "déroulé" ferait-il donc supposer que depuis... vous avez progressé sur la connaissance de la fonction "alcool" ??
Tout comme Bourvil
https://m.ina.fr/video/I05057828/bourvil-interprete-un-sketch-l-eau-ferrugineuse-ou-la-causerie-du-delegue-de-la-ligue-anti-alcoolique-video.html
Je plaisante bien sûr, bien que sérieux !!
:-)))
Rédigé par : Pierre Blanchard | 14 mars 2020 à 22:32
@ Ellen | 14 mars 2020 à 19:06
« Pour les USA, la Russie, la Chine et récemment la Turquie, l'Europe est un terrain de jeu »
La Turquie ferme sa frontière ? Il me semble plutôt qu’elle les ouvre afin de déverser trois millions de migrants via la Grèce.
Par ailleurs il faut lire ce que j'écris avant de raconter n'importe quoi.
J'ai rendu hommage à J-L Mélenchon uniquement pour son message disant que le moment n’est pas à la polémique mais à la solidarité. Pour une fois qu'il ne sort pas une ânerie le moins que l'on puisse faire est de lui en savoir gré.
Ce n'est pas le cas de MLP et NDA qui se prennent pour des professeurs de virologie alors qu'ils n'y connaissent rien.
Emmanuel Macron est entouré des meilleurs spécialistes dans ce domaine et applique les mesures en fonction des conseils donnés par ces scientifiques et non à partir de ragots puisés sur les réseaux sociaux.
Pour l'instant les résultats sont plutôt bons si l'on compare la situation de la France à celle de l'Italie, l’Espagne ou encore l'Iran.
Rédigé par : Achille | 14 mars 2020 à 22:14
Coronavirus, pour une fois, pas de foot dès 19 h 30 sur les radios un samedi soir... un vrai bonheur !
Par ailleurs, concernant les décisions gouvernementales de ce soir, bien difficile de savoir ce qui « aurait dû » être fait, plus vite, différemment, etc.
Mais on souriait aux annonces de fermetures des bars et restaurants des Belges hier, pour voir annoncer en France à 19 h un samedi que tout ferme à minuit alors que les réservations des repas du dimanche midi sont faites et les approvisionnements en victuailles réalisés… C'est encore un truc d'énarques qui ne connaissent rien à la gestion des stocks...
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@ Marc GHINSBERG | 14 mars 2020 à 17:53
@ Pierre Blanchard
Quand je dis qu’entre les deux mon cœur ne balance pas, il faut comprendre entre aucune des deux.
C’est plus clair ?
Pas vraiment « plus clair » car vous avez écrit :
Entre les deux mon cœur ne balance pas, on aura compris vers qui vont mes suffrages.
Osez donc assumer, car si votre suffrage ne va vers aucune des deux, il va donc vers… au hasard… Danielle Simonnet « binômée » avec l'ex-footballeur Vikash Dhorasoo
;-)
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@ Ellen | 14 mars 2020 à 18:53
"Plier en quatre une écharpe en soie, lavée au préalable et y intercaler une feuille de papier ou une feuille de buvard épaisse pour la rendre plus étanche pour filtrer les particules. Je l'ai fait pour faire mes courses en grande surface et ça marche. On respire normalement sans recevoir le souffle d'air de la personne en face si elle ne respecte pas bien les distances."
Ellen, je ne souhaite pas être blessant à votre égard, mais il ne faut pas croire tout ce que l’on lit sur le Net:
https://www.passeportsante.net/fr/Actualites/Dossiers/DossierComplexe.aspx?doc=vrai-faux-protection-coronavirus-je-peux-fabriquer-moi-meme-un-masque-de-protection
Je peux fabriquer moi-même un masque de protection
Faux - On voit fleurir sur internet de nombreux articles et vidéos expliquant comment fabriquer soi-même un masque de protection, généralement à l’aide de papier essuie-tout. Les arguments séduisent car c’est économique et nous en possédons généralement tous à la maison. De quoi rassurer quand le prix des masques s’envole sur internet et que les pharmacies étaient jusqu’ici en rupture de stock.
Cependant, cela ne vous sera d’aucune utilité pour vous protéger du coronavirus ou de n’importe quel autre virus. Attention donc aux fausses informations circulant sur la toile.
De plus, on le rappelle, le port du masque n’est conseillé que pour les personnes atteintes du virus afin de freiner sa propagation.
Rédigé par : Pierre Blanchard | 14 mars 2020 à 21:59
@ Lucile | 14 mars 2020 à 14:48
Je vous sens inquiète, éthanol ménager pour une utilisation générale et un prix très modique, vous nettoierez poignées de portes et tout ce qui est en contact avec la peau, des murs au plafond.
Comme tout bon chirurgien, un lavage savonné très soigneux des mains et en avant Guingamp !
CH₃-CH₂-OH
L’éthanol est un alcool présent dans les boissons alcoolisées et qui est utilisé dans l’industrie comme solvant ou désinfectant. Concentré et hydraté, l’éthanol devient le bioéthanol, biocarburant qu’on mélange à l’essence ou au diesel pour la consommation des moteurs... Je l'utilise pour abreuver la cavalerie sous mon capot à 10 %, elle en est friande.
Trêve de plaisanterie, le produit multiforme et idéal des chaumières.
Souvenir cuisant d'un tirage au sort d'un sujet d'examen pendant lequel je devais dérouler ce qu'était la fonction alcool, je n'ai pas été brillant à l'époque.
Rédigé par : Giuseppe | 14 mars 2020 à 21:53
@ Jabiru
@ Exilé
Ainsi que je le faisais remarquer sur un autre billet, le COVID-19 n'est pas pour l'égalité car il frappe en majorité les anciens...
Néanmoins, quoi de surprenant si l'on se réfère aux statistiques en matière de mortalité, s'agissant des grippes hivernales habituelles. C'est bien pourquoi il est recommandé de longue date à toute personne de plus de soixante ans de se faire vacciner chaque année avant l'hiver.
Bref les personnes âgées étant plus fragiles et souffrant parfois de maladies plus ou moins sévères, il n'est pas surprenant qu'elles soient plus réceptives et doivent d'autant mieux se protéger. Idem pour toute personne, quel que soit son âge, souffrant de pathologies lourdes...
Quant à moi il me semble que cet affolement généralisé impulsé par un pouvoir aux abois est de très mauvais augure et certainement pas de nature à rassurer les Français, notamment les millions de parents qui se voient brutalement sommés de se débrouiller pour faire garder leurs enfants privés d'école, ou bien être réduits au chômage technique ou à la perte d'une bonne partie de leur salaire, sinon de leur emploi.
Rédigé par : Mary Preud'homme | 14 mars 2020 à 21:15
@ Robert | 14 mars 2020 à 18:36
Il est vrai que l'on ne fait pas référence aux soins dits privés, pourquoi ?
Rédigé par : Giuseppe | 14 mars 2020 à 21:14
Monsieur Bilger n'en demandez pas trop au Gaulois réfractaire.
Rédigé par : Malghorn | 14 mars 2020 à 20:59
@ Pierre Blanchard | 14 mars 2020 à 16:14
Rassurez-vous, être votre « con » ne me pose aucun problème. Je trouve même ça plutôt amusant ! :)
Rédigé par : Achille | 14 mars 2020 à 20:57
@ fugace
« Ainsi, si le nombre de cas explose dans la semaine qui suit, le lien sera facile à faire. »
Il faudra entre autres surveiller de près les statistiques des éventuelles contaminations des milliers de scrutateurs.
Bien entendu, il est évident que nous ne cherchons pas à les inquiéter outre-mesure et que nous espérons que les mesures de précaution élémentaires seront respectées et suffisantes.
Rédigé par : Exilé | 14 mars 2020 à 20:31
Boris Johnson repousse les municipales de six mois, en Espagne même chose.
Notre Narcisse espère qu’avec le Coronavirus et ses gesticulations hygiéniques afin que les Français se lavent enfin les mains, il va faire tripler les intentions de vote de LREM demain.
Ici je reçois LCI, je ne sais comment Roland Cayrol peut encore se regarder dans un miroir. Ce Poussah médiatique sera passé par toutes les couleurs de l’arc-en-ciel politique, une horreur médiatique, il n’est pas le seul sur cette chaîne TV.
L’autre octogénaire, Alain Duhamel, icône des nonagénaires, a au moins le tact de tremper son orteil dans l’eau avant de savoir s’il peut plonger.
C’est une révélation pour moi de constater que ce sont les plus vieux qui sont les plus lâches.
Rédigé par : Savonarole | 14 mars 2020 à 19:21
@ André BOCQUET | 14 mars 2020 à 18:40
Quand on se protège bien, on minimise les risques.
France : la secrétaire d'Etat, Brune Poirson, 38 ans : testée positive.
Canada : Sophie Grégoire, 45 ans, l'épouse de Justin Trudeau : testée positive.
Moi, j'ai 49 ans et suis en très bonne santé, mais je fais très attention à tout. L'hygiène et la propreté avant tout. Pour saluer, je fais un signe de la main et ne touche pas les mains des autres, souvent sales et souillées de microbes et je n'embrasse ni sur la joue ni sur la bouche.
Mon mari est pareil. Strict dès qu'il s'agit d'une transmission éventuelle de maladie.
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@ Achille
Comment pouvez-vous rendre l'honneur à Mélenchon pour n'avoir pas été d'accord de fermer les frontières pendant la pandémie ? C'est de l'inconscience démesurée et la bêtise une fois de plus d'un gauchiste stupide ! Tous les pays hors de l'UE ferment leurs frontières et comme d'habitude l'UE à l'intérieur de Schengen hésite à le faire. Elle attend quoi ? le pic ? l'infiltration potentielle des malades et des migrants.
L'Europe n'est pas forte, ni dans ses décisions à prendre dans l'urgence ni dans sa façon de mettre en place les priorités pour ses propres résidents. Pour les USA, la Russie, la Chine et récemment la Turquie, l'Europe est un terrain de jeu.
Rédigé par : Ellen | 14 mars 2020 à 19:06
"Et si nous allions voter en masse le 15 mars contre le coronavirus ?" (PB)
OUI, à condition de bien se protéger.
Hier j'ai fait douze pharmacies, pas une seule n'avait de masques chirurgicaux à vendre et ils ne savent pas quand ils seront approvisionnés.
En attendant, il nous faut les faire nous-mêmes, façon artisanale.
Plier en quatre une écharpe en soie, lavée au préalable et y intercaler une feuille de papier ou une feuille de buvard épaisse pour la rendre plus étanche pour filtrer les particules.
Je l'ai fait pour faire mes courses en grande surface et ça marche. On respire normalement sans recevoir le souffle d'air de la personne en face si elle ne respecte pas bien les distances.
Pour ceux qui prennent des transports en commun, une double vigilance est de mise.
Comme disait la pub, "sortez couverts".
Notre vie et celle des autres en dépendent.
Rédigé par : Ellen | 14 mars 2020 à 18:53
Envoyer voter les participants à ce blog ? Compte tenu de l'âge moyen, ça va être un massacre !
Rédigé par : André BOCQUET | 14 mars 2020 à 18:40
@ Jabiru
« Effectivement, c’est curieux ce virus qui s’en prend aux vieux. Je me demande s'il n’y a pas un coup fourré derrière tout ça ! : ) »
Coup fourré peut-être pas, mais nous pouvons penser que parfois un petit coup de pouce est donné à Dame Nature, par exemple quand aux urgences, il y a quelques mois, on a abandonné pendant plusieurs heures une vieille dame sur un brancard dans les couloirs, qui a fini par mourir...
Rédigé par : Exilé | 14 mars 2020 à 18:36
@ Catherine JACOB | 14 mars 2020 à 14:24
"Si j'en juge par les statistiques des violences conjugales dont les victimes sont des femmes, il y a de tels individus dans tous les milieux."
D'accord avec vous sauf que dans notre milieu blanc de souche gaulois chrétien, c'est pénalement répréhensible, dans les autres milieux, noirs, marron, gris ce sera un non-lieu car tabasser et violer des femmes c'est inscrit dans leur Coran, et de plus comme le disent les juges rouges islamogauchistes: "ils n'ont pas les codes".
Mais jamais je ne plaindrai une meuf qui se fera tabasser par ces "non blancs", elles l'ont bien cherché, qu'elles assument.
Rédigé par : sylvain | 14 mars 2020 à 18:36
@ Giuseppe | 14 mars 2020 à 16:53
Comme vous évoquez notre système de santé, cela me fait penser au fait qu'actuellement, pour le traitement des personnes atteintes par le coronavirus en France, on évoque exclusivement l'hôpital public. Depuis des décennies, on nous rabâche que le privé fait mieux et moins cher que le public.
Quid donc des cliniques privées ? Ne feraient-elles pas partie de notre système de santé ? Ne disposeraient-elles pas de respirateurs pour compléter les moyens de l'hôpital public qui actuellement semble être seul en charge de cette épidémie ?
De fait, pendant longtemps on a "déshabillé" le public au profit du privé pour les activités lucratives qui permettent d'employer des médecins avec des émoluments supérieurs à ceux de l'hôpital public. Un système à deux vitesses, celui que notre presse fustige aux Etats-Unis en encensant le nôtre pour son caractère général et donc "démocratique". Serais-je atteint de double vue ?
Rédigé par : Robert | 14 mars 2020 à 18:36
@ Savonarole | 14 mars 2020 à 18:18
C’était pourtant bien dans le style du personnage. Un humour nettement plus fin que celui de Florence Foresti.
Rédigé par : Achille | 14 mars 2020 à 18:33
Il est d'usage de dire lors d'une épreuve difficile, ou vitale, qu'il s'agit d'une épreuve de vérité. L'épreuve qui oblige la personne à se révéler telle qu'elle est.
Macron a traversé dans son mandat deux épreuves vitales pour lui et accessoirement pour nous, la jacquerie des Gilets jaunes et le coronavirus.
Dans les deux cas son comportement a été à l'opposé de celui qui aurait dû être le sien si l'on s'en tient à sa campagne électorale, et à la première année de son mandat.
Face aux Gilets jaunes, celui qui se présentait comme le redresseur de la dette et le régulateur d'un budget maîtrisé a ouvert les vannes en distribuant environ quinze milliards d'euros.
Largesse qui a porté un coup fatal à l'équilibre budgétaire imposé par une UE qu'il donnait l'impression de vouloir diriger un jour. Sa crédibilité européenne en a pris en coup.
Face à la nouvelle épreuve que nous partageons, il a eu le cynisme de dire que l'État-providence était consubstantiel à la France, à sa tradition.
Ceux qui ont un minimum de mémoire se souviendront qu'il avait dit que les prestations sociales coûtaient "un pognon de dingue", qu'il a été à l'oeuvre dans la loi Travail de Hollande, loi qu'il a reformulée ensuite lors de sa première année de mandat.
Et sans avoir une longue mémoire, on se souvient de ses propositions sur la modification des prestations de chômage, du mouvement des corps de santé, et pas seulement celui des hôpitaux.
Il suffit d'entendre ces personnels intervenir sur les médias, en ce moment, pour constater que ces belles paroles sont des paroles verbales, pour reprendre une expression courante dans mon village.
On se souvient, et pour cause, de la réforme des retraites.
Argumentées ou pas, justifiées ou pas, dans les deux cas, Gilets jaunes et coronavirus, ces largesses budgétaires et surtout sa déclaration sur l'État-providence sont à l'opposé des propositions libérales qui étaient celles sous lesquelles il s'est fait élire et où il a commencé son mandat.
Ceci dit, ses propositions sur la crise du coronavirus sont de bonnes mesures, mais incomplètes malheureusement, puisque pour plaire à l'idéologie mondialiste qui règne dans les sphères de Bruxelles, il "oublie" de décréter la fermeture des frontières qu'applique la quasi-totalité des pays affectés par cette crise.
Une forme hypocrite de sa stratégie du "en même temps", essayant de satisfaire la gouvernance de l'UE, qui a demandé explicitement de ne pas verrouiller les frontières (voir la déclaration de von der Leyen).
Les mesures financières proposées sont indispensables, elles sont bonnes, répétons-le.
Mais en refusant la fermeture des frontières ou un contrôle sévère, il se comporte comme un pur économiste en donnant une réponse purement économique à ce qui demande autre chose, si j'en juge par le comportement des autres pays.
Il en est de même pour d'autres problèmes, celui de l'immigration par exemple.
L'épreuve de vérité oblige l'individu à se dévoiler et à devenir ce qu'il est.
C'est un cynique opportuniste, et compte tenu de la situation, je dirai même plus, c'est un sinistre opportuniste.
Rien à attendre de lui, cela je le savais, mais tout à craindre de lui, cela aussi je le savais.
Confirmation faite.
Rédigé par : Tipaza | 14 mars 2020 à 18:21
@ Achille | 14 mars 2020 à 17:48
« Je vous l’avais bien dit que j’étais malade », épitaphe souvent faussement attribuée à Groucho Marx. En fait elle date du XVIIIe siècle, sur la tombe d’un illustre inconnu en Angleterre.
Par contre, Groucho a indiqué sur son testament, « vous donnerez 10 % de mes cendres à mon imprésario » à qui il vouait une détestation féroce.
Rédigé par : Savonarole | 14 mars 2020 à 18:18