Ce titre, sous forme interrogative, est une citation du grand écrivain italien Cesare Pavese pour lequel le "métier de vivre était si dur" qu'il ne l'a pas supporté et a mis fin à ses jours.
Le livre du sociologue Hugues Lagrange "Les Maladies du bonheur" analyse les pathologies de la modernité en mettant en évidence notamment l'explosion des dépressions et la consommation de psychotropes (Le Point).
Plaidant par ailleurs "pour une prise en compte de la génétique pour comprendre les inégalités scolaires", il nous replonge dans un débat fameux et controversé qui avait opposé lors de la campagne présidentielle de 2007 Nicolas Sarkozy à Michel Onfray et à l'issue duquel le premier s'était vu reprocher d'avoir évoqué la génétique pour des tout petits enfants dont certaines prédispositions néfastes auraient pu être ainsi pressenties.
La constatation de ce sociologue sur "l'explosion d'anxiété et de dépressions qui semble liée à la difficulté de vivre sans guide" a attiré mon attention.
Je n'aurais pas la présomption de discuter son approche alors qu'Hugues Lagrange est réputé pour sa rigueur et son aptitude précisément à sortir des poncifs de la sociologie pour proposer des chemins nouveaux.
Mais l'existence est-elle difficile, le quotidien est-il de plus en plus lourd à assumer à cause de cette "absence de guide" ou d'abord parce que vivre est "un dur métier" et que les temps d'aujourd'hui nous confrontent de plus en plus douloureusement à la nudité de cette épreuve ?
On pourrait même aller jusqu'à soutenir que cette absence de guide, à la supposer certaine dans tous les domaines et capitale pour la conduite de nos existences, est sans doute plus une chance qu'une nuisance. Elle nous contraint, au fil des jours, dans les domaines intellectuel et démocratique, à ne nous encombrer que de nous-mêmes pour constituer, tel un honneur, l'obligation de notre autarcie.
J'entends bien que, pour certains, être dépouillés de l'espoir de trouver en dehors d'eux des certitudes et des vérités commodes et prémâchées pourra représenter une calamité. Mais l'évolution ira dans un autre sens qui nous laissera sans le secours, le recours d'autres instances pour nous consoler, nous gouverner.
Sans doute suis-je d'autant plus enclin à me méfier de ces aperçus nous concevant comme infirmes que je trouve intrusives ces immixtions dans notre for intérieur, dans notre responsabilité et notre liberté. Elles prétendent nous apprendre à vivre, à aimer, à souffrir, à être heureux et à mourir. Je n'en peux plus qu'on nous convie à faire l'économie de ce que nous sommes. Pour le meilleur comme pour le pire.
Même si Hugues Lagrange peut voir résumer son livre par "la revanche des gènes", je ne souhaite pas au fond que pour "ce dur métier de vivre", on cherche un autre ressort que soi-même.
Seulement la misérable et splendide condition de l'homme.
À perpétuité.
La dépression est-elle une maladie d'égoïstes ? Et l'égoïsme est-il une maladie de la modernité ? Une maladie de "La Société des individus" (Norbert Elias) qui tiennent pour une évidence que notre situation au monde est celle de notre conscience individuelle.
Nous consommons des psychotropes en solitaire pour nous tranquilliser de vivre sans compagnie parce que nous avons perdu le sens de la convivialité et de l'initiation qui s'attache à la consommation collective de psychotropes chamaniques ou récréatifs. En Occident, le vin est devenu de l'alcool et l'alcool une drogue.
La crise de la transmission qui faisait que, sans égard au partage des tâches ménagères, les jeunes filles apprenaient les recettes de leur grand-mère, ou encore que les enfants qui n'étaient pas des rois, partageaient le travail de leurs parents et étaient mis à contribution dans les "corvées" du quotidien, repose sur une crise de l'initiation, qu'elle soit rituelle, usagère ou sexuelle: on ne va plus au bordel civil ou militaire pour tenter de "l'essai royal" ; on n'apprend plus à faire usage de la vie ; l'adolescence est un passage identifié et reconnu, mais un passage de quoi à quoi ? C'est une crise identitaire idéalisée dans une période où il n'y a plus d'identité. L'indifférenciation sexuelle ne facilite pas que l'adolescence soit un "passage aux hommes" ou une voie d'accès à la féminité dans une société qui pense que le genre est une construction sociale et non une donnée biologique.
La "société des individus" hait les tuteurs. Et pourtant elle met 1 million de majeurs protégés sous tutelle. Dans une espèce de prison civile (ou de privation des droits civiques) qui ne dit pas son nom.
Alors que "cette absence de guide, à la supposer certaine dans tous les domaines et capitale pour la conduite de nos existences, est sans doute plus une chance qu'une nuisance." Mais dites cela trop fort, vous passerez pour un dangereux anarchiste, agent de déliaison sociale à mettre d'urgence hors d'état de nuire, car une des modalités de la protection des majeurs est la psychiatrisation des sujets dont la police des arrière-pensées suspectera que celles-ci sont à surveiller ou à rééduquer. Notre société cultive cet autre paradoxe qu'elle promeut l'autonomie physique, y compris des plus infirmes, mais se méfie de l'autonomie morale, alors que par ailleurs elle est assez solipsiste, ne concevant l'empathie que comme une concession; supposant après Sartre qu'il y a une distance infrangible entre "moi" et autrui ; jouissant avec gouleyance de l'incommunicabilité des êtres.
Il y a certes une solitude existentielle et même ontologique de l'être humain, laquelle n'a jamais été aussi bien rendue que dans la tirade de Norbert de Varenne dans "Bel ami" de Maupassant. Mais c'est la solitude des passages. Ne pas accepter de guides, mais seulement des conseillers, revient à la reconnaître. C'est faire la part de cette solitude qui faisait dire à mon père: "On naît seul, on grandit seul et on meurt seul", sans considérer qu'on ne vient pas au monde sans le secours d'une sage-femme. L'homme n'est pas fait pour être un orphelin ou un cœur abandonné. Mais la solitude ontologique de l'être humain est subordonnée à la communion des saints que j'appelle pour ma part "télépathie générale", courant communionnel de la Création et condition de l'empathie. La convivialité ou convivance, qu'on appelle communément le "vivre-ensemble", devrait prendre appui sur ce terrain de la non distance entre mon semblable et moi.
Rédigé par : Julien WEINZAEPFLEN | 19 mars 2020 à 06:21
@ Aliocha
"Le théisme dans l'esprit rationaliste se confondrait avec le psychologisme, nous convergeons donc vers l'anthropologie, ce qui n'est pas pour me déplaire."
Non, le théisme est une croyance au sujet de la réalité et se traite donc comme toute autre croyance. Quand je parlais de psychologisme, je faisais référence à votre manie d'utiliser des termes comme "archaïque", "rage", "infantile", "tortillez des danses", "hameçon mimétique", etc. Des concepts qui n'ont aucune valeur argumentative quand il s'agit de traiter un sujet, mais qui, en affirmant des choses de nature psychologique, tentent de démonter un argument qui lui, ne tient pas à ces considérations psychologiques. Une forme d'argument ad hominem.
"Si vous contredisez Marchenoir, F68.10, il ne faut pas être grand clerc pour prédire que vous serez alors traité de gauchiste pervers polymorphe."
Je me moque pas mal des attaques éventuelles de Robert Marchenoir si elle ne tiennent qu'à de l'invective. Il a fait l'effort dans le passé de me répondre avec des arguments, ce qui me semble indiquer qu'il est capable de mieux que des invectives. Je ne suis pas trop inquiet de ce côté-là, et si jamais il me prend de défendre une position "gauchiste", peu m'importe qu'elle soit catégorisable ainsi tant que j'arrive à la défendre.
"Ce qui permet de démontrer que la gauche, comme toutes positions spatiales, ne se définit que par rapport à un référent culturel"
Je la définis comme l'affirmation déraisonnable que l'économie administrée est mieux que des mécanismes de marchés régulés par la puissance publique ou la société civile. En première approximation.
"Cela ne contredit pas à mon sens la conclusion de votre article sur le sujet, traduit par google trad."
Effectivement, cet article est nuancé. Cependant, cet article rejette aussi l'affirmation péremptoire qu'il n'existe aucune différence biologique entre groupes humains, ce que certains gens de gauche nous assènent comme dogme sous menace de sanctions judiciaires. Ce débat est vivace, car le traitement des troubles de l'apprentissage fait l'objet de ce contentieux, avec des scientifiques plaidant pour une forme de classification génétique des écoliers au motif d'aider les plus faibles.
Mais au-delà de la question ethnique ou raciale et de la génétique, la question du QI au niveau personnel est encore plus problématique, car il est assez clair que la part de génétique sur le QI est importante, bien plus prédictive que ne l'est votre appartenance ethnique ou raciale. Rien que sur un plan individuel, et même pas racial, il n'est pas certain que les gens aient bien cerné les enjeux sociaux de ces faits.
"Les différences, essentielles pour la paix sociale, sont donc évidemment plus culturelles que raciales, je suis heureux que vous nous le confirmiez"
Je vous encourage aussi à lire tout l'article et à accepter que les différences génétiques entre races, ou plutôt "clines" selon l'article, existent aussi. Parce que c'est agréable quand un article est d'accord avec nous, mais c'est aussi moins agréable quand il affirme des choses avec lesquelles on est en désaccord...
"Si vous désirez faire l'historique de ma dispute avec Marchenoir sur le sujet, vous le trouverez ici, pardon, je ne sais pas faire de ce lien un lien vivant"
Pour l'instant, je vais me replonger dans Terminator. Besoin d'un peu de détente...
"Puisque le soin vous est insupportable, je ne vous souhaite que de bien vous porter."
Merci beaucoup d'avoir fait cet effort, même si malheureusement je ne souhaite même plus "bien me porter" tellement l'idée même m'en est insupportable.
Rédigé par : F68.10 | 18 mars 2020 à 17:29
Intéressant.
Le théisme dans l'esprit rationaliste se confondrait avec le psychologisme, nous convergeons donc vers l'anthropologie, ce qui n'est pas pour me déplaire.
Si vous contredisez Marchenoir, F68.10, il ne faut pas être grand clerc pour prédire que vous serez alors traité de gauchiste pervers polymorphe, ce qui permet de démontrer que la gauche, comme toutes positions spatiales, ne se définit que par rapport à un référent culturel, et se retrouverait à l’extrême droite dans un autre, d'où l'intérêt de savoir s'extraire des rivalités totalitaires pour observer la relation qu'entretiennent les systèmes culturels entre eux, et sur quels modèles ils interagissent.
Cela ne contredit pas à mon sens la conclusion de votre article sur le sujet, traduit par google trad :
"Comme les autres constructions sociales, les races sont de véritables entités culturelles. Pour de nombreuses personnes, l'appartenance à un groupe racial constitue une partie importante de leur identité sociale et de leur image de soi. Mais les faits sociaux ne font pas nécessairement partie du paysage biologique. Dans les populations régionales multiethniques, les races ne sont que des groupes ethniques liés à des phénotypes idéaux vagues, incohérents et stéréotypés. La prise de conscience croissante de la non-signification de la taxonomie raciale conduit actuellement un nombre croissant de citoyens américains à refuser de se classer racialement ou à se permettre d'être ainsi classés par d'autres (Fish 1995). À long terme, nous serions probablement mieux lotis si nous suivions tous leur exemple."
Les différences, essentielles pour la paix sociale, sont donc évidemment plus culturelles que raciales, je suis heureux que vous nous le confirmiez, et si Marchenoir pouvait intégrer cette réalité, il comprendrait qu'il serait plus efficace en ses combats souvent légitimes, sauf sur ce sujet où son obsession recouvre malheureusement de ses incohérences pathologiques la vérité qu'il saurait dégager, s'il savait y renoncer.
Si vous désirez faire l'historique de ma dispute avec Marchenoir sur le sujet, vous le trouverez ici, pardon, je ne sais pas faire de ce lien un lien vivant :
Rédigé par : Aliocha | 03 août 2019 à 10:07
C'était en commentaire, à mon sens en plein dans le sujet, de ce billet :
https://www.philippebilger.com/blog/2019/07/encore-nadine-morano-cest-vrai-ou-cest-raciste-/comments/page/7/#comments
Puisque le soin vous est insupportable, je ne vous souhaite que de bien vous porter.
Rédigé par : Aliocha | 18 mars 2020 à 10:04
@ Aliocha
"Vous venez avec notre rationaliste de nous faire la danse du scalp d'Aliocha, démontrant au passage que les athées sont des archaïques comme tout le monde et, dans votre rage infantile de celui à qui on refuse un goûter nocif pour lui, vous nous tortillez des danses de plus en plus contemporaines, tentant de vous défaire de l'hameçon mimétique, ce qui n'a pour résultat que de vous y enferrer plus profond."
Alors s'il faut, pour ne pas être "archaïque" se réfugier dans le théisme et donc l'irrationalisme, il me semble clair que je ne veux prendre aucune part à votre "modernité".
Et il serait temps qu'on sorte du psychologisme béat pour illuminer la nature des débats d'idées que les êtres humains tentent d'avoir entre eux.
"Ce qui permet de rédiger le devoir que notre normalien a pris l'habitude de me commander, le gauchiste chez Marchenoir est celui qui ose contredire sa majesté, notamment quand il nous sort ses sophismes sur les races, se fichant lui-même des balles absurdes dans les genoux de ses démonstrations, et prétendant que la chaise roulante qu'il est alors obligé d’emprunter pour venir nous convaincre, est le vecteur indispensable pour fonder l'avenir de l'humanité."
Si vous voulez un résumé un peu fiable de la question du racialisme d'un point de vue scientifique, je vous suggère de jeter un coup d'oeil à ce résumé. Il récuse tout autant des visions racistes ou racialistes excessives que l'idée naïve qu'il n'y a aucune différence parce que par principe il ne pourrait pas y en avoir.
Je pense que cet article contredit certains des propos de Robert Marchenoir, encore qu'il me faudrait faire l'archéologie de vos discussions pour en avoir le coeur net. Et donc, selon votre propre définition du gauchiste, je serais un gauchiste.
"Mille baisers à tous, et prenez bien soin de vous."
Veuillez avoir la délicatesse de ne jamais m'intimer l'injonction de prendre soin de moi. Par politesse et délicatesse.
Rédigé par : F68.10 | 16 mars 2020 à 10:36
Vous êtes drôle, Marchenoir, je vous aime bien.
Vous venez avec notre rationaliste de nous faire la danse du scalp d'Aliocha, démontrant au passage que les athées sont des archaïques comme tout le monde et, dans votre rage infantile de celui à qui on refuse un goûter nocif pour lui, vous nous tortillez des danses de plus en plus contemporaines, tentant de vous défaire de l'hameçon mimétique, ce qui n'a pour résultat que de vous y enferrer plus profond.
Vous n'êtes pas Hitler, mon bichon comme vous m’appeliez il y a peu, je ne vous veux aucun mal, et tenter de passer pour une victime n'a aucune chance ici d'avoir l'once d'une crédibilité, si ce n'est de démontrer aux oreilles ouvertes un principe du sacré archaïque que je répète sans cesse, la victime est sacrée, ce principe que vous dénoncez chez les antiracistes sans savoir ne pas vous l'appliquer, car vous ne vous rendez pas compte que vos rageuses dénonciations ne peignent que vous-même.
Ce qui permet de rédiger le devoir que notre normalien a pris l'habitude de me commander, le gauchiste chez Marchenoir est celui qui ose contredire sa majesté, notamment quand il nous sort ses sophismes sur les races, se fichant lui-même des balles absurdes dans les genoux de ses démonstrations, et prétendant que la chaise roulante qu'il est alors obligé d’emprunter pour venir nous convaincre, est le vecteur indispensable pour fonder l'avenir de l'humanité.
L'exemple de son analyse du racialisme nazi en est la plus complète démonstration, qui a même démantibulé la chaise sus-décrite dans laquelle il s'est emberlificoté tout seul, tentant dans un dernier sursaut étranglé de prouver que, quand même, la poupée Aliocha est le summum de la perversité meurtrière du gauchisme universel.
C'est divertissant après tout, et en ces temps de confinement pour ceux qui ont un peu de conscience, remercions-le, notre raciste d'opérette, de savoir nous occuper à autre chose que de nous-même.
Mille baisers à tous, et prenez bien soin de vous.
Rédigé par : Aliocha | 16 mars 2020 à 08:10
@ Aliocha | 15 mars 2020 à 15:13
Ne fuyez pas vos responsabilités en vous réfugiant derrière F68.10.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 15 mars 2020 à 23:54
@ Aliocha
"Peut-être que F68.10 est gauchiste, après tout, tout est possible en la logique marchenoirienne quand on ose contredire notre enfant-roi."
Ben quand je vois pas mal de gauchistes en France, j'ai envie de pleurer devant leur stupidité. En Suisse, ils sont tout autant "idéalistes", mais ils arrivent à discuter et échanger avec les autres personnes, et une portion significative de mes d'amis y sont "de gauche"; même si je n'ai jamais réussi à supporter leur humanisme dégoulinant.
C'est quoi votre définition de "gauchiste" ? Dites-moi quels sont vos critères, et je vous répondrai.
Cela étant, il me semble que vous avez parfaitement le droit de "contredire" Robert Marchenoir, et qu'il vous le rend bien...
Rédigé par : F68.10 | 15 mars 2020 à 17:28
Vous avez raté ceci, Marchenoir :
@ Aliocha (@ Robert Marchenoir)
"La solution vous est pourtant proposée, Marchenoir, relisez le préambule suisse."
Il dit qu'il voit pas le rapport. (https://www.youtube.com/watch?v=ni6w-YNJYIM&t=58s)
La logique chez les Karamazov, en somme... Mais, bon, paraît-il que Serge est fils unique...
Rédigé par : F68.10 | 13 mars 2020 à 00:46
Peut-être que F68.10 est gauchiste, après tout, tout est possible en la logique marchenoirienne quand on ose contredire notre enfant-roi.
Rédigé par : Aliocha | 15 mars 2020 à 15:13
@ Aliocha | 14 mars 2020 à 09:49
"Notre extrémiste en chambre, malgré ses deux balles dans le genou, continue ses délires [...]."
De mieux en mieux ! Des fantasmes de mutilation et des menaces de tirs à l'arme à feu, maintenant... Heureusement que vous êtes un professeur d'amour et de christianisme... Et de légalité. Et d'altruisme. Et de générosité.
Faut-il que les gauchistes de ce blog sentent l'échafaudage de leur misérable doctrine s'effondrer sous mes commentaires, pour qu'ils en viennent, les uns, à souhaiter me faire mourir de faim, les autres, à souhaiter me tirer dessus...
S'il fallait encore une preuve que l'idéologie de gauche dissimule la haine et la volonté de meurtre derrière un vernis de gentillesse, je crois que nous l'avons.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 15 mars 2020 à 09:14
@ Wil
"C'est sans doute la seule chose intelligente que vous ayez dite en deux commentaires."
On va commencer par constater que c'est un début de compliment.
"Je ne vais même pas répondre sur vos deux points particuliers qui sont sans intérêt parce que comme tous les camés ou juste les fumeurs occasionnels que j'ai connus vous me gonflez à vouloir absolument faire passer la fumette pour une "bonne drogue". Comme s'il y avait une "bonne drogue" !..."
Humm... Non. Ce sont deux points méthodologiques assez importants si on ne veut pas faire n'importe quoi si on souhaite s'occuper des camés. Il y a des bonnes manières et des mauvaises manières de s'occuper des camés, et s'interdire d'y réfléchir correctement, c'est se garantir de ne pas résoudre quoi que ce soit.
"Si vous pensez que la beuh ou le shit c'est bien eh bien allez-y, défoncez-vous ! Qu'est-ce que vous voulez que je vous dise ?"
J'ai écrit cela ?
"Tant mieux si vous considérez que n'êtes pas accroc et que ça ne ruine pas votre vie ! Tant mieux !"
Ah ben non je ne suis pas accroc ! Pour que je sois accroc, il faudrait déjà que j'en consomme... Le café par contre, oui, je suis accroc.
"Vous c'est la fumette moi c'est l'alcool, chacun sa dope."
Moui... alors là non. D'une part, peu importe que je sois fumeur ou pas. Déjà, il y a cette rationalisation comme quoi l'alcool serait traditionnel donc OK, alors que le chanvre, pour une raison "mystérieuse" ne le serait pas. Première illusion morale qu'il convient de dissiper.
Ensuite, que le chanvre soit interdit ou pas, ce n'est pas pour autant que les méthodes qui sont pratiquées à l'heure actuelle au sujet de ce problème sont bonnes. Et au-delà d'être bonnes, elles s'accompagnent d'idées qui sous couvert de bon sens, peuvent s'avérer dangereuses. Et de manière encore plus cruciale, quand on disserte "scientifiquement" sur le chanvre dans le milieu médical, il y a beaucoup de non-dits, et un non-pensé en particulier:
La médecine étant considérée comme une science (exacte ou pas, peu importe), elle s'exporte dans nombre d'autres pays. En effet, si on sait faire des choses intelligentes chez nous médicalement, il ne serait pas idiot que dans les coins les plus pourris de la planète on puisse leur expliquer deux ou trois choses: pour les opérations chirurgicales des yeux, par exemple, il est assez clair que ce type d'"impérialisme culturel" n'est pas complètement crétin.
Mais en ce qui concerne les addictions, les présupposés implicites qui imbibent les classifications nosographiques et les modes de pensée associés au savoir "occidental" (je mets entre parenthèses car il n'est pas si unifié que cela) voyagent aussi dans les bagages du même "impérialisme culturel". Et dans le domaine des addictions et des domaines connexes, cela peut être particulièrement dommageable.
Les fadaises comme quoi l'acte de fumer la clope serait une reproduction freudo-sexuelle de la têtée, franchement, faut faire gaffe avec ce genre de délires quand on tente de l'exporter à travers le monde... Sur l'alcool et le chanvre, le même type de considérations et des considérations plus subtiles peuvent faire des ravages.
C'est aussi et surtout pour cela qu'il importe d'arrêter de délirer dans tous les sens sur ces sujets. Non le chanvre ne guérit pas du cancer. Mais non aussi, l'alcool n'est pas "mieux" que le chanvre.
Et je ne vous empêche pas de picoler en disant cela. À moins que vous n'ayez des raisons de me contredire sur l'impact de mes mots ?
"Bonne chance à vous."
Perso, je suis pas mal foutu, mais pour d'autres raisons...
"C'est toujours le même cirque avec les fumeurs ! Toujours !..."
Ouais, ben mauvaise pioche. Moi c'est le café surtout... Mais si l'idée me prend d'aller fumer du crack place Stalingrad avec des sorciers maliens, je vous fais signe ! Promis !
Rédigé par : F68.10 | 15 mars 2020 à 01:59
@ F68.10
"Vous avez le droit de répondre à ces deux points. Ou le droit de vitupérer. C'est votre choix."
C'est sans doute la seule chose intelligente que vous ayez dite en deux commentaires.
Je ne vais même pas répondre sur vos deux points particuliers qui sont sans intérêt parce que comme tous les camés ou juste les fumeurs occasionnels que j'ai connus vous me gonflez à vouloir absolument faire passer la fumette pour une "bonne drogue". Comme s'il y avait une "bonne drogue" !...
Si vous pensez que la beuh ou le shit c'est bien eh bien allez-y, défoncez-vous ! Qu'est-ce que vous voulez que je vous dise ?
Tant mieux si vous considérez que n'êtes pas accroc et que ça ne ruine pas votre vie ! Tant mieux !
Vous c'est la fumette moi c'est l'alcool, chacun sa dope.
Bonne chance à vous.
C'est toujours le même cirque avec les fumeurs ! Toujours !...
Rédigé par : Wil | 15 mars 2020 à 00:53
@ Robert Marchenoir | 14 mars 2020 à 01:05
"En revanche, quand il s'agit de tenter d'interdire aux autres de formuler des opinions non politiquement correctes..."
Ne jouez pas les martyrs, à aucun moment la Charte du blog n’a voulu interdire quoi que ce soit. Elle demande simplement, avec une retenue que je trouve remarquablement courtoise, de faire plus court : « Les commentaires et les échanges interminables, sur des sujets totalement déconnectés du billet, ne sont désormais plus souhaités. » Ni plus, ni moins.
"Quant à la longueur, qui est une notion subjective..."
Il y a peut-être une légère contradiction entre "la notion subjective" et l’aimable évocation du petit flic qui compte les signes (ce qui est totalement objectif) : sur ce billet vos trois interventions remarquables et très connectées au sujet « Le dur métier de vivre » équivalent à douze pages A4, alors que le billet lui-même de P. Bilger fait... une page. J'espère que ce comptage n'est pas encore trop subjectif pour vous.
"la modération a toute latitude pour demander à tel ou tel commentateur de bien vouloir réduire tel ou tel texte avant publication."
Je crois que c’est bien parce que la modération ne veut pas user de son pouvoir d’interdire les interventions trop longues OU déconnectées du sujet, qu’un rappel de la charte du blog a été fait le 12 janvier. Et c’est une attitude puérile que de continuer à se conduire d’une façon non souhaitée par l’auteur de ce blog sous prétexte que la modération désire rester… très modérée.
"Quand on n'a rien à dire, on peut effectivement reprocher aux autres d'en dire trop."
Je crois bien que c’est P. Bilger qui parle d’échanges interminables, c'est la réponse que vous lui faites ?
Le poutino-lécheur de service vous salue bien.
Rédigé par : GDAT13 | 14 mars 2020 à 12:46
@ Xavier NEBOUT 12 mars à 21 h 34
''Je confirme que ce commentaire n'est pas à portée des athées. En revanche il est à la portée de ceux qui croient encore au Père Noël.''
Les cathos, les juifs, les athées… manque que les musulmans !
Petit papa Mohamed apporte-moi un Monopoly version banlieue pour le Mouloud !
Rédigé par : Zonzon | 14 mars 2020 à 12:41
@ Robert Marchenoir
Si on mesure l'intelligence en se fondant sur une bévue occidentale, les Occidentaux vont être les plus intelligents.
Or, la notion de QI est fondée sur une mauvaise définition de l'intelligence puisque le propre de celle-ci est de permettre de comprendre sans passer par la raison, alors que la définition "moderne" est le contraire.
Du latin inter et ligare, l'intellection est l'aptitude à relier conscience et réalité.
L’intellect repose sur les axiomes qui lui permettent d’interpréter ou plus précisément d’intelliger la réalité sans recourir à son analyse. La capacité d’interprétation sera nommée intelligence avec l’intellection pour effet, mais la maîtrise à la fois consciente et nécessairement non analytique de l’intelligence sera dite « surconscience ».
L’intelligence repose sur des axiomes - des certitudes inconscientes, car prendre conscience d’un axiome reviendrait à soumettre celui-ci à la raison et donc à contraindre l’intellect à repartir d’un autre.
"Sans recourir à l'analyse", c'est-à-dire sans la raison. Et c'est là que les tenants du QI ont tout faux.
Rédigé par : Xavier NEBOUT | 14 mars 2020 à 11:52
Notre extrémiste en chambre, malgré ses deux balles dans le genou, continue ses délires, il ne se rend pas compte que ses justifications illégales du racialisme, alors qu'il avoue n'avoir aucune solution mais que des objectifs de discrimination, démontre à nouveau qu'il est un faussaire, un imposteur, pensant qu'on le prend pour Hitler, alors qu'il n'est qu'un citoyen comme tout le monde, permettant de comprendre que quand la rage se saisit d'une population, elle court dans sa totalité à sa destruction.
Il nous cite un article qui démonte ses positions, et est incapable de s'appliquer à lui-même ses conclusions, n'ayant alors d'autre solution que de s'acharner sur ceux qui soulignent sa contradiction, révélant à l'habitude ce qui n'est que le contour de ses obsessions.
Vu, Marchenoir, comme à cache-cache, il suffirait que vous renonciez à éparpiller façon puzzle ceux qui osent vous mettre face à vous-même pour comprendre que les tests de QI, s'ils ne sont pas accompagnés de la responsabilité de ceux qui les effectuent selon leur propre code culturel, ne sont qu'une affirmation supplémentaire d'un désir dominant qui, depuis la fondation du monde, s'exonère de ce qui serait une solution non pas morale mais pragmatique, tenir compte des défavorisés, cognitifs ou autres, que là est la vraie intelligence, celle qui comprend qu'elle n'est que haine si elle n'est pas conduite par les instincts du cœur, méprisant les malheureux à coups de tests qui ne savent démontrer que son incapacité à appréhender cette réalité, que la vraie force se mesure à sa capacité à bien s'occuper des malheureux.
Rédigé par : Aliocha | 14 mars 2020 à 09:49
@ Wil
"Vu les bêtises que vous racontez dans votre commentaire qui mélange tout et n'importe quoi vous n'en avez pas que deux à mon avis."
Eh bien, je vous rassure, avec votre commentaire, j'en ai essentiellement deux. Je me permets de vous les rappeler:
"Mais que vous vous basiez sur votre expérience au sujet de ce que vous avez vu, j'ai deux problèmes: 1. Vous n'êtes pas en mesure de tenir un propos épidémiologique sur la base de ce que vous avez observé, aussi dérangeant que cela ait pu l'être pour vous. 2. Compte tenu de la façon dont sont traités les fumeurs de pétards en France, il est possible que vous ayez vu des choses que vous n'ayez pas vraiment eu l'occasion de comprendre."
Et je vais les traduire en français plus simple:
1. Ce n'est pas parce que vous avez vu des cas individuels que vous êtes en mesure de juger sur la seule base de votre expérience l'étendue réelle du problème. Vous êtes tout autant potentiellement enclin à exagérer les dégâts que vous reprochez à Tomas d'être potentiellement enclin à les minimiser.
2. Si vous avez vu des dégâts individuels sur des personnes, ils prennent probablement certaines formes, souvent répertoriées dans la littérature sous différents vocables. Quand vous regardez les témoignages de certaines personnes qui sont passées par là, vous obtenez des sons de cloche qui ne sont pas les exactement les mêmes que ceux des gens qui y assistent et que ce qui est répertorié sous les vocables en question. Il y a donc probablement des choses que vous ne percevez pas dans ces situations.
Vous avez le droit de répondre à ces deux points. Ou le droit de vitupérer. C'est votre choix.
Le reste de mon commentaire avait différentes touches, humoristiques par exemple avec Soap MacTauvish (qui vaut son pesant de cacahouètes...). Mais peu importe: les deux points importants en réponse à votre commentaire sont ceux ci-dessus, et nuls autres. Remettre le focus sur ces deux points est la meilleure méthode pour ne pas "mélanger tout et n'importe quoi", comme vous dites.
Rédigé par : F68.10 | 14 mars 2020 à 02:32
@ Serge HIREL | 13 mars 2020 à 11:20
"Ma lecture de votre message n’a pas dépassé la moitié de sa troisième ligne."
Et vous vous en vantez.
"Personne n’a de temps à perdre pour lire de tels propos, encore moins pour y répondre."
En revanche, vous semblez avoir beaucoup de temps pour nous déverser, ici, des kilomètres d'eau tiède relevant des clichetons les plus éculés.
"D’autant que, pour avoir lu votre prose depuis quelque temps, je connais votre art parfait de sortir les mots et les phrases de leur contexte."
Absolument pas. Je les remets, au contraire, dans leur contexte. En ce qui concerne votre dernière intervention, je l'ai traitée à peu près dans sa totalité. Je vous mets au défi de nous dire quel serait le "contexte" que j'aurais omis.
N'utilisez pas des mots dont vous ne comprenez pas le sens. N'utilisez pas des expressions toutes faites qui servent, aux inopérants dans votre genre, d'argument lorsqu'ils n'ont rien à dire.
"Un dialogue, même par écrit, suppose un minimum de correction."
Mais je suis parfaitement correct. Votre vanité ridicule vous fait vous offusquer de ma bonté. Je corrige donc mon appréciation : vous êtes un bisounours grotesque et prétentieux qui déplace beaucoup d'air pour pas grand'chose.
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@ Isabelle | 13 mars 2020 à 10:08
@ Robert Marchenoir (@ Serge HIREL)
"J'apprécie vivement cette appréciation. Passionnant, cet échange épistolaire entre vous deux."
Comme quoi... Monsieur Hirel a raté quelque chose.
"Ravie de partir sur une note d'accord avec Martchi, comme le surnomme breizmabro."
J'en suis ravi également.
Ne vous inquiétez pas pour l'épidémie. Tout ira bien.
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@ Aliocha | 13 mars 2020 à 10:16
Vous êtes tellement stupide et tellement malveillant, que vous me citez l'article que je vous ai cité, et que vous prétendez que "ce serait l'inverse de ce que je prétends".
Si j'ai cité cet article, c'est bien que je l'approuve, espèce d'abruti profond ! Vous le sauriez, si vous vous étiez donné la peine de me lire.
Mais vous êtes tellement confit dans votre rôle de petit flic moral, que vous ne faites même pas l'effort d'entrer dans la pensée d'autrui. Vous vous donnez le ridicule de dire aux gens qu'ils ne pensent pas ce qu'ils pensent, qu'ils ne disent pas ce qu'ils disent.
Vous me conseillez de me faire "tester". Sur quoi ? Sur mon QI ? Donc le QI existe ? On peut le mesurer ? On peut classer les gens selon leur QI ? C'est quand ça vous arrange, hein...
Vous m'accusez d'être "suprématiste". Ah bon ! Des preuves ? Des indices ? Une amorce de raisonnement ? Une explication, même, de ce que vous entendez par là ?
Pas du tout. Jamais rien. Des insultes, des adjectifs se voulant infamants. C'est tout ce que vous savez faire.
A nouveau, cette accusation ventilée pour la centième fois, selon laquelle "j'enfreindrais sans cesse la loi", sans jamais la moindre précision sur la loi en question. Sans jamais aucune imputation précise.
Autrement dit, de la calomnie pure et simple, distillée à longueur de pages et d'années.
Comme, au demeurant, vous ignorez tout de moi, la seule "infraction à la loi" que vous pourriez m'imputer, au sens juridique du terme, concernerait mes écrits.
Autrement dit, des délits d'opinion. Il semble vous échapper que ce blog est celui de la liberté d'expression. Si vous faites partie de ceux qui aimeraient limiter cette dernière à leurs seules opinions à eux par le biais de la loi, que faites-vous donc ici ? Pourquoi vous incrustez-vous sur un blog à ce point contraire à vos convictions ? Et qui espérez-vous convaincre ?
Il semble aussi vous échapper que ce blog est modéré. Êtes-vous en train de nous dire que vos compétences juridiques surpassent celles d'un ancien avocat général ayant quelque notoriété, pour dire le moins ? Seriez-vous à ce point infatué de votre personne ? Rêviez-vous de faire procureur quand vous étiez petit ?
Mais votre malhonnêteté ne s'arrête pas là. Dans votre campagne de harcèlement à mon égard, vous entretenez sans cesse la confusion entre la loi juridique et la loi religieuse. Sans jamais nous dire, d'ailleurs, de quelle religion vous vous réclamez.
Vous n'en avez aucune. Vous vous bricolez votre petite religion de poche, à partir de rien, et puis vous venez à la jeter à la figure des autres.
La vraie religion, Monsieur le faux prophète, ne consiste pas à battre sa coulpe sur la poitrine des autres.
Non seulement c'est une faute sur le plan religieux, c'est une faute sur le plan moral. Il est parfaitement impoli de faire des reproches à autrui en référence à une religion dont il ne se réclame pas. Il est parfaitement grossier de vous ingérer dans la vie intime des gens en leur reprochant de ne pas suivre les préceptes de votre religion -- que vous laissez d'ailleurs commodément dans le flou, si tant est que vous en ayez une.
Vos pratiques s'apparentent à celles des islamistes les plus enragés. Mais eux, au moins, ils ont le courage de se réclamer d'une religion.
Je vous signale qu'on a le droit d'être athée dans ce pays, et que les curés, les vrais comme les faux, on les envoie se faire voir, lorsqu'ils se comportent comme des membres du KGB.
Comme si ce répugnant brouet de fausse religion, de fausse morale et de faux juridisme n'était pas suffisant, vous y ajoutez une giclée de fausse psychanalyse : les résultats de mes "tests" (?) devraient prouver que "j'ai besoin de me déculpabiliser".
Vous êtes décidément le papier buvard des pires modes de notre société.
Et avec ça, vous vous payez le luxe d'être un macroniste énamouré. A lire ce que vous dites d'Emmanuel Macron, c'est Jésus-Christ en personne. Pourquoi Macron ? On n'en saura rien, là non plus. Pas d'argument, que des halètements illuminés. Votre politique est aussi frelatée que tout le reste.
Je préfère mille fois un communiste déclaré, voire un néo-nazi franc et massif, à un persécuteur hypocrite dans votre genre. Au moins, eux défendent quelque chose.
Vous, vous ne défendez que votre passion pour la haine, le mépris, l'accusation, le dénigrement, la calomnie, au profit de la supériorité morale qui serait la vôtre, et dont nous attendons toujours des indices probants.
Le tout abrité derrière un commode anonymat, naturellement. Exactement comme les Allemands de l'Est qui dénonçaient leurs voisins. Remarquez, la dénonciation anonyme se porte très bien en France, aussi. Mais c'est toujours au nom de la morale, pas vrai ?
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@ GDAT13 | 13 mars 2020 à 15:27
"Pour les 'échanges interminables', monsieur Marchenoir champion incontesté de la catégorie, nous délivre deux interventions de plus de 18 000 caractères."
Ah. Encore un petit flic. Celui-ci compte les signes. Quand on n'a rien à dire, on peut effectivement reprocher aux autres d'en dire trop.
Je cherche désespérément à quel moment Monsieur GDAT13 nous aurait gratifiés d'un commentaire vaguement intéressant. En revanche, quand il s'agit de tenter d'interdire aux autres de formuler des opinions non politiquement correctes...
"Soyons toutefois positif en observant qu’il n’y parle ni de Soviétiques, ni de Russes, et même pas, horresco referens, de Poutine."
Voilà. Donc l'essentiel, c'est de ne rien à avoir à dire, et de le dire rapidement. Tout en ne disant du mal ni de l'URSS, ni des Russes, ni de Poutine. Parce que ça, ça chagrine les gardiens des élégances de droite. Ou de gauche, d'ailleurs.
Vous remarquerez qu'il est impossible de satisfaire les poutino-lécheurs : si vous dites du mal de Poutine, ils ne sont pas contents (ils ne vous disent jamais pourquoi). Et si vous ne dites pas du mal de Poutine, ils vous rappellent vos crimes passés. Damned if you do, damned if you don't.
Si GDAT13 pouvait m'expliquer en quoi mon commentaire serait totalement déconnecté du billet... Il est vrai que pour cela, il faudrait le lire, et ne pas se contenter de le passer au compteur de signes.
Quant à la longueur, qui est une notion subjective, il semble échapper à notre poutiniste de service que la modération a toute latitude pour demander à tel ou tel commentateur de bien vouloir réduire tel ou tel texte avant publication.
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@ Xavier NEBOUT | 13 mars 2020 à 15:59
@ Robert Marchenoir
"Laisser entendre que les noirs sont une race inférieure, on peut se le permettre si on dit aussi que les juifs sont la race supérieure."
Certains ne supportent pas qu'on dise du mal de Poutine. D'autres qu'on dise du bien des Juifs. Dans un cas comme dans l'autre, aucune explication n'est donnée.
Et les propos sont déformés, bien entendu. Je n'ai pas laissé entendre que les Noirs étaient une race inférieure. J'ai rappelé, parce que c'est vrai, que les Noirs africains ont un QI moyen de 71, largement inférieur à celui des Blancs (100).
De même, j'ai dit, parce que c'est vrai, que les Juifs ashkénazes ont un QI moyen de 110.
Ça vous défrise peut-être, mais ce sont des faits. Voir Richard Lynn : Race Differences in Intelligence, An Evolutionary Analysis, Washington Summit Publishers, 2015 (deuxième édition, révisée) ; The Chosen People: A Study of Jewish Intelligence and Achievement, Washington Summit Publishers, 2011.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 14 mars 2020 à 01:05
@ Xavier NEBOUT
"Dieu est par l'Esprit (au sens d'intention sur le monde sans aller à la mondanéité heideggerienne) qui est coéternel à la création pour l'avoir précédé hors du temps, et existe par les êtres qu'il a inspirés."
Euuuh, OK, je vois...
https://www.youtube.com/watch?v=UQzWcHdA6NY
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@ F68.10
"Mais que vous vous basiez sur votre expérience au sujet de ce que vous avez vu, j'ai deux problèmes"
Vu les bêtises que vous racontez dans votre commentaire qui mélange tout et n'importe quoi vous n'en avez pas que deux à mon avis.
Rédigé par : Wil | 13 mars 2020 à 23:24
@ GDAT13 | 13 mars 2020 à 15:27
Les hors-sujet sont inévitables : votre intervention en est un. Toujours, celui qui s'y adonne pense avoir une bonne raison de lancer sa propre partition.
Vous en faites un en sermonnant, ce qui est franchement déplacé. Vous n'avez jamais réfléchi au pouvoir ? Quand celui qui n'est pas l'autorité se mêle de l'appuyer, il souligne qu'elle n'en manque que dans des cas, mon Dieu, assez rares.
Patrice Charoulet, outre sa chasse aux pseudonymes, quand il est arrivé ici, faisait, accessoirement, la chasse aux hors-sujet. A part ça, il voulait aussi noter les gens : une catastrophe. Qu'il joue les élèves dissipés et non les pions est un PROGRÈS de sa part.
Il usurpe moins d'autorité et ses textes sont devenus plus créatifs.
Robert Marchenoir, F68.10, quelques autres et moi, avons un petit problème. Une pensée, et complexe qui plus est. Les arbres tiennent plus de place que les herbes, sauf dans le cas des bambous, évidemment.
A moins, tout est possible sauf aller contre le principe de causalité, de faire dans le bronzai.
Je n'étais pas pour par HUMILITÉ : s'y adonner revient, ni plus ni moins, à FAIRE OEUVRE.
Passons... Je fais court pour me conformer à ce que veut monsieur Bilger, mais aussi parce que, comme tout le monde vous le dira, on perfectionne mieux ce qui n'est pas trop vaste.
Avantage : on jette le moins bon, on est plus percutant. Inconvénient : on se sépare aussi du hors-sujet qui est souvent plus créatif que le reste. Alors j'ai décidé de remployer certaines idées et expressions AILLEURS.
Mais l'avouer fait terriblement sérieux, dire que je ne venais, en somme, que pour jouer, le texte de monsieur Bilger est l'oeuvre, le reste n'est que son contexte, rien de...
...de grave. Enfin, je le croyais. Mais on rivalise pour la politique, mais on débusque ce que serait chacun, mais on s'érige critique les uns des autres, chacun croit pondre un chef-d'oeuvre, ou pire, guette les fautes de l'autre pour se rehausser d'autant.
J'étais en quête de jeu et de joie, d'idées et de formules, en somme : d'inspiration. Il y a un auteur, et des gens qui commentent, questionnent, et dialoguent, un texte qui nourrit les autres et dérive en eux comme un fleuve se perd en mille cours d'eau sans cesser de faire de la vie qui circule un don de son cours.
Je doute qu'on puisse substituer à la vie du fleuve les grandes eaux de Versailles.
Enfin, j'invoque le plus merveilleux des dieux, Apollon pour qu'il nous inspire tous :
https://jpbalvay.piwigo.com/picture?/5025/category/versailles
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@ Achille
Vous avez raison : les mots changent de sens.
Je vous demande pardon. C'est parce qu'on critique trop certaines personnes, et que ça tombait mal, en l’occurrence, des commerçants se sont, récemment, très bien comportés à mon égard.
Rédigé par : Lodi | 13 mars 2020 à 20:52
@ Robert
"En réalité, il s'agit de choix purement idéologiques, le progressisme de monsieur Macron et de ses pairs, leur volonté de faire disparaître l'ancien monde, celui des nations, des peuples historiques d'une part ; de choix économiques répondant aux contraintes de la mondialisation et aux demandes du MEDEF, pour maintenir une politique de bas salaires, d'autre part."
Quand vous dites choix idéologiques, je suis effectivement d'accord avec vous, bien que j'aie la naïveté de croire que la gauche est beaucoup plus idéologique que la droite, même si cette dernière a fait la même chose pendant des années. Mais plus par peur d'être considérée comme raciste ou par peur des critiques de la gauche que par idéologie.
Du coup tous les gouvernements ont laissé faire. Et vous avez raison de rajouter :
"Quand on ajoute à cela les maires qui fricotent avec les islamistes pour obtenir leurs voix ou assurer la tranquillité publique, on sent bien que l'explosion est proche"
C'est tout simplement incroyable de duplicité et d'hypocrisie. Il y a donc idéologie et ambitions personnelles, même les plus détestables.
Forcément il va y avoir un clash... et s'il venait de cette bizarre épidémie ? Côté économique, cela va être une catastrophe et le manque d'argent risque bien de redistribuer les cartes dont au moins celle d'une France ouverte à tous les vents et celle de la charité.
Rédigé par : Michelle D-LEROY | 13 mars 2020 à 19:47
@ GDAT13
"Et F68.10 et Lodi n'ont rien changé non plus à leurs habitudes."
Je fais quelques efforts tout de même. Mais j'ai quelques règles que j'essaie d'observer dans cet ordre: 1. Répondre aux attaques personnelles. 2. Répondre aux propos constructifs ou critiques honnêtes. 3. Ne pas trop discriminer à qui je réponds et sur quoi je réponds.
Alors effectivement, je réponds plus aux commentaires que strictement au sujet de l'article. Mais quand vous voyez le comportement d'Elusen, je me demande vraiment comment je peux laisser passer de telles inepties tellement il me court-circuite le cortex préfrontal avec son style d'"argumentation". Je ne vois vraiment pas comment je peux laisser passer cela. Là, je l'avoue, je craque.
Rédigé par : F68.10 | 13 mars 2020 à 19:27
@ Lodi | 13 mars 2020 à 13:59
« Vous ne vous rappelez même pas de ce que vous écrivez ? Pour contester de mauvais comportements, vous vous en prenez aux commerçants traités de boutiquiers. »
Si j’ai utilisé le mot « boutiquier » c’est tout simplement parce que ce mot est tombé en désuétude et ne s’utilise pratiquement plus, tout comme les termes "fumiste" (maintenant on dit chauffagiste, vu la réputation de ce vieux métier) ou "chiffonnier" (métier disparu depuis qu’il existe des collectes de vêtements) qui ne sont plus utilisés, si ce n'est dans un sens péjoratif.
Si ça peut vous rassurer j’ai le plus grand respect pour les commerçants. J’ai d’ailleurs de très bons rapports avec ma bouchère qui sait préparer d’excellente têtes de veau, tout comme avec ma boulangère qui tous les matins me sert une baguette encore frémissante.
L’idée ne m’est jamais venue de les traiter de boutiquières ce que pourtant elles sont.
Les appellations changent avec le temps. Un balayeur est désormais un technicien de surface, une secrétaire est une assistante de direction, un éboueur est un agent de propreté urbaine.
Mais j’aime votre côté bon samaritain qui vient toujours défendre les travailleurs de condition modeste et qui pourtant sont si importants dans notre vie de tous les jours. Concernant les derniers cités, on s’en rend compte lorsqu’ils se mettent en grève.
Rédigé par : Achille | 13 mars 2020 à 16:33
@ Robert Marchenoir
Laisser entendre que les noirs sont une race inférieure, on peut se le permettre si on dit aussi que les juifs sont la race supérieure.
Ça élève le niveau du blog de P. Bilger. Enfin, c'est lui qui voit...
Rédigé par : Xavier NEBOUT | 13 mars 2020 à 15:59
@ Xavier NEBOUT
"Dieu est par l'Esprit (au sens d'intention sur le monde sans aller à la mondanéité heideggerienne) qui est coéternel à la création pour l'avoir précédé hors du temps, et existe par les êtres qu'il a inspirés."
Ben mon colon ! Si vous pensez que vous allez convaincre qui que ce soit avec un pareil galimatias, z'êtes pas rendu (comme on disait chez moi) !
Rédigé par : Alpi | 13 mars 2020 à 15:28
Le 12 janvier 2020, Philippe Bilger nous faisait un rappel de la « Charte du blog », avec, comme à son habitude, patience et urbanité. Il concluait : « Les commentaires et les échanges interminables, sur des sujets totalement déconnectés du billet, ne sont désormais plus souhaités. »
Trois mois après, ce 12 mars 2020, comment ces demandes raisonnables et courtoises sont-elles observées ?
Pour les « échanges interminables », monsieur Marchenoir champion incontesté de la catégorie, nous délivre deux interventions de plus de 18 000 caractères. Sachant qu’une page A4 contient en moyenne de 2 000 à 2 500 caractères, on arrive à 8 pages A4 de logorrhées… Soyons toutefois positif en observant qu’il n’y parle ni de Soviétiques, ni de Russes, et même pas, horresco referens, de Poutine.
Pour les « sujets totalement déconnectés du billet », monsieur Charoulet est lui aussi champion incontesté dans cette catégorie, cette fois-ci sur Heidegger. Comme son blog reste lamentablement désert, il profite de celui de P. Bilger autrement achalandé. C’est la peu glorieuse technique dite du coucou.
Courtoisie et politesse vis-à-vis des demandes très mesurées de notre hôte ne semble pas faire partie de leurs préoccupations premières. Puis-je m’étonner de ce que ce soient des personnes n’utilisant PAS de pseudonymes qui se montrent si désinvoltes envers la Charte ?
Et F68.10 et Lodi n'ont rien changé non plus à leurs habitudes.
Rédigé par : GDAT13 | 13 mars 2020 à 15:27
@ hameau dans les nuages | 13 mars 2020 à 10:06
"faire de nous des orphelins de notre propre histoire"
Je trouve votre expression très juste et pertinente. Pour moi c'était exactement le projet de Hollande, qui tendait vers un moment zéro à se réapproprier sans cesse.
Pour le XVIIIe c'était « Après moi le déluge » selon l'expression attribuée à Louis XV. Ce fut un déluge de sang. Pour le hollandisme et les socialismes de tout poil c'est "avant moi" ou "avant nous", rien !
Rédigé par : Catherine JACOB | 13 mars 2020 à 14:04
@ Achille
Pardon, mais je parlais de choses si simples que je ne pensais pas que quiconque puisse ne pas les comprendre.
Ni philosophie, ni science, juste...
...juste que j'incitais à la prudence avec les messages des boîtes mail et défendais les "boutiquiers".
"Il ne faudrait pas que nos juges qui sont des professionnels profitent des pouvoirs qui leur sont conférés pour régler leurs comptes comme de vulgaires boutiquiers.
Rédigé par : Achille | 12 mars 2020 à 07:45"
Vous ne vous rappelez même pas de ce que vous écrivez ? Pour contester de mauvais comportements, vous vous en prenez aux commerçants traités de boutiquiers !
Comme personne ici ne défend le petit commerce et en l’occurrence les "boutiquiers", je me suis dis que je pourrais le faire avec une ANECDOTE SIMPLE.
En principe, tout le monde comprend une historiette...
A moins que votre boîte mail n'ait jamais été piratée, non plus que celle de vos connaissances ?
Et vous n'avez jamais eu peur qu'un proche ne tombe gravement malade ou devienne pauvre ou ait des problèmes administratifs ou doive boire une potion composée de ces trois plantes amères ? Heureux Achille !
Le problème est que vous ne vous rappelez pas ce que vous écrivez ou ne comprenez pas qu'on défende des gens pas pires que les autres...
En l’occurrence les commerçants qui m'ont évité une arnaque à l'usurpation d'identité d'un ami soi-disant en détresse.
Sans parler des gens pouvant subir une arnaque par bêtise, affolement, espoir ou allez savoir quelle tare, encore :
https://www.lenetexpert.fr/info-pratique-attitude-adopter-en-cas-reception-dun-e-mail-etrange-voire-douteux/
J'ai manqué de réflexion, je l'avoue. Des commerçants m'ont évité une perte d'argent autant que rassuré.
J'ai de plus téléphoné à qui de droit, et sa ligne n'était pas coupée, évidemment, contrairement à ce qui était prétendu.
J'ai donc paniqué, ce qui est vraiment lamentable, surtout pour quelqu'un comme moi.
Mais je le dis dans l'intérêt des imprudents, tout le monde peut l'être... Et défendre le petit commerce.
Pour en revenir à vous, vous avez un problème de mémoire ou d'empathie ou les deux, mais ce n'est pas grave, et peut se soigner, par exemple avec la lecture ou la relecture de romans.
Avec de la politique et quelque ironie comme vous n'en manquez pas ? Rien ne me vient, mais vous pouvez demander au libraire ou aux gens du blog ou les deux, vous savez.
Vous avez aussi un manque de concentration prouvé par le fait que vous ne lisez pas l'entièreté d'un commentaire long - alors qu'il suffit de passer à autre chose et d'y revenir.
Que de problèmes !
Mais, heureux Achille, grâce à vos questions et vos réponses, je vois ce qui vous manque et comment vous pouvez l'obtenir.
Fractionnez vos tâches, continuez à être curieux et développez ce point fort chez vous.
J’oubliais : essayez de vous rappeler de ce que vous faites et de son retentissement sur les autres.
Etant donné que vous êtes heureux et curieux, cela ne saurait constituer une grosse charge mentale et vous apportera beaucoup.
Vous comprendrez des réalités plus complexes et pourrez les relier entre elles. Vous les saisirez intellectuellement et de manière affective, en trois dimensions en quelque sorte.
Ce sera un nouveau monde.
https://www.youtube.com/watch?v=OV0KkYUa6iA
Rédigé par : Lodi | 13 mars 2020 à 13:59
Il n’a fallu qu’une heure pour qu’apparaisse un exemple patent du « retour de l’Etat qui ordonne » (cf mon message du 12 mars 19 : 06). Emmanuel Macron, chef de guerre contre le nano-envahisseur chinois, a annoncé la fermeture des crèches, des écoles... « jusqu’à nouvel ordre »... Il aurait pu tout aussi bien dire : « pour une durée indéterminée ». Ce qui revient au même, mais me paraît plus « rassembleur » et donc un peu moins anxiogène.
Les rassemblements de supporters du PSG sont-ils eux aussi interdits « jusqu’à nouvel ordre » ?...
Rédigé par : Serge HIREL | 13 mars 2020 à 11:35
@ Robert Marchenoir / 13 mars 08:13
Ma lecture de votre message n’a pas dépassé la moitié de sa troisième ligne. Personne n’a de temps à perdre pour lire de tels propos, encore moins pour y répondre. D’autant que, pour avoir lu votre prose depuis quelque temps, je connais votre art parfait de sortir les mots et les phrases de leur contexte. Un dialogue, même par écrit, suppose un minimum de correction.
Rédigé par : Serge HIREL | 13 mars 2020 à 11:20
Le livre du sociologue Hugues Lagrange "Les Maladies du bonheur" analyse les pathologies de la modernité en mettant en évidence notamment l'explosion des dépressions et la consommation de psychotropes.
Rappelons que la France est une des championnes du monde en ce domaine, ce qui montre qu'il y a bien un problème français.
Alors que depuis 1789 tous les emplumés en tricolore, les maîtres d'école, les médias et le monde de la « culture » nous rebattent les oreilles à grands coups de grosse caisse à propos de la chance que nous aurions de vivre sous un merveilleux régime promettant un avenir radieux plein de fraternité et de bonheur, cela veut tout de même dire qu'il y a un lézard quelque part et que la marchandise n'est pas conforme...
Rédigé par : Exilé | 13 mars 2020 à 11:14
Wael Taji conclut son article ainsi :
"Ignorer le fait que le contexte génétique et environnemental de la naissance d'un individu le dote inévitablement – pour le meilleur et pour le pire – d'une personnalité, d'un niveau de sociabilité et d'un degré d'intelligence est une forme de déni de réalité qui ne sert qu'une chose : notre besoin de nous déculpabiliser. Prétendre que les personnes accablées d'un faible QI sont paresseuses ou manquent de motivation est un moyen de nous absoudre de notre responsabilité à les aider. Accepter que l'intelligence existe, que l'intelligence compte, et que les moins intelligents sont nos égaux en valeur et en qualité morales, et doivent dès lors être aidés, constitue une première étape avant de répondre à un besoin de plus en plus urgent : prendre pleinement en compte les défavorisés cognitifs."
https://www.lepoint.fr/debats/qi-les-perils-de-l-ignorance-13-10-2018-2262712_2.php#xtmc=qi&xtnp=1&xtcr=2
Ce qui est à peu près l'inverse de ce que Marchenoir prétend, ne retenant que ce qui arrange son délire.
Vous devriez vous faire tester, camarade suprémaciste, le résultat confirmerait peut-être pourquoi vous enfreignez sans cesse la loi, et ayez à ce point besoin de vous déculpabiliser.
Mais rassurez-vous, il est des intelligents qui ont du cœur, et sauront accompagner sans injonction morale votre retour à la réalité, il suffit juste que vous le décidiez, et ça, ça ne dépend que de vous, comme le sevrage ne dépend que de la décision du toxico à se libérer de son esclavage.
Rédigé par : Aliocha | 13 mars 2020 à 10:16
@ Robert Marchenoir (@ Serge HIREL)
"Le vrai sujet de mon intervention, c'est l'avenir des individus les moins intelligents de notre propre race, de notre propre nation, dans un siècle où l'on aura de moins en moins besoin d'eux."
J'apprécie vivement cette appréciation.
Passionnant, cet échange épistolaire entre vous deux.
Je vous invite à relire "le Loup des mers" de Jack London. Tout y est dit.
L'intelligence innée ou acquise. Le déterminisme social.
Jack London croyait à une sélection naturelle, quasi animale, du plus fort aux dépens du plus faible.
Comme je l'écrivais précédemment, le stade 3 a été annoncé, je vais me consacrer à mes proches. Bon courage à vous tous. Prenez soin de vous.
Ravie de partir sur une note d'accord avec Martchi, comme le surnomme breizmabro.
Rédigé par : Isabelle | 13 mars 2020 à 10:08
@ Catherine JACOB | 13 mars 2020 à 08:57
Tout à fait. Mais notre société veut par tous moyens saper les bases afin de faire de nous des orphelins de notre propre histoire. Les gens résistent par exemple en consultant tous les sites de généalogie pour reconstituer leur histoire. La vie est une course de relais où on se transmet le "passage de témoin" roulé comme un parchemin. Il n'est pas toujours brillant mais cela ne fait rien. Il peut même avoir l'effet inverse, booster celui qui le reçoit.
Mes parents étaient des taiseux. J'avais besoin de savoir mais mon père ne voulait pas car dixit "ce sont 50 années de mer*e". Je ne voulais pas juger mais savoir.
Maintenant je sais. Il a beaucoup exagéré mais j'assume et signe pour le reste. Les recherches généalogiques de mon épouse ont fini le travail.
La vie est un long apprentissage et arrive bientôt l'examen de passage.
Rédigé par : hameau dans les nuages | 13 mars 2020 à 10:06
Après lectures de quelques commentaires, je pense utile de citer la Psychogénéalogie qui se définit ainsi "Guérir les blessures familiales et se retrouver soi".
« Se réapproprier son histoire personnelle et familiale, mieux s'inscrire dans une lignée et une légende, et mettre de l'ordre dans le chantier laissé par nos anciens : tel est l'objet de la psychogénéalogie clinique. Elle ouvre des possibles : maintenir les loyautés qui nous conviennent, faire émerger tout ce qui a pu être joyeux, honorable, agréable et paisible ; prendre du recul pour vivre sa vie à soi... Psychothérapeute, groupe-analyste et psychodramatiste de renommée internationale, professeur émérite à l'université de Nice, inventeur du mot psychogénéalogie, Anne Ancelin Schützenberger (1919~2018) a écrit ce livre (350 000 exemplaires vendus en 2015) comme une suite au célèbre Aïe, mes aïeux(1988) ! Elle y aborde l'essentiel de ce qu'il faut savoir sur les loyautés familiales invisibles. Elle aide à se poser les bonnes questions pour vivre et non plus survivre, pointe les pièges à éviter, et ouvre le chemin qui permet d'aller butiner dans le jardin familial. » - Reprise de la présentation éditeur
Rédigé par : Catherine JACOB | 13 mars 2020 à 09:18
@ Marc GHINSBERG | 12 mars 2020 à 23:04
Croire au Père Noël tout en sachant qu'il n'existe pas est bien plus évolué que de ne pas croire au Père Noël sachant qu'il n'existe pas.
Rédigé par : anne-marie marson | 13 mars 2020 à 08:37
@ Serge HIREL | 13 mars 2020 à 01:12
Vous êtes touchant, dans vos efforts pour concilier la véracité des faits que je décris (et que vous reconnaissez) avec votre souci d'apparaître comme un gentil garçon.
J'espère que dans votre parcours vers la nauséabonderie, que vous avez visiblement entamé, vous finirez par vous débarrasser de la deuxième préoccupation. Non seulement elle ne sert à rien, mais elle est nocive.
Vous verrez, ça prend un certain temps. On ne passe pas d'un seul coup du politiquement correct à la vérité pure et simple. La propagande est trop forte.
Pour vous aider, je relève ce qui ne va pas dans vos propos.
"On peut admettre, comme l’indique Hugues Lagrange, que la génétique (l’inné) joue un rôle dans le QI de tel ou tel individu."
Non. On ne peut pas l'admettre. C'est la vérité scientifique absolument certaine, établie depuis longtemps, au-delà de tout doute, avec un luxe de preuves et de détails.
"Il n’est pas juste de considérer que tous les individus d’un même groupe - ethnique, religieux ou de circonstance - possèdent un même QI."
Soyons précis, et disons que ce n'est pas vrai. Dire que ce n'est pas juste entretient la confusion avec le sens socialiste de cet adjectif : ce n'est pas gentil, ce n'est pas généreux, ce n'est pas conforme à la morale.
Même une fois la substitution effectuée, le problème de cette phrase est que personne ne prétend une chose pareille. Personne ne prétend que tous les individus d'un même groupe ont le même QI. Au contraire, les savants qui étudient l'intelligence passent leur temps à inventer des moyens de mesurer les différences entre individus d'un même groupe.
Il s'agit donc d'un homme de paille : on met dans la bouche de l'interlocuteur un argument qui n'a jamais été le sien, pour affecter ensuite de le réfuter. Dans le but de discréditer ce qu'il a réellement dit, et qui est difficilement contestable.
Il est d'autant plus déplacé, de votre part, d'insinuer que j'aurais dit que "tous les individus d’un même groupe - ethnique, religieux ou de circonstance - possèdent un même QI", que mon commentaire, l'article sur lequel il est basé et le livre sur lequel ce dernier est basé sont, au contraire, consacrés à analyser les conséquences de la grande disparité de quotient intellectuel au sein d'un même groupe racial (c'est amusant que vous n'osiez pas écrire le mot) : le nôtre. Celui des Blancs.
"En clair, prétendre que 'les Juifs' sont 'des sous-hommes', comme l’affirmait Hitler, relève du racisme le plus abject."
Sans doute, encore qu'il nous faudrait entamer une discussion sur ce que veut dire le mot racisme. Cela serait très long, et je ne veux pas rentrer dans ce débat ici, afin de ne pas détourner la conversation.
Notez simplement que si cela relève du racisme le plus abject, c'est surtout qu'il a entrepris, consécutivement, d'en tuer entre 5 et 6 millions. S'il s'était contenté de peindre des toiles médiocres au fond d'un village quelconque, sans jamais accéder au pouvoir, on se contenterait de le considérer comme un excentrique assez déplaisant.
"Mais écrire que les 'populations immigrées' ont une 'intelligence largement inférieure' est de la même veine, même si vous édulcorez votre propos en ajoutant 'en moyenne'."
Bon, là, vous vous crashez en beauté à cent milles à l'heure. Vous n'êtes pas complètement guéri, loin de là.
Écrire que les populations immigrées ont une intelligence largement inférieure à la nôtre n'est pas "de la même veine" que ce qu'a fait Hitler. Je viens d'écrire des mots sur du papier électronique, Hitler a massacré des millions de gens. Cela n'a strictement rien à voir.
Je n'édulcore pas mon propos en ajoutant en moyenne. Je ne suis pas votre grand-mère, je ne suis pas en train de vous préparer des gâteaux. Je ne me suis pas trompé entre le sel et le sucre. Mon propos est d'écrire la vérité, pas d'écrire des choses qui vont faire plaisir à tel ou tel, ou me faire passer pour un gentil garçon.
Écrire que les populations immigrées ont une intelligence largement inférieure à la nôtre est la stricte vérité. Ça s'appelle un fait. Vous aurez beau froncer les sourcils et tracer des parallèles fallacieux avec Hitler, vous n'y pourrez rien changer.
D'ailleurs, le but de Hitler était exactement inverse : il ne luttait pas contre l'immigration de masse ; il voulait, au contraire, procéder à une émigration de masse de la paysannerie allemande, pour l'installer sur les terres d'Europe centrale ; et dans ce but, il s'est livré à une émigration de masse de son armée, autrement appelée invasion, pour, entre autres, exterminer les Juifs là où ils se trouvaient. C'est-à-dire, essentiellement, pas en Allemagne.
Quant à son attitude envers les Juifs, elle s'adressait à une race qui était (et est toujours) plus intelligente que la sienne. En moyenne. Je vous confirme qu'il y a des abrutis juifs comme il y a des génies allemands.
Le fait d'ajouter le qualificatif "en moyenne" à l'expression "l'admission en masse de populations immigrées à l'intelligence largement inférieure" est une redondance. Dire que les immigrés ont une intelligence largement inférieure à la nôtre, c'est synonyme de largement inférieure en moyenne.
Le mot est simplement là parce que le délabrement des esprits est tel, la propagande a tellement infecté les cerveaux et pris la place de la science, qu'il est parfois nécessaire de dire que l'eau mouille et qu'elle laisse une sensation d'humidité, que le soleil brille et qu'il répand la lumière, et ainsi de suite.
"D’autant que chacun de nous peut se trouver être un immigré. Exemple : depuis le Brexit, il y a trois millions d’immigrés européens en Grande-Bretagne... "
Comment ça, d'autant que ? Vous partez donc du principe que tous les Européens blancs sont des génies ? Alors que vous venez de nous mettre en garde sur le fait que les membres d'un même groupe humain ont des QI différents ?
"D’autant que les exemples ne manquent pas de familles immigrées, y compris parmi celles venus d’outre-Méditerranée, dont des membres excellent chez nous."
Comment ça, d'autant que ? Qu'essayez-vous de démontrer ? En quoi le fait que certains immigrés excellent chez nous change quoi que ce soit au fait que l'immigration dans son ensemble est d'un QI largement inférieur au nôtre ?
"Mais ne me faites pas dire ce que je ne dis pas et ne pense pas. La France rencontre actuellement un vrai problème en matière d’immigration et il n’est pas suffisamment pris en compte."
Je ne vous fais rien dire... je me contente de vous écouter. Je constate que vous reconnaissez le problème, ce dont il faut vous féliciter.
Et que vous éprouvez simultanément le besoin de vous en excuser, en m'hitlérisant. M'hitlériser est grotesque, et viendra un jour où vous comprendrez que vous n'avez pas besoin de vous excuser de dire la vérité.
"Mais, même si ceux-là sont indésirables et si certains d’entre eux paraissent avoir un QI de moineau, il n’y a nulle raison, ni scientifique, ni culturelle, de considérer que 'les immigrés' sont tous des 'inférieurs'."
Encore une fois, personne ne dit cela. Même "l'ultra-droite" ne dit pas cela. Et d'ailleurs, des inférieurs, cela ne veut rien dire. Inférieurs en quoi ? Phrase inutile, elle aussi.
Mais le plus amusant, c'est que votre commentaire s'achève là. Autrement dit, vous avez complètement raté le sujet du mien. Vous vous êtes enfargé sur le sujet de l'immigration et de la race, parce que c'est ça qui brille et fait la différence entre les gens qui pensent "bien" et les gens qui pensent "mal". Les gentils et les méchants.
Mais c'était un thème tout à fait secondaire de mon commentaire, et complètement absent du long article qu'il évoquait (l'avez-vous lu ?), ainsi que du livre sur lequel est basé ce dernier.
Le vrai sujet de mon intervention, c'est l'avenir des individus les moins intelligents de notre propre race, de notre propre nation, dans un siècle où l'on aura de moins en moins besoin d'eux.
Et mon objurgation consécutive consiste à dire : il est urgent de se débarrasser des tabous du politiquement correct, de faire comme Hugues Lagrange, et de consentir à étudier la réalité.
Parce que quelles que soient les opinions politiques des uns et des autres, des choix qui ne tiennent pas compte de la réalité ne peuvent conduire qu'à l'échec.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 13 mars 2020 à 08:13
Le dur métier de vivre ? En particulier quand un virus destructeur frappe la planète.
Là il ne s’agit plus de mal-être ou de considérations purement existentielles, mais d’un véritable danger physique.
Excellent discours d’Emmanuel Macron qui a su trouver les mots qui conviennent pour sensibiliser, rassurer l’ensemble des Français en expliquant les mesures que le gouvernement va prendre face au fléau qui frappe le pays et ceci « quoi qu’il en coûte » .
A charge maintenant à chacun de nous de respecter les prescriptions qui sont données et faire preuve de solidarité, concept qui n'apparaissait plus guère dans les comportements depuis quelque temps.
Rédigé par : Achille | 13 mars 2020 à 07:30
@ Lodi | 13 mars 2020 à 00:54
Vous pouvez traduire ? J’ai un petit problème avec vous, d’une façon générale, je ne comprends rien à ce que vous dites… même quand vous faites court ! : )
Rédigé par : Achille | 13 mars 2020 à 07:06
Le stade 3 est annoncé. Je vais me consacrer à mes proches. Bon courage à tous. Prenez soin de vous. Cordialement
Rédigé par : Isabelle | 13 mars 2020 à 06:56
Le "en même temps" fonctionne à merveille !
Pour un billet concernant "le dur métier de vivre", les commentaires s'intéressent aux incongruités des époux Fillon et autre Heidegger !
Pour les Fillon, vous avez déjà émis un billet.
Pour Heidegger, comment un patronyme tel que P. Charoulet n'est-il pas nationalement reconnu ? Je veux dire pour avoir le besoin de nous informer de bisbilles pseudo (ouf !) philosophiques...!
Rédigé par : Chemins de traverse | 13 mars 2020 à 06:28
@ Patrice Charoulet
Lorsque je dis qu'il n'y a pas un mot d'allemand, je voulais dire en bas de page...
Quant à la traduction Martineau, elle ne fait que 350 pages importantes notes comprises (comme l'édition de la NRF est en petits caractères, je regarderai de près comment il avait fait quand j'aurai le temps).
Par ailleurs, dans notre beau pays, on ne peut pas être professeur de philosophie sans être nécessairement athée et politiquement correct, autrement dit un charlot.
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@ Wil
Dieu est par l'Esprit (au sens d'intention sur le monde sans aller à la mondanéité heideggerienne) qui est coéternel à la création pour l'avoir précédé hors du temps, et existe par les êtres qu'il a inspirés.
Depuis que l'on sait que le monde est né de l'inconnaissable avant qu'apparaisse le temps, la thèse est imparable.
Dur de vivre en face d'évidences aussi simples à comprendre lorsqu'on est passé à côté, qui plus est en prenant ceux qui les vivaient pour des imbéciles, n'est-ce pas ?
Le mieux est de persévérer...
Rédigé par : Xavier NEBOUT | 13 mars 2020 à 05:57
@ Wil
"Par contre si vous pensez que la consommation d'herbe favorise la baisse de celle de psychotropes parce que vous avez lu des études américaines, c'est que vous fumez juste un petit splif de temps en temps et que vous vous faites des films sur les pseudo-drogues douces et les dures entre amis bobos parce que le shit peut ruiner une vie plus vite que l'alcool, je l'ai vu."
Si on veut parler de l'utilisation médicale du chanvre, alors on parle médecine. Et on parle donc de quelque chose de quand même différent du pétard du matin. Sujet à ne pas confondre, donc, avec ce qui suit:
Si on veut parler de gens qui partent en sucette avec des spliffs, oui, cela existe.
Mais que vous vous basiez sur votre expérience au sujet de ce que vous avez vu, j'ai deux problèmes: 1. Vous n'êtes pas en mesure de tenir un propos épidémiologique sur la base de ce que vous avez observé, aussi dérangeant que cela ait pu l'être pour vous. 2. Compte tenu de la façon dont sont traités les fumeurs de pétards en France, il est possible que vous ayez vu des choses que vous n'ayez pas vraiment eu l'occasion de comprendre.
Je vous rappelle que ce n'est pas parce que la Terre a l'air plate qu'elle n'est pas ronde. Mais je suis d'accord avec vous: elle a bien l'air plate.
Mais bon, sans vouloir faire mon rabat-joie, je vois quand même une différence entre le fumeur de joints lambda et l'allumé qui s'injecte de la cocaïne dans la jugulaire en fabriquant ses filtres à seringues avec ses résidus de clopes. C'est quand même pas exactement le même topo.
Il y a quand même des drogues plus violentes que d'autres. Si vous avez beaucoup de temps à perdre, et que vous voulez rire à gorge déployée tout en méditant sur le fait que la stupidité est un sport de combat, je vous conseille la lecture de l'expérience surréaliste de Soap MacTavish, relatée en juillet 2010, et qui est devenu depuis un grand classique littéraire du Net en son genre...
Rédigé par : F68.10 | 13 mars 2020 à 03:12
@ Robert Marchenoir 12 mars 20 :34
On peut admettre, comme l’indique Hugues Lagrange, que la génétique (l’inné) joue un rôle dans le QI de tel ou tel individu. Tout comme l’acquis, dont la qualité dépend du milieu de vie et de l’éducation (au sens large). Il est exact qu’à l’époque où les instituteurs ne disposaient pas des « ustensiles » actuels de l’orientation scolaire, ils distinguaient néanmoins aisément « ceux qui iraient loin ».
Il est évident que la foi en l’égalité parfaite de tous dont sont atteints les socialistes relève de la niaiserie... mais elle a fait beaucoup de dégâts, par exemple en forçant des jeunes dont l’intelligence aurait pu s’exprimer dans un métier manuel à prendre la voie littéraire et naturellement, à en sortir sur un échec. Tout en restant courtois vis-à-vis d’eux, il leur aurait été aisé de se rendre compte de l’inanité de ce dogme en comparant les QI de leurs chefs : tous n’avaient pas - et n’ont pas - celui de Mitterrand...
Ce qui revient à dire qu’il n’est pas juste de considérer que tous les individus d’un même groupe - ethnique, religieux ou de circonstance - possèdent un même QI. En clair, prétendre que « les Juifs » sont « des sous-hommes », comme l’affirmait Hitler, relève du racisme le plus abject. Mais écrire que les « populations immigrées » ont une « intelligence largement inférieure » est de la même veine, même si vous édulcorez votre propos en ajoutant « en moyenne ».
D’autant que chacun de nous peut se trouver être un immigré. Exemple : depuis le Brexit, il y a trois millions d’immigrés européens en Grande-Bretagne...
D’autant que les exemples ne manquent pas de familles immigrées, y compris parmi celles venus d’outre-Méditerranée, dont des membres excellent chez nous. Exemple : il y a de fortes chances que, le 23 mars, Paris se réveille avec pour maire une Espagnole naturalisée, la fille d’un couple marocain-algérien, ou la petite-fille d’un juif polonais.
Mais ne me faites pas dire ce que je ne dis pas et ne pense pas. La France rencontre actuellement un vrai problème en matière d’immigration et il n’est pas suffisamment pris en compte. Je crains comme beaucoup ces vagues d’immigrés non contrôlées, non désirées, ces « chances pour la France » qui caillassent nos pompiers. Mais, même si ceux-là sont indésirables et si certains d’entre eux paraissent avoir un QI de moineau, il n’y a nulle raison, ni scientifique, ni culturelle, de considérer que « les immigrés » sont tous des « inférieurs ».
Rédigé par : Serge HIREL | 13 mars 2020 à 01:12
@ Achille
A propos de boutiquier, merci à deux "boutiquiers" m'ayant empêché de tomber dans une escroquerie de quelqu'un se faisant passer pour un proche ayant besoin d'argent par mail.
J'avais eu ce genre de message, mais rarement, moins bien écrit, et de plus avec démenti du proche avant d'en prendre connaissance. Certains en sont inondés... Pauvre proche devant faire arranger son ordinateur commotionné dans cette affaire et ayant passé des heures au téléphone pour démentir sa soi-disant maladie à ses connaissances !
Mais l'important est surtout que le proche n'ait pas l'hépatite de je ne sais plus trop quel genre, n'est-ce pas ?
Rédigé par : Lodi | 13 mars 2020 à 00:54
@ Aliocha (@ Robert Marchenoir)
"La solution vous est pourtant proposée, Marchenoir, relisez le préambule suisse."
Il dit qu'il voit pas le rapport.
La logique chez les Karamazov, en somme... Mais, bon, paraît-il que Serge est fils unique...
Rédigé par : F68.10 | 13 mars 2020 à 00:46
Contrairement à Cesare Pavese (qui a mis fin à son "métier de vivre" en 1950), nous avons eu la chance, dès notre jeunesse, d'avoir pu écouter un "lanceur d'alerte" de l'époque, Louis Aragon : "Le temps d'apprendre à vivre, il est déjà trop tard" et "Il n'y a pas d'amour heureux". Nous en avons fait un bon usage et je me souviens d'avoir appris mes premiers mots d'italien dans un roman-photo de l'époque : "una di perdita, dieci di ritrovata", disait l'ami au jeune premier qui se lamentait d'être abandonné par sa compagne. Un "métier de vivre" qui doit rester difficile à terminer pour Cesare Battisti.
Rédigé par : Jean le Cauchois | 13 mars 2020 à 00:28
@ Wil
Bon, l'alcool et les drogues je connais un peu le sujet aussi. Les psychotropes sont tous dangereux et nocifs, mais nous sommes inégaux devant eux. Certains s'enquillent 20 joints ou 5 Ricard par jour des années sans souci, d'autres sombrent au bout de trois soirées lycéennes. C'est l'injustice de la nature, celle qui rend la vie si dure.
Rédigé par : Tomas | 13 mars 2020 à 00:27
La solution vous est pourtant proposée, Marchenoir, relisez le préambule suisse.
Tant que l'intelligence ne se rendra pas compte en quel terreau elle a fleuri, elle s'interdit de rester vive et de savoir imaginer les conditions de sa survie.
Ce n'est sûrement pas le socialisme, donnant à croire que le privilège serait pour tout le monde, qui pourrait proposer une solution, mais la connaissance profonde, qui est connaissance des phénomènes religieux qui nous régissent, du fonctionnement de ce qu'il est convenu d’appeler le cœur, dont personne n'a le monopole, mais dont l'équilibre est la solution que vous ne connaissez pas.
Votre analyse du génocide des juifs en témoigne, vous êtes un négationniste du racialisme nazi, il suffit de rappeler les croyances en la supériorité de la race aryenne, elles aussi légitimées par les bataillons de tests de QI produits par des scientifiques soumis à l'idéologie qui les dominait, aussi fallacieux que ceux auxquels vous faites référence.
Les juifs sont considérés comme des sous-hommes, mais qu'à cela ne tienne, ils sont tellement intelligents, ils s'en sortent toujours, la hiérarchie biologique que vous avez le déshonneur de revendiquer a pourtant déjà failli les anéantir, le pire étant que vous croyez, sinistre croyance, les défendre en vous comportant ainsi.
Vous êtes un faussaire dangereux, vous m'obligez à le répéter.
Je m'en excuse auprès de notre hôte qui, lui, nous avoue en ce billet ce qui pourrait être pris comme l'aveu d'une faiblesse, mais qui est la force et l'honneur de l'humain, de se reconnaître sans guide autre que l'autarcie de soi-même, ce soi-même qui n'est que la généalogie géologique de nos influences successives, ne l'empêchant sûrement pas d'affirmer sa particularité, la question de sa supériorité restant ouverte et encadrée par la loi, qu'il a l'honneur de représenter avec la détermination personnelle qu'il définit à raison comme l'ultime résistance en ce monde écroulé, au milieu des décombres duquel ne sait tenir que le cœur des justes, la seule force à même de polariser l'intelligence sur les durs chemins de la vie.
Le ressort de soi-même est mortel comme nous-même, nous n'avons pour guide que celui qui nous l'a révélé puis qui s'est absenté, laissant pierre roulée et tombeau vide, nous donnant à entendre la capacité immense du cœur humain, le seul qui sait mettre l'esprit intelligent au service de la justice, celle qui ne se conjugue qu'au singulier, nous laissant alors le choix, reconnaissant le guide potentiellement en la personne du plus miséreux, laissant au passé ceux qui ne savent pas s'en détacher se vautrer dans leurs mensonges oublieux qui ne servent que leur caste, acceptant que nos misérables personnes traversées par les splendeurs de la création savent transcender la perpétuité, savent la nommer éternité.
Rédigé par : Aliocha | 13 mars 2020 à 00:05
@ Xavier NEBOUT
"Or, si on y trouve les informations innées relatives aux instincts, la plus grande partie est formée par les connexions acquises dès le stade embryonnaire"
Ben mer*e alors ! Et moi qui croyais que Dieu savait ce qu'il faisait, qu'il était omniscient et omnipotent, me voilà bien marri et donc d'autant plus sceptique sur son existence.
Je veux dire, si Dieu n'a de pouvoir sur sa créature hypothétique que par l'inné et que tout l'acquis dépend des parents, il est aussi utile qu'un pansement sur une jambe de bois.
C'est décevant de la part de Dieu quand même. Et vu la nullité du résultat on peut même douter qu'il soit Dieu tout court et par conséquent on peut douter de son existence même.
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@ Tomas
Vous avez raison sur la consommation des psychotropes par les Français.
Nous ne sommes plus les champions du monde du genre. Même pas les champions d'Europe ! C'est dire si on est nul en tout.
Au temps pour moi d'avoir colporté un lieu commun sans objet.
Par contre si vous pensez que la consommation d'herbe favorise la baisse de celle de psychotropes parce que vous avez lu des études américaines, c'est que vous fumez juste un petit splif de temps en temps et que vous vous faites des films sur les pseudo-drogues douces et les dures entre amis bobos parce que le shit peut ruiner une vie plus vite que l'alcool, je l'ai vu.
Rédigé par : Wil | 12 mars 2020 à 23:40
La source du mal de vivre c'est l'ennui, et celui-ci est abondant dans nos sociétés modernes où tout est acquis. D'où Koh-Lanta, l'Île de la tentation, Facebook, Justice au singulier. D'où l'hystérie médiatique quand Notre-Dame brûle ou qu'il y a le coronavirus. La vie est devenue trop facile, sans doute.
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@ Wil
Remarque intéressante, pas faux sans doute. Détail, la France n'est plus depuis longtemps la championne d'Europe de la consommation d'anxiolytiques, on a heureusement fait des progrès depuis les années 70/90 où le Lexomyl et le Néo-Codion se trouvaient partout.
Aux Etats-Unis, dans les Etats ayant légalisé l'herbe, la consommation de calmants a très vite baissé. Au moins ce n'est pas la sécu qui rembourse !
Rédigé par : Tomas | 12 mars 2020 à 23:12