La mort de Christophe fait surgir une émotion, une nostalgie, des bribes de jeunesse, des musiques enfouies mais immédiatement libérées par la tristesse.
Ce n'est pas son apparence particulière qui m'attirait ni son mode de vie nocturne. Mais, à intervalles très irréguliers, ces quelques chansons qui sont venues rythmer mon existence, ennoblies par sa voix singulière.
J'ai tellement crié, avec tant d'autres, Aline pour qu'elle revienne.
J'ai murmuré des Mots bleus et je n'ai jamais eu la prétention d'avoir un Succès fou.
Les Marionnettes qu'il fabriquait m'ont dissuadé, autant que possible, d'en être une.
Oui, les Paradis perdus sont les plus beaux et, avec la nuit, c'est un second point commun entre Marcel Proust et Christophe.
Christophe était tellement ancré en nous qu'on n'imaginait pas sa disparition. On espérait avec lui durant ces semaines de réanimation.
Mais il est parti et ne reviendra pas.
Texte de Charles Péguy.
"Elle ira dans l'enfer avec les morts damnés,
Avec les condamnés et les abandonnés,
Elle ira dans l'enfer avec les morts damnés;
Quand la paille en enfer s'envolera légère,
Ton corps s'envolera pour que le feu l'embrase,
Alors commencera l'éternité sans bord;
Dans les hurlements fous des embrasés vivant,
Dans les hurlements fous des écorchés vivant,
Dans les folles clameurs des damnés affolée,
Dans les hurlements de tous les tourmentés;
Et les hurlements fous d'éternelle souffrance,
Et les hurlements fous d'éternelle prière,
Seront comme un silence au flot de la souffrance,
Noyée comme un silence au flot de la souffrance;
Comme ta mort éternelle est une mort vivante,
Une vie intuable, indéfaisable et folle,
Et l'éternité sera comme un silence;"
https://www.youtube.com/watch?v=7bUfxxCi6zQ
Rédigé par : hameau dans les nuages | 22 avril 2020 à 23:57
Superbe émission accessible hier soir sur France 3, 23.10, sobrement intitulée CHRISTOPHE ! Un petit bijou, une pépite !! À vos replay...
Rédigé par : Cactus | 21 avril 2020 à 10:44
Bonjour Philippe,
Patrick Saussois, dit la Sauce, qu'il repose en paix, avait coutume de dire que l'on aime une musique pour son thème, et que trop s'en éloigner était un choix musical, mais pas le sien.
En musique, comme dans les arts en général, il y a trop "d'intellectualisme", trop de rationalités qui s'expriment.
Comme en littérature, l'excès de mots, de phrases complexes peuvent pour certains rendre illisible un bouquin. Quant à la poésie…
Je bois difficilement dans un verre ampoulé.
L'épure vaut bien le trop-plein.
L'émotion peut être question d'instant, de génie de l'interprète, quel que soit l'instant.
Tel qui me plaira le matin, quand partant au boulot je monte dans le train, Brian Setzer en band Orchestra, les Prophets of rage… m'attirera moins le soir, quand la journée terminée j'apprécierai plus volontiers le blues d'un Clapton ou d'un Luther Allison. Question d'instant.
Puis il y a mes génies. Oscar Peterson, Paco de Lucia, Angelo Debarre...
Quelle que soit l'heure, l'humeur, certaines de leurs interprétations vont m'attirer dans leurs filets. L'harmonie suspend le temps.
Et pourtant mes génies ne sont peut-être pas les vôtres, leurs interprétations pas celles qui vous font changer le temps présent, ils ne sont ni meilleurs ni moins bons, ce sont les miens.
Difficile de parler d'art.
There are two ways of disliking art. One is to dislike it. The other is to like it rationally
Oscar Wilde
Rédigé par : Jérôme | 21 avril 2020 à 09:46
@ Achille
Vous arrêtez des jugements abrupts. Comment vous expliquer que vos conclusions sont fausses et que les raisonnements sous-jacents sont courts.
La période Jean-Michel Jarre est en effet celle des créations les plus complètes de Christophe.
Mais le second a commencé sa carrière sans le premier, et Monsieur Jarre a écrit les paroles, la composition des morceaux en question étant celle de son ami.
Allez donc demander à JM Jarre s’il pense qu’il a fabriqué Christophe.
Quant à votre proposition d’instruments avec lesquels il est facile de... ou avec lesquels n’importe quel pékin... écoutez, après tout pourquoi pas : soumettez-nous donc vos créations ;-)
Et surtout, lorsque vous aurez réalisé que vous vous êtes défoulé derrière votre clavier, parlez-nous de ce que vous aimez plutôt que de ce que vous aimeriez que nous méprisions avec vous.
Rédigé par : Olivier Durand | 20 avril 2020 à 23:20
@ Olivier Durand | 20 avril 2020 à 14:58
Sans Jean-Michel Jarre, Christophe n’aurait sans doute jamais existé. C’est lui qui a composé ses principaux succès. Sa musique était essentiellement élaborée avec un synthétiseur donc pas vraiment l’œuvre d’un musicien.
N’importe quel péquin peut sortir des sons mélodieux avec ce genre d’appareil.
Rédigé par : Achille | 20 avril 2020 à 18:00
@ Achille | 19 avril 2020 à 21:23
Et pourquoi pas la "Bande à Bardet" et la Der des Der pour faire guincher les vioques au son de l'accordéon ?
D'autant que Christophe ce n'est pas très dansant ni joyeux pour ceux qui ont envie de passer un bon moment sans se prendre la tête.
Rédigé par : Mary Preud'homme | 20 avril 2020 à 17:27
Intéressant de lire les avis mitigés concernant cet artiste finalement assez énigmatique.
Effectivement il s’était inspiré d’une chanson de Jacky Moulière pour la musique de « Aline » et effectivement il n’a jamais voulu reconnaître le fils qu’il a eu avec Michèle Torr.
Mais est-ce le moment d’un procès ? S’agirait-il de poser sur les créations d’un artiste le voile d'une censure inspirée par le jugement non de celles-là mais de celui-ci ?
Ainsi, Monsieur Bilger a raison d’écrire cet hommage en rappelant que certaines de ses créations font partie de la « bande originale » de nos vies.
Pour ma part j’aime la Musique, les musiques - et je chéris les chansons comme autant de statuettes dont les angles infinis d’observation sont les mille manières de les (re)interpréter.
Y compris celles de Christophe :
https://youtu.be/R2j-zHj0Lek
Je suis triste qu’il soit mort trop tôt - il était un artiste qui comprenait son époque étonnamment bien et était encore capable de création - mais aussi qu’il soit mort loin de chez lui. Déporté à Brest en train pour cause de gestion d’une pandémie.
Rédigé par : Olivier Durand | 20 avril 2020 à 14:58
@ hameau dans les nuages | 19 avril 2020 à 20:54
Sans oublier Big bisou !
Là au moins il y a de l'ambiance !
Rédigé par : Achille | 19 avril 2020 à 21:23
@ Achille | 19 avril 2020 à 02:08
Oui oui bien sûr chansons ludiques du fils d'une éminente pédiatre et psychanalyste pour enfants et qu'il chantait au club Dorothée :
https://www.mots-surannes.fr/?p=18564
Allez chantez avec moi le papayou, Achille ! :)
https://www.google.com/search?q=paroles+papayou+carlos&oq=paroles+papayou&aqs=chrome.1.69i57j0l4.13978j0j8&sourceid=chrome&ie=UTF-8
Rédigé par : hameau dans les nuages | 19 avril 2020 à 20:54
Bonjour Philippe,
Être ému en écoutant Richard Clayderman ou André Rieu quand d'autres le sont par Art Tatum et Florin Niculescu, qu'importe.
Les goûts et les couleurs ...
Les "péremptoâres" sont de sortie.
Rédigé par : Jérôme | 19 avril 2020 à 17:30
@ hameau dans les nuages | 19 avril 2020 à 00:36
Enfin hameau, on ne saurait comparer Christophe et Carlos. Ils ne travaillaient pas dans le même registre.
Le premier se prenait pour un poète, le second était un fanfaron et d’ailleurs il l’assumait très bien. Ses chansons étaient plus destinées à mettre de l'ambiance dans les banquets, noces et bals populaires qu’à faire pleurer les midinettes dans leur chambre.
Maintenant, que Carlos ait été le fils de la célèbre pédiatre Dolto, je ne crois pas qu’il y ait un rapport de cause à effet. Une chose est sûre, sous ses airs de boute-en-train il était très cultivé.
Rédigé par : Achille | 19 avril 2020 à 02:08
@ Achille | 18 avril 2020 à 22:36
Ah bien sûr si vous commencez à décortiquer les chansons, à les déchiqueter...
Puisque l'on a parlé de madame Antier, je vous renvoie vers les chansons du fils de madame Dolto, Carlos. Dans le genre c'est pas mal non plus:
https://www.youtube.com/watch?v=xzDlJZnC1Zk
Non ne partez pas !
Et j'ai crié ! Achille ! Pour qu'il revienne !
Rédigé par : hameau dans les nuages | 19 avril 2020 à 00:36
Quand on écoute les paroles de la chanson "Aline", il faut bien reconnaître qu’elles sont un peu nunuches.
Voilà un gars qui dessine "le doux visage" de sa bien-aimée sur le sable. Pourquoi pas, après tout ?
Mais un orage survient et bien sûr le dessin est effacé par la pluie.
Et voilà qu’il nous fait une crise en criant « Aline ! » pour qu’elle revienne.
Il n’avait qu’à redessiner son portrait, ou mieux encore lui demander qu'elle lui envoie une photo.
Ah ces poètes, qu’est-ce qu’ils sont compliqués !
Enfin ça a fait un tube, c’est tout ce qui compte.
Rédigé par : Achille | 18 avril 2020 à 22:36
@ Savonarole | 18 avril 2020 à 15:41
J'avais rectifié.
Le ragtime est à mon humble avis le précurseur du jazz.
"Chroniques de jazz" du même Boris Vian pour sentir une époque, il m'agace sur certains points, mais il faut l'avoir lu et écouté surtout.
Internet a bien des défauts mais on y découvre des pépites.
Rédigé par : Giuseppe | 18 avril 2020 à 21:02
@ Patrice Charoulet | 18 avril 2020 à 11:01
J'ai regardé cette émission et j'ai appris une chose étonnante. L'impasse dont il est question et où il a vécu un ménage à trois si je ne m'abuse était au 150 de la rue d'Alésia.
Et moi vermisseau j'ai habité jusqu'à 5 ans au 147 de la même rue, en face de l'école Didot et Hippolyte Maindron où ma mère était institutrice.
Voilà, c'est amusant.
Rédigé par : hameau dans les nuages | 18 avril 2020 à 19:23
Christophe, c’est l’histoire triste d’un mec qui a trop cru ceux qui ont voulu voir en lui un génie.
C’est un bel aperçu des mœurs et arrangements du showbiz.
Un milieu qui vous fait très vite croire que la réussite est signe de talent quand il s’agit très/trop souvent seulement d’une image, d’une esthétique correspondant au temps.
L’image s’use si on ne la renouvelle pas alors que le temps file inexorablement sans attendre. Seul David Bowie a su maîtriser l’équation en renouvelant continuellement son image, lui permettant de traverser les années en maintenant l’effet de surprise.
L’image de Christophe s’est confite, devenue aussi vintage que les objets qu’il amassait.
Comme la nostalgie est un ressort important permettant le retour de vieilles gloire, Christophe en a bénéficié d’autant que les nostalgiques se recrutaient plus dans le pré carré de Saint-Germain-des-Prés que du côté d’un parking Auchan.
Christophe, c’est un souvenir indélébile pour moi.
Je m’étais retrouvé une nuit - ne me demandez pas comment - dans une pièce privée située dans les étages d’une boîte à la mode du côté de l’Odéon.
Et là que vois-je ? Christophe le chanteur, chantant, seul derrière un clavier Farfisa tout pourri devant un aréopage d’une quinzaine de personnes sirotant des alcools forts vautrés dans leurs fauteuils. Et le chanteur d’entonner de sa voix aigrelette ses Marionnettes dans un brouhaha de ”Aaaah”, ”Enfiiin” satisfaits.
Il y avait du directeur de chaîne TV, de l’actrice de cinéma au firmament, quelques starlettes de la mode et du cinéma, du couturier en vue, le rubricard mondain du quotidien branché, de gauche bien sûr et autres oiseaux de nuit mondains.
J’ai eu honte de ce spectacle cruel d’une caste jouissant du spectacle donné par celui qui était ce soir-là leur serviteur obligé.
Je n’ai pourtant jamais aimé ses chansons.
Mais j’étais effaré de voir jusqu’où pouvait s’abaisser cette gloire proclamée.
Rédigé par : Gb | 18 avril 2020 à 19:17
@ Savonarole | 17 avril 2020 à 22:01
C'est un don, un instinct, ou alors vous avez un truc pour déceler la fausse monnaie ?
Et par-dessus le marché, vous avez réussi à faire écrire quelque chose d'intelligent à Patrice Charoulet (Facebook, 1 000 amis) sur Brassens, qui n'était même pas agrégé !
Rédigé par : Deviro | 18 avril 2020 à 18:34
Brassens/Christophe
Ne gravons pas leurs noms au bas du même parchemin...
J’ai l'honneur de ne pas te demander ta voix
Un p’tit coin de paradis contre un son de gazouillis
Gare aux groseilles
À cactus pour la suite
À moi pour la fuite.
Rédigé par : sbriglia | 18 avril 2020 à 18:17
@ Giuseppe | 18 avril 2020 à 13:53
Je me suis trompé, j’ai confondu Janis Joplin avec Scott Joplin.
https://www.youtube.com/watch?v=fPmruHc4S9Q
Rédigé par : Savonarole | 18 avril 2020 à 15:41
@ Savonarole | 17 avril 2020 à 22:01
Je ne savais pas comment le dire, vous l'avez fait plus fort, plus haut, plus vite.
Christophe...
Pour ceux qui veulent repartir de zéro :
https://www.francemusique.fr/jazz/video-boris-vian-en-avant-la-zizique-82356
Christophe... Et pourquoi pas Johnny revival et la liste de copistes mal éclairés, de l'original au plagiat ou l'époque l'adaptation, la tristesse nulle en mort cérébrale.
Il faut être un peu sourd pour les derniers cités, aveugle des oreilles aussi.
"La vie de Boris Vian, elle n'avait pas le temps d'être tiède, d'être médiocre, d'être à peu près. Elle était forcément incandescente, brûlante, bouillante. Et c'est l'image même de son rapport et de son amour absolu pour le jazz." Nathalie Piolé
Rédigé par : Giuseppe | 18 avril 2020 à 13:53
On peut faire dire tellement de choses aux chiffres. Amusons-nous !
Les nombreuses chansons (et TUBES) de Christophe.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_des_chansons_de_Christophe
Morts pour 1 000 000 habitants au 17 avril
http://www.leparisien.fr/societe/coronavirus-pourquoi-le-taux-de-mortalite-est-si-eleve-en-belgique-17-04-2020-8301471.php
Allemagne------ 49
Etats-Unis---------- 105
Pays-Bas-------------------- 193
Royaume-Uni---------------------- 215
France---------------------------------- 274
Italie------------------------------------------ 367
Espagne---------------------------------------------- 413
Belgique------------------------------------------------- 445
Des absents, tricheurs ? Chine ? Russie ? Brésil ?
Le Belge Henri Lewalle dit que tout le monde triche, sauf la Belgique .
Rédigé par : bernard | 18 avril 2020 à 11:32
BRASSENS
Vendredi soir, j'ai eu beau chercher dans ma revue TV, rien, rien, sauf un documentaire sur Brassens
(France 3). J'ai hésité à voir ça, croyant savoir tout ce qu'il y avait à savoir. J'ai vu et j'ai écouté.
J'ignorais presque tout. Qu'ai-je appris ?
Famille très modeste. Père maçon marié tard avec une veuve très pieuse. Sa mère le rêvait médecin, prêtre ou militaire. L'école le barbait. A quinze ans, il vole régulièrement des bijoux avec des copains. Procès. Trois mois de prison avec sursis. Famille déshonorée.
Un seul prof l'a intéressé, un prof de français, avec lequel il restera lié.
À 18 ans, il monte à Paris. Il fera même un an d'usine :
12 heures par jour. Il n'a pas aimé. Il a eu des ambitions au point de mettre sur sa carte d'identité « homme de lettres ». Il tentera d'ailleurs plusieurs fois de devenir romancier, sans grand succès.
Pendant la guerre, il doit travailler en Allemagne où il trouvera quelques amis français qu'il conservera. Il a détesté les tondeurs de femmes, à la Libération.
À 25 ans, il n'a pas de toit, pas de métier, et ne veut pas « louer ses bras », vacciné par son séjour en usine. Il vit chez un couple modeste en étant l'amant de Jeanne, la dame beaucoup plus âgée que lui, et qui croit en lui. Ses chansons ne plaisent pas des années durant. Jusqu'à Patachou, célèbre alors, qui avait un cabaret. Elle est enthousiasmée et, « bonne fée », le lance. Il sent le soufre et beaucoup s'indignent de certaines chansons, comme « Le gorille ». A la radio, certaines chansons sont interdites par « le comité d'écoute ». Sa carrière se développe, jusqu'au « Grand prix du disque en 1959 ». La suite est connue de tout le monde : des triomphes de Bobino en Bobino, et des tournées en province. Il s'estime trop célèbre, au point d'hésiter à sortir dans les rues, où il se sent « persécuté ». Fin de vie assez triste. Coliques néphrétiques. Cancer de l'intestin. Mort assez jeune.
Son anarchisme, son antimilitarisme, son hostilité à la police, son anticléricalisme peuvent encore déplaire. Tous les goûts sont dans la nature.
Ce portrait montre surtout qu'il chanta des chansons, faute de pouvoir devenir... homme de lettres. C'était son rêve. Gainsbourg considérait la chanson comme un art mineur. Lui aussi.
P.-S.: je n'avais rien à dire sur Christophe. Savonarole: tordant !
Rédigé par : Patrice Charoulet | 18 avril 2020 à 11:01
Christophe a mangé la vie par tous les bouts. Il a eu bien raison. Il ne s'est pas ménagé. Il a vécu à pleins tubes ! L'objectif n'était pas de finir centenaire et dans un état lamentable !
Laissez-nous vivre et mourir en paix et à notre guise. Ras le bol de ce maternage tyrannique !
Confiner « les vieux » jusqu’à la Saint-Glinglin ? Un scandale !
"Le généticien Axel Kahn lui emboîte le pas et s’insurge lui aussi : « Garder les seniors confinés jusqu’à l’automne, jusqu’à la fin de l’année, par mesure administrative ? Et alors aussi les personnes obèses ? Grosses ? Jusqu’à quel excès de poids ? » Et comment s’y prendre, surtout : une balance à chaque carrefour, un flic derrière chaque porte ? C’est absurde et surtout, rappelle Axel Kahn au Parisien, c’est « anticonstitutionnel » ! On peut, certes, donner des conseils aux gens, les inciter à la prudence, mais « on ne limite pas certaines libertés par mesure administrative en raison de la fragilité ! »
Hélas, on touche là en plein au paradoxe de nos sociétés qui réclament toujours plus de protection de l’État, quitte à rogner au nom du « toujours mieux » sur les libertés fondamentales. C’est aussi le résultat de cette psychose mortifère entretenue à longueur de temps par les médias et qui fait que beaucoup, aujourd’hui, après s’être plaints du confinement, sont morts de trouille à l’idée d’en sortir… quand ils ne dénoncent pas, en plus, leurs voisins s’ils font un pas de travers !"
https://www.bvoltaire.fr/confiner-les-vieux-jusqua-la-saint-glinglin-un-scandale/
Rédigé par : Isabelle | 18 avril 2020 à 10:24
Ah, ouf, Savonarole, revenu de ses exils intérieurs, a récupéré sa machine à baffes pour mieux se divertir aux confins du confinement.
Marchenoir disparu en l'un de ses goulags fantasmés, je la lui rends volontiers, cela évitera à notre moine incendiaire de s'auto-digérer en la variation si française du dénigrement, le serpent se dévorant lui-même pour mieux lui-même se déféquer, plutôt que d'enfin lire Proust et ne pas s'en tenir au résumé, Totor et Tatave, vous savez, fermons les yeux sur nous-même, sinon on risquerait de se voir en ce miroir, quelle horreur, c'est moi, là, cette marionnette qui préfère à la tragique vérité, le divertissement du sang des partis chiants.
Christophe, lui, n'en peut mais de cette idole qu'on immole, et le tout petit rien de la suave mélodie des herbes folles résonne aux cœurs simples, empruntant à Bashung le timbre désolé et nocturne des espoirs en la nouvelle aurore :
https://www.youtube.com/watch?v=szSPMLtLHOc
Rédigé par : Aliocha | 18 avril 2020 à 10:15
Christophe (Daniel Bevilacqua) qui a été attaqué pour plagiat à propos de la chanson qui l’a mis sur le devant de la scène et qui n’a pas reconnu un fils, de nos jours atteint de sclérose en plaques, oui bof ! « "On ne peut pas forcer l'amour. Il a fait ce choix. Mais moi, j'étais la plus heureuse des femmes d'attendre cet enfant", a assuré Michèle Torr, la mère de l’enfant, et qui a ensuite épousé le réalisateur Jean Vidal, lequel a donné son nom à Romain, cet enfant, mais qui contractera cinq millions de dettes que découvre à leur divorce, la chanteuse. »
En revanche, ça c’est intéressant :
« Au moment où la Grande-Bretagne compte près de 15 000 morts du Covid-19, l'histoire de ce vétéran de la Seconde Guerre mondiale, qui a servi en Inde puis en Birmanie, a mis du baume au cœur des Britanniques.
Tom Moore s'était fixé comme objectif de marcher 100 longueurs de 25 mètres de son jardin du Bedfordshire, dans le centre de l'Angleterre, avant de fêter son centième anniversaire le 30 avril. Il comptait lever 1 000 livres sterling pour des associations de soutien aux employés du service public de santé, le National Health Service (NHS), les volontaires venus les aider et les patients.
Mais la générosité du public a dépassé toutes ses attentes, grimpant en flèche et dépassant vendredi soir les 20 millions de livres, soit 23 millions d'euros.
Jeudi, "Capitaine Tom" a accompli les dernières mètres en veste bardée de médailles et cravate, appuyé sur son déambulateur, entre deux rangées de militaires au garde-à-vous.
Bien que le défi de l'ancien soldat soit terminé, les dons continuent d'affluer. Près d'un million de personnes ont répondu à son appel, dont le prince William, a indiqué le palais de Kensington sans révéler le montant de son geste.
Tom Moore est devenu "une véritable légende", a déclaré le petit-fils d'Elisabeth II sur la BBC. "Tout le monde a été inspiré par son histoire et sa détermination". »
Rédigé par : Catherine JACOB | 18 avril 2020 à 08:37
Ce blog est unique ! Je parle de la diversité des commentaires, je les lis tous toujours ; bien sûr je ne les élis pas tous mais je les parcours entièrement, en long comme au large ! Votre blog est notre pain quotidien, vous seriez notre boulanger, nous qui sommes toujours en quête d’un Guide et tous les commentaires à chaque fois, la France ! Quel beau pays quand même que le nôtre de par cette diversité aussi ! Sissi !! (hi hi hi « le chiant des partisans » :-))
Rédigé par : Cactus | 17 avril 2020 à 23:37
Pour celui qui a un peu voyagé dans sa vie, chaque contrée possède un monde musical éblouissant. Chaque peuple a chanté un jour, sous le joug ou les barricades.
Démarrons par l’Argentine, on y trouve bien sûr Carlos Gardel, mais aussi un univers où un mélange de races a accouché d’un son mélancolique, peu souvent joyeux, mais poursuivons, passons la frontière, nous voici au Brésil, inutile de répertorier le génie musical de ce peuple, poursuivons, plus haut sur votre mappemonde, on y trouve la Caraïbe, un univers languissant et sexuel, puis on traverse la mer, nous voici au Mexique, un pays qui a la musique dans le sang. On grimpe plus haut, voici l’Amérique des United States of America, la chaudron de tout ce que réunit la musique, une somme de tout. Un peuple chantant, dans le malheur ou la réussite. La totale. De Scott Joplin à Elvis Presley (qui a chanté Plaisir d’amour, chanson française de 1750 de Jean-Pierre Claris de Florian).
https://www.youtube.com/watch?v=fPmruHc4S9Q
Quand soudain, un peuple hors du commun, dirigé par Sir Harold Macmillan, de petits prolos insignifiants envahissent le monde de sa musique, The British Invasion qui assomme le pionnier américain.
Que voit-on alors en France ? Des ploucs, qui pour faire plaisir à Patrice Charoulet, prennent des pseudos américains, Eddy Mitchell, Dick Rivers, Johnny Hallyday, et plus tard on voit arriver ce fameux Christophe, qui nous a pondu trois tubes en cinquante ans. Trois tubes en cinquante ans, une performance.
Une nullité absolue. Christophe c’était « le chiant des partisans », sans vouloir insulter Joseph Kessel ou Maurice Druon...
Phénomène warholien, on accorde plus d’admiration à sa bobine et sa chevelure qu’à son œuvre, qui est d’une nullité absolue.
Rédigé par : Savonarole | 17 avril 2020 à 22:01
Tiens, encore un artiste médiocre de son vivant qui devient un "génie" après sa mort alors qu'il était complètement has been sauf pour les bobos snobs parisiens (gros pléonasme) évidemment qui sont des visionnaires on le sait et qui le trouvaient tous génial parce qu'il était has been justement ! On en manquait.
Le gars, il avait pas fait un morceau correct depuis les années... euuuuh, pfff, attends que je dise pas de bêtise... allez, parce que j'ai un bon fond, les années 80 ! Ça date hein ?! Et encore, si vraiment je disais la vérité ça serait bien plus ancien.
Mais évidemment, maintenant qu'il est mort, quel génie !
On cherche encore la voix de Christophe, personne ne l'a jamais trouvée.
C'est embêtant pour un chanteur quand même mais bon, c'est pas handicapant pour faire chanteur apparemment vu que c'est loin d'être le seul, n'est-ce pas Daho ? Et l'autre minet aphone qui a été propulsé "chanteur" juste parce qu'il avait une belle petite gu*ule qui avait émoustillé un producteur quand il était placier à l'Olympia je crois ou dans une autre salle parisienne, comment il s'appelle déjà ce naze ? Ah oui, Marc Lavoine ! Pfff. Aïe aïe aïe...
De futur "génies" de leur mort ceux-là aussi...
"P*tain de ta mort !"...
Rédigé par : Wil | 17 avril 2020 à 21:15
@ anne-marie marson | 17 avril 2020 à 17:13
"Il semble que la perfection soit atteinte non quand il n'y a plus rien à ajouter, mais quand il n'y a plus rien à retrancher."
(Saint-Exupéry, "Terre des hommes")
Rédigé par : Tipaza | 17 avril 2020 à 19:44
Bel hommage bien troussé de notre hôte pour ce chanteur moins « yé-yé » que d’autres, biberonné aux airs yankees d’après-guerre et, malgré tout, amoureux de jolis textes... On est tout de même bien loin de Ferrat, Brel, Brassens, Bécaud... et de Piaf en matière d’interprétation. Son succès doit beaucoup à Jean-Michel Jarre, à Bob Decout, qui furent ses paroliers, et à cette fameuse Aline qui hante les « paradis perdus » de Philippe. Amour émerveillé d’un jeune « blouson doré » pour une belle Polonaise, assistante du cabinet dentaire qu’il fréquentait (fiche Wikipédia) ? Ou amour échevelé pour cette même fille « pas dégeu... et sa copine non plus... », comme l’a dit Christophe lui-même dans un entretien publié par « Lui » en 2016 ? Jeune homme de bonne famille ou pré-soixante-huitard ?...
Pour ma part, un autre décès survenu aussi ces jours-ci en Bretagne m’a paru plus « historique », celui de Christian Bonnet, qui fut, de 1977 à 1981, l’un des grands ministres de la Place Beauvau (affaire Mesrine, attentat de la rue Copernic, affaire Boulin...). « Un serviteur de l’Etat exigeant... », a salué Castaner. Il serait peut-être bon qu’il le prenne pour exemple...
Rédigé par : Serge HIREL | 17 avril 2020 à 18:02
@ Jean | 17 avril 2020 à 12:33
"M. Bilger, j'ai très souvent des avis très différents des vôtres et vos sinuosités sirupeuses ont tendance habituellement à m'agacer."
J'ai souvent remarqué que les extraits du même billet publiés dans Bd Voltaire ou FigaroVox étaient plus concis donc plus clairs.
Rédigé par : anne-marie marson | 17 avril 2020 à 17:13
Le personnage comme le chanteur n'évoquent rien chez moi, je suis incapable de citer le moindre titre de chanson de son fait… Ce n'est pas la raison de mon commentaire que, peut-être, l'électronique acceptera de prendre en compte. J'ai relu récemment le discours de réception de M. Makine à l'Académie et aussi la réponse de Dominique Fernandez. Comparaison n'est pas raison, il est vrai, mais se livrer à cette lecture ressemble au délassement d'un corps fourbu dans un torrent de montagne, sans autre bruit que celui de l'écoulement qui forme sur les pierres ces bulles semblables à des yeux de poisson, immobiles et déjà enfuies. Cet amour de la langue française, galaxie éloignée de celle des éructations afro-américaines dont des journalistes évoquent le rythme avec un sourire béat, parlant de "légende" de "pape" ou de "sublime interprète".
Beaucoup plaideront pour la liberté, valeur désuète face aux cinq ou six accords qui résument cette suite de sons lugubres, et c'est pourquoi je ressens une certaine tendresse pour ce Christophe, plutôt rébarbatif et pas très sympathique mais qui chantait en français.
Rédigé par : genau | 17 avril 2020 à 16:42
En hommage à Christophe au grand talent. J'ai choisi l'une de mes préférées. Avec nos remerciements de nous avoir donné de si belles chansons pleines de tendresse et de poésie. Elles resteront dans nos coeurs à jamais. Toutes mes condoléances à sa famille.
https://www.youtube.com/watch?v=xJq3g5jG8Vo
Rédigé par : Ellen | 17 avril 2020 à 16:07
@ Vamonos | 17 avril 2020 à 12:35
"Christophe avait des yeux à faire pleurer les femmes. Je n'en dirai pas plus, paix à son âme."
Et à adoucir les hommes.
Rédigé par : Ellen | 17 avril 2020 à 15:50
@ Tipaza | 17 avril 2020 à 11:06
Au fait le genéral Georgelin, 72 ans, chargé par le président Macron de superviser la reconstruction de Notre-Dame devrait normalement être mis sur la touche pour cause de fragilité présumée, eu égard à son grand âge...
Dur dur pour un homme réputé à poigne et qui avait reçu pour mission du chef des armées (en personne) de secouer le cocotier !
Rédigé par : Mary Preud'homme | 17 avril 2020 à 14:50
Longtemps après que les poètes ont disparu, leurs chansons courent encore dans les rues...
Rédigé par : Solon | 17 avril 2020 à 14:29
De par ses mots bleus, lui qui souffrait en silence depuis si longtemps, il nous a donné des maux bleus, il a crié Aline pour oublier tous ses bleus aussi ! Un poète de la nuit, des nuits, aucun ennui jamais, morbleu de morbleu... merci monsieur Philippe ! (j’l’ai pas touchée et son solo de sax si juteux à la fin, orgasismique non ? Sissi !)
Qu’il était beau, de plus en plus beau, derrière ses lunettes...
P.-S.: je me suis permis de faire une capture d’écran monsieur Bilger et de la déposer sur notre groupe « fans de Marcel Proust », nous sommes plus de 3 000 sur Facebook, je ne sais si j’en avais le droit mais je l’ai pris, veuillez me pardonner !
Moi qui vous compare à Proust depuis si longtemps ! Merci à vous encore et longue vie !! (Quand j’ai lu dans un com’ plus haut le mot « sinuosités sirupeuses » pour votre style, j’ai failli avoir une attaque qui aurait été malvenue après l’AVC à l’œil dont je suis partiellement rescapé ouf ouf ouf et puis j’ai éclaté de rire !! Sissi !!)
Rédigé par : Cactus | 17 avril 2020 à 14:06
En ce moment tout s'acharne... :(
https://www.youtube.com/watch?v=GGxTteY9NFc
Rédigé par : hameau dans les nuages | 17 avril 2020 à 14:05
En un être humain rien ne s'éteint ni ne s'oublie quand son âme a été nourrie de belles et généreuses intentions. Le souvenir est d'autant plus précieux.
Rédigé par : Ellen | 17 avril 2020 à 12:53
Christophe avait des yeux à faire pleurer les femmes. Je n'en dirai pas plus, paix à son âme.
Rédigé par : Vamonos | 17 avril 2020 à 12:35
M. Bilger, j'ai très souvent des avis très différents des vôtres et vos sinuosités sirupeuses ont tendance habituellement à m'agacer.
Néanmoins, je vous remercie d'honorer ce jour cet artiste particulièrement talentueux, original et populaire.
Rédigé par : Jean | 17 avril 2020 à 12:33
Vous ne dites pas des bêtises, sylvain, vous êtes la bêtise :
"Il y a que le Bataclan est une salle de concert, mais vous passez aussi beaucoup de temps à Tanger, qui peut être associé à une forme de danger, justement…
Oui, pour ce que j’en sais, c’est un peu chaud. Mais il n’y a qu’un truc qui m’angoisse, c’est de prendre l’avion. Quand je prends l’avion, faut être cash, il y a pas beaucoup de Français, mais moi je ne suis pas Français. Je suis un Terrien. Je fais partie de la planète Terre, et je suis né dans le blues. Quand j’avais 9 ans, ma grand-mère était raciste, moi j’adorais les Blacks qui chantaient le blues, et elle m’engueulait : « Ah, y a un nègre ! ». Je comprenais pas ! Mais ça aide à démarrer la vie, des choses comme ça. Donc non, quand je suis à Tanger, j’y pense pas. Je sais pas si j’y pense pas plus ici, à Paris. A vrai dire, un des plus beaux moments de ma vie, c’est quand j’arrive à Tanger, de mettre les pieds là-bas. Et une fois arrivé, je ne pense plus, j’y suis tellement bien avec les parfums, l’odeur, les gens que je croise. Après, je sais qu’on est différents, je me tiens à ma place, on se respecte, c’est tout, et c’est bien. Et quand je quitte Tanger pour rentrer à Paris, je suis triste."
https://next.liberation.fr/musique/2016/04/01/christophe-j-suis-pas-chanteur-j-suis-pas-musicien_1443485
Rédigé par : Aliocha | 17 avril 2020 à 12:18
@ Tipaza
Il faudrait organiser une marche des plus de 65 ans !
Suis-je bête ! pas une marche : un défilé en voiture pour ceux et celles qui en ont avec du carburant gratos, étant donné que le montant des petites retraites n'a pas été revu et pire amputé d'une augmentation de la C.S.G..
Rédigé par : Chemins de traverse | 17 avril 2020 à 12:01
Voilà que le dernier des Gaulois célèbres s'en est allé, j'adorais son physique très Vercingétorix.
Il est vrai que ce physique illégal gergovien non conforme aux critères néoraciaux remplacistes choquait beaucoup dans le milieu islamogauchiste du showbiz.
Ce Covid serait-il raciste antiblancs ?
Rédigé par : sylvain | 17 avril 2020 à 11:40
Christophe, j’aimais bien le chanteur. Son tube « Les mots bleus » était en tête des hit-parades lorsque je me suis marié, c’était un peu notre chanson fétiche à mon épouse et moi-même.
Mais j’aimais beaucoup moins bien l’homme qui avait un côté détestable. Une certaine arrogance et n’oublions pas qu’il a refusé de reconnaître l’enfant qu’il a eu avec Michèle Torr.
Enfin restera toujours son œuvre qui toutefois ne saurait être comparée à d’autres chanteurs de sa génération comme Jean Ferrat et Jacques Brel, ou encore Georges Brassens. Bref, un bon chanteur sans plus.
Rédigé par : Achille | 17 avril 2020 à 11:33
Moi, je n'en suis pas revenu de l'association d'idées Proust-Christophe !
Bon, j'ai encore beaucoup de choses à apprendre en général, et en associations d'idées en particulier.
Mais c'est en marchant que tout cela se développera, et mon cerveau fonctionnera mieux en s'aérant, pas en restant confiné.
Au fait les Marcheurs de plus de septante ans sont-ils condamnés à l'immobilisme honni par la charte de la République en Marche ?
Rédigé par : Tipaza | 17 avril 2020 à 11:06
Je l'avais découvert en 1965, quand il avait "dessiné sur le sable son doux visage qui lui souriait" !
Et quelque temps plus tard, alors que cette chanson était encore au top, j'avais rencontré "Aline" ! Quelle coïncidence !
Mais pas longtemps, un plus âgé que moi me l'avait fauchée ! Et "la belle dame s'était enfuie" !
Je n'avais pas crié, pas pleuré, j'avais considéré que c'était la règle du jeu des amourettes d'adolescents !
Et depuis, combien de tubes : Les Marionnettes, Señorita, Petite fille du soleil, Les Mots bleus, Les Paradis perdus, Dolce vita... !
Toutes ses chansons qui ont gravé un plein fichier de merveilleux souvenirs dans mon disque dur sous le crâne !
Alors oui, il y a sans doute une tache dans sa vie personnelle mais je ne le juge pas, ça ne me regarde pas !
Simplement, la dame qui était concernée (et qui chantait si bien la Provence de sa naissance), aurait pu lui chanter "Aline" en remplaçant ce prénom par celui de "Christophe".
Rédigé par : bernard | 17 avril 2020 à 10:33
Il ne reviendra pas parce qu’il est là, à jamais, forme donnée à nos cœurs qui ce matin souffrent de l'absence, Aline comme Albertine sont parties, le chagrin à tout jamais se souviendra que leur départ mesura à quel point nous les aimions et que si elles revenaient, à nouveau nous oublierions que la vie passe et que les êtres meurent comme dés jetés aux vents de l'Esprit, Celui qui nous nomme et qui définit cette mémoire partagée, la si fugace et pourtant si réelle éternité.
Rédigé par : Aliocha | 17 avril 2020 à 10:25
Edith Piaf et Carlos Gardel ne reviendront pas non plus.
Rédigé par : Xavier NEBOUT | 17 avril 2020 à 10:10