Je déteste les épurations qui ne sont que trop souvent la revanche de ceux qui ont mauvaise conscience de n'avoir pas été des résistants, mieux même, des héros !
Mais, pour Twitter, je maintiens cet infinitif et cette obligation.
Non pas que comme tant d'autres j'aie l'intention de jeter l'éponge et de me retirer de ce réseau social qui serait utile et formidable si à cause d'une minorité inculte et grossière (euphémisme), il n'était pas trop souvent imprégné d'une boue ostensiblement revendiquée.
Je suis heureux qu'il soit par principe ouvert à tous (dont beaucoup ont tellement honte d'eux-mêmes qu'ils se masquent) mais encore conviendrait-il que la lie propagée par certains ne rende pas impossible, en tout cas héroïque, un usage acceptable de Twitter, aussi vigoureux qu'il soit.
On en est de plus en plus loin.
J'ai déjà écrit sur le cloaque que non seulement devient parfois Twitter mais qui, pour quelques-uns, est voulu d'emblée comme tel, un mode de communication destiné exclusivement à dégrader, à insulter et à prendre le nombre restreint de signes comme prétexte à l'ignominie verbale (voir mon billet "Ne quittons pas Twitter !" du 24 août 2919).
Contrairement à tant d'autres, je m'obstine à demeurer dans un espace qui vous rend pourtant la tolérance de plus en plus difficile, la courtoisie et la correction de la forme de plus en plus méritoires. Mais il me semble que déserter serait, sans que je surestime mon influence, laisser le champ libre à ceux qui infectent quand il faudrait être à la hauteur des formidables opportunités qu'offre Twitter, à condition qu'évidemment il s'ajoute à toutes les autres sources d'information.
Ces derniers temps j'ai remarqué l'aggravation d'un phénomène qui incite à appréhender les tweets comme l'expression achevée de la pensée, sans s'interroger sur ce qu'on a pu dire ou écrire ailleurs. L'ignorance ordurière alors s'en donne à coeur joie, vous enferme et vous disqualifie. Vous indigne. Alors on part ou on réplique.
Avec la contrainte que beaucoup de ceux qui vous descendent en flammes n'ont pas lu, ou mal lu, votre tweet ou le billet auquel il fait référence. On condamne parce qu'il est voluptueux de cracher gratuitement. L'aigreur comme mode de communication.
Avec les multiples polémiques liées au président Macron, aux Gilets jaunes, aux manifestations contre le projet de loi sur les retraites, aux violences policières sans cesse détachées de leur contexte, à la grève du personnel soignant et au fléau, maintenant, du coronavirus, il y a eu une effervescence constante et souvent passionnante sur mon compte Twitter. Je n'ai jamais éprouvé le moindre malaise face aux contradictions même les plus vives mais en revanche, confronté à plus que de la grossièreté, au demeurant réduite à elle-même, je me suis toujours contenté de relever qu'elle n'apportait rien à l'échange.
Je récuse cette obsession de nous simplifier au tout ou rien, de nous interdire l'équité, la mesure, de stigmatiser le juste milieu qui est souvent l'attitude la plus proche de la vérité et de nous faire passer pour des "serviles", des "vendus", des "tièdes", des "indifférents" quand contre vents et marées nous persistons à ne pas laisser briser l'honnêteté par des dénonciations globales et des haines inexpiables.
Je ne me laisserai jamais contraindre à cette vision schématique des choses et des êtres et, sans présomption, il faut plus de courage pour s'en tenir à une telle attitude aujourd'hui décriée - la nuance serait détestable, analysée comme une lâcheté alors qu'elle est le signe le plus éclatant d'une intelligence et de son obligation de plénitude - que pour se livrer sans retenue à tous les extrémismes de l'idée et du verbe.
Même à l'égard de mes pires ennemis, je n'utiliserai jamais les mots, l'outrance et le vocabulaire nauséabond dont quelquefois on m'accable, moi ou ceux qu'il m'arrive de défendre. L'abjection remplace la formulation de la conviction. Parce qu'aussi la pauvreté du langage est telle chez certains que seule l'insulte y trouve sa place.
Les mêmes d'ailleurs vous reprochent de la "haine" à tout bout de champ quand par exemple on se contente de dénoncer tel ou tel comportement sur le plan politique.
Nouvelle et surprenante avancée du pire sur un autre registre.
Même de la part de relations amicales, par exemple Bruno Gaccio (BG) qui, selon lui, "en aurait chié mais pas moi", on est rejeté hors du peuple parce que nos contempteurs en seraient propriétaires. Des territoires nous seraient interdits et à la rigueur nous ne devrions les aborder qu'avec la révérence qui serait naturellement due à l'idéologie de gauche ou d'extrême gauche ! Nous n'aurions pas le droit d'intervenir sur des sujets économiques et sociaux, nous serions disqualifiés par principe puisque, paraît-il, nous serions des bourgeois.
Comme si l'essentiel était dans cette fatalité sociale et non dans l'imprévisibilité d'une liberté s'échappant de tous ces prétendus déterminismes.
Ces inquisiteurs sur Twitter savent-ils ce qu'a été ma vie et celle de ma famille ? On n'a pas à s'en vanter mais puisque des procès injustes d'exclusion me sont faits, je rappelle que je suis petit-fils de paysan et que confondre les apparences de mon présent avec l'ensemble de mon histoire est une absurdité. Je n'ai ni plus ni moins de titre que BG à user de ma liberté pour parler de tout. La compréhension de l'injustice et de la misère ne lui est pas propre et ce n'est pas parce qu'il raffole des oppositions manichéennes si confortables qu'il mérite d'être plus cru que d'autres qui, par ailleurs, ont sans doute un mode de vie moins privilégié que le sien. Et je ne songerais pas à le lui reprocher si en permanence lui et d'autres ne nous faisaient la leçon sur notre illégitimité "populaire".
Hors de question, bien sûr, de judiciariser quoi que ce soit. Au risque d'apparaître encore plus naïf qu'on me reproche de l'être, je ne vois comme remède que la résistance de la multitude de bonnes volontés qui ne veulent pas fuir Twitter mais n'acceptent pas forcément la boue qui va avec, la conjuration des esprits et des sensibilités qui n'ont pas peur d'échanger des idées, d'avoir des convictions, de les voir contredites, mais aspirent à de la décence.
Qui n'est pas le refuge des pleutres mais l'expression de l'élégance humaine et intellectuelle.
@ F68.10 | 31 mars 2020 à 18:06
@ Chemins de traverse
"Michel Onfray n'est pas fils d'agriculteur mais enfant de personnes employées par un ou des agriculteurs..."
Il va vraiment falloir qu'on m'explique la différence...
Pour faire simple : Un employé agricole de l'époque était l'une des bêtes de somme (1) de l'agriculteur qui l'employait
(1) dont j'aime bien cette définition
Origine
Une bête de somme n'est nullement un animal venu d'un certain département du nord de la France, ni un spécialiste des additions.
Depuis le XIIe siècle, la 'somme' est la charge que peut porter un cheval ou un mulet. C'est pourquoi, au XVIe siècle, est apparue la locution bête de somme pour désigner "une bête de charge qui porte des fardeaux".
C'est parce que la bête de somme est lourdement chargée et éventuellement exploitée sans vergogne par son propriétaire, que la locution a, à partir du XVIIIe siècle, été utilisée au figuré pour désigner une personne effectuant des travaux pénibles, que ce soit volontairement ou sous la contrainte.
Rédigé par : Pierre Blanchard | 01 avril 2020 à 11:18
Coronavirus - Bruno Gaccio lance un site internet pour porter plainte contre les responsables politiques. (Le Progrès)
Pauvre Bruno Gaccio
Et dire qu'à une époque il me faisait rire. Aujourd'hui plus du tout !
Rédigé par : Achille | 01 avril 2020 à 10:32
Un peu d’humour en ce 1er avril où il est de coutume de faire quelques plaisanteries.
Comme celle-ci sur Twitter.
Vous avez dit coronavirus ?
Rédigé par : Achille | 01 avril 2020 à 10:25
@ F68.10
"la terre humide collée aux semelles"... ne vous a point choqué !
Pourtant tous les agriculteurs pourront vous dire ce que cela signifie parce que c'est leur terre, qu'ils en sont propriétaires, en hectares et sur le cadastre.
Qu'ils emploient des ouvriers agricoles, viticoles, pour les aider ne fait pas de ceux-ci des agriculteurs. La terre il faut la sentir, la humer par toutes saisons.
Michel Onfray a toujours parlé de son père ouvrier et de sa mère femme de ménage.
Rédigé par : Chemins de traverse | 01 avril 2020 à 10:06
@ Chemins de traverse
"Michel Onfray n'est pas fils d'agriculteur mais enfant de personnes employées par un ou des agriculteurs..."
Il va vraiment falloir qu'on m'explique la différence...
Rédigé par : F68.10 | 31 mars 2020 à 18:06
@ Chemins de traverse | 31 mars 2020 à 10:17
C'est honteux.
Comme de mettre de la nourriture sous le nez de quelqu'un qui a faim et comme un crachat.
Si une telle chose venait à se savoir, un voleur de quelque moralité dévaliserait en priorité de telles gens.
Rédigé par : Lodi | 31 mars 2020 à 17:38
Pour faire plaisir à Zonzon.
Si l'histoire populaire de la sardine est une blague, LA SARTINE porte le nom d'une frégate donnée en référence à un ministre de la Marine. Suite à une mauvaise manoeuvre, le bateau s'est échoué à l'entrée du port de Marseille. La blague est née de cet incident confirmant l'exagération malicieuse et imagée des Marseillais que beaucoup prennent pour argent comptant, alors que ce sont eux qui en général sont les dindons de la farce, ne comprenant pas les subtilités malicieuses et imagées des autochtones.
Dès lors on dit que l'interlocuteur à ''pité'' comme un poisson pite à l'hameçon.
Petit exercice de prononciation pour rire, vous pouvez avec vos enfants dire le plus vite possible ''La poule pite sous la pile* sous la pile la poule pite'' .
Un peu d'enfantillage est un remède au confinement.
(*pile = évier, pierre de Cassis)
Rédigé par : Lionel | 31 mars 2020 à 13:26
Michel Onfray n'est pas fils d'agriculteur mais enfant de personnes employées par un ou des agriculteurs...
La terre humide collée aux semelles n'est pas donné à chacun dans et pour le respect des saisons...
Quand il raconte que sa mère trouvait des pièces disséminées un peu à l'arrache pour tester son honnêteté à l'égard de ses seigneurs, il me vient une idée saugrenue : mais où ces seigneurs vont-ils chercher qu'elle
aurait besoin de ce qu'ils possédaient ?! Qu'elle aurait pu les envier ?!
A moins qu'eux-mêmes n'enviassent sa liberté ?
J'ose espérer qu'ils n'étaient pas catholiques... s'ils l'étaient bonjour les sept péchés capitaux...
Rédigé par : Chemins de traverse | 31 mars 2020 à 10:17
LA NAVE VA
Cela a commencé avec l'histoire de la sardine qui avait bouché le port de Marseille, une blague qui avait été colportée et magnifiée par Pagnol, chantre du régionalisme, universalisé par Giono lequel fit entrer la provincia romana dans la grande littérature bien après que Louis XI l'avait fait rentrer dans le Royaume.
Puis on passa au grandiose, au mauderne, à l'exploitation mondialisée des pauvres hères par une poignée de trilliardaires apatrides sans conscience ni attaches qui ne se souciaient que de l'accroissement de leur trésor !
Des Volpone, rêvant à l'avènement du gigantisme mondialiste généralisé qui édifièrent sans rire ces immenses métropoles flottantes capables de boucher tous les ports connus pour peu que l'Escartefigue aux commandes ait abusé du pastis !
Des vaisseaux dans lesquels on pouvait embarquer en un seul paquet des milliers de yachtmen pour la croisière de leur vie.
Avec sous leurs yeux, au bas de leur fenêtre, la mer toujours recommencée pour peu que leur cabine ne donnât pas sur la chaufferie.
Les prolétaires terriens furent les premiers à réagir. Notamment les Vénitiens dont le Grand Canal était obstrué journellement par ces monstres ! Venise était le passage obligé de toutes ces armadas à vocation culturelle !
Si bien que la Place Saint-Marc était constamment fermée par la façade d'un monstre métallique dont le style convenait peu et qui empêchait la vue sur La Salute… même par temps clair !
Mais, aussi considérables que pouvaient être ces sardines aucune n'avait encore bouché un port.
Enfin la cata arriva… ce fut à Nantes, France ! Même pas pour une faute de navigation, ou un embourbement dans les sables de la Loire. Non… non non ! À quai, benoîtement ! Lors d'une fête à bord… pour l'inauguration du machin ou quelque chose comme ça !
Les invités étaient tous tombés malades… une épidémie quoi ! Tous n'étaient pas touchés… mais ne valaient guère mieux… ils étaient consignés… on disait d'eux qu'ils étaient porteurs… sur le quai, hors de portée, parents et amis agitaient des mouchoirs !
On était sidéré ! On savait bien que le seul risque sanitaire dans ce genre de loisir était de se choper la vérole – ou une MST plus compliquée pour les raffinés – beaucoup de « plaisanciers » optant pour ce genre de loisir uniquement pour des expériences osées que les bonnes manières de la vie à terre, au milieu d'entourages respectables, interdisent !!
Beaucoup de clients se décommandaient, les compagnies maritimes étaient dans le rouge, une crise mondiale pointait… ces grandes carcasses navigantes seraient démantibulées… du travail pour les chantiers navals du tiers monde… et puis la crise arrivait au bon moment pour relancer les séjours à la semaine (parcours avion) en Thaïlande où le commerce commençait à s'étioler !!
Rédigé par : Zonzon | 30 mars 2020 à 15:16
@ caroff | 29 mars 2020 à 19:33
Quand on parle en valeur absolue, 1% de PIB en Allemagne c'est 34 milliards d'euros et donc forcément beaucoup plus de tout.
Récemment j'ai vu inaugurer un rond-point, allez 800 000 € ! - mourir contre un rond-point... NON ! -, cela en fait des respirateurs, lui était sans aucun doute inutile il existait déjà des feux.
Et après les maires se plaignent des dotations d'Etat en diminution... Ils vont devoir apprendre à vivre frugalement, la suite devrait le confirmer.
L'argent volage, gaspillé, pillé, quand on a autant de dettes on va à l'essentiel.
Rédigé par : Giuseppe | 30 mars 2020 à 11:18
Cher Philippe,
Je vous rejoins, tout est prétexte pour essentialiser l'autre. L'accuser de. Le réduire à.
Il y a "l'homo facisto" adossé à son compère, "l'homo communisto", puis depuis peu, très fréquemment, pour réduire l'importun au silence, "l'homo complotisto" et de la part du premier cité, "l'homo humanisto" souvent associé à "degaucho" alors que je connais bien des "dedroito" qui sont de parfaits humanistes. On ne voit pas bien le sens de cette dernière réduction, être humaniste serait une tare, mais c'est ainsi, le sycophante glaireux n'a pas de limite dans la bêtise.
C'est hâtif, rhétoriquement faible, aurait plutôt tendance à produire l'effet inverse de celui escompté, avec en prime, la possibilité donnée à celui qui subit ces viles attaques de se présenter en victime, et souvent, d'en rajouter afin de bloquer tout échange un tant soit peu intelligent, la victime étant souvent tout autant bourreau que victime.
Ce sont des procédés qui n'échappent plus à grand monde, si ce n'est que le reductio ad complotum garde pour le moment le vent en poupe et une utilité politique affirmée, tout sens critique ne plaisant pas étant immédiatement taxé de cette indéfectible tare dont on vous affuble immédiatement, le complotisme.
Pour le reste… On peut émettre toutes les opinions du monde que l'on veut, je suis assez libéral sur ce plan, mais il faut : d'une part les assumer, d'autre part accepter qu'en dehors d'une sensibilité particulière, que je constate assez rare, il soit assez difficile de se mettre "à la place de". On réfléchit et l'on parle, ce n'est qu'un constat, pas un reproche, à partir de ce que l'on vit, de l'éducation reçue, de la culture dans laquelle on baigne. Il est dur de s'en défaire, de se montrer plus ouvert que ce que l'on a reçu.
Il arrive qu'au gré des rencontres, notre vision s'affine parce que son champ devient plus large, moins ethnocentré, autocentré.
Quelques exemples que j'ai déjà dû prendre pour illustrer mon propos. Je radote.
J'ai de bons amis avec lesquels les discussions se portent parfois sur la colonisation, l'esclavage, l'immigration. Des sujets sensibles pour certains.
La colonisation fut pour moi un mal. Et (je considère) il ne nous appartient pas de dire que ce ne fut pas qu'un mal. Il me semble que l'ancien colonisé aurait seul le droit de nous dire que nous avons peut-être fait du bien. Nos députés ont suggéré que nous pourrions faire passer une loi, une de plus, dictant l'histoire, affirmant que la colonisation a eu des aspects positifs.
Mes amis, certains, en étaient plutôt d'accord.
Je leur ai demandé alors, s'ils étaient prêts à entendre de la part de nos cousins Germains, que la colonisation entre 1940 et 1945 ne nous avait pas fait que du mal.
Je vous laisse imaginer les cris d'orfraie.
Sur l'esclavage, j'entends souvent qu'il ne faut pas le lire comme un crime contre l'humanité, la pensée d'alors n'étant pas aussi "humaniste" que la pensée de maintenant.
Idem. Dans les années 30 tout le monde détestait les juifs en Europe. Je ne vois donc pas bien pourquoi on en voudrait à Hitler aidé de l'ensemble des pays colonisés de les avoir tant maltraités. Après tout, il n'était que le digne représentant de la pensée unique et majoritaire dans une Europe anti-juive à souhait.
Ces deux exemples pour souligner que la vision, le regard que l'on porte sur les choses est très conditionné. Mal ou bien, je ne m'engage pas dans cette discussion. Mais conditionné.
Et que si, comme vous le dites, on ne peut dénier à quiconque le droit de parler de ce dont il a envie, les pauvres parlent des riches pourquoi les riches s'interdiraient-ils de parler des pauvres ? de réfléchir à ce qu'il veut et discourir sur tout et n'importe quoi, on peut aussi faire la remarque à cette même personne qu'il n'est pas "libre" d'esprit mais très conditionné par lui, sa culture, son vécu. Il ne faut pas que ce soit un reproche, une remarque. Qui parfois fait prendre conscience de nos (mes) propres limites et peut nous permettre d'en faire bouger les bornes.
Rédigé par : Jérôme | 30 mars 2020 à 07:56
@ Jérôme | 29 mars 2020 à 18:34
Ach ! Gross malheur !
der hessische Finanzminister hat sich das Leben genommen !
https://www.ouest-france.fr/sante/virus/coronavirus/coronavirus-suicide-d-un-ministre-regional-allemand-profondement-inquiet-de-la-situation-6794770
Europa kaputt.
Je ne sais pas où on va mais on y va.
Rédigé par : hameau dans les nuages | 29 mars 2020 à 20:18
@ Giuseppe 15h16
La France dépense un peu moins que l'Allemagne (11,3 % du PIB) mais selon une étude de l'OCDE elle pèche du côté de la prévention.
« Les dépenses consacrées à la prévention représentaient moins de 2 % de l'ensemble des dépenses de santé, soit une part inférieure aux 3,1 % "de moyenne de l'UE », détaille l'étude. Dans le même temps, le vieillissement de la population entraînera nécessairement une hausse de la demande en soins de santé et de longue durée en France."
https://www.lesechos.fr/economie-france/social/depenses-de-sante-ou-se-situe-la-france-par-rapport-a-ses-voisins-europeens-1152212
Rédigé par : caroff | 29 mars 2020 à 19:33
Bonjour Philippe,
Ach la grost Allemagne que l'on aime tant moquer !
Ché lé zadeumireu berzonèleument.
Généreux, sens du collectif.
Deutschland über alles.
Les Uber au service de l'Allemagne. Chui pas sûr de ma traduction là.
Nous avons des leçons de tout à prendre de ce pays. Presque tout. La gastronomie hmmmmm...
Rédigé par : Jérôme | 29 mars 2020 à 18:34
Je ne sais pas qui il faut épurer, mais l'Allemagne accueille Bergame et la France, 25 000 lits chez eux, 5 000 lits et objectif 14 000 pour notre pays, le temps des éloges pour certains ce sera pour plus tard :
https://i.goopics.net/v8vYb.png
Que se passe-t-il avec les soignants du privé, cela fait plus de deux semaines qu'ils sont en capacité d'accueil, alors qu'on évacue avec de très grands moyens à l'extérieur, je ne comprends pas ?
Arrêtons de se mentir et de nous mentir, l'Allemagne tant décriée pour son intransigeance aligne des chiffres impressionnants, les comptes méritent d'être analysés, un milliard de masques n'impressionnent personne, en tout cas pas moi, la population allemande et ses 83 000 000 d'habitants et ses 25 000 lits et la population française, ses 67 000 000 d'habitants et ses 5 000 lits.
L'heure n'est pas au cynisme mais à la lutte, et ces chiffres révèlent encore plus le combat extraordinaire et magnifique que sont en train de livrer nos soignants pour boucher tous les manquements et renoncements depuis des années.
Du fric pour le foot qui se remettra sans problème et réclamé avec toute la vulgarité de ce sport, contre des vies d'abnégation et de souffrance pour ceux qui sont au fer et dont le calvaire ne fait que commencer.
Le foot qui pue et dont on n'a rien à faire.
Rédigé par : Giuseppe | 29 mars 2020 à 15:16
@ Isabelle 29 mars à 9 h 35
''On m'a dit que j'étais très belle.'' (Iñaki Uriaret)
Zonzon vous le dit aujourd'hui !
Rédigé par : Zonzon | 29 mars 2020 à 12:43
Et il faudrait s' apitoyer sur le Dieu du pognon du foot ! Et du manque à gagner de cette sphère, du joueur à toute la suite.
Il faut être complètement taré alors que des soignants magnifiques risquent leur vie pour une poignée de pistaches, le salaire de la peur contre les salaires à vomir.
Et si le foot succombe - ce qui m'étonnerait - il va se relever aussi vite qu'il en a fallu pour qu'ils pleurnichent sur leur sort.
Rédigé par : Giuseppe | 29 mars 2020 à 12:27
Le mépris de cette caste des plateaux TV ou plutôt celle des plateaux repas qui servent la soupe.
Ecoutez le professeur Chabrière, l'humilité face à des serviteurs de potage aux citoyens.
https://youtu.be/beAYVmXdav0
Rédigé par : Giuseppe | 29 mars 2020 à 12:08
@ Achille
J'ignorais qu'on tweetait avec 280 caractères. J'en étais resté aux 140 !
Le tweet le plus bref que je connaisse :
E = mc2
Je n'ai jamais réussi à faire plus bref, et pourtant j'ai essayé ;-)
Rédigé par : Tipaza | 29 mars 2020 à 10:39
@ M. Bilger
Vous trouvez les critiques à l'égard du gouvernement "déplaisantes".
Certes pour les fautes passées, cela devra se régler une fois l'épidémie passée par vote sanction et/ou voie de justice (sous-estimation de la pandémie, retard au confinement, pas de masques ou de tests nécessaires, impréparations diverses...).
Mais pour les âneries et bourdes diverses d'aujourd'hui, je crois que le bon peuple a droit de se révolter dans l'espoir d'être enfin entendu (polémique sur un médicament, tests tardifs et très partiels, confinement mal maîtrisé, retard de commandes...).
Rédigé par : lefort | 29 mars 2020 à 10:28
@ Tipaza | 29 mars 2020 à 09:12
Pas d’accord avec vous concernant le peu de caractères dont le twittos dispose pour écrire son commentaire.
Je reconnais que 140 signes c’était un peu court pour s’exprimer, mais avec 280 il est parfaitement possible de développer sa pensée d’une façon synthétique certes mais parfaitement suffisante.
Ceci exige certes de la concision qui serait bien utile à ceux qui, sur ce blog, s’étendent en des commentaires interminables dont l’essentiel peut se résumer en quelques lignes.
Regardez Savonarole, avec lui quelques lignes suffisent et il a tout dit.
Vous aussi quand vous voulez vous en donner la peine...
Rédigé par : Achille | 29 mars 2020 à 10:15
Quid du sens de l'humour en ces temps troublés ?
Je m'en retourne aux livres définitivement. J'abandonne les réseaux sociaux.
Epuisants, inutiles, vains. Rien ne change sous le soleil.
L'être humain, quel que soit le milieu social (pro ou anti-macroniste), est tellement prévisible...
Pour respirer un peu, relaxation intelligente :
Passage du temps.
« On m’a dit que j’étais très belle. »
« On m’a dit que j’étais encore jeune. »
« On m’a dit que mes os sont dans un bien meilleur état que ce que l’on est en droit d’attendre à mon âge. » Iñaki Uriaret – Bâiller devant Dieu.
Rédigé par : Isabelle | 29 mars 2020 à 09:35
Qu'est-ce que Twitter ?
C'est donner son avis en quelques caractères sans avoir à argumenter, sans l'intelligence du débat.
Au fond le tweet est une forme de principe d'autorité mis à la disposition de tous.
Les grands et les puissants donnent leur avis pour être suivis par leur fan-club, à quoi les petits et les sans-grade ou les sans-dents répondent vertement sans états d'âme, et ils ont raison.
Comment répondre à l'absence d'argumentation de quelqu'un sinon par une absence d'argumentation équivalente. Absence d'autant plus virulente, qu'elle n'a pas ou qu'elle n'aurait pas en soutien chez certains l'argumentation intelligente.
Si on compare avec un blog, la différence est évidente.
L'auteur du blog donne un avis circonstancié et argumenté, auquel on peut répondre de la même façon argumentée et circonstanciée.
Il y a échange d'arguments et d'idées parfois courtoises et parfois brutales, mais toujours un vrai échange. Du moins sur les blogs de qualité comme ici, bien que parfois ça dérape, mais bon c'est la nature humaine.
Conclusion: il ne faut pas épurer Twitter, il faut s'en tenir éloigné.
Et en écrivant cette phrase je m'aperçois qu'elle est aussi sommaire qu'un tweet. ;-)
Mais bon, j'avais un peu argumenté !
Rédigé par : Tipaza | 29 mars 2020 à 09:12
En ces temps moroses de confinement faut bien rigoler.
Petite blague trouvé sur Twitter .
Je suppose que c’est une blague allemande mais elle est bonne !
Rédigé par : Achille | 29 mars 2020 à 08:46
Lourde tâche, Monsieur Bilger ! Car Cicéron (c'est point carré) écrivait déjà des Gaulois : "Voyez-les se répandre gais et arrogants dans tout le forum, la menace à la bouche, cherchant à nous effrayer par les sonorités horribles de leur langue barbare !".
Epurer Twitter est une merveilleuse idée : comme transvaser l'eau de la mer avec une petite cuiller ou comprendre la Sainte Trinité...
Rédigé par : Metsys | 29 mars 2020 à 08:11
@ Patrice Charoulet
"Dans ce texte vous écrivez notamment: "Beaucoup ont tellement honte d'eux-mêmes qu'ils se masquent." Oui."
Et vous, de quoi êtes-vous fier, au juste ? De peut-être avoir eu une mauvaise influence sur notre hôte en l'incitant à attaquer des gens qui ne font qu'user de leur droit en se masquant ?
Ce qui est contre-productif : on leur démontre encore combien le monde est mauvais, et donc qu'il faut se protéger en se dérobant à lui.
La question de la honte et de la fierté n'est pas si simple que vous le prétendez.
Devoir vous le transmettre ! Et vous étiez professeur de français... Sans préjudice que beaucoup d'auteurs ont et continuent de porter des masques pour des raisons qu'on peut se lasser de dérouler comme un tennisman d'accomplir son revers ou son coup droit jusqu'au bout, en écharpe.
Mais j'en reviens à la honte et à la fierté, en laissant de côté le jeu, la recréation de soi et le fait qu'insituable, on soit plus libre, et plus enclin, comme avec le "voile d'ignorance", à la justice.
La vie est trop souvent rapport de force. Ne vous permettez pas de le nier quand vous exercez la vôtre, par exemple contre les masques, et auriez voulu noter chacun ici.
De cela il résulte que toute personne désavantagée a forcément honte d'être en situation de faiblesse, ce qui ne veut pas dire honte de soi. Comme je sens que ça ne va pas être facile d'en appeler à la raison avec vous et qu'il faut faire court, je vais prendre un exemple dont j'espère qu'il vous parlera, en tant qu'enseignant.
Si un élève est persécuté par les autres, s'il se bat courageusement contre plusieurs mais perd parce qu'on perd pied alors, la vie n'est pas une fiction, il a honte, comme il se doit, de sa défaite. Parce qu'on a une obligation de victoire dans la vie.
Mais cela n'implique pas qu'il ait honte de lui. Ou dit autrement, il a honte de sa réalité superficielle et transitoire de faible, mais pas honte de son être essentiel de fort, à savoir de qui ne cède jamais rien et se renforce tous les jours.
Car voyez-vous, vivre dans un monde de rapport de force et ne pas être idiot ou de mauvaise foi, ou retenu par une foi en l'Homme qui ne m'en semble parfois qu'une catégorie, implique de penser certes en terme de vérité.
Quand, par exemple, ai-je jamais transigé sur mes idées ?
Mais aussi de stratégie. Ecrire de manière persuasive en est une. Ecrire masqué en est une autre, ne vous déplaise.
J'imagine que vous ne vous priverez pas de noter que j'écris mal ; vous auriez tort de vous retenir, on m'a déjà dit sans talent.
Et ainsi, comme votre prédécesseur, d’évacuer le fond du problème qui était le nôtre et que j'ai oublié, mais pas ma mauvaise note, jamais, croyez-le.
Quel est le fond du problème, aujourd'hui ?
Mais que l'écriture est, entre autre, un rapport de force.
Certains se retranchent dans le conformisme, d'autres dans la défense c'est l'attaque.
Or vous cumulez en vous en prenant obsessionnellement aux masques. C'est odieux.
Vais-je réclamer la fin des attaques, la censure ?
Bien sûr que non, usez de votre liberté, j'en fais autant de la mienne : je garde mon masque et ne laisse rien passer.
Que le maître des muses et des archets reste avec moi !
Rédigé par : Lodi | 29 mars 2020 à 06:26
Je n'ai même pas envie d'aller sur Twitter comme lecteur, j'ai donc du mal à comprendre qu'on s'y rende sans nécessité.
Parce que, voyons, est-ce nécessaire à notre hôte ? A mon avis, non. Je comprends encore moins qu'il veuille changer la porcherie.
Etant donné que c'est impossible.
Parce que le faible nombre de signes ne pousse pas à une "pensée complexe", comme dit l'autre.
Parce que sur Twitter, le mauvais, empire. Et parce que les meilleurs, plutôt que de s'infecter, laissent, comme ils se le doivent, les puants à leur ordure.
Les gens agissent selon leur pente, les uns en ramenant tout à leur niveau, et les autres en partant.
Les plus blâmables ? ceux qui n'ont pas, parmi les proches de notre hôte, pairs ou simple connaissance sur Twitter, incité notre hermine à ne pas gâcher sa blancheur immaculée.
Il y a, me semble-t-il non-assistance à naïf en danger. L'ingénuité n'est pas bêtise, au contraire peut-être, il y a de l'étonnement, de l'émerveillement face au monde propice à l'intelligence là-dedans.
Mais c'est dangereux ! Dans le cas qui nous occupe pour des raisons que j'espère faire comprendre...
Non, ça ne suffit pas, rendre sensibles.
Parce que je suppose que notre hôte aurait signalé qu'on lui déconseillait de rester sur Twitter, sinon.
Ne fut-ce que pour dire qu'il y allait d'autant plus, affirmation de soi, je suis un héros, ou remercier les gens, ou pour nourrir sa prose.
Ou ? Non, tout cela, chaque raison renvoyant aux autres, évidemment, mais on peut les oublier à plaider que l'eau est humide.
Outre les méchants et les ignorants, les gens à faible capacité de synthèse et les impatients peuvent s'énerver, avec sa conséquence inévitable : l'agression.
Si je puis me permettre : notre hôte est un impatient, je n'ai pas pu changer Twitter, épurons-le !
Défenseur de la liberté qui l'oublie... Mais notre hôte saura se reprendre. Non ! On ne rend pas les arriérés meilleurs, on se fait pire en les fréquentant, comme le réflexe liberticide en est la preuve.
Il faut partir, monsieur Bilger !
"Je suis heureux qu'il soit par principe ouvert à tous (dont beaucoup ont tellement honte d'eux-mêmes qu'ils se masquent)"
Le réflexe de taper sur les masques dès que quelque chose ne va pas ?
Pareil.
Il faut partir, monsieur Bilger !
Le déclin ne peut-il s’amorcer parce qu'on se croit au-dessus de toutes les tentations ?
La vertu se soutient-elle sans prudence ?
Non.
Il ne vaut la peine de se risquer, de se souiller, de faire preuve de cet héroïsme que pour de plus grandes choses que Twitter, me semble-t-il. Et puis...
Twitter vous a souillé, vais-je m'adresser à notre hôte*, comme je le vois au réflexe liberticide et accessoirement anti-masque qui lui est lié.
Mais le démontrer serait un peu... long. Au fait, la demande de faire court ne vient-elle pas de cette mauvaise fréquentation ? C'est mon côté soupçonneux, et bon sang, "un commentateur ne devrait pas dire ça", pour paraphraser Hollande... Est-ce que j'affaiblis ma plaidoirie ?
En toute conscience.
Non, je parie que Monsieur Bilger, qui promeut la sincérité dans sa formation et sur son blog, prendra bien ce que je lui envoie.
Et les autres commentateurs, d'ailleurs... Quand on est enfant, aspirant héros, on ne se pose pas quelques questions du genre : il est beau de vouloir rendre le bien, faire le bien aux bienfaiteurs, mais enfin, cela implique qu'ils aillent mal. Non ? Logique.
Si on peut se féliciter d'alerter monsieur Bilger qui nous alerte sur tant de choses, il est, comme je l'ai dit, triste de devoir en arriver là. Et pour une autre raison.
Voyons... Eh bien, en principe, l'ex-avocat général est censé être plus persuasif que nous.
Et dans mon cas, c'est pire que tout, ne m'a-t-on pas dit sans talent ? Alors...
Mais outre qu'il y a de bonnes réputations usurpées, de mauvaises peuvent être aussi indues.
Et de manière plus générale, on peut trouver de l'or n'importe où, de l'inspiration dans des commentaires.
Et puis, surtout, si on aime la sincérité, le fond ne doit-il pas triompher de la forme à la fin, et la suprême sincérité, celle de chacun envers lui-même, prévaloir ? Aussi...
...il faut partir.
*Comment se rendre populaire...
Mais surtout pas en prétendant être irréprochable quand c'est faux. J'ai songé à faire un vrai complot contre quelqu'un qui m'accusait de toutes sortes de chimères et me rejetait chez ses ennemis, donc à demi-mot de comploter, et qui n'a d'ailleurs cessé de me rabaisser par la suite.
Eh oui, c'est comme ça, certains sont fascinés par un réseau, d'autres par un style. Mais il faut s'éloigner ou en user de l’adversité comme elle doit l'être : comme un instrument.
Les institutions comme les gens sont peu réformables, souvent, on n'a qu'un réflexe, détruire, soit par réflexe liberticide soit autrement. Si on a le choix entre beaucoup de réseaux et qu'on a commencé à appeler à la destruction de la liberté et jeté sa pierre sur les masques, comme tout le monde, on a la liberté et le devoir de partir, me semble-t-il, dans les autres cas, il se peut qu'on reste, non dans l'espoir chimérique de changer les gens ou les choses, mais en les instrumentalisant comme ils le font de vous.
Il faut être juste avec les autres mais aussi avec soi-même, et ainsi, ne pas s'impliquer. Le souci des autres n'est pas toujours aussi salvateur qu'on le prétend, mais le prouver par des raisons et des histoires mènerait trop loin et j'en resterai là.
Rédigé par : Lodi | 29 mars 2020 à 05:38
Le confinement à la carte dans ce pays est un leurre.
"Le vrai but du confinement n’est pas celui qu’on croit"
par François Martin
https://www.valeursactuelles.com/politique/tribunele-vrai-du-confinement-nest-pas-celui-quon-croit-117597
E. Philippe balaye d'un revers de la main toute critique à l'encontre du gouvernement... Tiens donc !
La critique est interdite jusqu'à nouvel ordre ?!
Eh, purée... Un peu de calme !
Rédigé par : Sophie | 29 mars 2020 à 05:32
La censure En Marche.
Quand on essaie de mettre l'un des billets de "la semaine vue par Michel Onfray" sur Facebook, il est immédiatement rejeté.
Facebook "épure" donc. Michel Onfray ne s'exprime pas vulgairement et grossièrement, que je sache !
Quant à Twitter, je n'ai pas de compte, ce qui évite bien des inconvénients !
On "tweete" pour faire "djeune", pour montrer qu'on est dans le coup, comme D. Trump, E. Macron et tant d'autres. J'imagine mal André Malraux en train de tweeter...
Ecrire quelques mots, sous l'effet de son impulsivité, et devoir rajouter tous ces hashtags indigestes... Aucun intérêt ! S'étonner ensuite d'avoir des réponses pas très reluisantes... Tout ceci me sidère.
Rédigé par : Isabelle | 29 mars 2020 à 04:40
Cher Philippe,
Kiffer Twitter, est-ce un leurre?
Si des perroquets de basse-cour, des limes sourdes, des pisse-verglas, des cervelas de carême, des fendeurs de naseaux se complaisent à vous agresser, il ne faut pas vous prendre le chou ni vous casser la nénette.
Il suffit de montrer tout de goût du bagou, l'art de tchatcher qui vous enfle les chevilles à merveille et laisser pisser le mérinos.
Mais s'"il faut épurer Twitter", il reste la purée rose aux carottes qui peut rendre aimable et la chanson "La ronde des jurons" de Georges Brassens censurée lors de sa sortie, pour défendre la liberté d'expression.
françoise et karell Semtob
Rédigé par : semtob | 29 mars 2020 à 00:51
Tous les réseaux sociaux n’ont qu’un seul objectif : faire de l’argent en revendant les données personnelles de leurs utilisateurs. Le tout est de dénicher le moyen de les attirer et de parvenir à une masse critique et à une segmentation la plus fine possible qui provoqueront l’intérêt des annonceurs. Twitter a trouvé le Graal : laisser se développer sur son réseau le sentiment le plus répandu chez l’homme : la haine de l’autre. Le joli petit moineau qui sert de logo est en fait le pire des éperviers...
Nulle part dans le monde, Twitter n’applique de bonne grâce les lois interdisant les propos haineux. Il est contraint de les appliquer. Ce qui est différent. Il finasse grâce à un statut ambigu qui mélange réseau technique et société d’édition, et ses messages de bienveillance ne sont que des leurres destinés à amadouer les récalcitrants qui lui échappent.
J’en suis un... et je ne suis pas près de me rendre. D’abord, parce que dans cet espace qui serait mien, comme à mon domicile, je n’accepterais pas que des inconnus ou des faux amis viennent m’agresser. Ensuite parce que ramasser ma pensée, faire court, n’est pas dans ma nature... Tout le monde ne possède pas le don de notre hôte qui sait adapter son expression aux contraintes du média utilisé.
Epurer Twitter, c’est vouloir vider la mer... Il n’y a que trois solutions pour échapper à cet enfer : fermer son compte, ne plus l’alimenter - les malfrats du verbe se lasseront - ou s’offrir un bon vieux whisky avant de supporter la litanie sans joie de leurs élucubrations du jour... sans y répondre. Un petit clic et puis s’en vont...
Quant à Bruno Gaccio, à mes yeux, il était un disciple de Twitter avant même que ce réseau ne soit créé. Sous couvert de rigolades vaseuses - l’humour, c’est autrement plus subtil - ses « Guignols » suaient la haine. Sans second degré. La bonne vieille haine des « beaufs » du Café du Commerce. Et je le tiens pour responsable d’une bonne partie de celle qu’éprouvent aujourd’hui des millions de Français vis-à-vis des politiques.
Désolé, Philippe, qui, en février 2010, avez écrit un billet pour dire votre amitié avec BG. Dire doit rester libre. Tout dire doit rester libre. Mais tout dire, tout railler, tout dénigrer, sans en anticiper l’impact sur son auditoire, sans en mesurer les conséquences, tout juste pour faire preuve de gouaillerie et se prétendre drôle, est-ce que, vraiment, ce type de comportement est un exercice de la liberté qui mérite le respect ? Non, pas plus que cette liberté dévoyée qui sévit sur Twitter.
Rédigé par : Serge HIREL | 29 mars 2020 à 00:11
Ce texte est très intéressant parce qu'il montre au fond la vraie personnalité de Monsieur Bilger.
Il déteste côtoyer les vulgaires sur Twitter mais n'envisage pas de le quitter parce que soi-disant ça pourrait être génial et donc il préférerait qu'on vire les vulgaires ce qui est assez fasciste au fond.
Les vulgaires ont le droit de vulgariser autant que les neuneus ont le droit de "neuneuter" M*RDE !
Ça me fait un peu penser en plus léger à toutes ces femmes battues complètement abruties qui disent aux flics "mais vous savez, il est gentil au fond" et qui préfèrent retourner au domicile conjugal pour se prendre une trempe de plus, puis une autre et ainsi de suite jusqu'à en crever.
On devrait d'ailleurs inscrire sur leur tombe comme épitaphe "Mais vous savez, il était gentil au fond".
Il serait bien plus simple pour Monsieur Bilger de quitter Twitter, mais non. L'ego surdimensionné est là qui pousse à rester pour ne pas perdre la face. C'est la caricature de l'ego mal placé.
D'abord, il faut être un crétin masochiste pour s'exposer sur Twitter ou n'importe quel autre réseau social et pourtant c'est un sacré maso qui vous le dit donc j'imagine que c'est le niveau de crétinerie qui fait la différence.
J'ai essayé quelques jours à l'époque de la version courte mais 140 caractères ou je ne sais quoi, c'était impossible pour moi de dire quoi que ce soit. Le format slogan publicitaire n'a vraiment aucun intérêt si on n'a rien à vendre.
De toutes façons, moi je n'ai pas besoin de Twitter pour dire des c*nneries puisque j'ai Bilger.com pour me répandre et en plus j'ai des cours de français gratos de Madame Bilger au passage.
Le pire est que tous ces autoproclamés intellos pensent qu'ils vont prouver la supériorité de leur intelligence par ce qu'ils pensent être de la concision en se commettant dans ce genre de format d'expression limité alors que ce n'est que leur ego qui parle.
S'ils avaient pondu des écrits pleins de pensées extraordinaires ils n'auraient pas besoin de se commettre sur ce nouveau genre d'abrutissement des masses.
J'ose espérer qu'il n'y a aucun des génies que j'admire se répandant pour ne rien dire comme la plupart des crétins qui le font sur les réseaux sociaux et que quand il le font ce n'est que pour faire la promotion de leur oeuvre.
Rédigé par : Wil | 28 mars 2020 à 22:28
J'avoue que ni Twitter, ni Facebook et leurs autres avatars ne présentent pour moi le moindre intérêt. Donc, je ne suis inscrit dans aucun de ces réseaux dits sociaux.
Je préfère et de beaucoup votre blog qui est le seul sur lequel j'interviens. Je lis beaucoup d'autres blogs dont j'apprécie les auteurs dans la mesure où leurs réflexions peuvent nourrir les miennes, mais n'éprouve que rarement le besoin d'y exprimer un commentaire, sauf sur quelques blogs très spécialisés, notamment en simulation de pilotage.
Je pense ainsi sauvegarder ma liberté et préserver mon temps "utile".
Rédigé par : Robert | 28 mars 2020 à 21:53
Pourquoi se plaindre de Twitter ?
Se plaint-on tous les jours de sa condition de pauvre humain et de la fréquentation obligatoire de ses semblables ?
Twitter c'est un bistrot, un living-room, une salle d'attente où l'on va frayer avec des gens aimables ou moins aimables, intelligents ou parfaitement idiots...
Tout ça pour dire que m'étant inscrit sur Twitter, je me suis trouvé comme le baigneur en costume de bain, prêt à plonger et à nager et qui soudain trouve l'eau très froide, ou infestée de méduses urticantes !!
Bref j'ai mis un orteil et ne suis pas allé plus loin.
En revanche je consulte largement les comptes de ceux qui me paraissent dignes d'intérêt et la plupart du temps j'en éprouve de la satisfaction...
Bref je suis croyant mais pas pratiquant et je conseille à notre hôte de se retirer de ce mode de communication qui l'expose à des retours inutilement blessants..
Rédigé par : caroff | 28 mars 2020 à 19:27
CHIFFRES ET TRAITEMENT
Chaque soir, le Professeur Salomon, et ce samedi après-midi le Premier ministre, le ministre de la Santé, divers spécialistes choisis par le gouvernement, nous ont bombardés de chiffres et de mesures recommandées.
Nous avons le nombre de cas, le nombre d'admissions, le nombre des réanimations, le nombre de morts... C'est très aimable.
Grand merci à eux.
PAS UN MOT SUR LES TRAITEMENTS ! PAS UN MEDICAMENT !
Et si le gouvernement avait donné la parole au professeur Raoult...
Rédigé par : Patrice Charoulet | 28 mars 2020 à 18:32
« On n'a pas à s'en vanter mais puisque des procès injustes d'exclusion me sont faits, je rappelle que je suis petit-fils de paysan.... »
Eh oui, les temps ont changé. Naguère encore il était de bon ton de se revendiquer petit-fils d’ancien combattant ou de héros de la Résistance. Cela forçait le respect et généralement les insultes étaient tout de suite moins virulentes.
Aujourd’hui, il faut être fils ou petit-fils de femme de ménage, de manœuvre d'usine ou de paysan, ça fait plus « populo » et donc on est immédiatement accepté par ceux qui se revendiquent les représentants du peuple.
Rien de pire, en tous cas, que d’être un fils à papa, que l’on soit de gauche ou de droite.
Les bourgeois n’ont jamais eu la cote et ceci depuis toujours.
Rédigé par : Achille | 28 mars 2020 à 18:08
Comme quoi un fond de terreau marxiste existe dans ce pays: "dis-moi d'où tu parles, avant de pouvoir t'exprimer".
Je me souviens aussi avoir subi, dans ma prime jeunesse, des remarques désobligeantes sur la réussite sociale et surtout économique de mes parents. Et d'en avoir souffert. J'avoue ne pas avoir eu de répartie efficace à l'époque... pourtant ma première "maison" était une HLM, et tous mes grands-parents étaient de la plus modeste des origines qui soit.
Le pire étant que chez mes anciens critiques, j'appris par la suite que certains étaient petits-fils de médecin, fille d'avocate, et pour plusieurs d'entre eux, "fils de profs"...
Rédigé par : Thomas | 28 mars 2020 à 18:07
Monsieur Bilger, « Laissez braire et bien faire » comme disait ma grand-mère paysanne. Je pense ne pas être le seul à prendre plaisir à vous lire et à vous écouter sans pour autant partager tous vos points de vue. Ne changez rien, bon courage à vous. Quant à Twitter : pas de temps à perdre avec, j’ai mieux à faire.
Rédigé par : Marc-Antoine | 28 mars 2020 à 17:58
J’ai déjà regretté, ici, sur ce blog, cette manie de s’exprimer au nom du « peuple ». Je ne la reconnais à personne, sauf au vote majoritaire démocratique de notre pays auquel je me soumets. Je trouve incongru que vous le fassiez, parfois, vous ou qui que ce soit, d’ailleurs, parce qu’il faudrait d’abord définir qui est ce peuple et que je n’en vois pas d’autre que le vote constitutionnel.
Je ne connais pas la teneur exacte des propos contre vous, donc, je ne me prononce pas là-dessus. Je reprends juste ce que je disais, ici encore, à propos d’Eric Zemmour qui se plaignait d’attaques contre lui, c’est que quand on s’expose dans les médias, on est soumis à ce genre d’attaques. Je me rends compte que ça ne doit pas être facile et qu’il y faut un cuir épais. Toute la question est de savoir si on l’a suffisamment épais ou pas.
Les propos de haine m’empoisonnent, j’en suis consciente, donc je ne les lis pas et même je les fuis systématiquement, comme les polémiques stériles. Et je le redis, c’est vital pour moi mais aussi pour chacun, dans cette épreuve difficile qui renvoie à soi. La bienveillance est plus que jamais indispensable.
Prenez soin de vous.
Rédigé par : Jachri | 28 mars 2020 à 17:44
Bonjour Monsieur Bilger,
Vous êtes un havre d’expression et d’élégance sur Twitter. Vos opinions sont exprimées avec tolérance. Vous partagez beaucoup de vos expériences. Restez comme vous êtes et surtout ne partez pas. Ne cédez pas à ceux qui cherchent à confisquer la parole et toutes opinions contraires à leur idéologie ou pour le dire de manière moins péremptoire, à leur point de vue.
J’ai lu les tweets délétères auxquels vous avez souvent répondu avec fermeté et une souplesse d’expression salutaire. C’est moins le propos tenu que le fait même qu’un individu le tienne (puisse le tenir) qui m’effraie. La déception de ce que peut être l’autre, dans ce qu’il a de plus bas, m’effraie toujours plus encore que le contenu d’un tweet-caniveau grotesque et prétentieux. Je n’aime pas rencontrer ceux qui portent ce type d’habits. Et tweeter expose à ce risque. C’est contrariant. Il est donc courageux de persévérer.
Vous avez des adeptes, croyez-moi. Notamment des personnes qui me sont très chères qui ne vous lisent pas sur Twitter mais sur votre blog et me disent souvent trouver dans vos billets l’exacte formulation de ce qu’ils ont ressenti ou la clarification de leur pensée suite à une actualité confuse. Je vous remercie donc pour ce partage de votre esprit prompt et vaillant. Bien à vous sincèrement.
Rédigé par : Cn | 28 mars 2020 à 17:27
Un pur (ou impur) trouve toujours un plus pur que lui qui l'épure.
Je ne suis par sur Twitter, je ne risque pas d'être chassé de ce média.
Je suis présent sur Internet depuis ses prémices, j'ai appris à me méfier des autres rencontrés de-ci de-là sur les forums, newsgroups, blogs que sais-je encore. Même M. Bilger a des doutes sur ma véritable identité.
Tout cela n'a plus tellement d'importance. Je suis protégé par Norton depuis que cette entreprise américaine existe. Au début, je tapais la commande nu sous DOS. Cela veut dire Norton utility sous système Disk Opérations Système.
Je crois en Dieu plus que jamais. C'est ma représentation de Dieu, je suis une brebis égarée pour le Pape François qui n'est pour moi que le chef d'un fan-club fondé il y a 2000 ans.
Rédigé par : Vamonos | 28 mars 2020 à 17:26
Bonjour Monsieur Bilger
"Il faut épurer Twitter !"
NON.
La liberté d'expression ne se divise pas.
Je m'adresse au juriste et à l'amoureux de la liberté d'expression que vous êtes.
Si oui :
Sur quels critères ?
Qui fixe les critères?
Si ce réseau vous peine : n'y allez pas
j'ai un compte ouvert et je n'y vais jamais.
Votre blog suffit et vous y êtes chez vous
Si vous persistez à tweeter, appliquez ce principe :
"Le train de vos injures glisse sur les rails de mon indifférence et s'arrête à la gare de mon mépris"
Rédigé par : Philippe Dubois | 28 mars 2020 à 17:09
Twitter est un formidable espace de discussion où tout le monde, quelles que soient son origine sociale, sa culture, ses convictions religieuses ou politiques, peut s’exprimer.
On peut y trouver le meilleur et surtout le pire, ainsi que vous le faites remarquer, Philippe Bilger.
Mais il dispose de fonctionnalités intéressantes qui permettent d’assainir ce site et permettent de retrouver un environnement où il est possible d’échanger dans une relative sérénité et surtout d’avoir une vision en temps réel des événements de l’actualité
A savoir :
- Le choix de ses abonnés, qu’il est possible de retirer quand bon nous semble.
- Le blocage de ceux qui tiennent des propos insultants à notre égard (à utiliser sans modération)
- Le signalement à la modération de Twitter (il y en a une) des commentaires odieux. Cette dernière peut alors procéder à la suppression du compte.
L’anonymat, bien que peu glorieux, je vous le concède, Philippe Bilger, a le mérite d’assurer une protection contre des individus malintentionnés. Et Dieu sait que sur Twitter il y en a !
Certes une personnalité connue du grand public, comme la vôtre, ne peut recourir à un pseudo car cela réduirait la portée de ses commentaires qui seraient ramenés à ceux d'un simple twittos.
Ceci étant vous pouvez fort bien prendre les dispositions nécessaires pour contraindre les abonnés de votre blog à utiliser leur véritable patronyme. Techniquement c'est possible.
Dans ce cas je m’y conformerai de bonne grâce, même si j’aime bien mon pseudo, Achille.
Rédigé par : Achille | 28 mars 2020 à 17:03
"Il faut épurer Twitter !"
Ne jouez pas les naïfs cher P. Bilger !
Le langage employé est celui de l'époque. N'êtes-vous pas conscient de la vulgarité de notre temps, y compris sur les plateaux où vous vous produisez ?
Vous avez oublié que notre système scolaire libère dans la nature une grande partie des élèves ne possédant pas un vocabulaire de 300 mots !
D'ailleurs, et je vous l'ai déjà écrit, vous n'avez pas une structure intellectuelle pour des billets de vingt mots. Déjà dans les émissions TV où nous avons le plaisir de vous voir, vous avez le plus grand mal à exposer vos raisonnements : vous faites "trop long" pour le rythme, les nécessités de la pub, le mode de parler, l'époque...
Et puis, personne n'est obligé d'être partout. Déjà vous maîtrisez, avec Madame, un blog exceptionnel et lu. Et d'une qualité rare de fond et de forme de vos billets.
Quant à notre classe sociale et nos origines : rien de nouveau, là non plus, sous le soleil. Intolérance, simplement exprimé de façon plus outrancière, plus niaise, plus vulgaire. Ne disait-on pas il y a quelques semaines que le niveau baissait, baissait ?
Twitter est l'expression du temps.
Cordialement.
Rédigé par : boureau | 28 mars 2020 à 17:03
Cher Philippe,
Dans ce texte vous écrivez notamment: "Beaucoup ont tellement honte d'eux-mêmes qu'ils se masquent."
Oui.
Rédigé par : Patrice Charoulet | 28 mars 2020 à 16:41
Parfois on se croirait revenu au temps du "Père Duchesne"
https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb32795546m/date.r=Je+suis+le+véritable+pere+Duchesne,+foutre.langFR
Rédigé par : Dominique | 28 mars 2020 à 16:32
Il y a quelques millénaires, Esope disait déjà que la langue était la meilleure et la pire des choses. Peut-être s'était-il heurté à la même constatation que vous ? C'est la nature humaine que vous n'épurerez jamais.
Naturellement, comme vous, je suis du côté des indignés.
Rédigé par : Solon | 28 mars 2020 à 16:26
Je ne vois pas ce que vient faire la pauvreté du langage dans l'explication de l'usage courant de l'insulte sur Twitter. Twitter est le lieu de l'insulte et de l'outrance. Simplement parce qu'il a été conçu pour l'être.
Ce n'est pas un hasard si vos "interlocuteurs" se comportent ainsi. Vous ne pouvez pas entrer dans un bordel et exiger, une fois à l'intérieur, que tout le monde se rhabille parce que votre innocence en a pris un coup.
Si vous voulez faire comprendre à quelqu'un qu'il est un crétin, mais en 280 signes, vous n'en utilisez qu'un: le poing dans la figure ! C'est comme ça que ça marche dans les bistrots de France...
Par ailleurs, je ne suis pas sûr qu'évoquer vos origines par le métier qu'exerçaient vos grands-parents ait une quelconque pertinence dans l'explication de votre rang dans la société. Les trois quarts au moins de votre génération seraient issus, dans ce cas, de la paysannerie. Et Michel Onfray ne pourrait plus se satisfaire de son privilège sacré.
S'il y a une hérédité qui fait sens, c'est celle de l'intelligence. Et il y a un siècle, les génies aussi étaient dans les champs.
Rédigé par : herman kerhost | 28 mars 2020 à 14:34
M. Bilger,
Restez comme vous êtes et merci pour ce blog.
Rédigé par : Paul Duret | 28 mars 2020 à 14:25
"Epurer", le terme est choquant, pour le moins.
Ci-dessous Michel Onfray :
https://www.tvlibertes.com/actus/michel-onfray-le-chef-de-letat-autorise-les-banlieues-a-contaminer-a-tout-va-qui-elle-voudra-le-message-est-on-ne-peut-plus-clair
Bonne lecture !
Rédigé par : Sophie | 28 mars 2020 à 14:18